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Le HIV M1 Virologie 2006 Pascal Poignard. HIV/AIDS: The Problem. HIV/AIDS has become the worst epidemic in human history : 25 millions death since 1981 40 MILLLIONS INFECTED, 25 MILLIONS in AFRICA Current rates:14000/ DAY, 1/6 SECONDS. Estimations mondiales à fin 2005 Enfants et adultes. - PowerPoint PPT Presentation
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Le HIV
M1 Virologie 2006
Pascal Poignard
HIV/AIDS: The Problem
• HIV/AIDS has become the worst epidemic in human history: 25 millions death since 1981
• 40 MILLLIONS INFECTED, 25 MILLIONS in AFRICA
• Current rates:14000/ DAY, 1/6 SECONDS
40 millions
4 millions
3 millions
Estimations mondiales à fin 2005Estimations mondiales à fin 2005Enfants et adultesEnfants et adultes
• Personnes vivant avec le VIH
• Nouveaux cas d’infection àà VIH en 2005
• Décès dus au SIDA en 2005
Environ 14 000 nouveaux cas d’infection à VIH par jour en 2005
• Plus de 95% des cas dans les pays à revenu faible et moyenPlus de 95% des cas dans les pays à revenu faible et moyen
• Près de 2 000 cas chez les enfants de moins de 15 ansPrès de 2 000 cas chez les enfants de moins de 15 ans
• Environ 12 000 cas chez l’adulte (15–49 ans), dont:Environ 12 000 cas chez l’adulte (15–49 ans), dont:
– près de 50% chez les femmesprès de 50% chez les femmes
– 50% environ chez les 15–24 ans50% environ chez les 15–24 ans
L’épidémie mondiale de VIH, 1990‒2005* L’épidémie de VIH en Afrique subsaharienne, 1985‒2005*
Nombre de personnes vivant avec le VIH
Prévalence du VIH en % chez l’adulte (15‒49)
Prévalence du VIH en % chez l’adulte (15‒49)
Nombre de personnes vivant avec le VIH (millions)
0
10
20
30
40
50
1990 1995 2000 2005
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
1985 1990 1995 2000 2005
0
5
10
15
20
25
30
0,0
2,5
5,0
7,5
12,5
15,0
Prévalence du VIH en % chez l’adulte (15‒49)
Nombre de personnes vivant avec le VIH (millions)
Estimation du nombre de personnes vivant avec le VIH et de la prévalence de l’infection (%) parmi les adultes
Cette barre indique la fourchette autour de la valeur estimée.
*Bien que les taux de prévalence en Afrique subsaharienne se soient stabilisés, le nombre réel de personnes infectées continue de progresser du fait de la croissance de la population. Appliquer le même taux de prévalence à une population croissante ne peut donner qu’un nombre croissant de personnes vivant avec le HIV.
10,0
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Vue d’ensemble de l’infection à VIH à l’échelle mondiale38,6 millions de personnes [33,4‒46,0 millions] vivant avec le VIH, 2005
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Adultes (15+) et enfants vivant avec le VIH
2,7 millions[2,3‒3,1 millions]
64 000[38 000‒210 000]
930 000[620 000‒2,4 millions]
7200[3500‒55 000]
140 000[100 000‒420 000]
37 000[26 000‒54 000]
220 000[150 000‒650 000]
65 000[52 000‒98 000]
4,1 millions[3,4‒6,2 millions]
2005 2003
Nouveaux cas d’infection à VIH chez les
adultes (15+) et les enfants
Prévalence chez les adultes
(15-49) (%)
2005 2003
Décès dus au SIDA chez l’enfant et
l’adulte (15+)
