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LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 1
J U I N 2 0 1 2 Numéro spécial “Anciens”
Association des Ecoles Lasalliennes
PERIODIQUE
DE L’EQUIPE D’ANIMATION ET
D’INSPECTION
de l’enseignement fondamental
Editeur responsable : Alain NICOLAS
FRERES DES ECOLES CHRETIENNES MONT DE LA SALLE
Avenue d’Huart, 156 – 5590 CINEY
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 2
EQUIPE D’INSPECTION du fondamental
Alain NICOLAS Coordinateur – Réferent primaire Gsm : 0484 06 94 58 Tél : 081.61.34.11 [email protected] Rue de la Queue-Terre, 12 5030 Sauvenière * * * * * * * * * *
Fr Jean-Pierre BERGER Référent en pastorale Tel/fax : 081.44.52.67 [email protected] Rue des Monastères, 49
5020 Malonne
* * * * * * * * * *
Marie-Françoise GILLET Référente maternelle Tel : 082.66.62.74 Gsm : 0494.81 44 68 [email protected] Rue des Roches, 62 5563 Hour
* * * * * * * * * *
André JACQUES Référent primaire
Tel : 061 53.47.61 Gsm : 0479. 76 67 55 [email protected] Rue de Narjacelle, 8 6856 Fays-les-Veneurs * * * * * * * * * *
Jean-Marie DUSSART Référent primaire Tel : 065.87 49 96 Gsm : 0476.61 97 60 [email protected]
Résidence des Agasses, 53 7012 Jemappes
++++++++++++++++++++++ Jean-Louis VOLVERT Inspecteur Principal Coordonnateur [email protected]
* * * * * * * * * *
Jean-Claude GLIBERT Président de l’A E L [email protected]
Olivier HUSQUIN Vice-président de l’A E L [email protected] * * * * * * * * * *
Fr Patrick VANDEPUTTE Frère Visiteur Provincial [email protected]
* * * * * * * * * * Mont de La Salle - 5590 CINEY
Avenue d’Huart, 156 Tél. : 083.23.21.06
Site : association-ecoles-lasalliennes.be
SOMMAIRE
Editorial p 3 Parcours d’une école lasallienne (I) p 4 Saint-Joseph – CARLSBOURG
Souvenir de l’école maternelle p 6 Parcours d’une école lasallienne (II) p 7 Saint-Joseph – CHATELET
La plume, un témoin du passé p 9
Parcours d’une école lasallienne (III) p 11 Saint-Joseph – FRAMERIES
Notre agenda 2012 – 2013 p 13
Un peu d’humour… belge p 14 Arbres de nos écoles lasalliennes p 15
Liste de nos Anciens p 18 Notre célébration du 7 juin p 20 Bonne lecture…
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 3
Editorial
UN 3ème AGE SUPERACTIF… AU SEIN DE NOS ECOLES.
Un numéro spécial « ANCIENS », c’est toujours au niveau de l’éditorial une envie de témoigner d’un respect profond et d’une reconnaissance du flambeau transmis. Chacun, chacune dans un contexte bien spécifique a donné le meilleur de soi-même pour piloter le bateau « école ». Chaque parcours a connu ses moments de grâce, ses réussites mais aussi ses difficultés et ses désillusions. Mais ce qui m’apparaît comme le plus important, c’est que de mise en retraite en nouvelle prise de fonction, il y a ce souci d’être davantage au service d’une communauté que celle de penser que les fonctions de direction ou d’inspection revêtent la cuirasse d’un quelconque « petit pouvoir ». L’humilité, l’accueil et le bon sens sont les dispositions de l’être à oser s’investir dans une mission de pilotage en se forgeant des aptitudes professionnelles de bonne gestion, de leadership, de facilitateurs de projets. Bref, gérer dans « l’humain » reste une prouesse d’équilibriste.
Mais revenons à vous, Chers Anciens, que nous retrouvons toujours fidèles à ce rendez-vous de juin, dans ce lieu bien symbolique du Mont de La Salle à Ciney. Cette journée de rencontre est un moment des plus appréciés, un peu comme la cerise sur le gâteau qui apporte la touche de saveur au vécu d’une année scolaire qui se termine. Partager les souvenirs, célébrer notre communauté et son fondateur, s’épanouir dans la convivialité du repas, c’est maintenant une sorte de rite auquel on devient « accroc ». L’on pourrait penser que cette journée n’est construite que sur le passé. A y regarder d’un peu plus près, à écouter les conversations, c’est bien le présent qui domine. Car se mettre en retrait d’une fonction dans l’enseignement semble donner un nouvel envol vers ce service qui nous est cher. Il y a les engagements bénévoles au sein des pouvoirs organisateurs, les services discrets apportés à la gestion d’une école, les accompagnements sur le terrain lors des classes de dépaysement ou sorties diverses, les prises de responsabilité au sein des entités, de la zone, des « codiec » et la liste n’est certainement pas complète ; sans oublier les engagements personnels dans des associations d’actions de solidarité ou culturelles. C’est incroyable de constater la vitalité de ce troisième âge dont vous êtes les témoins de ce jour. Il contribue, de plus en plus, à faciliter, à huiler, à sécuriser les rouages du monde éducatif. A y réfléchir, nous ne pourrions plus nous en passer tant votre présence discrète s’avère indispensable.
Aussi, à vous les hyperactifs du troisième âge, c’est un réel merci réel du fond du cœur qui nous vient aux lèvres. Le merci avec sa touche admirative, sa touche respectueuse, sa touche reconnaissante et évidemment avec sa touche affectueuse.
Un souhait partagé pour QUE L’ECOLE AILLE BIEN… mais c’est que vous continuiez A ALLER AUSSI BIEN. Amitiés lasalliennes, Alain NICOLAS.
Bienvenue aux deux collègues qui vont rejoindre notre club des pensionnés hyperactifs : Marie-Madeleine DEBRUE, directrice à Cuesmes et Jean-Louis DEBAES, directeur à Tournai Au nom de l’équipe, meilleurs souhaits pour une belle nouvelle tranche de vie.
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 4
Alfred REZETTE , directeur de 1978 à 1998, nous présente
L'ECOLE FONDAMENTALE LIBRE DE CARLSBOURG
Lorsque, le 14 mai 1844, Mgr Dehesselle, évêque de
Namur, achète le manoir des antiques ducs de Bouillon à
Saussure (ancien nom de Carlsbourg), il désire y installer
l'Ecole Normale Episcopale qui est annexée au petit
séminaire de Bastogne depuis 1838 et en confier l'animation
pédagogique aux Frères des Ecoles Chrétiennes. Dès les
débuts de l'existence de l'Ecole Normale à Carlsbourg, une
Ecole d'Application fonctionne et elle est installée dans le
village à la « Maison Bourguignon », à l'angle de la Grand-
rue et de la rue de Vivy. Cette maison n'existe plus car elle
fut rasée en 1975 pour permettre une vue plus dégagée à ce
carrefour important.
Vers 1850, l'Ecole d'Application déménage pour s'installer dans un local à droite de l'entrée
principale du Collège. Elle y restera pendant 50 ans, jusqu'en 1902.
En 1864, les Frères avaient acheté une propriété à droite de l'avenue pour y installer une ferme -
modèle. Ce bâtiment a été détruit par un incendie en 1900 et c'est, à la reconstruction en 1902, que
ce bâtiment accueillera à la fois l'Ecole Horticole et l'Ecole d'Application qui vivra dorénavant dans
« ses murs », suffisants à l'époque pour y tenir 2 classes.
