·MICHELE LAMONTAGNEavec la collabora tion de

LAURA FRONTYALEXAN DRE FRONTY

JEAN-CLAUDE LAMONTAGNE

le nouvelagenda

dujardinage

~,~

SOLAR

~1aq ueue el réalisal ionJ érôme d'ABOVILLEBernard G ODEC

CompesutcnImprimeri e LESCARET. Paris

PbetcgravureWESPIN. Bru xell es

Cl 1981, Editions So lar

SDN 2-263-00516-1

les seize rubriques mensuelles

~ généralités~

êl les travaux du jardin 6œ les principaux végét aux ~

~ la maison devient j ardin ~

~ les plantes d'intérieur ~fS~\ '

m les ennemis du j ardin ~

œ les loisirs ri1) la production au jardin el,','" ,

" :.

les techniques du jardin

dictons. croyances , superstitions...

les dang ers

quelques beaux jardins

jouez avec les plantes

les cas spéciaux

astuces et conse ils

jeux l'cris

Pourquoi ce livre?

Jardiner, c'est d'abord une envie, un rapprochementvers la nature - une nature dont, dans ce cas,la force titanesque est jugulée, canalisée par des choix,des techniques, des tours de main.A l'heu re où plus de la moitié des Françaisdisposent d'un terrain pour tenter leur expérience,on constate qu'ils ont peu de temps pour observer ouréfléchir à leurs inspirations profondes.Le conseil et l'aide d'un spécialiste peuvent être onéreux...alors le nouvel amateur se lance dans la mêlée horticole.Cet agenda - qui n'a pas l'ambition d'être uneencyclopédie - voudrait l'aider mois par moisà satisfaire sa curiosité, ses goûts, ses rêves ou sesambitions, en évitant un certain nombre d'écueilsou d'erreurs coûteuses.Il commence en mars, réveil général de la terregrâce au réchauffement solaire, et vous conseilleou vous distrait avec ses seize rubriques fixes, annoncéespar des symboles, que vous retrouverez chaque moisde l'année. Ce livre est un outil ,conçu pour être utilisé sur plusieurs années.Consultez-le souvent, mais confiez-lui aussi vospropres observations et fixez-y des adresses:les pages libres en fin de mois (calendrier) et les« blancs » ménagés dans le texte sont à votredisposition pour cet usage.N'hésitez pas à vous reporter aux nombreux conseilsqui garnissent ces pages : ils sont le fruitd'une expérience personnelle des auteurs...qui vous souhaitent un beau jardin, entretenu dansla joie et pour le plus grand plaisir de tous.

M.L.

mars

1. Dallage agréable :de tout petits galets sontenchâssés dons unecouche de béton de fo rmecirculaire. On rattrapela rectitude de l'allée pardes galets plus gros surles côtes peu f réquent és.

2. La brique a ses adeptes.elle se pose f acilement.

3. A u p otager,elfe permet de créer despasse-pieds étroitser stab les.

·t Les pavésse marientf acilement aux fleu rs.

5, Le dallage de boisexige un traitement spécialcontre les attaquesdes parasites et de lapourrit/Ire.

6. L'allée à tondre:la pelouse se prolongeen chemin de verdure.A r éserver aux climatshumides.

riau apparent choisi. Que ce soit dalle ,brique, pavé, bois... une sou s-couche(appelée « form e ») de mâchefer ousable très grossier s'impose . Si lesjoints sont en du r (ciment), assurezune légère pente qu i permettra à l'eaude surface de s'écouler dans un oudeu x sens, l'assèchement du maté­riau de revêtement sera d'autant plusrapide. Une allée de sable, de gravil­Ions ou de terre sera bombée pou rles mêmes ra ison s d' écou lemen trapide des eaux. Elle ne doit en aucuncas permettre la forma tion de flaques.

La longueur d'une allée est dictéepar la nécessité. Dans le cas de jardinsallongés, évitez les allées rectilignesou parallèles qu i amaig rissent encoreplus la silho uette . Cre usez un décro­chement ou une dén ivellat ion. Sivous avez une différe nce de niveauà franchir, pense z au circ uit qui peutêt re effectué par un engin à roues(poussette , vélo ...) et do ublez la dé ni­vellat ion o u l'escalie r d ' u n planincli né large de 50 à 60 cm.

situation desallées par rapportà la maison

Les allées sont les veines du jardin.Sans elles, pas de circu lation possibl e.Carro ssables ou piétonnières, lesallées perme ttent d'attei ndre vite etdans les meilleures conditions unpoint diffé rent du ja rdin ou de lamaison. Traditionnellement, l'alléela plus empruntée est celle qu i va dela porte d'entrée (grille, porche, clô­turc) au garage et à la maison. Salargeur sera fonction de ce qui doity circule r : au moins 2 ru pour unevoiture, 1,20 ru pou r le passage dedeux personnes de fron t e t ô û à 65 cmpour une allée ne cédan t la voie qu'àune seule personne.

Résistez à la tentation de l'allé esophistiquée qui serpente entre lesmassifs, même s'ils son t jolimentfleuris. Ferez-vous un détour de cegenre , les bras chargés ou à l'a ppeldu té lépho ne? Sincè reme nt no n. Res­pectez le tracé le plus rapide, enassouplissant les droites ou les angles,mais en suivant le chemin « prim itif »,celui que vos pas traçaie nt lorsqu ele ja rdin n'était qu'une ébauche enlibe rté . Une allée doit avo ir un but etrespecte r la libre circulation .

On appréci e surtout les allées en« dur » par temps de plu ie pou r queles pieds soient vite au sec. Prévoyezun drainage irréprochable au maté- 2

8

6

Le choix du revêtement de surfaces'effectue en fonction des goûts , descouleu rs et du prix de revient (posecomprise) au mè tre carr é. Atte ntionaux maté ria ux qui glissent par tempshumide (br iques, ardoises). Atten­tion aux revêtements de cou leu rsombre (qui retiennent la chaleur)autour d'une piscine où l'on marchepieds nus. Par mesure esthétique oud'économie, il est possible d'associerdeux maté riaux différe nts commedes da lles et des petits galets ronds ;pavés ou galets et plaques de gravil ­Jannettes lavées ; briques et dall es

dure s'intercale r entre deux dalle s 4en laissant un join t libre rempli dete rre, vous y gagnerez au coup d'œil.Vous y planterez : thym rampant,campanule naine, céraiste, corbeilled'or ou d'a rgent, aubriette .

Les allées de bo is sont dé corati vesmais rares parce que coûteuses ; ellesne sont valables qu e si vous dispo­sez d'une grand e quantité de boissolid e découpé en rondin s et passéau produi t xylop hène. Dan s le cas dedalle s posées sur gazon en « pas japo­nais », il faut savoir qu'un pas humai nmoyen tourne autour de 65 cm . Ilfaud ra do nc centrer le cœ ur de ladalle de 65 cm par rapport au cœurde la suivante.

9

mars

mars

~ les travauxdu mois

Pou r le ja rdinie r. la saison. onpou rrait dire Il l'a nnée du ja rdin )).comm ence en mars. Il y a da ns l'airun je ne sais quo i de printemps qu irôd e sans êt re tota lement perceptible.les jours a llongen t sérieuseme nt. lesoleil timide devien t parfois éclatantjusqu'à la violence. Pluies. gibou léesel caprices du etc! guide ront vostravau x. Attent ion ! C'est un moischa rnière qui a son importance : vousallez préparez maintenan t une part iede votre é té.

gazonDans le Midi , la te rre s'est déjà

échau ffée, vou s pouvez prévoir lespremi ers semis de créa tion. sau f dansles parcelles très en pen te où les grai­nes seraie nt em portées par la forcede certains orages. Ailleurs. vousaurez la patie nce d'attendre encorequ e la terr e se soi t échauffée. Lachal eu r est aussi nécessaire que l'h u­midité à une bonn e levée des graines.Il faut au ssi savoi r que le gazon metdeux il troi s semaines pour lever. Sile temps le permet, fa ites les labou rsen éliminant cailloux, débris et raci­nes de mauvaises he rbes . En régiegénérale, sur la maje ure partie dupays, vous pourrez semer le moisprochain.

Sur une pelouse déjà créée, fa itesun petit nett oyage de prin temps :ratissage des fe ui lles mort es e t brin­dilles sèches, déb ris de vers de terre,mousses. Si vous avez bea ucoup demo usses, faites un épandage de sul,fate de fer : en qu elques jours, lesmou sses vont noircir et sero nt reti­rées au râteau. Dans les régio ns froi­des, où neige et verglas persistent,évitez de marche r sur le gazon, celarisque d'écrase r la végétatio n : tou tau moins ne marchez pas tout letemps au même endro it

fiDès Que possible, aérez votregazon à l'aide d'un appare il

_ spéc ial, l'aé rateur, ou avecles de nts d'une fourche ou fourche­bêche. Les trou s formés perme lirontà l'eau de pluie ou d'arrosage depéné tre r en profondeur et il l'a ird'a rriver mieux sur les raci nes.10

arbres, arbust es, haies

Tou t se plante sauf s' il gèle. neigeou pleut tro p fort. Veillez à tuteurerles grands suje ts qu i ont une forteprise au ven t. les bourrasques régu­liè res rale ntissent la vitesse d'enraci­nement, point capi tal pour une bon nereprise. Le tuteu r sera isolé du troncpar un bouchon de paille, un mor­ceau de caoutchouc ou de plastique,de façon à éviter les me urtrissures.Fin issez de planter les haies. surtou tcelles de végétaux caducs. souventlivrés il racin es nues (sans motte deterre). Pensez aux services rendu spar les arbres frui tiers : decor, no­raison majestueu se, ombre, fruits e tparfois feu illage ou écorce. Taillezles branches mal placees des arbres,les tiges malingres , malades, morte sou tro p vigoureuses. Si vous n'avezpas effectué un traitemen t d'hiver surtou s les arbres, dép êchez-vous : ilsert il tuer les œufs, larves e t au tresbestioles Qui n'attendent que la bellesaiso n pour ravager vos espo irs.

mars

légumes et plautesalimentaires

rosiers

plantes aromatiques

Pratiquez partout un bon nettoyagedes rameau x abîmés par l'hiver. Dansle Midi, la taille est déjà faite ou doitêtre effectuée les prem iers jours dumois. Ailleurs , patientez jus qu 'à ceque les trés gros froids soient oubliés.La coupe sévère de la taille, liée lil'arr ivée du printemp s et son mouve­ment de sève violent , entraîne rapi­dement le démarrage des bourgeons.C'es t sur les tiges issues de ces bour­geons que naîtront les roses de l'été.Faite trop tôt, une taille en traîne legel des trèsjeunes pousses. Faite troptard, on retarde d'autant la venue dela floraison , qu' on aime toujourshât ive. A vous de trouver l'équilibreen fonct ion de votre région et de sonclimat , de la terre, des var iétésconcernées...

Une taille sert :- à limiter le nom bre de branches

sur le pied : 3 à 5 ;- à dégarnir le centre de la touffe

pour qu'a ir et lumière pén ètren tlargement ;

- li rabattre les vieilles tiges nonproductives, totalemen t ou par­tiellement. Dans ce cas, ellesservent de point de départ à denouveau x rameaux tout neufs ettrès vigoureux qu' il convient depalisser solidemen t si le rosierest grimpant ;

- à permettre une floraison li hau­teur d'œil.

Poursuivez les plantat ions, saufdans le Midi, associez des colorisnuancés et bien assortis. Pensez auxroses de couleu rs claires qu'on dis­tingue longtemps le soir.

Plan tez, semez en petits godetspour un repiquage ultérieu r. Achetezen godets : ose ille, laurier, thym,estragon, ciboulette , sauge, sarr iettevivace et tou tes les espèces vivacesou arbustives. Sous climat doux,semez : cerfeuil, persil, ciboulette,anis, ane th... et toutes celles que vousaimez. Dans les régions froides, atten ­dez des jours meilleu rs.

CI Placez le jardin d'herbes leplus près possible de la cui­sine, mais dans un site enso­

leillé et dégagé. Faites de petits semis:>ili;oi:::::;;;:;:"",,,,,;;;;:Jjj,,,,...Oî 2 li la fois mais souvent répétés.

Si vous disposez d'un emplacementabrité et suffisamment éclairé pourmener à bien des semis, vous pouvezvous lancer dans la préparation deje unes plants de légumes . Châssischauffé , serre , véranda, devant defenê tre trés éclairée convienne nt par­faitement. On sème les graines trèsfines en caissettes, en essayant de nepas semer trop dense . On sème lesgrosses graines directement en petitspots indépendants (les godets detourbe sont très pratiques). Les plantset leur motte seront mis en placedans le jardin dès que les risque s degel seront définitivement écartés(avril ou mai selon les régions). Lespréfèrés des amateurs ' sont les sala­des, choux, tomates, courgettes, cor­nichons, concombres et melons pourceux qui ont un bel été chaud . Dansle Midi, on sème en place les légumescourants : radis, carottes, navets, pois.C'est en mars qu'on aché te ses plantsde pommes de terre (à réserver uni­queme nt si vous avez beaucoup deterrain). Choisissez des variétés peuou pas comm ercialisées mais incom­parables pour leur finesse, leur goût...celles qu i ont un parfum inversementproportionnel au rendemen t!

En mars, encore , plantez les œill e­tons d'ar tichauts à au moins l mIesuns des autres en terre riche ouconfortab lement enrichie.

1. Plaie-bande fleuriede bulbes au pied d'uncerisier en fleur,

2. La taille du rosier viseau nettoyage et auraccourcissement destiges. La sève concentréesur un nombre fimlléde rameaux assure uneabondante floraison.

Il

mars

fleurs

Les priv ilégiés des climats douxpeuvent déjà seme r les plantesannue lles en place ou en caissettes

à repiquer. Ailleu rs. atte ndez la findu mois pour effec tue r les sem is desplus résistantes comme les pois desenie ur, haricots d 'Espagne... Rêvezsur les cata logues et achetez vosgra ines pou r être sûr de démarrerau quart de tour le plus tôt poss ible.Pur ailleurs, on plan te encore Ioulesles vivaces achetées en gode ts e l lespet its arbustes il Fleurs.

bulbes et oignonsàfleurs

Les fleurs de printemps son t enmajo rité bu lbeuses : narcisses, ja cin­thes, perce-neige. crocus, tulipes ...Admirez-les mais songez à leur rem­placeme nt dans Quelques semaines.une fois J'éclat passé. Les graineti e rsproposent dés li présen t glaïeuls, dah­lias, bégo nias tubéreux. lis, ma isaussi des montb retias, des agapan­thes, des nér ines. Ne vous laissez pasre bute r par des noms bar bares :essayez-les e t vous les adopterez enmasse. L'une des plus rus tiques estune so rte de jacinthe blanche, hautede 1 rn, qui s'appelle galtonia.

serre

Il y a bousc ulade dan s la se rre. Lesplante s à protége r l'hiver sont enco reen place, atte ndant nettoyage, rem ­potage et chaleu r suffisante pourre tourner dehors (géranium, fuchsia,anthémis...) et l'on comme nce à l'abriles se mis du printemps.

Essayez de faire tenir tou t le mondeen place . Maintenez une tempé ratu reminimale pour les plantes en atte nte ,mais n' hési tez pas à place r les se misd'ann ue lles su r chaleu r de fond avecprotection en surface . Plus la germi­na tion s'e ffectue rapidem ent, plusvous augme nte rez vos chan ces d'ob­tenir de beaux plants, trapus, sa ins,vigoureux, et qu i ne monten t pas àgraines pou r [es plants de légumes.

Faites démarrer en se rre les bulbesde bégo nias tubé reux et dahlias. Ils

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pousseront beaucoup plus vite parla suite et ce la vous fera gagner plu­sieu rs sem aines de Floraison. On lesinsta lle simpleme nt sur sable ettourbe humides.

poulailler

Procédez au nettoyage de prin­tem ps dan s la basse-cour. Eliminezla fiente du pou laille r mais placez-lasur le tas de co mpost, mé lang ée avecpaille (sciure, tourbe...) et te rre. C'e stun excellen t eng rais pour l'avenir,après décomposition.

Avec le retou r des jou rs longs,vous allez ob ten ir de plus en plusd'œufs. Mettez â la disposition desvolailles une nourri tu re bie n équi li­brée, Si vou s avez l'intention de fairecouver les poules, sé lection nez lescouveuses. Habituez-les peu à peu à

ce travai l en leur faisant couve r quel­que s œ ufs de plâtre ou œ ufs durs.

Un conseil : les volailles ont besoin'd 'une nourritu re équ ilibrée en cal­cium. Placez à leur disposition sab legrossier, petits graviers ou coquillesd 'huîtres écr asées. Si vous avez despigeons, la issez-leur un bloc de se là d isposition.

ru ches

S'il fait beau , les but ine uses par­ten t en quê te de nectar et de pollen(indis pensable aux je unes larves quivont bientôt voir le jour).

Prolitez d' une belle jo urnée enso­leillée pour effec tue r la visite géné­rale de prin temps.

Observez atten tive ment toutes lescolonies et remplacez les cadresatteints de moisissu res, surtout surles cô tés des ruc hes .

N'hésitez pas non plus à no urrirles colonies les plus faibles avec dusirop addi tion né de sucre. Utilisezaussi la techni qu e de la dispe rsionen pré levant des cad res da ns uneruche improductive que vous place­rez dans une autre colonie.

Pensez à placer les premiè res haus­ses, à la lin du mois, sur les coloni esles plus popul eu ses.

C'est souvent un e bonne protee­tion contre l'essaimage, qui peutdébu ter en avril.

,pensez a vosbouquets de ['été

Dehors, il fait gris et froid. et pour­tan t le prin temps s'annonce, et il estdéjà tem ps de pense r au x fleu rs quivous permettront de réaliser les jolisbouquets colorés de l'é té.

Faites votre choix parmi lesan nuelles vite sem ées el cham -pionnes de la croissan ce rapide.

En mars, il n'est évide mment pasquestion de seme r en place, à moinsd'avoi r la chance d'habiter le Midi ,mais vous pouvez déjà préparer laterre par de bons bêchages.

Si vous semez dans des pots ordi­naires, remplissez-les d'u n mélangeléger, à base de tourbe, de terreauet de sable (un tiers de chaque), e tn'oubliez pas le drainage.

Si vos grain es sont fines, mêlez­les à du sable : cela vous évi tera deles tasser au même endroit. Sem ezles petites graines en surface, lesgrosses seront simplement reco uver­tes d'une couche de tourbe ou desab le.

Mettez vos pots près d'une sourcede lumière et, après la levée de splants, n'oubliez pas de les éclaircirpour éviter qu' ils ne s'é touffentmutu ellement ou repiquez-les àbonne distance de 20 à 50 cmd'éca rt se lon les espèce s. Veillez àce que la ter re soit toujours humide.

mars

1. LI' corcopsis ftoumj UJq ll'f ll allfOIllIl /'.

2. Le pois dl' senteuraime les sols riches.

3. Le phlox est à l'aisel' II massif ellsoleillicomme en fleur coupee.

Vous pouvez aussi commencer àsemer à l'intérieu r. Si vous possédezune véranda ou une serre, c'est l'id éalcar les jeu nes plants germent vite.Ils on t tendance à s'é tioler lorsqu'onle s garde longtemps da ns un eatmosphère chaude et confinée etsi la luminosité est faible.

Semez en caissettes ou en terrines,ou, mieu x enco re, dans des petitspots de tourbe compressée : celaressemble à de grosses pastilles bru­nâtres mais, dès qu 'on les met dan sl'eau, ils se gon flent , triplent devolume et sont aussitôt prêts à rece­voir vos graines. Ces gode ts ont ungrand avantage: vous n'aurez pasbesoi n de dépoter les jeu nes plantstoujou rs un peu fragiles. et vouspourrez les mett re directement ente rre sans toucher aux ~acines .

meilleures espèces pourles bouquets

Cosmos : fleurs roses, blanches oupourpres. Font des bouq uets trèslégers et délicats. Plan tez-les dan sun coin enso leillé.

Coreopsis : ils resse mb lent à desmargue rites bron zées. Vous les ver­rez fleurir jusqu'en septembre. Il leurraut du soleil.

Euphorbe panachée : pas vraimen tune fleur, mais un feuillage original,panaché de blanc, qui allégera vosbouquets et appor tera la touche deverdure nécessaire. Il lu i raut un solléger (au besoin, rajoutez du sabledan s la terre). En coupant les tiges,méfie z-vou s de la sève : elle es ttoxique.

13

marsGaillarde : fleu rs jaune et brun ­

rouge, semb lables li des petits soleils.Il lui faut une terre légère et biendrainée el un emplacement enso­le illé.

Pois de senteur: font de ravissantspetits bouq uets. Laissez tremper lesgraines quelques heures dan s de l'eau.pour les attendrir. Dans les régionsau climat dou x. ils son t vivaces et seressèmen t tout seuls d'année enannee.

Tabac d'ornement : ses petites fleurstubulaires blanches. ja unes ou rougefoncé sen tent dél icieuseme nt bondés Que le soir tombe. Vous en ferezdes bouq uets qui parfu meront toutela maison. Vou s le sème rez dans unlieu bien ex posé au sole il.

Phlox : des couleurs pastel et ten­dres pour des petites fleurs qui vouspermettron t de réaliser des bouq uetsd'u ne exce llen te tenue en vase. Pourles faire refleurir, coupez les tigesà ras après la première floraison.

Rudbeckia : mêmes cou leurs queles gai llardes et les coreopsis. maisdes péta les plus pointus pou r cesFleurs qui ressemblent elles aussi àde petits soleils. En fait, c'est unevivace m'lis on la cultive commeannuelle dan s nos régions fraîches,N'hésite z p.IS à couper les fleurspou r en faire des bouque ts : plus onles coupe, plus elles fleurissent.

~ la maisondevient jardin

Garn issez tou s les pots, bacs etjardinières dans le Midi ou sousclimat doux. : an th émis. pensées,pâquerett es, giroflées, myosot is, silé­nes ... et petits arbustes Qui mettentles fleu rs en valeur.

Ailleurs, achetez el prépa rez lesélé me nts qui vous seron t nécessairesle mois prochain:

- réci pien ts de toutes taill es.adap tés à 1.1 situation (fenêtr e, sus­pension, balcon ètro it.c.};

- couche draina ntc : gravillons,coquilles de mou les ou Saint-Jacq uesre tou rnées, capsules de bou teilles ouboulettes de papie r d'a luminium sivous n'ave z rien d'autre sous lamain ;

un bo n mél an ge terreux, 2

com posé en parts égales de sable,tourbe el terre de jardin enrichie (oute rreau de fleuris te);

- tuteurs, si vous envisagez decu ltiver des plantes grimpantes ;

- gravillons blancs ou mo ussepour placer sur le dessu s de la te rre,à titre de décorat ion et dans le butde limiter l'évapor ation aux. bea uxitlllr,

Entre la cou che drainanteet la terre, placez une cou­che d'un matériau retenant

l'eau (vieille serpillière, couche dejournaux, feutre-jard in, feuille deplastique ajourée ...) : e lle form eraune réserve d'eau au moment desarrosages nécessa ires, et isolera laterre récupérable des gravillons ouau tre matér iau drainan t.

1. u tabac d'ornement",irife d 'itre mieux connu.

2. Les rudbecktasCOI/viennent en toutessituations ensotetttèes.

t. La p lal//(' à rempoterdai l être hl'Ut;' 1'1vigll/ul'uSt'.

2, l.t' nouvt;'au pul doithre li [/t'il/ t;'plu.f grandqut' r ancit'I/ (pas plus dt'dt'IU largt'urs dt' doigtdt' difffft;'nœ).

J. Si la nlOfl t' nt' sart pas.laf't;'l It' bord du polrolll" unt' plancht' autablt' dt' bais.

.t L 'Qnr it'nnt' mallt'St;' l rou," t'ntau," dt'It'rrtau nt'u/. bit'II dra in f .

le rempotagedes plantesd'appartement

Vos plantes semb lent toutes pâlot­tes, el pourtant une petite feuilletend re par-ci. une petite pousseveloutée par-la annoncent qu'elleson t senti le printemps proch e elqu'elles son t prêtes â pousse r si vousvoulez bien leur en donner lesmoyens. Avan t toute chose. elles on tsans do ute besoin d'êt re rempotées(ou surfacées. pour les plus impo­santes).

rempotage

A quoi voit-on qu 'une plante doitêtre rempotée ? Elle s'é tiole, sesracines apparaissen t en surface oupar le trou de dra inage. L'eaus'écoule â peine versee. Autantd'indices qui doivent vous mettresur la voie.

Avant de rempoter. prépare z toulvot re matériel autour de vous. Vousaurez besoin d'un e grande feui lle deplastique. ou de papier journal. pourne pas faire trop de dégâts ; de tuteu rsde différentes tailles pour les plantesgrimpantes. ainsi que de liens pour lesattacher, ou pour celles qui réclamentun sup port ; de compost standard, ilach eter tou l prêt ou à préparer vous-

marsmêm e li. partir de terreau. de terrefranche. de tourb e (ou de te rre debruyère) cl de sable de rivière (onen trouve dans les magasins d'aqua­riophilie) ; de tesson s de pots ou degraviers pour la couche drainant e.Que vou s pourrez remplacer par descapsules de bouteilles (cela boucheparfaitement le trou de drainage) etdes boulettes de papier d'aluminiumchilTonné. Rècupè rez à la cuisine unevieille fou rchette et une cuiller : c'esttrès utile pou r gratte r et tasser la ter re.Enfin, il vous faut des pots neufs :prenez-les l ég èreme nt plus grandsque les anciens. mais pas trop. sinonles racines risquent de s'y asphyxier.

l'our dépoter votre plante, vousavez le choix entre deux méthodescontrndictoires soit b isser dcss é­cher la terre, soit au co ntraire ladétrempe r. Mais à moins d'avoiraff aire il des plantes grasses. no usvous conse illons plutôt la seconde.moins traumatisante.

Si vous ne voulez pas briser levieux pot pour sortir la plant e. tirez­la douceme nt en la penchant.jusqu' àce que la motte se detache. Mais sicelle- ci ne vient pas. il vaut mieuxbriser le pot qu'a rracher les racines.

D ém êtez doucement celles-ci avecune fourchette et retaillez-les . Elimi ­nez tout es celles qui vous semblentbrunât res et desséchées. ainsi quecelles qui sor tent du pol.

Tap issez le nouveau pot d'unebonne couche drainante que vousrecouvrirez de compos t tout frais,de façon il faire un « lit J) il votreplante. Maintenez-la d'une main cttassez la terre autour des racines :il ne faut pas qu'il y ait de t1ottement.Comblez les espaces vides avec dela terre. la ut en laissant un espacesuffi sant pour l'arrosage (environ 2il 3 cm entre la te rre et le hau t dupot ).

11 es t temps d'a rrose r : laissez cou:ter l'eau doucement et sans excès :les plantes nouvellem ent rempotéessont en etat de choc et supportentmal d'êtr e noyées.

surfaçage

Il s'agi t simplement de remplacerla terre des pots trop gros pour êtrebouges de place . On enlève le plusde terre possible au tou r des racines.e t on remet de la te rre Ioule neuve.

15

mars

Il la protectiondu rosier

Les rosie rs, com me beaucoup d'au­tres fleurs. sont soumis aux attaquesde nombre ux parasites ct mal ad ies .Si leu r sensibilité es t plus o u moinsgrande selon les variétés, il est ce pe n­dan t b ien uti le de traiter plusieursfois pa r an le s plantes pou r profite rd 'un e flora iso n a bo ndante et saine .En ce qui concerne' les parasites,il faud ra principa lem ent lutte r contre :

- les pucerons. pet its inse cte sverts ou rougeât res, qui vivent encolonies sur les jeunes pousses. Ilspiquent le rosier pour sucer la sève.déformant tiges el boutons dont ilsper turbent la croissance :

- les araignées rouges , minuscu­les acariens q ui enva hissent [a faceinfé rieu re des feu illes. Leurs attaquesse traduisent par la coul eu r grisât red u feu illage qu i, peu à pe u, se de ssè­che . Si les a raignées rouges e xigentde bo ns yeux po ur les dist inguer, onvoi t pa r co nt re fort bie n les to ilesq u'cit es tissent et qu i fo rment unléger d uvet so us les feuilles ;

- les tenthrèdes. ou plutôt leurslarves ressemblan t il de pet ites che ­nille s ve rdâtres, qui d évo rentle limbedes feu illes e ntre les nervures ;

- les vers blancs ou larves deha nne to ns, q ui causent de grandsdommages aux raci ne s. Le fe uillageet les je unes ramea ux Fl étrissent bru­tale men t. Il faut immédiateme nta rrose r le so l à la base des piedsatt eint s avec un insecticide spécialet taill e r les branc hes afin de rédu irele fe uillage au moins de mo itié.

On vient faci leme nt à bout desattaques de puce rons, tenth rèd es e tau tres insect es parasites il l'a ide d 'un 2ou plusieu rs tra itements à base depa rathion ou malathio n. Po ur lesa ra ignées rouges, il est nécessaired' uti lise r un pro dui t acaricide .

Par mi les malad ies cry ptoga miques(causées par de s cha mpignons micro­scopiq ue s) les plus fr éq ue ntes. o npe ut e n reten ir q ua tre :

- l'oïdiuIII o u blanc, qui recouvred' une tine poussière bla nc hâtre lesfeu illes, les jeunes po usses et la ba sedes bou to ns flo ra ux. Son a pparitionct son développe ment so nt favorisé spa r la cha leur et l' hu mid ité ;

16

- le ma rsonto ou malad ie destaches noi res. Ce s taches appa rais ­sent e n été sur les feuille s qu i, peuil pe u, jaunisse nt totalement et tom­be nt. Il est impo rtan t de ramasser etde détruire les feuill es tomb ées po uré vite r [a pro pagation du mal:

- la rouille, qui for me de petitespus tu les rouge orangé très caracté­ristiques so us le s feu illes . Ce lle s-cise décolore nt ra pidem e nt et to m­bent ;

- le pourridié. q ui attaque lesraci nes . Les filame nts de ce cha m­pign on s' infiltrent pa r de petitesb lessures et bl oquent pet it à petitles fo nctio ns des racines. Un se ulrem ède, arrach e r et détruire lesrosiers attei nts, chang er la te rre ava nttoute nouvell e plantation .

Les ma ladi es du rosie r se traite ntessent ie lle me nt pur des pulvérisa­tions o u des po ud rages il titre preven­tif il l'a ide de divers fong icides.

Co urante sur le ro sier, la chlo rosen'est pas un e véritab le malad ie, ma isun accide nt de végétation dû à un soltrop ca lcaire e t une mauva ise assi ­milat ion d u fe r. Les feu illes jaunis­se nt mais leu rs ne rvu res re sten t ver­tes. Un simple arrosage avec unprod uit conte na nt d u ché late de ferré tab lit vite la situation.

1. Des lrous dans lesjéuilles de rosier illdiqurlllla presence de lan/es detenthrèdes.

2. Traitez préventivement(si possible)el ré~ulièremel1l lesmassifs de rosiers.

3. Ce barbecue fixe debrtques e èfra ctaires trouvesa place dans UII jardindl' bonIles dim ension s.

~ . Barbecue tourne-b roche,simple cl atsémc nttransportable.

S. Ce barbecue aussic.llhàique que pratiquepl'UI être aisem entdéplac è. Le d émontagel'II CS{ facilc quand viclltla mauvaise saison.

,prevoyez unbarbecuemaintenant

Dès Qu'on parle de printemps etde beaux j ours, il vous prend unegrand e envie de vivre dehors ... etd'y déguster de délicieuses gri lladescu ites au barbecue. Prévoyez laconst ruction de cet élément ind is­pensable avant Que le soleil ne vousinvite au farni en te.

matériel

- Les briques réfracta ires (100 à200 selon la taille du barbecue) Qu'ilfaut mouiller avant la pose ;

- 200 kg de béton un iversel àmélanger avec de l'eau (6 il 7 litresd'eau pou r 30 kg de béton);

- 10kg de mort ier réfractaire pourles joints e t dalles de sépa ration qu'onmou ille il raison de 1 litre d'eau pour5 kg de mortie r.

Outil s nécessaires marteau.niveau , true lle, auge, seau. mètre .crayon. règle de bo is, deux serre­join ts, fers plats.

construction

Vous construirez votre barbecueen deux ou trois jours, dans unepart ie abritée du jardin, à prox imitédu coin qui vous sert de salle ilmanger d'été. Autre solu tion agréa­ble, dans le centre de la pelousepour perme ttre il tous les convivesde participer il la cuisson; dans cecas, la form e ronde est recommandée.

On ne place pas un barbecue faceau vent domi nan t. Cela vous évite rade recevoi r fumées et escarbillesdans la figure: Creus ez une formede 10 cm de profondeur pou r y co u­ler une cou che de béto n. Posezalors une couche de grillage quiarmera le béton, avan t de le cacherpar une secon de couche de bétonde même nature. Posez la prem ièrerangée de briq ues mouillées. Lais­sez un bon cen timè tre d'espace pou rfini r les joints au mortier réfractaire.

Apr ès 1:1 troisi ème ou quatrièmerangée de briques, posez les fersplats sur tout e la largeur du foyer ,ils doivent soutenir la dalle de sépa­ration Qui accuei llera le foyer.

Posez ou coulez une dalle de 5 cmd' épaisseur. Continuez le lendemai nà monter troi s ou quatre rangs debriques supplémentaires qui recevrontla grille, au-d essus du foyer.

mars

mars.

"':: les glanessauvages

Si l'on en cro it le d ictionnaire, leglanage ne concerne que le ramas­sage des céréale s reslant sur le solaprès la réco lte. Dans ces conditions.il est vra iment d ifficile de jouer les« glaneuses » à [a faço n de Millet ausiècle des moissonn euses-ba tteuses!

Mais, en dehors du blé, du seigle,de l'orge. de l'avoine et du maïs ,il existe bie n d'au tres produits àramasser dan s la nature :

champignons

On les cueille dans les boi s et dansles prés. mais il vau t mie ux se pro­mener avec un bon bouqu in ou encom pagn ie d 'un mycologue aver ti,si l'o n ne veut pas se ret rouverempoisonné par son ome lette. Sivous n'êtes pas sû r de votre cue il­lette, portez-la che z le pharmaciendu coin ou jetez-la .

baies et fru its

To utes les petit es baies comm eles airelle s 0 1, les prunelles (il fautatt endre que le gel les ait touchéespour les cueillir), les mûres, les myr­tilles, que l'on appelle par fois des« luces Ji , du latin lux (lumière), ca re lles am éliorent la vue, les fraisesdes bois , les framboises veloutées ,les cassis tou t noi rs e t les merisesau goût acidulé. G rimpez su r lessureaux et les so rbiers pour leurchiper leu rs baies ; vous en ferezdes confitu res ct des lique urs peuban ales, tout com me les cyno rrho­don s, fru its de l'églantier, plaisam ­ment surnommés « gratte-culs Ji parles écolie rs taqui ns : trés riches envitam ine C, vous les transformerezen tisanes ou en confitu res pour vou sa ider à surmonte r les fatigues del'h ive r.

Et aus si les noix, les nois eIles (ouavelines), les châta ignes ct les olives,si vous habite z le Midi.

(1) M;;fie, ·vou. de. aire lle. bleue. : elle••onl1'"i4ue. e n lro p grande q uanlile . l'réfere' le. airelle.roug e•.

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herbes

Les vra ies, celles qui servent à faireles bonnes tisan es de sant é et debeauté, mais aussi les aut res . De lasaponaire, que l'on peut utiliser pou rfabriquer une lessive écologique, àl'o rtie qui fait de dél icieuses soupes,en passant par les fougères (en par­ticu lier le Pteris aquilina) dont ondéguste les jeu nes frondes naissantesà la man ière des poin tes d'aspe rgesou rédu ites en purée , sans oublierleu rs racines qui ont longtemps servià confec tio nne r une farine de substi­tution dans les rég ions les pluspauvres . Et auss i la mâc he ou lepissenl it à ma nger en sa lade. Laissezparle r votre imagin ation culinaire etinv ente z un e nou ve lle cui si ne« sauvag e Ji !

fleurs des champset des bois

Ne les arrachez pas au hasard ctlaissez leu rs raci nes ;IUX ja cinth es,aux jonq uilles, au muguet e t auxorchidées trop rares. Rense ignez­vou s sur les espèces protégées e tcon tentez -vous alors de les regarder :vou s les fixe rez su r la pellicule. Pou rles autres, loutes simp les e t naïves,coupez-les pour en faire des bou­quet s éphém ères ou des herbiersplus durable s : vous aurez plaisir il.les retrouver en hiver.

J. Pleine de finesse el desublilite malgré sa petitelaille : la fraise drI boisresle fa metlteure.

2. La mûre s'offre à \ 'OIlS

(011/ ('hé. essayezd'en jaire des confi tures01/ des sirops.

3. Belle recolle desurottes.: qlli deviennentde plus l'II plus rares.

4. Ce j eune cèpe est prêtà trouver pla ce donsvotre pallier puis dansvotre assiette.

A côté de ces glane s vègè rates. ily a aussi tout cc que l'on peut réco l­te r au bord de la mer : algues pourtonifier le corps (dans l'eau du bain)et le ja rdin (elles consti tuen t unmerve illeu x engrais). les coquillageset les crustacés : petits crabes pin­ceu rs. arapèdes et pétoncles agrip­pés à leurs rochers ou oursins tropbien défendus.

Enfin , il y a ce que l'en tro uveen sc promenant le long des che­mins : les pierres, les écorces, lesmou sses cl les lichens tout simp le­ment beau x, à conserver et à sécher.Les branches tom bées. pour lesbonnes flamb ées, les joncs el lesroseau x, pOUT fabriquer corb eilles etpaniers maison . Les escargots lentsct baveu x et les écrevisses dans lesrivières.

Les glanes. c'est cela. tout ce queMère Natu re no us offre gracie use ­ment. Mais attention, il n'y a qu'unpas du glanage au ma raudage : neso rtez pas des Il sen tiers ba ttus ».Si vou s péné trez dans un cha mp closou dans un bois privé pour y cueilli rdes pom mes ou des fle urs, vousdeve nez un ma raude ur passibl e d 'uneame nde. Ne prenez pas de risques,el, s'il le faut, renseig nez-vous auprèsde la commune ou des pro priétai resdes lie ux su r lesque ls vous vou lez

........ .. 2 glaner.

19

mars

1I1l1l'!i

§ les cultures surparois verticales

Pas de jardin. jardin trop petit ?Si vous aimez les plantes. vous trou­vetez toujours une solution pouragré mente r vot re déc or quotidiend'un peu de verdure fl eurie.

• Si vous pouvez b én éficier d 'unl'leu de terre au bas d'un mu r, planiezune espèce gr impante ou sarmen­teus e qui escaladera murs, tre illis...

Parmi les plus vigou reuses (pourgrandes su rfaces) : la vigne-vierge.le polygon um. la glycine, le ch èvre­feu ille. le lierre (le pana ch e est plusga i pour les coins som bres) . ...

l'our une surface moyenn e : la clé­ma tite, J'aristo loche. le ja sm in. lapassiflore (au so leil avec pied ab ritédu froid).

Pour une saiso n d'été : le pois desente ur vivace . la cob ée. le haricotd 'Espagne. le volubilis...

• Fixez des pots bien accrochésaux mu rs, ou le long de la ram ped 'escalier . Vou s y planterez des plan­les fleuries pour le printemps el l'ét é.q u'i l faudra a rrose r régul ièrement .Un apport d 'engrais leur est néces­sai re en cours de saison pour ren ou­veler l'a pport de matiè res nu tritive s.

• Utili sez des paniers suspendusen fil de fer. tap issés de mousse. Onplace ensuite une feuille de papie rd 'alu minium ou de plas tiqu e pcrfo­rée. qui aidera l'hu midité à se main­ten ir, sans bloq uer le drai nage. pourla faire disparaître avec plantes e tterre , Si le plinie r est hém isph érique.

__ 2

20

l'a iles-le tenir su r un pol vide pourle rem plir. Ut ilisez une terre extrê­mement nutr itive el des es pècescoopé ratives :

- Au soleil : myoso tis, pâque ret­tes. silènes puis. plus tar d en sa ison.pétunias. géraniums. lobélie s, capu­cin es...

- A l'ombre : myosoti s. pensées.vio lettes cornues et. pour l'é té. impa­tiens. bégonias de se mis, lobélies.petites foug èr es, fuchs ias re tom­bants...

A défa ut de pan ie rs métalliquessuspendus, il est possibl e de façon­ne r les formes vou lues li partir degrillage à petits trou s qu 'o n attac heavec du fil de fer. l e se cret de laréussite de ces cu ltu res sans sol résideda ns des soins d 'a rrosage régu lier set des apports nutritifs lou t au longde J'été.

1. Pani~rfl~uri susp~ndu

pour éctatrer UII~ f aradt'ous/if(" : gÙ oniums./obtlit's. pi/un;as...

Z. Li' chh'f("ft'uillt't'srulad~ tous tes oëuactes.al'ombf('' commeau sotett. Ici, il parfum~la rIIt' ('f f t'ntrtr,

J . Le persil. qui Kamt'lentement, dOn/It' /iruadiverses superstnions.VIII' garantle : il est pletnd l' \'iwmitle$ l'. \ ·('(.>/I l' II/t'S

pour ta sOll l i.

mars

le persilet ses superstitions

En vida nt une bouteille d 'hu iledan s le ruisseau ou da ns l'e vier :l'hu ile ira à la mer puis dro it en en feroû e lle calmera les brû lure s du dia­ble; ou en sonnant les cloches del'eglise avec vigueur (xvn- el XIX·siècles).

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comment éloignerl'orage

Les Grecs jonchaient leurs tombe savec des tiges de pe rsil c l leurexp ressio n (( avoi r besoin de persil l)

sign ifiait le stade ultime après leq uelle on ma ngea it les pissenl its par laracine ».

Dans de nomb reuses régions. onrecommande de semer le persi l leVendredi saint, à l'heure de la crue l­f lxlon. entre 14 et 15 heures. et sur­tout de ne jamais le transplanter.Ai lleurs, on conseille de placer lesgra ines sur une bible ouve rte et desouffle r dessus pour les seme r. Ce lahât e rait un e ge rmination toujours unpeu capricie use. Car, vou s le savezsans dou te. le persil doit alle r 9 (o u2 ou J ou 7) fo is chez le diabl e ava ntde comme nce r à pousser.

La ge rm ination se ra plus rapidesi vou s placez une planche sur lesemis en ligne. Elle ma intient mieuxl'humidité, iso le du fro id de la nuit

J et ga rde les graines à l'obscurité.

dictons,croyances,superstitions...

Qul'l mars, quel août.S; en mars il pleut. en ete, on aura

peu.Mars venteux, avril pluvieux , signes

d 'un ma; heureux.Autant de brouillards en mars,

autant de eetèes tm mai.Quand mors fait l 'avrit. l'avril fa it

mars.S'il tonne en mars, tl faut dire hélas fBise de mars er vent d 'avril font la

richesse du pays.Quand mars l'litre comme lin moll­

t OI/, il sort comme lm IiOIl.

mars

J ..... _

L'ê plne-vlneue tBerberis] possededes variétés caduques ou persistan teset de tai lles fon diverses. Attentionau momen t du choix, ce rtai ns berbe­ris résistent di fficilemen t à des hiver strop rigoureux. Floraison, feuillageluisant - qui vire fréquemment aupourpr e à l'automne chez les caducs- et fruit s so nt autant d'élémen tsd écoratifs . A tailler en hive r ct avecde l'lons ganh!

~--rI'"

Au te m ps pas si lointain où Je filde fer barbelé n'existait pas, l'uniquesol ution pour c rée r une clô ture infran­ch issa ble était d'u tiliser au mieux lesressources de la natu re.

De nombreux arb ustes el arbris­seaux sont ép ineux el perme ttent decons titue r rapid em ent une barriè reim péné trable . qu i a souven t l'avan­tage de Fleurir et d 'êt re élégan te aucours des saisons.

L'aubépin e ï Crataegus] délim iteencore auj ourd'hui bien des j ardinsde ca mpag ne. C' est une plante exce l­lent e, qui supporte sans probl èm e lataille e l s'adapte en tou s sols. Elleporte de jolies fle urs blanches. rosesou roug es, auxquelles viendron t suc­céde r en au tomne des baies d écora­tives. On peul con stituer en que lquesannées des ha ies de 3 ou 4 m dehau t.

Le buisso n arde nt (Pyracamha) asur l'a ubépine l'avan tage du feuillagepersis tant. Si sa flora ison demeureuni quem en t blanche en mai , l'arbustese co uvre à l'automne d 'une rnulti­tude de ba ies jaunes, orangées ouro uges, dont l'effet déco ratif est desplus spec tacu laires. Les nombreusesvariétés existantes offrent une pa lettede co loris ct d 'util isation s répondantaux goûts les plus divers. Le bu issonard ent aime le so le il, supporte dessols même très ca lca ires e t se tai lleen lin d 'hi ve r si l'o n souhai te leco nduire en ha ie.

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~ plantes épineuseset défensives

mars

1. Le cognassier 1111 Japonouvre ses corolles ail/011I débll/ clu pril/U'II/ps.

2. Le houx pique par SOli

feuillage. ail sélectionnemai/lie/will des varietesqui porteronttlu/QlIJo liq lll'melll desbontes rO/l):1'5 pourvoire plaisir.

3. L 'argous ier résisteovx I!flw/lls Ifll l'e ll / ,du sel. des embruns dubord de ma.

~. LI'butsson ardentPUII/l'I de nombreuses[amaisies. SO li fel/illugl'perSiSlall1 assure 111I fOl/ dde l'Ni/lire permanent.La ftoratson printonièreblanche fait penserà cr/fe de l'a l/Mflille,pOllr.w transformer('I! tunües wilKes li lamouvoiso sotso»,

L'argousier (H ippoph ae) est ltlprovidence des jardins du bord demer, car sa résistance au vent e t auxembruns es t remarqu able. Son feui l­lage argenté ne manque pas d'élé­gance, mais c'es t li l'automne qu'ilbr ille de tout son eclat, quand sesrameaux se co uvrent de fruits oran­gés dont raffolent les oiseau x. Pourfructifier, l'argou sier, qu i comportedes suje ts à fleu rs mâles e t d'autresà fleurs feme lles, exige une planta­tion mixte. A raison d'u n pied millepour cinq pieds femelles, le resultates t garanti.

Le houx (/Iex) a de s ex igences ana ­logues, si l'on veut obtenir en automneces magnifiqu es fruits rouges quiconstituen t, avec le feui llage vertsombre, un des décors de Noël lesplus classiques. Deux avantages ;feuillage persistant et taille peu fré­que nte, mais aussi de ux inconve­nien ts : une croissance pa rticu lière­ment len te e t une ver itable pho biepour les terrains calcaires.

Il exis te des houx a fruits rougesou jaunes. Choisissez des suje tsfemelles, toujours très fruct ifères.

Le cognassier du Japon (Cydo nia)fleurit tô t en saison, bien avant l'appa­rition de ses feuill es. Ces fleurs rou­ges, roses ou blan ches, apparaissan ten mars sur le bois noir des branches,sont un des charmes de ces plantestrès vigoureuses, mais qu i supportentmal les ter rains calcaires. Il existediver ses variétés que l'on choisi raselon la floraison ou la co loratio ndes fruits.

Si l'on veut se limite r à 2 m, l'aj onc(Utex) est une plan te à l'aspect suu­vage, qui ne man que pas d'intérê t.Il est très courant dans les zonesgranitiques. où sa Floraison, d'unja une lumineux, ne passe pas ina­perçue de mai à ao ût. Soleil ou ombrelui convienne nt, mais pas le calca ire.

Il faudrait ajoute r les ros iers, et enparticu lier Rosa mgosa. qui sont peuutili sés pou r leu rs propriétés défen­sives.

Les plantes épineuses forme nt dejolies haies et doiven t aussi trou verleur place dans des massifs pou r fer­mer un passage ou imposer le respectdu trace d'une allee. C'est une tec h­nique bien connue des jardiniers.

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mars

D le jardin exotiquede Monaco

Imaginez un dése rt luxurian t, avecvue imprenable sur la mer, fasci na ntdouze mois sur do uze ! Cc petit coinde paradis béné ficie d'un climatexce ptio nnel su r une fa laise deroche r. Des collectionne urs. desscientifiques atten tifs l'ont habilléau co urs des ann ées du fruit de leur srecherches, de plantes rapportées delo inta ins voyages , pour m ie ux nousfai re connaître ces plantes bizarresque J'on nomme cact ées ct ({ succu­le ntes », En effe t, ces végétaux saventrégler le ur rythme de vie sur ce luidu climat inhospitalier qui leur esthab itue l (déserts d' Amérique , d'Afri­Que du Sud...). Ici. la pe ns ion estpresque tro p be lle, il faut parfo isprotéger les plantes co nt re cette dou­ceur de vivre qui caractér ise ce coindu mond e. Cactées et plantes grasse splus ou moins ép ineu se s se sontdon né rendez-vous . Les plus specta­cu laires sont peu t-êt re les (' co ussinsde be lle-mè re » { Échinocactus gm­

sontt), ces énormes boule s épine uses

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a ux str ies bien marq uées d'une dc u­ble ligne de piquants blancs. Que lque soit vo tre inté rêt en la mati ère.une visite à ces jardins vous la isseraun souven ir ino ubliable . Ce petitparad is, ina ugu ré en 1913, reçoit cha­que an née la visite de quelq ue400 000 person nes .

- Bo uleva rd du Jard in-Exo tique.Moru e-Ca rlo, principauté de Mon aco.

Visites du l" juin au 30 septembre,lou s les jours, de 9 he ures il 19 he u­res, et du l" octo bre au 31 mai, tousles jours, de 9 he ures il 12 heu res etde 14 he ures à 18 heures.

2

1. Echino ractus, cocmsoursin ou coussin debette-mère. se/ail l'OS

ajfilliles f amiliales.

2, Cactees el« succulentes " (plantesgrasses) casca dent le longdes rochers du cél èbrelardin exonq-e de M OI/Oro.

3, Amusement f acile l' II

intérieur .fattes pousserdes grailles sur la lêted't ille orange.

4. Petu ts 'us ensotettt ègarni de bulbesprinta niers : IlOrcisses.tutipes el j acinthes, snr1111 fon d d' arbustespersistants ou cad ucsà /0 gamme etenduede vens.

~ l'orange fleurie

Pour réaliser ce petit personnagevégéta l. il faut:

une orange évidée de soncontenu avec délicatesse.un paquet de graines de cresso nalénois (Ioules grainete ries).une petite poignée de cotonhydrophile,du papier de couleur selon safantaisie.un peu d'cau pour arroser lesgra ines,une petite semaine de patienceet d'en tretien du semis.

Après avoir évidé l'o range (lecitro n. la mandarine , le pample­mousse ...I, remplissez la cavité decoton hydrophile. Mouille z-la dou­cem ent. Un excès d 'eau se rail n éfasteau semis. Installez sur la surfacedu coton, presq ue à ras de l'ou verture

3 du fruit, des graines de cresson alé-

marsnots cô te à côte. bien se rrées. Pressezavec le doigt pour qu 'elles s'Imorè­gne nt de l'humidité du coton. Pré­parez les éléments de papier co loréqu i simu leront le col (donnant lastab ilité sur une surface plane), lafigu re (tou t est permis), la couro nneou le chapeau {tou t le mon de n'estpas roi !). Surveillez le deg ré d'humi­dité tous les jours, n'hésitez pas ilpulvé riser un peu d'eau sur la sur­face des graines en cas d'assèche­ment. Veillez il ne pas humidifier ledécor de pap ier, sauf s'il est en papiercoloré d'alu minium. Il faut compteren tre 4 et 7 jours pour apercevo irles premiè res pousses vertes, celadépend de la tem pérature am bian te,de l'humidité de l'a ir e t du coton,de la fraîcheur des graines... Pour­suivez les arrosages pour que lespetites plante s déma rren t bien . Vouspouvez couper ces peti tes plan tesvertes aux ciseaux et les man gerdan s une salade ou sur une tartinede pain, elles contie nne nt beau cou pde vitamines.

garnir un terrain~très ombragé

Petite co ur de ville, jardinetentouré de grands immeub les, piedd'arbre majestue ux (ma is étou lTantet très gourmand), murs et mass ifsex posés au nor d... quel jardinier n'apas été confronté il un problème deplantes anorexiques, chétives etmalingres, qui font tomber les brasdes plus courageux ?

Pour garn ir une surface qu i nereço it pas ou peu de rayon s solaires,il fau t connaî tre plusieu rs secrets.Des secrets qu i ne son t, en fait, quedes évidences qu'on a trop tendanceil ou blier.

• Tout com me certaines pcrson­nes aimen t se faire bronzer au pleinsoleil du Midi et d'autres ne le sup­portent pas, les végétaux proposentune gamme de plantes qui saven ts'adapte r ou souhai ten t rester dansla do uceur de la pénombre. Observezun sous-bois de forêt et vous enconnaîtrez déjà un certain nombredes plus communes : pervenches,muguet, chè vrefeuille... (voir listesI( plan tes couvre-sol )J , p. 57, e t « plan-

.. tes d'om bre et de sous-bois », p. 123).

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mars• On a toujours te ndance à nêgli­

ger l'importance du sol. L'ombrees t creee par une cons truction, enville (la ter re de déblai ou rembla in'a jama is nour ri sa plante) ; l'ombrevient de [a proximité d 'un ou plu­sieurs gros arb res, qu i pompe nt to utce qu'ils trouvent à longueur deracin es e l de jours, ne laissant qu'unete rre sèc he el sans él éments nutriti fs:['ombre sc trouve li la base d'un mu rqu i ret ient l'cau c t la chaleur. neperme ttant pas toujours aux racinessuperfi ciell es de couri r plus loinchercher pitance. A tous ces problè­mes, vous avez trouvé la solu tiontout seul il [out nour rir ce so l àl'o mbre il grand renfort de bro uet téesde fumier bien decomposé ou detourbe enr ichie , ou de compost oud'engrais commercial dispos é enplace à la bonne saison. Vous pouvezten ter deux programmes

Le premier, de base, viendra nour­rir la terre au momen t du bêchagec t des plantations. On y incorporeun engrais à décomposition lente(sang desséché, corne broyée...).

Le seco nd traitement sera un sou­tien tout au long de la périod e devégétation (mars à octobre ). Vousépand rez le produit de votre choixet ferez suivre cette opération d'u ncop ieux ar rosage en période sèchepour qu e les rac ines puissent s'ali-

meruer librement, au bon mome nt.Le com post formé à partir des maté­riaux de récupération est idéa l pource paillage nutritif (voir « le compo ­stage l>, p. 201).

• Lors du cho ix des plantes, il nefaud ra pas négliger leur pouvoi r dedécoration en autom ne et en hiver,su rtou t pou r les points visibles desaxes princi paux de la ma ison : portese t fenê tres . L'idéa l est de créer untapis végéta l persistan t duque l ja illit,selo n la sa ison, une flora ison tempo­ra ire bien adaptée ct de bon goût parrapport à l'e nsemble.

Par exemple, d'un tap is d 'e llébores(ros es de Noë l) ou de bergcniass'élanceront à rythme répété, au 1ïIdes ans , des fougères, des campanu­les lactiflora ou persicifolia. des bul­bes de prin temps ou d'été, deseuphorbes, une anémone du Japon,un Polygonum bistona...

• Les trous constatés en cours desaison sero nt comblés par que lquesan nuelles su pportant la mi-ombre.Elles sont rares : nigelle, aso érule.lobél ie, Viola camu/a, houblon duJapon panaché qui peu t aussi biengrimper que ramper et garnir rapide­ment mur ou sol dénudé,

Une association toujours réussiehostas (funkias), primevères, narcis­ses et autres bu lbes de prin te mps,bégonias tubéreux d'été.

1. Les euphorbes l'iraces50111 de bonnecomposition: ellesacceptent le plein soleilel te calcaire[E uphorbia mvrsinncsj .

2, Pour les coinsombragés. un lapis depensées permet UII decorsubtil (Viola corn uta"Bambini" ).

] , Si /1.' lis, emblèmehistorique. evoque encorepour beaI/COUp /0blancheur, /0 famillemoderne de cenefleur(liliul/1s) compte denombreuses espèces auxcouleurs aussi diversesque cnatoyanres.

... . Ce Gi nkgo biloba lIaÎlI(bollsai), qui Ile mesurequ'une cinauonratnedecentimètres de h-auteur:rst ii l{é de p/IIS d'un si ècle.

262

mle retournement

Laissez travaille r le temps pou rvo us.

Pour semer, plan ier. créer ungazon, vous alle z commencer parbêc her. Si possible. effec tuez cett eopération à deux semaines avan t ladate prévue de semis ou plant at ion .

Le so l. re tourné. va en fou ir de smauva ises herh es e t les supp rime r

marsmais. en con trepartie, va porter ensurface des grai nes qui n'au raien tpas dû éclo re. Si vous laissez cesgraines comme ncer leur germination- ce qui es t très rapide lorsqu' ils'agit d'ann uelles -' , un coup de griffeou de râteau avant l'opération finalevous dispensera de la partie la pluspénible du travail : l'entretien ulté­rieur...

Pour les mauvaises herbes vivaces ,le gros du travail s'effectue lors dubêc hage, qui devrait perme ttre denettoyer toutes les raci nes de mau­vaises he rbes à chaque retourne mentde moue.

N l'I IIJII W ' trctour ncr 1..:: livre)

1 VR A I.2 FA UX : c'es t celle des compo­

sées, avec 800 genres el 13000 espè­ces dont les marguerites, chrrsamh è­mes , soleils , aste rs. artichau ts, etc.

3 FAUX : les Ind iens d'Amériquele fumaien t depuis longtemps lorsquele botaniste Th évet. aumônier d'un eex pédition au Brésil, le décrivitcomme « herbe pcrun • ( 1560-1570),Nicot. ambassadeur au Portugal,reçut d'un Flamand les premi èresgraines, les envoya à Cath er ine deMéd icis, qu i appela la plante ,( herbeà l'ambassade ur », puis le duc deG uise la nomma « nicot iane '1. Leno m botaniqu e du tabac est restéNicoti ona, On lui con naî t la carrièreque l'on sait.)

~ FAUX : la tomate est un fruit qu iabsorbe quelque 120 litres d'cau aucours de la croissance de son plant

5 VRAI : la chauve-sou ris, qui estinsec tivore et sert parfois commeélément poüinisatcur sur les fleurss'épanou issant la nuit.

,...._--

.1

1 Le plus vieil arbre du monde estorigina ire de Chine , date de l'époquejurassique (environ 180 millions d'an­nées avant not re ère ) et se nommeGinkgo biloba.

2 La famille botanique la plusrépandue à travers le monde est celledes liliacées (lis, nombreux bulbesct plan tes tropica les).

3 Le tabac fut déc ouver t par JeanNlcor (1530-1588).

4 La tomate est un légume .5 Il existe un mammifère qui vole .

vrai ou faux?

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mars

les thèmesdu mois ne pas oublier

• Prevoyez l'arrivée • tètesdu printemps. • ann iversaires• Achetez vos grai- • visitesnes. • sort ies• Révisez outils el • échéancesmatérie l. • foires locales ...

T

1 S. Au bin

2 S. Charles le Bon

3 "'fardi gras ", Cendres."

5 S. OU"f'

6 S. CO/l'rte

7 S. Félicité

• Carême *

• S. Françoise R.

\0 S. Vivien

\1 S. Euloge

12 S. Justine

13 S. Rodrigue

" S. Mathilde

15 S. Louise de M.

16 S. B én édicte

17 S. Patrice

18 S. Cyrille,. S. Joseph

20 Printemps. "

21 S. Cl émence

22 S. U a

23 S. Victorien

2' S. Cath. de Suède

25 Ann. du Seigneur

26 S. Emmanuel

27 S. Habib

2. S. Gontran

2. S. Jonas

30 S. Am èd èe

31 S. Benjamin

• L~ . fOIe . m<>bile • •" nl çe lles d. l'an n•• 1\131.

28

29

avliJ

avtil

commentconnaître sa terre

Bien con naître sa terre est runedes clés du succès en jardinage. Tropd'amate urs se contentent de planterdes v égétaux qui les séduisent sanssavoir si les plantes von t s'adapteraux conditions de vie offertes.

La te rre est TOUJOURS unmélange de quatre éléme nts : cal­caire. arg ile. sable el hu mus, issusde la décomposit ion des roches. Lesproportion s de ces éléments sontextrêmeme nt variables selon lesrégion s.

Ainsi. une terre est dite calcairesi c lle contient plus de 10% de cal­caire. Elle au ra une couleur cla ire,une texture sèche. à réac tion alea­line : elle est froide en hiver. chaudeen été.

Une terre est argi leuse si on luitrou ve 20% et plus d'a rgile pure. Ellees t grasse . lourde. compacte. collantes' il pleu t: à réaction acide ou alcaline .Elle se réchauffe mal au printempset reste difficile à travaille r.

Une terre est siliceu se si ellecontient 70% de sable. Elle filtrel'eau trés rapideme nt, e lle a un e reac­tian g én éraleme nt acid e.

Une terr e humifère comporte 5%d'hum us. Elle provien t de la décom­position de roches et de plantes(mousses, herbes. feuilles) , Cetteterre es t spongieuse, hu mide, noi re,à réaction acide.

On u remarqu e qu'une végétationspontanee pouvait a ider à d éfinir uneter re. Voici quelqu es indices :

jardinie r et les plantes à venir. Pourl'a naly se, on nou s demande 1 kgd e terre pr é levée e n d ifférent sendroits du jardin, avec cailloux etgravillo ns. l e pli idéal tourne autou rde la neut ralité - entre 6.5 et 8 -' , cequi permet pratiquem ent tou tes lescultu res couran tes. Dans les condi ­tions extrêmes, il faud ra s'ass ure rque les végé taux plantés sont acido­phi les (pH 4 à 6) ou alca linop hiles(pH 8 à 9).

Attention: il est de s sols qu i met­traien t trop longtemps à devenirt( norrnau x 1>, mie ux vaut planter desespèces bien adaptées au milieu qu ed'adapter le milieu au x plantes. Celase révélerait trop coû teux et en trai­nerait des échecs cuisan ts.

CA LCA IKE AKGIU ;USt: SILICEUSE II UMII'ERE

chicorée sauvage prêle ajo nc prêletrèfle blanc jonc digitale genêtbleuet tussilage foug ère fougèrecoquelicot renoncule bruyère carex

(bouton d'o r) oseille roseau

1. Des roqut'licvl sPOUHl'nI lib"ml'nt sur\'0 1" tl'"oin ... JI a dl'schance d ',,,1' ca/coi".

2. Par contre, si /0mou"o isl' hl'rbl' communl'SI' nomme Joug;"I',il)' a drs cha/l{'l'J pourqu ·on.l" "connaiHI' unsot Sifi{'l'MX ou hu mifr".

l'ou r avoi r un e idée précise, uneana lyse se révèle nécessaire . Ondéterminera le pH (po tentie l Hydro­gène) , on vous di ra que ls son t leséléme nts à incorporer pour amélio­re r la te rre in itiale. les carences serontdé terminées pou r tendre au plus vitevers une terr e franche, idéale pou r le

JO

On trouve da ns le commercedes trousscs-péham èrres quiperme lient d'effectu er soi­

même les mesures un grand nombrede fois pour le prix d'une analysepar un laboratoire spécialisé, Maisil faut savoir interprét er les résultat sobtenus.

awil

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awil

~ les travauxdu mois

On commence à sentir la réalitépr intan ière : tes Oeufs éclatent detoutes parts, les bourgeons se gon­flen t de sève pour hab ille r bien viteles ramures dén udées. Vou s avezenvie de profite r de ces instan ts privi­légiés e l de préparer J'été dan s lesme illeures conditions poss ib les.Voici la marche à suivre .

gazon

Dés que le sol est assez chaud.vous pouv ez envisager la créat ion denouvelles pelouses (voir page 43 surcc thème).

Sur les gazons ancie ns, pra tiqu ezun petit nettoyage-co up de foue t, quico ns iste ra d'abord cn une tonte assezrase , suivie d 'une aé ration régulière .l'our cette opérat ion . on utilise despa tins aérate urs. un aérateur manue lou mécanique. se lon la surface à

traite r. Celt e technique a pour butde former des trou s qui vont aé rerle sol en profo ndeur, de décompae­te r une terre lassée par le piét ine­ment, de perme tt re une meill eu repénétration de l'e au de pluie oud' arrosage, ainsi que de l'eng rais. Sivou s n'avez pas d 'aérate ur, une four­che-bêche peut vous dépanner .

Si le tem ps es t sec, arrosez ap rèscc travail. S'il a plu, appliquez toutde suile un apport d 'engra is azoté(spécial gazon). Attent ion. il es timpo rtan t de l'épandre réguli è re­ment pou r év iter les différences decroissance. La r éaction à ce trai te­ment est très rapide et spectaculaire .

Si votre gazo n a vraim ent mauvaisemine, n'h ésit ez pas à le saupo udrerde 0.5 à J cm de terreau, qui pén é­trera ult érieurement en profondeur.Cell e a limentat ion exceptionnelledev rait donne r le réve il nécessai requi vous év ite ra des soucis dans lesmois qui vien nent.

Vou s pou rsu ivrez plus tard desIonles régulières et bien rases pourmaintenir un gazon très net. Puisquela pousse de l'he rbe est très vigou­reuse en celte sa ison, ro ulez les tiges

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pour que l'h erbe pou sse plus hor izon­tale men t mais attention, jam ais sursol humide e t lourd e t pas tr opsou vent. pour ne pas compacter lesol, ce qui l'empêcherait de respirer .

Si vous con statez la présen ce d 'untrop grand nombre de mauvaises her­bes, passez un déshe rbant sé lectif :il respecte to utes les graminées elfait noi rcir et périr to utes les autresherbes. T rai tez pa r un e journéecalme, au moins Irois j ours avantou après un e tonte e l une semaineaprès avo ir pass é l'engrais. On trait eune petite su rface avec une ram ped'a rrosage fixée sur l'a rrosoir ou aupulvé risateu r â pression. La mou ssene résiste pas â un traitement ausulfate de fer neige.

arbres, arbustes, haies

On ne plante plus il. racine s nu es,ce sera it trop risqué pour la reprise.On met en place les mottes de coni­fères, de persistan ts ou les plantesvendues en l'ols plas tiques : lesco nteneurs. S' il vien t à faire un tem pstrès sec, arrosez vos nouveaux suj ets,ils peuve nt avoir so if à ca use de l'éva­poration violent e du ven t. La pé riodede reprise est une forme de réada p­tal ion où la plan le a besoin de so u­lien . Si vous voyez vos plantes so uf­frir, n'h ésilez pas li a rrose r Irone,tiges el feuill es, à placer au pied dela plan te un mate las ant iévaporationde tourbe. feui lles morte s, déch et sde to nte de gazon (sans herbicide )...

Déshe rbez et binez les haie s avantque les ma uvaises her bes ne se soientinstallées. Red ressez, ta illez, tut cu­rez les suje ts abîm és pa r l'h ive r, leven t, le froid...

légumes etplantes alimentaires

Repiquez dans les parcelles lesplus chaudes les petits plants delégumes que vous avez obtenus desemis ou achetés dans le commerce.Attention, il peu t encore geler sérieu­sement sur les régions non favoriséesde la France, de la Suisse et en Bel­gique, En cas de doute . utilisez descloches. châssis ou tunnels plasti­ques .

C'est la grande époq ue des semis :bettes. betteraves, carottes, chouxd'hiver. de Bruxelles. choux rouges, ,choux- Fl e u rs d'autom ne . choux­navets, épinards, fèves, frisées et sca­roles, navets. petits oignons blancs,pissenlits. petits pois, radis, sa lsifiset scorsonères. Sous abri (cloches outunnel). on sème les haricots. maïs.choux-fleurs. cornichons. co urget­tes, citrouilles...

On achève la plan tation des arti­chau ts (par œille ton ), des pommesde terre (par tubercu les ger mes) etdes topinambours. Dans le Midi , nepas oublier les melons, pastèques.cardons. Aubergin es et pimen ts serepiquent lorsqu e le plan t montredeux feu illes,

rosiers

La période de la taille s'achève(voir Mars). Nettoyez correctementle pied des plants pour limiter ledeveloppement des mau vaises hcr­bes. Faites un apport d' engrais rosiers.Binez pour que l'engrais rentre dansle sol el arrosez en cas de s écheresse .Vérifiez attaches et tuteurs des rosiers­tiges et grimpants. Dans le Midi. lesrosiers commencent leur Floraison .assurez les trait emen ts de lutte contretes principaux parasi tes.

plantes aromatiques

Achevez les semis (persil. cerfeuil,aneth, anis ...). On plante encore lessujets vivaces ou les peti ts arbustesen godets, N'oublie z pas qu 'à l'ombrevous ne pourrez ob ten ir que du cer­feuil , de la men the et de l'oseille.Toutes les autres espèces exigent dusole il.

fleur s

La grand e valse des semis d'annuel­leset plantes à décor d'ét é a commence.

{[l'l'il

1. Rouleau scorqicateur :il Kri/fi.' le ,<;01en armchamles brins m orts quif orment lIufeu/ raJ.:eétOlj{(Ollt dans /11 pelouse,

2-5. L 'œillelolllwRe desornchouts se pratique dèsque le sol a retrouvéJO chaleur. 011 détarheut! édm latéral d'unelouffe . 01/ supprime IlIIepartit' du feuil/aRI' el 01/

pare III plaie sur la racine.ail pIO/1/I' immèdtotcmcntet! terre riche el meuble.

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avrilEn début de mois, vous planterezles plu s rustiques : soucis, cosmos,gaillardes, pois de senteur, haricotsd' Espagne... En fin de mois. semezen ligne ou à la volée toutes lesautres. Pour quelques francs. vouspouv ez obtenir une orgie de fleurs.Sem ez les plus délicates en godetsde tourbe main tenus au chaud etenvisagez une mise en place défini­tive lorsque tout risque de gel seraécarté .

Nettoyez par binage vos massifsde plantes vivaces. Placez vos bul­bes d'été. Placez des tuteurs pourles plus grandes, des souti ens de brin­dilles pour les touffes qui risquen tde s'affaisser avec l'âge e t le vent.

bulbes et oignons à fleurs

Arrachez [es bulbes de printempsdéfleu ris si vous voulez libérer laplace. Pour les récu pérer en vued' une plantation pour l'an procha in,placez-les en jauge j usqu'à jau nisse­men t com plet du feuillage - signede matura tion des bul bes. Cont inue zla plantation des bu lbes d'ét é, quiferon t la joie de vos bouquets e tdécors de massifs : glaïeuls, dahlias,agapanthes, galtonias, crocosmtas.lis.; Pour les endroits omb ragés,n'oubliez pas la richesse des bégo­nias tubéreu x.

serre

Dégage z la se rre de to utes les plan­tes qu i peuvent trou ver refuge enpleine ter re ou en pots, bacs, jardi­nières. Etalez et pou rsui vez les semisde légumes fragiles ou ayan t besoinde cha leur , de Fleu rs à repiquer . Fai­tes les repiquages de s espèces mon­trant déjà la seconde paire de feu illes.Tenez toujo urs le je une plant parles feuilles et non par sa faible tige :la casse d'une tige ne pardon ne pasà ce stade, a lors que la feuille re­pousse. Reprenez les arrosages unpeu plus soutenus sur les plantes dese rre. Commen cez le bouturage oula multi plication d'autres espèces(cactées, plan tes grasses, palmiers...).

poulailler

C'est le dé but de l'éclosion despoussins. Veillez à ce que les an i­

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maux (pa rents et enfants ) aien t unlocal impeccable, une nourrituresaine et équilibrée, cela réd uiraconsidérablement les risques dema lad ies co n tag ie u se s. Si vo u sconfiez à une poule ou à une dindel'éclosion de quelques canet ons, évi­tez qu'ils ne s'aventurent dans l'eauavant l'âge de deu x mo is. Leu r mè readopt ive, n'ayant au cun endui timperméab le sur le plumage, ne sau­rait les ( éd uque r H, et les petits senoieraient. Par contre, place z à leurintention un récipien t d'eau où ilspourront barboter à leur aise (2 cmd'ea u suffisen t).

Un conseil: si vous êtes en pannede verdure pour vos volailles , prenezune grosse poignée de blé (avoine,orge, maïs, soja ...) que vous ferezgermer à l'h umidité chaude de lamaison . Il n'y a rien de plus récon­fortant et de plus riche en vitam ines.

ruches

Ouvrez l'œil, car c'es t le mois leplus impo rta nt au ruc he r. Les co lo­nies s'é veillent les unes après lesautres, et les reine s se remettent àpond re (de 1 500 à 2 000 œ ufs parjo url ). Il faut donc veiller à ce queles j eunes larves qui na issent au cen­tre de la ruche (le couvain) aientsuffisamme nt de provision s (de l'eau,du pollen et du necta r).

Comme le mois d'avril est sou ventchangeant et pluvieu x, le rôle del'apiculteur est justeme nt de se substi­tuer li la nature déficiente en offrantde la nou rriture au x abeilles .

S' il pleut ou s'il fait anorma lementfroid, aidez les colonies faibles enplaçant au-dess us de la ruche unnourr isseur couvre-cadres rempli de10 litres de sirop. C'est une opérationqu 'il vaut mieux réalise r le soir pouréviter le pillage des autres colonies .10 litres, cela peut paraître beaucoup,mais les abe illes affamée s au ront vilefait de tout avale r en une seule nuit.

Beau coup de professionne ls pro­fitent égalemen t de cette époquede l'année pour stimuler la pontedes rei nes avec un nourrissementdon né à petites doses (100 à 150 g desirop et de miel par jour). La reinetrom pée par ce t afflux de no urr itureredouble d'activité.

1. La monnote du pape01/ tvnaïre sechera enfin d 'èt è. après nettoyagelin sil iques.

2. L'immortelle se semeen ce mom ent, commebeaucoup de plantes àfairesécher.

les fleursà faire sécher

En avril, beauc ou p de f leurs peu­vent êt re semées di rectement enpleine terre . N'oubliez pas les fleursà faire séche r et réservez-leur unpetit coin dans le jardin.

Si les nuits sont encore trop froideset les journées un peu fraîches, vousaurez intérêt il semer encore souschâssis, tant que les risqu es de gelne seront pas tout à fait écartés.

Vous connaissez sans do ute lesimmorte lles. En fait, ce te rme unpeu génériq ue recouvre différentes

1

espèces : les Hetychry sum sont toutesrondes el dodues, avec des pétal essemblables il de la paille vernissée.Les Xeranthemum ünnuum on t unvilain nom mais de ravissantes peti tesfleurs roses ou blanches, semblablesà des margu erites sèches. L'ecrocli­nium {Hetinterum roseum) est à peineplus prononçable, mais c'es t aussiune exce llente plante pour les bou­quets secs. Ses fleurs étoilées sontroses ou blanches. Quant aux stati­ces, il faut distingu er la « lavand e demer » {Ltmantum latifottum), auxminuscules fleurs bleu-mauve, duStatice stnuato. aux grandes fleu rsréun ies en panicules roses, viole ts,blanc s ou ja unes. Une au tre bonneespèce à sécher : le Statice suworowii.aux Fleurs roses.

2

La plupa rt de ces immortelles sontassez fragiles, el il vaudra mieu xattendre la mi-mai pour les semerdirecteme nt en terre, ou commencervos semis à l'intérieur.

Pensez aussi aux physalis . quivous do n ne ron t de ch arman ts« amou rs en cage » : le calice orangé,gonflé comme une petite lanterne,cache des fruits rouge vif appréciésdes amateu rs de fruits insol ites.

La lunaire (Lunarta biennis} ou« mo nnai e du pape » offre l'avantagede don ner, vers la fin du prin temps,de nomb reuses fleurs violettes, sui­vies en auto mne de fruits tout plats,un peu grisât res, ne révélant leurbeau té nacrée qu'une fois débarras­sés de cette vilaine pellicule (il suffitde la frotter entre les doigts pour lafaire disparaître) . Les lunaires sont

des plantes bisan nue lles : vous lessèmerez en place à la fin de l'été,pour les voir fleurir en mai-jui n del'année suivante. Une fois établiesdan s votre jardin, vous n'aurez plusde souc i à vous faire pou r ces fleurs :elles se res èrnent toutes seules etont tendance à tout envahir autourd'elles.

Le J: )'psophile est jol imen t nommé« brou illard » par les fleuristes. Lespoètes l'ont baptisé « déses poir dupeintre » tant sa floraison est impal­pab le. Ne confondez pas le gypso­phile élégant ou silène, à Fleursblan ches ou rose vif, idéal pour lesgrands bouquets frais. avec sonparent, le gypsop hile pan iculé (Gyp­sophila pantcuiata). aux minusculesfleurs blanches toutes rondes, à faire

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aV/il

ani!séc her. Le gypsophile eSI vivace.L'ann uel se sème en place dès lalin du mo is d 'avril si le tem ps lepermet, le vivace s'ach ète en touffechez le pé piniériste.

T outes ces plantes sont des clas­siques des bouquets secs, mais ilexiste bie n d'aut res plantes à séche re l à conse rver : l'achillée fllipendu­Hoa. aux grosses ombe lles jauned'or, l'amarante « queue de renard »(A marontus couda/us) el l'amarant e« crête de coq Il (Celosia cristata},aux étranges fleurs rouge foncé , lespet its delph iniu ms - ou dauphinel­les des cham ps - aux fleurs roses,bleues, violettes ou blan ches, lespavots aux superbes capsules, lesnige lles de Damas, aux fru its cise léscom me des bijo ux . Et même, pou r­quoi pas ? l'arti chaut, dont vousconserverez quelques pieds, uniqu e­ment pour leurs magni fiques fleu rsviolettes, ou l'a il et le poireau mon­tés en graine, sans oubli er les colo­quintes ven trues .

Laissez pa rler votre imagination,faites des essa is... et ne conservezque les plus be lles fleurs.mPour gard er longtemps vos

immo rte lles, cueillez-tesencore en bouton s ; e lles

s'épano uiront en séc hant. .Si vousatte ndez trop, e lles risquent de per­dre leurs pétal es.

~ la maisondevient jardin

Avec l'arrivée du printe mps , onressent le dés ir d 'u n decor fleuri et

coloré. Les bu lbes plantés à l'au tomneou au dé but de l'hiver doiven t satis­faire cette envie... mais n'oubliez pasqu'o n peut encore tout plan ter oupresque.

Au marché ou chez le pépiniériste ,on tro uve des plants prêts à fleurir.Faites votre choix d'ap rès les cri tèressuivants :

- propo rtionnez 1<1 tai lle des plan.tes il. celle des bacs e l pots qui vontles accueilli r ;

- si vous êtes dans une sit uationventée , é lim inez toute pla nte sedéveloppant en haute ur, elle auraitdu mal à pousse r et devrait êtretuteurée r égu liè remen t :

- évite z les espèces aya nt juste­me nt besoin d'u n tute urage ou tropfragiles parce que sensibles à vosabse nce s.

préparez convenablementvos bacs

l a ter re de l'an de rn ier est fatiguee,voire épu isée. Si le pot est man iabl e,videz cette terre pour la remplacerpar de la nouvelle, riche, sableuse,bien draina nte . Si le pot est trop lourdou trop volu mineu x, retirez une par­tic de la te rre ave c une peti te pellee t remettez en sur face le mêmevolume de te rre nouve lle. N'utilisezjama is du terreau pur, tro p riche etmal éq uilib r é, ma is mélangez-le à dusable, de la tourbe e t de la te rre dejard in en pa rties égales.

Verifiez que les poter ies ou bacsposs èdent un ou des trous de drai­nage pou r permett re à l'eau de pluieou d 'a rrosage en excès de s'évacue rfacilement. Si l'cau risque de descen-

un bon choix pour le printemps

IJLANC JAUNE HLEU-IW SE ROUGEORANGÉ VIOLET

corbeille pcnsèc " myosotis myosotis primevère·d'arge nt prtmevè re " odmcvère " œillet girofléeanthémis sédum phlox nain primevère s pensèe "orimcvèrc " giroflée aub rietia pâquerettepâquerette vlola " pcnsèe " hélianthèmepensée· hélianthéme viola silène

corbe ille d 'or cornuta • géraniumvivacethymrampant

• Suppon. r"mhr•.

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J. Lafoug ère(nephrolepis)préfère les so us-bois,dans la nature. Danst'appartemeru. placez-la ilmi-ombre et essayez depreserver une cenatnehumidité aUlour d'elle.

2. Par contre, Cl.'S petit sonichouts t echeverrtas]font partie des piaillesgrasses qui Il 'aiment quele plein soleil . On lesinstalle l'II pleine terrel'été, on les rentre l'II potl'hiver,

dre à l'étage infér ieur ou dans la rue,prévoyez des plateaux de récupéra­tian : vous êtes responsable des briset dégâts causés par vos planta tions.

Faite s des plantat ions assez espa­cées, les jeunes plan ts vont au moinsdoubler de volume, d'autres vont semulti plier par dix. Trop serrés, ilsse gênent, la floraison s'en ressenti­rait.

Dans les bacs assez volumine ux,introduisez des petits arbustes basou rampa nts, des con ifères de rocaille,des bruyères, des azalées ou rhodo ­dendrons, des rosiers, des plantesvivaces. Arrosez régulièrement (entre­tien . voir Mai, page 60).

CI Pour que la terre des potsse dessèche moins rapide­ment, essayez ce truc , Après

avoir étalé la couc he drainan te aufond du pot (tessons cassés, cai lloux,coqu illages de récupéra tion pilés,gravillons ...), placez une couche iso­lant e et retenant bien l'eau (moussesynthétique, vieille serpillière, feutre­jard in...). Les racines y puiseront unsupplément d'humidité en cas d'ab­sence ou de simple ou bli d'ar rosage.

avril

plantes d'intérieur ~pour l'ombre etle soleil

Lorsqu'on n'a pas les doigts verts,et que les plan tes doivent vivre dansdes condi tions difficiles : expositiontrop ombragée ou au contraire trèsensoleillée, mieux vaut se fier à des(1 increvab les J) qui ont fait leurspreuves depuis longtemps, ou à denouvelles venues aux mœurs sim­ples.

les plantesqui aiment l'ombre

Il n'est pas possible de faire vivreune plant e dans le noir absolu, maiscertaines espèces se contentent depeu .

Les feug ères préfèrent les lieu xun peu ombragés. et le soleil ne vautvraiment rien pour leurs frond esdélicates.

Les misères, bien nomm ées (enfait, ce sont des tradescantias), s' ac­commodent aussi bien d'un couloirun peu obscu r que d'une fenêtrevivement ensoleillée. Leurs couleurspeu vent alors se modifier : l'ombreles fait virer au vert sombre, tandi sque le soleil les teinte parfois depourpre. L'une des meilleures misè­res pour l'omb re est sans dou te leTradescantia albiflora atbovinata, auxfeui lles vert tend re, toutes rayées deblanc.

Les chlurcphytums, aux longuesfeuilles ruba nées, fonceront sansdou te à l'ombre, mais ils se porte­ront très bien. Ils émettent constam­men t des stolons muni s de « bébés J)

qui ne demandent qu'à être trans­planté s.

L'asp idistra, surno mmé « plantede fer )J, es t vraiment increvable.Sa résistance légendai re en fait lechouchou des cafés enfumés et dessombres rez-de-chau ssée . Seul, il estun peu tristounet , mais si vous enplan tez plusieurs touffes dans ungros pot, il aura une belle allure.

L'aralia, au x feuill es brillantes ctbien découpées, peut deven ir un joliarbuste si vous le soignez bien, Il

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avril

prospérera aussi bien à l'intérieu r.dans une pièce asse z fraîche, quedans un coin abrité du jardin. àcondit ion de le protéger l'hiver desrigueu rs du gel. En plein air, il vousdonnera sans doute des fleu rs el desfruits.

l es cis..us sont des bons-vivant s.sachant aussi bien s'adapter à l'ombrequ'à la lumière . Ils adorent être sus­pendus. el se déve loppe nt si vite,Qu'accrochés devant une fenêtre ilspourront remplacer les rideaux. Vousavez le cho ix entre le Cissus momtn­folta. aux petites feu illes arrondies.le Rhotcissus. aux larges feuilles den­telées et pointu es. ou le O ssus danica .un nouveau ven u dont [es feuilles imi­lent celles du chêne.

les plantesqui aiment le soleil

l es plan tes succulentes e l ce llesQui viennent des pays chauds savent" bronze r » au soleil sans se brûle r.Mais. de tou te façon; il vaut mieuxeviter le soleil direc t sauf en hiveret au printemp s.

Les misères d éjà citees comptentdan s leur famille un mem bre qu iresiste bien en pleine lum ière : leTradescantia blosfeldiana. aux feuil­les violacees sur le revers et duve­teu ses.

Le s sans evtert es, méch amm entappelés « langues de belle-mère »,sont au ssi increvables Que les aspi­distras . Com me eux, ils seront plus

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beau x en groupe , plantés dans ungros pot.

La plupa rt des cact ées (sauf lesépiphytes. comme les zygocactus oules epip hyllums, qu i do ivent vivre àl'abri du solei l dire ct) aiment lessituations très ensoleillées.

Si vous aimez les fleur s. collec­tionnez les mamillarias, amateurs debizarre, choisissez les Iithops : les(( plantes cailloux I l , qui se dégu isentainsi dans le désert pour échapperaux yeux des prédateu rs.

Les euphorbes. les echevenas. lescrassulas et les aloès. ont à la foisdes silho uettes intéressan tes et desupe rbes fleurs,

Parmi les plantes à feu illage amou­reuses du soleil, pensez aux yuccasdressés sur leur tronc comme de spalmiers, aux feu illes très pointueset raides, ou aux nolin as, surnom més« pieds d ' él éphant li à cau se de leu rtronc bizarreme nt renflé à la base.leur servant de réserve d'eau pendan tles époques de disette.

Toutes ces plantes ont en communleur goût de la lumière vive et leurresistance à la secheresse (pas troplongtemps Quand mêm e : il faut bienvivre ~).

CI En hiver, les plantes succu ­lentes se reposent. Mett ez­les dans une pièce assez

fraiche (au tou r de Hf ) et arrosez-lesavec parcimonie : une fois tous lesQu inze jours environ, et très peu àla fois, j uste assez pour Qu'e lles nemeurent pas.

J. Bt/ ft' cottecnon deplanles venes enez unamaleur ; d ai" . qui joueavec les fo rmn er lesfeuillages.

Z. Larves de hannetondh'a$1alrices, u s l'enblancs sont rauJe dep ;'riJJemen/$inromp"ht'/lsiblt'J surIt's fi'gumes.

3. Un Iraitt'ment fongirideprh'enti[ aurail hoir; àce plant de pomme de terredt' contracter fe mildiou .­la "collt' S't'fi resseruim,les feuillt's lit' pouvantplus assimilernorma/t'mt'flt,

Il la protectiondes légumes

Le tra ite ment des légumes. pou rles proteger con tre les attaques para­sitai res, est un sujet qui alime nte biendes passions . Ce rtains dem eurentpe rsuadés que la lu tte chi mique estun da nger pour leur santé et ce lle deleur famille. d'autres utilisen t, defaçon systematique e l un peu d érai­sonnabte. fes produits (he ure useme ntpeu dange reu x) mis à la disposit iondes ja rd iniers amateu rs.

Que lle que so it votre phi loso phieel les soins apportés à vos culturespo tagè res, vous serez un jour oul'autre co nfronté à dive rses attaquesd'insectes ou de maladies.

Les altises son l de minuscul esinsecte s qui saute nt comm e despuces, d'o ù leur nom de Cl puces deter re If . Elles sont tr ès co uran tes surles plan tes de la famille des crucifè­res (choux, navets, radis, moutarde...).Leurs larves attaq uent feuilles etracines, tandi s que les adultes, enmai-ju in, crib lent les feuilles d'in­nombrables petits trous.

Limaces et escargots font, partem ps do ux et humide, des d ég âtscons idé rables dans les jeunes plantsde très nombreux légu mes, Seu lsde s appâts spéciaux en vienne nt àbout, et, pour ceu x qui n'a ime nt pasla chimie, des cercles de cendreen tourent les plantes à protége r.

De nombreu ses mouches ou plusexac te me nt leurs larves (\( ver s delégu me s »] ca usent d 'importantsdégâts aux plantes po tagèr es. Lesmou ches de la ca rotte et du choucreuse nt des ga leries dans les raci­nes, causant souve nt la perte desplantes atte in tes. La mouche del'o ignon e t du poi rea u provoque des

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pou rritures . Les traitem ents se fontli l'aide d 'in secti cides du sol ou dessemences.

Les pucer ons de diverses es pècessont fréqu ents sur les légu mes: puce­ron ce ndré du cho u et du navet,brun de la salade, noi r e t ver t del'artichaut, puce ron vert du pois, dela tomate ... Se nourrissant de la sève,leurs co lonies freinen t la cro issancedes plan tes et pro voquen t des défor­mations des feuilles e t tiges.

Les "ers blancs, lar ves des hanne­tons , rong en t les racines des sala­des, pois, carottes, provoquant né­trissement et mort des plan tes.

Les "ers gris, chenilles d'un pap il­lon de nuit, vivent auss i dans le so le t attaquent les radis, cho ux, tom a­res.; Les vers blan cs et gris sontdé truits par traiteme nt insecticidedu sol.

La plupart des maladies co urantesdes végé taux se retro uvent sur lesplantes potagè res co m me l'alterna­rlcse (carottes, pom mes de terre,tomates), l'anthracnose, qui formedes taches brun jau nâtre sur lesgou sses et grains des haricots maisattaque auss i laitues, tomates etmelons, le mildiou. fréquent surpomm es d e te rre, tom ates, poi rea ux,har icots.; les ro uilles. classiqu es surhar icots, pois, rad is, choux, aspe r­ges, mais auss i la se prortose, qu icrible de taches bru nes et noires lesfeui lles du cé leri, en traînant leurdessèchem ent, et l'ojdium, que l'onren con tre sur pois e t nave ts,

La pro tection des cu ltu res s'effec­tue à l'a ide de fong icides soit préven­tifs, soit curati fs selon les cas, à ce r­taines époques déterm inées de l'année .

A no ter que les sélectio nne urs degrai nes obtien ne n t chaq ue annéede nouve lles var iétés présentant unebo nne rés is ta nce face à certainesmaladies, ce qui évite les traitemen tsrépétés e t facilite la tâc he du ja rd i­nier.

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((v/il

avri!

~ choisir sesmeubles de jardin

Le cho ix des meubles de ja rdindépen d de plusieurs cr itè res. Avantde d écider (mieu x vaut é viter le coupde tête - coup de foudre !). faites­vous une opinion sur votre style devic estivale. Vos goût s personnelsvous por tent-ils vers le bois. le métal .le plastique. le rotin ? Aimez-vousou pourrez-vous ranger [es meub lesil l'ab ri pour les pluies et la mauvai sesaison ? Quelles son r les limites devoire budget ? Il n'y a pas de choixidéal.

Le bois est élégant. sobre. résiste.i un peu de pluie, doit êt re repeintr ég uli ère ment (sauf les bois exoti­ques ), mais est assez coûteux.

Le m étal pro pose un tres vastechoix de formes jolies et solides.Il se repeint aux couleurs que l'onaime. Les plus sobres son t souventles mieu x. Un ban c métalliq ue peutrester deh ors de longues an nées,par exemple. Le prix est accessiblepar rappor t aux services rendus.

La matière plastique évüe l'en tre­tien , mais ja unit avec l'âge et l'actiondes intempéries. C'est la solution sivous vous avouez paresseu x. Veillezà choisir un mod èle qu i s'associebien avec le reste des éléments dujard in et de la maison .

Le rotin fuit envie, doit ê tre garnide coussins el exige une protect ionau mo ins en hiver. On passe unecouche de vernis inco lore dessuspour éviter. l'action nocive de la pluie.

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".

' 0

Pour prolonge r la senteurdes fleurs de l'été ou l'avan­cer, rempli ssez les coussins

de Jardin avec un mélange kapok etfleurs seches, parfumées (lavande ,roses anciennes, aiguilles de pin. foinsec...). N'uti lisez qu'un seul parfumpar couss in.

avlil

1-3, Dij]i:reilis modèlesde meubles dl' jardin poursalis/aire 10 liS les goû/S.La pierre /10 11 géltveest 111/ mat ériau qui résisteaux intemp éries. le boisou II' rotin doivent areabrités.

4. Petite j ardinière dl'pia illes aroma tiquesil placer sur 11111' fenêtreensoleillée: cibo ulette,thym, laurier, estragon ...

5. A u jardin, la cibouteuodevra t ire coup éerégufièremel/l el arroséepour donner de nouvellespousses al/ gOûlillcomparable.

les plantesaromatiques

Pour faire entrer le printem ps dansvotre cuisine, plantez ou cueille z dèsmaintenant les herbes qui ferontchanter vos plats.

Sainte-Trinité du bouquet garn i :persi l (le plat est le meilleur, le frisén'a aucun goût !), thym et lau rier,mais aussi cerfeu il, estragon ct cibou­lette pour des salades appéti ssantes,livèche pour parfumer soupes ctragoûts, anet h pour les corn ichonsil la russe , sauge, romarin, marjolainect sarriette pour donner un air desoleil, cresson, menthe, coriandre,cie. Et pourquoi pas la modeste vio­lette ou le coucou des bois à accom­mode r en salade (pétales ou feuill es)pou r déco uvrir un goû t nouveau.

Cet été, essayez les fleurs de capu­cine, dont la saveur poivrée relèverail merveille la douceur des feuillesde laitue.

Récoltez toutes ces plante s aroma­tiques au fil des mois et sechez lesconserver.

cueillette

Les he rbes se cueillent enco re jeu­nes et tendres, sans atte ndre la no­raison (po ur les plantes dont on veutrecueillir les Fleurs, il faut les couperencore en boutons sans attendre leplein épano uisse men t), pend ant unematinée ensoleillée, après que larosée s'est évapo rée.

Ciboulett e, persil e t cerfeuil sccueillent au ras des tiges, tandis quet'on prélève des branches de thymou de romar in. Laissez toujo urs grai­ner que lques tiges pour la reproduc ­tion.

séchage

Réunissez vos herbes en bouquetset suspe ndez-les la tête en bas, dansun end roit sec Cl bien aéré. Si vousvoulez en recuei llir les gra ines(cumin, carvi, coriandre, fenouil, etc.),en fermez vos bouquets dans des sacsde papier où l'air circule, pour queles gra ines ne se répanden t pas.

Lorsque vos plantes seron t biensèches ct craquantes au touche r,effeuillez-les et enfe rmez-les dansdes bocaux de verre , des boîtes demétal, ou même des sachets de tissu,mais surtout pas de plastique quirisquerait de les faire pourr ir.

Certaines herbes comme le cer­feuil, la co riandre ou le persi l perden tbeaucoup de leur goû t au séchage,et il vaut mieux les utiliser fraîchesou les conse rver congelées.

Il ex iste d'autres moyens que leséchage pour conse rver les plantesarom atiques : conge lées, salées oumises il macérer dans de l'huile oudu vinaigre, vous pourrez toujoursavoir des herbes il portée de main .

congélation

Cerfeu il, persil, est ragon ou cibou­lette s'y prêtent très bien. Lavez-leset enfermez-les dans des petits sacsde plastique transparen t munis d'uneét iquette. Toutefois, la congé lation« cuit » littéralement les feuilles etelles n'auront sans dou te pas trésbe lle allure une fois dégelées. Vouspouvez auss i faire des glaçons aro­mat iques, en coupant vos herbesmenu et en les disposant dans desbacs il glaçons remplis d'eau ou debouillon. Ils sero nt tout prêts pourles sauces et les soupes.