VIH et SIDA : Statistiques et caractéristiques régionales, 2005
2,0 millions[1,7‒2,3 millions]
37 000[20 000‒62 000]
600 000[400 000‒850 000]
3400[1900‒5500]
59 000[47 000‒76 000]
27 000[19 000‒36 000]
53 000[36 000‒75 000]
30 000[24 000‒45 000]
2,8 millions[2,4‒3,3 millions]
2005
24,5 millions[21,6‒27,4 millions]
440 000[250 000‒720 000]
8,3 millions[5,7‒12,5 millions]
78 000[48 000‒170 000]
1,6 million[1,2‒2,4 millions]
330 000[240 000‒420 000]
1,5 million[1,0‒2,3 millions]
2,0 millions[1,4‒2,9 millions]
38,6 millions[33,4‒46,0 millions]
2003
23,5 millions[20,8‒26,3 millions]
380 000[220 000‒620 000]
7,6 millions[5,2‒11,3 millions]
66 000[41 000‒140 000]
1,4 million[1,1‒2,0 millions]
310 000[230 000‒400 000]
1,1 million[790 000‒1,7 million]
1,8 million[1,3‒2,7 millions]
36,2 millions[31,4‒42,9 millions]
2,6 millions[2,3‒3,0 millions]
54 000[31 000‒150 000]
860 000[560 000‒2,3 millions]
9000[4300-69 000]
130 000[95 000‒310 000]
34 000[24 000‒47 000]
160 000[110 000‒440 000]
65 000[52 000‒98 000]
3,9 millions[3,3‒5,8 millions]
2005
6,1[5,4‒6,8]
0,2[0,1‒0,4]
0,4[0,3‒0,6]
0,3[0,2‒0,8]
0,5[0,4‒1,2]
1,6[1,1‒2,2]
0,8[0,6‒1,4]
0,5[0,4‒0,7]
1,0[0,9‒1,2]
2003
6,2[5,5‒7,0]
0,2[0,1‒0,3]
0,4[0,2‒0,6]
0,3[0,2‒0,7]
0,5[0,4‒0,7]
1,5[1,1‒2,0]
0,6[0,4‒1,0]
0,5[0,3‒0,6]
1,0[0,8‒1,2]
1,9 million[1,7‒2,3 millions]
34 000[18 000‒57 000]
500 000[340 000‒710 000]
2300[1300‒3600]
51 000[40 000‒67 000]
28 000[19 000‒38 000]
28 000[19 000‒39 000]
30 000[24 000‒45 000]
2,6 millions[2,2‒3,1 millions]
Afrique subsaharienne
Afrique du Nord & Moyen-Orient
Asie
Océanie
Amérique latine
Caraïbes
Europe orientale & Asie centrale
Amérique du Nord, Europe occidentale et centrale
TOTAL
REGIONS
Afrique Australe
Prévalence du VIH chez les femmes enceintes reçues dans des servicesde soins prénatals, en Afrique subsaharienne, 1997/98‒2004
Afrique de l’Ouest
1997‒1998
1999‒2000
2001 2002 2003 20040
5
10
15
20
Pré
vale
nce
méd
ian
e d
u V
IH (
%)
Burkina FasoCôte d'Ivoire
GhanaSénégal
1997‒1998
1999‒2000
2001 2002 2003 20040
5
10
15
20
Pré
vale
nce
méd
ian
e d
u V
IH (
%)
Afrique de l’Est
Ethiopie
Kenya
République-Unie de Tanzanie
1997‒1998
1999‒2000
2001 2002 2003 20040
10
20
30
40
Pré
vale
nce
méd
ian
e d
u V
IH (
%)
50
MozambiqueAfrique du Sud
Swaziland
Zimbabwe
Note: Analyse limitée à des sites de surveillance cohérents pour tous les pays, excepté pour l’Afrique du sud (provinces) et pour le Swaziland (régions).
Sources: Ministère de la Santé (Mozambique); Département de la Santé (Afrique du Sud); Ministère de la Santé et des Affaires sociales (Swaziland); Ministère de la Santé et du Bien Etre de l’Enfant (Zimbabwe); Adapté de Asamoah-Odei, et al. HIV prevalence and trends in sub-Saharan Africa: no decline and large subregional differences. Lancet, 2004 (Ethiopie); Ministère de la Santé―Programme national de Lutte SIDA/MST (Kenya); Ministère de la Santé (République-Unie de Tanzanie); Conseil national de lutte contre le sida et les IST (Burkina Faso); Centre de Lutte et de Prévention des Maladies (CDC)—GAP—Côte d'Ivoire (Côte d'Ivoire); Services de Santé du Ghana (Ghana); Conseil National de Lutte Contre le SIDA (Sénégal).