Au cours des 50 années qui suivront, divers travaux seront entrepris: installations sanitaires
extérieures, ardoisage de la façade, nouvelles baies vitrées très larges, eau courante et éviers.
En 1948, une décision très importante survient: la Commune de Carlsbourg signe un acte
d'adoption de l'Ecole d'Application et prend à sa charge de nombreux frais. Le chauffage, l'éclairage,
l'eau,
les fournitures classiques, la piscine, les voyages scolaires et la Saint-Nicolas seront financés par la
Commune. En 1951, l'Ecole se voit même dotée d'un matériel d'imprimerie complet. Un petit journal
sera imprimé pendant une dizaine d'années. C'était l'époque au cours de laquelle la pédagogie de
Freinet était très en vogue. Il faut dire aussi qu'on allait encore en classe jusqu'au samedi à 16 h.
Seuls, les garçons du village fréquentaient l'Ecole d'Application. La paix régnait entre les deux
écoles primaires: l'école des filles, au-dessus du village, l'école des garçons, en dessous.
Il faudra attendre le début des années 70 pour enregistrer
des changements fondamentaux. Le contrat d'adoption prend
fin. L'Ecole d'Application reçoit des subventions plus
importantes et elle bénéficie d'un nouveau statut: elle est
dorénavant reconnue comme école annexée à l'Ecole
Normale. La situation de fait antérieure devient une situation
légale. Le recrutement des élèves s'étend à la région proche et
l'Ecole accueille des élèves internes. Il en est venu de toutes
les extrémités de la Belgique. Cet élargissement a permis
l'ouverture d'une 3e classe en 1970 et l'Ecole a été structurée
en 3 degrés.
PARCOURS D’UNE ECOLE LASALIENNE (I)
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 5
Cette nouvelle situation représentait un avantage important car les enseignants devaient, en vertu du
nouveau statut, s'impliquer davantage dans l'accompagnement pédagogique des futurs instituteurs et
se livrer à l'exercice difficile et hebdomadaire des fameuses leçons modèles, c’est-à-dire mettre en
pratique un schéma pédagogique convenu avec les profs de l'école normale.
La demande , plusieurs fois renouvelée, d'ouvrir l'Ecole à la mixité fut autant de fois repoussée
car la paix scolaire en vigueur risquait de voler en éclats.
Les années 80, comme partout, seront caractérisées par une diminution sensible du nombre
d'enfants due à la dénatalité, entraînant des pertes de subsides et le risque de fermer des classes.
Il fallait agir dans l'urgence et doper l'Ecole avec du nouveau.
Les années 90 vont être décisives. Avec la rationalisation des écoles normales voulue par la
Communauté Française, l'Ecole Normale retourne définitivement à Bastogne en 1989, son berceau
d'origine. L'Ecole perd son statut avantageux et elle s'appellera l'Ecole Fondamentale Libre. En tout,
malheur peut être bon. Un vent favorable va souffler à nouveau sur l'E.F.L. La mixité est enfin
accordée en 1993 et le niveau maternel voit le jour l'année suivante. L'E.F.L. est enfin « formatée »
comme le veut le Décret. L'E.F.L occupe à elle seule tout le bâtiment et, cerise sur le gâteau, des
travaux en profondeur sont exécutés en 1997. Depuis lors, c'est une nouvelle école qui a vu le jour.
Elle comporte une classe maternelle, trois classes primaires, un bureau de direction, une cuisine et un
vaste réfectoire, un local audio-visuel, une salle d'informatique et des sanitaires plus modernes.
Comme par le passé, elle profite des installations sportives du Secondaire: gymnase, piscine, stade. Il
reste un bel objectif à réaliser: la rénovation de la cour de récréation. Ce sera pour bientôt.
Mai 2012, Alfred REZETTE
Bureau de direction Classe maternelle
Degré inférieur Degré supérieur
Valérie ADAM, directrice actuelle, depuis septembre 2009
Jules JACQMIN Directeur de 1968 à 1978
Alfred REZETTE Directeur de 1978 à 1998
André JACQUES Directeur de 1998 à 2008
Pascal VINCENT Direct. intér. 2008-2009
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 6
Le beau doigt La première image qui me vient à l’esprit quand on parle d’Octave est celle d’un enfant sage, un enfant charmant, toujours d’accord avec papa et maman, obéissant, capable depuis toujours de s’isoler dans son coin et de jouer calmement en faisant d’habiles montages avec tout ce qui se trouvait à sa portée… C’était vers les années 1905…En plein centre du village de Honnay, non loin de l’église se trouvait une grosse maison en pierre, cerclée de hauts murs. D’énormes marronniers la protégeaient. Là, vivait une communauté de béguines qui prenaient les enfants de l’école gardienne. L’école, quelle qu’elle soit, a toujours eu besoin de moyens de sanctions, mais aussi de méthodes de récompenses… Pour les tout petits, aujourd’hui on connaît encore les bons points qu’on rapporte avec fierté… A Honnay, les béguines avaient inventé le « beau doigt ». C’était un système qui alliait à la fois l’orgueil et la gastronomie… Lorsqu’on avait été sage toute la matinée, ou tout l’après-midi, on avait, au moment du départ, un droit, une faveur. On mouillait de salive, consciencieusement, son petit index, puis on le trempait bien à fond dans le bocal de sucre cristallisé coloré que tendait la bonne sœur. On en retirait un doigt tout collé de sucre et brillant de mille couleurs. Alors, on rentrait fièrement, on traversait tout le village index tendu pour que tout le monde sache que l’on avait été sage. Les passants, les voisins interpellaient l’enfant.
- Je vois que tu as été sage, Octave, c’est bien ! Et Octave se rengorgeait, tout fier de rentrer à la maison, de recevoir le bravo de papa et de maman, puis enfin heureux de sucer ce sucre brillant et chaud qui avait pris au cours du voyage toutes les odeurs de la nature… Je me suis toujours demandé ce qu’étaient devenus dans la vie ceux qui rentraient de l’école gardienne les deux mains dans les poches…
http://www.institut-destree.eu/Publications/Florilege-Recettes-wallonnes.htm
LA PAGE DU MATERNEL
Jean-Baptiste DELAHAUT
Poète, journaliste, essayiste
belge, né à Focant (Beauraing)
Marie-Françoise GILLET
nous partage une des
histoires du bon vieux
temps publiées dans ce
recueil de nouvelles aux
éditions Weyrich
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 7
Philippe Sottieaux, un des anciens directeurs et actuel inspecteur maternel de la Cf,
nous présente L’Institut Saint-Joseph, … l’école des Frères de Châtelet *
J’ai immédiatement accepté de répondre à la demande d’Alain Nicolas mais je me suis très vite
aperçu que la tâche à laquelle j’avais accepté de m’atteler était terriblement compliquée. Comment
résumer près de 160 années de la vie d’un Institut avec ses boires1, et ses déboires ?
Once upon a time 2 … C’est donc en 1853 que l’idée de créer une école chrétienne pour les enfants
de la classe populaire, nait dans l’esprit de quelques notables de Châtelet, dont le Bourgmestre de
l’époque ! 3 Le Frère Visiteur de l’époque, le Provincial-Sancien envoie rapidement trois Frères qui
s’empressent, le 26 avril, d’ouvrir deux classes dans une maison de la rue du Collège : les Frères
MATHIAS, MARCELLUS et MEMIER sont donc les premiers !
