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n°198 décembre 2009 Le mensuel du Crij Et aussi : Un guichet de l'emploi agricole dans le Jura Le volontariat international en entre- prise Le rôle d'Atsem Le salon Studyrama des études supérieures à Besançon Le téléthon Dans le rouge le mag des musiques loca- les Annonces de jobs, emploi, apprentissage, stages Le hip- hop en forme à Belfort 8 films à tarif avantages jeunes le fes- tival Entrevues… TOPO Théâtre l’envers du Emploi Ne jetez pas ce journal sur la voie publique : offrez-le Métier www.jeun e s-fc.com ToPo est diffusé à 160 000 exemplaires dans la région Franche-Comté. Commerciaux Les contrats jeunes décor

Le mensuel du Crij décembre 2009 TOPO - Jeunes-fc · réaliser des fiches de paie, déve-lopper de " nouveaux " métiers tel le secrétariat d'exploitation agricole… Plus d'informations

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n°198 décembre 2009Le mensuel du Crij

Et aussi : Un guichet de l'emploi

agricole dans le Jura Levolontariat international en entre-prise Le rôle d'Atsem Le salonStudyrama des études supérieuresà Besançon Le téléthonDans le rouge le mag des musiques loca-les Annonces de jobs, emploi,apprentissage, stages Le hip-hop en forme à Belfort 8 films àtarif avantages jeunes le fes-tival Entrevues…

TOPOThéâtre l’envers du

Emploi

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page 03Bons plans

Supplément mensuel coproduit par le Centre Régional d’Information Jeunesse de Franche-Comté et L’Est RépublicainToPo - CRIJ - 27, rue de la République 25000 Besançon tél 03 81 21 16 08 fax 03 81 21 16 15 e-mail : [email protected] site : www.jeunes-fc.com

Agrément jeunesse et éducation populaire : CRIJ n°25 JEP 328 Rédacteur en chef : Stéphane Paris Crédits photos : Laurent Cheviet, Yves Petit, Crij Franche-Comté Dessins : Christian Maucler Maquette : Laurie Duvin.Régie publicitaire : L’Est Républicain Imprimerie : L’Est Républicain 54180 Houdemont Le CRIJ de Franche-Comté est une émanation du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la Région de Franche-Comté, du Conseil

général du Doubs et de la Ville de Besançon. Il réalise ToPo en partenariat avec L’Est Républicain et le Progrès et avec le soutien du Crédit Agricole de Franche-Comté.

Le prochain numéro sera disponiblele 22 décembre en supplément

de l’Est Républicain et le 25 décembreen supplément du Progrès.

RéAJIR en faveur de l'emploi agricoleDans le Jura, un guichet unique de l'emploi a été créé afin de simplifier les démarchesdes agriculteurs et des demandeurs d'emploi.

Au pair aux Etats-UnisL 'agence Au pair in

America reçoit chaqueannée plus de 4000 jeu-

nes filles de tous pays pour tra-vailler pendant 12 mois dansdes familles américaines mais

aussi étudier, voyager, se diver-tir. Le contrat impose 45 heu-res de garde d'enfants parsemaine dans une famille où lesjeunes sont nourris et logés. Enéchange, l'agence prend en

charge : le vol aller-retour pourNew York et la correspondancepour rejoindre la famille d'ac-cueil, un programme d'orienta-tion de 4 jours près de NewYork, un visa de 13 mois avecoption pour 12 mois supplé-mentaires, 195 dollars US d'ar-gent de poche par semaine,l'assurance, une indemnité pourles études jusqu'à 500 dollars.Les jeunes filles accueillies ontégalement droit à 3 h parsemaine dans une université ouune école pour étudier, à unmois de voyage et deux semai-nes de congés payés. Conditionspour postuler : avoir entre 18et 26 ans, le permis de conduire,200 h d'expérience pratiquede garde d'enfants au cours des3 dernières années, un bonniveau d'anglais et pas de casierjudiciaire.

Renseignements pour les Franc-Comtoises : Au Pair Fly, 16 rueMadeleine Fourcade69007 Lyon (04 37 65 70 83 ;[email protected])

Coup de piston dans la musiqueL e Bastion, association d'ap-

pui aux musiques ampli-fiées vient de lancer Piston,

dispositif d'accompagnement àla pratique musicale collective,personnalisé et destiné aux grou-pes du Doubs pour la saison2009/2010. Il s'adresse aux grou-pes amateur qui répètent au moinsune fois par semaine depuis aumoins 1 an, ont déjà une expé-

rience de scène et sont motivéspour bénéficier d'un regard exté-rieur. Proposé en partenariat avecLe Cylindre, le Pavillon et leCAEM Planoise avec le soutienfinancier du Conseil Général duDoubs et de la ville de Besançon,Piston doit aider les groupes àaméliorer les répétitions (mieuxs'entendre, avancer plus vite)mais aussi leur donner des clés

pour préparer un enregistrement,bien préparer un concert ... Aubesoin et à la demande, unmodule de sensibilisation à lastructuration (administratif,contrats, …) est proposé.Une participation demandée augroupe est à définir en fonctiondu nombre de modules choisis(entre 200 € et 500 €).

Plus d'infos et formulaire d'ins-cription au Bastion (ou téléchar-geable sur le site) jusqu'au 31décembre 2009 :www.lebastion.org [email protected]él 03 81 81 31 12

Les inscriptions pour les 4voyages d'un week-end dansces prestigieuses villes euro-

péennes sont ouvertes à partir du1er décembre dans le réseau infor-mation jeunesse de Franche-Comté.Les tarifs : 137 euros pour Prague(6-7 mars), 145 pour Venise (20-21 mars), 212 pour Berlin (3, 4et 5 avril) et 154 pour Londres (17-18 avril). La prestation comprendl'aller-retour en autocar Grand tou-risme, l'hébergement en hôtel 3étoiles et le petit déjeuner, l'assu-

rance assistance rapatriement.Le dossier d'inscription est à télé-charger sur www.jeunes-fc.com

Ces inscriptions s'adressent auxmajeurs détenteurs d'une carteAvantages jeunes. Les mineurs quisouhaitent participer à ces voyagesdoivent s'adresser à Arbois tourisme(03 84 66 09 35).

Bon plan carte Avantages jeunesPrague, Venise, Berlin, Londres

Services de rempla-cement, de l'emploipartagé, du conseilaux employeurs…Pour faciliter les

démarches, la chambre d'agri-culture, la fédération départe-mentale des syndicatsd'exploitants agricoles (FDSEA)et les Jeunes agriculteurs (JA)ont créé l'association RéAJIR.Elle doit permettre de formali-ser, structurer et dynamiser l'en-semble des organismestechniques qui ont compétencepour intervenir dans le domainede l'emploi. Avec un souhait :le développement de l'emploi

salarié pour l'avenir de l'agri-culture dans le Jura." La création de cette associa-tion est une manière d'appor-ter un service plus performantaux agriculteurs et au milieurural, à l'heure où l'emploi estune préoccupation partagée partous ", résume son Président,Gilles Duquet.Ce service, RéAJIR entend ledécliner à plusieurs niveaux :accueillir et accompagner lesdemandeurs d'emploi, proposerdes stages, aider au recrutementde personnel, apporter uneréponse à la complexité admi-nistrative, rédiger des contrats,

réaliser des fiches de paie, déve-lopper de " nouveaux " métierstel le secrétariat d'exploitationagricole…

Plus d'informations à RéAJIR,455, rue du Colonel de Casteljau,BP 40 417, 39 006 Lons-le-Sauniercedex. Tél. 03 84 35 14 51. E-mail :[email protected]

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page 05Zapping

COORDONNÉES DU RÉSEAU INFORMATION JEUNESSE DE FRANCHE-COMTÉCrij, Centre régional d’information jeunesse, 27 rue de la République, 25000 Besançon, 03 81 21 16 16 Cij, Info jeunesse Jura,

17 place Perraud, 39000 Lons-le-Saunier, 03 84 87 02 55 Cij, Centre information jeunesse, 38 rue Paul Morel, 70000 Vesoul,03 84 97 00 90 Bij, Belfort information jeunesse, 3 rue Jules Vallès, 90000 Belfort, 03 84 90 11 11 Bij, Bureau informationjeunesse, 2 avenue des Alliés, BP95287, 25025 Montbéliard cedex, 03 81 99 24 15 www.jeunes-fc.com

Zapping 162 270

Le chiffredu mois

I l suffit de s'inscrire en ligne en rem-plissant le formulaire sur le sitewww.civiweb.com L'inscription est

gratuite mais doit être mûrement réflé-chie. En cas de départ, le candidat estsoumis aux droits et obligations décou-lant de ce statut. Le volontariat interna-tional regroupe des missionsprofessionnelles à l'étranger de 6 à 24mois sous la tutelle des ambassades deFrance. Elles sont destinées aux étudiants,jeunes diplômés ou demandeurs d'em-ploi de 18 à 28 ans. Aucun diplôme par-ticulier n'est exigé mais les compétenceset le profil international font souvent ladifférence auprès des recruteurs et cesont plutôt des bac+5 qui partent. Laconnaissance d'une ou deux langues

est souvent déterminante. Tous les métierssont concernés. Des offres sont disponi-bles sur le site. En ce qui concerne le VIen entreprise, il est possible de faire sapropre recherche de lieu d'accueil. Pourle VI en administration, il faut répon-dre obligatoirement à une offre publiéesur le site (actuellement environ 1000).Ces missions sont assorties d'une indem-nité, variable selon le pays d'affectation.Civiweb recommande de s'inscrire 6 moisavant la date prévisionnelle de départpour planifier au mieux la période derecherche. Le premier conseil est de serendre sur le site. Un quiz, "êtes-vousVI dans l'âme ?" permet de se rendrecompte si l'on a vraiment le profil.Voir également article page 15

Comment postuler à un volontariat international ?

D ans ces domaines, onpeut préparer enFranche-Comté le

BMA art du bijou et du joyau,le CAP Art et techniques dela bijouterie-joaillerie (3options possibles : bijouteriesertissage, bijouterie-joaille-rie ou polissage-finition), laMention complémentaire joail-lerie. Ces 3 diplômes sont pro-posés au lycée polyvalent

Edgar Faure, 2 rue du DocteurSauze, 25503 Morteau (03 8167 68 80)Quant au CAP émailleur d'art,un seul établissement le pro-pose en France, en formationcontinue : l'AFPI Limousin, 9rue Jean-Baptiste Say, 87000Limoges (05 55 30 08 08)

Quels lycées professionnels préparent au CAP d'émailleur d'art sur métauxet à celui des arts du bijou et du joyau ?

L 'Atsem (Agent spécia-lisé des écoles mater-nelles) travaille avec

les enseignants de ces éco-les, au service des enfants etdes enseignants. Il est pré-sent pour soulager l'institu-teur dans la vie quotidienne,lorsque les jeunes enfants nesont pas encore autonomes.Sa tâche est d'accueillir lesenfants, de les habiller aprèsla sieste, de les rassurer, deles aider à manger, à alleraux toilettes, à préparer lesactivités… Mais surtout,

l'Atsem entretient la classe.Son quotidien est chargé,mais varié. Le salaire est envi-ron de 1 300 € brut mensuels(Smic) en début de carrièreet de 1 700 € en fin. Cesagents sont recrutés surconcours par une une mai-rie. Le CAP petite enfanceest nécessaire pour passer ceconcours de catégorie C. Lesmodalités d'inscription sontfournies par les centre de ges-tion de la fonction publiqueterritoriale. En Franche-Comté : CDG du Doubs, 21

rue de l'Etuve, 25200Montbéliard (03 81 99 3636), CDG du Jura, 5 ave-nue de la République, 39300Champagnole (03 84 53 0639), CDG de la Haute-Saône,ZI du Drugeon I, 7 rue dela Corne Jacquot Bournot,70000 Noidans-les-Vesoul(03 84 97 02 40) et CDGdu Territoire de Belfort, 29boulevard Anatole France,90000 Belfort (03 84 57 6565).

J'aimerais en savoir plus sur le métier d'Atsem.

En euros, c'est la sommeconsacrée l'an dernier parl'Université à la vie associa-tive et culturelle étudiante.Il s'agit d'une part de 94 000euros destinés aux associa-tions "instituionnelles"comme l'AEIB, Radio cam-pus, la chorale, le théâtre, etcet d'autre part de 38 428 eurosd'appui aux projets d'étu-diants. Cette somme a étéconsacrée à 46 projets, avecdes aides échelonnées de 50à 6000 euros. Des projets éla-borés dans les domaines soli-darité - humanitaire etculturel, mais aussi sportifou tournant autour de la valo-risation des compétences.Ces idées proposées par unou plusieurs étudiants sontrecevables toute l'année, avecdes commissions statuant ennovembre, février et éven-tuellement septembre. Pour solliciter une aide, dos-sier à retirer à la Maison desétudiants, 36 A avenue del'Observatoire, 25030Besançon cedex (03 81 6651 78).Le Crous octroie égalementdes aides de ce type à traversses bourses culture actions(dossiers et commissionscommuns avec l'Université).Contact : service culture, 38avenue de l'Observatoire,BP31021, 25001 Besançoncedex 03 (03 81 48 46 61).A signaler également le fondsd'initiatives étudiantes dela communauté d'agglomé-ration du Pays de Montbéliardqui accorde des aides jusqu'à700 euros à des projets ayantun rayonnement sur le pôleuniversitaire des Portes duJura ou sur le Pays deMontbéliard. Contact,CAPM, vie étudiante, 8 ave-nue des Alliés, BP 98407,25208 Montbéliard cedex (0381 31 86 46).

www.jeunes-fc.com

“Des partenaires qui s'impliquent”En tant que vice-président du Conseil régional en charge de la jeunesse et vice-président du Crij,

Pierre Magnin-Feysot a suivi de près la mise en place du nouveau portail destiné aux jeunes.

