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Le nombre de permis de construire de logements neufs … · T2 2012 T3 2012 T4 2012 T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 500 1 000 1 500 2 000 3 000 2 500 3 500 ÉTANCHÉITÉ.INFO

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ACTUALITÉS 7TABLEAU DE BORDÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

L E C H I F F R E D U m o I S

14,7C’est, en pourcentage, la baisse de l’emploi intérimaire dans le BTP en juillet 2014 par rapport à juillet 2013. (source : Prism’emploi)

C o n S T R U C T I o n S U R L o G E m E n T E x I S TA n T

10,8 %Baisse du nombre de permis de construire sur logements existants de mai à juillet 2014 par rapport à la même période il y a un an.

20,1 %Baisse du nombre de mises en chantier sur logements existants de mai à juillet 2014 par rapport à la même période il y a un an.

L o G E m E n T S C o L L E C T I F S

0,6 %Augmentation du nombre de permis de construire de logements collectifs de mai à juillet 2014 par rapport à la même période il y a un an.

6,1 %Baisse du nombre de mises en chantier de logements collectifs de mai à juillet 2014 par rapport à la même période il y a un an

Vecteur Plus, SOeS, ECLN

Les chiffresC o n S T R U C T I o n n E U v E

0,3 %Augmentation du nombre de permis de construire de logements neufs de mai à juillet 2014 par rapport à la même période il y a un an.

12,4 %Baisse du nombre de mises en chantier de logements neufs de mai à juillet 2014 par rapport à la même période il y a un an.

A p p E L S D ’ o F F R E S É TA n C H É I T É E T T o I T S - T E R R A S S E S

Nombre de marchés

H A b I TAT I o n S C o L L E C T I v E S / T E R T I A I R E / b U R E A U x

Marchés privés en m2 SHON

L o C A U x I n D U S T R I E L S / S T o C k A G E / S U R FA C E S C o m m E R C I A L E S

Marchés privés en m2 SHON

I n D I C AT E U R S

Le nombre de permis de construire de logements neufs sort de la zone rougeAprès plusieurs mois de baisse continue, le chiffre des autorisations de construction de logements neufs, notamment dans le collectif, repart à la hausse. Les autres indicateurs poursuivent leur chute.

ACTUALITÉS8 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

B r e S T

Réfection de la toiture de la préfecture maritime

L a préfecture maritime de Brest, implantée à quelques mètres

du château qui domine la ville, est située en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysage (ZPPAUP) du PLU. La rénovation de l’étan-chéité des 300 m² de sa toiture-terrasse devait, par conséquent, répondre aux exigences de l’architecte des bâtiments de France. Il lui fallait également inté-grer les normes environ-nementales du ministère de la Défense et proposer une solution pérenne nécessitant un entretien réduit. À ce cahier des charges contraignant s’est ajoutée l’exposition du bâtiment à des conditions climatiques dif-ficiles (air marin, pluie, vent…) impactant de fait la nature du complexe d’étanchéité. Le choix de la solution s’est porté sur un procédé de végétalisation en caissettes pré-cultivées (Toundra’Box de Soprema)

associé à une isolation en verre cellulaire (Foamglass) et un système d’étanchéité liquide (Kemperol 2K-PUR de Kemper System). La mise en œuvre a été réalisée par l’agence de Ploudaniel de Soprema Entreprises. Cette combinaison de produits a été validée par une Atex délivrée par le CSTB en amont de la réponse à l’appel d’offres. Les trois industriels s’étaient alors réunis pour déposer une demande commune. l

PA r I S

Le pacte « logement pour tous » de la municipalité intègre la surélévation

L e 23 juin dernier, l’ensemble des pro-fessionnels de la construction et du logement mais aussi les représentants

des pouvoirs publics et les propriétaires institutionnels étaient réunis autour de la Maire de Paris et de ses adjoints pour signer le pacte « logement pour tous ». Cinq axes de travail ont été définis pour lever les obs-tacles à la production de 10 000 logements annuels. Parmi les priorités : la surélévation et l’invention de nouvelles formes d’habitat. Pour remplir ces objectifs, le PLU devrait être modifié en 2015 pour permettre d’exploiter les possibilités offertes notamment par la suppression du coefficient d’occupation des sols. L’innovation est également au cœur de ce dispositif. Dans la continuité de l’appel à

projets pour la construction d’habitat parti-cipatif (voir Étanchéité.Info n°42), une nou-velle consultation sera lancée dès l’automne pour « réinventer l’urbanisme parisien sur des terrains que la Ville vendra à des groupements internationaux, explique la Mairie sur son site Internet. Les projets seront jugés sur leur inno-vation en matière de performance énergétique, de nouvelles formes de travail et d’habitat, de végétalisation ou encore d’utilisation des toits, de sous-sols et même de ponts ». Les autres pistes étudiées concernent la trans-formation de 200 000 m² de bureaux obsolètes en habitation, la requalification de quartiers longtemps délaissés et le renouvellement des opérations d’aménagement de l’espace urbain. l