Moult péripéties secouent l’Institution durant ses cinquante premières années d’existence : un
« déménagement » imposé par le gouvernement, une nouvelle installation et de nombreux travaux.4
Sept classes étaient ouvertes dès 1879, 270 élèves étaient inscrits en 1908. Dans le même temps, un
des premiers instituteurs qui a marqué son époque a été le Frère Maxence, enseignant renommé des
petites classes durant plus de 30 ans !
Le centenaire de l’Institut a été ponctué de nombreuses festivités s’étalant de la date anniversaire, le
26 avril jusqu’au 14 juin. Placées sous le haut patronage du Roi Baudouin, 5toute la population de
Châtelet a été invitée à s’associer aux évènements et les fanfares de Saint-Luc de Mons et de Saint-
Ferdinand de Jemappes ont parcouru les rues de la ville.
En ce qui concerne plus spécifiquement l’école primaire, il faut savoir que trois ans après ces
« glorieux jubilés »6, à l’initiative des autorités diocésaines, l’école du Faubourg qui dépendait de
l’école des Frères devient autonome. Et c’est à cette époque, que j’ai retrouvé les traces des premiers
Directeurs de l’école primaire uniquement avec l’arrivée le 01er
septembre 1956 de Frère
MAURICE, suivi par les Frères MAXIME, MACOR et MARTIAL 7. Ce dernier, qui a la
particularité d’avoir dirigé l’école secondaire jusqu’en 1963 !
La fin des années cinquante, avec le Pacte Scolaire va enfin, soulager un peu les finances des écoles
catholiques puisque les traitements des enseignants seront pris en charge par l’Etat.
L’histoire se poursuit avec les premiers achats des maisons de la Place du Baquet et de la Ruelle des
Frères en 1963, le rehaussement d’un étage du bâtiment de la Place Guyoz en 1964, l’achat d’une
grande maison 8 qui permet de répondre provisoirement à l’augmentation du nombre d’élèves des
sections primaire et secondaire et la construction d’un grand bloc scolaire en 19829 et la
transformation, en classes, des maisons de la Rue du Collège en 1988-89.
1 Vous me pardonnerez ce jeu de mots facile mais une école c’est aussi de nombreuses festivités où convivialité rime
avec deniers. 2 Il était une fois …j’aurais pu l’écrire également en français mais ça a quand même plus d’allure en anglais et puis, il y a
parfois aussi des princes et des princesses en visite dans nos établissements ! 3 Vive la collaboration inter- réseaux !
4 Pour laisser certains économes rêveurs : 200 francs en 1890 pour payer le chauffage, le bois et la réparation des buses
des poêles, 25 francs en 1898 pour l’installation de l’eau potable et du gaz, 478 francs en 1907 pour l’achat de 28
nouveaux bancs pour la classe de 3e primaire.
5 Le Commodore Robyns, aide de camp du Roi était présent aux cérémonies du 14 juin ainsi que Monseigneur Himmer,
évêque de Tournai. 6 Dixit Monsieur Fanuel, Président de l’Association Royale (titre accordé par S.M. le Roi Albert 1
er en 1931) des anciens
élèves 7 Fr Maurice (Albert Poncé 1956 – 1963), Fr Maxime (Joseph Grignard, 1963-1964), Fr Macor (Alfred Renmans, 1964-
1976), Fr Martial (Roger Noël, 1976-1986) 8 La maison Baltus, Place du Baquet
PARCOURS D’UNE ECOLE LASALIENNE (II)
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 8
1973 connait l’arrivée des premières filles en secondaire et la mixité sera étendue en primaire, mais
elle s’est déjà étendue vers le corps professoral du primaire avec l’arrivée au milieu des années 70 de
Mme BALLEUX et Mme Anne-Marie BRIGODE-VOUSSURE qui enseigne toujours aujourd’hui,
tandis que dès 1984, la section maternelle est ouverte à l’école fondamentale. 10
L’entrée dans les années nonante marque également de nombreuses modifications à l’école
fondamentale. En 1992, le P.O. accepte de rependre l’école du Sacré-Cœur de Pironchamps sous sa
responsabilité pour éviter sa disparition suite à un incendie qui avait contraint plus de la moitié des
familles à inscrire leurs enfants dans d’autres établissements scolaires.
Parallèlement, l’arrivée du premier Directeur laïc dans le fondamental, Monsieur Alphonse
VERHEYDEN (1986-1992), suivi par Monsieur Franz LEURQUIN (1992-1998) que je rejoindrai
dès 1995 jusqu’en 2010, date à laquelle je serai détaché dans un poste d’Inspecteur de
l’enseignement.
En 1995, le Pouvoir Organisateur de l’école avait obtenu la possibilité de diviser l’entité
fondamentale en deux écoles distinctes avec deux Directions.11
Malheureusement, cette division ne
tiendra que 4 années. Dès 1999, les deux sections sont fusionnées et je reprends seul, la Direction de
ce grand établissement qu’est devenu l’école fondamentale Institut Saint-Joseph avec, à mon départ,
plus de 720 élèves ! Fort heureusement, les temps ont changé et, si le rôle du Directeur a évolué, il
peut compter, chez nous, sur l’aide d’une secrétaire depuis déjà le milieu des années nonante. Mon
successeur, Monsieur Marc LEFEVRE officie 12
donc depuis septembre 2010 à la tête de l’école
fondamentale.
3
e année 1947-48 : Fr. Macor L’Institut en 1950
1
e année 2005-2006 : A.M. Brigode Une partie de la section fondamentale actuellement
* Texte issu principalement de la plaquette éditée pour les 150 ans de l’Institut Saint-Joseph.
9 Qui comprend actuellement 5 classes maternelles, 7 primaires, une cuisine et un restaurant scolaire et une salle
d’éducation physique. 10
Sous l’égide du Frère Martial qui devra immédiatement céder son beau et grand bureau aux petits élèves qui sont déjà
près d’une centaine la seconde année. Frère Martial quittera définitivement l’école en 1986. 11
St-Joseph 1 (maternelles et P1-P2), St-Joseph 2 (P3-P4-P5-P6 + la section fondamentale de Pironchamps) 12
D’après le dictionnaire Hachette : officier : faire une chose banale en s’entourant d’une certaine solennité. D’après le
Décret du 02.02.2007 fixant le statut des Directeurs : assurer la gestion administrative, relationnelle et pédagogique de
son établissement … de 7h30 à 18h00 … et parfois même au-delà (mais ça, ce n’est pas écrit dans le texte !)
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 9
La plume de l’écolier (*)
La plume de l’écolier. Elle mérite le respect, même si, dans sa singularité, elle a
joué des tours pendables à plus d’un. D’acier trempé, elle allie la grâce à une souplesse
de ressort. D’abord, on doit apprendre à l’introduire consciencieusement dans son
support, le modeste porte-plume à manche en bois, fin, uni, lisse, coloré, sans
fantaisie, d’un modèle que l’on peut honnêtement supposer avoir été choisi et imposé
par la République.
La plume requiert une attention soutenue. Elle possède ses traîtrises. On apprend
à la tremper dans l’encrier, à la secouer avant de l’approcher de la vulnérable page du
cahier. Une goutte un peu lourde, et elle prend un malin plaisir à la conserver durant le
trajet pour la déposer au plus mauvais endroit de la feuille – est-il de bons endroits ? –
dès qu’on l’abaisse pour la « calligraphie ». Est-elle parvenue à bon port sans
encombre, il faut savoir l’appliquer sur le papier en respectant la bonne inclinaison.
