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Dimanche 29 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60 e ANNÉE - N o 18 844 - 1 France métropolitaine SKI ALPIN (Photo Dominic Ebenbichler/Reuters) Amélie Mauresmo a remporté, hier à Melbourne, l’Open d’Australie face à la Belge Justine Henin-Hardenne (6-1, 2-0, abandon). Impressionnante, elle n’a pas volé son premier titre du Grand Chelem et peut envisager l’avenir totalement libérée. (Pages 2 à 4, et notre éditorial) HANDBALL LES BLEUS DOIVENT REBONDIR FACE À L’ALLEMAGNE (Page 20) RUGBY BIARRITZ S’ÉCHAPPE À PERPIGNAN (Page 14) FOOTBALL BORDEAUX, SÉRIE EN COURS Les Bordelais ont remporté hier face à Lens (victoire 1-0, sur un penalty transformé par Laslandes, ci-contre) une quatrième victoire d’affilée en Ligue 1 et s’installent un peu plus confortablement à la deuxième place. L’OM, accroché par Sochaux (0-0), lâche du lest. Ce soir, Monaco accueille Lyon, le leader. (Pages 6 à 10) (Photo Pierre Lahalle) MELBOURNE. – Cette fois, ça y est, elle soulève un trophée majeur ! Amélie Mauresmo a conjuré ses peurs, chassé ses fantômes et peut savourer, deux mois après sa victoire au Masters, son premier succès en Grand Chelem. Sept ans après sa première finale à Melbourne, la Française, rayonnante, a concrétisé le rêve de sa vie, avant sans doute de se tourner, en pleine confiance, vers d’autres conquêtes. (Photo Imago/Panoramic) DU BONHEUR PLEIN LES YEUX L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . DAILY EUROCARGO STRALIS TRAKKER IVECO VOUS TRANSPORTE BEAUCOUP PLUS LOIN QUE VOUS NE L’IMAGINEZ. Avec ses 39 concessionnaires et ses 200 points service, le réseau Iveco vous accompagne partout en France. Où que vous alliez, les experts du réseau Iveco sont disponibles et à votre écoute pour que la route devienne toujours plus sûre et accueillante. Bref une route comme on l'aime. Photothèque : Corbis 39 CONCESSIONNAIRES ET 200 POINTS SERVICE, OÙ QUE VOUS ALLIEZ. www.iveco.com VOUS ALLEZ ADORER LA ROUTE www.iveco.com Iveco vous transporte beaucoup plus loin que vous ne l’imaginez. 3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@b@c@t@k ; T 00825 - 129 - F: 1,00 E MAIER EN FORME OLYMPIQUE (Page 13)

LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

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Dimanche 29 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE *60e ANNÉE - No 18 844 - 1 � Francemétropolitaine

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Amélie Mauresmo a remporté, hierà Melbourne, l’Open d’Australie faceà la Belge Justine Henin-Hardenne(6-1, 2-0, abandon). Impressionnante,elle n’a pas volé son premier titredu Grand Chelem et peut envisagerl’avenir totalement libérée.(Pages 2 à 4, et notre éditorial)

HANDBALL

LES BLEUS DOIVENT REBONDIRFACE À L’ALLEMAGNE(Page 20)

RUGBY

BIARRITZ S’ÉCHAPPEÀ PERPIGNAN(Page 14)

FOOTBALL

BORDEAUX,SÉRIE EN COURSLes Bordelais ont remporté hier face à Lens (victoire 1-0,sur un penalty transformé par Laslandes, ci-contre)une quatrième victoire d’affilée en Ligue 1 et s’installentun peu plus confortablement à la deuxième place.L’OM, accroché par Sochaux (0-0), lâche du lest. Ce soir,Monaco accueille Lyon, le leader. (Pages 6 à 10)

(Photo Pierre Lahalle)

MELBOURNE. – Cette fois, ça y est, elle soulève un trophée majeur ! Amélie Mauresmo a conjuré ses peurs, chassé ses fantômes et peut savourer, deux mois après sa victoire au Masters, son premier succès en GrandChelem. Sept ans après sa première finale à Melbourne, la Française, rayonnante, a concrétisé le rêve de sa vie, avant sans doute de se tourner, en pleine confiance, vers d’autres conquêtes. (Photo Imago/Panoramic)

DU BONHEUR PLEIN LES YEUX

L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 � ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 � ; AUTRICHE, 2,3 � ; BELGIQUE, 1,6 � ; ESPAGNE, 2,1 � ; GRÈCE, 2,2 � ; ITALIE, 1,9 � ; LUXEMBOURG, 1,6 � ; PAYS-BAS, 2 � ; PORTUGAL CONT., 2 �.

DAILY EUROCARGO STRALIS TRAKKER

IVECOVOUSTRANSPORTEBEAUCOUP PLUS LOIN QUE VOUS NE L’IMAGINEZ.Avec ses 39 concessionnaires et ses 200 points service, le réseau Iveco vousaccompagne partout en France. Où que vous alliez, les experts du réseau Iveco sont disponibles et à votre écoute pour que la route devienne toujoursplus sûre et accueillante. Bref une route comme on l'aime.

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39 CONCESSIONNAIRES ET 200 POINTS SERVICE, OÙ QUE VOUS ALLIEZ.

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3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@b@c@t@k;T 00825 - 129 - F: 1,00 E

MAIER EN FORMEOLYMPIQUE(Page 13)

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TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)

« C’était mon jour »AMÉLIE MAURESMO ne faisait pas la fine bouche : malgré l’abandon de Justine Henin,elle se montrait très fière de la qualité de son match et de sa victoire.

de choses. C’était mon timing à moi.Ça n’a pas toujours été facile, il yavait tellement d’attentes autour demoi. Les miennes, d’abord, mais aus-si celles des médias, du public, etc.Aujourd’hui (hier), je suis récompen-sée d’avoir persévéré. Les gens quifont partie de mon entourage aussi.Je suis contente pour eux aussi.– Vous n’avez jamais senti latension monter, les heures pré-cédant la finale ?– Bien sûr que la tension existe. Etc’est normal, logique de la ressentir.

Mais, globalement, je suis assezcontente de la manière dont j’ai géréla situation. Ça s’est vraiment bienpassé.– Y compris sur le court ?– Je ne me suis jamais dit que j’avaisraté ci ou laissé passer ça à cause dela tension. À aucun moment.– Vous aviez fait abstractiondu fait que c’était une finale ?– Un peu, oui… En fait, oui et non.C’était quelque part dans ma tête,mais je l’avais plus banalisé que lorsdes autres matches importants dema carrière.– Au-delà du titre, que retien-drez-vous en priorité de cettefinale ?– Que j’y ai montré mon meilleurniveau de jeu du tournoi. Y parveniren finale est une très grosse satisfac-tion.– Aviez-vous déjà réussi unpremier set de cette qualité ?– Je ne pense pas. Quand je suis ren-trée sur le court, j’étais prête à toutesles éventualités. Je ne savais pas cequi allait arriver, mais j’étais concen-trée à cent pour cent sur mon jeu.J’avais mis de côté l’émotion. Jecontrôlais parfaitement le jeu. Enplus, j’étais plutôt relax. Et tout s’estmis parfaitement en place dans lepremier set. Je savais très bien que je

gagné à Los Angeles. Là-bas, je mesuis prouvé à moi-même que j’étaiscapable de gagner un très grandtournoi en battant les meilleuresjoueuses du monde. Je ne crois pasque j’en étais persuadée à cent pourcent… Quand je suis arrivée en Aus-tralie, je me suis dit que tout pouvaitarriver. Que j’avais les moyens degagner le tournoi.– Le Masters en novembre,l ’ O p e n d ’ A u s t r a l i eaujourd’hui… Vous avezl’impression que vous venez delancer votre carrière ?– Oh non, elle a commencé il y abien longtemps ! Et si j’ai gagné letrophée ici, c’est grâce à toute cetteexpérience passée. J’ai grandi, je mesens plus mûre et j’ai pris pas mal deleçons, que j’ai toujours essayé d’uti-liser, sur le court et en dehors.– Avez-vous mesuré ce quepeut vous apporter cette vic-toire en Grand Chelem ?– Pas encore. Mais ça ne peut êtreque du positif. Juste en sortant duterrain, je me suis dit que la boucleétait bouclée. Comme par hasard, il ya sept ans, je jouais une finale ici.

J’arrivais sur le devant dela scène tennistique. Puis,il s’est passé plein dechoses… J’ai annoncé desobjectifs, dont trois qui meparaissaient essentiels.Deux ont mis du temps àêtre atteint. Le troisième,encore plus… (Elle sou-pire, de contentement.)Voilà… Maintenant, jeme dis que je peux allerboire une bonne bouteille,

savourer, profiter… Évidemment,on a toujours envie de plus, mais lereste, je serais tentée de dire quec’est presque du bonus.– Comment allez-vous célé-brer cette victoire ?– Il y a trois ou quatre ans, j’ai ache-té une très bonne bouteille. Trèsvieille aussi… Je me suis dit que je laboirai le jour où je gagnerai monpremier titre en Grand Chelem.Maintenant, il faut que je l’ouvre… àmoins que je la garde encore unpeu ! Ce qui est sûr, c’est que je ladégusterai en petit comité, avec lesgens qui me sont le plus proches.– Mais quelle est donc cettebouteille qui vous attend à lamaison ?– (Elle sourit.)… Un châteaud’Yquem, 1937… »

VINCENT COGNET

(entre parenthèses, la nationalité et le classement WTA ; w.c. : wild-card ; q. : qualifiée)

1/41/8 1/2 Fin.SISIMMPP SSESESMEMEMMMMPLE FEMPLE FEMMM

DDDADA 1)1)A, A, SASAUSUST (UT (URTRTAVENPOAVENPORRKKKUKU 1)1), 11, 11USUSRURU(R(RVA VA VVUZNETSOUZNETSOOVOVGGGrGr ))57)57), 5, 5SA,SA,USUSranville (ranville ((U(UHENIN (BEL, 6)HENIN (BEL, 6)EL 6)EL 6)SHARAPOVA (RUS, 4)S. WILLIAMS (USA, 15)Vesnina (RUS, 100)PETROVA (RUS, 7)SCHNYDER (SUI, 8)MYSKINA (RUS, 14)VAIDISOVA (RTC, 16)MAURESMO (3)Benesova (RTC, 42)Bammer (AUT, 72)SCHIAVONE (ITA, 12)CLIJSTERS (BEL, 2)

111144

884

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67

12163

152

USUSKIRILENKO (RUKIRILENKO (RUS, 25)S, 25), , Santangelo (ITASantangelo (ITA 73)73)(E(ERuano Pascual (Ruano Pascual (ESP, 104)ESP, 104)

RazzanoRazzanoRazzano ( ) (54)(54)(54)Kostanic (CRO, 71)HANTUCHOVA (SLQ, 17)Savchuk (UKR, 188, q.)Camerin (ITA, 113)Nakamura (JAP, 59)Arvidsson (SUE, 58)PENNETTA (ITA, 20)Krajicek (HOL, 43)Hingis (SUI, 349, w.c.)Stosur (AUS, 98)Sanchez Lorenzo (ESP, 93)Vinci (ITA, 49)

:::::::::::::::::::::

555222

17

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-2-2DAVENPORT, 6-4, 4-6, 6-DAVENPORT, 6-4, 4-6, 6-KUZNETSOVA, 6-3, 6-1KUZNETSOVA, 6-3, 6-1Ruano Pascual, 6-3, 6-3Ruano Pascual, 6-3, 6-3

, ,HENIN, 6-4, 6-1HENIN 6 4 6 1HENIN 6-4 6-1SHARAPOVA, 6-0, 6-1HANTUCHOVA, 6-1, 7-6 (7-5)Vesnina, 5-7, 6-2, 6-4PETROVA, 6-1, 6-2SCHNYDER, 6-2, 6-3MYSKINA, 6-3, 6-1VAIDISOVA, 6-4, 6-2MAURESMO, 6-2 ab.Hingis, 6-4, 6-1Stosur, 7-5, 4-6, 6-3SCHIAVONE, 6-0, 6-0CLIJSTERS, 6-1, 6-2

HENINHENINNN,2-6, 62 6 66-2, 6-36 2 6 3

HENIN,HENINHENIN4-6, 6-1, 6-4

MAURESMO,5-7, 6-2, 3-2 ab.

MAURESMO,6-1, 2-0 ab.

SHARAPOVA,7-6 (8-6), 6-4

MAURESMO,6-3, 6-0

CLIJSTERS,6-3, 2-6, 6-4

DAVENPORT 6-2DAVENPORT, 6-22 6-42, 6-4

HENIN 6-0 6-3HENIN, 6-0, 6-3

SHARAPOVA, 6-4, 6-4

PETROVA, 6-3, 6-1

SCHNYDER, 6-2, 6-1

MAURESMO, 6-1, 6-1

Hingis, 6-1, 7-6 (10-8)

CLIJSTERS, 7-6 (7-5), 6-4

Foot (L 1)Saint-É icetienne - N

Foot (L 1)Strassbourg - Paris-SGFoot (Coupe de France)

Sainte-Geneviève - Calais

Foot (L 1)Nantes - Troyesy

Rugby (Top 14)Naarbonne - Castres

Rugby (Pro D 2)Bééziers - Pays dy ’Aix

Rugby (Pro D 2))Auch - Albi

)Foot (Coupe de France)Vitré sse - Longuenesg

Foot (Coupe de France)eMontpellier - Royp y

Rugby (Top 14)montMontpellier - Clerp

Rugby (Top 14)Brive - Ageng

Toutes ces rencontres ont été reportées hieren raison des conditions climatiques.

L’HUMEUR

L’ÉDITO

LA MÉTÉO

Quelques minutes après le départ de Justine Henin, dévastée par sadéfaite au point d’y verser quelques larmes, Amélie Mauresmo enta-mait son marathon médiatique en salle d’interview. Elle y montra lemême visage que sur le court central : heureuse, mais aussi et surtoutsereine. Presque apaisée.

MELBOURNE –de notre envoyé spécial

« LA FIN DU MATCH a étébizarre…– Oui… C’était étrange pour tout lemonde, pour Justine, pour moi, pourle public, pour les organisateurs,pour le tournoi, en fait. Mais lestemps changent. Moi aussi, j’aiconnu des moments difficiles. Jeprends les événements comme ilsviennent. Aujourd’hui, la manièreimportait peu. Gagner ici, c’est top !J’étais très émue après le match. Il yavait aussi beaucoup de fierté.– Durant le match, avez-vousréalisé que Justine avait unproblème ?– Pas du tout. J’étais totalementconcentrée sur mon jeu et sur ce quej’avais à faire. Je ne faisais absolu-ment pas attention à elle.– Quel a été le moment le plusfort de cette finale ?– Il y en a eu plusieurs… Quand j’aiversé quelques larmes sur ma chaise,mais aussi quand j’ai retrouvé Loïc(Courteau), Michel (Franco) et le« doc » (Gilles Daubinet), qui avaitfait exprès le déplacement, dans lesvestiaires… J’ai aussi eu des gens,en France, au téléphone, c’était trèsémouvant.– Vous réalisez que vous venezde gagner votre premier titreen Grand Chelem ?– C’est marrant, une part de moi vitémotionnellement le moment à centpour cent, et l’autre n’a pas encoreclairement défini ce que ça repré-sente.– Vous semblez avoir eu unpetit geste de dépit, lorsquevous avez regagné votrech a ise , en je t ant vo t reraquette…– Ça n’avait pas de rapport avec lafin de match tronquée. Ça voulaitplutôt dire : “Voilà, c’est fait, on yest !” Je n’ai pas ressenti de frustra-tion parce que je dominais tellementle match que je sentais que c’étaitmon jour. La roue tourne… Non, cen’était pas de la frustration, plutôtdu soulagement.– Pourquoi du soulagement ?– Parce que ça a mis du temps,parce que j’ai dû apprendre pas mal

pratiquais du grand tennis. Je savaisque je la dominais. Et je savais quej’appliquais parfaitement la tactiqueque je m’étais fixée.– Quelle était-elle ?– J’ai essayé de varier au maximum,je sais que Justine n’aime pas ça. Àvrai dire, avec Loïc, on n’a pas beau-coup plus discuté tactique qued’habitude. Mais on a insisté sur lesdétails. En entrant sur le court, jesavais exactement ce que j’allaisfaire. Je m’appuyais sur des certi-tudes, des choses concrètes, maisj’avais aussi une première préoccu-pation, que le côté émotionnel nem’empêche pas de jouer. Je voulaisque l’issue de ce match se décide autennis. J’ai super bien géré tout ça.Dans le jeu, je n’ai pas beaucoup

donné (de points). Je croisavoir réussi un grandmatch.– Avez-vous l’impres-sion d’avoir enfintrouvé votre jeu ?– Oui, probablement. Lavérité, c’est que je l’aitrouvé au Masters, à LosAngeles. Ici, au début,j’avais du mal à bien le

caler, surtout parce que j’ai mis unpeu de temps à m’adapter aux condi-tions de jeu. Voilà… ça a peut-êtrepris un peu de temps, mais, mainte-nant, ça a de la gueule !– À quoi avez-vous penséquand on vous a dit que le toitserait fermé ?– Je ne savais pas ce qui allait êtredécidé, mais j’étais prête à tout.Même à jouer dehors, sous 40 oC.Jouer indoor ne me dérangeait pas.Je pensais même que ça m’avanta-gerait. Les choses auraient-ellestourné différemment si le toit avaitété fermé ? Pas sûr.– Trois de vos adversaires(Krajicek, Clijsters, Henin) ontabandonné. Vous avez le senti-ment que la chance était devotre côté ?– Probablement… (elle sourit).C’estcomme ça… c’est assez étrange.Mais je pense que leurs abandonstiennent également à leur prépara-tion physique. Michaella n’était pasprête à jouer sous des températuresextrêmes, Kim était fatiguée, peut-être que les nerfs ont joué un rôledans les problèmes de Justine…– Comment avez-vous réagiquand Justine est venue aufilet pour vous dire qu’elleabandonnait ?

– Je me demandais ce qui arrivait.Puis, elle m’a dit qu’elle ne se sentaitpas très bien. C’est quand je suisallée vers ma chaise que j’ai réalisé.Que j’avais gagné et que ce tournoiétait à moi.– Cet abandon n’a pas gâchévotre joie ?– L’émotion aurait sûrement étédif-férente. Mais la joie est là. C’est durpour Justine de finir comme ça, maisje pense aussi que je jouais du grandtennis aujourd’hui (hier). Je crois quesi elle avait senti que le match étaitéquilibré, qu’il y avait des brèchesdans lesquel les e l le pouvai ts’engouffrer, elle aurait sans doutecontinué un petit peu plus.– Vous ne pensez pas que Jus-tine aurait quand même pufinir le match, ne serait-ce quepour l’esprit du jeu ?– Je ne veux pas faire de commen-taire à ce sujet. Moi, j’étais prête àmourir sur le court. C’était mon étatd’esprit quand je suis sortie des ves-tiaires. J’étais prête à affronter tousles scénarios possibles.– Vous trouvez son attitudetrès professionnelle ?– Que voulez-vous que je vousdise ? Je ne vais pas me lancer dansla controverse. Ce n’est pas le jourpour ça.– En termes de qualité de jeu,vous pensez avoir réussi votremeilleur tournoi du Grand Che-lem ?– J’étais meilleure dans tous lesdomaines. Avant, je n’étais pas aussiforte mentalement. Là, je crois queles trois éléments essentiels dupuzzle, à savoir la technique, lephysique et le mental, étaient parfai-tement imbriqués. J’ai commencé àm’en rendre compte contre Vaidiso-va. Comme j’avais un torticolis, j’aidû m’adapter, changer certaineschoses. Au final, c’était plutôt unebonne idée ! Je me suis dit : “Voilà, jesuis mentalement prête àm’adapter.Ça veut donc dire que je suis capablede m’appuyer sur d’autres forces quecelles que j’utilise d’habitude.” Çam’a vraiment aidée pour les tourssuivants. J’ai trouvé le bon rythme enhuitième, puis en quart de finale.– Le tournoi a été exigeant surle plan physique et vous êtescelle qui vous en sortez lemieux…– Comme quoi, quand on met tousles éléments bout à bout, ça paye.J’aime à croire que les leçons portentleurs fruits. Ça fait un an et demi que

je travaille avec Michel (Franco) et,comme par hasard, j’ai de moins enmoins de problèmes physiques…Toutes les pièces du puzzle se sontprogressivement assemblées, à mafaçon, à mon rythme. Il y a eu pleind’occasions, dans ma carrière, oùj’aurais pu baisser les bras, où je medemandais si j’allais y arriver… Maisj’ai tenu bon. Même si je vous disaisle contraire, je me posais quandmême des questions…– Vous imaginez votre retouren France ?– Je n’y ai pas encore réfléchi. Maisje suis sûre que mes amis y pensentdéjà ! Je vais partager tout ça avec lestaff qui est avec moi ici, parce qu’ilsont une énorme responsabilité dansma victoire, et avec ceux qui sont res-tés en France et qui m’ont aidée àgagner. C’est un peu dur d’être si loind’eux… Je n’ai aucune idée de lamanière dont la France va réagir,mais il me tarde d’y être pour célé-brer ce titre avec tout le monde.– Vous vous sentez prêteà réa-liser le Grand Chelem ?– Oui, c’est mon prochain but !(Rires.) Non, sérieusement, je suis

fière d’avoir réalisé mes trois objec-tifs : gagner la Fed Cup, devenirnuméro 1 mondiale et remporter unGrand Chelem. J’ai attendu si long-temps…– Allez-vous désormais abor-der Roland-Garros différem-ment ?– Je ne sais pas. Je crois que le Mas-ters a été un tournant, que ce titre àLos Angeles m’a changé en tant quejoueuse. Celui-là va-t-il en faireautant ? C’est encore trop tôt pour ledire. Mais je crois que je serai de plusen plus décontractée sur le court,que j’aborderai les choses plus serei-nement. Aujourd’hui, je n’ai plusgrand-chose à prouver.– Quel impact a eu votre vic-toire au Masters ? Mental ?– Honnêtement, je pense que j’aigagné à Melbourne parce que j’ai

Seul Stefan Edberg…L’HISTOIRE DES TOURNOIS du Grand Chelem ne regorge pas de finales nonjouées ou tronquées, puisqu’on ne trouve que cinq abandons et trois finales nonjouées hommes et femmes confondus. Durant l’ère open, seul Stefan Edberg aabandonné face Ivan Lendl lors de la finale de l’Open d’Australie 1990, pour unedéchirure aux abdominaux. Sinon, les Championnats d’Australie ont été marquéspar l’abandonde Maria Bueno face à Margaret Smith-Courten 1965 (5-7, 6-4, 4-2)et par le forfait, l’année suivante, de Nancy Richey face à la même Smith-Court.Dans l’histoire de Roland-Garros, les finales de simples se sont toujours jouées,sauf en 1921 chez les dames, où Suzanne Lenglen a remporté le titre sur forfait del’Anglais Germaine Golding. À Wimbledon, on compte un abandon dans la finaledu simple messieurs 1921, année où Anthony Wilding a remporté son deuxièmetitre face à Roper Barrett, 6-4, 4-6, 2-6, 6-2. Autrement, il faut signaler le forfait deFrancis Shields face à Sidney Wood en 1931 alors que chez les femmes, toutes lesfinales sont allées à leur terme. Enfin, à l’US Open, toutes les finales hommes sesont jouées et deux finales femmes se sont terminées par des abandons : ceuxd’Elizabeth Moore face à Marion Jones (6-1, 1-0, en 1902) et de Helen Wills face àHelen Jacobs (8-6, 3-6, 3-0, en 1933).

MELBOURNE.– Beaucoupde tristesse,bien sûr, dansle regard deJustine Henin(à gauche),après sonabandon.Beaucoup deperplexité,aussi, danscelui d’AmélieMauresmoqui méritait,pour sonpremier titredu GrandChelem, autrechose que cefinal tronqué.(PhotoNicolas Luttiau)

MATCHES REPORTÉS HIER SOIR

UNE SI LONGUEATTENTE

ASSUREZ-VOUS, nous n’avons nullement l’intentionR d’instruire ici un procès, voire de dénoncer un improbablecomplot – c’est à la mode – qu’aurait pu ourdir le tennis belgecontre Amélie Mauresmo. Même si on peut s’étonner dumanque d’élégance de Justine Henin qui était en mesure d’allerjusqu’au terme de la finale de l’Open d’Australie en dépit deses problèmes gastriques, ne serait-ce que par respect de sonadversaire, c’est plus la frustration qu’a dû ressentir laFrançaise de ne pas avoir pu achever comme il se devait uneœuvre ébauchée il y a sept ans déjà, ici même, qui nouschagrine. D’autant qu’après l’abandon de la NéerlandaiseMichaella Krajicek en huitième, c’est la compatriote belge deJustine Henin, Kim Clijsters, qui avait jeté l’éponge au milieudu troisième set de la demi-finale australienne après s’êtretordu la cheville.Tout ça pour dire qu’Amélie Mauresmo, eu égard à sonimmense talent, méritait de connaître une fête d’une toutautre nature le jour où elle allait enfin réparer une injustice quitournait à l’obsession, à savoir remporter un jour un tournoi duGrand Chelem. Loïc Courteau, son entraîneur, tout à sonbonheur de voir sa joueuse mettre un terme à cette éreintantequête du Graal, laissait fort justement poindre ce petit regret,à l’issue de la finale sur le court central du Rod Laver Arena,lorsqu’il déclarait : « Le plus embêtant, c’est que l’émotion nesoit pas sortie. » L’émotion, une complice souvent bien infidèlede la carrière d’Amélie depuis cette première finale àMelbourne, en janvier 1999. Sept années de grandesespérances souvent contrariées par les blessures et unepression dont elle s’accommodait si mal et qui lui a valu de nejamais pouvoir répondre aux attentes d’un public deRoland-Garros qui rêve tellement de l’accompagner un jourjusqu’à la consécration. À vingt-six ans, après une victoireà Los Angeles sur Mary Pierce en finale du Masters, ennovembre dernier, qui a été le déclic psychologique tantattendu, et ce premier titre en Grand Chelem, AmélieMauresmo va enfin pouvoir regarder devant elle avec unesérénité toute nouvelle : gagner la Fed Cup, être un journuméro 1 mondiale (elle l’a été en septembre 2004), gagner unGrand Chelem, elle a atteint ses trois objectifs.Apaisée – ses adversaires le savent –, elle va devenir encoreplus redoutable. Tiens, au fait, Roland-Garros, c’est pile dansquatre mois.

LA QUESTION D’HIEREn phase éliminatoire de l’Euro 2008,les Bleus ont-ils hérité du groupele plus difficile ?OUI ............................................................................................ 60 %NON ........................................................................................... 40 %(nombre de votants : 64 604)Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.

''J’étais prête à mourirsur le court. C’étaitmon état d’espritquand je suis sortiedes vestiaires '' ''Il y a eu plein

d’occasions, dans macarrière, où j’auraispu baisser les bras,où je me demandaissi j’allais y arriver ''

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La phrase««««

Le chiffre 555

GrG âce à la victoire d’Amé r lie Mauresmo sururesmo surJustine Henin, hier, en finale de l’Open d’Australie, le bilan des Françaises en finale de Grand Chelem (simples) est désormais de 15 victoires pour 15 d15 défaites.

Dans l’Histoire (les finales des Françaisesen Grand Chelem en quelques chiffres)

TTrois de ces quinze victoires ontTrois de ces quinze victoires ont ééttééacquises depuis le début de le l’è’ère Openen(1968) : Mary Pierce à l’Open dd’’Australie enen

par des Françaises à l Open dn d Australiee(2 gagn(2 gagnéées : Mary Pierce en 1995, Ames : Mary Pierce en éé elie

yMauresmo en 2006 ; 2 perdues : Mary2 perdues : MaryPierce en 1997, Amélie Mauresmo en 1999).e Mauresmo en 1999).

Le nombre de finales disputLe nLe nombLe nom éesespar des Françaises à Roland-Garros(7 gagnées : Suzanne Lenglen en 1925 et 1926, Simone Mathieu en 1938 et 1939, Nelly Adamson-Landry en 1948, Françoise Dürr en 1967, Mary Pierce en 2000 ; 11 perdues : Simone Mathieu en 1929, 1932, 1933, 1935, 1936 et 1937, Nelly Adamson-Landry en 1938 et 1949, Ginette Bucaille en 1954, Mary Pierce en 1994 et 2005). N.B. : avant 1925, l’épreuve n’était ouverte qu’aux joueuses rérésidant an France.és

8 18 18 18

Le nombre de finales disputLeLe nombe no éespar des Françaises à Wimbledon(6 gagnées : Suzanne Lenglen en 1919, 1920, 1921, 1922, 1923 et 1925 ; 1 perdue : Nathalie Tauziat en 1998).

777

Le nombre de finales disputLLe nombLe ééesespar des Françaises à l’US Open(1 perdue : Mary Pierce en 2005).

111

WIMBLEDONWIMBLEDONWIMBLEDONWIMBLEDON

US OPENUS OPENUS OPENUS OPEN

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Finales en Grand Chelem

« Elle a gagnépar K-O technique »« S’IL GAGNE LE TOURNOI, Roger Fede-rer ne va pas se dire que le titre ne comptepas vraiment parce que ni Safin ni Nadaln’étaient là. Il va se dire qu’il est le dernierhomme debout. Amélie Mauresmo doitsentir qu’elle reste la seule femme debout.Elle a gagné par K-O technique.Clijsters ? Pas de chance, mais elle n’auraitpas dû jouer le tournoi si elle était déjà bles-séeet, comme elle l’était, elle a forcé sur sonautre jambe, ce qui a causéune autre blessure. Henin ?Si, comme elle l’a dit sur lecourt, elle était trop maladepour jouer, c’est embarras-sant pour elle. Une blessureserait autre chose. Si c’estun mal qui ne risque pas decompromettre son avenir,elle devait continuer, àmoins de vomir sur lecourt… Elle le devait à Amé-lie, elle le devait au tournoiet au monde du tennis. Pourqu’on puisse voir le visagede la gagnante après la ballede match. Elle devait finir lematch, en marchant ou en rampant. Je m’enmoque. En demi-finale c’est autre chose,mais, en finale, on doit continuer.Cela dit, Amélie a été la meilleure joueusedu tournoi. La plus solide. Celle qui était enmeilleure santé. Et la plus intelligente parcequ’elle s’est fait un bon programme. Elle aété la meilleure en tout pendant ces deuxdernières semaines.Personnellement, je ne me rappelle aucunede mes émotions après mes victoires enGrand Chelem. Je ne me rappelle pas ce queje ressentais en servant pour le match. Jemesouviens seulement d’avoir ressenti, par-fois, pendant ces matches, que j’étais lemeilleur et que j’avais des chances degagner. Je me rappelle surtout ma fiertéd’avoir atteint le but que je poursuivaisaprès avoir tant travaillé pour l’atteindre.

Ça, c’était une satisfaction. Et j’espère quecette satisfaction rendra heureux aussi lesgens qui étaient autour de moi jusqu’à lafin de leur vie.Cette victoire va donner confiance à Amé-lie. Elle sait qu’elle a gagné le match 6-1,2-0. Elle a épuisé son adversaire. Et de lafaçon dont Henin a joué, qu’on ne me disepas qu’elle ne courait que sur une jambe !Henin a tapé aussi fort que jamais, parfois

même peut-être plus fort.Peut-être s’est-elle sentiemal tout d’un coup mais,pendant les neuf jeux,Amélie était de loin la meil-leure. Fin de l’histoire.Il aurait été intéressant devoir comment Amélieaurait réagi en arrivant àdeux ou trois points dutitre. C’est ça qui va peut-être lui manquer : savoirelle-même si elle aurait étévraiment nerveuse aupoint de ne pas mettre uneballe dans le court, ou non.Ça, nous l’apprendrons

dans les prochains tournois du Grand Che-lem, mais je suis sûr que ce titre venantaprès celui du Masters va lui permettre depasser à un autre niveau.Je pense que c’est un bon coup de pieddans les fesses qui va la faire aller del’avant : elle a été numéro 1, elle a gagné leMasters, elle a gagné l’Open d’Australie.Moi, j’ai remporté mon premier titre surmon terrain, à Roland-Garros et, dèsl’année d’après, j’ai gagné en Australie, surgazon, en battant McEnroe en demi-finale ! Pourquoi ? Parce que ma victoirem’avait changé. Pour elle, ça sera pareil. Jela vois gagner au moins un autre titre cetteannée. La pression à Roland-Garros seraincroyable, mais je lui conseillerais d’enparler dès maintenant pour qu’elle y soitpréparée quand le tournoi arrivera. »

Henin au suppliceContrainte à un abandon controversé, la Belgen’a pas pu retenir ses larmes.

MELBOURNE –de notre envoyé spécial

PLEURS, DOULEURS gastriquesaiguës, amère défaite et questionsinsidieuses : Justine Henin a vécuhier un calvaire qui a commencétrès tôt, dès trois heures du matin.Elle se réveille brutalement avecun mal de ventre insupportable.« C’était brûlant, racontera-t-elleplus tard. J’avais très, très mal,comme jamais. J’en avais déjàconnu des trucs. Mais des chosescomme ça, non. Je neme souhaiteplus de vivre des nuits pareilles. Jene savais plus comment memettre, debout, couchée… »Après avoir pensé faire appel à unmédecin, elle finira péniblementpar trouver le sommeil, ruminantsur le terrible processus qui s’étaitenclenché pour l’achever àquelques heures d’une finale deGrand Chelem. Dès le deuxièmejour du tournoi, son mal chroniqueà l’épaule s’était réveillé, justifiantla prise d’anti-inflammatoires,puis le doublement des doses pourtenter de le juguler. Mais, si ladouleur musculaire s’était amoin-drie, l’estomac n’avait pas suppor-té l’intrusion massive de médica-ments en tous genres. « J’ai prisdes tas de trucs et ça m’a ache-vée », résumera la Belge, qui avaitdéjà vomi la veille de son quart definale devant Davenport et maldormi avant de battre Sharapovaen demi-finale.Le matin de la finale, elle seréveille encore plus affectée queles jours précédents. « Claquée »,dira-t-elle. Mollassonne à l’entraî-nement, elle ingurgite une pâtecensée colmater les brèches àl’intérieur de son ventre. Mais rienn’y fera. « Dès les premiers points,je me suis très vite rendu compteque je ne me sentais vraiment pasbien. J’avais les jambes molles.J’avais l’impression de taper de

LE FILM DE LA FINALE

Mauresmo b. Henin 6-1, 2-0 ab.�PREMIER SET. – La pluie tombée lematin et la météo défavorable ont for-cé les organisateurs à fermer le toit. Àpeine le match commencé, on entendla pluie frapper les tôles. Le tonnerregronde. Un groupe d’oiseaux coincésdans l’enceinte entame un concert depépiements. Sur le terrain, AmélieMauresmo se met au diapason : elletrouve immédiatement le juste ton.Jouant long, fort et lifté, elle fait recu-ler son adversaire qui force et commetdes fautes. Après huit minutes, Mau-resmomène2-0. Elle n’a pas commis lamoindre faute directe contre huit à laBelge dont la première balle de servicene passe pas.La partie se poursuit sur le mêmerythme. Contrainte de frapper la balleau-dessusde sonépaule, Justine Heninrate. Après avoir sauvé sa premièreballe de break à 4-0, par un servicegagnant, La Française mène5-0. Aprèstrente minutes, Henin gagne enfin sonservice, mais Mauresmo conclut au jeusuivant après trente-quatre minutesde jeu. Henin sort du court pour troisminutes.� DEUXIÈME SET. – Trois fautesdirectes mettent Henin face à trois

balles de break dès le premier jeu. Ellesauve les deux premières au filet mais,sur la troisième, manque sa volée.Mais elle attaque le jeu suivant à touteallure et gagne à 40-30 le plus beléchange du match : trente-troisfrappes, une approche parfaite et unpassing raté par la Française. Elle faitsigne à l’arbitre d’appeler le kiné etperd les deux points suivants : 2-0.Le médecin arrive, prend sa tension,mais aucune pause pour des soinsn’est annoncée par l’arbitre. Heninrevient sur le court pour servir. Elleperd les deux premiers points du jeusur deux revers ratés, se dirige versl’arbitre, lui annonce son abandon ets’appuie sur le filet. Interloquée, Amé-lie Mauresmo met quelques secondesà comprendre qu’elle est championned’Australie.

FICHE TECHNIQUE :Pourcentage de premiers services. –HENIN : 32 % (29%, 38%) ; MAURES-MO : 62 % (69%, 38%).Coups gagnants. – HENIN : 4 (3 + 1) ;MAURESMO : 5 (3 + 2).Fautes directes. – HENIN : 20 (12 + 8) ;MAURESMO : 11 (9 + 2).

Mauresmo l’a mérité...Malgré l’abandon de Justine Henin, Amélie Mauresmo peut être fière de son premier titre du Grand Chelem. Elle ne l’a pas volé.Se plaignantde problèmes gastriques,Justine Henin mitsubitement les poucesà 6-1, 2-0 pour AmélieMauresmo. Jusque-là,cette dernière avaitdémontré une bellemaîtrise technique ettactique. À vingt-six ans,elle devient la deuxièmeFrançaise de l’ère open(après Mary Pierce)à décrocher un titredu Grand Chelem.

MELBOURNE –de notre envoyé spécial

EN ŒNOPHILE CONVAINCUE,Amélie Mauresmo avait depuis long-temps décidé de célébrer son pre-mier titre du Grand Chelem avec unebouteille rare, achetée il y a quelquesannées : un château d’Yquem 1937.Que son étiquette s’orne d’une cou-ronne n’est sans doute qu’une coïn-cidence. La bouteille attend dans sacave. La couronne est désormais sursa tête.À Melbourne, le flacon d’une finaleécourtée par l’abandon de JustineHenin au deuxième set n’a malheu-reusement pas été aussi prestigieux,l’ivresse un peu longue à se diffuser,mais le bonheur n’en aura pas moinsune saveur intense. Au-delà des septans d’attente depuis sa premièrefinale à Melbourne, prémices un peulonguettes à une extase annoncée,Amélie Mauresmo peut savourerd’avoir, en l’espace de deux mois,réussi à enfin exploiter à fond à lafois ses dons et son travail.En gagnant le Masters à Los Angelesen novembre, puis l’Open d’Austra-lie, elle a démontré au monde du ten-nis et s’est prouvé à elle-mêmequ’elle pouvait surmonter la tensiondes grands événements, mais aussique son jeu pouvait poser des pro-blèmes insolubles à ses rivales.

L’atout physiqueL’an dernier, à l’automne en particu-lier, après les échecs de l’US Open etde la Fed Cup, beaucoup d’observa-teurs, dont ceux de ce journal, endoutaient. Elle-même se posait desquestions. Elle a trouvé les réponses,non pas en bouleversant son jeu,mais bien en utilisant ses atouts demanière différente : au lieu de tenterde rivaliser en vitesse de balle, elleédifie une barrière de lift qui mini-mise les risques de fautes et forcel’adversaire à reculer. À partir decette base solide, elle peut introduiredes variations, comme tout bonmusicien de jazz appuyé sur une sec-tion rythmique sans faille.Ce n’est pas un hasard si ces certi-tudes nouvelles dans le jeu coïnci-dent avec la sérénité nouvelle dansla tête. Quand on sait exactement cequ’on a à faire sur le court, les occa-

TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)

sions de douter sont aussitôt moinsnombreuses. Ajoutés à un physiqueirréprochable, ces éléments consti-tuaient la combinaison gagnante.Le physique, travaillé depuis deuxans avec méthode, aura bien étél’autre atout essentiel de la Fran-çaise dans une édition du tournoiparmi les plus éprouvantes de l’his-toire à cause de la chaleur. Si souventfrappée par des blessures malvenues, dont une, ici même en2004, l’avait contrainte au forfaitavant un quart de finale, AmélieMauresmo n’a pas à rougir, bien aucontraire, de sa bonne santé. Auxdernières nouvelles, en sport, être lemeilleur athlète n’est pas un défaut.En outre, elle aussi avait connu cesinquiétudes quand, au matin de sonhuitième de finale contre Nicole

Vaidisova, elle s’était réveillée le coubloqué.Au lieu de se laisser paralyser, ellepuisa dans cette blessure un relâche-ment nouveau, signe de son profondchangement d’attitude. Incapablede pratiquer son meilleur tennis lasemaine précédente à Sydney, puisdans les premiers tours, au point deperdre son premier set du tournoicontre la Chinoise Sun Tiantian, ellemonta sagement les tours, elle qui,trop souvent, arrivait sur la lancée desuccès préalables, un trop-pleind’espérances surchargeant sesépaules.Un record de trois abandons amarqué son parcours : MichaellaKrajicek en huitième de finale, KimClijsters en demi-finale et JustineHenin. On n’oserait les lui reprocher.

Si pareille aventure était advenue àSerena Williams, on aurait à coup sûrvanté la toute-puissance de l’Améri-caine. Amélie Mauresmo n’imposepas le même régime de fer à sesrivales mais, dans chacun desmatches concernés, elle avait établiun ascendant incontestable sur safuture victime.

Un geste pas élégantEn demi-finales, Kim Clijsters étaitéreintée quand elle se donna uneentorse à la cheville. Hier, JustineHenin souffrait de l’estomac.Personne n’oserait mettre sa paroleen doute. En revanche, aucun desobservateurs dans le stade ni mêmedes commentateurs de la télévision,le nez sur les moniteurs, n’avait rele-vé de symptôme flagrant de son

malaise. Certes, elle facilitait latâche de son adversaire en passantfort peu de premiers services (moinsd’un sur trois), certes, elle souffraitpour récupérer après les longséchanges, certes, elle commettaitdes fautes (six dans les huit premierspoints), mais elle courait apparem-ment sans problèmes.En face, Amélie Mauresmo ne luirendait pas le jeu facile. Elle frappaitlong, profond, fort et lifté, sansprendre trop de risques, mais enavançant dès que l’occasion se pré-sentait. Contrainte de jouer la plu-part de ses coups à la hauteur de latête, Justine Henin ne parvenait querarement à prendre l’initiative. Unefois le match terminé, la Belge mit aucompte de sa nuit blanche et de sesdouleurs d’estomac son incapacité à

diriger le jeu. La cure de lift à laquelleMauresmo la soumettait ne fit riensans doute pour arranger son état.Après le premier set, Justine Heninsortit du court, allongeant la pauseréglementaire d’une minute.Au retour, elle perdit son servicepuis, à la fin du jeu suivant, aprèsavoir gagné le plus bel échange dumatch, fit quérir le médecin.Lapause de trois minutes ne lui servità rien. À 6-1, 2-0, 0-30 sur son ser-vice, elle jeta l’éponge.Son abandon suscita murmures dansla foule, grondements dans la sallede presse. Nul doute qu’elle souf-frait. Nul doute non plus qu’elleaurait pu finir le match. Si elle aban-donna, ce n’est sans doute pas parcequ’elle ne pouvait plus jouer, maisparce qu’elle savait ne plus pouvoir

gagner. Le geste n’est pas élégant,mais il constitue le revers desmédailles que ce petit bout defemme a réussi à accrocher à soncou. Sans son caractère excessif, ellene compterait sans doute pas quatretitres du Grand Chelem et unemédaille d’or olympique à sonpalmarès.Plus athlétique qu’elle, AmélieMauresmo n’a pas besoin de tomberdans les mêmes travers d’égoïsmepour vaincre. Tout juste de croireun peu plus en elle-même. Hier,après sa victoire dans le premiertournoi de l’ère open où ne manquaitaucune des vingt meilleures mon-diales, sa confiance a dû faire unbond en avant.

PHILIPPE BOUIN

MELBOURNE. – JustineHenin n’était sans doute pasau mieux de sa forme maisAmélie Mauresmo, étaitbien, elle, au sommetde son art pour conquérirson premier titreen Grand Chelem.(Photo Nicolas Luttiau)

PROGRAMMEAUJOURD’HUI. – À partir de 9 h 30(19 h 30, heure locale). Rod LaverArena : FEDERER (SUI) - Baghdatis(CHY).

RÉSULTATS� DOUBLE HOMMES. – Finale : B. Bryan-M. Bryan (USA) b. Damm-Paes (RTC-IND),4-6, 6-3, 6-4.� JUNIORS GARÇONS. – Demi-finale :Sidorenko b. Chekhov (RUS), 6-4, 6-1.� DOUBLE JUNIORS FILLES. – Finale :Fichman-Pavlyuchenkova (CAN-RUS) b. Cor-net-Dentoni (ITA), 6-2, 6-2.

« Marcos Baghdatis me fait un peupenser à moi il y a sept ans. »D’Amélie Mauresmo, après sa finale,séduite par la personnalité du Chypriote.

Cela fait maintenant cinq tournois duGrand Chelem d’affilée que l’on retrouveune Française dans le dernier carré (aumoins) du simple dames.� OPEN D’AUSTRALIE 2005 :Nathalie DECHY (demi-finaliste).� ROLAND-GARROS 2005 :Mary PIERCE (finaliste).� WIMBLEDON 2005 :Amélie MAURESMO (demi-finaliste).� US OPEN 2005 :Mary PIERCE (finaliste).� OPEN D’AUSTRALIE 2006 :Amélie MAURESMO (vainqueur).

toutesmes forces et rien ne sortaitde ma raquette. »Sur le bord du court, son entraî-neur Carlos Rodriguez se rend luiaussi vite compte de l’inéluctableissue. À 4-0 dans le premier set, ilenjoint sa protégée d’abandon-ner. Au début du deuxième set, ungrand rallye de trente-troiséchanges, qu’elle finit par rempor-ter, plonge Henin dans la zonerouge. « Je ne pouvais plus respi-rer, je me sentais vraiment mal. »Quelques minutes plus tard, elleabandonne.« J’auraismêmedû lefaire plus tôt. On veut toujourscroire qu’il peut se passer quelquechose. Mais, quand on se sentcomme ça, on ne peut plus rienfaire. Dans le passé, je serais sûre-ment allée au bout. Mais ça auraitservi à quoi ? J’aurais pu me bles-ser inutilement… »

« Je n’avaisaucune raisonde continuer »

Sa voix très affaiblie peine àconvaincre l’auditoire médiatiquesur ce point précis. « N’auriez-vous pas pu terminer le match ? »« N’avez-vous pas dénaturé lesuccès de votre adversaire ? »Une polémique s’instruit, que laBelge tente de contrer avec un egode championne blessée de toutesparts, indifférente au sort d’unefinale tronquée et à la frustrationde son adversaire.« Je n’avais aucune raison de

continuer, tranche-t-elle. Je n’ai àpenser qu’à moi, parce que c’estmoi qui étais sur le court et quisouffrais. Et je me moque de ceque peuvent penser les gens. Jen’ai aucun regret à propos de ladécision que j’ai prise. D’abord, jeme préoccupe de moi-même. Et,après, je pourrai me sentir désoléepour elle (Mauresmo). » L’esto-mac en feu face au roulement desquestions, la Belge esquisse unsourire las. Il lui est vraiment diffi-cile de rendre hommage à lagagnante.« Améliea fait sonbou-lot à la perfection. Elle a gardé laballe dans le court. Elle a proba-blement réalisé que je ne me sen-tais pas bien et que je n’arrivaispas à me déplacer rapidement.Quand on reçoit des balles aussimolles que celles que j’envoyais,c’est très difficile de faire desfautes. »Focaliséesur sa propre frustration,Justine Henin finit par s’effondrerpour le compte en conférence depresse. Une nouvelle questiontombe. Elle se prend la tête entreles mains, comme si elle était vic-time d’une nouvelle irritation gas-trique. Mais non, elle pleure. « Jejouais jusqu’à maintenant ici monmeilleur tennis et c’est difficile determiner comme ça, alors que jepouvais accrocher un nouveautitre en Grand Chelem », san-glote-t-elle. Sale samedi.