L a Région a souhaitéapporter un finance-ment conséquent

(39 000 euros) à la créationdu portail dédié à l'informa-tion des jeunes. Pour quel-les raisons ?Lors des consultations initiéespar le CESR, les jeunes nousont dit leurs difficultés à s'infor-mer, pas forcément liées à l'ab-sence d'outils mais plutôt à l'en-chevêtrement de ceux-ci.Quand on est élu, on peut avoirle sentiment qu'à partir dumoment où on met en place

quelque chose, le messagepasse bien. Ce n'est pas forcé-ment le cas. Ce portail doit per-mettre de pallier ces inconvé-nients, de faciliter les démar-ches. C'est une porte d'entréeunique donnant accès à un che-minement aisé vers l'informa-tion. C'est aussi le fruit d'un tra-vail collectif impliquant tous lesacteurs qui travaillent pour lajeunesse. Dans ce cadre, laRégion a joué son rôle en lesmettant en réseau. Et pour nous,le portail fait aussi partie d'unedémarche citoyenne, celle de

s'informer pour pouvoir s'enga-ger et s'impliquer. C'est un outil d'informationpour les jeunes mais aussi parles jeunes. C'est une plate-forme collaborative où ils peu-vent également apporter leurcontribution. La web radioincluse sur le portail est parexemple réalisée par une juniorassociation.

Le portail est ouvert depuisquelques semaines. Etes-vous satisfait ?C'est un portail vivant, en évo-lution. A l'ouverture, il y avait850 liens et de nombreux sitesinclus. La première satisfactionest de voir que les partenairesse l'approprient et s'impliquentalors que chacun aurait pu secontenter d'avoir son propresite. Ils ont senti que leur placeétait peut-être mieux valoriséedans un collectif qu'individuel-lement. Le portail sera d'autantplus utile si chacun s'applique àl'alimenter au cours du temps.Mais il y a une première satis-faction à avoir réuni ces parte-naires, qui s'inscrivent dans lecadre de la charte européennede l'information jeunesse. Laseconde vient des premiers

échos que l'on peut avoir desjeunes : ils disent apprécier l'ou-til, la façon dont il est fait, sonesthétique. Reste à savoir s'ilrend le service escompté. Deuxéléments sont déterminants :l'accès rapide à l'info souhaitéeet une actualisation fréquente.

Avez-vous fixé des objectifs ?On s'est mis d'accord pour faireune évaluation au bout de quel-ques temps mais sans donner d'ob-jectifs quantitatifs, sur le nombrede connexions par exemple. Maisle portail n'est pas figé et s'il y ades compléments, des amélio-rations à apporter, ce sera fait.

L'emploi et la formationsont au cœur des préoccu-pations des jeunes. Est-elleprivilégiée sur le site ?Avec le logement et la mobilité,l'emploi est l'une des 3 thémati-ques qui se sont imposées natu-rellement. Il est très présent surle portail, comme dans toutesles réflexions d'actions quenous menons. Actuellement,elles tournent par exempleautour de la sécurisation de l'in-térim ou de la transmission desavoir-faire entre ceux qui par-tent en retraite et les jeunes. “

Mathieu, 21 ans, de Besançon

"Je vais tous les jours surinternet, à une époque jetenais même un site. C'estma source d'info principalavec les journaux. Je pré-fère passer 2 h à lire lesjournaux qu'à regarder latélé. Je connaissais l'anciensite du Crij même si je n'yallais pas énormément. Jetrouve que le nouveau estun peu mieux du point devue visuel. Il a l'air assezcomplet et au premierabord, il n'y a pas grandchose qui manque".

page 04 page 05

L’avis des jeunes

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Métier page 07Formationpage 06

>>> Commercial

Que l’on soit sédentaire ou mobile, letravail de prospection est nécessaire.

Sabine Dole. Le sens ducontact est la base de tout.

Dans les fonctions com-merciales, quel que soitle niveau, une véritéimmuable : il y a du

travail pour les bons vendeurs.Celui qui est capable de vendreun parapluie à un poisson est tou-jours le bienvenu. Une formationest recommandée mais au préa-lable mieux vaut vérifier qu'on ala "fibre". Et quelques qualités

indispensables : organisation, sensdu contact, disponibilité, mobi-lité, faculté d'adaptation. Quelsque soient le secteur et la clien-tèle, professionnels ou particu-liers, le métier passe par desactivités primordiales : la pros-pection de terrain pour trouver denouveaux clients, la négociationcommerciale pour convaincred'acheter, le suivi de clientèle où

s'exerce le relationnel, l'organisa-tion de réseau, le marketing.

DU TRAVAIL A CONDITIONDE BOUGERUne réalité vraie que l'on soitsédentaire ou mobile. Sabine Doleest vendeuse chez Renault véhi-cules d'occasion à Champagnole :"je suis commerciale magasin maiscela ne m'empêche pas de faire

un peu de prospection télépho-nique ". Elle est arrivée en 2005dès la fin de sa formation d'atta-chée commerciale à l'AfpaBesançon. "Depuis le début jevoulais être dans l'automobiledonc ça me plaît. Mais c'est aussiune place stable, c'est beaucoupde relationnel, c'est ce que j'aime".Elle prévient : "il faut beaucoupde patience et d'écoute, un moral

d'aplomb et ne pas calculer seshoraires". Elle a été embauchéeavant même la fin de sa forma-tion. Avec la crise, cette situationest peut-être moins fréquenteaujourd'hui mais comparé à d'au-tres, la profession se maintientbien. Même des secteurs commela banque ou la distribution recru-tent encore. Et selon le BMO 2009du Pôle emploi, les représentantset VRP sont au 8e rang des métiersau plus grand nombre de projetsde recrutement. Les cadres com-merciaux et technico-commer-ciaux apparaissent au 12e rang.Valérie Blaive Odile, une des pro-fesseurs responsables de la sec-tion de BTS technico-commercialedu lycée Duhamel de Dole le tra-vail confirme : "il y a du travailen tant que technico-commercalet plus de postes à pourvoir qued'étudiants qui sortent tous lesans. Mais il faut vouloir bouger.La majorité de nos anciens étu-diants ont accepté de s'éloignergéographiquement pour trouverdu travail. Ceux qui ont du malsont ceux qui refusent de bougerde Dole ou de ses environs. C'estle problème de la majorité desjeunes qui sortent d'études supé-rieures". Les technico-commer-ciaux ont cet atout en plus deposséder une double casquette :aux compétences commerciales,ils ajoutent une connaissance tech-nique de leur branche, des pro-duits, de leur fabrication et de leurmise en oeuvre chez la clientèle.Seul bémol, connu et immuablelui aussi, pointé par Valérie BlaiveOdile pour les technico-commer-ciaux mais pouvant être étenduà l'ensemble des métiers de lavente : "je dirais que la princi-pale difficulté du métier résidedans les objectifs imposés par lesentreprises, parfois difficiles àatteindres et source de stress. Acela s'ajoute la difficulté de fidé-liser la clientèle car il y a beau-coup de concurrence".

S.P.

“Entre la prospection et les visites clientèle, si l’on ne sait pas s’organi-ser, on est vite noyé”.

En visite à la menuiserie Chenillot à Courchapon. “J’ai 13000 référencesde produits au catalogue”.

C aroline Nectoux travaille pour la sociétéBerner distributeur par vente directe deproduits de fixation, d'outillage et de

consommables techniques pour les profession-nels de l'automobile, du bâtiment et de l'indus-trie. Elle est spécialisée dans le bois mais celasuffit à donner 13000 références à son catalogue.VRP, elle travaille dans un rayon d'action de 60km autour de Dole. "J'ai eu mon BTS technico-commercial en 2003. Je suis sortie du lycéeDuhamel à Dole où la formation technique estorientée vers l'industrie". Elle est "tout le temps sur la route. Il faut prop-secter, rechercher de nouveaux clients tout engardant la clientèle existante. Comme on est auto-nome, il faut savoir s'organiser sinon ça peut vitepartir dans tous les sens ". Sa clientèle de chefsd'entreprise dans le bois est majoritairement com-posée d'hommes. "Au début ce n'était pas facile,une femme dans le métier n'est pas forcémentbien vue, mais maintenant ça va mieux".

“Toujours sur laroute”

Photos Yves Petit

Parcours

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Le secteur s’en sort encore malgré la crise. Mais il faut vraiment avoir la vocation.

négocier,convaincre

Prospecter,

en Franche-Comté

Principalesformationsen Franche-Comté

Les salairesLes salaires

CaractéristiquesCaractéristiques

Sabine Dole a suivi 10 mois de formation à l’AfpaBesançon. “Ce sont 10 mois où il faut “se donner”. Mais j’aiénormément appris et cela m’a enrichie sur tous les plans”.Photos L.Cheviet/KR Images presse

L’Afpa propose - formation niveau IV d'attachécommercial à Besançon- formation niveau III detechnicien supérieur commercial(uniquement dans el cadre d'uncongé individuel formation).Renseignements, Afpa, 03 81 6506 17 et www.afpa-franche-comte.fr

Le BTS technico-commercialse prépare :- au lycée Jacques Duhamel rueCharles Laurent Thouverey,39107 Dole, 03 84 79 78 00(spécialité commercialisation debiens et produits industriels)

Difficile de donner neserait-ce qu'unefourchette : ils varientbeaucoup d'une entrepriseà l'autre, en fonction de lapart de fixe et decommission et surtout durendement du commercial.Lequel peut égalementénormément varier d'un

- rigueur- autonomie- volonté- organisation- bon relationnel- flexibilité

- au lycée privé Pasteur Mont-Roland, 36 rue duGouvernement, 39107 Dole (0384 79 66 01) (spécialitécommercialisation de biens etproduits industriels)

- au lycée du Bois, rue deStrasbourg, 39330 Mouchard,03 84 73 74 00 (spécialité bois,matériaux dérivés et associés).

Pour l’ensemble des formationsdans la région et pour connaîtreles possibilités de formationcontinue, consulter les sites :www.onisep.fr www.efigip.org

Patience, écoute, disponibilité... et toujours le sourire.

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page 08Formation page 09Emploi

BrèvesLUTTE CONTRE LES

DISCRIMINATIONSJean Claude Lassout,correspondant local de la Haldedans le Doubs, a égalementpris cette fonction en Haute-Saône depuis le 19 novembre.Il assure désormais unepermanence le dernier jeudi dechaque mois, de 9h à 12h, auCCAS, 22 rue du Breuil àVesoul. Une autre permanenceest également mise en place àMontbéliard, chaque mardi de14 h à 16 h 30 à l'Aiavi(Association d'aide auxvictimes), 5rue Bizet ( RDV àprendre au 03 81 91 70 07).Jean-Claude Lassout a pourmission d'accueillir lespersonnes souhaitant déposerune réclamation à la Halde. Ilpeut les informer de leursdroits, les aider à constituerleur dossier de réclamation,contribuer à la résolution deleurs difficultés. Les personnessont accueillies sur RDV, àprendre au 03 84 97 17 40.

ELECTIONS

il y aura des électionsrégionales en mars 2010. Pour

voter, il faut avoir plus de 18ans, être de nationalitéfrançaise, jouir de ses droitsciviques et être inscrit sur leslistes électorales avant le 31décembre. Les jeunesatteignant 18 ans sont inscritsd'office. Les fichierspermettant cette inscriptionpouvant toutefois êtreincomplets, il est préférable dese renseigner auprès de lamairie pour vérifier soninscription. Les autrespersonnes ne relevant pas dela procédure d'inscriptiond'office doivent déposer unedemande d'inscription.Renseignements dans lesmairies.

DÉCLARER MINI-MOTO ET MINI-QUAD AVANT LE 3DÉCEMBRE

vous étiez propriétaire au 2juin dernier d'un engin de typemoto-cross, moto de trial,moto d'enduro, quad, mini-moto, mini-quad ? Depuis cettedate, il est obligatoire dedéclarer les engins motorisésnon autorisés à circuler sur lavoie publique et dont la vitessepeut excéder, par construction,

25 km/h. Cette déclaration doitimpérativement être effectuéeavant le 3 décembre (pour lesacquisitions postérieures au 2juin, la déclaration doitintervenir dans les 15 jourssuivant l'achat). Il est possiblede déclarer en ligne les mini-moto ou les mini-quad parl'intermédiaire de"mon.service-public.fr". Ceservice administratif donne lapossibilité de déclarer ce typed'acquisition ou de modifierune précédente déclarationd'acquisition en cas dechangement d'état-civil oud'adresse ou en cas de cession,vente, destruction ou vol duvéhicule. La déclarationentraîne en retour la délivranced'un numéro d'identificationqui devra être gravé sur unepartie inamovible de l'engin etfigurer également sur uneplaque d'identification fixée surl'engin. Cette plaque peut êtreretirée temporairement dans lecadre d'une pratique sportivesur un terrain adapté. Cenuméro d'identification n'estpas un numérod'immatriculation et n'autorisenullement à circuler sur la voiepublique. Contrevenir à cetteinterdiction de circulation estpassible d'une amende d'unmontant maximal de 1 500

euros, le fait de ne paseffectuer la déclaration etl'identification étant puni d'uneamende d'un montant maximalde 750 euros.

RÉVEILLONS DE LA

SOLIDARITÉdu 20 au 31 décembre, laFondation de France soutient2000 Réveillons de la solidaritédestinés aux personnesisolées, en difficulté, auxmères seules avec leursenfants. Ces soirées sontorganisées par desassociations locales qui fontparticiper les invités à toutesles étapes du projet, dansl'idée d'éviter le simpleassistanat. Mais ces initiativesont besoin d'appuis financiers.C'est pourquoi la Fondation deFrance lance un appel au don.Il est possible d'y répondre parchèque (en ligne surfondationdefrance.org ou parchèque libellé à l'ordre de“Fondation de FranceRéveillons de France” etenvoyé à Fondation de France,40 avenue Hoche, 75008 Paris)ou en achetant le coffret de lasolidarité disponible égalementsur le site.