Trop couchée, elle écarte exagérément ses branches, écrase les lettres et, pour peu que
l’utilisateur y mette trop de vigueur, elle se fracture une jambe sans crier gare, semant
sur la feuille de fines éclaboussures dévastatrices. Trop verticale, elle risque
d’accrocher le papier lors de ses remontées et, à tout moment, de projeter des colonies
de petites souillures violettes autour de sa pointe moqueuses. La plume de l’écolier ne
tolère aucune entorse au règlement et les dégâts qu’elle occasionne s’avèrent
irréparables. Le génie de l’homme de mon époque n’a pas encore introduit le
« corrector » sur les bancs de nos écoles. La gomme blanche de l’écolier, si elle efface
le trait de crayon, refuse de porter atteinte à l’inviolabilité du violet. Sans doute existe-
t-il une gomme granuleuse de couleur vive, sorte de râpe que l’on tient fermement
entre les doigts. Certes, servie par une habileté exceptionnelle qui ne nous habite que
rarement, elle parvient tant bien que mal à entamer la tache. Hélas ! elle use aussi le
papier et, bien avant la disparition complète du pâté, l’infortunée feuille a rendu l’âme
et le corps. Cruellement, la tache s’est métamorphosée en un trou béant, inégal,
vaguement auréolé de mauve délavé, d’une laideur monstrueuse qui transportera la
honte jusqu’à la fin du cahier. Parfois au-delà.
Mais il convient de rendre à la plume de l’écolier, l’hommage qu’elle mérite
lorsque, savamment appliquée, elle trace, sur le cahier mensuel de compositions, « les
pleins et les déliés » qui honorent le maître autant que l’élève et font dire dans un cri
d’admiration : « Voilà une écriture de notaire ! ». En mon temps, on est fier d’une
écriture qui se veut proche parente de la calligraphie. Elle traduit une réussite.
UN TEMOIN DU PASSE
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 10
Buvard rose appliqué consciencieusement sous la main gauche qui maintient le
cahier dans la position oblique imposée par la norme, index droit allongé sur le métal
du porte-plume, je m’applique donc puisque l’honneur familial se trouve mis en cause
……….
André JACQUES
(*) Cette scène, qui se déroule en 1932, est tirée du livre d’Hippolyte Gancel
« L’ECOLIER : au temps de l’encre violette » Aux Editions OUEST-FRANCE (1999)
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 11
L’ Institut Saint-Joseph
Rue Sainte-Philomène, 9
7080 Frameries
Il y a 175 ans, la situation du personnel enseignant de Frameries était loin d’être enviable.
L’instituteur communal, M. Prévost, donnait à lui seul l’instruction à 180 élèves, tandis que les sœurs
du Couvent de la Providence enseignaient à 175 filles. En 1840, la situation commençait à devenir
critique à Frameries, car l’enseignement y était presque nul. Le maître d’école et les Sœurs en raison
de leur âge avancé ne remplissaient plus leur tâche qu’avec difficulté. Le Conseil communal décida
de fonder au village une institution d’instruction primaire qui serait dirigée par les Frères des Écoles
chrétiennes. C’est en 1842 que Frameries accueillit les premiers Frères. La première équipe
éducative fut dirigée par le Frère Blaise Léonard-Alexandre assisté, ce qui permit d’ouvrir trois
classes. Les relations entre les Frères et le Conseil communal étaient excellentes, mais en 1853, le
Frère Natal ouvrit une école à La Bouverie. Bien que tolérante l’Administration communale ne
pouvait admettre cet état de fait, le Frère Natal étant officiellement nommé à Frameries. A cette
époque, les Supérieurs religieux ne tenaient pas compte des nominations officielles et déplaçaient les
Frères sans aucun respect des règlements communaux. En 1859, le Conseil communal suspendit puis
révoqua les Frères. Les Frères terminèrent leur carrière d’instituteurs communaux. Cette même
année, le notaire Laurent mit à la disposition des Frères 4 maisons qu’il possédait à la rue Sainte-
Philomène. Le 7 octobre 1859, les Frères purent inaugurer leur propre école. L’Administration
communale supprima tous les subsides, mais de généreux donateurs prirent en charge le traitement
des Frères et les frais de fonctionnement de l’école. L’enseignement libre était né à Frameries !
PARCOURS D’UNE ECOLE LASALIENNE (III)
Jean-Marie DUSSART le
précédent directeur et actuel
membre de l’équipe du
fondamental
nous présente
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 12
En 1873, M. le Comte Eugène de Meeus, un des plus grands bienfaiteurs de l’institut acquit
une maison pour la Communauté et un terrain pour y bâtir une salle de gymnastique. L’école vivra
tant bien que mal jusqu’en 1892, année du Cinquantenaire de la fondation de l’école, on profita de
l’occasion pour effectuer de gros travaux d’aménagement, agrandissement de la cour, ouvertures de
deux nouvelles classes. Le baromètre est au beau, la population scolaire ne cesse d’augmenter et en
1899, 427 élèves fréquentent l’école.
L’institution survécut à la guerre 14-18 grâce au remplacement des Frères rappelés sous les
drapeaux par des instituteurs laïcs. De 1919 à 1924, ce ne furent qu’acquisitions, constructions,
améliorations et agrandissements. Tous ces travaux furent subventionnés par des dons.
La population scolaire se maintiendra à 420 élèves jusqu’en 1940. Durant et après la guerre, on
constata une baisse de la population scolaire, mais en 1949, on ouvre la première classe gardienne et
la première institutrice laïque fit son entrée dans l’institut. À partir de 1953, la population scolaire
progressa. En 1958, l’école totalise 11 classes primaires.
M. Collin René, le dernier Frère directeur fut remplacé par M. Paul Thibesar, le premier
directeur laïc, il réalisa la fusion avec l’école libre d’Eugies, ensuite, il sera remplacé par M.
Maurice Dutrieux, puis par M. Jacques Vanhoof. J’ai dirigé cette école de
1995 à 2009. Durant cette période, nous avons fusionné avec l’école Libre de Givry et en septembre
2008, nous avons restructuré nos écoles en deux entités distingues et homogènes.
L’école de la rue Sainte-Philomène est actuellement dirigée par M. Alain Blairon, elle
totalise 9 classes primaires et 5 classes maternelles.
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 13
UN FIL CONDUCTEURECLAIRE NOTRE COMMUNICATION
L’ETOILE
lasallienne
SYMBOLE
de notre pastorale pour les écoles
Elle illumine les projets
LES RENCONTRES
DES 16 & 17
NOVEMBRE
La constellation
NOUS OUTILLER
dans notre fonction
Bien communiquer
DES OUTILS
PEDAGOGIQUES
Favoriser les savoirs
parler & écouter
Bien s’exprimer
donne confiance
L’OUTIL
INFORMATIQUE
À la vitesse
de l’éclair…
2012 – 2013, PROJETS ET AGENDA
Bloquez déjà ces dates dans votre agenda !