FRANCK RAMELLA

LA QUESTION DU JOURLe sacre d’Amélie Mauresmo en Australieva-t-il être suivi d’autres victoiresen Grand Chelem ?Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMSau 61008 (0,34 � + coût d’un SMS).

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DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 3

Page 4: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

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TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)

RÉACTIONS � Loïc COURTEAU (entraîneur deMauresmo) : « Même si le match afini en eau de boudin, il y avait lamanière. Le plus embêtant, c’est quel’émotion ne soit pas sortie, maisAmélie prenait le chemin de la vic-toire. Elle a bénéficié de trois aban-donsdans sonparcours,mais ça veutsimplement dire qu’elle était plusforte physiquement.Elle avait trois objectifs : gagner laFed Cup, être numéro 1 mondiale etgagner un Grand Chelem. Le troi-sième objectif est réalisé après lesdeux premiers. Tout ce qu’on pou-vait dire surAmélie, elle l’a géré de laplus belle des manières. Elle a lemême jeuqu’avant,mais avant, tousles ingrédients n’étaient pas réunis.Le prochain objectif, c’est Roland-Garros, et ce qui s’est passé auMas-ters et ici va l’aider à préparer ce ren-dez -vous . L ’ob je c t i f e s t dereproduire chez nous ce qu’elle vientde faire ici. Jusqu’à présent, c’étaitdouloureux, parce qu’il y avait cetteattente, ça devenait difficile à gérer,mais il suffit d’être patient. Le tennis,ce n’est pas comme le football oùl’on vire l’entraîneur dès qu’il n’y apas les résultats. Les relationshumaines comptent énormément.Dans les heures précédant la finale, ily avait de l’excitation, surtout dansles derniers instants, mais Amélies’est comportée comme tout au longde la quinzaine, en étant à la foissereine et pressée d’entrer sur lecourt. On lui a juste dit : “Tu sais quetu as les clés pour passer au-dessusen cas de problèmes.” Mais elle n’apas eubesoin de ses clés-là. Amélie ajoué un premier set d’un très hautniveau. Maintenant, il faut tout desuite repartir. Je vais veiller à cequ’elle n’ait pas de contrecoup. »

� Georges GOVEN (capitaine del’équipe de France) :« C’est de la joietout court. Il n’y a pas photo sur lematch. Il y a eu ce qu’on espérait, leplanque“Lolo” (Courteau) avaitmisen place a fonctionné. Elle a jouécomme tout le temps depuis le Mas-ters : tenir la balle, de la longueur,attaquer quand il faut, solide, biendans sa tête. Avec en plus quelquesconseils tactiques sur Henin, notam-ment sur les zones où elle a l’habi-tude de servir, Amélie a maîtrisé laquadrature du cercle. Elle a fait peude fautes directes, elle est venue aufilet, elle a bien servi et, à mon avis,peut servir encore mieux. Mainte-nant elle est calme, lucide, relâchée,plus à même d’avoir une bonne ana-lyse en temps réel. Elle a cette volon-té de ne pas surjouer et de ne pasjouer faux. Sa balle est un peumoinsfrappée liftée, elle est un peu plusronde, mais l’avantage est qu’elleest bien relâchée. Et elle n’a pasoublié de frapper quand elle en a eul’occasion. »

� Michel FRANCO (kiné de Mau-resmo) :« Une joie immense, commetous les gens qui l’entourent. C’estun début. Ce matin, dans le journal,on disait qu’elle avait oublié degagner un Grand Chelem, eh bien !voilà, elle n’a pas oublié ! On avaitdit que la victoire au Masters seraitun tremplin, voilà un autre tremplin,encore une autre marche, et moi jeveux bien construire un escalier pourelle ! »

� Gilles DAUBINET (médecin del’équipe de France) : « Je suis arrivéce matin (hier matin) exprès. Je luiavais promis d’être là si elle était enfinale, donc je suis venu. Justine étaitpeut-être un peu en dedans, maisAmélie a très bien joué. C’est dom-mage que cela finisse en queue depoisson mais on s’en fiche, elle a lavictoire, c’est le principal. Ce soir(hier soir), j’imagine que l’on ne vapas se coucher tôt ! »

� Xavier MOREAU (préparateurphysique de Mauresmo) : « J’avaismis mon réveil afin de suivre lematch en direct et j’ai vécu un grandmoment. Ce qui arrive est formi-dable pour Amélie et les gens quil’entourent. Ce résultat récompensesa persévérance, il est le fruit d’untravail régulier effectué avec le plusgrand sérieux et de la confiancequ’elle place dans les personneschargées aussi bien de sa prépara-tion technique que psychique et phy-sique. Quand on réunit tous lesingrédients pour maîtriser la perfor-mance sportive, on a toutes leschances de réussir. »

REPÈRES Amélie MAURESMO est née le 5 juillet 1979, à Saint-Germain-en-Laye.Elle mesure 1,75 m, pèse 69 kilos et réside à Genève. Droitière, ellefrappe son revers à une main. Elle se révèle en 1996 en devenantchampionne du monde juniors, grâce notamment à ses titres àRoland-Garros et à Wimbledon. Engagée dans la filière fédéralejusqu’en juin 1997, elle est ensuite entraînée par le Sud-AfricainWarwick Bashford jusqu’en novembre 1998, avant d’intégrer le « teamDemongeot », qu’elle quitte fin 2000 afin de s’entraîner avec AlexiaDechaume. En janvier 1999, alors qu’elle n’est pas tête de série, elleatteint la finale de l’Open d’Australie (battue par Hingis). Elleremporte ensuite le premier tournoi WTA de sa carrière à Bratislavaet intègre le top 10 mondial le 15 novembre 1999. En mai suivant,elle entre dans le top 5 et arrive à Roland-Garros dans la peau d’unefavorite, mais elle chute d’entrée contre la modeste Jana Kandarr.En mai 2002, Loïc Courteau devient son coach. Elle atteint lesdemi-finales à Wimbledon et à l’US Open après avoir chuté enhuitièmes à Roland-Garros. En 2003, elle est à nouveau nettementdominée par Serena Williams en quart de Roland-Garros. Sa fin desaison est brillante avec un quart de finale à l’US Open, un titre àPhiladelphie, une finale au Masters (battue par Clijsters) et unevictoire en finale de la Fed Cup avec Guy Forget sur la chaisede capitaine.L’année 2004 commence dans la douleur : en mars, elle perd son père,victime d’un cancer. Sa saison sur terre battue est remarquable (finaleà Amelia Island et victoires à Berlin et à Rome) jusqu’à un quart perduà Roland-Garros contre Dementieva. Elle enchaîne ensuite avec unedemi-finale à Wimbledon et une finale aux JO d’Athènes (battue parHenin). En septembre, elle accède au rang de numéro 1 mondiale (unepremière pour le tennis français), une place qu’elle conservera cinqsemaines. En 2005, après une troisième demi-finale à Wimbledon, elles’adjuge le Masters en battant Mary Pierce en finale. Deux mois plustard, elle remporte son premier tournoi du Grand Chelem à l’Opend’Australie, en battant Justine Henin, qui abandonne, en finale.

Le droit d’être heureuseAmélie Mauresmo, rayonnante, a dignement fêté ce titre tant attendu qu’elle s’était promis de remporter un jour.Comme le dit son coachLoïc Courteau, c’est aumoment où elle craquait,à l’automne dernier,qu’Amélie Mauresmos’est révoltée, a reprisson tennis par le bonbout « pour avoir droitau bonheur », commeles autres. Retour surun parcours seméd’embûches.

MELBOURNE –de notre envoyée spéciale

IL EST 14 H 32, HEURE LOCALE,quand Justine Henin jette l’éponge.Surprise, Amélie Mauresmo, quimène à ce moment-là 6-1, 2-0, 0-30sur le service de la Belge qu’elledomine out rageusement , sedemande ce qui se passe : « D’abord,je cherche à comprendre en m’adres-sant à Justine au filet, racontera-t-elle un peu plus tard, avec des étoilesplein les yeux.Ellemedit qu’elleadesdouleurs à l’estomac, je lui fais labise, et là… Voilà, quoi ! Quand jeretourne versma chaise, je pense auxgens, aux moments difficiles. Il y aplein d’images qui m’arrivent. Desflash-back. Un petit peu de tout.Ce n’est pas cohérent, pas très struc-turé. »Sur le moment, on peut avoirl’impression que la Française jette saraquette et son poignet éponge dedépit, frustrée de ne pas avoir puvivre l’intensité d’une balle de matcharrachée à l’adversaire, mais pas dutout : « Si je compare avec la balle dematch du Masters à Los Angeles(contre Mary Pierce) qui avait été lesoulagement le plus total, c’est vraique j’ai éprouvé une petite frustra-tion, mais tout de suite, j’ai réalisé.Je me suis dit : “C’est fait !” Et aussi-tôt, j’ai eu les larmes aux yeux.Et l’émotion m’a envahie. »Effectivement, la nouvelle cham-pionne d’Australie est restée unmoment prostrée sur sa chaise, avantde venir attraper la main de LoïcCourteau penché au-dessus de labalustrade, entre Michel Franco, lekiné de la joueuse depuis un an etdemi, Georges Goven, le capitaine del’équipe de France, et Gilles Daubi-net, le « doc ».Puis, tandis que s’affairent les offi-ciels pour la remise de la coupe, Mau-resmo revient vers sa chaise et…branche son téléphone portable : « Ily avait ceux qui étaient dans le boxqui font complètement partie decette victoire, et puis ceux qui sontrestés en France. J’ai eu une grossepensée pour eux… Et puis j’ai penséà mon papa… »En faisant cette confidence, aussitôtde nouvelles larmes la submergent,comme lorsqu’elle a croisé Loïc Cour-teau un peu plus tôt dans le couloirdes vestiaires, flanquée d’un gardequi portait sa coupe partout où elleallait, puis Franco, et Daubinet quil’ont tour à tour serrée très fort contreeux :« Je suis grave !dit-elle. J’ai unesensibilité qui fait que je suis rempliede joie, d’émotion. À ce moment-là,je lâche. Il fallait que ça lâche, parceque sur le terrain, je ne voulais pascommencer à pleurer. Je voulais diredes choses. Dans l’intimité, c’est plusfacile. J’avais fait pareil à LosAngelespour le Masters. »Son discours fut en effet sobre etdrôle : « Ça faisait longtemps quej’attendais ce moment-là. J’ai eu letemps d’y penser. Ma première pen-sée va à Justine et… Je ne sais pas…Après sept ans, je remercie ceux quiont toujours cru en moi : Loïc,Mich’… » Un spectateur crie : « Andme ! » … « And you also ! »,s’amuse-t-elle. Puis elle remercieaussi « Xav’ » (Xavier Moreau, sonpréparateur physique resté à Paris),et « Nico », Nicolas Perrotte, avecqui elle a peaufiné sa condition phy-s i q u e , f i n n o v e m b r e - d é b u tdécembre, à l’Alpe-d’Huez. « Main-tenant, je le dis, confie Mauresmo,assise à une table du restaurant desjoueurs au milieu de la grande faran-

dole des interviewes. Je n’ai pas vou-lu en parler avant, pour ne pasm’avancer, ou par superstition, maisdurant la période hivernale, j’ai jouéau tennis comme jamais dansma car-rière. Maintenant, je peux le dire,mais c’était énorme ! Et c’est drôleparce qu’avec Loïc, on a eu le mêmeréflexe, sans se concerter, on a gardéça pour nous. »

« J’ai penséà mon papa »

Aussitôt, on pense à ce relâchementde tout le corps et notamment dubras qui a permis à la Françaised’exprimer ce qu’elle avait en elle,mais qu’elle n’arrivait pas à sortir lorsdes grandes occasions : « Les certi-tudes surmon jeu, je ne les ai pas tou-jours eues si fortement qu’à présent.Maintenant, je sais quelles sont mesforces, et ce dans quoi il ne faut pasque je tombe. La confiance m’estvenue à Los Angeles. C’est importantde remporter un Grand Chelem, maisle Masters, je le considérais déjàcomme un Grand Chelem. Ça adéclenché vachement de choses der-rière. »LoïcCourteau confirme :« Amélie estunegrande championne,mais elle nel’a peut-être pas toujours su au fondd’elle-même. »Pourtant, elle a toujours fait preuvede caractère en se donnant, coûteque coûte, et à chaque étape de savie, les moyens de ses ambitions :« C’est une promesse que je me suisfaite. »« C’est elle qui bosse ! Elle fait desefforts sur tout, tous les jours. Nous,avec Lolo, on est en vacances »,s’amuse Franco.Un bref survol de la vie de la jeunefemme en témoigne. À quatre ans,inspirée par Yannick Noah vainqueurà Roland-Garros en 1983, elle frappedes coups à vide dans son jardin avecassez de passion pour que sesparents songent à lui offrir uneraquette : « Une Snauwaert, je m’ensouviens encore. » À six ans, Amélie

devient membre du tennis-club deBornel où elle acquiert ses premièresconnaissances techniques, avec uneéducatrice, Inger Delamare : « Leproblème, c’est qu’à cette époque,on n’acceptait les inscriptions qu’àpartir des poussins, c’est-à-dire huitans.Maismes parents ont insisté. J’aidonc pu faire un essai… et j’ai étéacceptée ! Pendant deux ans, j’aijoué comme ça, avec des filles plusgrandes que moi, dans une salleomnisports, sur du parquet », avantde s’inscrire au TC Méru, en Picardie,avec pour professeur Philippe Leroy.À onze ans, elle se décide à rejoindreleTennis Étudesde Blois, sous la hou-lette de Patrick Simon. À toute per-sonnequi s’intéresse à ce qu’elle veutfaire plus tard, elle répond : « Jouerau tennis. » À quatorze ans, àl’INSEP, elle découvre, grâce à GailLovera, les multiples possibilitésoffertes par unrevers lifté à unemain.Trois ans plus tard, Mauresmointègre le CNE à Roland-Garros, oùelle retrouve Patrick Simon. La soli-tude la fait souvent souffrir. Le doutel’assaille, mais sa passion pour le jeureprend le dessus.À dix-huitans, sacrée championne dumonde juniors la même année queSébastien Grosjean, elle claque laporte de la Fédé et s’offre les servicesd’un coach privé, Warwick Bashford,puis intègre une « structure » privée,le Team Demongeot, dont l’originali-té consiste à lui fournir non pas uncoach, mais un pool de coaches.En 1999, c’est Christophe Fourneriequi l’accompagne quand elle arriveen finale de l’Open d’Australie, bat-tue par Hingis.

Coups de gueuleet coups de mou

Courant 2000, elle entreprend unecollaboration de deux ans avecl ’ a n c i e n n e j o u e u s e A l e x i aDechaume (son actuelle attachée depresse), dont elle se sépare au prin-temps 2002 pour travailler avec LoïcCourteau :« C’est une quête demoi-

même,mais aussi une quête d’excel-lence, de perfection, et de toutes ceschoses sûrement inaccessibles, quej’a i entreprises », disai t-el lel’automne dernier pour résumer sesmotivations.Et pourtant à ce moment-là, çan’allait pas fort pour Amélie Maures-mo. Loïc Courteau raconte :« En fait,le déclic, la prise de conscience, lepoint de départ de tout s’est produitaprès sa défaite contreMary (Pierce)à l’US Open. Amélie s’est assise etm’a dit : “Ça ne va pas du tout !Je n’ai pas les moyens de gagner cematch !” Il avait donc fallu qu’uneFrançaise lui mette une bonne racléepour qu’elle se remette en ques-tion. » La joueuse poursuit :« C’étaitle moment de faire un point. Letiming n’était pas très bon, parcequ’il y avait la finale de la Fed Cupderrière, mais nous l’avons faitquand même, parce que c’était unenécessité. Je pensais possédertoutes les armes, mais je n’avais pasde solutions contre les grosses frap-peuses. Et puis il y avait l’aspectmental lors des grands événements.Il a fallu que je touche le fond (aprèsla Fed Cup) pour que les réponsesarrivent concrètement. Et, d’abord,que je renoue à tout prix avec la vic-toire. » Ce fut chose faite à Philadel-phie où elle remporta le tournoi unesemaine avant le Masters : « Et àpartir de LosAngeles, j’ai trouvémonjeu, je me suis mise à jouer juste. »Des moments difficiles, des coups degueule, des coups de mou, le duoCourteau-Mauresmo en a vécusplein en trois ans et demi, mais lecoach n’a jamais douté ni de sajoueuse ni du bien-fondé de sa péda-gogie, ou alors pas longtemps :« Jamais plus de 24 heures ! dit-il enriant. Je me souviens du jour où elleperd contreDementievaen quarts definale de l’US Open (2004). Je suisrentré dans ma chambre, complète-ment abattu. Puisque je n’arrivaispas àme faire comprendre, j’envisa-geais même une séparation (idem à

Berlin au printemps 2005), mais lesoir, quand je me suis retrouvé enface d’elle, je lui ai dit fermement :“Je t’interdis de me virer avant quetu gagnes unGrand Chelem, et onvale faire le truc ! Je ne sais pas quand,mais on va le faire !” »Le dernier coup de gueule remonte àoctobre après Zurich : « Son jeu par-tait en vrille, et elle aussi, confieCourteau. Ça montait, ça montait,y en avait marre ! En fait, le fond duproblème, c’est qu’elle ne s’autori-sait pas à gagner. On en a beaucoupparlé. Et petit à petit, l’idée a fait sonchemin. À Philadelphie, la sauce acommencé à prendre. Il avait falluqu’elle passe par en bas pour remon-ter, lâcher prise, abandonner tous lesfaux repères qu’elle avait d’elle-même au fond, et qui faisaient queça coinçait. Elle a suivi ce chemine-ment jusqu’à ce qu’elle se disecomme une évidence : “M…, moiaussi j’ai droit au bonheur, commeles autres !”»

« Le domainede la psychanalyse »« C’est vrai, confirme la cham-pionne. J’ai eu une évolution pluslente et plus tardive que les autres.Il fallait que je grandisse dans ledomaine de la confiance en soi. Il fal-lait que le boulot physique soit fait.À un moment, il y a eu une certainerévolte. J’ai dit : “Enough !”(Assez !) Maintenant, ça va être àmoi. C’est le moment ! Y en a marrede passer à côté, de se faire dumal… »Elle s’interrompt :« Mais là,on entre dans le domaine de la psy-chanalyse… »Le temps presse ! Le marathonmédiatique n’est pas fini. C’estl’heure d’aller faire la photo officielledans le Melbourne Park d’où revien-drontenchantés un essaim de photo-graphes, dont certains couverts dechampagne, comme dans les GrandsPrix de F 1, mais heureux d’avoir pupartager ce moment avec unegagnante qui sait boire au goulot, et

dont le bonheur était bien réel.Ensuite, passage aux différents jour-naux télévisés, retour à l’hôtel oùl’attendaient des tonnes de mes-sages, dont un fax du président de laRépublique, et rendez-vous avec sagarde rapprochée (Courteau, Fran-co, Daubinet) autour d’une bouteillede vin, à 22 h 30 au « France Soir »,le restaurant français de Melbourneoù Amélie a ses habitudes. C’est déjàlà qu’elle avait dîné au soir de safinale perdue en 1999 : « J’auraisgagné en 1999, ce serait arrivé “toutfou”. Cela n’aurait pas eu la mêmevaleur qu’aujourd’hui. Le fait que çase produise dix ans après mon titrede championne du monde juniors

prouve que les pièces se sont emboî-tées logiquement les unes dans lesautres comme un puzzle. »De temps en temps, pour échapperau bruit et au va-et-vient desdîneurs, la joueuse, son coach et sonkiné sortent prendre l’air, tous lestrois assis sur un banc dans la rue, àparler pendant de longues minutes.Rien qu’entre eux. À un momentdonné, un bus de touristes est passédans Toorak Road, animée commeun samedi soir de fin d’été en Austra-lie. Tout le monde s’est fait de grandssignes de la main.Elle avait des étoiles plein les yeux.Et la fête a continué…

DOMINIQUE BONNOT

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MELBOURNE. – Le soir de la finale, Amélie Mauresmo a fêté sa victoire au restaurant « le France-Soir » avec Loïc Courteau (à gauche), Michel Franco (à droite) et d’autresproches, qui ont dégusté avec elle un excellent château cheval-blanc 1988. (Photo Nicolas Luttiau)

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TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)

FACE-À-FACE

Le jeuj

Le physique

Le physiquep y q

Le mental

Le jeuj

Parcours

24 ans ; né le 8 août 1981 à Bâle (Suisse)1,85 m ; 80 kgDroitier, revers à une mainEntraîaîneur :în Tony RocheClassement ATP : 1er

Palmarès :34 titres dont 6 en Grand Chelem(Wimbledon 2003, 2004 et 2005 ;Open d Australie 2004 ; US Open 2004 et 2005)’Aet 2 Masters.

,2004, US Open,U dur, 2e tour, Federer, 6-2, 6-7, 6-3, 6-1,2005, Open dO ’Australie,’A Rebound Ace, huitième de finale, Federer, 7-66-2, 6-2, ,2006, Doha,D Rebound Ace, quart de finale, Federer, 6-4, 6-3

La capacititéétéétéé de Baghdatis d B hd ié é àà relancer le l là àservice de Federer et à le mettre sous à pression dèèdès le premier coup de raquette.èsLe Chyprioote a montréré la remarquable é qualitété de sson retour face é à Roddick et à àLjubicic. S’iil renouvelle la performance, il ’i’ipeut instilller le doute dans l’esprit du ’enuméro 1 mmondial. Sinon, le vér évécu de l’un ’u(six succèèss en autant de finales de Grand èsChelem) ett l’inexp’i érience de lér ’autre (une ’aseule finalee, perdue, à Bà âBâle, lâl ’an dernier) ’adressent un tableau presque trop dédéséséséquilibrééré. Si Federer se montre digne é.de Federeer, il ne devrait pas laisser échapper uune septièième couronne.èm

Temps passé sur le court : 13h15’

Sets disputés : 22 (18 gagnéés ; 4 perdus)és

Jeux disputés : 199 (125 gagnés ; 74 perdus)

1er tour : b. Gimelstob (USA), 7-6 (8-6), 7-5, 6-05 6 0 en 22hh1919’’2e tour : b. Stepanek (RTC), 6-4, 6-3, 3-6, 0-6, 7-5 en 3h10’

3e tour : b. Gremelmayr (ALL), 6-2, 6-1, 6-2 en 1h20’Huitième de finale : b. Roddick (USA), 6-4, 1-6, 6-3, 6-4 en 2h32’

Quart de finale : b. Ljubicic (CRO), 6-4, 6-2, 4-6, 3-6, 6-3 en 3h17’Demi finale : b. Nalbandian (ARG), 3-6, 5-7, 6-3, 6-4, 6-4 en 3h27’

Temps passé sur le court : 16h5’

Sets disputés : 25 (18 gagnéés ; 7 perdus)és

Jeux disputés : 232 (130 gagnés ; 102 perdus)

20 ans ; né le 17 juin 1985 à Limassol (Chypre)1,82 m ; 80 kg

Droitier, revers à deux mainsEntraîaîneur :în Guillaume Peyre

Classement ATP : 54e

Meilleur classement : 52e (janvier 2006)Palmarès :

aucun titre sur le circuit principal ;1 finale (BâBâle 2005)âl ;)

champion du monde juniors 2003

ggogoggerger

geger r erer

FFEEFEFEDDEDEDEEDEDERREREREERERERRERER

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RRRRRR

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RoRoooRoRoooRRooooRRRoRooooo

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os

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BBararaaararr

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rcrccoco

aaaaMMMM

aaaarcrcccccoooossss

BBBBAABABAAAAAAGAGGGGGGHGHHHDDDDAADADAAAAAAAAAA

TATTITISSSSSSSSSSSS

rrrrccccoooossss

BBBBAAAAGGGGHHHH

DDDDAAATATTTATATIIIISSSSRoger Federer sait tout faire et cR F d i ’est bien là le

problème lorsqu’on l’affronte. Son jeu s’articuleessentiellement autour de son service, qu’il varieà merveille (trajectoires, effets) sans appuyer ) exagérément sur le champignon, et de son coupdroit, qui gicle à une vitesse folle après lerebond. Après quelques années de tâtonnements,son revers est lui aussi devenu presqueimprenable. Son utilisation tactique du slice estformidable. Il s’aventure moins systématiquementau filet qu’avant, mais sa prise de balle trèsprécoce lui assure de diriger l’échange neuf foissur dix. Il est peut-être le joueur le plus completde tous les temps.

Sous la fS l féérule de Pierre Paganini, il sl d Pi ’est forgéun physique digne de son extraordinaire bras. Ilse déplace vite et merveilleusement bien ; cequi lui permet d’ailleurs de prendre la balle trèstôt et de «créer » du jeu. ÀÀ Melbourne, comme àDoha, il n’a passemblé souffrir del’entorse à lacheville qui l’avaitimmobilisé en octobredernier. Ou alors, il l’a biencaché… Il a joué presque tous sesmatches en nocturne, ce qui lui a coûté moins d’énergie. Reste un pointd’interrogation : comment réagira-t-ilphysiquement en cas de finale très longue ettrès accrochée ?

Cela fait deux saisons quC l f it d i ’il règne sans partagesur le tennis masculin. Depuis janvier 2004, neufjoueurs seulement l’ont battu (pour un total de dix dédéfaites). Sa confiance semble sans limites,confortée par des records exceptionnels (6 Grands Chelems en deux ans et demi, 24 finales remportétées d’affil’a élée jusqu’à sa dà édéfaite au Masters de Shanghai, 51 succèès dès ’affil’a élée sur dur ésérie en cours, etc.)ér . Il se sait parfoisinvincible. Tommy Haas, puis Nikolayinvincible Tommy Haas puis Nikolayinvincible Tommy Haas puis NikolayD d k tDavydenko, ont prouvéé i i ici qu’’ iton pouvaitle faire douter. De là à le battre…

Jusqu’alors surtout fonddé sur la qualitl li é dedses jambes et de son coup droit, son jeuest devenu plus complet. Son service lui avalu 54 aces, soit 2 par set environ, ledernier en date pour conclure la demi-finale. Ses retours ont neutralisé lesservices de Roddick et de Ljubicic, sonrevers long de ligne fait mal et sa voléeest acceptable. Il a aussi progressé enmatière de contrôle de la tête deraquette.

Ses jambes sont parmi les plus rapides eti l l id tles plus endurantes du circuit. Plutôtlourd en apparence, il détale comme unpoids lé pe est pleine deger. Mais sa frappuissance, particuliè ent au service etreme

esse lui permet en coup droit. Sa jeuned’enchaîaî sans trop dener les efforts difficulté s de repos dont ils. Les deux joursa disposé -finale lui auront depuis sa demi

de rsans doute permis écupérerparfaitement.

e, son goOn connaissait sa fouguef ûût pour la lutte à e, mais moins sa couper le soufflcapacité de passer des éétats d’excitationextrê plus total. Dans me au calme le p

es plus difficiles,chacun de ses matches let plus encorecontre Roddick, Ljubicic

ait preuve dcontre Nalbandian, il a f ’unesérénité ceptionnelle au apparente exc

Contraint par lamoment de conclure. Cpluie à stiaire dans son un retour au ve

demi-finale, il adernier jeu de service en achevé sa tâ un grand.che comme u

Federer-Baghdatis : 3-0

Federer :r 6060 - BaghdatisB hd : 40

Parcours11erer tour :t b. Istomin (OUZ),b I t 6-2, 6-3, 6-2 en 1h23’2e tour : b. Mayer (ALL), 6-1, 6-4, 6-0 en 1h12’3e tour : b. Mirnyi (BLR), 6-3, 6-4, 6-3 en 1h49’Huitième de finale : b. Haas (ALL), 6-4, 6-0, 3-6, 4-6, 6-2 en 2h58’’Quart de finale : b. Davydenko (RUS), 6-4, 3-6, 7-6 (9-7), 7-6 (7-5) een 3h 313’Demi finale : b. Kiefer (ALL), 6-3, 5-7, 6-0, 6-2 en 2h40’

Photos : Nicolas LuttiauPhotos : Nicolas Luttiau

Un sacré défiCe matin, à 9 h 30, Marcos Baghdatis, jeune Chypriote de vingt ans, 54e mondial, part à l’assautde la montagne Federer.

JUNIORS

Sidorenko en finaleALEXANDRE SIDORENKO aimebien la pluie. « C’est mon talis-man », dit-il. Sauvé en quart definale par une interruption, il aencore profité hier des averses pourse remobiliser. Face au Russe PavelChekhov, le score était à 2-2 avantque la partie ne soit suspendue.Après la pause et la reprogramma-tion du match sur un court couvert,les jeux défilèrent au bénéfice duFrançais, vainqueur finalement 6-4,6-1 du joueur qui avait éliminé la têtede série numéro 1, le NéerlandaisDe Bakker. « Il m’avait battu lorsd’un tournoi précédent en Australieet je voulais prendre ma revanche,mais sans me prendre la tête nonplus », souriait un Sidorenko àl’implacable jeu de fond de courtcadencé.Pas réellement répertorié dans lemonde des juniors, le Français, coa-

ché par son père, préfère se concen-trer sur les tournois ATP, jugeant cechemin plus productif pour s’aguer-rir. La saison passée, il a accrochéquelques bons joueurs. « Onapprend beaucoup en jouant chezles seniors. Et c’est plus simplequand on retrouve les juniors. Cen’est pas parce que je suis loin d’euxau classement que je ne peux pas lesbattre ! » Chez les juniors, le Fran-çais s’intéressera cette année essen-tiellement aux tournois du GrandChelem, afin de tenter de conquérirle titre de champion du monde. « Iln’y a que ça d’intéressant chez lesjuniors », dit-il. Pour tenter degagner la première levée, il est arrivéen Australie dès le 1er janvier, aprèsavoir été invité cet hiver par la FFT àparticiper au stage de Val-Thorensavec l’élite fédérale. – F. Ra.

RÉSULTATS

� HEILBRONN (ALL, ATP Challenger, indoor, 85 000 �, 23-29 janvier). – Premier tour : Zib(RTC) b. Haehnel, 7-5, 7-6 (7-5) ; Dupuis b. Kubot (POL), 6-4, 7-6 (7-3) ; Carraz b.Burgsmüller (ALL), 7-6 (7-5), 3-6, 6-3. Deuxième tour : Dupuis b. Greul (ALL), 6-7 (2-7), 6-4,6-4 ; Söderling (SUE) b. Carraz, 6-4, 7-6 (7-3). Quart de finale : Dupuis b. Dlouhy (RTC), 3-6,6-3, 6-4. Demi-finale : Söderling (SUE) b. Dupuis, 6-3, 6-3.

� WREXHAM (GBR, ATP Challenger, indoor, 21 250 �, 24-29 janvier). – Premier tour :Ryderstedt (SUE) b. Guez, 6-7 (3-7), 7-6 (14-12), 6-4 ; Robert b. Pless (DAN), 3-6, 6-3, 7-6(7-4) ; Thomann b. Lammer (SUI), 6-3, 6-4 ; Pequery b. Cipolla (ITA), 6-4, 6-4 ; De Chaunac b.Van Gemerden (HOL), 2-6, 6-1, 7-5 ; Zovko (CRO) b. Roger-Vasselin, 1-6, 6-3, 6-4. Deuxièmetour : Robert b. Ryderstedt (SUE), 6-4, 6-2 ; Wauters (BEL) b. Thomann, 3-6, 7-6 (8-6), 6-4 ;Pequery b. De Chaunac, 6-3, 6-3. Quarts de finale : Robert b. Lisnard (MON), 6-1, 6-1 ;Pequery b. Mertl (RTC), 6-4, 6-1. Demi-finales : Robert b. Wauters (BEL), 6-3, 6-3 ;Bogdanovic (GBR) b. Pequery, 7-6 (8-6), 6-2.

� SANTIAGO (CHL, ATP Challenger, terre battue, 25 000 $, 24-29 janvier). – Premier tour :Roitman (ARG) b. Devilder, 6-3, 7-6 (7-5).

� HEWITT PREND DU RECUL. – Lleyton Hewitt, éliminé prématurément àMelbourne (au 2e tour par l’Argentin Chela), a déjà prévenu qu’il examinerait saparticipation aux rencontres de Coupe Davis au cas par cas. « Il doit maintenantpenser à sa famille, regarder son programme, a expliqué son manager RobAivatoglou. Il regardera désormais pour chaque rencontre quel est l’adversaire etquelle est la surface, si c’est compatible avec son programme et sa forme dumoment. Son engagement ne sera plus automatique. » Le numéro 4 mondial adéjà déclaré forfait pour la prochaine rencontre Suisse-Australie. Mais la raison dece forfait n’est pas liée à sa nouvelle approche de la Coupe Davis. Son absence estmotivée par une cheville douloureuse qui l’avait handicapé contre Chela.

� DAVENPORT ET SERENA OUT. – Lindsay Davenport et Serena Williams ontdéclaré forfait pour le tournoi de Tokyo, qui débute lundi. Davenport, tenante dutitre, a dû renoncer car elle n’est pas remise de la blessure à la cheville qu’elle s’estdonnée en quart de finale de l’Open d’Australie contre Justine Henin. Serena Wil-liams, battue au troisième tour de l’Open d’Australie par Daniela Hantuchova, afini par se rendre compte qu’elle n’était pas en état physique pour faire bonnefigure dans un tournoi. « J’ai encore besoin d’un peu de temps pour me remettreen forme », a-t-elle déclaré avant d’annoncer qu’elle prévoyait de revenir sur lecircuit à Anvers, dans trois semaines.

� UNE FINALE POUR HINGIS. – Battue en simple par Kim Clijsters en quart definale, Martina Hingis disputait, la nuit dernière, la finale du double mixte avecl’Indien Mahesh Bhupathi contre Daniel Nestor et Elena Likhovtseva. Pour en arri-ver là, Hingis et Bhupathi avaient sorti au deuxième tour l’équipe tête de sérienuméro 2, Lisa Raymond - Jonas Björkman.

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FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée)

ItandjItanddItandjdjeejje5

Barul5

A. Coulibalyu4,5

Demont5,5

Hiltonltcap., 6

A. Diarra4,5

Thomert4,5

Jussiê6

Frau5,5 Se. Keita

5,5

Assou-Ekotto5

Alonso4,5

Henriquer4,5

Planusa5

Marange6

Br. Cheyrou5

Fernando6

Laslandes6

Smicer5,5

Faubert4,5

Darcheville5,5RRamRRR éé

ap., 5,5ap., 5,ap., 5accccaaaaccca

Monaco Arbitre : M. Layec

20 : 45Stade Louis-II

Prix des places : 10, 25, 40, 45 et 60

1armuzarmuzaarmuzaWWWaaaaWWWa

4Modesto

ou Squillaci (19)

3Dos Santos

32Givetcap.

13Maicon

15Zikos

7Bernardi

23Di Vaio

6Plasil

17Kapo

36Vieri

LyonEn direct sur Canal +

1CoupeCoupeeoupeeteteeeet

3Cris

4Müller

24Monsoreau

11Fred

ou Carew (9)

21Tiago

8Juninho

cap.

26Pedretti

22Wiltord

14Govou

12Réveillère

Lille Arbitre : M. Lhermite

18 : 00

Prix des places : 9, 20, 23, 26 et 29

Stadium Lille-Métropole, à Villeneuve-d’Ascq

16aalickiaalickiaMMMaaaaMMMa

20Tafforeau

cap.

22Vitakicta

4Tavlaridis 7

Cabaye

8Dernis

23K. Keita

ou Debuchy (2)

10Gygax

9Moussilou

12Bodmer

21Chalmé

En direct sur Canal + Sport

Metz

1WWimbW ééééééééééeeee

12Proment

cap.

13Obraniak

5Borbiconi29

Morisot

8Youla

10Ouadah

24Pimenov

2Béria

28dj

20Huszti

ou Bassong (17)

BarthezarthezartheaBBap., 7,5ap., 7,ap., 7acaaaaca

D. Ferreira4

Déhu4,5

Andrré Luis5,5

Maoulida5

Ribéry6

Pagis6,5

Nasrinon noté

Lamouchi4

Cana5

Bonnissel5

eRichhRicheherteree7

Tosic5

AfolabiA6,5

Calvé4

Pitau5,5

Dagano5,5

Ménez4,5

Ilan5,5

Isabeycap., 4,5

Mézague6,5

Miranda5

B aciglianocigliancigliacBraraaap., 6,5p., 6,5ap., 6,apccaccaaaaccaa

Lécluse5,5

Puygrenier5,5 André Luiz Silva

5,5

B. Gavanon5,5Da Costa

6

Rudolf5,5

Biancalani6

Chrétien5,5

Duchemin6,5

Sarkisian5,5

AntoniontCarlos

6,5

Danjoua5

Laurenti5,5

André Luiz3,5

Lucas4

Edson6

Mou. N’Diaye4,5

Collincap., 4

Chafni4,5

Robin5

PoratoPoratoPorattooo6,5

. PelYYY. éé5

O. Thomas5,5

Basas5,5

De Melo6,5

Fauré5

F. Thomas7

Matsui6,5

Chiumiento5,5

Cerdand5,5

Bonnartcap., 7,5

Fischer6,5

RevaultRevauuevaululttcap., 6,ap., 6,,p., 6,,5,5,,,5,5

Arribagb é5

Mathieu6,5

Aubeyb5

Sirieix5

Taïder6

Akpa-Akpro5,5

D. Moreira4

Dieuze6

Batlles5

Ebondo4

CoooloCoCCC55,555,555555

Jaurès5,5

Lachuercap., 5

Kahlenberg5,5

Pieroni5

Be. Cheyrou4

Luyindula4,5Berson

4

MignotM t6

Grichting5,5

Radetnon noté

nupPouuuu linplpp5555555555

Perrier-Doumbé5,5

Källström5,5

N’Guema5

Briand4,5

Y. Gourcuff5

Mvuemba5

G. Bourillon4

J. Fatycap., 6

Adailtonnd5

Edman6

AGENDAMARDI 31 JANVIER

� COUPE DE FRANCE(16es de finale, suite)Voir page 10;

MERCREDI 1er FÉVRIER

� LIGUE 1(22e journée, match en retard)Voir ci-dessus.� COUPE DE FRANCE(16es de finale, suite)Voir page 10.

VENDREDI 3 FÉVRIER

� LIGUE 2 (24e journée)20 H 30

Amiens (14) - Gueugnon (12)Clermont (19) - Brest (15)Créteil (5) - Châteauroux (9)Laval (18) - Montpellier (11)Reims (7) - Bastia (2)Sedan (1) - Dijon (6)Sète (20) - Grenoble (10)

20 H 45Guingamp (16) - Caen (8)(Eurosport)

� NATIONAL(22e journée, match avancé)

SAMEDI 4 FÉVRIER

� LIGUE 1 (25e journée)Voir ci-dessus.� NATIONAL(22e journée, suite)

DIMANCHE 5 FÉVRIER

� LIGUE 1(25e journée, matches décalés)Voir ci-dessus.� LIGUE 2(24e journée, match décalé)

15 H 30Valenciennes (4) - Le Havre (13)(Eurosport)

LUNDI 6 FÉVRIER

� LIGUE 2(24e journée, match décalé)

20 H 30Istres (17) - Lorient (3) (Eurosport)

PROCHAINES JOURNÉES

MATCH EN RETARD(22e journée)

MERCREDI 1er FÉVRIER

20 HEURESSaint-Étienne - Toulouse (Foot +)

25e JOURNÉESAMEDI 4 FÉVRIER

17 H 15Paris-SG - Saint-Étienne (Canal +)

20 HEURESAC Ajaccio - AuxerreLens - StrasbourgMetz - NancyNice - LilleRennes - MonacoSochaux - Le MansToulouse - Nantes(ces sept matches sur Foot +)

DIMANCHE 5 FÉVRIER

18 HEURESTroyes - Marseille (Canal + Sport)

� INTEMPÉRIES : LA LIGUE ATLANTIQUE ANNULE TOUT... – Les matchesprévusce week-end dans les Championnats amateurs de Loire Atlantique, Vendéeet Maine-et-Loire ont été annulés par la Ligue atlantique en raison des conditionsmétéo.� ... RHÔNE-ALPESAUSSI.– Outre le match de L 1 Saint-Étienne - Nice, la tota-lité des rencontres programmées ce week-end en Rhône-Alpes ont été reportées àcause de la neige. – C. C.

BORDEAUX - LENS : 1-0 (1-0)

������Temps froid. Pelouse grasse. 21 575 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo.

Remplacements. – 67e : Alonso par MAVU-BA ; 78e : Darcheville par PEREA ; 84e : Smi-cer par DENILSON.Non utilisés : Roux (g.), Jemmali.Entraîneur : Ricardo.

LE BUT1-0 : LASLANDES (28e s.p.). – Un tacle de Coulibaly déséquilibre Darcheville dans les seizemètres lensois. Laslandes transforme le penalty d’une frappe du droit à ras de terre sur la droited’Itandje, pris à contre-pied.

LES CARTONS7 AVERTISSEMENTS. – Bordeaux : Laslandes (tacle irrégulier sur Se. Keita), Alonso (39e, obs-truction sur Assou-Ekotto), Henrique (58e, obstruction sur Jussiê) ; Lens : Se. Keita (14e, jeu dursur Darcheville), Assou-Ekotto (30e, jeu dur sur Laslandes), A. Diarra (55e, tacle irrégulier surMarange), Demont (89e, mauvais geste sur Denilson).

Remplacements. – 63e : Barul par KHITER ;86e : A. Diarra par CARRIÈRE et Se. Keita parLACOURT.Non utilisés : Chabbert (g.), Gillet.Entraîneur : F. Gillot.

Les cinq derniers matches : G. P. N. P. N.Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Squillaci(19) ou Modesto (4), Veigneau (31),D. Perez (5) ou Sorlin (11), Gigliotti (22) ouGakpe (33).Entraîneur : F. Guidolin.Absents : Roma (hernie), Gerard (tendond’Achille), Chevanton (genou), Cubilier(grippe), Meriem, Maurice-Belay, Mangani,Lescure (choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.

Meriem écartéDéjà absent face à Lens (1-1), Meriem aencore été laissé au repos par Guidolin. Der-rière la paire d’attaque Di Vaio-Vieri, Plasil etKapo devraient être titularisés. En défense,incertitude entre Modesto et Squillaci, remisde ses douleurs à la hanche. – E. Ba.

Les cinq derniers matches : P. G. G. G. N.Remplaçants : Vercoutre (g.) (25),Clerc (31), Clément (6) ou Ben Arfa (18) ouBenzema (19), Carew (9) ou Fred (11),F. Malouda (10).Entraîneur : G. Houllier.Absents : Caçapa (cuisse), Berthod (cuisse),Abidal (reprise).Suspendu : M. Diarra.

Des surprisesAprès avoir envisagé de s’entraîner unedernière fois à… Nice, les Lyonnais ont fina-lement bravé l’intempérie hier après-midi àGerland. Si Tiago prendra le relais de Diarra auposte de milieu défensif axial, Houllierdévoilera au dernier moment la compositionde sa défense et de son attaque. – C. C.

Les cinq derniers matches : G. G. P. G. N.Remplaçants : Pichon (g.) (30), Lichtsteiner(26), Plestan (25), Debuchy (2) ou K. Keita(23), Touré (34).Entraîneur : C. Puel.Absents : Sylva (g.), Makoun, Abouche-rouane, Odemwingie (CAN), Acimovic (conva-lescent), Dumont (genou), Fauvergue(cuisse), Franquart, S. Robail, M. Robail,Barallon, Mirallas, (choix de l’entraîneur).Suspendu : Schmitz.

Les cinq derniers matches : G. P. P. P. P.Remplaçants : Marichez (g.) (30) ,Mo. N’Diaye (25), Contout (27), Bassong (17)ou Huszti (20), Bong (33) ou Belson (33).Entraîneur : J. Muller.Absents : Zewlakow (instance de transfert),Renouard (douleur pubienne), Tum (genou),Pompière, Walter (rééducation), Djiba, Agas-sa, Chérif Touré (CAN), Alioui (non qualifié),Gueye, Agouazi, Mihoubi (choix de l’entraî-neur).Suspendu : Meniri

Obraniak est apteSes adducteurs sifflaient mais Obraniak seraprésent à Lille. Il s’est déclaré apte au serviceaprès un dernier essai hier matin. Tum forfait,Muller devrait faire le choix de la prudence enintégrant un milieu supplémentaire (Morisot).S’il reste fidèle à son 4-4-2, Contout, efficaceen CFA le week-end dernier, ou N’Diaye, épau-lera Youla. – R. R.