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e n e r g I v I e S U m m I T

Un salon dédié à la performance énergétique des bâtimentsLes 3, 4 et 5 novembre prochains se tient à Strasbourg le salon Energivie Summit, organisé par le pôle de compétitivité Alsace Energivie. Ces trois jours seront consacrés à l’échange d’expériences et de benchmark international afin de mieux prendre en compte la transition énergétique dans la construction. Avec en ligne de mire la future réglementation thermique 2020 qui généralisera, dans le neuf, les bâtiments à énergie positive et le marché porteur de la rénovation. « Un certain nombre de questions se posent, analyse Jean-Luc Sadorge, directeur général du pôle Alsace Energivie. Quels sont les modèles économiques sous-jacents à ces bâtiments très performants et producteurs d’énergie ? Quelles sont les conséquences sociétales et comportementales induites par l’arrivée des nouvelles techniques de construction et des technologies numériques ? Quel avenir pour une politique et une économie locale de l’énergie avec des bâtiments et des usagers interconnectés ? » Autant de problématiques qui pourront faire l’objet de débats lors des conférences organisées dans le cadre du salon, avec notamment une large ouverture aux expériences internationales.

n o m I n AT I o n

Un nouveau président à la tête du CSTBÉtienne Crépon, directeur de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages au ministère de l’Écologie depuis 2008, a été nommé président du CSTB par décret du président de la République le 9 juillet dernier. Il succède à Bertrand Delcambre qui remplira de nouvelles fonctions au sein du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et assumera sa mission d’ambassadeur numérique dans le bâtiment. Étienne Crépon est polytechnicien (promotion de 1987) et diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées de Paris. Il a débuté sa carrière au sein du ministère du Logement.

ACTUALITÉS 11EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

A d e m e

Surélévation et lumière naturelle vont faire l’objet de sujets de recherche

L e 30 septembre 2013, l’Ademe avait lancé un appel à projets de recherche dans le cadre de la plateforme nationale de

recherche et d’expérimentation sur l’énergie dans le bâtiment (Prebat 2). L’objectif : soute-nir et accélérer l’innovation dans le bâtiment. 12 dossiers ont été retenus sur les 72 déposés. Ils bénéfi cieront de deux millions d’euros d’aide. Parmi eux : les projets Lign2toit et Monolux. Le premier, coordonné par le réseau des centres techniques industriels, étudiera la densifi cation de l’habitat par la surélévation de bâtiments existants afi n d’élaborer un modèle technico-économique d’évaluation de solutions dédiées. Les recherches s’attacheront, pendant 24 mois, à privilégier la préfabrication industrielle et à analyser les impacts environnementaux, énergé-tiques et économiques de ce mode constructif en vue d’exploiter le gisement de surface disponible en toiture conjuguée à la rénovation thermique des bâtiments. Le second projet, mené par Hexadome avec le syndicat de l’éclairage naturel zénithal, en partenariat avec SIH, Ecodis et Skydôme, vise à favoriser la prise en compte de l’éclairage naturel dans les bâtiments tertiaires, notamment en rénovation. Freins et motivations seront ana-lysés et complétés par une enquête de terrain. l©