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Predicted life expectancy changes due to AIDS in some African countries
Country Previous 2010
Angola 41.3 35.0Botswana 74.4 26.7
Lesotho 67.2 36.5Mozambique 42.5 27.1 Rwanda 54.7 38.7
South Africa 68.5 36.5Zambia 71.4 34.6
(av. age in years)
HIV est un Rétrovirus
FAMILLE DES RETROVIRIDAE
Oncovirinaea (Virus Oncogènes)
Group B Mouse mammary tumor virus MMTV Souris
Group C Avian sarcoma virus ASV PouletMurine leukemia virus MLV
SourisFeline leukemia virus
FélinsBovine leukemia virus
Bovins
Human T-cell leukemia virus-I HTLV IHomme
Human T-cell leukemia virus-II HTLV II
Group D Mason-Pfizer monkey virus MPMVSinge
Spumavirinae
Simian foamy virus SFV SingeHuman foamy virus HFV HommeFeline syncytial virus FSV
FélinsBovine syncytial virus BSV
Bovins
Lentivirinae (Virus Lents)
Visna/maedi virus MVV/Visna MoutonEquine infectious anemia virus EIAV
ChevalCaprine arthritis encephalitis virus CAEV
ChèvreSimian immunodeficiency virus SIV
Singe
Human immunodeficiency virus-1 HIV-1Homme
Human immunodeficiency virus-2 HIV-2Homme
Caractéristiques des Rétrovirus
Virus à ARN (simple brin + non segmenté)
Enveloppés (gp d’enveloppe)
Transcription inverse de l’ARN viral en ADN double brin (transcriptase inverse ou RT) qui s’intègre dans le génome cellulaire (provirus)
Organisation génomique:gag: matrice, capside,
nucléoprotéinespol: RT et Intégraseenv: SU et TM
Membranevirale
Glycoproteines d’enveloppe (Env)
génome viralProtéines de structure (Gag)
Protéines à activité enzymatique (Pol)
SCHEMA SIMPLIFIE D’UNE PARTICULE RETROVIRALE
Morphologie des particules rétrovirales
Type A MMTV MLV ALV
MPMV BLV/HTLV HIV HFV
Caractéristiques des Rétrovirus
Une organisation génomique similaire:- gag (group antigen)- pol (polymerase)- env (envelope)
Communs à tous les rétrovirus
Reconnaissance et fixation du virus au récepteur exprimé à la surface cellulaire
Rôle de la glycoprotéine externe SU
Fusion entre membrane virale et membrane cellulaireRôle de la glycoproteine transmembranaire TM
Décapsidation du génome ARN et Reverse TranscriptionRôle de la protéine RT
Transport du génome vers le noyauPassif pour les Oncovirus: nécessité de division cellulaire
Actif pour les Lentivirus: s’intègrent en absence de division
Intégration de l’ADN viral au génome cellulaireRôle de la proteine IN
Les étapes clés du cycle rétroviral
Transcription du génome viralTraduction
Assemblage et bourgeonnement des particules viralesRôle majeur des protéines Gag
Transcriptase Inverse(RT, Reverse Transcriptase )
ARN + simple brin
Intermédiaire ARN/ADN
Dégradation matrice ARNPar activité RNaseH=> ADN simple brin
Synthèse 2ème brin ADN
ADN double brin => Intégration au génome cellulaire: Integrase
Caractéristiques des Rétrovirus
HIV(Human Immunodeficiency Virus)
= Un rétrovirus complexe appartenant à la famille desLENTIVIRUS
Pan troglodytesPan troglodytes
Cercocebus Cercocebus atysatys
Cercopithecus Cercopithecus lhoestilhoesti
CercopithecusCercopithecusalbogularisalbogularis
Colobus guerezaColobus guereza
Chlorocebus aethiopsChlorocebus aethiops
• SIVs are found naturally in African primates where they are not known to be associated with any disease.• Importantly, a number of divergent lineages or types of SIV have been identified.The general rule seems to be
that each infected primate species has its own specific SIV.