TOTAL DOMICILE EXTERIEUR

CLASSEMENT Pts MATCHES BUTS MATCHES BUTS MATCHES BUTS

J. G. N. P. p. c. diff. J. G. N. P. p. c. J. G. N. P. p. c.

1. Lyon 54 23 16 6 1 39 15 +24 11 8 2 1 17 10 12 8 4 0 22 5

2. Bordeaux 45 24 12 9 3 22 12 +10 12 8 3 1 12 5 12 4 6 2 10 7

3. Auxerre 42 24 13 3 8 32 24 +8 12 10 0 2 23 6 12 3 3 6 9 18

4. Lille 37 23 10 7 6 31 16 +15 12 8 2 2 18 3 11 2 5 4 13 13

5. Paris-SG 37 23 11 4 8 28 22 +6 12 9 1 2 23 10 11 2 3 6 5 12

6. Marseille 36 24 10 6 8 25 27 -2 13 7 5 1 16 10 11 3 1 7 9 17

7. Le Mans 35 24 10 5 9 24 19 +5 13 8 3 2 19 7 11 2 2 7 5 12

8. Lens 34 24 7 13 4 30 20 +10 11 5 5 1 19 7 13 2 8 3 11 13

9. Monaco 33 23 9 6 8 22 18 +4 11 5 3 3 11 6 12 4 3 5 11 12

10. Saint-Étienne 33 22 8 9 5 20 17 +3 11 4 6 1 13 6 11 4 3 4 7 11

11. Nancy 32 24 9 5 10 24 19 +5 13 4 5 4 15 10 11 5 0 6 9 9

12. Rennes 32 24 10 2 12 24 35 -11 11 6 1 4 17 16 13 4 1 8 7 19

13. Nantes 30 23 8 6 9 24 23 +1 12 5 4 3 13 9 11 3 2 6 11 14

14. Nice 30 23 7 9 7 17 19 -2 12 5 3 4 10 9 11 2 6 3 7 10

15. Toulouse 27 23 7 6 10 21 27 -6 11 5 3 3 11 8 12 2 3 7 10 19

16. Sochaux 26 24 6 8 10 18 25 -7 12 4 4 4 11 9 12 2 4 6 7 16

17. Troyes 25 23 6 7 10 21 29 -8 11 4 5 2 11 10 12 2 2 8 10 19

18. AC Ajaccio 17 24 3 8 13 13 29 -16 11 2 5 4 8 10 13 1 3 9 5 19

19. Strasbourg 15 23 2 9 12 14 30 -16 12 1 5 6 6 15 11 1 4 6 8 15

20. Metz 14 23 2 8 13 13 36 -23 11 2 3 6 7 16 12 0 5 7 6 20

Auxerre tient le rythme

Nantes-Troyes (0-1), Saint-Étienne - Nice (1-0) et Strasbourg-Paris-SG (0-1) ontété reportés en raison du gel.Entre parenthèses, le score du match aller (6e journée).

������ Spectacle sans intérêt. ������ Spectacle agréable.������ Spectacle médiocre. ������ Spectacle très agréable.������ Spectacle moyen. ������ Spectacle exceptionnel.Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.

LE MANS - TOULOUSE : 1-1 (1-1)

������Temps glacial et pluvieux. Pelouse partiellement enneigée. 8 496 spectateurs. Arbitre : M. Coué.

Remplacements. – 70e : De Melo parFANCHONE, 90e : Chiumiento par DOUILLARD.Non utilisés : Roche (g.), Pinault, Poulard.Entraîneur : F. Hantz.

LES BUTS0-1 : AKPA-AKPRO (11e). – À la suite d’un corner mal renvoyé par la défense mancelle reprispar Taïder, le ballon revient dans la surface. Au point de penalty, Akpa-Akpro le récupère dos aubut, se retourne pour placer une frappe puissante de l’intérieur du gauche qui trompe Pelé sur sagauche, à ras de terre.1-1 : DE MELO (22e, passe de Matsui). – Matsui hérite du ballon côté droit. Il feinte Mathieu etcentre du droit à l’angle de la surface toulousaine à destination de De Melo. Esseulé au point depenalty, le buteur brésilien reprend d’une tête piquée plein axe et bat Revault.

LES CARTONS5 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Basa (10e : jeu dangereux sur Batlles), Chiumiento (57e, simu-lation), Cerdan (62e, tacle par-derrière sur Moreira), Matsui (87e, tacle dangereux sur Ebondo) ;Toulouse : Akpa-Akpro (15e : tacle par-derrière sur Bonnart).

Remplacements. – 74e : Akpa-Akpro parCARDY ; 80e : Batlles par GIRESSE ; 90e :Taïder par DAO.Non utilisés : Douchez (g.), Bergougnoux.Entraîneur : É. Mombaerts.

MARSEILLE - SOCHAUX : 0-0

������Temps pluvieux. Vent très violent. Pelouse humide. 22 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Thual.

Remplacements. – 35e : Nasri par DELFIM(note : 4,5) ; 86e : Lamouchi par GIMENEZ.Non utilisés : Carrasso (g.), Cantareil,Deruda.Entraîneur : J. Fernandez.

LES CARTONS3 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Bonnissel (90e + 2, jeu dur sur Ilan) ; Sochaux : Mézague(35e, jeu dur sur Nasri), Menez (45e + 1, charge sur Maoulida).

Remplacement. – 85e : Isabey par BOUDA-RÈNE.Non utilisés : Martinovic (g.), Bühler, Brunel,Quercia.Entraîneur : D. Bijotat.

NANCY - AC AJACCIO : 0-0

������Temps glacial. Pelouse en bon état. 15 640 spectateurs. Arbitre : M. Derrien.

Remplacements. – 74e : Rudolf par CAMER-LING ; 84e : Sarkisian par CHOULEUR.Non utilisés : Sorin (g.), Berenguer, N’Tolla.Entraîneur : P. Correa.

LES CARTONS7 AVERTISSEMENTS. – Nancy : Rudolf (51e, charge irrégulière sur Laurenti), Puygrenier (82e,charge irrégulière sur Edson), Chouleur (88e, tacle irrégulier sur Mou. N’Diaye) ; AC Ajaccio :Danjou (28e, jeu dur sur Sarkisian), Collin (43e, antijeu), André Luiz (63e, croc-en-jambe sur DaCosta), Robin (81e, charge irrégulière sur Camerling).

Remplacement. – aucun.Non utilisés : Trévisan (g.), J.-T. Moretti,Baron, Scarpelli, Mandrichi.Entraîneur : J. Pasqualetti.

AUXERRE - RENNES : 2-0 (0-0)

������Temps très froid. Pelouse moyenne. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Malige.

Remplacements. – 12e : Radet par MARTIN(note : 5) ; 70e : Luyindula par MATHIS ;90e + 1 : Kahlenberg par POYET.Non utilisés : Hamel (g.), Bolf.Entraîneur : J. Santini.

LES BUTS1-0 : PIERONI (69e, s.p.). – Pieroni est accroché dans la surface et obtient le penalty. Il le trans-forme lui-même du plat du pied droit, au ras du poteau gauche de Pouplin.2-0 : KAHLENBERG (80e). – Légèrement décalé sur la gauche, Kahlenberg s’avance jusqu’àl’entrée de la surface et marque d’une frappe puissante, légèrement de l’extérieur du droit, quitouche l’intérieur du poteau gauche de Pouplin avant de franchir la ligne.

LES CARTONS1 AVERTISSEMENT. – Rennes : Briand (90e, antijeu).1 EXPULSION. – Auxerre : Mathis (89e, tacle par-derrière sur Y. Gourcuff).

Remplacements. – 81e : N’Guema par BAR-BOSA et Mvuemba par MONTERRUBIO ; 85e :Källström par M. SOW.Non utilisés : Douard (g.), Mbia.Entraîneur : L. Bölöni.

HIER

BORDEAUX 1-0 LENSLaslandes (28e s.p.)

AUXERRE 2-0 RENNESPieroni (69e s.p.)Kahlenberg (80e)

LE MANS 1-1 TOULOUSEDe Melo (22e) Akpa-Akpro (11e)

MARSEILLE 0-0 SOCHAUXNANCY 0-0 AC AJACCIONANTES remis TROYESSAINT-ÉTIENNE remis NICESTRASBOURG remis PARIS-SG

AUJOURD'HUI18 HEURES

LILLE (2-0) METZ20 H 45

MONACO (1-2) LYON

Trois matches reportésComme Strasbourg-PSG, annulé dès vendredi,Saint-Étienne - Nice et Nantes-Troyes n’ont pas puavoir lieu, hier, en raison du mauvais temps.APRÈS STRASBOURG-PSG, reportédès vendredi, deux autres matches dela 24e journée de Ligue 1, qui auraientdû se jouer hier soir – Saint-Étienne-Nice et Nantes-Troyes – n’ont pu avoirlieu, en raison des intempéries. Cesdernières ont également perturbé les16es de finale de la Coupe de France(voir page 10).Hier matin, à Saint-Étienne, StéphaneBré n’a pas hésité longtemps lorsqu’ilest venu inspecter la pelouse du stadeGeoffroy-Guichard. Dans la nuit devendredi à samedi, les fortes chutes deneige, fréquentes dans le Forez depuisquelques jours, s’étaient poursuivies(plus de vingt centimètre au petitmatin) et rendaient impossible latenue du match contre Nice. Ce qu’ÉlieBaup et ses joueurs ont égalementconstaté en se rendant sur place.Toutes les précautions avaient pour-tant été prises. La pelouse était bâchéedepuismardi et un systèmerenforcé deventilation chauffante devait éviterqu’elle gèle. Mais le poids de la neigeayant écrasé la bâche, la soufflerie n’apu fonctionner jusqu’au bout.Les conditions de sécurité n’étaientpas non plus réunies aux abords etdans le stade, dont la toiture présen-tait un caractère de dangerosité. Unarrêté municipal, valable jusqu’àdimanche soir, empêchait d’ailleurs dereporter le match à aujourd’hui,d’autant plus que Météo-France aémis un bulletin d’alerte orange jus-qu’à ce soir.Il s’agit de la deuxième rencontrereportée en l’espace de quinze joursdans le Forez. Le 14 janvier, Saint-Étienne-Toulouse (22e journée) avaitdû être interrompu dès la 13e minute,en raison du gel de la pelouse. Il a étérep rogrammé ce merc red i , à20 heures. Si les conditions clima-tiques le permettent.À Nantes, la neige est plus inhabi-tuelle, mais hier elle était au rendez-vous dès le milieu de la matinée et a

rapidement recouvert la pelouse de laBeaujoire, débâchée le matin. À16 heures, la décision de reporter lematch était prise par le délégué de laLFP. « Il y a sept centimètres de neigesur la pelouse, notait Luc Delatour, ledirecteur des compétitions du FCNA.On annonce une recrudescence après19 heures et les abords du stade nesont pas praticables. On n’a donc pasle choix. »Alors au vert avec ses joueurs, à soi-xante kilomètres du stade, Serge LeDizet faisait contre mauvaise fortunebon cœur : « Ce n’est pas trop grave,reconnaissait l’entraîneur nantais. Onrejoue mardi en Coupe de France(contre Bois-Guillaume, CFA). On nesera pas resté longtemps inactifs. » ÀOrvault, dans la banlieue nantaise,l’entraîneur troyen avait davantage demotifs d’agacement, son équipe étantéliminée en Coupe, mais gardait lesourire : « Le report est normal, mêmes’il nous pénalisebeaucoup,expliquaitJean-Marc Furlan. Il faudrait s’adap-ter, jouer dans des stades couverts,avoir des bâches chauffées comme enAllemagneounepas jouer enhiver. Là,ça casse le rythme et on va affronterMarseille, le week-end prochain, avecce handicap. » La date du mercredi8 février a été évoquée pour jouer larencontre.À Nancy, en revanche, le froid n’a pasempêché la tenue du match opposantl’ASNL à l’AC Ajaccio. Pourtant, il avaitbeaucoup neigé en Meurthe-et-Moselle en milieu de semaine. Legazon du stade Marcel-Picot avait étérecouvert d’une bâche avec une souf-flerie, qui s’est montrée efficace. Leclub nancéien a également profitéd’une main-d’œuvre rapidementmobilisable. Jeudi après-midi, les pen-sionnaires du centre de formationavaient été réquisitionnés pour enle-ver la couche de neige qui recouvrait labâche. – B. Li, J.-D. C., R. R.

21 HEURESLyon - Bordeaux (Canal +)

26e JOURNÉESAMEDI 11 FÉVRIER

17 H 15Lens - Lyon (Canal +)

20 HEURESAuxerre - MetzBordeaux - RennesLe Mans - NiceMonaco - TroyesNancy - Saint-ÉtienneNantes - SochauxStrasbourg - AC Ajaccio(ces sept matches sur Foot +)

DIMANCHE 11 FÉVRIER

18 HEURESMarseille - Toulouse (Canal + Sport)

21 HEURESLille - Paris-SG (Canal +)

BUTEURS1. Pauleta (Paris-SG), 14 buts.2. Luyindula (Auxerre), 9 buts.3. Pieroni (+ 1) (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 8 buts.6. De Melo (+ 1) (Le Mans), 7 buts.7. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg,4 ; puis Marseille, 2) ;M. Diallo (Nantes) ; Ilan (Sochaux) ; D. Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts.14. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Niang, Ribéry (Marseille) ; Kroupi,Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes), 5 buts.22. Lucas (AC Ajaccio) ; Gygax, Makoun, Moussilou (Lille) ; Govou, Juninho(Lyon) ; Lamouchi (Marseille) ; Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko(Nice) ; Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne) ;Dagano (Sochaux), 4 buts.36. Rocchi (AC Ajaccio) ; Kahlenberg (+ 1), Lachuer (Auxerre) ; Chamakh,Darcheville, Faubert, Fernando (Bordeaux) ; Is. Bangoura, Hautcœur, Matsui(Le Mans) ; Jussiê (Lens) ; Debuchy (Lille) ; Tiago (Lyon) ; Oruma (Marseille) ;Proment (Metz) ;Meriem (Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; B.Koné,S. Traoré,Vahirua(Nice) ; Yepes (Paris-SG) ; Gourcuff, Monterrubio, Utaka (Rennes) ; P. Feindouno,Hognon, Hellebuyck (Saint-Étienne) ; Ménez (Sochaux) ; Le Pen (Strasbourg) ;Bergougnoux, Santos (Toulouse) ; Dallet, Jaziri, Nivet (Troyes), 3 buts, etc.

PASSEURS1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes.2. Matsui (+ 1) (Le Mans), 6 passes.3. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Kalou (Paris-SG) ;Monterrubio (Rennes), 5 passes.7. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Dernis (Lille) ; Govou (Lyon) ;Rothen (Paris-SG), 4 passes.12. Darcheville (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Thomert (Lens) ; Bodmer(Lille) ; F. Malouda, Wiltord (Lyon) ; Dimitrijevic (Nantes) ; B. Koné (Nice) ;Dhorasoo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; P. Feindouno,L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey (Sochaux) ; Batlles, Ebondo (Toulouse),3 passes, etc.

Schmitz et Fauvergueabsents

Schmitz, suspendu, et Fauvergue, victimed’une béquille en haut de la cuisse, sontabsents. Le premier sera remplacé par Vitakicet la blessure du second laissera à Moussiloula place d’attaquant. Les autres blessuresoccasionnées cette semaine par les entraîne-ments sur terrain gelé semblent ne pas avoirlaissé de traces. – M. Bo.

STRASBOURG. – La neige et les températures très basses ont eu raison des efforts du club de Strasbourg. Dès ven-dredi, la décision avait été prise de ne pas jouer la rencontre face au PSG, le lendemain. Hier, Nantes-Troyes etSaint-Étienne - Nice ont également été reportés pour les mêmes raisons. (Photo Jean-Marc Loos/l’Alsace/PQR)

PAGE 6 DIMANCHE 29 JANVIER 2006

Page 7: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge7

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

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NoirJaune

BleuRouge

Laslandes,120 au compteurEn convertissant le penalty décisif, l’attaquant bordelais a encorearrondi son total de buts en L 1.

BORDEAUXRAMÉ (5,5) : deux interventions déli-cates en première période et un ballonrelâché sans suite à la dernière minuteont ponctué un match sérieux.FAUBERT (4,5) : en latéral, sesardeurs l’ont parfois entraîné un peuhaut dans un couloir droit déjà dégar-ni. Plus attentif ensuite.HENRIQUE (4,5) : encore un coup decoude qui lui a valu son quatrième car-ton en quatre matches...PLANUS (5) : bougé comme toutel’équipe, il a plié sans rompre.MARANGE (6) : parfaitement remisde sa blessure, le benjamin de l’équipea rendu une copie très propre.ALONSO (4,5) : très discret tant sur leplan offensif que dans le replacement,ce qui a offert des espaces aux Lensois.Il n’a jamais été à l’aise et fut remplacépar MAVUBA (67e) dans une configu-ration à trois récupérateurs.FERNANDO (6) : le Brésilien a beau-coup travaillé, des deux côtés du ter-rain, afin de colmater un milieu mis àmal par le jeu court adverse.Br. CHEYROU (5) : on retiendra sur-tout que c’est lui qui a lancé Darche-ville sur le penalty.SMICER (5,5) : une partie bien plusdynamique que d’habitude pour son

retour comme titulaire. Mais les Giron-dins laissant le ballon aux Lensois, iln’est pas sorti du lot. Remplacé parDENILSON (84e).LASLANDES (6) : son 120e but en L 1,marqué sur penalty, conforte l’histo-rique Bordelais au poste de meilleurbuteur en activité. Chapeau bas.DARCHEVILLE (5,5) : quel poisonpour une défense ! Dans tous les bonscoups, il a en plus provoqué le penaltyet avait offert une passe décisive, lou-pée par Smicer, cinq minutes avant.Sorti à la 78e minute, remplacé parPEREA.

LENS

ITANDJE (5) : pris à contre-pied sur lepenalty (28e). R.A.S. par la suite.BARUL (5) : il a bien contenu Smicer,mais a rendu trop de ballons à l’adver-saire. Remplacé par un attaquant,KHITER (63e).A.COULIBALY (4,5) : une grosse pré-sence, mais il provoque le penalty faceà Darcheville (27e) et a souffert de lavitesse du Guyanais.HILTON (6) : il a rattrapé des situa-tions compromises grâce à son sens del’anticipation et du placement.ASSOU-EKOTTO (5) : un avertisse-ment injustifié sur une simulation de

Laslandes (30e). A apporté des solu-tions offensives après la pause.A. DIARRA (4,5) : pour sa rentrée, il aalterné le bon et le moins bon. Asemblé nerveux. Remplacé parLACOURT (86e).Se. KEITA (5,5) : un ballon perdu à30 mètres est à l’origine du penaltybordelais. S’est beaucoup démené.Remplacé par CARRIÈRE (86e), qui araté l’égalisation à bout portant(90e + 2).DEMONT (5,5) : polyvalent, l’ex-laté-ral droit est passé milieu offensif. Il abeaucoup bougé et touché de nom-breux ballons en première mi-temps.N’a pas toujours assuré ses passesdans la zone de finition.THOMERT (4,5) : dommage qu’iln’exploite pas sa puissance. Un tir noncadré dans une bonne position (87e) etun beau coup franc (90e + 2).JUSSIÊ (6) : un beau tir dans un anglefermé (35e), une accélération suivied’une nouvelle frappe (54e). Habiledans les petits périmètres et précisdans les passes.FRAU (5,5) : rate un une-deux avecThomert (17e). En progrès, mais troppeu de bons ballons à négocier.

LAWRENCE LEENHARDTet JEAN-LUC GATELIER

ILS ONT DIT

Cheyrou : « Fidèles à nous-mêmes »� Bruno CHEYROU (Bordeaux) :« Encore une fois nous avons étéfidèles à nous-mêmes.Nous avons sui-vi notre ligne directrice, encore plusque d’habitude. Physiquement, men-talement, on n’a rien lâché, c’est trèssatisfaisant. C’est vrai qu’on aurait dûavoir plus de situations devant le but,ça fait partie des choses à travailler sion veut rester dans cette position.Mais ona rempli notre objectif, creuserun écart sur les autres et c’est hyperimportant. »

� RICARDO (entraîneur de Bor-deaux) : « Cette quatrième victoire aété très dure à obtenir. Lens est très àl’aise à l’extérieur, impose son phy-sique. Si c’est serré en première mi-temps, on mérite l’avantage car lesdeux occasions sont pour nous.Ensuite, onaété obligésde jouerbasetde laisser le ballon. On a bien géré. Aufinal, ce mois de janvier démentiel estquasi-parfait pour nous. »

� Lilian LASLANDES (Bordeaux) :« C’est une victoire contre la logique,celle du courage et du cœur. Lensaurait peut-être mérité autre chose.Mais on s’est battus, on n’a rien lâchéet ça fait plaisir. Nous avons atteintnotre objectif, parfois avec la manière,parfois sans, mais toujours avec cou-rage. Il faut continuer. Dans ces condi-tions, on se dit qu’on peut aller ailleursrécupérer des points, l’envie est là. Onva commencer par être supporters deMonaco, pour une journée. Pourencore rêver. Parce que pour nous,tout se jouera là-bas. Imaginons queMonaco gagne, nous n’avons plus que

neuf points de retard. Si on faitquelque chose nous aussi (à Lyon lorsde laprochaine journée), il n’yenaplusque six ! Tout est possible alors, laLigue des champions ou autre chose !Je rêve, oui, nous sommes des gamins,on a toujours envie de regarder plushaut. Et j’ai vécu ça avec Auxerre quiavait dix ou douze points de retard surle PSG. On était revenus et on a finichampions (en 1996). Dans toutemachine,mêmeLyon, il peut y avoir ungrainde sable ! Quant àmonbut, c’estle soir des comptes ronds. C’était aussimon 350e match en " D1. " Je suiscontent, car je ne suis pas un buteurcomme Pedro (Pauleta), qui va vitemerattraper. Je me suis toujours fixé dixbuts par an, j’ai réussi sauf deux sai-sons, voilà pourquoi j’ai une carrièrebien remplie ! » – L.L.� Pierre-Alain FRAU (Lens) : « Ondoit s’appuyer sur cequ’ona fait cesoirpour croire en des joursmeilleurs. On atout donné,mais la réussite amanqué.Je pense que les choses auraient étédifférentes si Cousin avait joué. Dansce match où il était difficile deconstruire, avec des longs ballons, ilaurait certainement créé des brèches.Moi je viens d’arriver (il a été prêté parLyon en décembre) et c’est pas terriblede vivre ça. On a des joueurs capablesde mettre la balle au fond. Ça va ren-trer à nouveau. Il n’y a rien d’alarmant,mais il faut quand même vite réagir…On a été supérieur au deuxième duchampionnat. Bordeaux n’est pasimpressionnant, mais il ne prend pasde but. C’est un peu le Lille de l’an der-nier. » – J.-L. G.

« Je ne perds pasespoir »FRANCIS GILLOT, l’entraîneur lensois, digère mal la troisièmedéfaite de son équipe en janvier, mais il ne désespère pas.

Dans le prolongement d’une partie très tendue, la confusion a régnéaprès lematch.Enquittant le terrain, leLensois Jussiêétait trèsénervéaprès le Bordelais Henrique. Une altercation a eu lieu dans le tunnelmenant auvestiaire entre joueurs des deux équipes.Devant la presse,Francis Gillot, l’entraîneur nordiste, disait son incompréhension :« Il faut que j’aille voir le délégué. Il paraît que je l’ai insulté. Je necomprends pas. À la fin du match, je suis parti devant. Je ne connaismême pas le délégué. »

BORDEAUX –de notre envoyé spécial

« C’EST VOTRE TROISIÈME défaitelors des quatre derniers matches.Comment l’analysez-vous ?– On perd sur un penalty. On avait letemps de revenir. On ne l’a pas fait mal-gré un jeu cohérent. Dans la manière, il ya beaucoup d’espoir. Ce soir (hier), il n’yavait pas onze points d’écart entre lesdeux équipes, c’est une certitude. Endeuxième mi-temps, Bordeaux n’estjamais venu dans nos trente derniersmètres. Il est en réussite depuis troissemaines, nous non.– Mais il y aaussi un manque crueld’efficacité de la part de vosjoueurs…– Noussommesmaladroits. On n’arrivepas à terminer nos actions, il nousmanque de la précision dans la zone de

finition. Ce n’est pas faute de mettre desattaquants. C’est notre quarantièmematch officiel depuis le début de la sai-son, il ya unmanque de fraîcheur dans ledernier geste. Je ne désespère pas. Je nepense plus à la deuxième place. Il y en ad’autres à prendre, la troisième éven-tuellement, la quatrième, voire la cin-quième pour aller en Coupe d’Europe.Cette équipe connaîtra encore des joies.

« Au classement,on n’est pasà notre place »

– Daniel Cousin a déclaré forfaitaprès s’être échauffé. Que luiest-il arrivé ?– Il devait jouer. Mais au derniermoment, à l’échauffement, il a fait unmauvais geste, il s’est refait mal au dos(il avait déjà ressenti une douleur àl’entraînement). J’espère qu’il sera

opérationnel samedi contre Stras-bourg car sa puissance nous a faitdéfaut.– Vous avez eu la maîtrise dujeu, mais cela n’a pas suffi...– Avoir 60 % de possession du balloncontre le deuxième, chez lui, c’estquand même incroyable ! On les amangés physiquement. Le public bor-delais n’était pas très content de sonéquipe, mais à l’arrivée elle prend troispoints. Chacun fait avec ses moyens,etle vainqueur a toujours raison. Onn’est pas à notre place au classement.Je ne perds pas espoir, car je suiscontent d’avoir une équipe qui joue auballon.– Vos problèmes d’efficacité nerisquent-ils pas d’entamer laconfiance de vos joueurs ?– Pour éviter cela, il faut retravaillerdevant le but. Cette semaine, à causedu gel, on s’est entraînés deux foissous le dôme (le terrain en synthétiqueet couvert de la Gaillette). On n’a paspu travailler devant le but à partir decentres car le terrain est trop étroit.Il faut que la situation redeviennecalme (NDLR : que les résultats revien-nent). Le problème, c’est que ce n’estjamais calme. » – J.-L. G.

FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée) BORDEAUX - LENS : 1-0

Bordeaux file en douceLes Bordelais ont conforté leur deuxième place en faisant preuve d’un maximum de réalisme face à des Lensois maladroits.Les Girondins ont fait,hier, un pas de plus dansleur quête d’unequalification pour laLigue des champions.Avec une froide lucidité,ils ont assommé desLensois dominateurs maisimprécis. Le choc entreLyon et Bordeaux,dimanche prochain àGerland (20 h 45), seradonc bien le sommet duChampionnat entre le roide France annoncé et sondauphin le plus crédible.

1-0 : Laslandes (28e s.p.)

BORDEAUX –de notre envoyé spécial

DEUX TIRS cadrés, un but surpenalty, 40 % de possession du bal-lon, pas une seule occasion duranttoute la deuxième mi-temps, et aubout de cette dure leçon de froidréalisme une douzième victoire enL 1, la neuvième par le plus petit desscores (1-0). Hier, dans la glacièredu stade Chaban-Delmas, Bor-deaux n’a pas seulement confirméqu’il était le poursuivant le plus cré-dible et le plus assidu de Lyon. Il aaussi, à sa façon, démontré qu’ilétait le champion de France dansl’art et la manière de faire le maxi-mum avec le minimum. Nantis de45 points, confortés par une série dequatre victoires depuis la reprise(dont trois face à des concurrentsdirects), les Bordelais iront se frotterà Lyon dimanche prochain pour cequi aura toutes les allures d’uneentrevue au sommet entre le roi deFrance présumé et son dauphindésigné.Sous le coup de l’énervement et dela frustration, les Lensois en ont per-du leur sang-froid dans le couloirmenant aux vestiaires. Et les camé-ras de Canal +, qui ont été empê-chées de filmer par certains prota-gonistes souhaitant laver leur lingesale « en famille », ont furtivementtémoigné d’une bousculade entrejoueurs des deux équipes. « Lesnerfs ont un peu lâché », admit SeïdKhiter, l’attaquant nordiste. « Desmouvements d’humeur et desparoles, rien de grave », ajoutaRicardo, l’entraîneur bordelais.Cette fin de match agitée et chahu-tée a sans doute été l’ultime pointde friction entre deux équipes qui

n’auront plus guère l’occasion de seregarder en chiens de faïence. Onzepoints les séparent désormais auclassement, quand elles étaientencore au coude à coude à la trêve(32 points chacune). « Il n’y a pasque les deux premières places, il y ad’autres places à prendre », admit

Francis Gillot, comme pour fairepubliquement le deuil d’une partici-pation à la Ligue des championsaprès ce nouveau faux pas de sonéquipe depuis la nouvelle année(trois défaites et deux points pris encinq matches). « Ce fut une victoirecontre toute logique », s’empressa

de reconnaître Lilian Laslandes.Cette forme d’injustice ne l’empê-cha pas d’inscrire son 120e but en350 matches dans l’élite, ce quiconforte aussi sa position de meil-leur buteur français en activité. Unbut marqué sur un penalty, aprèsune faute indiscutable de Adama

Coulibaly sur Darcheville (28e), quine s’était pas fait prier pour tomber.Une action qui avait surtout été pré-cédée d’une relance mal ficelée deSeydou Keita, signe du manque delucidité d’une équipe qui a prisl’habitude d’être menée au score.La preuve en avait déjà été fournie

six minutes plus tôt lorsque Smiceravait un peu dévissé sa frappe dudroit, seul face à Itandje, après uneerreur d’appréciation de Barul et uncentre de Faubert. Deux occasions,un but, Bordeaux avait été parfaitdans le rôle de l’hôte qui se metdans la peau du visiteur et évolue à

domicile comme s’il n’était pas vrai-ment chez lui.Mais la force de Bordeaux,conscient qu’il ne faisait par forcé-ment le poids au niveau athlétique,résida justement dans cette straté-gie du jaillissement. Dans cettecapacité concertée à se recroquevil-

ler pour mieux placer un contre àdéfaut de prendre le jeu à soncompte. « Face à l’équipe la plusphysique du Championnat, il fallaittenir le choc et ne pas céder, expli-qua Bruno Cheyrou.C’est cequ’on afait. Si on est en Ligue des cham-pions à la fin de saison, tout lemonde aura oublié combien on asouffert. Mais peut-être aussi quesur ce terrain, Lens a essayé de tropjouer. » Personne ne prétendra lecontraire.

Itandje a failliattraper froid

Même privé de Cousin (douleurs per-sistantes au dos), même si FrancisGillot avait dû au dernier momentfaire monter Demont d’un cran sur lecôté droit, Lens bouscula Bordeauxcomme rarement cette saison dansson jardin en friche. Mais sans vrai-ment inquiéter Ramé, si ce n’estlorsque le gardien bordelais futcontraint à une sortie au pied face àFrau (32e) ou à un arrêt de handbal-leur sur une frappe du gauche de Jus-siê. « Nous en étions à notre40e match officiel de la saison etnous avons manqué de précisiondans ladernière passe »,admit Fran-cis Gillot. Cette remarque prit toutesa pertinence tout au long d’unedeuxième mi-temps à sens unique,durant laquelle la meilleure défensede L 1 (12 buts encaissés) passa sontemps à faire étalage de son savoir-faire.À plusieurs reprises, Charles Itandjesautilla sur place pour ne pas se lais-ser engourdir par l’inactivité. « Ilsnous ont empêché de respirer »,commenta Ricardo. « Ils nous ontmangés », admit même Lilian Las-landes. Mais Lens, dans une configu-ration très offensive, se heurta à unRamé très vigilant, à un Bruno Chey-rou très inspiré lorsqu’il subtilisa audernier moment le ballon à AlouDiarra (78e), et surtout confirma sesactuelles carences dans la finition(3 buts lors de ses 5 derniers matchesde L 1). À la 86e, Thomert fut inca-pable d’ajuster sa frappe du gauchealors que Jussiê l’avait parfaitementdécalé dans l’axe. Enfin, durant letemps additionnel, Carrière croisatrop sa reprise du gauche alors queRamé était déjà à ses pieds et le but àportée de voix. « On s’est battusavec notre cœur et notre ventre », seréjouit Lilian Laslandes dans unecourte définition de la solidité à lamode bordelaise. Conforté par cettehuitième victoire à domicile, Bor-deaux ira donc défier Lyon dans huitjours « avec le rêve d’y faire quelquechose…».

ÉRIC CHAMPEL(avec J.-L. G.)

BORDEAUX. – Sur l’action qui apporte le penalty transformé par Laslandes, le défenseur lensois Coulibaly commet bien une faute sur Darcheville qui ne se fait pas nonplus prier pour tomber. (Photo Pierre Lahalle)

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Page 8: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

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Cissé : « Toutest faux »Alors qu’il faisait les gros titres desjournaux anglais hier, l’attaquant deLiverpool, Djibril Cissé, a tenu àdémentir officiellement tout ce quiavait été écrit à son sujet. La pressebritannique annonçait, en effet, quel’attaquant international français deLiverpool avait été arrêté par lapolice pour violences conjugales, puislibéré dans l’après-midi de vendredi,après avoir été interrogé pendanttoute la matinée. « Je ne vois pascomment j’aurais pu être au poste depolice vendredi matin, alors quej’étais au centre d’entraînement demon club en train de travailler avecmes coéquipiers, a réagi le joueur,joint au téléphone hier soir. Tout cequi a été écrit est faux. » Commenous l’expliquions dans notre éditiond’hier, les médias anglais ontconfondu Djibril Cissé et la personneinterpellée, un homme du même âgeque l’ancien Auxerrois (24 ans) et quivit dans la même commune que lejoueur. La police n’ayant pas le droitde dévoiler l’identité des personnessuspectées, l’assimilation futrapidement effectuée. L’entourage dujoueur français envisage d’intenterune action pour diffamation. – D. D.� COUPE DU MONDE 2006 :HOENESS CRITIQUE LA FIFA. – Lemanager du Bayern Munich, UliHoeness, a sévèrement critiqué laFIFA après sa décision d’annuler legala d’ouverture de la Coupe dumonde, initialement prévu le 7 juin àBerlin. « Si la FIFA continue commeça, elle va réussir à discréditer unspectacle comme le Mondial, a-t-ilestimé. La FIFA, c’est un monopoleet les monopoles sont toujoursdangereux. »� LA CÔTE D’IVOIRE A SON CAMPDE BASE. – C’est à Niederkassel, enRhénanie-du-Nord-Westphalie, quela sélection ivoirienne sera logéelors de la Coupe du monde enAllemagne. Les Éléphantss’entraîneront à Troisdorf. Parmi lestrente-deux équipes qualifiées pourla compétition, seule l’ArabieSaoudite n’a pas encore annoncé oùelle s’installera.� METZ : SANCTION ANNULÉEPOUR LES TEE-SHIRTS. – Un matchd’interdiction de vestiaire et de bancavec sursis : c’est ce qu’avait infligé,le 15 septembre dernier, lacommission d’appel de la FFF austaff technique de Metz. Lors de lapremière journée du championnat,Joël Muller, qui est aussi présidentdu syndicat des éducateurs, et sesadjoints, Michel Ettorre et DavidCarré, avaient porté, au Parc desPrinces, des tee-shirts revendicatifs.La proposition du conciliateur duComité national olympique et sportiffrançais d’annuler la sanction vientd’être acceptée par la LFP. – M. Ch.� EINDHOVEN-LYON : LE TRAINDES SUPPORTERS EST COMPLET. –Les 700 billets mis en vente pour ledéplacement, en TGV spécial, dessupporters lyonnais, le 21 févrierprochain, à Eindhoven, pour lehuitième de finale aller de la Liguedes champions, ont été épuisés enquarante-huit heures. Les fans del’OL peuvent encore acheter desplaces sèches (39 euros) ou setourner vers les formules en avion,370 euros ou 470 euros pour le packVIP, incluant un cocktail et la visited’un brasseur de bière…� AMÉNAGEMENT DU STADE ÀAJACCIO. – Vendredi, Jean-PierreHugues, secrétaire général de la LFP,a rendu compte au conseild’administration de la Ligue de saréunion à Ajaccio avec le préfet deCorse et les collectivités locales, àpropos du stade François-Coty. Leprojet d’intérêt général,« susceptible de recevoir lefinancement de l’État, de la région,du département et de la ville, doitaboutir dans les trois mois à lacréation d’un syndicat mixte chargéde régler l’ensemble des problèmesdu football ajaccien ». – M. Ch.� ITALIE : PALERME LIMOGE DELNERI. – L’entraîneur de Palerme(10e de D1 italienne), Luigi Del Neri,a été limogé hier soir, après lacinquième défaite de son équipe aucours des sept derniers matches dechampionnat. Palerme s’est incliné àdomicile face à Sienne (1-3), dansune rencontre marquée par le tripléde l’attaquant Erjon Bogdani. Lesuccesseur de Del Neri devrait êtreannoncé aujourd’hui.� WOLFSBURG : D’ALESSANDROÉCARTÉ. – Klaus Augenthaler,nouvel entraîneur de Wolfsburg, aécarté le meneur de jeu argentinAndres D’Alessandro, peu motivé,selon lui. Le champion olympique,âgé de vingt-quatre ans, n’a doncpas participé à la défaite de sonéquipe (2-3), hier, à Dortmund.Transféré de River Plate en juillet2003 pour 9,5 millions d’euros,D’Alessandro (deux buts cette saisonen Championnat) avait manifestédébut janvier son désir de partir.� BOSNIE : SLISKOVIC PROLONGE.– Le sélectionneur national deBosnie-Herzégovine, Blaz Sliskovic,en poste depuis 2002, a prolongéson contrat jusqu’en 2008.

FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée)

ILS ONT DIT

Santini : « Conformeà ce que je pouvais craindre »� Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « Les Rennais ont le droit d’êtredéçus car ils ont étémaîtres du jeu jusqu’au penalty. Nous avons eu beaucoup demal à produire du jeu. Nous n’avons pas été présents et le déroulement dumatchfut conforme à ce que je pouvais craindre. Heureusement, on a su corriger le tir enseconde période. Nous avons payé notre débauche d’efforts à la fois physiques etpsychologiques, depuis la reprise mais aussi après notre match à Lyon (1-1). »� Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « Je suis à la fois satisfait et déçu.Satisfait car notre schéma tactique a fonctionné, nous n’avons pas étémis endiffi-culté en produisant du jeu et les cinq ou six joueurs d’une vingtaine d’années sesontbien intégrés. Seulement,nousn’avons pas réussi à concrétiser nosoccasionset nous étions à la merci d’une erreur. Ensuite, il était dur de revenir. » – F. L. D.

Kahlenberg en clair-obscurAUXERRE

COOL (5,5) : des prises de balle rassurantes aucours d’une rencontre qu’il quitta sans avoir eud’arrêt décisif à sortir.RADET(non noté) : blessé d’entrée et remplacépar MARTIN (5), qui dut en permanence garderun œil sur le feu follet N’Guéma. Un bilan mitigé.GRICHTING(5,5) : leValaisann’eutpas le loisirdes’adonner au marquage serré face à une pointe quin’en était pas une. Une tête sur le poteau (45e + 2).MIGNOT (6) : de bonnes anticipations qui permi-rent des relances rapides et plutôt propres dansl’ensemble.JAURÈS (5,5) : il livra un match dans le matchavec Briand, qui le fit souffrir. Mais il finit parprendre le dessus.BERSON (4) : étonnement discret dans l’entre-jeu, il n’eut pas son impact physique coutumier.

Be. CHEYROU (4) : la si habituelle séduisantepatte gauche produisit beaucoup trop de déchet.Un match sans.Y. LACHUER (5) : il tenta d’animer son couloirdroit, mais il eut aussi beaucoup de mal à trouverdes solutions... sauf sur le penalty.KAHLENBERG (5,5) : exilé sur le flanc gauche, iléprouva moult difficultés à se mettre dans le bonsens. Replacé dans l’axe, il inscrivit un but magni-fique (70e).PIERONI (5) : il apparut parfois à contre courant,affichant des lacunes dans le jeu. Mais il se procu-ra et transforma le penalty.LUYINDULA (4,5) : avec Pieroni à ses côtés,il décrocha afin de participer davantage au jeu.Sans grand effet avant d’être remplacé parMATHIS (70e), expulsé pour un mauvaisgeste (89e).

RENNES

POUPLIN (5) : sauvé par son poteau (45e + 2),alors qu’il n’avait quasiment rien eu à faire,il s’inclina sur deux frappes imparables.PERRIER-DOUMBÉ (5,5) : après une entametimide, au moins offensivement, il se lâcha pro-gressivement pour une production solide.ADAILTON (5) : de nombreuses interventionsénergiques sans aucune prise de risque toute-fois. Inconstant.J. FATY (6) : le jeune capitaine apparaît déjàcomme expérimenté, avec un placement qui luipermit de couper nombre de trajectoires.EDMAN (6) : tonique et énergique, il arpentason couloir gauche avec intelligence pourquelques centres intéressants.G. BOURILLON (4) : placé juste devant sa char-

nière centrale, il se contenta de défendre, provo-quant de surcroît le penalty.GOURCUFF (5) : il s’efforça d’alterner jeu longet jeu court avec plus ou moins de bonheur.MVUEMBA (5) : sa vivacité au milieu posa desproblèmes à ses adversaires, bien qu’elle fut leplus souvent improductive.BRIAND (4,5) : le buteur des Bleuets ne connaîtpas encore la même efficacité avec son club,malgré de l’activité et des provocations inces-santes.KÄLLSTRÖM (5,5) : étrangement positionnéau poste d’avant-centre, le Suédois fut plus àl’aise en revenant au milieu pour distribuer.Logique.N’GUÉMA (5) : pour sa première titularisationen Championnat, il insista sur son côté gauche,sans réussite cependant. – F. L. D.

ILS ONT DIT� Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « Je craignais que mes joueurs abordent cematch trop décontractés, après un très bonmois de janvier. Ça s’est produit en début dematch, oùnousavonsencaisséunbut.Mais,ensuite, ils ont su réagir.Vu l’état du terrain,je les félicite d’avoir su jouer à ce niveau. »� ErickMOMBAERTS(entraîneurdeToulouse) :« Comptetenude la journéequenousavonsvécue, lepoint quenous ramenonsduMansest une juste récompense.Nousavonsdisputé cematch dans les pires conditions, nous étions partis depuis 9 heures lematin etnous n’avons rejoint Le Mans qu’à 19 heures. Je félicite mes joueurs qui n’ont pas étéperturbés par les conditions et pour l’état d’esprit dont ils ont fait preuve. » – G. R.

De Melo, la têteLE MANS

Y. PELÉ (5) : une soirée plutôt tranquille, passée à faire du foo-ting dans sa surface.O. THOMAS (5,5) : pour son 100e match en L 1, il s’est beau-coup démené. Ses interventions dans les pieds sont d’une rarelimpidité.BASA (5,5) : épatant, comme d’habitude, le patron de ladéfense ne lésine jamais, ce qui lui a valu un jaune pour un piedhaut sur la tête de Batlles (10e).CERDAN (5,5) : solide, puissant, son empreinte en défense cen-trale est nette. Un tir cadré (37e) et jamais pris en défaut.BONNART (7,5) : le capitaine manceau a été époustouflant. Il adébordé, centré, défendu et tiré, sans jamais négliger son cou-loir. Ebondo, qui l’avait en face, s’en souviendra.MATSUI (6,5) : ses centres d’une précision chirurgicale ont faitdu dégât. Celui pour la tête de De Melo (22e) était parfait.FISCHER (6,5) : propre et efficace, il était partout. À la tombéedu ballon, au marquage, à la récupération, dans la remontée oul’orientation.F.THOMAS (7) :un gros matchet un gros volume de jeu.C’est lepoumon du Mans qui orchestre le jeu. Et chaque fois qu’il s’esttrouvé en position de tir, il a pris sa chance comme cette frappedes 25 m sous la transversale, sortie par Revault (33e).CHIUMIENTO (5,5) : actif, bon tripoteur de ballon, il a permutéavec Matsui sur les ailes. Il a cependant tendance à en faire unpeu trop. À la sortie de De Melo, il a joué en soutien de Fauré.Remplacé par DOUILLARD (90e).DE MELO(6,5) : sa détente, son timing, son jeu de tête ont posédes problèmes à la défense toulousaine. Un joli but de la tête(22e) alors que toutes ses remises ont créé du danger. Remplacépar FANCHONE (70e).FAURÉ (5) : quelques appels dans la profondeur en premièrepériode mais bien pris par Arribagé.

TOULOUSEREVAULT (6,5) : beaucoup de boulot mais le capi-taine toulousain adore les situations chaudes, et il arenvoyé quelques missiles à ses expéditeurs (15e, 33e,43e). Il ne peut rien sur le but de De Melo.EBONDO (4) : un joli débordement (2e), mais défensi-vement il a souvent été à l’ouvrage.ARRIBAGÉ (5) :au marquagede Fauré sur le butman-ceau, il a bien tenu la baraque.AUBEY (5) : une défense un peu lâche sur le but. Bienconcentré le reste du temps.MATHIEU (6,5) : de plus en plus solide, c’est la vraiebonne pioche du Téfécé.AKPA AKPRO (5,5) : une reprise au point de penalty(2e), sa deuxième tentative a été la bonne (11e). Savitesse de course est un bon atout mais pas suffisant.Remplacé par CARDY (74e).SIRIEIX (5) : actif, généreux, sa dernière passe n’estpas toujours arrivée au destinataire.DIEUZE (6) : précieux à la récupération ; a dégagé denombreux ballons dont un très chaud (20e). Il a encorehaussé son niveau de jeu en seconde période.TAÏDER (6) : a mis beaucoup d’engagement danstoutes ses actions. Il participe indirectement au buttoulousain, son tir contré atterrissant dans les pieds deAkpa-Akpro. Remplacé par DAO (90e).BATLLES (5) :placé àgauche, séché par Basa (10e), onne l’a pas beaucoup vu mais son toucher de balle, soncoup d’œil sont précieux. Remplacé par GIRESSE(80e).MOREIRA (4) : porté disparu, comme si le froid l’avaitanesthésié. Une seule action positive en secondepériode, il est signalé hors jeu par erreur alors qu’il apris la défense de vitesse (89e). – G. R.