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Un optimisme relatif est de retour dans le BTPLe groupe d’audit et de conseil KPMG a publié récemment une étude portant sur la perception qu’ont les chefs d’entreprise du BTP sur l’avenir économique de leur secteur. Résultat : la prudence reste de mise même si les leviers de développement existent. « Bien que près d’un chef d’entreprise sur deux a vu son chiffre d’affaires progresser en 2013, 75 % d’entre eux se déclarent inquiets pour 2014. » S’ils prévoient que la crise pourrait encore perdurer en 2015, ils sont 81 % à penser qu’après cette période, l’évolution pourrait être neutre, voire positive. « L’optimisme revient, analyse Xavier Fournet, associé KPMG, en charge du département audit infrastructures. En cause vraisemblablement les tendances macro-économiques, une démographie porteuse et l’émergence de grands projets comme le Grand Paris. »Parmi les principaux leviers de développement, un plan national ambitieux de renouvellement et de construction d’infrastructures arrive en tête pour 55 % des entreprises interrogées. Vient ensuite la croissance économique (54 %) et l’émergence de nouveaux besoins de transports et de mobilité. Les entreprises réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires citent également, pour 24 % d’entre elles, le renforcement de l’attractivité de l’investissement locatif et des mesures plus ciblées en faveur de la construction de logements sociaux (21 %). En matière de stratégie de développement, les entreprises misent sur le renforcement de leurs activités sur leurs marchés actuels, l’innovation, le développement de nouveaux métiers et une implantation dans une nouvelle zone géographique. « L’identifi cation de ces nouveaux horizons témoigne de l’ambition et du dynamisme des entreprises françaises de BTP », explique Xavier Fournet. Reste que près de six dirigeants sur dix considèrent que la contrainte fi nancière publique est un frein à la croissance du secteur. Tout comme les diffi cultés d’accès au fi nancement pour les donneurs d’ordre (55 %) et l’augmentation des contraintes réglementaires (35 %).

C S T B

Un nouveau site dédié à l’évaluation technique

Faciliter l’accès aux procédures et aux résultats d’éva-luation des produits et procédés et contribuer à la diffusion de l’innovation dans le domaine du

bâtiment. C’est l’objectif du nouveau portail Internet développé par le CSTB, baptisé « CSTB Evaluation ». Le site propose deux entrées. D’une part, un onglet « de-mandeur » pour les entreprises déjà engagées dans une démarche d’évaluation. Elles peuvent y suivre l’avan-cée de leur évaluation en cours. D’autre part, un onglet « PME », pour les acteurs désireux de s’informer sur les différentes procédures d’évaluation technique, connaître les produits et procédés évalués etc. Pour les industriels, ce portail permet de faire valoir les preuves de l’aptitude à l’usage d’une innovation auprès des prescripteurs, bureaux d’études ou assurances. Pour les architectes, les entreprises du bâtiment et les maîtres d’ouvrage, il peut constituer une aide au choix de produits évalués. Le site est amené à être complété pour permettre à tous les professionnels de se présenter aux postes de membre ou de président de groupe spécialisé. l

ACTUALITÉS12 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

A n n I v e r S A I r e

Frenehard & michaux célèbre ses 125 ans

Le spécialiste de la quincaillerie de couverture et des protections anti-chutes, Frenehard & Michaux a fêté en septembre ses 125 ans d’existence. Créée en 1889, l’entreprise s’est développée autour de son métier historique – la fabrication d’acces-

soires de couverture et de crochets de gouttières – avant de se diversifier en 1995 avec la conception et la fabrication d’équipements anti-chutes : échafaudages, garde-corps pour toitures-terrasses, points d’ancrage… En 2001, elle a ouvert une unité de produc-tion spécifiquement dédiée à ces dispositifs. Depuis, Frenehard & Michaux a acquis la marque Unyc (EPI et lignes de vie) et s’est dotée en 2010 d’un atelier de couture spécialisé dans la fabrication de harnais. Parallèlement, le fabricant a lancé une nouvelle gamme de garde-corps temporaires destinés aux étancheurs. À l’occasion de cet anniversaire, l’entreprise, qui a déposé 52 brevets depuis 1988, a réaffirmé sa politique d’investissements dans l’innovation. Elle vient ainsi d’inaugurer un nouveau centre d’essais des équipements de protection individuelle et collective. l

e n T r e P r I S e

SNPR rénove ses bureaux en bâtiment à énergie positive

SNPR, entreprise spécialisée dans l’enve-loppe des bâtiments basée à Saint-Jacques-de-la-Lande (35), a choisi de fêter ses

40 ans d’existence de façon originale. Elle a en effet décidé de rénover ses propres bureaux en bâtiment producteur d’énergie, avec l’ensemble des techniques que la société maîtrise. Un diagnostic a permis d’identifier les postes consommateurs et les sources de déperditions énergétiques. En plus de l’amélioration des flux (ventilation et éclairage), l’ensemble de l’enveloppe a été rénové. Les 550 m² de toi-ture-terrasse ont ainsi bénéficié d’un complexe d’étanchéité avec deux lits d’isolant en poly-uréthane et un système bicouche bitumineux (Soprema). Des panneaux photovoltaïques mis en œuvre sur cette toiture permettent de produire 80 MWh/an. Les travaux, intégrale-ment réalisés par SNPR, s’achèveront en fin d’année. La consommation d’énergie primaire du bâtiment devrait passer de 197 kWh/m²/an à 59 kWh/m²/an. l