NOËL SUR GLACE

Le BAPA, nouveau club depatinage artistique bisontinorganise des festivités de Noël.Tous les patineurs du clubauront l'honneur d'organiserun petit gala et les spectateurspourront s'essayer aux joies dela glisse. Pour que la fête soitcomplète, un buffet de Noëlsera à votre disposition.Rendez-vous le 14 décembre àpartir de 18 h 45 à la patinoireLafayette, 5 rue Louis Garnier.Tarifs entre gratuit et 2 euros. Cité rêvée - chaque annéeimpaire, la Ville de Montbéliardoffre une nuit de la St-Sylvestre unique. Des dizainesd'artistes de rue se donnentrendez-vous pour uneproposition féérique tout publicconçue pour cet espace urbain.Le 31 décembre 2009, la citédes Princes attend les déliresenflammés de la compagniedes Bains Douches, l'opéretteanimalière de la compagnieOff, les transformationsurbaines de Komplexkapharnaüm,la parade des origamis vivantsde Bestiari, le bal punk rockfolk des Barbarins Fourchus ouencore les constructions d'acierde Doedel. Gratuit et toutpublic.

Les questions d'orienta-tions sont multiples : versquelle domaine me diri-ger ? Quels métiers meplaisent ? Pour quelles

professions suis-je fait ? Mais aussi :quelle voie choisir, l'université, uneécole, une formation en alternance,un cursus à l'étranger ? Que faireaprès un bac + 2 : poursuivre sesétudes ou entrer dans la vie active ?Comment se réorienter après uneannée d'échec ?Pour aider les jeunes à répondre àces interrogations et se faire unemeilleure idée de ce qu'ils peu-vent faire, Studyrama organise latroisième édition du salon des étu-des supérieures de Besançon, le 5décembre prochain. Spécialisé dansl'orientation, la vie étudiante et laréussite professionnelle, l'organisme,organisateur d'une cinquantaine desalons de ce genre, reçoit l'appui de

l'Université de Franche-Comté, dela Ville de Besançon et du Crij pourcet événement. L'espace d'une journée, ce salon

donne la possibilité aux futurs bache-liers et étudiantsde découvrir denombreux établissements, d'échan-ger avec les professionnels et de

L'orientation : unep r é o c c u p a t i o nmajeure des lycéenset de certains étu-diants. Pour les aider,un salon des étudessupérieures estorganisé à Besançonle 5 décembre.

A la rencontre des formations supérieures

Mesures pour l'emploi Pas facile de s'y retrouver parmi tous les contrats d'aide à l'emploi. Pourtant il vaut parfois lecoup de s'y pencher attentivement. C'est peut-être le moyen de faire la différence pour trou-ver un emploi. Première partie, avec les mesures du plan jeune.

L a connaissance précisedes conditions d'éligibi-lité, des aides éventuel-

les, du coût pour l'employeurpeut parfois représenter le déclicd'une embauche. Car les chefsd'entreprise ne sont pas forcé-ment non plus au courant detous les dispositifs et de leurssubtilités. Mentionner une pos-sibilité de ce type dans une let-tre de motivation ou un entretienrévèle également une part demotivation de la part du can-didat. A toutes fins utiles, voicidans un premier temps les mesu-res intégrant le plan en faveurde l'emploi des 16 - 25 ans, éla-boré par le gouvernement :- le CAE Passerelle s'adresseaux jeunes de tout niveauemployés par une collectivitéterritoriale (en priorité). C'estun CDD de 12 mois, renouve-lable à titre exceptionnel prisen charge à 90 % par l'Etat.Le coût employeur est e 1,80euros/h pour les collectivités,2,40 pour les associations.Renseignements auprès du Pôleemploi ou des Missions loca-les.- le CIE Jeunes s'adresse à tousjusqu'au niveau bac+3 maxi-

mum. C'est un CDD de 6 moisdont l'Etat prend en charge 45% du Smic brut. Il revient doncà l'employeur 55 % du Smicbrut. Demande à formuler auprèsdu Pôle emploi.- Contrat d'apprentissage :tous ceux signés jusqu'au 1erjuin 2010 bénéficient d'avanta-ges. A savoir, “zéro charge”,un crédit d'impôt de 1600 à 2000euros, une prime de 1800 eurossi l'entreprise compte moins de50 salariés, et ce pour chaqueapprenti recruté. Le coûtemployeur varie de 25 à 78 %du Smic selon l'âge et le niveaude l'apprenti. Cette mesure peut-être étendue jusqu'à 30 ans surdérogation. Les employeurs sontdes entreprises des secteurs arti-sanal, commercial, industriel,les associations et professionslibérales, les personnes mora-les de droit public dont le per-sonnel ne relève pas du droitprivé. Les contrats d'apprentis-sage vont de 1 à 3 ans, 4 pourles handicapés. Infos dans lesCFA, les chambres de métierset les chambres de commerce.- Contrat de professionnali-sation : ceux qui sont signésjusqu'au 1er juin 2010 bénéfi-

cient d'une prime de 2000 eurossi le jeune a un niveau inférieurau bac, 1000 euros si c'est au-dessus. Selon l'âge et le niveau,le coût employeur s'échelonnede 55 à 80 % du Smic. Ilsconcernent les employeurs assu-jettis au financement de la for-mation professionnelle àl'exception de l'Etat, des collec-tivités et de leurs établissementspublics à caractère administra-tif. Ces contrats sont des CDDou CDI comprenant une forma-tion d'au moins 150 h sur 6 voire12 mois. Infos auprès du Pôleemploi.- CAF : vise indirectement l'em-ploi puisqu'il s'agit de forma-tion en direction de 15 secteursd'activité en tension. En Franche-Comté, ce programme de 860places est complémentaire decelui du Conseil régional.Inscription sur prescription duPôle emploi ou d'une Missionlocale-PAIO.

Infos en ligne : www.pole-emploi.fr,www.travail-solidarite.gouv.fr,

www.entreprises.gouv.frLes contrats d’apprentissage signés jusqu’au 1erjuin bénéficient d’avantages. Photo Y.Petit.

BrèvesMOBILITÉ INTERNATIONALE

le passeport Agitateurs de mobilité internationale,outil de valorisation de la mobilité internationaleauprès des jeunes Francs-Comtois évoqué dans ledernier numéro de TOPO est maintenant disponible àl'adresse www.erasmus-besancon.com/content/agitateurs-de-mobilité

FORMATION PROFESSIONNELLEla méthode anti-galère, c'est l'intitulé que donnel'Afpa a une campagne nationale destinée aux jeunes,du 16 novembre au 31 mars. Un but, mieux leur faireconnaître la formation professionnelle et les solutionsqu'elle peut apporter en termes d'insertion : “denombreux jeunes n'ont pas le réflexe” formation

se repérer parmi les milliersde formations existantes.Le salon accueille cette annéeune soixantaine d'exposants(représentant pas moins de200 formations postbac) :universités, BTS, écoles decommerce et d'ingénieurs,écoles de métiers, centre deformation d'apprentis, IUT…Ces organismes, régionauxet venant de toute la France,pourront conseiller les jeu-nes sur le cursus adapté àleur niveau d'études et leurspécialisation. Ils propose-ront leurs programmes dansdes secteurs aussi variés queles sciences, les arts, le com-merce, la santé, l'informa-tique ou encorel'environnement. Le Centrerégional d'information jeu-nesse sera présent pour ren-seigner les jeunes sur tousles sujets qui les intéres-sent : leurs études, le choixd'un métier, leur vie prati-que. En complément des ques-tions individuelles, des confé-rences organisées tout aulong de la journée porterontsur les principales préoc-cupations des jeunes enmatière d'orientation. A noter également que desoffres de jobs et de stagesseront disponibles et libre-ment consultables sur despanneaux d'affichage.

Chaque jeune pourra éga-lement se procurer gratuite-ment L'Officiel Studyramades Etudes Supérieures Est,magazine annuel régional.D'autres guides thématiquesconsacrés aux métiers (tou-risme, art…) et à la pour-suite d'études (post IUT, BTS,licence) seront mis à la dis-position des visiteurs.

3e salon Studyrama des étudessupérieures de Besançon,samedi 5 décembre de 10 h à18 h au Parc des ExpositionsMicropolis Entrée gratuite surinvitation à récupérer surwww.studyrama.com (rubri-que Salons) Renseignementssur le site ou au 0891 36 05 28(0,225€/mn)Les prochains rendez-vousStudyrama dans l'Est en 2009-2010 : Dijon et Strasbourg le 9 jan-vier 2010, Genève (salon desformations & carrières inter-nationales) le 30 janvier, Lyon(salon de la réorientation et dela poursuite d'études) les 12 et13 mars.

professionnelle “ au moment de faire les choix quivont guider leur avenir beaucoup d'entre eux nesavent pas que la formation professionnelle n'est pasune “ voie de garage ” et enfin, peu savent qu'unmétier vaut parfois mieux qu'un diplôme sur le marchéde l'emploi ”. L'Association a reçu l'an dernier près de50 000 jeunes, soit un 1/5e de ses stagiaires dans ses186 campus de formation. Cette campagne veut aussifédérer et de sensibiliser l'ensemble des acteursconcourant à l'intégration des jeunes dans le mondedu travail. Depuis le 16 novembre, le site webévénementiel www.methodeantigalere.fr est mis enligne pour présenter une saga de 4 webisodes mettanten scène Philippe Lucas, choisi comme ambassadeurde la manifestation, de façon décalée et humoristiqueen situation de coach professionnel. Un groupeFacebook permettra au grand public de s'associer à lacampagne, 467 spots radio seront diffusés surSkyrock ; du 23 novembre au 6 décembre les skyblogsainsi que l'ensemble des sites web des partenairesrelaieront la campagne à travers une bannièrerenvoyant vers le site web dédié ; des affiches et des

tracts seront diffusés, notamment dans les lieuxjeunes. En Franche-Comté, on notera notamment desportes ouvertes seront proposées, le jeudi 28 janvier2010 dans les Campus AFPA de Besançon et deBelfort Aire Urbaine. Infos, www.afpa.fr

ZONE ARTdu 18 au 22 décembre, une quarantaine d’artistes,artisans et créateurs se retrouvent square St-Amour àBesançon pour un marché de lart et de la créationouvert à tous. C’est la seconde manifestation ducollectif Zone Art après celle de la place Pasteur lemois dernier.

JOURNÉE CONTRE LE SIDAcomme chaque année, le réseau information jeunesses'investit dans la journée du 1er décembre en relayantune information qu'il faut toujours renouveler et endistribuant des préservatifs.

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page 10Vie quotidienne

Une journée consacrée à l'engagement dans le JuraEn lien avec la journée mondiale du béné-volat le 5 décembre, IJ Jura organise untemps d'informations spécifique autourdu bénévolat et de l'engagement. Ce ren-dez-vous est programmé le mercredi 2décembre de 14 h à 17 h dans les locauxdu Cij de Lons, ainsi que dans les Pointsinformation jeunesse du département.Sous l'intitulé "Engagement, Bénévolat,Volontariat, Citoyenneté, et toi tu faisquoi?", les jeunes pourront trouver desinfos sur :-les associations loi 1901 et les juniorsassociation-les aides aux projets de jeunes- les dispositifs de volontariatet la valorisation du bénévolat pour :- développement et capitalisation d'ex-périences (profitable pour le CV et reconnudans la VAE) : présentation du passeportdu bénévole

- développement de réseauxCette journée donnera également lieu aulancement d'une "bourse aux bénévoles"via le réseau IJ à la présentation du por-tail des jeunes francs-comtois et de lanouvelle rubrique "bénévolat". Des asso-ciations locales à la recherche de béné-voles (Collectif Ensemble réduisons lesrisques, entre autres) seront présentes.

Rendez-vous le 2 décembre à IJJ, 17 placePerraud à Lons (03 84 87 02 55), au Bijde St-Claude, 19 rue du Marché (03 8445 27 27) et dans les Pij de Bletterans(12 place de la Gare, 03 84 44 45 09),Chaussin (3 place du Collège, 03 84 8183 11), Morez (10 quai Jobez, 03 84 3340 61), Poligny (20 place des Déportés,03 84 37 24 21), Arbois (17 rue de l'Hôtelde Ville, 03 84 73 20 49).

L e téléthon, difficile dene pas connaître : cha-que année depuis 20 ansce rendez-vous média-

tique et solidaire mobilise desmilliers de bénévoles (plus de22 000 animations) dans un appelà l'action et aux dons, dont unegrande partie va à la recherchemédicale. Ce qui finit par por-ter ses fruits : aujourd'hui, aprèsla guérison d'une trentaine d'en-fants, les progrès accélèrent.L'équipe française du Pr Aubourget du Dr Cartier a annoncé dansla revue “ Science ” du 6 novem-bre dernier, avoir traité avec suc-cès par thérapie génique deuxenfants atteints d'une grave mala-die génétique du cerveau, l'adré-noleucodystrophie. Un traitementqui a permis de stopper la mala-die évolutive...Pour les jeunes, il n'est pas tou-jours évident d'apporter un appuifinancier. Il est par contre tout àfait possible de montrer sa soli-darité et donner encore plus deforce à la manifestation en par-ticipant à l'une des animationsorganisées. Festives, sportivesou culturelles, elles sont aussil'occasion d'un rendez-vousconvivial. Quelques exemples :petits déj' solidaires, tournoi spor-tif, soirée “ téléthonisée ”, lan-cer de tongs… EnFranche-Comté, voici quelquesexemples de manifestations plusparticulièrement destinées à la

participation des jeunes :- dans le Doubs :Baptêmes de plongée et autresactivités subaquatiques àBesançon (piscine Mallarmé, le4 décembre de 19h30 à 20h30), Sports adaptés avec mise encondition de handicap (basketfauteuil, foot adapté...) àBesançon au gymnase de laMalcombe le 5 de 10h à 18h. - dans le Jura :Tir à l'arc à Lons le Saunier le4 de 18h à 23h, Baptêmes en voiture de sport àBornay le 5 de 13h30 à 19h. - en Haute-Saône : Au lycée Pontarcher à Vesoul,des élèves ont préparé en classeune vente de bougies. Ces bou-gies serviront à illuminer unereprésentation du génomehumain.