AUXERRE - RENNES : 2-0

Auxerre s’en sort bienLongtemps en difficulté face à une formation rennaise joueuse, les Bourguignons ont assuré l’essentiel.1-0 : Pieroni (69e s.p.)2-0 : Kahlenberg (80e)

AUXERRE –de notre envoyé spécial

ALORS QUE L’AJ AUXERRE venaitde remporter une victoire d’autantplus importante dans sa quête d’uneplace en Ligue des champions qu’ellefut compliquée à arracher, le débatd’après match porta rapidement surl’ouverture du score, rétrospective-ment capitale pour l’issue de cetteconfrontation. Les Bourguignons pei-naient depuis près de 70 minutes faceà une équipe bretonne très bien orga-nisée et sans complexe – avec uneseule véritable occasion par une têtede Grichting sur le poteau (45e + 2) –,quand Pieroni était légèrement accro-ché dans la surface sur une passe enprofondeur de Lachuer, provoquant unpenalty et, subséquemment, les com-mentaires les plus opposés.L’attaquant belge, qui devait ainsi ins-crire son huitièmebut en Championnat(1-0, 69e), semblait honnête quand ilaffirmait ceci : « Je suis tiré en arrièreet, pour moi, il y avait bien penalty. »Le défenseur rennais, Jean-Noël Per-rier-Doumbé, était évidemment moinscatégorique : « Je pense que c’est vrai-ment limite et que ce n’était pas suffi-santpour siffler. »Enfin, LaszloBölöni,son coach, était bienplus tranché :« Jesuis convaincu que Pieroni a joué lasimulation et que l’arbitre est tombénaïvementdans lepiège.Après, il a faitde la compensation, donc Mathis neméritait pas d’être expulsé. »

Faty : « Une meilleureéquipe de Rennesqu’Auxerre »

Le milieu auxerrois était, en effet, sortipar M. Malige pour un tacle sur Gour-cuff, vingt minutes après son entrée enjeu (89e). Mais le sort du match en étaitdéjà jeté puisque Kahlenberg, replacédans l’axe qu’il préfère, avait délivréun amour de frappe pour la deuxièmeréalisation salvatrice (2-0, 80e). « Jesuis très heureux car ce n’est pas legenrede but que l’onmarqueà chaquesortie, souriait le milieu danois. J’ai euun peu de réussite,mais je ne peux pasêtre satisfait de notre rencontre. »Seulement, solide et patiente, la deu-xième meilleure équipe de L 1 à domi-cile, derrière le Paris-SG, a fini par s’ensortir pour demeurer ainsi à la troi-

sième place, à trois points de Bordeaux(2e), profitant également du nul deMarseille (0-0 contre Sochaux), etmomentanément du report du matchdu Paris-SG (à Strasbourg), et de celuià venir de Lille, qui reçoit Metzaujourd’hui. Au moins une belle soiréesur le plan comptable. « C’est impor-tantde savoir gagner dans ladifficulté,avouait le capitaine Yann Lachuer,soulagé à défaut d’être rassuré. Notreeffectif est réduit et notre groupe fati-gué, comme on l’a vu avec la blessurede Radet (voir par ailleurs). Il fautprendre le plus de points possibles,même si lamanière fait parfois défaut.On continue notre marche en avant. »Celle des Bretons, en revanche, eststoppée net depuis la reprise, puis-qu’ils viennent d’enchaîner leur troi-sième défaite d’affilée. « J’ai pourtantvu une meilleure équipe de Rennesqu’Auxerre », pestait, sans doute àjuste titre, Jacques Faty, jeune etexemplaire capitaine. D’autant que saformation était privée de la moitié deson onze potentiel, cumulant blessés(Frei, E. Didot), convalescents (Isaks-son, Jeunechamp) et présents à laCoupe d’Afrique des nations (Utaka, Y.Hadji, Ouaddou, S. N’Diaye).Extrêmement rajeunie donc et forte dela confiance accordée à sept élémentsdu centre de formation, elle auraitmérité un meilleur résultat, notam-ment après une première période maî-trisée et marquée par la frappe tropcroisée de Källström (30e) et le centreen retrait de ce dernier pour un loupéde Briand, bien placé (41e). Mais privédeFrei, sonbuteur frustré (cinq réalisa-tions tout de même), et victime de lamise sur le banc de son meilleur com-plice, Monterrubio (cinq passes déci-sives), le Stade Rennais a confirmé lastatistique qui veut que, à chaque foisqu’il prend un but à l’extérieur, il estbattu. Ce qui au moins, dans ce Cham-pionnat extrêmement serré, ne le privepas encore de toute ambition.

FRANCK LE DORZE

� RADET ABSENT CONTRE PARIS.– Le défenseur auxerrois, Johan Radet,sorti, hier soir, après douze minutes dejeu pour un problème musculaire à lacuisse droite, sera absent mercredicontre le PSG en 16e de finale de laCoupe de France. Il faudra attendrequarante-huit heures et des examensmédicaux plus approfondis pour ensavoir plus sur la nature de la blessure.

LE MANS - TOULOUSE : 1-1

Un petit coup de froidMalgré sa domination, Le Mans s’est fait accrocher par de courageux Toulousains.0-1 : Akpa-Akpro (11e)1-1 : De Melo (22e)

LE MANS –de notre envoyé spécial

LE MANS N’EST PAS verni. Il s’est pro-curé hier soir une bonne demie-dou-zaine d’occasions, a inscrit un but par leBrésilienDe Melo et, dans le temps addi-tionnel Yannick Fischer a écrasé sareprise sur la transversale de Revault. LeMans aurait pu l’emporter mais il aconcédé le nul face à Toulouse, sonsecond à domicile depuis le début de lasaison. Ce résultat acquis sur unepelouse très difficile, permet toutefoisaux Manceaux de grignoter encore uneplace au classement et de s’installerdevant Lens à la septième place, à seule-ment deux points des Lillois, européens.Jusqu’au dernier moment, l’incertitudeet pas seulement celle du résultat, auraplané sur ce match. Dans l’après- midi,les employés municipaux ont dû déga-ger des tonnes de neige, la pelouse deLéon-Bollée n’ayant pas été bâchée. Àdix minutes du coup d’envoi, qui inter-viendra avec un quart d’heure de retard,les employés municipaux passaientencore le séchoir aux quatre coins duterrain pour faire fondre les plaques lesplus résistantes.

C’est qu’il faisait un vilain temps, hier,dans la Sarthe. Idéal pour des randon-nées à ski, moins propice pour jouer aufootball ou voyager en autocar. Les Tou-lousains pourront en témoigner. Partisle matin à neuf heures, ils sont d’abordrestés coincés à l’aéroport de Blagnac etn’ont atterri à Orly que peu avant seizeheures. L’approche du Mans, par auto-car, prenant ensuite beaucoup plus detemps que prévu, Dieuze se faisaitmême strapper dans le bus. Bref, il étaitpresque sept heures quand les copainsde Revault touchaient enfinLéon Bollée.Et paradoxalement, ce furent les joueursdu Téfécé qui entamèrent le mieux leshostilités par une reprise de Akpa-Akproau point de penalty (2e). Dix minutesplus tard, un coup franc mal renvoyé parla défense mancelle, donnait l’occasionà Akpa-Akpro de tromper Pelé. Le Mansne s’attendait pas à cette entame. Maissûr de son jeu, à l’image de Laurent Bon-nart, il allait tout de suite réagir et s’ins-taller aux commandes d’une rencontrequ’il n’allait plus lâcher. « Curieuse-ment ce but nous a réveillé, faisaitremarquer le capitaine. On a eudumal àse trouver au début mais ensuite, je nesais pas comment nous avons fait pourne pas en mettre un deuxième. Il y avaitla place pourtant. » Grâce à ses deux

milieux récupérateurs, Frédéric Thomaset Yannick Fischer, qui étaient partout,au départ et à l’arrivée de l’action, endéfenseeten soutien des attaquants, lesManceaux allaient vite revenir à lamarque. Après un retourné de Fauré audessus (18e), un centre de Matsui, par-fait dans ce rôle là, trouvait la tête de DeMelo pour l’égalisation (22e).Un corner de Bonnart pour Frédéric Tho-mas (33e), puis deux reprises du capi-taine manceau encore (39e et 43e) firentpasser le frisson sur le but de Revault,obligé de boxer quelques ballons maisqui ne commit dans la nuit sarthoiseaucune faute. Le Mans dominait, LeMans poussait, allait continuer à secréer des occasions nettes en secondepériode. Mais Toulouse, qui avait reculéet ne parvenait pas à s’extirper de samoitié de terrain, ne craquait pas. En fin

de rencontre Fauré tirait un coup francqui frôlait l’arête du poteau de Revault(82e), puis une talonnade de Matsui surun centre de Fanchone (85e) était stop-pée mais c’est dans le temps additionnelque Le Mans allait réellement laisseréchapper la victoire, après que M. Couéavait stoppé injustement Moreira enpleine course pour un hors jeu imagi-naire.On jouait donc le temps additionneldepuis deux minutes quand un coupfranc de Chiumiento, mal dégagé par ladéfense toulousaine, dans l’axe, arrivadans les pieds de Fischer dont la reprisedes 20 m s’écrasait sur la transversale,avant de ricocher sur le poteau et detomber sur la main de Matsui. Ce fut ladernière occasion du MUC et la plusnette. Toulouse s’en tirait bien.

GUY ROGER

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AUXERRE. – Une fois de plus, le milieu offensif d’Auxerre Kahlenberg (sous le regard du défenseur rennais Perrier-Doumbé) est parvenu àinscrire un but de toute beauté grâce à une frappe excentrée d’une trentaine de mètres. (Photo Stéphane Mantey)

PAGE 8 DIMANCHE 29 JANVIER 2006

Page 9: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge9

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FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée)

JOURNAL DES TRANSFERTS

Kapo proposé à Paris,Lacombe piste DarchevilleHIER, GÉRARD BRIANTI, le vice-présidentmonégasque, continuait de démentir tout départpossible d’Olivier Kapo, prêté sans option d’achatjusqu’en juin par la Juventus. Mais l’ancien Auxer-rois reste dans une situation délicate à l’ASM,même s’il figure dans le groupe qui reçoit Lyonaujourd’hui. Jusqu’à la clôture du mercato (le31 janvier à minuit), Kapo, dont les rapports avecGuidolin semblent assez obscurs, devrait chercherà quitter la Principauté. Ses représentants l’ontnotamment proposé cette semaine au PSG.Selon nos informations, les dirigeants parisiensn’ont pas donné suite à cette sollicitation. Hiersoir, le discours de Guy Lacombe semblait plusnuancé sur le sujet : « On n’a pas parlé de Kapojusqu’ici, assurait l’entraîneur du PSG.C’est plutôt

un joueur de côté gauche alors qu’on chercheraitplutôt à droite. Maintenant, si on me le proposed’ici à la fin du mercato, on y réfléchira. C’est unbon joueur. Toute réflexion est bonne à creuser. »Pour l’heure, il ne semble pas toujours émergerd’unanimité entre la cellule recrutement du PSG etle nouvel entraîneur. Lacombe, qui sait que Jean-Claude Darcheville sera en fin de contrat en juinprochain, apprécierait particulièrement de fairevenir à l’intersaison l’attaquant bordelais pourl’associer à Pauleta, son ancien coéquipier enGironde. Cette piste, cependant, ne soulève guèred’enthousiasme dans les autres composantes duclub. Même chose autour de l’attaquant stépha-nois Frédéric Piquionne. Lacombe l’apprécie. Ausiège du club, on est beaucoup plus mesuré sur la

capacité à s’imposer à Paris de l’ancien Rennais,qui est dans le collimateur de Marseille pour la sai-son prochaine.Au rayon des départs, il semble qu’il y ait aussi unclivage autour du cas de Sergueï Semak. En fin decontrat en juin 2007, l’international russe souhaitequitter Paris. Jean-Michel Moutier, le directeursportif parisien, est à l’écoute des propositions :Semak est sollicité par trois clubs moscovites (leFC, le Dynamo et le Lokomotiv) prêts à payer entre2 et 2,5 millions d’euros d’indemnités de transfertet à lui offrir trois ans de contrat. Lacombe, lui,croit en ce joueur, qu’il souhaite relancer. Mais, ausiège du club parisien, on rappelle que le marchédes transferts ne fermera en Russie que le28 février... – J. T. (avec S. K. et R. R.)

Monaco parie sur LicataÉGALEMENT APPROCHÉ PAR CAEN, Lorient, Sochaux ou Saint-Etienne,Alexandre Licata (Louhans-Cuiseaux, National) signera demain – sauf visitemédicale négative – un contrat de trois ans et demi en faveur de l’AS Mona-co, aux arguments financiers supérieurs.Ce milieu offensif technique et assez compact (1,78 m ; 76 kg) de tout justevingt-deux ans est également capable d’évoluer comme deuxième atta-quant et a grandement contribué à faire monter Louhans-Cuiseaux enNational, où ses prestations ont attiré l’œil de nombreux clubs. Déjà auteurde dix buts cette saison, Licata va donc franchir deux échelons d’un coup.Aura-t-il très vite sa chance en L 1, comme l’ont eu les jeunes MonégasquesMaurice-Belay, Gakpe ou Gigliotti ? « Je dois apprendre à le connaître,expliquait hier Francesco Guidolin, mais je sais qu’il est gaucher, jeune etfrançais. C’est important. » Après des débuts à Grenoble, sa ville natale,puis un passage non concluant par le centre de formation du LOSC – commeFranck Ribéry, dont il partage le début de carrière atypique –, Licata a faillijouer au Danemark puis en Belgique avant de trouver refuge à Louhans-Cui-seaux en juin 2004. D’origine sicilienne par ses grands-parents, il assisterace soir à Monaco-Lyon en compagnie de son agent et des dirigeants bres-sans. Dans les tribunes de Louis-II, Licata croisera sans doute Aldo Spinelli, leprésident de Livourne, qui discutera une nouvelle fois avec les décideursmonégasques de Stefano Morrone, le milieu italien réclamé depuis plusieurssemaines par Guidolin, qui l’a entraîné la saison passée à Palerme.Monaco a déjà fait plusieurs offres (autour de 2 M�) à Spinelli, sans succès,d’autant que Roberto Donadoni, l’entraîneur de Livourne, ne veut absolu-ment pas lâcher Morrone. En cas d’échec sur ce dossier, l’ASM espère pou-voir finaliser une autre arrivée d’ici à mardi soir. – S. K.

Everton tentépar PiquionneÀ la recherche d’un attaquant, Ever-ton, qui a essayé en vain d’obtenir leprêt du Toulousain Santos, s’est ren-seigné hier matin sur FrédéricPiquionne, le Stéphanois. Les diri-geants de l’ASSE ont refusé formelle-ment de céder leur joueur. – G. D.

� TROYES SOLLICITE WATIER. –Troyes connaît quelques soucisoffensifs. L’ESTAC espère profiterdes derniers jours du mercato pourles résoudre. Après avoir approchéBugnet (Montpellier), Sinama-Pon-golle (Liverpool), les dirigeantstroyens se sont renseignés sur CyrilWatier (33 ans), l’ancien Caennais,qui évolue depuis le début de la sai-son à Guingamp (L 2), où il n’a débu-té que sept rencontres de Champion-nat. – G. D.

� ALOISIO AU BETAR ? – Prêtérécemment par le club russe du RubilKazan à l’Atletico Paranaense (D 1brésilienne) jusqu’en décembre pro-

chain, José Aloisio est sollicité par leBetar Jérusalem (D 1 israélienne) quilui propose un contrat de deux ans etdemi. L’ancien attaquant de Saint-Étienne et du PSG devait communi-quer sa réponse, hier soir, au clubentraîné par Luis Fernandez.

� BOBIC EN CROATIE. – FrediBobic aurait pu jouer en France si sonessai strasbourgeois avait été posi-tif. Âgé de trente-quatre ans, l’atta-quant allemand va finalementdécouvrir le Championnat croate. Ilvient de s’engager avec le Rijeka FC,12e du Championnat local.

� VAN HOOIJDONK DE RETOURAU FEYENOORD. – L’attaquantnéerlandais Pierre Van Hooijdonk,de NAC Breda, a signé un contratd’un an et demi en faveur du Feye-noord Rotterdam. Van Hooijdonk(36 ans) avait évolué à Rotterdam de2001 à 2003. Avec le Feyenoord, ilavait remporté la Coupe de l’UEFAen 2002, marquant deux buts enfinale contre le club allemand duBorussia Dortmund (3-2).

Porato a fait le boulotNANCY

BRACIGLIANO (6,5) : son assurance habituelle n’a pas étéentamée par les conditions polaires.CHRÉTIEN (5,5) : maître de son couloir droit, il a su combi-ner avec Duchemin.DA COSTA (6) : il a encore su profiter du temps de jeu queles absents lui offrent pour étaler son talent. Déjà une valeursûre.LÉCLUSE (5,5) : chef d’orchestre d’une défense qui n’acommis aucune fausse note.PUYGRENIER(5,5) : roi des airs, il a connuquelques petitesdifficultés dans ses relances.BIANCALANI (6) : en manches courtes, il a encore montrél’exemple. A gauche, ce sont ses centres qui ont amené ledanger.ANDRÉ LUIZ SILVA (5,5) : il s’est chargé du travail ingratdans l’entrejeu avec un dévouement total.B. GAVANON (5,5) : très utile sur les phases arrêtées, il aaussi tenté de mettre de l’ordre dans le jeu nancéien.DUCHEMIN (6,5) : il revient assurément à son meilleurniveau. Entreprenant et tranchant, il a peut-être fourni sonmeilleur match à Marcel-Picot.SARKISIAN (5,5) : il a bien commencé avant de baisser derythme. Il a eu aussi tendance à en faire trop, parfois. Rem-placé par CHOULEUR (84e).RUDOLF(5,5) :un enchaînementde classe (23e) confirme letalent qu’on lui prête. Un but tout fait raté (56e) rappelle le

chemin qui lui reste à parcourir. Relayé par CAMERLING(74e), qui a bien réussi ses débuts en L 1.

AC AJACCIOPORATO (6,5) : il a réussi plusieurs arrêts anodins etd’autres nettement plus déterminants qui ont permis à sonéquipe de prendre un point.LAURENTI (5,5) : il a su prendre le dessus sur Sarkisian.ANTONIO CARLOS (5,5) : il n’a pris aucun risque dans sesrelances et ses interventions.DANJOU (5) : il n’avait plus été titulaire en Ligue 1 depuis le11novembre. Son inactivité s’est faite ressentir. Mieux sur lafin de la partie.COLLIN (4) : auteur de deux charges suspectes dans la sur-face qui auraient pu coûter cher à son équipe. Souventdépassé par Duchemin.Mou. N’DIAYE (4,5) : actif en début de match, il a vite dis-paru de la circulation.CHAFNI (4,5) : souvent éloigné de ses attaquants, il a eu dumal à exister au milieu des tranchées.ROBIN (5) : il a suppléé Rodrigo avec application et avecbeaucoup de hargne.ANDRÉ LUIZ (3,5) : il a perdu son brassard et ce n’est pasgrâce à son rendement famélique d’hier qu’il le récupérera.EDSON (6) : il voit et vise juste. A la conclusion de toutes lesoffensives ajacciennes, il aurait pu marquer.LUCAS (4) : pris en tenaille par la défense centrale nan-céienne, il n’a jamais su se mettre en évidence. – R. R.

ILS ONT DIT Pasqualetti :« Un bon point »� José PASQUALETTI (entraîneurd’Ajaccio) : « Je considère que c’est unbon point, il était important pour nousd’enchaîner positivement après notrevictoire sur Marseille. J’ai apprécié lasolidarité et la rigueur de mon équipe.Ce groupe a du courage et du cœur. Onsent que tout lemonde est responsable,une prise de conscience a eu lieu.J’observe aussi que la chance est peutêtre en train de tourner et c’est unecondition supplémentaire pour nousd’espérer. »� Pablo CORREA (entraîneur deNancy) : « Je suis déçu car nous avonsproduit des efforts importants. Il auraitété bon pour nos jeunes attaquantsqu’ils marquent. Cela leur auraitapporté de la confiance. Néanmoins,ce résultat est intéressant après notrevictoire à Rennes. Nancy a eu la volon-té de jouer sur un terrain difficile etAjaccio aussi. On craignait cettepériode de janvier avec des adver-saires de qualité. Nous terminonsmieux que nous le pensions. » – M. V.

ILS ONT DITFernandez : « Le but était valable »� Jean FERNANDEZ (entraîneur deMarseille) : « Nous sommes déçusd’avoir perdu deux points à domicile.Les conditions n’étaient pas facilesavec les rafales de vent. Chaqueéquipe a eu sa mi-temps et Sochaux,parMézague ou Isabey, aurait pumar-quer. Nous avons été meilleurs enseconde période dans la récupérationdu ballon. Nous marquons même unbut valable que l’arbitre refuse. »� Dominique BIJOTAT (entraîneurdeSochaux) :« Nousavonsdes regretspar rapport à la première mi temps carnous aurions pu mener au score. C’estrare de se procurer autant d’occasionsà Marseille, mais je pense que l’OMétait encore touché par sa défaite àAjaccio (1-3). Nous avons réussi une

bonne prestation qui nous permet demériter cenul, nousn’avonspasprisdebut depuis deux matches, c’est récon-fortant. Nous avons fait une deuxièmemi-temps généreuse et solidaire.L’état d’esprit a changé dans mongroupe. Ce nul confirme notre réveil. »

� Franck RIBÉRY (Marseille) :« Nous traversons une période diffi-cile. Pourtant, nous nous sommes créédes occasions et on aurait pu profiterde cette opportunité pour prendre plusde points. Nous avons des regrets.Mais c’est Lamouchi le plus malheu-reux. Nous devons nous remettre enquestionmais il ne faut pas douter. Ona déjà connu cette année une périodeplus difficile. » – H. F.

Barthez essentielMARSEILLE

BARTHEZ (7,5) : quatre parades degrande classe, un excellent match,dans des conditions pourtant très diffi-ciles.D. FERREIRA (4): il n’est vraimentpas au mieux depuis quelques temps,souvent battu dans les duels et hési-tant dans les relances.DÉHU (4,5) : souvent pris de vitesseen première période, un peu meilleurensuite.ANDRÉ LUIS (5,5) : dans un posteaxial à gauche, il fut un peu plus inspiréque ses partenaires de défense.BONNISSEL (5) : après un si longarrêt, il se contente pour l’instantd’assurer par son expérience, mais onl’a connu plus incisif offensivement.LAMOUCHI (4) : mauvaise soiréepour l’ancien Milanais. Assez effacé enpremière mi temps, il ne put sauver saprestation en réussissant le penalty…CANA (5) : sa puissance lui permet deratisser un très grand nombre de bal-lons, mais il en perd trop.NASRI (non noté) : a été honteuse-ment séché trop souvent. Blessé, il aété obligé de laisser sa place à DEL-FIM (4,5), qui a aussi perdu beaucoupde ballons.RIBÉRY (6) : on a retrouvé le très bonRibéry du début de saison, avec descrochets, des accélérations et unebonne entente avec Pagis. A un peubaissé en fin de match.PAGIS (6,5) : la véritable satisfactiondu match. Plusieurs tirs à son actif, dejolies ouvertures, il est tout de mêmeplus efficace derrière Maoulida qu’enpointe.

MAOULIDA (5) : il n’a pas eu le ren-dement de ses dernières sorties, mêmes’il a inscrit un but injustement refusépour hors-jeu (73e).

SOCHAUXRICHERT (7) : très présent hier soir, ila réussi deux claquettes décisives. Bonmatch.CALVÉ (4) : n’avait pas la partie faciledevant Ribéry. Ce jeune joueur a souf-fert.AFOLABI (6,5) : solide et efficace, il asouvent rassuré ses partenaires.MIRANDA (5) : rugueux, certes, maisil s’est quelquefois laissé surprendreen vitesse.TOSIC (5) : a abusé de tacles parfoisdangereux, pour stopper Nasri,notamment. N’a jamais rien lâché. Unbon tir repoussé par Barthez.PITAU (5,5) : précieux dans la récupé-ration, il a beaucoup travaillé.MÉZAGUE(6,5) : excellente premièremi-temps. Puissant dans l’entrejeu, etauteurd’unesuperbe frappe sur l’arêtedu but (20e).ISABEY (4,5) : les Sochaliens ont peuutilisé les couloirs, il a été sous-employé.MENEZ (4,5) : transparent pendant40 minutes, il a retrouvé un peu d’effi-cacité quand il est allé chercher les bal-lons au centre. Tout près de faire la dif-férence en fin de rencontre.ILAN (5,5) : est très précieux par sesremises mais joue quelquefois un peutrop facile.DAGANO (5,5) : un tir croisé repous-sé sur la ligne par Cana (11e), deuxautres contrés par Barthez. La réussiten’était pas avec lui.

HÉLÈNE FOXONET

NANCY - AC AJACCIO : 0-0

Ajaccio contrarie NancyDisciplinés, les Corses ont su contenir des Nancéiens à qui il a manqué un peu de réalisme.

NANCY –de notre correspondantpermanent

LES AJACCIENS ne regretterontfinalement pas leur périple enLorraine. Partis seulement de Corseà 12 h 45, à cause d’un problèmesur leur avion, ils sont arrivés justeà temps pour prendre un point quientretient une fraîche dynamique,née avec leur succès sur Marseille(3-1) la semaine passée. Pour cetteformation, qui restait sur neufvoyages infructueux, ce nul obtenu àNancy n’a aucune incidence comp-table mais il aura peut-être un effetplacebo jusqu’à la venue d’Auxerre,samedi prochain, à François-Coty.Entre temps, il faudra bien accueillirLyon en Coupe de France.Mais José Pasqualetti a un sens despriorités qui déteint sur l’ACA. Hier,les Nancéiens n’ont pas joué contre

l’équipe qu’ils avaient éliminée enquart de finale de la Coupe de laLigue, dix jours plus tôt. Regroupésen défense, les Corses ont cette foismontré un visage beaucoup plus dis-cipliné. Suffisamment, en tout cas,pour contraindre les Nancéiens à unnouveau nul à la maison, le qua-trième cette saison.

Rudolf manquedeux occasions« Nous sommes très efficaces àl’extérieur où nous réussissons àmarquer avec beaucoup moinsd’occasions, analysa Pablo Correa.Mais ce n’est pas le même type dematch non plus. Pour gagner ici, ilfaut un petit plus de talent. Mainte-nant, je signe tout de suite pour nefaire que des nuls à domicile et quedes victoires à l’extérieur. »Nancy commence aussi à être atteintpar ses limites du moment. Sur un

terrain dur et glissant, les Lorrainsn’ont jamais pu emballer le matchcomme ils en ont pourtant l’habi-tude. Ces difficultés ont une autreexplication. Pour cette rencontre,Correa ne comptait que sur douzepros dont Sorin, son deuxième gar-dien, et Berenguer, inscrit sur lafeuille davantage pour faire lenombre. Titularisé en pointe, Rudolfa montré un visage intéressant…surtout pour l’avenir. S’il n’avait pastrouvé Porato sur sa route, le jeuneHongrois aurait réussi le but de lasemaine après avoir enrhumé ladéfense corse d’un subtil enchaîne-ment aérien (23e). Mais il a aussi ratél’occasion de débloquer le matchplus tard. Lancé par Sarkisian, il mar-qua un temps d’arrêt et buta surPorato (56e). « Dans le jeu, je suissatisfait de ce que j’ai fait. Mais jem’en veux d’avoir raté deux occa-sions » , résuma-t-il lucidement.

Nancy a de l’avenir et Basile Camer-ling le prouva en fin de rencontre.Mais sa première tête fut bloquéepar Porato (78e) et la seconde rasa lepoteau (85e). Dans cette rencontrehachée par de très nombreusesfautes, Nancy aurait pus’imposer surpenalty. Mais Collin, vicieux surChrétien (22e) et rude sur Duchemin(60e) bénéficia de l’indulgence de M.Derrien. « Je suis déçu car nousavons eu des occasions et nousaurions pu avoir deux penaltys.Maisl’arbitre n’a pas été aidé par ses col-laborateurs » , a sobrement com-menté Pablo Correa.À part une reprise d’Edson (32e) queBracigliano repoussa magistrale-ment et un essai acrobatique du Bré-silien au ras du poteau gauche nan-céien (55e), Ajaccio fut trop timidepour espérer autre chose qu’un nul.

RAPHAËL RAYMOND

MARSEILLE - SOCHAUX : 0-0

Marseille n’avance plusÉchec de l’opération rachat pour l’OM après la défaite à Ajaccio (1-3). Les Marseillais n’ont pris que cinq points en cinq journées.MARSEILLE –de notre envoyé spécial

AVEC UN POINT sur six contreAjaccio et Sochaux, cinq points encinq journées depuis la reprise, Mar-seille est clairement en train deperdre le bénéfice de sa remontée auclassement avant la trêve. Àl’inverse, Sochaux a surfé surl’euphorie de sa victoire contreSaint-Étienne (4-0), Dominique Bijo-tat ayant même des regrets hier soir :« Prendre un point à Marseille, c’estbien sûr une bonneopération, mais ily avait sans doute moyen de tirer

bénéfice de notre bonne premièremi-temps en marquant un but quiaurait causé du souci à Marseille,après sa contre performance à Ajac-cio » , regrettait l’entraîneur socha-lien.Cette rencontre a d’abord illustré lafaculté d’adaptation des joueurs àdes conditions extrêmes, avec unvent d’Est violent, des rafales à plusde 100 km/h, une pluie continue etune pelouse de plus en plus grasse.Ce fut un match ouvert, avec de nom-breuses occasions. Mais avec unscore final sans but. Du fait de la

prestation impeccable des deux gar-diens, Barthez et Richert, du refus dubut inscrit par Maoulida (73e) pourune position de hors-jeu pourtantinexistante, et du penalty raté parLamouchi (79e), pour une faute demain dans sa surface de Tosic, quiétait involontaire. Un match ouvert,donc, du fait surtout des faiblessesdéfensives constatées dans les deuxcamps. Avec les gros soucis rencon-trés côté sochalien par Tosic devantNasri et par Calvé face à Ribéry. ÀMarseille, on subissait dans l’entre-jeu, où Mézague se montrait à lui

seul plus efficient que Lamouchi etCana, et que l’arrière garde de l’OMsouffrait face aux attaques placéessochaliennes.

Dans une première mi-temps enle-vée avec un va-et-vient permanentsur les deux buts, Marseille, quicomptait sur la percussion efficacede Nasri à droite, Ribéry à gauche etl’altruisme intelligent de Pagis, per-dait le premier, victime de grossièresfautes à répétition de Tosic et Méza-gue. Et Nasri devait sortir (36e), rem-placé par Delfim. De ce fait, Maouli-da passait à droite, Pagis en pointe.

Une configuration qui amenait alorsl’OM à une préparation moins soi-gnée de ses mouvements offensifs.

Sochaux sur sa lancéeSochaux, lui, inquiétait le Vélo-drome, à l’image de ce tir de Daganorepoussé sur sa ligne par Cana (12e).Ou de l’énorme frappe de Mézaguesur le poteau droit de Barthez (20e),qui sauvait dans la foulée devantDagano, tout comme face à Isabey(43e). Marseille, de son côté, s’étaitmontré dangereux en première mi-temps par Pagis (8e, 11e) et Ribéry,avec une belle claquette de Richert

(39e). En seconde période, si le jeumarseillais était moins ordonné, sonpressing était plus efficace etSochaux souffrait. Mais de manièreintéressante pour Dominique Bijo-tat : « Nous avons été moins bonstechniquement, mais l’état d’espritde mes joueurs m’a plu aussi danscette période, ils ont fait preuve decaractère. » Une deuxième cla-quette de Richert sur un tir de Ribéry(47e) indiquait que Marseille enta-mait à fond la deuxième mi-temps.Ce fut un long assaut de la défensesochalienne où Tosic et Calvé ser-

raient cette fois mieux la garde.L’OM se procurait deux grossesopportunités de nature à lui offrir lavictoire. Un long une deux entreRibéry et Pagis permit à ce dernier demarquer (73e), mais le but fut refusépour un hors jeu inexistant, tandisque Lamouchi ratait spectaculaire-ment un penalty généreux (79e).Sochaux se procurait deux opportu-nités en toute fin de rencontre parMenez (89e et 90e), Barthez y allantencore d’un bel arrêt sur la première.Une rencontre donc haletante jus-qu’au bout, à défaut d’être brillante.

Et le constat était là. Sochaux respiremieux depuis sa victoire contreSaint-Étienne et Marseille a lesouffle court. Ce que déploraitFranck Ribéry : « Nous sommes trèsdéçus de ce résultat, nous venons –contre Ajaccio et Sochaux – de lais-ser passer deux claires opportunitésde rester collés au peloton des pour-suivants de Lyon. Et cela vient aprèsnos désillusions contre Lens (1-1) àdomicile et contre les Lyonnais (1-2).Nous sommes décrochés, il va falloirse serrer les coudes. »

DOMINIQUE ROUSSEAU

MARSEILLE. – Cinq minutes après que l’assistantde M. Thual a refusé, pour une position de hors-jeu, un butpourtant valable à Maoulida, Lamouchi n’est pas parvenuà transformer un penalty consécutif à une maindans la surface du défenseur sochalien Tosic.(Photo Jérôme Prévost)

DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 9

Page 10: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

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FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée) MONACO - LYON

« Lyon, c’est le modèle »FRANCESCO GUIDOLIN évoque en détail sa méthode et ses ambitions pour l’AS Monaco, en difficulté en L 1.Nommé le 6 octobre 2005, Francesco Guidolin n’avait encorejamais accepté de parler individuellement à L’Équipe. Alorsque son groupe traverse un mercato très perturbant et patineen L 1 (2 points en quatre journées), l’entraîneur italien de l’ASMonaco fait le point. Sous contrat jusqu’en juin 2007, il sou-haite prolonger plus longtemps son bail. Agacé par les com-mentaires sur l’influence italienne grandissante à l’ASM, ildément d’un ton ferme toute tension avec certains joueurs,affichesonoptimismeetprévient:« Iln’yaurapasdecrisesionperd contre Lyon. »

MONACO –de notre envoyé spécial

« COMMENT EXPLIQUEZ-VOUSvosdifficultésen L 1 ? Fin2005,Monaco était à un point dud e u x i èm e , c o n t r e n e u faujourd’hui…– Il est impossible de toujoursgagner à domicile (avec Guidolin,l’ASM l’a fait neuf fois d’affiléetoutes compétitions confonduesavant de faire match nul contreStrasbourg, 1-1), je le disais d’ail-leurs quand on gagnait. Et aprèsla trêve, après notre remontéeau classement, on a fléchi, surtoutmentalement. Dans le sport dehaut niveau, on ne peut pas tou-jours être à 100 % mentalement.C’est notre problème en ce moment.– Vossoucis nesont-ils pas liésau mercato (départs d’Evra,Adebayor, Maoulida, enviesde départ de Squillaci et arri-vées de Di Vaio, Vieri et DosSantos) ?– Non. À Auxerre (1-2), il n’y avaitqu’un seul nouveau joueur (Di Vaio).Et puis on a gagné à Rhône-Vallées(CFA 2, 6-0, en 32e de finale de laCoupe de France), à Toulouse (2-0,quart de finale de la Coupe de laLigue). Je le répète, nos résultats enChampionnat sont dus à un relâche-ment mental.– Au sein du groupe, personnene se demande pourquoi leclub laisse partir Evra, Ade-bayor, plus Maicon en juin àl’Inter ?– Je ne sais pas. Maicon est làjusqu’en juin. J’ai dit à tout legroupe qu’Evra avait eu l’occasion

� �Francesco GUIDOLIN� Italie� Cinquante ans, né le 3 octobre 1955,

à Castelfranco Veneto.� Carrière de joueur (milieu) :

Hellas Vérone (1975-77) ; Sambene-dettese (1977-78, D 2) ; HellasVérone (1978-79) ; P is to iese(1979-80, D 2) ; Hellas Vérone(1980-82, D 2) ; Bologne (1982-83,D 2) ; Hellas Vérone (1983-84) ;Venise (1984-86, D 4). InternationalEspoirs (5 sélections).

� Carrière d’entraîneur : Giorgione(1988-89, D 4) ; Trévise (1989-90,D 4) ; Fano (1990-91, D 3) ; Empoli(1991-92, D 3) ; Ravenne (1992-93,D 3) ; Atalanta Bergame (1993-94) ;Vicence (1994-98, Serie B puis A) ;Ud ines e (1998-99) ; Bo logne(1999-2003) ; Palerme (2003-05) ;Genoa (juillet 2005) ; Monaco(depuisoctobre 2005).

� Palmarès : vainqueur de la Couped’Italie (1997).

de sa vie, et c’est lui qui a voulupartir. Concernant Adebayor, j’aidéjà expliqué que je ne voulaisplus travailler avec lui. (Très ferme).Au-delà des résultats, il y a les mots,les yeux, les mains. On avait parléensemble de son programme dereprise, de ses futurs déplacementsau Togo. On s’était mis d’accord, ense regardant dans les yeux. Après, ila fait ce qu’il a voulu. Pour moi,c’était fini.– Le virage italien pris par leclub déclenche des réactionspas toujours positives. Qu’enpensez-vous ?– Quand j’entends que Monacodevient italien, ça m’énerve. Cen’est pas une question de nationali-

té. Je travaille à l’étranger pour lapremière fois. Si je veux dire quelquechose avec compétence, je dois par-ler des joueurs que je connais lemieux. Et ce sont des Italiens. Mais ilest logique d’avoir une identitéfrançaise dans ce club, je l’ai dit auxdirigeants pour le futur. Et j’ai aussidemandé à mes dirigeants desjoueurs français au mercato. Il n’y aaucun virage italien. Aucun virage.– Recruter Di Vaio en attaquen’était-il pas suffisant ? Aviez-vous besoin d’un autre joueuroffensif au risque de modifiervotre système ?– On avait besoin d’une pointe,d’un vrai joueur de fixation. Di Vaioest un deuxième attaquant. Vieri etDi Vaio ont joué seulement une foisensemble (contre Bordeaux, 0-1),ontravaille tout l’équilibre de l’équipe,pas seulement leur association. Jedois connaître les caractéristiquesde tous mes joueurs, des jeunes aus-si. Il faut construire une mosaïque.C’est le plus important. RegardezLyon : c’est équilibré dans toutes leslignes. Même chose pour Chelsea, laJuve, Barcelone. Monaco a trouvéde l’équilibre avec moi, mais il fautfaire encore des efforts entre les dif-férentes lignes.

– Allez-vous écarter plusieursjoueurs au rendement insuffi-sant (*) ?– Je n’ai dit à personne d’aller voirailleurs. Tout le monde doit prouversa valeur sur le terrain, pas avec desmots. C’est plus facile de laisserdehors Maurice-Belay, Veigneau ouGakpe, non ? Parce qu’ils sontjeunes. Mais c’est le terrain quicompte.– Pourquoi avoir laissé decôté Plasil et Meriem face àBordeaux ?– J’ai pris en compte beaucoup dechoses, en particulier que l’on jouaitalors tous les trois jours. Ce n’étaitpas un manque de confiance. Celafaisait partie d’un turnover normal.On ne peut pas faire trois matchesavec la même équipe.

« J’ai failli entraînerla Juve en 2004 »

– La Ligue des championsreste-t-elle accessible ?– La deuxième place sera très diffi-cile, mais la troisième reste possible.On a remonté au classement unepremière fois, on peut le refaire.– Vos longues séances tac-tiques ont surpris le groupe.Les joueurs de L 1 sont-ils

récept i fs aux méthodesitaliennes ?– (Rires). Je ne travaille pas beau-coup ici. Je crois avoir l’expériencenécessaire pour doser mes séances.Je garde ma méthode avec la sensi-bilité d’un entraîneur étranger quine travaille pas chez lui.– Vous avez dû vous adapter ?– Je fais tout petit à petit, sans révo-lution. Je n’ai pas la vérité dans lesmains. Je dois être humble, attentifet sensible à ce qui m’entoure.– De quoi êtes-vous fierdepuis vos arrivée ?– Les résultats diront si je pourraiêtre fier. Avec le travail et lapatience, je pense pouvoir fairebeaucoup de choses ici. Je suis bienà Monaco, je veux travailler sur ladurée. Regardez Lyon : pour devenirimportant, il faut du temps, un pro-jet. C’est le modèle.– Mais alors comment expli-quer les départs ?– J’ai déjà parlé des cas Evra et Ade-bayor. Pourquoi ne parlez-vous pasdes jeunes que l’on a lancés depuisplusieurs mois : Maurice-Belay, Vei-gneau, Gakpe, Gigliotti ? I lsjouaient, avant ? Avec d’autresjoueurs déjà présents, ils font partiede l’avenir du club, et ont envie de

faire beaucoup avec le maillot deMonaco. Le maillot, c’est important.– Qu’aimez-vous dans le foot-ball français ?– L’enthousiasme, la capacité dedédramatiser, la pression bienmoindre qu’en Italie. C’est mieuxcomme ça. J’aime cette atmosphère.– Et que n’aimez-vous pas ?– Rien en particulier. Je pensaistrouver dans un club comme Mona-co des meil leures structuresd’entraînement. Ça me semble undétail important pour mieux travail-ler. Nous n’avons qu’un seul terrainà disposition. Je suis encore en traind’observer. Je suis content de tra-vailler à l’étranger, c’était le bonmoment pour moi. Je suis considéréen Italie comme l’entraîneur quiparle le mieux italien (rires). Je doispouvoir mieux m’exprimer en fran-çais, de manière plus précise, pourmieux faire passer mes idées et masensibilité.– Si on vous dit “Guidolin estun entraîneur défensif qui ajoué trois mois avec un seulattaquant et qui demande àses latéraux de ne pas mon-ter”, que répondez-vous ?– Niente. Rien, regardez le terrain,mes résultats en Italie.

– Est-il exact que vous avezfailli devenir l’entraîneur de laJuventus en juin 2004, avantque Capello ne soit choisi ?– Oui. C’est vrai, c’était quasimentfait. Mais ce n’est pas un regret.Ni une fierté. Et ce n’était pas leseul grand club italien à m’avoircontacté. »

STÉPHANE KOHLER

(*) Selon France Football, Guidolin asignifié à Kapo et Meriem qu’il necomptait plus sur eux.« J’ai parlé avecKapo en toute sérénité. Tout va trèsbien. S’il dit autre chose… », assureGuidolin. Et Meriem, non aligné contreBordeaux, à Lens (1-1) et non retenu cesoir ? « Il n’est pas dans une bonnepériode physique et doit travailler spé-cifiquement. J’ai confiance en lui, etj’ai besoin de tout le monde. »

Francesco Guidolin s’insurge quand il entend que Monaco devient italien. « Ça m’énerve !(…) Si je veux dire quelque chose avec compétence, je dois parler des joueurs que je connaisle mieux. Il est logique d’avoir une identité française dans ce club ». (Photo Didier Fèvre)

LYON

Carew ade la concurrenceL’attaquant norvégien est à la peine. Maisavec Fred et Benzema, qui jouent au mêmeposte, Lyon ne manque pas de solutions.

LYON –de notre envoyé spécialpermanent

JOHN CAREW A-T-IL DÉMARRÉTROP VITE ? Le buteur norvégien,recruté durant l’été par Lyon, avaitmarqué, lors des trois premiersmatches de Championnat. Le joueur,âgé de vingt-six ans, a de nouveaufrappé lors des 12e et 17e journéesmais semble s’essouffler depuisquelques semaines. Comme sil’ancien attaquant de Valence, déjàdiscret dans les salles d’interviews, ledevenait également sur les terrains.Le Norvégien craindrait-il l’hiver ?« N’oubliez pas que John a faitl’essentiel de sa carrière à Valence,Romeet Istanbul ! »plaisante GérardHoullier. Plus sérieusement, le coupde moins bien de son attaquant n’apas échappé à l’entraîneur lyonnais.« J’ai eu l’occasion de m’entretenirlonguement avec John sur ce sujet,dit-il. On attend tous, lui y compris,plus de constance et de régularitédans son jeu. Il a d’abord été victimed’une grippe tenace, puis d’une gas-tro-entérite, qui l’ont affaibli physi-quement. Ça arrive. Il n’en demeurepasmoins qu’on attend plus et mieuxque ce qu’il produit depuis quelquessemaines. Lui-même en convient.Aujourd’hui, John me frustre, au sensoù il doit franchir un palier supplé-mentaire. Je reconnais aussi quel’état actuel des terrains ne l’avan-tage pas. Le tout est qu’il reprenne samarche en avant. Contre Auxerre(1-1), il s’est vu refuser un but pourhors-jeu et a eu quelques bonnesséquences. »

La progressionde Benzema

L’été dernier, c’est bien Gérard Houl-lier qui avait insisté auprès de Jean-Michel Aulas, le président du club,pour recruter le Brésilien Fred, unautre attaquant. L’entraîneur ne sevoyait pas viser autant d’objectifs(doublé Coupe-Championnat, finalede la Ligue des champions au Stadede France) avec un seul véritableavant-centre de métier.Fred (9 fois titulaire en L 1) et Carew

(14 fois titulaire en L 1) se sont donchabitués à jouer chacun à leur tour,même si Houllier n’exclut pas de lesassocier un jour. Comment décide-t-ilde titulariser l’un ou l’autre ? « L’étatde forme entre bien sûr en jeu, admet-il. La nature de l’adversité également.Mais, selon que je titularise l’un oul’autre, cela implique d’autres chan-gements. Ce sont deux attaquantsaxiaux aux qualités différentes. AvecCarew, je suis assuré d’avoir de lapro-fondeur et de la percussion, ce quej’aime bien avoir au niveau offensif.Fred, qui s’adapte de mieux enmieuxau football français, est plus unhomme de contact et de surface. »Lequel des deux avants-centres débu-terace soir, à Monaco ? Houllier ne l’apas révélé hier. Le facteur « état deforme » semble jouer en défaveur deCarew. D’autant que Fred, vingt-deuxans, avait inscrit un doublé lors dumatch aller à Gerland (2-1), quelquesjours après son arrivée en France.Depuis ces débuts aussi tonitruantsque ceux de son concurrent, le Brési-lien a découvert la neige et les subtili-tés de la L 1. Il a surtout ajouté quatrebuts à son compteur en Championnatet a ainsi dépassé Carew, en réussis-sant un coup de tête gagnant à Nancy(2-0), le 14 janvier. « Après avoir tirédeux fois sur lesmontants, il attendaitcebutdepuisunpetitmoment »,noteGérard Houllier, ravi pour son buteur.Ravi aussi de pouvoir compter, aumême poste, sur une troisième solu-tion en la personne de Karim Benze-ma, dix-huit ans, qui a participé à cinqmatches de L 1.« Pour l’instant, vu sajeunesse, je préfère faire jouer Karimcomme deuxième attaquant, notam-ment sur les côtés où je lui demanded’utiliser la qualité de son dribblepour jouer des un contre un, expliqueGérard Houllier.Mais je suis vraimentcontent du travail, de la progressionet de l’état d’esprit de Benzema, quibénéficie d’un bon environnement. »Avec un doublé en Coupe de France àGrenoble (4-0), début janvier, et deuxpasses décisives, Benzema s’imposemême, avec Govou, comme l’un desattaquants lyonnais les plus efficacesdu début d’année.