DATES LIEUX OBJETS INTERVENANTS
Jeudi 20 septembre MdLS Ciney
Notre projet de pastorale
se met en action
avec nos enseignants
José REDING
Jeudi 8 novembre MdLS Ciney Bien communiquer
pour une direction, c’est…
Albert LEROY
Ve 16 et Sa 17 nov MdLS Ciney Journées de rencontres
lasalliennes
Organisées par l’AEL
Jeudi 24 janvier MdLS Ciney Développer les savoirs
écouter et s’exprimer
A définir
Mardi 12 mars Gembloux
Améliorer notre gestion
informatique
Claude Tourneur
et Bruno Colin
Jeudi 25 avril MdLS Ciney En maternel, l’expression,
moteur d’apprentissage
A définir
Jeudi 6 juin MdLS Ciney Le théâtre, un super créneau
&
Célébrer nos retrouvailles
avec nos Anciens
Une troupe qui porte
des projets en école
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 14
BIENVENUE CHEZ LES BELCH'S A NOS AMIS FRANCAIS
Les 4 choses à savoir sur le 'Belge':
1. Les indispensables septante et nonante.
70 = septante et 90 = nonante C'est simple, clair et net.... et grammaticalement plus correct que les ersatz du type quatre-vingt-dix ou
soixante quatorze...
D'ailleurs, pour faire un parallélisme avec d'autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et pas sixty-ten. Même le néerlandais, qui se rapproche pourtant plus du Klingon (cfr.StarTrek), fonctionne de la même façon:
90 = negentig.
2. L'accent L'accent, ou plutôt les accents ... car en Belgique, il y a autant d'accents que de villages. Vous n'êtes pas
obligés de prendre l'accent pour converser avec un Belge. Ce n'est pas un mongolien et vous pouvez être sûr
qu'il comprendra le français de Marseille, Strasbourg ou Laval. Quelques dialectes:
* le liéééééégeois * le namuuuurois, proche de l'accent suisse du Valais
* le tournaisieeeennn, proche du Picard
* le brusselaire : l'accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité. ... Alllleï, dis, fieu, une fois! Pour parfaitement l'imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, c-à-d avoir une grande gueule et
faire son malin avec sa Rolex / son autoradio / son 'G' (GSM = portable, portable = laptop) acheté à crédit qui a coûté 3 mois de salaire. En bref, il faut être un gars de la capitale.
D'ailleurs , n'oubliez pas le dicton: Parisien, tête de chien, Bruxellois, même combat !
De plus, le vrai Bruxellois utilise 50% de mots français et 50% de mots 'flamands' ou flamandisés juste pour faire bien. Ex: Ah, fieu waar heb je de velo gelaisseerd? Ah, ja, in de camionnette!
3. Avoir une bonne prononciation
Un bon conseil: bossez un sérieux coup là-dessus.- Bruxelles, se prononce Brusselle (et pas Brukselle) - Anvers, se prononce Anverssss (et pas En Vert, le 'S' est là, alors il faut l'utiliser)
- Rembrandt se prononce Rembrandt (et pas Rang Bran)
- Le célèbre 'W' : en France, on préfère le prononcer (souvent erronément!) comme un simple V. En Belgique, on préférera le prononcer 'ouhé 'Ex: wagon: ouhagon - huit: ouhit - BMW se dit Bé Em ouhé - idem pour un
VW et les WC. (d'ailleurs: 'aller à la toilette' et 'non aux toilettes' : une à la fois, s'il-te-plaît bien!) - Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais en tout cas oubliez la prononciation française!!!!
Ex: Maastricht: le ch ne se prononce par 'ch', ni 'k', mais dans une espèce de râle comme si vous vouliez
cracher.. Quant au double aa cela allonge la prononciation Maaaaaaaaaaaastricht (et non pas Maistrick ou Mastritch).
4. Un peu de tout !
Vous ne trouverez jamais d'endives blanches et pointues en Belgique, mais des chicons. Vous ne mangez pas des sandwichs, mais des pistolets; pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux
raisins; pas de chaussons aux pommes, mais des gosettes.
On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir. On va s'acheter un cornet de frites à la friture. Et encore: En Belgique on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas le chemin (à court
d'idées). On boit des Pils (bien prononcer le s). On s'essuie les mains avec des essuies (serviettes). On attend famille quand on est enceinte. Et les portes s'ouvrent avec des clinches. A ce propos, en Belgique,
une porte a 3 états: 'ouverte', 'fermée' et … 'contre'.
A tantôt' signifie à tout à l'heure et ne fait pas référence à un moment passé, ni à l'après-midi !. On utilise les torchons (serpillières), voire les loques à reloqu'ter pour nettoyer par terre et non pour essuyer
la vaisselle.
Nous aussi, on sait qu'on est les meilleurs. Mais nous, on préfère 'faire semblant que non' pour que personne ne s'en doute...
Et ce ne sont pas des carabistouilles !!!
DERISION A LA BELGE
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 15
EQUIPE D’ANIMATION ET D’INSPECTION DU FONDAMENTAL A partir du 1
er sept 2009 Du 1
er sept 2000
au 30 juin 2009
Equipe avant 2000
Alain NICOLAS
Past :Jean-Pierre BERGER (Jean LELOUP 09-10)
Marie-Françoise GILLET
André JACQUES
Jean-Marie DUSSART
Sylvain Van KERREBROECK
Past :Jean LELOUP
Jean-Marie HENRY
Pierre SPRUMONT
(+)Frère JEAN THOMAS
Frère Georges PONCELET
(+)Frère Henri ELSEN
(+) Frère Joseph VERDEUR
Frère Jacques ROLAND
(+) Frère Marc DELVILLE
Jeannine CABUS-BILA
ANCIENNES ECOLES LASALLIENNES MALONNE Fondamental
Institut St- Berthuin
(jusqu’en 2005 PO Jambes)
Anciennes directions
Martine DEVOS
Robert BAYOT
MONS Maternel
Ecole autonome St-Joseph
(jusqu’en 2008 Jésuites))
Anciennes directions
Sylvie BELOT
Marie-France DELZENNE
Marie-Thérèse DELCOURT
MONS Fondamental
Collège –Externat St-Joseph
(jusqu’en 2008 Jésuites))
Anciennes directions
Benoît DUFRASNES
(+) Jacques DOLLEE
FLORENNES Fondamental
Institut
(jusqu’en - diocèse)
Anciennes directions
Guy EVRARD
Charles SALMON
Marcel COLLARD
NOS ECOLES & LEURS DIRECTIONS
GEMBLOUX (3)
WAVRE (2)
BRUXELLES (2)
LIEGE
VERVIERS
BASTOGNE
CARLSBOURG
NAMUR (2)
CINEY
TAMINESCHATELET
CHATELINEAU
MALONNE
MEUX
SOMBREFFE
BEAURAING
TOURNAI
FRAMERIES(2)
ERQUELINNES
JEMAPPES (4)
30 écolesde l’enseignement fondamental
Ecoles secondaires
ECOLES LASALLIENNES DE BELGIQUE SUD
Ramegnies-Chin
La Roche-en-ArdennePhilippeville
ROCHEFORT