Ne placez qu' un seul parfum parglaçon : vous obt iendrez ains i unemei lleure conse rvation.

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avril

salaison

Après avoir nettoyé vos herbes etles avoir coupées, menez-les dansun pe tit pot de grès, en alternan tco uches d'herbes et couches de selfin. Vous pourrez ut iliser le sel oules herbes (( confites J) après les avoirso igne use ment rincées pour ôter lese l en surplus. L'estragon et le basil icdonnent des sels délicieusementparfum és .

vinaigres et huilesparfumés

Vous obtiendrez de savoureuxvina igres en y laissant macé rer lesplante s de votre choix : es tragon ,a il, échalotes, menthe ou basili cdonnent de très bon s résultats. Pou rque leur arôme soit plus puissant,versez le vinaigre bouillant sur [eshe rbes.

Att endez au moi ns une dizain ede jours avant de le consommer.Vous pour rez le filtrer, mais un ebranche d' estragon flottant dans unvinaigre rubis, c'est à la fo is décoratifet appétissant.

Pour les hui les, il vous suffi ra d 'in­trod uire un e branche dan s la bou­teille et de laisse r infuser quelquetemps (au soleil c'e st enco re mieux).Les he rbes du Midi comme le thym,le basilic, la sarriette ou la marjo­laine se marient merveilleu sem entil l'huil e d 'o live. Vous utilis erez ceshuiles pour par fum er vos salad es e tvos grillades, et ce rta ins plats com mela rata touille ou la pizza .

autres utilisations

On peut aussi mélanger les herbesavec du beurre. Vous co nna issezsan s doute le beurre d 'escargo ts, àbase d'ail et de persil haché s, maisil y a auss i le beu rre de cresson :cre sson fra is haché, manié avec dube urre et un peu de sel, dé licieuxtartiné sur du pain de mie, il serviril l'h eure du thé; ou le beurr e auromarin ou au th ym pour les grill a­des.

Ces beur res se conse rvent quel­que s jours au réfrig érateur et bienplus longtemps au congé lateur. 2

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CI Ne laissez pas vos pot s d'b er­bes sèches à la lumi ère : lesole il les déco lore et leur

ôt e de leur saveur ; ne les co nserve zpas plus de six mo is. si vous voulezqu 'elles conservent tout leur goû t etleur arôme .

mPour seme r ou découpe r ungazon selon un trace nonrect iligne, utilisez le tuyau

d'a rrosage pour effectuer le trace etla deco upe. Il se modèle il votre

5 fantaisie.

1. Vinaigres diversementparfumés. Placez-les dansdes flacons avec //11

rameau qui constuueraUII ét émem d écoratif touten permettan t leuridentifi cation.

Le gazon s'établit pour1111 nombre if/imitéd'années... UII travailà ft gnoter pour obtenirsottsfaaton.2. Semez à la vot ée.3. Doublez la qua mitèsur le pourtour pourformer le Il fi tet >J.

4. Ra tissez la graille pourt'enf ouir.5. Passez le rouleaupour tasser.

créationd'une pelouse

Si le labour de la parcelle à enga­zonner a été fait à l'au tomne , le gels'est chargé de briser les mottes,que lques mauvaises herbes cornmc n­cent à redresser la tête, manœ uvrezle râteau ou la binette pour les fairedisparaître.

Si vous effectuez maintenant lelabour, évacuez tous les cai lloux,racines, souches de mauvaises her- .bes vivaces rencontrées sur le che­min, nivelez au mieux avec le dosdu râteau et tassez la terre. Pourmar cher sur la terre meuble, dispc­sez des planches de place en place.

L'idéal est d'effectuer le semisdeux semaines après le labo ur. Celapermet aux mauvaises herbes annuel­les de germer. On neutralise alorsles pousses d'un co up de binette quibrise en m ême temps la croûte deterre qui s'es t reformée.

Les graines - ou, plutôt, le mélangede graines de gazon - s'achètentdans un magasin qui propose unchoix suffisant. Si possible, d éfini s­sez vos beso ins, votre natu re de ter reet son ensoleillemen t avant l'achat.Le mélange sera standard ou composéspécia lement pour vous. On trouvedes mélanges pour le soleil ou l'om­bre, pour un piétinement intensif ounon, pour des sols secs ou frais, cal­caires ou non ... Com ptez JO g degraines au mètre carré plus un sou­tien suppléme ntaire sur le sillonassurant le périm ètre de la surface.

On procède au semis en passant(à la volée ou au semoir) d'aborddans un sens puis dans le sens croisé.

Ratissez en faisant tourner les dentsdu • râteau sur elles-mêmes pouren fou ir les graines. On peut aussiter reauter la surface avec un peu detourbe humide ou de terreau defeu illes. Enfin, passez le roul eau partemps sec.

En bordure de pelouse, on aug­mente la proport ion de graines pourformer le « filet », Dans cet te poussetrès dense, il sera facile de taille rla dé limita tion exac te ultérieu re àl'aide d' un out il tranchant, guidé parun cordeau.

Les gra ines de gazon mettent troisà quatre sema ines à lever, selon leclimat et l'a pport d'eau (arrosez sile tem ps est très sec). La premièretonte n'a lieu que lorsque l'herbeatte int 5 à 6 cm de haut. Placez latondeuse sur la position haut e pouréviter d'arrache r les touffes encoremal ancrées au sol. Les lames de latondeuse devront être bien affûtées .Récupérez l'herbe tondue. Elle ser­vira au compostage ou sera étaléesur les parties- nues du sol commepaillis protecteur.

Une je une pelouse a besoin d'hu­midité, il faudra la passe r au rouleaurégu lièrement pour forcer les jeunespousses à croître à l'hor izon tale, ilfaudra essayer de la désherber raoi­demen t pour que les gram inées nesoient pas envahies de conc urrentes .Un apport d'engrais régu lier en coursde saison (engra is azo té spécialgazon) sera répandu plusieurs foisdans la période de croissance. Onarrête vers la fin août pour ne pasaider des pousses qui ne servi raientplus à rien.

Si vous avez une petite surface(patio, terrasse...) et que vous d èsi­riez l'engazonner rapidement, n'o u­bliez pas qu 'on trou ve du gazon enplaques qu'on jux tapose sur sol pré­paré. Le prix de revien t est supérieurmais l'utilisation est immediate .

Le secret d' un beau gazon est uneton te très, très régulière ; sinon,optez pour un méla nge supportantune tonte hebdoma daire. Dans lesréside nces secon da ires à passagetrès irrégulier, étab lissez une prairie­gazon qui peut être fauchée .

UI'IiI

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asril

Il dictons,croyances,

• •superstitions...

A la Saint-Marc (25). s 'il tombe del'l'au, il Il Y aura poi nt de fruits àcouteau.

u s gel ées de la lune rousse ruinentles plantes pa r Jo pousse.

Avril f rais t't mai chaud remplissentles granges j usqu 'en hau t.

A li premier avril, iI/aut que le pinsonboree sur If' buisson.

En avril, ne te d écouvre pas d'Unfil.

cendres et rameaux

Dans certa ines régions d'A ngle­terre. on répand des cendres au pieddes arbres fruitiers le jour de s Cen­dres, pour les proteger de l'at taquedes parasites pendant l'année. Celaproviendrait de la coutume ances­trale de l'église catholique, qu i veutque J'on brûle ce jour-là les ram eau xbéni s l'année pr écédente. C'est aussice jour-ta que l'on sème les oignonstandis Qu'en France , le propre jourdes Rameaux, sème oignons el pot­reaux (cinq semaines plus tard).

quelques expressionsautour du chou Z

Piailler ses choux : cultiver son jar.din ou exploiter ses terres.

Erre bêle comme chou : manqueévident de considération envers cel égume .

C es! une fe uille Je chou: un jour­nal sans intérêt.

Erre né Jans 1111 chou : de naissanceinconnue.

Faire ses choux gras : tirer bonprofit.

Mèllager la chèvre et le chou : neblesser personne .

Mon chou. UII cltouchou : il ne s'ag itpas du légume mais de la pâtisseriequ 'o n farcit de crème et qui n'est quesuc re et douceur.

FaÎTe chou blanc : se retrouverbredouille. J

"

L' un des plus bea/Ixlégum es du j ardin, ojJral/lun JeuillaJ.:e aux teil/lescha ngeantes .l . Chou de Milan .2. Chou rouge.3. Chou d'hiver.

Certains ounts doiventêtre manipulés avecprecautio n. Cellx qui /JIll/III mO/eur, une lame.UII fi l ètoctrtouc 0/1 III!réservoir d 'essence neserO/1/ pas laissés entrelou/ es les mains.4. D èbroussatlleusc ,5. Séc ateur pe rmett ent deretenir la liRe (tres utilepo ur fa sattte des rosiers}.

prudenceet jardinage

Malgré sa quietude appare nte, lejardin se révèle trop souven t unmonde dangereux . Pas de panique,mais un minimum de précautionssont nécessaires pour éviter l'accidentstupide, en général bén in mais par­fois dramatique .

En dehors des végétaux toxiques,des insectes piqueurs, des morsuresdes petits an imaux, des coups desoleil et autres joyeusetés de mêmenature, conten tons-nous de rappelerici les risques mécaniques, chimi­ques ou infectieux courants.

Les tondeuses il gazon sont tou­jours responsables de quelques doigtsou orteils coupés, de blessures gravespar projections de pierres, etc., mal­gré les soins apportés par les construc­teurs dan s le domaine de la sécurité.N'oubliez j amais de débrancher labougie avan t de toucher la lamed'un e tond euse, de couper le moteuren cas de « bourrage ) et de ne pasretirer avec la main l'he rbe qui blo­que, d' utiliser un d éflecteur en l'ab­sence du bac de ramassage. Ne pastondr e pieds nus, su rto ut qua ndl'herbe humide favorise une glissadepouvant entraîner le pied au contactde la lame. Ne ja mais souleve r unetondeuse par le carte r lorsqu'elle esten marche, Ne pas fumer en remplis­sant le réservoir d'essence. Attentionau fil, avec les modèles électriques.

Autant de consei ls qui semblentdes banalités ou des évidences etdont le non-respect entraîne chaq ueannée de nombreux incidents ouacciden ts.

Toujours parmi les engins méca­niques dont l'u tilisation est de plus

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en plus courante, il faut soulignerles dangers des tronçonneuses et desdébrou ssailleuses, mais aussi desmoto culteu rs, Un seul conseil, laprudence, et le respect absolu desconsignes de sécurité bien mises enév ide nce dan s le s not ices desconstructeurs.

Plus pern icieux est le risque dutétan os, qui tue encore plus de deuxcents personnes chaq ue année dansnotre pays. Ch iffre étonnan t quan don sait que la vaccination assure uneprotect ion efficace il cent pour cent.Les médecins estimen t que quinzemillions de Français n'o nt encorejam ais été vaccinés, et les acciden tsatteignent surtout les personnes âgéeset les femmes de plus de quarante­cinq ans qu i sont dans ce cas. Unesimple piqûre de rosier, une petiteblessure en apparence anodine peuventouvrir la porte il cette trés gravemaladie dont les victimes habituellessont des jardiniers en contact quot i­dien avec la terre.

La prudence la plus élémentaireconsiste aussi il ne pas laisser traînerles petits outil s dans le jardin. Lerâteau avec les dents en l'air, surlequel marche un passant, reste unbon gag de film, mais c'est beauco upmoins drôle dans la réalité !Serpettes,greffoirs et séca teurs ne sont pas ilmettre dans des mains trop inex pé­rimentées ou insouciantes.

Et ne pas oub lier les produi ts chi­miques (engrais, pesticides). On leurattrib ue, surtout aux pesticides, beau­coup plus d'acciden ts qu'i ls n'e ncréent, mais il est cependan t indis­pensable de les stocker hors de por­tée des enfants et des anima uxdomestiques, de ne pas traiter qua ndil y a du vent, de se laver soigneuse­ment les mains et le visage apr èsem ploi et de ne pas fumer quand onpulvérise, Heureusement, les pro­duits vraime nt toxiques ne sont pasautorisés pour le ja rdinier amateu r.

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aV/if

avril

CI le parcde Bagatelle

Le fr ère de Louis XVI, le comted'Artois. fit le pari de cons trui reune Il bagate lle », cene folie galantedu XVIW siècle, pour accueillir sabelle -sœu r Marie-Antoinette à sonretou r de Fontainebleau. Le ja rdinangle-chinois de l'époq ue a disparu .laissant place à une rosera ie. un jar­din d'iris. une pièce d'cau déc oréede nénu phars et un extraordinairebouquet printan ier constitué par desmill iers de bulbes émaillant lespelouses dès le premier prin temps.

De très beaux arb res peu plent cedomaine où il fait bon respirer loinde l'agitation urbaine.

En j uin a lieu un concou rs inter­national annue l, désignant les meil­leures variétés de roses Qui embe lli­ront vos plates-band es dans lesannées à veni r.

Des expositions temporaires ani­men t les pavillons ou l'o rangerie .

A ne pas ou blie r en saison, unesuperbe collection de clématitesassociées à d'autres espèces grim­pantes.

Chaque saison a son charme dansce parc magnifiq uement entretenu.Si vous recherchez le spectaculaireet la couleur, pr éférez les mois d'avrilà octobre.

- Bois de Boulogne (Paris). Al'angle de l'allée de Longchamp etde l'allé e de la Reine-Marguerite.

Ouver t lous les J OU I S, à la bellesaison, de 8 h 30 à 19 heu res ; enautomne ct en hiver, de 9 heures à17 heures.

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ta les glaçonsfleuris

A l'he ure de l'apériti f ou du rafrai­chisseme nt. montrez-vous ja rdinie rju squ 'au raffinem ent en personna­lisant vos glaçons avec quelquestouches décoratives Floral es.

Lorsque vous remplissez les alvéo­les du bac à glace. glissez unecorolle. des pétales. un e pet ite feuilledans chaque futu r glaçon. A la sai­son des peti ts fruits. on peut retrouverune fraise des bois, une framboiseou une cerise dans son verre.

La période de J'ann ée la plusdiff icile se situe en hiver ou le choixse restre int sévè remen t Pensez alorsau zeste bien lavé de citron oud'orange, à la demi-tran che de man­da rine. Les enfants ado rent lesretrouver à l'h eure du goûte r. D'a il­leurs, les enfants peuv ent facilementprendre cette affaire en main .

les sectionner sur la limite du terr ainsans avoi r à en demande r la per­mission,

Une haie mitoyen ne est plantéesur la limite des deux propriét és etdoit être en tretenue par les de uxpropriéta ires. Le premier occ upantd'une parcelle peut plante r la ha ieet exiger le rachat ulterieu r de lamoi tié par les futurs voisins.

La hauteu r des haies varie d'unecommune à l'autre ou même d' unerésiden ce à l'a utre. Se renseigner à

la mairie ou par racle de base dulotissemen t.

Quand un suje t de plus de 2 m n'apas été planté â la distance réglemen ­ta ire, si aucune réclamation n'estintervenue pendant les 30 annéessuivant la planta tion, il y a prescrip­tion et l'a rbre ne peut plus ê treabattu.

Vous avez le droit de faire courirdes plantes grimpantes sur un murmitoyen; s'il ne l'est pas, il vousfaudra l'a uto risatio n amiable, sinonle voisin propriétaire du mur peutexiger l'arrachage .

avril

1. AIl'Kt/l'ml'lI l cla ssiq uedans la roseraie deBagatelle.

Z. Le jardin dïris proposeune Si/t'clion ;nlirt'ssanf('de rrtU' fleur ouprin/l"mps.

J . Bass in des nènupharsde Haga:d le. en plein hé.

4. Ha il' laif/èe lit'Th uya plicata.

5. Ha;(' de Lomccranitida. un orbusteM fSiJWnl fan d;corotif.

un rappelde législationau jardin

La ques tion la plus co uran te qui sepose à l'a mateu r ou au nouvea u pro­priétaire de jardin es t celle du respectdes distances léga les de planta tio n.La loi est simple ct préci se, To us lessuje ts inférieu rs ou ègnux il 2 m sedoivent d'ê tre placés à 50 cm en ~ -"'......:...retrait des limites de la propriété.Les sujets de taille supérie ure (pl usde 2 m) seront plantés il au moins2 m des limites de la propriété. Si,malgré le respect de celle loi, desbranches surplombent le te rrain duvoisin, ce dernier peut exiger qu e lepropriét a ire élag ue les branches ensurplomb mais il n'a pas le droit dele faire lui-même ,

Par contre, les fruits, Fleurs ou feui l­les qui dépassent amènent souventdes conflits avec le voisin. Celui -cine peut récolter que ce qui tombechez lui. Il n'a pas le droit de cue il­lette. Par cont re, si des racines en va­hissent sa propriété, il es t en droit de 5

UI'ri!

ri désherbagenaturel

Si vous ne pratiq uez pas un dés­herbage rigou reux ce mois-ci. vousse rez vile dépassé par les événe me ntsdans quelques semaines. Les herbesdites ,( mauvaises ). prenne nt unmalin plaisir à se reproduire plusvite que vous ne man iez la binette.Lorsque les plantu les perverses sontjeunes. i l suffit du va-et-vient d'unoutil tranchant pou r nettoyer au plusvite un massif en danger : plus tard.l'e nrac ineme nt ayan t eu lieu. il vousfaud ra vous baisser pour ex ti rpe r lasouche de l'indési rable . pén ibletra vail.

Si vous possédez une allée de dal­les el de briques. et que vous d èsi­riez suppri me r totale me nt la végé ta­tion en tre les joints. épandez que l­ques poignées de sel de cuisine .L'effet es t e fficace mais... irréve rsi­ble. Laissez une marge â proximitédes plates-bandes, il faut pense r auxea ux d' infiltration.

En se rre. une sol ut ion très ècolo­gique : répandez un ou deu x arro­soirs d'eau très chaude (atten tion àvos pieds). Les plan ts de mauvaiseshe rbes disparaîtron t e t les plantes ilrespecte r seront ravies de ce bain devapeur prin tanier qui fa it remonterle tau x de l'hygrométrie de l'air.

Pour retirer en profo ndeu r les raci­nes pivotant es d'espèces aussi tenacesque le liseron, le pissenlit, l'oseill esauvage ou les cha rdo ns, uti lisez unpe tit ap pare il tran chant qu 'on appellegouge il asperges. Ce lte lam e, longueet semi-cylindriqu c. pénèt re dans leso l sans effort et va sec tion ner laracin e le plus loin poss ible, sans abî­mer le gaz on ou les cultures voisines.

Si vous aimez l'a llure naturelled'u ne plage de ga lets qu i s'installeent re des tou ffes de Fleurs vivaces oude graminées, su pprimez pour to u­j ours la corvée du ne ttoyage en tre lespierres. Il su ffit de place r un filmplastiq ue en tre terre et ga lets, leplastique devenant ainsi invisiblemais très efficace.

Pour ne pas laisser apparaître laterre nue, dans les jardiniè res ou bacs,placez ent re les plantes un tapis demo usse ou une couche de gravillo ns.

"

avrilRéponses (retourner le livre)

test vert

1 VRAI : il s'agit de la fle ur deRafflesia. atteignant le dia m ètre de91 cm pour un poids de 7 kg. Sespétales sont brun et bla nc mouch e téd'orangé , mais e lle se défend descurie ux en exha lant une odeur te lleQu'on la surn omme le « lis ù odeurde cadavre Il. C'est un e plant e para ­site. Qui s'a ttache il ce rtaines plantesgrimpantes de la j ungle . Son nom es tlié à ce lui d 'un grand homme d' EI<ltel sc icnnûquc ill1ghlîs. sir ThomasRam es ( 178 1-1826).

2 FA UX : il s'agu du pharao nTourmosis III d ' Égypt e, qui, en 1450avan t J.-C., envahit la Syrie et rapporta275 espèces différentes de sa ca mpa­gne. Toutes sont rep résentées sur les

3 bas-rel iefs de l'un des obelisques dutemple de Karnak .

3 FA UX : il s'agit du balsa (Ocllromllpyramidale).

.. VRA I : ch ez les Roma ins. unefève blanche signifiai t oui e t une fèveno ire vo ulait di re non .

S FAUX : 10% uniquem e nt. 90%des fle urs n 'on t pas d 'od eu r - ou uneode ur désagréabl e.

Complétez les es paces vides ettestez vos connai ssances (chaquebo nne ré ponse compte un poin t).

VII rant» dl' ... lif' l'lUI/II? ajoutaitSOlI parfum à 10 brise du matin. Le... signalait. par ses clochettes j au nev~r. son ap/lIl1"!enallce à la famille desprimevères . Le printemps était la :

___-"--====-=-==--' ~ I ( Ne m 'oubliez fia s JJ. disait le ... . al'h umble ... oteue des sous-bois, Lajacinthe des bois semblait ramener sa... par touffes serrees elllre les racinesdu ..., aimable compagnon du roseau .C'était /0 dou ce époque des fleursmellifères, ... .. on espérait ul/e abon­dante r écolte fruitière e/1 regardant lesespaliers de ...

Réponses (retourne r le livre )

viole ttes,coucou,myosot is,perven che,fraise,ch ê ne,bourrache , romarin ,pommes, poires, ce rises. abricots...

1 La plus grande fleu r du mondese trouve da ns le Sud-Es t asiatiqu e.

2 Le prem ier bo tanis te qu i la issatrace de ses recherches était roma in.

3 Le bois forestier le plus léger es tle teck.

.. La fève a se rvi de bulle tin devote.

S Les fleurs par fumées représen­ten t le Qua rt de la flore co nn ue.

vrai ou faux?

•Jeux1· 2. EII platt'-bll/llle('l1snlei!lre comme enrocaille de sous-bois. laréussite de {e./Jet drcoratifpasse pur 1111 di'sh/'fbar,ejudicirux ef rigoureux,

J . Le lilas se smnate detotn par SOli parfum trèsagréable ail p rintemps,

4. La julienne de Mahon(Hcspcris matronalis),IIl1e plante très facile àcultiver, ouetqnes grainessemées 1'11 mal-juinslljjiJ al1l à parfumer lejardin à la saison suivante;A cultiver comme lapôauereae 01/ les myosnus.

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avril

les thèmesdu mois ne pas oublier

• Achat de matériel : • fêlespots, tourbe... • ann iversaires• Le ja rdin de l'été • visitesse joue su r le travail • sortiesd'avril. • échéances• Reprenez lestravaux • foires locales...d'entre tie n.

T, S. Hugues

2 S. François de P.

3 S. R ichard, S. Isidore

5 S. irène

6 S. Marcelin

7 S. 1.·8 . de la Salle

• S. Jul ie

• S. Rrnaud

10 S. Fulbert

Il S. Stanislas

12 S . 1u /('$

13 S. Ida

14 S. Uawtne

15 S. Pa/l'm e

16 S. BenoÎt-Joseph

17 S. Etienne Harding

1. S. Par/ail,. Pâques ·

20 S. Odette

2' S. Anselme

22 S. Alexandre

23 S. Georges

2' S. Fid~/e

25 S. Ma rc

26 S. A lda

27 S. Zita

2. S. Va/irit>

2. S. Cath. de Sienne

30 S. Robert

• LOI rfl • • mol>,I•• •o nl cclicl de "" n n~ . 1981.

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51

•11UU

mal

~ le soleil etl'ombre

L'intensite lumi neuse, phénomèneca pital pour le bon développemen tdes plantes , joue un rôle qu'il ne fautpas négl iger. Avant d'i nstaller un j ar­din , avant de planter un arbre, il fautrepérer les zones ensoleillées et [eszone s d'ombre. Les espèces à plante rsero nt très différentes selon l'un oul'autre cas. L'ombre portée d'un bâti­ment ou d'un arbre n'est pas n égli­gcabJc. Pensez aussi que le soleild' hiver, beaucoup plus bas sur l'ho­rizon, aura une ombre portée pluslongue et plus durable. Si vous aimezprofiter des faibles rayons hivernaux.ne plantez pas de sujets persistantsà prox imité des fenê tres, ou tout aumoins sechez éviter leur ombre pen­dant les heures lumineuses des fre t­des journées d'h iver. .

Par contre, si vous recherchezl'att rait de l'ombre d'un arbre en été(fraîcheur, repos , lumière douce) toute n bénéfic ian t du réch au ffementso la ire h ive rn al , choi s issez un eespèce qu i fait ses feuilles tard ensaison (catalpa, gleditsch ia...). Lescon ifères seront ex clus des abor dsde l'habitat ion , sau f le mélèze, qu iperd ses feuilles.

Dan s les plates-bandes enso leil­lées, placez des espèces qu i se plai­ront sans ex iger trop de soins d'a rro­sage, Pou r les aider à s'installer et àse pro t éger, n'hésitez pas à avoirrecours aux différen tes tech niquesde paillages (voir Mai, page 65).

A l'omb re, c'est le prob lèmeinve rse, ma is il se réso ut de la mêm efaçon : choisissez des espèces quiseront bien adaptées. Si l'ombre estdue à un arbre, n'oubliez pas 'que,celui-ci assécha nt la terre alentou r,il faudra choisir des sujets accep tan tun sol maigre et dur.

(Vui r aussi Garni r un Lerrai n trèsombragé, page 25.)

une sélection de plantes pour le soleil et l' ombre

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LE SOLEIL

armeria maritimasedumthym rampantaste r nain

iriseuphorbepavothélianth èmerudbeckieheleniu mail d'o rnem entachillée

rosiersbuddleiagenê tceanot hetama risyuccaarbre de Ju déecytise

pinplatan egenévr ierailanthechêne vert

L'OMBRE

couvre-sellierrechèvrefeu illepachysandralam ium

plantes vivacesfunkia (hos ta)hém érocallefougèresfraisieranco liebergeniasaxifrage umbrosaprimevères

arbuste sazalée (sol acide)rhododendron (sol acide)camélia (sol acide)ho uxmahoniaabeliahortensiamillepe rtuis

arbresérablechênece risier à fleursnoisetieraubépine

L 'arrosage devie/Il lesouci numéro UII avecl'arrivee de la belle satsonet des periodes desecheresse. Mieux vautarroser longtemps etpeu souvelt/.

les travauxdu mois

Mai es t un moi s be ni su r la maj o­rite du pays, pe riodes de beau tempsalternant avec des arrosages nature lsparfois vio len ts ; ma is l'e nse mble duclimat permet de reviv re à l'exteri e uraprès ce trop long hive r. Vous profi­tez de vos plantations d 'automne quimo ntrent le ur meill eur profi l de co u­leurs brillantes, vous couvez du regardet prodi guez vos soins aux j eu nespou sses qui illum ineront vo tre été,mai s il reste enco re beauco up à fairecô te entretien pour ne pas se laisserdepa sser par la vege tation spontanee.

gazon

La trilogi e estivale com me ncetontes réguli ères (le plus so uve nt pos­sible et au moins une fois par semaine),arro sages par temps sec (att e ntion, ils'agit de mouiller le so l e n pro fon ­deu r pour qu' il profite long temps del'hum id ité) , desh e rbage e t a ligne ­men t de la bordure pou r donner unaspect de fin i impec cable,

Les déch ets de ton te ne sero nt paspe rdus (vo ir article su r le compostagepage 201 et sur les pai llis page 65).Si vou s redécou vrez vot re residen cesecondaire avee de l'he rbe déjà ha ute,placez les lam es de la tondeuse enposition maximale pour e ffec tuer unetonte plus rase que lques jours plu s

tard , lorsque l'herbe se sera redres­sée .

Un apport régu lier d 'e ngrais azotéest nécessaire sur une surface qu iconso mme toujours les mêmes élé ­me nts et épuise rapidement le so l.N'ou bliez pas que le gazo n est lamoquette du jardin , qui met e n valeurtoutes les floraisons : ne le negligezpas .

On continue à e nse mencer desnou ve lles surfaces. (Vo ir Creationd 'une pel ouse , page 43.)

Si vous vou s rende z compte qu'untrop gra nd nombre d'heu res du week ­en d se passent à tondre l'h e rbe,conservez une be lle pe lo use , bie ne ntretenue autour de la maison, etlaissez le reste en pra irie à fau che rtroi s foi s par an . En ce cas. louez una ppare il à la journ ée, si vous ne pos­sédez pas de fauch e use.

arbres, arbustes, haies

Surveill ez atten tive men t la reprisedes espèces nou ve lle men t plantées.leu r bes oin en ea u augme nte te rri­blem e nt avec le dév eloppem e nt dufeuillage. Arrosez et mê me bassi neztige s et branch es si vou s avez le moin­d re do ute. V érifiez le tute urage e tresserrez les attac hes si beso in est.On ne plante plus que les espècese n co nteneu rs sous surveilla nce pou rle ur ass ure r les soi ns de base .

Un ce rta in nombre d'arb ustes àfloraison printaniè re deman dent àê tre ta illes (ke rrie, forsythia, spi rée,lilas...). N'atte ndez pas pour le faire,ce la aide la plante à re form er destiges nouve lles so lides . Brûlez tousles déchet s de to nte. Pro fite z-e n pourfair e un é lagage souvent nécessaireen cours de végé tati on. Les plan tesa ime nt avo ir une cir cula tion d'ai r ctde lum ière dans le ur ramu re.

C'est le mome nt de redonner a uxsuje ts taill és une fo rme stricte (buis,laurier, if, houx...) : on pratiqu e lapremière ta ille de ha ie de la sa ison(troèn e, fusai n. laurier-ceri se...).Vou s ut ilise rez cisai lles, sécate ursou taille-haie é lec trique selon la sur­face à taill er. Sur les suje ts à grossesfeu illes, mie ux va ut procéder à unesuppress ion des ramea ux au sé cateurqui ne laisse pas des feuilles déchi­que tées, jaunissa nt par la suite e trend ant l'allu re de la haie bien triste.

J uste avant la taille, éta lez uneto ile par terre , les déchet s y tombe­ront.

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.111([[

I1UII

1-2. Suivez le cordeauet espacez ,~ulièrement

tes légumes Il repiquertc éleris. potreoux.salades...).

légumes et plantesalimentaires

Le temps s'est mis au chaud. lesgelées ne sont plus â craindre â par­tir du IS du mois. tout est permisdan s les semis el les mises en pleinete rre . Rep iqu ez les petit s semis fra­giles. qui désespèrent dans l'abri. laserre, ou la ma ison. Forme z un sillonou une cuvelle à leur pied el recou­vrez cette surface de tou rbe hum ideaprès arrosage. Cela limitera l' èva­poration .

Ecla ircissez les semis en place tropvigo ureu x e l surtou t - e rre urcommune - trop serrés (card ons.belles, carolles ...).

Poursuivez les semis qui assure­ron t la deuxième vague des récoltes(haricots, salades, épinards...), saufsi vous pensez vous absen ter sanspossibilité d 'un m inimu m d'entre tienpendant les vacances.

Si vous n'avez pas fuit vos semisde légumes vous-mêm e, faites untour chez l'hort iculteur local , il venddes plants prêts à être repiqués, vousgagnerez du temps.

En période de grosse séche resse,on pense sou vent à arrose r les fleurset légumes el peu les arbres (fruitiersou non). Si la nécessité s'e n fait sen­tir, n'oubliez pas qu' un petit arrosagefait plus de bien que de mal. Comptez25 à 30 litres d'eau au métre carrépour de bea ux sujets, ce qui rcprè­sente 2 à 3 arrosoi rs pleins. Faites unappe rt d'e ngrais aux arb res fruitierssur sol hum ide, de façon qu' ils puis­sent l'a ssimiler.

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rosiers

La feuillaison me nte certainesattent ions : traitements insecticidescl anticryptoga miques. Pulvérisezdes de ux côtés de la feuille. Lesinsectes se réfugient souven t sur laface inférie ure. Supprimez les fleursfané es au fur cl à mesure. Entreten ezla propreté au pied des plantes, binezou déshe rbez. Pour éviter d'avoir àfaire ce travail trop sou vent, placezune épaisse couche de tourbe. dé­chets de ter ne. aiguilles de con ifères,erc., sur Ioule surface nue. Autresolution, planiez un lapis de Fleursan nue lles dont les coloris s' harmoni­sent bien avec les roses. Arro sezabondamment les rosiers en périodede sécheresse, cela évite au x terri­bles acariens invisib les (araignéesrouges) de s'installer et permet à cesarbustes exigeants une meilleureassimilation.

plantes aromatiques

Continuez les sem is (persil, cer­feuil, aneth...). Repiquez les plantsde basilic main tenus au chaud jus­Qu'à présent. Bouturez les plantsarbustifs Qui vous int éressent (thym.romarin, lavande, sauge...). Enfon ­cez-les dans un milieu sab leuxhu mide, l'e nrac inemeni est rapide.Vous aurez des pet ites touffes bienform ées à l'automne. Arrosez régu­lièrement ces planta tions el prélevezce Qu' il vou s fau t en prat iqu ant unesorte de pincement.

fleurs

Théoriquemen t, il )' en a partou t.Vous les arrosez. .les pincez pourforme r des sujets bien trapus, vousretirez très régu lièrem ent les fleursfanées (non seuleme nt la corolle Ilè­trie mais aussi la part ie formant lesgraines. inu tile et grande consomma­trice de sève). On pratique encoreles sem is en place des fleu rs annuel­les d'é té. On trouve chez l'horticul­teur un cho ix considé rable de plantesen caisse ttes ou en godets. N'hési tezpas à en plan ier partout. Essayez lessem is de plantes vivaces rustiquesfaciles. c'es t une solution trés écono­mique pour former de grands massifspour l'an prochain. Dès J'automne,vous aurez des touffes bonnes à me t­tre en place. Supprimez les inflores­cences pass ées de rhododendrons enveillant à ne pas abîmer les bou r­geons latéraux qui formeront la flo­raison de l'a nnée prochaine.

bulbes el oiguonsà fleurs

Les bu lbes de l'é té commence ntà pointer, prot égez-les des attaquesdes limaces ou escargots (produ itsh èlicides). Supprimez toutes lesfleu rs passées de printem ps (tulipes,jacinthes, narcisses...I, laissez lefeuillage jaun ir en place ou en jaugepour récupérer les oignons pour l'anprochain. Tuteurez les espèces hau­tes (dah lias, lis, agapanthes...). Unapport d'engrais aide les bulbes d'étéli. former une mei lleure végétation.

serre

C'e st la dèliv rancc.; le tempscha ud permet de sortir et de repique ren pleine ter re tous les végétaux quicommencent à s'im patienter sousl'abri vitré. Aérez au max imum pourfortifie r les plantes juste avant legrand déménageme nt. Arrosez avan td'essaye r de sortir une motte ou unetouffe d'un pe t. C'est plus facile àextraire et la plante prend moins derisques pour sa reprise. Que fairedans la serre? Du semis de plantesvivaces, du bouturage de tous lesarbustes ct plantes que vous aimez.

Nettoyez les pots devenus inutilesavec de l'eau teint ée d'eau de Javelpou r la désinfection.

N'oubliez pas l'arrosage des es pè­ces qu i restent en serre.

poulailler

Pour stimuler la ponte des Iemel­les, prélevez les œufs au fur et àmes ure de la production : vousconsta te rez une nette augmen tationdu no mb re d'œ ufs quo tidiens...Atte nt ion, si la bête couve, laissez­lui quelques œufs.

Si vous désirez éle ver des pintades,con liez les œ ufs à une poule, c'estplus facile. l a femelle pintade a ten­dance à semer sa progéni ture en pon­dant un peu partout. Ces oiseau xont l'habitude des pays cha uds dontils sont originaires et redoutent lefroid. Ne commen cez leur élevageque lorsque tout risque de gel ta rdifest éca rté .

ru ches

Dans bea ucoup de reglons, leschamps se colorent en ja une : c'estla saison du colza que les butine usesvisitent avec empressement. Ce ttefleur leur don ne en effet du polle net du nectar en abondance .

Si le temps est beau, l'activité batson plein au ruche r, les abei llesvolent dans tous les sens et les provi­sions s'e ntassent au fond des rayons(pa rfois plus de 5 kg de nectar parruche en une seule journée 1). N'ou­bliez surtout pas de placer de shausses sur tout es les ruches, si vousne l'avez pas encore fait.

Le colza, qu i donne un miel abc n­dant, pâteux et blanc , doit ê tre obli­gatoirem ent récolté dés la fin de lafloraison. N'a ttendez pas plus dequinze jours, car si vous laissez leshausses un peu trop longtemps, vousne pourrez plus extraire le miel .Riche en saccharose, le colza cristal­lise très vite, à tel point que certainsapiculteurs imprévoyants perden ttoute celte premiè re r écolte. pouravoir atte ndu quelques jours detrop.

Certains d étrac teu rs affirment quele miel de co lza (qui, dans beaucoupde provinces, remplace le sainfoin)est particulièrement mauvais. Rienn'est plus fau x car son goû t dépend

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bea ucoup de J'endroit ou il poussect aussi des aut res fleurs bu tinéesà la même époque par les abeilles.Il ex iste d'a illeurs dans le commercequan tité de miel (1 tou tes fleurs »q UÎ sont en réalité de simples mielsde colza ...

Si vo us habitez dans une régio nriche en acacia. pensez il effectuerégalement une réco lte séparée pourobtenir une belle provision de mieltranspare nt, liquide, au parfum subtilextrêmement prisé des consomma­teu rs.

Sechez ce pendant Que la floraisonde l'acacia est irréguliè re el que cet ­lain s apiculteurs cruellement déçusne voient ja mais apparaître les Fleu rsblanches des acacias (robiniers fauxacacias). ScIon les région s. la récoltede l'acacia peut s'effe ctuer fin mai.début juin.

Récupérez les essaims natu rels quipenden t aux branches comme debeaux fruits mûrs. Le mois de maies t en effet propice il l'env ol descolonies, surto ut quand il fait beauet chaud et qu' il y a peu de vent.C'est une occ upatio n passio nnanteet très ren tabl e, il condition d'êtrebien éq uipé. Il fau t toujours avo ir ilport ée de la main un cueille-essaim

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(sac de toile avec système de ferme­turc automat iqu e) ou , il défau t, unpanier de paille il l'a ncienn e. Lescueille-essaims vendus dans lecommerce sont les plus pratiqu escar ils perme lient d'attraper des colo­nies placées au sommet des arbres.

Prévoyez des ruches vides pour }"placer les essa ims que vou s avezatt rapés. Pour incite r les abeilles ilrester dan s leur nouvelle demeure,donnez-leur un cad re plein de mielprovenant d'u ne autre colonie plusriche .

Pensez au ssi il installe r quelqu esruc hes pièges autour de votre rucher.Ce sont de simples ruches vides(m unies de cadres operculé s) endui­tes de prod uits attire-essaims, demélisse, de citronnelle et de propo­lis. Avec un peu de cha nce, voustrou verez une be lle co lonie, un beaumat in.

Pou r ceux qui veulent se spéciali ­se r da ns la réco lte de pollen, il estéga lement temps de place r de s trap ­pes il polle n il t'e ntrée des ruches.Faites tr ès atte ntion cependant ilrécolte r le pollen au moins un e foistoutes les quarante-huit heures, carles grains craignen t l'humidité etrisquent de mo isir.

1. Lf' débm d 'unecolonte; une reine suiviede u s abeilles sur unrayon df' miel.

2. Pour les situationsen sol ingrat, pla nlf': /emill'I""uis.

J . En plein so/ri l,le Sedum spectabile rendde srands services :la floraison durej usqu'aux gelées. la plantfest mel1ifi rf el atti retes papillons.

~ les plantescouvre-sol

Le plus pénible pour le jardinierreste l'en tre tien des coins un peuoublies du jardin. Si l'o n ne veut pasdeveni r esclave de ce loisir, qui doitrester un plaisi r. il faut minimiser aumieu x les travaux de désherbage.bêchage, rep lantation. L'u n dessecrets d'u n ja rdin moderne réussitrouve sa cie dans l'utilisat ion desplantes tapissantcs couvre-sol.

Il s'agit gén éralem en t d'esp ècespresque sauvages. solides. coura­geuses jusqu'à l'envahis sement, qu iétou ffent les plus fragiles. suppri­me nt la prolifé ration des ma uva isesherbes. sc satisfont de sols pauvresplus ou moin s ép uisés par les racinesdes arb res... e l restent déc orativestoul au long de l'ann ée. Du tapis dechlorophylle aux couleu rs cha n­gean tes peuve nt jaillir diverses touf­fes intéressan tes (bulbes. plantesvivaces. petits arbus tes...) qui rom­pent la monotonie. On peut aussiassocier les plan tes tapissantes entreelles comme on le fait des plante svivaces. Mises en valeur par cetteunité de Verdure, les floraisons seremarquent deux fois mieu x, l'effe tde contraste est séduisant. A lalimite, on rej oint, en modèle réduit,l'e ffet créé par une plan tation bassed'arbustes très serrés.

les plantescouvre-solpersistantes

Bereente : grosses feuilles arron­dies, coriaces et fleurs en grappesrose vif. De févrie r li mai.

Bruyère (Erica et Cattunat : aréserver gén éralement en sol acideau soleil ou a mi-o mbre. J().4Q cm deha ut.

C ëralste : un feuillage argen té dis­paraissant sous une flo raison blan­che, au printem ps.

Ctste : résiste au bo rd de la mer,exige soleil et sol bien dra iné. mêmecalcaire.

Cotoneaster (C , cOlIgesfIIs, -C, dam­nort. C. nonzontatts, C. saiicifo lius} :suppor te Lous les sols, même lourdsct argileux.

Fusain {Euenymus fonunet} : prèfé­rer les var iétés panachées. plus gaies.

Hélianthème : en sol sec, rocail­leux, mê me calcaire, mais biendrainé . Exceptionnelle Floraison audébut de l'été (blanche. rose, ja une,rouge...).

Lamium : sone d'ortie panachéed'argent ou de do ré, qu i ne piquepas .:1 Fleu rit en mai-juin. Résistanceli toute épre uve.

Lierre (Hedera) : très con nu, ilrésiste â tous les affronts : solei l,omb re de nse, bord de mer et pollu ­tion !

~ti l l e perl u is {Hypertcu m] - supportctoutes les cond itions de cul ture,

.11/(1/

·mai

même défavorables. Jo lies l1eursjaune vif à étam ines saillantes enété. Rabatt re les touffes après l'hiver .

Pachysandra : préfère un sol acide.léger , humi fère, supporte l'ombredense .

Pervenche (Vinca) : tout type desol bien drainé, ombre. sous-bois:

Romar in: choisir une varié té ram­pan te, prostratus. pour le bord demer , le ca lca ire, les cailloux . Sonennemi : l'humidité et le fro id.

Sag ine : sorte de tap is moussuvert, sole il ou mi-ombre.

Thym : comme Je romarin, tap istrès ras (2 à 5 cm), fleuri en mai.Plante me llifère .

Le genévrier constitue un cas spé­cial par mi les con ifères. Les botan is­tes le nom ment Juniperus honzamatis.A planter au soleil ou à mi-ombre ,en so l riche .

les plantescouvre-sol à fleursou vivaces

t\,i uga : feu illage diversement coloré,selon les varié tés . T rès ram pant etrésis tant.

Alch émi lle : au sole il ou à mi­ombre, des touffes se couvrant defleurs vert -jaune en été .

Arabis ou corbeille d'a rge nt : iJ.place r au solei l pou r ses fleurs blan­ches au printemps.

Armeria (Statice) : place r en so lbien dra iné, même calcaire . Résisteau bord de la me r, fleu rs rose vif auprintemps.

Auhriette : feuillage vert-g ris e tmag nifique floraison rose , ro uge ouviolette au printemps .

Corbeille d'or (A tvssum) : ap préciéepou r sa floraison jaune vif au prin­temps.

Fougères : pou r sous-bois humi­fère , frais et bien dra iné .

Gra minées : ce rta ines sont persis­tantes (fétuque). Elles aime nt leso lei l, les sols plutôt secs et résisten ten bord de mer.

He llébo re : pour un tapis fleur i enhi ver ou au printemps, il l'ombre.

Heu cher a : tou s sols, même secs,y compris - fait rar issime - au pieddes a rbres. Jolies clochettes rose s,rouges ou blanches. d'avril à ju illet.

Hosta ou funkia : pou r ses feuillesvaria nt dans la gamm e des ve rts, en

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sol frais. Résiste à la pollution urbaine,flora ison secondaire . A protéger deslimaces.

Iberis : grosses touffes de feuillespratiq ueme nt persistan tes et flo rai­son blanc pur en fin de printemps.

Lysimaque ramp ant e : à place r ensol fra is, à l'ombre. Tapis de feu illespresqu e dorées montrant des fleursjaune vif en fin de pr intemps.

Menthe : pour so l frais à humide,ombre ou so leil. Attention à l'e nva­hissemen t (excellen t pour ta lus)!

Muguet : classique des sous-bois,parfois capri cieu x à insta ller.

Œillet mignardi se : un jol i feuillagegr is et une floraison blanche, rose ,roug e, très parfumée, en mai-juin.

Primev ère : à l'ombre plutôt humidepour une généreuse flora ison de pr in­temps e t d'été .

Saxifrage: des rosettes bien souventpersistantes se parant de fleurs roses,ro uges ou blanches du printemps àl'été .

Sedu m ou orpin : diverse s es pècesqui a iment le so le il, la cha leu r, voirele calca ire . Feuilles charnues gon­flées d'eau e t flora ison en été , jaune,blanche, rose. ro uge.

Violett e à parfu m et violette cornue :en former des tapis denses il l'ombre ;floraison printanière, presque touscoloris.

Les plantes couvre-sol seront plan­tées avec des espacements suffisantspour que les touffes s'éto ffent. Compter2 à 3 ans avant garn iture complètede la terr e nue pour les espèces viva­ces ou arbustives. Pendant cettepé riod e d' insta llation, il faudra aiderles plantes à pou sse r dans les meil­leure s co nditions : arrosages en casde séc heresse (sur talus, prévo ir despetites cuvettes au pied de chaquesujet), paillis entre les plants, désher­bage si néc essaire, ta ille des rameauxde première année pour redonner dela vigueur aux jeunes plan tes (mill e­pert uis, aubriette...).

1. Ptomanon sur talus :préservez une cuvetteau pied de choque arbustepour que l'eau d'arrosageou de pluie p énètrej usqu'aux racines SO IISruisseler.2. Vile maison où 1'011

oime lesfl eurs : UII accueilSOU ria1l1 grâce auxgeraniu ms , qui règnent l' II

maîtres sur la ptupandes balcons de l'h é.

3. UII peu plusd'originalit é l'II associamd'al/Ires espèces : arumsblancs. lis l'II boutons,œi llets, et touffes desedum j aune tapissant.

un bon choix pour l'été

la maisondevient j ardin

Lesjeunes plant s ont grand i, fleursde printemps et de début d'été serelaient. Att ent ion à la violence dusoleil sur les façades ex posées àl'ouest ou au sud . La réverb érati ond'un mur blanc ajoute encore à ce tefTet de brûlu re qui peu t endomma­ger les végétaux de mani ère irrépa­rab le.

Ne laissez pas les pots ou bacstrop près d'un mur el appuyez lesplantes gr impa ntes sur un treilli s quidécollera leurs tiges du mur lui­même . Il accueillera ros iers sarmen ­teu x, clématites, chèvrefeuille. hari­cots d' Espagn e... en laissant un videisolant.

Les gelées ne sont plus il craindresur la majeure partie du pays. Vou spouv ez sorti r les plantes fragiles deschâss is, serres, vérandas ou autresabris.

Les bu lbes du début de printempssont passés. Arr achez- les avec pré­caution et laissez-les sécher dans un ecaisse de terr e maint enue légèrementhumide . La place ainsi libérée vousperme ttra de planter de s espèces esti­vales . D 'autre part, les bulbes finirontde mû rir. Les feuillages doivent jau­ni r naturelleme nt et totalement. Ainsiles oignons (narcisses , tulip es, ja cin­thes...) auron t engrangé assez deréserves pou r refleurir l'an prochain.On conserve les oignons secs etnettoyés dans des Fi lets suspe nd ushors d'e treinte des rongeurs, dans unlieu sec. On les remettra en terre àl'au tomn e.

fi Con servez les bulbes secse t ne ttoyés dan s de vieuxbas ou collan ts de nylon .

3 L'a ir passe... mais pas les ron ­geurs.

IIllll

BLA~C JAUNEORASGÉ BLEU·VIOLET ROSE ROUGE

alysse muflie r lobélie '" muflier mufliermuflier œ illet d' Inde pét unia pétun ia pétunialobélie '" rose d' Inde verveine bégonia '" bégonia '"bégonia '" calcéolaire impatiens '" impatiens '"impatiens '" capuc ine

• Supporle l'o mb'e.

59

.111([[

l'en tretien classiquecomprend...

L'a rrosage régulier . qui doi t per­mettre à la terre de se main tenirhu mide. Evitez les à-co ups de végé­tat ion Qui fatiguent les plantes .

L'ap pe rt d'e ngrais su r terre humide,une fois par sema ine, pour bienno urrir des plantes qui fournisse ntde gros effo rts dans un minimum deterre.

l a supp ression syst ématique desfleurs fanées avec des pe tits c iseauxou avec l'ongle. Il faut évite r la for­mat ion de graine s inutiles e t consom­matrices de sève. Mieux vaut que lasève forme de nouveau x boutons quideviendront fleurs.

Evitez le tassement de la terre,aé rez avec une fou rch ette de tempsen temps. Placez en surface des bacsune co uche de gravillons ou demo usse, Qui évitera les éclabouss ures

lors des arrosages et la format ion detrou s là où frappe le je t d'eau .

N'ou bliez pas de fleurir à haute urdes yeux, en utilisant plantes et potssuspen dus d'où cascade nt des fleurscolorées qu i da nsen t au gré du vent :paniers suspendus, pote ries fixées aumur, attaches glissées dans les voletsou sur le rebord du balcon, filet demac ramé reten ant un pot... l e secretde la réussite réside dans la qualitédu mé lange de ter re qu i doit êt re trèsriche. l e système d'accrocha ge doitêtre facilement détachable, pourpouvoir immerger de temps en tem psla pot ée dans un seau d'eau.,.,4 Si vous craignez que vos~ bacs s'assèche nt trop rapi­- dement, doublez la surface

inte rne d'une feuille de plastiqu e peroforée en plusie urs petits points enson rond. l 'eau se maintiendra pluslongte mps e t vous évitera quelquesséances d'arrosage tout en tolérantune plus longue absence.

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~ les jardins enbouteille

Il y a une centaine d'années, leDr Ward, un naturalis te anglais,enfe rma un jour dans une bonbonneune larve de papillon, avec de laterre au fond du bocal. Au bou t dequelques semaines, des petites plan.tes surgirent de graines qui avaie ntgermé lit, bien au chaud .

A la grande surprise du savan t,ces plant es se développè rent à mer­veille, au lieu de périr étouffé es, et,

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en les observant, il s' aperçut qu 'ellesrespiraient parfaitem ent, absorbantl'o xygèn e et rej etant le gal carboni­que, comme leurs grandes sœ ursvivant à l'air libre. La condensationleur apportant l'eau nécessaire, sansqu' il soit besoi n de les arrose r.

Si vous voulez vous aussi fabrique ru n jard in sous ve rre , cho isissezd'abord votre récipient: de la grossebonbonne bien ven true au simplebocal de cuisi ne, en passant parl'aquari um ou une bou teille , millepossibilités s'olTrent à vous, Mais sivous dé butez, ten ez-vous-en à unrécipient mu ni d'u ne large ouver­ture afin d'y bouge r faci leme nt lesmains.

1. Pour èconomiser r~au

d 'arrosagt, lapisu= Il' bacd'un~ ftuillt dt plastiqutperforee: au f ond.u s raeint s s 'haltrontdans un mi/angt lt" tUXriche et 'roU\'~ron/ lafra icheur sans a aind"la pourriture. grau à un..'paiu .. couch~ drainante.2. Faites l'OS pr..mi~rsj ardins t'II baultillt don sdes rècipients à largt' col.

quelles plantes choisir

Toutes [es plantes à petites feuill es,comme les fougères. les lierres, lesmousses, l'h e lxine ou le Ficuspl/mi/a.Des jeunes pousses de philodendron.de bégonia. de kentia ou de dracéna.ou des plantes à feuillage coloré tellesque les cordylines. ou les hypoestespiquetés de rose. En fait, le choix estinfini. à condi tion de savoi r qu' unepet ite plante peul rapidement grandi rel é tou ffer les aut res, et qu'il vautmieux évite r tou t ce qu i pous se très

Zvi le.

plantation

l e drainage est essentiel, pu isqu'i ln'y a pas de trous pou r évac uer l'eau.l a couche de drainage. constituéede graviers et de sable, devra êtreépa isse de 3 à 5 cm. Recou vrez-lade terre constituée de te rreau, detourbe, d'u n peu de sable et de char­bon de bo is moulu, pou r évite r lesmoisissures.

Faites des petit s tro us dans le sol,aux endroits ou vous voulez éta blirvos plan tes.

Débarrassez les racines de la terr e,et au besoin re ta illez-les un peu :cela tiendra moins de place, et celafre ine ra la croissance.

Commence z par plan ter les espè­ces les plus hautes, e lles sont plusdifficiles à mani er que les autres .Lorsque vous aurez fini, tassez bienle sol autour des racines.

Vous pourrez recouvrir la terre demou sse, de sable ou de graviers c tdisposer des pier res ou de s racinespour do nner une impression de pay­sage min iature.

Enfin, ar rosez tout do uce ment, enversant l'cau gou tte à goutte, car later re ne doit jamais ê tre trem pée, sivous ne vou lez pas voi r votre petitja rdin pourrir trop vite. Il ne vousreste plus qu'à fermer votre bo uteille.

récipients à col étroit

Il faut avo ir beaucoup de patiencect de minuti e pour y crée r un ja rdinsous verre.

Vous devrez vou s fabrique r toutun tas de pet its instru ments pou r vousaide r â man ipule r vos plantes: une

aiguille à tricote r munie d'un bou­chon, pou r damer la terre ou y fairedes trous, une baguette à laquellevou s attacherez un crochet pou r sai­sir les feuilles e t les tiges.

Pou r nettoyer, enroulez un bo utd'é ponge ou de tissu sur du fil defer épais et assez souple pour pouvoirse glisse r le long des parois salies outrop mouillées.

Les brusselles de phila téliste (trèslongues pinces minces) ou de ch irur­gien peuven t ê tre d'une grande effi­caci té pour saisi r une plan te récal­citran te, ou la pose r dél icatem ent surle sol sans la faire tomber.

entretien

Si votre récipient es t bo uché, vousn'a urez pas besoin d'a rroser, l'eaurejetée par les feuilles se dépose surles parois, ou elle sc conde nse avantde retom ber.

Dan s un bocal ouvert, vous arro­se rez de temps à autre mais sansexcès, de façon que la te rre soit tou­jours légèrement hum ide.

N'u tilisez pas d'e ngrais: dans unsi pe tit espace, cela brûlera it lesracines.

Retirez toutes les feuilles mo rtesct dé terrez les plantes malades avantqu'elles n'aie nt contami né les aut res,et n'hés itez pas à taille r celles Quipoussent trop vite.

fi Si les parois de votre jardinen bouteille sont toujours

_ troublées par des goutte let­tes d'eau, c'est Que la condensat ionest trop impor tant e. Laissez vot rerécipien t ouve rt pendan t deu x outrois jours : le tro p-plein d'eau s'éva­porera.

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I1UII

·I1UlI

Il les insectesdu sol

Le so l dan s lequ el la plante puiseles ètèmer us nécessaires à sa crois ­sance et sa vic recè le de redoutablesenne mis qui occasionnent aux cunu­res des dégâts souvent co nsidérables.Cac hés dans la terre. ces parasitespeuvent se livrer à leurs attaq uesen Ioule tranquillité et quand le ja r­dinier constate les prem ières destruc­tions. i l es t souvent trop tard pour laplante.

Ce sont princi palement les légu­mes qui font J'obj et de ces attaquessoudaines et désast reu ses. La seuletechniqu e de lutte est préventive. enincorporant au sol, au momen t de sapréparat ion (bêchage. semis...), uninsecticide. en général sous forme depoudre ou de microgranulés. Il pro­tégera la cu ltu re pendant son cyclede vic..

Les ccurtüt ëres sont de gro s insee­tes bru ns de 4 li 5 cm. qui creu sen tdes galeries dans le sol. l es dégâtsde cette I l taupe -grillon I l sont do u­bles : destruction des racines deplantes potagère s pour sa nou rritureet saccage des j eunes semis par lesgaleries nombreuses creu sées parl'in secte.

l es mouches des plantes potagèreset surtout leurs larves (vers des lègu­mes) s'attaquent partic ulièrem ent lila carotte, au chou, au poireau, lil'oignon et au céleri. Elles dét ruisentces légumes soit en creusan t les racl­nes {carot te, chou, navet, radis), soiten provoquant l'a pparition de pou rri.

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,....._-----'....tures (oignon, poireau). l es taupin s,con nus sous le nom de « vers fil-de­fer Il, vivent qua Ire ans dans le solà l' état larvaire. Ils attaquent les raci­nes des fraisiers et de nombreu xlégumes (sa lade . oignon. pommede terre ...), mais aussi des plantesorneme nta les et les jeun es arbresfruit iers. On les reconnaît li leurcorps cylindrique. du r. de couleurorangée.

l es tipules. larves de moust iques ,sont, elles, de teinte grise. d'où leurappellation cou rante de « jaquettesde cuir ». Elles rongen t les racineset souvent le collet des plantes pota­g ères et causent au ssi de gros d égâtssur pelo use.

les H ' N blancs, larves de banne­tons. ont tendan ce à disparaître desjard ins français. On les reconnaît lileur forme en arc de cercle, leurcou leur blanche sauf l'ext rémitépostérieure noirâtre, l eur présencecause des ravages. en particul ier dansles salades. les caro lles. les fraisierset auss i les rosie rs.

l es "ers gris son t les chenilles d'unpapillo n de nuit. la noctuelle. Outreleur cou leur, ils sont caracté ristiquespar leur facu lté à se rétracter ens'e nro ulant sur eux-mêmes dès qu'o nles touc he. Ces chenilles s'attaquentli de nombreu ses jeunes plantes pota­gères et florales. rongeant leur colle t.

On lutte efficacement, san s risquepour le sol . avec des insecticides Quiont le triple avantage de détruire unelarge gamme des insectes parasitesdu sol tout en respectant les vers deterre et les micro-organ ismes utile s.Ils se dégradent assez vite pou r nelaisser aucun résidu da ns le sol ousur les plantes trait ées. leur uti lisa­tion peut donc se faire en toutesécu rité sur les légumes.

1-2. Deux parasites dusol particulièrementreâoutahtes :10 conntùère ri la mouchede la carotte dO/1/les l'ers anaouent lesracines.

J . Si la terrt' en tropbasse, remontez-la li votrentveau par crèanon d'u"t'mUfelfe. L 'insta l/at iondl' /'arrosaKt' automatiquei1'ile tes IUJaux quitreinent. lei, un jardinspêcia trmrm aminaKèpour ho"di{'opis, li Wis/~·.

en Grandr-8"laKne.

·I1Ull

~ le jardinen casde problèmede santé

Le jardinage est l'un des rares exe r­cices qu i perm et une activité de pleinair exigeant à 1" fois réflexion intcllcc­tuelle c t dépense physique contrôlée.Si votre état de santé vous interditce rtains c lTorts ou qu'u ne difficultemotrice entrave vos dép lace me ntsou vos gestes. il faudra co nce voir leja rd in cn fon ction de vos pro blèmesel en aucun cas aband onn er ce ltefonction rééducatrice et porte use degrandes satisfactions.

Si vous avez des diffi cult és pourmarcher ou que vous viviez dans unfau teu il ro ulant, fa ites étab lir unchemin de ronde en dur (plaquesde ciment , plans incli nés pour [csdénive llation s...). Les plates-bandesviendro nt il voire hauteu r si vousles faites re leve r il l'a ide d' un muret

de briq ues ou de par paings a rrivantil environ 60 cm au-dessus du sol.Il n'y a plus beso in de se ba isse r.La la rge ur maximale d 'u n massif oùl'on peut accéder des deux cô tésaura le double d'une longueur debras (70 cm par côté so it 1,40 m auma ximum ). Vous travaille rez avecdes outi ls il main très léger s, il pet itsmanc hes. En cas de diffi cul t é depréh ension , enfoncez le ma nched 'outil dans un manchon de mousseplasti que pou r que les doigts aien tune meilleure pression ct que l'outi lne dérape pas.

Certains outi ls peuven t vous faci­liter la vie ; sécateu r pne umatiqueou à cré ma illère évitant l'effo rt, s éca­teu r-cuctnc-flcur. qui ma intie nt latige cueillie, banc de ja rd inage pou rjardi ner assis. La brouette souplero ulant sur deux roues cao utchou ­tées n'exige aucun effo rt de traction(Portax , Ou tils Wo U) , L'ar rosageaut om atique est facile à insta lle r.l'our 1:1 tond eu se, nou s consei llonsla tonde use su r coussi n d'a ir (Flymo)se conduisan t d' un doigt ct évitanttous les obstacles au so l.

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I1Ull

1] boissons, sirops,liqueurs...

Voici le mo is des premières gros­ses récoltes de fruits fouge s : fraises,framboises. groseilles arrivent ouvont mûri r selon les variétés choisieset les conditions climatiques. Vousles consommez au sucre, en compote,en gelée ou confuu re, mais pourquoine pas essayer de composer que lqueslitres de boisson? Deboucher unebouteille o ù l'on retient priso nnièresles senteurs de l'été reste toujou rsun acte agréable.

sirop de fraise

Ramassez, lavez puis équeutez laQuantité de fraises que vous avez enexcéde nt. Passez-la au mixer et pesezle j us. Préparez le mêm e poids desucre que vous versez dans la puréede fraises . Por tez à feu très do ux,ou mieu x. au bain-marie. Tourne zle mélange jusqu'à ce que le ' sucresoit totalem ent fondu. Att endez quele mélange soi t froid pour le meureen bouteilles. Bouchez herm étique­ment et ét iquetez.

sirop de groseille

Ramassez, lavez, équeutez ctégrappez les fruit s. Passez-tes aumixer pour les réduire en pu réeliqu ide. Laissez reposer deux joursentiers au frais. Filtrez le liquide àtravers un linge pou r éliminer tousles pépins, pressez bien le linge pouren recu eî11ir le maximum. ComptezJ.8 kg de sucre par litre de j usrecueilli. Mélangez sucre et j us surle feu et tournez j usqu'à dissolutioncomplè te du sucre. Il n'y a pas besoinde fai re bou illir, Mett ez en boute illesaprès refroidissement. Fermez he r­métiquement et conservez debout.

Le sirop de framboise suit lesmêmes di rectives mais on le faitbouillir quelques instants il 100 "Cpour une bonne con servation .

Mettez les sirops dans de jolisflacons, dess inez des étiq ue ttes peroson ne lles.

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vin de framboise

C'est une boisson familiale trésrafraîchissante qui vaut la peined'être essayée, Il vous faut un fût de30 litres pour la fermentation .

Ramassez 10 kg de framboises,écrasez-tes dans un grand baqu etet cou vrez-les de 15 litres d'eau tiède.Co uvrez le baquet pour evi ter lespoussières et attendez vingt-qua treheures.

l e lendemain, filtrez le jus àtravers un tam is ou un torchon,ajou tez 4 kg de sucre, tournez pourbien dissoudre le sucre et versez laprepara tion dans un fût. Laissez fer­menter. Lorsqu 'il ne se forme plusde bulles , la fermentat ion est terml­née. Sou tirez sans agiter le fût elmu selez les bouteilles avec des filsde fer .

ratafia à la framboise

Placez 500 g de framboises dansune ter rine, verse z dess us 1 litre debon vin rouge, laissez macére r unenuit. Dans une au tre terr ine, m éfan­gez 100 g de sucre et deux verres(20 cl) d'alcool de fruits à 45°. Pres­sez le vin de frambo ise à tr aversun torchon pour éliminer les pepins.Mélangez les deux préparations,mettez au frais e t servez après quel.ques he ures. l e résultat est d èli­cieu x... ma is ne vous fiez pas tropà sa douceu r apparente !

liqueur desquatre fruits rouges

Dan s un gros pot de grés, me uezà macé rer 2 kg de framboises, 2 kgde cerises, 2 kg de cassis, 2 kg degroseilles. Pressez les fru its pour lescon casser. Versez dessus 4 litresd'alcool à 90". Laissez macérer pen­dant un mois. Filtrez à travers untorchon. Ajoutez un sirop de sucrecomposé de 2 litres d'eau pour 5 kgde sucre. Laissez reposer une jour.née, refiltrez et mettez en j olies bou­teilles: ce sera un cadeau personnelil offrir il vos amis... sinon divisezles doses par quatre.

Co nse rv ez les bo ute ill e s â

l'obscurité et ne consommez pastrop tôt.

1. U $ li" r~s d~ rflisin~

donn~tfI d~ nonrbr~us~s

recell~s d~ sirops, vinsd~ nrinOK~ et outres/iqu~urs. C~ sirop drvtotene catme /0 toux ~t

[oit tes dtli~$ des ~tifant$.

2-3. Etendez un~ fo rteépaisseur dl' tourbe.compas/ ou pail/(' autourdes fraisiers, Vousrëconerez des [ruils sainsr i non souillés, 1'/l'entrelien du Rtau ij' seraplus facile.

les paillis

Un no m peu élégant qui se ditmu/ching oulrc-Manche ou cn fran­glais pou r faire comprendre qu 'ondépose, sur la surface du sol, uneépaisseur variabl e mais consistanted'un matériau à décomposition plusou mo ins rapid e, en vue de protégerla plan tation el d 'améliorer les qua­lités du sol.

Un ex emple courant et tradition­nel es t celui de la cu ltu re du fraisie r.On dispose ent re les rangs, aprè sreprise de la végétation, une couchede paille qui évitera les salissu res.limite ra l'évaporation de j'h um iditédu sol, découragera les limaces etaut res parasites attaq uant les fru itset sera incor porée à la le rre lors dubêchage fina l.

On peut util ise r les matériaux lesplus divers pou r effectuer cc paillis:

- La paille : faci le à trouver, éco­nomique, agréable à regarder.

- La tourbe et le te rreau, pluscoûteux mais très disc re ts, dans lesplates-bandes de neurs.

- Les déchets de tonte de gazonn'ayan t pas été tra ités aux herbici­des, le foin.

- Les déchets de brasser ie, devendanges, de sucreries, le marc decafé , les feu illes de thé.

- Le fum ier, qu elle que soit saprovenance (pet it danger de ret rouverdes mauvaises herbes cor iaces en

2 graines digérées par les animaux).- La sciure, les copeaux, l'écorce

délitée (vendue en sacs), les aig uillesde conifères (exce llent es sur fraisie rsdont elles renforcent la vigueu r).

- Les feuilles mortes (ce lles dechêne luttent par leurs tannins contrecerta ins parasites).

- Les algues riche s en iode et se lsminé raux .

- Le film plastique (peu décom tif),le papier journa l recou vert de te rrepour faire poids.

En fait, tout matériau pouvant sedécomposer à plus ou moi ns longueéchéance convient à ce t emploi.Même les pierres peu vent ê tre utili­sée s, non pas pou r leu r apport nut ritifmais pour leur faculté à capte r etre ten ir la chaleur: c'e st pour cetteraison qu'une rocaille fleurira plus

3 tôt qu'un massif.

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.I1Ull

Il dictons,croyances,

• •superstitions...

En mai, fa is ce qu'i l te plaÎt.Eau de ma i. c 'est du pain po ur toute

l'année.S'il pleu t il Sainte-Pétron ille (3 1),

pendant quarante jours elle tremp e tesguenilles.

Mai, le mois de Mar ie, vo it encoreen Normandi e des olTrandes à laVierge, sous forme de rameau x fleu­ris de pommier, dem andant prote c­tion sur les vergers et ar bres fru i­tiers.

le brin de muguettraditionnel

Horticulture e t superstitions semélangen t souven t... pour la plusgran de satisfac tion du fleuriste . L' his­

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toire de 1:1 cloche tte porte-bonheurdate de 1559. Cath erine de Médicis,accom pagnée du jeune Charl es IX,regag nait Fontain ebleau en passa ntpar le Tr icas tin (Saint- Paul-Tro is­Châteaux dans l'actu elle Drôme). Ilsven aient de consulte r Nostradamussur l'avenir du jeu ne roi et de sonpays. Lors d'u ne cérémonie, Cathe­rine conlia une mission sec rète à uncheva lie r, Louis de G irard . ce ttemission le con duisant chez les Bor­ghèse, en Ita lie. Un an plus tard,Je chevalier re trouvait sa de me ureel, avant d'aller rend re compte deson travail à la cour, cuei llit dansses par terres un bouquet de mugu etqu' il offri t au roi... en gage de porte­bonheur. Le roi , ravi, en offr it unbrin à chaque dam e de la cour endemandant qu' il en soit fait ain sichaque an née. Le ro i, alors âgé dedix ans, avait comme ncé un e tradi ­tion plus agréable au souv eni r quela Saint-Barthé lemy, qui reste souventattachée il sa courte vic.

Le muguet est le symbole du bon ­heur... On croyai t autrefo is qu 'il pous­sa it mieux dan s les bois, prés de son,l mari» le sceau-de-sa lomon ( Poly­[(ona tllm), souvent rencontré au xmêmes emplaceme nts frais et humi­des.

I. Le IIIURU('/ illtroduit leIllois de fil ai par unecOll/ume pop ul aireremollfalll à plus dl'onatrc cents ans.

2. Cet arroseur, qui estaussi UII pis tolet deIrailemellf, h'ife {eslourdes charges à promenerdans le jardin.

pour bien traiter

Même s'il ne faut pas tomber dansles excès dramatiques de ce rtainsadeptes du « naturel », qui voie ntdans to ut produit chimique de s dan­gers effroyables. les traitem en ts aujardin exigent un minimum de pré­cautions.

Certes, les produits à forte tox icitésont inte rdits dans les gammes des­tinées aux jard iniers amateurs, maisil faut néanmoins être prude nt dans :

• la déten tion des produ its

Ceux-c i seront placés hors de por­rée des enfants et des animaux. Unepetite armoire ou un local fer mé àclef constituera le lieu de stoc kageidéal.

Un endroi t fra is, sec, aé ré, loin detout cha uffage ou risque de feu se rachoisi.

Toujours conserver les produitsdans leur emba llage d'origine. Lesmé prises. causes d'accidents parfoisgraves, sont sou vent dues à l'utilisa­tion de boutei lles ou récipie nts diversdans lesquels les produ its de tra ite­ments sont transvasés.

• la preparat ion des traitementsBien vérifier le fonctionne ment et

la proprete du pulv érisateur. La buseest parfois encrassée et le nettoyageau cours du traite ment vous met encontact direct avec un produ it qu i

peut être irrit ant pour la peau. Fairele mélange (poudre ou liqu ide + eau)dans un seau rése rvé à cet usageplu tôt que directement dans le pulvé­risateur.

Suivre scrupuleuse me nt les noti ­ces d'emploi et les précau tions for­m ulées sur les é tiquettes . Le respectdes doses est importan t. Un sous­dosage rend le prod uit ineffi cace,un surdosagc es t un gaspillage inu­tile, voire dangereux pour la cultureà tra iter.

Il l'e xécut ion du traiteme nt

Choisir un jour sans ven t et traite ren deh ors des he ures chaudes . Por­ter des vête me nts im perméab les sipossible e t des gants afin d'éviter lescontacts du produi t avec la peau.

Ne jamais manger, bo ire ou fumerpendan t le traitement.

• après le traiteme nt

Bien nettoyer le pulvér isateur etles seaux utilisés. Ranger les pro­duits et détrui re les emballages vides.Changer de vêtements et se laversoigneusemen t le visage et les ma ins.

En règ le géné rale, ne traite r quesi cela est vra ime nt nécessaire. choi­sir le produi t avec soin en demandantconseil au marchand grainier, lireavec attention étiquettes et noticesd'emploi et respecter les périodesd 'applicat ion, en particulier pour évi­ter tout risque d'a ttei nte aux abeilleset insectes pollinisate urs. don t le rô lees t essentiel au ja rd in.

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•l1UIl

a Pra/rance:une forêt debambous

Vou s aimez les voyages? Retrou vezune atmosphère de tropiques dan s lase u le bam bo use raie d ' Eu ro pe :35 hectares y regroupent plus d'u nmillion de bambo us cn 60 espècesdifférentes. Le plus gros spéc imendépasse 25 m de haut sur 60 cm decirconférence.

Ce tte culture, introduite ici parun sinologue passion né, n'a pu pros­pérer que grâce â un microclimatexceptionne l. Comme ncée il y a plusde cent ans par cc botaniste pas­sionné d'Asie, la bambouscra ie nicheun co in d' Extrême-Orien t en ple incœ ur des Cévennes .

En mai-jui n, c'est un spectacleétonnant que la pousse des je unesbambous. Au pied des tiges adultes,ils po inten t çà ct là da ns leu r robede velours pourpré, ayant déjà atte intleur diamètre définitif En saison,ils peuven t croître d' un mètre envingt-quatre heures.

6'

Le parc propose aussi quelquestrès beaux sujets de séquoias, desmagnolias, des ginkgos biloba, descryptornèrias et une splendide alléede palmiers.

Une pépinière permet d'acheterquelques souvenirs enracinés. Plu­sieurs films d'aventure ont été tour­nés dans cc cadre : le Sa laire de lapeur, Paul et Virginie, les Héros sontf atigués... Si vous êtes photographe,préférez une visite mat inale, propo­sant le meilleu r éclairage.

- Générargues, 30140 Anduze<45 km de Nîmes, 13 km au sud-ouestd'Alès).

Ouvert en juil let-août, de 9 heuresà 19 heures, el le reste de l'année,de 9 heures à 12 heures et de 14 heu­res à 19 heures, sauf en décembre cljanvier .

1-2. Des bambous gèamsforment une f orêtimpènètrablc. Retrouveztes tropiq ues en Fronceel visitez cene curieusecottectton, dans le Gard.

la le ramassagedes herbeset les tisanes

L'approche de l'é té signifie abon­dance et pléni tud e au jard in. Si vou saimez les herbes. si vous préparezvos propres tisanes ou infusions, pré­parez sécateur et grands panie rs,J'heure de la réco lte ne va P,l'; larde r.

Surve ill ez bien les to uffe s q uipeuvent su ppor te r une prem ièretaille-cueillette : ce sont des plantespresque arr ivées il maturité. Vousprélèverez l'extrémité des rameau xplus Quelques feu illes en coupant defaçon nette juste au-dess us d'un oudes yeux (bourgeons) qui prendron tle re lais de la repousse.

La meilleure heu re pou r cue illirles herbes se situe entre 10 heu resct midi , après évapo ration de la rosée.En effe t, on che rche li asséc her leplus rapide me nt de la matière fraî­che. Si le tem ps es t gris, ou pire, s'ilpleut, ne laissez pas vos herbes ensouffrance da ns le pan ier : disposez­les en lits fins, insta llées sur un large

~ les plantesmellifères

Si vous disposez - ou désirez dis­pose r - d 'un e ruche dans vot re ja r­din, il est impératif que vous sachiezchoisir les es pèces végétales quisauront satisfaire l'appé tit des abe il­les, a fin d'ob tenir la meilleure récolteposs ible. Vo ici des listes de plantes- décoratives pou r le jardin - do ntle pollen a ttire les « mo uches àmiel ».

arbres

acaciaarb re aux fraisesarb re de Judéeaulne glutineuxboule auérab leeuca lyptus

plat a llant au four . Le four sera régléau plus bas : therm ostat l, commepour des meringues.

Les tiges et feuill es ramassées parbeau tem ps trou veront place sur descaissettes ou cageots propres. On lesétale en fines cou ches. Un torchonfin évite ra le dé pôt de poussiè re sansempêcher l'air de circuler. Un séchageà l'ombre mai s en atmosp hère bienaérée est préférable à un séc hage au.soten, qu i décolore les é lémen ts.

Le séc hage ne conv ient pas à tou­tes les herbes. Un ce rtain nombred'entre e lles perd ent presque toutleur parfum, mieu x vaut avo ir recoursà d'autres méthod es de conse rvation,comme la congélation en petitspaquets indépe ndants ou la conser­vat ion au sel. Dans ce tte mét hode,on alterne un e couche de gro s sel e tune couche d' he rbes hac hées (cer­feuil, persil, bas ilic, es tragon ...).L'huile et le vina igre acc ue illen t aussiles herbes pour un échange parfum­conse rvation (menthe, échalote, ro­ma rin, thym ...).

Le pré lèvement des herbes se pour­suit au cours de l'été, mais veillezà ne pas déséquil ibre r ni épuiser lesplant es.

En effet, plus vous cue illerez régu­lièrem ent , plus vous réco lterez.

févie rjuj ubiermar ron nier d ' Indemimosa de Co nsta nt inop lemûrier noi rpaulown iasau lesavonniersopho rasorbier des oiseauxtilleul

arbustes

ajoncamé lanc hiera rgousie raubépinebaguenaud ierbruyères e t ca llunesbuddleiabuisbuisson ardentca ryopteriscea nothcchèv refeuillecornou iller mâlecoto neaste r

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.11U11

·mlllcoudrie rcytiseframboi siergenetglyc ine;flaurie r-tinlavandelierremahoniamill e pertuiso livier de Bohêmerh usromarinroncesantol inesarriettesaugese ringatsurea usymphorinetamar isthymtro ènevigne vie rge

plantes vivaces etfleurs diverses

an col ieara betteasclépi adeaste rbenoîtebercebleu etbourrachebuglossecam panulect éomccorbei lle d'argentcoréo psiscoriandrede lphin iumdoronicéchtnops boul e azuréeépilobeêrige rc ngaillardegirofl ée ja uneh étcntumhélianth èmehém érocalleherbe à chathyso peincarviü éakniphofialislunaire (monnaie du pape)lupinlychnis

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marj olaineméli ssementhemolènernonardemyosotisoriganpcn rstemo nperce-ne igephacéliephysostegiapied-d'a louette (delphinium)pulmonai re officinalerésédaromnerasalicairesaponairesarriettescabieusesilènesoleilsolidagevalérianeverg e d 'orvér oniqu evipérine

Bien qu ' un peu abstraites, ces listesvous serviro nt de re père pou r com po­ser vos massifs e l vos plan ta tions sil'envie vous vien t de devenir api­cu lteur .

1. OU\" i;r~ injalig(lbf~.

bUlin~u$~ inlassable.r(lbâll~ tral'(lill~ aussipour l'OUS ~n assurant un~m~ifI~ur~ patl inis at iondes espèces fruitières.

2, En plantant quelquesesp èces mellifères. socnezla retenir dans votrej ardin. Ici. un roma rinen fleu r.

CI hauts,les haricots!

Vous allez bientôt semer vos hari­cots; même sans potager, associez­les au x plantes grimpantes qui assail­lent murs et clôtures. dressez-tes surtroi s piquets réunis en ten te indien neou laissez-les escalade r arceaux oupergolas lorsque la floraison desroses subit les premières attei ntes del'âge. Nous dison s bien haricots grim­pants - techniquem en t parlan t « àrames » - car, dans un petit jardin,vous triplerez la surface de récolte,sans avo ir à vous baisser pour lafastidieu se cueillette quotid ienne oupresque.

el quiz vert(pour 1cs réponses, retournez le livrc.)

Ci-dess us, trois photos de fleur s lireconna ître. Pour vous aider. on peutvous dire que :

1 Votre intérêt lui va droit au cœ ur.2 On dit que sa reu ille a 1000 trous.3 A la base d' un jus de frui t exot i-

que. ou fleur symbole de la cruci­fixion du Christ.

1 L'acanthe. 2 L'Iris. et non le lis.comme on pourrait le penser. 3 Lelotus. 4 Plantagenêt. du surnom deGeoffroy V, qu i portait toujours unebranche de genêt à son casque . 5La rose. Guerre des Deux-Roses : larose T udor, croisement hérald iquede la rose d'York et de la rose deLancastre.

Au potager, s' il vous ès! difficiled'ob tenir des rames saines el solides,tendez un met de mailles plasti­qu es Irè s rés is tan t ent re de uxpoteau x bien assurés en terre. Sinon ,placez les rames tradition nelles en Vretou rné tous les 2 m, et installeztous les 20 cm des fice lles sol.despartant d'u n piquet plac é en te rred'u n côté pour rejoi nd re un autrepiquet placé en terre de l'autre côté.Achetez la bonne variété chez legrainetier (les ha ricots grimpants nese trouvent souvent qu'après recher­che dans le magasin) et semez « enpoquets » (cinq à dix graines da nsle mê me trou) au pied du petit piquet.

Si vous en visage z plusieurs rangs,intercalez deu x ou troi s rangs deharicots nains en tre les grimpant spour une question d'aération et d'en­soleillem ent. Atte nt ion, la réco lte es ttrès abondante!

Un certain no mbre de plantesson t entrées dans l'H istoire pardivers moyens. Trouvez-les...

1 Aura it donné au sculpteu r Cal­Hm aquc l'idée du chapiteau corin­thien.

2 Emblème de la royau té Iran­çulsc, il porte un nom trom peur.

3 Plante aquatique. sacrée chezles bo uddhis tes.

4 Nom célèbre d'une dynastieanglaise. qui corn pla Richard Cœu rde Lion parmi ses rois.

S Une gue rre a porté son nom, etemblème de l'Angle terre.1 Artich aut.2 Millepert uis.3 Passiflore ou f leur de la Passion

(en effet. tes premiers missionnaireseuropéens arrivés en Am érique duSud lui trouvèrent . avec un peud'im aginat ion, les d étail s suivants :la couro nne d'épines, le rouet , lescinq plaies. les clous et l'éponge).

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.mlll

•mal

les thèmesdu mois ne pas oublier

• Pen sez à la détente. • fêtesau plaisir du jardin. • ann iversaires• Continuez l'entre- • visitestien général . une • sortiescourte visite qucti- • échéancesdien ne est plus cffl- • foires loca les...cace qu ' un gro s travailépisodiq ue .

T1 Fête du Travail

2 S. Boris

3 S. Phil. et Jacques

4 S. Syb 'Qin

5 S. Judith

• S. Prudence

7 S. Gisèle

• Victoire /945

• S. Pacôme

10 F. Jeanne d 'Arc

" S. Mayeul

12 S. A chille

13 S. Rolande

14 S. Mathias

IS S. Denise,. S. Honore

17 S. Pascal,. S. Eric,. S. Yves

20 S. Bernardin

21 S. Constantin

22 S. Emile

23 S. Didier

24 S. Donatien

2S S. Sop hie

2. S. Bérenger

27 S. A ugustin de C.

2' A scension:"

2. S. Ay mar

30 S. Ferdi nand

31 Fêle des Mères •° l u f~ le. mobi le'. oont cdle< de l'anM e 198 1.

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7J

• •}lIUl

· ../11111

~ les outils

Selon la surface de jard in à ent re­tenir. les cultures env isagées, letemps el les moyens dont on dis­pose , on achètera un outillage plusou moins coû teux et sophistiqué.Voici les outils de base q UÎ permet­tent un bon travail.

outils à main

(Balcon, terrasse, rocaille, petitesplate s-ban des .)

Les manc hes de ces outil s tiennentdans la main, il faudra do nc se bai sserpour s'en servir en lerre, sauf si lesvégétaux son t dan s des bacs surélev és.

Le transplanto ir (houlette) est unepetite pelle et une bêche . Il retournela terre, creuse des trou s, soulève lesjeunes plants avec motte s et racin es.

Le planto ir creuse des trous etpermet de lasser la ter re par côté,en profondeur.

La griffe: ses dents pointues grat­tent la te rre de surface, retirent cail­loux et rac ines indés irables.

Le râteau sert à niveler e l émie tterla terre. Il ramasse les mauvaises her­bes . A utilise r avec doigt é et lég ère té .

outils à manche

(Plates-bandes, potager, pelousc.)Ce sont les outils de base indis­

pensables, qui presenten t de mu ltiplesvariantes.

La f ourche-bêche se faufile dan sles te rres les plus du res e ntre lescai lloux c t les racines. Elle es t plusman iable que la bêche, en so l lourd.

La bêche retourne la terre lors dulabour, e lle assure un travail im pec­ca ble en so l léger ou trés pro pre . EUefait auss i les tro us et découpe lesbord ures de gazo n.

La seifoul!tt ebrisc la croûte de terre,désherbe, cre use de s si llons. Elle faitd'u n c ôt é le travail de la binette, del'autre celu i de la pioche ,

Le râteau ramasse les feuilles mor­tes, les de bris, les cai llo ux. Il pe rmetde nivele r si on le retourne et s'i l estma nié avec dex t érit é.

Le cu/rira/t'ur à trois ou cinq dentsa ère la sur face du sol et déshe rbe . Ilpe rme t un travai l rapide .

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La f ourche, la pelle, la griffe nedeviennent né cessai res que si vousfaite s des cultu res importantes.

matériel d'arrosage

L'arrosoir, ind ispe nsable pou r unarrosage ponctu el : semis (à la pom­me), pla ntes en pots (au bec ), planta ­tions (au goulot).

Le tourniq uet, sim ple e t effica ce .La pression fait tourn er la rampe quicom porte de ux buses opp osées . Leplacer sur trép ied dans le potage rou à prox imi té de mass ifs haut s(ros iers, arbustes).

L'arros eur (canon, oscillan t...) dis ­tribue l'eau sur une surface circulai re,ca rrée ou rectan gu la ire .

L'arrosage enterré. disc ret , pratiquect écono mique, c'est le systè me idéa lpour qui ne veu t pas pe rd re sonte mps . Pense z à son ins tallat ion avantde planter le jardin, c' est tout demêm e plus sim ple. Fai tes appe l âun spéc ialiste pour les calculs desur face à arrose r par rapport à lapression locale,

matériel de tonte etd'entretien du gazon

La tondeuse .'- à ma in pou r les pet ites surfaces ;

un bac récu pè re l'herbe tond ue :- é lectrique ou à moteu r pou r un

entre tien des surfac es moye nnes ;- auto tractée ou autoport ée pour

les grandes su rfaces ;- su r coussin d'ai r, elle se man ie

trés facile men t même sur pen te fane,te rrain accide nté, co ntena nt des sou­ches ou des pierres.

La motofaucheuse : a raison deshe rbes ha utes, le travai l est moi nsbeau qu' à la ton de use .

Le ba/ai à gazon, à lames sou ples :il ramasse les feu illes et les de bris.

Le scarificateur .' ses dents puissan ­tes incisent la terre pou r la décom­pacter, l'aére r. Ains i, eau et engra ispé né treront mieu x.

Le rou/eau : il ta sse la terre aumome nt de la création de la pelou se.Ensuite , il a ppuie les graine s au sol,pu is talle les touffes a près la ton ie .

L'aéra/eur il. pied ou à cylind re:il perfore le sol pour pe rmett re il.l'a ir, l'eau et l'e ngrais de pénétrer e npro fondeu r, ve rs les racin es.

1. Le cuetlte-fruù. unètèment indispensablepour les r écoltes enhauteur.

2. L 'arroseur oscittantpermet une bonnerépanttion de l'eau surpelouse el massifs bas.3. L'èbrancheur f ail 1111travail plus « dur » quele sécateur.

Les outils viven t plus long­tem ps s'i ls son t entre ten usconvenab le ment. Il est

recommandé de bien les ne ttoye raprès usage. Une pe tite pale tte deboi s gra ttera la terre su r les pa rtiesmétalli ques. On entret iendra le bo isrégu liè rement avec un chiffo n imbibéd 'h uile de lin.

Pour les gens pres ses, voic i unebo nne façon de ra nger et de nettoyerà la fo is :

Re mplissez une caisse de 40 à50 cm de pro fonde ur de sable deriviè re, versez su r ce sable un bido nd'huile de vidange usagee. A chaquere tour du jard in, plantez l'outil (par­tie me tallique) dans le sab le (abras if)et l'huile (protec teur). Vos outi lsseront toujours très propres .

outils de coupe

Le sécateur: le ch o isir bien à samai n, s'ouvrant larg em ent

Le greffoir sert à co uper, bouturer,greffer.

La cisaille à haie coupe les ha iespas trop hautes, ni tro p longues, sinonutilis er la taill eu se electriqu e .

Voici enco re que lques outils plusspecia lises :

- pour l'é branchage ou Fèlagage :la scie, l'égoïne, le sécateur à cremail­lere, l'échenilloir ;

- pour travaille r le bois; la hoche,la tronçol/lleuse;

- pou r ne ttoye r les bord ures dega zon : le coupe-bordure à iii ou àbatte rie, lajaucille.

outils de traitementLa rampe à fixer sur le goulot de

l'arroso ir, qui dis tribue engrais en,solut ion ou herbicide en permettan tun travai l précis.

Le p ulvérisateur à carto uches sebranche sur le tuyau d 'arrosage. Unecartouche corresp ond à un traite­ment. Ce la é vite ma nipu lation deproduit et transports de poids.

Le pulvérisa teur à pressio n preala­ble s'ac tion ne grâc e à un e pom pe.Co nvie nt à un ja rd in mo ye n (400 à12 00 m2

) •

.1 outils divers

La brouette tran sport e tout sanseffort, ramasse les herbes, les déchetsde ta ille ... Les modèles e n plastiqueou e n métal sent solide s, durables e tsans e ntre tie n.

Les films plastique à éta ler su r lesol réchauffen t ra pide ment la te rre,di min uent l'évapo ration, supprimentla corvée de déshe rbage . Ceu x à pla­cer sur les plantes fragiles ou à contre ­saison ass uren t un dév eloppem entrégulier.

Le semoir à ma in év ite de ve rsertrop de graines à la foi s.

Les gO/lis dejardin, à ch oisir TRÈSsolides, sont u tiles pour la taille d'a r­bustes piquan ts ct épi neux.

En règle gé néra le, on ne regre ttepas l'ac hat d 'un bon matériel. mêm eun pe u co ûteux ,

15

. .jltlJl

· .J IIlIl

Cl les travauxdu mois

Douceu r de vivre au soleil, d ésirde grand air. juin devient fête de sfleurs tous les jo urs. Heureusement.ce mo is coïncide avec un ralentisse­me nt no toire de l'activité ho rticole.Il y a encore beauc oup de choses àfaire mais c'e st surtout de la routine.de l'e ntretien : les jeux sont faitsdans la plupart des cas.

A la fin du mois. vous êtes nom­breu x à vous retrouver confrontésau probl ème du dépa rt en vacanc es,au mo ment où le jardin montre lemeilleu r de lui-même. C'est avecun pincement au cœ ur que vousfermerez la porte.

gazon

On poursuit [es tonies régu lières,[es arrosages copieux et espacés enpériode chaud e et sèche . Un apportd'eng rais pour gazon sera bén éfiquepour obtenir un lapis bien vert. sur­tout si le piétinement est assez denseactuelle ment. Ne faites auc un traite­ment chimique par temps sec ou sursol asso iffé ; vous risque riez de bru­ler tota lement les racines lors de lapremière pluie. Les plantes avide sd'hu midité pompera ient une tropforte concentration de produit chi­mique . En revanche, profitez d'unefor te pluie ou d'un copieu x arrosagepou r faire pénét rer plus facileme ntles dents de l'aérate ur ou de la four­che-bêche .

Juste avant votre depart en vacan­ces, arrosez au max imum et tondez

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cou rt. Si possible, laissez les consi­gnes à un voisin compréhe nsif à quivous rendrez le même service da nsquelques semaines. Ne cou pez pasle courant au compteur si vo us avezune tondeuse électrique, laissez uneréserve d'essence si elle es t à moteu r.

arbres, arbustes, haies

Faites toujou rs attention aux repri­ses des sujets planté s lors de la der­niére saison. Ils peuvent avoir besoinde quelques arrosoirs d'eau. Si vousape rcevez un signe de jaun issemen tquelconque, n'hésitez pas à réd uirela longueur des branches pou r dimi­nuer de ce fait l'éva poration et latransp iration nature lles (sauf sur lesconiféres). Ces derni ers pourraientê tre abrit és par un écran de toi le ouun paillasson monté sur trois piquetspour être ombragés aux heures chau­des de la journ ée. Pulvérisez régulié­remen t le feuillage pour aider larepr ise, paillez Je sol après l'avoi rhum idifié en profondeur.

Il est tem ps de procéder à la taillees tivale des haies pour les maintenirdans des proportions respectables.Supprimez également toutes lesFleurs fanées des arbustes pour quele jardin conse rve son aspect denetteté.

Sur les arbres fruit iers, effectuezune ta ille en vert, en pinçan t lestiges herbacées qui se dévelo ppentavec vigueur. C'est une grande périodede ramassage de frui ts (cerises, fram­boises...).

C'es t au ssi une exce llente périodepour bouturer les arbustes, à condi­tion d'assurer leurs besoins en eauen cas d'absen ce prochaine . Unebout ure n'assure pas ses besoinstaule seule.

1. Premiers fruits su rt'arbre : les cerises. lei,une varihé tardi ve :bigarreaux Napoléon .

2. Pour otnenir dl' bef/esrecolles en h é, installezles légumes dans uneterre trcvattt èeel f umee.

3. On si'me dès maintenantles fleurs du printempsprochain : myosotis,pensées. pàquereues...

légumes et plautesalimeutaires

Vous ramassez des fraises à cha­que visite au jardin . N'hés itez pas àarroser les plan ts en cas de séche­resse prolongée. Posez des appâtsami-limaces entre les plan ts. Aprèsla fin de la récolte, faites un apportd'engra is fraisier ct supprimez lefeuill age des variétés remontantes :vous retrouverez les plants en pleineforme au retour des vacances. Scionvos désirs, multipliez les fraisiers parstolo ns (coulants) ou supprimez-les.

C ôté légumes, poursuivez le ne t­toyage des plates-bandes, en binant.N'a rrosez que si nécessaire et palliezla surface libre pour éviter la proli­fération des mau vaises he rbes, sur­tout en cas d'absence prévue (tourbe,déchets de tonte sans désherbant,sc iure, aigu illes de coni fères, terreaude feu illes, déchets de brasserie...).Faites un apport d'engrais tous lesquin ze jours sur sol humide, lors d' unarrosage . Pincez, tuteu rez les jeu nesplan ts grimpan ts (concombres, cor­nichons, melons dans le Midi...). Les

tom ates se conduisent par divers pin­cemen ts successifs. L'une des meil­leures méthodes es t de faire ramifierle jeune plant en deux rameaux qu'ontuteu re co mme un arbre fruitier enforme de U.

Poursuivez les semis pour la finde l'é té; caro ttes, betteraves, bettes,endives, pissenlits, salades. Repiquezles plants qui le dem andent ; choux,

.com lchons. .. Fai tes un nouveausemis de haricots à qu inze joursd' inte rvalle.

Pou r toutes les plantes gour­mande s d'cau qu 'il fau t arro­ser souvent, placez un pot

de Fleurs ou une bouteille plastique,gou lot ouvert tourn é vers le bas etcul supprimé, au pied de chaqu eplant. Pour arroser , vous n'aurez qu'àlaisser cou ler le tuyau dans le réci­pient. L'cau s'éco ulera par le fond,distribuée au x racines ct non à laterre environnante.

rosiers

Supprimez très régulièrement lesfleurs fan ées pour que de nou veau xboutons à fleurs sc formen t. Onco upe au séca teur au-dessus d'unœ il en suppri mant en viron deu xfeuilles avec la fleur sacrifiée.

Luttez contre les parasites, binezle sol pour l'aérer, paillez ct n'arrosezque si la sécheress e persiste.

plantes aro matiques

C'est la grande période des récol­tes (voir p. 98). Cont inuez :i sem erune future vague de persil ou decerfeuil, car la prem ière ne va pastarder à monter en graine . Si vousêtes impatient - le persil met jusqu 'àtrois semaines pour germer -e , placezvotre semis en caissette, fermez cettecaissette d'un pocho n de plastiquetran sparen t ct placez l'ensembl e enplein soleil : vous gagnerez au moinsune semaine de temps.