CLAUDE CHEVALLY

Place aux actesPresque condamnés, les Messins ont juré de ne pas baisser les bras.À vérifier dès ce soir à Lille.

METZ –de notre correspondant permanent

LE CALME RÉCLAMÉ par Carlo Molinari cet été était à lamesure des deux fins de saison stressantes que ses funambulesde joueurs venaient de lui faire traverser. Balayés par des Nan-tais plus réalistes samedi dernier (1-4), les Messins pensaientavoir définitivement rejoint l’anonymat réservé à ceux quin’ont plus à rien à espérer. Ils avaient simplement omis undétail : l’ambition présidentielle, somme toute modeste, devaitprendre corps dans le milieu du classement et pas au dernierrang de la classe. Adjoint fidèle à Joël Muller et à ses convic-tions, Michel Ettorre, qui ne supportait plus le bonnet d’ânecoiffant le club de son cœur, a donc fini par dire publiquementtout le mal qu’il pensait d’une partie du vestiaire, lundi dansle Républicain lorrain. Après avoir pris du recul pendant unejournée, il est revenu au chevet d’une équipe touchée par lesmaux habituels des mal classés. Des maux que le club auraitpréféré soigner dans le secret d’autant que, selon Muller, lediagnostic d’Ettorre était juste mais incomplet : « Il n’y a pasque l’état d’esprit. Sur ceplan-là, contreNantesonnepeut rienreprocher aux joueurs. Ils ont fait ce qu’on attendait d’eux.Après, qu’il y ait des limites dans le jeu c’est autre chose. Si cen’était qu’une question d’état d’esprit, il suffirait d’avoir enviepour gagner ! »

Dire que Metz n’a pas préparé son périlleux déplacement à Lilledans les meilleures conditions est un euphémisme. Les lacunescollectives de son effectif mériteraient des grands travaux,mais Joël Muller bricole comme il peut avec les outils mis à sadisposition (pas de terrain couvert) et se contente de l’aire syn-thétique du centre de formation. Luxe suprême, il a pu dirigerune courte séance sur une partie de la pelouse de Saint-Sym-phorien vendredi.À Metz, une réflexion globale sur le club est engagée. En atten-dant ses conclusions, le cluba une imageà défendre. Inquiet dela résignation contagieuse qui touchait le vestiaire, Molinari atenu un discours mobilisateur mardi. À défaut d’un miracleauquel il n’ose plus croire, le président messin attend de sestroupes une fin digne. Les réponses qu’il a reçues l’ont rassuré.Wimbée a indiqué qu’il avait rejoint le club en Ligue 1 et qu’il lequitterait en Ligue 1. Proment, qui arrive en fin de contrat, aassuré que jouer « en L 2 ne lui poserait pas de problème ».C’est bien sûr le terrain qui révélera le degré de sincérité de cesbonnes intentions. « Il faut faire un match plein pendantquatre-vingt-dixminutes, en étant irréprochables, comme desprofessionnels », rappelle Muller. Devant les micros, sesjoueurs s’expriment plutôt bien. Mais il est peut-être tempspour eux de se montrer aussi habiles balle aux pieds.

RAPHAËL RAYMOND (avec M. T.)

LILLE - METZ

Le plaisir éphémèrede MalickiDoublure au LOSC depuis cinq ans, le gardien assure parfaitement le remplacementde Tony Sylva, parti à la CAN.SI LES ATTAQUANTS messins sontaussi inoffensifsqueceux rencontrés parLille en ce début d’année 2006, GrégoryMalicky aura ce soir tout intérêt à semunir d’une couverture chauffante.Titulaire dans le but du LOSC depuisquatre matches et le départ de Tony Syl-va pour la CAN, la doublure n’a prisqu’un but. Celui-ci a été inscrit par KaderKeita, son propre partenaire, qui a eu lamauvaise idée, contre Troyes (0-1), dedétourner un ballon que Malickis’apprêtait à capter sans crainte. À partça, pas grand-chose à signaler. L’aîné del’équipe, âgé de trente-deux ans,s’ennuierait presque... « Il ne fautquand même pas exagérer », sourit-il.La semaine dernière, contre Toulouse(0-0), il n’a touché qu’un seul ballon aucours de la seconde période.« C’est souvent le cas en secondepériode, c’est plus calme, assure-t-il. Ilfaut dire aussi que j’ai une excellentedéfense.Mais jememéfie deMetz. Pourmoi, ce sera le match le plus dur dumoisde janvier. C’est une rencontre piègecontre une équipe qui n’est pas en réus-site. Elle a connu desmoments difficiles.Il faudra être vigilant pour continuernotre série à domicile et pour resteraccroché aux quatre, cinq équipes quirêvent de la Ligue des champions. Danstrois semaines, on en saura un peuplus. »D’ici là, la CANsera terminée, Tony Sylvade retour et Grégory Malicki s’assiéra ànouveau sur le banc. « Je savourechaquemoment, reconnaît-il.Mon plai-sir est éphémère. Je ne me prends abso-lument pas la tête. Je ne suis pas là pourfoutre la m..., pour me plaindre. Je n’aiaucune pression et je me comportecomme d’habitude. Quel que soit monrôle, j’ai le même discours. Je crois

même être plus stressé quand je ne jouepas. » Cela fait cinq ans que Malicki vitdans l’ombre du numéro 1 du LOSC. Il acommencé avec Grégory Wimbée, qu’ilcroisera ce soir. Parfois il a eu envied’abandonner ce rôle très particulier.Ce fut le cas il y a quelques mois. Un clubde L 2 l’a approché, en lui proposantd’être numéro 1, ce qu’il n’a plus étédepuis la sa ison 2000-2001 àChâteauroux (L 2). Il a réfléchi et finale-ment refusé. Il se sent bien au LOSC, au

milieu de cette bande de jeunes quil’écouteet le respecte.« C’estvrai que jefais un peu papi dans ce groupe,mais çase passe hyper bien. Et puis, à chaquefois que l’entraîneur fait appel à moi, jeréponds présent. »Cette saison, il a disputé six rencontreset affiche un bilan positif : trois victoires,un nul, deux défaites et deux butsencaissés. À l’aise, il a même prolongéson contrat jusqu’en juin 2007. « J’aiprivilégié la marque de confiance du

club. » Se voit-il changer de vie, de club,rejouer chaque week-end ? « Évidem-ment. J’ai envie de rejouer en L 1 ou enL 2, prendre trois au quatre dernièresannées de plaisir. Mais, bon, les placessont chères en France. C’est un pays quicomptebeaucoupde trèsbonsgardiens.Je suis ouvert à tout. J’aurai le temps d’ypenser. » Pour le moment, le titulaire nepense qu’à ses matches.

GUILLAUME DUFY

BASTIA (L 2) - AGDE (CFA) : 2-0 a.p.BASTIA (L 2) - AGDE (CFA) : 2-0 a.p. (0-0)Temps pluvieux. Pelouse bosselée. 1 500 spectateurs. Arbitre : M. Bonnin. Buts :Conombo (97e, 108e). Avertissements. – Bastia : Jolibois (32e), Née (45e), Ghisolfi(79e), Maire (101e) ; Adge : Blaquière (45e), Vallejos (61e), Texier (100e), Faubesse(103e), Cambonie (104e).BASTIA : Penneteau – Marester, Maire, Lorenzi, Sauget – Barthélémy (Meslin, 63e),Ghisolfi, Gomez (Camadini, 55e), Jolibois – Née (Conombo, 95e), André (cap.).Entraîneur : B. Casoni.AGDE : Blaquière – Faubesse, Giacopelli, Bellabas, Vallejos – Delarosa, Texier(Oukassou, 105e), Cambonie, Megharbi – Schluzendors (Taboubi, 85e), Gamet(Tesserra, 70e). Entraîneur : T. Villa.

DIJON (L 2) - MOULINS (N) : 1-0DIJON (L 2) - MOULINS (N) : 1-0 (1-0)Temps froid. 2 200 spectateurs. Arbitre : M. Cailleux. But : Grégoire (12e). Avertisse-ments. – Dijon : Vosahlo (73e) ; Moulins : Letzelter (67e), Maronne (76e).DIJON : Perraud – Tacalfred, Grégoire (cap.), Vosahlo, Kajima – Linarès, Livramen-to – Laurent (Masson, 46e), Asuar (Larcier, 84e), Mangione – Makriev (Esteves,55e).Entraîneur : R. Garcia.MOULINS : Novaes – Letzelter (Cortambert, 75e), Georges (cap.), Maronne, Diom-py – Erassa (Guenot, 57e), Hammouti, Sola, Bouby – Moreno (Sagna, 75e), Perbet.Entraîneur : B. Tihy.

COUPE DE FRANCE (16es de finale)

Calais scandaliséTrois matches de Coupe de France ont été reportés hier à cause des intempéries.L’ancien finaliste s’inquiète des conséquences financières.LE CRUFC avait l’habitude d’être mieuxtraité par la Coupe de France. Hier, il aappris moins de trois heures avant lecoup d’envoi de son seizième de finalede Coupe de France face à Sainte-Gene-viève-des-Bois que la pelouse incertainedu stade Robert-Bobin d’Évry-Bon-doufle était gelée, et donc impraticable.Un énormecoup de massue pour les diri-geants calaisiens. Aux environs de 13heures, en effet, la cinquantaine de busaffrétés par les clubs de supporters, lescomités d’entreprise et autres associa-tions avaient déjà atteint la région pari-sienne (en tout, 4 000 supporters duCRUFC devaient assister à la rencontre).Préjudice estimé à la louche, hier après-midi, par les dirigeants du CRUFC :50 000 euros.« Tout ça a été géré avec une certainelégèreté, commentait André Roches, leprésident calaisien. Vendredi, le terrainétait déjà gelé, il n’est pas normal quepersonne ne soit venu plus tôt. C’est dif-ficilement admissible. »Selon l’article 8 bis du règlement de laCoupe de France, « tout doit êtremis enœuvrepour éviter à l’équipevisiteuse de

se déplacer inutilement. (…) Lorsqu’ilapparaît certain que le terrain seraimpraticable le jour du match, le clubrecevantdoit en informer, au plus tard laveilledumatchavant12heures, la Liguerégionale et la Fédération à partir du7e tour éliminatoire. »Si le ticket du match sera remboursé auxsupporters, le voyage en autocar a uncoût. Environ 1 000 euros par engin.« De ce point de vue, c’est une catas-trophe, et elle aurait facilement pu êtreévitée, s’insurge le président calaisien.

Escalettes : « Je nesuis pas au courant »

Qui va payer ? Joint au téléphone pen-dant la deuxième période de Bor-deaux-Lens (1-0), auquel il assistait,Jean-Pierre Escalettes a préféré resterévasif sur le sujet. « Je ne vous dirairien aujourd’hui, car je ne suis pas aucourant des recours prévus, a reconnule président de la FFF. Je dois consulterles spécialistes de ce dossier, on verralundiquelle est la procédureà suivre. »Les responsables du CRUFC sepréparent eux à indemniser au moins

partiellement les personnes lésées.Alorsqu’ils doiventdéjà régler le trans-port et l’hébergement de l’équipe deCalais dès vendredi dans la régionparisienne (environ 5 000 euros) (*).Sans compter les joueurs qui ont dûposer une journée de congé pour parti-ciper à cette rencontre. Demain, lacommission centrale de la Coupe deFrance doit fixer une nouvelle datepour Sainte-Geneviève-des-Bois -Calais, mais aussi pour Vitré-Longue-nesse, également reporté en raisondes conditions climatiques et Mont-pellier-Roye, remis vers 16 heures àcause des pluies diluviennes qui ontsubmergé la pelouse de la Mosson ren-due impraticable.« Nous n’avons pas encore pensé àl’aspect financier de cette nouvelle, pourl’instant la déception domine, expliquaithier après-midi Alain Baroux, le prési-dent du petit poucet (Longuenesse évo-lue en PH). C’est une grosse déceptionpour les joueurs et les supporters, maismaintenant il va falloir gérer au niveaudesChampionnatsparcequenousavonstrois matches en retard à disputer. »

Le calendrier, voilà le problème des ama-teurs. Les joueurs de Longuenesse tra-vaillent durant la semaine. Les longsvoyages durant le week-end empiètentdéjà sur leur vie professionnelle. Il seradonc très compliqué de leur infliger desmatches tous les trois jours pour rattra-per le retard. Roye, qui évolue en CFAcomme Calais, est confronté au mêmeproblème d’agenda. Le club espère enoutre un geste de la FFF pour qu’elleprenne en charge une partie de son pro-chain déplacement. Montpellier, sonadversaire, a suggéré de fixer les retrou-vailles le 21 ou le 22 février. « Le boncôté, c’est que le prochain tour sedéroule les 21 et 22 mars. Ça laisse dutemps pour trouver une solution conve-nable pour les deux clubs », se rassuraithier un dirigeant de l’AS Vitré.RÉGIS DUPONT (avec M. C. et J. Ri.)

(*) Selon l’article 28 bis du règlementde la Coupe de France, les frais d’orga-nisation, les frais de transport (2,70 �par kilomètre) et d’hébergement (ensus, 1,80 � par équipe et par kilo-mètre) des équipes sont déduits de larecette nette du match.

VENDREDI

BREST (L 2) - Amiens (L 2) .......... 2-0HIER

BASTIA (L 2) - Agde(CFA).... 2-0 a.p.DIJON(L 2) - Moulins (N)............ 1-0

MARDI 31 JANVIER

19 HEURESLyon-La Duchère (CFA) - StrasbourgBordeaux - Entente SSG (N)

20 HEURESChâteauroux (L 2) - SochauxBois-Guillaume (CFA) - Nantes(à Rouen, stade Robert-Diochon)

Montpellier (L 2)-Roye(CFA),AS Vitré (CFA)-Longuenesse(PH)etSainte-Geneviève-des-Bois (CFA) - Calais (CFA), prévus hier, ont été reportés en raison du gel.En capitales, les clubsqualifiés. Le tirageau sort des huitièmesde finale (mardi 21 etmercredi 22 mars) sera effectué dimanche 12 février dans le cadre de l’émissionTéléfoot, sur TF 1.L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ;N : National ; CFA : Championnat de France amateurs(niveau 4) ;CFA 2 : ChampionnatdeFrance amateurs 2 (niveau 5) ;PH : PromotionHonneur (niveau 7).

20 H 30Rennes - Lens (Eurosport)

MERCREDI 1er FÉVRIER

17 HEURESParis-SG - Auxerre (TF 1)

18 HEURESAC Ajaccio - Lyon

19 HEURESColmar (CFA 2) - MonacoLorient (L 2) - Lille

20 H 45Marseille - Metz (Eurosport)

PAGE 10 DIMANCHE 29 JANVIER 2006

Page 11: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge11

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Égypte2e groupe B

1er groupe C2e groupe D

1er groupe BCôte d’Ivoire

1er groupe D2e groupe C

Quarts de finale Demi-finales Finale(vendredi 10 février,au Caire, stade International,17 heures)

(mardi 7 février)(vendredi 3 et samedi 4 février)

3e placep(jeudi 9 février, au Caire,stade de l’Académie militaire,17 heures)

Le tableau final

Au Caire, stade International :Vendredi, au Caire, stade International :

Samedi, au Caire, stade de l’Académie militaire :

Samedi, à Port-Saïd :

Vendredi,, à Alexandrie, stade H. El-Hedood :,

(14 heures)(14 heures)(14 heures)

(14 heures)(14 heures)(14 heures)

(18 heures)(18 heures)(18 heures)

(18 heures)

(14 heures)

(18 heures)(18 heures)(18 heures) À Alexandrie, stade H. El-Hedoo

N. B. : programme en heure françnçaise.çaPour l’heure locale, ajouter une heure.’hTous les matches en direct sur Eurosport, sauf la finale, sur TF 1.

ALLEMAGNE (18e journée)

VENDREDI

M'GLADBACH 1-3 BAYERN MUNICHSonck (56e) Makaay (13e, 69e)

Ballack (55e)HIER

MAYENCE 4-2 FC COLOGNEThurk (5e, 55e) Podolski (31e s.p.)Zidan (61e) Scherz (49e)Auer (87e)

VfB STUTTGART 0-1 DUISBOURGCaligiuri (43e)

NUREMBERG 2-1 HAMBOURGSaenko (67e) Wolf (64e c.s.c.)Kiessling (73e)

BOR. DORTMUND 3-2 WOLFSBURGSchnoor (24e c.s.c.) Hanke (13e)Smolarek (32e) Klimowicz (72e)Gambino (69e)

LEVERKUSEN 2-1 EINTR. FRANCFORTFreier (67e) Amanatidis (41e)H.-J. Butt (74e s.p.)

HERTHA BERLIN 1-1 HANOVREVan Burik (90e + 1) Dabrowski (12e)

AUJOURD'HUI

KAISERSLAUTERN SCHALKE 04

BIELEFELD WERDER BRÊME

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. Bayern Munich . 47 18 15 2 1 38 13 +252. Hambourg ......... 38 18 11 5 2 29 11 +183. Werder Brême . 36 17 11 3 3 46 21 +254. Schalke 04 ....... 31 17 8 7 2 20 12 +85. Hertha Berlin .... 27 18 7 6 5 28 25 +36. VfB Stuttgart .... 25 18 5 10 3 21 18 +37. M'Gladbach ...... 25 18 6 7 5 25 24 +18. Borussia Dortmund . 24 18 6 6 6 26 26 09. Hanovre .......... 22 18 4 10 4 27 24 +3

10. Leverkusen .... 22 18 5 7 6 26 27 -111. Eintracht Francfort 21 18 6 3 9 25 29 -412. Bielefeld ......... 20 17 5 5 7 21 25 -413. Mayence ........ 19 18 5 4 9 28 28 014. Wolfsburg ...... 18 18 4 6 8 19 32 -1315. Nuremberg .... 17 18 4 5 9 20 31 -1116. Duisbourg ...... 15 18 3 6 9 16 31 -1517. FC Cologne ... 12 18 3 3 12 26 43 -1718. Kaiserslautern .. 12 17 3 3 11 23 44 -21

BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême),16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslau-tern), 13 buts ; 3. Smolarek (BorussiaDortmund), 12 buts ; etc.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi4 février : Bayern Munich-Leverkusen ;Schalke04-BorussiaDortmund ; EintrachtFrancfort-Hertha Berlin ; Duisburg -Kaiserslautern ; FC Cologne-VfB Stutt-gar t ; Werde r B rême-Mayence ;Hambourg-B ie le feld. Dimanche5 février : Wolfsburg-M’Gladbach,Hanovre-Nuremberg.

BELGIQUE (20e journée)VENDREDI

GB Anvers-Anderlecht ....................... 2-0HIER

Saint-Trond-StandardLiège .............. 0-0Mouscron-Charleroi .......................... 0-1FCBrussels - Lokeren .......................... 1-1Lierse -Beveren .................................. 2-0Genk-Westerlo .................................. 2-0LaLouvière- Waregem........................ 2-2CercleBruges - LaGantoise ................ 1-2

AUJOURD’HUI

Roulers - FC BrugesClassement : 1. Standard Liège, 39 pts ;2. FC Bruges, 38 ; 3. Anderlecht, 37 ;4. Genk, 34 ; 5. Waregem, 34 ; 6. Wester-lo,32 ;7. LaGantoise,31 ; 8. Lokeren,31 ;9. FC Brussels, 29 ; 10. Charleroi, 27 ;11. Roulers, 24 ; 12. GB Anvers, 24 ;13. Cercle Bruges, 22 ; 14. Mouscron, 20 ;15. Beveren, 20 ; 16. La Louvière, 19 ;17. Saint-Trond, 17 ; 18. Lierse, 13.

ÉCOSSE (24e journée)HIER

Aberdeen-Kilmarnock ....................... 2-2CelticGlasgow-DundeeU. ................ 3-3Dunfermline-Motherwell .................. 1-1HeartofMidlothian-Hibernian .......... 4-1Livingston-Falkirk .............................. 0-1

AUJOURD’HUI

Inverness - Glasgow RangersClassement : 1. Celtic Glasgow, 58 pts ;2. Heart of Midlothian, 50 ; 3. Hibernian,41 ; 4. Glasgow Rangers, 40 ; 5. Kilmar-nock, 37 ; 6. Inverness, 34 ; 7. Mother-well,30 ;8.Aberdeen,29 ; 9. DundeeUtd,26 ; 10. Falkirk, 20 ; 11. Dunfermline, 14 ;12. Livingston, 12.

PAYS-BAS (21e journée)

VENDREDI

RodaJC -AZAlkmaar .......................... 1-4HIER

WillemII -NEC Nimègue ..................... 2-2Roosendaal- Heerenveen .................. 0-2SpartaRotterdam-Twente ................ 1-0

AUJOURD’HUI

ADO La Haye - PSV EindhovenGroningue - NAC BredaWaalwijk - Vitesse ArnhemAjax Amsterdam - UtrechtHéraclès Almelo - FeyenoordClassement : 1. AZ Alkmaar, 48 points ;2. PSV Eindhoven, 48 ; 3. Feyenoord, 45 ;4. NEC Nimègue, 35 ; 5. Ajax Amsterdam,34 ; 6. Heerenveen, 33 ; 7. Utrecht, 33 ;8. Groningue, 33 ; 9. Waalwijk, 31 ;10. Vitesse Arnhem, 29 ; 11. Roda JC, 26 ;12. Heracles Almelo, 25 ; 13. Twente, 22 ;14.SpartaRotterdam,20 ;15.NACBreda,20 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II,11 ; 18. RBC Roosendaal, 5.

ESPAGNE (21e journée)

AUJOURD’HUI

Valence CF - SaragosseFC Séville - VillarrealEsp. Barcelone - MalagaAlavés - Real SociedadOsasuna - Betis SévilleMajorque - FC Barcelone(19 heures, Sport +)Celta Vigo - Real Madrid(21 heures, Canal + Sport)

� CFA (matches en retard). – GROUPE A. – AUJOURD’HUI, 15 heures : Lesquin(10) - Wasquehal (18) (13e journée). GROUPE B. – Sochaux B (17) - Endoume (16)(15e journée) a été de nouveau reporté. GROUPE C. – AUJOURD’HUI, 15 heures :Aurillac (12) - Le Mans B (10) (11e journée). Rodez (2) - Brive (11) (15e journée) a été denouveau reporté.� CFA2 (matchesenretard).– GROUPEB.–HIER, Jarville - Forbach: 3-2 (11e jour-née) ; Amnéville - Épernay : 1-1 (14e journée). À l’issue de ces matches, Jarville est 12e

avec 33points, Forbach14e avec29points,Amnéville6e avec39pointset Épernay4e avec40 points. GROUPE E. – Draguignan (5) - Hyères (2) (12e journée) a été de nouveaureporté.GROUPE H. – HIER, Brest B - Mondeville B : 2-2 (12e journée). À l’issue de cematch, Brest B est 7e avec 37 points et Mondeville B 14e avec 29 points.

AUJOURD’HUI

Ascoli - Juventus Turin(15 heures, Canal + Sport)Chievo Vérone - RegginaEmpoli - ParmeMessine - CagliariAS Rome - LivourneTrévise - Lazio Rome(15 heures, TPS Foot)Udinese - FiorentinaLecce - Inter Milan(20 h 30, TPS Foot)

ITALIE (22e journée)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.- - - - - - - -

1. Juventus Turin . 56 21 18 2 1 44 12 +322. Inter Milan ....... 48 21 15 3 3 43 16 +273. AC Milan ........... 47 22 15 2 5 48 23 +254. Fiorentina ......... 43 21 13 4 4 38 22 +165. Livourne ............ 37 21 10 7 4 24 20 +46. AS Rome ........... 36 21 10 6 5 36 22 +147. Sampdoria ........ 32 22 9 5 8 35 29 +68. Chievo ............... 31 21 8 7 6 26 25 +19. Lazio Rome ...... 30 21 7 9 5 28 26 +2

10. Palerme ............ 26 22 6 8 8 30 35 -511. Udinese ............. 25 21 7 4 10 23 32 -912. Sienne ............... 24 22 6 6 10 28 37 -913. Ascoli ................. 23 21 5 8 8 22 26 -414. Reggina ............. 22 21 6 4 11 21 32 -1115. Cagliari .............. 19 21 4 7 10 20 33 -1316. Empoli ............... 19 21 5 4 12 23 37 -1417. Messine ............. 18 21 3 9 9 18 29 -1118. Parme ................ 18 21 4 6 11 24 38 -1419. Trévise ............... 13 21 2 7 12 13 29 -1620. Lecce ................. 13 21 3 4 14 15 36 -21

ÉGYPTE - CÔTE D’IVOIRE : 3-1(1-1)

Temps frais. Pelouse correcte. 74 000 spectateursenviron. Arbitre : M. Maillet (SEY). Buts. – ÉGYPTE :Moteb (8e, 69e), Abo Treka (61e) ; CÔTE D’IVOIRE :A. Koné (43e). Avertissements. – Égypte : Shawki(34e), Ahmed Hassan (41e), Abo Treka (62e) ; Côted’Ivoire : Éboué (45e + 3).ÉGYPTE: El-Hadary – Gomaa,Saïd, El-Sakka– AboTreka (Mostapha Hassan, 76e), Shawki, AhmedHassan (cap.), Wahab (T. El-Sayed, 64e) – Barakat –Mido (Hossam Hassan, 23e), Moteb. Entraîneur :H. Shehata.CÔTE D’IVOIRE : Tizié (Copa Barry, 60e) – Éboué,C.Domoraud (cap.), Kouassi,Demel (B. Koné, 67e) –Y. Touré (Akalé, 85e), Tiéné – Faé, B. Kalou, Romaric– A. Koné. Entraîneur : H. Michel.

� CAMEROUN : COMPÉTITION TERMINÉE POUR KALA ? – Ledéfenseur camerounais Raymond Kala, victimed’unedéchirure àunecuisse, a subi des examens. Ces derniers ont confirmé qu’il n’apresque aucune chance de jouer la suite de la compétition. Leader dugroupe B avant d’affronter la RD Congo cet après-midi, le Camerounest déjà qualifié pour les quarts de finale. – H. P.

� NIGERIA : ORUMA INCERTAIN. – Le Nigeria jouera peut-être lematch décisif face au Sénégal, mardi à Port-Saïd, sans son milieu deterrain Wilson Oruma. « J’ai reçu un coup à un genou et j’ai malquand je frappe le ballon », a déclaré le joueur marseillais.

� GHANA : APPIAH AU SCANNER. – Sorti en boitant à l’issue dela victoire contre le Sénégal, vendredi (1-0), le milieu et capitaine duGhana, Stephen Appiah, devait passer un scanner du pied droit hier,afin de déceler une éventuelle fracture. Les résultats seront connusaujourd’hui. Il pourrait être absent six semaines et donc manquer lereste de la CAN.

CAMEROUN - RD CONGOAUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 heures, heure française), AU CAIRE,STADE DE L’ACADÉMIE MILITAIRE (Eurosport)CAMEROUN : Kameni – Geremi, Song (cap.), Bikey, Ateba – Emana, Makoun,Saidou Alioum, Olembe – Eto’o, Meyong. Remplaçants : Souleymanou (g.),Owono(g.),Kalla,Angbwa,Atouba,Douala,Deumi,Feutchine,NgomKoné,Djemba,Webo, Boya. Entraîneur : A. Jorge.RD CONGO : Kalemba – Kinkela, Kabundi, Bokese, Ilunga – Tshiolola – Mubiala,Mbayo, Matumona, Mbala-Mbuta – Lua-Lua (cap.). Remplaçants : Chansa (g.),Dikete (g.), Lubanzadio, Nsumbu, Ilongo, Kamudimba, Kasongo, Matingou,Milambo, Mbele, Labamba. Suspendu : Mputu. Entraîneur : C. Le Roy.

HIER

PALERME 1-3 SIENNEGodeas (68e) Bogdani (29e, 57e, 66e)

AC MILAN 1-1 SAMPDORIAChevtchenko (13e s.p.) Gasbarroni (36e)

LE CAIRE. – Le Libyen Ahmed Saed a coupé l’herbesous les pieds de l’attaquant bordelais MarouaneChamakh. Finaliste de la CAN 2004, le Marocest éliminé de l’épreuve 2006 sans avoir inscritle moindre but.(Photo Rabih Moghrabi/AFP)

ANGOLA - TOGO

Le Togo pour l’honneurAUJOURD’HUI, 19 HEURES

(18 heures, heure française), AU CAIRE,STADE INTERNATIONAL (Eurosport 2)

ANGOLA : Joao Ricardo – Manuel Cange, Joao Pereira, Carlos Alonso, Delgado –Edson Nobre, Macanga, Figueiredo, Mendonça – Akwa, Flavio Amado. Rempla-çants : Matumona (g.), Luis Joao (g.), Delgado, Alonso, André, Felisberto, Marcos,Baptista, Buengo, Curaçao, Mantorras, Maurito. Entraîneur : L. Oliveira Gonçalves.

TOGO: Agassa – Mathias, Abalo (cap.), Tchangaï, Assemoassa– Guyazou, Aziawo-nou– Senaya, Salifou,Cherif Touré– Adebayor.Remplaçants : Salifou(g.), Tchanirou(g.), Nimombé, Mamam, Tchangaï, Assemoassa, Salifou, Olufadé, Kassim, Dogbé,Ahoudou, Chérif Cougbadja. Entraîneur : S. Keshi (NGA).

LE CAIRE –de notre envoyé spécial

EMMANUEL ADEBAYOR, la star,voulait partir. Il est resté. StephenKeshi, le bâtisseur, voudrait rester. Ilva peut-être partir. Le Togo, déjà élimi-né, aura passé sa Coupe d’Afrique desnations à compter les coups, à défautde compter les points, entre les deuxhommes clés de la première qualifica-tion pour la Coupe du monde de l’his-toire du pays. Après le refus du nou-veau joueur d’Arsenal d’être titularisélors de l’entame contre la RD Congo(2-0) et les mots durs qui ont suivi entreles deux hommes, une paix des bravesa été signée pour tenter, aujourd’huiau Caire, de gratter 3 points contrel’Angola dans un choc de « mondia-listes » décevants. Cela apaisera lestensions indéniables et donnera unpeu de répit à Keshi, en équilibre plusqu’instable. Des entraîneurs ont déjàété contactés, ce qui irrite des joueurs,tristes à l’idée de voir le sélectionneur

sortir par une porte dérobée. Leschiffres de cette CAN (deux défaites,zéro but marqué, quatre encaissés) nedonnent pas assez le sens de l’histoiredes Éperviers, adversaires des Françaisau premier tour de la prochaine Coupedu monde, et de ce qu’a réalisé leurentraîneur en quelques mois. Éric Ako-to, défenseur anglophone de l’AdmiraWacker en Autriche, pourtant reléguésur le banc contre le Cameroun (0-2),insiste : « Pourquoi serait-il viré ? Il atellement fait pour cette équipe. C’est

une énorme opportunité d’avoir unentraîneur de cette qualité. C’est lemeilleur pour nous. Le ministre nous adit que nos défaites faisaient partie dujeu. Faut arrêter ! Il y a eu un problèmede compréhension entre Adebayor etKeshi. J’ai fait une erreur sur le deu-xièmebut congolais : est-ce la faute ducoach ? C’est vraiment trop simple. Onest là aussi pour préparer la Coupe dumonde. Nous avons obtenu des résul-tats en qualification en battant leSénégal, à Lomé, (3-1) ou le Mali chezlui (2-1). On s’est réunis et nous avonsbeaucoup parlé. Maintenant, on vatout faire pour prouver notre valeurcontre l’Angola. »L’ordre est à la mobilisation. Aurachat. « Tout est rentré dans l’ordre,assure Abalo, le capitaine.On a essayéde rassembler le groupe et je suis sûrqu’il n’y a aucune rancune. Il faut sortirla tête haute. » Adebayor et Keshiaimeraient aussi sortir d’Égypte la têtehaute. Leur avenir est décidément inti-mement lié… – H. P.

GROUPE AHIER

Égypte - Côted’Ivoire ............... 3-1Libye -Maroc ............................ 0-0

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Égypte .......... 7 3 2 1 0 6 1 +52. Côte d'Ivoire 6 3 2 0 1 4 4 03. Maroc ........... 2 3 0 2 1 0 1 -14. Libye ............. 1 3 0 1 2 1 5 -4

� L’ÉGYPTE et la CÔTE D’IVOIREsont qualifiées.� Le Maroc et la Libye sont éliminés.

DÉJÀ JOUÉS

20 janvier : Égypte - Libye 3-0 ;21 janvier : Maroc - Côte d’Ivoire 0-1.24 janvier : Libye - Côte d’Ivoire 1-2 ;Égypte - Maroc 0-0.

GROUPE BAUJOURD’HUI

18 HEURESCameroun - RD Congo, au Caire, stadede l’Académie militaire (Eurosport)Angola-Togo, au Caire,stade international (Eurosport 2)

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Cameroun .... 6 2 2 0 0 5 1 +42. RD Congo .... 4 2 1 1 0 2 0 +23. Angola .......... 1 2 0 1 1 1 3 -24. Togo .............. 0 2 0 0 2 0 4 -4

� Le CAMEROUN est qualifié.� Le Togo est éliminé.

DÉJÀ JOUÉS

21 janvier : Cameroun-Angola 3-1 ;Togo - RD Congo 0-2. 25 janvier :Angola - RD Congo 0-0 ; Cameroun-Togo 2-0.

BUTEURS1. Eto’o (Cameroun) ; Santos (Tunisie), 4 buts ; 3. Drogba (Côte d’Ivoire) ; Abo Tre-ka, Moteb (Égypte) ; Feindouno (Guinée), 2 buts ; 7. Flavio Amado (Angola) ;Meyong (Cameroun) ; A. Koné, Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; A. Hassan, Mido (Égypte) ;Amoah(Ghana) ; O. Bangoura,S. Bangoura (Guinée) ; Lua-Lua,Mputu (RD Congo) ;Kames (Libye) ; Obi Mikel, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, H. Camara (Sénégal) ;Benachour, Bouazizi (Tunisie) ; Chamanga, Tana (Zambie), 1 but.

RÈGLEMENTLe premier tour se dispute selon une formule Championnat. Le barème est de troispoints pour une victoire, un point pour un match nul et zéro point pour une défaite. Lesdeux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. En cas d’éga-lité de points entre deux ou plusieurs équipes, le classement sera établi selon les cri-tères suivants : 1. Plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres directes ; 2.Meilleure différence de buts dans les rencontres directes ; 3. Plus grand nombre de butsmarqués dans les rencontres directes ; 4. Meilleure différence de buts sur tous lesmatches du groupe ; 5. Plus grand nombre de buts marqués sur tous les matches dugroupe ; 6. Classement du fair-play établi à partir des cartons jaunes et des cartonsrouges reçus par chaque équipe ; 7. Tirage au sort. La deuxième phase est disputéeselon un système de Coupe, par élimination directe. En quarts de finale, demi-finales,lors du match pour la troisième place et en finale, si les deux équipes sont toujours àégalité après 90 minutes, une prolongation de deux fois 15 minutes aura lieu, sans buten or, ni but en argent. Si l’égalité persiste, une séance de tirs au but sera effectuée.

GROUPE CDEMAIN

18 HEURESTunisie - Guinée, à Alexandrie,stade Haras El-HedoodZambie - Afrique du Sud,stade d’Alexandrie

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Tunisie .......... 6 2 2 0 0 6 1 +52. Guinée .......... 6 2 2 0 0 4 1 +33. Zambie ......... 0 2 0 0 2 2 6 -44. Afrique du Sud 0 2 0 0 2 0 4 -4

� La TUNISIE et la GUINÉEsont qualifiées.� La Zambie et l’Afrique du Sudsont éliminées.

DÉJÀ JOUÉS

22 janvier : Tunisie - Zambie 4-1 ;Afrique du Sud - Guinée 0-2. 26 jan-vier : Zambie - Guinée 1-2 ; Tunisie -Afrique du Sud 2-0.

GROUPE DMARDI

18 HEURESNigeria-Sénégal, stade de Port-SaïdGhana-Zimbabwe, stade d’Ismaïlia

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Nigeria .......... 6 2 2 0 0 3 0 +32. Ghana ........... 3 2 1 0 1 1 1 03. Sénégal ........ 3 2 1 0 1 2 1 +14. Zimbabwe .... 0 2 0 0 2 0 4 -4

DÉJÀ JOUÉS

23 janvier : Nigeria - Ghana 1-0 ; Zim-babwe- Sénégal 0-2. 27 janvier : Gha-na - Sénégal 1-0 ; Nigeria - Zimbabwe2-0.

FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS LIBYE - MAROC : 0-0

La débâcle du MarocIncapables de battre la Libye, les finalistes 2004 de la CAN sont sortis piteusement de la compétition.

LIBYE - MAROC : 0-0Temps frais. Pelouse moyenne.8 000 spectateurs environ. Arbitre :M. Daami (TUN). Avertissements. –Libye : Shushan (79e), Karra (80e) ;Maroc : Boussaboune (80e).LIBYE : Alejandro – Walid Osman,Dawood, Hamadi, Shushan – SaedOsman, Kames, Nader, Marei – El-Taïb (cap.) – Karra. Entraîneur : I. Lon-carevic (CRO).MAROC : Jarmouni – Regragui, El-Karkouri, Naybet (cap.), Kadouri –Kharja,Safri (Erbate,86e), El-Yaagou-bi (Madihi, 73e) – Y. Hadji, Chamakh,Aboucherouane (Boussanoune, 58e).Entraîneur : M. Fakhir.

LE CAIRE –de notre envoyé spécial

IL Y A DEUX ANS, lors de la CAN enTunisie,un Marocnouvelle vaguesem-blait s’esquisser. L’équipe, battue enfinale par le pays organisateur (2-1),regorgeait de jeunes talents créatifs.L’héritage n’apaseu le temps de fructi-fier. Hier, au Caire, le Maroc a livréune performance désespérante,indigne, qui l’élimine dès la fin du pre-mier tour de la compétition. Une statis-tique édifiante : les Lions de l’Atlasquittent l’épreuve sans avoir inscrit lemoindre but.Les joueurs espéraient une victoire dela Côte d’Ivoire sur les Égyptiens ainsiqu’un succès facile sur la Libye pouratteindre les quarts de finale. La pré-diction optimiste s’est fracassée sur laréalité. La Côte d’Ivoire a chuté (1-3)– ce qui devrait logiquement mener lesÉléphants sur la route du Cameroundès les quarts – et la Libye a tenu.Mieux, elle aurait pu l’emporter sansune certaine maladresse en fin dematch.Dans les couloirs du stade militaire duCaire, les survêt’ marocains sortaienten rang serrés. Peu de mots. Personnen’avait envie de livrer le fond de sapensée. Sauf les plus courageux.

Regragui : « Il fautrevenir sur terre »

Walid Regragui, sansconcession, avaitl’analyse acérée. « Autant sur les deuxpremiers matches, on pouvait faire lesfiers. Là, on ne mérite pas la qualifica-tion, reconnaissait le défenseur.On nes’est quasiment pas créé une occa-sion ! On pensait au moins gagner,mettre trois buts... On a besoin de tra-vailler mais, en Afrique, c’est impos-sible. L’entraîneur a eu quinze jourspour préparer cette CAN : c’estincroyable. La réalité est cruelle, mais,parfois, elle fait du bien. Regardez laTunisie, on l’a laisséebosser sur le longterme et, même avec moins de talent,cette équipe est unmodèle pour nous.Comme le public nous a soutenusquand nous le méritions, je trouvelogique qu’ i l nous en veui l leaujourd’hui. Je ne veux pas égratignermes coéquipiers, mais on s’est peut-être vus trop beaux. On s’est embour-

geoisés. Il faut revenir sur terre. Lasélection, on doit la mériter. La qualitéest là, mais nous avons besoin d’uneremise en question totale. Je n’ai pasreconnu notre équipe et ça m’a faitmal. Finalement, si onne s’estpas qua-lifiés pour la Coupe dumonde et qu’onest éliminés si vite ici, c’est qu’il y a desraisons : il fautarrêter de dire qu’onn’apas de chance. »Le ton est ferme, mais la voix posée.Réfléchie. Talal el-Karkouri entonneun discours identique. « Je me posedes questions sur la suite, avouel’ancien défenseur du PSG. Vais-jecontinuer avec l’équipe nationale ?Quand on voit ce qui se passe... Regar-dez notre mauvaise préparation : on a

fait troismatchesamicaux stupides,oùles gars nous taclaient à la gorge. Cer-tains de nos meilleurs joueurs ont finiavec des blessures ! On a un entraî-neur qui n’a eu que quinze jours (aprèsl’éviction de Troussier). Je ne dis pasqu’on n’est pas les fautifs, mais il fautenfin travailler sur la longueur. Il fautdu temps pour construire une équipe.Mais, en Afrique, on n’en donnejamais, c’est catastrophique. Il existedes moyens, mais on ne les utilise pas.Quand on voit des gens sans sérieuxqui sont dans les entourages, c’estn’importe quoi... » À l’image de cequ’a montré le Maroc hier, en somme.

HERVÉ PENOT

BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina),21 buts ;2. Trezeguet (JuventusTurin),15 buts ; 3. Chevtchenko (AC Milan) ;Adriano (Inter Milan) ; Gi lardino(AC Milan), 12 buts ; 6. Totti (AS Rome),11 buts ; 7. Suazo (Cagliari) ; Tavano(Empoli) ; C. Lucarelli (Livourne) ; Chiesa(Sienne), 10 buts ; 11. Bonazzoli (Samp-doria), 9 buts ; 12. Pellissier (ChievoVérone) ; Cruz (Inter Milan) ; T. Rocchi(Lazio Rome) ; Kakà (AC Milan) ; Cozza(Reggina) ; Flachi (Sampdoria), 7 buts ;etc.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi4 f é v r i e r : S i e n n e - A s c o l i ;Parme -AS Rome. Dimanche 5 février :Cagliari-Empoli ; Fiorentina-Lecce ; InterMilan - Chievo Vérone ; Juventus Turin -Udinese ; Livourne-Messine ; Reggina-Palerme ; Sampdoria-Trévise ; LazioRome - AC Milan.

WEEK-END EUROPÉEN

ALLEMAGNE� M’GLADBACH - BAYERN MUNICH : 1-3 (0-1)Buts. – M’GLADBACH : Sonck (56e) ; BAYERN MUNICH : Makaay (13e, 69e),Ballack (55e). Avertissements. – M’gladbach : Fukal (81e) ; Bayern Munich :Demichelis (59e).BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Sagnol, Lucio, Ismaël, Lizarazu – Demiche-lis – Schweinsteiger (Salihamidzic, 54e), Ballack, Zé Roberto (Lahm, 84e) - C. Pizar-ro, Makaay (J. P. Guerrero, 80e). Entraîneur : F. Magath.

ANGLETERRE� WOLVERHAMPTON (D 2) - MANCHESTER UNITEDAUJOURD’HUI, 16 HEURES (17 HEURES, HEURE FRANÇAISE),À WOLVERHAMPTON, MOLINEUX GROUNDMANCHESTER UNITED:Howard –G. Neville, Ferdinand,Vidic,Evra–C. Ronal-do, A. Smith, Richardson – Rooney – Saha, Rossi. Entraîneur : A. Ferguson.� PORTSMOUTH - LIVERPOOLAUJOURD’HUI, 18 HEURES (19 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À PORTSMOUTH,FRATTON PARKLIVERPOOL :Reina– Finnan,Agger, Hyppia,Riise ou Warnock – Sissoko, Alonso,Hamann, Kewell – Morientes, Crouch ou D. Cissé. Entraîneur : R. Benitez.

ESPAGNE� MAJORQUE - FC BARCELONEAUJOURD’HUI, 19 HEURES, À MAJORQUE, STADE SON MOIX (Sport +)FC BARCELONE : Valdes – Oleguer, Marquez, Puyol (cap.), Sylvinho – Edmilson,Deco, Van Bommel - Messi, Larsson, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard.� CELTA VIGO - REAL MADRIDAUJOURD’HUI, 21 HEURES, À VIGO, STADE BALAIDOS (Canal + Sport)REAL MADRID : Casillas – Cicinho, Sergio Ramos, Helguera, Roberto Carlos –Gravesen – Beckham, Guti (cap.), Zidane, Robinho – Baptista ou Cassano.Entraîneur : J. Lopez Caro.

ITALIE� AC MILAN - SAMPDORIA : 1-1 (1-1)Buts. – AC MILAN : Chevtchenko (13e s.p.) ; SAMPDORIA : Gasbarroni (36e). Aver-tissements. – AC Milan : Gattuso (23e), Stam (40e), Nesta (89e) ; Sampdoria : Sala(14e), Gasbarroni (32e), Palombo (59e).AC MILAN : Dida – Stam, Nesta, Kaladze, Serginho (Jankulovski, 85e) – Gattuso(Cafu, 75e), Pirlo (cap.), Seedorf – Kakà – Chevtchenko, F. Inzaghi (Gilardino, 65e).Entraîneur : C. Ancelotti.� ASCOLI - JUVENTUS TURINAUJOURD’HUI, 15 HEURES, À ASCOLI, STADE CINO E LILLO DEL DUCA(Canal + Sport)JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta, Thuram, Cannavaro, Balzaretti –Camoranesi, Emerson, Vieira, Nedved – Trezeguet, Del Piero (cap.).Entraîneur : F. Capello.� LECCE - INTER MILANAUJOURD’HUI, 20 H 30, À LECCE, STADE VIA DEL MARE (TPS Foot)INTER MILAN : Julio Cesar – Burdisso, I. Cordoba, Samuel, Favalli – J. Zanetti(cap.), Veron, Cambiasso, Figo – Cruz, Adriano. Entraîneur : R. Mancini.