SIVcol
SIVsun
SIVlhoest
SIVmnd
SIVsm
HIV-2/A
HIV-2/B
SIVsyk
SIVagmVER
SIVagmGRI
SIVagmTAN
HIV-1/M
HIV-1/N
SIVcpz
HIV-1/O
SIVcpz
0.1
x
x
x
x
x
Origine
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Cycle de réplication
EXPRESSION DU GENOME DU VIRUS HIV-1
9 gènes/ORF
15 protéines
• 6 protéines de structure: MA, CA, NC, P6, gp120, gp41
• 6 protéines accessoires: tat, vif, vpu, vpr, rev, nef
• 3 enzymes: protéase, reverse transcriptase, intégrase
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HIV: 9 ORF, 15 protéines
Bloque activité de APOBEC3G (enzyme cellulaire qui inhibe la réplication rétrovirale)
Structure
Average size: 145nm 4900 Gag proteins
Average size: 119-207 nm 3000-11000 Gag proteinsHIV-1 core: 1000-1500 CA
Structure
Viral envelope
gp120
gp41
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HIV-1 entry
HIV entry
From Weiss C.D.
Cellules cibles du HIV
• Lymphocytes T CD4+, helper
• Monocytes, macrophages
• Cellules dendritiques
Transmission du HIV
• Virus fragile dans l’environnement (pas de transmission par cohabitation , salive, …)
• Horizontale: par le sang, sexuelle
• Verticale: mère a enfant (transplacentaire, accouchement, allaitement)
• Virus libre / cellules infectées ?
• Met en jeu DC au point d'entrée? Réplication au niveau des ganglions locaux puis dissémination.
Evolution naturelle de l’infection par HIV
Progression from HIV infection to AIDS
• Time varies
- several months to >12 years
• Affected by
- inocula type and amount of virus
- strain and virulence of virus
- overall health of host
- other infections present
- anti-HIV therapy
- genetic disposition
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Réponse immune
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Réponse immune durant l’infection par le HIV-1
Echappement au système immunitaire
Anticorps
- Variabilité
- Structure des gp d’enveloppe
Cellules T CD8:-Mutations épitope T-Down régulation MHC classe I (Nef)
-Latence / réservoirs
-Effet sur la maturation des T CD8
Pathogenèse
Déplétion en T CD4 qui conduit à l’immunodéficience:
• Mécanisme direct: atteinte massive des CD4 mémoire lors de la primo-infection
• Mécanisme indirect: augmentation de la susceptibilité à l’apoptose, diminution des fonctions thymiques, hyperactivation du système immunitaire
•amaigrissement•démence
Manifestations cliniques: Pathologies opportunistes
Hair leukoplakia (Latent EBV) CMV retinitis
Kaposi’s sarcoma (KSHV) Mycobacteria avium complex
Manifestations cliniques: Pathologies opportunistes
ELISA for HIV antibody
Microplate ELISA for HIV antibody: coloured wells indicate reactivity
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Diagnostic
Western Blot
HIV-1 Western Blot• Lane1: Positive Control
• Lane 2: Negative Control
• Sample A: Negative
• Sample B: Indeterminate
• Sample C: Positive
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Diagnostic
Traitements de l’infection par le HIV
• Inhibiteurs de la RT, nucléosidiques (AZT, ddC, ddI) et non-nucléosidiques (Nevirapine)
• Inhibiteurs de la protéase (Saquinavir, Ritonavir, Indinavir…)
• Inhibiteurs de l’entrée (T20, corécepteurs?)
• Inhibiteurs de l’Intégrase?
• Nécessité de cocktails
Vaccin du SIDA
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Vaccin du SIDA: aux limites de l’immunité.Pourquoi?
Dans le cas de toutes les infections pour lesquelles un vaccin efficace existe, les sujets infectés lors d’une infection naturelle sont ensuite protégés en cas de nouveau contact avec le même pathogène.
- Les vaccins copient la réponse immunitaire naturelle pour entrainer une protection.
- On peut étudier l’origine de la protection
Personne n’a jamais guéri de l’infection par le HIV,
n’a jamais éliminé le virus du SIDA.
La protection contre le HIV par une réponse
immunitaire est-elle possible? Un vaccin devra faire
mieux que la réponse immunitaire naturelle.