Maintenez le sol propre entre lestouffes mais n'arrosez qu 'au mini­mum ; les plantes aro matiques étantpresque toutes origin aires de contréessèches ct chaudes, vous les feriezdégénérer. Lors des récoltes en frais,pincez les sommités de s tiges pourque le plan redonne des feu illes :

3 estragon , basili c...

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J ItUi

• •JlfIll

fleurs

Admirez-les, suppri mez les fleursfanées Je plus r égul i èrem ent possiblepou r que de nouvelles se formen t.Si vou s parlez en fin de mois, ramas­sez toutes fleurs épanouies ou enbouton s, donn ez-les , votre jardin auraj uste le temps de refaire de nouvellespousses fleuries pour vot re rent rée.Binez. désherbez. arrosez. paillezpou r vous évite r de la peine. Atten­tion à l'attaque des limaces et autresparasites! T uteurez efficacement lesplantes hautes ou à tête lourde pou révi ter la casse par le vent.

Vous pouvez comme ncer le semisdes plantes dites bisannuelles (myo­sotis, pensées. pâquerettes, giro­flées...). Bouturez les œ illets et cer­taines autres plantes vivace s.

bulbes et oignons à fleurs

Arrosez, nettoyez le sol. tuteurez.fa ites un apport d'engrais. Placez desappâts ami-insectes e t limaces. Arra­chez les bulbes secs à floraison prin­tan ière.

serre

Avant le départ en vacances, pro­fitez d' une belle journée pou r vidertotalement - ou presque - la se rre .Vous lui don nerez l'inévitab le coupde balai e t coup de torchon qui net­toie ra le vitrage (extér ieu r et inté­rieur) , les table ttes, les appare ils.

Rangez les pots et gode ts par taillebien alignés sous les tablett es. Clas­sez les produ its (engra is, insecticide,h èlicide ...) dans une boîte he rméti­que où ils ne souffriron t pas del'humidité ambiante qui devrait r é­gner dans la serre en usage.

poulailler

Les oiseaux de basse-cour on tenvie de beaucou p de verdu re. S'ilsdisposent d'u n enclos de promenadeoù ils se promènent par beau temps,essayez de le planie r (a rbustes surtige assurant ombre et décor) et del'enseme nce r. Il sera inte rdit auxanimaux le tem ps de la pousse

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(10 cm) et vous y sèmerez céréalesou légum ineuses. Arrosez abondarn­ment pour que la pousse soit rapide.Pou r que toute la vègètaticn ne soitpas consommée d'u n co up, laissezles bêtes y folâtrer que lques heurespar j our, par exem ple en fin de jour­née. Ainsi, e lles ren tre ron t d'elle s­mêmes au nid et vous n'aurez pasbesoin de les chasser. L' idéal estd 'e nse mencer l'enclos sur une moi­tié et d 'a lte rner pousse e t consom­mation.

ruches

Pour les habitants du sud-est dela France, il est tem ps de récolter lemiel de romarin dont la floraisons'é tend habituellem ent de novemb reà fin rnai. Cette plante sauvage , quipousse dans les garrigues, donne unmie l blanc, légère ment pâte ux et augoû t très dé licat. Le fameux miel deNar bon ne est surtout composé denectar de romar in.

Si vous possédez un rucher impor­tan t et si vous avez la possibilité detransporte r vos colonies en camion,n'hésitez pas li pratique r la transhu­mance. Il suffit parfois de déplacerdes colonies dc que lques kilo m ètresau milieu d' un pré ou dans le parcd'u ne grande propriété pour ob ten irun e mie llée inespérée.

En prévision de votre future récolte,commandez les pots do nt vous au rezbeso in. Fa ites-le assez tôt car, si vousatte ndez le dernie r momen t, lesdélais de livraison sont toujou rs pluslongs.

Inspectez également tou t votrematér iel d 'ext raction et vérifiez queles instrume nts don t vous aurezbientôt besoi n sont propres el en éta tde fonction nement. Surtout, ne l ési­nez pas dan s le choix des couteauxdésopercu laleurs (avec lesque ls onfait sau te r la pellic ule de cire obtu­rant les alvéoles emplis de miel) e tde votre modèle d'extracteur {sor tede machine à laver dan s laquelle onplace les cadres pour extraire le miel).Il n'y a rien de plus fastidieux, eneffet, que de récolter son miel avecdes instruments mal adaptés. Amoi ns que vous n'ayez le temps etque vous vou liez travaille r à l'an­cienne en laissant le miel s'écou lertout seul pend ant des jours et desjours...

1. VII d'drj' pleureurilIIflose sa sif/w ue/{eaécoratt ve. Ô conditionde floul 'oir s'ét aler.

2. Par centre, {"If l' IIcotonne se Call 1l1 l/ l/e dansUII mi llimum dl' pta ce.

les arbres,arbusteset conifères

•persistants

Assurant un décor toute l'année ,les sujets pe rsistan ts formen t l'ossa­tur e de base du ja rdin. Certa ins lesac cusent de monotonie mais cettestabili té da ns l'ha rmonie est n éces­sai re. On estim e Qu' un cadre hive rnal(oc tobre a avril) sera réussi dan s lamesure où un tie rs des végé taux duja rd in seront pe rsistants, c'e st-a-d ireQu'ils ne pe rdront pas leu rs feuillesil la mauvaise sa ison.

On retrouve les persistants enpriorit é dan s les haies (voir Jan vier,page 237), où ils assurent une isolationtota le du rega rd de s curieux. Làe ncore, un panachage avec des esp è­ces caduq ues et à fle urs illum ine etréveille des tein tes so uve nt sombreset pe u cha ngeantes au fil des mo is.On joue aussi sur les fo rmes, lescaduques assoupttssam des ligne sso uvent très str ictes.

Autre u tili sation ré ussie de cesespèc es : le sujet iso lé Qui déc oreun co in de pe louse . On peu l com pte rsur sa présence, même au plus du rde l'hi ve r, c'est un e so rte d' j( assu­rance-ve rt » contre les caprices dute mps . Le choix de la texture dufeuillage, de s co lori s, de s flo raiso nset fructifications éve ntue lles, de la

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vitess e de croissance, de la bonneadaptation à la nature environnantefera pencher la balance pour te lle outelle espèce.

N'achetez pas un sujet persistantparce Qu'il vous plaît en pé piniè re.Imaginez-le chez vous da ns cinq oudix ans, lorsqu' il sera de venu ad ulte .Ne va-t-il pas étouffer la vue , ombra­ger la ma ison. obs true r les allées?

La ta ille de s pe rsistants - saufceux pour hai es - est dé lica te. Cetravail sim ple sur un jeune suje tdevien t très d iffici le Que lques annéesplus tard , et il fau t le plus so uven tfaire ap pe l il des spécialiste s. Lechoix de la silhoue tte reste capital.Pour un peti t jard in, choisisse z desforme s éla ncées ou de s suje ts sedéve loppa nt pe u (na ins, rampan ts oubas). Dans un gra nd es pace, accue il­lez des es pèces remarqua bles parle ur ligne , leur po rt, leur beauté, etplace z-les en iso lé pour les mett reen vede tte.

N'o ubli ez pas les es pèces basses(lavande, romarin , bui s, houx...) Quipoussen t le nteme nt ou on t un déve­lopp em ent réduit. Par contre, si vousê tes pressé et Que place et cl imatvous le permette nt, cho isissez desth uyas , cha mnecy paris, cyprè s et leplus rapide de lous, Cuoressocyoartsleylandii, un coni fère idéal pour créerrapidemen t de vé ritables rideaux, enclimat doux et humide (il résiste trèsbien a u bord de mer).

Il ex iste assez peu d 'espèces grim­pan tes il fe uillage persista nt : le chè­vre feui lle, ce rtaines clé ma tites, lelie rre vert ou panaché... Habillez-e nmurs e t façades peu sourian tes.

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fllUl

.111111

~la maisondevient jardin

Poursuivez l'e ntre tien (voir Ma i.page 59). Pin ce z l'ext r émit é des jeu­nes tiges de ce rtaines fleurs pour lesfaire ramifie r, la Floraison se ra bea u­coup plus abondan te par la suite.

Si certaines plan tes semb lents'essouffle r. mieux vaut les reti rerel meuble r le vide par un nouveauplant qui prendra la relève. On tro uveenc ore un choix abondant chez [espépinié ristes.

Prévoyez les vacances si un départest prévu . La meilleure so lution reslel'éc hange mutuel de services entrevoisins. Si c'est poss ible. suivez lesconse ils suivan ts :

Peur une courie absence (8 à IO jours)

Utilisez le système d 'un réservoird'eau (cuve tte ou seau) placé en hau­teur par rapp ort à vos plan tations(taboure t, tab le, évier...), e t laissezdes mèches tremper d'un côté dansla cuve tte, de l'au tre dans la terre dupot. Par capilla rité, l'eau va pa rven irpeu à peu à la te rre assoiffée ct lesrac ines tro uve ro nt un e hum iditéatte ndue.

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Bien entendu, les bacs à réserved'cau évitent ces installation s et leu rsinconvénients, mais il faut y penserava nt plantati on. Remplissez. si te lest votre cas , la rése rve au maximumct partez l'esprit tranq uille .

Pour une longue absence (15 à 30 jours)

Si le temps est pluvieu x, il vousreste que lques chances, sinon vousdev rez refai re tout ou partie du décorà l'automne. Pou r lim iter la demanded 'humidité, supprimez to utes lesfleurs épanouies et les boutons àven ir avant vot re départ. Ce pe titsac rifice momentané peut vous aide rà sauver un ce rtain nombre de plants.A votre retour, vous ret rouv erez desfleurs épano uies ct en bon ne san té.

Un jardi n d'h erbes sur ' Je balcon

La chose est bien facile si vousprévoyez un e pe tite ja rd iniè re deplantes a ro matiques à placer à proxi­mité de la fenêtre de cuisine.

Laurier, thym, estragon, osc ille,ciboul e tte s'a chètent en jeunes plantsraci nés e t sc repiquent dan s un e terrelégè re, plu tôt sèche ,

Persil, ce rfeuil, basilic se sè me ntdans des pot s individue ls. Eclaircis­sez les semis trop den ses. Seul lebasilic se rep iqu e facileme nt.

Arrosez régulièrement vos plan­tat ions et n'ou bl iez pas qu' un peud'en grais donne un beau feui llage,

L Deux plants de basilicsuffisent pour tété. Pineales jeunes pousses pourla consommation, vousconserverez une plan tebien trapue.

2. A partir d 'un pepin oud'un noya u, on peutobtenir de belles pla ntesvertes. Ici, un avocatqui se croit sous lestropiques.

~ les plantes derécupération

Obtenir de j olies plan tes d'i nt é­rieur sans bourse délier , c'est toutsimple avec les cultures de récupé­ration : il suffit de ne plus jeter cer­ta ins noyaux ou pépins, ou d'acheterde drôles de fruits ex otiques, et deles planter.

Il vous faudr a, en plus des pots,un mélange trés léger de te rreau avecsab le et tou rbe... et un peu depatience.

noyaux qui poussent

Ce sont ceu x des avocats. faci lesà trou ver en Ioule sa ison près de chezvous. Recherchez au ssi les litchis,desse rt préfé ré des Chino is. se pré­se nta nt sous la forme de petite s bou ­les fouges hérissées de piquants.Leu r chair sent délicieusement larose , e l ils on t un petit noyau noirtrès brillan t.

Les mangu es so nt des gros fru itsoblongs el j aunes, en provenanced' Afriq ue ou des Ant illes . l eur cha irpeut dép la ire à ce rtains car e lle sentlégèrement la té réb enthin e. l eurgros noyau est bien pro tégé par uneépa isse cara pace blanc hâ tre qu 'il fautleur ôter avant de les planter.

l es noyaux de dattes (même confi­tes) e l les gra ins de café fra is nontorréfiés demandent un peu depat ience et un peu de cha leu r ava ntde consentir à mon trer des feu illes.

l es noyaux d 'avocat e t de manguepeu vent comme nce r à pou sse r dan s

. l'eau. Il suffit de les pique r d'ép in­gle s ou d'a llumett es, et de les poseren équilibre sur un ver re remp lid'eau. Au bout de quelques se ma i­nes, les noyaux vont se fendre, don­nant d 'abor d na issance au x racines,suivies d'u ne tige toute ra ide , sur­mon tée d 'u n pe tit plum e t de feuilles.Ce lles de la mangue son t plus lon­gues et br illan tes que ce lles de l'avo­cat, et te intées de brun-rose .

/ Vou s pouvez au ssi plante r vosnoyaux directemen t dans un terreausuffisa m ment humide. C'est le meil­leur mo yen de fa ire ge rme r les lit­chi s, et ce la vous év ite ra de rempotervotre plante trop vite.

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pépins sans peine

l es pép ins d' orange, de citron oude pampl emousse son t très faciles àfaire pousser. Il vous suffira d 'enplan ter qu elques-uns dans un pet itpot rempli d' un mélange de terreau,de to urbe et d' un peu de sable.

Ne les enterrez pas trop profon­dément (1 cm environ), e t mouillezbien la terre.

Tenez-les au chaud (18-20°) tantqu' ils n 'au ront pas ge rmé. Vou spouvez recouvrir le pot d 'une feuillede plast ique transparent, pour crée rune sorte d'efTe t de serre. Pour évi te rla 'pourriture, so ulevez le plast ique

-dê'temps à autre, et supprimez-le désl'apparition des feuilles .

autres cultures à surprises

l a patate douce (qui n'a en faitrien à voir avec la pomm e de te rre )cache bien son je u de rrière son tuber ­cule violacé . Si vous la plongez dansl'eau, vous verrez apparaître de lon­gues tiges volubiles, mun ies de feuil­les rappelant ce lles des liserons : c'estnor mal puisque les deux plantesappartiennent à la mê me fami lle,celle s des ipo mées.

Co mme pou r l'avoca t, une par tieseuleme nt de la patate do it trem perdans l'eau. Ache tez-en plus ieurs à lafois, ca r elles sont parfo is capricie u­ses et ne ge rmen t pas à cou p sûr.

Vou s pouvez au ssi les plant erd irectemen t en te rre, dans un potassez large car leurs racin es prennentbeaucoup de plac e. Faites grimper

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• •JIIUI

· .J lIUI

les tiges le long d'un support ou, aucontr aire, laisse z-les retomber ensus pension.

Si vous a imez les ananas, essayezd'en faire pousse r un , en conservantle plumet de feuilles ra ides qui lecouronne.

Vous coupe rez le fru it en laissantenviron 3 à 5 cm d'écorce. Il fautfa ire sécher la chair quelques joursavant de replanter les feuilles dansun mélange de te rreau el de sab le.

Arrosez bicn la te rre, et tenez auchaud (18-200 enviro n) . Si l'ananasa repri s, vous verrez ap paraître deno uvelles feu illes au bou t de quel­qu es mois.

En se rre , dans un milieu à la foischa ud el hum ide, il es t poss ible devoir fructifier ces bou tures improvi­sée s, mais c'est tr ès rare en apparte­ment.

Autre culture ina ttendue, celte dugingembre fra is. On peut achete r desrhizom es dans toutes les épiceriesexotiques. Vous les fe rez ger mer enles posan t sur l'ea u, j usqu'à l'a ppar i­tian des racines e t des premi èresfeuilles. Vous rempoterez votre gin­gembr e dans un mélange à la foisléger et rich e à base de terreau, d' unpeu de tourbe el de sab le. S'i l seplaît chez vous, il donnera peu t ê trenaissance li des ne urs.

ml'our hâte r la germ ina tionde vos pépins d 'agrum es,

- vous pourrez les laisser tre rn­pcr dans l'cau jusqu'à cc qu'une so rtedc gel ée se so it formée au to ur.

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L La pa/ale doucedémarre dans UII po/ dl'terreuuhumide I)U

direCIe/1/1'I11 dan s t'eau.L 'ananas el/racine sontoupet, si /'01/ a lin peude enonce 1'/ beaucoup depancncc. Q UIII/I à t'avocat,il est le pfu s facite àJaire prospérer.

2. L 'f/rUi/Ker aime lesclimats Irés doux . A tttenrs.cultivez-le l'II caisse 1111

el/ po/ pour le déplacerfa cilement 1'/ t'atmterpendant la mauvatsesaison.

3. VII bel exemple decloq ue du p êcher. li Irailerpreventtvement.

mla protection desarbres fruitiers

Arbres el arbustes fru itiers sontl'objet de Ires no mbreuses attaquesparas itaires. qu i pro voquen t de sdégâts sur toutes les parties de cesplante s ( raci nes. tronc. bra nc hes, Jfeuilles) el bien entendu limi tent oud étrui sent la produ ction de fruits.

Les racines sont qu elque fois atta­quées par de minuscules vers, lesnématodes ou angu illules. L'arbred épérit sans raison appa ren te. Uneseule solut ion : l'a rrachage et le rem­place me nt éve ntue l par u ne varié témo ins sensi ble.

Les larves de hanne tons ou (( ve rsblancs >1 son t encore respo nsables desérieux (kgâlS sur les jeunes arbres.même si la lulle chim ique es t venueà bout de ces insectes dans de nom­breuses régio ns de France.

Le pourridié des racin es. dû à unchampignon, est une maladie qui sedéveloppe classiquement quand onreplante à l'em placement d'un vieilarbre - les racines att einte s ont uneodeur caracté ristique de moisi. leurécorce soulevée est couverte de Fila­ments blanchâtres. Avant de replan­te r, atte nd re une bonne année, ext ir­per le maxim um de racin es atte inteset les brûl er, car le champignon seconse rve long temps, surtout en solhumide,

Tronc et branches son t suje ts auxattaques de dive rses larves de papil­Ions (zeuzè re, cossus g âte-bois.i.) oude scotytcs. qui creuse nt des galeries,entraînan t peu à peu le dépérisse­me nt et la mort des arb res, ainsi quede nombreuses cochenilles quisucent la seve, Les traitements d'hiveraux huiles jaune s en vienne nt à boutet sont indispensables pour qui veutun verger sain. Les tra item ents per­mettent, en outre. la destructio n desœ ufs de puce rons, des mo usses etlichen s qui envahissent les écorces:ils évite ron t bien des dégâts préco­ces ain si que la multiplication despulvérisations, durant le prin tempsct l'été ,

Malheureusement, les maladies,trés nombreuses sur les arbres frui­tiers, devron t faire l'objet de soinsparticuliers dés les premiers beau xjours,

la cloqu e. favorisée par un tempshum ide et froid, bou rsoufle de façoncaractéristique le feuillage du pêcher.de l'ama ndier et de l'abricot ier. quiprend une colo ration rougeâtre avan tde tomber.

Un trai tem en t fongicide, de prèfè ­renee à titre preventif, stoppera lamaladie ct sera efficace sur la II/()II;.

ttose. qui entraîne par la suite lapou rriture des frui ts (y compri spoires, pommes ct prunes), e t leCOf)'/U.'III11, qui forme des taches rouge­brun sur les feuilles, taches rempla­cées par de petits trous. d'o ù le no mde ~. maladie criblée ».

Très répandue, la t Q\'('/U" attaquepoiriers et pommiers, Cette maladiesc tradu it par des taches bru n foncéd'aspect velouté sur les feu illes, despustules faisant écla ter l'écorce surles rameaux, e t surtout des n écrosessur les fruits qui tombent souventde façon prématurée,

Selon les variétés, la sensibilitéest plus ou moins grande a la rave­lure, mais seuls des traitements r ègu­liers peuve nt enrayer les attaque s.

les poires ct les pommes sont aussiparusit èc s par le carJlOWJI-W. plusconn u sous le nom de " ver desfruits », Cette minusc ule che nillecreuse une galerie jusqu'au cœ urdes fruits,

N'ou blions pas les pucerons - verts,lanig ères ou cendrés sur le pommier,no irs sur le cerisier - qui envahissentcertaines ann ées les jeu nes pousses.

Ces insectes, comme les maladiesles plus courante s, son t facile mentcom batt us avec que lques traitem entsmixtes (insecticides et fongicides),

Une bon ne protection des arbresfruitiers passe aussi par des précau­tion s sanitaires; destruct ion par lel'cu des bois de taille, des feuillesmortes . des fruit s malades, qui sonttous des facteurs importants de dis­séminat ion des maladies et parasitesdivers.

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~ l'eau au jardin

On peut ame ner l'eau sous denombreuses formes au jardin. Le j etcascadeu r d'u n patio évoque la frai­cheu r au x heures chaudes de J'été.Le ruissellem e nt - j uste un murm ure- d'un filet d'cau entre les pierresan ime une rocaille. Une mare peuté taler ses caux calmes appelant desfloraisons aquatiques toujou rs sédui­san tes. Ju squ'à la véritab le riviè re Quise rpente au fond du jardin, le liantdéfinitivement à la nat ure si proche.

En ville ou sur une te rrasse, lesimple bain d'Discau x vous prometdes heures de conte mplation amu­sée : il faudra Quelques jours ouse mai nes d 'observation aux moi­neaux du quart ie r avant le plongeontéméraire, ens uite ils fe ront la publi­cité de ce tte piscine disponible àcondit ion Que vous renou vel iez l'eaurégulièrement e t que les matous

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so ient laissés hors du sec ret. Placezune grosse pie rre au centre du bas­s in, pour ceux ... qui pe rdra ie ntpatte !

Dans la mes ure du possible, agr é­mentez vos plans d 'eau de vég éta­tion . Il ex iste de pet its nénupharsà faible dével oppem ent puisqu'onpeut même les cult iver en bacs. Pen­sez à tou t l'éventail des plantes se mi­aq uatiqu es qui reche rchen t fraîcheu re t om brage les pieds dans l'eau :calthas, primevères de printem ps etd 'é té, roseaux, papyrus, Iyth rums,fougères, et c.

Quelque s poissons se chargerontdu ne ttoyage des larves de mousti­ques si vous redo utez leu r attaque.

Avant de faire votre choix, consu ltezun ouvrage spéc ialisé ou un pépinié­riste qualifie : on a toujours tendanceà prévoir trop d'espèces et à les di s­pose r trop serrées . Ne ja ma is mettred'engrais ordina ire dans un bassin :il pollu era it l'eau très vite . Il ex istedes eng rais spéc iaux à décompositionlente et ne troublant pas l'cau.

t. De l'eau, desnenuphars. des poissonsrou}ws arec quelquesplan/es de bordure qui ser<:/1etent (achiflée. hosto.campanule...).

2. Les fruits rouges seprêtent ci de multiplespréparations ouconservations sucrées.

leur chair aqueuse rend trop d'eaupour nous faire croi re qu'e lle sort enligne droite du jard in. Mais... on peutparfois ferme r les yeux e t reconnaî­tre, au milieu d'u ne salade de fruitsd'h iver , un parfum de fram bo ises oude fraises. On peut tolére r une consis­tanc e un peu molle des fruits d 'unetarte, on parfumera des compo tes,on ret rouvera le eha rme des clafou ­tis et en tre me ts d'autrefois... Alors,congelez que lques pochettes ou bar­que ttes de fru its. Na tu re ou sim ple­men t rou lés au suc re, ils doivent ê trecongelés au plus vite aprés récolte.Mettez votre ap pare il sur la touche« congélation » avan t de récolte r,pou r com mencer à faire refroidir lecom parti me nt de congé lat ion . Reti­rez le maximum d'a ir des sac hets àl'a ide d'une pompe aspirante oud' une paille d 'où vous as pirerez l'a ir.Fe rmez de façon étanche (ou mieuxsoudez). Placez l'é tiquette avec nomet date de cong éla tion du produ it.

Si vous êtes très pressé e t que vousn'ayez que peu de place, passez vosfruits au mixer et congelez des boîtesde j us. Vous les retrouvere z un jouroù vous disposerez de tou t vot retemps pour les transformer en sor­bets, con fitures, ge lées, j us ou sirops.

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fruits rouges :congélation,confitures etglaces...

Dès le mo is de jui n, préparez toutle nécessaire à congeler, ou mettezen réserve votre exc édent de pro­duction. Bien rangés, étiquetés, lespots deviendron t autan t de plais irsà retrouver au cours de [a mauvaisesaison.

congélation

Il s'agi t du procédé de conse rvationle plus rapide el le plus simple, maissoyons objectif : aucun frui t roug ene sc congèle par faitement. Au dége l,

2 glace au cassis

Lavez 500 g de cassis. Réservez100 g des plus beau x grains e t passezles au tres au mixer pou r les rédu ireen purée .

Préparez un sirop de sucre avec300 g de sucre en mor ceaux e t deuxver res d'eau que vous porterez àébullition et que vous laisserez bou il­lon ner trois ou quatre minu tes. Lais­sez refroidir.

Mélangez la purée de cass is, lesirop de sucre et 100 g de crémefraîch e. Faites congeler en sorbetiè reet conservez au congélate ur.

Servez avec un e crème chantillyet un décor de grain s de cassis conge­lés (ou frais). Versez sur la cou pe unfilet de crème de cass is.

confiture de fraiseset groseilles

Cu eill ez et lavez 2 kg de grose illes,mettez-les dans une bassine avec un

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verre d'eau et fai tes chauffe r enremuant avec une spatule de bois.

Lorsque les grains son r éclatés.filtrez le jus san s appuye r pour qu'ilreste limpide. Versez ce jus dans unebassine avec 2 kg de sucre, por tez àéb ullition .

Ajoutez 1.5 kg de fraises. que vousla isse rez cui re quinze li. vingt minu­tes. Véri fiez la cuisso n, écu mez e lmettez en pots.

fJ ['obtention des•rosiers

On compte actuellement quelque120 000 var iétés de ros iers d iffé ren ts.Notre re ine des fleurs a une be lleparcnié. si impressionnante et d iffi­cile il maîtrise r que des fam illes enlié­res - et souven t sur plusieurs gén é­ratio ns - se sont penchées sur uneseule espèce. oubliant tou tes lesaut res. Elles ont donné les lignée sd'o btcn tcurs-rosièristcs com me cesnoms qui évoquen t pétal es ve loutésou parfums enc hante urs ; Meilland,Delba rd, Gauja rd, Krilo lT, Beek,lI arkness, Tantau, McG redy...

Obtenir une be lle rose n'est plusl'e ffe t du hasard... enfin presque plus.On choisit deux parent s connus pourleurs qua lités. Sur ln fleu r feme lle,on cast re les é tamines; sur la neurmâle, on pré lève le pollen . Le mariages'effectue par l'entremise du pin ceaude l'apprenti sorc ier. LI ges tationsera protégée par un petit capucho nde pap ier pour que les insectes nevien nen t pas troubler les pronost ics.Des graines vont gonfle r l'ova ire dela fleur. A maturation, on les sèmeso us châssis. Plusieurs ce ntaines depetits plants seront élevés avec ten­dresse jusqu' au jour de la sé lectionsur floraison . Il y a si peu d'élu s! Unsuccès exceptio nne l tous les cinq ans,que lques belles obtent ions qui sedisputero nt prix, mé dai lles et ci ta­tion s dan s de nom breux co ncoursinte rnationaux (Baga telle, Genève,O r léa n s , Mad r id , Ro me , Sa in t ­Albans ...), après décision d 'un sévèrej ury qui a l'œ il exercé : qua lité etcolo ration du feuillage , résis tanceau x inte mpé ries e t aux maladies ,tenue sur tige et en vase, rapidi té dela d éflora ison. évolution des co lor is

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avec le temps,.. vien nen t s'ajouteraux critè res de beauté, de forme dela fleur, de son nombre de pétale s,de son parfum, de son or igina lité ...

Le tournant du siècle nous an noncedes proc édé s de m ultipl icat ion spec­tacula ires par micropropagation, Apartir de quelques ce llul es pré levéesau mic roscope sur le bourgeon d' unepousse, on ob tie ndra, en que lquesse maines, plus ieurs mill ie rs de sujetscultivés en atm osp hè re co ntrô lée enlaborato ire , Ces suje ts seront indem­nes de ma ladies, rigo ureuse men tidentique s il leur pare nt - pu isqu em ult ipliés par voie végéta tive asexuée.Pou r l'u tilisa teur, cela signifie ra un ebaisse consid érable du pri x d' ach at ,des plan tat ions bie n homogè nes , desva riétés qui se répandro nt en un anau lieu d'attendr e de de ux il cin q an scomme aujourd 'h ui, il part ir d 'uneobte ntion nou velle . On ne pratiqu erapresq ue plus la greffe , devenue inu­tile. Les rosié ristes seront bio logist es,j ardinie rs en blou se blanche.

L Le pot ten desetamines [dans lacoupetle} l'SI étalé aupinceau sur l'organefe melle d'une rose.

2. Des cimes de papieremp èchent les insectes .d 'apporter leurcott aboratlon pour 11111'

fois inutile, 0 11 conna îtradonc les parents exactsde la fil/lire semence...pent-ètre lin rosierexcep/iollnel dans sep/01/ huit ans.'

3. « Gilbert Bécaud l',

ala floraison abondanteet lumineuse, IlIIe

obtention spect aculairede Meilfalld.

4, La fll/it de la Saint-Lean;tunc des plus courtes det 'annee. donne encoreliell ades ft/es d 'originepaïenne,

]

dictons,croyances,superstitions...

S'il pleut Iejour de la Saim-.\Iédard(8), if pleuvra quarante jours plus lard.â moins que Barnabé ne lu; coupel'herbe sous le pied.

Juin fro id et pIUl'it'IIX. tout Tan seragrincheux.

Prépare autaflt Je tonn eaux, qu 'enj uin tu compteras de jours beaux.

"la Saint-Jean

La cé lébration païenne du sols ticed'é té (21) fui transférée par la jeuneéglise catho lique au jou r de la fêlede saint Jean-Baptiste (24). Ce soir­là se déroule la cue illette des herbesde la Saint-Jean. Pas n'im porte cc m­ment ! Il faut être à jeun ou procéderà la cue illette penda nt les do uzecoups de minu it. On récolte la mar­guerite des champs üeucam h ème) ­celle qu'on effeuil le en tête-à-têteamou reu x et qui ne r évèle la vér itéqu'au derni er pétale - e t le mille­pertui s ou « herb e de la Saint-Jean "qui, c'est bien connu, repousse lesfantômes et sorciè res tout en prote.geant du feu et des éclairs. Regardezbien les petites taches rouges sur lesfeuilles, elles symbolisent le sang desaint Jean, mart yr. L'ach illée, suspen­due le soir du 24 jui n, passe pourélo igne r la maladie pour l'année, lelierre te rres tre et l'armoise vulgaire(ceinture de Saint-Jean) tie nne ntcompag nie à la sauge sctar ée. li lacamom ille et à la verveine (tête deSaint-Jean) ; ces plan tes, réunies enbou quets, ont plus de pouvoir si ellesson t fermées au cours des rites dufeu.

l' Tous ces vains discou rs, qui necon tienne nt que des phrases, sontcom me les feux de la Saint-Jean.allumés le jour de l'an née où l'on alc moins besoin de se chaulTe r ",

.. disait Voltaire.87

• •J/IIII

· .JIIlII

~ les insecteset nuisiblesde la maison

Une maison c l un ja rd in... le rêvede chacun. oui... mais à ce stade-làon ne pense pas aux pe tits d ésagr é­ments avec lesquels il faut savoirvivre ou lutter.

blattes, cafards, punaises

Ce s affr eu ses bes tio les repo ussan ­tes circulent c l ravagent surto ut lanuit ; on les capture diffic ilement àla bom be insec ticide , ils sont Iresranides. On sait que, souvent, ils sclogent dans les parties chaudes dela maison : ga ines de chauffage. lelong des tuyaut e ries. der r iè re lecha uffe-eau ou la cuisin iè re.

Pulver isez un insec ticide (to utesflamm es éte intes). en renouve lantl'opération plusieurs fo is à in terval­les es paces. Essayez les piéges qu i neseront autres que des chiffons grashum ides qu'on ébouillante ou qu'onjette au feu . Au tre so lution : unenton noir de papier jo urnal d épas­sant à peine d' une bouteille de biè reà dem i remp lie. Les ca fards montentsur le journal et se noient dansl' ivresse en glis sant sur le toboggande pap ier. Les poudra ges à base deBro mophose et le Nexton 2 (Sovilo)sont ega iemeni efficaces.

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charançons

Hantise de nos gran ds-mères to rs­qu'elles triaient les hari cots, vousne devriez plus con naître ces besrio ­les si vous enfermez votre récolteou vos achats de légu mes secs dansdes bocau x avec des grains de poivreou quelq ues gou sses d'ail et feuillesde laur ier.

fourmis

Les fourmis, que ce soit dehorsou à l'i ntérieur, on les rencontre for­cé me nt un jour. N'hés itez pas àem ploye r les grand s moyens : ilex iste des produi ts for mic ide s (in see­ticide s pour fourmis) qui les att irent,la fourmi s' im prègne du produi t e tva empoisonner sa propre fourmi­lière . L'eau de Javel aid e à se débar­rasse r de ces im portunes, tout comm ela chaux vive sur laque lle on versede l'ea u fro ide ou une décoc tion defeuilles de noye r. Une éponge imbi ­bée d'essence peut auss i être placéesur la fou rmil iè re, pui s on re tou rneun po t de Fleurs dessus, les vape ursasp hyxiant les insectes.

Pour évite r leur invasion , placezsur les points strategiques de l'eaude Javel, du ma rc de ca fé, du citro nmoi si, une solution d 'eau d 'a loès(1 g par litre). Que lqu es tours demoulin à poiv re sur une ja rd inière...cc se rait un peu long sur J'en sembledu jardin ! Dans un placa rd, lavezles étagè res au savon de Marse ille etrincez à l'e au de Jave l.

1. La tune contre tescafards ni'r~ss;t~ pQti~nrt,

imoginolÎon et rigulorit;d~s trQium~nls

2. X 'oublie; pas qu~ lesmites détestent les ~ndroits

propres et les odeursfo rtes [citron, orange.lavande. girofle...).

fliUl

mites

Elles n'attendent que votre départpour attaque r en ran gs se rrés vosplus bea ux lainages, les fourruresmais aussi les feu tres du piano ou lesplus vieux livres de [a bibliothèque.Soyez prévoyant et agissez avantdégâts. Dans les armoires, suspendezdes écorces d'orange ou de citronsèc hes ou des pomanders, ces oran­ges piquées de clo us de girofle . Lalavande se révè le ê tre auss i un exce l­len t antimit e. Les vêtements chau dssero nt protégés par des housses deplastique avec produ it ant im ite(bombe ou boules). Mate las, couver­turcs et tentures seront passés àl'aspirateur, puis on pulvé risera des ­sus un produ it insecticide ou duparadich lorobenzène. Sur le cad reet le clav ier du piano, même opéra­tion Qui me ttra l'ennemi en dé route .Ne laissez aucune affa ire sale dansles pend er ies, aux porte ma nteaux,dans les sacs de linge sale.

pucesC'est en é té que les puces de pa r­

quet (qu'on retro uve aussi dans lesmoq ue ttes) font leur ap pa ritio n .Eloignez au plus vite chiens et chatsqui deviendra ient leu r proie e t trai tezla pièce entière à la bombe insec ti­cide cn ins istant sur les rain ures deparque t, sous les tapis ... Fer me z her­mé tlquemem portes e t fenêtres, a llezprendre l'air et revenez que lqu eshe ures plus ta rd pou r aére r e t passe rl'aspi rateu r.

Sur les animaux, soignez rapide.ment leur fourrure par poudrage.

souris, rats, mulotsOu tre les dégâts dans les r éserves.

les saletés et mauvaises odeurs qu'ilsentraîne nt, ces anima ux peu ventso uille r et devenir porteurs de ger ­mes de ma ladies pour l'hom me etles an imaux domestiques. Il fau ts'e n débarrasser le plus rapidemen tposs ible. Les tape ttes en bois ontfait leurs preuves. Essayez de ne paslaisse r vot re trace, l'odeur humai neest facilem ent dé lectable pour ceslins musea ux. Les vieux pièges mar­chent mieux que les nouveaux, viei l­lissez ces derniers dans la poussièrede foin (faites du foin avec les déc hetsde tonte du gazon).

Amorcez les pièges avec du lardou du fromage et beaucoup de pré.ca utions. On les pose le soi r, il fau tles relever souve nt. Attention autraje t du chat ou du chien, aux pe titsdoigts des enfants (placez les piègesen hau teur). Les mulots préfèrentun morceau de pomme, de carotteou de be tterave crue comme appât.Si vous stoc kez du gra in, placez au­dessus de chaq ue sac une tige feu illéede men the (les pieds de menthe, aujardin, chassent les indési rables...chez le voisin - ne lui donnez pasle tr uc !). Les grains empoisonnésson t très efficaces (toutes les gran­des marques de produi ts chimiquesont leu r gam me raticide) mais soyezvigilants: ils peuvent êt re très dange­reux pour les animaux domestiques.

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./1/111

a la roseraie del'Hay-les-Roses

Cette roseraie. qui sera cen tenaireen 1994. respire la jeunesse... e lpourtan t c'est le musée de la rose ,l'u ne des plus vieilles fleurs du globe.Un musée vivant par Quelq ue 3 000variétés présen tées au pub lic, auhasard des allées. Histoire. botani­Que, génétique. mystère de la nature,parfum et beauté se son t do nné ren­dez-vous ici dans une féerie de cou­leurs.

Rose s anciennes et roses nouve llesoffrent leurs charmes aux très no m­breux visiteurs (parki ng facile). Ony apprend beau coup sur ce tte fleur­vedett e en suivant son évolutiondepu is l'églantier de s haies j usq u'a uxformes ayant marqué une étape dansson évolution histor ique. Un petitmusé e consacré à cette fleur évoquela rose dan s l'art. Le moment idéalpour voir l'ens emble se situe entrele l5juin etle 15 j uillet, de nombreu­ses variétés anc iennes n'étan t pasremontantes (un e seule floraisonspectacu laire il cette période) .

- Avenue Larroumes. 94240 l'Hay­les-Roses.

Ouvert ure de ju in à septem breinclu s, de 10 heu res à 18 heures ;nocturnes jusqu'il 23 h 30. du le' j uinau 15 j uillet, le vendredi e t samedi. 2

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1-3. La roseraie del'Haj'-lrs-Roses est 111/

IIIIISée ~'i\ 'llllt consacreà la reille des fleu rs.UII coup d·u.'i/inou bliable enjuin.

4. La rose es/ comcsnstesons forme de p étalescrtstotttsës : 1111

alllllsemellt pour 1/11morcre âi d ·êl ê.

5. La bordure dr buisrevient à /a mode : eflemn en valeur les c% ris

3 des fleurs par sa sobriét é.

les pétalesde rosescristallisés

Voici une receue fleurie permet­tant à la fois d'occupe r un mercrediaprès-midi ct de déguster entre amisun résultat original.Fourn itures

Pétales de roses rouges ou roses(les ja unes son t bons mais pren nentdes colorations tern es) ; un blancd'œ uf ; du suc re glace; du papierd'aluminium.

Réal isationPrélevez de jolis pétales sur des

fleurs en trai n de viei llir au jardi n .Faites-les sécher au soleil ou dansun coin cal me de la mai son (a ttentionaux cou rants d'ai r qui font toul envo­ler). Batte z un blanc d'œuf en neigeâ la main o u au mixer. Trem pez cha­que pétale dans ce blanc d'œuf Quifait office de colle, enrobe le pétaletotalement et ma intient le sucre glaceen place sur les deux faces.

Formez un platea u avec une feu illede papie r d'alumin ium . Posez le spéta les dessus ave c déli cat e sse. Ilsne d oive nt pas se ch evauch er. Expo­sez le plat eau à la chal eur du so le ilou à ce lle du four (t hermosta t 1),porte o uve rte co mme pour faire desme ringue s. Lo rsq ue les pé tale s sontsecs et craq uants, la go urmandi se es tprête . Le s pétales se décolle nt m ie uxd u pap ier d'alu min iu m après refro i­di ssemen t. Aidez -vous de la po in ted'un coutea u. Conservez ces pét ale sdans un e boi te à gâteaux fe rmanthe rmétiq ue me nt. C'est J'h umi d itéQui risq ue de le s abîmer.

les plantespour bordure

La bo rdu re es t une haie très basseQu i dé lim ite une su rface cu lti vée avecpréci sio n, Un e bord ure végé ta le d oitêtre fo rm ée de plantes à déve loppe­me nt lent et aux rac ines pas tro pgourm and es n i col o nisatrices. Elleappo rte un e no te de charme, de ecu­leur ou de rectitude selon Qu'elle es ttai llée ou libr e.

La plantation d'une bordure s'c ffcc­tue de l'automne a u prin tem ps pou rles espèces vivaces ou arbustive s, a uprint em ps pour les bord ures tem po­rair es d ' été. 11 faut préparer le so lconve nable ment pour être sû r Queles plantes trou veront le ur nourriture,e t assez de pro fondeu r po ur enfonce rleurs racines vertica lement. On trouvedes bordures po ur tous les go ûts :

Persistantes : bu is, fusai n nai n,lavande, romar in , sa uge ;

A Ilorais on printanière : corbe illed 'a rgen t, corbei lle d 'or, aub ne ne.ph lox ram pant, héli anthème, a rme­

S ria, iris na in;

9 1

. .JIIIII

• •Jlflll

1. La lavande urutigne Il'trac éde l'alfée pen da nttoute l'année. Cho isissezune vart ëtèbasse.

2. L 'iris nain U ma rieaux primevères pouradou cir fa rigueu r dudallogt'.

J . JUlie trois cents an s !Un agt' canonique po urle ciltbre chint'd 'A llou~if/e-Bt'IIt'f05u.

...u romarin ('$ /

appricii - pour desrO;50rlS dil 'enes ­depu is l'Antiqu iri .

A floraison estivale : l a~'~'~n~d~'~. :œ~i~":';t-"iiiii;iiii;::~mignardise. thym, campanule;

Alimentaires : ciboulette. fraisie rBordurella qui n'émet pas de coulantset produit. de j uin à octobre. uneremon tee de fruits délicieu x. fra isie rsdes quarre saisons.

L'en tretien des bordures doi t êtreminut ieux : désherbage systémati­que , binage au pied des plantes pourbriser la croûte de ter re, apportsd'engrai s en cours de végétation,taille des espèces arbustives un e àdeu x fois dans l'an née.

Les bordures ann uelles sont for­mécs d'œ illets d' Inde , d'eg èratu ms.de lobélies. d 'œ ille ts de Ch ine... Ellesseront arrach ées après que le gel auraréduit â néant tout espoir de végéta.linn .

Pour embellir une bordureun peu triste, comme dubuis par exe mple, faites à

so n pie d une co ntre-pl antati o nannue lle co lorée (œ illet d' Inde oupét uni a). Vou s serez surpris deret rouver une nouvelle je unesse auja rdin par ce simple détail. Bienen tendu, la te rre au pied de la bor­du re de vra être particulièrementriche.

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fi l'art du drainage

Lorsqu'on lit une recette de jardi­nage parlant de plantes en pots, ontombe immanquablement sur ceslignes q ui viennent comme un refrainvous répéter : « Placez la couchedrainante puis le mélange terreu x... »Cela suppo se que vous avez à votredisposition des caillo ux de différentscalibres ou des tesso ns de pots cassés,ce qui n'es t pas toujours le cas.

Voici quelques mate ria ux de repli,pour vous dépanner le jour où vousne voudrez pas sort ir :

vrai ou faux?

1 Chez les Ro mai ns. le romari nassurait au x morts un séjour paisibledans "au-delà.

2 Le botan iste lyo nna is Pie rrePoivre a découvert l' épice qui porteson nom.

3 Les ani maux assurent la fécon­dation de 80 % des espèces vég étaleseuropéennes et encore plus sous lestrop iques.

4 La « cannebi ère » a un rapportavec les plan tes.

5 Le chêne est un arbre connupour sa robustesse. mais il resiste malau-delà de cinq à six siècles.

coqu illes de coquillages videsescargots , moules, bigornea ux,coques et même coquilles Saint­Jacques pour les gros pots ;capsules de bout eilles d'eauminérale, soda, bi ère ;boulett es de papier d'alumi­nium faites à la main ;coq ues de noix, noisettes, caca­huètes ;morceaux de bo uchons de liègedécoupé s.

Vous ajouterez par-de ssus celtecouche drainante de fortu ne un ter­reau riche, bien équilibré et légère­ment humide pour le plus grandbonheur de la plante qui viendra yloger.

Réponses (reto urne r le livre)

1 VR AI.2 FAU X : les Anciens connaissaient

déjà le poivre et, au Moyen Age. ilse vendait à prix d'or (on disaitmême : « Cher comme poivre .1).Mais Pierre Poivre - simple coïnci­dence de nom - introdu isit sa culture

3 vers 1750 dans les colonies françaisestropicales pour en lever aux Pays-Basle mo nopole des ép ices.

3 VRA I : mais il n'y a pas que lesinsectes qui j ouent le rôle de pol fi­nisateurs : certains oiseaux commele colibri (oiseau-mouche) assurent lemême travail que l'abe ille... Ju squ'ala chauve-souris qui réalise certainespollinisations nocturnes.

4 VRAI : une « ca nnc bl ère I l ou« chènevière li éta it un lieu de culturedu cha nvre. De ses fibres solides, ontressait les cordages de marine. Lescannebières ou l'on cultivait le « canonabis Il joux taient souvent les ports.

5 FAU X: il ex iste encore de trèsvieux suje ts comme le chêne d'Alleu­ville -Bell efosse en Seinc-Manti rne .qui a dépassé le millénaire. Son troncrenferme deux petites chapellessuperposées .

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. .JIIIII

. ..111111

les thèmesdu mois ne pas oublier

• Bon sens et bien- • fêlesve illance assu rent un • anni versa iresbea u jardin. • visites• Prevoye z l'aven ir. • sortiessi un dép art se pré - • échéancespare. • foires locales...• On entre dans répo-que des cueillettes etdos prov isions pOUT Tl'h ive r.

1 S. Justin

2 S. Blandine

3 S. -Gt'm gell l'

4 S. Clo/i lde

5 S. Fernand

6 S. Norbert

7 Pentecôte *8 S. Médard

9 S. Diane

10 S. Landry

Il S. Barnabé

12 S. Placide .

13 S. A m. de P.

14 S. Elisée

15 S. Guy

16 S. Yolande

17 S. Hervé

18 S. L éonce

19 S. Ro"il/ald

20 S. Silvère

21 S. Rodo/phe • Ele*

22 S. A /bail

23 S. Waller

24 N. de S. J.-B.

25 S. Prosper

26 S. Anthelme

27 S. Cyril. d Atexan.

28 S. Ir énée

29 S. Pierre el Paul

30 S. Martial

• Les k l. ' nlOh,lc, . onl ccllc. de l'ann ée IqSI.

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juillet

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iuillet

~ réfléchir avantde s'installer

Vous créez . un jard in, vous leremode lez à votre goût, vou s récu­pérez un ja rdin an cien tombé àl'abandon.. les problèmes de basesont assez voisins: sol mauva is ouépuisé. chantier déso lant el désolé,tracé peu prat ique. Voici com men tréagir.

Munissez-vous d 'un papier, d 'uncrayon, d' un mè tre . Tout se ra consi­gné par écri t de façon à faire le re levéprécis pou r étab lir par la suite unplan à J'échelle du terra in et de cequ'il con tient. Une éc helle au 1150(2 cm par m) convien t pou r un jardi nmoyen.

Cherchez l'orientation (le soleil selève à l'Est, la boussole indique le Nord).

Obser vez les ombres port ées en été(murs, b âtimen ts, arbres caducs ouconifères)en vued'effectuer une taille.un é lagage ou un e suppress ion.

Repérez les vents dominants, lescourants d 'a ir nature ls.

La mu nicipalité, la coproprié téim posent-elles de s servtrudes ?

Les m urs sont-ils miteyens ?Doit-on prévoir une luite contre

le bruit, des pollut ions spéciales, desvues disg rac ieus es ? Les écrans végé­taux se révè len t souv ent efficace s,

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Relevez tout ce qui est soute rrai n :caves, cuves, réservoir, vidange,tuyaute ries. La plantation d'un arb reà proximité constitue rait un risquepou r la solidité des construct ions,

Revoyez le tracé des allées (voirMars , page S),

Tenez compte des désirs ou desbesoins familiaux évolu tifs (voirAo ût , page lIS) pour prévoir uneévolution, une extension , une sup ­pression éventuelle ,

Faites ou faites faire une analysede terre pour connaître les végétauxqui s'adapteront à votre sol sansrisqu er d'échecs coûteux (voir Avr il,page 30).

Pensez, dès main tenant, à l' instal­lation d' un arrosage enterré,

Notez les vues princi pales despièces où l'on se tient le plus souvent.Ainsi, le décor visible de la cuisinene devra pas être négligé : on y passeplus de temps que dans une chambre .

Si possible, le coin repa s d 'exté­rieur s'a rticulera sur une circula tionfacile avec la cuisine, pour éviter lespas inu tiles. Le coin des herbes, quipréfè rent le soleil et la chal eur, setro uvera à proximi té, au pied d'unm ur protecte ur.

Relevez les ar bre s et arbustesexistan ts avec une idée de leur ide n­tité et de leu r état.

Prévoyez des tranch es de travauxavec le budget co rres pondant pourfinance r plus facilement les dépe n­ses d 'installa tion .

1. Cueillir ses cerises,UI/ plais ir f amilialint éressant, Dans un petitj ardin. choisissez desarbres fruitiers Ild èvetoppcrncnt réduit ,pour hi/er les totttesexcess ives.

2, Traitez réguli èremen tle gaZO/1 a vec un produitherbicide. VOliS oi utendrez111/1'meifleure repartit iondu traitemen t Il l'aided 'un pulvériso/ eur,

2

juillet

~ les travauxdu mois

Juillet est l'un des mois les pluschauds de l'an née. Pour ceux quison t partis en vacances, il ne TesteQu'à faire con fiance à la nature avectout ce que ce la re présente d' imprévu .Les au tres co ntinue ron t les travauxde routine e t profi teront des b énéfi ­ces des mois de culture passés pourne parler que du cadre de vie, desfleurs et des récoltes.

gazon

Arrosez en période sèche. En cecas, ne pratiquez pas un arrosagesupe rficie l. qu i favori se le dé velop­peme nt des racines à l'ho rizo ntale :laissez to urner le jet suffisa mm en tlongtemps pour mouille r le so l enprofondeu r, sino n vous faites plus detor t que de bien. Préfé rez des a rro­sages matina ux ou nocturnes. Pourmesure r la pénétration de l'eau,enfoncez le doigt dans la terre ­vous devez sentir l'humidité en pro­fondeur - ou plac ez une boîte deconserve so us le jet : ell e doi t conte ­nir un certa in nombre de cen timè tresd 'eau avant déplacement du tuyauet de l'arroseur. Une pén étrat ion de

10 à 12 cm est conse illée, la quan titévaria nt en fonction de la natu re duso l et du clima t.

Aé rez les sols tres pietines pou rqu'eau et engrais pénètrent mieu x.

arbres, arbustes, haies

Arrosez ce ux qu i ont soi f, préve­nez ou guér issez les attaq ues deparasites ct maladi es . Su ppr imez lesfleurs fanées pour que la plante pré­sente un aspect prop re mais au ssipou r que ];1 seve se co ncentre surl'elaboration de nou veau x rameaux.Attention au déve lop pement degourmands sur les sujets greffés surporte-greffe . On les supprime à labase, comme su r les rosier s, sino nleur déve loppement en traînera it leretour à l'e spèce type sauva ge.

C' est la bonne époque pour ta ille rles haies, qu i ont pris un cer tain élande libert e (a ubép ine, buisson-arden t,cotoneast er, laurier, etc.] . Si voustaillez plus tard, les rameau x vontprendre de la co ns istance et se ligni­fier, devenant tres durs sous lac isaille .

Poursuivez le dés herbage. Paillez- avec de s déchets de tonte de gazonou de la tourbe - le pied des arbus tespou r limi ter les perl es dues à l'éva­poration . Surveillez le tute urage etles atta ches des plan tes sarmen teusescar les bour rasques des orages del'été peuven t causer des dégâts .

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juilletlégumes et plantesalimentaires

L'ent re t ien consiste à biner,désherber. ameublir et nettoyer lesol. Arrosez toutes les plantations qu il'ex igent les légumes sont gran dsconsommateurs d'eau . Là aussi unpai llage limitera les déperditions duesà l' évapo ratio n. Tuteurez el pincezcer tains légumes comme [es tomates,concombres el cornichons.

On sème les salades. bettes, bette­raves (de rn ier semis), haricots. mâ­che. navets, radis s'il ne fait pas tropchaud . Récoliez le matin ou le soiren effectuant une « tournée d'i nspec­tion » et en survei llan t l'arrosage .

rosiers

l' ra illez au max imum des florai­sons . Nettoy ez routes les inflores­cences fl étries, ta illez les ros ie rs nonremontan ts, palissez les tiges sarmen­teuses qui poussen t avec vigueur aupied des grimpants : e lles assur erontla Iloruison de l'an prochai n, Surveil­lez les attaques des parasites e t traite zefficace ment sur ct sous le feuillageen cas de taches suspectes . Faitesun apport d 'engrais au pied des arbus­tes après la premi ère vague de 00­raison.

Lors de vos dépla cements, visitezdes pépini ères Fleu ries ct des rose­raies pou r luire connaissance avecles dern ière s obtentions ou les nom-breuses inconnu es, su r pied. Zr. .."'~

plantes aromatiques

Récoltez tout ce qui doit l'ê tre envue du séchage. La meille ure périodereste juste avan t la florai son . Fai tes­en de petits bouque ts que vous sus­pendrez dans un loca l a ér é. j usqu'auséchage défini tif el la mise en petitspots , On tra ite ainsi le thym, la sauge,le fenouil, l'aneth , la citronnelle, lelauri er .., Arrosez les es pèces q uiai ment l'eau co mme le persil, le cer­feuil, la cibou lette , l'estrago n, lamen the ... Boutu rez les plan tes quivous tie nne nt il cœu r et que vousvou lez rajeunir. N'oubliez pas lalavande , do nt les épis par fumés ser­ven t il garn ir coussins et armoiresaprès séchage com plet.

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1. R écolte: I resré}:lIfièrC/I!cll/ les haricots,ils fi 'l'II produiront qucmieux 1'1 \'011.1 disp oserezdc Irgumes ftns el frais .

2. Apr ès defloraison.taülez les fi~es flétriesdos rasters Cl nottsseztes rameaux sorIllCII[('IIX.

3. 1/ est [('111(1.5 de r écotrerles herbes aromatiquescomestibles 011 li paifum.Fattcs-tes s écher ml secrr ri l'ombre.

-1 . VII dahlia élégalll :a flenr d'anémone.

5. Rcmarquablc flllr salè~i'r('/è. le dahlia Kinife.

6 . Pmductif j usqu'a nxsetéos. te dahlia pompondonne de tres beauxbouquets.

juilletfleurs

Si vous partez ou devez parti r pro­chainement, cueillez tout ce qui estepanoui ou en boutons au retour ,[es fleurs se seront reformée s pourvotr e plus grande j oie. Sinon, pou r­suive z le nettoyage régulier qui é li­mine les fleu rs fanées. ar rosez toutce qui le demande. fa ites un apportd 'engrais au x fleurs [es plus gén é­reuses, elles ont besoin de retrouverun second souffle.

Ne faites un apport d'engrais quesur ter re déjà humide. Si vous don­niez une trop forte conce ntrationd'éléments nutr itifs à des racinesassoiffé es. vous provoqu eriez desbrûlures irrémédiables.

.4 Binez ou désherbez à la main.Effectuez les semis de plantes à

floraison printan ière: myosotis, pen­sées, pâquere ttes, girofl èes.. Leurmise en place s'e ffectue à l'automne,ct pour quel ques paquets de gra ineséconomiques vous garnirez tota le­ment votre j ardin.

Divisez c t repla nt ez ce rtai nestouffes de plantes vivaces il racinescharnues iris, pivoines... Bouturezles delphin iums, les œille ts, les chry­santhèmes et les plantes à massifd'é té (gé raniums, lantanas. héliotro­pes...).

bulbes et oignonsà fleurs

5Attenti on à l'attaqu e sourno ise des

limaces et escargots sur les jeu nespousses. Protégez e t tuteu rez lesplantes hautes ou sensibles auxcoups de ven t (dahl ias , ca nnas,glaïe uls). Mou illez les cu ltu res avantde faire un app ort d 'engrais qu ' ilserail préfé rable d'e ffectuer toutesles deu x ou trois semaines. Suppri­mez les fleurs fanées. Sur les dahlias,ébourgeonnez les tiges à fleurs pourobteni r une grosse fleur au lieu detrois petites . Ce tra vail n'est pas obli­gatoire mais permet d'obtenir desfleur s plus fortes pou r bouquets.

Les bégonia s tubéreu x ferontmerveille à l'ombre, si l'on n'oubliepas de les arroser géné reusement.Mêm e remarqu e pou r les lis, surto utsi hl plantation est à l'o mb re d'u n

(} arbre qui as s èch e tout aut our de lui.

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juilletserre

La plu part des pots el plantespeu vent faire un séjour il l'extérieur.Profitez-e n pour nettoyer à fond.dés infecter, repeindre, installer deno uve lles tab lettes ou un perfect ion­nement quelconque . Remettez enplace les plantes Qui le demanden tet continu ez à faire toutes les boutu­res de saison : conifères. arbustes.plante s vivaces.

On sème aussi beauco up en cedébut d'été : les bisan nue lles (pe n­sées. myosotis. pâqu erettes...) et tou­tes les plantes vivaces qu i serontrepiquées en pépinière exté rieure àl'entrée de l'automne. Le semis peutse faire en plein air, mais en serreil est beau coup plus facile a contrô­ler. Bien entendu, avec les chaleurs.on ouvrira Ioules les issues pou r quela vent ilation chasse l'humidité sta­gnante , qui peut faire démarrer uncertain no mbre de maladies et para­sites. Atte ntio n aux coups de cha ud,aussi noc ifs pour les végétau x que lepremie r gel.

Pensez aux semis de laitues etautres légumes rapid es, qui serontreplantés ensuite dan s le potager.N'abu sez pas des arrosages, qui dra i­nent les élé me nts nutrit ifs des pots.Préférez des bassinages (pulvérisa­tions d'eau sur le feuill age), quientraînent une ne tte augmentationde l'hygromét rie ambian te.

poulailler

De nom breu ses personnes hésiten tà comm encer un petit é levage ouune basse-cour, de peu r de ne pouvo irs'a bsen ter. l 'id éal , comme pour lessoins aux plantes, est de trou ver unami ou un voisin qui viendra donnereau et nou rriture aux vola illes et seserv ira des œufs quot idiens. En cecas, préparez visiblement les grains,ne bloqu ez pas le compteur d'eau,choisissez des alimen ts simples. Lais­sez en vue une liste avec ex plica­tion s précises, jusqu'a l'adresse duvété rinaire du quar tier. Ne laissezpas de poule couver, ne quittez pasde jeu nes poussi ns ou poulets.

Si vou, \OU, absen tez huit il dixjours, ins tallez des systèmes d'ali­mentation automatique : trémiesla issant co ule r le grai n ou les granu­

100

lés se lon le rythm e de conso mma­tion des bêtes ; abreuvo irs a réservoirvendus dans le comme rce. En été,l'eau a tendance a se corrompre plusrapideme nt que de coutume : vouslimiterez les dégâ ts en y jetant quel­ques pincées de sulfate de fer . Autresolution, si vous disposez d'assez deplace incu lte ou d'une prairie-verger:libérer les volailles de leur enclos etles laisser I( en vacances" dan s laverdu re. Il fau t qu'elles puissentregagner un ab ri sec pour dormir.

CIEn celte période de déshe r­bage chroniq ue, donnez degros paq uets de « mauvaises

herbes " aux poules et poule ts : ilsy puiseront vitami nes et chlorophylleindispensables a leur bon ne alime n­tation .

ruch es

Dégagez les ent rées envahies parles he rbes folles . Si vous n'y prenezpas garde, les butine uses perdrontdu tem ps en revenant de la récolt e.

Veillez aussi à ce que votre ruche rsoit d 'un accès facile pou r transpor­ter plus aisém ent les hau sses enpériode de récolte. (Imaginez ce quiarrive qu and on se prend le pied dan sune racin e et que l'on glisse avec unehausse ple ine de miel dans les bras ...)

L'apicultu re sans piqûres n'existepas. Même si vous êtes entièrementprotégé de la têt e aux pieds, les abeil ­les trouveront toujou rs le moye n devous atte indre dans un end roit sensi­ble. Le bas d'un pantalon, le visagemal protégé par un filet ou des mainsinexpertes semb lent terriblemen t lesattirer. A moin s de se prom ener avecune tenue de cosmonaute, au cunapiculteur n'es t a l'abri de ce genrede désagrém ents.

La piqûre d'abei lle, à ne pasconfondre avec celle de guêpe, secarac térise par une douleur trés forteet par une en flure qui dis paraît habi­tuelle ment au bout d'u n quart d'heure(sa uf chez les suje ts alle rgiques). Sur­tou t, n'essayez pas de tirer n' importecomment sur l'aig uillo n plante dansvot re peau . Essayez au contraire del'extra ire en pressant avec vos doigt se t en faisant glisse r le dard sur lebout d'u n ongle.

Si la douleur est cependan t tropfane ou l'enflure trop caractérisée.appliquez une pommade vend ue enpharmacie ou uti lisez un vieux truc

Emprunt é li la lande,t'ajonc assure barri èreefficace et floraison arasd 'ulle p!a /{e.

de paysan s : tro is plant es différen tesfrictionnées à l'endro it de la piqû re.Mêm e si ça ne fait pas de bien , ça nepeut pas faire grand mal. Co nsolez­vous , de toute faço n, en vous disantque les piqûres à répé tition finissentpar imm unise r les ap icu lte urs. C' estd'a illeurs pour ce la que les profes­sionne ls travaillent tous à mai nsnues .

Si vos abeilles trava ille nt énormé ­ment et que vous co nstatez, en sou­levan t dé licatem ent les plateauxcouvre-cadr es, que certaines haussessont déjà bien remplies de miel, pla­ce z-en une deuxième au- dessus.

Quand il fai t trop chaud et queles habitat ion s so nt trop étro ites pourvos abe ille s en plein développemen t,les but ineuses ont pa rfo is ten danceà s'agg lutine r les unes sur les au tresà l'extérieur, sur le plateau d'e nvol:on dit qu'ell es j omla barbe.

Dans ce cas , in tervenez car la co lo­nie travaill e au ralent i e t il y a dange rd 'essaimage. Vérifiez que la rucheconce rnée est bie n ombrag ée et, sur­tout, ajoutez une hausse pour qu eles abeill es a ient de la place à l'inté­rieu r.

juillet

les meilleuresplantes pourbord de meret sol sableux

Un jard in s'o uvran t largemen t surl'horizon , voi là le rêve, pense-t-on...lorsqu 'on n'es t pas j ardinier. Si votredom aine se tro uve au ras des vagues ,vous avez pu faire un ce rtai n no mb red ' ex péri ence s , pa s to uj o u r sconcl uantes, faute de connaître lesquelq ues règ les es sentie lles de savoir­faire horticole face à une situationexcep tionne lle .

Vos trois ennemis prin cipaux so ntle vent, soufflant presqu e toujoursdan s la mêm e dire ctio n, déformantles plantes et ame nan t le seco ndfléau : le se l. Les embruns, surtoutlo rs des tem pêtes d' hiver, ar rivent à

tout brû ler . La tro isième difficu ltéprovient de la nat ure du sol, géné­raleme nt sab leux , qui, lorsqu'il es tsou levé par le vent, agresse, commeauta nt de fines aiguill es, les pa rtiesfeuill ées des plant es, sans comp terqu' il app orte souvent des é lémentsca lca ires (débris de coquill ages) nui­sibles à de nom breuses es pèces calc i­fuge s.

Pour lim iter les dégâ ts, il vou sfaud ra insta ller une so rte de protec­tion : écrans natu rels du type brise ­vent ou plan tations libres d'essencesrésistant à tout (cyprès de Lam bert,cyprès de Lcyland, pin de Monterey,nnus insignis. chê ne vert, peuplie r,érable syco more, frêne, pin noi rd'Autri che...).

On peut uuss! place r des éc ransar tificie ls : murets la issant filtrer aumoins 50%du vent, pou r nc pas créerdes tourbillons que lques mètres plusto in, filets de pêc he ou de plastiqu e,rideaux de canisses, croisi llons deboi s doub lés de branc hes mortes...

Derrière ces abris, on pensera àinstaller des plantes en respectantleurs ex ige nces en te m pérature(maximale et minimale, pou r ne pasles voir disparaî tre tro p rapide me nt),en nature du sol (acide , neut re ouca lcaire), en lumino sité (so leil vif,mi-om bre ou ombre dense ) et enexposi tio n aux vents dominan ts.

\0\

.juilletVoici une lisle de s meill eures

plan tes pour bord de mer qu'il faudracompléter. s'il le faut. par la lectured' un ouvrage spécialisé.

arbres

Aubépine. érable sycomore. bo u­leau. hêtre, frêne, peupli er. sau le ,sorbier, o rme, chêne ver t.

Par mi les persistants ou les coni­fères : euca lyptus. cyprès de Lam bert.cyprès de Leyland (qu i pousse à unevitesse incroyable ). pin de Sitka. a insique de no mb reu x autres pins.

arbustes

Bambous. bu plèvre , cist es. elaea­gnus. es caü cnla. grise Iinia. hippo­phae (argousier). Lonicera nitida (enhaie) , olearia. azalées et rhod oden­dron s, surea u noi r. Set/l'cio taxifo lius.tama ris, ule x (ajonc). véronique enarb re. ub èlia. aca cia (m imosa). arbo u­sier. armoise. aucu ba, berb èns. bud­dleia, bruyères et caliunes. camél ias(sol acide ). ca rvc pt érls. ceanothe.choisya. coronille. coto neaste r. genêtet cytise. forsyth ia, fuchs ia, horten­sia. hyperieum (m illepertuis), gené­vrier. lavande. lavarère. phlomis.potentill e. romarin . rue . santo line.weigelia. yucca.

plantes vivaces

Achill ée. ané mo ne du Ja pon ,an thcmls. arm eria, aru m, aster. ca ta­nanche. artichaut (pour le feuillagec l les fleurs). echinops bou le az urée ,eryngium, euphor bes. kniphofia,Iimon ium (statice ). phormium (l inde Nouve lle-Z é lande). polygonum(bistorte). sauges (vivaces). sedum.stac hys.

l' our les murets. rocaill es. talu s :ae rhione ma. armeria. cam panu les,gaza nia. iris nain. phlox nain. s édum.sem pe rviv u m...

plautes bulbeuses

Aga pant he, Amaryllis bel/adonna,A nemone blanda, cblonodoxa. cycla­men s. seilles. tigridia.

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Si vous red outez les atte intes dufroid . sache z que la températ ure cr i­tique to urne auto ur de - 4°. Pourles plante s basses. essayez de fixerune protection sur le sol c l autourdes rameau x principaux (fougè ressèches. aigui lles sèc hes de pin. fu­mier. to urbe. a lgues...). Si les planteshautes son t atte intes, vous cons ta­terez le dessèchement des tiges : ilfaut a lors proc éder à la taille destiges. qu'on nomme r éc épage . Si lesplaies son t fortes. enduisez-les demas tic à greffe r. Il es t ra re Qu' uneplante sol ide ne reparte pas l'ann éesuiva nte. de la base.

En bord de mer, il es t recommandéde planter serré , pour lim iter aumax imum les corvées de nett oyagect de binage. Si vous possédez un emaison de campagne , surtout habi­tée l'été. vous y installe rez des hor­tensias. des fougères, des bulb escomme les agapantnes. de s lis. desgultonia s, des montb rena s.; qu irevien nent fle uri r to us les an s àmêm e époque sans qu'on se soucied'eu x. Augm en tez réguliè remen t leno mbre des suje ts qu i se comportentbien chez vous e l laissez joue r lalib re concurre nce .

Il s'é tablit vite un e sone de hié­rarchi e dans les résistances. lescap aci t és de survie aux é lémen tsnocifs et à vo tre plus ou moins forteindiffér ence .

N'essayez pas d 'im planter deses pèces qu i ne supportent pas levois inage de l'a ir ma rin. sinon vousvous préparez une source sans finde tracas.

t. Un nom impouibll.'pour une planle l'il'ace' ema'quab/emenl solide :kniphofia (0 /1 trùonta],qui fleurit ta/II rhé.

Z. En ptetne terre ouen pal, t 'arum[zantedeschia} f.'xiKI.'terre f ertile et humidilé.

3. En jardini ère. lesph unias à la floraisonabondante et color"ne demandent que peud'en tretien,

~ . us sedumss·accommodl.'nt dessituations les plu sinrommodes (mufl'u .sots palll'fl'Sau calcaires...).

.il/iI/et2

J

la maisondevient jardin

Continuez l'e nt retien normal (voirMai, page 59).

Si \OUS arrivez dans une maisonde cam pagne sans fle urs pou r lesvacances, pré parez vite une bellepotée de plan ts déjà fl eu ris. Au so leil:les classiques mais irremplaça blespétunia s et gé raniums; à l'ombrel'association impatie ns-lobélies. Pou rne pas arro ser tous les jo urs. recou­vrez la surface de te rre d'une couchede tourbe humide. Faites-la trem perplusieurs heu res dans l'ea u avan t dela dispose r: la tourbe es t longue ils'h umidifier.

Si vous logez à pro ximité d'uneforêt. un peu de mousse fo rmera uneprotection aussi app récia ble quedécorative . A défaut. Que lques poi­gnees de gravi llons blancs (qui réflé­chissen t la lumiè re et do nc la cha­leur) év itent aussi une évaporationtroll rapide .

fi Si l'OUS cOIIslale;: que l'OS pots

sèchent {TOP l'ire: cho isissez- un po t de diam ètre légère­

ment supé rieu r (2 à 4 cm de plus ),Placez les po ts l'un da ns l'a ut re,Ta pissez le vide e nt re les deux potsd'u ne co uc he de mo usse ou tourbehu mid e. Hum id ifiez bien le matér iauau départ ; IIOUS serez surpris de voirreve nir la co rvée d' arrosage deu x fo is

-1 moi ns souven t.

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juillet

~ multiplicationdes plantes vertes

Vot re caoutchou c de passe 2 m dehaut, votre phalan gium mérite leprix Cognacq en se reprod uisant sansarrê t, vous voudriez faire cadeaud'u n saintpaulia à votre voisin : ilest temps de multipl ier vos plantes.Vous [es rajeunirez tout en obtenantvous-mêm e vos préférées.

Pour la multiplication , vous avezle cho ix en tre plusieurs methodes :boutures, mar cott es, semis, divisionou plantat ion des reje ts. De tou tefaço n, en été tout repr end et vousaurez ce rtaineme nt les doigts verts.

boutures

On prélève un bout de tige ou un efeuille sur la plante et on la met àenraci ner soit dans la ter re, soit dansl'eau.

Bouture de tiges : c'est vraimenttrès facile, et presque rou tes les plan­tes s'y prêt en t. Vous couperez votrebouture j uste sous un nœ ud (là oùla tige forme un peti t bo urre let), ill'extrém ité d 'une branc he ou d' unetige, en veilla nt à ce qu' il y a it aumoins trois nœ uds d'où sorti ront lesfutures pousses.

S'il y en a, su pprime z les fleurset les bou tons, ainsi que les feu illesà la base de la bouture. Si les feuillessont trop larges; coupez -leur le bo ut :ce la évitera une trop forte évapora­tion .

Avant de plant er votre boutu re,vous pouvez la tremper dans de lapoud re d'hor mones, po ur facilite rla re prise.

Avant de planter la bouture, rem­plissez un peti t pot d'un mé langetrès léger, à base de tourbe, de te r­reau et de sable. Pour ne pas casserles tiges, faites des pet its trou s dansla te rre avant d'y glisse r les boutures.Tassez bien le sol et arrosez dou ce­ment.

A moins que vous n'ayez la chancede possé der une vraie ser re à mult i­plicat ion (cai ssett e à semis, couverted'u n couve rcle de plastique), vous

J04

pouvez entoure r votre pot d' un sacde plastique transparent, percé detrous , maintenu par des tu teurs. Ilfe ra office de serre improvisée.

Aérez souvent, dès J'apparit ion de sprem ières pousses, et ne laisse zjamais la terre se dessé che r, sanspour auta nt la tre mper.

Dès que vos bou tu res auron t suffi­sam ment de racin es et de force, vouspourrez les démé nager dans un potplus grand.

Bouture de feuill es : certai nesplantes comme les bégonias, lessaintpaulias, les sansev ierias ou lesgloxinias peuvent être mu ltipliées decette faço n.

Vou s coupere z une feui lle biensa ine, munie de son pétiole (laqueue). Dans le cas des sansevierias,des ficus , des bégonias, etc., on peutfaire plusieurs bouture s à partir detro nçon s ou d'éclat s de feuilles.

Plantez les feu illes légè reme ntinclinées : elles seront mieux encontact avec la terre. Vous pouv ezaussi plan ter les feu ille s à plat, aprèsavoir inci sé les nerv ures du revers:c'est ce qu 'il faut faire par exempleavec les feuilles de certains bégo nias.Les nouvelles pousses apparaîtro ntà l'endro it des incisions.

Pour planter vos feu illes, vousutiliserez le même mélange quepour les boutures de tiges.

Bouture dans l'eau : une mét hod esimple et rap ide pour les paress eu xet les impatient s. Il vous suffira deme ttre votr e bouture à tremper dansun verre ou un j oli flacon , e t d 'atte n­dre que les premières raci nes so ientso rties, avant de la plant er en te rre.Ce la réussit très bien avec les misè­res, les im patiens, les cissus, les lau­rie rs-roses , etc., a insi qu 'avec lesfeuilles de saintpaulia, en laissantjuste tremper leur pétiole.

marcottage

Cene méthod e con siste à en te rre rune portion de tige enco re rattachéeà sa plante. Dès que la ma rcotte afait suffisammen t de racines, on ladétache du pied mè re.

Ce tte métho de convient par ticuliè­rement à toutes les plan tes à longuestiges so uples comme le lierre , ou auxplant es qui font des reje ts, telles queles saxi frages, les rolm leas, les chio­rophyrums, les épiscias , etc .

juillet

semis

Un cas particulier :le marcott age aérien

C'est une méthode un peu lente,à ne recom mander qu'aux personnesmétic uleuses el patientes, aima ntfaire naître une plante de leursmains !

Procurez-vous des godets de tou rbe•!!..._---~ "' tout prêts, ou préparez des petits pots

remplis d'u n mélange trés léger (voirplus haut ).

Les graines les plus fines serontmises en place avec un semoir: celavous évitera de trop les tasser. Cer­taines graines à enveloppe très dureet épaisse devront tremper tou te unenuit, ou même être râpées ou inci­sées pour consen tir à germer.

Ne mou illez pas trop vos semis,sous peine de les voir fondre, ne leslaissez pas non plus se dessécher.Le sac de plastique ou la caissettede multi plication sont des auxi liairesprécieux .

Certaines plantes on! tendance àprendre des dimensions imposantes,passé un certain âge. Plutôt que defaire un trou dans le plafond, ou dedonner votre plan te, pourquoi nepas essayer ce mode de multiplica­tion un peu comp liqué, mais quidonne de bons résultats ?

Pratiquez une incision en V (englissant une allumette ou un petitbout de bois dans la fente, pourqu'ell e reste ouverte) ou, mieuxencore, pratiquez une incision cir­cu laire en ôtant une petite portionde l'écorce, pour mett re la sève à nu.Emmaillotez le tout avec du spha­goum humidifié (c'est une mou sseparticulière à ne pas confondre avecla mousse des bois, à commanderchez un fleuriste). enveloppez dansdu plastique noué aux deux bouts.

Il ne vous reste plus qu 'à vousmontrer patient: au bout de quelquessemaines, des racines vont se for­mer. Dès qu 'il y en aura assez, vouspour rez détacher la marcott e et lareplanter dans un pot individuel. Ne

L:'?:~~===:::;:;::=====:::; 2 je tez pas votre vieille plante, car eller va émettre de nouvelles pousses à

l'endroi t de la coupe.Cette méthode est recommandée

pour toutes les grandes plantes àtronc unique comme les ficus, lesdracénas, les yuccas, etc.

1. Pour provoquer unemarcolte a érienne, 011[ ait11111' incision l'II V 011 uneincision circula ire sur falige. De fa plaie doiventsortir des racines.

2. Ell robage de moussehumide isolée pa r 1111sachet plastique fié auxdeux extrémités.

J. LI' 11O/II'I'I/li wjnmarcott é est tsotê defa piaille mère.

4. Bouture de feu tlte debegonia : une techniquespectacv tatre pour obteni rde nouvel/ es piailles.

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juillet

J

1. Nettoye z les butbesprintaniers arrachés deterre, élimine: tout ce quiest malade, trop petitou douteux.

2. On petll recupirer lesbulbilles pour les cultiverséparément üeux 011

trois ans et obtenir desbulbes prêts il fleurircarreclrmel1l.

3. Pour séparer unegrosse lOufle. que laplante sail d 'tmé rienr 01/

d'extérieur (ici , unmy osotis) , utilisez 1111ali/if tranchant ou del/Xbêches clos à dos.

·t Eliminez les moussesdu gazon par /1/1

traitement approprié elaérez la terre à cetendraù.

Les petites plan tes sc d ivise nt àla mai n,

Les bégoni as, le s am aryllis, lesca ladiums, les glox inia s, etc., peuven têtre mu ltipliés e n coupant des bou tsde bu lbes ou de rh izo mes - at tentionà ce q ue ces bouts so ient munis d'unœ il (œl l > bourgeon visible su r lestu berc ules) - ou en sé parant les bul­billes de l'o ignon principa l. Il fautattend re la saison de re pos de laplante (souvent à la fin de l'été, àl'a ut omne o u en hiver) po ur pro cé­der à ce tte o pé ration,

Chaq ue petit bout sera mis ente rre séparé me nt.

Soye z patient pour la floraison :il faut, par exe mple, au moins troisans à un ama ryllis pou r fl eur ir àpart ir d' une bulbi lle .

division des bulbe set des rhizomes

..... --' , llm_iiWioiii.ô

division des tonffes

Laissez vos semis à la cha le ur età la lumi è re . N' hés itez pas à éclai rci rdès que cela devien t nécessai re. elrepiquez lorsq ue vos bébés plan tessero nt asse z fort s.

Les papy rus , les cl ivias, le s saint­pau lias, lcs aspidistras. les sansevie­rias et la plupart des plan tes tubé ­reuses peuvent être m ult ipliées pa rd ivision des to uffes. Il suffi t d 'avo irun co uteau bien cou pant e l de savo irs'e n se rvir. Qu an t aux plan tes émet­tant des rejets (vo ir plus haut), il n 'ya qu'à cou pe r ce ux-ci c t à les replan­ter pour obtenir une nouveau-née.

Dé terre z la plan te (ce se ra plusfacile si vous l'avez mise à tremperq ue lques he ures plus tôt) Cl sé parezdes tou ff es e n essayant de co upe r leplu s ne tte ment possible, et d 'o btenirdes morceaux muni s de racines,

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julllet

dégâtset parasitesdu gazon

Un beau lapi s ve rt e x ige bie n dessoins, et c'est le désespoi r quandapparaissen t plaques brunes ou déco­lorées. monticules de terre el surtoutmauvaises herbes en vahissan tes. Dessolut ions existent heureusement pour ~

répondre il ces diverses attaques. traiter la pelo use avec un inse cticidePlusieur s malad ies provoquent la du so l, qui détruira lar ves de tipules

format ion de plaqu es brune s, parfois et de ta upins et vers blan cs q ui ana-recouvertes de filame nts blanchâ tres. quent les racines et constitue nt uneLes maladies sont rarem ent les cau- nourritur e de choix pou r les taupes.ses d'att eint es graves au gazon et on Celles-ci iront alors exe rcer leu rspeut lutter co ntre e lles en util isan t ravages en d'autres lie ux, fau te dedes vari é tés résistante s (de plus en pou voir tro uver chez vous de quo iplus nombreu ses) o u des tra ite me nts cal mer leu r faim.chimiques. La mousse en vahi t très rap ide me nt

Les champignons, so us forme de les zo ne s où l'hum idit é es t fo rte« ronds de sorcière », na issent parfo is (so l compac t, ma l drainé, ombreau prin tem ps e t e n lin d'é té, Ils ne dense ...). Les traite ments so nt cffica-co nstituent pas un e gê ne bien im por- ces ; le su lfate de fer neige détru ittante . Il s'ag it le plus fréq ue mmen t la mo usse e n une d iza ine de jo urs.du marasme des Oréades (ou faux Un coup de râtea u é limi ne ra les res-mou ssero n) avec leq ue l on fait d'e x- tes no ircis. Hé las, la mo usse revten -eelle ntes o me le ttes. La to nte règu- d ra en que lqu es mois si la grand elière (o u la cue illette) fait rapide ment hum idit é d u sol se ma inti en t.disparaître les cha mpignons. Les mauvaises herb es qu i colom-

Plus grave so nt les ma rqu es provo- sent les gaz ons sont de deu x nmu-q uées pnr l' urine des ch iens. Le gazon res; annue lles (impo rtan te s dansse décolore en larg es plaq ues et les je unes se m is, e lles so nt viteme urt. Une seule solution: arro se r dét ruite s par l'action des to niesabo nda m me nt l' end ro it où le ch ien réguli è res) et vivaces . Ces de rn ié resvient d'uriner, et, m ie ux e nc ore, le so nt un veritab le Fl éau. avec le urd resse r à fair e ses beso ins dans des vege tatio n souven t ram pa nte, leu rslieu x dé termines pa r so n maître . rose ttes de fe uilles bien éta lées , q ui

Sans être de veritables ennemi es ne so nt pas coupées par la lame ded u gazon (e lles n'a ttaq ue nt pas les lu to nd euse . Pissen lit, planta in , re-racines. co mme ce rta ins le croie nt), nc nculc . pâq uerette. seneçon, oseil-les taupes, e n créa n t de d isgrac ieu x le, tr èfle... son t parmi les esp èce s lesmo nticu les de terre, nui sent à 1:1 plu s co ura n tes . Le d és he r bag ebeauté d 'une pelou se. Il en es t de manu e l es t une solutio n pour lesmêm e, à un e éc he lle moindre, des très pe tites surfaces, ma is hl lu ttefourmis et ve rs de terre don t les ch imiq ue es t pa rfaiteme nt au po int.déject ion s formen t d'in nombrables On uti lise au prin temps, lo rsq ue le spetits ta s. Il e st peu reco mmand é plan tes so nt en pleine végétation , unde vo ulo ir de truire les vers de terre déshe rban t d it « sélectif". qui détru itdont le rôle es t finale men t bé né fiq ue toute s les plantes a utres q ue les gru-pu isqu'ils aère nt le sol. En re vanc he, mi nées co ns titua nt le ga zon. Pre nezle s ta upes devront être dissuadé es des préca u tions a u mo me nt du traite-d'enva hir le gazon, ce qu 'ell es ed o- me nt po ur évi te r des proj ect ion s surren t car le so us-so l friabl e, fac ile ii les plantes vois ines de la pelouse .creuse r. leur l' lait part iculière men t. Elles sera ien t e lles aussi détruitesIl existe de no mbre uses techniq ues par le produi t. Evite z de traiter surde piege age don t l'e fficaci té es t un gazon tro p sec et b ien e ntend uso uve nt très re lative. On peut aus si par un j our de grand vent.

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iuil/et

•atrles jeuxde plein

Dehors, en été. lorsqu 'il fait beau .profilez de ces heures bénies où l'onpe u l si mpl e men t s'a muse r sa nsarrière-pensée. Vous pouvez lire oudormir dans un hamac tend u en tredeux arbres. bronzer en surveillantles enfants. mais ce qui semble leplus apprécié en famille. parce quetout le monde entre dans la comp é­tition avec pour seule arme sa bonn evolonté et son sourire. reste la joiedu jeu collectif.

Activité « sportive » numéro unen France. la pétanque regroupepetits et grands. Elle se j oue à l'ombre(de préférence), en ter rain plat nonpréparé. Elle sent bon le Midi et lepetit pastis après l'effort.

Le croquet revient en force. AJ'a ide d'un maillet. on doit faireeffec tuer un certain parcours à uneboule de bois, en passan t sous desarceaux disposés à l'avance. Ici, pasd'efforts, simpleme nt de l'ad resse.

l es fléchettes qu'on lance sur unecible am usen t toujou rs mais nedo ivent pas êt re laissées entre toutesles mains, un accident est vite arrivéavec des enfants petits ou énervés.

l es j eux de balles {jukari. badm in­ton, mur d'ent raînem ent au tenn is...}passionnent les enfants, adolescentsou mordus . A placer hor s d'att eintedes carrea ux ou des aires de repos, ! 1101._ 01:pour ne pas gêner ceux qui préfèrentle farniente.

Si votre jardin prése nte un cointranquille et bien orien té par rapportau soleil. essayez le lir à r are. qu iintéresse tou t le monde mais exigeconcentration et maîtrise de soi. Pources deux dernières activités, veille zâ concevoir un aménagement pr é­sentant toutes les garanti es de sécu­rité : en part iculier les enfants doiventrester sous la surveillance cons tant ed'un adu lte.

Le tir à plomb (carabine ou pisto­let) présente l'avantage de pouvoirêtre prat iqué dan s un ja rdin auxdimensions réduites.

Restent également classiq ues : lesagrès, la patauge oi re gonflable. leping-pong, le toboggan... ou [a sur-veillance du barbecue . J

108

..', ',', ''.'

1. Emp lacement préférédes pNit s : le bac à sable.

2. La balanço ire estraremell/ libre lorsqu 'iIfait beau.

3. Tour à tour « chausséede ~éQl1ts /J, table 0 1/

sii'ge, ces troncs fic hes l'II

ferre permett ent bien desdècouvenes.

le séchagedes fleurs

Juille t es t un mois glor ieux aujardin, et les fleurs sont éclatantesde couleur à la lumière de l'ét é. Sivous avez semé des espèces à sécher,c'est le mo men t de les récolter et deles conserver.

cueillette

Choisisse z une matinée ensole il­lée .

Attendez que la rosée se soitévaporée el que le soleil soit bienhaut dans le ciel pour cueillir vosfleur s.

Les vraies immortelle s (helychry­surn, xerantbemum ou acroclinu m)et même les gypsophiles doivent êt recoupée s encore en boutons : ellesfiniront d'éclore à l'intérieu r.

Si vo us att e nd ez t rop . vo usne pourrez pas les con server long­temps.

Les bran chages et les feuillesseront récoltés plus tard, lorsquel'automne les aura dor és.

N'oubliez pas dan s votre moissonde couper quelq ues branches d' hor­tensias. lis font de délicats bouquetsau x teint es fanée s trés roma nti­ques .Les horten sias bleus ou blancs vieil­lissen t mieux que les roses. Si vouspossédez un hor tensia grimpant (Hy·draugea peuo tarn), patien tez j usqu'àl'aut om ne : ses teintes rousses et lafinesse de ses fleurs s'acc ordent àmerveille au x tons chaud s d'unepoterie nat urelle ou d'une corbeilleen vannerie.

méthodes de séchage

v ous avez le choix entre différentesméthodes, se lon les végétaux choisis.Ne vous limitez pas aux immortelleset essayez de faire sécher au ssi biendes roses à peine ouvertes qu'unpetit bou quet . de da hlias ou unegerbe de simples delp hinium, deschamps. Les résultats sont parfoissurprenants et superbes!

Sé chage naturel : le plus simpleet le plus décorat if.

juilletSupprimez les feuilles et les fleu rs

fanées. Liez vos plantes en bouque ts.Vous avez intérê t à utilise r un élasti­que pou r les attacher car les tiges serétrac tent au séchage. Suspendez-lesdans une pièce sèche et bien aérée .S'il y a beau cou p de lumière, enve­loppez vos bo uquets dan s des j our­nau x, afin d'éviter que les couleu rsne passent.

Séchage au sable ou au gel desilice : cette méthode perme t deconserver pratiqueme nt intacts laforme et les colori s des plantes,même les plus épa isses et les plusvives. Les fleurs de passiflore, parexemp le, séchées de cette façon ,gardent tou te leur étrange beauté .

Il vous faudra un sable très fin ettrès doux. Le gel de silice s'ac hètedans les drogueries (vous pouvez leremplacer par de la poud re d'alunou du borax).

Dans tous les cas, prenez unegrande boite , dont vous recouv rire zle fond d'une épaisse couche du pro­du it choisi. Posez vos plantes dé li­catement et versez do ucement uneseco nde couche de poud re.

Le temps de séchage varie en fonc­tion de l'épaisseur des plantes. Ilvous faud ra quelques jours à peinepour les petites ffeurs tendres commeles violettes, les anémon es ou lespensées, tand is que des fleurs aucœ ur plus charnu devront resterenfermées au moins dix jours.

Pour les sortir, manipulez-les avecprécau tion, car le séchage les rendtrès fragiles et cassantes.

Séchage à la glycér ine: c'es t unefaçon classique de trai ter les bran ­chages, et de garder aux feuilles unpeu de leur souplesse et de leur éclat.

Fendez les tiges à la base, pourqu 'elles s'i mprègnent bien du liquide,et trempez-les dans une solution faited'une part de glycérine (on en trouvechez le drogui ste ou le phar macien )et de deu x parts d'eau.

Repassage des feui lles ct des péta­les : une méthode rapide pou r lesimpatients. Réglez votre fer sur unebasse tempé rature et repassez dou­cement les feuilles et les péta les.vo us les utiliserez pour compose rdes tab leau x ou des sous-verre.

Séc hage sous presse : c'était lepasse-temps favori des éco liers dutem ps j adis. Les plantes sont misessous presse, entre deu x feuilles depapier buvard. vous réaliserez dejolis herbiers ou des tableautins.

109

juillet

quelqu es trucspour vos bouqu ets

Ce rtaines Fleurs ont des tiges rra­gu es. ou mê me pas de lige du 10UI.Vous pou vez leur en fabr iquer ave cun tu leur de bambou assez minceou du iii de fer vert. qu e vous dissi­mulerez avec du ruban adhésif verto u br un.

Pour rea lise r de jolies com pos t­tians dans des vannerie s, des sou­piètes, des coupes, e tc.. u tilisez del'Oa.{j.f. Il s'agit d'une mousse syn­thetique Ires lég ère. à modeler selo nla forme souha itée, da ns laquelle onpique les plantes.

Si vou s vou lez conse rver long­tem ps \I DS bouq uets. pen sez à lesdépoussiére r de temps à autre : iln'y a rien de plus triste que desFleurs sec hes recouv ert es d'un voilegris de saleté . Si vous avez peur deles abîmer. servez-vous de votreséc ho ir â cheve ux : vou s ' 1 so uffle­rez ) la poussièr e au lieu de l'as pirer.

Pour donner du brillant aux fleurset les protéger. vaporisez dess usun nuage de vernis en bombe ou dela laq ue pour cheveux .

Enlin, les bouquets secs ne sontpas immortels et doivent ê tre ren ou­ve lés tou s les an s pour garde r leurcha rme. sans prendre un co up devieux!

1JO

les FI,graines miracle

Tou s les ans ap paraiss en t sur temarché des I l nouvea utés ». issuesde nombreu ses reche rches de labo­ratoire. C'est da ns te domaine desgraines de fleurs e t potag ères qu e lechoix dev ient compliqué , si l'on necannait pas les de rn ière s tech niquesde poi nte .

Lorsqu ' un ob tenteur-grai nie r aremarq ué un bon comportemen tune grande précocité. un fort rende­men t, une exce ptionne lle résis tanceaux maladies, des coloris nouvea uxentre au tres -, il sélectionne le oules sujets intéressants. les fait pou sseret les hyb ride man ue llement pou rob server ta géné ratio n qui va naît re.Ceue première gén érat ion montresouvent les qualités ré unies du pereet de la mèr e, c'es t ce qu'en langagegénétiq ue on baptise FI. Au trementdi t des peti ts prodiges végétaux . Cesgrain es ont dr oit à une cu lture trèssu rveillée : ni le vent ni les insectesne doivent venir faire leur travailhabituel ... Seu l, l'h omme se réserv ele droit de ma nipule r les I l chances »géné tiques. C'est pour celte raisonque ces grain es de luxe affichent unprix bien supérieur aux autres grai ­nes, no n FI.

Vou s se rez amplement rembou rsée t récom pens é de votre investisse­ment dès la prem ière sa ison par un erécolte e t une flo raison incom pura­bIcment meilleures que tou tes cellesdéjà véc ues.

N'espérez pas réco lter de la grainede ces F I. car se lon tes loi s de Men­de l, il y a di ssociation des ca ractè resà la seco nde géné ration : vous ob tien ­drez encore un ce rtain pourcentagede plants se mblables aux FI de l'anpass é, mais d 'autres retourneront auxqualités pate rne lles ou ma te rne llessans vous en aviser. Ce lte de ux i èmegéné ratio n n'a rien d' homogène .Dans ces co ndit ions. les FI ne serventà rien , pense rez-vous ? Eh bien .dé tro m pez-vous, ca r la descriptiondonnée des résultats escom pté s surcatalogue se révèle souven t en deç àde la vé rité : les F i ant des végéta­tions ou des rendements spec tac ula i­res. Essayez-les pou r com parer!

Trois <II immorJrIl~s »c1Quif/ u~s : d~ bas enhaut, tes slu/iets.diversement coloris.If's K'PsophiltJ blancsaux /lf'urs minuscults(tes fleu ristes tesappt lft nl .. brouillards JO)el tes helicrvsums àbract ées. .

dictons,croy ances,

• •superstitions...

.iuilletSi ce tte fleur connait de nos j ou rs

un e grand e faveur. e lle le doit enpartie à l'impératrice Joséphine. quia beaucoup œuvré pour une meil­leure connaissance et l'o btention denouvelles variétés.

En j ui ltet , ft' tonnerre; s ème richessel'Il terre.

Le soleil dt' j uillet travaille pourdeux.

Juille/ ensotett ë remplit cave etgrenier.

Si le premier j ui llet l'sr pluvieux.rour le mois sera douteux.

POl/n 'li qu 'à la Sains-Germain (31),le bail D ieu Ile sail pas parrain (lesdragées étant la grêle).

carotte et langage

I ( Carotte r Il signifie II soutirer )1 ,

L'expé rience viendrait de I( tirer unecarotte .. ou (1 planter une carotte ".expression italienne indiquant l'ha­bitude des contrebandiers de passerdes carenes de tabac. On trouveaussi « ne manger qu e des carottes ».ou se nourr ir des légum es les pluséconomiqu es tant on est pauvre.

petite histoire du dahlia

Ce lte Fleur, unanimement apprè­ciée en été, est originai re du Mexique.puisqu'elle co lora it d èj â les ja rdinsaztèques. Lors de la colonisationespagno le (15 19·1524), FranciscoHemandcz. botani ste et physiciendu roi Philippe Il d'Espagne. décr itet illustre un tra ité sur cette fleuret ses vertus méd icinales. ouvragepub lié en 1651.... mais il faut atte ndrel'année de la Révolut ion pour queVincent Cervan tès, du jardin bota­nique de Mexico. en voie quelq uestubercules il l'abbé Cava ntües. deMadrid . La plante fleurit . illa nomme« dahli a », en l'ho nne ur du Dr Dahl,un botani ste suédo is, ami et é lève deLinné. En 1800. on envoie des échan­tillon s à André Thouin. au Jardin desPlantes de Paris. Oah l et T hou innourrissen t de grands es poirs sur lavaleu r com est ible des tubercu les...mais mê me le bétail ne le trouve pasà son goût.

plantesdangereuses

Il est des fleurs du jardin don t labeauté fait bon ménage avec le poi­son qu'e lles recèlent. Sans doute pourmieux ten ter les imp rud ents qu isucent ou mâchonnent des végétauxdont ils ignorent le danger.

