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Introduction.Les maladies cardiovasculaires sont une de principales causes de mort dans le monde [1]. L'accumulation de tissu adipeux intraviscéral peut produire une dysfonction des récepteurs de l'insuline et ensuite une insulinorésistance [2]. Ces altérations peuvent être associés à une augmentation des concentrations du VLDL-TG [3] et a une diminution de HDL-C [4]. En plus, elle peut conduire aussi vers une dysfonction endothéliale et puis vers l'hypertension artérielle [5]. L'activité physique régulière est un moyen effectif pour combattre les diverses facteurs de risque cardiovasculaire. Cependant, les recommandations actuelles ne sont pas spéciques par rapport à la prescription la plus appropriée de l'exercice physique. L'exercice phy- sique aérobie intervallique a montré qu'il peut diminuer les facteurs de risque cardiovasculaire et augmenter la capacité aérobie [6]. D'ail- leurs, la combinaison d'exercices aérobies et de résistance musculaire a aussi montré être une thérapie effective [7]. L'objectif de la présente étude est de déterminer l'effectivité d'un protocole d'exercices aérobies intervalliques et de résistance muscu- laire chez de sujets atteints de facteurs de risque cardio-métaboliques. Méthodologie.Ils ont été considérés sujets entre 35 ans et 55 ans. Tous les sujets font partie d'un programme de santé cardiovasculaire. Les sujets ont été distribués dans deux groupes, un groupe control (G1) et un groupe d'intervention (G2). Le groupe G1 reçoit le traite- ment médical standard pendant que le groupe G2 reçoit le même traitement plus l'application d'un protocole d'exercices aérobies intervalliques et de résistance musculaire pendant un période de quatre mois. La durée de chaque session d'exercices est de 50 minu- tes inclus l'échauffement et le retour au calme. L'intensité du protocole d'exercice varie entre 50 % et 80 % de la FCmax. En plus, le G2, une fois nalisé le programme d'entraînement, devra participer d'un atelier d'éducation en activité physique. Ils seront analysés des paramètres anthropométriques (IMC, pourcentage de masse grasse et de masse maigre, rapport taille-hanche), biochimiques (HDL-C, LDL-C, choles- térol totale, triglycérides, HbA1c, glycémie) et physiologiques (consommation maximal d'oxygène) en plus de l'enquête de qualité de vie SF36. Tous ces paramètres seront mesurés au début et à la n du programme. Il sera utilisé un test t de Student pour la comparaison entre groupes avec un intervalle de conance de 95 %. Résultats.La présente étude est encore dans une phase d'expéri- mentation. Les résultats espérés sont une diminution signicative des facteurs de risque cardiovasculaire chez les patients du G2 à la n du protocole d'exercices. En revanche, chez les patients du G1, il n'existera pas des variations signicatives des paramètres analysés. Conclusion.Le protocole d'exercice aérobie intervallique et de résis- tance musculaire chez de patients atteints de facteurs de risque car- diovasculaires contrôlés, améliorent les indicateurs physiologiques, biochimiques et anthropométriques. Un avantage de ce protocole d'exer- cice est sa facilité d'application et le confort pour les patients qui réus- sissent d'augmenter son niveau d'activité physique par semaine, son capacité fonctionnelle cardiorespiratoire et son aptitude physique. Remerciements.Fondo Nacional de Investigación en Salud (FONIS) Chile. Références [1] Yach D, Hawkes C, Gould CL, Hofman KJ. The global burden of chronic diseases: overcoming impediments toprevention and control. JAMA 2004;291:261622. [2] Petersen K, Shulman G. Cellular mechanism of insulin resistance in skeletal muscle. J R Soc Med 