PORTUGAL (20e journée)VENDREDI

Paços Ferreira-Boavista ..................... 0-1HIER

Naval -EstrelaAmadora...................... 2-0Benfica-SportingPortugal ................ 1-3

AUJOURD’HUI

Belenenses - PenafielNacional Funchal - Gil VicenteMaritimo Funchal - U. LeiriaRio Ave - FC PortoBraga - Guimaraes

DEMAIN

V. Setubal - Academia CoimbraClassement : 1. FC Porto, 43 points ;2. Benfica, 40 ; 3. Sporting Portugal, 37 ;4. Nacional Funchal, 36 ; 5. Braga, 36 ;6. V. Setubal, 33 ; 7. Boavista, 32 ;8. U. Leira, 25 ; 9. Estrala Amadora, 25 ;10. Maritimo Funchal, 24 ; 11. Rio Ave,24 ; 12. Paços Ferreira, 22 ; 13. Bele-nenses, 21 ; 14. Gil Vicente, 21 ; 15. Aca-demia Coimbra, 20 ; 16. Naval, 18 ;17. Guimaraes, 16 ; 18. Penafiel, 8.

En cas d’égalité, les équipes sontdépartagées par la différence de butsparticulière.

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. FC Barcelone ... 49 20 15 4 1 49 16 +332. Valence CF ....... 39 20 11 6 3 30 17 +133. Osasuna ............ 39 20 12 3 5 27 21 +64. Real Madrid ..... 36 20 11 3 6 36 22 +145. Villarreal ............ 34 20 9 7 4 27 18 +96. La Corogne ....... 33 21 9 6 6 30 24 +67. Celta Vigo ......... 33 20 10 3 7 22 22 08. FC Séville ......... 32 20 9 5 6 25 20 +59. Getafe ................ 28 21 8 4 9 29 26 +3

10. Saragosse ......... 27 20 6 9 5 25 25 011. Atl. Madrid ....... 26 21 6 8 7 23 22 +112. Santander ......... 24 21 5 9 7 19 25 -613. Real Sociedad . 22 20 6 4 10 29 39 -1014. Cadix ................. 21 21 5 6 10 16 25 -915. Esp. Barcelone . 21 20 5 6 9 17 28 -1116. Athl. Bilbao ....... 19 21 4 7 10 24 30 -617. Betis Séville ...... 19 20 4 7 9 15 27 -1218. Majorque ........ 18 20 4 6 10 20 34 -1419. Malaga ............ 17 20 4 5 11 23 30 -720. Alavés .............. 15 20 3 6 11 16 31 -15

BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone),18 buts ; 2. Villa (Valence CF), 13 buts ;3. Ronaldinho (FC Barcelone), 11 buts ;4. Tristan (La Corogne), 10 buts ; 5.Ronaldo (Real Madrid) ; D. Milito (Sara-

gosse) ; Riquelme (Villarreal), 9 buts ;8. Baiano (Celta Vigo) ; Güiza (Getafe) ;Ewerthon (Saragosse), 7 buts ; 11. Nené(Alavés) ; Maxi Rodriguez (Atl. Madrid) ;Arango (Majorque) ; Nihat, Xabi Prieto(Real Sociedad) ; Maresca (FC Séville),6 buts ; 17. Fernando Torres (Atl.Madrid) ; Canobbio(CeltaVigo) ; Tamudo(Esp. Barcelone) ; Pernia, Riki (Getafe) ;Valeron (La Corogne) ; Salva (Malaga) ;Raul (Real Madrid) ; Antonito (Santan-der) ; Kepa (FC Séville), 5 buts ; etc.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi4 février : Malaga - Athl. Bilbao, RealMadrid - Esp. Barcelone, La Corogne -ValenceCF. Dimanche5 février : Villar-real - Cadix, Saragosse - Betis Séville, RealSociedad - Majorque, Getafe - Alavés,Santander - Celta Vigo, FC Barcelone - Atl.Madrid, FC Séville - Osasuna.

HIER

CADIX 1-1 SANTANDERRaul Lopez (75e) Melo (66e s.p.)

ATHL. BILBAO 1-0 GETAFEOrbaiz (74e s.p.)

ATL. MADRID 3-2 LA COROGNEMaxi Rodriguez (33e,82e)

Ruben Castro (47e, 59e)

Antonio Lopez (54e)

DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 11

Page 12: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge12

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RÉSULTATSCOUPE DU MONDE HOMMES (Koweït City,27-28 janvier). – Épée. Quarts de finale :Boczko (HON)-Denis, 15-9 ; Karuchenko(UKR)-Khvorost (UKR), 15-7 ; Grumier -Boisse, 15-13 ; Robeiri-Jan, 15-13. Demi-finales : Karuchenko-Boczko, 15-13 ;Robeiri-Grumier, 15-12. Finale : Karu-chenko-Robeiri, 15-14.Classement des Français : 2. Robeiri ;3. Grumier ; 5. Boisse ; 7. Denis ; 8. Jan ;9. F. Jeannet ; 28. Lucenay ; 33. J. Jeannet.

ÉPÉE HOMMES

Robeiri y prend goûtSur la lancée de sa bonne fin de saison 2005, le Guyanais s’est classé deuxièmede la première épreuve sélective pour les Mondiaux d’octobre.IL Y A ULRICH Robeiri qui gémit.Ces deux dernières années, incons-tant et en manque de sensations,l’épéiste a longtemps traîné son malde piste en piste. Propulsé sur ledevant de la scène après sa médaillede bronze aux Mondiaux de 2003, ilavait fini par retomber dans l’ombredes frères Jeannet et de l’« ancien »Hugues Obry, qui partirent aux JeuxOlympiques d’Athènes sans lui.Robeiri touchait le fond auChallengeMonal, en mars 2005, où il fut sortidès les qualifications.Et puis, il y a Ulrich Robeiri qui rit.Après son échec au Monal, le Guya-nais allait renaître dans la secondepartie de la saison 2005. Une victoireen Coupe du monde à Heidenheim(Allemagne), fin avril, sonnait leréveil du guerrier. Elle allait être sui-vie d’un autre succès à Carolina (Por-

to Rico). Il s’invitait in extremis auxMondiaux de Leipzig, où il se classait19e en individuel et participait autriomphe par équipes.

Les places serontchères pour Turin

Hier, à Koweït City, c’était Robeiri lajoie. Pour la première épreuve sélec-tive en vue des prochains Champion-nats du monde, le Français a pris unebelle deuxième place, dans un GrandPrix particulièrement relevé où il anotamment battu le Russe PavelKolobkov, champion du monde entitre, à la mort subite. Bien sûr, ilpourra regretter d’avoir cédé d’unetouche en finale, face à l’UkrainienDimitry Karuchenko (15-14), aprèsavoir mené 14-12 à l’issue d’un pas-sionnant chassé-croisé. « Quand j’aimis la 14e touche, raconte-t-il, j’aisenti comme un coup de barre, quiest arrivé au mauvais moment. J’aiessayé de m’accrocher mais il a prissa chance, il n’y a rien à dire. »D’ailleurs, l’épéiste de Levallois vou-lait surtout retenir cette nouvelleplace d’honneur. « Je suis content

d’avoir retrouvé ces derniers moisune constance que j’avais perdue cesdeux dernières saisons. J’étais irré-gulier, je n’arrivais pas à enchaînerles bonnes perfs. Là, j’ai vraimentl’impression d’avoir retrouvé monétat d’esprit sur le long terme. »Une constance nouvelle qu’il rêve deconserver toute la saison,« jusqu’auMondial d’octobre à Turin » tout dumoins. Mais si Robeiri a marqué deprécieux points en vue de lasélectionpour le rendez-vous planétaire, rienn’est fait. Car pour s’ouvrir le cheminde la finale, le Guyanais a notam-ment battu ses compatriotes Fran-çois Jan en quart de finale (15-13) etGauthier Grumier en demie (15-12),lequel avait déjà écarté Erik Boisseenquart (15-13).Des quarts de finaleoù avait également chuté MatthieuDenis, face au Hongrois Gabor Bocz-ko (15-9).Autant dire que, si l’on ajoute aussiles frères Jeannet, actuellementdiminués (entorse au majeur de lamain droite pour Fabrice, tendinite àl’épaule pour Jérôme) et battus hieravant le tableau final, mais candi-

dats évidents aux Mondiaux, lesplaces seront chères dans la course àTurin.Un souci de riche dont se satisfaitnaturellement l’entraîneur national,Stéphane Riboud, ravi d’avoir placécinq des siens dans le grand huitfinal :« C’est un résultatmagnifique.Au Monal l’an dernier, on avait misquatre Français parmi les huit, jen’imaginais même pas qu’on puissefaire mieux ! On a mis la barre trèshaut. Quant à la sélection, je préfèreavoir à choisir parmi sept ou huitbonsmecs que de faire une sélectionpar défaut. »

JOSÉ BARROSO

AUJOURD’HUICompétition par équipes.Tableau d’élimination directe à partirde 9 heures (7 heures, heure fran-çaise) ; finale à partir de 18 h 30(16 h 30).

EN DIRECT DE LA PRO A

Le retour d’HudecekL’ATTAQUANT TCHÈQUE de Cannes Ondrej Hudecek, privé de compétitiondepuis la fin novembre 2005 à la suite d’une fracture de fatigue au tibia gauche,fait son retour dans le groupe cetaprès-midi. Laisséau repos pendant trois jours enraison d’une douleur au quadriceps droit, le central Jean-Patrice Ndaki Mbouletdevrait néanmoins être opérationnel. En revanche, Frédéric Gibert, opéré duménisque interne droit le 17 janvier, est encore un peu juste. L’habituel entraîneuradjoint,Arnaud Josserand, serade nouveau auxcommandes, sous le regardatten-tif du coach numéro 1, Laurent Tillie, convalescent après son opération au genoudroit le 15 janvier. Tourcoing sera, lui, privé du central Vincent Montméat, grip-pé. Jean-Charles Monneraye débutera donc le match. Le troisième central Jean-StéphaneTolar, qui souffre d’unegastro-entérite, est incertain. Enfin, le réception-neur-attaquant Jeroen Trommel est toujours gêné par une douleur à une cheville.– K. N. et G. La.AUJOURD’HUI

Stade Pierre-de-Coubertin, à Paris,Coupe du monde par équipes à partirde 9 heures ; finales à partir de15 heures.Équipe de France : Guyart,Beaudan, Sintès, Le Pechoux.

RÉSULTATSCOUPE DU MONDE (Paris, 27-29 janvier). –HOMMES. Fleuret. Trente-deuxièmes definale (tableau des Français) : Marcilloux-Petrov (UKR), 15-11 ; Or (ISR)-Moine, 15-9 ;Hinterseer (AUT)-Robin, 15-10 ; Ota (JAP)-Desvaux, 15-12 ; Beaudan-Szuchnicki (POL),15-7 ; Mazza (HON)-Coutant, 15-14 ; Deev(RUS)-Vignolles, 15-7 ; Sintès-Behr (ALL),15-11 ; Jault-Petrov (RUS), 15-12 ; Bissdorf(ALL)-Sarda, 15-14 ; Attelly-Fukuda (JAP),15-14 ; Boullé-Mocek (POL), 15-6 ; Hatoel(ISR)-Ferrari, 11-3 ; Joppich (ALL)-Mala-chenko, 15-8 ; Zhu Jun (CHN)-Brousse,15-10 ; Le Pechoux-Ma Jianfei (CHN), 15-3.Seizièmes de finale (tableau des Français) :Marcilloux-Or (ISR), 9-8 ; Mazza (HON)-Beaudan, 15-14 ; Deev (RUS)-Sintès, 15-12 ;Kruse (GBR)-Jault, 15-8 ; Attelly-ZhangLiangliang (CHN), 15-14 ; Moltchan (RUS)-Boullé, 15-13 ; Le Pechoux-Zhu Jun (CHN),12-11.Huitièmes de finale : Sanzo (ITA)-Marcil-loux, 14-12 ; Kleibrink (ALL)-Hinterseer(AUT), 15-10 ; Deev (RUS)-Mazza (HON),15-7 ; Bissdorf (ALL)-Kruse (GBR), 15-10 ;Attelly-Moltchan (RUS), 15-13 ; Vanni (ITA)-Hatoel (ISR), 12-7 ; Cassara (ITA)-Joppich(ALL), 15-11 ; Lei Sheng (CHN)-Le Pechoux,15-14.Quarts de finale : Kleibrink (ALL)-Sanzo(ITA), 15-14 ; Bissdorf (ALL)-Deev (RUS),15-2 ; Vanni (ITA)-Attelly, 15-7 ; Cassara(ITA)-Lei Sheng (CHN), 15-6.Demi-finales : Kleibrink (ALL)-Bissdorf(ALL), 15-10 ; Cassara (ITA)-Vanni (ITA),15-11.Finale : Kleinbrink (ALL)-Cassara (ITA),15-14.Classement des Français : 6. Attelly ;9. Le Pechoux ; 12. Marcilloux ; 18. Beaudan ;20. Sintès ; 30. Jault ; 31. Boullé.

PRO FÉMININE (15ejournée) HIER : Cannet-Rocheville - Béziers, 2-3(25-22, 21-25, 25-21, 21-25, 10-15) ;Mulhouse - Saint-Raphaël, 2-3 (25-20,17-25, 25-21, 22-25, 14-16) ; Hainaut-Istres, 2-3 (26-28, 19-25, 25-19, 26-24,10-15) ; Albi-Stade Français Saint-Cloud,2-3 (21-25, 25-17, 25-27, 25-15, 13-15) ;MVS La Rochette-Cannes, 0-3 (23-25,15-25, 12-25). Exempt : Riom.Classement : 1. Cannes, 28 points ;2.Béziers, 26 ; 3. Melun,24 ;4. Istres, 22 ;5. Mulhouse, 21 ; 6. Albi, 18 ; 7. Saint-Raphaël, 18 ; 8. Hainaut, 17 ; 9. StadeFrançais, 17 ; 10. Cannet-Rocheville, 17 ;11. Riom, 16.

ESCRIME COUPE DU MONDE – FLEURET HOMMES

Un peu justeUn seul Français, Loïc Attelly, s’est hissé en quarts de finale d’un tournoi remporté par l’Allemand Kleibrink.D’ACCORD, l’Italie et l’Allemagnesont deux grandes nations del’escrime. Et il n’y eut pas de hontede retrouver leurs représentants àparts égales en demi-finales duChallenge international de Paris.Encore moins à voir en finale lechampion du monde juniors 2005,l’Allemand Benjamin Kleibrink,s’imposer 15-14 face au championolympique par équipes, le TransalpinAndrea Cassara.Mais tout de même, alors que laplus belle épreuve de Coupe dumonde de fleuret se dispute dans lacapitale et que les Français sontchampions du monde par équipes,on s’attendait à trouver au moinsun Tricolore dans le dernier carré.Au lieu de ça, seul Loïc Attelly s’est

glissé en quarts, alors que disparais-saient au tour précédent le vain-queur de la Coupe du monde 2005Erwan Le Pechoux et le championde France Marcel Marcilloux.L’entraîneur national StéphaneMarcelin ne cachait d’ailleurs pas sadéception. « On est retombés dansnos travers, analysait-il. On disputeune Coupe du monde en France quiest sélective en vue des Mondiaux,tout lemonde veutbien faire et onenoublie la rigueur du haut niveau. J’aisentides garçonsqui ontperduparcequ’ils ont donné des matches à leursadversaires par manque de rigueur,parce qu’ils avaient plus peur deperdre que de gagner... Tout ça vapermettre de ne pas se prendre pourle nombril du monde. »

Meilleur Bleu de la journée, LoïcAttelly s’est offert une série deretournements de situation commeen rêve tout dramaturge. Pour sonentame face au Japonais Fukuda,il est revenu de 11-14 à 15-14.

Revanchepar équipes ?

Au tour suivant, il s’est offert le luxed’éliminer le vice-champion dumonde Zhang Liangliang sur lamême marque après avoir rattrapéun score de 9-4 en sa défaveur. Enfin,face au Russe Youri Moltchan, il étaitcarrément distancé 11-4 avantd ’a l le r cher cher l a v i c to i re15 touches à 13. Son dernier handi-cap fut de trop : mené 11-2 par l’Ita-

lien Vanni, il s’inclina au final 15-7.Le vice-champion du monde 2001retrouvait cependant un niveausatisfaisant. « À part dans le derniermatch, j’ai fait preuve de réactivité,dit-il. Mais tout au long de la jour-née, j’ai eu du mal à être dans lerythme de suite, à imposer mon jeu.Il faut que je reprenne conscienceque les matches se gagnent dès ledébut, que je m’impose d’entréealors que je suis trop observateur. »« Ce qu’il y a de bien, se satisfaitAttelly du haut de ses vingt-neuf ans,c’est que j’ai retrouvé goût à la vic-toire. Je n’ai pas baissé les bras,je suis resté combatif. Là-dessus,je suis content. »Les trois Français champions dumonde par équipes en lice hier (Brice

Guyart avait été éliminé la veille)avaient disparu plus tôt : en hui-tièmes de finale pour Erwan LePechoux, en seizièmes de finale pourNicolas Beaudan et Victor Sintès.Après avoir sorti deux Chinois MaJianfei et Zhu Jun, Le Pechoux s’estcassé les dents sur le troisième, LeiSheng. Un combat indécis jusqu’àla dernière touche réussie parl’Asiatique (15-14). « Ça s’est jouésur des erreurs que j’ai commises.Ce n’est pas tant lui qui a gagné quemoi qui ai perdu », raconte LePechoux, illustrant ainsi les proposde l’entraîneur national.Il quittait l’épreuve au mêmemoment que le champion de FranceMarcel Marcilloux qui eut le mérited’accrocher le champion du mondeitalien Salvatore Sanzo 14-12.Médaillé de bronze en individuel audernier Mondial à Leipzig, NicolasBeaudan a buté sur le HongroisLorenzo Mazza (15-14 après avoirremonté un handicap de 14-10).« Je ne l’ai pas pris à la légère, maisj’ai mis trop de temps à installer monjeu et à comprendre le sien », regret-tait Beaudan, extrêmement déçu.« Mais il ne faut pas dramatiser pourautant », lâchait-il à froid.Victor Sintès a pour sa part cédé faceau Russe Andrei Deev (15-12).« J’avais trop donné dans mon pre-mier match face à l’Allemand Behr(15-11) et j’en suis sorti épuisé,dit-il.Je prends quatre touches au débutet elles sont restées sur la fin. »Le Pechoux, Sintès et Beaudanretrouveront aujourd’hui BriceGuyart pour tenter de prendre leurrevanche dans la compétition paréquipes. Italiens et Allemands nesont pas dans leur partie de tableau.Vu ce qui s’est passé hier, ce n’estpas plus mal.

MARC VENTOUILLAC

PRO B (16e journée) HIER : Martigues-Aix, 3-0 (27-25, 25-17,26-24) ; Harnes-Alès, 3-2 (23-25, 25-17,21-25, 25-18, 15-12) ; Grenoble-Dunkerque, 0-3 (23-25 ; 17-25 ; 21-25) ;Saint-Nazaire - Chaumont, 3-0 (25-21,25-19, 25-17) ; Cambrai - Saint-Quentin,3-2 (25-17, 18-25, 26-24, 22-25, 15-10) ;Asnières - Saint-Brieuc, 3-1 (25-16,27-25, 26-28-, 25-14).Classement : 1. Asnières, 37 pts ;2. Cambrai, 31 ; Saint-Quentin, 31 ;4. Dunkerque, 29 ; 5. Saint-Brieuc, 29 ;6. Chaumont, 29 ; 7. Saint-Nazaire, 27 ;8.Aix, 19 ; 9.Martigues,18 ; 10.Alès, 17 ;11. Harnes, 16 ; 12. Grenoble, 5.

ClassementPts J. G. P.— — — —

1. Tours 44 16 16 02. Poitiers 36 16 12 43. Paris 35 16 12 44. Tourcoing 32 15 11 45. Toulouse 30 16 10 66. Nice 30 16 10 67. Sète 29 16 10 68. Cannes 25 15 8 79. Beauvais 21 16 7 910. Montpellier 15 16 4 1211. Rennes 12 16 4 1212. Narbonne 11 16 3 1313. Avignon 10 16 3 1314. Ajaccio 3 16 1 15

EVERTON - CHELSEA :1-1 (1-0)

Buts. – EVERTON : McFadden (36e) ;CHELSEA : Lampard (73e). Avertisse-ments. – Chelsea : Gallas (38e), Huth(90e + 3).CHELSEA : Cudicini – Johnson, Gal-las, Terry (cap.), Del Horno (C. Cole,59e) – Maniche (Duff, 59e), Make-lele, Lampard – Robben, Crespo,J.Cole (Huth,74e).Entraîneur: J.Mou-rinho.

HIER

BOLTON-Arsenal ............................... 1-0Everton-Chelsea .......................... 1-1 (*)WESTHAM- Blackburn ....................... 4-2MANCHESTERCITY -Wigan .............. 1-0Reading(D 2) -Birmingham ........... 1-1*)Coventry(D 2) - Middlesbrough .... 1-1 (*)Leicester (D 2)-SOUTHAMPTON(D 2) . 0-1ASTONVILLA-PortVale (D 3) ............ 3-1BRENTFORD(D 3) -Sunderland ......... 2-1CHARLTON- LeytonOrient (D 4) ........ 2-1Cheltenham(D 4) -NEWCASTLE ........ 0-2Preston(D 2) -CrystalPalace (D 2) . 1-1 (*)COLCHESTER(D 3) -DerbyCou. (D 2) . 3-1STOKE(D 2) -Walsall (D 3) ................ 2-1

AUJOURD’HUI

Wolverhampton (D 2) - Manchester UtdPortsmouth - Liverpool

(*) Ces matches seront rejoués sur le ter-rain de l’équipe qui s’est déplacée ceweek-end. Les huitièmes de finale aurontlieu samedi 18 et dimanche 19 février.

BOLTON - ARSENAL :1-0 (0-0)

But : Giannakopoulos (84e). Avertis-sements. – Bolton : Davies (50e) ;Arsenal : A. Hleb (5e), Diaby (48e),Senderos (51e), Van Persie (62e),Gilbert (82e).BOLTON : Jaskelainen – O’Brien,Ben Haïm, Ngotty, R. Gardner –Nolan, Ivan Campo (Vaz Te, 54e),H. Nakata, Giannakopoulos (Hunt,89e) – K. Davies, Borgetti (M. Jansen,73e). Entraîneur : S. Allardyce.ARSENAL : Almunia – Gilbert,Djourou, S. Campbell, Senderos –Ljungberg, Diaby, Flamini, A. Hleb– Van Persie, Reyes. Entraîneur :A. Wenger.

VENDREDI

Paris - Sète ......................... 3-0HIER

Beauvais - Nice ................... 3-0Avignon - Tours .................. 1-3Ajaccio - Toulouse ............. 1-3Narbonne - Poitiers ........... 1-3Montpellier - Rennes ......... 1-3

AUJOURD’HUI

17 HEURESCannes - TourcoingPROCHAINE JOURNÉE. – VEN-DREDI 3 FÉVRIER : Tourcoing -Narbonne (20 heures) ; Nice - Paris(20 h 30). SAMEDI 4 FÉVRIER(20 heures) : Sète - Avignon ; Tours -Montpellier ; Rennes - Cannes ;Ajaccio - Beauvais ; Toulouse -Poitiers.

� SABRE HOMMES : RENTRÉE GAGNANTE POUR PILLET. – Premièrecompétition 2006 pour le sabre masculin, l’étape de Coupe du monde deTunis, non sélective pour les Mondiaux, a été remportée hier par le FrançaisJulien Pillet. « Impressionnant de sérénité », selon son entraîneur,Jean-Philippe Daurelle, le Dijonnais a disposé du Roumain Mihai Covaliu(2e mondial) en quarts de finale, de son compère de l’équipe de FranceNicolas Lopez en demies et enfin du Bélarusse Dmitri Lapkes en finale (15-10).Parmi les autres Français engagés, Boris Sanson prend la 9e place etVincent Anstett la 10e.

BEAUVAIS - NICE : 3-0 (25-19 ; 25-23 ; 25-23)1 700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Parville et Harichaux. Points marqués : 140 (75 + 65).Durée : 1 h 9’ (1er set : 20’ ; 2e : 24’ ; 3e : 25’).BEAUVAIS : 4 aces (Javurek, 2) ; 12 contres gagnants (Javurek, 5) ; 33 attaques gagnantes(Mlyakov, 12) ; 16 fautes directes (dont 8 au service).Six de départ : Jokanovic (2) ; Heikkinen (5) puis Roure ; Riveira (10) ; Vasilev (8) ; Javurek(cap., 9) ; Mlyakov (15). Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic.NICE : 4 aces (Boriskevitch, 2) ; 9 contres gagnants (Demirovic, 4) ; 36 attaques gagnantes(Jioshvili, 12) ; 26 fautes directes (dont 13 au service).Six de départ : Guidara (1) puis Opota ; Demirovic (cap., 10) ; Kapfer (3) puis Opota (11) ;Jioshvili (12) puis Halilovic ; Boriskevitch (6) ; Saelens (2) puis Bunford (4). Libero : P. Ragondet.Entraîneur : M. Kasic.

AVIGNON - TOURS : 1-3 (25-23 ; 22-25 ; 19-25 ; 16-25)800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Daragon et Rozalski. Points marqués : 180 (82 + 98).Durée : 1 h 31’ (1er set : 25’ ; 2e : 24’; 3e : 22’ ; 4e : 21’).AVIGNON : 4 aces (Nziemi, Ossosso, Vadeleux, Schneider) ; 8 contres gagnants (Schneider,Vadeleux, 3) ; 46 attaques gagnantes (Nziemi, 16) ; 37 fautes directes (dont 21 au service).Six de départ : Tournier (cap.) puis Gavan ; Schneider (17) puis Quoirin ; Zimakijevic (5) ;Nziemi (18) puis Mullie ; Ossosso (cap., 6) puis Corda (3) ; Vadeleux (9). Libero : Bellon.Entraîneur : C. Soïca.TOURS : 5 aces (Haldane, Nikolov, 2) ; 8 contres gagnants (Guemmadi, 3) ; 48 attaquesgagnantes (Guemmadi, 15) ; 24 fautes directes (dont 13 au service).Six de départ : De Kergret (cap.) ; Hardy-Dessources (3) puis Haldane (6) ; Boskan (10) ;Nikolov (17) ; Sloboda (7) ; Guemmadi (18) puis Mrozek (1). Libero : Mijic. Entraîneur :R. Serniotti.

NARBONNE - POITIERS : 1-3 (22-25 ; 25-22 ; 23-25 ; 24-26)300 spectateurs environ. Arbitres : M. Horcherolle et Mme Blanc. Points marqués : 192 (94 + 98).Durée : 1 h 58’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’ ; 3e : 23’ ; 4e : 27’).NARBONNE : 3 aces (Daguerre, 2) ; 10 contres gagnants (Sharaliev, 4) ; 44 attaques gagnantes(Janczak, 12) ; 37 fautes directes (dont 17 au service).Six de départ : Munday (cap., 4) puis Martin (1) ; Frontin (12) puis Sikiric ; Janczak (16) ;Sharaliev (10) ; Grapentine (15) ; Daguerre (7). Libero : Le Berre. Entraîneur : M. Mandrou.POITIERS : 1 ace (Frangolacci) ; 10 contres gagnants (Kieffer, 5) ; 48 attaques gagnantes(Duerden, 14) ; 27 fautes directes (dont 14 au service).Six de départ : Pujol (7) ; Frangolacci (9) puis Kvesic ; Kieffer (9) ; Duerden (14) : Tsvetanov(6) ; Marquet (cap., 12). Libero : Kilama. Entraîneur M. Teffer.

MONTPELLIER - RENNES : 1-3 (26-28 ; 25-21 ; 23-25 ; 14-25)900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Raillon et Boilon. Points marqués : 177 (88 + 99).Durée : 1 h 40’ (1er set : 30’ ; 2e : 26’ ; 3e : 25’ ; 4e : 19’).MONTPELLIER : 2 aces (Daquin et Smigiel) ; 10 contres gagnants (Daquin, 5) ; 52 attaquesgagnantes (Kuck, 12) ; 34 fautes directes (dont 15 au service).Six de départ : Koskie (1) puis Zelic ; Daquin (12) ; Lewis (11) puis Smigiel ; Pochop (12) ;Kuck (cap., 13) ; Smigiel (9) puis Zobo Lebay (6). Libero : Romann. Entraîneur : J.-C. Gras.RENNES : 2 aces (Lee et Lundtang) ; 10 contres gagnants (Strehlau, Knudsen, 3) ; 53 attaquesgagnantes (Knudsen, 18) ; 24 fautes directes (dont 9 au service).Six de départ : Kardos (4) puis Nganga (1) ; Strehlau (7) ; Lee (8) ; Lundtang (cap., 5) ;Knudsen (21) ; Benito (19). Libero : Garcia. Entraîneur : B. Grebennikov.

AJACCIO - TOULOUSE : 1-3 (20-25 ; 14-25 ; 25-20 ; 29-31)300 spectateurs environ. Arbitres : MM. Chaladay et Rachard. Points marqués : 189 (88 + 101).Durée : 1 h 35’ (1er set : 23’ ; 2e : 20’; 3e : 24’; 4e : 28’).AJACCIO : 5 aces (Lica, 3) ; 7 contres gagnants (Ghezal, 3) ; 49 attaques gagnantes (Lica, 24) ;34 fautes directes (dont 17 au service).Six de départ : Lopez (4) puis Y.-M. Ndaki Mboulet (1) ; Saisa (4) ; Ghezal (cap., 10) ;Eichbaum (8) puis Pourtalet (4) ; Lica (28) ; Muniz Vega (2) puis Vallée. Libero : Exiga.Entraîneur : É. N’Gapeth.TOULOUSE : 4 aces (Rejlek, 2) ; 13 contres gagnants (Kobiljski, 5) ; 50 attaques gagnantes (Bar-tik, 16) ; 27 fautes directes (dont 16 au service).Six de départ : Boula (5) ; Slavev (cap., 11) ; Gendrey (11) ; Bartik (19) ; Kobiljski (7) puisOuld-Ammar ; Rejlek (14). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka.

VOLLEY-BALL

PRO A (16e journée)

Beauvais créela surpriseLA BÊTE NOIRE des Azuréens aencore mordu. Trois petits sets(25-19, 25-23, 25-23) auront en effetsuffi à Beauvais pour dominer Nice,vainqueur du match aller (3-1), maisdéjà humilié à deux reprises la saisondernière (3-0 et 3-1) par les joueurs dumalin Nikola Matijasevic. Ce netsuccès relance le club picard vers lahuitième place de la saison régulière,toujours détenue par Cannes lechampion de France. « Il s’est vrai-ment passé quelque chose sur leparquet, s’enthousiasmait le techni-cien de l’Oise. J’ai vu des joueurs quien ont voulu, qui se sont battus. C’estune vraie victoire collective à l’imagede la grosse présence en défense deYuli Vasilev. »Dominateur dans le secteur service-réception, Beauvais a pu compter surlabelle activité deson central tchèqueMiloslav Javurek, auteur de cinqblocks décisifs, et de son pointu bul-gare Smilen Mlyakov, plus prolifiquequ’à l’accoutumée (15 pts hier soircontre 11,5 jusqu’alors). Surtout, leclub picard a su profiter à plein de labaisse de régime qui semble frapperNice depuis quelque temps déjà.

« C’est notre deuxième défaite endeux déplacements avec le revers deToulouse (3-0, 14e journée), analysaitMladen Kasic, le coach azuréen.Notre niveau de jeu du début de sai-son s’étiole. Après quatre mois dehaut niveau, on est redescendus denotre nuage. On a perdu confiance etcela se ressent dans les moments cri-tiques. »Une situation illustrée par laspectaculaire contre-performance dujeune international bondissant XavierKapfer (3 pts seulement).Contre-performance aussi en terrehéraultaise où Montpellier a littérale-ment sombré à domicile face àRennes (1-3), porté par son jokercubain Benito (19 pts). Enfin, en Avi-gnon, après avoir concédé la mancheinitiale, Tours a vite remis les pen-dules à l’heure, empochant pour la12e fois de la saison le point de bonus,laissant même au jeune réception-neur Raphaël Mrozek l’honneur deconclure la rencontre. Toujoursinvaincu en Pro A, le championd’Europe possède désormais un bou-levard d’avance sur son dauphin, Poi-tiers, relégué à huit longueurs.– G. De. (Avec nos correspondants)

FOOTBALL COUPE D’ANGLETERRE (16es de finale) BOLTON - ARSENAL : 1-0

Arsenal, sale semaineLes Gunners, tenants, ont été sortis de la Cup par leur bête noire, Bolton. Le club londonien n’a plusque la C 1 pour sauver la plus mauvaise saison de l’ère Wenger.

LONDRES –de notre correspondant

LA SALE SEMAINE d’Arsenal conti-nue. Apres leur élimination à la 119e

minute en demi-finale de Coupe de laLigue, mardi contre Wigan (0-1, 2-1a.p.), les hommes d’Arsène Wengerse sont fait sortir de la Cup, hier soir,par leur bête noire de la saison, Bol-ton. Un seul but du milieu grec SteliosGiannakopoulos, de nouveau inscrittardivement (84e), aura suffit pour éli-miner les tenants de la Cup. Le scéna-rio observé lors des défaites à Everton(0-1) ou contre Wigan (2-1) avait desairs de déjà vu : un centre venu del’arrière gauche, Ricardo Gardner,prenait à défaut la paire défensivecentrale Campbell-Djourou, avantd’être tranquillement repris de la têtepar Giannakopoulos.À la sortie du match, Arsène Wengerpouvait se lamenter que « Boltonn’avait eu qu’une seule réelle oppor-tunité dans tout le match », mais latriste réalité lui revenait en pleineface : contre cette défense d’Arsenal,trop fébrile dans les duels aériens etsouvent mal replacée, marquer estdevenu beaucoup trop facile. Surtoutloin d’Highbury. Hier, Arsenal a eneffet concédé sa huitième défaite dela saison en déplacement. La troi-sième de rang, après les revers àWigan (demi-finale aller de Coupe dela Ligue) et à Goodison Park le week-end dernier. Les clubs Anglais adop-tent désormais une méthode iden-tique pour battre Arsenal : un milieubien renforcé avec des joueurs quitaclent de bon cœur, souvent à lalimite, et un, voir deux attaquants depointe, très British, qui raffolent delongs ballons.La sale semaine d’Arsenal résume sasale saison, la plus difficile de l’èreWenger. Car hormis la première sai-son de l’ex-entraîneur monégasque,Arsenal n’a jamais terminé sous sahoulette moins bien que deuxième du

Championnat. Hors de la course autitre bien avant les fêtes de find’année (période qui est traditionnel-lement le premier tournant de la sai-son), éliminés des deux Coupes natio-nales, il ne reste plusaux Gunners quela Ligue des Champions pour espérerdécrocher un titre. C’est loin être lescénario idéal pour un club quicélèbre sa dernière saison dans sonenceinte mythique avant d’investir

son nouveau stade Emirates. Rienn’indique pour le moment qu’Arsenalne pourra pas refaire le coup de Liver-pool lors du dernier exercice – 40points de retard sur Chelsea en cham-pionnat mais vainqueur de la Liguedes champions.

Primordialde recruter

Mais pour avoir une chance de réédi-ter cet exploit, il va surtout falloir

défendre beaucoup mieux. Pour rap-pel, Arsenal bénéficie de circons-tances atténuantes depuis plusieurssemaines. Les blessures d’AshleyCole, Gaël Clichy, Pascal Cygan etLauren, ainsi que le départ de KoloToure à la CAN, ont sérieusementatténué la solidité de cette formation.Mais les absents n’expliquent pastout. Cela fait maintenant près de 18mois qu’Arsenal défend mal, surtout

sur les ballons aériens dans la surface.Cela fait aussi longtemps que Camp-bell affiche des signes de vieillisse-ment et que Philippe Senderos trans-pire une certaine nervosité. ArsèneWenger a beau chercher la solutioninterne, il est maintenant primordialqu’il recrute au moins un défenseurde qualité et ce le plus rapidementpossible.

Mais la liste de son recrutement

devrait s’allonger. Hormis la défense,le club a besoin d’un nouveau gardien(Lehmann a 36 ans), d’un remplaçantà Patrick Vieira, très influent au milieuet surtout très présent dans le défiphysique, et d’un ailier percutant.Aujourd’hui, au sein de l’effectif desGunners, quel avant-centre estcapable à la fois d’épauler ThierryHenry et surtout de marquer quandl’attaquant français est mis au reposcomme hier soir ? Cela fait beaucoup,mais le club n’a plus le choix tant laconcurrence domestique s’est renfor-cée.La décision de Wenger d’investir pourle futur en achetant beaucoup dejeunes joueurs est tout à fait louable,mais elle est également extrêmementrisquée. Arsenal, endetté à hauteurde 510 M� pour son nouveau stade,ne peut se permettre de rater unequalification pour la Ligue des cham-pions. Encore moins de réaliser deuxmauvaises saisons de suite.Et puis il y a le cas Henry. Le capitainedes Gunners souhaite clairement res-ter. Mais il attend que ses dirigeantsmontent une équipe capable de rivali-ser avec les gros en Angleterre et enEurope.

ALEX HAYES

BOLTON. – Davies (au centre) échappe à Senderos et à Campbell (à droite). C’est toute la défense d’Arsenalqui est montrée du doigt après l’élimination des Gunners de la Cup (1-0). (Photo Nick Potts/AP)

PAGE 12 DIMANCHE 29 JANVIER 2006

Page 13: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge13

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Coupe du monde2005-2006 Femmes

- G Géénnééralral -

1.2.3.4.5.6.7.8.9.

10.

1 2281 020

901690683620521510484448

Dorfmeister (AUT)Paerson (SUE)Meissnitzer (AUT) Kildow (USA) Marl. Schild (AUT) Hosp (AUT) Zettel (AUT) Mancuso (USA)Götschl (AUT)

… 20. Jacquemod, 227 ; 24. Montillet, 191 ; 29. Pequegnot, 155.

(après 23 / 36)

Aujourd’hui : g: égéant,éaà Cortina dà ’Ampezzo (ITA).’A

Huitièième descente : mercredi 15 mars,èmà Are (SUE).à

- Descente Descente - (après 7 / 8)

1. DORFMEISTER (AUT), 462 ; 2. Kildow (USA), 330 ; 3. Götschl (AUT), 315 ; 4. Kostelic (CRO), 300 ; 5. Meissnitzer (AUT), 267 ; … 18. Montillet, 88 ; 28.

.

(après 4 / 9)

1. PAERSON (SUE), 285 ; 2. Kostelic (CRO), 270 ; 3. Zettel (AUT), 240 ; 4. Rienda (ESP), 205 ; 5. Mazé (SLV), 204 ; … 15. Jacquemod, 65.

- GGééantant -

Coupe du monde2005-2006 Hommes

… 25. Vidal, 258 ; 28. S. Tissot, 205 ;39. Dénériaz, 153.

(après 27 / 38)- G Géénnééralral -

1.2.3.4.5.6.7.8.9.

10.

952730707688685612566543536535

Walchhofer (AUT)Rahlves (USA) Miller (USA) Maier (AUT) Svindal (NOR) Palander (FIN)Aamodt (NOR)Rocca (ITA) F. Strobl (AUT)

Aujourd’hui : super-G,à Garmisch-Partenkirchen (ALL).à

Neuvièième descente : samedi 4 fèm évrier,à Chamonix.x.

1. WALCHHOFER (AUT), 498 ; 2. F. Strobl (AUT), 441 ; 3. Rahlves (USA), 408 ; 4. Büchel (LIE), 400 ; 5. Maier (AUT), 287 ; … 16. Dénériaz, 124 ; 19. Bertrand, 98 ; 26. Dalcin, 60.

- Descente Descente - (après 8 / 10)

1. SVINDAL (NOR), 213 ; 2. Guay (CAN), 204 ; 3. Reichelt (AUT), 192 ; 4. Maier (AUT), 182 ; 5. Rahlves (USA), 169 ; …30. Dénériaz, 29 ; 43. De Tessières, 1.

- pSuper G Super-G - (après 4 / 6)

Tomba à Sestrières (ITA) (5 slaloms +1 géant)

Stenmark à Kitzbühel (5 slaloms) à Adelboden (SUI) (5 géants) à Are (SUE) (3 géants + 2 slaloms) Tomba à Kranjska Gora (SLV) (3 slaloms+2 géants) Maier à Kvitfjell (NOR) (3 super-G + 2 descentes) à Garmisch-Partenkirchen (ALL) (3 super-G + 2 descentes)

Maier à Kitzbühel (AUT) (5 super-G + 1 descente)

Stenmark à Madonna di Campiglio (ITA) (5 slaloms + 3 géants)

Le nombre de victoires en Coupe du monde obtenues par Hermann Maier dans la station de Garmisch-Partenkirchen (ALL).

Ce n’est pas le record de l’Autrichien, qui a déjéjà gagné six fois à Kitzbühel (AUT), mais c’est le genre de séries que seuls les plus grands vainqueurs de l’histoire, le Suédois Ingemar Stenmark (86 succès de 1974 à 1989) et l’Italien Alberto Tomba(50 de 1987 à 1998), ont pu aligner.

N.B. : Marc Girardelli (LUX) et Pirmin Zurbriggen (SUI) ont également multiplié les victoires dans la même station, mais leurs totaux personnels incluent des combinés, qui sont l’addition de deux résultats, pas une course à part entière.

LES RECORDSLES RECORDS8 victoires

6 victoires

5 victoires

RÉSULTATSCOUPE DU MONDE FEMMES (Cortina d’Ampezzo [ITA], 28 janvier). – Températures : – 4o C audépart ; – 1o C à l’arrivée. Temps neigeux. Neige dure.Descente : 1. Götschl (AUT), 1’9’’64 ; 2. Mancuso (USA), 1’9’’69 ; 3. Görgl (AUT), 1’9’’94 ;4. Dorfmeister (AUT), 1’9’’99 ; 5. Aufdenblatten (SUI), 1’10’’22 ; 6. Styger (SUI), 1’10’’26 ;7. N. Fanchini (ITA), 1’10’’37 ; 8. Recchia (ITA), 1’10’’38 ; 9. Kildow (USA), 1’10’’42 ; 10. Meri-ghetti (ITA), 1’10’’51 ; 11. Montillet, 1’10’’60 ; 12. Clark (USA), 1’10’’67 ; 13. Kostelic (CRO),1’10’’68 ; 14. Haltmayr (ALL), 1’10’’77 ; 15. Cook (USA), 1’10’’81 ; 16. Mart. Schild (SUI),1’10’’97 ; 17. Vanderbeek (CAN), 1’11’’04 ; 18. Casanova (SUI) et Jacquemod, 1’11’’11 ; 20. Alpi-ger (SUI) et Wirth (AUT), 1’11’’17 ; 22. Dumermuth (SUI), 1’11’’23 ; 23. Borghi (SUI), 1’11’’32 ;24. Marchand-Arvier, 1’11’’33 ; 25. Lindell-Vikarby (SUE), 1’11’’36 ; 26. Alcott (GBR), 1’11’’47 ;27. Ceccarelli (ITA), 1’11’’51 ; 28. Hargin (SUE), 1’11’’68 ; 29. Lawrence (CAN), 1’11’’76 ;30. Stemmer (ALL), 1’11’’82 ; 31. Weyrich, 1’11’’86. – 45 classées.Abandons : Brydon (CAN), Gruener (ITA).Non partantes : Ludlow (USA), Paerson (SUE).

DESCENTE FEMMES

Götschl, évidemmentL’Autrichienne a choisi les Dolomites pour renouer avec le succès. Montillet est onzième.

CORTINA D’AMPEZZO –(ITA)de notre envoyé spécial

ELLE EN A PLEURÉ… Touchéecomme rarement. Comme jamaispeut-être. Pourtant, elle a beaucoupvécu, Renate Götschl. Beaucoupgagné. Beaucoup souffert aussi.Depuis le 14 mars 1993 et sa premièrevictoire, en slalom, elle a pris le tempsde visiter toutes ces émotions qui colo-rent une carrière, balisant son inimi-table parcours de succès majuscules,de gamelles mémorables, de fêtessans butée, de bouderies remarquées.Parce qu’elle envisage le ski comme lavie, comme un flirt avec la limite, pre-nant parfois le plaisir de la dépasser. Etvoilà que dans l’aire d’arrivée de Corti-na d’Ampezzo, elle se laisse débor-der…Ce n’est pourtant pas le plus impres-sionnant de ses trente-huit succès, ouitrente-huit, son vingtième en des-cente. La faute aux conditions météo,particulièrement la neige encore tom-bée toute la nuit, qui ont obligé pourdes raisons de sécurité les organisa-teurs à raboter la course, rabaissant ledépart à celui du super-G. Du coup, surune neige franchement douce, la sep-tième descente de l’hiver avait desallures de sprint sans relief (1’9’’64).Cortina n’avait plus du tout la mêmesaveur.« C’est l’unedemesplus bellesvictoires, insiste cependant l’Autri-chienne. J’ai du mal à décrire ce que jeressens. C’est simplement un jourmer-veilleux… »

Alors, pour expliquer l’intensité de sonbonheur, Götschl raconte son hiver depénitence. « J’ai vécu un des piresmoments dema carrière, avoue-t-elle.J’étais vraiment au plus bas. J’ai dûbeaucoup travailler, sur moi-mêmenotamment, pour réussir à aller à nou-veau vite, pour retrouver la confianceet les sensations. »Ce délicat équilibreque la trentenaire d’Obdach avait éga-ré à la fin de l’automne. Perdue sansWalter Hlebayna, son coach particu-lier, parti à l’intersaison en Allemagne.Torturée par des vieilles blessures auxgenoux réveillées par une lourde chuteà l’entraînement en novembre. Sespremières courses ont donc ressembléàune longue,douloureuse et anonymequête.