Bien que la digitale ait mauvaiseréputation. les risques qu 'e lle pr é­sente. s' ils existent. ne sont pas il lamesure des traditions de hau te toxi­cité qu'on lui prêt e. e t les accidentsson t assez rares.

Les vér itables dangers résidentdans les baies tentatrices de qu el.ques plantes bien conn ues des jardi­niers comme l'if. le troène. le fusain.le laurier-cerise, le hou x. la bella ­do nc. l'arum ou les graines du cytise.du lupin ou de l'a ncol ie.

Aut refois. on plantait ri f t Taxusbaccara) pres des cimetiè res pouréloigner le bétai l e t les enfants.Emplacement tr ès symbolique quandon sait que la conso mmation de qu el.ques-unes de ses baies rouges aucœ ur bleuté ent raîn ent convulsions,délire et souvent la mort.

Les fruits noirs en grappes du tmèue(Ltzusuum ovalifolium] , arbuste qu icon stit ue les haies de bien de s pavil­lons de banlieue. peuvent aussi entraî­ner des drame s. ainsi qu e les « bon­nets d'évêqu e », petites baies rougesornant le fusa in [ Evonymus europeus],ou les bou les rouges du houx. sidécoratives pour les bouquets deNoë l.

Une mention particuliè re doit êtrefaite pour de ux lauriers qui n'e n son tpas et ne doivent en aucun cas venirre lever la saveur de quelque s mets.sauf des bo uillons d'onze heures :le laurier-r use (Nt'rium otcanaer)comme le lauri er-cer ise (Prunus lau­rocerasust sont deux arbustes hau te­ment toxiqu es; bo is. feuilles. baiespeuven t empoisonner gravement les

I I I

juilletimprudents qui les int roduiraientdans leur nourriture. De simple s bro­chettes faites avec le bois de cesarb ustes peuven t con tami ner laviande et des accidents mortels onté té signa lés à diverses reprises.

L' aru m se rencontre dans les zonesombragées et hum ides de bien de sja rdi ns. Ses long ues feuilles vert foncémacu lé de noir sont caractéri stiquesel, sur tout, sa floraison violacée ,qui fait place à un gros épi de fruitsrouges de la grosseur d'un pois. Lesenfants sont attirés par ces baies,bien utiles pour des dînettes Quipeuven t être tragiques.

La belladone, la bryune , la jus­quiame se rencontrent fréque mme ntdans les haies et sur le bord desche mins de campagne. Leurs baiestentatrices aux jolies couleurs sonttrès dangereu ses.

Un seul conseil : appren dre auxen fants (et aussi aux grands) à nepas suce r ou goût er aux fruits incon­nus.

Parmi les graines , celles du cytise{Labumum cytisus), ( petits pois »conten us dans des gousses qui succè­dent à la magni fique floraison engrappes jaunes de ce bel arbuste, son tmortel les.

Tout aussi dange reuses, les grainesde l'aconit (A conirum napel/ lis) . rela­tivement peu plan té dan s les jardinsà fleurs de not re pays et dont il fautse méfier, tou te la plante de la racineaux feuilles étan t très toxique , etaussi celles de l'ancolie (A qui legiavulgaris] et du lupin {L uptnus sp.),deux fleurs appréciées à j uste titrepour leu r valeur décorative.

Sans vou loir dresser un tab leauapoca lyptique des plantes dangereu­ses, il es t bon de rappeler la présencede champ ignons très vénéneux. Làencore, méfian ce, il n'ex iste aucunetechnique miracle pour déceler lesbons et les mauvais... à part unebonn e connaissance des cha mpi­gno ns et une grande prudence devantl'inconnu ou une détermination incer­taine.

On peu t aussi mettre en gardeco ntre des allergies, peu graves il estvrai mais fort irritantes, que causela ma nipulation des primevères, bul­bes de jacinthes, artichaut ou enco recéleri . Certains son t très sensiblesaux sucs de ces plan tes, qui déclen­che nt des dermi tes do nt les jardiniersne soupçon nent pas toujours l'ori­gine .

112

le parc de laTête-d'Or

Lyon a su préserver cent cinq hec­tares sur la rive droite du Rhône,pour permettre à ses habitants d'ob­server et de se divertir tout en s'oxy­génant. Dessiné au milieu du siècledernie r par les frères Buhler, la diver­sité des éléments de collection yret rouve une un ité ressentie au coursde la promenade. La co llection deplein air propose dix mille plantes,réunies en plates-ban des semi-circu­laires. Le j ardin alpin se divise endeux parties: la flore montagnarded' Europe et la flore extra-européenne.Une tourbière artificielle offre unejolie culture de plantes carnivores(Drosera et Sarracenia). La rose raieest l'une des plus belles d'Europe ;la Socié té frança ise des roses a sonsiège dans celte ville e t de nombreuxobten reurs-rosténs tes sont lyon nais.

L'arboretum (collection d'arbreset arbustes) es t harmonieu seme ntaéré. Les serres (sept mille mèt rescarrés) offrent un très vaste éventailde la no re fragile, qui a besoin d'u nabri dans nos régions. Les plantesaquatiques y sont part icu lièrementspectaculaires en saison. Un seulregret : l'absence d'un plan ou d'unfléchage qui éviterait des détoursinu tiles aux nouvea ux visiteurs.

- Parc de la Tête-d'O r à Lyon(Rhône).

Ouvert d'avri l à septembre inclus,de 6 heu res à 23 heu res ; d'octobre àmars inclus, de 6 heures à 20 heures.

1. Vue SIIr la roseraieau fameux parc de laTête-d'Or.2. Offrez des courgettesdédicacées ail 1I0m deI·OS p-arents ou de .·osamis.3. L'acttnidta ou ki l'l·jest une piaille grimpanteâecorottve par ses f euil/es

el appréciable par sesfruùs d'automne.

·40 Maglli/ique glycineparfumée au printemps.

la courgettedédicacée

Si vous avez installe des plants decourgettes dans un coin riche et chauddu potager, surve illez la cro issancedes petits légu mes et faites une sur­prise a l'un de vos pare nts ou amisen lui déd icaçant une courgette.

Lorsque le légum e est encore trèspe tit mais déjà bien formé , gravezavec délicatesse le nom chois i. avecla pointe d 'un couteau. Il va se for­mer une cica trice sur la peau de laplante Qui gra ndi ra en même tempsqu'elle. Le nom va grossir. Vouscouperez le légu me au moment oùvous j ugerez qu'il est assez fort. Lescourgettes se conservent facilement.Il est possible de stocker les légum espour en offrir plusieurs à la foi s.Pour hâte r le grossissemen t. n'ou­bliez pas d 'arroser le plant abondam­ment par temps chaud.

Cett e technique amusante s'appli­que au ssi bien aux citrouilles qu'auxco loquintes, voire aux concombres.

i uillet

les plantesgrimpantes

Qu 'il s'ag isse de garn ir une façade,d'encadrer une fenêt re, d'habille r un epergola, un pylône, un tro nc mort oud'égayer un mur ou un balcon triste ,on trouvera de nombreuses so lutionsà ces problèmes dans la rubrique« Plantes grimpan tes » des catalo ­gues.

Les plantes grimpan tes arbustivesse planten t de l'automne à la fin duprintemps . Mieux vaut leur prépa rerun grand tro u rempli de matiè resnutritives riches (fum ier, tourbe en ri­chie...). Pr évoyez le tu teu r, les clousà enfonce r dans le mur ou les atta­ches spécia les lors de l'achat : lesjeunes tiges sont par foi s assez fragi­les, soulTrent vite des rafales de vent.

Lors de la plant ation, mie ux vaut« rabattre », c'est-à-di re co uper lesram eaux existants d'au moins lesdeu x tier s de leur ha uteur. Ce la per­mettra une reprise plus rapide de laplant e, une be lle installation des

113

juilletracines , qui pourront rapide ment ali­menter les nouveaux rameaux. Arro­sez pour lasser la terre sèc he aprèsplantat ion : il ne doit pas rester depoches d'air dans la te rre, ent re lesracin es.

Si vo us devez gu ider la plan tesur un tuteur, placez ce derni er enterre avant d'y mettre les racines,une mise cn place ultérieure risque.rail de les blesser .

La plupart des plantes grimpantesaime nt le so leil et un e situation b ienexposée, protégée.

Seul s, [' ho rtens ia g rimpa n t. lelie rre et le chèv refeu ille se sa tisfon tde l'ombre, d'une exp os ition aunord.

meilleures plantesgrimpantes

L'aclinidia de Chine, nou veau venusur le marché, est plus connu pour saproduction fruitiè re qu'on ram asse il.l'au tomne sur les suje ts femelle s (lapré sence du mâle e st o bligato ire. o nco mpte un mâ le pour six feme lle s).La plante étant très vigo ure use . ilvau t m ieu x la conduire su r pe rgolapo ur simpl ifier la récolte . Co mpteztroi s à qu atre an s avant de cu e illirces fru its. q u i o nt un pe tit go ût degrose ille à maq ue rea u mais sont d ixfo is plus riche s en vitamines C quele cit ron.

Le ca mpsts. o u b ignone . o u tccoma.q ui lance se" tromp ett es oran géestout au lo ng de l'été dans les en d ro itsles plus chauds du jard in. Pratiq ue zune ta ille tres sévère tous les ans aupr in temp s po ur o bte ni r un max imu mde flora ison.

Les cl ématites pro po sent tou tel'élégance de le urs pé tal es. au x cou­le urs su b tiles. blanc , rose. b leu. vio­let. Ces fleu rs en étoi les s' é pan o uis ­se nt du printe mps à l'é té, se lo n lesvariétés. Le sec ret de le ur cultu re :la tê te au so le il su r un mu r b ienabrité , les pieds au fra is so us una rbu ste voisin o u. en cas de so l n u,so us un tu ile plate qu i lui fe ra del'o mbre .

Les chè vrefe uille s so nt bie n connuspo ur le parfum de leurs fleu rs, ma isil fa ut savo ir qu' il en e xiste desvar iétés à fe uill es persis ta ntes trèsinté ressa ntes po u r ga rn ir les co instri stes en h ive r (Lonicera iapontca ct[ J , Il ehinensis 11).

114

Les lierres, toujo urs persistants.sont plus gais si o n les choisit àfe u illes pa nach ée s. Ils rende nt auss ide grands se rvices en co urant sur leso l, co mme cache -te rre.

La glyci ne ( Wistaria) atte nd q ue l­ques années avan t de sus pend re sesgrap pe s parfumee s blanche s o u ma u­ves au prin temps. N' o ub liez pas lata ille pou r mai nte ni r la plante dansce rtaines lim ites.

La renouée du Turkestan {Polygo­n llm): une pro fusio n de petites fle ursb lanc hes tout l'é té mais un e plan tefranche men t e nvah issa nte , à rése rverpou r garni r de grandes surfaces .mê me e n so l médiocre .

Les "ignes vierges, à fe u illes e ntiè ­res (Parthenocissus m cusntaatat ou àfe u illes déco upées e n cinq fo lio les(P, quinouefalia] : ces plan tes à flo­raison d iscrèt e (mais me llifères) po r­te nt u n beau fe u illage lumineu x to utl'été avan t de virer a u ro uge vif enauto mne ,

Parm i le s pl an te s gr fmpa n te sannue lles (q u'o n sème au prin tem pse t qui meu re nt avec l'arrivée du gel),ci tons les me rvei lleux po is de sen­te ur. exigea nts sur la q uali té n utritived u so l, les harico ts d'Espagne. q u igri m pent par to ut. les vo lu bilis. q u i nedo iven t pas ma nq uer de cha leur e t delumiè re, le hou blon (vert. panachéou do ré), q ui accepte de pou sse r àl'omb re.

J. La clematite (ici..ve/~r Moser) redonne l' il'

el conteur à lUI troncmort ou escalade toutsupport mis à sadtspostnon.

2. Le pincement dudahlia: la seute solut iontmur ceux qui prefèremfa quolite et la beall/edes fleurs à leur ouamitè.

3, Le bouton d 'or[ aitponie de la grande f amilledes renoncutes. quicompte des espècesde tailles les couleurs,à p étales simples oumuttiptes,

le savoir-pincer

Vous aimez acheter. chez le fleu­riste ou l' ho rt iculte ur . ces be lle stouffes trap ues. bien pro portion neeset resplendissantes de san té. mais ilvous semb le que vos propres plan tesne produi sen t jamais le même résul­tat... Le secre t es t sim ple à dé co uvr ir :pincez .

Cela veut dire qu'entre les onglesdu pouce c l de l'i nd ex. vous suppri­merez l'ex trém ité des pousses ten­dres en cours de formation. Ce pin­cement va favoriser le développe­ment de bo urgeons lat éraux - g én è­ralement au nombre de deux - , quià leur tour se verro nt déc apités ...Vo us obtie nd rez pe u à peu une cro is­sanc e géométri que, une plante serréesur son ( tronc », un feuillage et unefloraison bien répartis, alors qu e lanatu re ne vous proposait que l igesallo ngées, reto mb ant par manque devigueur un jour o u l'a utre .

O n pra tique a insi j usq u'a qua treo u ci nq pincem en ts. Le s pince me ntsre tardent la flo rai son, d irez- vo us.O ui, mais au profit d'une plus gra ndeIlor ibondi t è. A essaye r dès mainte­nan t su r de s plan tes an n ue lles com mel'i mpatie ns, le cos mos. les lavat èrcet cole us .

juillet

mots croisésA B C D E FG U 1

1

2]

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5

6

7, 8

9

10

Hortzontale ment :J. La clématite et le chè vre feu ille

le sont. 2. Ind ispensa bles au jard inie r.Ega l. 3. C lé . Mât tronqué . Phonéti­q ue men t : Vaccinium vm s-taœa. Cer­tain s fruits en ont (p honé tique ment).4 . Bouto n d'or. 5. Consonne. Hibiscus.Maté rie l de paysag iste (p ho né tiq ue ­ment). 6. As semblée géné ra le . Voye l­les. Symbole chi miq ue d u nicke l,pour un bègue. 7. Négatio n. Jardi nierb rita nn iq ue . Co nson ne . Conson ne.8. Préj ud ice . Voyell e. Usagée. 9.R iviere d u Midi . Affirmat ion in ve r­sée. 10. Cond itio nne l. Délicieusesolanacée .Vert icale ment :

A. Se tro uvent sur les rosie rs malentre ten us. B. Do nna son no m a lafami lle des citrus. Corvidés. C. A lafl n de la messe (phoné tiq ueme nt) .Symbol e ch imiq ue du sodium. Vo itfle urir le mugu et. D. Sc rop hu laria­c écs so uve n t tuteus. Consonne. E.Mettaient en te rre . F. Vou s devezl'ê tre e n jardi nage . Dép arte ment.Voye lles. G . Con so nn e . Prem ier mo tde B ve rtical, en français. Voye lle.I I. Bromé liacéc . 1. Les docteurs leson t so uven t. Po in t ca rd ina l. J. Placedu so le il. Voye lle .

(So lutions page 141.)

li S

juillet

les thèmesdu mois ne pas oublier• Préparez-vous au • fêtesdépart. • anniversa ires• Profitez du jardin si • visitesvous restez che z vous. • sorti es• Au hasard des d é- • éché ancesplacem ents, visitez de • foires locales...beaux jardins, despépinières, des rose-raies, et puisez-y rtns- ...piration.

1 S. Thierry

2 S. Berthe

3 S. Thomas

4 S. Florent

5 S. Antoine

6 S. Mariette

7 S. R aoul

8 S. Thibaut

• S. A mandine

1. S. Blanche

Il S. Benoit

12 S. Olivier

13 S. Henri et Joël

14 Fête Natio nale

15 S. Camille

16 S. Olga

17 S. Ma rina

18 S. Frédéric

l ' S. Arsène

2. S. Elie

21 S. Victor

22 S. Marie-Mad.

23 S. Brigitte

24 S. Christine

25 S. Jacques

26 S. A n. et Joachim

27 S. Nathalie

28 S. Samson

2. S. Marthe

3. S. Juliette

31 S. Ignace

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août

août

1. Si 111/ plon J'eau animeft, j ardin. zamtsse: sesbonis arec des piaillesde tourbi ère(tysichinans. primevères.catthas...).

2. La récolte an pma gerIle peut êt re consntèrèecomm e 1111 jeu par lesenfants que si elfe a lieuda ns 111/ cadre agréable.

J. Des fleurs porfllmeespour le décor 01/ les \'Usest"féetll 1111 coinparliCllliérl'm('nt o/lrayalllml j ardin,

Le jard in refl ète voire vie, vosgoûts, vos rêves. I l doit ê tre en accordparfait avec vous c t votre famill e.Or, rien n'est plus changeant que lesgoûts e t les envies. S'il n' y a pas defantaisie el de liberté au jardin, cesera le drame . Pour vous aid er àprévoir, voici les désirs nor mau x liésà l'évolution familiale en fonct iondes âges.

• Le peti t en fant UUSq U';j 5 an s):1 besoin de tranqu illit é facilementsurveill ée avec de l'ombre, de l'herbe.du sable et quelq ues arrosoirs d' cauen cie.

• L'enfant (5 li 10 ans) a ime sebalan cer, grimper (corde, agr ès. arb reavec cabane) , il appréci e toujou rs lesable mais s' inté resse aux je ux il rou­lettes (vélo, patin s. voitures).

• L'a dolescent (10 ft 18 ans ) vou­drait s'e ntraîne r li un sport (surfacedégagée, piscin e), aime sc retrouverau sole il pour s' isoler, lire, bricoler.Pensez au garage des vélos, moby­lett es, motos. l' révoyez les j eux deballons loin des massifs de fleurs.

• Les jeu nes ménag es désirent ungarage (avec .acc ès facile ct bonnevisibilité ), un atelie r outillage-brico­lage, un abr i pour le ma tériel. L'acc èsaux poubelle s (discrè tes) doit êt re 2......... ."~~n."' ""'_ ...;:;...:;Il:_ _=facile égale men t, tout comme l'accèsau séchoir il linge. Jardin d'h erbe,potager e t fruitier deviennent descen tres d'int érêt. Le co in repas seraproch e de la cuisine.

• La famillt.' risque d'accueill ir unou des animaux, le co in de fleursil couper devient intéressant. Onsélectionne avec plus de précision(c t de moyen s) ses go ûts sporti fs,ses ho bbies (sauna, tir li l'arc, piscine,se rre, modél isme...).

• Les retraités recherchent leca lme, moin s d'entre tien, un peud'o mbra ge, un jardin produc til' (arbresfru itiers, beau potager), tou t en tenan tcompte des besoi ns d 'un animal fam i­lie r. On évit e les d iffé re nces deniveau, les escaliers, les pentes escar-pées. J ......'loo. ::I........_;J:~

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~ comment prévoirune vie agréableau jardin

~ les travauxdu mois

Ce mois pousse au « farniente H .

Si vous avez bien conçu el préparél'été, partez sans crain te ; si vous res­tez sur place, profitez au maximumde cette semi-libert é. N'engagez quedes trava ux de rou tine absolume ntobligatoires , accordez-vous déten te,repos el contemplatio n. Au coursd'un voyage ou d'une excursion,fouinez un peu les richesses jardi­nière s de notre pays, vous y tro uverezde bons exemples, des idées et beau­coup de joies .

gazon

S'i l fait très sec, le souci numéro unreste l'arrosage. Atte ntio n ! Il nes'agit pas de passe r le j et tous lessoirs pour humidifier la surface del'he rbe et repartir satisfait. Cettefaçon de faire es t encore pire qu'u ncoup de sec. Ar roser la pelous e signi­fie laisser coul er l'e au en j et fin suffi­samment longtemps pour mo uillerla ter re en profondeur. Pour en juger,enfoncez votre do igt en te rre, il doi tressorti r humide sur une hauteur dedeux phalanges . Autre moyen devérificat ion : placez sous le jet un eboi te de con serve vide au départ,qui vous donnera la hauteur d'e aureçue . Arrosez le ma tin tôt - ou tardle soir, de préfé renc e - pour pouvoircirculer normalem ent dans la journéee t éviter les brûlures des goutte lettesd' eau sur le feuillage : avec le soleil ,il se form e parfois un effet de loupeoccas ionn an t des taches brunes . Fai­tes un apport d 'engrais gazon sur solmouillé, sinon abste nez-vous de touttraitement.

arbres, arbustes, haies

Une fois encore, a rrosez se ulem entsi nécessa ire, surtout les j eunes plan­tat ion s, surve illez les atta ques deparasi tes et tra itez en conséqu ence.Pratiquez la grande taille annuellesi ce n'est pas déjà fait. Etendez unetoile sou s la haie pou r qu e les débris

de taill e tombent au tomatiquementdedans, cela simplifiera le trava il deramassage .

Il exis te des désherbants spéciauxpour haies d 'arbustes SI vous avezune gran de s urface à déshe rber,n'hésitez pas à les ut iliser, sinonfaites marcher la binette.

En cas d'a bsence ou pour limiterl'arrosage, éta lez un paillis sur toutela surface nue entre les plantes (dé ­chets de tonte de gazon, paille , foin ,feui lles mortes ...).

l égumes et plantesalimentaires

Les réco ltes vont bon tra in, faites ­les de façon régulière . Congelez, sté­rilisez , faites confitures ou conservesdes excédents.

Un apport d'e ngra is après un bonarrosage aide les fru its e t légumes àachever un e maturation de be lle qua­lité . Donnez de l'eau à qui le deman­de , forme z des cuvettes au pied desgros légumes (courgettes , tomates ...)après arrosage , recouv rez la partiehum ide d'une bonne épaisseur detourbe qui pro tégera les racines e tconservera plus longtemps l'h um i­dité.

On sème encore beaucoup delégumes : salades, betteraves, bettes,navets , radi s, persil et autres herbesann uelles, chou x, épinards, poisd'automne... Procédez à ces se mis.si possib le, dans la premi ère qu in­zaine du mois . Multipliez les piedsde rhubarbe par éc lats de souche.

rosiers

La floraison a baissé, veillez àsupprimer très règulièremem lesfleurs passées et faite s un apportd'engrais rosie rs sur les sujets remon­tants ; il se form era vite une remo n­tée spec taculaire. Taill ez les rosiersà florais on unique (non remontants),palissez les tiges vertes et vigoureu­ses qui part en t de la base dans lecas de sujets gr impants. Visite z desroseraies au hasard de vos déplace­ment s, observe z les nou veautés, fai­te s votre cho ix pour les massifs del'autom ne procha in.

119

août

août

plantes aromatiques

Pou rsui ve z les réco lte s. faites sécherfeuilles. tiges et fleurs dans un localaéré. Préparez les herbes pour l'hiver :congé lation , conse rvation à l' huile,au sel, au vinaigre...

Bouturez les espèces lign euses Quevous voulez mult iplier.

Profitez des promen ades en cam­pag ne pour faire d es ré co lte snouvelles.

fleurs

C'est la gran de abondance. Veillez~ touj ou rs supprime r le s Fle urs fanées.pour que de nou veau x boulons scformen t et as su rent la re montée.Arrosez si nécessa ire, cn évitant demouiller les neurs. Traitez les espè­ces sensi bles au x maladies. Désher­bez régulièrement en passan t labinett e : de plus. cela brise la croûtedu sol. ce Qui permet d'éviter unassèchement trop rapide et la déper­dition d'éléments nutritifs.

On sème encore les fleurs bisan ­nuelles du printemps : myosot is.pensées. pâquerettes. slf ènes. giro­flées. digitales... Si vous envisagez demultiplier ou de replanter iris. pivoi­nes. delp hiniums. œ illets...• Iaites-lerapideme nt. la reprise est meilleureen sol encore chaud. Bouturez lesgéraniums. anthé mis. lamanas. hél io­tropes... pou r disposer de no uveauxpieds au prin temps prochain.

bulbes et oignons à neurs

Tuteu rez les dah lias et glaïe ulsmenacés par te vent. supprimez lesfleurs fané es. Auemion aux esca rgotset limaces. friands des je unes pous­ses de dahlias. Placez une soucouperem plie de bière pour les ent rer. ilss'y noient dans l'ivresse. Consu llezles catalogues dès réception . on yparle des oignons à fleurs du prin.temps prochain.

serre

Les plantes dites « de serre" sonttou tes les espèces appelées Il plantesd'in tér ieur Il plus un certa in nombre120

de suje ts qui accepten t cette vie main­ten ue artificiellement. Parmi les plusspectaculaires. les orch idées voisi­nent avec les bougainvillées, lesbégo nias attendent la floraison desprimevères...

Ce qu i déterm ine le choix desespèces es t la température qu 'onenvisage d'assurer en hive r. Celadevient une Question de moyen sfinanciers, à l'heure actuelle.

La serre froide (c'est une appella­tion abusivel) de vra atteindre 10" lejour et ne pas descendre en dessousde 5° la nuit. C'est la serre de l'ama­teur par excelle nce.

La serre tempérée situe sa tempe­rature entre 18° le jo ur et 15° la nuit.On y main tient des espèces plus raresQue dans la serre précédente.

La serre chaude apporte les tropi­ques à domicile (18 à 23°). maisconstitue une véritable folie écono­mique. Si le virus de la plante rare(e t ché re) vous poursuit. faites insta l­ler une mini-serre temperée ouchaude dans votre serre froide. Pr é­voyez que le chauffage marche raentre octobre et avril. Faites bienvotre calcul... On trouve des billetsd'avion en mo rte saison. qu i vouspermetten t d'aller sur les lieux d'o ri­gine de certaines belles exotiquespour le prix d'une livraison de car­bu rant.

poulailler

L' élevage familial de volailles doi tassurer aux animaux une alimenta­tion très étudiée.

Les cé réales restent l'é lément n'' 1du régime alimen taire, mais le grainseul ne peut fournir tous les élémen tsnécessaires à une exce llen te santéet à une pondaison abon dante.

Les poules vivant en liberté son tsurtout végétariennes. Elles raffolentde verdure ma is aussi de fruits sauva­ges. baies et graines d'herbes diversespico rées dan s les champs. Mais ellesson t également carnivores et se nou r­risse nt en protéines en dévorantlimaces. che nilles, insectes en toutgenre ... jusqu'aux souris Qu'ellesattrapent avec facilité. La ferm ièrecomplè te chaqu e jou r cette alimen­tation avec des céréales .

Les poules en poulaille r clos maisavec parcou rs libre ont moins dechanc e. Toute verdu re dispara ît rapi-

août

1. A près U/1 légerenfumage, les cadresSOli/ prêts à être ex/railsde la hausse.

Z. Quelq ues butineusesretardataires s'ach arnent.IUf /III cadre à moitiégami de miel.

3. Le dèsopercutateurelectrique permetd'amollir rapidementla cire.

4. V" dernier COI/p decailleau à d ésoperculer,avant l'ext raction.

de men l de l'en clos. Il faut leur appor­ter des grains mais aussi des verdurestendres (les poules déla issent lestiges dures). Les ton ies de gazon,si aucun traitement he rbicide , insec­ticide ou apport d'engrais n'a étéentrepris récem men t, peuvent leurêtre données. mais immédiatemen taprès la ton ie : le gazon stocké,échauffé est dangereux. La saladeest très appréciée. Les chicoréesparaissent plus riches en vitaminesque les laitues ; le chou est exce llent,c'es t une verdure idéa le l'hive r. Sus­pendez un chou dans le poulailler,les bêtes prendront un peu d'exercicepour alle r le picore r. Donnez auss ides pomm es de ter re cui tes, desbette raves, des topinam bou rs, sansoublier tous les déchets de la tablefamili ale.

ruches

Voici enfin venue la grande périodede récolte du miel (elle se situe, selonles régions, de ju illet à septembre).

Choisissez de préférence une bellejournée ensole illée sans orage àl'horizon, pour que les abe illes nesoient pas nerveuses. Préparez bienvotre maté rie l avant de partir aurucher et faites-vous aide r par unami, sino n vous serez vite épuisé carles hausses sont lourdes à transpor­ter.

Travaillez rapide men t en uti lisantl'une de ces quat re méthodes :

• Avec un plateau chasse-abeillesGlissé sous la hausse environ qua­

rante-huit heures avant la récolte, ilpermet de faire disparaître les abeil-

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ao ûtles sans excita tion et surtout sanspiqûres. Ce système est utilisé dansde grands rucher s à l'étrange r etnotam ment en Israël. En Fran ce, ilne semble pas susci ter beaucoupd'intérêt et c'est bien dommage carc'est un système extrêmement sim­pie.

En descendant vers le nid à couvain.les abeilles empruntent obligatoire.ment un couloir à sens un ique. Mal­gré tou s leurs efforts. e lles ne peuventpas faire marche arrière el la haussefin it pa r se dépeupler toute seule.

Au mo men t de l' ouve rt ure,envoyez un peu de fumée pour inci­ter les retardataires à su ivre les au tres.Ensuite. enlevez la hausse avec lescadres garnis de miel à l' inté rieu r.

• AH~C un produit répu lsifC' est la technique la plus uti lisée

en France par les profess ionne ls. quitravaillen t souve nt avec des plateau xgarnis d 'u ne to ile imbibée d'une so lu­lion répu lsive (au choix : acide phé­nique. esse nce de mirbane ou acid epropioniq ue). Les vape urs de ce pro­du it déra ngent tellement les abei llesqu 'e lles se précipitent en rangs ser­rés vers le bas de la ruche.

Prenez garde cependa nt. car l'u ti­lisa tion des répulsifs de ma nde uncertain do igté ; si. par malheur, unegoutte de produit tombe sur les ca­dres. tout le mie l peu t êt re dénaturé.

Pour alle r plus vite. les profession­nels uti lise nt plusie urs plateaux imbi­bés en même temps. ce qui leur per­met d 'effectue r la récolte en un tempsrecord.

• l'a r brcssaeeC'est 1" méthode la plus simple,

car elle ne nécessi te aucun mat érie lpartic ulie r, si ce n'est un e sim plebrosse à abeilles aux poi ls très fins.

Aprè s enfumage de la ruche, lescad res sont d'abord secoués. brossés,puis retirés les un s après les autresavant d 'ê tre placés dans une haussevide. Une fois l'opération te rm inée,recouvrez la hausse avec un plateaupour évite r la visite de s pilleusesauir ées par l'odeu r du miel.

• Par seu rüeneDepuis plus ieu rs années. beau­

coup d'apiculteurs am éricains utili­se nt ce procédé, qui permet d 'expul­se r les abeilles san s dom mage, grâceli une sorte d 'aspirateur inver sé pro­jetant un courant d 'a ir à for te pres­

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sion. Les quelques professionnelsfrançais qui ont adopté cette méthodesemblent très satisfa its. Seul défaut :le prix de l'appareil , trop élevé pou rune petite expl oitation.

L'extracrlon du miel doit s'e ffec­tue r obligatoirem ent dans un localhermétiquement clos. car la moin ­dre ouverture peut suscite r la curio­sité des butineuses.

Les coutea ux à désoperculer, quel'on tro uve dan s le commerce. per­mettent de travailler facilement, àcond ition qu 'ils soient bien aiguiséset tre mpé s de te mps à au tre dans del'eau chaude pour amollir la pell iculede cire obturant les rayon s.

Les coutea ux électriques ou àvapeur son t uti lisés dans les grossesex ploitations. Ils permettent detravailler encore plus vite .

Le loca l où vous allez extraire lemiel doit ê tre suffisamment impor­tant pour abriter un extracteur, unmaturateur (où le miel va se reposerquelqu es jours après avoi r été fil tr é),un bac à désoperculer et un cheva letsur lequel on prend appui pour fairesaute r les pellicules de cire de cha­que côt é des cadres .

Il est également recommandé deposséder une arrivée d 'eau froide etd'eau chaude pour nettoyer le sol etle matér iel d'extraction. sinon vousallez très vite pa tauger da ns le mie l.

Même si vous n'avez que quelquesruches. pense z bien à l'en droit oùvous allez extra ire le mie l. Une sallede bain s ou une cuisine peuvent trèsbien faire l'a ffaire, à condi tion detravaill er vile et de bien ferme r lesen trées he rmé tiquement.

Une fois l'extraction ter minée,rem ette z tous les cadres vides dansles hausses au-dessus des ruches. depréférence le soir. Les abe illes von ts'empresser de tout lécher pendantla nuit. Passé vingt-quatre ou qua­rant e-huit he ures, vou s n'au rez plusqu 'à retirer les hausses ne ttoyees envue du stoc kage pendan t l'hive r.

En observ ant attentivement r en­trée des ruches, vou s se rez peut-êtretémoin du massacre des (aux bou r­dons. Les mâles devenus inutiles(puisq ue toutes les jeunes rein es ontété fécondées) sont chassés impitoya­blement par les abeilles. qu i lespiquent parfois à coups d'a iguillonpour les incite r à quiller la ruche.U ne fo is à l' exté rieu r. ils sontcondamnés à mourir de faim ...

1. A Il pied d'un arbreou en so us-bois d'hé,te cyclamen apporte IIlI e1I0le cotorëe ('/ surprenante.2-3, Azalées elrhodo dendrons vousproposent des floraisonsspectacu laires en tO IiScoloris sauf le bic li pur,UIIC obligatio/l : leur offrir1111 support acide (terrede brllyére),

lesplantesd'ombreet de sous-bois

Si votre ja rdin se cache sous lafrondaison de beau x arbres. si votrecou r se ret rouve à l'ombre de hautsmu rs. ne laissant filtrer que peu derayons solai res, vous avez pu éprouvercertaines difficultés à voir prospérervos plantations. Là encore, il fauts'inspirer des choi x nature ls. observerles sous-bois ou partir chez le pépi­nié riste avec des idées précises surce que l'on souhaite planter.

Un bon nom bre d'arbustes suppor­tent vaillam men t l'ombre dense et lami-om bre, Il s'agît surtout de plantesde terre de bruyère comme les aza­lées, rhododendrons et camélias. Quine pousseront Qu'en sol acide. maisaussi d' espèces plus ré pandu escom me l'aucuba. le buis. le cognas­sier du Japon. les clématites, quiarrivent peu à peu à sortir de l'om breil grands coups d'escalade, les fusa ins- ils cons tituent de jolies haies. maispréférez les variétés panachées. pluslumineuses - . les hortensias - àfleurs en bou le, à panicu les plats ouà rameaux grimpan ts {Hvdrangeapeüotaris), qui peut voisiner avec lelierre,

Le houx, les millepertuis. le jasmind'hive r, les chèvre feuilles, le maho­nia, le buisson-arden t. le grosei llieril Oc urs, le sureau. le skirnmia. laboule de neige et autres viburnumsferont écho à de rares conifères : l'ifet le genév rier.

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août

aoûtPour couvrir le sol, on utilise ra

les espèces citées au mois de mai(page 57). Faites appel à Quelquesbelles tou ffes de plantes bulbeusespour egayer cette situat ion. Plantezà l'autom ne, pour floraison printa­nière : l'A nemone blanda, la jacinthedes bois, l'éran the, l'èrythrone de nt­de-chien, les perce-neige, les narcis­ses botaniques. Pour j'été, vous accli­materez des agapanthes, des lis, descyclamen s, des colchiques.

Parmi les plantes vivaces, les plusfaciles à adapter sont incluses dans[a gamme des fougè res. Les espècesà feuillage caduc pren nen t des co lo­ris subtils en automne. Pour plus decouleu rs, faites entrer dans la rondede s massifs : l'ancol ie, la spirée barbe­de-bouc , l'astrantia, le bergenia , lescampanules, le muguet , le cœur-de­Marie, les digitales, l'e uphorbe, lesgéraniums vrais, l'he llébore, les hos­tas, les lysimaque s (la naine rampanteet la haut e), les pivoines botan iquesou en arbre, le sceau -de-Salomon,les polygonums, les très nom breusesprimevères (il y en a de fort be lles quifleuri ssent en été), la consoude, lestrill ium s, les pensées.

Pour combler les trous, il est possi­ble de faire appel à de s espè cesannu elles, fort peu nombreuses : labalsamine, l' impatiens, la lobélie, lesmimu lus, la némop hile qu'on sèmeau printemps et dont les plants sontmis en place lorsque toute men acede gelée es t éloignée .

En association avec les bu lbes elflorai sons de printemps, il ne faut pasnégliger les semis éco no miques de Z::~::~=~myosot is, violett es cornues, pâque­rett es, monnaie-du- pape. Le sem is alieu en été, la mise en place destouffes en automne, la flora ison demars à juin.

En été, on fera appel à des espècestrès résistantes et touj ours chargéesde fleurs comme les bégonias tubé­reux, les fuch sias et les arum s, qu' ilfaut abriter des températu res néga­tives de l'hiver.

Bien souvent, le problème de l'om­bre se dou ble - cela semb le unparadoxe - d'une séche resse dange­reuse en été. Les racines des grandsarbre s absorbent l'eau disponible, nelaissant rien aux espèces à plus faibleenracine ment. Veille z à bien arroserles plantes d'om bre, s'il ne pleut paspendant longtemps. La végétationsera beaucoup plus belle. 3L _ L....ILI:

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1. L h onenssa ass ureun décor d 'hepcntcuttèrement agr éabteel durable.

Z. L ' èmmhe fleurit au10Ut premier prill/emps,si t 'on planee ses bulbesà t 'autom ne.

3. Les digitales - ou« ganrs de Notre-Dome »- se ress èmentd 'elles-mimes pour fle urirde mo i à j uil/el.

~ . Les colchiq uesallnOllcent la proximitede l 'automne ma is sontd 'Une cultureparricultèremem f acile.

~ lamaisondevient jardin

Poursuivez l'entretien géné ral :arrosages, apports d'engrais, suppres­sion des fleurs fanées. comme expli­qué page 59. au mois de mai.

Si, lors de votre retour de vacances,vos jardin ières montrent le visage dela désolation, n'h ésitez pas à recréer ,f

le décor: choisissez alors des espècesqui vont étale r leu r floraison sur unepartie de "automne : margueritesd'automne basses, bruyères. dah liasna ins. reines-margueri tes. pimentsd'ornem ent...

Si vous aimez conse rver un certainnombre de plants d'une année surl'autre. c'est la bonne époque pourbo uturer les suje ts arbustifs : fuchsia,géraniu m des balcons et géran ium­lierre. ant hémis. hél iotrope...

Pour aug men te r vos chances deréu ssite lors du boutu rage . trem pezla plaie de la tige coupée dans unepoudre d'h orm ones d 'enracinementou arrosez avec une solution de pro­du it similai re.

Bouturez éga lement des impatiensdans un verre d'eau. Rempotez dan sde la terre après développemen t de sracines. Tou tes ces plan tes craignentle froid et devront trouver abri chezvous, devant la fenêtre, dès le moisd'octobre.

Une plante extraordinaire :le colchique

On ne trouve son gros bu lbe vent ruQue pendant quelques jours du moisd' aoû t. C'est r une des plant es lesplus rapides à fleurir que le jardinierpuisse trouver. En troi s ou quatrejou rs, dès que la base du bu lbe trouveun peu d'hum idité. les Fleurs rosesjaill issent de l'oignon. Chaque beaubulbe porte trois à cinq fleurs qu i semain tienn ent ouve rtes une à deuxse mai nes.

Plus tard, le bu lbe, qui trouve sonalimentation en te rre, éme ttra unegrande feuille verte qui assu re ra lapérennit é de l'o ignon . Ce bulbe secu ltive aussi sur ca rafe ou sur uneassie tte remplie de gravillons trem­pan t dans l'eau.

les vacancesdes plantes vertes

Les valises sont bouclées. paren tse t en fants se tassent dans la voitu re :c'est l'heure des grandes migrationsest ivales. Une seu le question : quefa ire des plantes d'appartem ent pen­dant un mois, pour qu 'elle s ne souf­frent pas trop. e t ne pas les retrouveragon isan t de soif, les feui lles pen­dantes ou molles ?

grandes plantes

Ce sont ce lles qui surviv ron t lemieux et le plus faci lement : plus unpol est large el profond. plus ilcontient de ter re. Si vous les arrosezà fond avant de partir et si vous pre­nez la précau tion de recouvrir lasurface d'une bon ne couche demousse ou de gravillons. pour rete­nir J'humidité. elles pourront resterprès de qui nze jours sans arrosage .Excepté les plan tes te lles que leshibiscus ou les abutilons toujoursavides d 'ea u, et évidemmen t lespapyrus qui devront être surveillésde près.

petites plantes

Ce sont ce lles qui pose nt le plusde problèmes ca r e lles se dessèch en ttrès vite.

Essayez de les grouper toutesense mble afin qu'e lles se crée nt uneso rte de microclimat bénéfique. Vous

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août

ao ûtpouvez les placer dans la baignoire.à condition que la salle de bains soitbien éclairée. en tapissant le fondd'un Iii de gravillons et en interca­lant de la mo usse ou des journauxfroissés entre les pois.

Arrosez bien avant de partir. jus­Qu'à saturation. el laissez un peud'eau affleurer les graviers. Vérifiezque la bond e est bien bouchée. pourque cene eau ne s'écoule pas immé­diatement.

Il ex iste aussi des mèches à enfon­cer dans la te rre. distillant l'eaugoutte à goutte . Vous les trem perezdans une bassine surélevée. rem plied'eau.

Avant de par tir. testez tous vospets à réserve d'ca u et les systèmesqui permett ront à vos plantes de scdébrouiller tout es seu les : il vautmieux prévenir que guérir !

Si vous avez un jardin. en terrezvos plantes dans un coin abrité dusoleil ct du vent. La plupart d'entreelles apprécie ront ce séjour au grandair, à condition de bien les arroseravant de partir, de recouvrir d'unebonne couche de tourbe hum idifiée.et de ne pas oublier de les rentreravant les première s gelées d'au­tomne. Cette méthod e réussit parti.culièremen t bien au x cactées et auxorchidées : la fraîcheur de la nuitles incite à refleu rir.

Enfin, essayez de trouver une âmecharitable, ami, voisin ou gardien,qui viendra inspecter les délaissée sen vot re absence.

Même avec des pots à réserved'cau. des mauvaises surprises peu­vent survenir.

Vous pouvez instituer un systèmed'échanges, e t proposer d'a ller arro­ser les plantes des aut res Quand vousreviendrez.

La issez toutes vos ins tructio nsconcernant les beso ins en eau devos plantes, par écrit Tout le mon den'a pas les pouce s forcément verts,e t c'est vous Qui conna issez le mieuxvos protégées.

Il vaut mie ux signale r que lepapyrus doit baigne r les pied s dansJ'eau en pe rmane nce, les cactusrester presque au sec, et pas leco ntraire!

N'o ub liez pas non plus de laisserà votre CI plan tes-sitter » b én évolesu ffisa m me n t d'arrosoi rs o u debouteilles vides pour qu'il ne passepas son tem ps à faire des alle r-re tourplur ucs/ robl nct.;

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plantes d'extérieur

Elles constitu ent un cas spécia ltout es les plantes cu ltivées sur l'a ppuid'une fenêtre, sur un balcon ou uneterrasse, ex posées aux rigueu rs dusolei l et du vent , vont souffrir enco replus Que les au tres. Avant de partir,n' hésitez pas à rabattre sévère mentles tiges des géraniums et des pétu­nias. et à supprimer les fleurs. L'éva­porat ion sera limitée, c t lorsque vousrentrerez, vous aurel sans dou te lasurpr ise de retrou ver de nouve llespousses et des fl eurs prêtes ù éclore.

Si vos plan tes ont vruimc m so uff ertpend ant vos vacan ces. ne vous déses­pérez pas et ne les je tez pas avantd'avoir constaté une mo rt évidente.Les plus mal en point cachen t parfoisdes réserves de vic insoupçon nées.Laissez-leu r une chance en co upantles tiges trés cou rt Cl en les immer­geant dans I'eauj usqu' à ce Qu'aucu nebulle ne se forme plus a la surface.Laissez s'écouler le surplus, ct enfer­mez vos malades dans un sac deplastique transparent, percé de petitstrou.. et noué sous le pot.

ri Ne laissez ja mais vos plan­tes da ns une pièce aux vole tsfermés , elles s'y étioleraient

dangere useme nt. Si vous mettez desplantes dans votre baignoire, tapissezd'a bord le fond d'une grande feuillede plastique sur laquelle vous verse­rez sans risque graviers, tourbe, etc.

Les p..ts. bacs {'f

j arâülièrrs Q "sen"ed 'eau fIM" ", l'rspril l'ri (asd'absrnœ. La isse /0trrTF' s 'anjchrr dl' trmpsrn trmps l'mir n·;t,.,. fnpourrilU" S dl' rannrs.

mles insectes•piqueurs

La vie en plein a ir fait part ie dudél assement de l'été. à condition dene pas se laisser envahir ni troublerpar la coh orte de trouble -fête queforment les insectes piqu eurs.Les août ais

Ils apparaissent en août dans lesprés. le tr èfle et le gazon. et au pota­ge r ils semblent affection ner lesharico ts. Il s'agît d 'u n pet it acarien(ara ignée minuscule) don t la larve àsix patt es pa rasite l'hom me lors descha leurs es tiva les. Elle se fixe sur­tou t là où le vêteme nt se resserre,quand sa progression est ent ravée .Si vous avez déj à d û sub ir le ursattaques . ne perdez plus une minute :traite z VOS " es paces ve rts » avec unaca ricidc à base de dic ofol (Kelt hancde Pcpro). renouve lez ce tra itementaprès quinz e JO UN pour tue r lesno uve lles g én èratlons .l es gu êpes

Premiè re recom ma nda tion : restezcalme si la bê te vou s confond avecune fleur, c'est presq ue flatteu r ! Unmouvement bruta l vous condam neala douloureuse piq ûre qui se soignea coups de comp resse d'eau salée,pommade contre les œd èmes. vinai­gre, jus d 'o ignon ouve rt en deu x, de

œmonter sa serre

Tou t jard inier passionné arrive, unjour, à la conclusion qu 'une serre luiest devenue indispen sable . Il envi­sage d 'abord une pe tite se rre puiscomprend vite la nécessité d 'u neinsta llation de bonne tai lle. l a serrerend de si no mbreux se rvices, c'es tun outil de trava il précie ux. Il nefaut pas envisage r son choix et soninstallat ion a la légè re,

l es progrès techn iques d 'a utoma ­tisat ion ont pe rmis d'êt re moinses clave des cond itions atmosphéri­ques qu'a utre fois.., Mais, au prixd 'achat de la se rre par elle-môme. ilfaudra songe r a ajo ute r une dépensede mê me impor tance en équipementsspéciaux .

poireau, d'osc ille . Si la prqure es tInterne. appelez le méd eci n : il peulse produire une réaction alle rgiquetrès grave. Avant de manger un fru itou une confiserie, vérifiez bie n.D'autre part , repérez Je nid s' il estchez vous , Accessible, vous le d étrui­rez ave c un bid on d'essence renve rsédans le trou. Les vapeu rs ruent lesInsectes (ne pas fumer pendant e la près l'op ération). Autre so lutio n :coulez du plâtre liquide , Si le nides t suspendu ou difficile aatt eind re,ap pe lez les pompie rs ou la mairie quiviendra vou s en débarrasser.

Les moustiquesMont rez-vou s plus malin qu 'eux :

sortez votre bom be insecticide etpulvérise z l'end roit où vou s avezl'intent ion de vou s installe r. Si vousfaites un feu , brûlez que lques feuill esarornauques (laurier , thy m, romarin).une poignée de foin, de la frisette debois ou même, à défaut, du pap iersec, Brûlez l'u n de ces ser pen tinsver ts vendus en dro guer ie : ils durentplus ieurs heures et son t trés efficaces(v ulcano). Frottez vos mains et votrevisage avec un produit spécia l (001­mix Pic ) ou de l'eau boriq uée, del'essence de citro nne lle ou unedécoction de Quassia amata (ch ezvot re he rbo riste).

En règ le géné rale, ne dé truisezpas les insectes mangeurs de larves(libell ules...I, les oiseaux, serpents ctgre no uilles,

choix de r emplacementSi vous le pouvez , n' h ésitez pas ù

place r la se rre en annexe directe dehl maison. Cette veranda enso leilleedonn era une pièce supple menta ire ala maison, perm ett ra l'acc ès facile ctrenouve lé pou r a ller voir les plantesdont vou s profite rez pleineme nt . Lechau ffage pou rra être une dé rivat iondu chauffa ge de la maison . Bienen tendu, la serre a besoin d 'a ir, delum ière et de chal eur. Une exposi­tion nord -sud pou r la ligne de faîtageest i déale~trée se situant face auno rd, Ce tte SItuation tr ès lumi neu seex ige ra l'abr i d 'u n systè me d 'omobragc co ntre une trop forte lumi èreen é té, Viennent ens uite les ex posi­tion s sud-o ues t c t sud-es t. Si vousne dispo sez qu e d 'une exposi tionnord, est, ou tres ombragée, vous

127

août

aoûtserez "tenu de cultiver des plantesaimant J'ombre (fougères, fuchsia,bégonia...). Dans la mesure du possi­ble, éloignez la serre de la ramured'u n arbre à feuillage caduc : enauto mne, i l vous faudrait ne ttoyerle vitrage du toit e t les gout tières,des feuilles mo rtes. Sans compterla menace perma nente de chute debranches.

préparationde J'installation

On ach ète géné ralement les serresen kit, livré non monté, en plusieurscar tons. Faites-vous préciser danslequel se trouve la notice de montage .Cette dernière doit ob ligatoirementêtre rédigée en français. Le construc­teu r vous livre la struct ure (en bois,fe r o u alumi nium) plus le vitrage .

Vous devez prévoi r :- la prépa rat ion du sol (drainage,

évacuation des eaux) ;la semelle en bé ton, sur laqu ellesera insta llée la serre ;la pose d'une prise d'eau ;la pose d'une arrivée électrique(15 A, 220 V), qui assurera chauf­fage, systè me de ventilation ,arrosage automat ique, e tc.:le revêtement de sol (terre fer­tile, sable, gravillons , ciment,

briques ...) avec pente pourl'ecoulement ;la récu péra tion des eaux de pluie(faculta tive mais très interes­sante, surtout pour des espècessens ibles com me les orchidees) ;un compartiment à l'abri del'h umidité pour ranger les outilset les produits de traitem ent ;l'achat et la mise en place detablettes et étagè res où installerles plantes.

A prévoir plus tard :une petite serre cha uffante demultiplication pour les espècesdifficiles ou déli cates ;le système de chauffage (central,électrique, à bain d'huile...).

Facultat if mais bien utile : unsystème d'éclairage artificie l, car sil'on chauffe en hiver, les plantes nepourron t se contente r du faib le éclai ­rage naturel de la mauvaise saison(tubes fluoresce nts de 40 W, type( blanc brillant de luxe J») ou lampemixte de 160 W. On peu t insta llerune horl oge de com mand e qui règleautomatiq ueme nt la durée d'eclai­rage.

Il faut environ de ux jours completspour monter soi-même une petiteserre d'amateu r, une fois la structureen place, Mieux vaut effectue r letravail à deux personnes: l' installa­tion est plus facile .

1-2. Le maillage d'un eserre moderne s'effectuef acilement il {'aide dequelques outils el d'linpeu de patience:

1282

la conservationdes fruitset légumes

De tou t temps, l'été a corresponduà produ ction, réserves e t même abon­dance. Le jardin, s' il es t convenable­ment mené, offre de quoi satisfaireles plus ex igeant s en produits depremière fraîcheur. Ceux qui ne dis­posent pas de jardin pourron t alle rcueillir eux-mêmes, chez les produc­teurs, se lon leurs besoins. ou acheterau marché des denrées. en ple inesaison.

Un impérati f :fraîc heur et rapidité d'exécution

Au ssitôt les légum es ou [es fruitsache tés ou cueillis, co mmencez leprocessus de conservation quel qu'ilsoit. Ce la suppose que vous ayezpréparé la vei lle tou t le matér ie lnécessaire à l'opération. Em bauchezla famille. les amis: plus vite voustermine rez, meilleur sera le resultat.

Traditionnel mais un peu oublié :le salage

Matérie l : des gros pots (de grès,de verre), du gros se l sec .

Le principe es t simple : il s'agitd'a lte rne r des couches de légumes etde gros se l dans un récip ient proprect sec. On traite ainsi les haricotsverts, l'oscille, les herbes aromatt­ques, les petits légumes courantspour la soupe, détaillés en dés. Seulsles haricots verts seront mis il des­saler il l'eau fraîche, avant utilisa tion,pendant dou ze heures.

Autre solution à base de sel :la saumure

Pou r 5 litres d'eau , prévoi r 500 gde gros se l, 350 g de cassonade, qu irend la saumu re plus douce, 40 g desalpê tre ou de nitrate de potassium,des herbes : thym, laurie r, genièvre,e t des ép ices : poivre, girofle, can ­nelle...

On conse rve de cene façon lestom ates (petites et pas trop mûres),les corn ichons un peu gros ou lespe tits concomb res, les cœ urs d'a rti­chauts.

Veillez dan s tous les cas il ce queles produits ne soient jamai s encontact avec l'a ir. Disposez une plan.

chette mai ntenue par un poids pou renfon cer dans le liqu ide les légumesqui voud raient remonter à la sur­face.

Vieux comme le monde :le séchage

Toutes les trib us primitives on trecours il ce tte méthode, si les condi­tions clima tiques ne permetten t pasune récolte ou cuei llett e perma nente.Il suffit d 'étale r, d 'enfiler sur un filou de meu re à four très doux deslégumes en tiers ou en morceaux defaçon à les faire sécher doucemen t.On les réhydrate par tre mpage dan sl'eau avant uti lisation en hiver.

Le séchage solaire est le plus facile :on tend les fils devant une fenê treou l'on dispose les légumes en pla­teaux, simplement reco uve rts d 'unegaze pour évite r les poussières e t lesinsectes. Après séchage, les légumesson t entreposés dan s des sachets depapier, l'a ir doi t contin uer il circuler.

Vous traite rez ainsi : les caro ttesen rondelles, les haricots verts(d'abord blanchis quinze minutes àl'eau bo uillant e), les champignons,les lamelles de cœ urs d'art ichau ts, lespom mes, les poires (en rond elles),les abricots, les prunes (en oreillon s).

La mise en conserve maison :la stérilisat ion

Matériel : des bocaux spéc iauxen verre solide, des ferm etu res cor­respondan t aux bocaux avec jointsde bon diamètre ; un stérilisateur,mais on peut aussi util ise r pour quel­ques bocaux un autocuiseu r il pres­sion: quelques torcho ns.

Tou t le matérie l doit être impec­cab le de prop reté : fruits ou légumesse ront épluchés, cou pés ou lavés rapi­dement. Les joints seront sté rilisés ill'cau bou illante pour plus de sûre té.

Vous ~mplirez les bocau x jusqu 'à2 cm du bord. Les produits son t misnature, avec une seule adjonctionde sel, poivre ct aromates au cho ix.On peu t préférer un sirop de sucreou quelques cuillerées de sucre surles fruits, ou une saumure (se l eteau) sur les légum es, dans la propor­tion de 10 à 20 g de se l par litre d'eaubouillie.

Après ferm eture de s bocaux, ran­gez-les dans le stérilisateu r, bloquez­les solide ment grâce aux crochets ouil l'aide de torchons (less iveuse, auto­cu iseur). Remplissez d'cau pour queles bocaux soient reco uve rts. Dans

129

ao ût

août

t'autocuiseu r, ne menez que deuxtiers de hauteu r d'eau. Fermez lecouve rcle et faites bouillî r le tempsnécessaire (vo ir tab leau ). Avecl'autocu iseur, on co mpte 10 à15 minutes après mise en rota tionde la soupape pour les fruits et 30

à 40 m in utes pour les légumes.Laissez refroidir les produ its da ns lesboca ux et l'eau. On peu t les ret irerlorsque l'eau atte int 30°. Vér ifiez ilfro id si la stéril isati o n a bien été e lTi­cace en soulevan t le croche t de fer­meture . Le cou vercle doit rester ferm é.

LÉG UMES

art icha ut (fon d)

carotle

chou-fleur

haricot vert

petit pois

tomate (entière)

tomate(sauce ou purée)

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CONSEILS

retirer à crufeuilles et foin

cou per les tiges àlongueur égale ;placer en boca uxpointes en bas

conse rver lespetites en tières;sinon, faire degrosses rondelles

en bouquets

ajoute r persil,thym, laurier

natu re ouprécuisinés aveclardons, carottes

au naturel

faire cuirela sauce avec lesaromates, rédu ireen purée;mettre en bocaux

BLANCH IMENT TEM PS DESOLUT ION SALINE STÉ RI LISAT ION

20mn I h 30à l'ea u citronnée+ solut ion saline10 g/ litre

5 mn I h 30solution sal ine20 g/litre

lü mn I h30solution saline15 gll itre

5 mn I h30solution sal ine10 g/litre

10 mn 1 h 30solution saline20 gll itre

15 mn 1 h 30solution saline10 g/ litre

solution saline 1 h50 glli tre

1 h

3

août

:-.tAl URE TDIPS DEFRUITS CO~SEI LS DU SIRO P sTÉ R ILlSATlO~

abricot retirer le noyau 1 kg suc re 40 mnpar Hire d'eau

cerise retirer la queu e 500 g sucre/li tre 30rnn

fraise se sterilise mal ;préparerdirectement unecompoteou conge ler

framboise idem

groseille idem

pêche peler après 500 g sucre/litre 20 mntrempage dan sl'eau bouillante.détach er le noyau

1-2. Stérilisez la poire peler, 400 g sucre/li tre 50 m nsurproduction f amiliale laisser la que uede ligumtS. Si vousl'ent reposez en CO\' ('. vous pru ne retirer le noya u 500 g sucre /litre SO mnretrouverez les parfumsde l'iti~ndQnt /Out

raisin détache r les grains 400 s sucre/litrel'hiver. JOrnn

J . De l'eau, du sucre elrhu barbedn fruits : unt' "Ct'IU coupe r les tiges eau nature 20 mn

$OUl'enl simple pour des en tronçonsdtsstns dt rtw.

ao ûtLa tec hn ique modern e par le fro id :la congé lation

Matériel : un co ngélateur (prevo irgran d à l'achat, si vous avez un jar­din) ; des sachets, boîtes et autre semballages appropriés ; un marqueurindélébile, des étiquettes résistant aufroid .

Ne congelez que les fruits et légu­me s in tro u va b les pen da nt lamauvaise saison , faites des paquets­portions en fonction du nom bre decon vives réguliers à table . Certai nsfruits et légum es se prêtent mal à la

congéla tion ou ne seront util isés quepour des sauces, compo tes ou tart es.Pensez à mett re votre congélateurau maximu m de sa produ ction defroid avan t d'y introd uire vos no u­velles préparations. Elles doiventêtre menées à - 18° dans le mini­mum de temps. Pou r obten ir desprod uits faciles à détacher les unsdes au tres (tranches de courgettes,oreillons d e pru nes o u d 'ab ri ­

. cots...), congelez les produ its à platsur un support du r. Après prise encongé lation, rassemblez [es produitsdans des pochettes plastique, vouspourrez en prélever une poignée sansdifficulté.

Selon leur conformation, les fru itsse congèlent nature, ou bien aprèsenrobage au sucre sec ou adjonct ionde sirop de sucre. Pou r gagner de laplace lorsqu'on est pressé, il fautaussi pen ser à congeler la pulpe écra­sée, passée au mixer. Vous la ressor­tirez plus ta rd pour en faire descompotes, des sirops, des sorbets,des ge lées...

LÉGUM ES

artich aut (fond)

asperge

carene

chou

chou-ne ur

courgette

épinard

haricot

petit pois

tomate

CONSEILS DE PRÉPA RATI o r-; ET DE CONSOM MATION

dégager le cœur à cru, le blanc hir 7 mn à l'ea u citronnée;le replonger dan s l'ea u bouillante salée pendant 15 mnpour cuisson

nett oyer, blanchir 3 mn ; plonger dans l'eau boui llanteet laisser cuire 30 mn pou r consommation

faire blanchir 2 à 3 mn ; plonger à l'eau boui llante 15 mnpou r consommation

couper en lamelles, faire blanchir 2 mn; plonger ensuiteà l'eau bouillante

en bouquets, blan chis 3 mn ; cuisson à l'cau froide sansbouillir ; dès le frém issem ent, éteind re le feu ct a ttendre30 mn

en tranches individuelles mises à congel er sur plateau ;pour con sommation. faire déconge ler lentement auréfrigérateur

cui re les feuilles, conge ler et réchauffer à feu dou x

prépa rer, blanchir 2 mn, plonger plus tard dan s l'caubouillante

faire blanch ir 1 mn, plonger dans l'eau bouill an te etattendre 30 mn pour consommation

les congeler entières. en quartiers, en j us, en purée, ensauce aromaüsé c : utiliser directement : potages, vian­des. sauces ... ou décongeler une nu it au réfrigérateur

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FRUITS CO:>oSE ILS DE PR ÉPAR ATION ET DE CO/lOSOMMATlOl'

abricot et brugnon d énoyauter. faire co ngeler sur platea u et regroupe rens uite en sac: se congè le au sucre (250 g au kg) ou ausirop (500 g/Iitre d 'eau )

cassis congele r au sucre pour enrober les fruits ou en jus enajoutant un dem i-litre d 'eau par livre. faire écla ter lesfruits dans une cocotte

cerise en l'état. sans que ue. en sac. pour tartes. cla foutis" , oudénoyautée avec sirop de sucre 500 g/Iitre

fraise ne pas laver , congele r nature ou au sirop (700 gllilre )ou en purée

framboi se ne pas laver , congeler na tu re ou au sirop (500 g/ litre)ou en purée, avec adj onction de sucre

groseille au sucre, en jus (1 litre d'cau par kg sur fcu)

melon en cubes, conge ler à plat ct regrouper ensuite en pochette

mynlüe recouvrir de sucre

pêche peler, dénoyauter , ajouter un sirop (500 g de suc re/li tre)

l , Pour oblt'nir ëes poirei li mt'nls congtlisindipt'ndan ls nt' formantpas une masse cottée.congetrz en deux It'mps : pommed 'abord fa prist' au froidQplal des i/imt'ntsisoli s. puis la mtse t'nsacht'ts dt's iUmt'nls prunedurcis par ft'froid (ici.dt's courgNft'S),

2-3. u s ht'rbt's st' raisincongètrnt dan s ft' bac ilg/arons, On tes groupt'ensuue t'II sachets. Chaqllt'gtaçon correspol1d il Ulll' rhubarbe(fuse d 'UliliscllÙ)/I,

peler. pocher dans un sirop (500 g/litre), égoutter, laisserrefroidir -

faire des tranches crues ou enrobées de sucre ou desirop. ou des purées

dénoyaute r. recouvrir de sucre ou de sirop (500 g/Iitre),ou compote

égre ner. recou vrir de sirop (500 g/litre), d égeler à tem­pérarure ambia nte

en dés. blanchis 1 mn. crus ou au sirop (500 g/li tre). ouen compote

ao ût

fj les greffes

La grelTe es t une mé thode de mul­ttpucatlcn végétative pratiquée surdes espèces ligneuses. généra leme ntsur des a rbres et arbu stes qu i nedonnent pas de bonnes graines.

On choisit un suje t. ou porte­greffe, qui reçoit le greffon. panicde tige inté ressant e qui devra se d ève­lop per par l'in te rmédiai re du sujet.l e suje t apporte un sou tie n. des raci­nes. une alimentation , une puissancequi devra être proportion née à ce lledu greffon.

La grc lTc est tout un art. difficile Jà maîtriser par l'amate ur. connu de- ..........pu is la plus haute a ntiqu ité. D'ail­leurs, il ne s'a git pas de la greffemais d'un nombre importa nt de gref­fes à adapter à l'espèce. au climat ,à la forme désirée. à la saison. auterrai n... On pratique la greffe surtous les type s d'arbres .

Le greffage perme t d'obte nir dessujets q ui so nt au tant de fid è lesreprod uctions de leurs pare nts. Parle choix du porte-greffe, on peuts'adapte r il lous types de sol. Parcontre. un suje t greffé vit moinsQu'u ne plan te multipliee par d 'a utresméth odes c t montre souve nt. auniveau du point de greffe. un bourre­let inesth étiqu e.

Il fau t veiller à ce Qu'un sujetgreffé ne retourne pas au stad e deporte-greffe. toujours plus fort, plus 4

134

1. Incision du parlt-g rl'1Je.

2. Préparation du greffon.taillé en biseau.

J . LigQfUrr dt ricussonsur It pone-greffe.

4. CtS trois guffonsplacés en rond formentunr guffr tn couronnt.

vigou reux et refusant, par une sortede rej et naturel , l' imposition forcéedu greffon . Il y a alors production de« gourmands », ces rameaux qu 'ondoit couper à ras des tiges dès qu 'ilssont visib les. Sinon, ils se dévelop­peraient au détriment du greffon,plus fragile et plus timide, e t la planteredeviendrait vite un sauvageonporte-greffe.

Les principales greffes servent àmultiplier rapidemen t et de façonidentique un certain nom bre d'indi ­vidus végéta ux. Elles permettentaussi de réparer un arbre blessé ourongé par les animaux, de changerla ou les variétés d'un arbre fruitier.

La greffe n'est efficace que sur dessuje ts de mê me famille et présentantdes affinités (exemple : poirier surcognassier ou aubépine, tand is quepoirier sur pommie r marche mal).On peut greffer des végétaux à feui l­les persistantes sur des sujets à végé­tation caduque, comme le fusain duJapon persistant sur du fusain d' Eu­rope cadu c, mais l' inverse est impos­sible.

Pour réaliser une bonne greffe, ondevra choisir un suje t et un greffonde taille analogue ou voisine . En casde vigueur très différente, les deuxvégéta ux peuvent se soude r mais nevivent pas longtemps ense mble. Deplus, les tissus mis en rapport doiventavoir à peu près la même consistance :he rbacée, ligneuse ou semi-ligneuse .Ils auront le même état végéta tif:au repos ou en sève plus ou moinsactive. Pour ce qui est de la techn i­que des greffes, mieu x vaut se repor­te r à un ouvrage spécia lisé, qu iexpliq ue le ' fonctio nn ement etdécompose chaque opération.

Est-ce la fin du grefrage ?De pu is quelq ues année s, on

con naît une méthod e de mu ltiplica­tion de nombreuses plantes à partirde quelques cell ules prélevées àl'extrémité d'un bou rgeon . On cultiveces cellu les. en mi lieu gèlosé asep­tisé. Elles donnent na issance en untemps record à une nou velle géné­ration iden tique à la plante parentet totalement inde mne de maladiesou viroses. Ce travail s'effectue enlaboratoire, à tempéra ture constanteet survei llée . Les pépiniéristes fon­den t beau coup d'espo ir sur cetteméthode qu i permet de gagner dutemps et de la pein e. On l'appelle« microp ropagation »,

dictons,croyances,superstitions...

Ce qu'août ne cuira, septembre nele rôtira.

A la Saint-Dominique (4) , ne teplains pas si le soleil pique.

Pluie d 'août donne miel et ban moût.De Saint-Laurent (10) à Notre-Dame

(15) la pluie n 'afflige pas l'âme, maisà la Saint-Barthélemy (24) souffle-luiau derrière.

une arme écologique

Il Y a fort longtemps, lorsque lespeup les les plus évolués ne combat­taient qu e de jour, quelques rusésDanoi s pens èren t qu ' ils pourraientbattre les Ecossais endormis, aubéné fice de l'o bscurité. Pour êtreplus silen cieux, ils reti rèrent leurssanda les... et entamère nt leur mar­che, pieds nus.

C'est ain si que l'un des félons, par. mégarde, posa son pied sur un 01/0­

perdon acanthium ou chardon. Cettebelle roset te de feuillage gris feutréétire en été une hampe forte de deuxmètres pour faire épanouir ses peti tesfleu rs violacées en forme d'artichautminiature. Les cris de douleur dutraître réveill èrent les Ecossais quifirent battre en retraite les envahis­seu rs.

Depu is cette époque, ce chardonest l'emb lème nationa l de l'E cosse.

sureau

Cet arbre joui t d' une réputationspéciale dans tous les pays d'Europe :jamais atteint par l'é clair de ['orage ,on pense qu' il épargne maison etjardin de la présen ce du Malin. Letemps ne change jamais pend ant queses fleurs légères et fragiles sontécloses. Autrefois, les Allem andssou levaient leur chapeau devant cetarbre ct les gitans le nomm ent « œildu diable » à cause des baies qui,cueillies le jour de la Saint-Jean, pro-

135

août

aoûtrégent leur possesse ur des sorde­Tes.

Pou r les chrétiens. le sureau restel'arbre qui fournit le bois de la Croixet sur lequel Judas te rmina ses jourspar pendaison. Si un surea u se semaitseu l da ns votre jardin. c'était signede chance.

Les fleurs perrnenent la confectiond'u ne tisane adoucissante. Quant â

ses baies, vous pouvez en faire unegelée au goû t « sauvage ».

saint Fiacre.patron des jardiniers

Beaucoup de gen s connaisse nt lenom de ce saint au curieux patro­nyme, mais bien peu savent pour­Quoi i l es t devenu le patron de tousceux qui travaillent la terre.

Venu d' Irlande au VII" siècle. saintFiacre s'é tablit â Meaux où il demandaun te rrain à l'évêque du lieu : saintFaron, pour y fonder un mo nastère.

La légende veut que l'év êque ailaccepté ce tte dem ande à la conditionque le moine devienn e propriéta irede la parce lle de ter re dont il au raitété capab le de défricher le périmétreen une se ule journée.

Saint Fiacre se mit aussi tôt àl'ouvrage, mais sa bêc he semb laitavance r toute se ule. Il travailla sivite et si bien qu' une paysann e ducoi n. soupçonnant un su bte rfugemagiqu e, le dén onça auprès de saintFaron, l'accu sant de sorcelle rie (cel ase faisa it beaucoup à l'époque) .

Plu tôt Que de cro ire le moineenvoûté par le diable, le bon évêquerecon nut la main de Dieu, c t il luiaccorda la terre qu 'il avait si bienretournée.

Ap rès avoir fondé son monastèr e,saint Fiacr e renon ça aux biens de cemonde pour se consac rer uniqu e­ment à la prièr e e t à la cu ltu re deson jardin, y faisant pousser légumeset simples, afin de nourri r et de soi­gne r les pauvres gens attirés par saréputa tion de charite e t de sa inteté .

Sa bêche miraculeuse es t deven uel'emblème de tou s les jardin iers, quivoien t en lui leu r saint patron .

On cé lèbre sa fête le dc rnicr diman­che d'août. Autrefois. celte fête don­nait lieu il de gra ndes réjouissanceschez les hort iculteurs e t [es mara î­cher s, pa rticulièrement dans la Brie,province de ce saint aux do igts verts.

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plantes ~« toxiques» dansla maison

Réguliè reme nt apparaissen t desInformations alarm istes concernantles dangers de s plan tes d'apparte­ment. Et beaucoup de s' inq uiéte r.Il faut dire que le grand public es td'une naïveté déconcertante à l'égarddes plantes, passant des mythes de labonne nat ure géné reuse et sans da n­ger à l'exigence d' une étiquette mar­quée « poison » qu' il voudra it voirapposée sur ce rtains pots de fleurs !

A .Quand l'interdi ction des prom e­nades dan s les bois. les cha mps. etau long des chemi ns bordés de haie squ i recèlen t. eux, de quoi faire passe rde vie à trépas les imprudents ?

Disons tou t de suite que les plan­les qui peuvent se trouver dans lamaison son t peu toxiques.

Le cas le plus discuté con ce rne ledieffenhach la, cene jolie plante verteau feui llage marbré de blanc. Quicont ient des cristaux d'oxala te decalcium. Quand on écrase les feuillesou les tiges. ces cristaux urt icant ssont libérés, provoquant une irrita­tion de la peau et des muque uses.Le danger peut se présente r pourl' imp ruden t (sur to u t de je une senfan ts). qui sera it renté de mâchon ­ner ou de froisse r les morcea ux dedieffenbachia puis de se frotte r les

ao ût

J. Sailli Hncre, sa beche" ,.nchall/i,." 1'/ su bible ...il mains que ct ne soitl'un des premiers manurlsd'honicu/lurf' !

2·J, Vilfulldf)' :\'111'5 persfll'clh'es desmassifs l1euris et dupotagtT à la f rançatse.

yeux ou de sc sucer les doigts. Lesaccidents, heureusement rares, n'en­traînent pas de conséque nces dram a­tiques, comme peuven t le faire lesbaies toxiques de nom breu x v ègè­taux du jard in ou de la campagne.

Un peu d'atten tion, l'éducat ionsont de ux éléments suffisants pourévite r les piéges.

Citons aussi le pnlnsettla, qu iexcrète un latex irritant lorsqu'onbrise une tige. Ce rtains ont écritqu 'u ne feu ille de poinsettia pouvaittuer un enfant : ce la relève de laplus hau te fantaisie, même s' il es tévident qu'on ne doit pas consommercelte plante en salade !

A l'époque de Noë l. il )' a lieud' inci ter les enfan ts è la prude nce ,pour qu' ils ne jouent pas à la dînetteavec des baies de aul (heureu sementtrès amè res) ou de houx. sous peinede nau sées assez violentes.

Il en es t de même pour les cactéesdont les lins aiguillons pén ètren t pro­fond èmcm da ns la peau ct peuvententraîne r de sérieux (, bobos ,) enquelques jours avec gon flement, puset fièvre.

Le lierre est aussi une plante toxi­Que. et des cas assez graves ont étésigna lés. suite à des ingestions defeuilles et de baies par les enfan ts.

En un mot. s'il n'est pas ques tionde se priver du plaisir de décore r sonappartemen t avec des plantes vertes.il est bon, sans dramatiser les choses,de faire preuve de la prud ence nor­male Que l'on doit toujours obse rverdevant un usage no n prévu d'u n pro­duit quel qu 'il soit.

Villandry : CIun potager à lafrançaise

L'un des ja rdins reconstitués d'aprèsdes plans, gravures et dessin s del'époque, pour recréer le cadre d' unchâteau de la Renaissance. Bâtimentset ja rdins sont liés par le site , parl'archi tecture. par le dessin et le choixv ég étal . Tr ois nivea ux de terrasseshabillent la pente. Des haies, desarbres taillés, des berc eau x ou voûtesde verdu re découpent, enserrent l'es­pace en petits jardins presque clos.

Le jardin le plus élevé possèdeune pièce d'cau, qui s'écoule en je tse t canaux d' irriga tion aux étagesinférieurs. Le second ja rdin, galam­ment appelé .. ja rdin d'a mo ur », es tdivisé en quatre carrés de den telle sde verdure, chaque motif constituan tun symbole amoureux. Le de rnie rnivea u - neuf carrés do nt le dess inest att ribué à du Cercea u - es t consa­cré au potager. Seuls sont cultivés leslégumes conn us au XV t" siècle . Lesarbres fru it ier s ta illés apportentl'ossa ture nécessaire.

Quelques fleurs sont tolérées pou rleur note colorée. A voi r, surtout demai à octobre.

- 37300. Jou é-lès-Tours, il 15 kmà l'ouest de Tou rs. (Visite tous lesjours, de 8 he ures au co ucher dusoleil.)

137

août

une boule enimmortelles

Les fleurs séchées peuvent êtrearrangées de bien des façons. Parmitous les modèles à exécute r, la bouleen immorte lles (ou tou t autre maté­riau de votre choix) est vraimentfacile à réaliser.

fournitures

Il vous fau t une grosse boule demousse (ou plusieu rs petites), duruban de satin ou du fil de nylon(pour acc rocher votre œ uvre), desép ingles li tête ronde ou une aiguill erecourbée, des immortelles genrehelychrysum ou toute aut re ne UT àcœur cha rnu, dans les te inte s quevous aimez : soit en jouant sur deste intes en cam aïeu ou. au contraire.des contrastes inté ressants. Vouspou vez aussi utiliser d 'aut res été ­ment s. te ls que des petites pommesde pin, des capsules de pavots. desgrai nes ou des fruits décorat ifs.

un jardinparfumé

réalisation

La méthode la plus simple consisteil piquer les fleurs di rect ement dan sla bou le, en leur enfonça nt un e épin­gle dans le cœ ur. Certaine s person­nes pr éfè ren t les coudre avec un eaiguille recourbée. mais il est néces­saire d'envelopper votre boule d'unegrosse toile , pou r que le fil passemieux .

Vous pouvez aussi vous contente rde colle r vos éléments par un petitpoint de colle liquide, mai s cela ris­qu e de se révéler fragile par la suite(cho isissez une bonne colle).

Tassez bien vos éléments les unscontre les aut res, de façon à ne paslaisser de vide disgracieux. Tournezsouvent la bou le entre vos doigt spou r juger de l'effet produ it, el netassez pas les fleurs d'un seul côté.

Une foi-, que vous aurez terminé.cou sez un fa rge rub an de satin ausommet de la bou le, ou des fils denylon , si vous en avez réalisé plu­sieurs.

138

Lorsqu'on pen se aux fleurs du jar­din, on évoq ue des formes ou descou le u rs, ra rement des par fu ms.Pou rtant, l' odeu r d'un j asmin oud'Une lavande vibrant sous le soleil,le parfum tén u des de rnières rosesd'automne ou l'odeur forte d'unefeui lle de menthe simplement fro is­see sont là pour nous rappeler quel'on peut aussi compose r un jardinde sente urs.

odeurs de l'été

Parfum lourd et entêtant des lisblanc s, odeur vanillée des buddleias(si chère aux papillons), senteurs sen­suelle s des roses anci en nes (rosiersde Damas ou cenüfolla ) : l'été est lasaison reine des parfums.

Parmi toute s les plante s odorantes,pen sez au ssi au tabac (Nicot fana afft­IIfs) : lorsque le soir descend , il do nnele meilleur de lui-mêm e : à l'hélio ­trope aussi, qui disparait malheu­reusem ent des cata logues, ou fi laverveine odorante (Lippia citrtoaora),

1. Une boule de mousse,des épingles et des fleursd 'tmmonettes sans tigesuffisen/ af ormer ce petitdécor original . VII Tl/banpermettra de t'anacher1'11 suspension.

2, Les roses anciennes(ici. " Parade '1)dé/iellilelll la palmedu parfum au j ardin.

3. EII pots ou l' II paf/ erres.les j acinthes l'ailsdonne ront 1/11 avant-goûtdes senteurs printanières.

{lotÎt

qui ne révèle ses secrets qu 'écraséeent re les doigts.

Le simple chèvrefeuille embaumedè s qu'on s'en approche , comme lej asmin, qu i nous vient du Sud. L'unedes meilleures espèces es t le jasminofficina l, fleurissa nt de ju in à septem­bre. Si vous habitez une région oùil gèle l'hiver, protégez-les en paillantle pied.

Ils son t tou t petits, on ne pensepas à eux, pourtant ils sentent bienbon : les œillets mignardises devraientfigurer dans toutes les bord ure s oules rocailles, car ils poussent facile­ment et presqu e sans soin.

parfums de l'hiveret du printemps

L'hiver, au j ardin , tout es t prati­que ment mort et gris, mais à la mai­son, les sen teurs peuven t encores'épanou ir en toute liberté.

Jacinthes et narcisses saventembaumer les pièces où ils poussent.Echelonnez vos plantations à l'au ­tomne , de façon à en avoir conti­nue lleme nt autour de vous. Cultivez­les en terre ou sur l'eau dans descarafes , e t à la man ière chinoise :sur des graviers. Les narcisses (Totusalbus et Paper white) s'y prêten t par­ticuliè rement bien.

139

Les An cien s s'e n se rvaient depuisl'A ntiquité pour parfumer leurs j ar.dins, ils les util isaient aus si bien enphytothérap ie qu'à la cuisine. Red è­couvrez les vertus de ces « simp les »et cultivez vou s aussi la menthe.l'e stragon, le cerfeuil. l'ache (déli­cieuse da ns les potages), la ciboulette.la mélisse. la sauge - symbole delongue vie -r , le thym, le romarin.la marjolaine. la sarr iette et t'c rleen.a insi que la lavande ou le laur ier.

R éservez-leur un coi n du ja rdin,facilement access ible mê me en hiver,pour pouvoir aller les cuei lli r entou te saison.

Vous les utiliserez tout es fraîches,séchées ou conge lées. pour parfume rvos plats, ou confectionne r des sa­chels de sen teu rs à glisser da ns vos J

140

aoûtDès Que le printemps arrive, les

parfums renaissent. Parmi les arbus­les les plus parfumés. cho isissez unlilas, bien sûr , ou un seringa. don tles neurs bla nches ré pand ent uneodeur suave, un peu entêtan te. Au trearbuste à floraison candide, le chelsyaou ora nger du Mexique a un parfumétrang e, un peu amer, qui peut char­me r ce rtains odorats. Si vous habitezune région au cli mat dou x, ne vousprivez su rtout pas de la floraison desagrumes, leurs fleurs blanche s unpeu cireuses sentent merveilleuse­ment bon .

Parmi les fleurs, n'oubliez pas lesvlclenes et le muguet , symbole dujoli mois de mai : ils pousseront duo slous les coins un peu om bragés, e ts'y reproduiron t aisément.

Si vous aimez le charme un peuvieillo t des giroflées ravene lles , plan­tez-en dan s un lieu sec et enso leillé,elles s'y épa no uiront vers la fin duprintemps , répandant leur odeu rchaude e t poivrée .

En fin, si les pivoines sont fragileset dem andent à être tut eurées, pourne pas se cou cher au moindre coupde vent ou à la prem ière grosse pluie,leur parfum vaut bien ce lui d'u nerose, du moins les pivoines de Chinerouges, roses ou blanches, Sachczen les plantant qu' il vous faudra dela patience avant de les voir fleurir,puisqu 'il leur faut parfois qu elqu esannée s avan t de consen tir à s'é pa­nou ir.

herbes aromatiques 2

~~'::~::::::::;-:L Dtscret et sntntl.II' parfum des psvotnesse revete à rel/x qui S'l'IIapprochent,

2, Les géraniums clfeuillage odorant SOIIIencore ma' CO/1/IIIS.1/s s'adaptent pourtantaussi bien à la vied'eXlà ieur (t'II hé) qu'àFintèrienr bien éclairé.

J. Le tabar d'omemcmpaifume les soirées (l'h é.Placez-te l'II borduredl' massif.

armoires et vos tiroirs, pour em bau­mer le linge.

géraniums odorants

On les ca nnait très mal en Fran ce,pourta nt il existe des gérani ums bienplus recherchés pour le parfum deleurs feuilles que pou r la beauté deleurs fleu rs. Le plus cé lèbre de tousest bien sûr le géranium rosat (Pelar­gonium graveolens], don t les feui llesfinem ent dentelées exhalent une fineodeur de cit ron. Cu rieusement, aprèsdistillat ion, ces feuilles citronnéesdo nnent une essence sentant la rose.dont on se sert en parfumer ie. Maisil existe bien d'autres g éraniu ms odo­rants , comme le Pelargonium IOmen­IOSU"' . dont les feuilles arrondies etveloutées senten t fortemen t la me n­the.

Recherchez-les e t collection nez­les. Si vou s voyagez un peu, vousen trouverez sans dou te en Angle­terre et en Hollande. ou ils sont trèsappréci és.

pot qui roule...

A l'a pproche des vacances , vousvou lez peut-être déplacer certa insgros pots pour les abriter dans uncoin omb ragé, qui leur évite ra desbrûlures ou une dépe rdition d'eautrop rapide. Il peut se révé ler quevous n'êtes pas assez musclé po urmener à bien J'opérat ion sans risquede casse pour la plante", ou pourvous.

La prem ière chose il fa ire estd 'o ublier l'a rrosage pendant Quel­ques jours avan t le déplacem ent envi­sagé, vous serez surpris de cons taterla perte de poids. Si le pot n'est pastro p gro s, placez-le sur une se rpill iè reou sur les tiges d'u n balai de campa­gne (bouleau ou bruyère) , vous n'au­rez plus qu'à tirer sur le man che ousur le tissu.

S' il est vraimen t très volumineux,faites-le rou ler sur trois ou quatremorceaux de bois ou de tuyau, verssa dest ination définilive. en ramenantvite le morceau libéré devant lesdeux ou trois aut res, tout en conti. 'nuant à pousser.

quiz vert

chaque pays sa plante

Faites appel à votre mémoi re àque l pays pensez-vous immédia te­ment lorsqu'on vous dit :

1 Tulipe, 2 Cèdre, 3 Chardon, 4Erable, 5 Chrysanthème, 6 Cyclamen,7 lierre, 8 Œ illet.

Répon..e.. (retou rner le livre)

1 Hollande. 2 Liban, 3 Ecosse, 4Ja pon ou Cana da, 5 Chine ou Japon,6 Per se. 7 Irland e, 8 Inde.

retrouvez ce qui est perdu

Le nom de ces plantes empruntecelui d 'une partie du corps, à vousde le re trou ver ct si possible de direde que lle plante il s'agit.

1 ... de Vénus, 2 ... de veau, 3 ... deMarie ou de Jeannette, 4 _.. d 'ou rs,5 ... de bœ uf.

R épon ses

1 (Che veux) : Nig~ffa dam ascena,2 (Pied ) : ....rum macutatum. 3ICœ ur) :Di~/)'Ira ou Ihcmtra. 4 (Oreille) : Pri·muta auricula, 5 (Œi l) : Buphlalmu mou .... nthemis tmaona.

uoms de fleurs

De grands ho mmes se cac hent der ­rière ces noms de Fleu rs.

1 Aub rictiu. 2 Bégon ia, 3 Bou­gainviliée, 4 Camélia, 5 Dahlia.

Réponses

1 Claude Aubriet, peintre sous leConsulat, 2 Michel Bégcn. gouver­neur du Canada, 3 Antoine de Hou­gainville. navigateu r, 4 Georges­Joseph Kamel, moi ne bota ni s tejésuite, 5 Andreas Dahl, botanis tesuédois, ami de Linné.

rf pnn'l" au\ mut v f ro i'oé' dl" la pue li S

lI or i, olllo,-" mCOIII :1. Griml'arlles . l . Ounts. Iso. 3. (;1. Ma. RI.

L. 4. Ranuncufus. .5. ~I , ....llhea. T. b. AI . Uae.xu. 7. )'1;(" . Sir . D. C. Il. D..m. E. Usee . 9.Sja~n c . b . 10. Si. Tomale.' ·erlk . lc- mclIl :

A. Gourmands. B. Ruia. Geais. C. h. )'I; a.Mai. D. Mimulus. G . E. Planlaienl. F. AI.Cher. r e . G. N. Rue. U. ~l . H. Tillandsia. 1.Es . U. l. Esl. J. Solstic e . E.

1'1

ao ût

août

les thè mesdu mois ne pas oublier• Le farnie nte est de • fêtesrigueu r savourez • anniversaire sdéten te et soleil. • visite s• N'oubliez pas l'ar- • sort iesrosage, abondant de • échéancestemps en temps... • foires loca les...• Ramassez règuliè -remen t fruit s et lègu-mes pour favoriser les

Tremontées...

1 S. Atononse

2 S. Eusèbe

J S. Lydie

4 S. J.-M. Vian.

5 S. Oswald

• TT. du Seigneur

7 S. Gaétan

s S. Dominique

" S. Suzanne

ID S. Laurent

Il S. Claire

12 S. Clarisse

IJ S. Hippolyte

14 S. Evrard

15 Assomin. V.-M.

16 S. Armelle

17 S. Hyacinthe

1" S. Hélène

1" S. Jean Eudes

2D S. Bernard

21 S. Chris/ophe

22 S. Symphorien

2J S. Rose de Lima

24 S. Barthélemy

25 S. Louis

2. S. Natacha

27 S. Monique

2" S. Augustin

2" S. Sabine

JD S. Fiacre

JI S. Aristide

142

septembre

143

septembre

~ quelques• •statisttques sur

« les Françaiset leur jardin»

Si l'on devait croire les statist iques(toujo urs faussées . difficiles .il inte r­préter et en constan te évolution),voici le portrait -robot du jardinier.

M. x.. (60% d'hommes) a entre30 et 50 ans, est employé, cadre.fonctionna ire ou occupe une pro­fession libéral e. La surface qu 'ilcultive tourne entre 400 el 500 m2

en zone urbaine ou dépasse 2 000 m2

li la campag ne . Il consacre entre 10et 20 heures par semaine à surveillerses récoltes (100 m2 de potager), àton dre ses 300 m2 de pelouse ou àsoigner ses 15 arbres fruitie rs. Sesgros soucis, malgré la lect ure assid uede revues spécialisées, restent lalutte contre les parasites, le désher­bage et la ta ille ; vienn ent loin der­rière les plantations. semis et ar ro­sage.

Il possède un bon équipementmatér iel: tondeu se (63 %), motocul­teur (40,1%), et se trouve satisfaitde son passe-temps favori dans 74 %des cas. D'ailleurs, il n'envisage pasde grosses transformations.

La dépen se ann ue lle consa crée àson cadre de vie tourne autour de500 à 1000 francs.

Il s'approv isionne en plants, grai­nes, produ its divers chez le marc handgrainier local (63%) ou en vente parcorrespondance (58 %).

quelques chiffresen vrac

- 58,3 % des ména ges jard inent.- Le jardin moye n tourne autour

de 400 à 500 m2.

- Surfac e totale des jardins deFrance : 475 000 ha.

- Le marché du j ardinage ama­teu r annuel dépasse 4 milliards defrancs T.T.C. - sans compter lesplante s d'intérieu r, les neurs cou­pées, [cs végétaux forestiers.

- Le jardin est le plus souve ntatte nant à la résidence principa le.

144

les travauxdu mois

On a pris de bonnes résolutions,on a profité du repos est ival : l'heureest aux criti ques, aux projets, auxbilans pour conc evoir le jardin del'an prochain . L'idéal est de notertous les détails qu i sont appar us aufil des mois, de faire le point sur lesen vies familiales (ne urs, légumes,amé nagement) et de prendre quel­ques heures pour mettre par écrittoutes ces idées intéressantes. Lescatalogues commencent à arriverda ns les boîtes à lettres, cons ultez­les sans tarder.

gazon

Poursuivez le trava il d'e ntret ienpar des arrosages en pério de desécheresse, des tontes répétées, maisne faites plus d'apport d'engrais, vousrisqueri ez de stimuler la croissancede l'herbe pour rien et de faire sedévelopp er des maladies en automne .Vo us pouv ez tra iter cont re lesmauvaises herbes et les mousses avecles prod uits spécifiques : désherbant se t sulfate de fer ne ige. Si le sol esttrès tassé après le piétinement del'été, sca rifiez ou aé rez-le. l'eau despluies d'a utomne doit pouvoir péné­trer sans difficulté. Vous pouvez res­semer les plaques dénudées aprèsnettoyage des mauva ises herb es etmême créer un nouveau gazon quiaura le temps de s'é tablir avantl'hiver.

arbres, arbustes, haies

Prévoyez l'emp lacement des nou­velles plantations, repére z les espècesà dépl acer, à dédo ubler, à multip lier,mais n'interve nez que dans quelquessemaines, lorsque les végétaux auron tpris leurs quartiers de repos . En linde mois, il est possible d' installer lesconi fères et sujet s persi stan ts quiaiment s'enracine r en terre chaude,avant l'hiver. Arrosez abondam men ttous les suje ts je unes , sous le couvertd'arb res, c'es t en fin d'été que se for­men t souvent les bourgeons flcrifè-

septemhre

La Jill de Jëlr del'lemla pion'ode de pleinesr écoltes. L~ulII {'s et f ruus1(ofl.:és de sucre 1'1 desoteit sont ci votredisposifion pour laconsommation immédiateou la consrn 'Qlion.

res de l'année suivante. Les plantesde terre de bruyère on t souvent trèssoif. la issez cou ler le je t au pied desplantes jusqu'à ce que la te rre soitmou illée en profo ndeu r.

To ute s les boutures d' arbu st espeu vent êt re tentée s. vous augmente­rez ainsi votre collect ion amoindresfrais. Plantez-les en sol sableux. àl'ombre, et entretenez l'humidité.

Supprimez les Oe Uf S fanées desarbustes. net toyez ceux qui ont finide Fleurir. Dans le Midi. préparez lesplantati ons pour profil er des premiè­res pluies.

Toutes les haies devraien t êtretaillées. c'est votre derni ère chance :d ésherbez la terre au pied des ha ies.Pr évoyez les nouvelles plantat ions etpassez commande.

légumes et plantesalimentaires

Les récoltes libèrent de la placequ 'on retou rne pour le ne ttoyage.Effectuez Quelques semis : choux.épinards. navets. oignons. poireaux,mâche (en sol tassé) , salades de pleine

terre. Installez les citrouilles sur uneplaque de verre ou de bois soutenuepar deux briques pour les isoler dusol. de son humidi té, de ses parasi tes.Faites un arrosage â l'engrai s destomates. courgettes...• pour les forcerà mûrir plus vite. Semez radi s. persilel herbes de saison.

On commence à réco lter les fru itsde longue conservat ion : pommeset poires. Dégagez les grappes deraisin du feuillage pour qu'e llesmûri ssen t plus vite. Récoltez fraiseset framboises rem ontantes. Termi nezla taille en vert des arbres et attac hezles tiges des formes palissées .

rosiers

Supprimez toujours les fleu rs pas­sées. La remontée dim inue . Nettoy ezles tiges devenues trop hautes. Pou r­suivez les traitements contre parasi­tes et maladi es. Palissez les tigesnouvelles des rosiers grimpants. tail­lez les rosiers pleureurs. Brûlez lesdéch ets de ta ille. Prévoyez ct passezcom mande des futures variétés quevous désirez au jardin de l'an pro­chain.

1'-5

septemme

plantes aromatiques

Les récolt es contin uent : congele z,conservez ou faites séche r les herbespour l'h iver. On pratiqu e les dern ierssem is de persi l et de cerfeuil. Boutu­rez tout ce que vous dési rez multi­plier (thym, sarrie tte, hysope. rue ,lavande... se ul le lauri er se mon tretrès capricieu x). Taillez les espècesqui ont pris un trop grand développe­men t ou qu e l'on ma intien t en haie(lava nde, romarin...). Dans le Midi,récoliez tes câpres .

fleurs

Arrachez Ioules les annue lles quiont achevé leur floraison : le te rrainlibéré sera retourné pou r permett rela mise en place des bul bes de prin­tem ps ou de plantes vivaces en so lpro pre. Sem ez les bisannue lles (m yo­sotis, pensées, pâqu erette s. silènes.girofl ées...) si ce n 'est pas enco refa it. On mett ra les touffes en placedès qu'e lles se ront form ées : e llespassen t l'hiver ainsi e t Fleurissentd'av ril il j ui n. Arrosez ce qui a soir.Dans le Mid i, on sème ce rta inesfleurs ann uelles qui s'é panou irontdés le printemps. Prévoyez voscommandes de plantes vivaces, bou­turez ou div isez les toulTes des plusgrosses.

bulbes et oignonsà fleurs

Supprimez les lleurs fanees desdahlias, vei llez il leur bon tuteurag e.Arrosez par te mps se c, continuezl'ap port d 'engra is tou s les quinzejours sur te rre humid e. Les bu lbes

146

de print emps font leur ap par ition surles points de vente, prévoyez vosachat s, créez de larges taches flcu­ries pour le printem ps. Si vous sou ­haitez faire fleurir des potées pourl'hiver, plantez-les au plus vite : lesbulbes s'enracin en t vite si la te rreest chaude. Pen sez auss i au x ja rdi­mères et POiS sur balco n.

serre

Tra vaille r dans sa serre alo rs queles é léme nts se déchaînent il l'exté­rieu r dès l'auto mne proc ure une joietoute sp éciale ... à co ndition de nepas devoir sortir du coco n vitré pouraller che rche r un outil, quelques pot sou un peu de terre. Com me la fourmide La Fon ta ine, prévoyez la mau­vaise saison lorsqu'il fa it encore beau .En termes clairs, assurez-vous dedisposer de to ut le ma tériel néces­saire il ia bonne conduite de vostravau x futurs . L'arrosoir de la serreau ra un long bec , sera rempli il cha­que fois qu'on le vide de faço n quel'eau ait le temps de se mettre iltem pérature ambian te . L'arrosoir quise rt il di stribuer l'e ngrais se ra mar­què, pour évite r toute confus ion avecl'autre.