2002;95:813. [3] Capeau J. Insulin resistance and steatosis in humans. Diabetes Metab 2008;34:64957. [4] Annema W, Tietge U. Role of hepatic lipase and endothelial lipase in high-density lipoproteinmediated reverse cholesterol transport. Curr Atheroscler Rep 2011;13:25765. [5] Lobato N, Filgueira F, Akamine E, Tostes R, Carvalho M, Fortes Z. Mechanisms of endothelial dysfunction in obesity-associated hypertension. Braz J Med Res 2012. Online provisional version. [6] Arnt E, Sang Jung L, Rognmo O, Stolen T, Bye A, Magnus P, et al. Aerobic interval training vs. continuous moderate exercise as a treatment for the metabolic syndrome "A pilot study''. Circula- tion 2008;118:34654. [7] Mendoca M, De Oliveira V, Resende N, Ferreira L, Calixto A, Debs A, et al. The effects of aerobic, resistance, and combined exercise on metabolic control, inammatory markers, adipocyto- kines, and muscle insulin signaling in patients with type 2 diabetes mellitus. Metab Clin Experiment 2011;60:124452. http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2012.12.029 CO29 Le kinésithérapeute au cœur du choix des protocoles et de sa pratique chez l'insufsant cardiaque en réadaptation Marie Christine Mersch Service de réadaptation cardiaque CHR Metz-Thionville, 1, allée du Château, CS 45001, 57085 Metz cedex 03, France Adresse e-mail : [email protected] Mots clés : Éducation à la santé ; Rééducation en cardiologie L'insufsance cardiaque est une pathologie fréquente et grave res- ponsable d'une morbi-mortalité élevée. Elle constitue un problème majeur de santé publique [1]. La réadaptation cardiaque fait partie de l'arsenal thérapeutique dont doit bénécier le patient insufsant cardiaque chronique déconditionné avec un niveau de recommandation de Classe I Grade A [2]. Le kinésithérapeute, en étroite collaboration avec le cardiologue, a un rôle majeur dans le choix des techniques. Il se doit d'amener le patient à son meilleur niveau d'effort possible pour ensuite l'éduquer à une pratique autonome indispensable à la poursuite à long terme. En se référant à une étude norvégienne qui a démontré la supériorité du réentrainement en « interval training intensif » [3], au centre, avec une répartition des patients en deux groupes, un travail est mené selon ce même type de protocole d'endurance pour les uns et selon un réentrainement au seuil ventilatoire 1 pour les autres. Le but est de comparer les performances et les résultats possibles en respectant sécurité et faisabilité. Les résultats du premier groupe rejoignent, sans pour autant les attein- dre, ceux de l'étude Wisloff avec une progression du pic VO2 de 25 %. Le deuxième groupe progresse de 12,5 %, ce qui correspond aux gains habituellement décrits dans la littérature [4]. L'idée retenue de l'essai mené est que la pratique du protocole type « Wisloff » a permis une grande amélioration physique des patients. Ce protocole semble plus efcace. Sa faisabilité semble être validée ; aucun évènement n'a été déclenché par le travail proposé, les patients ont bien supporté et accepté la pratique de ce mode intensif. Il faut cependant préciser que l'étude au sein du service de réadapta- tion a été mise en oeuvre dans la pratique quotidienne et comporte des imperfections méthodologiques, mais elle reste prometteuse. Au quotidien, l'insufsant cardiaque bénécie donc de ce mode d'endurance. L'éducation thérapeutique proposée pendant son séjour amène à l'autonomie et à la motivation pour la poursuite des exercices à sa sortie du centre. Références [1] Juillière Y, Trochu JN, Jourdain P. Importance de l'éducation thérapeutique dans la prise en charge multidisciplinaire de l'insuf- sance cardiaque. Ann Cardiol Angeiol 2006;55:116. JFK 2013 36