Bien d'autres rendez-vous sur lesite www.jeunes.telethon.fr et surle blog www.generationtelethon.frPour en savoir plus, contacter lescoordinations départementales :Doubs, Robert Petiteau (03 81 4799 17) et Jean Garreau (06 80 7486 47), Jura, Sylvie Sudre (03 8472 39 42) et Madeleine Marillet(03 84 47 64 62), Haute-Saône,Sylvie Grangeot (06 89 90 14 73),Territoire de Belfort, Marie-France Gerardot (03 84 22 83 71).

Téléthon, occasion de mobilisationOn peut faire un don, on peut aussi participer à l'une des multiples animations organisées.Rendez-vous les 4 et 5 décembre.

Augmentation du loyer(logement vide) :En cours de bail, si aucune clausede révision du loyer n'est prévue aucontrat de location, votre loyer nepourra être augmenté. Par contre, siune clause du bail le prévoit, votreloyer pourra être révisé une fois paran à la date indiquée dans le bail,sinon à la date anniversaire du bail.L'augmentation ne pourra être supé-rieure à la variation de l'indice de réfé-rence des loyers (IRL) publié parl'INSEE. L'indice de référence à pren-dre en compte est celui indiqué dansle bail, sinon le dernier indice publiéà la date de signature du bail.Sachez que si votre propriétaire n'apas appliqué la clause de révisionannuelle, il peut vous réclamer lessommes en résultant, en remontantsur 5 ans. A la fin du bail, votre propriétairepeut vous proposer de renouveler le

bail avec un nouveau loyer, unique-ment si ce dernier est sous-évalué.Votre propriétaire devra vous fournirdes références de loyers constatésdans le voisinage pour des logementscomparables. Si vous acceptez la pro-position, l'augmentation sera étaléesur 3 ans si votre propriétaire est unparticulier et que cette hausse est infé-rieure ou égale à 10 % de l'ancienloyer, sur 6 ans si votre propriétaireest une personne morale ou si la hausseest supérieure à 10%. Si vous n'acceptez pas la propositionet qu'aucun accord n'est trouvé auterme du bail, ce dernier sera recon-duit dans les mêmes conditions, c'est-à-dire avec l'ancien loyer.En meublé, l'indice de référence peutêtre autre que l'IRL mais l'augmen-tation ne pourra en aucun cas dépas-ser la variation de l'IRL.

Info Logement

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>>> Métiers du théâtre

Le théâtre, c'est d'abord regarder. Un spectacle qui appa-raît dans sa forme aboutie aux yeux du spectateur et qui estun ensemble voulu par un metteur en scène et incarné pardes comédiens. Mais c'est ensemble est aussi un assem-blage monté avec du temps, de l'argent, du travail et l'ap-port de multiples professions que l'on ne voit pas et que l'on

ne soupçonne pas toujours. TOPO vous en donne un aperçuà travers les réflexions de quelques-unes de ces per-sonne qui font le théâtre hors de la scène, rencontrées authéâtre Granit de Belfort et au théâtre musical de Besançon.Petit voyage à la découverte du théâtre par ses acteurs…de l'ombre.

Derrière le rideau

Elise Ruysschaert, secrétairegénérale au théâtre Granit

“Il n'y a pas du cursus type pour lesmétiers de la culture et plusieurs voiespour y arriver. Mais les directeurs nevoient pas forcément d'un bon œil ceuxqui ont des diplômes s'il n'y a pas aussides années de terrain, des petits bou-lots dans ce domaine, de la culture théâ-trale. Moi j'ai été salariée vacataire de

“ Le cintrier est chargé,pendant le spec-tacle, de descendre les perches où sontaccrochés des décors et des projecteurs.Ces perches sont suspendues au-dessusdu plateau sur toute la profondeur, de laface jusqu'au lointain. Elles peuvent sup-porter jusqu'à 300 kg, on les manipuleà l'aide de “ guindes ” (cordes) et pou-lies, avec de la fonte pour faire contre-poids, ce qui permet de remonter la percheplus facilement. Il y a 36 perches auThéâtre musical. Avant l'ouverture durideau, je prépare ma mise en place avecdes repères pour chaque perche utili-sée, ce qui me permet de savoir jusqu'àquel niveau “ appuyer ” (descendre) ledécor.Pendant le spectacle, je suis encontact avec la régie qui me donne lestops pour appuyer ou “ charger ” (mon-ter) les décors. C'est un travail où ilfaut être précis, afin que le décor arriveau bon moment et sans à-coup. J'ai étéembauché en 91. Je suis arrivé là parhasard, mais on prend goût au spectacle.A l'époque je n'aurais jamais pensé aller

voir un opéra et maintenant, j'adore. C'estvrai qu'on travaille les samedis, les diman-ches, en soirée mais c'est un travail rela-tivement agréable. On profite desspectacles ”.

“structures culturelles très jeune, parallèle-ment à mes études. J'ai fait de la billette-rie, de l'accueil d'artiste, mais je ne pensaispas pour autant en faire métier. J'ai fait desétudes littéraires et finalement, arrivéeen licence, je me suis dit que je passaisbeaucoup de temps au théâtre et que mediriger vers un domaine qui me passion-nait ne serait pas plus mal. J'ai fait un DESSmanagement culturel à Lille, un autre àSciences Po Grenoble et j'ai eu plusieursstages et emplois dans le domaine cultu-rel pour finalement arriver au Granit.L'intitulé de mon poste peut vouloir direbeaucoup de choses différentes selon lesthéâtres. Ici, la plus grosse partie de monemploi du temps est liée à la program-mation: chaque jour je reçois de nombreu-ses propositions de spectacles, j'en repèrecertains, le directeur m'envoie en voir, jecontacte les artistes quand il faut. A côtéde cela, je gère la conception des plaquet-tes de saison et j'épaule le service produc-tion en participant aux réunions du réseaudes scènes nationales dont nous faisonspartie. Des réunions où l'on discute desspectacles de chacun, où on se les vendet se les achète.Je pense qu'on ne peut pas faire ce métiersi on n'est pas passionné et si l'on ne croitpas à l'intérêt politique - au sens premier- du théâtre. Il y a du travail en soirée, desdéplacements, de la fatigue, des salairespas forcément mirobolants. Mais en contre-partie, je fais tous les jours des décou-vertes et je suis portée et accaparée parce que je fais”.

tion d'ébéniste mais j'ai aussi fait de lamusique. J'ai entendu dire qu'il y avaitun concours de la Ville de Besançon pourdeux menuisiers. Je l'ai eu, il y avait uneplace dans les écoles et une autre pour lacréation de décors. Comme j'avais un vécudans le spectacle, j'ai dit que ça m'intéres-sait plus. Aujourd'hui je suis agent terri-torial. C'est une chance car le métier seraréfie, il y a de moins en moins de théâ-tres où il y a un atelier. Pour les décors, ilspréfèrent passer commande à des boîtesprivées ”.

Michel Petit, accessoiristeau Théâtre musical“Au départ je suis arrivé comme menui-sier pour faire les décors puis on m'a pro-posé de bosser sur la ferraille et je suisdevenu serrurier. Je suis aussi accessoi-riste lorsqu'un spectacle le nécessite.L'accessoiriste, c'est celui qui doit trouverune chaise Louis XV, un téléphone, unetasse, une fleur en plastique, tout et n'im-porte quoi selon le besoin des spectacles.Il faut avoir des adresses, faire les brocan-tes. On a aussi quelques accessoires enstock, quelques meubles et des petits objets.Comme serrurier, j'assure l'assemblageet le montage de tous les éléments métal-liques des décors souvent en complé-ment avec les menuisiers. Je suis là depuis6 ans, un peu sur un coup de chance. J'ai une forma-

Fabrice Triponney, chef d'atelierau Théâtre musical (à g. sur laphoto)

“ Je suis entré à la Ville à l'époque ducinéma Lux puis je suis passé au Kursaal.Comme dans ma formation de mécani-cien auto j'ai appris à souder à l'arc, jesuis venu de temps en temps filer descoups de main au théâtre et finalementje suis resté. Le boulot d'atelier c'est deconstruire les décors à partir des croquismis au point par le scénographe avec lemetteur en scène. Il faut être bon brico-leur, savoir tout faire parfois passer dela menuiserie à la serrurerie. J'aime bience travail, ce n'est jamais pareil. Il nousarrive aussi de faire les machinistes enplateau : décharger les camions, monterles décors et l'inverse une fois le spec-tacle terminé ”.

Guy Trouttet, menuisier auThéâtre musical (à d. sur laphoto)

“ Je suis menuisier de formation et je suisarrivé dans le monde du spectacle parhasard, il y a 12 ans, en passant unconcours de la Ville. En tant que menui-sier, je fabrique les décors. Par rapportà la menuiserie traditionnelle on travailleplus sur des châssis, des panneaux encontreplaqué. En général, on fait un décoren une semaine. Il est fréquent de devoirle modifier en cours de route : quand lescénographe et le metteur en scène pas-sent et voient le décor réalisé, ils deman-dent souvent des ajustements, deschangements ”.

Bernard Buttet, cintrier au Théâtremusical

Dossier

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Stéphane Cretin, ingénieur du son

“ J'ai 44 ans et je fais ce travail depuis 25ans, avec le statut d'intermittent du spec-tacle. J'ai appris sur le tas, en autodidacteet je me suis fait un nom petit à petit àBesançon. Aujourd'hui il y a des artistesà qui je suis fidèle et des boîtes de produc-tion qui m'embauchent pour un concert.Actuellement, je suis en tournée avec JaneBirkin, cela fait 10 ans que je travaille avecelle. D'ailleurs, elle a accepté de se pro-duire chez moi, à Saône, le 26 janvier pro-chain ! Quand j'ai commencé, il n'y avaitpas de formation. Beaucoup ont vu le jourdans les années 90 et avec tous ceux quien sont sortis, ça a fait un peu entonnoir.Celui qui veut faire ce travail doit vrai-ment avoir envie et être motivé.En cemoment, on doit être une quinzaine àBesançon.Moi, je fais surtout des concerts, pas dutout d'événementiel, ni de théâtre. Je pré-fère car on a évidemment plus d'impor-tance en concert. En théâtre, on commenceà voir des ingénieurs du son mais c'est nou-veau et marginal. Pour une soirée le travail est prenant : dansun Zénith, on arrive à 9 h et on repart à 2h le lendemain. C'est un métier de patienceet de psychologie, pour pouvoir travail-ler avec des artistes. Il faut connaître latechnique mais aussi avoir une sensibilité,savoir vendre ses qualités. Quelque part,on est musiciens, on est des artistes à laconsole. Il arrive qu'on ait des suprises :Jane Birkin m'a déjà fait chanter en duoavec elle, depuis la console ”.

“Christine Weibel, chargée de ladiffusion, des supports de com-munication et de la librairie authéâtre Granit

“Mon rôle est d'envoyer les différents sup-ports de communication, de les déposerdans les magasins, de coller des affiches,je suis un peu la factrice du théâtre. Je gèreégalement la librairie puisque l'on venddes livres en lien avec la programmation.Nous avons environ 200 références ainsiqu'un fonds de bibliothèque. Je suis arrivéau Granit il y a 10 ans, par bouche à oreille.Je n'avais pas d'attrait particulier pour lemonde du spectacle, je ne viens pas dumilieu théâtral. Mais cela me plaît et jevais régulièrement voir des pièces. Je trouveque c'est un milieu à part, on travaille maison est dans la production d'imaginaire,de rêve, de pensée. On défend quelquechose qui procure de l'émotion, cela donnede l'émotion et du plaisir au travail ”.

Viviane Millerand, costumièreindépendante

“Je ne suis pas intermittente car je n'au-rais pas assez de cachets pour fonction-ner, alors j'ai créé une micro-entreprise,Vidjinn, dont l'une des activités est lecostume de théâtre. C'est un complémentà d'autres activités comme la mode, lacréation d'objets et d'accessoires. Dansle spectacle, je ne fais que de la créa-tion de costume. Si l'on travaille dans unthéâtre, voire dans une compagnie, il fautaussi faire de la réparation, de l'entretien,de l'habillage.J'ai commencé il y a 20 ans, sur le tas,bénévolement puis en créant mon asso-ciation, puis en rencontrant des gens petità petit. Actuellement, je fais 4 à 5 spec-

tacles par an.Dans ce monde-là, on ne trouve pas detravail à l'ANPE. Il faut avoir un bon car-net d'adresses, ne jamais rater un bou-lot sinon on est grillé, être attentif aubouche à oreille. Au début, il faut par-fois travailler pour pas grand-chose voirebénévolement, se faire connaître et gran-dir en même temps que des compagnies,qui auront peut-être plus tard plus demoyens. On peut aussi être salarié dansun théâtre, c'est moins aléatoire.Sur la façon de travailler, il n'y a pas derecette, cela dépend beaucoup du spec-tacle, du metteur en scène. Je m'appuiesur le texte, sur la mise en scène en assis-tant à des répétitions, sur la psycholo-gie des personnages, sur les indicationsdu metteur en scène lorsqu'il a des deman-des précises, sur la couleur d'un habit parexemple. Je prends également en comptele besoin des comédiens, leurs goûts etj'essaie de concevoir les costumes pourqu'ils soient à l'aise et pas gênés pourjouer. Il y a également des codes cou-leurs à respecter. Mais ce n'est pas contrai-gnant, dans l'ensemble j'ai souvent carteblanche. Je travaille aussi beaucoup avecle créateur lumières. En réalité, c'est à lafois un travail d'équipe dans la concep-tion et solitaire dans la réalisation. Maisil faut avoir en tête que l'on œuvre touspour un spectacle et pas pour sa pomme.Cela implique des concessions mais ausside savoir imposer certaines envies.Ce métier est exigeant : il faut être per-sévérant, être créatif mais aussi avoir unebonne technique de couturière, oser tes-ter des choses, “bidouiller”. Et il fautaimer le spectacle, aimer ce milieu, sor-tir, connaître des gens, discuter, aller voirdes pièces.”