Prépare z les méla nges de terrenécessaires il vos semis, rep iquages,rempotages, bout urag es... La formu lechange avec le destinata ire . Pa rexemple :

- Pour des cac tées: mo itié ter rede ja rd in, moitié sab le de riviè re.

- Pour phi lodendrons, li eu s, fuch­sias .., : deu x parts de ter re de jard in,une pa rt de sable de riviè re, une partde compost bien décomp osé.

- Pour bégo nias, gloxinias, cycla­men s, saintpaulias... : six parts deterreau de feu illes, tro is parts dete rre de bruyè re, une demi-part deto urbe , une de mi-part de sab le,

- Pour rempoter un tiers desable, un tier s de terre de jardi n,un tier s de ter reau de feu illes, plusune grosse poignée de tourbe.

poulailler

Pour éviter de nettoyer trop souventle poula iller clos, le plus sage est derépand re au so l une épa isse litiè rede matières sèches (copea ux de bois,

septembre

1. Jfr lu : les haricots secst'fi tieu sûr pour l'h j)'/?,r.QUl'lqun grainesdt poil'"~ dans It:J bocauxiloij{nf'ront IN cho""çons.

2. Poules rt coqs noinss'OdOP/t'fII bien Q /0 ,-ird'un jardin dt moytnntimportance. UUfconsomma/ion esr jaible...mois /("5 œufs sontplus pt'Iils.

paille. sciure...). l es déjections se­che nt vile au contac t de ces mat é­riaux. l'évacuation es t facile au râteauou au balai. la litiè re reste saine plu­sie urs mois. Il faut, dans ce cas.suspendr e les abreuvoirs el les man­geoires pour éviter aux animaux desouiller leur alimentation. lors dela récup ération de la litière. la placersur le las de co mpost. c'es t un engraisde première qualité! Si vous utilisezdes copeaux et que vous ayez lechoi x. préférez ceux de sapin, quiévitent la proliférat ion des poux.

A ce propos, vous n'au rez pas è tè

sans constater que les poules sc rou­len t dans la ter re ou le sab le secpour entreteni r leur plumage et lut­ter contre les parasite s. Pour évite rqu'elles le fassent dans la terre souu­l èe. retournez une caisse dont vousaurez retiré un côte et placez dessou s,à terre, un mélange de sab le fin et decen dres qui form eront un excelle ntpoudroir. Si vous craignez une ép i­dém ie, ajo utez un peu de poudreinsecticide: les pou les seron t raviesde trou ver cet endroit propre pours'y prélasser .l'ne idee fauvse

L'œuf à coq uille rousse ou brun en'est pas mei lleur que celui à coquilleblanche. Composition chimique etsave ur sont identiques. La cou leu rde la coquille natte l'œi l, c'e st toul.

ruchesUne fois la récolte terrmnee. le

mie l mis en pots et le maté riel d'ex­trac tion parfaiteme nt ne ttoyé, il fautmainten ant prépa rer l'hivernage desabeilles, les longs mois pendan t les­que ls les colonies vont sombrer dansune sorte de léthargie.

Avant l'a rrivée des grands fro ids,il est recommandé d'effectuer unederniè re visite complete au rucher.

Il fau t, en particulier , vérifier J'étatexa ct des prevl ston s de chaq ue ruche.Si cer taines colonies semblent faib lescl si elles ont moins de 15 kg demiel en réserv e, don nez-leu r 10 1desirop trés concentré, li. raison de 2 kgde sucre pour 1 1 d' eau. Si vous nefaites rien parce que vous n'avez pasle temps ou parce que vous estimez« écologiquement" qu'il ne faut pasnourrir les abeilles. vous perdrezob ligatoi reme nt certa ins essa imsavant l'arr ivée du printemps. Sansmiel, les abe illes ne produisent plusde chaleur. Elles sont alors condam­nées à mourir de froid...

Assurez-vous du parfait calfe u­lra~e des ruche s en plaçant, parexe m­ple. des coussins isolants ou des jour­nau x sous les toits, bien que cetteméthode ne soit pas très esthétiqueet assez peu prisée des profession.nets .

l"

septemhn:

1. L '1111 des meilleursarb u.lles pour toutes lessttuonons : le lamarisd01l1 l'élégallle floraisonel le léger fellillageagrémentent plu s d'unj ardin.

2. Le fuchsia aime lesoleil, mais c'estl lfl vèrnatde tresor pourl'ombre, EII pot 011 enpleille terre. il fleuriraabondamment 10111 l'été,0 11 trouve mahnenant1111 grand choix devari étés.

J . C 'est //1/ 1Ir( d'a ssocierdes arbustes enfoncnondes plaisirs qu'ilsprocurent ail fil dessaisons. /1[aut compter.HIr les f lora isons maisaussi sur la f orme el latexture des fe l/il/es,des liges, les coloris desécorces. la \'igueur ailfi l des al/S...

pour le plaisir dela couleur

l' our le prin temp s : aza lée. berbc­ris, bruyère , camélia . arbre de Judée ,cognassie r du Japon, chc isyu. ciste ,clématite. aub épine, genêt, daphné,deu rzia. for sythi a, ke rriu, cytise, chè­vre feuille. mag nol ia, prun ier c t pom­mier a fleurs. seri nga. pivoine enarbre, rhododendron , gro se illie r àneurs, spirée, lilas, tamari s. boule­de-ne ige , wcigc fiu, g lycine. yucca .

Pour l'Né : abélia , buddl e ia. bru­yè re, campsis. caryo ptc ris, ccanothe.clé matite, escatton!a. fuchsia, héb é,hibiscus. hort ens ia, mi llepe rtui s, la­ge rstroe miu. lcspcd eza. lau rier-rose.polygonum, potentille , rosie r. spiréed'été. tamaris d 'été .

Sans [cs arbu stes, le jardin n'offri­rait que monotoni e lassante. Tou ljardin. mêm e le plus petit. possedeun ou des a rbustes pour assu rer uneossat ure, un e st ruc ture co nsistante.Les ar bustes son t la providen ce duja rdinie r. Ils offrent. au fil des mois.tiges, couleur des troncs. bourgeons,feu illes, fleurs, fruits ou parfu ms.Ils réappa raissent tous les ans. ilsn 'exigent prati qu em ent pas d'en tre­tien. Si vous savez les choisir e t lescultiver inte lligemment. ils saurontvous surp rendre et vous éme rve ille r.

pour rideaux, haies,écrans etclôtures vivantes

~=~~~~~~~~~~~~~"~'O~u~s ~de cc qui pousse vraiment biendans la na tur e environnante (bois.sous-bo is, bord des routes...). Ainsi.vous ne ferez aucune fausse note ettomberez sur les bon s choix.

Pour bord de mer : tamaris. genê t.aj onc, bambo u, budd leia. ciste. escal­[all ia. hip pophaé, hortensia. milleper­tuis. rosie r, yucca .

Pour haie taillée : aucuba, bcrbcris,bui s, cotoneaster, aubép ine, buissonarde nt. forsyth ia, houx. laurier -tin,l.onicera nitida, ma hon ia. pru nu s,lilas. el de nombreux conifères.

On choisira les arbustes - qu' ilsso ien t ut ilisés comme brise-ven t oucom me brise-vue - les plus vigou­reux e t les mieux adaptés à la terreet au clima t. Notre sé lection vou spropo se un mélange de sujets pe rsis­tants (1 / 3) c t caducs (2/ 3). Mélangezplantes à feuillage e t plantes il fleurspour rompre la monot on ie . Inspirez­

148

mles arbustes,trame du jardin

,- - ..;;:

septembre

arbustesles plus parfumés

Azalée. cho isyu. daphné, troène.chè vrefeuille. seringa. lilas. grosc il­lier à fleurs. rosiers (en choisissantles bonnes var iét és). genêt. glycine.

arbu stesà feuillage décoratif

A utiliser pour mettre des colo risde Ileurs en valeur. pour créer desoppositions de teintes ou ca lmer de scouleurs trés vives.

Au cuba. bambou, berbcr is, bu is.bruyère. cornus, noisetier. coto­ncaster, clcagnus. fusain. tro ène.lie rre, hi ppophaé, hou x. laurier(-sauce , -pulrnc, -tin), Lonicera IIi/ ii /a.maho nia. Rhus cotit/us ct Rnus typhi­li a. sureau doré, yucca.

N'hési tez pas à utiliser un arbuste- ou un grou pe d'arb ustes - en iso lésur pelouse. à ass imiler certa insarbustes bas aux massifs de plantesvivaces. à faire jaillir une bell e planteverticale d'une plate-bande trop plateet triste. Creez des passages sous lesarbustes parfumes, des chicanes végé­tales pour découvrir d'autres perspcc­rives du jardin, ménagez des surpri­ses dans la prome nade. De nom breuxarbustes don nent aussi neurs ct feuil­lages pou r la composition de bou­quets. Ils se mu ltiplient faci lementà parti r de sem is (graines fraîches)ou de boutu res d'été. En automne­hiver, on peu t diviser les touffes ouséparer des éclats du pied mere.

149

septembre

la maisondevient jardin

Contin uez J'ent retien classiquearrosages, apports d 'engrais régu­liers sur terre hum ide, suppress iondes Oeufs el plants fanes. Rempl acez[es vides par des plants à floraisonautomnale : chrysan thèmes à fleurssimples. reines-marguerites, bru yè­res du Cap...

Commence z à consul ter les ca ta­logues de bulbes qui arri ven t dan svotre boîte à lett res. Créer un nou veaudécor chaqu e année dem ande ré­flexion el organisation.

Débarrassez et videz les jardiniè­res qui sont termi nées. Con servez­en quelques -unes pour un décord'h iver, plus sobre certes mais tou­jou rs agréable à rega rde r. Vouscomposere z ce décor le mois pro­cha in.

Rangez à l'ab ri les bacs en bois,nettoyez les pots de terre à l'eaujavellisée , elle détru it les traces demaladies et les germ es qui pourraients'y abriter.

N'oubli ez pas qu ' un cer tain nom­bre de plantes peu coûte uses peuve ntvenir rempla cer celles de l'été . Lesplus résistan tes à l'automne sont [esre ines-margue rites, les br uy ères. lespiments d'orn em ent , les chrysan thè­mes à Fleu rs simpl es, si lumine ux.

le forçagedes hulhes

Fleurir sa mai son pour Noë l, etlui don ner un air printan ier toutl'h iver, c' est facile grâce au forçagedes bulbes : cela consis te simpleme ntà les obliger à fleurir avant la dateprévue par la nature, en les soume t­tant à des périodes de froid c t decha ud.

Beaucoup de plan tes peu vent êt retraitées de ce tte manière : c'es t lecas, en tre autres, des tu lipes, desjacinthes, des crocus, des mu scaris,des narc isses, des petits iris but­beux, cie,150

le choix des bulbes

Ne chois issez que des espè cesreco mmandées pour le forçage etpréparées à cet effet, sinon vous ris­quez d'ê tre déçu .

Les bulbes devront être assez gros :c'est un indice de bonne qualité etils fleuriront mieux. N'ache tez pasd'oignons flétris ct raboug ris, sousprétexte d'économie: leur floraisons'e n resse ntirait.

Les tu lipes se montrant par foisassez difficiles à réussir, ach etez plu­tô t des variétés hâtives.

culture en terre

Le choi x du pot n'a pas un e grandeimportanc e, pourv u qu' il so it discretet assez vaste pour que vous puissiezy regrouper plusieurs bulbes : saufles jac inthes, qui sont aussi bellesisolées, vous avez touj ou rs intérê t àmettre plusieu rs oigno ns dan s unseul pot, et même à mélanger lesespèces, l'effet n'en sera que plusdéco ratif.

Préparez vos pots en les remp lis.sant d 'un m élange à la fois riche etléger, à base de terreau (1/2), detou rbe ( 1/4) et de sable (114), et enles dra inant bien au fond, avec uneépaisse couche de graviers ou detessons d' argile.

N'enterrez pas vos bul bes complè ­tement, ils doivent montrer le bo utpointu de leur nez : lorsqu 'on lesplan te en pleine te rre, on dit parfoisqu' ils doivent entendre les clochessonner ! Les narc isses peuvent êtreenterrés à des haut eu rs diffé rent es :a insi, ils ne sor tiront pas tou s enmême temps ct leur floraison du reraplus longte mps .

Mettez vos pots dans un endroitsombre et frais, pendant un laps detem ps compr is entre douze et seizesemaines .

Si vous avez un jardin, c'es t trèsfacil e : il vous suffira d'en terre r lespots dans un coin, pendan t que lquessemaines, le temps que les bulbesbourgeon nent. Ils doiven t rester aufroid (aux environs de 10

) pen dantplus de deux mois (s'il risque dege ler, protégez les pots par un pail­lage),

Vou s pou vez aussi les mettre sur

septemhre

1. Pensez à fo rcerquelques bu/br:; [tulipes.narcisses, j acinthes.crocus, emo rytlts...) aum0/l1ell1 où VOliS plante z~'QS massifs (ici. tulip eset al1 él/101ll'S blanda).

2. Le tigridia est un bulbequi fleurit !"ile ...A 1111'11" l'II plaer' auprintemps,

un balcon, une terrasse ou une fenê­tre, à condi tion de recouvrir [es poisd' une épai sse co uche de papier , afinqu'il s ne reçoivent pas de lumière.

Si les températures sont trop clé­mentes dans votre région - l'automn eest par fois trés doux dans le Sud -,mettez vos bulb es dans un coin duréfrigérateur. par exe mple dans le bacà légumes. l es tuli pes sont plus lon­gue s à forcer que les aut res bulbes,e lles devront rester au frais pendan tpresque quatre mois.

Au bout de trois mois environ,rentrez vos pots à l' inter ieur, et met­tez-les deva nt une fenê tre bien expo­see.

Au début, ne les surchauffez pastrop car les plan tes risquent de s'é tio­1er. N'arrosez que ce qu' il faut : laterre doi t étre bien humide maisjamais mo uillée.

Pendant la floraison. supprimezles Fleurs fanées au fur ct à mesurede leu r formation.

Une fois vos plantes d éfl eu ries.continuez il arro ser c t il nourrir vosplantes : vous pourrez replan ter lesbu lbes dans le ja rdin, si vous enavez un .

culture sur l'eau

l es jacinthes et les amaryll ispeuven t très bien être cu ltivees surdes carafes spéciales à col étroit,empêch ant le bulbe de trempercomplète ment dans l'eau, ce qui leferait pourrir,

Ne rem plissez pas votre carafeen tièrement : seul le bo ut de l'o ignondoi t ê tre imm ergé, Pour évite r quel'eau ne se trouble, mett ez-y desbo uts de charbon de bo is, et n'hési­tez pas à la renouvele r si e lle prendune vilaine couleur.

Posez votre carafe dans un endroitsom bre et frais pendant au moin sdeu x mois, le temps que les racinessc forment , avant d'expo ser les plantesil la chaleu r e t à la lumière (il existedes bu lbes d'amaryllis préparés auforçage, qui n'ont pas besoin de subirl'épreuve du cabinet noir, Rensei­gnez-vous auprès de votre mar­chand),

Une culture spéciale :les narcisses " à la chinoise ..

C'est une variant e originale de lacu lture précéde nte. Ce rta ins na rcis­ses de la va r ié té I I Totus albus » ou(1 Paper white » peuvent fleuri r surun lit de graviers, de cailloux ou,plus joli enco re, sur des gros galetsbien pol is baignant dans l'eau. Vouschoisirez pour cela une coupe enverre où vous verrez les racines sedévelopper, ou bien un plat en grèsassez rustique ou tout au tre récipientil voire con venance, pourvu qu' il so itdécoratif. Rem plissez-le avec lematériau de voire choix c t plantez-yles na rcisses au qua rt de leur hau­teur. Groupez le maximum d'oignon spour ob tenir une belle masse fleurie(ils doiven t qua nd même être es pa­cés de 2,5 cm environ). Arrosez ilfond, de façon que l'eau affleure labase des oignons.

Mettez le pot au frais et à l'obscu­rité, de la mê me façon que pou r lescultures en terre, et atte ndez à peuprès trois mois (parfois moi ns, ce ladé pend de vos bulbes) pou r les mettreau chau d chez vous,

fi l es bulbes fo rcés sur l'eauou à la mani ère chino ise

~ n'ont pas reçu assez d'élé­ments nutritifs pour pou voir refleu­rir : il est inutile d'essayer de lesrep lant er.

151

septembre

mchiens et chats

Amis du foyer, compagnons auen­tifs. symboles de vie rur ale ...• peut­être ou ce rta ineme nt! Mais vivreau jardin avec l'u n d'eux - ou lesdeu x - amène parfois cet espace à

ressembler plus li un champ debataille qu'à un cham p de cu lture.

Les armes restent faibles pour sedéfendre contre ces ennemis chéris...e l ils le savent.

le plus stylé dansses ravages: le chat

Son œil mi-cl os vou s regar de faireavec ironie. Dès que vou s au reztourné le dos, il viend ra gratte r d 'unepatte agile la couche de terre àlaquelle vous venez de confie r vosse mis. Il aim e auss i délim iter sonte rritoire aux endroits clés. de façonqu e les matou s du voisinage respec­te nt les lieux ou au contraire vien­nent y chercher querelle.

Protéger les plan tes de ces m éfait srevien t ft tendre quelques mèt res deficelle rép ulsive au-dessus de s semis.ft la base des plantes fragiles : pet itsconifè res. jeunes plant s. surto ut sivotre âme jardiniè re vous a inspiréet conseillé d'étendre une couche detourbe prote ct rice en surface. Il cnraffole .

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Autre precaution aprend re : entou­re r la base des plan tes visitees par unpe tit grillage d écollé de JO cm pou réviter la projection directe d'urine,source de brûlures violentes.

En grattant la terre. le chat n'a imepas rencontrer les boules d'antimitecommerc ial. D'ailleurs, l'odeur ré­pandue en surface dev rait l'éloignerlors des se mis... mais il es t imposs ibled' en installer partou t.

Qu elques pul véri sa tions d 'eauammoniaquée ou une so lution . pas­sée au mixer. d 'eau et de piment fort.semb len t picoter son od orat sens t­ble : il ira plus loin.

On peut auss i essaye r de le dresserâ venir régulièr ement dan s son platà peti ts besoins s' il es t toujours tenuimpeccable et qu'u ne bonne odeurd 'eau de Javel s'e n dégage : les cha ts.grands ama teu rs de propreté. tien­nent ce lte odeu r en estime. La litièrepeut ê tre de tour be il croi ra seretrouver au jardin.

Un fait à signale r les femm esence intes ne doivent jamais vider lalitière des chats ft cause des risquesde contamin ation par la toxoplasmose( Toxop/asma Kondii) , un protozoairene causant aucun mal ft l'êt re humainmais dont les germes res ten t cn dor ­manc e dan s le corps. ne devenan tvirule nts qu'en cas de grossesse (dé .gâts sur le système optique ou retardsmentaux chez l'enfant ft naître ).

Pour faire plaisir à vot re matourusé, plantez quelques tou ffes d'herbeà chat (Nepeto mussini}; qu i l'a ttire rairrésistiblem en t.

1. Habüue ltement, d /lt'I!'1'1 chou s'entendentpœtfaitement. larsqu 'i/!sont r lt";s f'nstmhlf' :C'tSI sans prob frmt qu 'ilsse panagtnt un Itrri/oirt'./l s strant ;ga/tmtnt ItspaifailS compagnons d f's" mauvais coups JO

au j ardin. si "ous nt' teurdannf': pas qut lqut sban fln habiludt s.

2. U chal t n libtn;marqu f' unI' prh/ilt'Clionœrtaine pour la ttfrf'f raicht mtnt rtlOurnrt1'1 tes jtunt's semis. maisc'tSI aussi sa prrs f'nctqui titndra It s oiseauxil bonne dtstonce dl' ''osarbres fru itiers.

le plus affectueux mais leplus lourdaud : le chien

Les moyen s de lutte di recte sontles mêm es que pour le chat, maisvous pouvez essaye r de dresser l'an i­mal à un certain respect de vosplan tations.

Sechez cependan t qu' il a besoind'espace. qu ' il aime ra toujou rs cou ­rir, gratter (el creuser pou r certainesraces). N'envisagez l'accueil d'u nchien qu'en connaissance de cause.

Lors des plantat ions. réservez-luiune sorte de chemin de ronde quilonge la périphérie du jardin. Il aimevoir Qu i vient. qui sort. qui passe.Il longe la façade. la clôture. le por­tail mille fois par jour. C'est sa façond'être de service. curieux cl present.N'espérez pas faire pousser quo i quece soit dans cet espace mille foispiétiné par qua tre pattes bien so lides.

Si le jardin est petit et que le ch iensoit mainte nu à l'étroit (enclos, niche,inté rieur), faites-le cou rir, saute r,marcher le plus possib le. La dépe nsephysique lui est aussi indis pensab lequ' une pâtée bien équili brée .

Dern ier co nseil: si l'un ou l'autrede vos co mpagnons a tend ance ilatt raper des puces, ajo utez à son uli­mentation une cuillerée à café delevure de bière de façon très régu­lière. Ce la ne peut que faire du bienà sa san té. De plus, les vitami nes Bprodu isent une odeur, insensible àl'homme, mais que ces parasitesn'ai men t pas.

septembn:

les associationsde passionnés

Vous aimez évidemment le jardi­nage, mais, si de surcroît vous vouspassionnez pou r une espèce préciseou une catégorie spéciale de végé­taux, vous devriez adhére r à unesociété d'horticulture spéc ialisée. Parce moyen, les amateurs - au sensnob le du terme - se réunissent, dis­cuten t, formen t une bibliothèqu e.échangent graines ou boutures, visi­tent des jardins ou des établissementshabituellem ent fermés au pub lic, édi­tent un bulletin , écoutent des con fé­rences don nées par des spécia listes,organ isent des voyages sur le thèmequ i les préocc upe, etc.

Void , classées par thèm es, les prin.cipales adresses ou vous pouvezfrappe r.

Cactées: Société des amateurs decactées, 84, rue de G rene lle. 75007Paris.

Camélias : Société des amateursde camélias, 93, rue de la Terre­Noire, 29000 Quimper.

Champignons : Société mycologi­que de France, 36, rue Geoffroy­Saint-Hilai re, 75005 Paris.

Dahlias: Société des amateurs dedahlias, rue de 8 audreu il, 02l oo Saint­Quenti n.

Fuchsias: Société des ama teurs defuchsias, 84, rue de Grenelle, 75007Paris.

Iris : Soc iété des amateurs d'irisc t plantes bulbeuses, Mme Musard.6, rue Villaret-de-Joye use. 75017Paris.

Jardins alpins : Société des ama­teurs de ja rdins alpins (S.A.J.A.),43, rue Buffon , 75005 Paris.

Orchidées : Socié té française d'or­ehidophilie, 15 te r. rue de Paris, 95680Montlignon.

Roses : Société française des roses,Parc de ta T ête-d'Or. 69008 Lyon .

Plantes dt, ser re et d'acclimatation :M. Jean LUcas, 8, rue des Arrentes,« le Cham p-Fleuri », les Sorin ieres,44400 Rezé (Loire-Atlantiq ue] .

Plant es succulentes : Associationinterna tionale des amateurs de plan.tes succu lentes, M. Kroenf ein. direc ­teu r du Jardin exotique, B.P. 105,Monte-Cano. Principauté de Monaco.

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septem]J/'e

•"': les ruches

Jusqu 'a la fin du siècle dernier, lesapic ulteurs ut ilisa ient des ruchesfixes (ou ruches vulgaires) à l'i ntè­rieur desquelles les abeilles const rui­se nt librem ent des rayon s.

En paille. en os ier recou vert debo use de vache. en ch êne-li ège outout simplement cre usees da ns desmorceaux d'arbres creux. ces ruchesont mainten ant prat iqu emen t Ioulesdi spar u en France. bien qu'on entrouve encore dans certa ines campa­gnes reculées.

Très jo lies. Il ret ro " à sou hai t.elles ont cependant de gros défauts.l'our récolte r le miel, il faut en effetdé trui re une partie des rayon s outuer toutes les abeilles en les noyantou en les enfumant avec des mèchessoufrees. Certaines ruches fixes sontcependant un peu plus é laborées :e lles possèdent une caloue sur ledessus, un peu com me les ha ussesd'une ruche mod ern e.

L'invention de la ruc he à cadresmob iles, mise au point par l' Amé ri­cai n Langstroth , a transformé rad iocalement l'apicultu re. Les (( mou­chi e rs » du te mps jadis font mai nte ­na nt figure d 'antiq ui t és révolues.

Quel que soit le modèle choisi,une ruche moderne perm et de r écol­te r facilemen t le miel sans détrui reles cadres de cire et sur tou t sanssacrifie r une seule coloni e. De plus,e lle rend plus faci le les visites pou rdélecter les ma ladies ou suivre l'évo­lution du co uvain.

l'ou r l'apiculte ur débutant, choi sirune ruche csr un véri table casse-tête.Il en existe en effet de rou s lesmodeles : des grandes , des petitesavec dix ou douze cadres, en boi s,en plastiq ue. en ciment, en alumi­nium. Il )' a aussi des modes et bonnombre d'ap icu lteurs ingénieu x quis'e ntêtent à me ure au point la ruche(( idéa le »...

Inu tile de trop vous lorture r lesm éninges ou de vou loir innover àtout prix. Il suffit de s'e n teni r à l'undes trois ou quatre mod èle s les plusrépan dus en France et su rtout d'ob­se rver ce qui se fait habitue llementdans voi re région. Il ne vous reste raplus qu'a choisi r en tre ces quatretypes de ruches : Dadant. Langstrot h,Voirnot, Clacc r.

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1. Vile ruche Iradi,irmnellten pailft '"Hft.2. La Dadant, ou 10itchain, esl 10 ruche laplus Ufilisft en France.

3. La Langs/ro/h. avec sesnomb" uSt's "ariantes,es/ 10 plus r,pandutdans le monde elllier.

~ . lin TU chtr original.dans unI' ,'o f/ftautrichienne.

S. I.es ruches Langstrothsont particulirremenlprisfts des apiculleursdu Jfidi.

septemhreDadanl : la plus rép andue en

France, elle a été conçue par unapi cu lteur américai n d'o rigine fran ­çaise. Très fonct ionnelle, la haussees t moitié moins grande que le co rpsde ruche. La Dadant es t surtout uti­lisée au nord de la Loire avec dixcadres, et éventuelle me nt douze etmême quinze ...

Langst ret h : encore une ruched'origine amé ricaine. C'est le modèlele plus utilisé à trave rs le monde .Son gros avan tage est de posséde run seul module co nçu aussi bienpou r la hausse que pour le bas deruche. C'est la ruc he idéale pourtransh umer (déplacer les essaims enfonct ion de la flo ra ison des plantesmel lifères). C'est d'a illeurs la raisonpou r laquelle on en trouve énormé ­ment dans le mid i de la France, oùtravaille nt beaucoup d'apicu lteu rsprofessionne ls.

Voirnot : surtout utilisee dans lesreg ions mon tagneuses, celte ruche« bien de chez nous » a la formed' un cube. Son gros d éfaut est deposseder des cadres de corps trèshauts, qui ne facil itent pas la ma ni­pulation et qui peuvent se casse r,sur tout qua nd il y a beauc oup depropolis (sor te de mastic que lesabe il les utilisent en part iculier pourcal feu trer tout l'i nte rieur de la ruc he).

Claeer : il s'agit d'un modèle unpeu marginal, mis au point par unje une apiculteur « bou rsier de laVoca tion », Tres prisee par les api .cu fte urs alsa ciens, la Claeer est unedivisible idéa le dont tous les é lé­men ts s'empilen t par faitement. Adéconsei ller cepe ndant si vous n' ha­bitez pas dans l'est de la France, carvous auriez le plus grand mal à larevendre .

Que l que soi t vot re cho ix, il faud ravous y tenir coûte que coûte, car iln'y a rien de plus désagréable que deposseder plusieurs modèles diffè ­rents ne perme ttant pas d'uti liser parexem ple les mêm es modèles dehausse.

Sac hez aussi que, pour beaucoupde spé cialistes actue ls, les que rellesen tre partisa ns de tel ou te l type deruc he sont totalement stér iles : lesabe illes peuvent parfaitement vivredans n'i mporte que lle caisse à savon...ou même sous un parque t ou derri èreune fenêt re, à con dit ion d'avoird 'importantes sources de nectar à

5 proxi mité ..

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septembre

~ les engrais

Les plantes puisent leu r nourrituredan s le sol et celui-ci s'é puise. Il fautrenouveler réguliè reme nt les élé­ments nutritifs importants pour queles végétaux ne souffrent pas decarence . On distingue trois élémentsimportants dans le sol :

- L'azote. représen té par la lettreN. qui favorise le développem ent desorganes verts, tiges et feuilles.

- Le phosphore. sous forme d'aci­de phospho rique, P, quijoue un grandrôle sur les racines et les tiges, etrégularise les fonction s de reprod uc­ti on.

- La putasse, K, qu i favorise lacirculation de la sève, [a co loration .la saveur et la résistance aux mala­dies.

A ces trois élé ments capitauxs'ajoutent des éléments seco ndai resappelés oligo-éléments (bore. cuivre.zinc. magnésium, manganèse, etc.).Leur absence , ou simplement leurdiminu tion en dessous du tau x nor­mal, entraîne des trou bles parfoisdifficiles â déterminer.

Autrefois, on se procurait facile­ment des fumiers de dive rses prove­nances. C'est de plus en plus difficile,sauf en campagne ou à proxi mité deharas. On achète surtout des co ropo­s és chimiques vendus en paque ts. Ilsportent les trois lettres N, P, K,suivies de trois chiffres, indiquant lepou rcentage, toujours da ns le mêmeordre des troi s élémen ts fertili santsde base. Selon [a plante à soutenir,on recherchera un engrais ( f completou tern aire » à dominante azotée,phosphorée ou potassique. Les engraisne proposant qu 'un seul élémen t senomment engrais « stmples »: s'ilsn'en proposent que deux, ils son t dits( 1 binaires ».

Pour savoir bien doser un engrais,il faut con naî tre les besoins de saterre et des plant es qu'on y place.

- L'azote convient aux Itgumes­feuil/es (épinards, poirea ux, salades_),au gazon (qui n'est que de l'herbe)et aux haies à feudtes .

- L'acide phosphorique convientaux arbres, décoratifs et frui tiers, sur.tou t pendant leur croissance, au xlegumes-fruits (tomates, courgettes,poivrons ...) et aux fleurs.

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- La potasse soutient l'act ion del'acide phosphorique sur les arbresel arbustes. sur les plantes bulbeusesel tubercules, ainsi que les légumes­racines (bette raves, navets, carottes,pom mes de terre...).

Attention, ces engrais ne doiventpas êt re d ist ri bu é s n 'importecomment.

Les engrais organiques, partielle­ment déco mpos és, s'enfouissent lorsdes bêchages de l'a uto mne-h ive r(fumie r, com post, cendres, engraisverts...).

Les engrais de fond, qu'on apposeentre 40 et 60 cm de profondeu r,servent à nourrir une plante dontles racines vont arriver un jour à cesprofondeurs. On le place lors de laplantation d'un arbre ou arbuste enveillan t à ce que les racines n'entrentpas en contac t avec le produi t, qu ipourrait causer des brûlures s'il étaitabso rbé trop rapidemen t.

Les engrais (f coups de fo uet »s'appli q ue n t lorsqu e la pla nteco mmenc e et poursuit sa végétati on(printemps, été) . On jette des poi­gnées de granulés, on répand de lapoud re qu'on enfou it par un légergriffage : il ex iste auss i des engraisliqu ides épandus par arrosa ges oupulvérisations .

Les engrais f olia ires s'ap pliquentpar pulvérisations en solution dansl'eau et en respectan t impérative­men! les doses conseillées par lefabricant.

septemhre

les plantes paratonnerres

dictons,croyances,

• •superstitions...

Août mûrit les f ruits, septembre tescueille.

Septembre emporte le pon t ou taritles fontaines.

A la Saim-Michet (29), la chaleurmonte au ciel.

1. Liquide. en poudre ouen granulis : ln engraisse pr'isentent sous toutesles formes pour satisfaireles besoins de toutes lesespices I·igitales.

2. Deux a"an/ages desgranulis : leurfacilitid'utilisation el leur.. effel-retard " binifiqueli cettalnrs plantes.

(C La foudre, éc rit Pline dans sonHistoire naturelle, respecte, dans lemonde végéta l. le lau rier. le figuier .la vigne blanche, l'ail. les oignons et

2 les truffes. »...-----~----------------~.. La liste s'es t allongée au fil des

siècles et selon les régions.Certaines croyances sont encore

très vivaces.Ain si . la joubarbe (semperv l­

vum , souvent appelée Il artic haut ..dans les campagnes) tire son nom deJ Q)'Î$ barba, barbe de Jupiter. Ennéer landais. on ret rouve Dondemaard.•barbe de Donar. Com me Jupiter elDonar voisi naient au rang des dieu xdu tonnerre. dans l'Olympe intern a­tionale, on comprend qu e les pauvreshumain s aie nt cherché un moyen deles apprivoiser.

Certain es plantes do ivent être brû­lées pour se révéler efficaces lors del'orage, comme les herbes di tes " de1>1 Sairu-J can » (voir page 87), d 'autressont bénies comme le buis qu'o nauu che au crucifix, qu'on pose sousla charpen te du toit ou aux murs del'éta ble.

l'oignon-météo

Lorsqu 'on ramasse les oig nons desep te mb re. de nombreux jardiniersco mptent le nombre de peaux qu iemballen t la plan te . Plus leu r nom ­bre est élevé. pire se ra l'h iver . L' ècha­lote a le mê me pouvo ir révélateur...mais ehez les Indiens d'Amériqu edu Nord, on totali se les mem branesqui entourent les épis de maïs. Se lonle dicton, « quand les oignon s on ttro is pe lures, grand e froidure ».

157

septemhn:

~ les champignons, ,

veneneux

Ricn ne ressemble plus à un cham­pignon comestible qu' un champi­gno n toxique. En cette pér iode oùla cueillette bat son plein au gré despromenades dan s les prés et les bois,il est bon de s'e n souvenir. Tous les« trucs » imagi nés et colportés parles tradition s sont faux ct dang ereu x.Les limac es l'référent l'amanite phal.loidc à la girolle. la plupart des cha m­pignons bleu s sont d'excelle ntscomestibl es, les cha mpignon s quipoussent sur les bois mort s ne pré­sen tent pas plus d'espè ces dange­reus es que ceux poussant sur desarbres vivants ; Quant au passage â

l'eau bouilla nte salée el vinaigrée.c'e st une pratique qui ne dé trui t enrien [cs principes to xiques.

Prud enc e donc aux mycologuesdébutants qu i de vron t, pou r évite rtout risque , ne ramasser que les espè­ces qu'ils con naissent bien ou selimiter aux champignons à tubes sousle chapeau (en évitant ceux qui pos­sèd en t des tub es rouges ou roses).

Six champignons europée ns sontconsid érés comme mortel s. Le plusconnu estl'amanite phalloïde, rendu ecélèbre par de mu ltiples empoison­nements à l'issue fatale . Elle tueencore chaque année qu elqu esimprudents. Il suffit de 20 g pour

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' .,~

"conduire à la mort en une quaran-taine d' heures un adulte en parfaitesant é. Act uellement, un no uveautra itement méd ical permet de sauve run pource ntage assez impo rtan td'intoxiqués, surtout si les soins on tété rapide ment apportés .

Le champignon se reconnaît à soncha peau de couleur verdâtre par­couru de fibrill es radiales foncées ,ses lamelles blanches, ser rées e t iné­gales ; le pied fineme nt zéb ré porteun anneau blanc et repose sur unelarge volve. Attention, la coul eu rdu cha peau et du pied peut varierdu blanc jaunâtre au vert gr isâtre ,l'an neau disparaît quelquefois, ren­dant l' identification difficile. Pru­dence, prudence, d'autant que deuxautres amanites, moins courantes ilest vrai, sont aussi mortelles : l'ama­nite printanière et l'amanite vireuse.Un seul conseil pour évite r les confu­sions : reje ter tout champignon àlamelles avec une volve et un ann eau.

Le cortinaire des montag nes seren contre en aut omne , sous les feuil­les des boul eaux , Sa belle coule urrous se le rend atti rant, mai s il peuttuer presq ue aussi bien que l'aman itepha lloïde, avec des symptômes qu in'apparaisse nt que trois à quatorzejours après l'ingestion. Moins couran­tes mais tou t aussi dang ereuse s sontla lépiote brun e et la gal ère marginée,ce tte dernière espèce pouvan t ê treconfond ue avec l'excellente pho­liote cha ngean te do nt la culture auja rdin (sur billots de bois cnse men ­cés) est poss ible.

L l. 'amonùe tue-mouche:l'UII des ptus beU/1Xchampignons ... et desrtus dange reux.

Z. nans les salis-bois,ce bolet Sat an f ailbail ménage avec lesmures cènes. mais pasdans votre assiette.

3. Un j ardin al/glais011 pied d '/III châtea univernais : une étapeca/me el fleurie su r /aroute des vacances .

3

Ci le parc florald'Apremont

L'un des parcs les plus récen ts dupays, dans le cad re séc ulaire d 'unchâteau historique et d 'u n village à

l'architecture préservée. Le parcinclu t que lques maisons du village.l'ossature végéta le étant fourni e parqu elques arbres magnifiques. On acreusé un lac, alimenté par un ecascade-rocaill e. Des oiseaux aqua­tiqu es se prom ènent avec vou s surles pelouses. L'abondance des Fleu rsct la qualité du choi x des espècesrévè len t une connaissan ce approfon­die du suje t pnr le proprié ta ire deslieux . D'inspira tion britan nique. lejardi n se décompose en scè nes buco­liques ou vous a ttendent un grandchoix d 'arbustes â Fleurs et de plan­tes vivaces. Un jard in consacré auxfleurs blanches et feu illages argent éssurprend le visiteur... qu i peut rap­porte r bien des idees d'associationsvege tales pour sa propre utili sation.

Des expos itions temporaires dcphoto s ou de peinture s, un museede s calèches e l un cadre villageoishors pair j ustlflem une assez longueéta pe à Aprem ont.

- 18150, La G uerche, il 16 km ausud-oues t de Nevers.

Visites d'avril il fin octobre (sau fmardi ), de 10 he ure s à 12 he ures c tde 14 heures il 20 heures.

septemhre

le forçagede l'amaryllis

L'amaryllis es t l'un e des plussomptueuses plant es bulbeuses del'h iver , et pourian t elle n'est pasencore très connue chez nou s. C'estdommage, car elle est très fac ile àcultive r.

L'amaryllis (Htoneastrum vinatum}resse mble à une so rte de lis géant .Elle porte quatre fleurs largem ent é pa­nouies sur un e ha ute tige tout e raide,et ses teinte s varient du blanc can­dide au rouge cramoisi, en passantpar le rose veiné de b1:IOC e t l'orangé.

Vous l'achète rez sous la forme d'untrès gros oignon, tout dodu, muni deque lques racines desséchées, à reta il­le r avan t de rem poter dans un potassez large, ma is pas trop profond,rempli d'un mélange à base de ter­reau, de to urbe e t d'u n peu de sable .Ne l'e nte rrez qu 'aux deux tiers de sahauteur : l'ama ryllis est très sensib leà une ce rtaine forme de pourriture ,formant des taches rouges sur lesbulbes.

Pour hâter la germination, vouspouvez poser le pot sur un radiateur,en vér ifiant de te mps à aut re que laterre est hu mide.

Si vous avez ac het é un bulbe pré­paré pou r le forçage , vous pou rrezle laisser directement â la lum ière,sinon gardez-le quatre ou cin q sema i-

159

septemhrenes dans un lieu sombre et chauffé,le temps que le bouton floral seforme. Dès son apparit ion , mettezle pot en pleine lumière, en le tou r­nant de tem ps en tem ps pour quela tige ne se déforme pas en che r­chant le soleil.

L'amaryllis est une gourmande, ellerécla me de freq uents arrosages enri­chis d'engrais liqu ide (une fois tousles qu inze jou rs env iron). Sa florai ­son s'é tale sur un mois, la premiè retige céda nt souven t la place li uneseconde.

Lorsque toutes les fleurs serontfanées, coupez les tiges, sans toucherau x feuilles : e lles vont servir de« garde-mange r » au bul be, qui vapuiser en elles les forces nécessairespou r se refaire une santé épuisée parla flora ison.

Vou s allez do nc continuer à arro­ser et il no urrir votre plante jusqu'àce que les feu illes com menc en t àjaunir : vers le mil ieu de l'é té, pourun bulbe ayant neuri en décembre.

Il se ra alors temps de laisser dor­mir l'amaryllis, en la laissa nt complè­tem ent au sec pendant au moins troismois .

Après ce tte péri ode de repos, vou ssor tirez l'oignon de son pot. vousôterez la vieille terr e. vous reta ille­rez les racines et vous le rempoterezdans du terreau tout frais.

Pou r celte seconde floraison , ilse ra ind ispensab le de mettre le polau chaud et à l'ombre pendant unmois, avan t de l'exposer à la pleinelumière .

fi Vous pouvez trés bien fairefleurir un oignon d'amaryl­lis, en le mettant sur l'cau.

à la manière des jacin thes. Celanécess ite simplement une carafe àco l plus large, ct assez stable pou rsupporte r le poids des tiges et desfl eurs. Il n'est malheureusement paspossible de faire refleu rir les bulbesforcés de celte manière.

~ des orchidéeschez vous

Elles on t une réputation de beautéinéga lée c t de luxe inaccessible.pourtant cette image es t en tra in dechanger, et que lques amateurs pas- zL_ ";'• • • i."::160

1. Les orchidées seâèmncraüsem. N'hésifez

pas ti l'II acheter si votreintértour peut leur assurerdes conditions normalesde soins.

2. Les paphiopedilumsfigurent parmi lesorchidées les plus f acitrsti cultiver.

sionnés ont mo ntré la voie aux amou­reux des plantes : on peut très bienculti ver des orchidées chez soi, àcondition de savoir choisir des es pè­ces pouvant s'a ccl ima ter à l' intér ieurd 'une maison ou même dans le jar­din (mai s oui, ça existe !) , Parm i lesvingt-quatr e mille es pèces d'orchi­dées existant dans le monde, il y ena sûrement une qui accep te ra devivre dans votre salon, votre cham­bre ou, pou rquoi pas, votre salle debain s,

leur milieu

Si vous voulez avoir une orchidéechez vous, il lui faudra beaucoup delum ière, de l'air et de la chaleur(m ais pas trop).

La lumière

Elle devra êt re vive. Vous mettrezdonc votre plan te devant une fenêtrebien exposée : à l'est ou au sud depréfé rence, mais att ention au soleilqui brûle les feuilles e t les péta les,Un pet it voilage ou un store seranécessaire aux he ures les plus chau­des et les plus ensoleillées,

Ne vous désespérez pas si votremaison es t un peu sombre : il existedes éclai rages d'appoint (tubes flue­rescent s ou lampes incand escent es)pour résoudre votre problèm e.

L'air

Les orchidées détestent vivre dan sun air trop confiné. Il faut les aérersouvent, sinon elles peu vent êtreattaquées par des parasites e t descha mpignons. Mais aé ration ne veutpas dire couran t d'a ir : méfiez-vou sde ceux qu i filtrent sous les fenêtre set les portes. Il vaut mieux ne pasposer vos plantes par terre. Si vouspossédez une petite se rre, n'o ub liezpas de branche r un ventilate ur.

La chaleur

Il en faut aux orch idées ma is pastro p. Con traireme nt à ce que pourra itlaisser cro ire leur aspect fragile , e llessont Ires résistantes : certains cymbi­di um s peuvent supporte r des tempé­ratures tournan t autou r de 0°, et ilex iste des orchidées Cl programm ées »pour survivre dans les contrées gla­cées de l'A rct ique e t d'autres adap­tées aux chaleurs désertiqu es. Il n'estpas question de fa ire subir de tel straiteme nts à celle que vous aurez

septemhrechoisie, mais ne vous en faites pas trop:la te mpérature de nos apparteme ntsest suffisante pou r des es pèces tellesque les cym bidiums, les phalae nopsisou les paphio ped ilum s.

L'eau et l'humidité

Les orchid ées n'a ime nt pas beau­coup l'eau du robinet, trop calcaire(saufl es paphiopedilums. qui l'appré­cien t, au contra ire) . Il vaut mieuxut iliser de l'ea u minérale, de l'eaude pluie (c'est la meill eure), ouessayer d'adoucir l'eau du robine ten y versa nt qu elques gouttes decitron.

Ne noyez pas vot re orch idée : e lledé teste avoir les pieds trempés. Unbon arrosage à fond , une fois parsemaine, vaut mieu x que des petit sarrosages quotidien s.

Pour entre ten ir l' humidité au tourde votre plan te, versez des grav iersdan s un plateau étanche. et arrosezjusqu 'à ce que l'eau les recouvre.Posez le pot sur ce lit imp rovisé, etreno uvelez l'eau dès que le niveaubaisse . En plus, vous pouvez vapo­riser les feuilles dès qu 'il fait tropchaud. Evitez de pulvérise r lesfleu rs : ce la peut provoquer de vilai­nes tac hes sur les péta les.

Le compost

Lorsqu'on vou s vendra votreorchidée (o u si vous en recevez un een cade au), vous serez sans dou teperplexe sur la nat ure de la terredans laquelle e lle vit: des gros bou tsd'écorce de sapin, des morcea ux deplastiqu e, de la mou sse syn thétique,de la vra ie mousse de sphagnu m etun peu de tourbe. Vous serez peu t­ê tre tenté de la changer de pot pourlui donner un milieu plus nourris­sant, n'en faites rien , surtout. Dansla natu re, beau coup d'orch idées sontépiphytes, c'est -a-dire qu'e ues viventperchées dan s des arbres, laissantnatter de longues racines aé riennesa la recherche de la moindre traced' hu midité . Quant a ce lles qui viven tau sol, e lles sont hab ituées à un eterre très aé rée, et le te rrea u ord i­na ire risquerait d'étouffer les racineset de faire mo ur ir votre plante. Lecurieux com post des orchidées estspécia leme nt composé pour recréerles conditions (o u presq ue) de leu rvie nat ure lle ,

Si votre plante déborde de son pot,achetez ce compos t spécia l et rem­potez -la avec préca ution.

161

septemhre

des orchidées facilesà vivre

Parm i rou tes les orchidees. il enex iste que lques-unes presque aussifaciles il cu ltiver que n'im por tequelle plante fleu rie. En voici tro ispa rtic ulièrement bien adap tées à lavic il la maison.

Les cymbidiums

Juchés sur des tiges ra ides, ilspeu vent s'épanou ir il dix ou quinzefleuro ns (c t parfo is plus) sur la mêmehampe. Leurs feuilles sont très atton­g écs et minces comme des rub ans.Il ex iste des çym bidi ums à grossesfleurs ou des miniatures. La gammede leurs coloris es t éte ndue, du ve rtjade, sur pre nant, au bru n-roux tigréen passa nt par le pourpre c t le blan ctache té de rouge.

T rès faciles à cultive r. .Hs n'on tqu' une exigence pour refleur ir :passe r [cs nuits au fra is (10_130 envi­ro n). tandis Que le j ou r la tem péra­ture pourra monte r jusqu'à 25°, Ilsa imen t la lum iè re vive e t ne cra i­gne nt pas le so lei l, sauf en été . Desle mois d'av ril, vous les mett rezdeh ors au jard in, ou sur un coin duba lcon ou de votre ter rasse . Donnez-

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leur un peu d 'engra is - qu'il so it« spec ial or chidee » ou du typePokon. mais en solution légère ­dilué dans l'cau d'arrosage , en virontous les quinze jours pendant la bellesaiso n.

N'oubliez pas de rentrer votreplan te ava nt les pre mières ge léesnoc turne s.

Les phalaenopsis

En grec, leur nom signifie « papil­lon », ct ils ressemblent bien à cesjolis insectes lo rsque leurs fleursplates ct arrondies se ba lan cen t dou ­ce me nt sur leurs tiges. Leurs cou­leurs va rient du bla nc éclatant aurose violacé en passant par le crèmeet Ic rose pàlc veiné de rouge.

Les phalaenopsis cra ignen t le so leilc t la lumière trop vive. Rega rdezleu rs feuilles, e lles vous re nse igne ­ront sur la santé de votre plante ;vert sombre ct fe rmes au toucher,tout va bien ; vert pale et un peumo lles, la lumiè re doit être trop forteet vous devez mal les arrose r.

Ces or chidées aimen t la chaleur(p lus de 20° le jour, et 18° enviro nla nuit), mais peuven t au ssi faire unpetit tour dehors penda nt t' ét é, dansun co in bien abrité du soleil e t duvent.

1. Pnalaenapsis signifi el' papillon" en grec.L ' èponoutssemem d 'unehampe s'éraie sur plu sd'/III mois. Ne coupe; pasla lige après tlarais on.

2. Le cymbidium peutel aime passer l'iNi! dehors,accroché à IlIIe branched 'arbre par exemple.

A rrosez-les sans excès mais ré gu­liè rement et donnez-leu r de l'e ngraisentre ma rs el oc tobre. à peu près unefois tous les quinze jours.

Les paphioped ilums

A cause de leur forme trés carac­térist ique , on leur a donné le nomde Il chausson de Vénus Il . Ce sontsans doute les orchidées les plusfaciles à vivre à l'in tér ieur. surto utsi vous choisissez une espèce ù feu il­les tesse t ées (c'est-à-d ire mar bréesde taches sombre s).

Leurs couleurs son t variées, allantdu blanc verdâ tre au jaune pur enpassant par le rose e t le brun . Lelabe lle (péta le sup érieur) est so uventd'une couleur contrastée par rap por tau x autr es pétales.

Evitez-leur les rayons du so leil.tout en leur donnant une bonn eluminosité . Ils peuvent sup porter lacha leur (auto ur de 25°) et la fraîc heu r( 18° environ ou moi ns. la nuit).

Ne les a rrosez pas tro p e t nou rris­sez -les comme les pha laenopsis.

,.~ Vou s pouvez m ultiplier vos~ orchidées par di vision des- to uffes. Les cymbi diums

sont plus faciles à divise r que lesautres .

septembn:

le bon tourde main

Il fau t cueillir ses fruits au bonmom ent ! Ou i. mais comment lesavoir ? La couleur n'est pas un cri­tère absol u ; quant à la chute, e llen 'es t pas souhai table. La se ule façond'être certain res te celle qui co nsisteà tes ter la rés istan ce ou au con trairele détachement faci le du fru it de sabranche.

Surtout ne tirez pas vers le bas.mais. une fois que vou s tenez le fruitbien dans la paume de la main, faites­le to urne r dé licatement d' un quart detou r sur lui -mê me . S'il se détachesans difficulté , c'est le bon moment.S' il en est de même des fru itssuiva nts, n'hésitez plus , l'arbre do itêtre ne ttoyé de sa récolte et les fru itsco nsommés ou disposés à l'abri.

2 •

qutz vert

1 Certains prénoms féminins sontdes noms de fleurs, citez-en unedizaine très rapide men t.

2 La pom me es t le frui t le plusconsommé sous nos climats. mai scertaines pommes ne se mangent pas.Lesque lles ?

3 Certaines villes ont eu une spé­cialité dont nous avon s un peu oubliéJ'existence. Pourrez-vous la retrouver,il s'agit de végé taux ? a Toulou se ;b Agen; c Nice ; d Arge nteuil ; eArpajon; f Montl hér y ; g Provins ;h Soissons ; i Niort ;) Moissac.

Réponses (retourner le livre)

1 Angélique. An émone, Benoîte.Capucine , Julien ne. Marguer ite.Ro se , Valér iane. Véronique. Vio­lette.

2 Pom me de pin, pomme d'Adam ,pomme d'a mou r. pomme de merveille(qui n'est que la coloquinte) . Enrevanche , les Français consom menten moyenne 15 kg de pomm es paran, ce qui représente environ unece nta ine de fru its.

3 a violeue : b prun eau ; c œillet ;d aspe rge ; e har ico t ;jtomate; g rose ;ft harico t ; i angé lique;) chasselas.

IbJ

septembreles thèmesdu mois ne pas oublier• C' est le plein temps • fêtesdes récoltes ma iso n ct • anni versair esdes confitures : jouez la • visite sfourmi. • so rties• Poursuivez les travaux • éc héancesde nettoyage des fleu rs • foires locales...fanées et l'arros age, pourjou ir plus longtemps desfloraisons.• Pensez aux commun-des de l'autom ne. ...

1 S. Gilles

2 S. Hébert

3 S. Gregoire

4 S. R osalie

5 S. Raïssa

• S. Sem ond

7 S. Reine

8 N. de la V. Marie

9 S. A lain

10 S. Inés

" S. Adelphe

12 S. Apollinaire

13 S. Aimé

14 S. Gabriel

15 S. Roland

1. S. Edith

17 S. Sonia

18 S. Nadège

19 S. Emilie

20 S.Davy

21 S. Mathieu

22 S. Maurice

23 S. Constant - Am.·

24 S. Thècle

25 S. Hermann

2. S. Côme et Damien

27 S. Vincent de Paul

28 S. Wenceslas

29 S. Michel

311 S. Jérôme

• l e . fêl. ' mo hile. ' ont celle s de ['annêe 198 1.

octobre

octobre

~ les livraisonsde végétaux

Vou s allez prend re livraison devotre commande ou vous ram enez ,ces j ours-ci, [es végé taux Qui vonttrouv e r place da ns votre ja rdin. Voicicom ment réagir devant ces ê tresvivant s en transit. Atten tion, soyezvigilants e l atten tifs, ils son t en su rvietemporai re c t risquent de serieuxen nuis si vou s ne réagissez pas rapi­dement.

• On distingue deux formes delivra ison :

) 0 L' une qui ne peu t s'e ffec tuerque sur des sujets sans feuille (caducsdéfo liés), en état de repos de vègè­tation : c'e st la plante Il il. rac inesnues », sans motte, san s terre . On nela livre qu 'entre octobre et mars,lo rsque la plan te ne resp ire ni netranspire plus.

2° La seco nde , valab le route l'an­née. fait ap pel à la plante livrée enpol, conteneur ou mott e, plus lourde,plus coû te use à fa ire pousser e t àma nie r : e lle inté resse les espècesde re prise fragile, les ac hats à contre­saison , les plan tes li. feu illage persis­tant - qu i n'a rrêt ent jama is to tale­men t leur végétat ion.

• Lors de la réception de laco m ma nde , vérifiez l'état, le nombreet l'id entit é des espèces. En cas decon tes ta tion ou de co ns tatation dedégâts, notif iez-le par éc rie

166

mPour bie n vérifier le niveaudu so l dans un trou de plan .

- tati on , placez un e bague tteou le manche d 'un outil en traver sdu tro u : ce la vous servira de repère .Fa ites coïnci de r la marque du solsur le colle t de la plante et calc ulezqu' il se fo rmera une légère cuve ttedue au tasseme nt de la te rre meu­ble : ellc fac ilitera la réte ntion del'cau d'a rros age .

"-'A4:"1. A reception de lacommande, yerifie:l'identi le el la qualiledes plantes livrees.

2, Pour f aire attendre les!'eghaux jusqu'au jourde plantation, placez-lesen jauge, dans unetranchée, les racines etantbien cachees en terre.

3· -1 . 0 11 aime que le cœurdes salades sail bienblanc et tendre.Retourne: un pot 01/une boîte sur le plantdijà bien développ éou tendez 111/filmplastique noir.

les travauxdu mois

Si l'automne menace en début demois. il est installé dans la secondemoitié : la températu re ch ute. lesj o u rs raccou rci sse nt . la pl u iecommence il. détremper la ter re. Lesprojets vont deven ir réalité , c' es t unepér iode de grand e activité au jardin.car on prépare maintenant la saisonproc haine. Sechez ce que vous dési­rez et ne remettez pas à plus tard,le froid vous interdira bien tôt de stravaux de première nécessité.

gazon

Les tontes s'espacent. mais il fautencore les poursuivre. Continuez ledésherbage et la suppression desmousses (déshe rbants sélectifs ct sul­fate de fer neige). L'arrosage devientinutile. rangez les tuyaux et asper­se UTS. Aérez. sca rifiez po ur q ue l'ea ude pluie pén èt re facilem en t. Partemps humide, évitez de marcherroujours au mêm e endroit.

arbres, arbu stes. haies

l es plan tatio ns peuve nt comme n­cer. Si vou s de vez ê tre livré, prépa rezles trous pou r gagner du temps lors

octobre

de l'arr ivage. N'oubliez pas d'achete rtuteu rs. co lliers de serrage, eng raise t tourbe : c'es t indispen sable le jourde la plantation. Si les livraisons ontlieu un jou r de pluie ou de gel, placezles paquets dans un coin ab rite dugarage ou il la cave, pou r une miseen place rapide. Si vous de vez faireattend re longtemps les végétaux,défaites les colis et placez pots ouracines dans une tranchée-jauge, eninclinan t les branches il trente degréspar rapport au sol : ainsi, le ven taura peu de prise sur les suje ts degrande taille.

Ta ille z les arbustes il neurs d ' ét étccanorhc. buddleia, hibiscus, hor­tensia...]. Il s'agit en fait d 'un net­toyage, 1;1 véritable taille aura lieuplus tard.

légumes et plantesalimentaires

Nettoyez les parcelles vides. lncor­porez un fum ier ou un engrais completlors du bêchage. Achevez les r ècol­tes. Effeuillez les tomates de faço nqu'elles reçoiven t un maxi mum delum ière et achèvent leur matura tion.En fin de mois, coupez les piedsporteurs de fruits verts et suspe ndez ­les tête en bas, il mûrira enco re uncerta in nombre de fruits. Préparezet disposez cloches et abris de plasti­qu e pour limiter les dégâts du gel.liez ou recouvrez les salades 1frisées ,sca roles) pou r les faire blanchir. Onreto urne un gros pot sur le feuil­lage.

167

octobreRepiq uez les j eunes plants issus

des sem is des mois précédents (choux ,salades d'h iver). Plantez l'ail. Semezen début de mois salades et épinards,qui seron t abrités au cou rs de l'h iver.

Préparez les futures plantations auverge r. Achevez les récoltes de fruit sà conserver pour l'hiver, installez-lesau fruitier sur des clayettes prop res.Aucun frui t ne doit touche r le voisin.Préparez en compote (congelée oustér ilisée) tous les fruits tachés oumeu rtris. C'est le moment de fairede la ge lée el de la confiture. En finde mois. taillez les framboisiers. pa­lissez les longues tiges des ronces àfruits.

Aprés la chute des feu illes. ne t­toyez et élaguez les arbres fruitie rsqu i mo ntrent une trop forte végéta­tion .

rosiers

On peut planter toutes les varié tésrepérées sur cata logue s ou dans lesjardins au cours de l'été. Un rosieraime la bo nne terre : si ce lle de votremassif est médiocre, changez-la tota­lement. Effectuez les dern iers tra i­tements con tre les parasites apr èsnettoyage des massifs. Brûlez lestiges taillées, e lles peuven t abriterdes œufs ou spore s de maladies ouparasites . Nettoyez le sol des massifsde roses, voye z si vous pouvez yplan ter quelq ues plan tes bu lbeusesou bisannuelles pour égayer ce coinde jard in au printem ps, en attendantqu e les roses rel1eurissent. Prevoyezde plant er myosoti s, pensées et pâque­rettes pour dé corer les pieds desrosiers.

plantes aromatiques

Encore une fois, tout se plante enoctobre ; achetez des petites touffesde plan tes ligneuses : thym, lau rier,verve ine , sarr iette , hysop e, oseille ...Osez les plante s que vous connaissezma l, c lics peuvent vous surprendre,tiennent peu de place e t n'exigentaucun soin. Divisez les touffes desplantes les plus fortes, offrez desrejets à vos voisins ct amis. Préparezune jardinière de plantes aro mati­ques à dispose r sur le balcon : celavou s évite ra de sortir sous la pluieou de nu it pen dant les mo is d'h iver.

16H

fleurs

Les plantes annuelles ont achevéleur vie ; arrachez et brû lez les tiges.Nettoyez le sol, div isez les souchesde plantes vivaces ou achetez pourles planter les espèces qui vous ten­tent. Effectuez un bêchage profondavant mise en place.

Si vous créez un massi f sur le gazonet que vous dè plaquiez un morceaude pelouse, replan tez-le ailleu rs oufaites-le composte r : c'est un excellentmoyen d'obtenir du bon terre au. 1'1:1­cez un file t sur les bassins ou sur laroca i11e pou r r écup érer les feui llesmorte s, vous sou lèverez ce file t àmailles fines réguliè rement pourvider les feuilles sur le compost.Sup primez les fleurs fanées. En finde mois , rabattez tou tes les esp ècesayant ache v é leur floraison, c'es t unnettoyage et no n une tai11e propre­ment dite . Mett ez en place les rose t­tes de feui lles des plantes bisannuel­les (myosotis, pâquere ttes, pen­sées ...), e lles accompagnent très bienles plantes à bu lbe'.

bulbes et oignons à fleurs

Plantez dès mai ntenant un maxi­mum d'oignons pour le printemps.N'oubliez pas les bacs et ja rdiniè resde balcon et de terrasse . En fin demo is, arrachez les dah lias, faitessécher les souches ter reuses à l'ab ride la pluie et conservez les tub er­cules dans la tourbe sèche après lesavoir saupoudrés d'in sec ticide .

serre

On s'occupe beaucoup de bulb esà l'exté rieur, en ce tte saison, mai sil ne faut pas oublier qu 'un bon nom­bre de plantes bulbeuses de prin.temp s peuvent se cultiver en pots else hâter en ser re : tulipes hâtives,ja cinthes, croc us, muscari s, perc e­neige... Vous planterez les bulbesdans des pois assez larges, les laisse­rez prendre le fro id quelques jours.Ce froid est nécessaire pour lever lado rmance, faire démarrer le proces­sus de croissance, Vous les rentrerezen les abritant du jo ur pendant quel­que s semaines (jacinthes, tulipes) et

octobre

Ami /i ort'= "ordinQiT~

de la po ul, s'occupantJe ses poussins. Elit Q

besoin d "unt' nQurrÎtu"tris l'ori" .

apporterez à la maison les potéesprêtes à fleu rir.

La serre vous permet de faire fleu­rir bien d'autres espèces plus sensi­bles : bulbes d'amaryllis. freesia.anémo ne. lachenalta. haemanthu s.acbimen è. nérine, arum et tubè­reuse... Les gros bulbes ne sont pastota lement enterres. le tiers supérieurdoit dépasser de la surface du sol.Après floraison. on supprime la fleurfanée. on réduit peu à peu les arro­sages jusq u'à j aunissement du feuil­lage el l'on oublie le pot avec sesbu lbes da ns un co in sec de la serre(couché à plat sur le sol, sous lestablettes). Une long ue pér iode derepos es t nécessaire pour induire uneseconde floraison l'an procha in.

Si vous achetez des bulbes forcéspar les hort iculteurs, ils on t peu dechances de refleurir l'année suivante :la plante, poussée au maximum , n'apas été traitée suffisam men t en dou­ceur pour prend re le temps de pré­parer des réserves nutritives néces­saires et former une ébauche Florale .

poulaill er

Si le grand nettoyage de saison n'apas été fait, il es t encore temps :grattez et évacuez la litiè re ou le solsouillé e t placez-le sur le tas de

compost maison. Désinfectez lesmangeoire s et les ab reuvo irs avecune solution d'eau de Javel, â ra isond'u n verre par litre d'eau. Passez lesmu rs è la chaux, vérifiez ou changezle bac de poudrage.

En fin d'été, les poules muent.Tout leur plumage est renouvelé entotalité. Cette mue fatigue les bêtesqui diminuent leur production d'œufs.Veillez à leur donner pendant celtepériode une nourriture abondan te etvariée. Ajoutez à leur rat ion un peude fleur de soufre, car ce dern ier estnécessaire il la formai ion du plumage.Si vous disposez d'un chepte l impe r­tant. il peu l être intéressant de fairemuer une partie des poules en débutd'é té, en les privant de nourr itu re etde lumière pendant quarante-huitheu res. Ces poules continue ront àpondre en fin d'é té, pendan t que leursconsœ urs perdront leur pluma ge.

Les pou les aiment se percher leplus haut possible. Il faut com pter25 cm de percho ir par poule et éviterde meure des percho irs trop petits,pour éviter des bagarres. Les per­choi rs doive nt pouvoir se re tirer pourêtre désinfe ctés. Les po ndoirs,souvent de simples cageots garn isde paille, fixés sur une planche, serontbrûlés et remplacés chaque année .Le pondoir id éal a 25 cm sur 35. Oncom pte un pondo ir pour trois poules.

169

octobre

ruches

Beaucoup de spécia listes rcco m­ma ndent de rédu ire les ouverturesdes ruches fi la veill e de l'hiv e r enplaçant des grille s spécia les (en ventedan s tous les établissements apico­les) devant les entrées . C'est. semb le­t· ji, une mét hod e effi cace pou r éviterle passage des petits ronge urs atti réspar la cha leur de l'essaim, mais dan sla nat ure les abeille s se d éfendenttrès bien pour repousser to us lesagresseurs...

Si vous avez des ruches à déplacer.pro fitez -en . C'est la sa ison idéale . Lesabeilles ne so rtent pra tiquem ent pluscar i l commence fi faire froid. Para illeurs. même si vous les secouezun peu pendant le transport, e lles neson t pas encore total ement engour­dies e l pourront rejo indre facil emen tle reste de la colonie regroupée enune sorte de grappe produi sant de lacha leur.

Que se passe rait-il si vous changi ez170

les ruches de place à la belle sa ison tCe sera it une catastrophe, ca r lesabeille s, qui ont une mémoire pro­digieuse, reviendraient à la placeexac te de leur ancienne colon ie . Re­groupée s en boule, elles se raie ntinca pab les de retrouver leu r habita­tion , mê me si vous ne l'aviez dép la­cée que de quelqu es mètres.

Sechez cependant qu'il existe untruc, Passé quarante-huit heures,les abe illes perdent la mémoire. Ilsuffit donc de ca lfeutre r une ruchependant deux jours e t de la prom eneroù vous voul ez pour que les abei llesamnés iques évite nt de se perdr e...

In ut ile de vous faire de s so ucispou r vos abeille s abandonnées aufond du jardin. Elles n'on t pas besoi nde vous pendant l'h iver. Effectuezde temps à autre des promenad esde surve illance, mais surto ut n'alle zpas [es déranger en soulevant parexe mp le un plateau couvre-cadres,La curiosité es t un vilain défaut etvos abe illes risquen t de prendre ungrand coup de froid,..

l . L'apiculture : pour lesUli S /111 d ètassement,pour tes autres IIl1e sourceappréciable de revenus,pour IaIiS IIl1e appro che" différente " de lanature...

2. Les perce-neigesunponenr fa mi-ombre .Ifs forment vue 1111 tapis011 pied des arbres duj ordtn.

~ les bulbesà planterà l'automne

C'est en automne qu 'on préparele printe mps. Et l'une des meilleu resfaçons de le prévo ir coloré et fleurireste la mise en ter re de bulbes quine paien t pas de mine, qu'on ou bliepresque pendant tout l'hiver et qu ivous fon t la su rprise d'appar aître enple ine vitali té dés le pre mier prin­temps.

Il y a des bulbes très conn us ­crocus, jac inthes, narcisses, tulipes- qui forment le gros des plantations ,mais à ces ténors du bel canto végé­tal, il faut ajouter des Fleurs plusdiscrètes, aux noms pas toujours faci­les à retenir, mais qui méritent qu'onles observe de plus prés.

octobrefloraison février-mars

Quelques bulbes pour le premierprin temps :

Perce- neige : le (o u la) perce-neigepointe sa frimousse blanche à traversla terre encore froide. et s'amusemême il traverser la dernière couchede ne ige.

Galanthus est son nom scien tifique,c'es t un symbole d' espérance dan snos con trées. Plantez-le là où il estfacile à voir (le long d'une allée ousur un passage très fréque nté. car enfévrier vos promenades au jardin sontrares).

Era nthe : une corolle toute jauneportée par une courte tige trap ue.voici l'éranthe printanière . Ell epousse dans les mêmes conditionsque le perce -ne ige, auquel vous pour­rez l'associer.

Iris bulbeux (1. danfordiae, 1. his­trioides. 1. reticulata} : il faut insta lle rleurs petits bulb es en plein soleil. La

2

171

octobreflo raison bleu vif plus ou moin s foncéest splendide. Le feuillage sc déve­loppe ensuite. On coupe ce feuillagelorsqu'il est ja une, en j uin. Les bu lbesse mult iplient facilement. mais lebulbe ex ige de la chaleur en été .

floraison avril-mai

Quelques bulbes moins connus :fritillaire : on connaît souve nt la

grosse fritillaire impé riale. au tou petde cloc hettes fouge ora ngé retou rnésur un volum ine ux feuillage. maiselle a des cous ines admirables et plusfaci les à planier comme la fritillai reméléag re. ha ute de trente cenü m è­tres. Sa cloc hette es t rose. à damiersblancs; elle aime les prairies humi­des, plan tez-la dans un coin du jar­din qui ne devie nt jamais totalem entsec en ét é.

~l uscari : la plupart du temps ilest bleu. plus raremen t bla nc. Sataille var ie de vingt à vingt-c inq centi­mètres. sa tige porte une petite grap pede Fleu rs en cloche ttes s'ouvran tlentement. Il faut l' installe r au pieddes a rbres, da ns les pelouses ou enpol.

Scille : la sci lle de Sibér ie offreplusieurs tiges de fleu rs bleu vif, enmars. La scille de T ubergen es t plushât ive (février). Da ns le Midi, onplante ra la sci lle du Pérou, une splen­deur de trente centimèt res s'épa­nouissant lentement et fleurissant ausoleil pendan t plus d'u n mois.

Puschkinia : e lle ressemble auxseille s e t demande les mêmes condi- 2tions de culture. La fleur es t bleuvif, ha ute de quinze centimè tres, maisil existe une variété .i fleurs blan­ches. A planter à mi-ombre ou ausoleil; la mult iplication spontanéeest courante.

Eremurus : parfo is baptisé lis desste ppes, il bat les records de taillechez les plan tes bulb eu ses avec sesdeu x, pa rfo is tro is mè tres de haut.On plante une sorte de grosse racineétoilée, bien protégée du fro id parun lit de to urbe . Au printem ps, unénorme bourgeon donne na issanceà une hampe flo rale por teuse d' unegrappe de fleurs blanches, ja unesou roses (mai-juin). Une plante spec ­tac ulaire qui vau t la peine d' un essai.Elle pré fère le so lei l e t la chaleur.Veillez à ce que chenilles e t escar-go ts n 'a ttaque nt pas le bourgeon. J

J72

1.11 ,t!t/(lt' IIt'$ bulbes dt'("ill/I'mps cnmmencrl'II février POli' s 'acheveroniuin.

1• •Va ,eisH's r t IIl1blll/lln

blanda.

2, Allt'mullO's FOllgn .

J . "-,ilillai'O'$ imp ériales!U IU' O'l 'i! /JI'r e"'pis,l'IIIIÙIlOl'O'S MIll/du M O'/lO'seupied.

1. PI'IIH'Z 0 11 prill/empsprochain Cil pr éparantpots 1'1 bacs dèsmaintenant. L 'azalee(Impose des cala ris suoutsel /III patfum agréable.

2. Con seulement si d ieest pIaillee il la profondeurvoulue I/UI' cho queespèce de bulbe at teindra.1'011 plein m annutsscment.

3. Po/If t apisser /11I II/ lI r.âèconr 1111 batcon 0 /1

Jill anpu i de fenhre,/11I cl1i>vrefeu ill e seraval rf' allié.

octobre

la maisondevient jardin

Les premiers froids sont arrivésou ne vont pas tarder; ab ritez vospotées encore fleuries contre le mu rde la maison. elles béné ficierontd'u ne réverbération noct urne un peuplus chaude. Si vos bacs ne montrentque désolation, faites le grand net­toyage. Prévoyez dès main tenan t ledéco r de l'h iver et celui du prin­temps.

• Pour l'hiver, plantez quelquessujets persistants.

Coni fères dits « de rocaille », lidével oppe ment limité : bcrbcri s,cotoneaster, bruyères, azalées, rho­dod endron s nain s, lierre panaché.chèvrefeuille persistant.

Parmi les plantes vivaces, tapissezla surface des pots avec cèraiste,aubrictte, corbe ille d'or, ibcri s. cam­panu le des murs, œ illet mignardis e...Toutes ces fleurs éclatero nt de cou­leurs au printemps.

• En profondeur. cachez des but­bes.

C'est en cett e période de l'an néeque vous avez le plus grand cho ix.Variez les es pèces et les couleu rs,éta lez les périodes de florai son pourob ten ir un efTet décoratif prolongé.

Pour le premier printem ps (février­mars ), choisissez les perce-neige, leséranthes jaunes, les iris bulbeux , les

2 crocus, les narcisses hâtifs, les seil­les...

Ensui te viendront les fleu rs debulbes plus classiques : jacinthes .tulipes, narcisses, mus car is.

Ne reten ez que des variétés il tigescourtes si votre emplace me nt es tball u par les vents. Pensez aux beur­rasquc s de mars-avril.

Vous pouvez installer des bulbessur plusieurs épaisseurs dans le mêmepot (deux il trois lits de bulbes, s épa­rés par une co uche de terre) : celadon ne un résultat spectaculaire parsa force de co uleurs.

La terre sera riche ct très sableuse.Les bulbes redo utent l'h umid ité sta­gnante qui les fait pourri r facilement.Assure z-leur un bon drainage.

Si l'hiver est très sévère, protégezles pots de petit diamètre, la terre ne

3 doit pus geler en tota lité.

173

octobre

Faire des semis de fleu rs et delégum es dès :e mois de février . mul ­tip lier ses plan tes d'ap partement :tou t devien t plus facile avec unemin i-serre . Il ne s'agit pas de cesgrand es constructions encombran­tes que l'on élève dans un coi n duja rd in. ma is de petites serres pouvantprendre place un peu partou t.

Il existe plusieurs modèles demin i-serres. Vous pouvez mêmevou s en fabrique r un e à part ir d 'uncoffre en bois. en brique ou enbéton. garni d 'un châssis en verreou en plastique .

Les mini -se rres les plus prat iquespour les semis e t les petites boutu ressont entièrement en plast ique : ungrand plateau de culture. une sou­coupe pour recue illir l'ea u en excé­dent, un couve rcle bombé en plasti­que transparent. muni d 'u ne c ré­muillère pour pouv oir le soulever àla haut eur voulue : voilà le portraitd 'une de ces mini-serres. Ce rta inesd 'entre e lles sont mun ies d 'u nerésistance. qu i vous perme ttra dechau ffer vos cu ltures, Mêm e si celavous parait un peu cher. n'hésitezpas à faire le sacrifice de ce ltedépense su ppléme ntaire : a moi nsd'abrite r vot re mini-serre da ns vot remaison, il vous sera en effe t impos ­sible d'obt enir les 15·20" minimumind ispensables a une bonne germi­nation ou à une bonne reprise devos boutures,

9 les • •mlnt-serresDans un tout aut re genre . il existe

de ravissantes pe tites se rres, C( mai ­sonnettes » de verre soulignees debois blanc ou de laiton : ne comptezpas sur elles pour y pra tiquer duvra i ja rdinage. Elles ne peuve nt jouerqu'un rôle décora tif, Vous y abrite rezdes ja rdins mi niatu res, des collec­tions de cacte es. de fougères ou demousses à votre choix .

Les serres adess èes son t des modé­les in termédia ires entre les vraiesserres de jardin ' el les mini-se rres.Elles sont trés pratiqu es si vousdisposez de suffisa mm ent de placecontre un mu r de voire jard in. survot re balcon ou mêm e contre unefenêtre pour les plus petites d'e nt reelles,

Vous pourrez y faire des culturesplus importantes que duns une mini­serre: y abriter les plant es qui crai ­gnen t le gel ou des plan tes fragilescomme les orchidée s, Ses table ttesvous perme ttront d 'y ranger des potsne pouvant absol ume nt pas rentre rdans une mini-se rre .

Les mini-se rres sont idéa les pourles semis précoces et la multiplica­tion par boutu res de liges ou defeuilles,

mUne mini-mini-serre : vouspouvez vous en fabrique rune avec une bouteille de

plastique coupée en de ux. dans lesens de la longueur , Vous effectuerezvos semis dans r une des deu x par­ties. \ 'OU S se rvan t de l'aut re co mmecouvercle, N'o ubliez surtout pas deperce r des trou s pour l'évacuat ion del'eau.

I-Z. Cr5 mtni-serres 50nlpurement d écoratives.mais la prlilr collectiondl' ptantes qu 'ettescOll/irlll/rnl sera birnil l'ah ri.., "oublit : pa5n mpo rtalllr couettedrahunue 5i Il' récipirnln 't5t pa5 puâ.

J . Lima ces et r5CargOfIsom dl' If"'S dt5truettursdt jru"';'5 pianu, dt f ruitsr I dt ftllilfts. l'nt'5aUCouptdt hii" plaettau hall tndroit \"Qusptrmtllra dt tes iliminrr.

174

mles méthodesdouces de lutteau jardin

Si les produits chimiques de luttecontre les parasites vou s font défaut.ou si pour des raison s pureme nt mo­rales vous préférez les méthodesnaturelles, dites douces et éco logi­ques. voici Quelqu es exem ples àsuivre ou à essayer.

les limaces et escargots

• Placez dans les endroits strate- 3giques (jeunes sem is. boutures. serre.châssis. bordure d'oseille ou debuis...) une souco upe de bière. Lesanimaux attirés par l'od eur viendronts'y noyer. Changez la bière tou s lesdeux j ours.

• Entourez les végétaux à prote­ger d'un rempart de cendres, desciure ou de sable. Les an imau xdé tes tent ce contac t avec leur pea uvisqueuse.

• Si la surface est bien dél im itée.placez Que lques planches enfoncéesen biais dans le sol. Aucun de cesanimaux ne les escaladera.

les lapins

• Si vous taillez arbres ou arbu s­tes en hiver. laissez ;l te rre les bran­che s taillées autour du tro nc à titrede protec tion j usqu'au printemps.Sinon. disposez qu elque s tiges épi­ne uses. fil de fer ou autre paraventimpossible à traverser pou r ces petit srongeurs.

• Une pulvérisation d'eau dan slaqu elle on a fait tremper ou broye rque lques piment s forts semble lesd écourage r des ecorces ou rameauxappétissan ts (une cuille rée à soupede piment pour quatre à cinq litresd'eau).

• Auto ur du jardin. semez dutr èf le : les lap ins sauvages n'entre­ron t pas (théoriq uement).

• Pour protéger les tron cs jeunes,ctucurez-les d'un tuyau de drainagefendu longitudinalement. en l'e nser­ran t légèrem ent à la base .

octobre

les insectes

• Co ntre les fourmis. lavez ourépa ndez une solution d'eau de Javel.laissez dix minutes et rince z à grandecau. Placez sur leur parcours de lapoudre de cra ie ou de la farine, ducitron moisi. de l'a il écrasé, du marcde café.

• Con tre la piéride du chou (che­nille) . placez une feuille de fougèreaigle sur le plant à proteger ou semezde l'anet h à pro xim ité.

• Co ntre l'alrlse (qui attaque sur­tou t les crucifè res co mme les radis.navets. choux... I, piq uez que lqu esbrins de genêt le long des semis.

• Contre la mouche de la carotte.semez du cerfeuil en même tempsque les graine s de carotte. L'odeurdu cerfeuil détou rne les mou chesvers d'autres carottes .

• Cock tail antiparusitaire polvva­lent ; passez au mixer tout ce quevous trouvez de plus fort au jardin :a il. oignon. piment fort. racine deraifort...• ajo utez un peu d'alcool à9(f' e t de savon liqu ide. filtrez etpulverisez sur les plantes , dessus etdessou s.

• Si vous avez quelques poulesau poulailler, lâchez-les en automneet en hiver.' au moment où la te rrees t nue, retourn ée. Leu rs puissantespattes gratte ront la te rre e t décou vri­ront vers. œufs c t autres parasites.

• Pou r protéger les cultures quiattirent sou vent des parasites. insral­lez à proximité des oignons. dessoleils ou de s pieds de ment he.

175

octobre

œles dallages

Qu' il s'agisse d'une terra sse oud'une allée. 1:1 décision de poser undallage devra être assortie de quel­ques précautions. Une sur face en durcomme celle -là va fixe r définitive­men t un aspect du ja rd in. Une fo isconstruite, avec ses fondations, iln'est plus possi ble de reve nir su r untracé ou le choix d'un mate riau. Lasurface dallée va augme nter la vigueurdu jard in. faire chan ter les cou leu rsqu i l'e ncad rent e l pe rme ttre une cir­culation faci le e l pro pre pa r la us lestemp s.

Le cho ix des dalles do it tenir comp tede plusieu rs facteurs :

pren ez une pierre du pays serappor tan t au paysage nature l ;en ville, associez les da lles auxpie rres de la maison ;co m parez les prix. si plusieursmatéria ux vo us plaise nt ;assurez -vou s que le dalla gec hoi si n ' e st pas g lissa n t pa rtemps de pluie , n i friable au gel

[76

(re nse igne z-vous aupres du ve n­deur pour con naît re l'é pa isse urm inimale à ac he te r pour év iterles risqu es de bris).

Par ai lleurs, le te rrai n devra êt repré paré, drainé e n profonde ur, aplan i,dé barrassé des pie rres ct des racines .Evitez les sinuosi tés inutiles ma issec hez adoucir trop de rec tit ude,Déterm inez si lu pose se fera surcim ent ou sable . Que lques pochesvides uniquem ent re mplies de lerrepour ron t accu eill ir des végé taux e tfo rmer une surface plus an imée horsdes zo nes de circulation. Pré voyezmême l'ombrage sur ce rtaines ter­rasses. Vous pou vez rése rver unemplace me nt pour plante r un a rbre ,mo nte r une petite pergo la ou desarce a ux qui se ron t fle uri s.

fi Le maria ge de de ux maté­ria ux, comme briques e t da l­les, ou ga le ts ron ds et da lles,

pe ut faire vivre un dallage tou t e npe rmetta nt de réa lise r une économ iesubs tantie lle. Si votre ma ison esttou te ne uve, que le te rrain vient d'ê trefouillé e t re mu é, attendez plu s d 'unan avant d 'éta blir un dall age, pou rque le so l se soit de nouveau tassé .

1. Un a rompu lamonotonie d'un dal/al[ede ciment par UII jeude briques.

2. Dans les zonesforesti ères, on peulr écup érer des rondinsasse: épais. A ne me ttrel'II place qll 'aprèsIrempal[e dans unesolution xylophène.

3. La brique se prheil de nombreux types" 'appareil/Ol[e.Sa sobriét é mel/es\,éKélOux en valeur.

-1 . Les ntames envahissentce dalla!:e lill l'eu striade pierrcs tattt ées.ail retrouveSOli cheminl'IIlre les lmd/ es de thymrampa nt,

5. Le p!t'lIml e ell fo rmed'lm ;/re es! /'/11/ desrares champignons quise pr ètenr il /a l'II//IIre,

LLI'S:l?P lnll 5;)!IJ05 op 1;) SUO!P:l fOld apSm OJ nn ' lID!:1;>J ;)JIOt. op sooçdsa xnal:JJ! I!U! snox m b '(S!JUd ÇOOÇL 'JJ!lll!H- IU!CS·.(OJJjO:lD cru '9( ';)JUUJ::! ap:ln b! :10j Oj AW yli"POS BI ap sardnuSnoA-ZJ Uj}!:lS UJ J) ot eoor Jn b!SOI OJ.{ W

i"1i"!JOS cu n. p onmo S:lI!UJ ';)55;)1;>IU1Sn OA prns ;)) !S '<l11UO:'l 1Er! 'SJI- ZJ)Jf

-amop cp SU:) UJ 'p :llS!l llP9dS un red;)J J!C U UO:)JJ S;) [-S;) I!UJ 'sounor suouânr-ureqo SJp Z:lSS!S!04:J -sru dsa xna rq-u rou don ap sunp ;)JOJU;) IU;U nO:lSJP!dnIS soo ucxoro S;)ll!J ,,, 5;)11:) solq-isso d IIIOS SJnJJJ<l sasnar q ur o u OC)' U! RU ;):) iuourauno r sa)? snoe iuopSJJ;>dSJ 5;)1 o nb Z JW 1UOSUO J JU ' ;)1[OJ

-ill :)110'" ZJSSUWU J sn DA 15 'suu SJ]

sno r IUM!JJU Sl UJpP:H) 5J a -csna rcâ-unp ) :1 JIO!P! :lln J 'ilr.il c] "P l!l1JPU Jflsuous tcu nrqo « suoq » SJ[ sauS!! sonb-ianb u a aJ!J::lyp '« S;}:fIl.~ nt:S » suouif- !dWEIP set ;}UJ;}JUOJ m b aa U3

'SI!n pOJdslOd Jl!:lW sa! J!O" E m od çru m nurE[ arpuon e sud aN 'au!.! aunq oun;:la"E asnq E] ounce uO 'SPJOq smetJ:l" dPJ Il JUd;:lUdWWO:l mb suous-touœ qo sa p lO S ' PJUI sn jd SdU!EW:lSanun b Il S!OJI n ;:l!] E :ll l0 :J:;u q"dU:,:JAxo ,1 J3[:l" nOUJJ m ou sdur ai uasa urai op zar çe no anbnsr qd a[ su cpSnOJI sanbpn b Sdl!Rd 'S;:lJ:,S jJl SUO!!-US!JjJ" lnd Jlld Z;:lSOJJ V "lUaJEds UEJlcnbustqd w l!J unp l Ua!d!:J?J dl Z:lJ-norua ra Z:lSOJJU'J!Ual U!UW ui -ttod

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-sai-nun u Ot IURPU:ld [mcj } oû{lI l! e n uo i· U!UW Id dy WJ:lJ u mumunre.p eu on b-mq dun SURP <l il'u ulyw d[ Z:lS!1!J?lS' cr pe re ur op s en os u sa t JdH "y mod

"W:l S" Il t :lp Xnlld:lJOW U:l s ;>dno::l' dll!lld no :lUU]q ld J!OU J:l !dEd ' alO !::ls: :lJ n1[n ::l ;)P n;)!I!w dl Z;)J ud ?Jd"dl :l:lJ!P dJ?!Wn[ e ]l! :l?sodx;) sud lSd,U!n b :lJ19u aj aun Il puods:lJJOJ !nb :l::l':l snll !p aJ;J!w n] U:l :;>nl!S l UdAnos S:;lJllS;) I! : dlO1P lOod u a S!oq a[ dnbRllp.I! ' ;)J01llU R[ su c a "(s dJdoJd S!Jq?PS<lJl n ll no xnc:ldo;) 'd 11!lld ' dlO!;)S)

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s

octobre

8 la conservationdes légumes

Avant t'a rr iv ée des grands fro ids,comme la four mi de La Fontaine.il faut savoir à la fo is cueiJ1i r lesréco ltes à point , pour une co nso mma­tion immédiate , et prévoi r l'avenir,par une conse rvation de longuedurée . Les prem ières gelées sont àcra indre da ns les rég ions d 'alt itud ect de vallées . N'attendez pas l'i rré­parable.

les légumes de l'été

Mêm e si l'automne est bea u e tensole illé, il n'y a pas à di re : ilss'essoufflent.

• Les tomates : cue illez règuliè­rement Iou les celles qu i prennentune coloration ; effe uille z tota lementles plants pour que Je soleil atteigneles fruits encore vert s et qu e la sèvene so it pas pe rdue pou r rien . En der­nier lie u, coupez le pied de tomatesporta nt e ncore ses fruits et suspen­dez -le da ns un loca l chaud e l lumi­neux . Sinon, cue illez les fru its ver ts,placez-les sur une étagé re a u chaud,ce rta ines mû riron t ma is il y aura dela pert e . Fa ites des co nfitu res detomates ver tes. si vous les aimez.

• Les courgettes : e lles pe uven tsc conse rver très longtemps si vousles laissez un peu gro ssir (et durci r).Placez-les au frais, sur une étagè re,dans un celli e r. De ux moi s plus tar d,e lles seront e ncore im peccab les.Vou s é pluche rez une peau un peuplus épa isse, voil à tout.

• Les piments, poivron s et auber­gines mûrissent souvent assez tard .Les peti ts pim en ts forts rougisse ntaprès cuei llette en vert ; poivrons etauberg ines se co nserv ent deux àtrois semaines, pas plus. Pou r utili­sat ion plus tard ive, les mettre enconserve ou a u congé lateur.

les légumes de l'automneet de l'hiver

Il s'ag it principa lement des légu­mes feu illes ou racines.

• Les poirea ux : s' ils son t bienbeaux ma is occupen t une place quevo us a ime riez libé rer pour autrechose, arrac hez-les avec leurs racine sterreuses et regroupe z-les dans unejauge au pied d 'un mur ou dan s uncoin abrité du jardin.

Pour pouvo ir les arrach e r facil e­men t, même par grand gel, placezde la pa ille autour et par-de ssus lesparois du trou, une partie du feuil­lage dépasse de terre, les poi rea uxconti nue nt à vivre.

• Les carottes, navets, rutabagas,choux-raves, betteraves.•, seront arra­ch és de terre e t placés en si lo dansun milieu conse rvant juste ce qu 'ilfaut d 'hum idité ma is à l'abri du gel.On ret ire les fanes e t feui lle s il lama in, par to rsion - la lame du cou­tea u provo qu era it un éco uleme nt desève.

Un si lo peut pren dre diffé rentesfo rmes :

- Silo des vif/es : une poubell epropre dans laque lle on placera unlit de tourbe, un lit de légumes, unlit de tourbe ... A conserve r au fra is(cave. balcon , ga rage, grenier noncha uffé).

les légumes qui se conservent le mieuxTE MPER ATURE tlYUROMt TRtE DUR101' DE

LUiUM E EN DEURt S EN % CONSERVATION

betterave sans fanes 0 90· 95 1 - 3 moiscarotte san s fanes O· 1 90 · 95 4 - 5moischo u d 'h iver 0 90· 95 3· 4 moischou de Bru xe lles 0 90 - 95 3· 4 moiscé leri-rave 0 95 3 moiscitro uille 7 - 10 70 - 75 2 -3 moisnav et. rutabag a 0 90 - 95 6 moispomm e de te rre 3 • 4 85 ·90 4-6moispoireau 0 90 ·95 1 - 3moisradi s noi r 0 90 ·95 2 - 4 moissalsifis. scorson ère 0 90·95 2 • 4 mois

178

l . La bcnerave rOURepousse toute l'annee etse conserve f acilementen silo pOlir t 'hiver.

2. OiR1101l, ail ctechalote sc tressent enchapelels mo üquesel décorat ifs.

••• •J. ~. • :",1 .

octohre

dictons, Ilcroyances,superstitions...

Octobre est bon, s'il est de saison.En octobre lOI/lierre. vendanges

prospères,Qui seme à la Sai lli-Léger (2 ) aura

du btè léger, qui sème à la Saint­François (4) aura du blé de poids.

A la Sailli-Luc, il f aut semer (18),que la terre soit dure ou motte.

Beau lemps à la Sailli-Denis (9),hiver pourri.

horloge de flore

Vous saviez déjà qu'av ec un bou­quet bien composé , il étai t faciled'exprimer tous les sentiments avecsubtilité, Le grand botaniste suédoisLinné, lui, s'est amusé à noter avecprécision certaines heures d'ouver­ture de coroll es et le résultat est pourle moins surprenan t.

1 heu re le liseron de Laponie2 heures : le salsifis3 heures la spirée barbe-de-bouc4 heures : la chico rée sauvage5 heures : le pissenlit et l'héméro­

calle6 heures : la scorsonère7 heures: la laitue et le souci d'Afri-

qoc8 heures : l'œillet et le mouron rouge9 heures : le souci des champs

JO heures : la pourpre des jardinsII heures : l'ornithoga le (ou dame

de onze heures)12 heures : la ficoïdc13 heures : le pourpier14 heures : la rose et l'hé liotrope15 heures : la pulmonaire16 heures : la belle-de-jour. la jacin-

the17 heures : le nénuphar18 heures : le gérani um19 heu res : le pavot, la belle-de-nuit,

le réséd a20 heures : le liseron, la fleur d'o ran -

ger21 heures : la fleur d'olivier22 heu res : le lilas et l'ipomée23 heures : le souci des jardins

2 24 heures: le cactus

179

octobre

~ protectionvégétale et, .economtesd'énergie

En une époq ue oit les prob lèm esd'économie d'énergie sont devenusune préoccupation essentielle. onpense rare ment au rôle discret maisbénéfique des végétaux en ce do­maine. Un simple arbre planté judi­cieusement auprès d'une maisonpeu t améli orer la fraîcheu r en étéct protége r du froid l'hiver.

Durant les mois chauds. cet arbrebien chois i el placé il bonne exposi­tion - en géné ral sud ou ouest ­peut provoque r un effet équivalantlargement il ce lui d'un clim atiseu rbru yant Cl coûteux. En effet, sonactio n es t double : ombrage du rottct des fenêtres, mais au ssi formati ond'une brise légère Quasi permanente.Cc mouvem ent d'air rafraîchi ssantest un phé nomène non négligeable.trop souvent oub lié par les acquè­reurs de maisons en lones bienenso leillées. Efficace et peu one ­reu se. la solution qu i consiste à plan.ter un arbre pour son apport de Irai­chcu r se conjugue avec le plaisircsrhè uq uc. Il faudra cepe ndan t veillerà cho isir un arbre à feuilles caduques.pou r que les rayons du soleil nesoient pas interceptés par une végé­tat ion dense en hive r. apportant ainsiun co mpléme nt de chaleur pour lamaison.

La plupart des arbres d'a lignem entconviennent parfaitemen t à cet usagect le cho ix d'u ne espèce ou d'u neautre sera surtout fonction des goût spersonnel s. Cepe ndan t. il est intéres­sant de recommander plus particu­lièrcrncnt ce rtaines essences com meun bea u tilleul avec ses fleurs par­fumées. son port régulier e t sonombre dense. idéale pour abrit er unete rrasse ex térieure; un marronn ieravec sa floraison rou ge ou blanch e.sa résistance aux pollutions ; unhêtre, avec ses var iétés à feuillespourpres et l'é légance de ses lignes ;un érable sycomore ou enco re dru m­mo ndii, au x larges feuilles pana­chées; un liquidambar avec son feuil ­lage j olime nt découpé. qui prend à

180

J

1. Si l'Qlr~ sol t'Si OSSr.

frets. accueittez unliquidambar. Sn feui/lt'sPOUSStlII ta rd n fieto mbent qU 'aP TeS QI'oirpris de superbescotorattons d 'automne.

2. Ürientè 011 sud ou ci'l'ouest, /III grand arbreci' f euifles caduquesel/gel/drt' ulle certainefra îcheur 1'1/ h i' tout enlaissant passer les rayonsde sotnt de l'hiw',.