Le kinésithérapeute au cœur du choix des protocoles et de sa pratique chez l’insuffisant cardiaque en réadaptation

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Introduction.– Les maladies cardiovasculaires sont une de principalescauses de mort dans le monde [1]. L'accumulation de tissu adipeuxintraviscéral peut produire une dysfonction des récepteurs de l'insulineet ensuite une insulinorésistance [2]. Ces altérations peuvent êtreassociés à une augmentation des concentrations du VLDL-TG [3]et a une diminution de HDL-C [4]. En plus, elle peut conduire aussivers une dysfonction endothéliale et puis vers l'hypertension artérielle[5]. L'activité physique régulière est un moyen effectif pour combattreles diverses facteurs de risque cardiovasculaire. Cependant, lesrecommandations actuelles ne sont pas spécifiques par rapport à laprescription la plus appropriée de l'exercice physique. L'exercice phy-sique aérobie intervallique a montré qu'il peut diminuer les facteurs derisque cardiovasculaire et augmenter la capacité aérobie [6]. D'ail-leurs, la combinaison d'exercices aérobies et de résistancemusculairea aussi montré être une thérapie effective [7].L'objectif de la présente étude est de déterminer l'effectivité d'unprotocole d'exercices aérobies intervalliques et de résistance muscu-laire chez de sujets atteints de facteurs de risque cardio-métaboliques.Méthodologie.– Ils ont été considérés sujets entre 35 ans et 55 ans.Tous les sujets font partie d'un programme de santé cardiovasculaire.Les sujets ont été distribués dans deux groupes, un groupe control(G1) et un groupe d'intervention (G2). Le groupe G1 reçoit le traite-ment médical standard pendant que le groupe G2 reçoit le mêmetraitement plus l'application d'un protocole d'exercices aérobiesintervalliques et de résistance musculaire pendant un période dequatre mois. La durée de chaque session d'exercices est de 50 minu-tes inclus l'échauffement et le retour au calme. L'intensité du protocoled'exercice varie entre 50 % et 80 % de la FCmax. En plus, le G2, unefois finalisé le programme d'entraînement, devra participer d'un atelierd'éducation en activité physique. Ils seront analysés des paramètresanthropométriques (IMC, pourcentage de masse grasse et de massemaigre, rapport taille-hanche), biochimiques (HDL-C, LDL-C, choles-térol totale, triglycérides, HbA1c, glycémie) et physiologiques(consommation maximal d'oxygène) en plus de l'enquête de qualitéde vie SF36. Tous ces paramètres seront mesurés au début et à la findu programme. Il sera utilisé un test t de Student pour la comparaisonentre groupes avec un intervalle de confiance de 95 %.Résultats.– La présente étude est encore dans une phase d'expéri-mentation. Les résultats espérés sont une diminution significative desfacteurs de risque cardiovasculaire chez les patients du G2 à la fin duprotocole d'exercices. En revanche, chez les patients du G1, iln'existera pas des variations significatives des paramètres analysés.Conclusion.– Le protocole d'exercice aérobie intervallique et de résis-tance musculaire chez de patients atteints de facteurs de risque car-diovasculaires contrôlés, améliorent les indicateurs physiologiques,biochimiqueset anthropométriques.Unavantagedeceprotocoled'exer-cice est sa facilité d'application et le confort pour les patients qui réus-sissent d'augmenter son niveau d'activité physique par semaine, soncapacité fonctionnelle cardiorespiratoire et son aptitude physique.Remerciements.– Fondo Nacional de Investigación en Salud (FONIS)Chile.Références[1] Yach D, Hawkes C, Gould CL, Hofman KJ. The global burden of

chronic diseases: overcoming impediments toprevention andcontrol. JAMA 2004;291:2616–22.

[2] Petersen K, ShulmanG. Cellular mechanism of insulin resistancein skeletal muscle. J R Soc Med 2002;95:8–13.

[3] Capeau J. Insulin resistance and steatosis in humans. DiabetesMetab 2008;34:649–57.

[4] AnnemaW, TietgeU. Role of hepatic lipase and endothelial lipasein high-density lipoprotein–mediated reverse cholesterol transport.Curr Atheroscler Rep 2011;13:257–65.

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[5] Lobato N, Filgueira F, Akamine E, Tostes R, Carvalho M, FortesZ. Mechanisms of endothelial dysfunction in obesity-associatedhypertension. Braz J Med Res 2012. Online provisional version.