Pourquoi un vaccin du SIDA est-il possible?
•Sujets exposés non-infectés: toujours un mystère! - faibles réponses T, responsables??
- pas d’anticorps, sauf au niveau mucosal??- mécanisme immunitaire?- facteurs génétiques? (autres que délétion CCR5)
•Sujets non-progresseurs: la réplication virale est controlée par les cellules T chez de rares individus.
Les raisons d’espérer (1)
Les raisons d’espérer (2)
•Un vaccin de type atténué peut entrainer une protection totale chez le singe: -mécanisme reste mystérieux -souche vaccinale et infectieuse similaires
-approche impossible chez l’homme
•Les anticorps neutralisants peuvent protéger contre l’infection chez le singe.
Quelle réponse immunitaire pour un vaccin du SIDA?
Immunité induite par les vaccins
La meilleure réponse pour obtenir une protection complète serait l’induction par le vaccin d’anticorps neutralisants.
Les anticorps neutralisants bloquent l’entrée du virus dans les cellules, très tôt dans le cycle de réplication.
Ces anticorps sont en très grande partie à l’origine de la protection dans la plupart des vaccins.
Ils protègent contre l’infection par le HIV dans les modèles animaux.
Vaccin-Antigène
Anticorps
Cellule B
B mémoire
Plasmocyte
Cellule T
T mémoire
T tueuse
Cytokines
T auxilaire
Macrophage
Cellule infectée
Cellule infectée détruite par une cellule T tueuse
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Ab
Vaccins visant à induire la production d’anticorps
HIV-1 entrée
neutralizing Abs:
•Polyclonal sera
•Human monoclonal antibodies: few available
viral challenge
PROTECTION
Les cellules T cytotoxiques détruisent les cellules infectées.
Elles pourraient empêcher les cellules nouvellement infectées de disséminer l’infection. Et aider les anticorps à contrôler précocement l’infection, à empêcher son installation, à l’avorter: probable mécanisme de la plupart des vaccins.
Pour HIV il n’y a pas d’évidence qu’une infection puisse avorter.
Une fois l’infection établie, les cellules T CTL pourraient
limiter la réplication du virus et ralentir la progression de la
maladie. Probablement l’effet le plus favorable qu’on
puisse attendre d’un vaccin basé sur les cellules T (la
plupart actuellement).
Dans les modèles animaux du SIDA, aucun vaccin
induisant des cellules T cytotoxiques n’a démontré de
capacité à empêcher l’infection.
Les cellules T CD8 controlent la réplication du virus.
Quel est le mécanisme exact? En tuant directement ou
en secrétant des cytokines (IFN)?
Pourrait orienter sur le type de vaccin à utiliser. De plus,
l’évaluation actuelle des vaccins est basée sur la
production d’IFN .
Les buts d’un vaccin du SIDA?
3 buts potentiels pour un vaccin du SIDA:
- prévenir l’infection: bloquer l’établissement d’une infection persistente est le but ultime (Anticorps neutralisants)
- ne pas prévenir l’infection mais diminuer la réplication virale (cellules T) et ainsi prolonger la vie des individus infectés
- réduire la transmission du HIV
0
40%
60%
95%
Effet sur la transmission d’un vaccin partiellement efficace
Approches actuelles
Essais en cours
Vaccins stimulant essentiellement les cellules T
Approches:-ADN nu-utilisation d’autres virus (adeno virus, vaccinia virus)-utilisation de cellules présentatrices des antigènes, cellules dendritiques-vaccin atténué pratiquement impossible
Stimulation de cellules T au meme niveau que ceux obtenus chez le singe difficiles chez l’homme (très différent chez la souris).
35 essais vaccinaux en cours, la plupart basés sur l’induction de cellules T tueuses
Gènes utilisés: gag, pol, nef , env
Sous-types: généralement B ou C
Multiples protocoles d’immunisation.