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 16
BASTOGNE (6600)
Institut St-Joseph (Prim 8-12)
Rue des Remparts, 45
T 061/211248 – F 061/211248 Em [email protected]
Dir : Bernard ANTOINE Prédécesseurs
Louis PETIT
BEAURAING (5570)
Institut Notre-Dame (Fond)
Rue de Givet, 21
T 082/710222 – F 082/710229 Em [email protected]
Dir : Jean-François LISOIR Prédécesseurs
Michel GRANDJEAN ( Av 94)
BRUXELLES (1050) – PO IStJBdlS
Ec Ste Trinité-Card. Mercier (Fond) I
Av de la Couronne, 105
T 02/6485533 – F 02/6495198 Em [email protected]
Dir : Thérèse ROISEUX Ecole entrée dans l’AEL en 2009
BRUXELLES (1050) – PO IStJBdlS
Ec Ste Trinité-Card. Mercier (Fond) II
Rue du Nid, 8
T 02/6486280 – F 02/6405024 Em [email protected]
Dir : Didier BURANI Ecole créée en sept 2011
(Anc implantation de Ste Trinité I)
BRUXELLES –St Gilles (1060)
Institut St-Jean-Baptiste (Fond)
Rue Moris, 19
T 02/5371243 – F 02/5389513 Em [email protected]
Dir : Pierre MARION Prédécesseurs
Eric DROPSY (… – 10)
Ecole entrée dans l’AEL en 2009
CARLSBOURG (6850)
Institut St-Joseph (Fond)
Avenue Arthur Tagnon, 2
T 061/534676 – F 061/534676 Em [email protected]
Dir : Valérie ADAM Prédécesseurs
André JACQUES (99 – 08)
Alfred REZETTE (78 – 98)
CHATELET (6200)
Institut St-Joseph (Fond)
Place Jean Guyot, 1 (bte 2) T 071(0475)/397130 – F 071/393362
E [email protected] Dir : Marc LEFEVRE
Prédécesseurs
Philippe SOTTIEAUX (95-10)
Franz LEURQUIN (92-95)
Alphonse VERHEYDEN (86-92)
Fr Roger NOEL (76-86)
CHATELINEAU (6200)
Institut St-Barthélemy (Fond)
Rue Adolphe Chif, 42
T 071/387362 – F 071/403596 Em [email protected]
Dir : Annick HACHEZ Prédécesseurs
Marc DELESTRAIT (99-09)
Jean THIRY (94-99)
Jean-Paul SCHILTZ (74-94)
CINEY (5590)
Institut St-Joseph (Fond)
Rue St-Hubert, 14
T 083/232190 – F 083/232192 Em [email protected]
Dir : Nathalie LECOMTE Prédécesseurs
Joël JACQUEMIN
Fernande ISTAT, Monique
LHOMEL,Yvonne FONCK
Michel ROUARD
Michel GRANDJEAN
ERQUELINNES (6560)
Institut St-Thérèse (Fond)
Rue Floréal Parc, 2
T 071/556828 – F 071/556829 [email protected]
Dir : Pascale LEWAITE Prédécesseurs
Aline DUFOSSE(04-10)
Francis DUBRUX (01-04)
Etienne DELYS (78-04)
Andrée BRASSART(77-78)
(+)Pierre HECQ (44-77)
FRAMERIES (7080)
Institut St-Joseph (Fond)
Rue Ste-Philomène, 6
T 065/672920 – F 065/673251 Em [email protected]
Dir : Alain BLAIRON Prédécesseurs
Jean-Marie DUSSART
Jacques VAN HOOF
Maurice DUTRIEUX
Paul TIBESAR
GIVRY EUGIES (PO Fram) (7041)
Ecole du Sacré-Coeur (Fond)
Rue des Juifs, 20
T 065/586559 – F 065/586559 Em sacre-cœ[email protected]
Dir:Sabine VANOVERSCHELDE Prédécesseurs
Juliana DEHOMBREUX (02-11)
Ancienne implantation
du 6 rue Ste-Phimomène (2006)
GEMBLOUX (5030)
Collège St-Guibert (Fond 2 ½ - 8)
Rue Chapelle-Dieu, 8
T 081/627925 – F 081/627929 [email protected]
Dir : Olivier HUSQUIN Prédécesseurs
Bernadette MERCIER
Marie-Mad. GODERNIAUX
Sœur Marie-Monique DENIS
GEMBLOUX (5030)
Collège St-Guibert (Prim 8-12)
Place St-Guibert, 4
T 081/627921 – F 081/613343 [email protected]
Dir : André DUBUISSON Prédécesseurs
Alain NICOLAS (94-09)
Henri DUTERME (84-94)
Fr Marcel LOSANGE (72-84)
GEMBLOUX (5030)
Collège St-Guibert (Immersion)
Rue Monseigneur Heylen, 13
T 081/615670 – F [email protected]
Dir : Carine DELESTINNE Ecole créée en sept 2006
Ancienne implantation
du 8 rue Chapelle-Dieu
JEMAPPES (7012)
Institut St-Ferdinand (Fond 2 ½ -8)
Avenue du Coq, 10
T 065/824993 – F 065/823222 Em [email protected]
Dir : Marc DUQUESNE Prédécesseurs
Christian WUILMART
JEMAPPES (7012)
Institut St-Ferdinand (Prim 8-12)
Rue Croisette, 2
T 065/824993 – F 065/823222 Em [email protected]
Dir : Vincent PIRNACI
Ecole restructurée en 2006
FLENU (JEMAPPES) (7012)
Institut St-Ferdinand (Fond )
Av du Champ de Bataille, 386
T 065/885129 – F 065/340929 [email protected]
Dir : Fabienne RENARD Prédécesseurs
Vincent PIRNACI
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 17
CUESMES (JEMAPPES) (7033)
Institut St-Ferdinand (Fond )
Rue Etang Derbaix, 2b
T 065/316214 – F 065/316214 Em [email protected]
Dir : Marie-Madeleine DEBRUE Prédécesseurs
Cathy PREVOST
LIEGE (4000)
Institut St-Joseph (Fond)
Rue Ste-Marguerite, 64
T 04/2240447 – F 04/3712941 Em [email protected]
Dir : Viviane MONACELLI Prédécesseurs
Michèle NICOLAY (99-02)
José SPRONCK
André AENGEVELD
MALONNE (5020)
Institut St-Berthuin (Spécialisé)
Rue Fond de Malonne, 120
T 0474/232542 – F 081/440411 Em [email protected]
Dir : Martine GENICOT Prédécesseurs
Jean-Marie LOBET(05-06)
Michel GOFFINET(01-05)
Denis SIMON
MEUX (5081)
Ecole Notre-Dame de B. (Fond)
Rue du Village, 20
T 081/569770 – F 081/569770 [email protected]
Dir : Véronique BOSQUET
Ecole associée depuis 2005,
conventionnée depuis 2009
NAMUR - Salzinnes (5000)
Institut St-Aubain (Fond)
Rue Henri Blès, 192
T 081/736787 – F 081/745868 Em [email protected]
Dir : Etienne MINETTE Prédécesseurs
Olivier HUSQUIN (00-05)
José AVRIL (82-00)
NAMUR - Salzinnes (5000)
Ecole des Frères (Prim)
Rue Ste-Julienne, 3
T 081/743230 – F 081/813726 Em [email protected]
Dir :Geneviève HENDRICKX Prédécesseurs
Monique PATOUT (09-10)
Michel PHILIPPOT(03-09)
Berthe CLEVE (02-03)
Charles BILLA (99-02)
(+)Denis GAUSSIN (Av 02)
SOMBREFFE (5140)
Ecole St-Laurent (Fond)
Chaussée de Chastre, 8
T 071/888299 – F 071/888299 Em [email protected]
Dir : Claude TOURNEUR
Ecole associée depuis 2000,
conventionnée depuis 2010
TAMINES (5060)
Institut St-Jean-Baptiste (Fond)
Rue du Collège, 27
T 071/776015 – F 071/740861 Em [email protected]
Dir : Jacques CHAVEE Prédécesseurs
Pierre SPRUMONT
Fr André LIBERT
TOURNAI (7500)
Ecole des Frères (Fond)
Rue du Four Chapitre, 3
T 069/452732 – F 069/227774 Em [email protected]
Dir : Jean-Louis DEBAES Prédécesseurs
Jean-Marie BOONAERT
Guy VONECHE
VERVIERS (4800)
Centre scolaire St-Michel (Fond)
Rue du Collège, 126
T 087/394653 – F 087/317891 Em [email protected]
Dir : Brigitte ANDRIS Prédécesseurs
Jean DEPOUHON (95-05)
Christian LECLERCQ (81-95)
Fr Georges PONCELET (Av 81)
WAVRE (1300)
Institut St-Jean-Baptiste (Fond)
Chaussée de Louvain, 10