J. /1 fit gele j amais dansce spl,.ndide j ardin quid~ringQ If' vers l a mer.A fa rttta Honbuf)',011 pl'Uf admirer toutela "igilalionmêdirrrra nr l' lIn f' Ql'ha/ lib"_

l'au tomne d' ètonnuntes teintes rou­ges ; un chêne des marais. qui résisteaux excès d'hu mid ité comme deséche resse et aux vents violents, ouun chêne rouge d'Amérique à lacroissance rapide et mo ins exigeantsur la richesse du sol.

Au mome nt de la plantation,cho isir un emplacement avec soinet pas trop prés de la maison. Ilfaudra compter au moins 6 à 7 men tre le tronc de l'a rbre et les murs.Pensez aussi que les heures les pluschaudes de la journ ée sont en déb utd'après-midi . quand le soleil sedéplace vers la partie nord-ouestdu ciel.

En hiver, les arbres à feuilles per­sistan tes peuven t joue r un rôleimportan t pour économiser l'é ne rgienécessaire au chauffage de la mai­son. Une haie de sapins, thuyas,cyprès ou ifs, disposée face au x ventsdominants, con tribu era par son effetd'écran thermi que à dim inuer lesdépenses de fuel. Cene véritable bar­rière contre les vents froid s s'é tabliten que lques années.

Un e zo n e de fo rte dé perd it ioncalorifique est celle qui entoure lamaison sur un mètre au-dessus dusol. Au ssi est-il vivement recom ­mandé de planter des arbus tes, per­sistants bien sûr, qui eruoureronrl'habitation d'u n réseau protecteu ret décoratif. Parmi les arbustes quise prêtent bien à cet emploi, on peutreten ir les lauriers censes ou du Por­tugal, certains cetuneastcrs, le Lont­cera nùida el les nombre uses variétésde rhododendrons. si le sol leurconv ie01.

octobre

en Italie: Dla villa Hanbury

Juste apr ès la frontière de Menton­Vintimille, on prend la route qu i suitle littoral en direction de l a Mortolapour déco uvrir sur la droite la grilledu ja rdin.

A flanc de colline, déva lant enterrasses jusqu'a la mer, le site sedécom pose en plusieurs jardins suc­cessifs. Créés a la Belle Epoque parsir Thomas Hanbury, ils abri tent lescollect ions d'un amateur trés écla iréayan t su joindre techni qu e, poésieet beauté autour de sa villa dom inantlu mer.

Hanbury, c'es t l'ombre d'une alléede chê nes vert s avec un tapis d'a can ­the s et de cinéraires ; c' est la beautédes agrumes sur pied, c'est le clind'œ il aux trop iques avec banan iers,agaves, euca lyptus ; c'es t le mu rmured'une source noyée sous les papyrus.

Parmi les coins privilégiés dumonde, ce jardin se situe en bonneposition. l 'amateur de rareté s'y senten communion avec J'architecte, lepo ète ou le prom eneu r.

Ceux qui craignen t les cha leu rsvisiteront le jardin au printe mps ouà l'aut omne. Prévoyez un arrêt repo­sant au petit restaurant du bas, lelong de la mer. avan t d'entrep ren drela remon tée pur un eurre sen tier.

- Via Aurelia, l a Mortcla.Ouvert toute l'an née, de 9 heures

il 18 he ures.

181

octobre

~ sachetsde lavande etpots-pourris

Vous avez la chance d'avoir de lalavande et d'autres plan tes aromati­ques dans voi re jardin : recoltez-lespour parfumer tout vot re linge elvotre maison .

l a lavande une fois séchée. ègrai­nez-la soigneusement sur un plateau.et enfermez les Fleurs dans des petitssachets de tissu . Un drap un peuusage. une chu te d'un jol i coupon.découpés en rectang les. cousus elsimplemen t noués d'un petit ruban.conviendront parfaitement. Si \ 'O US

aimez le raffinem ent. brodez vossachets au no m de la plante qu'i lsrenferment en jolies lett res a l'a n­cienne . Vous êtes douee et patiente.alo rs de ssinez votre fleur ou voireplante et brodez-la au point lancéou au point de lige avec du mo ulinetde soie.

G lissez ces petits sachets parfu­mes dans vos armo ires, pour embau­mer le linge fraîchcment lavé. Accro­chez-e n dans vos placards li vête­ments, ct mett ez-en dans les tiroirs.

Si vous voulez avoir des rêvesodo rants, confectionne z-vous desoreille rs de seme ur. en remplaçantla plume par les herbe s de vot rechoix. Comme vous n'en aurel peut­être pas assez pou r rembourrer ungros oreiller , tenez-vous-en ù despetits coussins qui tiendr on t j ustesous voire joue, tout frais Cl délicieu­sement parfumé s.

En plus de la lavande, utilise z biend'au tres herbes ; verveine, citron­ne lle, menthe, mélisse, marjolaine,romarin, pétales de rose ou d'œ illetmigna rdise, e tc.. que vous pou rrezmélanger pour obtenir des sen teu rsplus subtiles.

Si vous aimez que votre maisonsoi t toujou rs parfum ée, parsemez-l ade Il pots-pourris », Un vilain no mpour une bien j olie coutume trèsangto-saxonne : il suffit de melangerdans un pot des tas de plan tes odo­rantcs et des ep iees. Elles vont 01 pour­rir JI en vieilli ssan t e t dégage r unparfum très spécial.

Autrefois, chaq ue maîtresse de

182

.1-- -,- - - ....,...".....,.,...maison avait sa recette qu 'elle déte­nait jalousement. Pour vous do nnerune idée du pot-pou rri, en voici unerecette ancienne (les propo rtions nesont pas très précises, car le dosagese fait un peu au go ût de chacun).Il \ OUS faut :

une grosse poignée de peta lesde rose séchés :quelques pincees de petalesd'œillet mignardise s èch és :quelq ues feuilles de verveine:quelques feuilles de lavande:quelq ues feuilles de romarin ;une cu illerée à soupe de racined' iris en poudre :une cuillerée à café de benjoin(cc produi t el le précédent, quel'on trou ve chez un herbori steou chez le pharmacien, serventil fixer les parfum s}:un zeste d'orange (ou de citron,selon votre préférence ) séché :que lques clous de girofle :une pincée de poudre de noixde muscad e :quelques graines de carda­mom e ;deux ou trois feuilles de lau­rier.

Tous les éléments végétaux devrontêtre bien secs avant d'entrer dans cellecomposition, que vous garderez dansun récipient bien fermé, il l'obsc uritépendant un mois environ. Remuez dctemps en temps.

Transvasez ensuite dans un joli pot.Ces pots-pou rris durent au moins unan dans un récipient clos, beaucoupmoins à découvert, mais on peut tri­cher un peu en rajoutant une essenceparfumée de son choix.

1. Ptti /s CO/.luinspat//.Imis ô gliuf'r dorISt'armoi re. If'S tiroirs df'fa commode 0/.1 sousfortif/f'r... pO/.lr rf'tro~'f'r

li la maison tes Sf'ntf'ursdf' l'h;.

2. La rf'inf' df's fleursOUI''''' son bouton galbipour l'OUS f t,.,. agriablf'...Choisissf': df's l'arihispa t/umi n . tf'l/ement pluscharmeuses.

J . ft Lifi .\ farfeen JI, unel'Qrih; rouge li bouquetsrcmomante. qui a uneaussi banne /t'fIl lr r nma ssif qu'en l' Ilsr.

~ . .\lr n 'r ille de colo ris,dt' smteur fi dt' fo rme." ROJa vari ega diHo/f/KIIO «f ai t panie dnroses anciennes.

octobre

les roses

Les roses, qui ont 2 ()()() ans d'his­to ire, proposen t que lque 20 ()()()varié tés d iffé rent es, dont e nviron5000 cu ltivées à trave rs le monde.Heureusement, les catalogue s desrosiéristes nous en proposent moins.mais le cho ix d 'une bonne varié tén'est pas des plus simples.

Avant de sc décider sur l'achat elle nombre des suje ts, sachcz qu'ilexiste un rosie r adapté à chaquesituation. qu' il dev ra mont rer uncoloris en harmoni e ave c le reste dujard in et qu 'il lui faud ra ré pondreà un cer tain nombre de critères de

2 beauté e l de san lé.

pour mieux s'y retrouver

• Vous voulez des taches de couleursde j uin à octob re :

Vous choi sire z des rosiers buissonsà grandes fle urs (une se ule fleur partige), ou des rosiers buissons à fleursgroupées e n bouquet s. Tous seront« remon tants », c'est- à-dire à floral­sons succe ssives pendant toute labelle saison.

• Vous voulez une haie fleurie :Vous cherch erez à la ru brique

«rosie rs arbuste s )1 des cata logues .Il fau t des suje ts trés vigoureux. quicac he nt la vue et assurent une no­raison continue.

3 • Vous l 'OUlez des roses à bouq uets :Fait es votre choix parmi vos pré ­

férées en augmentant le nombre desvarié tés parfumées, qu i co ns titue ntl'un des ch armes de ces ne urs. N'ou­blie z pas les ro ses a ncie nnes, si subti­les. Ne cuei llez pas un trop gran dnombre de fleurs en mê me te mpssur un suje t, vo us l'ép uiseriez.

• Vous vou lez aa mt r une façade. unmur, un tre illage :

Ac he tez des var ié tés sarmenteusesdit es «( grimp antes », si possi ble re­mon tante s. Les ramea ux seron t rég u­lièrem en t attac hés su r le su pport. Lesram eaux aya nt fleur i se ron t suppri­més. ils ne Fleuri ront pas une secondeannée .

• Vous voulez ear mr Ull bec, uneterrasse :

.:t Toutes les var iét és son t bo nnes si

183

racines. Ailleurs, vous avez six moispour planter, sans oublie r qu 'uneplantation hâtive en automne assureen sol normal un enracineme nt plusrapide et une meilleure végétati onde première ann ée.

• Quand tailler ?La taille est d'abord un grand net­

toyage. On supprime des rameau xmo rts, malades, en surno mbre, lesgourmands, tou t le bois mal placé,les branches qu i se croisent... defaçon à dégager le cœ ur de la plantequi a besoin d'air et de lumière. Cetteopération sc pratique entre févrieret avril, selon le cl imat et l'évolutionde la végétation où vous vivez.

Ram assez et brû lez les déchets detaille : ils contie nnent des germesde parasites.

Pour une sélect ion de bonnesvariétés, consultez un catalogue spé­cia lisé ou un ouvrage sur les rosiers.Faites aussi une visite atte ntive d'uneroseraie proche de votre domi cile etnotez les couleurs, les parfu ms, laprécocit é, l'abondance de floraison,la résistance aux maladies..

octobrevous mettez à leur disposition assezde ter re pour bien vivre. Si vos potsson t petits (20 à 30 cm de haut),optez pour des variétés miniaturesou na ines. Dans un gros bac (40 cmd'épaisseur de terre minimum), plan.tez des sujets grimpant s ou bui ssons.Souvent on trouve ta même variété ,donc le même coloris, dans les deu xform es, ct l'e ffet es t rehaussé. MariezJ'ensemble à d'autres fleurs de saisonpour assurer un décor entre deuxremon tées.

• Vous voulez des roses en hau teurmais sans soutien :

Il vous faut des variétés sur tige,parasol ou pleureus es. Ces variétésgreffée s su r des tiges solides formantun tronc de l ,50 à 1,80 m const ituen tles éléments verticaux qui peuventdominer une pelouse, un massif defleurs (roses ou non ). Dans ce cas,veillez à l'harmonie des tonal ités.

• Vous voulez des roses partout :Doublez la base d'u ne haie un peu

stricte, placez des rosiers nains da nsla rocaille ou entre les dalles, grou­pez deu x ou tro is exemplaires d'unemême variété de place en place da nsla plate-bande vivace ; associez lesrosiers aux bulbes de printemps etaux plantes bisannuelles. Pour l'été,formez un tapis de plantes annuellesbasses, si les rosiers ne sont pas plan­tés tro p serré . Les grimpants , tre svigou reu x, peuvent escalade r untronc d'a rbre. l'armaturc d'u n puits,unc grille d'entr ée ...

plantation et entretien

En règle généra le, vous pourrezplanter des rosiers en toute te rre,sauf trop lourde et trop calcaire, ensituation dégagée et ensoleillée. Evi­tez les rosiers à l'ombre, sur un mu rau nord (il n'y a pas assez de soleil)e t au sud (il y a trop de réverbéra­tion ). Dan s les régions très venté es,installez un coupe-vent, sinon lavégé tation sera maigre, les floraisonschétives et vite abîmées.

• Quand planter ?De l'automne à lin mars, sauf dans

le Midi, où la plantation d'automneest vivement conseillée - doms unsol lourd et humide , où la planta tionde lin de printemps assu re de meil­leu rs résu ltats, évitant J'asphyxie des 2

184

.../

,If;

1. il Manou Meil/and Il .­

l' un des plus grandssuccès de l'un des plusgrands rosi éristesmondiaux. une excellenterose de j ardin ou defleur coupee.

2. Les rosiers blancsse marient arecraffinement aux autrescoloris. "" hisite: pasà les planter pour fo rmerdes oppositions de tenues.l ei. « Fée des neiges»allie l'igueuret ftortbondnè.

3. Les fig ues de Barbariedonnent des fruitscomestibles... attentionaux piquants . Quant aux" raque/tes », elfes Jemal/gent en salade.

4. Le régime de bananesassure la nourriture demillions d 'hommesSO I/S les clima ts chauds.If existe des bananesf fi/ils et des bananest ègnmes.

mallez, les vers!

Paix aux ver s de terre! Biensouv ent, les amate urs cher chent às'en débarrasser parce qu'ils « salis­sent » le gazon par leurs déjectionsou passent pou r att irer les taupes.

Dites-vous d 'ab ord Qu' une terreco ntenant des vers est certa inementen bo nne sante . De plus, cespeti ts animaux font un travail degéant, creusant des mèt res linéa iresde galeri es où c ircule ron t plus faci­lemenl air, ea u. engra is. bac téries...Leu rs d éjec tions, en ar rivant en SUT­

face, fo rment une sorte de terrea u­tage nat urel. facile à faire dispa raîtred'un coup de râteau ou de balai, sivous y ten ez vraiment. Quant auxtaupes, si elle s ont élu dom icile dansvot re pelouse , e lles ne ferai ent qu eravager le sol un peu plus intensé­ment, à la recherche de leur nourri­ture, si vous faisiez disparaître lesvers bienfaiteurs.

Pour attirer les vers de terre dansun tas de compost en formation, iles t conse illé d 'y alte rne r de tem psen te mps, entre les déchets de to nteou ménagers , une couche de 5 cmde papier journal non froissé .

A ti tre docum enta ire, sachez qu ele ve r de terre, qui n'a pas d 'yeux,perçoit la lumière par sa peau.

J

octobre

quiz vert

• On disc ute enco re du sex e de sanges. mais un certai n nombre deplantes peuv ent vous poser problè meen ut ilisant leu r nom au singulier.

/ aza lée ; 1 bougainvillée ; J aspho­dèle ; 4 pe rce-n eige ; 5 agave ; 6 Ni­gelle; 7 calcéo laire; 8 amary llis; Yœ nanthe ; / 0 hé lio trope.

• Ces cinq villes sont des cnpita ­les... de que l produ it '?

A Chemillé (Maine-et-Loire) ; BCavaillon (Vaucluse); C Uzès (Gard);D Buis-les-Baronnies (D rôme); ELautrec (Ta rn).

• C'e st la saison des pomme s.Celles-ci son t faus ses, pou vez-vou sprécis er de que lles plant es il s'ag it '?

a pomme d'amou r ; b pom me ra­quett e ; c pomme d'or ; cl pomme desHespérides ; e pomme de paradi s.

Réponses (retourner le livre)

• 1 fémi nin ; l féminin ; j mascu­lin; 4 mascu lin (Cl féminin ) ; 5 mas­culin ; 6 féminin ; 7 féminin ; 8 fém i­nin ; 1.) féminin ; JOmasculin .

• A carn c nuuc : fi melon ; C ré­glisse ; D ti lleu l ; E a il.

• a to ma te ; b ligue J e Barbarie ;c tomate; d ora nge ; c bana ne.

185

octobreles thèmesdu mois ne pas oublier• Installez des espèces il. • fêlesfloraison tardive pou r le • annivers airesdécor de la fin de rèré. • visites• Passez vos comrnan- • sortiesdes de nouveaux vé,gé- • échéancestaux : vous se rez mieu x • fo ires locales...servi.• N éuoyez

"'0' '"bêchage. dès qu'une plan-

Ttauo n esr rerrnin ée .

1 S. Th. re-s.2 S. LiTer

3 S. Gérard

• S. Fr. d 'A ssise

5 S. Fleur

6 S. Bruno

7 S. Serve

s S. Petaeie

• S. Denis

10 S. Ghislain

" S. Firmin

12 S. Alfred

13 S. Patrick,. S. J uste

15 S. Thérèse

16 S. Edwiee

17 S. Baudouin

1. S. Luc

1. S. Relié

20 S. A l i/ Il'

21 S. Céline

22 S. Elodie

23 S. Yvette

2. S. Florentin

25 S. Cr èotn

26 S. Dimitri

27 S. Em eline

2. S. Simon

2. S. Narcisse

30 S. Bienvenue

31 S. Laure

186

novemhre

187

l/ol'emfJre

~ conseilsde plantation

• Si votre sol est lourd. argileux.ma l drainé. décalez vos plantationsvers le printemps. l es racines sedéve loppent mal dans un sol froid.saturé d 'eau, la plante risque l'asphyxieà la suite des pluies d'auto mne etd'hiver.

• Toujours pour une terre lourde.évacuez la mauvaise terre du troude plantation (arbre. arbuste. rosier )et remplacez-la par un mélange mai­son contenant de la bonne ter re, dusable et de la tourbe. Les je unesracines s' installeront facilement ettrouveront leur première nourritu reavec bonheur. l a reprise sera assu­rée.

• lors de la mise en place debu lbes, glissez toujou rs une pincéeou une poignée de sable au fond dutrou . l es bulb es sont habitués à desterres très légères. sablon neus es, e taiment pouvoir pénétrer avec faci­lite da ns une terre bien drainan te.

• Plante z vos végétaux en qu in­conce pou r qu'une tache se garnissevite et disparaisse da ns une massede verdure.

• Si vous plantez que lques arbresen c épée (bo ulea u, pin...), évi tez deles placer en triangle équila té ral.Pour mieux imiter la natu re, recbe r­chez un triangle ordinaire.

• Si vous dési rez des plan tes exi­gean t la terre acide et que le solnaturel de votre jardin ne l'est pas,creusez une tranchée ou une fosse 2de 50 cm de profond eur minimu m.Tapi ssez le fond de ce trou d'unfilm plastique. Perforez-le de nom­breux trous à la fourche (cela peromeure à I'excès d'eau de s'écouler)e t placez-y azalées, rhododendrons...en terre de bruyère.

• Avan t de plante r un suje t enmo lle, faites-le trempe r da ns un seauou une poube lle d'eau jusqu'à ceQu'i l ne se forme plus de bulles d'airen surface.

• Ap rès plantation, formez unedépression autou r du tronc ou de latouffe et versez-y de l'ea u au gou lot,car, en tombant en force, le liqu idetasse la terre. Ce système permet àl'ea u de s' infiltre r entre les racinesel évite les poches d'ai r néfastes.

188

Pour com mande r le bonnombre de plantes à ach e­ter, il faut con nailre la quan­

tité nécessaire pour couvrir 1 rn"Bien en tendu, il s'agit d'une moyenne,cert aines espèces poussant plus viteque d'autres . Si vous êtes pressé, vousaugmenterez lèg èremem ces ch iffres.Quitte à devoir arracher un suje t deplace en place dans que lques an nées .A titre indica tif (au mètre carré) :rosiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 à lOplantes vivaces rampan tes . 6 à 8grandes plant es vivaces . .. 3 à 5vivaces moyennes . . . . . ... 5 à 6arbus tes. . . . . . . . . . . . . . . .. 3 à 5bu lbes (se lon la taille dubu lbe et la densi té de plan-tation ) 50 à 100

J. ,-h.lwrl UI/ bondrainage ües bulb~s

en ajoutant un peu desaote lors d~ la mis~

~n plo u .

2. Un premier a"osag~siri~ux autour du pi~d

assu" un~ bonn~

implanta /ion d~ l'arber.

~ les travauxdu mois

Certaines provinces on t renouéavec le ge l. le brouillard el la neige.On attendra des jours meilleurs pourreprendre les outi ls. Ailleurs. se lonles disponibilit és climatiq ues. c'e stla grande effervescence des planta­tions , du nettoyage généra l el de laprépa ration au printe mps fleuri. Tout(ou presque) se plan te, se dépla ce,se remplace. C'est le moment desatisfaire vos désirs. de mettre enpratique vos bonnes résolutio ns.

gazon

La pousse des feuilles vertes estquasi men t nulle. Prat iquez une der­niè re tonte, qui nettoie aussi lesfeuilles mortes, et rangez la tond euseaprès l'avo ir nettoy ée. graissée etvidangée si elle est à moteur. Placez­la sur cales dans un local abrité.Ratissez régulièremen t la pelousepour retirer les feui lles mo rtes, lesherbes. Si la terre est tassée, aérezavec un aéra teur ou à la fou rchepour creuser des petits trous par oùs' in filtrera l'eau de pluie de lamauvaise saison.

Si vous en visagez la creation d'unepelo use au printe mps prochain,bêchez le terrain, laissez les grossesmo ttes en place, l'action r ép étée dugel-dégel arrive ra à les déliter. Reti­rez soigneusement les racines demau vaises herbes vivaces et les cail­loux. Incorporez lors du bêchag e unengrais de fond. Pensez au drainagedans les coins où l'éva cuation del'eau est difficile. Si la terre est trèslourde, allégez-la avec du sable derivière et de la tourbe en grandequantité.

arbres, arbustes, haies

Préparez les trous de plantationavant qu'on vous livre ou Que vousachetiez les gros sujets. Tou t seplan te, caduc ou persistant. N'o ubliezpas l'eng rais! le tuteur et les attacheslors de l'achat. Mettez les plan ts enjauge si vous ne les plantez pas dans

novembrela semaine qui suit. Placez les tigesinclinées à trente degrés par rapportau sol, pour que le vent ait peu deprise sur les bran ches. Raccourcissezracines et tiges sur les sujets il racinesn ues : vous favoriserez ain si lareprise. En sol lourd, préférez uneplantatio n de printem ps (février­mars) et ajo ute z de nombreuses pel­letées de sable et de tourbe dans letrou de plantation. Abritez les j eun essujets fragiles avec de la paille, dela tourbe, du papier journal, des bran­ches de conifères, des feuilles mortesenroulées dans un film plastique...Plantez quelques arbustes pou r lesfleurs coupées : lilas, seringat, hor­tensias, rosiers...

légumes et plantesalimentaires

Continuez les labours de toutesles plates-bandes libérées . Ramassezles feu illes mo rtes, protégez les légu­mes menacés par le froid : salades,choux, poireaux, carottes, épinards...

Récoltez les de rnières tomates.Mêmes verte s, elles arriveront àmû rir si vous placez la clayette da nsune pièce chauffée.

Plan te z l' ail en lu i offran t u nengrais au soufre. Sous climat doux,semez fèves et petits pois. Préparezles endives à forcer.

Au verger, ramassez et brûle z lesfeuille s mortes, elles sont porteusesde ma ladies et parasites larvés. Onplan te toute s les espèc es à fruits.Rabattez copieusement les bran chesdes arbres ou arbustes fruitiers (tiges,palmett es, buissons...). Placez letuteur avant mise en place des raci­nes, attachez la tige sol idement aututeur après une semaine de planta­tion : le temp s que la terre se tasseet que les racines aient trouvé leursituation d éfinitive. N'oubliez pasd'étiqueter les plantations nouvelles.

rosiers

Plantez et déplacez à votre guise,le sol est encore chaud, la reprises'effectuera bien . N'a rrosez une plan­tat ion nouvelle que s'il ne menacepas de gele r. Servez-vous d'un bâton­net posé à terre au-dess us du trou deplantation pou r con naître le nivea u

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novemhre

du sol. On re père la trace du sol surbon nombre de suje ts, respectez unenfoncement à même profon deur.Si vous placez des rosiers sarmen­teux dits l i grim pants », ne les ana­chez à leur tuteur qu'une à deuxsemaines après plantation : le sol scse ra tasse . en traînant la plante danssa descente. Un palissage trop hâtifferait que les racines resteraient enl'air alors qu e la terre se se rait tassée .

plantes aromatiques

Protégez la rh ubarbe d'u ne poi­gnée de tou rbe, feuilles mo rtes oupaille. Plant ez tout ce que vousa imez, sauf les es pèces ann ue lles.Ramassez ou congelez tout le restede la récolte . Il va faire trop froidpou r ces plante s aimant les climatschauds. Une cloche ou un châss isportatif peuv ent maintenir en vic unpeu plus longtemps une rangée depersil ou de ce rfeui l.

fleurs

Dans le grand ne ttoyage, on arra­che tou t ce qui est fané, passé, sa le...Plan tez les vivaces par tac hes irré­gu fières. Prévoyez vos absen ces d'étépour ne pas partir le cœ ur brisé parde s floraison s mag nifiq ues. Pensez

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2et insistez sur les floraison s du re­tour : ast er, aném one du Japon ,rudbeck ia...

bulbes et oignons à fleurs

Arra chez les souches de dahlias,laissez-les séche r et place z les tuber­cules identifiés dans de la to urbesèche . Ils passer ont l'hiv er à tempé­rature douce (5 à Iif') en attendantla remi se en place en hive r. Saupou­drez tous les bulbes re ntrés d' insecti­cide . Plantez tous les bulbes à flo ra i­son printaniè re (tulipes. narcisses...).Pensez à compose r quelq ues pot éesque vous forcerez en début de prin­temps (févric r-rnnrs). Sou s cl ima tdo ux, on plan te les lis.

serre

Pour éviter les pe rtes d'éne rgie deplus en plus coûte uses, doublez laface vitrée de la se rre d 'un film plas­tique. Cela crée ra un matelas d 'ai risola nt ent re vitrage froid e t plastiqueprotecteur. l e plastique resserviraplusieu rs an nées parce que les rayonsultravio lets ne l'attaquent pas et qu'ilbénéficie de hl prot ectio n int erneco ntre les intemp éries de saison.Fixez ce plast ique ave c du pap ieradhésif très fort, ins istez su r les pointsa co urant d'a ir (jo nc tion des ve rres

1

1. Pense: à planter di smaintenant les bI/Ibnqui agrémenterontles demiers j ours del'hil'er.2. Polir prolOlIKer la l'je

acti ."e de 'l'nainesplan les 011 démarrer plusIQI une culture, monte:un tunnel plastique.

et vasistas ou vole ts d'aération) . Sivous trouv ez, en grand métrage, dufilm adh ésif à bu lles d'a ir incorpo­rées, n'hésitez pas, il se pose parsimple pressio n sur la vitre plus oumoin s humid e et devient plus faci leà installe r.

Si votre problèm e est un manquede lumière, placez des vitres ou desfeuille s de papier d'a lum inium aufond de [a se rre (si e lle est adossè e)ou sur les table ttes : la réverbérationapportera un complémen t de lumière.Préférez les pots sombres qui emma­gasinent la chaleur de la journée pourla restitue r la nuit.; Certains vontmê me j usqu'à passer un badigeonnoir en hiver pour absorber des calo­ries sola ires gratuites, et tout repein­dre en blanc (chaux) en été pourfavoriser l'effet inverse.

Rédu isez considérab lement lesarrosages au fur et à mesure que latempérature baisse, placez le ther­mostat du chaulTage au minimum etassurez une souffierie qui fait circu­le r l'air.

poulailler

Si vos poules avaient l'habitude decouche r dehors, redonnez-le ur l'h a­bitude de veni r le soir se mett re àl'abri dans le pou[ailler . Pour lesconvaincre, distribuez quelq ues dou­ceurs à l'entrée du poulailler avant [atom bée du jour.

Pour lutt er contre [es parasitesintestinau x, qui fon t de gros ravageset alTai blissent les volailles, rècupé­rez les pépins de courges et decitrouilles, ce qui est assez facile encette saison, passez-les au mixer etdo nnez-les en mé lange avec la pâtéequo tid ienne. Ce vermifuge naturelvous évite ra l'achat de prod uits vét è­rinaires.

En cette sa ison, inspectez les pattesdes volailles. Si vous constatez défor­mat ions ou gon flements, il peut s'agirde la gale. Il ne faut pas arracher lescro ûtes, ce la créerait une bless urequi saignera it et laisserait la porteouve rte à d'autres parasites ou mala ­dies. Il faul empêche r les parasitesde respirer en enro bant les pattesd'une matière huileuse et pénétrante.Utilisez un pinceau et passez troisfois par jour le mélange suivant:huil e et pétrole en proportions égalesadditionnés de fleur de soufre ou de

novembrepoud re insect icid e. Les croû tesdoiven t tomber en que lques jours detraitemen t. Ce traitement s'a ppliqueaussi à ,la gale déplumante causéepar une minuscule ara ignée qui s'atta­que à [a base des plumes, créant unetelle irritatio n que les poules arr a­che nt leur propre plumage. Celtemaladie est très contagieuse et serencont re surtout en été ou en finde print emp s. La mu e ne changerien , la maladie réapparaît plus tard.

ruches

Les abei lles, paresseu semen t ser­rées les unes contre les autres,n'apparaissent plus à J'entrée desruches. Pour les ap iculteurs, c'est lasaison idéa le pour se perfectionne ret se docume nter. Seul emen t, com­men t faire pour se retrouve r dansle labyrinthe des publications ? Voiciune sé lection des meilleur s livresexis tan ts...

... pour les débutants :

- L'A piculture aujourd'hui, parAlexandre Fronty (Dargaud).

- Les Abeilles et moi, par RémyChauvin (Hachette).

- Traité d 'apiculture moderne etsimplifiée, par Y. e t J. Sabot (UNA F).

- Les Abeilles, par Ge rtrude lI ess(Payo t).

- Les Abeilles. par Benoît Lafl è­che (Soter, collection Solarama) .

... pour les amateurs écla irés et lesprofessionnels :

- Les Abeilles et le miel, par TedHooper (Delachaux et Nies tlé) .

- L 'Abeille et SOI/ élevage, par JeanLou veaux (Hac hette).

- Apiculture, par Pierre-Jean Prost(J .-B. Baillère).

- A la recherche des meilleuresraces d'abeilles. par le frère Adam(Cou rrier du livre).

- L 'Organisation sociale des abeil­les. par John Free (Vuibe rt).

... pour tous:

- L 'Homme et l'abeille, par Phi­lippe Marchenay (Berger-Levrault ).

- La Flore mellifère (le France, parJean Hurpin (SNA).

- La Vie des abeilles, par Mau riceMaeterlinck (Livre de poc he).

- Vie et mœurs des abeilles, par leprofesseu r Karl von Frisch (A lbinMichel).

191

novembre

œdes arbrespour le décoret l'ombre

Les arbres forment la parure la plusmaj estueuse de nos jardins et de nosparcs. On peut les aimer pour leursilhouette, leur feu illage, l'ombre etla fraîcheur qu' ils dispens en t, leurécorce, leur Floraison, leur fructifica­tion ou leu rs couleurs d'automne.Plus le jard in est pet it, plus le cho ixse restreint et devient complique.Arbre d'ornement ou arbre fruitier?Le choix dépend de vous, de vosdésirs, de votre terre, du volume dis­ponible pour un ou des arbres dansle jardin.

La plupa rt des espèces se plante ntentre l'automne et le printem ps. Pr é­voyez un trou assez large pour queles racines ne souffrent pas, qu'e llesy trou vent la bon ne te rre nécessaireà l'alimentation des premiers tempsau jardin. Et surtout, évaluez dèsl'achat le développement du suje tau stade adulte. Evitez de placer unarbre trop près d'un mur, d'un bâti­me nt, d'une clôture, d'une ligne élee ­trique, d'une cuve en terrée, d'une

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fosse, de canalisatio ns ou de tuyau­ter ies... Les racine s gourman des nemett raien t que que lques années ilvous créer des difficult és msurmon ­tables.

Le choix de l'esp èce n'est pas sim­pie. N'e ssayez pas de recréer che zvous un jardin botanique pour arbres,Si vous avez de la place, associe z dessujets qui vont ense mble, composezdes bosquets de mêm e nature, créezdes cont rastes en tre persistan ts etcaducs, suje ts décorati fs en autom ne­hiver (visibles de la maison), et lesespèces de printe m ps- ét équ'on ap pré­cie plus, vus de la terrasse ou de lapelouse .

Les arbres demandent peu de soins.Au déb ut de leu r vie, assu rez-leurun sout ien (tuteur ou hauban) pourfaciliter une reprise rapide, En casde blessure, plaie, déc hirure, pansezla plaie avec du mastic à greffer aprèsl'avoir nettoyée et rendue lisse,

Elaguez les branches en surno m­bre, celles qui sont chétives ou quise frotte nt. Le cœ ur d'un arbre doitrespirer, voir t'air y circu ler souspeine de cons tate r un jour parasi­tisme ou maladi e. Une fois de plus,une bon ne con naissance du sol res teindispensable (voir les listes ci-des­sous), sinon la plante s'ada pte ra malet périra après avoir végé té quelquesan nées.

1. L'orme pleureur f ormeune veritable salle derepos ombragée.

2. Le saute pleureur aimetrouver fa f raîcheur surses racines... A nentiona/ors à SOli dél'eloflpememspectaculaire.

3. Le magnotta caducest d 'abord /111 arbusrcqui peut devenir arbreavec rÛKe. Sontmpresstonname ftorai sonrevient 10/1 .1 {es ail S011 pril/temps.

Nous vous proposo ns la sélectiond'arbres su ivante , basée surdi lTérentscritères.

FLOR AISONPrintemps : arbre de Ju dée, mar­

ronn ier, cerisi e r à fleurs. cytise , aub é­pine sur tige. paulownia. pom mier àfleurs. rob inie r raux-acaci a (bla nc ourose).

Eté : cata lpa, liriodendron (tu li­pier) , koel reute ria (savonnie r), sor­bie r.

COLORAT ION D'A UTOM NERouge : ce risie r à fleu rs. ér able

« Crimson King » e t du Japon, liqui­dambar. nysse. chê ne rouge d' Am é­rique . sorb ier du Japon.

J aune : bouleau. hêtre. gleditschiu.lirtodendron, peuplier. tilleul, mar ­ronn ier, sorbier. char me , sophora.

RID EA UX ET BRISE-VENTPeuplie r, hê tre. é rable plane c t

sycomore. charme. tilleul argenté,orme (greffé sur porte-greffe résis­tant à la graphios e). noisetier, robi­nier .

PERSIST ANTS NON CON IFÈ R ESMagnolia grandiflora (floraison

d'été). chêne vert , chêne-liège etquelq ues au tres chênes aimant lachaleur.

PORT PYRAMIDALAulne glut ineu x, bouleau blanc.

I/ol'emhre2

3charme. châta ignie r, hêtre. frêne.liriodendron, mûr ier, peuplie r. chêne.robinier. sorb ier, tilleul , orme.

Ex igez l'app ella tion variétale / as ti­giata ou pyramidalis.

PORT PLEU REU RAu lne, boulea u. éra ble. cerisi e r du

Japon, hêt re. frêne, mûri er. noyer.chê ne. robinie r, peuplier , saule. poi­rier à feuilles de saule. sorbi e r de soiseleurs. orm e, sophora.

Ces arbres. au port retombant. por­te nt le nom var iétal de pendilla oupendutum.

PORT EN BOULEErabl e plane globos um, charme.

ca talpa , robinie r umbraculifera. ormeumbracutifera.

Bons arbre s pou r pe tits j ardin s.

PORT MAJESTUE UXErables. marronn ie r. aulne. gte­

ditschi a. tilleul. saule. liquidambar.tulipier, platane. magnolia, chên es.orme. châtaignier, hêtres. frênes, peu­pliers.

Ces arbres ne doi vent pas ê treta illés.

PROXIM ITÉ DE LA MEKErable de Montpelli er. ailan the,

aulne . bouleau, charme . ce risier àfleurs (sans trop de vent) , hêt re. frêne,laurier. platane. peuplie r, chêne , saule.tamaris. sorbier, orme.

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novembreALTITUD E

Erab le plane et sycomore, bou­leau, hêtre, certains chênes. châtai­gnier, saules, robi nier, sorbier. orm e.

REDOUTANT LE CA LCAIREErable du Japon, châtaignier, ma­

gnolias .

ACCEPTANT LE CALCA IREErables champêtre, sycomore et

plane , marronnier, ailanthe, aulne,amandier, bou leau. charme, cerisierdu Japon, cytise, frêne, gleditschia,noyer , mûri er, peu plier, chênes, rob i­nier, sorbier, orme.

SOL ARGI LEUX OU FRA ISAu lne, catalpa, hêtre, frêne, char­

me, liqu idambar, platane, peuplier,saule, sorbier, tilleu l, tuli pier, so­phora, kaki.

SOL SECErable de Montpellier , ailan the,

au lne, celt is, cerisier, frêne, gledit­schia, koel reu teria, mû rier, chêne­liège. robi nier, certains tilleuls.mInspirez-vous des es pèces

qui poussent libremen t dans, les environs. N'essayez pas

d'adapter un sujet qu 'on n'a jamais vuprospérer. Restez proche de la vèri­table nat ure et rejetez les plantestrafiquées à coups de greffes fragilesou d'obtentions trop tapageuses.

~ la maisondevient jardin

Si les jardinières ne son t pas gar­nies pour le printemps prochain , fai­tes le vide . Mieux vaut que plantesbisannuelle s (myosotis, pensée s, pâ­quere ttes, sttênes. giroflées...), plan­tes vivaces et aut res arbustes nainsou bulbes s'enracinent avant lesgrands froids.

Dans les régions froide s, att endezmars pou r planter (bulbes exceptés).Les plantes prisonnières des potsn'aim ent pas voir geler leurs racines.

Sous climat doux, c'est le mom entd'installer arb res et arbustes en bacs.Prévoyez des bacs suffisamm ent gros,profonds et lourds pour que la plantes' installe, tro uve sa nourritu re etreste bien éq uilibré e. Pou r vous don­ner une idée , une plan te de l,50-

194

1,60 m devra trouver abri dans unpot de 50 cm de diamèt re sur 50 delarge. Les suje ts trop forts, trop volu­min eux seront replantés dans unjardin en pleine terre.

Pour conse rver certaines es pècesnature lleme nt envahissantes dan sles limites du supportable sur unepetite surface, il est vivement conseilléde pincer (coupe r) régulièrement lespousses. On ob tient peu à peu uneminiatu risat ion de la plante.

Rangez les pots et bacs inutiles.Repeignez ceu x qui en on t besoin.Nettoyez les poteries en terre à l'eaujave llisée pou r détrui re toute tracede parasites ou de ma ladies.

Vérifiez attache et tuteu rage desespèces hautes ou grimpantes. Lesrafales de " hiver sont parfois violen­tes et brutales ct peu vent casser lestiges.

1. L'érabte " CrimsonK ing " aufl'ujflag~ rougesambre fOfmt' d 'i1êgOnl5contrastes avr e Ir ftst/'dl' la l'igha/ion,

2. Un jl'U lI 1' .. vrai "pa/mirf :malh ru ftuSl'ml'nt,on ne tes trouvedans fa /la/url' quI' dansqurlqut'S figions auclimat priviligit ,

3. Un l'tfilab/~ palmi"d ';nl tril'ur do nt l'rtl lmir,,l'51 rl' Ia l ivl' ml'II/ l acilr,l orsqu 'il a lrouVt 50pfa r:J:' : II' '''l'/ltia.

4. CI't/1' oordyl inl' oltrifllrap idl'm l'nl la faillI'd 'un btl arbus/t .

novemhre

les arbresd'intérieur

Avoir un arbre che z soi, rêver dela j ungle et se prendre pour Tar zanen regardant ses plant es vertes : dequoi vous em porter au Join encontempl ant Je ciel gris de l'immeu­ble voisin.

Parmi Ioules les plante s d'intérieurproposées act uellement. certainesd'entre elles font des « fau x arbres I l

tout à fait crédibles. et d'autres attei­gnent des dimen sions tres respecta­bles leur permettant de cam ouflerun mur un peu triste ou une peinturequi s'écaille. En voici toute une listeparmi lesqu els vous choisi rez l'arbrede votre cœu r.

vrais el faux palmiers

Si vous habitez une maison ou unappartem ent très lumi neu x el nor­malement chauffé. et si vous rêvezde plages bordée s de cocot iers et decieux tout bleu s. n' hési tez pas etportez votre choix sur eu x.

Les vrais palmiers : du keruia auphœnix, en passant par le chamae­rops, les palmiers sauront vouscom bler. Mais atte ntion à leur ta ille :petit palmier deviendra grand, et sesfeuilles peuven t deven ir très encom­bran tes. Prévoyez leur croissance suf-

J fisammen t tôt pour les placer dansun coin ou ils pourront s'é panouirà leur aise.

La plupart d'entre eux aimentbea ucoup la lumière. mais pas lesolei l direct. Il ne faut pas trop lesarroser : la ter re doit ê tre à peinehumide. En hiver. vous réduirezencore plus les apports d'cau , e t. sivous le pouvez, do nnez-leu r un peude fraîcheu r car l'air cha ud et secles rend sen sibles aux parasites.

Parm i tous les palmie rs. l'un d'en­tre eux est parti culièremen t origina l.c t beau coup mo ins connu que lesautres. c'es t le caryota. que les Am é­ricains ont baptisé « queu e de pois­son» à cause de la forme étrangede ses feui lles. Un peu plus fragileque ses cong én ères. il réclame à lafois un peu plus de chal eur et d'humi-

4 dit è,

195

1I01'e1l1hre

Les faux palmiers : aux palm iers.drac énas ct yuccas ont emprunte letronc su rmonté d'une touffe defeui lles plus ou mo ins raides, maisen fait, ils app artien nent à la familledes liliacées. Ils pousseron t en hau­teur mais, en revanche , ils ne pren ­dron t pas beaucoup de place enlargeur.

Il leu r faut une vive lum ière , ilsaiment la chaleur ct ne sont pas tropgourmands les yuccas étant plusfrugaux Que les dra cénas. qui recla­ment un peu plus d'eau. L'été , vousles arroserez r égulière men t au moi nsdeux foi s par semai ne, tandis qu'enhive r, vous es pace rez les arrosages :la ter re doit être à peine humide(vérifiez avec le doigt).

S'ils devie nne nt tro p haut s. cou­pcz-lcur la tête sans pitié, replantez­la dans un pot conte nant un mélangeléger à base de tourbe et de sable(moitie de chaque ) e t enfe rme z lepot dans un plastiq ue transparent. Engard ant le tou t au chaud, vous devriezobteni r des racines au bo ut de Quatreil six semaines en viron . (Quant auvieux tronc, qu 'il fau t conse rver, denouv elle s pousses ne tarderon t pasil sc former à l'end roit de la bles­surc.)

Parmi les yuccas et les dracénas,le D. mo rgina ta, au Irone très min cect a rgenté e t aux fines feuill es retom­bantes, évoque bien un arbre minia­ture , Quelquefois, son tronc a uneforme si étra nge Que l'on dirait Qu'i la été sculpté par un artiste un peufou!

ficus et philodendrons

Archi-c1assiques depu is plus detrente ans, ce son t nos plus ancienscompagnons verts. Les plus âgésd 'entre eux peuvent vra ime nt deve­ni r des arbres, En particulier, lesvieux cao utchoucs ( Ficus etasuca) ctles ficus benj amtna, qui ressem blentassez il des bo uleaux ple ureurs, avecleurs fines branches re tombantes etleu rs pet ites feuilles ovales,

Quant :l UX vieux philodend rons,ils sont capables d'envah ir tout unmur, ou de tapis se r un plafond à larecherche de la lum ière.

A ce sujet, il faut dissipe r uneéquivoq ue : on prend souven t leMonstera deticiosa pour un philo­dendron , or ce n'est qu' un cousin

1\)6

1

apparte nant lui auss i à la famille desaracées , Le mo nstc ra est reconnais­sable à ses très larges feu illes, irrè­guüèrement échancrées su r lescôtés, percées de gros trous le longde la nervure cent ra le. Ces trou sn'a ppara issent que su r les vieillesfeuilles bien portantes.

A l'é tat nature l, les monste ras pro­du isent des fruits (d'où leur nom)dont le goût est, dit-on, assez pro­che de ce lui des anana s,

Les ficus ct les philodendrons(ainsi Que les munstcras. aux mœ urstrès proches) sont vraiment faci lesil vivre . On p èche plutôt envers euxpar ex cès d 'affection : on les noiesous l'eau alors Qu'il s n'aiment Qu'unere lat ive humidi té. Arrosez-les unefois par semai ne en été, et une fois10US les Quinze jou rs en hiver. S'i lsvivent dans un bac il rése rve d'e au,la issez au mo ins une semaine s'écou­le r en tre le moment où la rése rve es tà vide e t le remp lissage.

Si vos plant es grandissent trop,n' hési tez pas il les tai ller au prin ­te mps. Ce la fera beaucou p de bienaux ficus et en particulier aux caout­cho ucs, qui ont tendance il se « déplu­mer » du bas en vieillissa nt ct pren­nent alors l'a llure de tristes balais.Après la ta ille, de nouvelles poussessc for me ront sur les cô tés e t feron tramifier vot re plan te, tou t en lu iredonnan t de la vigue ur.

Il ar rive Que les philod endron sdégénèrent par manque de terrefraîc he ou de lumi ère : leurs feu illespâlissen t et rétréc issent. Si c'est lecas du vôtre, change z sa te rre ou sonexposition.

l. L ,' Ficus ruoigmosa.une plallte devenuebanaledans IIOS appartements.mais qui ret rouve IlIIegrande originalité lorsqueSOli port et sa taille enfom UII arbre â'tmérteur.

2. C 'est sur les bouquetsfloraux qu'apparaissentles premiers symptômesdu feu bactérien.celle terrible maladiequi pelll alfeclerpom miers el poiriersde certaines régions.

l

o les protectionsdifficiles

Bien connue dep uis une soixan­ta ine d 'années. la graph lose de l'o rm en'a atteint notre pays qu'e n 1972.Malad ie catastrophique. due à unchampign on dont les spores sontessen tiellemen t tran sportées par de sinsectes (les sco lytes) qui ponde ntleu rs œ ufs sous l'écorce des arbres.la graph iose a détr uit en Quelquesannées pratique ment tous les onnesde Grande-Bretagne et causé de grosdégâts dans le Bassin parisien. leNord el le Massif central.

Malgré les travau x des chercheurspublics el privés. aucun traitementvéri tablemen t e fficace n 'a pu ê tremis au point pou r enrayer le déve­loppem ent de celte malad ie.

En deu x ou trois an s. un arbremeu rt, el si une attaque aiguë scproduit. il n'y a plus grand-chose àfaire si ce n'est abattre l'a rbre et lebrûler pour éviter la dissém ination.On peut cependant, quand les pre­miers symptômes apparaissent (lefeuillage se raréfie , j aunit, les ncrvu­res bruni ssen t), lutter contre les seo­lytes par des traitement s insecticideset faire appel il des spécialistes. qu iinjecten t dans les tron cs un produitqui bloque "évolution du champi­gnon parasite (interrogez votre mar­chand grainier ou les services d épar­tem entau x de la protection des v ég é­taux ). Une action rapide de ce type

1I00'emJwe

offre un taux de réussite no n négli­geable, mais les espoirs se tournentaujourd'hui vers la lutte génét ique,avec création de variétés résistantesqui seu les devraient évi ter la dispa­rition com plete des ormes de noscampagnes.

D'autres maladies nouvelles etfort inquiétantes sont apparue s cesdernières an n ées. entraînan t en par­ticu lier la mort des cm r ës et desplatanes dans la zone méd iterra­néenn e.

Mais la grande inquiétude despépinié ristes et des services offic ielsdemeure le feu bacterien, act uelle­ment localisé dans le nord de laFrance et dont quelques foyers ontété décou verts récemment da ns leSud-Ouest. Malgr é les mesures pro­ph ylact iqu es, u n e surve illa n cecons tante des cultures ct les contrô­les sanitai res : I UX fronti ères, les crain­tes d'une extension rapide son tgrandes. Celle maladie serait unecatastrophe car elle attaq ue les rosa­cées orne mentales et surtou t Irui tiè­res : pommiers, poiriers, CORnas­sters..,

Les bo uquets Florau x noircissentet se dessèchen t, les feu illes des par­ties att eintes semblant brûlées parle feu . Une sécrétion brunâtre appa­raît sou vent il la base des partiesmalad es. La progress ion de la mala­die est ensuite rapide le long desrameaux vers les charpcntières et letron c, entrainant la mon de l'a rbre.

En cas d'att aque, il faut ale rterimmédiatemen t le service de la pro­tection des végéta ux de votre dépar­tement.

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novembre

~ pour démarrerau rucher

On ne s' im provise pas ap iculte urdu jour au lend em ain. Profitez deslongs mois d' hive r pou r vous docu­menter, pour lire et comman de r lema tériel don t vous aurez besoi n auprintem ps. Ces quelq ues adressesvous perm ettront de devenir rapide­ment un amate ur éclairé :

établissements apicoles

Ils éd itent presque tous de merve il­leux catalogues, qui ont le gran davan tage d 'ê tre gratu its. Consu ltez ­les atten tivement, car les différenc esde prix sont parfois assez sens ibles.

• Th omas, 45450 Fay-aux-Loges,près d 'Orléan s. Le num ér o un del'ap icultu re frança ise fabr ique abso­lument tout : de [a moind re brosseaux mach ines les plus sophis tiqué es .

• Lerouge, 91. Tue Mangin, 60 130.Saint-Ju st-en- Chaussée (dans l'Oise)c t Cravans, 17260 Ge moz ac (dans leSud-Ouest).

• And ré Nev ière, B.P. 15, 042 10Valen sole. Le troisième <1 grand »)fran ça is règne sur un e grande partiedu Midi.

• Cau rette , 139, rue Lafayette,750 10 Paris. Apicologue de père enfils, le se ul dans la région parisienneà fourni r tout le matér ie l don t vou sau rez besoin.

• lckowicz, quarti e r Saint-Bla ise ,84500 Bollène (au nord d'O rl éans).

• Tru ber t, 38, rue du Faubourg­Lagrappc, 28000 Chartres.

• G éra rd Claerr, Technique 'api­cole mo derne, 13-15, rue Lau th,B.P. 3, 67001 Strasbourg Ce dex .(Attention ; on ne tro uve dan s cett ema ison que du maté rie l aux di men ­sions Clae rr. Il s'agit d'un mo dèlede ruche particulier utili sé essen tiel­lement dans l'est de la France.)

revues apicoles

Bourrées de peti tes informations,d 'ann onces diverses c t de co nseilspour les débuta nts, e lles so nt indi s­

198

pensab les au x passion nés d 'abe illes.• L 'Abeille de France est l'o rgane

du Syndicat nat iona l d 'ap icu ltur e, 5,rue de Co pen hague, 75008 Par is.

• La R evue f rançaise d 'apiculture(le men suel concurrent) représentel'autr e gran de organisation apico le,l' Un ion nationa le de l'apiculturefranç aise, 38, boulevard de Sébasto­pol, 75004 Paris.

• En dehors de ces de ux grandsmensue ls, il ex iste égalemen t uneautre revue de vulga risation, A beilleset fle urs, 42, rue du Faubourg­Lagrappe, 28000 Char tres.

• Pour les pro fessionne ls, unepublication trimestrielle, Apidologie,que l'on peut trou ver au service despub lications de l'I. N.R .A., rou te deSaint-Cyr, Ver sai lles.

• Enfin, si vous avez besoin deren se igneme nt s pa rticuliers, écrivezà l'Office pour l' infor ma tion et ladocum entation en ap iculture , quipublie une revue trimestrie lle agré ­men tée de fiches techniques. Ren­seig n ements a u C en t re ap ico led 'Echauffou r, 6 1370 Sainte-Ga u­bu rge.

le coin des chercheurs

Si vous vou lez en savoi r encoreplus, not ez égaleme nt ces adresses ;

• Sta t ion de recherches s url'abeille et les insectes sociaux.I.N.R.A. (Institut na tiona l de larech e rche scie ntifique) : 91440 Bures­sur-Yvette .

• Stat ion expé rime ntale d'api­cultu re, Cent re de rec herches agro ­nomiques du Sud-Est, 84 140 Mont­favet.

• Labor atoire de patho logie api ­co le du Sud-Ouest, I.N.R.A.• 40630Sabres.

• Laborato ire national de pat ho­logie des petits ru minants et desabei lles : 63, avenue des Arènes,06000 Nice .

écoles d'apiculture

Ce sont curie use men t les Parisiensqui sont les plus favorisés ave c deuxcen tres ouve rts à tous, au jard in duLuxembourg et à proximi té du bo isde Vincennes, à Charenton. Pren ezcontact avec eux plusieu rs mo is à

I. Les coings....des /mils qlli libère/Iftons leurs charmes salisforme de gelées.confi tures 0 11 palesde fruits.2. La nèfle. c'est J 'abordIIlIe éfi'golllefle ur nacréeel bien plus lard 1111 f mileue l'on récolteaprèsles premieres gelées.

novembrel'avance, car les place s sont trèsdisp utées.

• Le rucher école du Luxem­bourg est géré par la Société centraled 'a picu lture , 41, rue Pemety, 750 14Paris. Cours théoriques une fois parsemai ne, de février à mars. Courspratiques, d 'avril â septembre. Pasplus de 235 élèves chaque année !

• Le ruche r de Charenton estce lui de la Cité de s abeilles, 6, ave­nu e de Stinville, 94220 Charento n.150 élèves et des cours de février àoctobre .

Il ex iste heureusement en provinceplusieurs lycées agricoles et dessyndicats apiccles. Qui organi senteux aussi des cessions d'apiculture,notammen t â Arras, Laval. Nîme s,Corte. Le mieux est encore de serenseigner directem ent auprès dessyndicats et des revues apica les.

Une foi s acq uises de bonnesconnaissances théoriq ues. il ne vousrestera plus qu'à acheter vos pre­mières ruches et â vous perfectionnersur le tas, non sans quelques piqû­res...

coings, nèfles,kakis, kiwis

Fruits de l'automne un peu oubliésdans notre civilisation d'abondance,ces fruits se retrouvent - étrangeparadoxe de notre temps - auxrayons des épiceries de luxe... à

moins de leur faire une petite placedans le jardin.

le cognassier

On a rarement vu petit arbre frui­tier plus accommodant. Il aime lessols riches et frais, mais fait bonnemine (et beaux fruits) en sol sec etaride, même légèrement calcaire,sans exagération cependant. Decaractère très rustique. il résiste auxgelées les plus dures et offre auprintemps de jolies Fleurs simplesrose tendre. qui deviennent à "au­tomne (vers la Toussaint ) de gros

2 fruits jaunes, duveteux et parfumés.

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novembredont on lire de transparen tes geléesou pâtes .

La plante peut garder sa form e debuisson (2 à 2,50 rn) ou devenir arbreà tronc. I l faut écla ircir les branchestous les deux à trois ans pour qu 'a iret lumière pén ètrent correctemen t aucœur de l'a rbre . Les fruit s cueillisse conse rvent longtemps au gren iersur un l it de paille . Ne pas les placerà côté de poires ou pomm es, quiprendraient le goût de coing.

Choi sissez un e va riété qui a failses preuves comme ( Champion duPortugal » ou « Géan t de Vranja )1.

Si votre terra in est sec, ex igez unsujet greffé sur aubépine, ce déta ilest capital.

le néflier

Second pet it arbre presque oublié.il ne supporte pas d 'avoir les piedsdans l'eau ct préfère nettement uneex position chaude et ensoleillée. Lafloraison est tardive, mai-jui n, lesfruits sont form és en septembre maisse récoltent une fois que les premiè­res gelées sont passées. On atten densuite le blettissement, en localobs cur, sur lit de paille. Sans cebletti ssement, les fru its sont âpres,non comestibles. Variétés à choisir :« à gros fruit s » et {C Mon strueu x deHollande >l.

le kaki dn Japon

Il devient un bel arbre au feuillageéléga nt, pouvant atte indre 5 a 10 ms'il se plaît à un endroit. Il red outel'excès d'hum idité et le froid humide.Il prospère surtou t dans le Midi, maisrésiste e t fructifie en région pari­sie nne . On récolt e les fruit s dès qu'ilsatte ignent la taille d'un e orange etpren nen t cou leur. On les dispose surun lit de paille au gren ier pour lesconsommer lorsqu' ils sont presquemou s, ble ts. A ce stade seule men t,leu r am ert ume s'est envo lée. Ils par­fument agréab leme nt une salade defru its, ou se mangent au sucre. Sivous ne devez en plan ter qu ' un seulsuj et, cho isissez une variété auto­fert ile comme « Mu scat » ou « Costa­da ». Les autres varié tés demandentun poll inisateu r, pas toujours facile.il trouver dan s le voisinage.

200

le kiwi

Nou veau venu sur le marché el enpépini ère , l'actinidia ou « kiwi 1) ou{( groseille de Ch ine » pous se surune liane sarmen teu se qu i sc palissesur un e pergola, un treillage ou uneclôtu re ensoleillée et bien exposée.Chez cette plante, on distingue dessujets mâles, pol linisateu rs mdtspen­sables, et des sujets femelles qui,seuls, porte nt de s fruit s. Il faut aumoins plant er un cou ple ou, pour uneplantation plus importan te, prévo irun mâle pour six femelles. Chaqueplant étant très vigoureux, prévoi run espaceme nt de 5 a 8 m. La Iruct i­flcation n'a lieu que quatre asix an saprès plantation . Elle peu l atte indrej usqu'à 50 kg de fru its et plus parsuje t, Qu'on réco lte en automne,après les premi ères gelées l ég ères.Les fru it s sc con servent j usqu ' afévrier-mars, à deu x ou troi s degrés(bas du réfrigérateur, cellier humi­de ...). Variét és a conseiller « lI ay­ward » et « Monty ».

1. Le kaki est rare. saufdan s le Midi. Laissez lef ruit prendre couleuravant de le récolter.

2. De t 'utitisorionrationnelle d'/III siloplastique.

3. C'est certamemem lacompos tière en dur quise ré~'i!le la plus prariquepour recel'oir dechetsorganiques, f euillesII/orres et résidus detome.

novembre

le compostage

Ne pas mettre de mau vaisesher bes à l'état de graine s.Certaines on t la vie très dure,

résiste nt à la chaleur du comp ost ctau pourrissement. Vous les retrouve­riez encore plus vivaces l'année

J suivante dan s vos cu ltures.

u: .On parle beau coup de « tas de

compost », de « silo à compost »,on conse ille du « com post» dan sle mélange de rem potage. De quois'agit-il exacteme nt ?

Si 1'on forme en tas to us les déchetsménagers. les débris sains du j ardin(fanes. feuilles et tiges non malades),tou s les déchet s de tonte (si le gazonn'a pas été traité à J'herbicide récem­men t) e t bon nombre d'autres r èsi­dus , on obtien t, après décomposition,une matière plus ou mo ins riche selonles com posants qui porte le nom decompost.

On em pile - pou r plus de fac ilitéet de man iabili té - les déche ts dansun silo de plastique ou des muretsou une forme de grillage. Il est indis­pensable de conserver le con tact avecla te rre de base pou r qu'ai r, micro­orga nism es et vers de terre circulen tlibrement. On hu midifiera le las detem ps en tem ps et, tou s les 20 cmde haute ur, on répand ra sur le las,

L-.J z "

soit du sulfa te d'ammoniaque (10 kgau rn"), soit un activateur de decompo­sition. A la be lle saison, un tas decompost se transforme en quatre àsix semai nes si on l'arrose so uvent.Dès qu'i l fait plus fro id, le travaildes bactér ies se ralenti t. Pour obteni run me lange bien homogène, on re­tourne le tas une ou deux fois cequi é tait en surface se retrouve enfon d et vice versa . La chaleur. aucœ ur du tas. mo nte en quelq uesjours e t peu l atteind re 70°. Ils'e ffect ue une forme de stér ilisat ionmai s le compost maison ne sera uti­lisé pour les se mis qu'après stérilisa­tion au four, si l'on veut être sûr den'avoir ni spo re ni ger me de parasitesou maladies.

Dès que le compos t a atte int sonbon seuil de déc omposition , on lepasse au tam is pour élim iner les gros­ses particu les ou on l'incorpore te lquel lors des bêchages.

201

1101'e11Wre

Il dictons,croyances,superstitions...

Telle Toussa int (1), rel No ët.De la Toussaint a t'Avent. jamais

trop de p luie IIi vell',Si l'hiver va SO/1 chemin, il com mence

à la Saint-Martin (I l) .Si l'a utan souffle polir /0 Sain/­

Martin ( I l), l'hiver ne sera pas coquin.A fa Saint-Clément (23), si l'h iver

bal son plein, 1I0US au rons un très beauprint emps.

A la Sainte-Catherine (25), l 'hivers'achemine; à la Saint -André, il estacheminé.

Quand Catherine au ciel fai t la moue,il f aut pa tauger longtemps dans lahoue.

En novembre s'il tonne. l'année serabonn e.

Saint-André (30) apporte /0 gelée.

~ protéger contrele froid

La plupart des es pèces de jard inrésis ten t à un gel normal pour noscli mats . D'ailleu rs, les pé piniéristeset ho rt icu lteu rs saven t bie n conseillerselon les régions les plan tes aveclesqu e lles vous n'aurez pas de d iffi­cu ités, sa uf a nnée exceptionne lle.

Ce pendant, vous pouvez êt re tent éd 'intro dui re dans vos plan tations desvégétaux dits ( se mi-rusti ques », quiexige nt pour survivre une pro tectioncontre le ge l. C' est le cas des he rte n­sias, fuchsias, trüomas e t camélias,a ins i que de certaines vari ét és de rho­dode ndrons.

Le prem ier syste me de pro tect ionest préventi f. Il s'agit de bien choisirl'orientati on qui ap portera :l UX plan.tes fragile s le ma ximu m de chaleur,mê me au cœ ur de l'h ive r.

L'a bri d 'u n mur plein sud créetoujour s un microcl ima t favorablepar sa pro tection des gra nds ve ntset la réflex ion du moind re rayon deso le il qui réc hauffe la te rre à sonpied .

202

Quand l'h iver n'est pas pressé, àpeine à Saint-A ndré (30) est-if arrivé.

Ne la issez pas fin ir le jou r de laToussaint sans cu e illir une feuille dehêtre . Elle es t moll e , humide ? So rtezles gros pulls, l'h iver sera sévère . Elleest sèc he et craquante? L' hiver serado ux.

histoire de laurier

Les Anci e ns couronnaien t de lau­riers les poètes et les va inque urs.D iverses locu tions sont issue s decette coutume: " Cue illir. moiss on ­ne r des laur iers ", « se couvri r delauriers >l, « se reposer sur ses lau­rie rs », « s'end or mir sur ses lauriers »,Et, moins souvent ut ilisé : « Ch ange rles lauriers en cyprès », ce qui signifie« tro uver la mo rt dans la victo ire »...( J'i ra i sous mes cyprès accab ler seslaurie rs », Corne ille, le Cid. IV, 2.J usqu 'à notre classique « baccalau­réa t », formé des termes ( ba ie » et« laurier ».

Pa rm i les d ifféren ts sys tèmes quipe uven t ê tre utilises contre le gel,le plus sim ple dem e ure le pa illis, Lasouche de [a plante à protége r serarecouverte de quelques ce ntimè tresde pa ille, de tourbe, de fe uilles mer­tes, voire de bra nchages de con ifè­res. Tout le monde co nnaît les pail­lassons que les horticult eurs etmaraîch ers dero ulen t ch aq ue so ir enhiver pour evite r que les cultures desch âssis so ient dé tru ites pa r un ge lbru tal. Les cloches en ve rre (ellessont bien rares de no s jours) ou en

1. VII faux laurier...• lelaurier-cerise ( Pru nuslauroccrasus) apparti entil la famille des rosesel se retrouve souvent('II haie raillée.

Lu villa Thuret domin ela plag e de fa Safis , ilAntibes. Vil e prom enadeomhrag èc el tnurucuvetiour qui aim e les plan tesex traordinaires, lespalmiers y r égnam l' IIma îtres incontestés.

2. Un enconhataraosave c sonfruit.

3. Chamaerop s humilis.

plastique sont d'ex cellents abris. Onpeul les garnir de paille ou de feui l­les. ce qui rend la protection plusefficace. Un simple pot retourné,garni ou no n de feu illes, est unmoye n ex cellent et peu onéreux .

Pour les suje ts plus importants,jeunes arbu stes ou arbrisseaux, il es tpossible de les entourer d'un pail­lasson ou d'un film plastique trans­parent.

Dans les region s ou la neige estfrequente, celle-ci es t un rema rqua­ble isolant, mais il faud ra se méfierde son poids, qui peu t briser lesbranc hes, surtout de s conifères.

Atten tion. les arbustes sem t-rustt ­ques, à feuillage persistant , commele camé lia, le choisya ou le rhodo­dendron, ne do ivent pas être plantésen plein sud. Car ce qu 'ils cra ignentle plus es t l'action du ge l et degelrapide , qui fait éclater les ce llulesvégétal es. L'action brutale d'unejournee ensoleillee comme on peuten connaître en janv ier ou février ,pr éc éd ée ou suivie d'une chuteimportan te de température pendan tla nuit, a souve nt des résultatscatas trophiques.

Sur les balco ns et terrasses d'im ­me ub les, batt us par les vents froids,une protect ion es t en core plus neces­saire. Elle sera facilement réa liséesous la forme d'un Film plastiq ue,qu i constituera un « man teau » pastres esthét ique certes mais indispen­sable et efficace.

J

novembre

la villa Thuret

Dans la presqu'île du Cap-d'A nti­bes, un botaniste s'installe en 1856et devient l'un des précurseu rs del'horticu lture médi terranéenn e. Ils'appelle Th uret. Il collectionne lesespèces exotiques, qui s'adaptent trésbien sous le climat béni des Alpes­Mariti mes. La plupart des plantesdites « médite rran éennes » qui peu­plent actuellement nos jardins sontsorties de ce lieu enchante ur.

Aujourd'h ui, les trois hectares dela prop riété et les bât iments appar­tiennent à l'Institut nationa l de larecherche agronom ique, qui a fourniun gros effort d'éti quetage et de pré­sen tation de s collections: palmi ers,eucalyptus, acacias (mi mosas) etautres curios ités d'outre-mer, soitenviron 2 000 espèces en provenancedes An tilles, d'A ustralie, des Cana­ries, d'A frique du Sud, de Califor­nie... Une prom enade pleine d'ensei­gnement pour les amateurs, un havrede calme à que lques dizaine s demetres des plages surpeup lées del'été.

- Chemin Gr-Raymond . 06600Antibes.

Visites tous les jours, sauf samedi,diman che et fêtes, de 8 heu res à12 heures et de 14 heures à 17 heu­res.

203

novembre

~a la sculpturede citrouille

C'est une trad ition américaine quiporte le no m de Halloween . A l'en­trée de l'hiver. on allume des feu xqui symbolisent les esprits disparus(la tradition décou le des rites celtes).Le mois de novembre ayant été choisiet coïncidan t avec la période derécolte des citrou illes, on a pris cegros légume bon enfant pour pré­texte à s'amuser.

" Iatér ielUne belle citrou ille joufflue, un

cou teau bien affûté. une grande cuil ­ler, un crayon. de s légum es de saisonpour faire le décor (yeux, cheveux,nez, oreilles...), des bâtonnets de boispour maintenir les légumes en place.Des bougies el des allume ttes.

Marche à suivreDessinez sur la citrouille le tracé

des yeux et de la bouche . Avec lecou tea u, découpez une caloue autou rde la Queue et évidez le cen tre dulégume à la cuiller. Conservez cettepulpe, elle ira dans la soupe. Lesgrain es sc sèchent pour fabriquer descolliers ou être grillées. Cre usez lesyeux et la bouche - sourian te outriste, se lon votre fantaisie . Par cestrous, l'ai r nécessai re â la combustiondes bo ugies circu lera librem ent. Gar­nissez la citrouille creusée des élé­ments decoratifs. Par exe mple :

- pour les cheveux : salade frisée,scarole, laitue, cho u, fanes d'oignonspou r cheve ux raides ;

- si vous préférez un chapea u :pot de fleu r retourné. cône de papie r,art ichauts... ;

- les sourci ls sont en haricotsverts, de mi-tranches de citron. auber­gine. persi1... ;

- le nez se résume en carotte ,pimen t fort, toma te, extrémité deconcombre ou courgette ... ;

- la mou stache peut être en persilfrisé ou fanes de carottes .

Dans le trou principal. glissez deuxou trois bougies basses Que vousallumerez lorsque l'obscurité arrivera.L'effet est surprenan t. Décorez votretable; un buffet, une fête d'enfants,un goûter avec cette citrouille amu­sante.

20'

1. .. Surpr ist' ües Half~s Il.

"Ul/~ des 1'(Jriél i s tesp l us hâtiu s dt' f raises.

2-3. La scufpturr surcnrouttle décore votremulson pendant p lusd 'ulle snnatne. Ma lll:C'Z- laensuite, de nomb reusesrecettes salées ail sucréesvOllsf~rolll décollvrir sol/gout agréabk

.&. Vn paillü il/sta lliemre les rangs dt'fraisiersperRlt't dt' récotter desfru its propres el sains/0 1// t'II dimin uant tescon'l't',f d 'o rrosaKC' el la( flJi.H I/IICe des mauvaisesherbes.

fra isierset framboisiers

Ces deux espèces à fruits succ u­lents re trouvent, auprès du public,une cote un peu perdue . La raisonde cette rarefaction es t simple : leprix de la main-d'œ uvre pour la cucil­lette des petits fruits rouges a tell e­ment augmen té qu 'on ne les trouvesur les marchés qu 'à prix d'or oupire... plus du tout. De plus, les varié­tés commercia lisées sont sélection­nées par les obtenteurs pour leu rcoloration, leur tenue à la cueillette ,au transport, leur prod uctivité im por­tan te sur une période de temp s trèscourte. L'amateu r, lui, recherche enprior ité les qualités gustatives, il semoque du transport car la consom­mat ion a lieu sur place, dans les plusbrefs délais. Il aime les variétés quidonnen t longtemps et, par un bonéquilibre des différentes variétés, ilpeut déguster des fruits rouges dej uin à octobre, sans arrêt. .. sansoublier que l'excédent de prod uctionse ret rouvera en con fltu re , sirop,au congélateur...

novemhre

fraisiers

La sélection peu l se faire facile­ment dans la liste des variétés suivan­tes :

• Vous désirez une productionmassin: en mai-juin, début j ui llet(départ en vacances, retour da ns unemaison de campag ne ...) : chois issezdes variétés non remon tan tes : leurprodu ction abondan te vous permet­tra de concentrer les récoltes, de fairedes confitures. du sirop, des liqueurs,

l ' Red Gaun tlet », une fraise de finde saison, à chair ferme et acidulée ,d'excellent rendement et délicieuseau goû t.

« Cambridge favo urite », un fruitassez clair, tardif, qui se congèlebien ,

II Mirifica .), une chair sucrée etparfumee, bonne congélation. VariétéQu i fleu rit tardivement et se trouv erecom mandée dans les régio ns où lesgelées tardives sont à craindre.

« Scd ucta », un fruit très appréciépar les amateurs pou r son parfum :de plus, très prod uctif.

l ' Delbard prodigiosa », la plus pré­coce après l' Surprise des Halles 1' :sa floraison nc craint pas le ge l tar­dif.

105

novembre

,« Carel la Il , un gros rendem ent

pour un fruit à chair ferm e.« lI um mi grande », des fruits géants

(60-75 g) tres par fumés el precoces.I( Co nfttura », la meill eu re fraise

à co nfiture. à production gro upée etcueillette facile en ju in.

« Gariguette I l . une no uveaut é pré.coce, parfumée. sucrée. aux fruitsa llongés faciles à équeuter. Bonnerésistance au transport e t à la congé­lation.

• Vous aimez le parfum des frai­M'S des bois : plantez quelques rangsdes fraisie rs des quatre saiso ns, lesfrui ts sont petits et tr ès parfumés.

« Alexandrie )~ et « Reine des val­lées I l rappelleront le goût de leurancêt re des Al pes.

• Vous désirez des fraisiers surune période très étalée . d'abord e nmai-juin, puis. apr ès un à deux moisde repos, une production seco nda ired'a oût à octob re :

I( Il um mi Gen to », le plus gros ,fru it. nllcngè, très productif : j usqu'à1 kg par pied. La meilleure fraiseac tue lleme nt.

\( Ostara », un frui t exce llent re­montan t j usqu 'en novembre , Fr uitrég ulier au go ût très fin,

I( Superbe remontante Delbard »,gros fruit à cha ir ferme et j ute use.avec un joli goût de frais e des boi s.

(( Uordurella », un fru it très par­fumé. bien remontant ma is Quin'éme t pas de sto lons. On peut leplacer en bordure d 'allée : il n 'enva­hit pas .

• Pour s'amuser: le fraisie r grim­pant. C'est un e variét é à longs sto lonsQui, une fois palissée sur un tuteur.don ne des fru its en hauteur.

« Mount Everest », productionmo yenne.

206

framboisiers

Là encore. on distingue les variétésnon remontantes, il une seule pro­duction en juin-juille t. et les re mon ­tantes, qui don nen t en juin puis enseptembre-octobre.

• Parmi les meilleures non remon­tantes:

« Malling Promise IJ, très vigou­reu se et précoce. co nvient part outsauf en climat médite rran éen.

« Malli ng Exploit )J . très vigou­re use; les ram eau x étant un peu fra­giles. ve iller à ne pas plante r enexposition très ven tée .

« Lloyd Georg e Il . fruits moyens,sucrés et pa rfumés. fo rte productivitée t bonne résistance aux maladi es.Pet ite remo ntée en fin d ' ét é.

1< Magn ilic Delbard Il. réco ltegro upée de gros fru its (S g], allongés.parfu més et de bonne tenue.

« Schoenema nn >J, la plus tard ive.au x fru its très parfum és. reco mman­dée en a ltitude. A év iter en terrainsec.

• Parmi les re monta ntes :« Zeva ". très gro s frui ts parfum és,

plan te de vigueu r moyenne. bon ren­dement et récone éche lonnée j us­Qu'aux ge lées.

(( Héritage », moi ns parfum ée maisexce llen te pou r la confiture ; cueil­lette et nett oyage faciles.

~( Fallred )J . remontée très précoce.maturité grou pée dans le temps.Plant e vigoureuse. fruits mo yens(2.5 à 3 g). bonn e résistance auxma ladi es.

« Septembe r », remon tée précocede fru its assez gro s. quali té gusta tivemoy enne. Bonn e produ ctio n pou rconfitures. sirops...

1. La plus Krassl'framboise dl' jardin.« Zeva Il, l'sI aussi betteque bonne. Variétérl'molltante l';S parfumée.

Z. Si vous avez trop defruits. n 'hé:Iitn pas illes congeler, mettre l'Ilpurie, sirop, gelu s,confitures...

J . u s bromiliams (ici.un nidularium) romp/l'litparmi les plantes les plus';sist anUs il la chaleursiche des appa Nemellu.Une pu/~'irisalion d'eaunon calcai" dl' tempsen lemps sur Il'/euillageles aidera il biell St' u nir.

of. us orchidus ne sontpas toutes exotiques.Ainsi. le Pieioncformosianum pt'u/

pousser et fleurir l'Ilpfare·ba/ldr comme ullestmpte ptame vivace.

S. MO/{ili/iqut' etséduisante. l'orchidée nI'

supportC' pa.1 tesarrosagesà l't'Olt ca/cai re.

1l00'CIlWrc

test vert

Ces dix fleurs do ivent vous suggé­rer des noms de personnages célé­bres (historiques ou de roman) ct aumoin s une ville du mond e. Calculezvotre score sur vingt points.

1 Iris. 2 Viole tte. J Lentille. .t Rose.S Pomme. 6 Epinard . 7 Camé lia. 8Œ illet. 9 Orchidée. 10 T ulipe.

Réponses (reto urne r le livre)

1 Rois de France : Floren ce, Suze.2 Napo léon (surnommé le père vlo­lette pendant les Cent-Jours): Tou ­louse. Parme. J Isaïe: Le Puy. .. F.Mitterrand, Ronsard : Provins, Da­mas. 5, Guillau me Tell : Le Mans,Boskoop. 6 Popeye : Viroflay. 7 Mar­gueri te Gauthier: Nantes. 8 MajorTho mpso n: Nice. 9 Miss Blandish ;Saint -Louis de la Réuni on. 10 Fan­fan: Har lem .

Vous retrouverez par la force deschoses - et du temps - le dou xplaisir du jardinage en intérieu r. Sivous optez pour une prése ntationoriginale de vos plantes, voici unefaçon agréable de les disposer, pour 5éviter la routinière présentation en _alignement de pots.

Dans un gros bac don t le styles' harmonise à celui de votre inté­rieur, disposez une grosse branchemorte ou une carcasse de grillage enfil de fer que vous habillerez de dem i­écorces de liège (maisons spéciali­sées). Placez des galets dans le bacpour maintenir l'élé men t aérien. Lespals des plantes trou veront app ui lelong des tron cs et seront dissimu lésdans de la mousse humide mainte­nue avec un fil de fer vert.

Vérifiez que l'eau d'arrosage tom ­bera ou ruissellera sur t' écorce et nonsur la moq ueue.

Parmi les plantes qui semblent lemieux s'adapter à l'atmosphère età la température de nos int érieursd'h iver, figure la famill e des brome­liac èes, qui comprend le nidularium,le vriesia. le billbergia, l'aechmea etle tillandsia (ou fille de l'air). Pou rles co mbler, procédez de temps entemps à une fine pulvérisat ion d'eausur les roseues de ces plan tes.

~ les pots au chaud

207

novembreles thèmesdu mois ne pas oublier• Bêche z, nettoyez vos • fêtesmassifs, brû lez les débr is, • an niversairesratiss ez les fe uilles mor- • visitestes. • sorties• Commandez rapide- • éc héancesment vos végé taux . • foires locales...• Pensez aux agressionsde l'h iver (ge l, neige ...).elprévoyez des protect ions.• Soignez '0' plantesd'appartement. T• Plantez les bulbe s.

1 Toussa/lit

2 Def unts

3 S. Hubert

• S. Charles

5 S. Sylvie

6 S. Bertille

7 S. Carine

8 S. Geoffroy

9 S. Théodore

10 S. Léo n

Il Armistice 1918

Il S. Christian

13 S. Brice

1. S. Fabienne

15 S. Albert

16 S. Marguerite

17 S. Elisabeth

18 S. Cla udine

19 S. Tanguy

20 S. Edmond

21 S. Ernest

22 S. Cécile

23 S. Clément

2. S. Augusta

25 S. Catherine Lab.

26 S. Conrad

27 S. Séverin

28 S. Jac. de la Marc.

29 S. Saturnin

30 S. André

208

déœmhre

209

décembre

~ la protectioncontre le froid,la neige, le gel...

• Si vo us habite z une région auclimat dur ou si vou s redoutez l'a na­qu e du fro id sur des espèces fragiles.protége z rapidement ce qui doitl'ê tre .

- Au so l. épande z un ma telas detourbe, d'écorces. de copeaux, desciure. des aigu illes de coni fère s, desbranches de conifères (récupérationdu sapin de Noë l après les fêtes), dupapie r jo urnal, des fougères sech es,du compost, de la pai lle...

- Sur les branches, laissez la neigequi forme une couch e isolan te, saufsur les espèces persistantes. car lepoids risque de faire casser les bran­ches (conifères. haies...).

- Sur la pelouse enneigée ouge lée. évitez de marcher toujou rs aumêm e endroit. Le sol gelé e l lasséasphyxiera les racines du gazon.

- Prot égez les suje ts se nsiblespar un gros pot de fleurs re tourné,bourré de feu illes mortes, par un ehutte de branches de conifères, pardu papier jou rnal entouré d 'une

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grosse toile (l'air do it passe r : si vousutilise z du plastique, perforez-le) .

• Pou r que les oise au x ne vien ­nent pas dé vore r les bourgeons d 'ar­bres fru itier s, proposez-leu r unenourr iture plus agréable (graines.pains de sa indoux ou margarine,déchets de viande...I, vous aurez enplus le plaisir de les observe r de vosfenêtres.

• N'arr osez ja mais une plan te ill'exté rieu r, s' il menace de gelerpendan t les heures qu i viennent. Sestiges, gonflées d'eau, sera ient la proiefacile de l'ac tion gcl-dègc! qu i détruitla structure de lu ce llule.

• Si vous envi sagez de planterdes es pèces Frag iles par rapport ilvotre climat, tentez voire chance aunord-ouest ou il l'ouest : le so leil nes'y mont re qu e l'ap rès-mid i. apr èsqu e l'air s'est doucement réchauffé,et le dégel est moin s brutal.

• Si vou s do nnez à boi re auxoiseaux (c'est de la so if qu' ils souf­frenl le plus lorsq u' il gè le), mettezdans l'eau une petite cu ille rée d'al­cool : elle se rvira d'a ntige l pendantquelques heures. Sin on, placez leplat contenan t l'eau su r une briqu echaude (passée au four) qui mett raun certain temps à se refro idir.Ren ouvele z régulièrement l'opera.tion si vou s voulez att irer des es pè­ces m èflame s.

1. C~st faction g~/-di'g~1

que rrdoul~n l /~ plus tes.'ighauxf'aKiI~s.Des brise-vrm, J~s

r/ôturrs anti-froid prIflynlaider ln plant~s

Q mieux passer fhil'~',

2. La porte s 'om·"...su, un~ nalur~ rtchauiT"par I~ SQ/~iI. A canlh~s

et fougi'r~s a,borrs«nI~s

"ahiss~'" un climat~xccpliQnnd/~mrnl Joux.

décemhre

les travauxdu mois

Les grands froid s. les jours cou rtsempêchent de jard iner il sa guise.On ach èvera le travail de novembre.dans la mesu re du possib le. Un élé­ment no uveau. la neige, enva hiraune bonne partie du pays, apprenezil vivre avec. Rabatt ez-vous sur letravail en ser re. en intér ieur. Lisez,consultez des cata logues. con tinuezà échafauder des pluns pou r le jardin.Vous pourrez les mettre à exécutionj usqu'e n mars-avril. Si votre outillageest défectueux . faite s-le réviser. répa­rez ou achetez ce qui vous est néces­saire.

gazon

Balayez la pelouse des derniersdéb ris de feuill es mortes. Si la der­niè re toni e de l'année n'a pas étéfaite. effectuez-la et rangez le maté­riel de Ionie à l'abri . nettoyé. graisséet vidangé. Faites réparer les piècesdefec tueuses.

Bêchez les end roits dest inés à êtreensem encés au printemps prochain,

enfouissez un engrais de fond pen­dant cette action.

arbre s, arbustes, haies

On plante s i la terr e n'es t nidétrempée ni gelée. Sinon , laissezles plantes à l'ab ri dan s un local oùil ne gèle pas. Pou r plus d'u nesemaine, placez les plantes, racinesenterrées dans une tranchée ex po­sée si possible au nord. appelée jauge.On couche les plantes pour qu'ellespresentent moins de prise au vent.Elles peuven t ainsi résister au geljusqu'au printemp s suivant. Tassezle sol autour des plantes récemmcntplantées.

Les je unes conifères sont souve ntvictimes du poids de la neige surleur ramure. Liez les branches dansla mesure du possible pour éviterles cass ures. Faite s tomber la neigedes suje ts à feuillage persistant. pourla mêm e raison .

Balayez les derni ère s feuilles mor­les el placez-les sur le tas de co mpost,sauf celles Qui mett ent trop de tem psà se décomposer (houx, camélia,aiguilles de conifère s...I.

Rentrez à l'abri les sujets fragilesen pots, enroulez ceux qui restenten ter re d'un paque t de feuill es mor­tes, de tou rbe emballée d'un film

211

z

decemln»plastique. S'il fait bea u, bêc hez entreles plants et placez un peu de tou rbeisolante en surface. Elle protégeral'hive r. elle boira l'eau printani ère,évitera au sol de s'échauffe r en ét èel redevien dra élément allégeant dusol au bêchage suivant.

légumes et plantesalimentaires

Au frui tier ct en cave, sur vei llezles fru its ct l égumes en treposés. aérezsi besoin est. rejetez tout élémentta ché ou ma lad e. Co n t inu e z le slabours lorsque le temps le permet.Mettez en jauge tes légumes racines.Si vous avez peu de place. placez aufond d'une poubelle de plastique unlit de tourbe. un lit de légumes. Quine se tou chent pas. un lit de tourbe.etc. La conservation est impeccablej usqu'au printemps.

Traitez les arbres dénu dés avec lesproduits d'hiver à action ne ttoyanteet insecticide . On continue les plan.tati ons (fra mbo is ier s, cass tss tc rs,groseilliers...). Attachez bien les grosarbres à leur tuteu r. Pratiquez la ta illede formation des sujets en forme(co rdons. palmettes, gobelets...).

rosiers

On plante en sol sec el lorsqu'ilne gèle pas. Laissez les suje ts enjauge si le temps ne se prête pas auxplantations. Pratiquez un nett oyagedes rosiers (ce n'est pas en core la .2taille propremen t dite ). Brûlez lesfeuilles el d échets mrnuss és. l' repa­rez le sol des nouveau x massifs, net­toyez el bêchez entre les rosiers plan.tés. Une couche de tourbe répanduesur le sol aprè s bêc hage aura unelongue act ion bienfaisante.

plantes aromatiques

Abritez les lauriers-sauce. si voushabitez une région froide . Planteztoutes les espèces arbustives, si letemps le permet Nettoyez les massifsdc plant es aromatiques annuelle s etbisannue lles, tout est gelé. Si vosplan tes sont en pois, placez-les dansun espace abrité pour prolonger laproduction. Achetez les graines desespèces à seme r au printemps. -'

III

déœmhlY!

Penda nt tes premieresannées, fa faille deformation (/'UII arbref ruitier est capuote pourfui assurer une charpentesolide.

1. Formal ion d 'un Ude pommier.

Z. Pommirr l'II pa tmeue .

J . Pommier en fuseau.

... Lors des plantations(au /IJII1IIt·· !liI,,.r). assure:un décor agréable \ ' /1

desfenètres. 50Igl/(': tesabords dt' fa maisonavec tin espècespersistantes ou cotor èesrhiVl." ,

Ileurs

A rrac hez tOUI ce qui est mort,bêchez en tre les plants de vivaces.étalez un peu de tourbe. brûlez lavégétation coupée . Soignez les plan.tes sous abri : don nez un peu d' eaumais pas trop. l 'équ ilibre à trouverest délicat. Prévoyez ce Qui sera se méou planté au printemps. Surveillezles bulbes entreposés. On plante tousles arbustes à fleurs et les plante svivaces. Taillez les branches qui sur­plom bent tro p [es massifs de fleurse t les empêche nt de fleurir abon­damment.

bulbes et oignons à neurs

Surveillez l'évolu tion des oignon sà fleu rs de printemps. Les es pècesles plus hardies commencent ù poin­te r : perce-ne ige, crocus, èranthc ...A ttention aux oiseaux alTamés et auxderniè res limaces. Mett ez au chaudles potée s que vous voulez voir flcu­rir en intér ieur le mois prochain.Désher bez les massifs contenant desbulbes . Surve illez les bulbes d'é téentreposés.

serre

Les jours sont courts, maintenezla tempé ratu re assez basse : ce se raitune erre ur de vouloi r force r la pousse,sau f si vou s disposez d 'un éclairaged'appoi nt convenable. La plupart desplantes acceptent une tem pératurede 7". Survei llez la croissance desplan tes à bulbes qui do ivent déjàmontre r une pousse bien définie.A rrosez sans excès : les bulbes etbien d'autres plantes craignen t leseffets noci fs de l'hu midité par tempsfroid (pou rriture).

S' il neige, essayez de balayer un epartie de la neige Qui gêne le passagede la lumière dans la se rre . De plus,le poid s peut deven ir excessif et bri­ser le vitrage. Mieu x vaut ne pasinsister sur les catastrophes entrai­nées par un te l incid en t!

Attention à t'att aqu e sournoise desparasites com me petits escargots etlimaces... Ils on t j us te assez d'a ctivitépour ê tre nuisibles. Laissez les CiIC'

r ées e t plan tes grasse s sans arrosage(e lles support eni mêm e de se ratati­ner un peul, c'est le momen t où ellesébauche nt leurs boutons floraux cloù elles sc lignifient pour être encoreplus résistantes l'année su ivant e.

213

I I, rue Gode­Pa ris.

BPM 47001

décemhre

poulailler

Si vous désirez é leve r des bête s derace, i l faut les com mander long­temps à l'avan ce, de faço n quel'éleve ur puisse planifier son élevage.Pour obtenir des adresses de profes­sionnels. contacte z la Sociét é cen­tra ie d'a viculture de France. 34. Tuede Lille , 75007 Par ts. Lisez auss i lespetites annonces de journaux locau xou rurau x, de nombreux é leveurs yfont de la publicité. Un bo n pou ssinou un poul et de qualité se paie. Lorsde l'achat, assurez-vous que les je u­nes ont été vacc inés e t que l'él evageest soumis il des vé rification s commela s èro-aggtuttnanon qui permet dedécele r certa ines épidé mies. On peutaussi ac he te r les prem ie rs anima uxd'un élevage lors d'une exposi tionavicole. Les volaille s seron t toujou rsde race pure , identifi ée s par baguageou tatouage , présentan t toutes lesgaranties néce ssaires.

Prin cipales revues avlcules :

La Revue avtcote. 34, rue de Lille,75007 Paris.

l.'A vtcutteur. 35, rue Carnot, 35000Rennes.

Le Courrier avicole,fre y-Ca vaignac . 75011

S élections avtcotes.Agen .

Ces revue s à caractère profession­nel visent à l'élevage productif, ma iscertains articles ou conse ils son t vala­hlc s pou r l'amateur.

21 4

ruches

Qu el que soit le nombre de ruchesen votre possession, la législationvous obl ige à en faire la déclaration ,co uran t décembre (chaque année),il la direc tion du se rvice vétérinairede votre département. Une fols re m­pli un formu laire type, vous rece vezun récé pissé de déclarat ion su r lequelfigure égalem ent le numé ro d'imma­triculation de votre rucher.

Outre ces prescriptions légale s, ilfaut savoir égaleme nt que les ruchesdoivent être prot égées des hab ita­tions voisines par une ha ie ou un murde 2 m de haut. Les distances va rien tse lon les régions, aussi faut -il se ren­seigner auprès des aut res api cult eu rspour évi ter les qu ere lles de voisinage.

Soig nez auss i vos re latio ns publi­ques en offrant gratu item ent des potsde miel. Vou s vous fer ez des amiset vous évite rez les plaintes des voi­sins grincheux .

Pour évite r tous les désagréments,il vaut mieux prendre une assuranc eauprès d 'une revue d'apicu lture.Vou s êtes en effet entière men t res­ponsab le des accidents ou des dégâtsprovoqués éve ntuellement par vosbut ineus es, à condition, bien sûr, quela personne qui dépose la pla intepui sse apporter la preu ve que cesabei lles vou s appartienn en t. Les inci­dents de ce type sont rares, mais iles t sim ple de les préven ir en souscri­van t une assurance pou r un prixmodi que .

décemhre

arbres et arbustes~fruitiers

Planter un arbre est une satisfac­tion en soi. mais si cel arbre vousrécompense tous les ans par uneabo ndan te récolte de fruits colo rés.vitaminés et cultives par vous... vousmultipliez votre bonheur par Ioulesvos ann ées d'existen ce. En règlegénérale, les arbres frui tiers aimentun sol riche, bien drainé. et red out entle calcaire ou l'humidité pour leursracines. Pour arriver à maturité. lesfruits on t besoin de lum ière el decircu lation d'a ir, sinon les maladiess' installent el les récoltes s'amenui­sent. La taille annue lle d'hi ver do itformer la plante dan s son je une âge,guide r les branches maîtresses Qu'o nappe lle (( charpentières Il et, plus tard .limiter le dévelop pement en tailleet en nombre des rameaux seco n­daires.

Avant de choisi r un arb re. il fautsavoir que certaines espèces sontau rofertües. c'es t-à-dire assurent leurz propre fécondat ion, tandis que d'au-tres on t beso in du pollen d'un arbrevoisin (plus du vent et des insec tescomme les abeill es) pou r pane r unjour des fruits. Si votre voisin n'apas l'a rbre complé menta ire, il fau­dra acheter el plamer au moins deuxsuje ts. C'est un cas cou rant de no n­fruct ification du prunier. Renseignez­vous prés de votre pépiniériste avantachat.

Les arbres fru itiers étant attaqu éspur un certa in no mbre de malad ies,il faudra lutte r contre elles el lesparas ites, souvent vecteu rs de cesmaladies, par des traitemen ts efflca­ces. Si vous ne deviez en faire qu' un,que ce soit en hiver celui qui doitélimine r les larves, œ ufs et sporesen do rmance. Vous limiterez ainsiles infections futures.

Si vous ne disposez que d'unepetite surface, choisissez des sujetsformés en palme ttes. cordons, fu­seaux , qui pren nent peu de place,s'appliquent le long d'un mu r oulongen t sageme nt une allée . Si vousdisposez d' une grande sur face, adop­tez le système pré-verger, qu'on fau­che quelq uefois lors de la belle sai­son. Calc ulez les récolles en fonction

J de votre présence. Si vous vous

215

déœm/m!absentez réguliè remen t à date fixe,vei llez à ne pas hab itue r les oiseau xà faire le travail pou r vou s.

Un arbre fru itier est un suje t greffe.le porte-greffe (raci nes e t tronc ) doitpouvoi r se choisir en fonction devot re sol. Précisez-le lors de lacommande. ce détai l es t d'autantplus inté ressant que voire terre tombedans les ex trêmes de l'acidité ou I.Jo:l' alca lin ité (pH 6 Cl a u-dessou s, ou 8el au-d essus). L'arbre fruit ier appré­ciera un appo rt d'engrais chaqueannée. N'oubliez pas que les fruitsde garde. réco ltés en fin d'été el enautomne pour la mauvai se saison,sc cueillent avant maturi té complète.Une cue illette trop ta rdive entraînele ble ttissement. Si vous habitez desrégions à variétés locales bicn défi­nies cl uyant fait leurs preu ves, lUJOp.tcz-lcs. sinon choisissez J'une desvariétés que nous vous prop oson sci-dessou s : e lles représente nt cequ'i l y a de mieux sur le marchéactuellement pour l'amateur.

Abricotier - Précoce de Bournon(vallée du Rhône ), Pêche de Nancy(Paris c t Est), Colomer, Rouge duRou ssillon , Ca nine (po ur le Midi etle Sud-Est), Luizet, Bergeron , RougeTardif Delbard, Polona is.

Amandier - Ferragnes, Fcrradu cl( + pollînisateur), Princesse, Sultane.Dans les zones les plus favo riséesde Fran ce.

Cerisier - Hurlat, Van, Early Rivers.Belle Magnifique. Mon tmorency,lI ardy G lant, Hedelfingcn, Ang laiseH âtive. Napoléo n (sensible à la mo u-che des cer ises) . 1

Nectarine - Star k Sunglo, Nec ta­red 4. Nccrarcd 6, Stark Redgold,ReJ J une. Crimson Gold, Morto n,Fusaloô c. Independance.