É TA n C h É I T É L I q U I d e

Rénovation du bassin de la Géode

S ituée au Nord-Est de Paris, la Géode, sphère miroitante de 36 m de diamètre, a bénéficié d’une rénovation de son bassin métallique, dont le système d’étanchéité datait de près de 30 ans. L’étude du

chantier a conclu que le complexe d’origine mis en œuvre sur les parties horizontales pouvait être conservé, contrairement aux zones verticales qui ont dû être décapées à l’aide d’une sableuse haute pression. En raison de la configuration du site, le choix du complexe s’est porté sur un système d’étanchéité liquide en résine PMMA (Triflex). Après un sablage des relevés, une première couche de primaire spécifique aux supports métalliques a été appliquée sur toute la surface. Les parties les plus étroites du bassin, aux détails difficilement accessibles, ont bénéfi-cié d’un produit plus adhérent et armé d’un voile de renfort. La partie horizontale, ayant gardé son étanchéité initiale, a été recouverte d’une résine à résistance élevée à l’hydrolyse. Une épaisseur de PMMA associée à un non-tissé en polyester a été mise en œuvre à l’aide d’une raclette

crantée afin d’améliorer l’esthétisme et l’étanchéité avant l’application d’une couche de finition pigmentée (RAL 9005 noir foncé). l

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ACTUALITÉS14 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

Les membres du CmeSAux quatre membres « historiques » du CMES (Sika-Sarnafil, 3T France, Flag-Soprema et Renolit), s’ajoutent cinq autres industriels, fabricants ou distributeurs de membranes synthétiques : Axter, Derbigum, Firestone, Meple, Siplast-Icopal.

A d e m e

Coopération franco-allemande pour la transition énergétique

L’Ademe et la Deutsche Energie Agentur(DEnA, l’agence de l’énergie allemande), ont signé récemment un accord de coo-

pération. Ce rapprochement va permettre de renforcer les échanges entre industriels et acteurs de l’énergie des deux pays, en particu-lier dans le domaine de l’efficacité énergétique. Une plate-forme sera créée pour faciliter les partenariats technologiques « en vue de définir des stratégies de recherche et d’industrialisation de projets de R&D communes et de renforcer ainsi la place de l’industrie européenne sur les marchés internationaux », précisent les deux structures dans un com-muniqué commun. Les financements de projets innovants seraient assurés par la mobilisation des dispositifs de soutien existants dans les deux pays. l

m e m B r A n e S y n T h É T I q U e

Le CMES rejoint la CSFE

Depuis le 1er juillet dernier, le Comité des mem-branes d’étanchéité synthétiques (CMES) a quitté le Syndicat français des enducteurs

calandreurs (SFEC) pour rejoindre la Chambre syn-dicale française de l’étanchéité (CSFE) en tant que groupement de spécialité. La création de cette nou-velle entité poursuit une démarche engagée en 2011 par la chambre syndicale avec l’intégration de l’Asso-ciation professionnelle des systèmes d’étanchéité liquide (Apsel). L’objectif est d’élargir la représenta-tivité de l’organisme sur l’ensemble du secteur des

systèmes d’étanchéité. « Les membranes syn-thétiques comptent pour plus de 20 % de parts de marché et n’étaient pour-tant pas représentées spé-cifiquement au sein de la CSFE. C’est désormais chose faite, souligne Frédéric Girard, direc-teur de Sika-Sarnafil et nouveau président du groupement. Cette stra-tégie est gagnante pour les deux parties. » Parmi les chantiers prioritaires : la forma-

tion des entreprises et l’intégration systématique des membranes synthétiques dans les référentiels. « Le gain de visibilité offert par ce transfert va nous permettre également de mettre en avant les avan-tages de cette typologie de membrane, qu’il s’agisse de conditions de travail sur chantier ou de leurs qualités environnementales », précise Frédéric Girard. Enfin, le CMES ne coupe pas tout lien avec le SFEC qui devient fournisseur de services pour le comité en matière de veille technologique et réglementaire sur le secteur de la plasturgie. l