Vaccins stimulant essentiellement les cellules T
Vaccins stimulant essentiellement la production d’anticorps neutralisants
Viral envelope
gp120
gp41
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Immunization with recombinant gp120: The Vaxgen phase III trial
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gp120
Vaccin du SIDA: les difficultés
Variabilité énorme: une cible en perpétuel mouvement.- Capacité à muter- Capacité à recombiner- Réplication rapide:10 milliards de virus produits chaque jour
Problème aussi bien pour les anticorps que pour les cellules T;
Les vaccins doivent correspondre aux souches circulant dans la population à vacciner (sous-type au minimum).
Si le vaccin ne prévient pas complètement l’infection, risque d’échappement.
Difficultés (1)
The HIV/AIDS Pandemic: HIV-1 group M subtypes
• UNAIDS estimates HIV infects 40 million people, the majority of whom reside in sub-Saharan Africa.UNAIDS estimates HIV infects 40 million people, the majority of whom reside in sub-Saharan Africa.• Tremendous viral genetic variation has been found. Tremendous viral genetic variation has been found. • The majority of variants cluster in the HIV-1 group M “subtypes”.The majority of variants cluster in the HIV-1 group M “subtypes”.
A
J
G
H
C
D
F1
F2
K
B
env
0.1
Difficultés (2)
HIV est un rétrovirus qui établit une infection qui persiste toute la vie de l’individu (intégration).
Si l’infection est établie, on ne peut plus l’éliminer. Le seul espoir est alors de la controler.
Les cellules infectées peuvent etre invisibles au système immunitaire.
Difficultés (3)
Nous ne savons pas induire d’anticorps neutralisant le HIV.
Les anticorps neutralisant peuvent empecher l’infection.
L’infection naturelle n’induit pas d’anticorps neutralisant à large spectre.
Pratiquement aucun candidat vaccinal en essai chez l’homme (echec de Vaxgene).
Difficultés (4)
Pas de modèle animal pratique et peu couteux.
Pas de modèle souris.
Le meilleur modèle est le macaque infecté par le SIV. - Valeur prédictive, en particulier en terme de réponses T? Résultats transposables à l’homme dans quelle mesure?- Certains aspects du système immunitaire encore mal caractérisés. Manque de réactifs.- Cher et nombre de singe limité.- Hétérogénéité des populations de singe, des virus utilisés. Problème de standardisation.
Difficultés (5)
Dans le cas de toutes les infections pour lesquelles un vaccin efficace existe, les sujets infectés lors d’une infection naturelle sont ensuite protégés en cas de nouveau contact avec le même pathogène.
- Les vaccins copient la réponse immunitaire naturelle pour entrainer une protection.
- On peut étudier l’origine de la protection
Quelle est le role exact des différentes composantes de la réponse immunitaire dans la protection?
Personne n’a jamais guéri de l’infection par le HIV, n’a jamais éliminé le virus du SIDA.
Difficultés (6)
Quels antigènes utiliser dans un vaccin?
Les candidats vaccinaux actuels mélangent différents antigènes.
Pas d’étude systématique encore réalisée.
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Difficultés (7)
Les essais cliniques sont longs, difficiles, onéreux.
Phase I: évaluer la tolérance et l'absence d'effets secondaires chez des sujets le plus souvent volontaires sains
Phase II: tolérance, déclenchement d’une réponse immunitaire?
Phase III: tolérance, déclenchement d’une réponse immunitaire, efficacité? Une seule étude de phase III a été effectuée (5ans).
Les essais cliniques sont longs, difficiles, onéreux.
Choix des candidats à tester compliqué.
Difficultés d’organisation en particulier dans les pays en voie de développement (infrastructures, couts, personnel formé, responsabilité, propriété intellectuelle…).
Test chez les population à haut risque difficile à organiser.
Difficultés (8)
Financement en progression mais encore insuffisant pour progresser rapidement.
A l’heure actuelle: 700 millions de dollars par an.
300 à 400 millions de dollars en plus sont estimés nécessaires.
Nécessité de la participation du secteur privé (production), de la plus grande participation des pays en voie de développement, de programmes intégrés (The Enterprise, CHAVI, IAVI).
CONCLUSION.
Tous les vaccins actuels ont été développés de façon empirique.
Avec le SIDA, c’est la première fois que les immunologistes doivent développer un vrai vaccin.
Une meilleure connaissance fondamentale du système immunitaire et de nouvelles idées sont nécessaires.