Contact, [email protected]

C'est un boulot qui demande de la patienceet du consensus. On est DRH pour le ser-vice technique et l'articulation entre desartistes parfois abscons et des techniciensqui ont besoin de réponses concrètes. Il existe des écoles réputées comme l'Ensattà Lyon ou l'ISTS à Avignon, mais biensouvent le métier s'apprend sur le tas. Ona d'ailleurs un système de formation conti-nue performant, notamment avec la VAE,pour accompagner une évolution de car-rière. Certains ont commencé commeartistes puis ont basculé du côté techni-que, comme certains musiciens sont deve-nus sonorisateurs. Le spectacle est unmonde où il y a beaucoup de passerel-

les, on va d'une fonction à l'autre. Parrapport à ça, je crois qu'il y a eu cesderniers temps trop d'ouvertures de clas-ses et de formations spécialisées. Il fau-drait les restreindre, car il n'y a pas assezde travail en face”.

Sonia Pérez, relations publiques,responsable du secteur éducatifau théâtre Granit.

“Je m'occupe du public “scolaire”, de lamaternelle à l'Université. Je travaille beau-coup avec les profs et les associations étu-diantes, en essayent de trouver des relaissur le terrain. L'idée est de partir à la ren-contre de ce public au moyen de visitesdans les classes et les amphis, d'accueil degroupes au théâtre. Je présente aussi nosateliers, nos stages, nos actions de for-mation comme l'UV théâtre à l'UTBM dontnous gérons la partie artistique.Etre spectateur n'est pas inné, cela s'ap-prend. Pour les jeunes, ce n'est pas unepratique courante comme le cinéma.Souvent, leur seul moyen de côtoyer lespectacle vivant passe par un professeur.Le prix est peut-être un frein mais nousvoulons qu'il soit le moins difficile à fran-chir : cette année nous proposons des entréesétudiant entre 5 et 8,5 euros. A ce prix-là,ce n'est pas prohibitif, c'est juste une ques-tion de choix. C'est l'équivalent de 2 ou 3verres dans un bar. Et quand c'est gratuit,les jeunes ne viennent pas forcément plus,donc je pense que c'est plus une questionde curiosité qu'un problème économique.Mais susciter cette curiosité passe par unedémarche didactique et pédagogique, parl'apprentissage, l'expérimentation. Et parla nécessité de faire tomber des a priorinégatifs. J'entends encore beaucoup, “lethéâtre c'est pour les vieux bourgeois !”,“on ne s'y amuse pas”. Alors notre travailest un boulot de fourmi, il faut prendre sonbâton de pèlerin pour faire comprendrequ'au théâtre il y a des gens qui ont deschoses à dire. Cela demande d'avoir enviede défendre une ligne artistique, croire àce qu'on fait, avoir le sens relationnel, aimerle contact et les relations humaines. Jepense que c'est quelque chose de naturel,même s'il y a des écoles qui apprennentça bien” .

Jacques Courtot, directeur technique au théâtre Granit

“ Le directeur technique est à la fois res-ponsable logistique, du personnel techni-que et de la sécurité du public, ce qui apris beaucoup d'ampleur ces derniers temps.Le directeur fait des choix artistique qu'ilest de notre ressort de réaliser dans notrelieu. On est un peu l'interface entre l'artis-tique et le technique. Cela demande des'adapter en permanence, de trouver dessolutions aux problèmes posés par la créa-tion. Par exemple quand on est allé jouerdans un atelier d'Alsthom, il a fallu s'adap-ter à un lieu pas du tout fait pour le spec-tacle. On doit avoir en permanence 3visions : l'avenir lointain puisque l'on com-mence déjà à recevoir des fiches techni-ques pour 2010-2011 ; la saison en courspuisque actuellement je travaille sur leplanning et le matériel de janvier à juin2010 et le présent très proche et très chao-tique avec des problèmes à résoudre aujour le jour. ““

Ludivine Trincklin, comptable authéâtre Granit

“Je suis comptable au théâtre comme jepourrais l'être dans n'importe quelle entre-prise. La seule différence, c'est les inter-mittents du spectacle : c'est un régimespécifique auquel il faut s'adapter et celaoccasionne des variations dans le nom-bre de feuilles de salaire d'un mois sur l'au-tre. Il y a 23 permanents mais j'ai parfois100 fiches de paie en incluant les ouvreu-ses que l'on embauche également occa-sionnellement. Mais sinon les règlescomptables sont les mêmes que partout.Moi j'ai fait un BTS assistante de direc-tion. Je suis arrivée en 2002 en répon-dant à une annonce, mais je ne connaissaispas du tout le théâtre. On peut même tra-vailler sans forcément aimer le spectacle.Personnellement, cette place m'a aussi per-mis de m'ouvrir à des choses que je neconnaissais pas. C'est assez agréable, ona accès à des oeuvres intéressantes et cha-que fois différentes”.

Jérôme Araujo, directeur des rela-tions avec le public au théâtreGranit

“J'ai appris ce métier sur le tas. J'ai unemaîtrise de lettres, mais parallèlementj'avais découvert le théâtre grâce à unprof et j'ai toujours eu une pratique ama-teur. A un moment, il s'est même poséla question du choix de carrière mais jene me sentais pas prête à devenir comé-dien. Je suis arrivé en emploi-jeune auGranit et dans ce cadre j'ai pu bénéfi-cier d'une formation qui est normalementassez chère, un DESS en direction deprojets culturels à Lyon. J'ai vite su quec'était la voie qui m'intéressait et je suislà depuis 2000. Ce qui me plaît c'est d'es-sayer de convaincre les gens de partagernos passions. Qu'est-ce qu'on peut fairepour les faire venir au théâtre ? Je suisen quelque sorte un porte-parole du pro-jet artistique du directeur. Cela passe parles actions de formation du public avecdes ateliers mais aussi en allant versl'Education nationale et l'éducation popu-laire, les maisons de quartier, les CE,en organisant des rencontres avant et

après le spectacle … C'est aussi de lacommunication (quelles affiches ? où lesmet-on ?) et des relations presse. C'estparticulièrement intéressant au Granit oùl'on propose tout sauf ce que les gensconnaissent ! Notre optique est de fairedécouvrir des artistes, pas de recevoirdes têtes d'affiche. Il faut donc aller“au charbon” pour chaque spectacle.C'est un travail d'équipe : au Granit, celaconcerne 7 personnes puisque j'y inclusles personnes d'accueil. Nous sommesdes médiateurs et des accompagnateurs.Par goût et formation musicale, j'ai aussiune mission de programmation sur la par-tie musique que j'inscris dans la mêmepolitique. Je préfère faire venir 10 artis-tes pas connu plutôt qu'un seul connu.Artistiquement, c'est plus intéressant dedéfricher, de faire découvrir.Il faut savoir se remettre en question enpermanence. Car les artistes, mais aussile public, renouvellent nos systèmes dereprésentation. Et l'on n'est jamais sûr derien : pourquoi le public vient là et paslà ? On s'interroge beaucoup mais il n'ya pas de recette, ni de certitude, c'est pourça que c'est riche”.“

Sylvie Jannière, responsable del'accueil au théâtre Granit

"Je suis là depuis une vingtaine d'années.Je suis arrivée là un peu par hasard, mêmesi je savais que je voulais être dans le milieuartistique. J'assure l'accueil. Quand il n'ya pas de spectacle, c'est de 14 h à 18 h maisquand il y en a, cela fait des journées beau-coup plus longues. Je renseigne les gens,je m'occupe des réservations, des abon-nés, je réponds au téléphone et je fais labilletterie, mais c'est moins contraignantque sur des concerts parce que dans unthéâtre les gens ont l'habitude de réserverpour être sûr d'avoir de la place. Je m'oc-cupe également des étudiantes que l'onrecrute lorsqu'il y a des soirées. C'est un poste qui demande beaucoup depatience. Les gens ont l'impression qu'ilssont les seuls et en même temps, il fautleur donner l'impression qu'ils sont lesseuls !"

“Nathalie Cravé, administratricedu théâtre Granit

“Je me suis formée en autodidacte. C'estlié au directeur actuel, qui n'a pas hésitéà offrir à des jeunes la possibilité d'évo-luer. Mon rôle est d'accompagner le pro-jet artistique du directeur pour qu'il soitréaliste dans les domaines financier etadministratif. Par délégation, j'ai égale-ment la fonction de chef du personnel.Ce rôle inclut plusieurs éléments : créerdes partenariats, solliciter les collecti-vités, assurer le suivi des subventionset de toute la “paperasse”, tout ce quiest contractuel, conventions, achat despectacles. C'est aussi le suivi quoti-dien de l'accueil des spectacles et descontrats qui vont avec. On est toujoursen négociation sur les prix du specta-cle, les frais annexes…C'est un métier qui ne demande pas for-cément d'aimer le spectacle vivant maiscomme on est amené à être en contact

avec les artistes et la culture, si on ne lesaime pas, c'est compliqué ! Comme ilfaut veiller à l'aspect financier, il fautdéjà des qualités de rigueur. Ensuite del'organisation. Savoir être strict mais pastrop pour ne pas brider le côté créatif.C'est une espèce de jonglage administra-tif : il y a des choix de programmation,s'ils se heurtent à l'obstacle financier, j'es-saie non pas de sortir des limites fixéesmais de me demander ce que je peuxessayer de faire au niveau budgétaire pourque les envies de programmation puis-sent exister. Je détermine aussi le mon-tant des enveloppes que détiennentcertaines personnes au Granit : le direc-teur technique, le responsable de la com-munication, les deux metteurs en scèneassociés notamment”.

Photo du dossier de Yves Petit

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page 14Dossier

Rencontre avec Henri Taquet,directeur du théâtre Granit.

Comment devient-on directeurde théâtre ?Dans mon cas, ce n'est pas très ration-nel puisque j'ai fait une licence de bio-chimie. Mais étudiant, j'étais très engagé,militant politique et syndical. C'étaitavant 68. Et j'étais préoccupé par lasquestion de la démocratisation culturelle.Je vis d'ailleurs toujours comme un scan-dale permanent l'idée que toutes ces cho-ses formidables qui nous aident à êtredebout, qui nous construisent, soient éloi-gnées de la plupart des gens de notrepays. Et ce rapport scandaleux d'éloi-gnement ne l'est pas pour des raisonsfinancières mais pour des raisons d'édu-cation et de mal de vivre : il suffit decomparer le prix d'un écran plat à celui

des entrées au théâtre ou à celui d'unlivre de poche. Donc à un moment, jeme suis posé la question. Et comme jene connaissais rien au milieu de l'art,après biochimie j'ai bifurqué vers unDUT d'animation culturelle à Lille. Etj'ai eu l'opportunité de devenir directeurculturel à la Ville de Villeneuve d'Ascq.A partir de là j'ai appris sur le tas, en pre-nant les postes de secrétaire général dela scène nationale de Villeneuve d'Ascqpuis directeur de la scène nationale deCalais.

Quelles caractéristiques réclamece type de poste ?

Pour diriger un lieu artistique comme leGranit, il y a des choses à apprendre maisensuite, il y a l'appétence. Un rapportpersonnel, intime, violent avec les œuvresd'art. C'est le côté essentiel que cela prenddans notre vie qui est important. Quandle métier s'est constitué, il n'y avait pasde formation initiale. Il s'est construitsur du militantisme. Maintenant, il y ades formations mais je pense qu'il fautavoir à l'esprit la nécessité de l'expres-sion artistique comme moyen de seconstruire. J'estime qu'il faut avoir legoût de la liberté et être intransigeant surla liberté artistique. Ce sont des postesoù l'on est confronté aux élus de touspoils et de tous bords et la tentation dedirigisme existe. Il est important de gar-der une capacité de résistance aux pres-sions. Le pire étant l'autocensure, quandon en vient à aller au-devant de ce quepeuvent vouloir ceux qui nous financent.Mais ce financement s'opère avec l'ar-gent des citoyens. Notre liberté est lereflet du respect que l'on a pour eux.La première exigence est que nos bud-gets restent des budgets artistiques etsurtout pas des budgets de fêtes et céré-monies.

Comment décririez-vous votrerôle ?

Tout ce qu'on fait a pour objectif de don-ner réalité à un projet artistique. Ce der-nier passe par l'idée que l'on a de l'art,ce à quoi on croit avec toute notre sub-jectivité. Il y a un rapport à l'intimeconviction qui est très important. Il y aégalement une tension entre ce que l'onveut défendre et comment le faire ren-contrer un maximum de gens. Le rôletient à deux aspects. D'abord savoir cequ'on propose comme œuvres, ce quiimplique de voir des spectacles, discu-ter, rencontrer, être curieux, en éveil.Ensuite comment on maintient le mou-vement même de l'art. Pour moi la pro-duction est importante. Je pense qu'il nefaut pas seulement accueillir des œuvresmais aussi aider à en faire sortir. C'estpour ça qu'il y a 5 ou 6 créations par anau Granit.Pour définir ce que l'on veut montrer, ilfaut se rêver en spectateur idéal. Il fautse dire "est-ce que cela me plaît et pour-quoi?" et être prêt à le défendre et nonpas se dire "est-ce que cela va plaire?".Sinon on fait de la programmation top50.Le rôle de directeur implique aussi dediriger une équipe, lui donner une cohé-rence, impulser une idée commune dansune dimension quasi philosophique. Etpuis il faut se demander comment onse situe dans cette ville, dans ce terri-toire, comment on va faire pour que lesgens s'intéressent plus à ce qu'on faitqu'avant. Ce n'est pas évident parceque l'on a des sarbacanes là où TF1 ades bazookas. Mais il y a des espaces deliberté où l'on peut s'engouffrer. Par exem-ple, on a mis en place des concerts "sand-wich", le midi, gratuit. Tout à coup, leregard de la population a changé. On adésacralisé notre image par le fait quec'était à une heure incongrue, que c'étaitgratuit, qu'on pouvait manger pendantle spectacle ! Une fois que l'on a fait ça

et créé un nouveau public, il faut se poserla question : "qu'est-ce qu'on fait main-tenant pour le faire bouger ?". C'estune question du métier à avoir en têteconstamment. Expérimenter pour élar-gir le public et ne pas lâcher dans ladurée. Autre exemple, les options théâ-tre que l'on a mis en place dans les lycéesà Belfort et Montbéliard. Cela a été duret c'est loin d'être gagné. Mais il fautsavoir tenir bon quand on sent que çamarche en termes d'élargissement dupublic. Parce qu'après,dans un lycée, celapeut changer le rapport d'écoute de l'en-semble de l'établissement sur tout ce quel'on fait. Il y a une modification du cli-mat : "ah bon, le théâtre Granit, c'est pasun truc d'élitistes où l'on ne comprendrien ?" Peut-être que cela ne gagne pasun spectateur dans l'immédiat, mais celamodifie l'appréhension de la nécessitéde notre existence. C'est aussi importantque la fréquentation immédiate. Maistout cela est compliqué : comment met-tre en place un projet dans sa singularitéen faisant abstraction de la demandedu public et faire en sorte qu'il y ait enmême temps du public ? Parce que tenirun lieu d'art élitiste huppé, je sais faire,c'est plus facile. Mais avoir à la fois uneexigence artistique et de démocratisa-tion c'est moins évident. C'est aussi cequi est excitant. C'est ce qui vaut le coupqu'on ait de l'argent public. On essayede rendre aux citoyens le meilleur ser-vice possible. On n'a pas le doit d'êtreélitiste puisque c'est l'impôt qui nouspaie. Cela demande des compétences mutli-fonctions mais c'est vrai pour n'importequel dirigeant de n'importe quelle struc-ture.