F F B

Jean Passini à la tête de la CeCd

L e premier conseil d’ad-ministration de Jacques Chanut, nouveau pré-

sident de la fédération fran-çaise du bâtiment (FFB), s’est tenu à Biarritz les 12 et 13 juin derniers. À l’ordre du jour : la constitution de sa nouvelle équipe qui compte désormais dans ses rangs, Jean Passini. L’actuel président de la CSFE prend la direction de la Commission environnement et développement durable(CECD) de la FFB avec un périmètre d’activités englobant la transition énergétique, la réglementation thermique, les certificats d’énergie, l’environnement, les déchets et le recyclage. Il rejoint, en outre, le comité exécutif de l’organisme. l

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ACTUALITÉS 15EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

r È g L e S d e L ’ A r T

rAge 2012 dresse le bilan

Une cinquantaine de documents techniques sont désormais disponibles gratuitement sur le site internet dédié au programme RAGE 2012 (www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr),

dont une trentaine publiée en 2014. À la fi n de l’année, ils seront près de soixante, représentant environ 120 ouvrages distincts sur une grande variété de solutions techniques clés pour l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments neufs et existants. Auxquels il faut ajouter 25 rapports à vocation pédagogique. 50 % de ces ouvrages traitent de solutions techniques jamais cou-vertes jusqu’alors par un référentiel. L’autre moitié propose une mise à jour de règles existantes mais obsolètes. Les deux-tiers abordent les travaux de rénovation du bâti existant qui n’étaient pas encore visés par des règles de l’art. « La qualité et l’utilité de ces productions ont été reconnues par les assureurs, précise l’Agence qualité construction (AQC). Ils ont décidé d’intégrer les Recommandations professionnelles RAGE dans leur défi nition des techniques courantes. »Sur le site, depuis 2012, 90 000 documents techniques ont été téléchargés. En 2014, la moyenne est de plus de 5 000 téléchar-gements par mois. 35 000 personnes ont visité le site depuis sa mise en ligne et 10 % sont aujourd’hui abonnés aux publications du programme. l

Bois : parution de recommandations professionnellesLes Recommandations professionnelles RAGE 2012 sur « l’isolation des sous-faces des toitures chaudes à élément porteur en bois » dans le neuf sont disponibles depuis le mois de juillet dernier. Elles complètent ainsi le DTU 43.4 en décrivant les dispositions à respecter lors d’apport d’isolant de doublage, côté intérieur par rapport au pare-vapeur, lui-même positionné au-dessus du panneau porteur. Pour que la paroi ne présente pas de risque

de condensation, la résistance thermique de ce complément doit être limitée. La règle des « 2/3-1/3 » par rapport au pare-vapeur peut alors être appliquée pour les toitures avec complexe d’étan-chéité. « L’épaisseur de l’isolant de dou-blage intérieur est limitée de façon à ce que la résistance thermique de cet isolant, du revêtement de plafond de l’élément porteur et de la lame d’air éventuelle, non ventilée sous l’élément porteur soit toujours inférieure à la moitié de celle de l’isolant support d’étanchéité », précise le document.

ACTUALITÉS 17EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

C L I m AT

Les toitures contre la caniculeLe développement des Cool roofs, d’une bonne isolation et de la végétalisation pourraient limiter les pics de température en période de très forte chaleur.

L’Agence parisienne du climat (APC) vient depublier, en partenariat avec Météo France, un fascicule dédié aux pistes et stratégies

d’adaptation de la capitale au changement clima-tique. Il vise à proposer des solutions pour limiter notamment le stress thermique (difficulté pour l’homme à réguler sa température corporelle) en période de canicule. Une problématique qui sera, d’après Météo France, de plus en plus récurrente : en 2100, un été sur deux sera aussi chaud qu’en 2003. Les conclusions de l’APC s’appuient sur les travaux de recherche réalisés par les projets Epicea* et Vur-ca** dont les simulations ont permis de « quanti-fier les impacts de différents paramètres sur le climat urbain parisien, dans les conditions de la canicule d’août 2003 ». Parmi eux : les propriétés radiatives des surfaces dont les toitures et la présence de zones végétales.

d e - 1 à - 3 ° C

Ainsi, les climatologues du projet Epicea ont cal-culé que l’utilisation de matériaux capables de ré-fléchir le rayonnement solaire sur l’ensemble des façades et des toitures d’immeubles a pour effet de faire baisser la température dans la capitale de 1°C en moyenne sur toute la durée de la canicule et de 3°C au maximum à un instant donné de la

nuit dans les arrondissements du centre. Si l’usage du « cool roof » (voir Etanchéité.Info n° 34) n’est pas encore d’ac-tualité, le laboratoire des es-sais de matériaux de la ville de Paris « mène des études pour préciser les propriétés thermiques des matériaux de revêtements de voiries et des trottoirs à Paris (asphalte, dalle de granit, gazon…) ».