Noyer - Bij ou (qui Fructifie en qua­tre ans), Franqu ett e. avec Parisienneou Mayette comme poll inisateur.

l' èche blallche - Pour le nord dupays, Am sJ en, G rosse ~I ignonne ,

Reine des Vergers, Charles lngc uf,Précoce de Hale. Pour le Midi : Ro­bin, Red wing, Genadix IV, Gena­dix VII, Impcro, Süver Logan.

l'èche j aune - En géné ral un peuplus fragile qu e la pêche blanche .Amber Gold. Springcrest, Cando r,Dixircd, Stark Early, GIa, Early Red­have n, vetvct. J .II . lia le, BabyGolJ 6.

l' e trier - Oelbard Précoce, Wil­liams, Highland, Général Leclerc, J

2'.

t IU.J/SI i"!H': 11/11'11/i l"<'III/' 1I1

les vanér és pli' rappu,1à votre régton, li la Ital/m'dl' votre sot.LI' prpil/ii'risl /' doi lpouvoir l 'mil" conseitter.

1. Poi,e " D OI"I'IIII " duComice ", .

Z. Pomme .. f) ,'/f>' ''''' lIl of .

J. Pu""II" .. 1"'m" I/I-'~t' .

~ . Pour Kam i' unt' cfÔlUft',}à m", ft' 1""101(."'. dinNt'rlin mur cI'lm ,· 0'1""''''' ·if,:OUft' UJ<'. ~aml""fo'lf""

l't }ruCllj"' '' , ( 1"''-'13'11':la muT(' g"a'l/t'.

5. Gd " J. Jim ps.confitures cJU j rait s f raisl'VII/II/I't/Cl'nt pa' laCUI' il/t' IIt' d 'une , icQ /It'abondante.

5

décemhre

Conférence. Grand Champion. SuperComice Dclbard, Doyenné du Co­mice, Beurré Hardy, Passe-Crassane,Louise Bonn e. Duchesse d'Angou­lêm e (résiste au feu bactér ien).

Pomm ier - Bc tchar (synonyme :Chantecta ir), Priam, Querina, Jona­gcld, Melrose. Jersey Mac. Prim­rouge, Delbe restival. Ozark Gold.Reine des Reinettes, Golden Deli­clous et les type s ({ SPUT», C h iefta in .Topred Deü cio us. Can ada Gri se.Canada Blanche. Belle de Boskoo p.Cha rden .

Prunier - Reine-Claude do rée.Reine-Cl aude de Bavay, Reine­Claude d'Oullins. Reine-Claude deCha mbo urcy (plus tardive). Stan ley.Quetsche d'Al sace, Mirabelle.

Par mi les arbuste s à petits fru its :Casslsslcr - Noir de Bourgogne,

Géant de Boskoop, Cos rwold Cross.GroSl'illier à grappes - Junifer,

Rondom. Jonkheer Van Tels, RedLake, Versaillaise Blanche. G loireDclbard , Groseille Raisin.

Groseill ier à maquereau • Résis­tanta (rés iste à l'oïdium). Dune'sMist nkc.

Noiscl il'r - Bergen. Merveille deBollwiller, Fertile de Courard avecRouge de Piémont en Icnilisateur,ou, dan s le Midi, Segc r B avec Fertilede Coutard comme fertili sateur.

Pour les fraisiers. framboisiers.cognassiers. n èfüer s. kakis, actini­dias. consultez l'index .

mPour obtenir de beau x fruits,il faut de beau x arbres. Ache­

"_ lez-les chez des pépiniéristesde renom ou da ns une pépin ièrelocale. où les plan ts seront hab ituésau climat el à la terre Qui sera laleur.

21 7

décemhre

~ la maisondevient jardin

Peu de choses à faire sur le balco nou la terrasse en celte saison. Si lefroid devient tr ès vif. évitez que laterre des pots ne gè le. recouvrez lasurface de terre ou de tourbe. desciure. de paille. de frisette de bois.de fougères sèches ou de feuillesmort es. Doublez l'ex térie ur des bacsd'u n ento urage de papier ou deplastique.

S'il ne ige. seco uez la neige de sbranches. Son poids peut deven ir silourd que des rameau x se brisentou res ten t endommagés pour le res­tant de leur existence. Attention auxpaquets de neige qu i tombe nt d'u ntoit .

On peut achever les plantations(vivaces, arbustes, plantes tapiss an­tes, rosiers...) si le temps es t dou x.Ne pas arroser lors de la plantation.s' il menace de geler dans les JOUniQui viennent.

l'arrosage desplantesd'appartement

Quand ct commen t arroser e t avecqu elle eau'? Voilà des questions quese posent souvent les jardiniers d'in ­té rieu r. Voici qu elqu es réponses il.ces questions.

quand et comment?

En fait. on ne peu t don ner deréponses vraim ent précises, car tou tdépend de la plante qu' il faut arroser :il es t évident qu'un papyrus ne serapas arrosé de la mê me façon Qu'uneplante grasse, mais il s'agi t-là de deuxextrêmes. En règle générale, il vautmieux ne pas assez arroser Que trop :une plante se remettra plus facile­ment d'une soif temporaire que d'unenoyade. 2

218

u s}ordinib n d~ plostiqu~

supportent indjffi"mm~nt

d'it" ploci~s m ~xti,i~u,

ou m Inli'i~u',

1. 11Iu)'o, ch1)'sonthimt',prlmt'l'i" et iyctamen.2, Ficus benj amina,croton, fit'r", »neseo.arocam a.

Le doigt es t un bon instru ment demesure : tou chez souvent la terre devos plantes pour savoir si elles ontbeso in ou non d'êt re arrosées, D'ha­bitude, la terre doit être simplementhumide au tou cher, ni trop mouillée- ce qui fait pourrir les racines àlong term e - ni desséchée (sauf lesplantes grasse s pouvant le supporter).Ne vous fiez pas à l'aspect de la terreen surface : elle peut trés bien êtresèche au-d essus et humide en des­sou s.

• L'été, les plantes do ivent évi­de mment être arrosées souvent àcause de la forte évaporation d'eaudue à la chaleur. On est parfois obligéd'arroser tous les jours en périodede forte chaleur, et même de vapo­riser les plantes avec un brumisa­teur.

• Les pots en plastique ou enpoterie verni ssée retiennent pluslongtemps l'hu midité que les pots enargile. Tenez-en compte. Les pet itspots seront ar rosés plus souven t queles grands, contenant bea ucou p dete rre.

• En hiver, la plupa rt de s plantesse reposent, et il faut espacer lesarrosages. Certaines espèces comm eles plantes grasses doivent reste r pra­tiquem ent au sec, sans se soucier deleur triste aspect. C'est aussi valablepour les plantes bulbeu ses com meles clivias, les amaryllis ou les gloxi­nias, qui doivent absolument res tertro is mois sans être ar rosées, si onveut les voir refleurir,

• Si vous cons ervez vos plantesdans une pièce fraiche, vous espac e­rez encore plus les appo rts d'eau (unefois tous les quinze jou rs env iron),mais si vos plantes viven t dan s unepièce à 18_20°, il faudra les arroserplus souvent.

par-dessusou par-dessous?

Les deu x méthod es ont leu rs ade p­tes. Encore une fois, tout dépend dela plante : une foug ère très tou ffueet encombrante sera plus facile àarrose r en versant de l'eau dans lasoucou pe (c 'est une bon ne méthodeau ssi pour les plantes à feuillageduvete ux, comme les saintpauliasque l'e au tache) , tand is qu 'un caout­chouc pou rra être désaltéré en ver-

décemhresant l'eau directeme nt dans la ter re,Dans tous les cas, il ne faut jamaislaisser de l'eau séjourner plusieursjours da ns la soucoupe. Ce lle règlen'a qu 'une exception : les papyrusdoivent avoir les racines constam­me nt baignées dans l'ea u, sous peinede dépé risseme nt rapide.

l'eau calcaire

L'ea u du robin et es t souven t trèscalcaire, et beaucoup de plantesn'aiment pas ça : toute s les plantesde bruyère bien sûr, mais elles nesont pas les seules. Vou s constate rezles elTets du calcaire en voyant lesfeuilles de vos plantes présenter destaches jaunes le long des nervu res.

Si vous habitez la campagne, re­cueillez l'eau de pluie dan s unréservoir : c'est la me illeure eaud'a rrosage, En ville, c'est un peu pluscompliqué, mais vous pouvez tou­jours essayer de neutrali ser le cal­cai re de l'eau , en y versant quelquesgouttes de citron ou de vinaigre, Maissurtout, ne vous servez j amais d'eauadoucie : c'est une ea u mo rte qui nevaut rien aux plantes.

bacs à réserve d'eau

Ils sont trés pratiques, mais ilspe uven t ê tre morte ls si l'on s'en sertmal. Il faut toujou rs attend re aumoins une semaine en tre le mom entou la jauge d'eau es t à zéro ct celuiou l'on rempl it à nouveau. Certaine spersonnes laissent la réserve d'ca uconstamme nt remplie : c'e st trèsma u vai s po ur le s ra c in e s quis'asphyxient peu à peu,

arrosoirset vaporisateurs

Pour l'ar rosage des plant es d'a ppar­tement, il vaut mieux se servir d'unarrosoir à bec suffisamment longpour pouvoir do nne r de l'eau sansen répan dre sur les feuilles, Nevoyez pas petit : il n'y a rien de plusfastidieux que les voyages plantes­robin et. Un vaporisateu r vous seratrès utile, surtout lorsqu'il fait chaud,Choisissez-le toujou rs de bonne Qua­lité,

219

décendn«

Il la protectiondes plantesd'appartement

La mauvaise san ie des plantesd 'ap partement es t plus souven t dueil une erre ur d'entretien - seche resse.excès d'cau, froid , manque de lum iè­re, coups de solei l - qu'a j 'att aquede malad ies ou de parasites. Cepc n­dan t, les un s et les autres existentbel et bien , en traînant le dépérisse­ment et so uvent la dispari tion deplantes déjà « cn survie » il l' inté rie urd'un appart ement.

parasites

Quatre insectes parasite nt de façoncourante les plantes vertes ct fleu­ries.

Les puceron s : on les trou ve grou­pés en co lonies sur les jeunes pousseset sous les feu illes au printem ps eten été. La v égétatio n es t frein ée elles feu illes se rec roq uevillent sousJ'act ion des piqûres de ces insectessuce urs de seve .

Les aleurodes sc font remarqu erpa r les vols incessants de mi nuscu­les papillons blancs, un peu sembla­bles aux mites, autour des plantes.Très fréq uents sur le fuc hs ia et lepélargonium , les ale urodes affaib lis­se nt la plan te car larves et adu ltessucent la sève .

Les araign ées rouges sont demi nusc ules acariens qui se trouv entau-dessous des feuilles. On recon­naît leur présence il l'aspect grisâ tredu feuillage . Peu il peu, les feuill essèc he nt et tombent. Ces attaq uesn'on t lieu qu e par temps cha ud etsec.

Pucer ons, aleuro des et araign éesrou ges se dét ru isent facilement partra itement li l'a ide de bombes conte­nan t des produi ts il base de linda neet de malathton.

Les cochenilles, par fois nommées« poux collants )J, ont l'appare ncede petits bo ucliers cire ux, immobi­les, fixés sur les tiges et les ne rvures.En suçant la sève. elle s provoquentle dépérissem en t des plante s ; séc ré­tant un mie llat sucré, les coc henilles

220

provo quen t so uvent le développe­ment d 'un cham pign on, la fumagine,qu i fo rme sur le feuillage un end uitnoir semblable il de la suie .

La dest ruction des coc he nillesentraîne la disparit ion de la fuma­gine . La lutte con tre les cochen illesest souvent difficile, mais on obti en tde bons résultats avec plus ieurs trai­teme nts aux hui les blanches (oléopa­rathio n).

maladies

Quelques mala dies sont commu ­nes sur les plantes d'apparte mentcomme le mildiou. qu i tache et dessè­che le feuillage des ciss us, la rouil/eponctua nt de points ro uges le desso usdes feuilles du pélargo niu m et lapou rrit ure grise, le botrytis. qu i provo­que rapidemen t le ramoll issement etla pourriture de feuilles, fleurs et tigesde pé largoni um s, fougères, sansevie­rias ...

Outre les traitement s fongicides,une bon ne prophy laxie doit permet­tre d 'éviter la plupa rt de ces attaq ues :su ppress ion des feu illes e t partiesmalade s, surve illance régulière desplan tes. Att enti on aux excès d'arro­sage, surto ut l'hiver . Ass urez unebonne aération des plantes, n'appor­tez pas les paras ites (malad ies ouinsectes) avec une nouvelle plan te,ne réutilisez pas la terre de plantesmalades. Des plan tes d'appartementbi e n e nt re te n ues so nt ra remen tatte intes par ces diverses attaq ues .Il existe dans le comme rce des bom­bes dites to tales, qui perme tten t enque lques pulvér isations de faire faceaux problè mes qui peuvent néan­moins sc poser . Attention, ne paspulvér iser trop près du feuillage (ccqu i peut causer des brûlu res) ni defaço n exagérée (ce qui es t inu ti le) .

1. L'11II des parasitesles plus communs .. lepuceron noir.

2. Lors de t 'achar du(/ sap in de ""'oël ». pensezqu'après une courteutilisation li l 'intérieur,le sujet peut devenir arbredujardin. Le choix desconifères (ici, troisPicca kostcriunaj l' SIvas te l' II pépinière.

3. EII intèrt eur. la piaillequi ressemble le plus li'1111 (/ sapin Il esti"Araucaria cxcclsa./1 supporte bien la \'ieen app artement assezlumineux,

décemhre

un sapin de Noël Elà replanter

Tous les ans au mois de décem­bre, des mill ions de sapins sont sacrl­liés pour rendre nos Noë ls plus gais.avant de finir en sque lettes dess é­chés. perdant toutes leurs aiguillessur un trottoir.

Pour rend re cc sacrifice moinsinu tile. choisissez un sapin en motte :bien sûr. vous le paierez plus cher.mais vous pourrez le replan ter aujardin après les fêtes et vous au rezle plaisir de le voir grand ir en mêmelemps Que vos en fants. Si vous avezun balcon ou une terra sse, vouspourrez aussi y planter un sapin . àcondition de choisi r une espèce depetite dimension Cl de croissanceassez lente.

Vérifiez Que voire sapin a su m osammenl de racines ct qu'i l ne pré­sente pas de signes évide nts de fai­blesse ou de malad ie : sa reprise auj ardin serai t plus difficil e, voire

Z nulle.

à la maison

Si vous le pouvez, ne le mett ez pasdans une pièce trop chaude. laproximité d'une chem inée ou d'unrad iateu r lui serait fatale.

Pou r l'a ider à mieu x vivre soncourt séjour à l'in térieur, vaporisezsouvent ses aiguilles el ne laissez p:ISla terre sc dessécher.

N'e mp loyez surtout pas de produ iten bombe , imitant la neige : votresapin y laisserait ses aiguilles. Deroute façon, rien ne vaut le naturel :que lques guirland es, des boules étin­ce lantes et mêm e des nœ uds deruban lui iron t mieux au te int quecette blan cheur synthétique.

après les fêtes

Sortez vite votre sapin ct rep lan­tez-le dès que poss ible dom s une rossesuffisa m me nt large, remplie de bonneterre de ja rdin . Arrosez cop ieuse­men t (à mo ins Qu' il ne gèle à pierre

J rendre) et atte ndez la reprise Qui

221

decembredevra it se produire dès la fin du moisde févrie r, si votre petit arbre a sup­porté le choc de la mise en ter re.

d'autres idées

Il n'y a pas que les sapins pourj ouer le rôle d'arbre de Noël. Avez­vous pensé aux lauriers taillés enboule ou en cône, orn és de guirlan­des et de boules rouges dorées ouargen tées ?

Si vous ne voulez pas faire de fraiset si vous possédez chez vous unegrande plante style caoutchouc. Ficusbenjamina ou dracaena, pourquoi nepas la déguiser pour [es fêtes ? Aulieu de lui do nner un air nordique,accentuez son côté exotique en sus­penda nt à ses branches des fruit svenus d'ailleurs : petits citrons verts .litchis. clément ines. el enruban nez­les de couleurs vives. l es souliersde Noël s'y abr iteront la veille dugrand soir.

Un sapin d'int érieur : l'A raucaria.Il existe un sapin acceptant de

vivre toute l'année à l'inte rieur, c'estl'Araucaria excetsa. originaire deNouvelle-Ca lédo nie, qu e l'o n ren­contre à l'état nature l aux iles Cana­ries.

Il aime la lumière mais pas le soleildirect. Ne le surchauffez pas trop enhiver, car il perdrai t bien vite sesaiguilles. L'hiver est sa période derepos : il do it ê tre tenu presque ausec, à une temp érature voisine de10°, mais vous pourrez le laisserau salon pendan t les fêtes si vousle vapor isez souvent et si vous veil­lez à ce que sa ter re ne soit j amaissèche.

L'é té, vous le meur ez dehor s dansun coin abrité, avant de le rentrer àl'automne.

11) les tisanes

Lorsqu 'il fait froid et gris dehors,rien ne vaut une bonne tisane, prisele soir avant de s'e ndormir : çaréchauffe et cela peut faire du bien.A base d'herbes parfumées, de feuil­les ou de racines, les tisane s vousferont découvrir leurs mi lle vertus.

222

préparation

Avan t toul , choisissez bien votrerécipie nt e t ne confonde z pas tisa­nière et théiè re, Il n'y a rien deplus désagréab le que d' ut iliser unethéière ayan t servi à prépa rer destisanes. En verre, en grés ou en terre,la matière importe peu, ce qui comptec'e st ce qu'on met dedans ,

Infusion : mettez quelques pincéesde feui lles, d'herbes ou de fleurs,se lon la tisane cho isie, au fond dela tisan ière, et versez de l'eau boui l­lante dessus. Laissez infuser le tempsqu 'il faut (cela peut varier selon lestisanes de 2 à JO minutes et mêmeplus) . Méfiez-vous, si vous préparezune tisane laxative : plus elle infuseraet plus elle sera forte et efficace .

Décoction : on util ise surtout ceprocédé pour les racines et les bran ­ches dont les principes se révèlentde cette façon. Réservez une petitecasserole à cet usage. Jetez vos plan .tes deda ns, recouvrez-les d'eau etlaissez bouillir à petits bouill ons pen­dant 10 minut es ou plus. Filtrez etdégustez.

qualités des tisanes

Elles en ont évidemme nt beau­coup, mais certaines d'entre ellesportent des noms spéc iaux dont onne con naît pas toujours la signifi ca­tion.

Laxutlve : elle aide les intestins àmieux fonctionner : la chicorée, labourda ine, l'anis vert , le séné, larégl isse et le fucus son t des planteslaxatives.

Diurét ique : elle favorise l'èlimi­nation de l'eau. L'infusion de queuesde cerises est parti cu lièrem ent diuré­tique.

Sé dative : elle calme les ner fs. Letilleul , la ma rjola ine, l'oranger, lapassiflore et l'aubép ine sont desplan tes aux vertus séda tives.

Carrnlnatlve : elle favorise l'ex pul­sion des gaz de l'intestin. Ce la n'arien de particulièrement poét ique,mais une bonne infu sion d'anis étoilé(appelé aussi badian e) vous ferabeaucoup de bien si vous souffrezd'aérophagie.

Apéritive : elle met en appétit. Lefrêne, le fenouil e t la gentiane ontdes vert us apéritives.

décemhre

La rOI/dl' des tisanespeul WIUS aider à nasserfMW,'r , Ayl'Z 1/1/ choixsotide pour 1/ (' passombrer dU /I .5 fa mOlllJ1fJllir.

Dr t1/idi li millllil :li/hw/. .muri. violette./II I' II /h e, q lll'll('.f d (' o vïses.camomttle, CfH/ lIf'licOl,an is éloi/i. molène.

VOÎci que lques tisa nes qui vou sso rti re nt du classique tille ul-me nthe.

Décoction dt' bad iane : une dé li­cie use boisson au goût venu d'a il­leurs. Les grain es d'an is é to ilé ( hlbad iane) ont un e ravissan te formede marguer ite. tou tes sèc hes el br u­nes. Il vous en faudra six ou huit,que vous ferez boui llir dans 1 litred'cau avec une go usse de vanillefendue en long. l aissez infuser Quel.ques minutes. passez el dégustez.On peu l auss i servir ceue tisane gla­cée en été.

Tisane aux herbes : les he rbes aro­matiques ne serve nt pas uniquementil parfum er les grillades ou les armo i­res, e lles font aussi d 'excellentestisa nes : en voici une qui vous fe rabien digére r. Il vous faudra une bran­che de thym , une branche de roma­rin, une bra nche de lavande, que l­ques feu illes de sauge et un zes tede citron séc hé . Fa ite s infuse r pcn-

dant quelques m inutes, liltr ez e tsucrez il votre goût.

vervetne-tllle ul-menthe : si vous<l imez les class iques, ne vous enprivez pas, mais au moin s mélangez­les : vous se rez agréable ment surp rispar leu r goût. Co mp tez environ unecuillerée il soupe de chaque plan te.Laissez infusez quelques instants,Fil trez et sucrez.

fi Vos infus ions e t vos d ècoc­tions seront encore meille u­

- res si vous les sucrez avecdu miel, le lin du lin consistant àutilise r le mie l co rrespondant â laplante Que l'on prend en tisane. Parexemple : miel d'oranger e t infusionde feui lles d'o range r, miel de lavandeet tisa ne de lavande, e tc,

Un aut re conseil : si vous devezboire une tisane au go ût peu agrea ­ble, cac hez-le sous le parfum d'uneplante for te e t plus sympathiq ue(menthe, mélisse ...).

223

déœmhre

§ l'automatismeen serre

La serre apporte de grandes joies,permet de jardin er par tous les temps,même en lumière art ificielle , maisvu les facilités de cu lture et les succèsremportés dans le bouturage, ou lessemis, c'es t devenu un nouveautravai l qu'on ne peut négliger souspeine de voir toutes les culturesrédu ites à néan t. Trop chaud, tropfroid, trop hum ide, trop sec... voilàles rema rques qu i vous gue ttent.Sachez les prévenir en vous équipantpeu à peu d'un matérie l automatiquequ i vous remp lacera... ou presque !

l'arrosage

Ju squ'à présent, vous vous êtescontenté d'une ar rivée d'ea u froideet d'un arroso ir à long bec . Voicice Que les techniciens modernesvous proposent:

- La nébuli sation : il s'ag it d 'unfin brouillard qui sc déclenche uni­que ment si nécessaire. Des pulvéri­sateurs d'eau sont insta llés sur descanalisa tions et restent sous pression .Des valves électriques son t coupléesau système, une feu ille tém oin se rtde test : lorsqu'elle s'assèche, lesystè me se remet en marche. On peutaussi bran cher l'ensemble sur unemin uterie. Cette néb ulisation {m ist­system) est surtout inté ressan te dansle coin réservé à la mu ltiplication desespèces.

- L'arrosage par capillarité : surune tab lette de serre pleine, on placeun film plastique et un tuyau pe rfor é.Le plastique do it form er un rebordétanche de 7 à 10 cm. On rempli talors cette sort e de bac de sablegrossier. Une fois hu mide , ce sab lefera monte r l'cau par capillarité. Pou réviter que les trou s du tuyau se bou ­chent, placez-le sur des tuiles ou del'amiante ondulé . On utilise un sys­tème d'arrosage en goutte à gou tteou l'on branche le tuyau sur unréservoir équi pé d'un e soupape àflotteur.

Par ce systèm e, on peut aussi dis­tribuer un e solution nut ritive miné­rale, ajoutée au sable. Pr éférez lespots plastique à ceux de terre .224

l'éclairage

L'éclairage permet de trava illerdans la serre aux heures non lurni­ncus es du jour, le soir, la nui t. Il peutaus si permettre la cultu re de certai­nes espèces qui exigent plus delumière en automne et en hiver. Leslampes seront mises en place de façonà ne pas faire trop d'ombre et assezhau t pour permettre un e bonn e cir­culation. Les disposit ifs doivent êt reétanches . Choisissez des ampoulesspéciales émettant une lumière voi­sine de celle du spectre solaire.

les traitements

Avec la constance de la cha leurliée à une fort e humidité, on est sûrde voir se déve lopper bon nombrede paras ites e t malad ies. Pour lutte rrapidement, installez un fumigateurélectrique qui dispense fongicide ouinsecticide avec régularité dans l'ai r.

l'ombrage

Si la se rre est exposée au sud ouà l'ouest, il est fort à cra indre qu 'auxheures cha udes de l'a nn ée, la tem­pérature soit insupportable pou r lesvégétaux entreposés. Un ombrageest nécessa ire. Sans équipem ent ,vous passerez le vitrage au blancd'Espagne ou déroulerez des paillas­sons, ma is il existe mie ux ; l'ombragesur rouleau à ressort, qu i peut êtrecommandé par un e cellule photo­électrique. Si le temps reste sombre,les rideaux restent enroulés. Dès quele soleil tape un peu trop, les rideauxse dé rou lent.

l'aération

Elle obéit aux mêm es principe sque l'ombrage. Des vasistas automa­tiques s'ouvrent ct se fermen t enfonct ion de l'a ugmen tat ion ou del'abaissem ent de la temp érature, cequ i évite les coups de feu et le déve­loppeme nt de maladies.

le chauffage

Sou s nos climats, le chauffage à

1. Etl hiver, la serrepermet de conserver lesotontes frag iles en toutesécurile , 0 11 y fo rce leseJpi'res à fleurs, 0 11yj ardine en plein confort.

2. Prevoyrz cepenâam1111 budiiet chaliffaiie.Cel appareil es t coupléa1111 thermostat et soufflede l'ai r cha ud des quela rempà Olure ch ute.Celle circulation d 'airévite tes stagnati ons ri tespourritures /iees àl' humtdttè.

3. Un c àbte chau ffantenterre permet de f airepottsser ou de bouturerbeaucoup plus rapidement.Un thermostat coupléassure la régularile duchauffage .

décemhrela mauvaise saison est obligatoire.même pour qui ne veut conserverque des végétaux de serre froide.Le système le plus prat ique est unchauffage électrique à souffle rie.mu ni d'un thermostat Qui se déclen­che dès que la température ambiantetombe au-dessous du degré choisi.l a soufflerie continue a l'avantagede maintenir l'air de la serre en ciroculatio n perpétuelle. assurant uncha uffage régulier de tous les en­droits, même les angles morts de laserre. Ce chauffage évite les coupsde chaud suivis de ch utes de tempé­rature vertigine uses fatales à la plu­part des espèces de ser re.

le chauffage du sol

On l'utili se pou r permettre unelevée plus rapide des sem is ou unenracinement plus régulier -fes bou­tures. C'est un câb le chauffant reliéà un the rmos tat Qui parcourt unecertaine épaisseur de terre. A réserverau coin de la serre à multiplication.

Vous pouvez acheter tous cesappa reillages un â un et les relie r â

un tab leau de commande. Nul dou teQu'ils sont assez coû teux, mais ilsévitent un effort Qui devie nt vitefastidieux, passé l'en thousiasme desprem iers instants. Lors de rachatd'une serre, sachez que son éq uipe­ment inté rieur double ra vite (et c'es tun min imum ) le prix d'achat de base.A vous de savoir si vous en tirerez

2 plaisir ou rentabilité pour ce prix.

dictons,croyances,superstitions...

La ntige de l 'Avent nt' dure paslongtemps.

Ann ée neigeuse, année plantureuse.Annét! dt' gel ée. année dt' blé.i"l'o~1 un jeudi (c'était le cas en

1980) assure la famine,Lejour croît à la Saint-Luce, au/ont

qut! du saut d'une puce. [C ' étai t vraipour le calendrier j ulien, Qui metta itle 13 déce mb re à la place de notre

.1 23 actuel.)

225

décemhreNoël porte l'hiver comme 11I1 bissac;

s 'il Ile l'a pas deva nt, il l'a derrière.Les douze j ours ell i re Noël el les

Ro is indiquent le temps réel des aou zeprochains II/ois.

Avan t de par tir pour [,1 messe dem inuit, coupez 12 oignons e n de uxet formez-en 12 coupelles re prése n­tan t les 12 mois de l'année à ve nir.Placez une pincée de sel a u fond dech ac une d 'c lics c t priez sincè reme nt.Oc retou r il la maison, rega rdez levo lum e d 'cau contenu da ns chaquede mi-o ignon il indique l' inte nsitéde pluie à subir dans l'ave nir.

Dans ce rta ines rég ions . le gel es tapp e lé « cha rrue de Die u ) car ilbrise les mottes en fines parcellesct det ru it [cs parasites cac hés pou rJ'hiver. Oc plus, Je gel évite une per teen profond eu r des éléme nts nutritifsqu i aut re ment seraien t lavés pa r lespluies hivernales.

Au lre croya nce de plus en plusrare : récitez mill e A I'e la ve ille deNoë l e n demanda nt tro is grâces. vousen obtiendrez au moin s une.

~ lutte végétalecontrela pollution

Les plan tes du ja rd in peuve ntap porter le ur co ntribution ù un en vi­ronn emen t plu s sa in, duns les zon esoù l'at mosphè re es t plus ou moinsviciée pa r la poll ution urbaine ouind ust rielle . Si vous hab itez da nsune ville où III pureté de l'a ir la issequelq ue peu il désire r, e ntourez-vo usde végétau x résistant s e l qui, en lesabsorbant. atténue ron t la nocivité desfumée s ou autres é léme nts po llueur se n suspensi on da ns l'a ir.

Pas question de plan ier n' importequoi , ce qui pro voqu era it de cuisantséchecs e n culture ain si qu'une pertede tem ps e l d'arge nt. Se lon les espè­ce s, l'a daptat ion e t le rôle é pura te urseront plus ou moins gran ds . Toutdé pen d aussi de la ca use et d u degréde la poll ut ion. Ce pe ndant. pour lescas « normau x J), i l existe une ga mmede végéta ux susce ptibles de s'a da ptere t de se développer sans tro p dediffi culté s.

Au momen t de l'achat, choisissez

226

des pla ntes saines et vigoureuses .I l est évide nt que les a rbres et

arbustes, qui re nouvell ent chaq ueannée leu r feu illage, on t plus dechance de survie il long terme carils se ne tto ienl eux-mê mes tou s lesa ns. Sauf exce ption, les coni fères e la utres pers istants se ro nt plus fragi­les. De nom breu ses é tudes ont mon­trè que les o rga nes les moins attaq uesétaie n t les jeunes fe uill es nouve lles :do nc, pr éfé rez les es pèces qu i pous­se nt avec vigue ur,

Parmi les es pèces les plu s rèsista n­tes e t qu i. dans votre jardin , pourrontap porter leur con tribution li un e mei l,le urc pureté de l'air ambian t. on peu trecommand er :

• Par mi les arbres : uifanthc. arbrede Judée , cha rme, chê nes, ce nis (e nrégions il cl imat doux), fév ie r, frene ,h être. marronn ie r, no isetier, noyer,paulownia. peuplier, rob inier, sor­bie r, tilleu l.

• Pa rm i les arbustes : a ucu ba,be rb èns . bu is, buisson-ard e nt , core­néastcr. cytise, fusain , grose illier àfl e urs, laurier, lie rre, lilus. mahonia,Rosa mgosa, su rea u, Vibumum rhyti­,101'11.1'1/1/11I , Y UCCll .

1. UII rideau d'ar bres,c'esr hl'au mots c'est enpills 1111 épura teur depollutioll . un écran aubruit et J la curiosuè.

2. Le j ardtn d 'iris, t 'unedes plus s ottes rottecnonsd'Europe, reste 1'1111 des«ctous » dl/ purcf toratde La SfJ{If{'(',

un jeu d'enfant :la patate douce

Decouverte par Christophe Colom bau Nou veau Monde, la patate do ucen 'Il rien à vo ir avec la pom me deterr e. Elles n'ont en co mmun queleu rs tubercules, c l encore ! Il estdifficile de con fondre le tub ercu lejaune el dod u. ct plutôt rond, denoire bonne vieille pomme de ter re,avec le tubercule très allongé, pointuel de cou leur rose-violet de cet tehabitante des région s chaudes. appar­ten ant à la famille des ipomées. tourcomme les liserons.

Si vou s voulez en cultiver unechez vous, rien de plus facile. C'esttrès amusant, et ce la réussit presqu etoujou rs.

Achetez vos patates dans une épi­cerie exo tique (mais on en trouveaussi dans certaines grandes surfaceset sur les marchés mér idio naux) ,

Posez vos tubercule s sur un grandboca l rempli d 'eau , bout pointu bai-

décembn:

le parc floralde La Source

Exposition horticole permanente,le parc floral abrite une résurgencedu Loiret, d 'où son nom de ~( l aSource ». L'ancien parc, aménagéaux XVW et XV"'" siècles , a laissédes arb res somptueux : cèd res, hê­tres, chênes , cyprès chauves... Dansce tte région à caractè re horticole,les produ cteurs e t pépiniér istes ontcréé un parc d'exposition, souv enirdes premières Floralies de 1967. Vou sy trouverez des sujets exceptionne ls(glycines en arbres , rhododendrons,azalé es...) mais aussi un spectacu­laire jardin d'iris (mai-juin), uneroseraie de 200 000 plants (juin­septembre), un jardin de dahlias(août-octob re) et une expos ition dechrysan thè mes (septembre-novem­bre) de tou te beaut é.

- 45000 Orléans.visite tous les j ours, d'avril à fin

octobre, de 9 heures à 18 heu res ;de no vemb re à fin mars, de 14 he ures

2 ;i 17 heures.

gnant da ns le liquide. Seul le ne rsinférieu r de la patate do it ê treimmergé.

A u bout de que lques semai nes,les tubercules vont bourgeonner,libérant une profusion de fines raci­nes blanches, et bientôt vous verrezapparaître de jolies feu illes d'u n verttrès tendre, en forme de cœ ur, por­tées par de souples tiges volubilesplutôt rougeâtres. Vous pou rrez lesla isser retomber libremen t : posezalors votre bocal en hau teur, pourqu'c lics puissent cascader à leu r aise,ou palissez. les pou r les faire grimperle long d'un mur.

Mais même les patates ne se nour­rissent pas uniquement d'amou r etd 'eau fraiche. Don nez-leu r don c unpeu d'engrais sol uble de temps âautre. Et si vraiment les racines seson t trop déve loppées, il faud rasonger à mettre vos patates dans late rre ferme.

Choisissez un pot suffisammentlarge e t profond, bien dra iné avecdes tessons ou du gravier, remplid' une terre légère mais riche.

Ar rosez souvent , car les patatessont des assoiffées.

227

décembre

1. r our otnenir 1111 beaugazon, tl n 'y a pas demiracle: bien préparersa terre. choisir la bonnef ormule de milange elassurer 1111 entretienrig ulier.

2. Certaines graines ontune grande j arultt deconservation. U lupin(jri Lupinus arboreus)rompu parmi rt f/es-lil.

Evitez les mélanges dépas­sant 45%de ray-grass : celui­ci étouffe rait vite les aut res

cspcccs plus fines. vo tre pelouseau rait une moins belle all ure etdevrait ê tre tondue plus so uvent.

Ke croyez pas au gazon qui ne setond pas ... ce n'est qu e trés mauvaisepub licité! Si le maniement de lato ndeuse ne vous fait pas sou rire ,augme ntez la dose de graines à crois ­sance lente dans votre mélange (fétu­que gazonnante ou sem i-traçante)...ma is attention, elles résis ten t moinsbien au piétinem ent. Il n'y a pas demiracle .

1

commande ou par tir dans la plusproc he jardine rie. Il existe à la venteun ce rta in nombre de form ules tou­tes compo sées qui répondent aux casles plus couran ts pou r l'a mateur. Siaucune de ces for m ules ne vousco nvenait, sechez qu e certai nes mai­sons com posent de s gaz ons su rdemande, si la surface env isagée estde bonne tai lle. A tit re de guide,sachez recher ch er les mé langessuivants :

- Pour une terre acide : onco nse ille les agro stides, les fétuques,le ray-grass anglais et le chi endentt Cvno âon dactyton}.

- Pour une te rre alcaline: préfé­rez le ray-grass anglais et les pâtu­rin s.

- Pour un e terre neu tre : si vousdésirez un gazon fi/l , il sera composéd'agrostide commun e. fétuque rou getraça nte ou gazo nnan te. fétuqueovine; si vou s dési rez un gaz onrustique : ag rostide comm une . fétu­que roug e se ml-t raçantc . fétuqueovine. pâtur in des prés, ray-grassane lais.

fi

Ajoutez à cela que la nature devot re sol doit vous ê tre connue, qu'ilfaudra savoir dire si le terrain estensolei llé ou â mi-ombre. Pou r l'om­bre den se. consultez le chapitre surles végétaux couvre-sol, page 57.

M uni de tou tes ces données. plusce lle de la surface à engazonner (J Ogau métre carré), vous pou vez passe r

228

la bonne formule

El èment essentiel du jardin déco­ratif moderne. le gazon est devenusymbole d'espace. de libert é. derepos. Il met en valeur la colorationdes fleurs el des feu illages. devien taire de jeu. doit êt re souve nt piét inésans montrer de signe de fatigue ...et. de plus. on sou haite lui do nnerun mini mum de soins. C'es t presq uela quad ratu re du ce rcle. mais voiciquelques co nse ils qui vous aide ron tà me ner à bien votre ent reprise.

le bon choix

Autant de jardins. autant de pro­priéta ires. autant de cas (et de diffi­cu llés à résou dre ). Vous pouvez avoirenvie :

- D'un superbe gazo n, écrin ver­doya nt d'un logis de style. Autantvous préveni r to ut de suit e. la pe lou sedevra être bien semée. fine. à partird'espèces pures, e t extrêmement biensoignée . Pen sez à l'i nve stissement entemps, mat é riel , ea u et argent.

- D'une aire de j eux pour enfants,chien, chat, ballons... Vous devien­dr ez mo ins ex igeant sur la pure tédes es p èces. lui préfé rant un mé langede plan tes rustiqu es, résistant aupiétinem ent , et de gram inées plusfines. Ce gazon vou s pardonneraquel ques abse nces ou négligences.Tontes et arrosages sont pourtantnécessa ires.

- D'u n abord de maison bie nII léché », impeccable (voi r la pre­miè re proposit ion) et d 'u n lointainplus rustique (voi r la se co nde solu­tion) .

~ la réussite d'ungazon

l'eau à tout faire

L'hiver es t favorable aux trava uxd'entreti en qu'on n'a pas eu le tempsde faire avant, par exe mple neuo verles tute urs et les pots de fleurs nonut ilisés.

Pour é lim ine r les parasites et lesrisque s de con tamination sur les plan.tes à ven ir. faites-les trem per dans ­ou brossez -tes avec - une solutiond' une part d'cau pou r une par i d'caude Javel.

Les suppo rts méta lliques se conten­teront de recevoir une couche deminium .

L'eau de Javel rend encore d'au­tres services :

- Quelques gouttes dans l'eaud'un vase ralentiront considérable­men t le pourrissement de l'eau, paraction bac téricide.

- Pour éliminer les taches venesdes dallages. ba lcons. escaliers. bros­sez par de ux fois en vingt-qua tre heu­res avec une solution d'u n litre d'eaupou r un litre d'eau de Javel.

décemhre

vrai ou faux?

1 On a d'abord cultivé le dahliapour son tube rcule qu 'on pensaitcomes tible.

2 La ne ur la plus large du mondemesure près d' un mètre.

J L'u ne des roses les plus conn ues,II Mme Antoine Meillan d ), (d écou­verte le l5 juin 1935, lancée en 1939),porte d'a utres noms a l'é tranger.

~ Il es t facile de récolter e t desemer des gra ines d'orchidées.

5 On a fait germer une grainevie ille de 10 000 ans.

6 Le fruit le plus riche en vita­mine C est le citron .

7 Le fraisier doit son no m à unofficie r de la marine française (A mé ­d éc-François Fr ézter, 1682-1773).

8 La gomme arabique est tiréed'une pierre orienta le.

9 La pomme d'a mour est un peti tpiment décoratif à fru its ronds.

10 La fam ille botanique la plusnom breuse est celle des cmbellifè­res.

11 La surface du jardin moye nfrançais est de 550 mèt res carrés.

12 Un ver de ter re consomme sonprop re poids de ter re tous les jours.

Reponses (re tou rne r le livre)

1 VRAI.2 VRAI. Il s'agit de la raffl ésie.J VRAI. Peace (U .S.A.), Gioia

(Ita lie), G loria Dei (Allemagne).4 FA UX. La polli nisatio n n'est

pas nat ure lle.S VRA I. Trouvée au Ca nada en

j ui llet 1954, une graine de lupin arctl­que, Luptnus amtcus. datée au car.bone 14. a germé en 1966.

6 FAUX. L'actinidia en cont ient10grammes.

1 FAUX.8 FAUX. De l'acacia du Sénégal

et autres acacias du Soudan.9 FAUX . C'est le nom ancien de

la tomate .10 FAUX . Celle des composées

compte 800 genres et plus de 13 000espèces sur le globe entier.

Il VRAI.12 VRAI. La terre qu'il restitue

contient cinq fois plus d'azote, septfois plus de phosphore et onze foisplus de potasse que ce lle qu'i l a ava­lee : c'est une vér itable usine.

ll9

déœmhreles th èmesdu • oubliermOIS ne pas

• Le jardin doit être • fêtesprêt pour l'h ive r [bê- • ann iversa iresche , rat issé. nettoyé)... • visites

• Plante z les nouvel- • sort iesles espèces. • échéances• Rangez les outils • foires locales...après ne ttoyage e t

Tgraissa ge.

1 S. Florence

2 S. Viviane

3 S. François-Xavier

4 S. Barbe

5 S. Gérald

• S. Nicolas

7 S. Ambroise

8 lm. Concept. •

• S. P. Fourier

10 S. Romaric

Il S. Daniel

12 S. J.•F. Chantal

13 S. Lucie

14 S. Odi le

15 S. Ninon

1. S. A lice

17 S. Judicaël

18 S. Gatien

1. S. Urbain

20 S. Abr., Isa., Jacob

21 S. Pier. C. - HNer*

22 S. Fr. Xavière C.

23 S. Armand

24 S. Adele

25 Noël

2. S. Etienne

27 S. Jean

28 SS. Innocents

2. S. David

30 S. Roger

31 S. Syh'eslfe

• Le_ r' l ' S mobIle, <on1 oeil., de ['ann •• 1981.

230

janvier

231

. .janvter

1. Vile Krandl' aidt' 011j ardin : le châssis, quiabrile lu semis fragiles,prolonge la l'Madt deproduction el litnr auchaud 'esespèces fragiles.

2. VII espatier nt litlltpas de plo~ tI Sait il"bitll productif. Id• Goldtll If, Ullt pommtqui l' t ut il" dilicitu$tCllllr," dons It bonterroir.J . Pour protigtr dfSfruits en .·oit dtmaturation, ensochez-lrs.Ils seront li l'a bri destntempenes et desprédate urs (oiseaux,guêpes). Poires et grappesdt raisin mûrissenr ainsiplus vue.

Le cœ ur de l'hiver est une périod eun peu triste pour le ja rdinie r. Net­toyage, rangemen ts, projets, lect uresoccupe nt ses lolsirs.; mais est-ilpossible de tromper un peu la nat ureet de lui faire croi re au printemps?

• D'abord, s'il vous reste qu el­que s planches de légumes d'h iver :choux, poireaux, salades, carotte s...,n 'attendez pas les fortes gelée s, quine vous perm ettraient plus d'arra­cher. Etalez sur le sol une cou che depaille, tourbe, sciure... qui assureraune protection thermique inté res­sante .

• Si vou s avez un châssis qu ife rme bien, protégez son pou rto urd'un e grosse couche de terre ou defumier, les plants qu' il abrite résiste­ront plus longtemps,

• Dés que les premiers signesprinta niers se feron t sentir, préparezune plate-bande ex posée au sud, sipossible au pied d'un mur qui renvoiela chaleur. Cette plate-bande debonne terr e noire (le noir relientmieux les calorie s) ne sera pas plane,vous l'Inclin erez dou cement de façonque les faibles rayon s solaires vien­nent la frapper le plus droit possible.

232

~=~============-C'e s t ce Qu'on appelait un ados autre­fois. Cet endroit privilégié va seréchauffer plus vite qu e le reste dujard in, surtout si vous le recouvrezd' un tunn el plastique pendant quel­ques semaines . C'est dans cet empla­cement favorisé Que vous effectue­rez vos prem iers semis.

• Si vos arbres fru itiers souffrentd'u n climat un peu trop rude et Quevous posséd iez des murs, pourq uoine pas essayer les formes palissées(palme ttes) qui ont beauc oup plusde chance d'échapper aux gelées tarodives et reçoivent par réverbérationplus de cha leur et de lumière. Toutesles espèces acceptent ce tra itement :cerisier, pom mier, poirier. figuier.pêcher, amandier...

• On ven d dans le com merce desmanchons ind ividu els de plastiqueet de s feuilles de plastique prèper­forées, qui servent â protéger lesjeunes plants semés ou transplantés.Le manch on se soul ève avec la crois­sance de la plante, la feu ille voit sesalvéoles s'e ntrouvrir et aérer l'inté­rieur de la plate-ban de avec le déve­loppement de la végétat ion. Un bonsystème de protection et de forçaged'amateu r.

• Bien entendu , la serre reste leprocédé numéro un du forçage. On yprépare plants et bou tures à l'avance,on peut cultiver à cont re-saison, toutdépend de son exposit ion ou de sonmoyen de chauffage .

~ comment hâterla nature

·j anvier

les travauxdu mois

Mois creux pour le jardinier. qui abien mérité un peu de repos. Il mett rale nez dehors pour profiler des belleséclaircies. Par tem ps de gel ou deneige, i l n'y a qu 'à admirer la natureengourdie et écouter les craquem entsdes bûches au coin du feu. Attendezles jou rs meilleurs. ils commencentà rallonger doucement. Lisez. rêvez.faites des plans pour savoir ce quevous désirez voir fleurir ou fructifierJ'an prochain .

gazon

Si le balayage de prop reté hiver­nale a été fait. n'insistez pas. vousdeviendriez maniaque ! Graissez.affûtez. nettoyez les outils. cela nepeut leu r faire que grand bien. Pourstocker les produits d'entretien dugazon (engrais. désherbant. h élic i-

z de...), isolez-le s du sol. si possibledans des emballages les tenant àl'ab ri de l'humidité.

arbres, arbustes, haies

Si le tem ps s'y prête, on planteencore tout, mais il faut éviter laterre détrempée, le gel ou risque degel proche. En cas de plantation,n'a rrosez pas s' il menace de gelerprochainem ent. S'il gèle plusieursjours, ma intenez les végétaux à l'abriou en ja uge en atte ndant le r écha uf­fe ment de la te mp éra tu re (voi rTravaux du mois de décem bre).

Secouez la neige des branches àfeuillage persistant. Ce n'e st pas àcause du froid - au contraire, la neigeest un bon isolant thermique - maisà cause du poids qui fait parfois briserles tiges ou branches fragiles.

Préparez les trous de plantation,même si vous n'avez pas encore reçules végétaux. l e tuteur se place avantl'arbre, pour ne pas abîmer sesracines.

Bêchez ou nettoyez toute surfacelibre , cela évitera la prolifération desmau vaises herbes, des parasites ou

J maladies.

233

·.JfUn'lel"

légumes et plantesalimentaires

Par un jour sans vent, trait ez vosarbres fru itie rs aux huiles d'h iver:si vous ne deviez faire qu'un seu ltraitement par an, ce serait celu i-là.Poursuivez, si le temps le permet,les plantations de peti ts arbre s fru i­tiers, arbustes, palmettes, cordons...Taillez un à de ux tiers de la long ueurdes tiges pour perme ttre il la plantede bien s'e nra ciner la premiè reannée, sans avoir trop de sève àenvoyer il. la verti cale. De cett e ta illeinitial e résulteront de précieusesrécolt es.

Labourez (bêchez) les surfaces àmettre en légume s dans Que lquesmois. Arrachez toute ma uvaise herbevivace ten ace : liseron, oseille, char­do n, chiendent

rosiers

Commen cez ou achevez les plan­tations en sol bien drainé ou léger,aille urs att end ez que le sol s'échauffe:la reprise sera plus rapide, les risquesmo ins grands, Par cont re, préparezpar bêchage les surfaces libres qui setransformeront en roseraie ce t été ,

plantes aromatiques

Sauf urgenc e, mieux vaut attendrefin février-d ébut mars pour planterou déplacer ces es pèces qui a imentsu rtout les climats chauds. Désher­bez, binez très su per ficiell ement.Pensez à achete r ou com mander lesgraines du futur : persil, cerfeuil ,anis, aneth, coriandre ...

fleurs

Bêchez tout es les parce lles libres.On plante encore toutes les es pècesvivaces. En sol lourd, atten dez d'avoirpassé février. Ach etez ou comman ­dez les graines des fleurs de l'été,Variez les plaisirs , ne refa ites pas lejard in de l'an passé sous prétextequ'il éta it réussi.

Do nnez un tou t pet it peu d'eauaux plantes abritée s sous véranda(cactées, fuchsias.i.).

bulbes et oignons à fleurs

Ach ete z les bulbes à flora isonestivale, vous pou vez mê me en fairedémarre r en pot, dans de la terre trèssableuse e t humide mai ntenue au

Cho que saison a sesrécotres el ses plaisirs :en hiver. les li'grlllles­racines (carolles, navets,moux -raves...)s'associent auxchoux verts. trèsrésistants ail f roid.

chaud (bégonias, lis, agapanthes...).Surveillez les bulbes entreposés, èli­minez ceu x Qui semblent malades.Dehors, surveille z les oiseaux Quipicorent p arfois les pointes des bul­bes de printem ps (narcisses, tuli­pes...).

serre

C'est le mois de la prévoyance ,faites tout ce qu 'il est possible depréparer avant la grande offensivedu mois prochain. Lavez toutes lesterrines de semis et pots non utilisésà l'eau de Javel diluée dans l'eau,pour désinfecter les con tenants del'an prochain.

Achetez ou commandez les grai­nes et bulbes dont vous au rez besoinpour vos semis : fleu rs, bien sûr, maisaussi légumes fragiles qui commen­ceront leur vie dans la chaleur de laserre avant d'aller rejo indre leuremplacement définitif en pleine terrelorsque les risques de gel seront tota­lement élimi nés. Lorsqu ' ils ont deuxvraies feuilles, on repiq ue les jeunesplants pour qu 'ils disposen t de plusd'espace, en les tenant par les feuilleset non par la tige, encore trop fragile.

Modérez vos arrosages, il faitencore froid et malgré le rallonge­ment des jo urs, la luminosité estencore faible pour bien des espècesdes pays chauds.

Semez les bégonias, streprocarpus.Placez un lit de papier journa l entrele semis et le vitrage protecteur pou rempêcher l'eau de condensation des'égoutter et de favor iser des pointsde pour riture, toujours redoutabl e.

poulailler

En hiver, la production d'œ ufs esttrès réduite, sauf chez quelques espè­ces génére uses Qui semblent ne pasressentir les froidure s. En moyenne,une bon ne pond euse donne 150 œufspar an. Elle don ne le meilleur d'ell e­même dans les deux ou trois premiè­res années de sa vie, ensuite sonrendeme nt décline.

Parfois, certaines poules s'arrêtentde pondre sans moti f visible, ellesont envie de couver, et cela parfoisdès le mois de mars. Si cette enviene correspond ni à vos désirs ni à vos

. .janvterbesoins, placez ces poules dans unecage pendan t deux à trois jours, don­nez-leur une nourriture rafraîchis­sante et remettez-les en liberté. Ellesretourneront sur le pondoir huit àdix jo urs plus tard, ayant oublié toutevelléité de couver.

Pour alimenter une famille enœ ufs, on compte six li huit bonnesponde uses. La présence d'un coqdépend de votre hab itat. De natureltapageur et ayant besoin de place, iln'est pas nécessaire dans l'élevagelié li la seule produ ction d'œufs. Iln'est indispensable que pour la fécon­dat ion des œufs en vue d'ob ten ir despoussins.

ruches

Surtout. respectez le calme desabeilles. Elles ont besoin de tran­quillité pendant toute la saison hiver­nale. Le moind re choc pourrait dislo­quer la grappe formée au cent re dela ruche et les abeilles engourdiesrisqueraient rapidement de mourirde froid.

En dehors des visites de routineau rucher, vous n'avez donc rien àfaire sinon préparer efficacement lasaison à venir. En premier lieu, ilfaut repérer dès maintenan t les meil­leurs emplacement s.

A moins de posséder un très grandjardin rempli de plantes mell ifères(sécrétant du nectar en abondance ),il est préférable d'installer ses ruchesen pleine nature, au milieu d'unbosquet ou d'un petit bois, parexem ple.

Il suffit pour ce la de faire le tourdes apiculteurs de la région pour nepas trop em piéter sur le rayon d'ac­tion de leu rs abeilles (on estime Qu'e nmoyenne les butineuses se déplacentj usqu'à quatre kilomètres pour réco l­ter du necta r, mais il faut éviterQu'elles aillent trop loin sinon ellesproduisent peu de miel). Prévoyezaussi un chemin d'accès praticableen hiver car, sans ce la, comment fairepour apporter du sirop et des plateauxcouvre-cadres si votre voiture estembourbée ?

Il est préférab le que votre ruchersoit dissimulé à la vue des passants.Ce la pour éviter les actes de vanda­lisme cl parfois, également, les volsde ruches.

235

· .JlU/l'1e1"

236

1. L 'arbre de Judêr(Ccrc!s sifiquastrunuest 1/11 vërttobteenchantement ail prilllemps.

2. LeJarsy/hia . t âèat pourformer une haie. fleurilbien si J'ail prend soinde le 'ailler juste aprhla floraison.

3. fusqut saUI·age. Irgen;' donne la solul ioniJ 10/lS les problemt s desols ingrats, de fer"siche. de bord de meravec embruns satés.

. .l il/ll'lel'

les haies

Délimite r son terrain. se mettre àl'ab ri des regards indiscrets. créer unécran de verdu re au jardin. limiter lavue sous un angle peu sympathiqueà regarder. se protéger du ven t. dubruit, des pollutions...• voici quel.ques-unes des raisons qui font é tabli rune haie. LaquellesComment ?

la haie persistante

Généralem ent taillée strictement.e lle protège douze mois sur douze.Son architectu re doit s'intégrer tota­lemen t au jardin. el sa masse de ver ­dure doit être contrebalancée par destaches légè res et colorées ai lleu rs.On dcitla soigne r correctement pouréviter les trous et les différences devégétation.

Les principales plantes uti liséesdans ce but sont. chez les conifè res :l' If. de croissance lente mais trèsbea u; le thura ; le cyprès et le cha­maecrp erl s (faux cyprès).

Ces plantes proposent différentscoloris de feuillage : doré, bleuté.panaché...

Un nom qu'i l faut connaître si voushabitez sur le litto ral. à port ée d'em­bru ns avec vent violent : Cuoresso­cyparis teytandit. C'est le plus r ésis-

z tant et le plus rapide à pousse r sousclimat do ux et ingrat.

Parmi les espèces persistan tes nonconifères, citons :

- l'aucuba. qui acce pte l'o mbre ;- le bambou. toujours très dé co-

rat if. à laisser en liberté ;- le berberts (B. darwinii, B. steno­

phylla. B. wüsonoe). défensif par sesaiguillo ns ;

- le buis. asse z coûte ux. poussantlen tement ;

- le bulsscn-sr dent. l'un des meil­leurs arbustes. qui Fleurit blanc enmai et forme des boules rouges. ja u­nes ou orangees en au tomne-h iver;

- le ccroneaster ( c. [a 'UIIS, C.salicifottus. C. francheüi, C. hensya­110) ;

- î'Eleagnus ebbingei, très rustiqueet vigoure ux ;

- le fusain : ce lui à feu illage pana­ché est plus gai ma is il craint plus le

.1 froid;

237

· .janvier- le laurier-cerise, sensible aux

grands froids mais de croissance trèsrapide ;

- la lara nde pour haies basses oupour colorer la base d' une haie unpeu dégarn ie ;

- le mahonia ressemble au hou xmai s Fleu rit jaune vif en hiver etrésiste â l'ombre ;

- le romarin, sous climat do ux:- le tre ëne : pr éférez le doré ou

l'a rgenté. mo ins tristes .

la haie caduque

Elle est sou vent fleurie à une sai­son, dégarnie en géné ral l'hiver.

- le buddleia: on le ta ille sévère­ment en mars ; il fleuri t tout l'été etaccep te tous les sols ;

- le charme se forme en rideauqui pousse assez vite (deux taille spar an obligato ires):

- le Iersythia, qui forme un rideaujaune en mars ;

- le h être, qu i redoute le calcaireel ex iste en vert et en pourpre :

- le noêsetier, vert ou pourpre,don nant de s frui ts en ao ût-septem­bre;

- le tamaris. qui résiste au bordde mer (se l, embruns. vent. sable) :floraison rose au printem ps ou enété.

la haie défensive

S~ S épines sont cen sées la rendr eimpénétrable...

- l'ajon c commun, dans l'Ouest,aime le soleil c t un cl imat maritime.ne supporte pas le calcaire ;

- l'argousier rés iste au vent. ausel et à tous types de sols;

- l'aubépine pousse partout, ré­siste au froid et fleurit en mai (b lanc.rose. rouge). Prod uction de baies enautomne :

- le cOKnassier du J apon : be llefloraison avant apparition du feuil­lage (rose. rouge. blanc). Plante trèsrustique il placer au soleil:

- le houx. bien con nu. piquant,poussa nt lentem ent et assez cher àr achat : il redoute le calcaire:

- le buisson-ardent : il se palisseet remplace le fil de fer barbelé... ;

- l'o llvler de Bohême pousse ensol sec même calcaire.

238

la haie mixte

Elle constitue la solution la plusgaie.

Pou r profiter de la diversité desespèces, pour donne r un sourire per­mane nt au jardin. mariez les diffè­rentes espèces en forman t des rap­pels d'associ ation . Plantez en qum­conce. avec un sujet dé taché de placeen place irréguliè rement. Choisissezles cinq ou six essences que \ 'OUS

préférez : ce la vous évite ra mo noto­nie et lassitude.

Quelques autres no ms il ne pasomettre : abélia. caryo pt éris, cercis(arbre de Judée). deu tziu, genêt. po­rent ille. seringat. symphorine (dansles terres les plus pauvres). weigelia.

La haie abrite souvent desoisea ux qui vous débar ras­sero nt de parasites (che­

nilles. insectes) : n'h ésitez pas àprotéger leu r vie, même s'ils doiventvous dévorer que lques baies ou frui tsdu jardin...

Sur une terrasse ou un balco n.créez une ha ie mobile sur un bac ilroulettes. Vous la déplacerez au gréde votre fanta isie et du mo uvementdu soleil (aucuba. troèn e. rhododen­dron, romarin. lavande. milleper­tuis...).

Faites chaque année des apportsd'engrais azotés il voire ha ie. Vu la 'densité des racines. le sol est viteépu isé par ces plantes souve nt gour­man des, Pour les maintenir en bonnesan lé. pensez-y au printem ps et enété.

1. La charmttte prenddes (OIIS mordores lit'automne. Ses /t'uil/t'srestent ai llsi t'II plaCt' unebonne partit' dt' l'hht'r,attendant la rt'/;'W' desvens bourxeans primanit'n,

2. Paur garnir unt'j ardin;;"t' d'h;,'t" . if/aulpenst" eux roniPrn nains.aux bfIJyt-rt's. pr imevères;pit'ris (flt'urs b/ancht's)t'I aux l igt's roUKf "i!des corn us.

2

la maisondevient jardin

Janvie r es t un des mois les plu sfroids de l'ann ée. Assurez la protee­tien des plan tes Cl bacs co ntre le gel.la ne ige, le ve nt vio len t. Le s plantesil feuillage persistant son t les plusfragil es puisqu'clics re sp iren t. trans­pire nt Cl reço iven t le poids de laneige .

Les bulbes a Flo raison très pré ­coce comme ncent à sortir douce­ment de te rre. En cas de gel trèsviolent. recouvrez leur pointe fragiled' un iii de tou rbe ou de paille pourévite r les brû lures irréparables. Nepas arrose r. l es premières fleurs àannoncer le printemps somle crocus.le perce-neige. rèramhe. le camélia.ia bruyè re carnee ...

Sous le climat do ux, on peul encoremettre en place arb res. arbus tes elplant es vivaces. Pensez â déco rer lesmur s trist es par des plant es grim­pant es.

•janvter

les plantesd'intérieurqui résistentau froid

Puisq u'il fau t éc o no mise r l'é ner­gie, ba isso ns le cha uffage. ap prenonsù vivre plus au fra is, e t accueillonschez no us des plan tes q u i s'epanou i­ron t e nt re 10 et 180 ma ximum.Con traireme nt à ce que l'on croi ttrop souve nt. ce la fera beaucoup debien â nos pauvres pla ntes, q ui sup­portent mieux quelques degres e nmoins qu e la su rchauffe due auchauffage central.

planles fleuries

Beauco u p de pla ntes Fleur ies sup­portent par faitement la fraîch e ur.su rto ut en h ive r. périod e de re pospou r beauco up d'entre ettcs.

2J9

· .janvter

L'aza lée, venu e de l'Himalaya.s'épanou ira d'a ise dans une pièceoù la tem pérature tou rne autour de10·15°, et vous serez surpris de lagarder en fleurs pendant plus d'unmois.

C'est aussi le cas de son compa­gnon de fêtes, le crclemen, auquelle chauffage excessi f ne vaut vrai­ment rien .

Si vous aimez les camélias , vouspourr ez en héberger un dans unepièce où la température ne dépas­sera pas 15° maximum. Il produiraen toute quiétude ses merveilleusesfleurs blanches, rouges ou roses, sibien mises en valeur par les feuille svernissées.

Vous rêvez du parfum des gardé­nias : ne vou s en privez plus. Cesplantes si fragiles en atmosphèrechaude et desséchée se montren tcurieusement résistantes lorsqu e latempérature baisse (mais pas ende ssou s de 10°, sinon elles ne orodui­sent plus de boutons ),

Les narcisses et les jaci nthes n'ontplus besoin d'ê tre vantés : ils sontconnus et reconnus depuis ,bienlongtemps. Parsemez-en toute votremaison : elle sera délicieusem entodorante e t ce sera presque le prin­temps chez vous au cœ ur de J'hiver ,

Les amaryl lis tiendront encoreplus longtemps dans une pièce Frai­che , alo rs que la chaleur les fait tresvite piquer du nez,

Si vous possédez une véranda peuchauffée, essayez d'y acclimater deslianes exotiques telles qu e la passl­no re ou la bouga lmülée. S' il y abeauc oup de lumière. elle s fleu ri­ront tout l'été , avant de s'e ndorm irJ'hiver. au frais e t presque au sec.Que leur allure chétive et dép luméene vous inqui ète pas : au prin tempsvous les taillere z bien court , et de

240

nouveaux bourgeons appa raî tronttres vite, Prévoyez des tute urs (gril­lage , treillis, etc.) pour qu 'elles puis­sent s'y accrocher et grimper : lapassiflore surtout est une championnede l'escalade, couv rant plus ieursmèt res en peu de temps. La passi­flore coeruiea est la plus connue etla plus répandue , mais il existe d'au­tres variétés supe rbes telles qu e laracemosa aux me rveilleuses fleursrose violacé.

Les bruyères aux teintes délicatesdétestent la chaleur, .c'e st le momentde vous en offrir une : e lle tiendrabeaucoup mieux a 10_12° qu'a 18°et plus,

Parmi les orchidées que l'on ima ­gine filles de serres surchauffé es, ilexiste des espèces capables de résis­te r a la fraîcheur et même de s'yplaire: c'est le cas des cyrnbidiums.qui en ont même besoin pour refleu­rir, Une température hivernale voi­sine de 15.16° leur conviendra, etcela les incitera a refleurir,

Si vous ai mez les arbres d'inté rieur,retenez ces noms: sparmannia, abu­liIon et hibiscus : ils peuve nt anein­dre des dimensions imposantes et,merveille des merve illes, ils fleuris ­sen t au cours de J'hiver. Si la chaleurfait tomber les boutons a coup sûr ,la fra îch e u r leur permettra aucontraire d'é clor e en IOUle quiétude,tout comme l'oranger,

plantes vertes

Vous connaissez bien sûr vos clas­siques quasiment increvabl es telsqu'aspidistra (baptisé « plant e de fer »par les Anglais, et c'e st tout dire !),fatsia, et son pet it cou sin , le fatshe­dera, aralia, lierre ou sansevieria . Ils

1. Fleurisse: votreintérieur pendant les moisd 'hiver, L'azalée l'SIl'une des plantes quirépond le mieux li' votreall e/Ile si la températurede la pièce n 'l'SI pastrop élevée.

2, L'amaryllis l'SIUnbulbe qui se forcerapidement, Fanes-tedémarrer au chaud (surun radiateur, par exemple).Vous t ' èlotgnere: de lasource de chaleur lorsqu'iffleurira.

3, L 'hibiscus met lestrooiaues dans votresalon ... Ii' condition quet 'atmosphère ne soit pas/TOp sèche. Quelql/esputvérïsauons d 'eau ti èdeen brouilla rd peuventl'aider li' croitre etembellir,

, ,.I{(J1I'lI!l'

supporten t sans bronche r des rem­pératures tou rnant au tour de 10° etparfois moi ns.

Au début du siècle, le chauffageétait pou r ainsi dire inconnu. et pou r­tant nos grands-pa rents avaie nt sansdoute plus de plantes que nous. Deuxplantes remportaient tous les suffra­ges : le kent ia e l les fougères, Lepremier est un magn ifique palmie raux feu illes imposantes. Vous lechoisirez si vous disposez d'un gran despace. l es fougères savent s'adapte râ tou tes les situa tions, el même ensuspension : des nephrolepis toulfrisés aux ad iantums légers. en pas­sant par les davallias el [cs pteris.vous n'aurez que l'embarras du choix.Les seules fougères adep tes d'u nedouce chaleur sont le platyceri umel Fasplèni um, originaires des régionstropica les. Mais mêm e eux peuventsupporte r une température voisin ede 13-15°.

cactées

Les cac tées c t ce rta ines plan tesgrasses constituen t un cas partic ulie r,zca r beaucoup de gens s'imagi nentCà to rt) qu' il leur faut bea uco up dechaleu r. C'est une idée tout à faitfausse : en hiver, ces plantes se rc po­sent c t ont besoin de fraîcheur. Ellessc por tent encore très bien autour de10°, et cela leur est indispensablepou r refleur ir. Trop de chaleu r lesfait s'é tioler, ca r il faut alors les a rro­ser e t il n'y a pas assez de lumiè repour assure r une croissance suff i­sante.

Il fau t vraime nt a tteindre une tem ­péra tu re négative pour voir mourirune plante grasse, et encore! Que l.e ues plan tes particuliè reme nt rebus­tes e t bie n adap tées arrivent à résisterà une cou rte période de gel, maisil vaut mieu x ne pas tent er le diabl e !

En fait, ce la n'a rien d'é tonnan tcar, dans la nature, les pla ntes succ u­lentes sont exposées à des tempe ra­turcs ex trêmes : chaleur étouffantele jour ct froid la nuit. Certai nscac tus vivan t dans les Andes sonthabit u és ù ces éca rts.

ri Plus la te mpé ratu re baisse,ct moins il faut arroser.

_ L'e rreur consiste à donne rautan t d'cau aux plant es que lors­qu'elles vivaien t au chaud, ce qui

J risque de les faire pourrir.

· .janvïer

Il les maladiesdes aheilles

Tous les ap icu lteu rs, même dé bu­tants, do ivent savoir reco nnaître lessymptômes des maladies les plusgraves qui menacen t les abe illes . Unrucher mal surveill é peu l en effetê t re à l'orig ine d' un e é pidé m iedésastreuse, à la fois pour vos pro­pres abeill es et pour celles de vosvoisins.

En cas de maladie à caractère epi­démique, il est d'ailleu rs obligatoirede préven ir rapideme nt tes se rvicesvétérinaires de votre département.

la loque américaine

Egalem ent appelée loque gluante.c'e st l'une des malad ies tes plusgraves. Elle est faciiemen t d étecta­ble car les cadavres de larves déga­gent une odeur de pourriture trèsforte (on d it qu' elle ressemble à cellede la colle em ployée par les menu i­siers ). Les larves son t glua ntes e tvisqu euses, Elles passent rap idem entdu jau ne au brun no irâtre.

A ses to ut débu ts, cette ma ladi epeut être tra itée avec de s sulfamidesou des antibiotiqu es. A un stadeavancé, il ne reste plus qu 'à détruirela ruche co nta minée et à placer lesautres en qua rant ain e. La seu leméthode pour faire disparaît re leslarves mal ades est de brûl er tou s lescadres ga rn is de couvain infecté ,

la loque européen ne

Com me l'amé ricaine, e lle est.hélas ! répa nd ue dans le mondeentier, C'est égaleme nt une maladi edu co uvain, facile men t reconna issa­ble ca r l'odeur dégag ée es t ce lle dela pou rriture , un peu aigre .

Ce tte maladie, mo ins grave que laloque am ér icaine, d isparaît pa rfo isauss i mysté rieusement qu'e lle estarr ivée. Elle peut se traiter avec desantibiotiques, d idrom ycine et terra­mycin c , d issous dan s du siro p desuc re, à raison de trois do ses à unesemaine d' interva lle ,

242

Certains apiculteurs profession­nels préfè ren t cependant utiliser de smét hodes plus radicales en brûlantpurement et simp lem en t toutes lescolonies infectées, sans même pré­venir les services vétérinaires ...

l'acariose

Elle do it son nom à un poumicroscopique qu i se fixe dans latrachée des abeill es. c'est-à-d ire àl'in té rieur du système resp iratoire .La contagion es t très rapid e, car ceparasite, qui ne mesu re qu'u n dixièmede millimètre change souvent departenaire ,

Quand la maladie est bien avan­cée, le vol des abeilles devient d iffi­cile. Elles form ent des grap pes ense réu nissant sur des he rbes ou desbranches à proxim ité de la rucheinfectée,

La technique la plus simple pourtraiter l'acariose est l'utilisation defumigènes, Placées le so ir ou le matinquand tou tes les but ineuses sont ren­trées, quelques bande s de papierimprégnée s de fol bex se cons umentdans la ruche fermée. Cette opé ra­tion do it être recommenc ée unesemaine plus tard pou r qu e tous lesparasites et les œufs soient biendé truits,

Là en core, que lqu es apiculte urspréfèrent dét ru ire par le feu les co lo­nies to uchées, surtout quand ellesprésentent de trop grands signes defaiblesse.

la nosémose

Cette ma ladie, légè reme nt con ta­gie use, existe à l'état endémiq ue dansles zones montagne uses, Elle se tra­duit par un ralen tissem en t de l'acti­vité de la co lonie, suivi de l'ap par i­tion de traces de diarrh ée sur leplanc her.

La nosèmosc peut être combattueefficacement en utilisant un an tibio­tique vendu sou s le no m de Fum i­dil B, adminis tré égale me nt dans dusirop de sucre, à raison de quatredoses pendant qua tre sema ines.

Beaucoup d'a utres fléaux mena­cen t les abeilles, en particul ier lespes ticides répandus chaque annéepar des agr iculteurs peu scru puleu x.

Vn joli j ardin en pleinefloraison, \'005 ptantesCl arbres prêfêrês ;conservezdes souvenirsvivants Cl colorês devotre vie l'II plein air.

1. l ardi n mèdnerronéenQI'ec oliviers.

2. Capucines grimpantes,

·.la/mer

la photographieau jardin

Souveni rs personnels, belles ima­ges de nature entrevues lors de visi­tes ou de promenade s : sechez utiliservot re appare il pou r fixer au mieuxla pell icule .

Toutes les saisons se prêtent à laphotograph ie. mais la mei lleureheure se situe le mal in, lorsque lescou leurs son t mises en valeur par lesrayons solaires encore obliques. Amidi. les suje ts sont éc rasés delum ière. surtou t lors de la belle sai­son. le relief ne ressort plus assez.De plus. une lumière voilée (te mpsnuageu x) permet d'obtenir une mei l­leure qua lité de couleurs. Lorsquela lum ière est nettement ins uffisante.il faut avoir recours â des pelliculesplus sensibles. travailler à vitesse pluslen te avec un pied ou au na sh. Danscc dernie r cas, la distance d'éclaire­men t estlimi tée : 1.50à3 m.

·.IlOlVœr

paysages et perspectives

Si possible, cadrez votre photoavec un prem ier plan : il do nneraintérêt el profondeu r à la co mposi­tion . C'est le style de photo Qui estréalisable avec toul type d'appareil,même le plus simple, si l'on tientcompte de la position, de la sourcelumineu se, des ombres...

Pour découvri r des espèces raresdans la nature, apprenez des rudi­ments de botaniq ue. Ne laissez pasde traces de votre passage. L'he rbefoulée mènerait d'autres amateurs,peut-être moins bien intentio nnésque vous, sur la place ê protéger. Ne« jardinez pas » au tou r de la plante.rabattez les herbes gênantes el cadrezcorrec tement.

Si vous devez péné tre r dans unepropr iété privée, faites une demandepréalable, l'autorisation es t rarem entrefusée.

la photographierapprochée

Les ffcu rs. tcs feu illes, les écorces ...inciten t li la photo plus « serrée » .Il faut alors êt re équipé d'un appareilqu i perme t l'addi tion de bagues.allonges (lentilles addi tionnelles) oud'u n obje cti f macro photo. Plus onse rapproche du suje t, plus on a dechance de se faire de l'ombre. Il fautveille r li la bonne exposition du sujetOn est parfois ob ligé de travail leravec des pellicules plus sensiblespour augmenter la profon deur dechamp. En extérieur, le prob lème duvent ou des variations lumineusesintempestives reste souvent difficil eli maîtriser ; c'es t pourqu oi on prat i­que parfois des prises de vue enintér ieu r, en recréant un décor natu­rel.

Lorsque vous partez en chassephotogra phique de gros plans, empor­tez avec vous plusieurs feuilles depapier cartonné, elles vous servirontparfois de brise-vent. de fond pourisoler une neur d'un fouillis Inex tri­cab le, ou oriente ront une lumièresuppléme nta ire (soleil ou nas h) da nsune zone d'o mbre trop marquée.N'o ub liez pas que les begues-allongesréduisent considérab leme nt la lumi­nosité.

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· ..Iw ll'ter

11 le miel

1. Cene (l'oigne,ph ofographih dl' prèsattend sa proie au pt /ilmalin .

2. .\!ocroph% d 'uncosmos .. V~a /1 rose.,v'oublie; pas dt rr/~'('r

tes nom s ou de j ai"idt'Iltifiu l 'OS documents.

J. Qu'il soit dec:hôtaignitT. d'a cacia, dtlavande, de bTU)'rre oufi toules j1l'urs H. cristal/is;ou prr squt' /ro IlSPOr('fII ,le miel est UI/ prflduitrigourt'ust'lnl'II/ naturel.

Le miel. qu e Virgile appelait le« don celeste de la rosée », est conn uet apprécié depuis l'Antiquité. C'estun produit sursaturé de sucres, qu eles abeilles élaborent à partir dunectar des fleurs. Au cours de sonmûrissement dans la ruche. le nectarse tran sform e lentement en mielgrâce à de s secretions produites parles abe illes e l l'évaporation de l'cauobtenue par les ventileuses qui agi.lent leu rs ailes.

Se lon la nat ure des Fleurs butinées,le mie l se présen te de plusieursfaçon s : liqu ide, pâte ux ou solide.Cela es t dû essen tielleme nt au rap­port ent re plusieu rs suc res . Lesmiels qui contiennent plus de fruc­tose que de gluco se sont Ouides.C'est le cas du miel d'acacia. Ceuxqui possèdent en revanche plus deglucos e que de fructose cris tallisentrapidement. C'est le cas du miel decolza.

Au moment de la récolte, tous lesmie ls sont Ouides. Ils comme ncentà du rcir qu elques jours ou quelquessemaines plus tard, selon l'o riginedu nectar. Il n'exi ste donc aucunedifférence de qualité entre les miel sliqui des ou crista llisés. Même si lepublic hésite parfois â acheter unmiel en cours de cristallisation, ils'agi t d 'u n phénomène tout à faitnature l qui n'a rien à voir avec une

quelconque manipu lation artificielle .l e reste es t affai re de goût. l es

Allemands ont une passion pour lemie l de sap in. Les habitants du Midipréfèrent le miel de lavande. D'au­tres, le mie l de trèfle. Il y a desconnaisse urs et de s crus, commepour le fromage...

l a loi interdit d 'ajouter quoi qu ece so it au miel vendu dans lecommerce. Ni sucre, ni colorants,ni conservateurs - les services desfraudes, qui elTectuent de temps â

autre des analyses-su rprises, garan ­tissen t la qualité du miel qui arr ivesu r votre table. C'est un prod uit centpour cent nat ure l. Par les temps quicourent, c'est plutôt rare !

Tous les mie ls béné ficie nt parailleu rs des vertus des Fleurs ou desplantes do nt ils proviennent. Parexe mple, le miel de tilleul a desvertus séda tives, alors que le mielde bruyère , très bon pour luttercon tre le surmenage, es t égaleme ntun désinfectan t des voies urinaires.

Pour vou s y retrouver, voici qu el­ques I l crus)) parmi ceu x qu e l'ontro uve dans le comme rce :

Callun e (bruy ère) : c'es t un mieltellem ent gélatineux qu'il doit ê treIluidifi è avec des aiguilles avantl'extraction. Cett e opé ration . réservéeseuleme nt aux professionnels, estappelée p ico /age. Elle n'a ltè re abso­lument pas les prop riétés de labruyère .

Crucifère (colza. chou, moutarde) :avec le développement de la culturedu colza, c'est une source mell ifèreimportante, d'a utan t plus qu 'e lle

245

·tanvterarr ive au début de la saison apicale,tout de suite après l'acacia. Les mielsde crucifère cristallise nt tr ès vite .Il fau t les extraire tout de suite apr èsla lin de la floraison.

Eucalyptus : Quand les étés sonttrès cha uds, les eucalyptus fournis­sent une grande quantité de nectarct de pollen. C'est un miel foncé ,très ar oma tiqu e.

Lavande : très parfumé , au goûttrès agréable, il a beauc oup d'ama­teurs. Le miel de lavande vendu dansle commerce est souvent issu dulavandin , cultivé dans les bassesAlpes pou r la produ ct ion des esse n­ces. C'es t une plante tr ès melli fèr e,qui fait cou rir des professionnels de[a France entière. Certai ns transhu­men t depuis le Nord pour bénéficierde ces flots de nectar.

Oranger : avec sa be lle couleurja une ambré, son goût très fin e tdélicat, il plaît bea ucoup à certainsamateurs. Provient surtout d 'Espa­gne e t d 'Afrique du Nor d.

Robinier-faux acacia : qu i ne con naîtpas ce miel transparent, liquide, à lasaveur très dou ce ? C'est l'u n des tou tpremiers miels de la sa ison apicole.La florai son de l'acacia es t. hélas,très irréguliè re .

Tilleul : très co loré e t visqu eu x,il es t con nu pour ses ver tus ca lman ­tes. La flo raison tard ive du tilleu lfourni t énormé men t de nec tar il uneépoq ue où les abeilles en ont le plusbesoin.

Miel lou tes Ileu rs : sous ce labe l,on trouve un peu n' importe qu oi,c'est-a-d ire beau co up de fleurs pous­sant librem ent dans la na ture.

Sap in : sa cristallisation es t trèslente e t son ap pare nce pâte use. Par­fum très fort et couleur foncée. C'e stun mie l souve rain co ntre les rhum ese t la bronchite.

la la multiplicationdes orchidées

Longtemps inaccess ibles au grandpublic par ce qu'elles étaie nt extrê­mement rares et chères, les orchi­dées son t devenues des plantes pres­que com me les autres: ce la est dûau x moyens de rep roduc tion décou ­verts au xx - siècle.

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Dans Iii nature . les or ch idées screprodu isent de faço n complexe,grâce il la polli nisation effectuée pardes insectes (mouches, abe illes, pa­pillons diurne s ou nocturnes), desoiseau x et même des chauves-souris.Pour les att irer, les orchidées sedéguisent e t se masquent en prenantpar exem ple l'a pparence d 'une a rai­gnée, d 'une mou che ou d'u ne abe ille,e t en ex halant des parfum s trom­peurs. Certain es d'entre elles sententle miel , la can ne lle, le poi vre ou legiro fle, ou d égag e n t d ' horriblesodeurs de charogne décom poséepou r att irer les mou ches.

Pris au piège des subtiles orchi­dées, insec tes et oiseaux re partentcha rgés d'une précieuse ca rgaisonde pollen qu' ils répandront dans lana ture au gré de leu r vol.

Ma is, là encore, rien n'est simpleca r les graines d 'o rchidées ne peuventpas ge rmer toutes seules : dé mu niesde défe nse, elles sont sa ns pro tec tio net ne disp osent d 'au cu ne réservenutri tive pou vant ass ure r leur subsis­tance , en attendant le mome nt favo­rabl e il leur ge rm inatio n. Heureuse­ment pour e lles, si elles son t faibl es,e lles sont nom breu ses : on a calculéque ce rta ines ca psu les sémi nales

L Les orchidées 011I

beaucoup de racinesdans assez peu (0 11 pas)de terre. Le subst rathét érog ène qu'on leurpropose varie seton l'espèce.Ici. 1111 phal ènopsù.

2, M U/lip /i Cal iofl decrttutes dt' cymbidùmïst'II milieu gNose, a.,eplise...c'est ta multiplication«( in vitro '/UII micruprupagaliull.

· .janviersant aux gra ines les éléme nts donte lles avaient besoin.

On enferma les grai nes dans depet ites éprouvettes de verre afinqu'e lles se dévelop pent dans cemilieu mu cilagine ux. Mais les résul ­tats, encore une fois, furent assezdéce vants (certa ines graines ne ger­maient pas et, d 'a utre part, il fallaitatte ndre de quatre à sept ans entrele mome nt de la ge rmination et lafloraison de l'orchidée obtenue !),j usqu'à ce que Georges Morel a ilmis au poin t, i l y a un e ving tai ned'années, une technique révol ut ion­naire q ui permi t aux horticu lteu rsde cultiver les orch idées en grandnom bre . Il s' agissa it de 1:1 cult uredes méristèmes.

Pour reprod uire une orch idée , onprélève au microscope des morceauxinfinitésimaux de tissu végétal: lesmér istèm es, sur une jeu ne poussedu pied mère.

Ces minuscules particules - Iin é­ralement ( pelées » pour mettre lescellu les reproductives à nu, ct cou­pées en morceaux d'un millimètrede diamètre en viron - sont enfer­mées dans des éprouvettes conte nant

2 une solution nu tritive à base d'a gar.pouvaient renfermer de cent mille agar , et mélangée s mécaniquementà plusieurs millions de graines! dans un agitateur rota tir.

La germi nation ne pourra avoir Au bout de tro is ou quatre se mai-lieu que lorsque les gra ines auron t nes , les mé ristèmes montrent leurstro uvé un lieu colo nisé par certains prem ière s pousses. Le mois d'ap rès,cha mpignons microscopiques grâce on les recoupe en une vingtaine deauxquels elles pou rro nt enfin se morc eaux , et l'on place chacu n d'eu xdéveloppe r, car ils leu r apporte nt les dans un tube de solution nutritive.sucres (hydra tes de carbone) indis- En un mois, ils quadruplen t de ta ille .pensables à leur cro issance. Les mé ristèmes ont ensuite une

C'est en 191 7 qu' un savant amèri- cro issance semblable à ce lle descain fit 1:1 prem ière découverte capi- pousses obtenues par graines .ta le pou r la reproduction des orchi- Ce procédé est à la fois plus faciled ées : il parvi nt à etablir que les (du moins pour des sava nts qu i lecha mpignons é taient esse nt iels il la réalisent en laboratoire) et plusgerm ination des graines d 'orchidées, rap ide que les se mis, et perme tgrâce aux sucres qu'ils leur fournis - d'obteni r une plante qu i es t le dou-sa lent. bic exact de l'o rchidée don t e lle est

AY:lI1t découver t le rôle de ces issue . Ces nouvelles orchid ées sontchampignons, les savants essayèrent appelées ( mériclones ») (ce mo t und'abord de recreer in vùro la vie de peu compliqu é est formé des motsce drôl e de cou ple, mais leurs essais ( clon e ) sign ifiant «( pousse ) etfurent infru ctu eu x : les champignons ( méristème »).dé truis aient les gra ines d 'orchidée, Si la mu ltiplication des orchidéesavant qu 'e lles n'aient germé, ou vou s intéress e, vous pou vez toujourscelles-ci succombaient victimes de tente r de diviser les bul bes de votremaladies. cymbidium ou sec tionner les tiges

Ap rès bien des expériences ratées , de votre dcndrobium : cc se ra sansles champignon s furent remplacé s dou te plus à votre port ée que lapar une substance gélatine use, à base culture de mér istèmes, ou mêm e led 'agar-agar, une algue marine don t semis de grai nes, très difficil e à réa-on se sert en alimentatio n, fournis- liser pour le simple amate ur.

247

janvter

a dictons,croyances,superstitions...

Dieu Te garde d'un bon j anvier.Janvier d 'l'ail chiche rend le paysan

riche.Quand il pteut le premier j our de

l'ail , les cha riots reviennent sales deschamps .

Saint-A moine ( 17) et Sailli-Sébastien(20) emp ortent le plus dur de l 'hiver.

A la Saint-Vincent. l'niver reprendou se rompt les dents .

Le j our de la COI/version (de saintPaul, le 25) passé, les nez ne serontplus gel és.

A fa Saint -Paul (25), l 'hiver S '('II l'a011 se recolte.

~ serpents dechez nous

Pratiquement inco nnus au jardin,les serpen ts fuient l'ho mme. sontapage, sa proxi mité... mais en casde jardin peu visité (m aison d'été)ou mal en trete nu, il se peut qu' unde ces re ptiles a it trouvé abri dansun cre ux d'écorce ou de vieux mur.Par a illeurs, une promen ade dan s lesfourré s d'u n so us-bois ou le longd'une colline verdoyante peu t vousmettre en contact avec l'u n de cesanima ux à sang fro id: ne perdez pasle vôtre!

D'abord. rass urez-vous en pensantque se ules 420 esp èces sont réputéesveni meuses sur le globe! Leur veni nest d 'aill eu rs plus ou moi ns toxiq uec t le plus dangereux pour l'hommeap partie nt aux ser pents mar ins.

le saviez-vous?

Vingt-cinq centimè tres de neigeéquivalent à deux centim ètres etdemi d'c au. Contra irement à ce quel'on croit, [a ne ige est un bon isolanttherm ique , qui prot ège les plantesd'un gel dévastateur. Son seul défautest le poids qui pèse sur [es branches.surtout les conifères et persistants.Il fau t la retirer, pou r éviter, dans cecas. des bris de branc hes irrémédia­bles.

On pense souvent que la vie de laplant e est int imement liée à la qua­lité du sol. Or, un e plante , commeun arbre , se nourrit à raison de 10%du so l ct de 90% de l'atmosphère.Pensez-y et vaporisez régul ièrem entde l'eau tiède sur vos plantes d' int é­rieur. surtout lorsque les pièces sontchauffées.

vipère ou couleuvre?

On redoute touj ours de tomber surla vipè re. La vipère aspic ( Viperaasp is), répandue des Pyrén ées auxBalkans, préfère les régions sècheset chau des, mai s l'a ltitude ne lui faitpas peur. On la retrouve jusqu 'à2 400 m sur les pent es ensole illées.Elle mesur e 75 à 78 cm de long etse nourrit esse ntie llement de peti tsrongeurs. mamm ifère s, lézards c tautres re ptiles .

Autre danger : la vip ère péliade(60·80 cm), qui se répand de Scandi­navie aux Pyrénées en passan t parl' Ita lie et les Balkan s j usqu'en Asie.Sa tê te est moins angu leu se que che zla vipère aspi c. On la voit souventnoire ma is e lle peu t ê tre de colo ra­tian s div erses.

La vipère d' Orsini se trouve sur­to ut dan s le Midi : e lle est peuagressive mais pas ino ffensive (40 il50 cm ).

En régie générale , la vipère prendla fuite chaque fois qu'e lle le peu t.On la reconn aît il sa tête tria ngu­laire.

La couleuvre a une tête plus arron­die. est souven t plus longue (2 mau stade ad ulte ) et préfè re les lieuxhum ides , elle nage d'ailleurs fortbien. Elle est inoffen sive pourl'hom me et se nourrit de grenouilles,tritons, c rapauds, poisson s ou têtards,plus rarement de lézard s ou souris...

1. ( " 1111/1<' lu l",wu'"des l';pà t's, l'aspic. queJ'o n ImUI't' surtOll1 da ns /1'Midi. nt' mord /I Ut'lorsqu ~flt' t'Si anaauéeou dérangiT.

2-3. Lo roU't'lI l'" dt'.\Iontpt"l/irr t'I la roU/roi'"li roflir r sontpaifoiœmt'nt inofftnsÎI't'spour t'nomme.

que faire en cas demorsure ?

• Dès co nsta tation d' une mor­sure, ligatu rer le membre ou la par­tie attein te. au-dess us de la plaie .

• Elargir sans hesitation la plaie.la fair e saigne r abondamment et lalaver avec une solution d'eau de Javelou de ch lorure de calcium ( 1 g pour60 g d'eau).

• Sucer la morsure pour enextraire le veni n. à condition den'avoir aucune plaie dans la bouche.

• Faire un e injec tion de sérumantiv enimeux le plus rapid ementpossible ct consulter un médecin .

qu'est-ce que le venin?

C'est un co mposé chimique trèscomplexe, Qui cont ien t des proté ineset des enzymes. Parmi les substancesqu 'on a pu isoler, on retrouve lesneurotox ines, qui détruisent les cel­lules du bul be rachidien et des gan­glions nerveu x ; les h émorragines. quidét ruisen t les cellules e ndc rhè lia­les ; les thrombases, qui provoquentune thrombose intravasculair e ; lesh émolysines el les cytoiystnes, quid étruisent les globules rouges dusang; les antiflbrines, reta rdant lacoagulation ; les annbaaèricides : desferments el la kinase, préparant laproie à être digérée .

•janvter

l'Harmas,le jardin deJ.-H. Fabre

Une campagne de vigne et de gar­rigue, des forêt s et des chênes verts,e l, dans le lointain, le mon t Ventou x :voilà le cadre choisi par Jean-HenriFabre (1823·19 15) pou r s'insta ller ilcinquante-six ans dans un coin tran­quille et rediger ses œuvres d'e nto­mologie,

« lI armas » dé rive du proven çalhermès ou hermas, la friche, le te rraininculte , Lors de l'ac quisition de celtehabitation en 1879, Fabre y trouveun ja rdin abandonné depuis dix-septans. Il défriche, re tape. con struit etplante, lorsqu ' il n'écrit pas l'u n desdix volume s de s Souvenirs entomo­logiques ou ne peint pas les supe rbesaquarelles des champignon s régio­naux.

Depuis 1922, la propriét é appar­tient au Muséum nationa l d 'h istoirenat ure lle.

Le ja rdin, mainten u assez sauvagecomme l'aimait son propriéta ire,abrite les plan tes de Proven ce. Pré­fé rez une visite printa nière si vousattendez Ileurs et couleu rs. Il estregre ttab le Qu'une forêt d'ét iqu ettesvienne trou bler le coup d'œil paisi­ble.

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. ,grumes germeeset santé

L'intér ieur de l'habitation abritele bureau-cabi net de travail où sontreg roupés de nombreux souvenirs dusava nt. Une salle du rez -de-c hau ss éeest aménagée en galerie d'expositiond'aquarelles : 260 des 625 tab leauxde champ igno ns aux coule urs paste l,so ignant auss i bien l'esthétique quela réalité scientifique.

Serignan -du-Comtat. 84100Orange (à 5 km au nord -ouest dela ville).

Ouvert tous les jours. saufle mardi,de 9 h JO à Il h 30 et de 14 heuresà 16 heures (18 heure s en été ).

C'est bon pour la sant é : le germede. blé est plein de vitamines , le sojaes t bourré de protéines. e t en plusce la amusera tout le mon de à lama ison de voir pointer les minuscu­les pousses vertes, IOUles te ndres etdé lica tes .

Dans les graines germées. on trouvebeauco up d'é lém ents indispens ablesà la santé des vitamines, en parti ­culier ce lles des grou pes A et B. quivous feront belle peau el beau xche veux. mais aussi de la vitamine Cpour la forme ; des sucres di recte­ment assimilables (maltose ct glu­cose ) a insi que des ac ides ami nés.des prot é ines e l des enzy mes glou­tons (rassurez-vous : ce ne sont pas

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1-2. L 'Harmos : des 1phil/le s tocates que Fabresurvetttan auenüvementpour ses ooservaüonsentomologiques.

J. Germoir: denombreuses graillesgermées se rêve/l'III plusriches l' II vitamin es etprot éines que la viande.Cest l'II hiver qu 'an l'II ale plus besoin.

Jceux qui mang ent les taches dans leslessives ") pour nous aider à mieuxdigé rer les amidons, les lipides et lesproté ines .

quelles graines?

Du blé bien sûr , grand classiquede la cuisine végétarienne, du soja,de l'alfalfa (une sorte de luzerne,couramment util isée autrefois enAmérique du Nord), de J'orge, deslentilles, des fèves, des pois, du cres­son alénois et des graine s de meu­tarde .

comment les fairegermer ?

Vous pouvez acheter un germoirtout fait. Il en existe d'assez prati­ques. en plast ique transparen t (donca prior i incassable s). comportant unesérie de trois plateaux empilés lesuns sur les autres, ce qui permet defaire germ er troi s espèces de grai nesen mêm e temps sans perdre de place.plus un plateau pour récupérer l'eauinu tile, le tout é tant fe rmé par uncouvercle. Mais vous pouvez trésbien bricoler un germo ir maison. envous servant d'un grand plat, d'u nbocal ou de tout au tre récipient.

Versez une épaisse ur de 3 à 5 cmde graines env iron et recouvrez-lesd'eau : elles devront tremper ent re12 et 24 heures. cela dépe nd desgraines (le soja trempera mo ins long­temps que le blé, plus dur). Ensuite,

.janvier

videz cette eau . e t laissez juste assezde liquide pour que les graines soie nthumides mais pas trempées. Reno u­velez l'ea u au tant de fois qu'il lefaud ra pour que les gra ines restenthumides.

Les germes apparaîtron t dés lesecond jour. Pour qu'ils poussentréguliè reme nt , rem uez vos grainesde temps li. autre,

Vous pou rrez les consommer dèsle qua trième jour. Il ne faut pasattendre que le germe de blé se soittrop développé. puisque c'est surtoutle grain qui est intéressant. En revan­che, dans le cas du soja, de l'alfalfaou du cresson alénois. il faudra att en­dre que les pousses aie nt atte int que l­ques centimètres pou r les récolter.

Avant de manger les lentilles oules pois secs. faites-les cu ire, ains ique les fèves. une fois débarrasséesde leur peau .

la consommation

Le blé germé peut être mang é telquel à la cu iller, mélangé d'un peude miel pour faire passer (c'est assez« étouffe-chrétien il !). ou légèrementbroyé et incorporé à des soupes, ouutilisé pour la préparat ion de cro­quettes. mêlé à des cham pignon s deParis en" morceaux, des herbes, del'oignon. des épices et des œufs pourlier le tout. On les fait frire à la poêleet c'es t très bon , avec un petit goû tqui évoque (de loin) celu i du veau,

Consom mez le soja en salade :utilisez-le pour faire des salades unpeu exotiques en compagnie, parexemple, d'avoc ats et de creveIles,a rrosé de sauce de soja pour don nerun peu plus de goût. Il se rvira aussi,bien sûr , de legume d'accompagne­ment pour tous les plat s d 'inspira.tian chinoise ou vietn am ien ne. Sivous l'utilisez cru, ébouillantez-le :il sera plus tend re sous la dent.