T 010/226083 – F 010/226083 Em [email protected]
Dir : Viviane BRISACK
Implantation devenue école au
1er
septembre 2007
WAVRE (1300)
Institut St-Jean-Baptiste (Prim)
Rue du Bruxelles, 45
T 010/229777 – F 010/888664 Em [email protected]
Dir : Christophe BONTEMS Prédécesseurs
Viviane BRISACK (05-07)
Omer TORDOIR (00-05)
Jean-Marie HENRY (88-00)
Fr Jean-P. VANDEPUT (78-88)
DES DIRECTIONS
ASSOCIEES
A NOTRE
PROJET LASALLIEN
ROCHEFORT (5580) Ec Ass
Institut St-Joseph (Fond)
Rue Sauvenière,7
T 084/212153 – F 084/212153
Dir : Bruno COLI N
Prédécesseurs
(+)Bernard CHAIDRON (94 -01)
Guy JACQUEMIN
SPY (5190 ) Ec Ass 2009
Ecole St-Joseph (Fond)
Place de l’Eglise, 9
T 071/785930 – F 071/785930
Dir : Pol BIERME
Ecole associée depuis 2009
Prédécesseurs
Mathieu HERMAN (85-99)
Henry FREDERIK ( Av 85)
LONZEE (5030) Ec Ass 2010
Ecole libre(fond)
Rue de l’Eglise, 131a
T 081/614794 – F 081/614794
Dir :Vincent ADAM
Ecole associée depuis 2010
NAMUR (5000) Ec Ass 2010
Institut Notre-Dame (Fond)
Rue du Lombard, 39
T 081/228952 – F 081/228952
Dir : Thierry BERNARD
Ecole associée depuis 2010
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 18
NOM Prénom Fonction ADRESSE TEL - EMAIL AENGEVELD André
Liège
Rue Croisette,64
4122 Plainevaux-Neupré
04/3713811
AVRIL José
Namur – St Aubain
Rue de la Pêcherie,24
5040 Bouge
081/211024
BAYOT Robert
Malonne
Rue de la Manstée, 13
5020 Malonne
081/445882
BERGER Jean-Pierre
Fr Visiteur prov honor.
Rue des Monastères,49
5020 Malonne
081/445267
BILLA Charles
Salzinnes
Rue J.Ciparisse,11b bte 17
5000 Namur
081/462839
BONNAERT Jean-Marie
Tournai
Rue du Moulin,2
7743 Obigies
069/557576
CABUS-BILA Jeannine
Insp mat honor.
Rue de la Chapelle,67
5000 Namur
0 81/736694
COLLARD Marcel
Florennes
Rue de Philippeville,35
5620 Florennes
071/689115
DEHOMBREUX M-Juliana
Givry
Rue de Quévy,2
7040 Genly
071/568357
DELAIVE André
Fr gest CL honor.
Av d’Huart,156
5590 Ciney
083/262114
DELBRUYERE Albert
Fr- Wavre
Av d’Huart,156
5590 Ciney
083/212942
DELESTRAIT Marc
Châtelineau
Rue Dottiats,28
5140 Boignée
071/889810
DELYS Etienne
Erquelinnes
Rue des Bonniers,36
6560 Erquelinnes
071/557311
DELZENNE Marie-France
Mons maternel
Rue Guy de Brès,53
7000 Mons
065/311650
DEPOUHON Jean
Verviers
Rue Saint-Bernard,58
4800 Lambermont
087/332977
DEVOS Martine
Malonne
Rue de la Vieille Eglise,28
5100 Dave
081/401731
DUFOSSE Aline
Erquelinnes
Rue Basse,31
7000 Mons
065/363616
DUFRASNE Benoît
Mons
Rue des Muguets,14
7331 Baudour
065/676109
DUSSART Jean-Marie
Frameries
Résidence des Agasses,53
7012 Jemappes
065/874996
DUTERME Henri
Gembloux
Av Général Méllier,39
5030 Grand-Manil
081/611457
DUTRIEUX Maurice
Frameries
Rue de l’Aviation,59
7000 Mons
065/311650
EVRARD Guy
Florennes
Rue de la Station,59
5621 Morialmé
071/688503
FONCK-LAMOTTE Yvonne
Ciney maternel
Rue Monin,10
5590 Ciney
083/213235
DUTERME Henri
Gembloux
Av Général Méllier,39
5030 Grand-Manil
081/611457
DUTRIEUX Maurice
Frameries
Rue de l’Aviation,29
7000 Mons
065/311650
EVRARD Guy
Florennes
Rue de la Station,59
5621 Morialmé
071/688503
FONCK-LAMOTTE Yvonne
Ciney maternel
Rue Monin,10
5590 Ciney
083/213235
FUDVOYE José
Ec As Bastogne
Rue de la Roche,7
6660 Houffalize
061/289407
GILLET Marie-Françoise
Insp mat CF honor
Rue des Roches,62
5563 Hour
082/666274
GOFFINET Michel
Malonne sp
Trieur des Scieurs,13
5020 Malonne
081/440413
GRANDJEAN Michel
Beauraing
Rue de Wellin,15
5574 Pondrôme
082/711791
HENRY Jean-Marie
Wavre- Insp Fr honor
Av du Castillon, 47
1450 Chastre
010/656612
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 19
ISTAT-MAGERAT Fernande
Ciney maternel
Rue du Commerce,93b
5590 Ciney
083/215631
JACQUEMIN Guy
Rochefort
Rue de Hour,5
5560 Houyet
JACQUEMIN Joël
Ciney
Taille du Maréchal, 27
5570 Baronville
082/713201
JACQUES André
Carlsbourg
Rue de Narjacelle,8
6856 Fays-les-Veneurs
061/534761
LECLERCQ Christian
Verviers
Av des Grands Champs,62
4802 Henzy
087/223060
LELOUP Jean
Wavre
Rue du Lormoy,9
1390 Grez-Doiceau
010/840872
LEURQUIN Franz
Châtelet
Rue de Comognes,8
5020 Temploux
081/568754
LIBERT André
Fr-Tamines
Rue du 22 Août,6
5060 Tamines
071/760835
LOSANGE Marcel
Fr-Gembloux
Place de l’Orneau,21
5030 Gembloux
081/626489
NICOLAS Alain
Gembloux
Rue de Queue-Terre,12
5030 Sauvenière
081/613411
NOEL Roger
Châtelet
Rue de la Genette,78
5570 Beauraing
PETIT Louis
Bastogne
Rue de Californie,21
6600 Bastogne
061/213117
PHILIPPOT Michel
Salzinnes
Rue Rouchat,19
5537 Bioul
071/799158
PONCELET Georges
Fr insp honor
Av d’Huart, 156
5590 Ciney
083/615375
REZETTE Alfred
Carlsbourg
Rue de Vivy,34
6850 Carlsbourg
061/533952
ROLAND Jacques
Fr- Anim las
Av d’Huart,156
5590 Ciney
083/212942
ROUARD Michel
Ciney
Av du Stade,2
5590 Ciney
083/213429
SALMON Charles
Florennes
Av N-D de Foy,39
5620 Florennes
071/689113
SCHILTZ Jean-Paul
Châtelineau
Allée des Merles,5
6200 Châtelineau
071/386635
SIMON Denis
Malonne sp
Rue François Dufer,13
5000 Namur
081/747494
SOTTIEAUX Philippe
Châtelet
Chée de Nivelles,88
6230 Thiméon
071/342909
SPRONCK José
Liège
Rue de Waucaumont,40
4650 Chaineux
087/674029
SPRUMONT Pierre
Tamines-Insp fr honor
Rue du Palton,47
5060 Arsimont
071/771992
THIRY Jean
Châtelineau
Allée des Mésanges,4
6200 Châtelineau
071/386204
TIBESAR Paul
Frameries
Rue Roosevelt,43
7080 Frameries
TORDOIR Omer
Wavre
Rue de la Ferme,4
1315 Opprebais
010/888556
VAN HOOF Jacques
Frameries
Rue Roosevelt,135
7080 Frameries
065/674121
VAN KERREBROECK Sylvain
Insp princFr honor
Rue Tige de Buresse,14
5360 Hamois
083/611016
VANDEPUT Jean-Pierre
Fr-Wavre
Rue de l’Eglise,8
1435 Corbais
010/655856
VERHEYDEN Alphonse
Châtelet
Rue de Hour,5
5560 Houyet
071/502280
VONECHE Guy
Tournai
Rue Albert Mille Rés Beau Rivage
7740 Pecq
069/558780
WUILMART Christian
Jemappes
Rue Christina Lodges,10
7032 Spiennes
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LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 20
Rencontre des directions du Fondamental
Plus est en toi… Plus est en nous…
Pendant l’installation (orgue)
Chant : « Signes par milliers ».