v e r d I r A U m A x I m U m

Deuxième piste : l’isolation de l’enveloppe du bâtiment qui permet aussi bien de limi-ter la consommation d’éner-gie due au chauffage l’hiver que de climatisation l’été. Or, si cette dernière répond aux besoins en froid, elle pro-voque également des rejets de chaleur à l’extérieur des bâtiments. La végétalisation constitue également une solution très

étudiée par la ville de Paris qui prévoit la mise en œuvre de 7 ha de toitures végétalisées d’ici à 2020. L’un de leurs rôles sera de participer au rafraîchis-sement des ouvrages et de l’air ambiant. Le projet Epicea préconise le verdissement d’un maximum de surface, ses études intégrant l’ensemble des terres nues dans Paris intramuros (862 ha) et la moitié des chaussées de largeur supérieure à 15 m (300 ha). « Ce type de verdissement permet une di-minution nocturne de l’îlot de chaleur urbain (ICU) de 0,5 à 1°C lorsque la végétation est arrosée ». Les conclusions du projet Epicea présentées dans le document de l’APC s’orientent vers une combi-naison de ces trois mesures pour donner de meil-leurs résultats sur les températures. Les baisses maximales pourraient, selon les simulations, at-teindre jusqu’à 6 °C. l

* Étude pluridisciplinaire des impactsdu changement climatique à l’échelle de l’agglomération parisienne, 2012, Météo France et le CSTB

** Vulnérabilité urbaine aux épisodes caniculaires et stratégies d’adaptation, 2013, CNRM-GAME (Météo France-CNRS), Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED) et CSTB

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Cool roof et végétalisation des toitures sont des pistes sérieuses de réflexion.

ACTUALITÉS18 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

P o Ly U r É T h A n e

Nouveau site Internet pour le SNPULe syndicat national des poly-uréthanes (SNPU) a entière-ment refondu son site Inter-net (www.snpu.fr) afin de le rendre accessible aussi bien aux professionnels (architectes, bureaux d’études, économistes de la construction, entreprises de pose…) qu’au grand public. Tout en faisant, bien entendu, la promotion du polyuréthane utilisé dans sa fonction isolant, il rappelle également les clés d’une isolation réussie. l

C h I F F r e S

Le marché de l’isolation toujours dynamiqueLa société de conseil et d’études spécialisée TBC a publié récem-ment les résultats de son étude sur le marché de l’isolation ther-mique des murs (ITI et ITE) et des toitures (toitures en pente et toitures-terrasses). « Le marché a progressé de façon notable en volume (m3), porté par un contexte favorable à l’augmentation des épaisseurs, que ce soit en construc-tion neuve (avec la RT 2012) mais aussi en rénovation (+ 6 % en 2014) », précisent les auteurs de l’étude. Cette progression est moins significative en superficie (m²) avec une hausse de 0,7 % en 2014. L’isolation thermique des toitures reste le premier débouché et représente plus de 55 % des ventes totales.Le marché est particulièrement porté par la rénovation en rai-son du repli prononcé des dépôts de permis de construire et du contexte économique. l

g e S T I o n d e S d É C h e T S

Un nouvel organisme dédié au recyclage dans le BTP

Depuis le début du mois de septembre, les déchets du BTP sont intégrés au sein de la Fédération des entreprises de recyclage (Fédérec), présidée

par Erwan Le Meur. Cette nouvelle branche, Fédérec BTP, compte bien travailler main dans la main avec le syndicat des recycleurs du BTP (FFB), seule organisa-tion du secteur existant jusqu’alors. « Des partenaires complémentaires et non des concurrents », précise Erwan Le Meur. Les priorités de ce nouvel organisme ont d’ores et déjà été définies : étoffer le maillage des installations de tri et de recyclage afin d’atteindre l’objectif de 70 % de déchets valorisés en 2020 (contre 40 % aujourd’hui), mettre en relation les producteurs de matériaux de construction et les recycleurs et promouvoir l’activité de la branche via l’information et la formation. l