[6] Arnt E, Sang Jung L, Rognmo O, Stolen T, Bye A, Magnus P,et al. Aerobic interval training vs. continuousmoderate exercise asa treatment for the metabolic syndrome – "A pilot study''. Circula-tion 2008;118:346–54.

[7] Mendoca M, De Oliveira V, Resende N, Ferreira L, Calixto A,Debs A, et al. The effects of aerobic, resistance, and combinedexercise on metabolic control, inflammatory markers, adipocyto-kines, andmuscle insulin signaling in patients with type 2 diabetesmellitus. Metab Clin Experiment 2011;60:1244–52.

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2012.12.029

CO29Le kinésithérapeute au cœur du choix desprotocoles et de sa pratique chez l'insuffisantcardiaque en réadaptationMarie Christine MerschService de réadaptation cardiaque CHR Metz-Thionville, 1, allée duChâteau, CS 45001, 57085 Metz cedex 03, FranceAdresse e-mail : [email protected]

Mots clés : Éducation à la santé ; Rééducation en cardiologieL'insuffisance cardiaque est une pathologie fréquente et grave res-ponsable d'une morbi-mortalité élevée.Elle constitue un problème majeur de santé publique [1].La réadaptation cardiaque fait partie de l'arsenal thérapeutique dontdoit bénéficier le patient insuffisant cardiaque chronique déconditionnéavec un niveau de recommandation de Classe I Grade A [2].Le kinésithérapeute, en étroite collaboration avec le cardiologue, a unrôle majeur dans le choix des techniques. Il se doit d'amener le patientà son meilleur niveau d'effort possible pour ensuite l'éduquer à unepratique autonome indispensable à la poursuite à long terme.En se référant à une étude norvégienne qui a démontré la supérioritédu réentrainement en « interval training intensif » [3], au centre, avecune répartition des patients en deux groupes, un travail est mené selonce même type de protocole d'endurance pour les uns et selon unréentrainement au seuil ventilatoire 1 pour les autres. Le but est decomparer les performances et les résultats possibles en respectantsécurité et faisabilité.Les résultats du premier groupe rejoignent, sans pour autant les attein-dre, ceux de l'étudeWisloff avec une progression du pic VO2 de 25 %.Le deuxième groupe progresse de 12,5 %, ce qui correspond auxgains habituellement décrits dans la littérature [4].L'idée retenue de l'essai mené est que la pratique du protocole type« Wisloff » a permis une grande amélioration physique des patients.Ce protocole semble plus efficace. Sa faisabilité semble être validée ;aucun évènement n'a été déclenché par le travail proposé, les patientsont bien supporté et accepté la pratique de ce mode intensif.Il faut cependant préciser que l'étude au sein du service de réadapta-tion a étémise en oeuvre dans la pratique quotidienne et comporte desimperfections méthodologiques, mais elle reste prometteuse.Au quotidien, l'insuffisant cardiaque bénéficie donc de ce moded'endurance. L'éducation thérapeutique proposée pendant son séjouramène à l'autonomie et à la motivation pour la poursuite des exercicesà sa sortie du centre.Références[1] Juillière Y, Trochu JN, Jourdain P. Importance de l'éducation

thérapeutique dans la prise en charge multidisciplinaire de l'insuf-fisance cardiaque. Ann Cardiol Angeiol 2006;55:11–6.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2012.12.030

CO30Clinique de l'épanchement du genou :conséquences, évaluations et traitementkinésithérapiqueAdrien Pallot3, rue Ernestine, 95100 Argenteuil, FranceAdresse e-mail : [email protected]