L'alfalfa, le cresson alénois e t lamoutarde seront hachés menu etmalaxés avec du beu rre, que l'onsa lera et poivre ra à son goût. pou rtart iner de délicieux petits sandwi­ches Il very british » à déguster àl'heu re du thé ou en pique-niq ue.Mais vous pouvez aussi vous servirde ces jeu nes feuilles toutes tendrespou r relever une salad e trop do uceet fade, ou pour y ajouter des vita­mines .

251

· .jamter

~ que planter ensol calcaire?

Le propr iétaire d'u n sol calcairerisque de courir à beau cou p d'échecsjusqu 'à ce qu' une analyse de ter relui ouvre les yeux et qu' il connaissele type de végé taux calc ico les, quipourront prospérer dans son terrain.

De plus, il devra se mé fier de l'eaud'arrosage, qui a toutes les chancesd 'êt re « dure » et de nuire auxplantes . Les plantes en pot sont [espre mières il so uffrir de J'excès deca lcaire. Ce l excès conduit à destro ubles physio logiq ues connus sousle no m de chlorose (jaunissementpuis chute de feuilles, floraiso n fai­ble sinon inexistante ...). On combatla chlorose en faisan t un apport dechélat es de fer , ma is le mieux estde co nna ître les végétaux qui s'uda p­te nt seuls à ceue situa tion.

haies, clôtures,hrise-vent

Se lon le clima t do nt vou s disposezet l'inspirat ion que vous pouveztrouver dans les haies naturelles,essay ez les plante s suivantes :

L'aubépine : e lle pe rd ses feuillesdentel ées en hiver, mais une ram ureépa isse e l co rrectement ta illée évi­tera les regards indiscrets. On la ta illedeux fois par an . La Floraiso n rose oublanche est agréab le au printemps,la cro issance tr ès rap ide.

Le hêtre acce pte d'êt re trai té enrideau . Dans un petit jard in, choi sis­sez la fo rme fast igiée {Fagus syivattcatasugtota).

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Le houx : si vous êtes sens ible,cho isisse z une var iété sa ns piquantscomme « J .C. van Toi ») ; le d éshe r­bage et la taille en sont grandementfacilités. Il en ex iste il. feuilles pana­chées, il. fru its ro uges ou jaunes . Lacro issance es t lente mai s mag nifi­que.

Prés du bord de mer , cho isissezle cyp rès de Leylan d. Il pou sse de1 m par an en mo yenn e, résiste auxem bruns, au vent. En clima t dou x,vous pouvez le doub ler d'un chêneven (Que rclls ilex). En es paça nt suffi­samme nt les suje ts, le vent filtre e lsa vitesse est rédui te cons idé rable­me nt.

Au tre persistan t in téressa nt : Gri­selinia linoraiis . une feuille de camé­lia qui, si e lle est panac hée , apporteun peu de gaieté .

L'if. le troène, le buis, le fusainet le gen évrier son t encore des nomsil. re tenir.

arbres

Le sorbier se co m porte bien ensol ca lcaire.

Le noyer préfè re un sol profond ,sans redoute r le calca ire.

Le mûrier est é légant en toutesa ison, le m ûrier noir éta nt plus beauque le mû rie r blan c (ce lui qu 'on uti­lise pour l'élevage du ver il. so ie) .

l es éra bles comme A cer plata­no ides, « Crimson King » ou l'é rableneg undo se révèlent deven ir de trèsbeaux sujets.

Le surea u doré support e tous lesclima ts ct tous les types de te rre .

Les cerisiers à fleurs embellirontvotre printem ps.

Arbre de Judée, lil as, cytise , rcbi ­nier, savcnnle r et paulc wula donn entla touche fleur ie .

1. Le cerisier à fleursest très hâtif, il estodorant el résiste àbeaucoup de conditionsd èf avorables, comme laprésence d 'un sol calcaire.

2. Les bulbess'accommodent ducalcaire, à conditiond 'avoir à leur pied UII

bon âratnase. Ici, desscittes de Sib érie d'snbleu magnifique .

· ..lUIII'Il'/"

arbustes

D'abord quelques sujets panac hésqui anime nt un peu les couleurs desmassifs : Rhamnus a/oremus, cor­nouiller. Eloeagnus pungens (persis­tant) . L' Hippopho{' rhamnoides a desfeuilles de saule cl montre uneincroyable rés istance . Les rbus (R.glabre, R . typhina et R. corinus) accc p­te ront vos massifs e l s'o rne ront decouleurs somptueuses en automne.Le mahonia es t très appréciable enhiver.

Plusieu rs lauriers peuven t suppor­rer ve rre te rre . Le laur ier- sauce, don tla feu ille est aromatique el comesn­bic : le lau rier du Portu~al ou le lau ­rier-cerise. très communs en haies.

Voisins dan s leurs silhoueues. leskimmia et l'a ucuba se porte nt bien .

Pour une touche d'exotisme. réha­bili tez le yucca aux épis de longuesfeuilles vert foncé, le lin de Neuvelle­Zé lande (Phormium lenax ). voisinmais aux feuilles plus allongées, e tle palmier aux feuilles en éventail.De nombreux bambo us feront vosdélices en doublure de haie,

Parm i les vieux classiques ayantfait leurs preuves : Kerria japonica .

rors)-thia. serlnga t, weleetia et kelk­wltzla, différentes spirées. le groseil­lier à û eurs. fe s gen êts et ajoncs. PourJ'é té : lhêbêscus, le buddleia. Lava­tera otbia. les tamaris. la potent ille,le millepert uis. les berberts. fes cistes,la lavande. l'a b élje e t le carJopte ris.

Certains ros iers to lèrent le cal­caire. précisez alors la nature de votresol lors de la commande, le pépiniè­riste vous donn era des variétés gref­fées sur des porte-greffes résistantau calcaire, Les Rosa rll1:0 50 e t aut resespèces de nombreux hybrides an­cien s acceptent le calcai re ,

pour grimper

Les J:;1)"cines e t clé marhes vienne nten tête . à cond ition de trouver un enourriture adaptée à la vorac ité deleurs racines. Les lierres. à feuillesvertes ou panachées. le campsls. Fam­pelcp sis, les ch èvre jeullles viennentcompléte r le tableau.

fleurs

Le choix res te très vaste.La rue forme des coussinets vert

253

· ..llIl/vier

bleuté exceptionn ellem ent résistants.A u printe mps. l'aubriette, l'lbe ris, lephlox nain, le romarin, le Cotoneasterhorisomalis réveill en t les plates­bandes. Viennent ensuite l' Ajugareptans. le laml um, la pervenche, lebergenl a, le muguet, ce rtaines cam­panul es. le géranium vivace, les saxi­frages.

L' été voit arriver le millepertuis.l'alch émille, les hostas (à l'ombre ).les violettes...

De nombreuses plantes à feuillagegris acceptent le calca ire sans pâlir.

Qu ant au monde des bulbes, ilcomporte les mu ltiples esp èces delis, les narcisses. les tulip es, le cro­cus, le sternbere la, les amaryllis,l'ér anth e de pre mier prin temps,l'alll um, le scille, le munhreüu, lesl il:lTidia s, arums, etc.

plantes vivaces

Elles résistent presque tou tes auca lcai re, sauf le lupin. les primevères,les de lphiniums. On peut recom man­der : achillée. campanule. eryna ium,monardc. Salvio superbe, lych nis,ptvctne. g)·psophile...

254

2---- - - - -

eau et caillouxVous a imez collectionne r de pe ti­

tes plan tes de rocaille , des conifè resnains, des plante s ram pantes, desespèce s persistantes à feui llage gris..et tou s les ans , c'es t la mê me décep­tion ap rès l'hiv er : les feuill es pour­rissent par excès d'humidité e t laplan te disparaît avec l'a rrivée du prin­tem ps. Voilà qu i me ttra lin à vosennuis :

- Pour limi ter l'action simultanéedu froid, de l'hum idit é, don c du ge l,des limaces qui cherche nt un abri,et de la pour ritur e du feuillage, pla­cez autour de la souche. en soulevantto ut le feuillage avec précaution. uneépaisse couche de petits gravillonsqui assain ira l'ensemble en la issantcirculer l'air, en dra inant l'humiditévers le sol et en décourageant lesesca rgots et limac es. Grâce à cetteco uverture rusti que, le gel aura mo insde prise sur les racines éta lées deces végétaux précieux . Au printemps,vous serez su rpris de voir que lamauva ise he rbe boude ce tte partiede te rre « en cai lloutée )J.

L EII plates-bandes 01/1.'11 bordures, ln lupinsPI'IIW'III io!ever leurslongues hampes 1.'11 11111.'

vérnabto barriére.

2. Sn sol ca/caire. lesmai esueux delphill i/l/llsIl e $011/ pas plnsrecomma nd és que lestuptns.

el vraioufaux?

Testez vos connaissances en api.cultu re.

1 La piqûre du fau x bourdon (mâled 'abeille) est très dou loureuse.

Z Les abeilles ne voient pas lerouge.

3 l es abe illes ont une montre dansla tê te .

4 Les miels solides sont moi nsbons que les miels liquides.

5 La rein e des abeilles n'a rrête pasde pondre.

6 Les abeilles on t trois yeux.7 Il peut y avoir plus de 100000

abeilles dans une seule colonie.S Les mâl es d'ab eille s me urent

toujours après le vol nuptial.9 Les mâles d'abeilles s'écartent

rar ement de la ruche.10 Les abe illes qu i essaime nt ne

piquent jam ais.

Réponses (retourne r le livre)

100 000 ind ividus. mais la moyennese situe autour de 50000 abe illes.

8 VRAI : les faux bo urdo ns ontune triste destinée . Les quelques( privilégiés ) qu i réussissent a s'ac­couple r avec la reine, en plein cie l,me ure nt auss itô t après, le bas ventredéch iré. La majorité des autres neconnaîtront jama is les (1 douceurs »cac hées de ce bref vol nuptial.

9 FA UX : les mâ les sont capablesde parco urir de très longues dis tan­ces : jusqu 'à 12 km. Trés résistants,ils peuvent mêm e fran chir quelquesmontagnes, jusqu 'à 1000 m d'a lti­tude. Les fau x bourdons, qui possè­dent éga lem ent une trés bonne vueet un odorat bien développé, peuventain si rattraper aisément les je unesreines vierges effectuant leur Il volnuptial Il.

10 PR ESQUE VRAI : .. grisées 1)

par le d épart de la ruche, les abe illesqui essaiment en oublient presquetouj ours d ' utili se r leu r a igu illoncon tre J'homme. En prévision duvoyage à effectuer, e lles se sont gor­gées de miel, ce qu i a lourdit peut­êt re un peu leu rs mo uvem ents . Ce r­tains apiculteurs facétieu x se fontparfois de fausses barbes avec desabeilles essaim euses. En théorie, ilsne craignent rien mais il arrive queles abeilles s'énervent brusq uementsans raison appare nte.

.JUIII·,er

1 FA UX : les mâles son t incapa­bles de se défendre, car ils ne possè­dent pas d' a iguillon . Chassés de laruche par les ouvri ères. ils meurenten automne, abando nnés par la co lo­nie qu i ne veu t plus de ces « bo uchesinutiles _.

2 VRA I : les abeilles ne perço iventpas la couleur rouge. Elles sont sen.slbles . en reva nche, aux rayons ultra­viole ts qu i leu r perme ttent de .. voir "des Fleurs auss i rouges qu e le coque­licot, riche en pollen .

3 PR ESQ UE VRA I : e lles on t unemém oire extrêmement précise del'h eure. Plusieurs ex périences ontperm is de constater par exe mple quesi on les nourrissait régu lièr ement,e lles é taie nt étonnamment fidèlesaux rendez-vous. Pour mieu x é tudiercelte curieuse l ' horloge biologique »,des savants ont même Iait voyagerdes essaims en avion en tre l'Europeet l'Amér iqu e. 115 se sont ape rçusque ces abeilles dressées ne tenaientpas compte du décalage ho raire e tqu'e lles se prése ntaient toujours è

la mêm e heure qu'en France, pourrecevoir du sirop.

~ FAUX : la majorité des mie lsé labo rés par les abe illes durcissen trapidem ent ; on di t qu'ils cr istalli­sem, C'est un phénomè ne tout â faitna turel, provoq ué essentielleme ntpar les rapports de sucres conte nusdan s les Fleu rs. Plus il y a de glucosee t plus le mie l durc ira vite . Pou r lerendre liqu ide, il suffit de le chau ffertrès légè rement.

5 VRA I : dès l'a rrivée des beauxjours, la re ine passe le plus clair deson temps à pondre, e t à que llecadence L.. : de 1 500 à 2000 œ ufspar jour, sans int err upti on. Pourl'aider dans ce travail acharné , desouvrières groupées autou r d 'elle luidon nen t cont in uellem ent â manger.

6 FA UX : elles en ont cinq. Lesdeu x plus grands, co mposés de mil­liers de peti tes ce llules , sont placésde chaque côté de la tête. Ils peromettent de voir en « cinémascope •avec un champ de vision de troiscent soixante degrés .

Les tro is aut res yeux son t min us­cules. Appe lés « ocelles », ils setrouvent au somm et de la tête , Leu rrôle esse ntiel est de mesu rer rtnten­sité lu mineuse, â la manière d ' unecell ule photo-é lectrique su r un appa­re il photo.

7 VRA I : les ruches très fortespeuven t facilement compter plus de

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. .Fumer

les thèmesdu mois ne pas oublier• Le jardin reste au • fêlesca lme, vous aussi. • ann iversaire s• Prévo yez les plan s. • visitesche rchez les idées du • sortiesjardin de l'année qui • échéancesco mmence . • foires locales...• Surveille z les attein-tes climatiques (poid sdo la neige ,m ["branches, etc .). T

1 Jour de l'A n

2 S. Basile

3 S. Geneviève

4 Epiphanie *"

5 S. Edouard

6 S. Mélaine

7 S. Raymo nd

• S. Lucien

9 S. Alix,. S. Guillaume

1\ S. Paulin

12 S. Tatiana

13 S. Rémi

14 S. Nina

15 S. Rachel

16 S. Marcel

17 S. Roselyne,. S. Prisco

19 S. Marius

2. S. Sébast ien

21 S. Agnès

22 S. Vin cem

23 S. Barnard

24 S. Fr. de Sales

25 COI/v. S. Paul

26 S. Paule

27 S. Angèle

2. S. Th. d 'A quin

29 S. Gildas

3. S. Martine

31 S. Marcelle

• Le, fêle' mobile. ,onl ce ll. , de r ann" 1981.

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févl7er

février

~ les différentesfaçons de semer

L'époque des semis approche, lescommandes ou [es achats de grainessont terminés. Pou r obtenir unmaximum de rende men t, sachezrecon naître le bon geste el la bonneméthode.

graines anciennes

Il vous reste des gra ines de l'anpassé, son t-elles encore bonnes?

De nos jours, les grainetiers indi­que nt de plus en plus la date limitede vente en clair sur les paquets.Cett e date de vente n'est en aucuncas la date limite de facu lté germi­nati ve (voi r Annexe ).

Comme vous pourr ez le constaterfacilement, les graines se conserventgénéralement plus ieurs années, saufles gra ines contenant de l'huile, quiranc issent (ricin). Parfois, une grainede deux ans germe mie ux (cer feui l,mâc he) .

D'autres facteurs interviennent,eom me les conditions de récolte etde conservation .

Un emballage hermétique, sanscontac t avec l'h umidité, au no ir e tà temp ératu re bas se pre sq u econstante est gage de bon ne germ i­nat ion.

Si vous avez un doute, plutô t quede rater totalement vos cultures, Iai­les un essai germinatif. Prélevez unéchantillon de vos graines que vousferez germe r dans une terrine rem­plie de terreau hu mide et main tenuil la cha leu r. Si la levée vous sembleno rmale, les graines sont encore bon­nes, sinon éliminez-les.

semis en pleine terre

A la volée - Les graines sont répar­ties auss i r éguliè rement que possiblesur la surface du sol. Exemple : lesgraines de gazon . Pour augme nte rses chances de réu ssite, on fait unpremier semis en bandes parall èlespuis on repasse sur ces bandes il 90°en semis croisé .

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Ce sem is es t à d èconserüer pourles légumes. car il entraîne un grostravail d'éclaircissage ; on a toujoursla main trop lourd e et l'entre tien estdifficile puisqu'il n'y a pas de rangsformés.

En Hanc - C'est le semis classique,économique, qui assure un travailrégu lier d'entretien facile. Sur un solnivelé, on trace un sillo n le long d'uncordeau. On sèm e les graines defaçon très légère dan s ces sillons,il distan ce calculée d'a vance. On peu tutiliser un semoi r, pou r plus de régu­lari té. Plus les gra ines il sem er sontfines, plus il faut avoir la main légère.

En poquets - Il s'agit de déposerdan s de s trous équidistants, disposésen ligne, un certa in nombre de grai­nes il la fois (5 à 10). On rebo ucheles trous ens uite. On pratique ce typede semis pour les haricots, petits pois,melons, cornichons.

semis sur couche

On sème sous châssis ou en serre,sur chale ur de fond, des graine s quiont beso in d'un sol particulièremen tchaud pou r germer, ce qui accélè reconsidérableme nt la produ ction deplants il mettre en place ultérieure­ment. Pour éviter des repiquages fas­tidieux, semez en gode ts de tourbe

février

les travauxdu mois

gazon

arbre s, arbu stes, haies

Février sa it affirmer sa présen cepar la mor sure du froid e t la gr iffedu geL. sauf dans le Sud , où leprintemps est déjà arrivé. C'est ledernier moment de calme et deréflexion au chaud . Prévoyez tout lenécessaire pour l'acti on pr intaniè re,ain si vous ne perdrez pas les pré­cieuses minu tes de beau temps quivont prochainemen t vous invi ter àso rtir.

Ne plant ez rien s' il neige, gèle oupleut : la terre est trop fro ide pourfavorise r l'enracinement, vous ris­querie z l'échec.

Si le tem ps le perm et , creusez lestrous , placez les tu teurs e t plantez.N'arros ez pas si le temps menace degeler à nouveau . Par contre, s' il faitsec e t beau, don nez à bo ire auxplant s nouvellem ent tran splanté s.Débarrassez les branches des per­sistants de la neige qu i, par sonpoids, pourrait les briser .

Si vous voulez profiter de quelquesram eau x fleur is, n 'hésitez pas à en

259

S'il ne gèle pas, procédez à uneinspection sérieuse de sa surface. Sila terre est tro p ombragée, mal nour­

2 rie ou déséquilibrée, vous constate-:..:......," ..,"'..." rez la prése nce de mousse , plus ou

moins ma rqué e. Il ne fau t pas lalaisser s' insta ller: elle gagnerait vitedu te rra in, étouffant les graminéesqui essaien t de surv ivre. Préparezune solut ion de sulfate de fer. Onl'achèt e en sac dans les gra ine ter iesou Ileurtste ries. Arrosez les parti esmo ussues avec la préparation, enrespectan t les dose s ind iquées sur lepaqu et, ni plus ni moi ns. La mou ssenoircira aprè s hu it à di x jou rs, vou sla grattere z avec un râteau à gazon.Si la te rre se révèle par tro p d énu­dée, vous réens em en cerez aprèsgr iffag e, dé s q ue le sol se se rarécha uffé.

semis en pépin ière

On sèm e sur une surface rédu ite(caissette , te rrine), on repiqu e enpet its pots ou god ets lorsq ue lesjeu nes sem is montrent deux feu illesvra ies bien form ées. Les plants ainsiprodui ts sont prêts et solides pour lemois d'a vril-mai.

fiPou r dim inuer le nombrede graines au centimè treca rré lors du se mis, surtout

si e lles sont fines, m élangez-les à un epoignée de sab le bien sec en propor­tion importante, la ré partition se rameilleure.

Si vous sem ez des plantes a lpinesou ayant l'habitude des fro ids vio­len ts des hivers d 'a ltitud e, n' hés itezpas à les placer deux à trois joursentre deu x buvards hum ides aucongelate ur. La levée se fera beau­coup plus régu lièr em en t.

Lorsqu e vou s ou vrez un paquetde gra ines, ne semez pas tout d'u ncoup, éta lez les se mis en deux outrois fois il quin ze-vingt jours d 'in­ter valle .

1. Le semis en figlle(fl eurs et légumes) prrmerJ 'entretenir[acllement

# elllre {es ral/gs.

2, Le semis en poquetss 'adapte aux grossesgrailles(pois, haricots,capucines...). De chaqueIOtifJe, on conservera lestrots ou quatre pieds lesplu s fort s.

./evriercouper (forsythia, groseillier à Fleurs.prunus, cognassier d'ornement...) :les bourgeons deviendront bien tôtdes corolles qu i s'épanou iront dan sl'eau après quelques jours d'att ente.Planifiez les dernières plantations âeffectuer da ns les semaines à venir,nettoyez et préparez le sol.

légumes et plantesalimentaires

Achevez les traitements d'h iver,mettez en place les espèces à fruits(petits ou gros). Brûlez les déchetsde taille : ils peuvent ab riter desrestes de maladies ou des parasites.

Bêchez, prépa rez le sol et achetezles graines de légumes à semer pro­chaine ment, passez com mande desplants de pommes de ter re, œill e tonsd'a rtichauts et griffes d'asperges.Vous serez sûr de réserver les varié­tés que vous aimez.

rosiers

Point mort : la taille n'intervie ntqu 'en mars sur la maj orité du pays;par con tre, dans le Midi, effec tuez­la sans ta rder (voir Mars). Achevezles plantat ions en fin de mois, reco u­vrez le massif de tourbe protec trice :vous vous éviterez bien du travail al'avenir ,

plantes aromatiques

Celle ar mée. créez un petit jard inde plan tes aromatiques. Plantez ence mom ent les espèces arbustives ouvivaces : laurier, thym, estragon,sarriette , raifort, oseille, fenoui l, rhu­barbe... Dans le Midi, com mencezles semis; sous cl imat froid, patien­tez j usqu'à ce que le sol ait retrouvésa chaleur. En revanche, achetez lesgrai nes po ur être prêt au bo nmom ent.

fleurs

l'réparez le sol, bêc hez. achetezgraines, tourbe , terreau ... Les poisde sente ur acce pten t les sols encorefroids, mais il vaut mieux co rnmen- J . . .....~_ _

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./evrier

1-3. fi n 'y li tnrs dl!pC'lill'S r écnpèraüons lLcs coauittcs d'U'I((spercées ri la base (1'/111contr d 'atgnttte /1('1/\'(.'111

devenir pl'lilJ (10105 d t'.\'(' lII is individuels.La Kmille es! cnnfl èc 011terreau humide. Lesplaques à œufs sl'n'/' 11Ide SUPPOri. Lori>' d l' /0mise el! pla ce. IJII brisela cuquille : les racinesltbrreesfiùreront anns fatorre du massif; la coquilleservant d'amendement,

4. EII sare chatlfj(>c,la première h apt' d'/IIIsemis se f ait SOI/l'ell/ l'II("ajsselles. Le repiqllaKeli tieu lorsq ue les plan /$1/I111/1f('11/ deux 0/1 trois/1'lIilfes.

ccr les sem is en gode ts. terrines oucaissettes. en serre, sous une v érandaou devant une fenêtre bien éclairée.

bulbes el oignons à fleurs

Ache tez les bu lbes de l'été : dah­lias, lis. glaïeu ls... mais aussi mo nt­brenas. agapan thes , orn ithogales,galto nias ...

Attention aux ravages des oiseauxsu r les jeunes pousses des bulbes deprin temps. Faites démarre r lesoignons de bégonias tubéreux, lis...Vous au rez q ue lq ue s sema inesd'avance pour la première Floraisonestiva le.

serre

C'est dan s la se rre que se prépa rele printemps... ou tout au mo ins laprotection de ver re doi t vou s y fairecroi re car, dehors, il peut faire trèsfroid. Ce pendant, tous les sem is fra­giles peuven t être tentes dans leconfort de la serre : les jou rs a llon-

gent sérieuseme nt , le soleil va bien­tôt donne r de bons moments dechale ur qui perme ttro nt à vos jeunessemis de pro sp érer en force et sagesse.Pas d'eau sur ces petites tiges fragilesmais un arrosage pur la base, entrempan t le pot sur un tier s de sahauteur. Laissez l'eau en exc èss'écoule r pur la suite . Disposez desappâts anti limaccs et si vou s consta­tez la présen ce de petit es mouchesblanches minuscules, utilisez lecons ei l suivant : end uisez des mor­ceaux de car ton jaune vif d 'huile,de margarine ou de tou t au tre maté­riau co llan t. En quelqu es jours, vousverrez les vols se faire plus rares c tles bes tioles se coller sur le carton,sans le moi ndre produit chimique.Rècnduiscz les cartons ou changez­les réguliè rement.

Profitez des heures fro ides pou raller vous r échauffer e t apprendre àconnaître de no uve lles esp èces dan sles serres de collect ion des princi­pales villes de France et d 'a illeurs.Il y dort des espèces remarquables,discutez avec les jardinie rs qui se rontheureux de vous initie r :lU X petitssecrets du mét ier.

261

fèvrierpoulailler

Avec le fro id et le manque d'ali­men ts, les rats et aut res rongeurss'enhardissent et viennen t déroberune partie de la no urriture . Pouréviter ces pertes, ne laissez pas lesmangeoires pleines de gra ins. Don­nez des pâtées var iées aux vola illes.en méla ngeant un maximum de den ­rées diverses el laissez-leur la game llele temps du repas ; il est rar e Qu'e llesen laissent au fond. Prévoyez deuxrepas par jou r, le mat in et le soir.

L'a llongement des jours ram èneles œufs au pondoir. Si vous repé­rez ce rtaines bêtes qui ne ponde ntpas, mieux vaut les orienter... versle four ou la rôtissoire ; e lles consom­me nt de la nour ritu re sans que vousen tiriez profi l. C'es t le moment dedistribuer un mélange de graine stoniq ue et riche en éléme nts nut ri­tifs eomme maïs, sarra sin et un peude chènevis. La verdure doit resterabo ndan te, le chou constituant ladern iè re ressource de l'hive r quis'ac hève. Com plétez par un app ortde granu lés si le besoin s'e n fait sen­tir , mais c'est une soluti on interrn è­diairc et de dépa nnag e. S'il gè le fort,ren ouvel ez l'a ppro vision nem ent eneau (une petite cuillerée d'alcoolpeut servir d 'ant igel ou , au besoin,placez un galet très propre et chaufféau four ou sur un e cuisinière : ilretardera l'action du froid) .

ruches

Si vou s ne possédez pas enco rede ruches, ma is que vous envisagezde vous lancer dans l'apiculture deweck-end pour faire votre miel, il es ttemps de choisir la manière que vousallez utiliser pour obtenir vos pre­mières abeilles.

Une fois choisis l'emplacementdu ruche r (voir Janvier, p. 235) etle mod èle de vos ruches (voir Sep­tembre, p. 154), vous avez le choixentre plusieurs méthodes : achatd 'une colonie complète avec saruche, com ma nde d'un essaim dansune cagenc ou récupérati on d'u nessa im naturel.

Culnnle dans sa ruche : c'est lemoyen le plus sim ple mais auss i leplus on éreux pour se lancer dans

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l'api culture. En s'y prenant suffi­samment tôt, il suffit de passer unecommande au près d'un apiculteurou d'un établissement spécial isé. Laruche peuplée est ensuite installéeà l'endro it cho isi. Il ne res te plusqu 'à ouvrir le trou d'envo l obt urépendant le voyage, en es pérant queles abei lles se plairont chez vous.

Conteneur d'abeill es : lorsque vousavez réceptionné la petite caisse enbois con tenant les abeilles, il vousreste à peu pler la ruche de votrechoix. Avant de faire sortir les abe il­les du conteneur, il est conseillé deleur don ner du sirop en abondanceen enduisant le grillage de leur cage.G avées, les abe illes seront plus do ci­les par la su ite.

Essaim naturel : si vou s voulezlimiter vos dépenses en atten dantle mo is de mai, il vous reste la poss i­bili té d'attraper un essaim nature là l'époque où ils fleurissent commede grosses grappes mû res aux bran­ches des arbres. C'est possibl e àcondition que vous ayez déjà que l­ques colonies ou que vous habitiezà proximité d'un ap iculteur d 'acc ordpou r que vous chassiez les essaimssur son terrain.

l , POlir demarrer 111/1'ruche amo indres f rais.il es/ possible d'attraper1111 essaim na turel,

2. Le lis es/ le roi desbulbes par sa presence1< aristocratique ".0 11 le piaille l'II février­ma rs pour une floraisones/Nole.

3. Petit glaïeul miniatureet rustique (on laisse lestouffes l'II place). II'montbretta peut garn ir etilluminer IIlt coin deIItilH if {'II èrè.

.teJ'rier

bulbes ettuhercules d'été

C'est encore l'hiver el pourta nt ilfaut d éj à songer au décor de l'é té.Les bout ique s de plantes installentdes panie rs de bu lbes. Pour être bienservi. choisissez ou com mandez désmain tenant.

Vous ne sélectionne rez que desbulbes et tubercules durs. bien for­mes. sa ins. Préférez des taches dense sde coloris uniques. Pour plus d'élé­gance, associez des ton s en dégradédans une gamme fixée d'avance.Evitez la surcharge et la bigarrurede mauvais goût.

parmi lesmeilleures espèces

• Le dahlia: il fleurira de j uilletaux gelées. offrant une multitude deformes et de coloris originau x. Si2vous supprimez bien les fleurs fan ées,il n'arrêtera pas de refleurir. Lestubercules se conservent plusieursannées. on les divise tou s les anspou r augme nte r la quantite de touf­fes. A planier en sol très riche, bienfume et arrosé régulièrement. N'ou­bliez pas de place r le tuteur, néces-saire pour les espèces hau tes oumoyennes. avant de meure le tube r­cule en terre.

• Le J: laïl'ul . surtout appréciépour la fleur coupee. On en place raquelques rangs dans un coin enso­le ille du potager. C'est un e planteà eviter dans les regions trés ven ­tées.

• Les lis, majestueu x, olTrent un efloraiso n prestigieuse dans un egamme de coloris superbes. Ils sup­port ent la mi-ombre et appréci entun e terre neut re ou acide. Placezque lques belles taches (cinq â dixbulbes) entre les plantes de terr e debruyère (aza lées. rhodode ndrons) :ce coin un peu oub lié l'été reprendravie.

• Le bé/.:onia tubéreux : ind ispen ­sable secours des massifs ombrages,on l'associe souve nt aux impatiens.Il fleurit sans discont inu er jusqu'auxgelées. Les tubercules se récupèrent

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fel'rieren automne pour dormi r dans un litde tourbe jusqu'au printemps suivant.Coloris ; blanc, j aune, rose, rouge,saum on ... à fleurs simples, doub les.pendantes. étoilées ...

• Le galtonia ou j acinthe du Capoffre une floraison blanche, prolo n­gée , lumi neu se. Les bulbes restenten place et réap parais sent tou s lesans.

• Le monthretla ressem ble à unpetit glaïeul orange miniaturisé. Trèsremarqué par grosses taches. il formede grosses touffes au Fil des ans.

Pou r hâler le dém arrage desbégonias tub éreux. installez­les dans de la terre sablon­

neuse hu mide, dans la douce cha leurd'un e pièce lumineuse. Les poussesne vont pas tarder à se for mer. Lesplants auront ainsi deux mois d'a...ancede végétat ion lorsque vous les met­trez en place (pots, jardinière. te r­rasse, plate-bande ombragée ). Ilsse ront prê ts à fleurir. Ne pas les sortiravant que tout risqu e de gel soit é loi­gné (avril-mai).

~ la maisondevient jardin

C'est encore un gran d mois deplan tatio n pou r les.espèces caduquesou persistantes. N'o ubliez pas quebon nombre de plantes aromatiquesel de petit s arbu stes fruitie rs (gre­seillie rs, fraisiers, cordons ou pal.mettes de pomm iers ou poirie rs, cer i­tiers nains...) accepten t de pousser ,Ilcurir Cl fructifie r sur balcon. Ce lui­: i devra être ex posé au soleil c t nepas ê tre trop balayé par les ven ts. Sivous êtes au nord ou il l'om bre d'unbât iment , tapis sez les murs d' unrideau de chevrefeuille ou de lier repanaché. Posez un trei llage ou unsystème de palissage avant qu e laplante ne grandisse.

Les premiers bulbes il l1oraisonde prin tem ps sc colorent (crocus,érambc. iris bulbeux, perce-neige,scille...). R éfl échissez dès maintenantau décor d'été. Si des bulb es en tre ntdans votre choix, passez commande:lis, agapa nthe. bégon ia bul beux ,montbreua...

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cactées etsucculentesfaciles

Pour un amoureu x des plantes quin'a pas les do igts verts, tes plantesgrasses sont une bénédiction: il leurfaut juste un peu d' eau, beaucoupde lumi ère el c'est presque tout. Etleurs formes sont si variées que l'o npeut aussi bien y trouv er un nainde quelq ues centimètres qu'u n g éantde plusie urs met res.

Dans la grande tribu des succule n­tes (cela ne veut pas dir e qu'on peu tles manger, mais qu'elle s contiennentde la sève), voici quelque s espècesparticulière men t facile s il vivre.

les opuntias

Vous les connaissez sûrement sousle nom de (( raquettes » (en Amér i­que, on les appelle aussi (( ore illes delapin )l), il cause de la form e trèscarac téristique de leurs tiges apla ties,généralemen t ovales ou arrondi es,divisées en segments ct reliées ent reelles.

Si vous vivez da ns le Midi, adop­lez le popula ire figuier de Barbarie(O.jkl/.l- indimJ, pouvant dépasser 2 mde haut. Il don ne des fruits délicieux,une fois déba rrassés de leu rs mc­chanis piquants. Vou s pourrez vousen se rvir de haie défensive : ce larempl ace avantageu semen t un rou­leau de fil de fer barbelé.

En appartement, mon trez-vousplus modest e e t cultivez des petitesespèces. Deux opuntias son t purticu­fièrement deco ratifs il cause de lacoule ur de leur s piquants. Il s'ag itde l'O. microdasys rufida au x glochi ­des (pe tites épi nes mic roscopiq uestaillées en forme de harpo n) rougesombre, et l'O. mtcroaosys aibispinaaux glochides blancs. Ils s' intègrenttres bien aux com positions réaliséesdans des terr ines, où ils joueront lerôle de petit s arb res.

celles qui fleurissent

Si vous ai mez les fleurs, vous n'au -

fè vrier

Bosl' du jardin mtx tcet».tes cac'"s se plif'rollfil l'O S oublis. il votreqllus;-i "dij](>r('nu...Arrost':-It's un p t l l t'II i'f tmais respectez teur reposhiverna i da ns fa pitu faplus t roÎt:hr Je la moisO/I.( La IMlflCrIl/llr{' idéale:</ à 5°, l'l," fll/ hUe: fias'/u'i l ~N{' SOI/ l' l' Ill la IlIIiI.

da ns l"s dé.~('r(s /)

rez que l'em barras du cho ix. caf siles plantes grasses d éçoivent quel.que ra is par leur silhoue tte austè re.elles sc rattrapent souve nt par une flo­ra ison super be c l presque incongrue .

Intéressez-vous don c aux migno n­nes mamillari as. toutes ronde s. quidon nent une abonda nce de fle urs a uprintemp s ou en été. gro upées encouronne a u somm e t de la plan te.

Les éplphyllums ou « cactus ùfeuilles ») ressemblent il des sortesd'algues lerrestres en deho rs de leu rflo ra ison, mais celle-ci est vraimenté blouissan te. Les llli:0Cactus c l lesschlu mbergeras Fle urisse nt à Pâquesou à Noël . Ils on t de ravissantesf leur s au x cou le urs trés vives.

Parmi les tres nombre uses euphor­bes. re ten ez le nom de I"E. milii ou« é pine du Christ », Qui produit uneprofusion de pet ites fle urs rou gesou jaunes nichees au creux de longspiqua nts gris.

Les kalanchc ës a ppa raissent chezles fleu ristes des le prin tem ps. Asso­c iez-les à de ux ou tro is da ns un jolicac he- pot c t vou s a urez une jo liepo tee fle urie en rouge ve rmillon,rose vif ou ja une pâ le,

les chevelus

Ils app a rt ienn ent pour la plupartâ la très gra nde famille des c ierges( CC'ft'IIS) , Qu e cc soi t le plloc creus,ro rccce reus, le cle lstucactus ou lecephaluce re us. ils se ca ractéri se ntto us par une abondante fourrur e blan­che qui leur a valu le surnom de(' tê te de vie illard >i . Celte bla nch eurs'atté nue avec le temps et les poil sprenne nt une vilaine teinte grisâtreou jaunâtre. Pou r leur rendre le uraspe ct d'an ta n, n' hés itez pas à leslaver, Muni d'une viei lle brosse à

den ts trem pée da ns de l'cau savon­ne use , frou ez-les douce me nt, Rincezabondamment et la issez séc her vo trecac tus prés d'une so urce de cha le ur,

les curiosités

Parmi les plantes grasses. il e nex iste de vraime nt bizarres. Leslil hops (e n grec, ce la ve ut d ire« pier re >l) , pa r exe mp le. ressemble ntil de petits ca illo ux gris. Ils se pré-

265

fevriersenten t so us la for me de de ux feuillescharn ues en de mi-cercle , collée sl'u ne con tre l'autre, de couleur griseou verdâtre selon l'e nvironnementdans leque l ils vivent .

Les pachip odiums évoquent à lafois les cactus et les palmiers : unegrosse tige vert-de -gris. héri ssée depiquants trés longs. surmontée d'u netou fTe de feuilles verte s trés minces.Pourtant. malgré les apparences, ilsappartiennent à la même fam ille queles lauriers-roses (les apocynacées) .

l es stepèüas se présen tent sous laforme de pet its buissons de ligesdentelées. tordu es da ns tous les sen s.Ils sont san s grand inté rêt tant Qu'onn'a pas vu leurs fleurs : larges étoilescbumucs à cinq bran ches plus oumoi ns pointues. de co uleur jaunepâle, zébrées ou mac ulées de tac hesbru nes. Il vaut m ieux les regarderde loi n car e lles ex halent une horri­ble odeur de viande en décomp osi­tio n. destinée à att irer les mouches !

fi Si vous vous êtes farci lesdo igts de piquant s de cactus,essayez ce truc : collez un

bout de sparadrap dess us, e t tirezd'un coup sec : les piquants rester ontcollés .

Il les plantescompagnes

La natu re , Qui éq uili bre étonnam­men t bien le bon et le ma uvais. adonn é il bea ucoup de plan tes la pos­sibilité de combatt re leu rs prop resenne mis... ou ceux des végé taux aveclesqu e ls e lles font bon m énage.

Le jardinier redécouvre, en ce ttelin de XX' siècle, l'expér ien ce de sespères paysans ; la connaissance em pi­rique acquise au iii des ans, liste decon statat ions, d 'ob servation s pat ien ­te s, Qu'o n pourrait aussi appeler« bonsens J>, revien t à la mode.

Ainsi peut-on s'inte rroge r sur lesvertus prêtées à ce rta ines associa­tions de plantes au ja rd in. C'est uneQues tion à laquelle vous pouvez peut­ê tre trou ver réponse : rien ne doitêtre nié, on possede assez peu dedo nnées précises sur ce com pagno n­nage végé ta l. Voici Quel que s asso­ciations Que vous pourrez reprendr echez vous cet é té :

266

- La carotte aim e la com pagniedes lai tues , des oignons, des radisou des tomates.

- Les choux e t toute leur fam ille :brocoli, chou-fleur. cho u de Bruxe l­les..., se sente nt bien avec les bette­raves. les laitues, les oignons, lespommes de te rre.

- La to mate vit en parfaite har­monie avec J'asperge, la carotte,l'o ignon, le persi l, e l forme un co u­ple très heu reux avec le basilic Qui,dit-on, en accroit la saveur tout enstim ulant sa croissa nce el en la pro­t ègean t des insec tes pa ras ites .

- Les poireaux aime nt à sent ir àleurs côtes les rangs d 'ép ina rds, leslaitues et les caro ttes.

- La pomme de terre frate rniseavec les choux vert s repiqués dansl'in ter ligne ma is aussi avec les hari­COlS elles petits pois.

- Quant au rad is, ses sen time ntsle portent ve rs des amours multiples ,Qui vont du ha rico t au pois en passantpa r la ca rotte, le concom bre, la laitue,voire le melon. Mais certa ins jardi­nie rs j ure nt Que le radis change degOÛI se lon ses compagnons e l devientten dre avecja romaine , piq uant avecle cerfeuil et d 'une agréable saveuravec les ca pucines.

- Le thym vivifie toutes les cultu­res voisines.

- La cibeulcne pro tège le pom­mier (on a toujours besoin d 'un pluspe tit Que soi !).

- Une gous se d 'ail plantée aupied d 'u n rosie r é lo igne rai t les puce ­ron s to ut en rehaussant le parfum dela neur.

- La sau ze protè ge le cho u et safami lle contre la redoutab le piér idetout en rendant le légume plus succu­lent.

- Le salsifis appréc ie la prése ncede la moutarde et du melon ama teu rde cha leur (plan ter ce de rn ier plu­sieurs se maines après le salsifis ).

- La ment he fa it la chasse auxfourmis, ma is aussi aux gracie uxpapillons Qui ponde nt de futuresche nilles vertes au cœ ur des choux.

- Les œille ts d' Ind e chassent pres­Que tous les insectes du so l e t sur­tout les redoutables nématodes, évi­tant de coû teux traitements üecbni­Que reconn ue pa r les instan ces scien­tifique s).

- Aut re vede tte : la capucine. Quia tt ire les puce rons ; ils n' imp ortune­ront plus concombres, vigne , melons,courgettes, choux...

1. L~ choix drs jardinièresest important. V~iII~:sun oul Q teur bonn~

profond~ur si "ous dèsirr:plont~r dn arbusl~s.

A ulre pmQulion :ln trous d~ drQinQg~ sontobligatoires pour h'il~r

f'Qsph)'xi~ des raf"inn .

2, Un~ "i~iIf~ sourh~

dn'i~nt j ardinière pourqut'Iqut's s~maint's. On )'ptame qllt'/qut's lou.flt'Sprèf~I'"s 0 // j ardin 011

dons IfS bois.

février

bacs, vasques,jardinières

Toute plantatio n en pots. sur fene­tre . balco n. ter rasse, cour... aurarecou rs aux con teneurs proposes parle commerce. Le choix est vaste.vous vous laisserez guider par l'es thè­tique (forme. co uleur. mat ière). parle prix (qui es t rareme nt faible) e tpar certaines considé rations tech ni­ques .

• Si vous pensez vous absentersouve nt ou que voire inat tent ion vousclasse dans la catégorie des tetes enl'a ir, qui ne peuvent avoir les doigtsverts. n'hésitez pas : les bacs il réserved'cau on t été conçus pour vous. l eprix d'achat sera largeme nt amortipar le nombre de plantes qui réussi­ront à surv ivre il vos mauvais traite­men ts. et par le comeruemen t moralqui vous envahira. Seule atte ntion :savoir s'en servir et ne pas surarrose r,ce qui cause l'asp hyxie des racineset la pourriture des plantes. Laissezla te rre s'assecher totaleme nt entrechaque apport d'eau dans la reserve.

• Si vous êtes du genre attentifle res te des produi ts vous concerne,

- La poteri e, simple te rre cui teplus ou mo ins travaillée, toujou rsbien adapt ée à la culture, se montreassez poreuse pour laisser l'a ir cir­culer dans la motte.

Bien faire tremper duns J'eau lespoterie s qu'o n utilise pour la pre­mière fois : elles ont besoin de segorger d' hum idi té, sinon ce serait audét rimen t de t'cau d'arrosage.

Les poter ies qu'on réu tilise d'an­née en ann ée nécessitent un bonbrossage intern e et ex te rne à J'eauj avellisée pour éliminer œ ufs deparasites ou germes de maladie,

veillez à ce qu'u n ou plusie urstrous de drainage soient bien visiblesct perfores, sinon l'cau en excès(pluie ou arrosage) ne saurait êtreévacuée convenable men t Les pote­ries vernissées limitent l'évaporaiion,les arrosages y seront moins fré­quen ts.

- Le hois est toujou rs séd uisant.Ce mat ériau es t sensib le à la pourri­ture, aussi faut- il passe r intérieu r elex térieu r du bac avec un produitprotec teu r, no n da ngereux pour les

! racines des plantes (gou dron v égé-

267

fèwier

talJ. Aucnure que lqu es jours queto utes les vapeurs tox iques soientévaporées avant de placer terre etplants.

Les meilleurs bois pour cel usagesont le pin. le sapin. le chêne. lechâtaignie r - ces deux dernie rs élan!plus massifs et plus rés istants -. lehêtre. Les planches auro nt au moins2,5 cm d'épa isseur. On les asse mbleavec des vis inoxydab les.

- Le plastique, prat ique : on lepréfé rera au x cou leurs sob res el for­mes strictes. Il craint les brusquesécarts de température . les rayon sultraviolets . Ve illez à ce que J'épai s­se ur de la matière plastique soit suffi.sante (3 mm).

- Le ciment. le fibro-ciment ouamiante-ciment. Matér iau sain parceque poreu x ct imputrescible so usune faible épaisseur. On peul cac herleurs coloris ternes pa r un e couchede pe int ure d 'exté rieur. Atte nt ionaux gel s rép é tés et aux chocs.

- La pierre a le gros inconvénien td'être lourde et difficile à creuse rpour y former des trous de drainage(v ieille s auges ). En ce cas , augrnen ­ter co ns idérablement l'épaisseur dela co uche draina nte .

Le principal : on a to ujours ren­dance à so us-estimer le dévelo ppe­me nt ultéri eur des raci nes, Il fautau x plant es une alime ntation régu­liè re, des réserves d 'eau e t un soutiensolide. L'idéa l se rait de doubler lahauteur de la motte qu'on veu t plan.ter. 20 cm pou r des pétunias ou gêra­niums ma is 40-50 cm pour un rosierou un arbuste ,

268

l , t'our 1111 1' jà/" In ' /Il '

reCI'WII/l l/ lI1'peu detumtère. pensez li /0ressu l/ret' des béganiasfUbi"ux.

2_Vile "asque de rimt '"sef a; / oublier sous facouleur des fleurs : iris,'-;IIfcu tl cheiranthus(sur/es de giraj1res).

J. u bois s'associe liIOII/eforme d'orf!Ii'eclureel coloris de fleurs.Ph li ll ilH el 1:éralli/llludom ine/ll le marché.

4. Sur IIl1 e terrasse III/

1111 batcan, on gagllt dt10 place au sol ensusPf'nJam le décor.

février

2b9

février

la basse-courd'amateur

Voici quelques trucs et astuces àcon naître pour aider la basse-courà mieux produi re.

• Les volailles aiment recevoirdu soleil en hiver. Une ex positionsud, surtout dans les régions froides.sera préférable.

• L'eau gèle plusieu rs semainesen hiver, sur la majeure partie dupays. Peignez le réservoir à eau ennoir : il absorbera les calories desmoindres rayons et décalera d'au­tant la prise en glace de l'eau. Autresolution pour les jours sans sole il :mettez une cuille rée d'alcool dansl'eau. elle servira d'antigel.

• Pour garder les poussins auchaud en cas de chute brutale detempérature, après achat ou éclosion,placez une bouillot te entourée d' untorchon qui ne craint rien. Les pous­sins la prendront vile pour leu r mère.

• Pour augm en ter le confort dupoulailler , piacez un arb re ou arbusteà feuillage cadu c. Il fournira del'om bre en été ct laissera filtre r lesrayons précieu x de l'hiver . Pou rcacher le grillage d'un poulailler,n'hésitez pas à faire pousser uneplan te grimpan te comme une gly­cine ou un chèvre feui lle, dont lespo ul es n 'ai ment pas pico re r le .2feuillage . les restes de cou rt-boui llon de pois-

• En hiver, suspendez un cho u son... Demandez au boucher des osdans le poul ailler : les volailles appré- ou débris que vous ferez cuire. Lecieront la verdu re qu'il procu re. C'es t no mbre d'éléments minéraux assl-un excellen t complément il ['alimen- mila bles sera nett ement augmenté.tation tradit ion nelle. • En hiver, faites ge rmer Quel.

• En demi-saison, offrez des plats que s poignées de céréales. Les vita-chauds aux volailles, cela pro lon- mines ct la richesse alimentaire desgera la durée de ponte (cro ûtons de germes aideront les bêtes à franc hirpain avec de l'ea u chaude, farine ou ce cap diffici le.brisu res de ri z. son, pom mes de terre. • Donnez un peu d'h uile de foieres tes de la table). Une petite dose de mo rue dans la pâtée par mesurede vin chaud sem ble aussi très appr è- prophylactique anüc arcncc.ciéc. • Quelques coq uilles d'œ ufs ou

• Les petits poussins (jusqu'à un d'hu îtres pilées, ajoutées à la pâtée.mois et de mi) apprécien t au ssi le const ituent un régal très apprécié despain trem pé dans du vin rouge. avec poules.un œuf du r écrasé et de s céréales • Les lapins apprécieront cett econcassées. Incorporez aux pâtée s boisson spécia le : faire une tisaneun maxi mum de verdu re hach ée, avec quelq ues poignées de foin etaugme ntez la quantité avec l'âge des de l'eau chaud e. Laisser refroidir (enani maux. été) ou tiédi r (en hiver). ct servir aux

• Pou r mélanger les p ât ées. utili- lapins qui res teront ainsi en bon nesez l'cau de cuisson des légumes, santé.

270

1. Lo pro';'l'Radl' dl'$poussins sous l'œilattentif dt' / 0 mi".2, Un pOli/ailla bienentretrnn doi t recevoirbeaucoup de I Ul1Iiert'••.les pau/t's aimesn facha/l' ur.

3. En t' OUpl'. te principrdl' fonctionnrmrnt d 'unbac pou r cutturehydrQPoniqul'.

févcier

,

8 cultureshydroponiques

Ce type de culture <1 sans sol )1 unpeu spécia l ne s'adresse il l'amateurqu'à titre de curiosité intellectuelleou d'amusement paresseu x. Il s'agi tde remplacer la te rre, milieu tradi­tionnel de croi ssance, par une sub­stan ce inerte . simple soutien du végè­lai, et de l'a limenter par é léme ntliquide nut ritif. L'eau est retenue parcapilla rité par des maté riaux spéciauxou même devient l'él ément de sou­tien lui-m ême.

En principe, le lerme de cu lturehydro poni que s'a dresse à la cresson­nière, au massif de nénuphars etmême, dans certai ns pays (Cache­mire. par exem ple ). aux cultu resflottan t sur des las de bambous oude bran che s au milieu des lacs. Che zvous, lo rsque vous bou turez unpapyrus dans l'eau, il s'agit d' unemu ltiplication hydroponiqu e.

Cette technique, toujours à larecherche de nouveaux élé ments etde nouvelles app lication s, est sédui­san te sur plus d'un point :

- Elle perme t l'ét ude en labora-

toire de végétaux qui pous sent vileet bien sans grosse quantite de sol.

- Elle permet de somptue usesrécoltes en pays to talement arid esou déser tique s.

- Elle évite l'apport de ter relourde ou salissante dans certainshalls, te rrasses, intérieu rs ou mêm ejardins installes sur sol roche ux oucaillo uteux. La plupart des plantesd'interi eur s'a dapten t à ce systemede culture.

En contrepartie, ce type de cu lturees t trés ex igeant sur le plan tcchni­que : un oubli, un écart dans la régu­IIIrité des apports liquides, une diffè­ren ee dans III formulation de la solu­tion nut ritive, met la vie des végétauxen péril.

On trouve dans le comme rce desj ard inières vendues avec des billesd'argil e expansée co mme matér iauiner te e t de s comprimés de solutionnutritive pré-établi e selon le type deplante cultivée. Le récipien t es t opa­qu e, pour évite r la proli ferat ion desalgues à l'in té rieur.

Si vous arrêt ez la culture, conservezle matér iau inert e, après l'avoir désin­fecté par passage au four ou partrempage dan s une solution de for­mol dilu é à 1% pendan t vingt-quatreheures, suivi de plusieurs arrosagese t lavages comp lets.

271

.lb·rier

Il dictons,croyances,superstitions...

M ieux vaut voi r 1111 loup dans untroupea u qu'un mois de février tropbeau .

Février d'entre fO/lS les mois le pluscourt et le moins COl/r i ois.

Eau de fév rier l'ouI j us de fu mier.Fleur de février ne va pas ail pom­

mier.La veille de la Chandeleur (1 ),

l'hiver passe 0 1/ reprend vigueur.A parlir (le la Saint-Btaise (3),

l'h iver redouble 01/ s 'apaise.Sa int-Boniface (19) brise la glace.Au mois de février. parapluie ne

manque d'emp orter.

Tous les quatre ans, fév rier offreune an née bissextile en duran t unjou r de plus. so it jusqu'au 29. Celte

annee-la, tout peut se passe r al'envers : ce sont les filles qu i fontdes avances aux garçon s et les hari­co ts se retournent dans leur gousse...Pour vér ifier , pat ientez jusqu 'en1984.

légende de l'anémone

Aném on e étai t une nym phe auservi ce de la déesse Flore. Sa beautéet son charme rendi rent fou d'amourl' inconstant Zéphir, épou x de Flore.Cette -ct réagit vio lemme nt en exilantsa servante en Arcadi e . Z èphir prè­tex ta un voyage en Grèce p OUT

retrouver celle qu'il a imait. Flo re,pas dupe, prit la for me d'u ne hiron ­de lle pou r surve ille r son mari etdécouvrit l'h ymen ! Elle eut une vivea lte rcati on matrimoniale et changead'un coup 1;1 nymphe en ccue fle ursi courante en cett e saison . Aussi.n'est-ce que sous la caresse du ventque l'ané mone ouvre to talement saco ro lle.

1. L 'anémone amoureusedu l'l' nt se planl(' t'IIOUIOI/III(' 0 1/ 0 11 primempspou r fleurir au printemps0 /1 1'11 êlé.

2. Les varietes modernesde noyer dom/t'III desffi/ ils beaucoup plusrapideme nt ql/e lesanciennes. Le /101'er

moderne résiste bten al/xmaladies.

z...._---'

~ planter aprèsl'arrachage d'unarbre malade

Il est asse z co urant de dé couvrirque les racines d'un vieil arb re sontatteintes par une rnalàdic ent raînan tleur pourritu re. En gêné ral, l'arbredon ne parullè lement des s ignesd'ép uisem ent . ses feuilles jaunissen te t se Fl étrissen t. Un côté en tie r peutmouri r sans raison ap paren te. Et siles racin es sont large me nt étaléesautour du Irone, en surface co mmeen profondeur. il es t fort difficile dedécouvrir il tem ps l'o rigine du mal.

L'attaque es t duc en pare il cas àun champignon. l'armillaire. qui seno urrît essentiellement su r le bois endécom position. mais s'in cruste auss ipeu à peu dans ];1 par tie vivan te destissus . Plus connue sous le no m depourr idié. ce lle maladie provoq uel'apparition d 'un chancre que l'onpourra - si le foye r d 'a ttaque es tdéce lé assez tô t - cure r avan t d 'ap­plique r un traitemen t fongicide spé­cia lisé .

Quan d les racines sont bien attei n­les, il faut essayer de les extrai re aumax imum et de dégage r la terre env i­ronnante qu i est porteuse de spores .

Bien souvent, le diagnost ic étan tétab li tardivement, hl plante meurtet il ne reste plus qu'à l'a rracher. Le

fèvrier

prob lème est que le nettoyage , mêmetrès méticu leux, de la terre ne permetjamais d'extirper tous les fragmentscontaminés ct Je risque reste grandde vo ir un nouveau sujet su bir rapi­dement un destin analogue.

Des études on t montré que cer­raines espèces vègètales résistai entmieu x que d'au tres aux attaques dupourridié, ce rta ines semblant mêmeto tale ment insensibles à celte gravemaladie.

Perso nne n'étant à l'abri des déve­loppement s soudains de ce parasite,nous vous conseillons de vous r èfé­rer à celte pe tite liste no n lim itat ive :

Arbres d'ornement, à feuilles cadu­ques : Acer palmatum. Attamhusautsstma. Brachvcntton popuineus(Midi seulement), Broussoneüa papy­rifera. Casranea sauva , catalpa, Ce/risoccidcntalis. Cercis siliouastmm, Elae­{f1;IIIIS augustifolia , jacaranda (Midi ).[iriodendron, sophora. Utmus narvi­flora, ainsi que tous les pom mierset ce risiers à fleurs.

Conifères ou persistants : Abiesconcolor. Cryptomeria j aponico. euca­lyptus (Midi), Gillkgo bi/oba. llexaouifolium. magnolia. Metasequoia.Pinus nigra, Ptnus radiata, pin o­spore (Midi) . Pseudotsnga menztestt.séquoia .

Arbres fruit iers : ce risiers, kaki s,noyers, poiriers, pomm iers, pruniers.

Arbustes : buis, calycanthc. clé­rodendron, CO/i Il IlS coggyria. Hibiscussyriacus. t tcx. Lonicera nitida , Maho­Ilia aouifol ium, Ph /omis fruticosa.prunus, Vitex agllllx- cas/ll s.

2J3

fevrier

D le parc floral deMoustiers

Une falaise balayée par le vent etles embruns, une terre peu docile etpourtant celle propriété propose tousles charmes du jardinage d'outre­Manche. Espèces subtiles. cho isiesavec soin. maîtrise de l'art paysager,qu i sail créer des rup tures de rythmedes perspectives. des surprises. Pasd'allées. pas de lassitude. tout estsouplesse pour l'œ il comme pour lepied accueilli par un matelas degazon ...

Un sous-bois conduit à une clai­rière. une voû te de rhododend ronsexhale son parfum. un ruisseau ser­pen te entre les fougères... Une pro­menade dans ce jardin reste unenchantement qu'o n souhaite renou­veler. Il faut. en effet, visiter le jardinau fil des saisons pour le co mprendreet l'a pprécier. L'atmosphère printa ­ni ère {plant es de ter re acide. azalees,rhod odendrons...) eède le pas auxhorten sias. cistes. iris du Japon clrosiers, tandis que les feu x de l'au­tomne s'e mparent des arbres cente­naires (liq uidam bars , erables...).

Même si vous n'ê tes qu' un ama­teu r d ébutan t, vous vous surprendrezà lire et à noter les nom s portés surles étiquettes. Vous reparti rez peu l­être avec un petit trésor à réinstallerchez vous, en provenance de la jar­dinerie ou de la boutique.

- 76 119 Varengeville-sur-Mer (à5 km à l'ou est de Die ppe).

Ouvert de Pâques à la Toussaint,tou s les jours de 10heures Ji 12 heuresel de 14 heures au coucher du soleil.

ta une plante quiremue:la sensitive

On l'achète en pot chez le fleu risteou dans les jardineries. C'est unepetite plante verte à lige raide. mon­trant des feuilles composées, légères,porteuses de no mbreuses folioles. Ellepousse en terre riche et humid e. On

274

-1

1

peut aussi la semer dans du terreausableux maintenu humid e. l e grandamusemen t de cell e culture résidedans le fait que les feuilles s'animenten se refermant avec rap idité sousdilTérents stimuli : courant d'air .tou cher, prox imité d'u ne allumetteenflammée, absen ce de jou r... Oncroirait qu e la plan te a peur el serep lie sur elle-même au moindr econtac t. Revenue de sa frayeur, ellerep lace ses feuilles dans la positioninitiale. On a calculé qu 'il s'écoulemoins d'une seconde entre l'appli­cation du stimu lus ct la réaction dela plan le. Si le choc est fort, le rabat­tement touche les feu illes voisines.la transmission du stimulus s'c ffec­tue par une substance qui circu lede cellule Ji cell ule da ns la plante elatteint la moit ié inférieure des cous si­ne ts moteurs situés à la base desfolioles. Il s'agit d'un oxacide orga­nique faisant évacuer une partie duliquide des cellules infé rieures dan sles cellules supérieures, ce qu i provo­que l'abaissement du pétiole.

l a famille des légum ineuses pos­sède un maximum de suje ts sem­blant prendre une position de som­meil dès qu'il fait no ir. Il n'y a pasque la sens itive, on constate le mêmephénomène sur le robinier fau x­acacia, le trèfle...• mais on peut aussil'ob server sur le marronni er d' Inde,la petite oscille.

Par contre. la belle de nuit (Mira­bilisjalapa) attend la romb èe du soirpour épanouir ses fleurs parfumées ...H faut de tout pour faire un mo nde !

l ., stousnen . un j ardinoù il fOUI "unir ou fi ld~s saisons. La fro;çh~ur

d~ la compogll~ ne faitqu 'un o)·~c la main duj ardimrr. Ici.touffn d~ fougt-rrs I~

10llg du ruisseau,

2, L "'rob/~ du JOpOIldissectum se planteraJon s une fosse specialedl' I~rrr ocid~ qu 'il aimemaimenue fraicne.

J . " Ecus d'or" pour Ct'

Gink go biloba d 'automne.

-1 . Lt chàtoignier 0 unebonne tenue en so l lourdmois il f oll/ prèvoi r dt'l'espace.

février

que planteren sol lourdou humide?

Un sol lou rd peut s'am éliorer peua peu en incor porant à chaque bê­chage une couche de sable ou dematériau allégeant com me de latourbe. du compost. du fumi er biend écomposé.; Il restera cepe ndantdifficile à améliore r en profondeur.le drainage s'y fera mal, l'asp hyxiegue ttant les racines dans les casextrêmes. Là encore. il faut sèlcc-

2 tionner des espèces sacha nt s'ada n­ter à de telles conditions de cu lture.

des sujets à isoler

l e ..aule pleure ur. trop souventplanté dan s un endroit exigu. devientune source d'ennuis incroyables.bou chant les canalisations avec sesracines passe-partout. ombrageanttrop une petite surface...

Le bouleau convient à des surfacesplus modestes. On peur le meure encontraste avec quelques conifèrespersistan ts où l'écorce d'hive r seramise en valeur.

Le catalpa survit aimable mentdans ce type de terre. Les conifèresen gênérut supportent bien les sols

J lourds.Le cv nees cha uve { Taxodium

distichum] va j usqu'à aimer tremperses racines dans l'eau d'un ruisseauou d'u n étang.

Le ~ink~o, arbre au x quaranteécus, un peu malingre lorsqu'il estjeune, se développe en un beau sujetfeuillu avec l'âge. La feu ille en formed' éventai l passe au jaune d'o r ,ynautomne . ;7

Parmi les arbres de bonne tenue :l'aulne, les êrebles, les bouleaux, ledavldia, le h être, le frêne, le koeren­terta, le liquidambar, les mallnolias.les platanes. les peupliers, les prunus ,le ptercrarya, les saules composentle premie r choix,

Viennent en sui te : le marronni er.l 'Arbil/US unedo (la où la tempé raturene descend pas trop), le rbus et cer­

4 tains sorbiers.

275

jevrier

arbustes

En touffes. en isole ou en massifs.cho isi ssez le s bambous, le buddleia,le calycanthus, le choisya, les cU-ma­lites, le ceenassler du J apon. les cor­nu s, les cotonéaste rs. dc utxia, d ier­villa, les horten sias, j asmins. pet én­l illl' , sorbarla, spirées, viburn um.

à ras de l'eau...

Le Gunnera m antcata étant laplante qu i porte les plus grossesfeuilles, sous nos climats il lui fautbeau coup de place. Les touffesdeviennen t énormes. Plus pe tit, lePe/lip hyllum peltatum po rte desfeui lles rond es, en parapluie aprèsla Floraison . Les hostes. les b ém é­rocalles, l' Iris sibirica, les Fougeres.le saule tortueu x peuvent décorerles rives.

Dans l'eau , on peut placer lessuje ts totalement aquat iques. co mmetes diverses variétés de nénu phars.

276

plantes

Les principales plantes grimpan­tes classiques supportent une ter relourde. da ns la mesure ou l'on amé­liore la qualité du druinuge au fonddu trou de plantat ion. Placez régu­lièrement entre les plants une cou­che de tourbe, déchets de Ionie secs.paille, compost...• qui viendra peu àpeu à sc décomposer ct il s' incor­porer en surface de la terre. De plus,le travail de désherbage sera cons i­dérablement réduit. Dans les situa­tie ns de cu lture difficiles. éliminezles « mauvaises herbes .. en insta llantun couvre-sol de bon ne qua lité e tpersistan t (Iamium, pervenc he, lierre,pachysandra...).

Les bulbe s auro nt toujou rs ten­dance à périr ou à disparaître en sollourd ; si vous voulez tenter vot rechance avec succ ès, insta llez un litde sable epais sous leur base, justeavant plan ta tion, e t ramassez les bul­bes secs en attendant le momen t deles remettre en place (narcisses. tuli­pes, crocus, lis, agapanthes...).

1. A u bord JI' l'I'tlU, Il'Gunnera manicna pon l'dl'5 fl'uilll'5 i nOrmI'5.. .1/ 1'5/ originaire du 8 " 5ilet aime unI' o :po5ilivnchaudl'.

2. L 'oïdium (ou blan c) :111/1' ma/odil' qui o.Dec/eprillciptl lt'fI1l'nt fI' raster.

3. La canucinr auxff'll ilff'.~ en f orme df' /I('/i/bouctter.

•mieuxvaut• •prevenir...

Si vous prépa rez le mé lange deterre qui va remplir pots, bacs et jar.dimè res de la saison à venir, n'oubliezpas qu' il existe des parasites du sol.On les ignore souvent, car ils ne sontpas visibles à l'œ il nu. Voici unepetite recette de grand-mère, quipermet de les éli miner presque àcoup sûr. Tout en formant votremélange, casse z au mar teau. sous une

févrierbon ne épa isseur de journal, quelquesboules de naphta line ; l'odeur n'estpas des plus agréables mais clle s'ou­blie vite. Mélangez bien les morceauxde cristaux à la terre et replantez vosplantes vertes ou autres nouveauxsujets.

Si la plante es t nouvelle (achat oucadeau), mettez-la en observa tion ­une sorte de quarantaine - avan t dela mélanger aux autres espèces quevous possédez d éj à, ce la vous per­mettra de vous rendre compte de sonétat san itaire et d'éviter la contami­nation . Il est plus facile de traite run seul suje t malade qu'une collec­tion ... surtout s'il s'agît de cactées.

el vrai ou faux?

1 La chimère est une histoire qu'onraco nte sur une plante.

2 Une l'arille est une sor te de clo­che en verre.

3 Un louchet est une mesure aujardin.

~ Un poquer es t synonyme d'u neplanche de légumes.

5 Le blanc est une maladie.6 L I fasciation est une monstruo ­

sité.7 Le pagoscope prévient des co ups

de chaleur.S Une feuille pectinée con tient

beaucoup de pectine.9 Une feuille pelt ée est recouve rte

d'une peau.

Réponses (reto urner le livre)

comme les dents d'un peigne.9 FAUX : elle est en forme de

boucl ier (feuille de capuc ine, parexemple).

FA UX : c'es t un végéta l formépar la croissance de deux individusd'espèces ou de variétés différentes.

2 VRA I : le plastique l'a détrôn ée...c'es t mo ins joli ma is il y il moins decasse.

3 FAU X : c'est un outil ressem­blant il une bêche, en co re utilisé.

~ FAUX : c'est un term e appliquéil un semis, lorsqu'o n dispose deuxou plusieurs graines dans le mêmetro u (par op posi tion au semis en ligneou il la volée ).

5 VRA I : synony me d'oïdium,maladie du e il un champignon micro­scopique, qu i se manifeste par unesorte de poudrage blanc sur le feuil­lage ct les bout ons des plantes qui yson t sens ibles (rosier, pois de senteur,aster...).

6 VRA I : c'est la déformation plusou moins comprimée d'u ne ou plu­sieurs tiges rédu ites en un seul organeaplat i - ou « fascié )1 - (con ifère,delphini um, rosier).

7 FAUX : bien au contraire, c'es tun appareil qu i indique la probabi litéde gelée il brève échéa nce.

S FAUX : elle est découp ée enétroits segments disposés sur un rang,

l n

fevrierles thèmesdu mois ne pas oublier• Rempotez vos plan- • fêtestes d'appart emen t. • anniversa ires• Co mmandez 'os • visitesgraines de fleurs et de • sortieslégu mes. • échéances• Pen sez aux oiseaux • foires locales...d'extérieur.• Préparez ou faites

Trépare r vos out ils.

1 S. Elfa

2 S. Gilbert

3 S. Blaise

4 S. Véronique

5 S. Aga/he

6 S. Gaston

7 S. Eugénie

8 S. Jacquel ine

• S. Apolline

10 S. Arnaud

" N.-D. de Lourdes

12 S. Félix

13 S. Béatrice

14 S. Valentin

15 S. Claude

16 S. Julienne

17 S. Alexis

18 S. Bernadette,. S. Gabin

2" S. Aimée .21 S. P. Damien

22 S. Isabelle

23 S. Lazare

24 S. Modeste

25 S. Roméo

26 S. Nestor

27 S. Honorine

28 S. Romain

2' S. Auguste

278

annexes

annexe 1 durée de faculté germinative des principales plantes de jardin/; gumts nombrr de l aculté nomb n dt [aclllté

•• graint S germino,iT, fl eurs graÎnes germinat;..,pla,,' , s aromatiques au gTllm"" (e" afin;'!) su gramme (en a'lf/ées)

angélique 110 z age ratum 0700 sanis '00 3 ancolie .00 ,aubergin e 250 "7

aster 750 ,balsamine 110 10

ba-dlic '00 • Wgo nia 100000 sbt-ue ran' SO 6iI 10 belle-ile-;our 110 seereue 900 H' belle-ele-fl uil IS •d- Ieri branche ou ' I H' JOOO • campanule il gros.w Ileur 350 ,

capucine • seer feull 450 '" centa uree (bleuet) 250 ,chicorée 300 il JSO • c1ark l. 3000 •chou (Ioules sones j JOO B ' cobée ISO ,ciboule JOO ," couu elt cet 9000 •

cosmos 170 sconcombre 35 • dahlia 140 scoria ndre 90 • digilllie 12 000 seourge, courgen ... H ' • eschscholtzie de Calirom. 670 s

épinud 100 s J: ironée SlO •godelia 2000 ,

fen ouil 200 ,gourd e • •

Iève 0.4 il 0.5 • har icot d' [ spal:nt O~ 3

b ark o l U3 3 houbl on JO 1

lall oe '00 , immor1rUe 700 il 1 500 ,ImpJ.lit'ns 1800 z

miche 650 il 1 000 s ipomée SO smai,; H' z la'"lth e 170 •mHi~~e , 000 , lin 300 •melon 35 • lun air e 40 s

mumier 10000 7na~el 450 iII 700 ,

myosolis 1500 3oi~uon 250 ,

ni~e lle 200 sosei lle 1000 z œilltt de Chine 1 100 •persil 350 3

œillet d' Inde 400 •œillet mlgnard tse 7SO •pé-Isaï JOO s p âquereue 5000 ,

plment ISO , pavot 3 000 /l 10 000 ...piswn lil 900 il 1 500 , pensé e 700 3

pulreau 400 , pétunia 10000 •pied -d'alouette 400 ,

poir(>e 60 s pois dl' sente ur IS H'puis H' 3 pourpier 9000 spour pier 2500 B7 primevère 1000 ,radis 110 , reine-mar~ue ril e SOO ,

ricin 20 ,romar in '00 ,

rese d"lnde 320 sroqueUe 550 , sauge 300 ,sahifh 100 , soleil 25 sserrteue aoout llt 1 500 3 W llel 140 ssee reen ère 90 , labae 10000 ,

vervefne hybride ' 00 ,I! trago ne 10 ,

vleleu e 400 3Ihym 6 01)0 3 vleteu e cem ue 1 000 3tomait JOO , zinnia 110 s

2RO

annexe 2 : les régions françaises et leurs climats

S'il veu t obtenir les meüleu rs résultats. le j ardi­nier do it tenir compte des agents atmosphé riquesel des variations climatiques. Soleil. vent, pluie.neige, gel peuve nt être . selon leur fréquence. leurintensité et leur du rée. des facteu rs favorables oudéfavorables pour la végétation.

l a France est soumise à trois grandes influencesclimatiqu es : méditerranéenne. océan ique etcon tinentale. Située à r oues! de l'Europe entrele 4r et le 51- parallèle. elle connaît souvent destemps perturbés d'ouest : seul le littoral m éditer­ranéen au sud-est en est préservé l'été.

le domaine méditerranéen

L'in fluenc e méditerra néenne ne se manifesteque sur une frange étroite du littoral du sud-est.Elle se ressent j usqu 'à Valence dans la vallée duRhône et j usqu'à Carcassonne en Langued oc. Parles vallées, elle remo nte dans les Alpes et j usqu'àla bordure orientale du Massif Central et dans lesPyr én ées. L'extens ion de ce climat à l'intérieurdes terres deme ure très limitée. En effet, les pre­miers reliefs n'en jouissent guère. Dans les Alpesdu Sud, si l'ensoleillemen t reste important. lesprécipi tations augmenten t très rap ideme nt avecl'alti tude ; les gelées sont fortes l'h iver et s'éten­den t sur les inters aiso ns.

l es plantes doivent s'adapter à la sécheresseestivale. Toutes les cu ltu res des pays tempéréssont possibles : arboriculture, cultures maraîchè­res, cultures arbustives (framboise , grosei lle,fraise, etc.). primeurs et légumes et tout es lesvariétés de fleurs. L' irrigation est cependantnécessaire pend ant les mois de sécheresse. Ladouceur des hivers permet le développement desplantes toujou rs vertes (palmier, bougainvillée,etc.). Mais ce sont surtou t les plantes typiquementmédi terranée nnes Qui font la richesse des terroirset des jardins du Sud-Est : arbo riculture des payssubtropica ux, cactees et plantes aromatiques .

Quelq ues contraintes existent cependan t. l esvents violents du nord, le mistral par exemple,nécessitent de la part du jardinier de grandesprécau tion s. Il lui faut édifier des haies d'arbr espour protéger les cultures et les plantation s. Dèsque la pen te augmente, il doit construire desterrasses.

le domaine océanique

Sur le reste de la France, l'air qui arrive del'o uest est presque toujou rs maritime; ses caracté­ristiques sont celles qu 'il a acquises après avoirlongtemps balayé l'océa n. Il est toujours humide,assez sou vent insta ble, frais en été et dou x enhiver. les gelées ne dé borde nt j amais la saisonfroide sur le littora l de l'Atlantique et de la Man­che. l es précip itatio ns sont abon dant es en tout essaisons et l'ensoleillement est faible. Dan s lesrégions proches des rivages océaniques, surtou t

ceux de la Manche, les plantes supportant desété s frais et humid es don nent de bons rendements .En outre , sont à conseiller les cuitures se con ten­tan t d'Un ensolei lleme nt faible : fruits et légumes,primeurs, fleurs, arb res fru itiers des pays tempérés(prun ier, pêcher, cerisier, ab ricotier et plus parti­cu lièrement pommier et poirier). Tout es cesvariétés viennent â matu rité avec environ un moisde retard sur les régions méd iterranéennes.

le domaine continental

Le climat océanique s'es tom pe progressivementvers l'intérieu r, surtout lorsqu 'un relief fait écran ;les pert urbati ons déve rsent une partie des pluiessur le littoral el les premiers reliefs (Bretagne ,Norma ndie, Pyrénées, Massif Central, Ard enn es,Alpes du Sud), se refroidissent et perdent de leuractivité. Au fur et â mesu re que l'on s'éloigne desrivages s'affirme l'influence du conti nen t (<< con ti­nentalité Il) . Les hivers sont plus froids, les geléesdeborde nt sur les intersaisons. Les éclaircies étantplus fréquentes, l'enso leille ment est plus impor­tant. La présence de grand s bassins encadrés pardes reliefs, comme les bassins Parisien et Aqui­Iain, donne une nuance plus cont inentale auclima t.

Ce type de climat favorise davantage les culturesde pomme de terre et de betterave, car ces plan­les exigent un peu plus de soleil et sont moinssensibles au gel. On peut planter aussi des pom­miers. des cerisiers et des poiriers car ils necraignent pas les tem pératures négatives. Le pêche rel l'abr icot ier son t trop fragiles sous ce climat .Les moindres gelées répétées d'avril compro­mettent la récolte. La culture des primeurs et deslégumes verts nécessite une protection co ntre lefroid et les gelées printanières (serres chauffan­tes).

le domaine montagnard

En montagne, les plante s doivent s'adapter à laprésence de la neige pendant plusieurs mois etsupporte r des froids rigoureu x (jusq u'à - 20 OC).Cependant, le manteau neigeux atténue les effetsdu gel. Seuls les pommiers, les poiriers et lescerisiers monten t j usqu 'à 500-800 mètres suivantles régions. Des arbres typiquemen t mont agnardsou s'adaptant bien à l'alti tude se retrouven t jus ­qu'à la limite de la forêt . Il s'agi t des châ taigniers,des noyers et des noisetiers . Pou r l'habi tant desmontagnes, de nombreuses baies sauvages luiapporteront des compléments intéressants : fraisesdes bois, framb oises, mûr es, myrtilles. Elles pous­sent à l'abri des grand es forêts de résineux. Au­dessus de 2 000 mètres, la saison chaude devienttrop courte et les gelées nocturnes sc produ isentmêm e en été. La forêt et les derni ères culturescèden t la place aux prairies alpines el aux rhodo­dendrons.

281

35, 10913, 110

J eux

" . " " " " " . 178" " " " " " " " 39

Haiesdéfensives 22d iverse s 237

H arico ts 71Herbes

ramassage 69tisanes 222

47Législation au jardin

Légumesco nse rvationprotect ion

Ja rdinsApremont 159Bagatelle 46de bambo us 68l' eau au j 84en bo ute ille , 60exo t ique de Mo naco 24installat ion 96la p hotograph ie au jard in 243l' Harmas 249pa rc flora l de La Source 227parc flora l de Mou stiers 274po ur hand ica pé ou pr oblèmede sa n té 63parfumé 138la Tête-d'Or 112Villandry 137villa H a nbu ry 181villa T hu ret 203

mars 27av ri l 49mai 71jui n 93juillet 115août 141sept embre 163octobre 185no vembre 207décembre 229janvier 255févri er 277

Insectesd u sol 62lutte douce contre les i.a u jardin 175nuisib les à la maison 88piqueurs 127

Insta lla tio n au jardin 96

J ard inièresbac s. vasqu es 267mars 14av ril 36mai 59ju in 80j uillet 103août 125septemb re 150octo bre 173novembre 194déc embre 218janvier 239février 264

Gazoncréat ion 43dégâts et pa rasites 107réussit e 228

G laçons fleur is 47Glanes 18Graines

FI, gra ines miracles 110germées et sa nté 250

Greffes 134

D all ages 8, 176Dés herbage natu rel 48

Dictonsmars 21avril 44mai 66juin 87j uillet 11 1août 135sep tembre 157octobre 179novembre 202décembre 225janvier 248février 272

D rainage 93

Fiacre (Sa int) 136

Fleursà fai re séche r .pou r bouquets .

Forçagede l'amaryllis , 159des bulbes 150co mm ent hâter la nature 232

Fr uitsco nserv at ion 129de l' automne (co ings , nè fles , kak is,kiwis) 199fraisiers et frambo isiers 205

Eauà to ut fai re 229a u jard in 84

Engra is 156

Champignonsà cult iver 177vénéneux 158

Colchiqu e 125Compostage 201Congélation

fruits et légumes 132fruits rouges 85

Conifères 79Conseils d e p lantation 188

Conser va tiondes fruit s et légu mes 129des légu mes 178

Cu isineconfitures et glaces(fru its rouges) 85pétales de roses crista llisés 91

Cultureshydr oponiques 271verticales 20

Arbrespersistants 79fruitie rs (prot ect io n) 83, 215d'intérieur 195plante r après l'arrachage d'un a.ma lad e 273pour le dé co r et l'ombre 192

Ar bustesfru itiers 215persis tan ts , 79tr a me du jard in 148

Arrosag e des plantesd' a ppartem ent 218

Associations de pass ion nés 153

Bagatelle 46

Balco ns 14

Ba mbo us 68Ba rbecue 11 ·

Basse-cour d'amateur 270

Boissons, s iro ps, liq ue urs 64

Bo rd de mer (p lantes pour) 101Bouquet en été (voir F leurs) 13fleurs séché es 35, 109

Brico lagebou le en immortell es 138courgette déd icacée 113glaçons fleu ris 47jardins en bouteill e , . 60o range fleur ie 25sculpt ure de citrou ille 204sachets de lavande etpots-pourris 182

INDEX

Animauxabe illes (voi r Apicu ltu re)basse-cour d 'amateur 270ch iens et chats 152po u la iller (voi r T rava ux du mois)

Apiculturemars 12avr il 34ma i . . . . . . . . . . ...•. . . . . . . . 55juin . . . .. • • • , 78jui llet . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . 100ao ût 121septem bre 147octobre 170novembre 191décembre ... . . •. . . . . . . ... . 214janvier 235févrie r .. . . . • • . ........ . . . . 262malad ies des a beilles . • . . . . •242miel 245

Ab eilles (vo ir Ap icu lture)

Allées et circula tion 8

Cactées et succu lentes fac iles .. .. 264

Bulbesforçage 150à pla nter à l' automn e 171et tu bercules d'é té 263

l uiteméthodes douces de 1.au jardin : 175végé tale co ntre la pop ulation 226

Mer (plantes pour bord de) 10 1

Meubles de jardin 40Miel 245

Multiplicat iondes o rchidées 246des plantes vertes 104

Ombre (plantes po ur l') 25

Orange fleur ie 25Or chi d ées

chez vo us 160multip licat ion 246

Out ils 74

Paillis 65

Patate do uce 227Pelo use (vo ir Ga zo n)

Pétales de roses cristalli sés 9 1

Pho tographie au ja rdin 243

Plantatio nco nseils de p. 188planter après l'arrachaged'un arbre malade 273que plante r en so l calcaire . . 252que planter en sol lo urdou humide 275re planter un sapin de Noë l . 22 1

Plant esd'appartement (arrosage) . .. 218d'ap partement (rempo tage) .. 15aromatiques 4 1co mpagnes 266

co uvre-sol 57dandereuses 111épineuses et défensives 22grimpantes 113d'intérieur po ur l'o mbre etle soleil 37d'intéri eur qui résiste au froi d 239mellifères 69d'o mbre et de so us-bo is 123po ur bo rd de mer etso l sableux 101pour bordure 9 1pou r so leil et o mb re 52pour so l o mbragé 25de récupération 8 1toxiques dans la maison 136une plante qui remue :la se nsitive 274vertes (multiplication) 104

Pro tectiondes arbres fruitiers 83co ntre le froid 202co ntre le froid. la neige, le gel 210difficiles 197des légu mes 39des plantes d'appartement

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220. 239des rosiers 16végé tale etéco no mies d'énergie 180

Ramassage des herbes et les tisanes 69

Remp ot agc 15

Roc ailles 25"

Rosiersl'Hay-les-Roses (roseraie) 90obt entio n des r. 86pétales de r. cristallisés 9 1protection . . . . . . . . . . . . . . .. 16les roses 183

Ruches (voi r Ap iculture) 154maladies des abeilles 24 2miel 245pour dé marrer au rucher 198

Sapin de No ël 22 1

Séc hage des lleu rs 35, 109

Sécu rité au jardin 45

Semis 258

Serreautomati sme 224mini-s. . 174mo nter sa s. 127

So leil (plantes po ur le) 52

Stat istique s sur le jard inage 144

Succulentes 264

Terrasses 14

Terre (com ment connaître sa) 30

Traitem entspou r bien traiter 67sur ros iers .. 16

Travau x du mo ismars 10avril 32mai 53juin 76ju illet 97aoû t 119septembre 144oct obr e 167nov embre 189déce mbre 2 11janv ier 233février 259

Vacances des pl. vertes 125

Vie au jardin 118

ILLUSTRATl O r-;SDessins : Joël Bo rdier.Origi ne des documents photo :Brunei 90 (3).Cedus : 85 - 131.Ce ntre internat io nal des bulbe s à lleurs, Hillego m (Ho llande) : 7 - JO - 27 (3) - 73 - 99 (4. 5, 6) - 123 ( 1) - 151 ( 1,2) - 173 (2) - 241 (2 )­253 - 263 (2, 3).Cla use : 13 (1 ,2) - 14 (l , 2) - 20 (2) - 2 1 (3) - 22 ( 1) - 4 1(4) - 42 (2, 3) - 43 (4, 5) - 47 (4) - 57 (2) - 71(3) - 77 (2, 3) - 97 - 103 (4)- 139 (3)­148 - 149 (2, 3) - 165 - 171 - 173 (1) - 180 (1)- 190 (1)- 192 - 193 (3) - 194 - 197 - 204 (1) - 205 - 206 (2) - 2 15 (2) - 2 17 (4, 5)- 225(1) ­226 - 228 - 236 - 237 (2, 3) - 240 - 243 (2) - 244 (2) - 25 1 (3) - 271 - 272 - 277 (3) .Cocamb roc he : 17 (4. 5).Eriso : 117.A . Fromy : 121 (1. 2. 3. 4).Grofi l1ex : 126 - 2 18 (1. 2) - 269.G ro s : 87 (4).Hesp éride s - Yves Robic : 17 (3) - 27 (4) - 33 (2 , 3,4, 5) - 40 (1 , 2, 3) - 54 (1 , 2) - 65 (2) - 106 ( l , 2, 3) - 107 - 108 ( 1, 2, 3) - 115 (2) - 128(1, 2) - 134 (l , 2, 3, 4) - 156 - 157 - 166 (1, 2) - 167 (3, 4) - 175 - 179 (1 ) - 190 (2) - 193 (2)- 201 (31- 202 - 210- 212( l , 2, 3)- 225 (2, 3) ­232 - 246 - 252 - 258 - 259 - 260 (l, 2, 3) - 261 - 265.M. Lamomagne : 8 ( 1, 2,3) - 9 (4 , 5, 6) - 13 (3) - 20 (1) - 22 (2, 3) - 23- 24 ( l , 2)- 25 (3, 4 )- 26 ( 1,2) - 29- 30 - 31- 35 (1, 2) - 37 (21­44 (3) - 47 (5) - 57 (1) - 59 (2, 3) - 63 - 65 (1. 3) - 66 - 68 (1, 2) - 70 (2) - 7 1 (l , 2) - 76 - 79 (1, 2) - 82 - 84 - 90 (1,2) - 9 1(5) - 92 (1, 2) ­93 (4) - 95 - 96 - 98 (3) - 101 - 102 - 103 (2, 3) - 105 (4)- 110 - 112 - 113 (2. 3, 4 )- 114 - 115 (3) - 118 (1 ,2)- 123 (2, 3) - 124(1 , 2,3) - 125 ­130 (1. 2) - 132 - 133 (2 , 3) - 136 - 137 (2, 3) - 138 - 139 (2) - 140 (1, 2, 3) - 143 - 145 - 146 - 159 (3) - 160 (1, 2) - 162- 163 - 172 (1 ,2, 3) ­173 (3) - 174 ( 1. 2) - 176 ( 1, 2, 3, 4) - 179 (2) - 180 (2) - 181 - 182- 183 (2, 3, 4 ) - f84(1) - 185(3, 4) - 187 - 195 (2 , 3, 4) - 196 -1 99 ( 1, 2) ­200 - 203 (2, 3) - 206 (1) - 207 (3, 4, 5) - 211 - 213 - 215 (3) - 216 (1, 2, 3)- 22 1 (2, 3) - 223 - 227 - 229 - 233 (2, 3) - 234 - 238 - 239­241 (3) - 243 (1) - 244 (1) - 250 (1, 3) - 254 I I. 2) - 257 - 267 (1, 2) - 268 (l , 2, 3) - 273 - 274 - 275 (2, 3, 4) - 276.Y. La nceau : 18 - 19 (2, 3, 4) - 56 - 70 (1) - 147 - 152 - 155 (4. 5) - 158 (1, 2) - 169 - 170- 177 (5) - 248 - 249 (2, 3) - 262 - 270 (1, 2).G . Lévêqu e : 51 - 209 - 23 1.J.c. Ma yer : co uve rtu re - 37 (1) - 38 - 4 1 (5) - 42 (1) - 44 Il , 2) - 6 1 - 80 - 81 - 98 (l , 2) - 118 (3) - 214 - 245.G. Meunier (doc . Meilland) : 86 (1, 2) - 87 (3) - 184 (2) .P. Mioulane : 153.P. Mont agne : 46 (1.2,3).Pho toth èque Rhôn e- Poulenc Agrochimie : 16 (l , 2) - 39 (2. 3) - 62 (1. 2) - 67 - 83 · 88 - 89 - 220 - 277 (2) .Vac hero t et Leco ufle : 247TA S 45 (4).Wol f : 32 - 45 (5) - 53 - 75 ( 1, 2, 3).

283

table des matièresmarssituat ion de s allées par rapp ort à la ma iso n 8les trava ux d u moi s 12pensez à vos bou quets de l'été 13la ma ison devien t ja rdin 14le re mpotage des plan tes d 'apparte ment 15la prot ection du rosi er 16prévoyez un barb ecue mainte nan t 17les glanes sa uvages 18les cultures su r parois verticales 20dicton s, croyances, supe rstit ions ... 21plantes épineuse s el vénéneuses 22le ja rdin exotique de Monaco 24l'orange neurie 2Sgarn ir un terr a in très o mbragé 25le retournemen t 27vrai ou fa ux? 27

avrilcomm ent connah re sa te rre 30les travaux du mois J2les Ileurs à faire séche r 35la maison devient j ardin 36plantes d'i ntér ieu r pour l'ombre el le soleil 37la protect ion des légum es 39cho is ir ses me ubles de jard in 40les plant es aromatiqu es 41créa tion d 'une pelouse 43dicto ns, c royance s, superstit ions .. 44prudence e t j ardinage 45te parc de Bagatelle 46les glaçon s fleuris 47un rappe l de législa tion au j ardin 47désh erbage natu re l 48vrai ou faux ? 49

maile soleil et l'ombre 52les travaux du mo is 53les plant es couvre-sol 57la maison dev ien t j ardin 59les ja rdi ns en bo uteille 60les insectes du so l 62le ja rd in en cas de problèm e de santé 63boissons, sirops, liqu eu rs... 64les pai llis 65dicton s, c royan ces, superst itions ... 66pour bien tra ite r 67Prafrance ; un e forêt de bambous 68le ramassage de s her bes et les tisanes 69les plan tes me llifèr es 69hauts , les haricots ! 71quiz vert 7 1

juinles ou tils 74les travaux du mois 76les arbres, arbustes e t co nifè res persistants 79la maiso n dev ient ja rdi n 80les plan tes de r écupératio n 81la protec tion des arbr es fruit iers 83l'eau au jardin 84fruit s ro uges ; co ngélat ion, co nfi tu res et '

g laces 85l'obte ntion des rosiers 86dicton s, croyances, superstitions ... 87les ins ecte s e t nui sibles de la maison 8Rla rose raie de l'Ha y-les-Roses 90les pé tales de ro ses cristallisés 9 1les plantes pou r bordu res 9 1l'art du drainage 93vrai ou faux ? 93

j uilletréfléchir avant de s' installe r 96les trav au x du mois 97les mei lleures plan tes pou r bo rd de mer et

sol sab le ux lOIla ma ison devi ent ja rdin 103multiplication des plantes vertes 104dégâ ts et parasites du gazon 107les je ux de plei n air 108le séchage des fleu rs 109les F I, graine s miracle 110d ictons, croyances, superstit ions .. I IIplan tes dang ereu ses I I Ile parc de la Tête-d 'Or 112la courgette dédicacée 113les plan tes grimpan tes llJle savoir -pinc er 115.110 ts cro isés I l s

aoûtco mment prév oir une vie agréa ble au jard in 118les trava ux du mo is 119 .les plan tes d'ombre et de sous- bo is 123la maison devient ja rdin 125les vacanc es des plan tes vertes 125les insectes piqu eurs 127mo nte r sa serre 127la conservation des fruits ct légumes 129les greffes 134dictons, croyances, superstition s... U5plantes " toxiques » da ns la maiso n 136Villandry ; un pot ager a ta franç aise 137un e bou le en immort e lles 138un j ardin parfum é 138pot qui roule... 141quiz vert 141

septembrequelq ues statistiq ues sur" les Français c t leur

ja rdin » 144les trava ux du mois 144les arbustes, trame du jardin 148la maison devien t j ard in 150le forçage de s bul bes 150ch iens et chats 152les ass ociations de pass ionnés 153les ruches 154les engrais 156dictons , croyan ces, superstitions .._ 157les cha mpig non s vén éneux 158le parc flora l d 'Aprem on t 159le forçage de l'amaryllis 159des orchidées chez vous 160le bo n tour de ma in 163quiz vert 163

octobreles livra isons de végé taux 166les travaux du mois 167les bulbes il plant e r il l'au to mne 171la ma ison devient ja rdin 173les mini -serres 174les mét hodes dou ces de lutt e au jardin 175les dallag es 176cham pignon s à cult iver 177la con servat ion des légumes 178d ictons, croyances , su perstiüons.. 179protection végéta le e t économies d 'é ne rgie 180en Itali e ; la villa Ifanbu ry 181sachets de lavande e t POIS-pourris 182les roses 183allez,les vers ! 185quiz vert 185

novembreconseils de planta tio n 188les travaux du mois 189des arbr es pour le décor et l'omb re 192la maiso n devient j ardi n 194les arbres d ' inté rieu r 195les prot ecti ons difficil es 197pour dém arr er au ruc he r 198coings, nèfles, kaki s, kiwis 199le com pos tage 201dicto ns. c royances. su pe rst itions .. 202prot ége r contre le froid l ulla villa Thu ret 203la sculpture de citrouille 204frais iers et frambo isiers 205les pot s au cha ud 207tes t ve rt 207

décemb rela protecti on contre le froid, la neig e, le

gel 210les trav aux du mois 211arbres et arbustes Iruuie rs 215la maison devieru ja rdm 2 18l'arrosage des plantes d 'a ppartem en t 218la prote ct ion des plant es d'a pparteme nt 220un sa pin de Noë l li rep lanter 221les t isan es 222l'automat isme en serre 224dictons. croyances. supersti tions... 225lun e vége ta le contre la pollu tion 226un jeu d'en fan t ; la patat e dou ce 227la réussite d 'un gazon 2211le parc Iloral de l a Source 227l'eau a tout faire 229vrai ou faux ? 229

janvierco mment hâte r la nature 232les travaux du mois 233les haies 237la maison dev ient jardi n 239les plan tes d' inté rieu r Qui res isten t au froid 239les malad ies des abeill es 242la photographie au jardin 243le miel 245la mult iplicat ion des orchidées 246dictons, c royan ces, superst itions ... 248serpe nts de chez nous 248I'Harmas , le ja rdin de J.-H. Fabr e 249graines germées e t santé 250que plante r en sol ca!caire ? 252eau et ca illoux 254vrai ou faux ? 255

f évrierles diffé rentes façon s de se mer 258les travaux du mois 259bulbe s e t tube rcules d ' è t è 263la maison devient ja rdi n 264cactées e t succul entes faciles 264les plant es compag nes 266bacs, vasq ue s, ja rdinièr es 267la basse-cour d 'ama te ur 270cultures hydroponiq ue s 271dictons . c royances, supe rstit ion s.. 272planter après l'a rrachage d'un arbre malade 273le parc Ilora l de Moustie rs 274une plant e qui re mue : la se ns itive 274Que plante r en sol lourd ou humide ? 275mieux vau t prévenir... 277vrai ou faux ? 277

annexe 1

annex e 2ind ex 282

durée de facul té germinative de certa ines graines280les régions françaises et leurs c1imats281

285

1" 11111I19 782263 005169