Recueilli par Stéphane Paris

ET QUELQUES

AUTRES MÉTIERS...Attaché de presseS'occupe des contacts avec lesmédias, rédige et élabore lematériel publicitaire, organisedes entrevues.

ChorégrapheConcepteur des momentsdansés et parfois de tout letravail corporel d'un spectacle,incluant la gestuelle, lesdéplacements et lesinteractions des acteurs. Pourles scènes d'affrontement, onfait appel à un chorégraphe decombat.

Concepteur d'éclairageJouant avec la lumière etl'obscurité, il crée desambiances et rythme lareprésentation. Pour créer ceseffets, il prépare un pland'éclairage indiquantl'emplacement et le type desprojecteurs, les gélatines(couleurs) et les gobos(motifs). Il supervisel'accrochage et ajustel'intensité lumineuse dechaque effet.

Concepteurd'environnement sonore Créateur de l'univers sonore

d'un spectacle pour créer desambiances, soutenir l'action oula situer dans un lieu précis

Concepteur d'images etvidéos Créateur qui intègre lestechnologies de l'image(projections, vidéo,hologrammes) dans une miseen scène.

DécorateurIl est chargé del'aménagement de la scène.C'est lui qui choisit leséléments, objets et accessoiresdu décor. On appelle aussiensemblier celui qui crée etagence des ensemblesdécoratifs d'intérieur : mobilier,tissus, papiers peints, objetsles plus divers tels que lepapier et le stylo posés sur lebureau, le vide-poche dansl'entrée… jusqu'au cendrier.

DiffuseurPersonne, théâtre oucompagnie chargée deprésenter différentesproductions artistiques enfournissant aux producteurs unlieu ou une salle de spectacle.Il s'occupe de l'organisationdes représentations, de lapromotion, de la billetterie etde l'accueil du public.

Directeur artistiqueArtiste (souvent un metteur enscène d'expérience) dont lavision et la démarche sont aucœur d'une compagnie ou d'unthéâtre. C'est lui qui insuffleune direction et qui propose laprogrammation du théâtre. Ilcoordonne les différentesproductions, engage lesmetteurs en scène, participeau choix des interprètes et desconcepteurs et veille à ce quele projet artistique se réalisedans les meilleures conditionspossibles.

ÉclairagisteDirige les lumières, leurscouleurs, leur intensité, laforce des ombres pendant lesreprésentations. Dansl'éclairage, il existe égalementdes poursuiteurs, en charged'un projecteur individuel quisuit les évolutions ducomédien.

Habilleur / habilleusePrépare les costumes, aide lesartistes à s'habiller, à sechanger et s'occupe desréparations urgentes.

Machiniste Met en place les décors avantla représentation. Pendant, encoulisses, il s'occupe deschangements de décors, des

trucages et des machines àeffets spéciaux durant lespectacle.

Ouvreuse/ placier /placeurAccueille et place le publicdans la salle, en veillant auconfort et à la sécurité.

RégisseurTechnicien qui prépare lesrépétitions (horaires etaccessoires) et rédige le cahierde régie, en y notant la miseen place, les indicationsd'éclairage, de son et dechangements de décor.Chaque note de ce cahier estensuite minutée et répétée,afin de coordonner les effetsd'éclairage et de son avec lejeu des comédiens. Pendantles représentations, ilsupervise l'ensemble duspectacle et s'occupe de laconduite du spectacle.Il y a le régisseur général quicoordonne l'action de la lalumière, du son, du plateau etrépond aux imprévus et desrégisseur principaux qui ont lemême rôle sur un secteurparticulier. Par exemple lerégisseur lumière doit monterl'éclairage. Il peut avoir sousses ordres des " électros ". Lerégisseur de plateau gère lescoulisses et le plateau pendant

les représentations. Il vérifieque tous les accessoires sonten place, signale auxcomédiens leurs entrées etcoordonne le travail desmachinistes.

ScénographeConcepteur des décors quichoisit l'ensemble deséléments composant l'espacethéâtral. Avec le metteur enscène, il interprète le texte etcrée un univers, en tenantcompte de l'espace, du tempset des personnages. Il effectueun travail de documentationhistorique, dessine desesquisses puis met en formeson idée en fabriquant unemaquette en trois dimensions.Artiste mais aussi technicien, ilréalise les plans, choisit lesmatériaux puis coordonne laconstruction en atelier.

Il existe également desmétiers très spécifiques etspécialisés mais qui tendent àse raréfier : bottier, chapelier,concepteur de maquillage,maquilleuse, sculpteur,réalisateur de masques,coiffeur/posticheur , armurier,lingère/repasseuse/retoucheuse, teinturier, peintre de décor,tapissier… Les noms suffisent àdeviner leurs rôle

Etre directeur demande exigence et résistance

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page 15Mobilité internationale

Offres de stage à l’étrangerPour les jeunes demandeurs d’emploi de 18 à 30 ans, résidant en Franche-Comté.

JARDINIER dans un jardin botanique.Participer à un programme de gestion decollection. Stage à pourvoir aux Açores(Portugal) du 1er février au 1er juillet 2010.Programme Eurodyssée.

AGENTENVIRONNEMENTAL. Participerà des projets de valorisation et de promo-tion du tourisme vert. Bon niveau d'an-glais requis. Stage à pourvoir aux Açores(Portugal) du 1er février au 1er juillet 2010.Programme Eurodyssée.

ANIMATEURS ENVIRONNEMENT.Accueillir les visiteurs sur un site naturel,notamment public d'enfants. et/ou dévelop-per des supports pédagogiques. Stage à pour-voir aux Açores (Portugal) du 1er février au1er juillet 2010. Programme Eurodyssée.

RÉCEPTIONNISTES dans un hôtel.Bonnes connaissances en allemand. Réf07/2010. Stages à pourvoir en Suisse dansle canton du Tessin (italophone) à partir defévrier 2010 pendant 6 mois. ProgrammeEurodyssée.

RÉCEPTIONNISTES, CUISINIERS ETSERVEURS dans un hôtel ou dans uneauberge de jeunesse. Stages à pourvoir auxAçores (Portugal) du 1er février au 1er juil-let 2010. Programme Eurodyssée.

ASSISTANT À LA COORDINATION del'événement " les cultures gourmandes ".organisation, montage et démontage, com-munication. Stage à pourvoir au Québec àMontréal à partir du 01/03/2010. Durée mini-mum 3 mois. Programme Franche-Comté/Québec.

ASSISTANT EN GESTION ET ADMI-NISTRATION. Assister la designer dansles tâches journalières administratives et decommunication. Stage à pourvoir au Québecà Montréal à partir du 01/03/2010. Duréeminimum 3 mois. Programme Franche-Comté/Québec.

Stages à pourvoir dans le cadre des programmesde mobilité internationale (Leonardo Da Vinci,Eurodyssée et Franche-Comté/Québec). Cesstages professionnalisants sont pilotés et finan-cés par le Conseil régional de Franche-Comté(Convention de stage, bourse mensuelle, assu-rances…). De nombreuses autres offres à pourvoir dans denombreux secteurs professionnels : nous consul-terRenseignements sur www.jeunes-fc.com. -Contact : Centre Régional et réseau informa-tion Jeunesse - Tél : 03 81 21 16 16

La carte postale

du mois des Açores...De Sébastien Vouillot qui a effec-

tué stage Eurodyssée en 2004

Centre ville de Angra do

Heroísmo, sur l'île de Terceira

aux Açores.Les rues qui mènent au port ont

la particularité, par leur forte décli-

vité et leur orientation d'être bien

protégées par rapport aux vents

du large.Les façades des bâtiments de la

capitale - classée au patrimoine

mondial de l'Unesco - sont typi-

ques de la Renaissance.

E n théorie le volontariat internationalen entreprise est ouverts à tous lesjeunes de 18 à 28 ans. Dans la pra-

tique, il en va autrement : les candidatsétant sélectionnés par une entreprise pouraccomplir une mission de développementà l'étranger, le recrutement est en tout pointsemblable à celui d'une embauche tradi-tionnelle. Et la recherche s'apparente à celled'un emploi. "La majorité de ceux qui par-tent en VIE ont un bac+4, +5 ou au-delà,sortent d'écoles de commerce ou d'ingé-nieur souligne Marianne Beaupain, délé-guée régionale d'Ubifrance. Ils ont souventplus de 25 ans, ont déjà eu une expérienceprofessionnelle. Pour les entreprises, cen'est pas un stagiaire mais bien quelqu'unqui doit mener à bien une mission souventassez lourde. D'ailleurs, 70 % des VIE sontsuivis d'une embauche. Lorsque ce n'estpas le cas, c'est quand même une ligne trèspositive sur un CV". 95 % des anciensvolontaires estiment que cette expériencea facilité leur intégration professionnelle.Ubifrance a pour mission de faciliter l'ac-cès à l'export pour les entreprises. Le sou-tien au volontariat international est l'un desmultiples moyens mis en oeuvre. Les VIEsont des missions souvent commercialeset techniques d'une durée de 6 à 24 moisrenouvelables une fois. La Franche-Comtéa compté 38 VIE en 2008, un peu moinscette année. Vingt volontaires sont en posteactuellement pour des entreprises franc-comtoise. Sur le plan national, il y a beau-coup plus de candidats que d'offres (àconsulter sur civiweb.com). Raison pourlaquelle Ubifrance s'attache d'abord àconvaincre les entreprises de proposer desmissions, en leur exposant notamment lesavantages possibles (absence de charges,aides financières, gestion assurée parUbifrance). Mais les candidats potentielssont une autre cible d'action, notammentpour leur exposer la réalité et les exigen-

ces d'un VIE. "Les candi-dats au VIE ne doivent pasattendre que l'offre arrivetoute prête. Il faut avoir unedémarche pro-active quitteà expliquer le dispositif auxchef d'entreprise. Ne pashésiter à leur dire : "j'ai leprojet de partir, il existecette procédure qui peutêtre intéressante pour vouscomme pour moi"".Ces deux publics sont réu-nis le 8 décembre à la CCIdu Doubs dans le cadred'une journée consacrée àl'international. Dès 9 h,vidéo et conférence, témoi-gnage, point d'informationet même entretiens d'em-bauche avec des candidatsprésélectionnés permettrontà chacun de tout savoir surle volontariat (inscriptionobligatoire pour les étu-diants sur le site www.cciin-ternational.fr/carrefourvie).

Renseignements complémen-taires, www.civiweb.com,www.ubifrance.frInfos sur le carrefour VIEFranche-Comté : 03 81 25 2578

Des “volontaires” pour le développement des entreprises

Pour en savoir plus sur le Volontariat international en entreprise, un carrefourVIE Franche-Comté est organisé le 8 décembre à la CCI de Besançon.

STAGES

PROFESSIONNELSEN EUROPE“LEONARDO DAVINCI”

Le programme LEONARDO DAVINCI s'inscrit dans les actionsdu Conseil régional en matièrede mobilité internationale des jeu-nes.Il s'adresse aux jeunes diplômés,demandeurs d'emploi, âgés de18 à 30 ans et domiciliés enFranche-Comté. Il leur permetd'acquérir une expérience profes-sionnelle grâce à un stage d'unedurée de 3 mois à 6 mois. Tousles secteurs d'activité et tous lesniveaux de qualification sontconcernés.2 démarches possibles :- rechercher soi-même unestructure d'accueil en fonction deson projet professionnel.- Ou postuler à une sessionorganisée sur-place par un pres-tataire (pays anglophones) et finan-cée par la Région. Sont organisés :le placement en entreprise, l'hé-bergement et un stage linguisti-que.Les stagiaires perçoivent unebourse mensuelle de 763 € et béné-ficient d'assurances responsabi-lité civile et rapatriement financéspar la Région Franche-Comté

Informations générales :www.cr-fran-che-comte.fr/education/echange.php.Conseil Régional de F-Comté. ServiceMobilité internationale.Tél 03 81 61 63 55

Informations et candidature : www.jeu-nes-fc.com. Centre Régional et réseauInformation Jeunesse. Tél 03 81 2116 16.

Marianne Beaupain : “un VIE est un vrai atout sur un CV”.