Mots clés : Bilans ; GenouIntroduction.– L'épanchement intra-articulaire (EIA) (présence exces-sive de liquide à l'intérieur d'une articulation) a plusieurs étiologiespossibles (traumatismes, arthrose, maladies rhumatismales, infections,interventions chirurgicales. . .). Pouvant être le reflet de la santéd'une articulation, il est important de l'évaluer. Au niveau du genou,sa présence diminuerait certaines performances (force musculaire,proprioception. . .). Son évolution est donc à surveiller et à considérerdans l'évolution et la progression de la prise en charge kinésithérapique.Plusieurs études portent sur l'analyse des effets d'un EIA du genou surles performances mais deux types coexistent : celles traitant d'activitésstatiques et/ou analytiques et celles se focalisant sur des activitésfonctionnelles et globales. Une dualité existe aussi dans l'utilisationdes tests cliniques de l'EIA du genou. Il est en effet possible de seservir d'un test pour le qualifier ou pour le quantifier. Il est donc néces-saire de connaitre la performance de ces tests.Les objectifs de cette revue de littérature sont de rapporter :– les conséquences d'un EIA du genou sur les performances dans dessituations analytiques (statiques ou dynamiques) et fonctionnelles ;– la précision diagnostique des différents tests selon leur utilisationqualitative ou quantitative lors de l'évaluation d'un EIA ;– les prises en charge kinésithérapiques de l'EIA du genou.Méthode.– Analyse de la littérature traitant de ces trois objectifs. Desmots-clés ont été utilisés et entrecroisés (équations de recherche)dans les bases de données suivantes : PubMed, Scopus, ScienceDirect, PEDro et Google Scholar. Des critères d'inclusion et d'exclu-sion ont permis de sélectionner les articles pertinents.Résultats.– Conséquences d'un EIA :– augmentation de la pression intra-articulaire [1] ;– force/contraction du quadriceps : diminution [1–3], maintien siéchauffement préalable [4] ;– proprioception : aucun effet en décharge pour Mc Nair et al. [5],diminution en décharge mais pas en charge pour Cho et al. [6] ;– altération lors de la marche [7] ;– altération lors du jogging (8 km/h) [8] ;– running (12 km/h) [8] : aucun effet.Précision diagnostique des tests cliniques :– test du choc rotulien (ou test du glaçon) :� sens 85, spé 25, VPP 88, VPN 20 [9],� odds ratio : 5,1 (p < 0,05) ; 5,7 (p < 0,05) pour un EIA modéré ousévère [10],� Kappa : 0,21 [11] ;– test de la fluctuation : Kappa : 0,37 [11] ;

– test du balayage :� Kappa : 0,61 [12],� sens 85, spé 25, VPP 88, VPN 20 [9],� Kappa : 0,446 [13],� 0 vs 1 : sens 79, spé 25/0 vs 2 : sens 100, spé 78 [13] ;– périmétrie :� fiabilités inter et intra très importantes [14],� CCI : 0,996 pour le mollet et 0,984 juste au-dessus des malléoles[15].Traitement kinésithérapique :Actuellement, et à notre connaissance, il n'existe que des étudesportant sur les effets de la kinésithérapie sur les conséquencesd'un EIA, et non sur l'EIA lui-même.Discussion.– Les protocoles des études concernant les conséquencesde l'EIA sur la performance sont variés (sujets sains ou pathologiques,volume de l'EIA. . .) et peuvent être à l'origine des différences derésultats observées. De même, une variabilité dans la descriptiondes tests cliniques existe et nécessite d'être connue afin de faire lemeilleur choix d'outils diagnostiques.Conclusion/Implication.– L'EIA semble altérer les performances dugenou. Son suivi avec des tests fiables et la prise en charge deses conséquences sont primordiaux.Références[1] Jensen K, Graf BK. The effects of knee effusion on quadriceps

strengthandknee intraarticularpressure.Arthroscopy1993;9:52–6.[2] Stratford P. Electromyography of the quadriceps femoris muscles

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[8] Coughlan GF, McLoughlin R, McCarthy Persson U, CaulfieldBM. An investigation into the effects of a simulated effusion inhealthy subjects on knee kinematics during jogging and running.Clin Biomech 2008;23:1038–43.

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