L o g e m e n T

L’habitat intermédiaire favorable aux toits-terrasses

Quarante ans après son apparition, le concept d’habitat intermédiaire continue de séduire. Bien que les premières expériences remontent au début du 20e siècle (cités-jardins), ce mode de logement trouve depuis quelques années un nouvel écho dans le contexte du développement durable. S’il reste difficile

de définir formellement l’habitat intermédiaire, celui-ci se distingue généralement par des accès séparatifs aux logements, des surfaces privatives extérieures et une hauteur généralement limitée. Plus fondamen-talement, il s’agit d’élaborer de nouvelles articulations entre la dimension individuelle du logement et sa dimension collective. Il en résulte des formes architecturales plus complexes et des volumes davantage travaillés pour imbriquer les logements en jouant sur les superpositions et les extensions. D’où également des

morphologies qui favorisent largement le recours aux toits-terrasses. À Paris, dans le 20e arrondissement, l’architecte Sabri Bendimérad vient ainsi de livrer au bailleur Elogie, 31 logements sociaux conçus avec les mêmes exigences de densité mais aussi de qualités domes-tiques et architecturales. L’ensemble se présente comme un jeu subtil d’emboî-tements et d’étagements de toits-ter-rasses qui créent les circulations tout en ménageant des espaces privatifs extérieurs. Chaque logement dispose ainsi d’une à plusieurs terrasses. l

Ensemble de 31 logements sociaux, rue des Vignoles, Paris 20e arrondissement.

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ACTUALITÉS20 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

g o U v e r n e m e n T

Transition énergétique et construction de logement : les principales mesures dévoiléesÀ quelques jours d’intervalle, les ministres de l’Écologie et du Logement ont présenté les grandes lignes du projet de loi sur la transition énergétique et les actions qui seront mises en place pour relancer la construction de logement. Le secteur du bâtiment est bien évidemment, largement impacté.

Le 18 juin dernier pour Ségolène Royal, le 25 pour Sylvia Pinel. Les ministres de l’Écologie et du Logement ont présenté chacune toute

une série de mesures destinées pour la première « à engager le pays tout entier sur la voie de la croissance verte » et pour la seconde « à relancer la construction alors que le secteur traverse une crise profonde ». Dans les deux cas, le bâtiment est au centre des préoccupations.

L e P r o J e T d e L o I S U r L A T r A n S I T I o n

É n e r g É T I q U e

Adopté en conseil des ministres le 30 juillet, le texte s’organise en six grands chantiers avec, en tête de liste, les économies d’énergie et en filigrane le bâti-ment, plus gros consommateur d’énergie parmi tous les secteurs économiques. Un « chantier prioritaire » pour Ségolène Royal qui a proposé quinze actions

regroupées en cinq grandes problématiques destinées à améliorer les performances des ouvrages, dans le neuf comme en rénovation. l Accélérer la rénovation énergétique des logements Il s’agit principalement de mesures fiscales et financières destinées à encourager les travaux de réhabilitation des logements. Le Crédit d’impôt développement durable (CIDD), qui s’appellera bientôt Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), va évoluer avec un allègement fiscal à hau-teur de 30 % des travaux (15 % aujourd’hui), dès la première opération engagée entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015. L’éco-prêt à taux zéro est quant à lui relancé depuis la 1er septembre dernier, sous condition que les ménages fassent appel à des entreprises RGE (voir encadré). Le chèque énergie viendra compléter le programme Habiter mieux de l’Anah pour aider les revenus modestes dans leurs travaux de rénovation et le tiers-financement sera officiellement mis en place. Enfin, des plates-formes d’information seront généralisées dans les communautés de communes. l Construire des bâtiments publics à énergie positiveLes collectivités locales pourront bénéficier d’un financement spécifique pour le neuf comme en rénovation : les prêts « transition énergétique et croissance verte » de la Caisse des dépôts (jusqu’à 5 millions d’euros de prêt par opération, sans apport initial, au taux de 2 % remboursable sur un délai de 20 à 40 ans). l Encourager les bâtiments privés à être exemplairesLes règles et documents d’urbanisme ne devront plus faire obstacle aux travaux d’isolation des bâti-ments ou d’installation de production d’énergie renouvelable. L’enveloppe du bâtiment est ici direc-tement concernée (ITE en façade ou surélévation de toit pour isolation). Les permis de construire

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ACTUALITÉS 23EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #43 SEPT. 2014

devraient ainsi être plus faciles à obtenir. Dans le neuf, les documents d’urbanisme devront pré-voir des constructions à basse consommation ou à énergie positive. L’obligation de travaux de rénovation énergétique est également introduite implicitement avec l’appa-rition d’une exigence de diagnostic thermique lors de rénovations lourdes (réfection de toiture, rava-lement de façade…) qui pourra donner lieu à des travaux d’efficacité énergétique le cas échéant, sauf impossibilité technique et financière. Pour simpli-fier la prise de décision dans les copropriétés, au sein desquelles un consensus est souvent difficile à trouver, seule une majorité simple sera exigée pour lancer des travaux d’économie d’énergie.l La formation et les compétences des profession-nels du bâtimentLes programmes de formation, tels que Feebat, seront encouragés. l Des appels à projets seront lancés sans attendre le vote de la loi