Signes par milliers, traces de ta gloire, Signes par milliers, Dieu dans notre histoire. (bis)
1. Ta main, Seigneur, nous a donné des signes : des signes par milliers ; des signes par milliers.
Le chant de l’univers, le souffle de la mer, la flamme des vivants : Dieu à l’œuvre dans nos temps ! Dieu à l’œuvre dans nos temps !
2. Témoins choisis que nous soyons des signes : des signes d’avenir ; des signes d’avenir. Un peuple de croyants, disciples du Vivant, l’Eglise à découvert : Dieu, soleil sur nos hivers !
Dieu, soleil sur nos hivers !
Textes de méditation
Dans le choix d’une école, les familles souhaitent que leur enfant soit connu, ne soit pas un simple numéro. Elles demandent qu’il soit suivi, c’est-à-dire qu’il ne soit pas abandonné à lui-même, mais qu’il soit sollicité en fonction de sa personnalité et de ses capacités. Il s’agit de connaître l’enfant dans sa singularité.
Connaître, de façon personnalisée, chacun des élèves, est une condition indispensable pour s’adapter aux besoins de tous. Cette connaissance ne se limite pas aux aptitudes scolaires mais elle vise une perception globale de l’enfant.
L’essentiel, c’est d’offrir du temps aux enfants pour qu’ils découvrent leur parole, parce que
derrière leur parole se cachent leurs convictions. Il faut libérer leur parole, les convaincre
qu’ils ont une parole à donner, une parole qui exprime leur point de vue ou leur propre
interrogation.
Intermède musical (orgue)
Partage
Ce que je veux mettre dans le coffre à trésors de nos rencontres de cette année.
Temps de méditation (silence entre les deux extraits)
Un enfant, ce n’est pas - un pantin qu’on bichonne et qu’on arbore pour sa propre gloire ; - une promesse de retraites meilleures ; - de la main d’œuvre à bon marché ; - un malade potentiel qu’il faut préserver de tout ce qui le menace ; - un exutoire aux humeurs de ses parents.
CELEBRATION DU 7 JUIN 2012
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 21
Un enfant, c’est un « corps » neuf et malléable ; un « corps » qui ne demande qu’à s’adapter, transmettre, donner et recevoir ; un « corps » plein d’énergie et extraordinairement réceptif. (Aldo Naouri, Parier sur l’enfant, Ed. du Seuil)
Qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, m’accueille moi-même… Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. (Mt 18,5 – 25,40).
Partage (interventions entrecoupées par le refrain ci-dessous)
Parmi les trésors découverts dans le coffre de ma classe … de mon école …je veux vous partager ceci (témoignage oral, objet symbolique, histoire vécue …)
Chaque enfant est une étoile, un éclat de l’infini. Dieu allume des étoiles dans le ciel de notre vie
(bis pour le tout)
Intentions de prière spontanées (entrecoupées par le refrain suivant)
Ubi cariats et Amor. Ubi caritas Deus ibi est.
Profession de foi selon une logique évangélique (avec le refrain suivant)
Credo ! Credo ! Credo ! Amen !
Je mets ma confiance en Jésus de Nazareth. Cet homme admirable qui avait de la compassion pour ceux qui n’en pouvaient plus, il guérissait les malades, il délivrait les personnes de leurs démons intérieurs, il réintégrait les exclus, il rendait à chacun confiance et dignité. Par sa parole et par l’engagement de toute sa vie, il révélait le visage de Dieu, il annonçait son règne et commençait à lui donner corps. Il s’est heurté aux intérêts des puissants, à l’orgueil de ceux qui se prétendaient justes, mais il n’a pas voulu abandonner, ni la mission qu’il recevait du Père, ni ceux qui lui faisaient confiance. Les autorités de son peuple l’ont condamné et il est mort crucifié, en solidarité avec toutes les victimes de l’injustice et de la violence. Dieu ne l’a pas abandonné. Au-delà de la mort, ses disciples ont fait l’expérience de sa présence invisible ; ils ont compris qu’il était de Dieu d’une manière unique, et j’attends, avec eux, le jour de son retour glorieux.
Credo ! Credo ! Credo ! Amen !
Je mets ma confiance en ce Dieu que Jésus a révélé. Il l’appelait « Père » et nous a appris à le prier à notre tour en l’appelant « Notre Père ». Dieu généreux, il fait luire le soleil sur les justes et les injustes et offre à tous le bonheur du Royaume. Dieu de l’Alliance, il nous invite à vivre en communion avec Lui et avec tous nos frères humains.
Credo ! Credo ! Credo ! Amen !
Je mets ma confiance dans l’Esprit Saint que Jésus nous a promis. C’est le Souffle du créateur, c’est le Feu d’amour qui animait Jésus, c’est la Force intérieure qui nous apprend à vivre les uns pour les autres avec respect et souci du service mutuel.
Credo ! Credo ! Credo ! Amen !
LE FONDAMENTAL LASALLIEN – AEL CINEY 22
Je mets ma confiance dans une Eglise qui rassemble tous les disciples de Jésus en une multitude de communautés de toutes les couleurs. Animée par cet Esprit qu’elle a reçu du Père et du Fils, elle est appelée à porter l’Evangile libérateur comme avenir de l’humanité, et à vivre déjà, autant qu’elle le peut, l’utopie du Royaume. (Auteur non
signalé)
Credo ! Credo ! Credo ! Amen !
Chant à St JB de La Salle
Honneur à toi glorieux de La Salle Apôtre des enfants et gardien de leur foi
Vainqueur de l’ignorance, à l’âme si fatale Honneur à toi, honneur à toi !
O toi que les enfants, comme nous applaudissent
Et chantent triomphant dans les parvis du ciel Pour exalter ta gloire, ici nous voix s’unissent
Avec transport aux cantiques éternels.
Bénédiction finale