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Il y avait ces grandsparents, amoureux de lanature et de la terre. Il yavait cette maison decampagne, en Haute-

Saône, et ce jardin aux mille etune saveurs... Inutile d'allerchercher plus loin les racines,épaisses et profondes, de leurengagement écologique. “Noussommes nés et avons grandi àBesançon, mais on a toujoursété élevé dans ce contexte agri-cole. On adorait aller là-bas,tracer les sillons avec la binettepour semer ”, se remémoreavec tendresse FrançoisRenevier, 26 ans, le plus jeunede la fratrie. A ses côtés, Pierre,33 ans, renchérit : “Je me sou-viens qu'à l'époque, mon papyengueulait déjà les paysans quiutilisaient certains engrais”.Dans leurs assiettes, la nourri-ture a toujours été bio.Toujours. Et aujourd'hui, la mis-sion qu'ils se sont eux-mêmeschoisi est simple : élargir cette(bonne) habitude au plus defoyers possibles... “L'idée de

base était de démocratiser lebio”, insiste François. Aprèsune brève aventure en formed'impasse en fac de sport, cedernier s'est lancé dans des étu-des de commerce. Pour mieuxservir la cause. “J'ai ensuite suivi des forma-tions particulières, en diététi-que, en cosmétique, en complé-ments alimentaires, etc... On estdes spécialistes. On est obligéd'être pointu sinonon est vite perdu” ,assure-t-il. Etre bioou ne pas l'être,telle est la ques-tion... Eux ont tran-ché depuis longtemps.Dans les rayons de Comptoir dela Nature, leur magasin, “leurbébé” disent-ils, près de 5000produits différents peuvent défi-ler... Soit trois fois plus qu'àl'ouverture en avril 2006. Lespréoccupations environnemen-tales explosent, le marché dubio suit le mouvement.Pourtant, les deux frères ne rou-lent pas sur l'or. “On touche un

peu plus que le Smic pour 90heures par semaine chacun. Onen a bavé au début et on enbave toujours aujourd'hui”nuance Pierre, qui se rappelleavec un agacement mal refouléde l'époque “où les banquiersreculaient de quinze mètresdans leurs sièges quand on leurexpliquait le projet”.

Pierre et François maîtrisent leursujet sur le bout du cœur et enparleraient des jours entiers. “On est très en retard. EnAllemagne, ils sont 30% à man-ger bio. En France, on est 4,5%” ,déplorent-ils. Lorsque des figu-res médiatiques comme Hulot ouArthus-Bertrand tirent la sonnetted'alarme, les frères Renevierapplaudissent. Evidemment. Mais

les deux Bisontinsne se contententpas de l'éveil labo-rieux de cette“ c o n s c i e n c everte”... A la ques-

tion “faut-il réellement consom-mer autrement pour sauver ce quipeut l'être ?” la réponse fuse :"Complètement”. Pierre va plusloin : “S'indigner devant son caféle matin, c'est bien. Mais der-rière, les politiques doivent per-cuter. Il va falloir comprendreque manger de la viande tous lesjours n'est plus possible”. L'aînétient par ailleurs à désamorcer

une critique qui, parfois, lui revientaux oreilles : “Attention, on n'est pas des grosintégristes du bio, ni des réac-tionnaires”.Leur credo : consommer autre-ment, quitte à consommer moins,mais consommer mieux. Ils enont fait leur métier. C'est sur-tout un rêve, celui de deux gaminsélevés dans l'amour de la terre etde la Terre, deux gamins qui nesupportent pas que ces derniè-res soient si malmenées...

Willy Graff

Comptoir de la Nature : 17 avenueCommandant Marceau et MarchéCouvert des Beaux-Arts - 25000Besançon. Téléphone : 03 8153 24 33.Rappel : le Comptoir de la natureoffre 3 et 5 % de réduction auxdétenteurs d’une carte Avantagesjeunes, selon les produits.

Plus de cent fournisseurs...

Epicerie, fruits, légumes, bois-sons, gel douche, maquillage, pro-duits ménagers... La liste desdenrées qui égayent les étals deComptoir de la Nature est longuecomme le bras. En amont, le tra-vail est méticuleux. “On bosseavec 110 fournisseurs dont unetrentaine de locaux”, dénombrePierre. A Besançon plus qu'ail-leurs, il est essentiel d'avoir ducomté bio !Ce label est décerné par Ecocert,organisme indépendant agréé parl'Institut national de l'origine etde la qualité. Les critères sontprécis. Au niveau de sa concep-tion, le produit, quel qu'il soit,doit être bio à au moins 95 %.Cette délicate attention a un coûtqui, évidemment, se répercute surle porte-monnaie du client... Mêmesi selon les deux frères, l'écartentre “ bio ” et “ non bio ” s'estamaigri. Et Pierre ne peut s'em-pêcher de contre-attaquer : “Cequ'on vend dans les supermar-chés discount, c'est encore tropcher pour ce que c'est...”

page

Deux frères en vert et contre tout

Grâce à leur magasin bio, Pierre, l'aîné, etFrançois, son cadet, ont trouvé commentfaire vibrer leur fibre écologique. Depuistoujours, ils se sentent concernés par la"cause verte". Discussion entre deux rayons.

Jeunesses de Franche-Comté16

Photo Laurent Cheviet / KR Images presse

“En France, on est enretard par rapport à

l’Allemagne”

François Renevier. “Nous avons été élevés dans un contexte agricole bio”.

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page 17Internet

Franche-Comté

www.doledujura.fr

C e n'est peut-être pas la meilleurepériode : environ 300 offresd'emplois pour toute la France,

une douzaine si l'on s'en tient à laFranche-Comté. Mais ce site emploides industries de la métallurgie méritequ'on s'y attarde et qu'on y reviennede temps à autres, tant ce domaineest sensible à la conjoncture et peut seretourner d'un côté comme de l'autre

assez rapidement. Le site permet dedéposer son CV, c'est toujours ça. Ildonne également l'occasion de décou-vrir précisément les métiers de l'indus-trie, un vocable général qui peutfacilement occulter la réalité des pro-fessions aux yeux du profane.

L e portail orientation du lycéen est néd'une volonté des jeunes élus du conseilacadémique de la vie lycéenne. Son

objectif, proposer un outil facile et modernepour accompagner toute démarche d'orien-tation. Avec 80000 visiteurs sur l'année sco-laire, la fréquentation montre qu'il répondà un besoin. Et le portail évolue : en octo-

bre, il vient de se doter d'une newsletterqui rappellera les événements, les actuali-tés, les dates de l'orientation (ouverturesd'inscription, forums, portes ouvertes, paru-tions). Elle s'ajoute aux 3 rubriques qui struc-turent le site : s'informer, faire des choix,s'organiser.

C e nouveau site est accessible depuisle 31 octobre. Son pitch : tout Doleen un clic. Tout ce qu'il faut savoir

sur la Ville et les services, y compris numé-ros d'urgence et services administratifs enligne, mais aussi un agenda culturel et

sportif. Avec un accès direct à eDole cul-ture, série d'e-mags consacrés au sport,à la culture et aux seniors. Ils sont acces-sibles en téléchargement sur le site ou parabonnement électronique sur demande.

L dédié au pouvoir d'achat, ce sitepropose de faire des économiesgrâce à des coupons de réduction

ciblés valables dans les grandes surfa-ces. Un concept innovant, médaillé d'orau Concours Lépine 2008 qui a déjà per-mis à www.malistedecourses.net de ras-sembler plus de 235 000 internautes.Concrètement, il faut établir sa liste decourses parmi plus de 1 900 articlescompris dans un magasin virtuel orga-nisé en 16 rayons et 78 catégories. Enfonction des produits souhaités, il est

proposé une sélection de coupons deréduction. Il reste alors à les imprimeret à se présenter directement à la caissedu supermarché en ayant acheté les pro-duits concernés.Ce service gratuit pour consommer

malin est accessible sur inscription maison peut au préalable découvrir le sitesans s'inscrire. Outre les coupons, ildonne des conseils économes sur desrecettes de cuisine et des projets en tousgenres (bien être, cadeaux, logement,restauration, voyages,…).

www.malistedecourses.netVie quotidienne

Orientation

www.ac-besancon.fr/polEmploi

www.industrie-recrute.com

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P ôle régional des Musiquesactuelles, antenne duPrintemps de Bourges,

centre info rock, lieu Ressourcepour l'accompagnement d'artis-tes, Découvert Autorisé ajouteune nouvelle corde a son arcavec la publication ou plutôt larepublication de “Dans lerouge”. Après sept ans d'ab-sence, “la feuille de chou, sim-ple feuille A4 pliée en deux”dixit Frédéric Aboura “Cab”,rédacteur en chef et chargé demission à Découvert Autorisé,est devenue un vrai magazine.24 pages pour le n° 0 sorti enseptembre, 32 pour le prochainprévu mi-janvier, cette fois çane rigole plus. “On prévoit troisnuméros par an : automne, hiveret printemps”. Alors, pas d'étépour Découvert Autorisé ? “L'été,beaucoup de médias couvrentles festivals. On voulait éviterle redondant”. Couverture cou-leur mais contenu en noir enblanc “pour garder l'esprit fan-zine” souligne Eric Heuberget,rédacteur et concepteur gra-

phique. Le “zine”comme ils le nomment, fait letour de l'actu régionale des musi-ques actuelles tout en restantproche des missions de basede la structure. En marge desconcerts et sorties d'album, ontrouve “la programmation dessalles qui défendent des artis-tes peu médiatisés et prennentdes risques”, des interviewsde professionnels et un dossierthématique. Le prochain seraconsacré à la Sacem. “On y expli-quera entre autre comment dépo-ser ses droits”. Pour remplir sescolonnes, le duo sollicite lesassociations (Uppertone, Citronvert…) spécialisées en hip-hop,reggae ou autre. Le spectre desmusiques actuelles est large,autant en profiter. “On est ouvertet tous ceux qui ont envie d'écriresont aussi les bienvenus”. “Dansle rouge” a reçu un bon accueillors la sortie du n°0. “On aencore plein de chose à faireévoluer mais beaucoup nous ontfélicité. Il y avait un manque.On veut que les publics puissent

découvrir des lieux, des artis-tes. Il y a vraiment des person-nages à valoriser dans larégion”. Edité à 3000 exemplai-res, “Dans le rouge” est dis-ponible gratuitement dans lessalles de concerts, bars, cafés-concerts, les Bij, le Crij… et enversion PDF téléchargeable surle web.

Aline Bilinski

w w w. d e c o u v e r t a u t o r i s e . f rAudition du Printemps de Bourges2010, le 4 décembre au Bœuf surle toit, à Lons le Saunier. 5 grou-pes ou artistes francs-comtois ontété sélectionnés parmi 92 candida-tures : Hellbats (rock), No Signal(electro), nÄo (electro), Marc Jean (chanson) et2methylBulbe1ol (electro). Infos, 03 81 83 39 09

rience ensemble : “on s'était déjàrencontrés alors on a appris à seconnaître”. Certains défendent lerap américain, d'autres le rap fran-çais, n'a-t-il pas été trop difficilede travailler ensemble ? “Noussommes ouverts d'esprits, c'est cequi fait notre force. On ne puisepas notre inspiration que dansles musiques rap, mais aussi dansl'electro, le jazz, la soul, le rock,on ne met pas de limites tant quela musique est bonne, c'est ça aussile hip-hop ! ” . Sur cet album, lesthèmes sont variés, les sept péchéscapitaux et le désir insatiable(“Même s'ils ont la vie de rêve, ilsne seront jamais satisfaits, les éter-nels insatisfaits ”), la vie et les

défis, les relations amoureuses(“Trop, c'est Trop”), la sociétéen général… “Nos textes vont tou-cher tout le monde, résument-ils,ils sont engagés tout en restantartistiques, on n'est pas dans lapolémique, ni dans la politique”.Un album “très universel” quine demande qu'à être partagé : “sion l'a réalisé, c'est aussi pour lefaire vivre sur scène. La musi-que, c'est fait pour être partagéet on privilégie le contact directavec le public avant toute chose !”.

Contacts : www.myspace.com/tes-tabcallstars,[email protected] (CD à 5euros)

page 20Culture

Hip-hop et ouverture“La musique, c'est fait pour être partagé !”

“L 'idée de cet albumn'est pas venue toutde suite, au début il

était question d'une collabora-tion artistique sur 2, 3 titresmais l'osmose et le mélanges'est tellement bien fait…” rap-pelle Omar le manager des deuxgroupes. Ce soir-là dans leslocaux de Musicampus àBelfort, Dias, Assey, Sinai etTesta sont réunis. Tous étudiants,de Dijon, de Besançon, deBelfort et de Chalon-sur-Saône,les rencontrer ensemble, “c'estdéjà une performance” s'amu-sent-ils. Imaginez donc, l'éner-gie et la motivation qu'il leura fallu pour créer cet album(produit par Narkobeats). “Ona préféré prendre notre tempset ne pas négliger la qualité.En tout cas, il vient des tripes,on a mis une partie de nous-mêmes dans ce CD, on a investidu temps et de l'argent”. Depuisune dizaine d'années, les rap-peurs ont grandi de chaque côtéet ont voulu tenter cette expé

Du Pih-Poh à cœur ouvertBrésil, Angleterre, Suisse… Au fil de ses voyages, Pih-Poh s'est nourri et a grandi. Des rencontreshumaines et surtout musicales qui font vivre sa musique hip-hop.