F I n A n C e m e n T

« Ce projet de loi est accompagné des moyens pour sa mise en œuvre pour créer des effets rapides sur l’activité », a assuré la ministre lors de la conférence de presse du 18 juin. La facture a été estimée à 10 milliards d’euros. Au cœur du dispositif, présenté le 23 juin lors d’une conférence dédiée : les banques. Afin de les mobiliser, plusieurs mesures seront mises en place telles que la simplification du prêt à taux zéro, la mise en place d’un fond de garantie pour permettre l’attribution de prêt pour la rénovation à des conditions moins coûteuses pour des profils parfois plus risqués (les copropriétés par exemple) et l’accélération du tiers-financement, en précisant notamment les conditions opérationnelles d’inter-vention des sociétés. En outre, deux groupes de travail ont planché res-pectivement sur l’amélioration de ces dispositifs, l’utilisation des fonds de garantie, l’accès à ses finan-cements et sur la mise en place du tiers-financement. Le projet de loi sera débattu cet automne au Parlement pour un vote prévu au printemps 2015.

L A r e L A n C e d e L A C o n S T r U C T I o n

d e L o g e m e n T S

Relancer l’activité économique, améliorer le pouvoir d’achat des Français, créer de la croissance et de l’emploi. Trois objectifs qui, pour le gouvernement et la ministre du logement Sylvia Pinel, passent par les mesures présentées en conseil des ministres le 25 juin dernier. Quatre priorités ont été définies. La première : faciliter l’accession à la propriété en

prolongeant le prêt à taux zéro et en le recentrant « sur les zones où son effet de levier est le plus grand pour les classes moyennes et modestes ». Il sera éga-lement étendu aux logements anciens sous réserve de la réalisation de travaux de rénovation. Ambition affichée : augmenter de plus de 60 % le nombre de PTZ distribués. Deuxième priorité : « simplifier les règles de construc-tion pour abaisser les coûts et développer l’innovation ». En juillet, un conseil supérieur de la construction a été créé pour en évaluer l’impact économique. Une plate-forme dédiée a également été mise en place pour permettre à l’ensemble des acteurs de la construction de déposer leurs propositions (http://mission-numerique-batiment.fr). Parallèlement, l’État soutiendra la construction de logements sociaux et la création d’une nouvelle offre de logements intermédiaires en zones très tendues. Enfin, la mobilisation du foncier public sera ren-forcée. 300 terrains ont d’ores et déjà été identifiés et les préfets auront la charge d’en sélectionner cinq autres dans les régions où les besoins sont les plus criants. l

L’éco-conditionnalité en vigueur depuis le 1er septembreOn a beaucoup parlé du 1er juillet. C’est finalement depuis le 1er septembre que les entreprises de construction doivent afficher la mention RGE pour permettre aux ménages faisant appel à elles de prétendre à l’éco-PTZ. Le CIDD entrera, quant à lui, en vigueur le 1er janvier 2015. Le décret a été officiellement signé le 17 juillet dernier. La liste des professionnels qualifiés est d’ores et déjà disponible en ligne sur le site www.renovation-info-service.gouv.fr. Cette nouvelle obligation s’accompagnera d’une relance de l’éco-PTZ, aujourd’hui en perte de vitesse. La ministre du Logement Sylvia Pinel a ainsi déposé un amendement au projet de loi de finances rectificative afin d’en simplifier les modalités. Le gouvernement espère la signature de trois fois plus d’éco-PTZ que les 30 000 attribués aujourd’hui.

Les professionnels globalement satisfaitsLa FFB a réagi positivement aux déclarations de Ségolène Royal. Le projet de loi pour la transition énergétique est qualifié par l’orga-nisation professionnelle d’ « étape essentielle dans la mise en œuvre de l’objectif de 500 000 logements rénovés énergétiquement par an à l’horizon 2017 ». La FFB se félicite particulièrement du renforcement du CIDD, de la réaffirmation du rôle de l’éco-prêt à taux zéro, de l’adap-tation des règles d’urbanisme et du tiers-financement. Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable, ne cache pas son enthousiasme en approuvant « sans réserve » les mesures de la ministre.

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