D écontracté, petit trieursous le bras, l'oreille col-lée à son téléphone por-

table, Pih-Poh est sur tous lesfronts. Indépendant, il doit géreraussi bien sa production que sesdates et se dépense autant enamont de ses concerts que pen-dant. Aujourd'hui bien ancré dansle milieu, il a su s'imposer avecenvie. "Depuis tout petit, j'ai étébercé dans l'univers de la musi-que parce que mon père étaitbatteur. A 12-13 ans, je me suismis au scratch avec platines viny-les et à 15-16 ans, j'ai commencéà rapper en écrivant mes textes"raconte-t-il. "Pur produit de lagénération hip-hop" Pih-Poh,originaire de Bessoncourt, a eu"envie d'exprimer ce qu' [il avait]dans la tête, beaucoup de vécus,de questions". Une mix tape,puis un album…l'aventure com-mence bien ! Dans la capitale

pour neuf mois, le rappeur franc-comtois rencontre Paporeto, "sonpote brésilien". Le feeling est aurendez-vous et les deux compè-res s'envolent pour Rio de Janeiropour une tournée de concerts."Cela a été un plus dans monparcours, l'occasion de voir d'au-tres pays, d'autres origines,influences, mentalités. Un côtéhumain qu'il n'y a pas ici" confie-t-il. Et puis le duo continue saroute, le "black" et le "beur" vien-nent lancer des messages contrele racisme. Les 1res parties deMarcelo d2 au Bataclan, de Disizla Peste à un festival londonien,le tremplin des Eurockéennes…Et il y a quelques mois, de nou-veau le Brésil. Là-bas, Pih Poha représenté son pays lors de"l'année de la France au Brésil"."Chaque fois que j'y vais, jeme prends une grosse claquemusicale. Tous ces gens, tous ces

styles musicaux, cette ouvertured'esprit". Rencontres et échan-ges influencent chaque jour samusique. Du hip-hop oui, maisavec des influences funk, reg-gae ragga, avec de la soul oumême de la salsa. Pih-Poh faitpreuve d'ouvertures et ne se can-tonne pas à son propre style.Dernièrement il a réalisé unconcert avec l'orchestre classi-que du conservatoire deMontbéliard. "Chaque personne dans la musi-que a quelque chose à t'appren-dre, j'avance comme ça, enpuisant ma force chez tous cesgens. L'important, c'est de véhi-culer des messages, faire réflé-chir. Je suis loin de changer lemonde, mais j'ai envie de fairecomprendre ce que je vois, ceque je pense, ce que j'ai vécu".S'ouvrir aux autres pour seconnaître mieux soi-même. "A

cœur ouvert" ? Le titre de sonprochain album, prévu fin 2010est tout trouvé.

Infos, myspace.com/pihpoh

Territoire de Belfort

D-Clic et BC All stars. D'un côté des rappeurs belfortains, de l'autre des Beaucourtois. Ensemble, ils ontsu mélanger leurs expériences et leurs influences pour créer un album, sorti en juin 2009.

Textes et photos

réalisés par Simon DavalDeux groupes unis dans un projet commun.

Bessoncourt, Paris, Rio : le voyage musical de Pih-Poh mène loin...

“ Dans le rouge ”, le retour en mieux

Un numéro zéro très demandé. Rendez-vous mi-janvier pour le suivant.

“AFRICA UMOJA”ce spectacle démarre un tournéenationale à Besançon. Il racontel'histoire de l'Afrique du sud à traversses chants et danses, avec des étapessouvent méconnues : le rock clandestindans les années 50, le gospel dans lesannées 70, le gumboot des mineurs ouencore le kwaito actuel, hip-hop localqui est aussi le premier courant musicalpost-apartheid. A découvrir le 6décembre à 17 h à Besançon -Micropolis. Infos, 09 71 21 50 10,www.micropolis.net etwww.umojalespectacle.com

BERTRAND BELINl'auteur, compositeur et interprète esten résidence de création au théâtreGranit de Belfort. Pour la sortie de son3e album, début 2010, il peaufine lamise en scène de sa prochaine tournée.En avant-goût, il est en concert le 6décembre à 17 h au théâtre. Puis il

Brèves “FRANKENSTEIN”adaptée en 1931 par James Whale avecBoris Karloff, cette version cinéma estaussi célèbre que le roman d'origine deMary Shelley. Une projection estproposée le 16 décembre en ciné-concert au Petit théâtre de la Bouloie.Accompagnement en musique assistéepar ordinateur. Infos, 03 81 48 46 61.

“L'EXPOSITION SONORE -MOUVEMENTS DE LA DIVER-SITÉ”

une initiative présentée par RadioCampus jusqu'au 4 décembre au pianobar du campus de la Bouloie (tous lesjours entre 11 h 30 et 14 h 30) :réalisée par Aurélien Bertini et ClaudeGouin, elle associe une trentaine dereportages radio au recueil de

témoignages anonymes, à uneexposition de Didier Viodé sur lamigration, à des portraits photo issus dela diversité bisontine. Et questionne ladiscrimination raciale.

CAUSONS CASES À COUSANCEle festival de BD du Jura se tient les 12et 13 décembre. Infos, 03 84 48 97 82.13 décembre. Infos, 03 84 48 97 82.

page 21Culture

SÉLECTION TOPO10 RENDEZ-VOUS ENDECEMBRE.Tai Luc (punk rock) + Rene

Phillips (rock) le 5 à Montbéliard(Atelier des Môles, atelier-des-moles.com).Staff Benda Bilili (world) le 7à Besançon (Nouveau théâtre,infos Cylindre 03 81 57 34 71).Ka Jazz + Silex (slam etafrobeat) le 10 à Besançon (Petitthéâtre de la Bouloie, infosCylindre 03 81 57 34 71).La Canaille (hip-hop) le 10 à laPoudrière de Belfort, le 11 àBesançon (Passagers du Zinc).Sergent Garcia (mélange latin)le 11 au Moulin de Brainans (03 8437 50 40).Zenzile + Casualty (dub) le11 à Belfort (Poudrière, 03 84 9007 89).Diving with Andy + Yules(pop) le 12 à Belfort (Poudrière,03 84 90 07 89).Kiemsa + the RebelAssholes le 12 au Moulin deBrainans.X Makeena (electro hip-hop) le12 au Moulin de Pontcey (03 84 7580 29).Stellardrive (postrock) +Somadaya (electrorock) le 19auMoulin de Pontcey (03 84 75 80

I l se dit ufologue et médite surl'univers et la possibilité que d'au-

tres êtres le peuplent. Que l'on soitde cet avis ou non, son livre s'abordecomme une fiction : vingt-cinq nou-velles très courtes qui évoluent entrel'imaginaire de l'auteur et le journald'un terrien qui rappelle des faits quil'ont troublé. Guillaume Perrot estun passionné depuis son plus jeuneâge et de tout ce qu'il a lu et retenudu sujet, il tire son inspiration pourproposer sa vision de l'univers. “Jen’ai pas de problème d’inspirationdit-il. Dès que je me mets à écrire,ça vient tout seul”. "Errances spatia-les" est édité à la Société des écri-vains. Pour en savoir plus : http://guillaume-perrot.space-forums.com/ et www.dai-lymotion.com/guillaumeperrot

Ils créent en Franche-Comté

Guillaume Perrot

prend part au "Projet BDanse" mêlantdanse, musique et BD sur unechorégraphie d'Emilio Calcagno, avecdes dessins de Marie Caillou, le 8 aumême endroit. Infos, théâtre Granit, 0384 58 67 68)

“JOYEUSES CONDOLÉAN-CES”

Cafarnaüm, théâtre de Bavilliers,présente cette pièce de Pascal Martinréalisée avec l'atelier ados. Du 11 au 13décembre à l'espace Louis Jouvet (excinémas Alpha) : une déclinaisondécalée et burlesque du thème de laveillée funèbre, des condoléances et desdernières volontés en plusieurs sketchescocasses et grinçants. Tarif unique 5euros. Réservations03 84 22 04 38

“LES CHAISES”Ionesco adapté par la Comédiefrançaise. Michel Robin, Clotilde deBayser et Jean Dautremay dansunemise en scène de ce dernier. A voirle 11 décembre au théâtre de Morteau.Infos, réservations, 03 81 67 18 53.

“Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé” Chaque mois le Théâtre musical de Besançon propose aux détenteurs de la

Carte Avantages Jeunes un spectacle à 6 euros.

En décembre, il s'agit des “Amours tragiques de Pyrame et Thisbé” de ThéophileDe Viau, mis en scène par Benjamin Lazar. Explorateur éclairé du baroque, cedernier est un habitué du Théâtre musical (“L'Autre monde ou les États et empi-res de la Lune”, “La la la, opéra en chansons”, “le Bourgeois gentilhomme”).A travers la poésie de cette tragédie amoureuse majeure, on retrouve tout ce quifait la spécificité de Benjamin Lazar dans le paysage scénographique actuel : l'éclai-rage à la bougie, la rhétorique gestuelle, la déclamation lyrique, les costumesinspirés d'une vaste iconographie d'époque, les maquillages, les machineries ancien-nes, le décor à compartiments. En somme, tout concourt à restituer l'alchimieoriginelle d'un spectacle du XVIIe siècle.

Rendez-vous le 17 décembre à 20 h. Informations et réservations : 03.81.87.81.97

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page 22Cinéma

Horaires sur www.jeunes-fc.com. Réductionsvalables tant que les films sont à l’affiche.

avec la carte Avantages jeunes2 films à 4 € 50 au cinéma Victor Hugo à Besançon2 films à 4 € au Colisée à Montbéliard

et 2 films à 5 € au Majestic à Vesoulendécembre

Majestic - Vesoul 5€

Victor Hugo - Besançon 4€50

Colisée - Montbéliard 4€

“The Limits of control”

L’histoire d’un mystérieux hommesolitaire qui agit en dehors de lalégalité, par le cinéaste de “Ghostdog” et “Stranger than paradise”.

Film policier américain de JimJarmusch (1 h 56) avec Isaac deBankolé, Alex Descas, Jean-François Stévenin....

A partir du 2 décembre au cinémaVictor Hugo, 4,50 euros avec lacarte Avantages jeunes.

“Loup”

Sergeï est un Evène, nomade éle-veur de rennes de Sibérie. Sa ren-contre avec des louveteauxbouleverse ses certitudes...

Film d’aventure français deNicolas Vanier (1 h 42) avecNicolas Brioudes, PomKlementieff....

A partir du 9 décembre au cinémaColisée, 4 euros avec la carteAvantages jeunes.

“Hors du temps”Clare aime Henry, qui a la parti-cularité d’avoir une maladie quile fait voyager à travers les annéesde façon incontrôlable.

Film de science-fiction américainde Robert Schwentke (1 h 50 avecEric Bana, Rachel McAdams....

Apartir du 25 novembre au cinémaMajestic, 5 euros avec la carteAvantages jeunes.

“Zombieland”Deux hommes tentent de survi-vre au milieu d’un monde infestéde zombies. L’idée rappelle “theOmegaman” ou les films d’épou-vante décalés de Sam Raimi etWes Craven.

Film d’épouvante comique amé-ricain de Ruben Fleischer (1 h 20avec Woody Harrelson....

Apartir du 25 novembre au cinémaMajestic, 5 euros avec la carteAvantages jeunes.

“Avatar”La nouvelle prouesse attendu deJames Cameron (“Titanic”,“Abyss”). Effets spéciaux spec-taculaires garantis.

Film de science-fiction américainde James Cameron (2 h 40) avecSam Worthington, SigourneyWeaver....

A partir du 16 décembre au cinémaColisée, 4 euros avec la carteAvantages jeunes.

“Les Chats persans”

En sortant de prison, une femme etun homme décident de monter ungroupe rock underground à Téhéran.

Film iranien de Bahman Ghobadi (1h 41) avec Negar Shaghaghi, AshkanKoshanejad....

A partir du 23 décembre au cinémaVictor Hugo, 4,50 euros avec la carteAvantages jeunes.

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page 24Sortir

Entrevues- Belfort, 28 novembre-5décembre -

Marché de Noël solidaire- Besançon, 4-16 décembre -

Photos Yves Petit

Treize jours dans l'ambiance des cultures du monde : commechaque année, Récidev et les associations de solidarité et d’hu-manitaire investissent le square St-Amour de Besançon.

L’idée : un marché qui propose des cadeaux qui ont du sens parce queproduits par des personnes rémunérées à un juste prix pour leur tra-vail. Porteurs d'une tradition, bijoux, jouets, vêtements, sculptures,instruments de musique, produits alimentaires exotiques… représen-tent autant d’idées originales pour les fêtes.Ce marché associatif veut aussi être un endroit convivial réunissantune cinquantaine d'associations proposant de l'artisanat, des cuisinesdu monde, une buvette issue de produits biologiques ou du commerceéquitable est accessible en continu sous un chapiteau chauffé. Un marché qui cherche également à promouvoir des objets estampil-lés développement durable...Invité d’honneur cette année, Haïti, avec des stands et des animations: jeudi 10 à 17h : concert de Compas par Magali et FitoMaster.Vendredi 11 : repas midi et soir. Mardi 15 à 17h : conte parCharles Ridore.

Du 4 au 16 décembre de 10h à 19h30. Ouverture le lundi à 14h et fer-meture le vendredi 11 décembre à 21h.Infos : RECIDEV, 03 81 41 05 87 Tout le détail du marché sur www.recidev.org

Le célèbre festival belfortainvit sa 24e édition. Commechaque année, un pro-

gramme riche et varié attend lescinéphiles au cinéma Pathé.D’abord avec du jeune cinémapuisque la compétition et lecoeur du festival sont représentéspar des premières et deuxièmesoeuvres. Espoirs et artistes endevenir à mettre en perspectiveavec l’histoire du cinéma :Entrevues propose des cycles quirappellent les grands moments duseptième art ou remettent au jourdes moments oubliés. Ainsi uneintégrale est consacrée cetteannée à Adolfo Arrietta, cinéasteétrange, fantasque et baroqueayant principalement travaillé en

France dans les années 70. Mêmeremarque pour le cinéma suissedes années 1964 - 1984 : unequarantaine d’oeuvres signéesTanner, Soutter, Goretta, Murerou Reusser qu’il est urgent deredécouvrir. Un colloque surl’ouvrier au cinéma est prétexte àrevoir 9 films dont “Toni” deRenoir et “Riff raff” de KenLoach. Plus connu, Brian dePalma, mais Entrevues fait làencore travail original en propo-sant les réalisations d’avant lanotoriété, de “the Weddingparty” (1966) à “Phantom of theParadise” (1974). Deux de sesfilms intègrent également unesection consacrée aux filmsinfluencés par “Vertigo” et on

sait à quel point De Palma a ététraumatisé par Hitchcock : lespeu réussis “Obsession” et“Body double” s”inscrivent dansun cycle de 15 films dont “laSirène du Mississippi” deTruffaut et “Lost highway” deLynch. Enfin les chantiers de lamémoire rendent hommage àDziga Vertov théoricien du ciné-oeil et chercheur issu du cinémasoviétique d’avant-guerre, enpleine ébullition.

Pour tout savoir : www.festival-entrevues.com