Le globepour Dorfmeister

Mais il n’y a rien d’étonnant de la voirrenaître à Cortina, « [sa] seconde mai-son ». Elle n’avait plus gagné depuismars dernier. « J’ai disputé ma pre-mière Coupe du monde ici (un slalomen 1993), rappelle-t-elle. Et depuis,c’est une vraie histoire d’amour. » Aupoint d’avoir désormais triomphé neuffois sur la Tofana, un record absolu.« Je suis fière d’avoir réussi à revenir,confie-t-elle encore. Je sais mainte-nant que je peux rebondir. » CaroleMontillet pourra puiser dans la trajec-toire de Renate Götschl une sourced’inspiration.C’est un bel exemple à suivre pour lachampionne olympique, également enmanque d’un peu tout depuis dessemaines. La Dauphinoise n’a certes

pas retrouvé les sommets dans lesDolomites mais, comme elle dit, « j’aibien profité de mon dernier Cortina ».Sixième en super-G et onzième en des-cente « au bout d’une bonnemanche ». « Ça progresse , j ereviens », assure-t-elle avant d’allerattaquer la préparation des Jeux.C’était en effet la dernière descenteavant celle pour les médailles, à SanSicario le 15 février. Boudée par Paer-son, qui ne se sentait pas en sécurité,elle a permis à la Française Marie Mar-chand-Arvier (24e) de se qualifier pourles Jeux, à l’Américaine Mancuso(encore 2e) de continuer sa montée enpuissance, à la technicienne autri-chienne Görgl de signer son premierpodium en vitesse (3e) et à sa compa-triote Dorfmeister (4e) de déjà rempor-ter le globe de cristal de la spécialité.Elle possède 132 points d’avance surKildow et il n’y a plus qu’une descenteen Coupe du monde, celle de la finale àlaquelle Ingrid Jacquemod (18e hier)ne participera pas. Seulement 28e duclassement de la discipline (seules les25 premières sont qualifiées pour lafinale, 15-19 mars à Are), l’Avalinecompte désormais sur le géant,notamment aujourd’hui, pour retrou-ver le sourire avant les Jeux. « Je suiscarrément contente de renouer aveccette discipline, dit Ingrid, privée degéant de pui s sa b l es su re l e27décembre, la veillede celuideLienz.Çavamepermettrede remettreunpeude rythme . » De se remettre dans lebon rythme ?

BENOÎT LALLEMENT

AUJOURD’HUIGéant FEMMES à 9 h 45 (1re manche) et 12 h 45 (2e manche). Piste Olympia delleTofana. Départ : 1 980 m. Arrivée : 1 580 m. Dénivelée : 400 m.Dernières vainqueurs : Paerson (SUE), 2002-2003 ; Hofgaard-Nilsen (NOR),2001-2002 ; Nef (SUI), 2000-2001.Favorites : Paerson (SUE, dossard 3) ; Kostelic (CRO, 7), Zettel (AUT, 4) ; Mazé(SLV, 1) ; Rienda Contreras (ESP, 6).Principaux dossards : Poutiainen (FIN, 2) ; Hops (AUT, 5) ; Ertl (ALL, 8) ; Görgl(AUT, 9) ; Mancuso (USA, 10) ; Simard (CAN, 11) ; Schild (AUT, 12) ; Dorfmeister(AUT, 13) ; Karbon (ITA, 14) ; Ottosson (SUE, 15) ; Jacquemod (16) ; Götschl (AUT,17) ; Koznick (USA, 19) ; Putzer (ITA, 20) ; Forsyth (CAN, 21) ; Nef (SUI, 23) ; Kildow(USA, 32) ; Bertrand (40) ; Santon (60) ; Barthet (66).

MEETING DE KARLSRUHE (salle)

Maazouzi revient en pisteChampion du monde en salle il y a trois ans à Birmingham, Driss Maazouziretrouve aujourd’hui la piste outre-Rhin, à Karlsruhe, sur sa distance de prédilec-tion, le 1 500 m, avant un 3 000 m à Stuttgart, samedi prochain. Après le forfait dela star éthiopienne Kenenisa Bekele, la course du jour s’annonce trèsouverte entreMaazouzi et Bouabdellah Tahri, que le Stéphanois avait devancé pour la médaillede bronze le mois dernier aux Championnats d’Europe de cross. Dans un meeting« très français », même en l’absence de Mehdi Baala, blessé (lire L’Équipe d’hier),il faudra également suivre les rentrées de Patricia Girard, sur 60 m haies, de HindDehiba, médaillée de bronze des Europe indoor l’an passé sur 1 500 m, et de KarlTaillepierre, 5e des Mondiaux à Helsinki, dans un concours de triple saut extrême-ment relevé.

AUJOURD’HUIÀ Karlsruhe, Europa Halle, à partir de 14 h 30.Principaux engagés. – HOMMES. 60 m : Gardener (GBR) ; Aliu (NGA). 200 m :Unger (ALL). 800m: Borzakovski (RUS) ;Bungei (KEN) ; Lacasse.1 000 m: KomenKipchirchir, Yampoy (KEN). 1 500 m : T. Kiptanui (KEN) ; Maazouzi, Tahri.3 000m:E.Kipchoge(KEN) ;Akkas(TUR) ;Benhari,LeDauphin.Perche:Lobin-ger, Börgeling, Spiegelburg, Otto, Stolle (ALL). Triple saut : Davis (USA) ; Gregorio(BRE) ; Oprea (ROU) ; Taillepierre. FEMMES. 1 500 m : Dehiba ; Lishchinska(UKR). 60 m haies : Freeman (JAM) ; Bolm (ALL) ; Kirkland, L. Jones (USA) ; J. Kallur(SUE) ; Girard. Perche : Rogowska, Pyrek (POL).

� RECORD DU MONDE RUSSE ÀGLASGOW. – Lors du matchinternational de Glasgow, lesrelayeuses russes du 4 × 400 m(Gushchina, Kotlyarova, Zaitseva etKrasnomovets) ont battu hier en3’23’’37 le record du monde qu’avaitdéjà amélioré la Russie lors desderniers Mondiaux de Budapest, il ya deux ans (en 3’23’’88). À noter labelle rentrée de Kajsa Bergqvist(2,01 m en hauteur), la victoire deYulia Tabakova sur VeronicaCampbell sur 60 m (en 7’’11) et les6’’59 de Jason Gardener sur 60 m.� GHEZIELLE À HANNUT AVANTSTUTTGART. – Bouchra Gheziellecourt aujourd’hui le cross de Hannut,en Belgique, pour une revanche ducross de Ouest-France, où elle avaitbattu l’Éthiopienne Teyiba Erkessomi-janvier. Mais la médaillée debronze du 1 500 m des Mondiauxd’Helsinki pense déjà à sa saison ensalle, qu’elle débutera à Stuttgart,samedi prochain, sur 3 000 m,distance qu’elle a choisie pourl’hiver.

RÉSULTATS

� MATCH INTERNATIONAL DE GLASGOW(GBR, salle, 28 janvier). – Classement géné-ral : 1. Russie, 65 points. HOMMES. 60 m :1. Gardener (GBR), 6’’59 ; 2. Yepishin (RUS),6’’64. 400 m : 1. Caines (GBR), 46’’90. 60 mhaies : 1. Wignall (JAM), 7’’58 ; 2. Peremota(RUS), 7’’61. Perche : 1. Jeng (SUE),5,55 m ; 2. Gibilisco (ITA), 5,40 m.Longueur : 1. Morgan (GBR), 8,05 m ;2. Shkurlatov (RUS), 7,91 m. FEMMES. 60 m :1. Tabakova (RUS), 7’’11 ; 2. Campbell (JAM),7’’15 ; 3. S. Kallur (SUE), 7’’27. 200 m :1. Gushchina (RUS), 23’’28. 400 m : 1. Zaitse-va (RUS), 50’’62 ; 2. Williams-Darling (BAH),53’’48. 800 m : 1. Chijenko (RUS), 2’2’’40 ;2. Mutola (MOZ), 2’2’’58. 60 m haies :1. S. Kallur (SUE), 7’’86 ; 2. Golding-Clarke(JAM), 7’’93 ;… 4. Sotherton (GBR), 8’’26.Hauteur : 1. Bergqvist (SUE), 2,01 m ; 2. Sav-chenko (RUS), 1,92 m. Longueur : 1. Kotova(RUS), 6,75 m. 4 × 400 m : 1. Russie(Gushchina, Kotlyarova, Zaitseva, Krasnomo-vets), 3’23’’37 (record du monde ; ancienrec. : 3’23’’88 par la Russie, le 7 mars 2004à Budapest).� MEETING DE LUXEMBOURG (salle,27 janvier). – HOMMES. 800 m : 1. Bellaa-bouss, 1’50’’72 ;… 3. Hautcœur, 1’51’27.60 m haies : 1. Nsenga (BEL), 7’’76. Forfait :Darien. Perche : 1. Looije (HOL), 5,50 m ;2. Rans (BEL), 5,50 m. Longueur : 1. Starzak(POL), 8 m ;… 6. Biron, 7,52 m. FEMMES.60 m : 1. Atangana, 7’’23 ; 2. Wagner (ALL),7’’35 ;… 5. Jacques-Sébastien, 7’’47.

AUJOURD’HUISuper-G, à 11 heures.Piste : Kandahar. Départ : 1 372 m.Arrivée : 740m.Dénivelée : 632m.Longueur : 2 270 m.Trois derniers vainqueurs :Gruber (AUT), 2004-2005 ; Maier(AUT), 2003-2004 ; Büchel (LIE),2002-2003.Favoris : Maier (dossard 30, AUT) ;Walchhofer (25, AUT) ; Raich (26,AUT) ; Défago (22, SUI) ; Büchel (19,LIE).Principaux engagés : Dénériaz(2) ; Kröll (3, AUT) ; Kjus (7, NOR) ;Cuche (9, SUI) ; Jaerbyn (10, SUE) ;Gruber (13, AUT) ; Schifferer (14,AUT) ; Kernen(15,SUI) ;Bourque(16,CAN) ; Fill (17, ITA) ; F. Strobl (18,AUT) ; Görgl (20, AUT) ; Aamodt (21,NOR) ; Hoffmann (23, SUI) ; Reichelt(24, AUT) ; Guay (27, CAN) ; Svindal(28, NOR) ; Rahlves (29, USA) ;Blardone (31, ITA) ; Bertrand (39) ;Dalcin (40) ; Fournier-Bidoz (49) ;Théaux (59) ; De Tessières (64).

GARMISCH. –Cela faisaitpresque un anque HermannMaier ne s’étaitpas imposé endescente.L’Autrichien achoisi l’une deses pistesfétiches,Garmisch, pourl’emporter denouveau.(PhotoDaniel Maurer/AP)

RÉSULTATSCOUPE DU MONDE HOMMES (Garmisch[ALL], 28 janvier). – Températures : 0o C audépart ; – 1o C à l’arrivée. Temps nuageux.Neige dure.Descente : 1. Maier (AUT), 1’57’’56 ; 2. Kröll(AUT), 1’57’’83 ; 3. Buder (AUT), 1’57’’84 ;4. Nyman (USA), 1’58’’ ; 5. Aamodt (NOR),1’58’’10 ; 6. Büchel (LIE) et Kernen (SUI),1’58’’17 ; 8. Hoffmann (SUI), 1’58’’33 ; 9.Défago (SUI), 1’58’’36 ; 10. F. Strobl (AUT) etWalchhofer (AUT), 1’58’’54 ; 12. Ghedina(ITA), 1’58’’66 ; 13. Schifferer (AUT),1’58’’69 ; 14. Rahlves (USA), 1’58’’84 ; 15.Sulzenbacher (ITA), 1’58’’95 ; 16. Bertrand etJaerbyn (SUE), 1’58’’97 ; 18. McCartney(USA), 1’59’’13 ; 19. Sullivan (USA), 1’59’’26 ;20. Cuche (SUI), 1’59’’38 ; 21. Keppler (ALL),1’59’’58 ; 22. Staudacher (ITA), 1’59’’79 ; 23.Bottollier-Lasquin, 1’59’’84 ; 24. J. Grünen-felder (SUI), 1’59’’91 ; 25. Mickel (GBR),2’0’’01 ; 26. Fischnaller (ITA), 2’0’’10 ; 27.Girardi (ITA), 2’0’’25 ; 28. Jerman (SLV),2’0’’45 ; 29. Hari (SUI), 2’0’’48 ; 30. Déné-riaz, 2’0’’49 ;… 33. Théaux, 2’0’’59 ;…35. Fournier-bidoz, 2’0’’77 ;… 38. N. Bur-tin, 2’1’’41. – 42 classés.Abandons : Dalcin, Fattori (ITA), Fill (ITA),Gruber (AUT), Heel (ITA), Olsson (SUE), Raich(AUT), Sprecher (LIE), Stehle (ALL), Zurbrig-gen (SUI).Non partants : Bear (AUS) et Reichelt (AUT).

SKI ALPIN COUPE DU MONDE DESCENTE HOMMES

Maier en majestéDans son jardin de Garmisch, à l’approche des Jeux, « Herminator » s’offre la descente devant ses compatriotes Kröll et Buder.GARMISCH-PARTENKIRCHEN – (ALL)de notre envoyé spécial

RIEN N’A CHANGÉ sous le soleil dela Bavière éternelle. La Zugspitze esttoujours pointue, fière et ombreuseet, sur ses flancs, la Kandahar esttoujours sombre, raide et bleue deglace.Rien n’a changé à Garmisch, encoremoins Hermann Maier, si souventvainqueur sur un tracé impitoyable,patinoire de tôle ondulée qui aécœuré jusqu’au leader mondial,Benni Raich, poussé à renoncer,devant tant d’hostilité, pas si loin del’arrivée. Quatorzième départ ici,cinquième victoire, neuvièmepodium : l’immense champion deFlachau a élu un second domicile del’autre côté de la frontière. « Oui, il ya quelque chose de spécial sur cettepiste, admettait-il ensuite, rayon-nant.Quelque chosequime convientparfaitement : elle est très dure, touten glace vive, l’instinct de survie n’ysuffit pas, il faut sortir tout son cou-rage et tous ses atouts. Et surmonterses souvenirs : j’y ai aussi connu ungros crash en janvier 2001… »Surmonter. Le maçon des Tauern apassé sa vie à surmonter les obs-tacles et les malheurs. Il sait faire, ilsait se sortir les tripes, et sa grandeclasse avec. Au point que Hans Pum,l’omnipotent patron du ski alpinautrichien, a cru le revoir comme« avant », avant l’accident de motode l’été 2001 qui lui a laissé une

jambe en miettes, avant les opéra-tions et la résurrection. Mais son pluséminent coureur l’a vite détrompé,reprenant l’antienne qu’il ressertdepuis trois ans : « On ne peut pasdire ça, ceneseraplus jamais commeavant. On ne peut pas comparer, onne peut faire le parallèle entre mav i c t o i r e d e 1 9 9 8 e t c e l l ed’aujourd’hui, je ne prends pas lesmêmes risques, je ne tends pas lesmêmes lignes, je ne vais pas complè-tement à mes limites… »

Les Bleus sont loinAujourd’hui, ce vrai-faux Hermina-tor domine en se contentant de sen-sations retrouvées, de résultats à lahausse : « J’ai par exemple fait 4e à

Lake Louise, fin novembre, avec desréglages épouvantables, des chaus-sures mal adaptées, des skis pas aupoint… Là, je n’ai rien changédepuis Kitzbühel la semaine dernièreet ma victoire en super-G, j’ai le bonmatériel, la confiance est là, stabili-sée et forte. »Stabilisée aussi par ses troistriomphes de la saison, un en géant,un en super-G et donc, un en des-cente désormais, bonheur qu’iln’avait plus connu depuis celui deKvitfjell, en fin de saison dernière, unbail pour l’ogre aux cinquante-troissuccès. « Çaarrive vraiment aumeil-leur moment ! », sourit-il de cettebouche unique et étrange, douce etcarnassière à la fois.

C’est que l’instinct du chasseur aussiest revenu, à l’approche des Jeux évi-demment, de ces revanches qu’ilrêve de s’offrir sur son vol plané dansla descente de Nagano, en 1998, etsur Salt Lake 2002, dont il a suivi lesépreuves à la télé depuis son litd’hôpital.

Sûr aussi que n’est pas étranger à sasurmotivation, dans le portillon dedépart, le tableau lumineux qui affi-chait à son sommet, depuis unebonne demi-heure, le nom de Kröll.Klaus Kröll, l’un des fonceurs à labagarre pour la place autrichiennerestante aux JO, derrière les « proté-gés » Walchhofer, Fritz Strobl et…Maier. Le quadruple vainqueur du

Globe ne voulait pas laisser place,comme aux Mondiaux de Bormio il ya un an, au moindre début de débatsur sa sélection dans la discipline. Il acoupé court, précédant donc Kröll etl’infortuné Buder, devancé d’un cen-tième, dans la course au strapontinolympique, par son compagnon dechambre ! Les discussions, au sortirde la salle de bains, vont être pimen-tées jusqu’à Chamonix, samedi pro-chain, date de la décision finale dePum et ses coaches…À distance de ce nouveau triplé autri-chien, les Bleus ont tenté d’attaquer,à leur niveau. Pas vraiment Dénériaz(30e), qui reconnaît avoir « béton-né » le bas, en un lieu où il doit vrai-ment être « en pleine confiance »

pour éventuellement « tirer uneépingle du jeu ». Pas non plus NicoBurtin (38e), qui rate la dernière – àmoins d’une « prolongation » d’unesemaine également, côté français –occasion de quitter la carrière par lesJeux. Mais Bertrand, seizième mal-gré« une chute », corps posé dans laneige sur le haut du parcours, Dalcin,expédié dans les filets pour une foissans dommage corporel, ou encoreMarc Bottollier, 23e et de nouveau enprogrès après s’être fait « recadrerpar les entraîneurs », ont joué. Toutcomme Adrien Théaux, à dix cen-tièmes de la place qui lui manqueencore pour valider son ticket olym-pique. Le Pyrénéen de Val-Thorens yparviendra peut-être ce matin, dans

un super-G que convoite naturelle-ment Maier.

Parce que, hier, il n’y avait rien àfaire, rien de changé à Garmisch :« Ça faisait huit ans que je n’étaispas revenu et c’est toujours pareil : ily a toujours autant d’Autrichiensdevant ! », rigolait Luc Alphand,seu l va inqueur t r i co lo re del’épreuve. Depuis que le lauréat duDakar a gagné ici, en 1996 et 1997, ily a eu quinze Coupes dumonde sur laKandahar, treize pour l’armadarouge et blanc ! La Zugspitze, piclimitrophe fier etpointu, n’apas bou-gé : son versant ensoleillé est tou-jours en Autriche.

PATRICK LAFAYETTE

ATHLÉTISME MEETING DE MONDEVILLE (salle)

Sdiri, la rentrée classeLe sauteur en longueur a battu, dès sa première sortie, son record de France en salle (8,27 m).MONDEVILLE –de notre envoyée spéciale

IL LEUR A VOLÉ la vedette. Justeavant la finale du 60 m femmes avecChristine Arron, et alors que Jean Gal-fione et Romain Mesnil avaient rangéleurs perches depuis longtemps, SalimSdiri a crié et serré les poings. Non, lesaut n’était pas mordu. Oui, il étaitsynonyme de record de France de lalongueur en salle : 8,27 m, soit troiscentimètres de plus que la précédentemarque, établie le 19 février 2005 àLiévin. Déjà l’œuvre de Sdiri…Cinquième des Championnats dumonde 2005, à seulement quatre cen-timètres de la médaille de bronze (8,21contre 8,25 pour le Finlandais Evilä), lelicencié de l’USM Montargis, 27 ans,n’était jamais retombé aussi loin, luiqui possède un record personnel enplein air à 8,25 m. Et il n’était pas lemoins surpris en sortant du bac àsable. Après un sixième et dernieressai, mordu, il prenait son temps.Satisfait, sans exulter, même s’ill’avouait lui-même : « 8,27 m, record

de France, meilleure performancemondiale de l’année, C’est énorme. »Les 8,30 m, meilleure marque fran-çaise en plein air (Kader Klouchi en1998), se rapprochent.Reste que son objectif pour cette ren-trée était beaucoup plus modeste :franchir 8 m, voire atteindre 8,10 m,minima qualificatifs pour les Cham-pionnats du monde indoor de Moscou(10-12mars).« Mais j’ai tentémanou-velle technique, et ça a marché. » Plu-tôt qu’un ramené à deux jambes lebuste en avant, Sdiri ramène désor-mais à une jambe le buste en arrière.Une technique travaillée cet hiver àl’entraînement avec son coach,Danielle Desmier. « Depuis l’an der-nier, j’ai l’impression que j’ai passé uncap » , résumeSdiri, qui a compté avoirpassé plus de quinze fois la barre des8 m, en dix-neuf concours, l’été der-nier. Aux Championnats du monde deMoscou, il sera sans aucun doute uncandidat au podium.Christine Arron, elle, ne pouvait pasbattre d’entrée de jeu son proprerecord du France du 60 m (7’’08 en

2004). La double médaillée de bronzemondiale (100 m-200 m) a effectuéune rentrée conforme à ses attentes,sans plus : 7’’26 en séries, 7’’20 enfinale. Soit un centième de plus quelors de ses deux dernières sorties àMondeville (7’’19 en 2004 et 2005).Souriante, Arronconfessait avoir espé-ré « faire un peu mieux » mais ajou-tait : « Je n’avais pas la super pêche. »Un peu de repos (Arron ne devrait pascourir la semaine prochaine) pourraitjustement lui permettre de retrouver lapêche pour sa prochaine course, à Eau-bonne, le 10 février.En attendant, la recordwomand’Europe du 100 m (10’’73) a déjàréussi les minima, fixés à 7’’37.Comme Véronique Mang, 3e de lafinale (7’’31). Le perchiste Jérôme Cla-vier, qui a franchi 5,65 m à son deu-xième essai, les a également réalisés.En revanche, Jean Galfione, invité dedernière minute, est resté cloué au sol(trois échecs à 5,32 m). Enfin, RomainMesnil a bien effacé 5,32 m, mais n’apu grimper plus haut.

CLÉMENTINE BLONDET

HOMMES. 60 m : 1. Ngom Priso (CAM),6’’80 ; 2. Demonière, 6’’81 ; 3. Eyana, 6’’81.3 000 m : 1. Letellier, 7’59’’68. 60 m haies :1. Lavanne, 7’’76 ; 2. Randriamihaja (MAD),8’’02 ; 3. Martin, 8’’02. Perche : 1. Clavier,5,65 m ; 2. Andureu, 5,52 m ; ... 5. Mesnil,5,32 m. Dossevi et Galfione, 0. Longueur :1. Sdiri, 8,27 m (record de France ; ancienrec. : 8,24 m par lui-même, le 19/02/2005 àLiévin) ; 2. Gomis, 7,88 m ; 3. Pincemail,7,59 m. Concours de Sdiri : 0 - 7,86 m - 0 - 0 -8,27 m - 0.FEMMES. 60 m : 1. Arron, 7’’20 ; 2. Mballa-Eloundou (CAM), 7’’26 ; 3. Mang, 7’’31 ;4. Béret-Martinel, 7’’39 (7’’38 en séries) ;5. Louami, 7’’40. 60 m haies : 1. Ramalalani-rina, 8’’22 ; 2. Bujak, 8’’31 ; 3. Abrantes(POR), 8’’31. Poids : 1. Manfredi, 17,13 m.Tous Français sauf mention.

DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 13

Page 14: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge14

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BleuRouge

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EEnEn battant Perpignan hier,t Perpignan aaaararritz aaBiammmis fin à unune sé ssmatctchessde 33 mrie dsasans dé ansfaite des Catalate des àààààdodomicile. La derernière dé e laite defait ’ PPPUSAPAPPààà Aimé 33vril 20033-Giral remontait au 18 avontait au 18ccontre le Stade Francontre le Stade Franççç ( )ais (23 12).ais (23-12).

ÉQUIPE DE FRANCE

Des Bleusen formeLE SEUL SÉLECTIONNÉ pour leTournoi des Six Nations blessé, lorsdes trois matches de Top 14 disputéshier, est le capitaine gallois GarethThomas (voir en page 15). Pour lesBleus, en revanche, pas de pépinmajeur remettant en cause leur par-t i c ipa t ion à Écoss e -F rance ,dimanche prochain. Les sept Toulou-sains sélectionnés ont joué à Pau.Pelous (très constant), Élissalde, Jau-zion, Fritz et Heymans (sans aucunegène à sa cuisse) ont joué quatre-vingts minutes. Nyanga et Michalaksont entrés à la 50e, juste avant quele Stade Toulousain ne prenne unavantage décisif. À Bayonne aussi,les trois internationaux berjalliensont joué toute la rencontre. Boyet y aété très brillant, Bonnaire efficace entouche. Milloud a trouvé à qui parler

en mêlée face à Usandisaga. À Perpi-gnan, Brusque est le seul sélectionnéà avoir débuté la rencontre. Thion estentré juste avant le repos pour rem-placer Couzinet. Lièvremont et Yach-vili ont disputé les dix dernièresminutes pour savourer la victoire duBO. Nallet jouera cet après-midi avecCastres à Narbonne, tout commeValbon (Brive) face à Agen. Rappe-lons que les cinq Parisiens (De Vil-liers, Marconnet, Szarzewski, Martinet Dominici) n’ont pas joué, leurmatch à Toulon ayant été reporté.Enfin, à Leicester, Bruno est rentré àla 55e pour Sale. Le rassemblementde l’équipe de France est prévu cesoir à 17 heures dans l’aérogared’Orly. En souhaitant que les intem-péries ne multiplieront pas les retar-dataires. – C. J.

�Sale temps sur le Top 14COMME VENDREDI, LA NEIGE ET LA PLUIE ont fortement perturbé les jour-nées de Top 14 et de Pro D 2 hier. Les conditions météorologiques ont contraint aureport de sept matches, quatre en Top 14, trois en Pro D 2.La pelouse de Brive étant recouverte d’une couche de 13 centimètres de neige, laréception d’Agen a été reportée à aujourd’hui (15 heures). D’ici là, les servicesmunicipaux devraient avoir dégagé le terrain. Même problème à Narbonne, où lesflocons tombent depuis vendredi soir. L’arbitre de la rencontre, bloqué sur la route,n’a pu constater l’impraticabilité du terrain.D’ailleurs, il ne fut pas le seul homme en noir à connaître une telle mésaventure.Joël Jutge, bloqué entre Narbonne et Toulouse sur l’autoroute, a eu toutes lespeines du monde à rallier Perpignan (voir ci-contre). En revanche, le trophée quidevait être remis à Nicolas Laharrague, élu meilleur joueur du mois de décembre,n’a pas bénéficié des mêmes faveurs et n’est jamais arrivé en Catalogne.Comme Brive-Agen, Narbonne-Castres a été reprogrammé aujourd’hui(15 heures). Il faudra attendre en revanche pour le match Montpellier-Clermont,repoussé en raison des fortes pluies qui s’abattent sur l’Hérault. La date du reportdevrait être fixée demain, comme celle de Toulon - Stade Français.Ces deux matches devraient être disputés en février, durant un des trois week-ends occupés par le Tournoi (4, 11, 25).En Pro D 2, Auch-Albi, prévu hier, se jouera aujourd’hui (15 heures). Une nouvelledate sera fixée pour Béziers - Pays d’Aix et Aurillac-Oyonnax demain. – A. Bo.

BAYONNE - BOURGOIN : 22-33

BAYONNE - BOURGOIN : 22-33 (16-14)Stade Jean-Dauger. Temps sec et glacial. Pelouse excellente. Arbitre : M. Matheu(Armagnac-Bigorre).BAYONNE : 1 E, Tomuli (32e) ; 5 B (13e, 24e, 40e, 50e, 52e), 1 T ,R. Dourthe. BOURGOIN : 2 E, Boyet (20e), A. Forest (79e) ; 7 B (29e, 35e, 38e, 42e, 54e,65e, 70e), 1 T, Péclier. Cartons jaunes. – Bayonne : Bergez (64e, indiscipline) ;Bourgoin : Papé (22e, faute technique), Petrilli (40e, indiscipline).Évolution du score : 3-0, 3-5, 6-5, 6-8, 13-8, 13-11, 13-14, 16-14 (mi-temps),16-17, 19-17, 22-17, 22-20, 22-23, 22-26, 22-33.BAYONNE : Fromont – Nunez-Piossek, R. Dourthe, Inigo, Lhande – (o) Fraser,(m) Siro – Gratchev, Davies (Massabeau, 59e), Lafaiali’i – Tewhata, Cléda (Bergez,55e) – Tomuli (Weissels, 55e), Laurent (cap.), Usandisaga (Coetzee, 60e).Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez.BOURGOIN:Péclier–Coux,Venditti,Boussès,A. Forest– (o)Boyet, (m)M. Forest– Petrilli,Bonnaire,Frier (Jooste,79e) – Papé, Del Fava – Cardinali (Peyron,57e),Cabello (Bonnet, 65e), Milloud. Entraîneurs : Ch. Urios et G. Tourlonias.

BAYONNE –de notre correspondant

MATCH DE HAUT RANG hier soir àBayonne où Bourgoin, plus réalistedans son jeu, s’impose et se relancedans la course aux quatre premièresplaces. Le match s’est débridé dansle dernier quart d’heure. Bayonneavait bien mené jusqu’alors sonaffaire (22-20, 65e), grâce à unebonne occupation du terrain,couplée avec la réussite au pied de

Bourgoin, à l’expérienceBayonne concède sa quatrième défaite à domicile et sans bonus.

Richard Dourthe et aux groupés-pénétrants toujours aussi dévasta-teurs de son huit de devant. C’est àce moment que sous ses barres, àtrente mètres de l’en-but, ledeuxième-ligne bayonnais CédricBergez se rend coupable d’un mau-vais geste. L’Aviron perd son deu-xième-ligne pour dix minutes enmême temps que le match bascule.

Le temps pour Péclier de transformerdeux pénalités et pour Anthony

Forest d’intercepter une passe« téléphonée » entre Dourthe etVermis. « C’est dommage, sortir decette dépense d’énergie avec zéropointaubout, c’est très dur », concé-dait dans les vestiaires Xavier Pémé-ja, le coentraîneur de l’Aviron. CarBayonne méritait sinon unsuccès, aumoins un point de bonus. Les Ciel etBlanc, qui conservent malgré toutleur 11e place, se retrouvent à huitlongueurs de Pau, avant unSection-Aviron, derby départemen-tal à hauts risques pour le vaincu, le18 février prochain.Pour Bourgoin en revanche, le coupest parfait. « On a pris ce que nousétions venus chercher », soulignaitBenjamin Boyet, le néo-internatio-nal et assurément le meilleur hommedu match hier soir sur la pelouse deJean-Dauger. « Avant de recevoir àPierre-Rajon, Toulouse, Biarritz etPerpignan, on tenait à réaliser unebelle performance à l’extérieur, ilfaudra encore compter sur nouscette saison. »

NICOLAS BRIDOUX

BRIVE - AGENAUJOURD’HUI, 15 HEURES, STADE AMÉDÉE-DOME-NECHBRIVE : Dalla Riva – Donguy, Bonetti, Valbon, Sid – (o)Sadourny, (m) Clark – J. Bonvoisin (cap.), Chouly, Mal-lier – VanRensburg,Drozdz – Capdevielle,Campo,Toderasc.Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Rem-plaçants : Minassian, D. Rodriguez, Chinarro, Azoulai,Péjoine, Petitjean, Leite.AGEN : Elhorga – Lafforgue (cap.), Mirande, Miquel, Cau-caunibuca – (o) Gelez, (m) Morlaes – Ostiglia, Fonua, Mat.Lièvremont – Koulemine, Dellape – Castellina, Rué, Crenca.Entraîneurs:Ch.Lanta,Ch.DeylaudetR.Sonnes.Rempla-çants : Narjissi, Califano, Galasso, Yukes, Culine, Tilloles,C. Stoltz.Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur).

NARBONNE - CASTRESAUJOURD’HUI, 15 HEURES, PARC DES SPORTS ET DEL’AMITIÉNARBONNE : Nadau – Lartigue, Viard, T. Van Rensburg,Candelon– (o)Rosalen, (m)Balue–Bisaro(cap.),Labit, Tomi-ki–Bortolami,Springgay–Tournaire,Rofes,Hooper.Entraî-neurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Algret,A. Martinez, Sierra, Hunter, Mahé, Mazars, Nègre-Gauthier.CASTRES : Teulet – Milford, Raffault, Christophers, Fleming– (o) Delaigue, (m) Albouy (cap.) – Volley, Faure, Puricelli –Nallet, Capo Ortega – Attoub, Vigneaux, Hoeft. Entraî-neurs : L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : Roumieu ouGiorgadze, Castex, Spanghero, Taussac, Marticorena,Tuilagi, Barrau.Arbitre : M. Dubes (Côte d’Argent).

LE POINT

Le BO enchampion� BIARRITZ SOLIDE LEADER. – Enallants’imposer à Perpignan,où personnen’avaitgagnédepuis troisans, les Biarrotsont fait plus que conforter leur premièreplace au classement. Ils ont impressionnétous leurs adversaires par leur solidité etleur discipline tactique.� BOURGOIN REJOINT PERPIGNAN.– Leur victoire à Bayonne permet auxBerjalliens de revenir à hauteur desCatalans et de rester dans la course pourles demi-finales. Castres, qui jouera cetaprès-midi à Narbonne, pourrait, en casde victoire, prendre la quatrième place àces deux équipes.� TOULOUSE ACCABLE PAU. – Sanstotalement se rassurer, les Toulousainsont racheté leur bévue face à Bayonne enallant s’imposer à Pau, qui a aggravé sasituation déjà compromise. Le prochainderby du « 64 », entre Pau et Bayonne, le18 février, sera vraiment crucial pour lesBéarnais.� D E U X M A T C H E S P R É V U SAUJOURD’HUI. – Narbonne-Castres etBrive-Agenseront disputés cet après-midi(15 heures), si les conditionsmétéo le per-mettent. Montpell ier-Clermont etToulon - Stade Français ont été reportés.

HIER

Pau-Toulouse .............. 13-27Bayonne-Bourgoin ..... 22-33Perpignan -Biarritz ........ 3-17

AUJOURD’HUI

15 HEURESNarbonne - CastresBrive - AgenMatches reportés : Montpellier- Clermont, Toulon - Stade Fran-çais .

Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués enPro D 2. 4 points pour une victoire,2 pour un nul, 0 pour une défaite.Un point de bonus pour chaqueéquipe qui inscrira au moins 4essais et/ou perdra par 7 points oumoins. Les six premiers qualifiéspour la Coupe d’Europe. En cas devictoire d’un club français enCoupe d’Europe, sept clubs sontqualifiés.LA PROCHAINE JOURNÉE.– Vendredi 17 février etsamedi 18 février : Agen-StadeFrançais ; Toulon-Clermont ;Montpellier - Bourgoin ; Brive-Biarritz ; Narbonne-Toulouse ;P e r p i g n a n - C a s t r e s ; P a u -Bayonne. LA 16e JOURNÉE, ini-tialement programmée le 4 évrier,a été reportée au 11 mars.

ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —

1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4 397 184 92. Toulouse ..... 51 15 11 0 4 417 270 73. St. Français . 48 14 10 0 4 361 235 84. Perpignan .... 45 15 10 0 5 353 242 55. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5 346 264 56. Castres ........ 44 14 9 0 5 437 252 87. Clermont ...... 40 14 9 0 5 360 288 48. Agen ............ 33 14 7 0 7 345 317 59. Brive ............ 30 14 6 1 7 209 281 4

10. Bayonne ...... 21 15 4 1 10 268 383 311. Narbonne .... 21 14 5 0 9 271 463 112. Montpellier... 16 14 3 0 11 240 340 413. Pau .............. 13 15 3 0 12 239 501 114. Toulon ......... 12 14 2 0 12 184 407 4

Les tribulations de JutgeL’arbitre a eu toutes les peines à rallier Perpignan.PERPIGNAN –de notre envoyé spécial

JOËLJUTGE se souviendra longtempsde son match d’hier à Perpignan. Latempête de neige qui s’est abattue surle sud-ouest de la France avait renduimpraticables tous les grands axes duMidi-Pyrénées et du Languedoc-Rous-sillon. Aussi, hier en fin de matinée,lorsque Joël Jutge voulut quitter sondomicile cadurcien*, sa voiture, uneberline allemande à propulsion, nevoulut jamais avaler la montée près deson domicile.En marchant, puis en auto-stop, il se fitaccompagner jusqu’à Cahors où il put

louer un véhicule. L’aventure com-mençait à peine pour le meilleurarbitre français. Sur l’autoroute entreCahors et Narbonne, il dut rouler àvitesse réduite, derrière les chasse-neige ou des groupesde voitures avan-çant péniblement sur la chausséeenneigée et verglacée.Lorsqu’il parvint à Narbonne, il seretrouva bloqué, un camion s’étantmis en travers sur l’autoroute. Lamontre tournait, et l’arbitre internatio-nal n’arrivait toujours pas à s’extirperdu piège blanc. En parvenant enfin àNarbonne, il apprit que la gendarmeriefaisait sortir tous les véhicules de

l’autoroute, leur interdisant de pour-suivre vers le sud et l’Espagne. JoëlJutge expliqua alors aux forces del’ordre qui il était. Ils le laissèrent pour-suivre sa route jusqu’à Perpignan, où ilarriva vers 19 h 30, plus de huit heuresaprès avoir quitté son domicile.Pendant ce temps, les services tech-niques de la ville de Perpignan avaientdéployé les grands moyens. Une cin-quantaine de personnes, assistées detrois petits tractopelles, déblayaientles mètres cubes de neige. En deuxheures, ils permirent à la rencontre dese dérouler « normalement ». – G. N.(*) De Cahors.

PERPIGNAN - BIARRITZ :3-17 (3-3)

Stade Aimé-Giral. Temps glacial. Finepluie en fin de première période.Pelouse désenneigée. 7 000 specta-teursenviron.Arbitre :M. Jutge (Midi-Pyrénées).PERPIGNAN:1B,N.Lahar-rague (10e). BIARRITZ : 1 E, Olibeau(59e) ;4B,J.Dupuy(29e,44e,59e,75e).Carton jaune.– Biarritz : Gobelet (78e,antijeu).Évolution du score : 3-0, 3-3 (mi-temps), 3-6, 3-9, 3-14, 3-17.PERPIGNAN : Edmonds – Manas,Marty,Hume,Naulu– (o)N.Laharra-gue, (m) Durand (S. Dupuy, 65e) –Tonita, Robertson (Alvarez-Kairelis,41e), Le Corvec (Vaki, 71e) – Hines,Gaston – Mas (Bozzi, 71e), Tincu(Konieck, 71e), Freshwater (Debaty,71e). Entraîneurs : Ph. Boher et Ph.Ducousso.BIARRITZ : Brusque – Gobelet,Lison, Bidabé, Martin-Aramburu – (o)Peyrelongue, (m) J. Dupuy (Yach-vili, 72e) – Betsen (Harinordoquy,72e), Harinordoquy (Th. Lièvremont,72e), Dusautoir – Couzinet (Thion,38e), Olibeau – Johnston (Lecouls,49e), August (cap.) (Noirot, 62e),Balan (Lealamanu’a, 78e). Entraî-neurs : P. Lagisquet et J. Delmas.

RUGBY TOP 14 (15e journée) PERPIGNAN - BIARRITZ : 3-17

Biarritz, maître du tempsDans un match joué dans des conditions difficiles, Biarritz a imposé sa maîtrise et son intelligence tactique à l’USAP.

PERPIGNAN –de notre envoyé spécial

IL FALLAIT bien que cela finisse pararriver un jour. Après trente-troismois d’invincibilité et trente-troismatches sans défaite dans son fiefd’Aimé-Giral, l’USAP a trouvé sonmaître, hier à Perpignan. Grâce à unemeilleure occupation du terrain enseconde période et à une meilleuremaîtrise collective, Biarritz, coura-geux, a réussi le tour de force des’imposer en terre catalane (17-3),consolidant sa première place entête du Top 14.Du courage, il en avait déjà fallu pasmal pour décider de jouer cette ren-contre au sommet entre Biarritz, lea-der du Top 14, et Perpignan, l’un desprétendants dans la course pour laqualification aux demi-finales. Ettout le monde a mis du sien pour quela rencontre, un temps incertaine,puisse finalement avoir lieu. A com-mencer par les services techniquesde la mairie, qui, en deux heures detemps, déblayèrent la neige tombéetoute la journée sur Perpignan. Celafaisait près de vingt ans que le Rous-sillon n’avait pas connu pareilleschutes de neige. A temps exception-nel, rencontre particulière.Elle se termina en faveur des Biar-rots. Ils surent mieux s’adapter auxconditions de jeu, occupant intelli-gemment le terrain grâce aux piedsde Peyrelongue et Brusque. L’abné-gation du cinq de devant basque,relevant le défi de son rival catalan,fit le reste.

L’hommage« aux gros »

Du reste, à la fin de la rencontre, deJulien Peyrelongue à Thomas Lièvre-mont, venu prêter main forte à sescoéquipiers en fin de rencontre, tousrendaient hommage « aux gros » duBO. « Ils ont été énormes », seréjouissait Lièvremont. « Il faut lesféliciter pour le boulot qu’ils ontabattu » , renchérissait Julien Peyre-longue qui rajoutait que Biarritzavait su s’adapter aux conditions enseconde période. « On a essayé de

jouer en première mi-temps, disait-ilau micro de Canal + au coup de sif-flet final. On a rectifié le tir en cher-chant à mieux occuper le terrainaprès le repos. Dans des conditionstrès difficiles, nous n’avions pas sunous sortir du piège, à Bayonne. Ici,nous avons réussi et repartons avecune victoire, importante pour la qua-lification. »La rencontre, comme on le pressen-tait tandis que les pelletées s’acti-vaient pour écarter la neige de lapelouse, s’est finalement jouée surquelques petits détails. C’est le BO,la plus appliquée des deux forma-tions, qui les mit de son côté. Unepénalité à vingt mètres curieuse-ment transformée en pénaltouchejuste avant la mi-temps, côté perpi-gnanais, permit à Biarritz de rega-

gner les vestiaires à égalité de points(3-3). Dès la reprise, exerçant unegrosse pression sur la défense cata-lane, les Basques finirent par trouverl’ouverture. Une touche (trop) rapi-dement jouée par Nicolas Duranddans ses vingt-deux mètres, mitNaulu sous pression. Le jeune ailierfidjien dévissa son coup de pied quiatterrit dans les bras d’Olivier Oli-beau. Malgré un contact avec l’un deses coéquipiers (Bidabé), le deu-xième ligne catalan de Biarritzs’affalait dans l’en-but (59e). Labotte de Julien Dupuy fit le reste.L’absence de Bernard Goutta, finale-ment forfait juste avant la rencontreet remplacé par Tonita, se fit cruelle-ment ressentir côté perpignanais.Sans patron sur le terrain, l’USAPaccumula les mauvais choix qui offri-

rent aux Biarrots un succès qui leurpermet de conserver leur place deleader.Hier, les plus réalistes ont gagné. Etle réalisme était du côté biarrot !

GILLES NAVARRO

AVEC

Les 11 et 12FÉVRIER 06BERCY

TOURNOI DE PARIS ILE-DE-FRANCE

JUDO

PERPIGNAN. – Le Catalan Grégory Le Gorvec n’ira pas loin, plaqué par Imanol Harinordoquy et Serge Betsen (au centre). Le soutien de Colin Gaston (à droite) sera troptardif, Olivier Olibeau (à gauche) ou Thierry Dusautoir (no7) étant les mieux placés pour intervenir. (Photo Marc Francotte)

PAGE 14 DIMANCHE 29 JANVIER 2006

Page 15: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

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FOOTBALL 09.00Championnat d’Italie. 22e journée. AC Milan - Sampdoria Gênes.

Sport + 105 minRediff. demain à 9 h 15

TENNIS 09.30Open d’Australie 2006. Finale H. R. Federer (SUI) - M. Baghdatis (CHY).

Eurosport 150 minRediff. demain à 14 h 30

SKI ALPIN 09.45Coupe du monde. Géant F. 1 re manche. À Cortina d’Ampezzo (ITA).

Eurosport 2 60 minRediff. à 12 h Eurosport

AUTO MOTO 09.55TF 1 50 min

TÉLÉFOOT 10.50TF 1 65 min

SKI ALPIN 11.00Coupe du monde. Super-G H. À Garmisch-Partenkirchen (ALL).

Eurosport 2 90 minRediff. à 15 h 30 Eurosport

LUGE 12.30Coupe du monde. 2e manche H.À Oberhof (ALL).

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GOLF 12.45Circuit européen. Masters du Qatar. 4e jour. À Doha.

Sport + 105 minRediff. demain à 15 h 15

SKI ALPIN 12.45Coupe du monde. Géant F. 2e manche. À Cortina d’Ampezzo (ITA).

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SAUT À SKIS 13.45Coupe du monde. HS 134. À Zakopane (POL).

Eurosport 105 minRediff. demain à 23 h 45

MAGAZINE 13.55« Jour de foot » Canal + Sport 60 min

FOOTBALL 14.55Championnat d’Italie. 22e journée. Ascoli - Juventus Turin.

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BASKET 15.00Pro A. 18e journée. Dijon-Strasbourg.

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HOCKEY SUR GLACE 15.00Championnat du monde de bandy hockey. Suède-Finlande. En Suède.

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FOOTBALL 15.00Championnat d’Italie. 22e journée. Trévise - Lazio Rome.

TPS Foot 120 min

HANDBALL 15.15Euro H 2006. 1er tour. Groupe B. France-Allemagne. À Bâle (SUI).

Sport + 105 minRediff. à 1 h 30

HIPPISME 15.40Prix d’Amérique 2006. Canal + 60 min

HIPPISME 15.40Prix d’Amérique 2006. Equidia 380 min

Rediff. à 19 h 45

ATHLÉTISME 16.30Meeting indoor de Karlsruhe (ALL). Eurosport 90 min

Rediff. demain à 10 h 30

HANDBALL 17.00Euro H 2006. 1er tour. Groupe D. Croatie-Russie. À Berne (SUI).

Sport + 90 min

FOOTBALL 17.45Ligue 1. 24e journée. Lille-Metz.

Canal + Sport 140 minRediff. demain à 9 h 55

STADE 2 17.55France 2 60 min

FOOTBALL 18.00Coupe d’Afrique des nations. Groupe B. Cameroun - RD Congo. Au Caire (EGY).

Eurosport 120 minRediff. demain à 13 h 15

FOOTBALL 18.00Coupe d’Afrique des nations. Groupe B. Angola-Togo. Au Caire (EGY).

Eurosport 2 120 minRediff. à 20 h Eurosport

FOOTBALL 19.00Championnat d’Espagne. 21e journée. Real Majorque - FC Barcelone.

Sport + 120 minRediff. demain à 7 h 30

MAGAZINE 20.05« Jour de Rugby » Canal + Sport 50 min

TOUT LE SPORT 20.10France 3 8 min

FOOTBALL 20.30Championnat d’Italie. 22e journée. Lecce - Inter Milan.

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France 4 60 min

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MAGAZINE 00.00« 100 % Foot »Invités : Olivier Sitruk et Frédéric Hantz.

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TÉLÉVISION LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »

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INFOSPORT6. Journal en continu.

LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À .8 età .38 de chaque heure, chroniquesportive. 8.8 France Inter. Journal dessports. 10. RMC Info. Larqué Foot.12. RMC. Moteurs. 14. RMC. IntégraleSport. 15. Sud Radio. Sud RadioSports. 19.15 France Inter. InterSports. 19.15 France Bleu. La Légendedu sport. Invité : Luc Alphand.19.30 RTL. En direct de la rédaction deL’Équipe. 20.30 RMC. Intégrale Foot.

� TOULOUSE : THOMAS À L’HOPITAL. – Le Gallois Gareth Thomas a étéhospitalisé hier soir à Pau pour subir des examens, après avoir été pris d’undébut de malaise, dans les vestiaires, à l’issue du match. Entré en jeu à lami-temps en remplacement de Clément Poitrenaud, l’arrière toulousain avaitété plaqué assez sèchement, quoique régulièrement, à cinq minutes environde la fin de la rencontre, sur une occasion d’essai. Par précaution, Thomas,trente et un ans, a été transporté à l’hôpital de Pau, où il a passé un scanner quin’a pas révélé de fracture. Thomas (87 sélections) doit être le capitaine du Paysde Galles qui entame le Tournoi des Six Nations 2006, samedi, contre l’Angle-terre, à Twickenham.

JEAN-CHARLES CISTACQ, le centre de Pau,se demande si la volonté suffira pour le maintien.

« On ne s’en sort pas »« PENSEZ-VOUS que la SectionPaloise a dilapidé un de sesderniers espoirs de maintien ?– C’est sûr que le Stade Toulousainn’était pas dans ses meilleures dis-positions et une victoire aujourd’huinous aurait fait du bien. Mais on n’apas tenu la distance. Nous man-quons de puissance et, en plus, on ajoué avec des joueurs blessés. Del-puech s’est fait une déchirured’entrée et il a fait ce qu’il a pu. Cas-sin se pète à l’échauffement et sortau bout de dix minutes. Que voulez-vous, on veut bien faire mais on nes’en sort pas.– Vous reportez-vous toujourssur ce mini-Championnat entreBayonne, Narbonne, Montpel-lier et Pau qui pourrait vouspermettre d’éviter la des-cente ?– Bien sûr. Nous fondons tous nosespoirs sur ces quatre ou cinq ren-

contres qui peuvent nous permettred’éviter la noyade, mais je ne saispassi nous avons le potentiel pourgagner à l’extérieur, comme il seranécessaire de la faire à Toulon parexemple. Avec l’échec de Bayonnece soir (hier soir) contre Bourgoin, il ya une lueur d’espoir, mais cela va sejouer entre Montpellier et nous.Notre collectif ne présente plus depoints forts comme c’était le cas lessaisons précédentes. Il est questionde récupérer deux piliers. Il fautespérer que l’on retrouve de l’assise.Pourtant, on s’entraîne pour sauverle club. Mais c’est vraiment épuisant.– Existe-t-il des solutions eninterne ?– Ce qu’il faut, c’est retrouver de lasérénité et nous impliquer à fondface aux adversaires à notre portée.Après, il faut y croire. Mais je ne saispas si la volonté suffira à nous sortird’affaire. » – S. T.

Michalak, faut pas l’embêterMalgré leur irréprochable professionnalisme, les rugbymen toulousains se fontdes tours pendables.FRÉDÉRIC MICHALAK confiait, il ya tout juste un an, à L’Équipe : « Jesais que c’est éphémère et que je nedois pas tout miser sur le rugby. Si ças’arrête, j’irai travailler commemaçon avec mon père. Ça lui feraplaisir… » À en croire le récit quisuit, écrit par Trevor Brennan, soncoéquipier irlandais du Stade Tou-lousain, la reconversion ne seraitpas, dans ce cas, trop difficile. Onsavait qu’il régnait une bonneambiance dans le vestiaire toulou-sain, où les boute-en-train ne man-quent pas. On connaissait quelquesfarces mais pas de l’ampleur decelles qui ont suivi le retour deschampions d’Europe à Toulouse,après leur victoire obtenue à Lla-nelli (49-42). Voici ce qu’a racontéBrennan dans sa chronique, publiéemardi dernier dans The Irish Times,quotidien de Dublin :« En arrivant à l’entraînement, lundimatin, j’ai trouvé les gars surexcités,racontant des histoires qui s’étaientpassées dans la nuit. Dansun coin duvestiaire, Frédéric Michalak avaitl’air épuisémais n’enavait pasmoinsle sourire. Il avait eu une longuenuit… Tout est parti durant notredéplacement vers Llanelli, le week-end dernier. À l’arrivée à l’aéroportde Cardiff, un des gars avait renverséle sac de Fred et tout son contenuétait éparpillé sur le tapis roulant des

CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE

Sale fait le trouSale a pris deux longueurs d’avancesur les Wasps, en tête duChampionnat d’Angleterre, enréussissant le match nul à Leicester(27-27). Tandis que les Londonienssombraient à Bath (28-16), lesjoueurs de Philippe Saint-Andrémenaient en effet 24 à 9 à lami-temps, grâce à une superbeperformance de son pack et à labotte de Charlie Hodgson(17 points). Mais en deuxièmepériode, Leicester parvenait àrevenir à hauteur à cinq minutes dela fin, grâce au pied d’Andy Goode,son ouvreur, auteur de 27 points (8buts et 1 drop).

ANGLETERRE (13e journée). – VEN-DREDI : Bristol - Worcester, 23-26.HIER : Bath - Wasps, 28-16 ; Glouces-ter - London Irish, 9-13 ; Leicester - Sale,27-27 ; Newcastle - Saracens, 21-16 ;Northampton - Leeds, 21-18.Classement : 1. Sale, 45 pts ; 2. Wasps,43 ; 3. Leicester, 38 ; 4. Gloucester, 36 ;5. London Irish, 33 ; 6. Worcester, 32 ;7. Newcastle, 26 ; 8. Bristol, 25 ; 9. Nor-thampton, 25 ; 10. Saracens, 25 ;11. Bath, 21 ; 12. Leeds, 16.� LIGUE CELTE (13e j.).– VENDREDI :Cardiff-Édimbourg, 9-13 ; Glasgow -Neath-Swansea, 8-22 ; Leinster- Borders,62-14 ; Ulster-Llanelli, 30-13. HIER :Munster - Newport, 10-8.Classement : 1. Munster, 45 pts (13matches) ; 2. Leinster, 41 (13 m.) ; 3.Edimbourg, 41 (13 m.) ; 4. Ulster, 39(13m.) ; 5. Llanelli, 32 (11 m.) ; 6. Borders,31 (13 m.) ; 7. Cardiff, 27 (12 m.) ; 8. Glas-gow, 27 (13 m.) ; 9. Neath-Swansea, 25(11 m.) ; 10. Newport, 25 (12 m.) ; 11.Connacht, 14 (13 m.).

ALPINISME

L’attente pour LafailleParti vendredi dernier à l’assaut du Makalu dansl’Himalaya, l’alpiniste français n’avait toujours pasdonné de nouvelles hier soir.

LE 7 DÉCEMBRE dernier, Jean-Chris-tophe Lafaille s’est envolé pour leNépal avec une idée en tête : écrire unenouvelle et belle histoire sur les pentesdu Makalu (8 463 m), cinquième som-metde la planète, perdu aux confins dela vallée du Barum. Après un mois pas-sé à s’acclimater et à installer plusieursdépôts, il a subi des conditions cata-clysmiques qui l’on contraint à restercloîtré trois semaines aucamp de base.Même à cet endroit supposé protégé, ilavait élevé de petits murs de pierrespour protéger sa tente et contenir lesimportantes quantités de sable levéespar des vents tout juste supportables.Seuls deux sherpas l’accompagnaient.Son espoir ? Attendre une fenêtremétéo favorable pour tenter, en soli-taire, la première hivernale de ce som-met, ce qu’aucun alpiniste, ni mêmecordée, n’a jamais réussi à ce jour.Après une inespérée accalmie et deuxstations successives à 6 000 m (mardi)et 7 000 m (mercredi), Jean-Chris-tophe Lafaille a finalement rejoint sontroisième camp installé à 7 600 m, jeu-di soir. C’est de là, vendredi dernier à5 heures du matin (heure népalaise,soit jeudi minuit en France), qu’il acontacté sa femme Katia une nouvellefois. Son intention était claire : se lan-cerdans la fouléeà l’assautdu sommet

proprement dit. Parfaitement entraî-né, auteur d’une précédente hivernaleen Himalaya en décembre 2005 sur leSisha Pangma (8 046 m), il avait enre-gistré les dernières informations four-nies par son routeur habituel, YannGiezendanner, installé à Chamonix.Ni Katia ni Yann n’ont enregistré lemoindre appel depuis. Jean-Chris-tophe a-t-il perdu son téléphone ou sabatterie de rechange ? Son portableest-il tombé en panne ? Ce type d’inci-dent n’est pas rare en montagne, sur-tout compte tenu des difficultés d’unetelle ascension et de la froidure(– 25 oC, – 30 oC) ambiante. YannGiezendanner insiste : « Avant de tirerla moindre conclusion, il faut donnerdu temps au temps et envisager queJean-Christophe est en train de redes-cendre la face. Même arrivé au campde base, il lui faudra encore patienteravant de remettre en route la radioqu’il a laissée sur place. Est-elle elle-même en état de marche ? »En 1992, lors d’une tentative avortéede l’Annapurna qui s’était soldée par laperte de son compagnon de cordée,Pierre Béghin, Jean-Christophe, bles-sé, avait mis cinq jours pour désescala-der la face et retrouver âme qui vive aucamp de base. – B. H.

RUGBY TOP 14 (15e journée) PAU - TOULOUSE : 13-27

Toulouse tout-terrainContrés au large, les Toulousains ont recentré leurs efforts dans l’axe pour mettre Pau à la raison.

PAU –de notre envoyé spécial

COMME C’EST DÉSORMAIS une habitudedepuis le début de la saison, la SectionPaloise n’a tenu qu’une petite heure. Et cen’est pas suffisant pour espérer faire douterle collectif toulousain qui, faute de précisionet de tranchant au large en première période,a fait appel à ses avants pour distancer lesPalois en marquant trois essais, dont deuxsur groupé pénétrant, en deuxième période.Grâce à cesuccès, leur cinquième de lasaisonen déplacement, les Toulousains ont effacéle faux-pas commis à domicile face auxBayonnais (19-3), début janvier.Pourtant les Palois avaient parfaitementdécrypté le jeu des Toulousains pour concoc-ter une défense inversée en pointe, afind’annihiler les lancements vers l’extérieur.Ce qui fait dire à Yannick Jauzion : « Notrejeu, et c’est normal, commence à faire école.Les Palois ont été agressifs en défense et ontcherchéàbrouiller le jeudans le déployé. Plu-sieurs fois, on est en surnombre mais on esthésitants. Je dis que lesPalois ont bien joué le

PAU - TOULOUSE : 13-27 (6-6)StadeduHameau.Tempsfroid.Pelousesouple.9 453 spectateurs. Arbitre : M. Mené (Pro-vence).PAU: 1E, Dumitras (60e) ;2 B (29e, 40e),1 T, Beauxis. TOULOUSE : 3 E, Nyanga (52e),Garbajosa (66e), Fritz (71e) ; 2 B (14e, 20e), 3 T,Élissalde.Cartons jaunes.–Pau :Dumitras(63e,antijeu),Laperne (77e,antijeu).Toulouse :Poux(40e, antijeu). Remplacement temporaire.– Toulouse : Brennan par Human (42e-50e).Évolution du score : 0-3, 0-6, 3-6, 6-6 (mi-temps) ; 6-13, 13-13, 13-20, 13-27.PAU : Dumitras – M. Dourthe, Cistacq, Cassin(Puyo, 11e) (Beauxis, 50e), Souverbie (Puyo,50e) – (o) Beauxis (Quesada,50e), (m) Laussucq(Darbo, 70e) – Tabacco, Soucaze, Manta (Ter-rain, 50e) (Epito, 76e) – Morgan, Rudzki (Bouta-ty, 67e) – Laperne, Terrain (cap.) (Tiatia, 50e),Delpuech (Boiroux, 50e). Entraîneurs :P. Bouisset, Th. Mentières et Y. Vignette.TOULOUSE: Poitrenaud (Thomas, 41e) – Clerc(Garbajosa, 61e), Jauzion, Fritz, Heymans –(o) Dubois (Michalak,50e), (m) Élissalde– Lam-boley (Nyanga, 50e), I. Maka (McCullen, 72e),Bouilhou (cap.), Brennan (Lamboley, 50e),Pelous – Hasan, McFarland (Bru, 50e), Poux.Entraîneurs: G. Novès, S. Laïrleet Ph. Rougé-Thomas.

coup. » Ainsi, ne pouvant exploiter efficace-ment le jeu de mouvement qu’ils ont essayéde mettre en place, les Toulousains à partird’une forte domination en conquête, ontjoué la continuité pour provoquer les fautesde l’adversaire.Et les Palois, trop souvent indisciplinés, ontété sanctionnés par la précision de Jean-Bap-tiste Élissalde, qui permit au Stade Toulou-sain de mener 0-6 suite à deux pénalités (14e,20e). N’arrivant pas à donner le rythmenécessaire pour décramponner leurs rivaux,les Toulousains ont longtemps été hésitants.« Quand on tombe autant de ballons der-rière, souligne Guy Novès, on ne peut pasespérer prendre un avantage consistant. Et

on a laissé deux à trois occasions durant lespremières quarante minutes. » Ainsi lesPalois sont restés dans le match, pour égali-ser par deux pénalités de Beauxis (29e, 40e),dont l’une juste avant la pause.

« Nos avants sontà l’honneur »

À la reprise, les Toulousains sont revenusavec un jeu plus en adéquation avec la lour-deur de la pelouse et la réalité du moment. Ilsont exploité au mieux leur domination phy-sique en mêlée et sur les regroupements,pour se concentrer sur un jeu dans l’axe, oùles Palois furent complètement absents.« Cequi est intéressant, note le capitaine du jour

et régional de l’étape, Jean Bouilhou, c’estque, contrés derrière, on a su se recentrervers un jeu d’avants. Nous avons été bienorganisés sur les groupés pénétrants et celanous a permis de marquer deux essais enforce par Nyanga (52e) et Garbajosa (66e)pour prendre un avantage définitif. »Réaliste, Toulouse s’est démarqué du rugbyqui a enthousiasmé le Top 14. « Les Paloisnous ont imposé ce changement de straté-gie, poursuit Guy Novès. C’est bien que nosavants aient réagi collectivement pourgagner lematch. Car aujourd’hui, pour chan-ger, ce sont nos avants qui sont à l’hon-neur. » Des trois-quarts toulousains qui seréjouissaient du rééquilibrage des forces en

pareille condition face à des Palois qui n’ontpu supporter la comparaison. « On prouveque le Stade Toulousain a aussi des avants,souffle Cédric Heymans qui tenait à rendre unhommage à ses hommes forts. C’est intéres-sant, car notre jeu doit prendre encore plusde dimension. »

Dans cette inversion des rôles, Fabien Pelousne voit aucun inconvénient à poursuivrel’expérience et conclut : « Si, jusqu’à la fin dela saison, nous nous mettons au diapason dece qu’ont montré les trois-quarts depuis ledébut, je crois que l’on va se régaler. »

SERGE TYNELSKI

PAU. – Contrésau niveaudes trois-quarts,les Toulousainsont su faire parlerla puissancede leurs avants,celle notammentd’Isitolo Maka,leur troisième-ligne centre,qui vient percuterl’ouvreur palois,Lionel Beauxis.(Photo Iconsport)

STADE BORDELAIS - MONTAUBAN : 15-23 (12-11)Stade Sainte-Germaine. Temps glacial et sec. Pelouse médiocre. 1 500 spectateurs environ.Arbitre : M. Azoulay (Côte Basque - Landes). STADE BORDELAIS : 5 B, Mathieux (5e, 24e, 30e, 33e,61e). MONTAUBAN : 1 E, Cech (15e) ; 5 B (10e, 35e, 42e, 67e, 78e), 1 D (45e) Fauqué. Remplace-ment temporaire. – Stade Bordelais : Beyret par Ancelin (25e-28e).Évolution au score : 3-0, 3-3, 3-8, 6-8, 9-8, 12-8, 12-11 (mi-temps), 12-14, 12-17, 15-17,15-20, 15-23.STADE BORDELAIS : Arandiga – Froustey, Torregaray (Ancelin, 57e), Beyret, Mathieux – (o)Laborde, (m) Andreu – Jackson, Hubert (Chadet, 75e), Jean-Pierre – Llanes (cap.) (Hijar, 79e),Bourdin – Lacrouts, Armand, Lafoy (Sipielski, 74e). Entraîneurs : P. Vergé et P. Laporte.MONTAUBAN : Duffau – Jonnet, Smith, Jaouher, Cech - (o) Fauqué, (m) Garcia - Diarra,Clarkin, Caballero – Vaïtanaki, Rolland (cap.) – Banquet (Kopaliani, 72e), Testa (Arganèse, 51e),Lafond (Balan, 57e). Entraîneurs : L. Labit et L. Travers.

LA ROCHELLE - TYROSSE : 26-12 (14-6)Stade Marcel-Deflandre. Temps froid et neigeux. Pelouse dure et glissante. 2 500 spectateursenviron. Arbitre : M. Dutreuilh (Pays-de-Loire). LA ROCHELLE : 3 E, Bouillot (14e), Stuart (50e),Boboul (64e) ; 3 B, Bouillot (5e, 23e, 38e) ; 1 T, Bouillot (50e). TYROSSE : 4 B, Dupré (28e, 33e, 57e,67e). Remplacements temporaires. – La Rochelle : Mohr par Aurignac (7e-9e) ; Tyrosse : Bayer parDucamp (53e-63e). Cartons jaunes. – La Rochelle : De Pauw (67e, antijeu) ; Tyrosse : Loubery(53e, antijeu).Évolution du score : 3-0, 8-0, 11-0, 11-3, 11-6, 14-6 (mi-temps), 21-6, 28-6, 28-9.LA ROCHELLE : Bouillot (Boboul, 46e) – Leobet, Stuart, Venayre, Ninard (Mercier, 31e) - (o)Merceron, (m) Cabannes – Jacob, Carmignani (De Pauw, 60e), Djebaili – Levast, Mohr (cap.) -Humbert (Gouagout, 40e), Anglade (Albinet, 60e), Smith (Labbé, 40e). Entraîneurs : S. Milhas et F.Uthurry.TYROSSE : Dupré – Rapana, Zaldua (Borin, 40e) (Bazas, 59e), Duffranc, Lalagüe – (o) Laborde,(m) Dutilh – Pery, Visensang, Bayer – Diebolt (Samson, 63e), Lapoyalère – Esakia (Olhasque,55e), Loubery (Abbadie, 40e), Baradat (Dufourg, 40e). Entraîneurs : J.-Ph. Bidart et D. Pouyau.

HIER

LaRochelle-Tyrosse ........... 26-12St.Bordelais-Montauban .. 15-23

AUJOURD’HUI

15 HEURESDax - TarbesRacing-Métro 92 - Lyon OUAuch - Albi

15 H 35Colomiers - Mont-de-Marsan(en direct sur France 3 Sud, Aquitaineet Poitou-Charentes)

MATCHES REPORTÉSAurillac-Oyonnax, Béziers - Pays d’Aix.

ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —

1. Montauban ... 73 18 16 0 2 478 260 92. Albi ............... 59 17 13 0 4 402 302 73. Béziers ......... 57 17 12 0 5 441 342 94. Dax ............... 52 17 11 0 6 403 243 85. Tarbes .......... 47 17 10 0 7 394 319 76. Auch ............. 45 17 9 0 8 344 280 97. Colomiers ..... 42 17 10 0 7 299 362 28. La Rochelle.. 41 18 9 0 9 377 374 59. St. Bordelais . 40 18 9 0 9 336 429 4

10. Oyonnax....... 39 17 9 0 8 328 331 311. Lyon OU....... 32 17 6 0 11 291 341 812. Racing-Mét. 92 . 31 17 6 1 10 300 395 513. Mt-de-Marsan . 27 17 5 0 12 317 379 714. Pays d'Aix .... 27 17 5 0 12 264 338 715. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305 459 516. Aurillac ......... 20 17 3 0 14 281 406 8

PROCHAINE JOURNÉE.– Samedi18 et dimanche19 février : Dax - Aurillac, Auch -Tyrosse, Colomiers - Pays d’Aix, Racing-Métro 92 - Montauban, Béziers - Mont-de-Marsan, Stade Bordelais - Lyon OU, La Rochelle - Tarbes, Albi - Oyonnax.LA 19e JOURNÉE, initialementprogrammée le 4 février, a été reportée au 11mars.

4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pourchaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points d’écart oumoins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Aprèsdes demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) estaussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées enFédérale 1.

PRO D 2 (18e journée)

bagages. Il n’avai t pas l’a ircontent… Avant le match, certainsgars avaient mis de la pommadechauffante dans ses chaussures etFred a dû se mettre à la recherched’une autre paire. Il avait l’air encoremoins amusé…

Fatigué et contentFinalement, à notre retour à l’aéro-port de Blagnac, dans la nuit desamedi à dimanche, son sac avaitdisparu. Là, Fred avait l’air vraimentexcédé… Les gars craignaient desérieuses représailles mais ils imagi-naient pouvoir s’en tirer dans lamesure où Fred ne saurait pas à quis’en prendre. Il avait resserré sa listede suspects à quatre coéquipiers :Yannick Jauzion, Yannick Bru,XavierGarbajosa et Jean-Baptiste Élis-salde.Son père est maçon ; alors Fred estparti dans la nuit avec le coffre de savoiture plein de ciment à priserapide, de parpaings et des sacs degravats… Vers 2 heures du matin,lundi, il arrivait à la maison de Gar-bajosa et commençait à ériger unmur. Il avait déjà monté dans deuxrangs de parpaings quand il eut undoute, à cause du brouillard quirégnait cette nuit-là. Croyant s’êtretrompé, il attaquait un autre murdevant la porte voisine. Il s’arrêta àcinq rangs…

En sortant de chez lui, le lendemainmatin, Garbajosa découvrit un murincomplet de deux rangs devant saporte. Voyant des traces de pasconduisant vers chez son voisin, où ildécouvrit le mur plus haut, il ne ditrien et sauta dans sa voiture pouraller s’entraîner…Ensuite, Fred s’était rendu chez Bruet peint, en grosses lettres, un“Goby”– le surnomdeYannick – surle portail. Puis il alla chez Jauzion, oùil mit sa voiture sur cale, avec quatreparpaings. Enfin, il poussa jusqu’àchez Élissalde où il recouvrit la voi-turedegravats…Fredavait l’air fati-gué, lundi matin, mais il avait l’airégalement content. “Écoutez lesgars, dit-il à ses victimes, je suis céli-bataire, je n’ai pas d’enfants, pas deresponsabilités. Vous pouvez faire ceque vous voulez, mais je vous le ren-drai toujours…” »Hier soir, à Pau, les comparses inter-rogés restaient évasifs. Fred Micha-lak : « Quoi, un mur chez Garbajo-sa ? Je plaide non coupable. »Élissalde s’en tirait par un proverbe :« Qui sème le vent récolte la tem-pête. » Puis assurait : « Ce n’est pasmoi le responsable, voyez plutôt unautre international… » Quant àYannick Bru, il confirmait : « Un tag-gerest bienpassé chezmoimais Fredm’a juré que ce n’était pas lui… » –C. J. (avec S. T. à Pau)

ZAP

Ce soir 19 : 00

> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Notre consultant Denis Lathoud sur le plateau de Xavier Richefort

> HANDBALL

INFORMATION

DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 15

Page 16: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge16

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ZEDDAM – (HOL)de notre envoyé spécial

ET SI UN FRANÇAIS devenaitchampion du monde, cet après-midi,dans la plaine gelée de Zeddam ?L’hypothèse aurait paru saugrenue,il y a une saison à peine, tant lesBelges cannibalisaient la discipline.Mais la donne a changé. Un seuldemeure au-dessus du lot : l’éternelfavori Sven Nijs, qui était parvenu,l’an dernier aux Mondiaux de Saint-Wendel, à concrétiser le jour « j », làoù il avait régulièrement échouédepuis sept ans. Auteur d’une saisonencore fameuse (vingt-deux vic-toires, dont huit manches de Coupedu monde sur les dix disputées et untitre de champion de Belgique),le Flamand de la Rabobank, cet as dela technique, reste sans conteste àvingt-neuf ans l’homme à battre.La nouveauté est qu’un Belge n’encache plus un autre cette saison et,mieux, que deux Français peuventsurgir à tout moment derrière Nijs.Illustration patente, il y a quinzejours, lors de la neuvième manche deCoupe du monde à Liévin : FrancisMourey et John Gadret – malgré unecrevaison – se classaient deuxièmeet troisième derrière le champion dumonde sortant. Confirmationdimanche dernier à Hoogerheide, oùMourey était absent : Gadret décro-chait la deuxième place derrière leBelge Vervecken (Nijs, 8e, avait cou-pé ses efforts), après être « restédans les roues jusqu’à la mi-course », dixit le champion deFrance, qui n’avait donc pas toutdonné ce jour-là. Les autres non plus,sûrement.

« La première placeest accessible »

D’où ce doute qui subsiste quant auniveau réel de la concurrence. Jean-Yves Plaisance, l’entraîneur natio-nal, l’exprimait bien ces jours-ci enévoquant « des courses de bluff lessemaines précédant les Mondiaux,des résultats peu significatifs, descoureurs qui ne veulent pas sedécouvrir », tout en reconnaissantque « les Belges ne sont plus archi-dominateurs. » Parmi les raisons lesplus fondées, Mourey et Gadret enretiennent une : « On a progressé »,disent-ils en chœur.À chacun sa méthode. L’un, Mourey,comme à son habitude, et plusencore cette année parce qu’il sortaitd’une saison sur route complète(dont un Tour de France bouclé), achoisi de cibler ses objectifs. « AuxChampionnats de France (qu’il a ter-minés deuxième au terme d’un duel

échevelé contre Gadret), il était à95 % de ses possibilités, expliqueFrédéric Grappe, son coach à la Fran-çaise des Jeux.Une semaine après, àLiévin, il était plus fort mais pas àbloc, et là, il vient d’exploser tous sesrecords lors de derniers tests. Bref, iln’a jamais été aussi bien. » De bonaugure, sachant que le Franc-Com-tois (25 ans), était déjà le meilleurétranger au milieu des Belges en2005 (4e) et 2003 (6e). Le petitMourey se sent même si costaudqu’il n’envisage plus seulementd’accrocher un podium, son objectifinitial. Il vise plus haut : « La pre-mière place est accessible, tout lemonde peut être battu, même Nijs,sourit-il.Marc (Madiot, son directeursportif) est persuadé que je seraichampion du monde un jour. Cetteannée, il y croit fort. Alors, pourquoipas ? »L’autre flèche des Bleus et nouvellerecrue d’AG2R Prévoyance, JohnGadret, vingt-six ans, omniprésenten Coupe du monde (huit fois dans letop 10, dont des places de 5e,4e, 3e et2e), a privilégié une approche plusquantitative, se colletant aux Fla-mands et aux Tchèques chaqueweek-end depuis début octobre.« La meilleure façon de progres-ser », selon lui. Reste à savoir si sesnerfs ne le trahiront pas une fois deplus en ce jour de Mondiaux (12e en2005, 28e en 2004) ? « J’ai mûri,assure-t-il. Avant, je baissais vite lesbras. Maintenant, je me bats jus-qu’au bout. Un podium est possible,je tiens la forme de ma vie (il n’ajamais été si affûté : 57 kg pour1,70 m). » Mourey et Gadret peu-vent compter sur l’expérimentéArnaud Labbe et le fougueux SteveChainel pour jouer à fond la coursed’équipe.Hier, Francis Mourey, en père pei-nard, s’amusait à rêver du scénarioidéal (pour lui).« Je fais les deux pre-miers tours dans un groupe de dix(dont Nijs et le Néerlandais DeKnegt, à domicile, à surveiller). On seretrouve à trois (dont Gadret) aprèslami-course. Jem’échappe seul dansle dernier tour et je gagne, voilà ! »Pas si simple, évidemment. « C’esttellement bizarre, une course mon-diale, remarquait Gadret, prudent.On peut tout aussi bien se fairedéborder de partout... » Petitrappel : le dernier Français à êtremonté sur un podium des Champion-nats du monde de cyclo-crosss’appelle Dominique Arnould.C’était en 1993. Il trônait sur la plushaute marche.

JÉRÉMIE ARBONA

CYCLISME CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS DU MONDE

Les Bleus y croientDerrière le Belge Nijs, Mourey et Gadret ont plus que jamais les moyens d’accéder au podium.

« Attention à Mourey »SVEN NIJS, le champion du monde sortant, estimeque le Français est l’un de ses principaux rivaux.

ZEDDAM –de notre envoyé spécial

« VOUS ÊTES le candidat n° 1 àvotre succession, mais vous sem-blez moins tranchant depuis unmois. Qu’en dites-vous ?– Je suis peut-être un peu fatigué,comme tous ceux qui ont fait la saisonà fond, c’est-à-dire 90 % des coureurs.Parmi les favoris, Mourey est sansdoute le plus frais. Il a décidé de toutmiser sur ces Championnats. C’est sondroit, ce n’est pas critiquable. En toutcas, si je perds mon titre, je n’utiliseraipas l’excuse d’avoir trop couru cettesaison. Mais je ne lâcherai rien.– Contrairement aux annéesprécédentes, c’est la premièrefois que vous partez serein, sans“l’obligation” de gagner. C’estaussi un avantage…– Ce titre, l’an dernier, m’a libéré.

Avant, j’étais trop brave, je ne disaisrien. Cette saison, j’ai affirmé etj’affirme toujours que je suis le meil-leur. Certains prennent ça pour del’arrogance.Mais je mesens bien, c’estcomme ça, je ne vais pas le cacher. Detoute façon, quoi qu’il arrive cedimanche, ma saison est déjà uneréussite (22 victoires sur 38 épreuvesdisputées).– À quel type de course peut-ons’attendre ?– Je le répète, il faut faire attention àMourey. Il faut durcir la coursed’entrée, ne pas attendre, ne pas lajouer tactique, parce que si onl’emmène sur un rythme lent, il pour-rait en profiter. Mais je ne peuxcompter que sur moi-même, étantdonné que dans la sélection belge,un faux rythme pourrait aussi profiterà certains. » – J. A.

Après avoir dominé la saison, le Belge Sven Nijs sera le grandfavori pour sa propre succession quant au titre mondial. Maisil se méfie des Français. (Photo Sébastien Jarry/MaxPPP)

PROGRAMMEAUJOURD’HUIFemmes à 11 h 30 ; Élite à 14 h 30.FEMMESPrincipales engagées : Leboucher, Salvetat, Triquet, Ferrier-Bruneau,Sempé ; Van den Brand, Vos, Melchers (HOL) ; Kupfernagel (ALL). – 43 engagées.ÉLITEPrincipaux engagés : Gadret, Mourey, Chainel, Labbe ; Nijs, Wellens,Vervecken, Vanthourenhout, Vannoppen (BEL) ; De Knegt, Groenendaal (HOL) ;Dlask, Simunek, Stybar (RTC) ; Franzoi (ITA). – 56 engagés.

RÉSULTATSESPOIRS : 1. Stybar (RTC), en 51’1’’ ; 2. Boom (HOL) ; 3. Albert (BEL), t.m.t. ; 4. Fontana (ITA),à 1’3’’ ; 5. Flückiger (SUI), à 1’8’’ ;… 7. Villa, à 1’31’’ ; 11. Lopez, à 1’40’’ ; 18. Lhotellerie, à2’30’’ ; 35. Le Corre, à 4’9’’ ; 39. Cid, à 4’50’’. – 55 classés.Romain Villa, le Français le plus régulier en Coupe du monde (2e au classement final), a terminéseptième d’une course dominée par un trio attendu, dont le Tchèque Stybar, qui a beaucoup couruavec les Élite cette saison et qui l’a emporté au sprint. « Devant, ils étaient intouchables », confir-mait Villa, un peu déçu de ne pas figurer dans le « top 5 ». « Le circuit était trop roulant pour moi,avec trop de relances. Je dois encore travailler l’explosivité, estimait pour sa part le champion deFrance, Clément Lhotellerie, qui espérait pourtant un podium, mais il aurait fallu que le terraindégèle et se transforme en chantier ! »JUNIORS : 1. Van Poppel (HOL), en 38’3’’ ; 2. Gavenda (SLQ), à 3’’ ; 3. Meeusen (BEL), à 9’’ ;4. Martinez, à 14’’ ;... 13. Chabanon, à 49’’ ; 23. Lavoine, à 1’40’’ ; 47. Collinet, à 3’18’’.– 62 classés.Victime d’une chute dans le deuxième tour, le champion de France Aurélien Duval s’est cassé laclavicule gauche. Yannick Martinez, lui, a terminé au pied du podium, forcément frustré. « C’estdommage, j’avais de bonnes jambes mais j’ai été tassé dès le départ et j’ai passé mon temps àessayer de remonter », a confié le frère cadet de Miguel. – J. A.

AUTOMOBILE A 1 GRAND PRIX

Une France d’en hautLe Team France, pour qui Prémat a obtenu hierla pole-position, suscite par sa dominationl’étonnement des autres nations.

DURBAN – (AFS)de notre envoyé spécial

AUTEUR DE DEUX TOURS parfaitslui offrant haut la main, au cumul destemps, la pole-position, AlexandrePrémat domina hier, sur l’éprouvantcircuit urbain de Durban, les séancesde qualification de l’épreuve sud-africaine de l’A 1 Grand Prix. « Dansmon premier tour, lâchait-il sous lachaleur caniculaire ayant remplacé lapluie des jours précédents, j’ai attaquéfort. Dans le deuxième, j’étais un peuen dedans, presque tranquille. J’adoreles circuits en ville et cette premièrepole tombe bien parce que, dans cegenre de course, il faudra partir entête. »Lors des six épreuves précédentes, siNicolas Lapierre, avec qui il pilote enalternance, avait décroché deux poles,Prémat n’en avait en effet obtenuaucune. Dans les courses sprint ouprincipales, en revanche, la mono-place du Team France gérée parl’équipe DAMS de Jean-Paul Driot n’a,jusqu’ici, pas fait de détail : neuf vic-toires – cinq pour Lapierre, quatre pourPrémat – sur douze possibles, deuxallant au Team Brésil et une à la Suisse.« Quand cette série a démarré, en sep-tembre, on ne s’attendait pas à domi-ner de la sorte », avoue Prémat. Avecses monoplaces Lola à moteur Zytekappartenant toutes à Cheikh Mak-toum Hasher Maktoum al-Maktoum,son créateur, l’A 1 Grand Prix est unediscipline monotype dans laquellechacun reçoit le même matériel.« Nous adoptons des réglages plutôtstandards sur tous les types de circuits,dévoile encore Prémat. Les autres doi-vent essayer des trucs et se perdre unpeu. En plus, Nicolas et moi, on a déjàune belle expérience. »

Patron du Team Grande-Bretagne,John Surtees, multiple champion dumonde moto avant d’être titré aussi enF 1, admet sportivement que le TeamFrance « est le plus professionnel etque sa paire de pilotes est la meil-leure ». Ce n’est pas l’avis, apparem-ment, des dirigeants d’autres teams,ou des équipes souvent britanniqueschargées de les faire courir, que les vic-toires françaises à répétition ont com-mencé à agacer.« Quand on gagne, on triche toujours,et plus on gagne, plus on triche, c’estbien connu, ironise Jean-Paul Driot. Il yadonc déjà eu, par exemple, des prélè-vements d’essence sur nos voitures.Tout lemonde tente de voir ce que l’onfait, mais il faut savoir que, sur cegenre de monoplace, en faisant varierd’un seul millimètre la hauteur decaisse, on arrive à des comportementstotalement différents. »Attribuées, comme toutes les autres,par tirage ausort devanthuissier avantle début de la saison, les deux voituresdu Team France ont déjà l’une etl’autre gagné. Il n’y a donc pas de châs-sis « miracle », les moteurs sont plom-bés et, pour le reste, la fourchetted’intervention est fort étroite.La logistique étant assurée par l’orga-nisation de Cheikh Maktoum, quiaffrète trois Boeing 747 cargo pourtransporter le matériel d’un pays àl’autre, chaque équipe récupère sesvoitures, directement sur le circuit, lemercredi précédant l’épreuve, avantde les restituer, remises à neuf, le mar-di suivant. Quand elles s’envolerontpour l’Indonésie, celles du TeamFrance, si Prémat arrivait à faire latotale cet après-midi dans les deuxcourses sud-africaines, auraientdésor-mais onze victoires au compteur.

DIDIER BRAILLON

CHAMALIÈRES –de notre envoyé spécial

TOUTE SEULE dans son coin, elleavait pris date. Elle avait décidé qu’ilfallait solder les comptes d’une his-toire qui l’encombrait comme unearête dans le gosier. Fripée d’avoirété détroussée, au printemps dernierà Nancy, de son record national du200 m 4 nages, Laure Manaudou areconquis, hier soir, ce patrimoine auterme d’une cavalcade épatante ensolo (2’14’’29 contre 2’14’’84 à laNiçoise Camille Muffat). Ça sentaitl’orgueil, le caractère et la revanche.Plus au nord, un autre sacré tempé-rament s’illustrait. À peine revenu deMoscou et d’une tournée chargée enpetit bassin, Hugues Duboscq a cla-qué, hier, un remarquable chrono sur100 m brasse (1’1’’40) lors de l’étapesœur de Coupe de France à Amiens.Mais le Normand n’avait sans doutepas prémédité autant sa prouesse.L’altesse de Melun, elle, n’avait

NATATION COUPE DE FRANCE (grand bassin)

Un record à l’orgueilVexée de ce qui s’était dit lorsqu’elle l’avait perdu, Laure Manaudou a récupéré hier le recordde France du 200 m 4 nages (2’14’’29). Bluffant.

jamais vraiment digéré qu’on glosetant sur « sa » défaite de Nancy.« Je la connais bien, ricanait soncoach, Philippe Lucas. On n’a pas eubesoin d’en parler avant : je savaisqu’elle était partie pour faire mal. Jel’ai vu tout de suite, c’était écrit dansses yeux. Ça prouve qu’elle a ce petittruc à part que possèdent les grands.Comme une Pérec, comme un Douil-let, même si Laure n’a pas encoreleur palmarès. »Vendredi, lorsqu’elle fut informéeque Muffat ne s’alignerait pas sur200 m 4 nages, Manaudou ne plan-qua pas son désappointement. Ça ladémangeait tant d’en découdre entête à tête. « Ça m’avait énervée,tous ces articles qui insistaient surcette défaite, renseigna la cham-pionne olympique. Je ne comprenaispas tout ce bruit autour de ça. Cen’est pas ma spécialité et, en plus,j’avais nagé un 800 m avant. Maispersonne n’avait relativisé. Oui, je

voulais remettre les pendules àl’heure et récupérer mon record,davantage d’ailleurs vis-à-vis desjournalistes qu’en direction de Muf-fat. C’est un message mais sij’emploie cette expression, on vadire que j’ai la grosse tête. »Non, juste remarquer, une énièmefois, que l’anguille possède une fier-té inclassable. Mais le numéroqu’elle signa hier, dans une coursesans adversité à sa taille et aprèss’être infusé un 1 500 m puis un800 m le vendredi et encore un 400 mdeux tours d’horloge avant sontemps canon, valut aussi par unemaîtrise technique fortiche. « Phi-lippe m’avait simplement demandéde partir vite, raconta la miss. Jesavais que j’allais avoir un trou enbrasse mais que je finirais fort. Cerecord, j’y pensaismaispeut-être passi tôt. »Hormis, en effet, une moitié de lon-gueur flottante dans le parcours de

brasse, Manaudou sortit un aller enpapillon ronflant (29’’47) et, surtout,un finish en crawl pétaradant(30’’92). « Techniquement, appré-ciait Philippe Lucas, c’était bien. Trèspropre. On la sous-estime en brassemais je pense que, si elle s’y mettaitvraiment, elle descendrait sous les1’10’’ sur 100 m (le record de Franceest à 1’10’’14 depuis 1987 !). Main-tenant, ce chrono, s’il est excellentpour une non-spécialiste commeLaure, vaut que dalle sur le planinternational. En moins de 2’11’’, tun’existes pas. Pas sûr que Laurepuisse yarriver. En revanche,Muffat,elle, peut. »

Muffat les yeux rougisAu moment où Lucas émet cettehypothèse flatteuse, la lycéenneniçoise, prostrée contre un mur, a lesyeux rougis. Elle pleure. À 19 h 8,alors qu’elle s’était jusqu’ici désinté-ressée ostensiblement de l’affaire –sans doute une diversion –, Muffat

s’était brutalement redressée. Letemps s’était arrêté, son record s’enétait allé. « C’est normal qu’elle réa-gisse ainsi, compatissait son coachFabrice Pellerin, qui passa de lon-gues, longues minutes à la consoler.Elle doit apprendre de ça et ne pasreprocher à l’autre ce qu’on lui a fait(après avoir subtilisé le record à Nan-cy, Muffat l’avait encore améliorél’été dernier à Budapest). C’est uneleçon d’humilité. Ce qu’a fait Laure,c’est quand même très impression-nant. C’est là qu’on réalise qu’elleest de la trempe des championnes :se bagarrer pour récupérer un bienqui n’est pas clairement sur son terri-toire, ce n’est pas à la portée den’importe qui.Mais, croyez-moi, auxChampionnats de France (en mai àTours), ça se gagnera beaucoup plusvite que ça. » Il faudra bien, un jour,que l’explication ait lieu directe-ment. Ça pourrait défriser.

FRÉDÉRIC BERNÈS

PROGRAMMEAUJOURD’HUI. – À Chamalières et àAmiens, séries à partir de 9 heures,finales à partir de 15 h 30. HOMMES :100 m, 400 m, 100 m dos, 200 m brasse,200 m papillon, 200 m 4 nages.FEMMES : 200 m, 200 m dos, 100 mbrasse, 100 m papillon, 400 m 4 nages.

À Amiens. – HOMMES. 50 m : 1. Mutu,23’’25. 200 m : 1. Horth, 1’51’’94. 50 mbrasse : 1. Fouesnant, 29’’59 ; 2. Duboscq,29’’68. 100 m brasse : 1. Duboscq, 1’1’’40.FEMMES. 100 m : 1. Metella, 56’’50. 400 m :1. Huber, 4’16’’06.

RÉSULTATSCOUPE DE FRANCE (grand bassin, 27-29janvier). – À Chamalières. – HOMMES.50 m : 1. Leveaux, 23’’52. 200 m : 1. Leveaux,1’50’’71. 200 m dos : 1. Stasiulis, 2’3’’30.50 m brasse : 1. De Pellegrini, 29’’48 ; 2.Thiallet, 29’’49. 50 m papillon : 1. Lebon,25’’14. 100 m papillon : 1. Lebon, 53’’83.400 m 4 nages : 1. Rostoucher, 4’26’’76.FEMMES. 50 m : 1. Couderc, 26’’38. 100 m :1. Couderc, 56’’13 ; 2. Mongel, 57’’12. 400 m :1. Manaudou, 4’9’’56. 50 m dos : 1. Manau-dou, 30’’18 ; 2. Joron, 30’’53. 100 m dos : 1.Weber, 1’4’’76. 50 m brasse : 1. Muffat,32’’52. 200 m papillon : 1. Mongel, 2’12’’93.200 m 4 nages : 1. Manaudou, 2’14’’29(record de France ; anc. rec. : 2’14’’84 parMuffat, le 17 juillet 2005 à Budapest).Temps de passage de Manaudou : 29’’47,1’3’’68, 1’43’’37, 2’14’’29.Temps de passage de Muffat lors de sonrecord : 28’’11, 1’1’’82, 1’41’’46, 2’14’’84.

CHRONOLOGIE DU RECORDDE FRANCE DU 200M 4 NAGESFEMMES1997 N. Cliton 2’17’’142002 Le Paranthoen 2’17’’042002 Le Paranthoen 2’16’’952004 Cartiaux 2’15’’752004 Manaudou 2’15’’632005 Muffat 2’15’’302005 Muffat 2’14’’842006 Manaudou 2’14’’29

Laure Manaudou n’a paslaissé filer trop de tempsen brasse et profité d’unedernière longueur canonen crawl pour reprendrele record national du 200 m4 nages.(Photo Stéphane Mantey)

SÉLECTIONS AUSTRALIENNES

Thorpe revient au jeuAprès dix-sept mois d’absence, le prodige australiententera cette semaine de se qualifier pour les Jeuxdu Commonwealth.

MELBOURNE – (AUS)de notre envoyé spécial

EN CET ÉTÉ AUSTRAL 2006, Mel-bourne a choisi de battre le fer quand ilest chaud en matière de compétitionssportives de haut niveau et Dieu sait sil’air est brûlant en ce moment par ici.Ainsi, le bon peuple de la capitale del’État de Victoria a-t-il eu à peine letemps de célébrer Amélie Mauresmocomme elle le méritait et de savourer,comme il se devait, l’extravagantefinale Baghdatis-Federer au Rod LaverArena, qu’il se transportait déjà à deuxmiles de là, au Melbourne Sports andAquatic Centre où d’autres choses de laplus grande importance vont l’occuperjusqu’à samedi prochain. Dansquelques heures en effet, débuterontdans une piscine fraîchement creusée àciel ouvert, les sélections australiennesen vue des Jeux du Commonwealth les-quels, justement, se dérouleront en cesmêmes lieux du 15 au 26 mars.Natation, sélections, Jeux, Common-wealth, voilà quatre bonnes raisons quien d’autres temps auraient suffi àrameuter ce que l’Australie compte desportifs, c’est-à-dire dix-huit millions,autant que d’habitants. Il en est pour-tant une cinquième qui, à elle seule,retient toute l’attention de la nation :retiré des grandes affaires de ce mondedepuis les Jeux Olympiques d’Athènes,Ian Thorpe a décidé de se mouiller ànouveau pour son pays. Et pour tout untas de raisons, la réapparition dunageur australien le plus distingué del’histoire (*) est un véritable événe-ment. Il va être intéressant de voir, parexemple, comment ce garçon de vingt-trois ans, comblé – mais aussi rassasié,ce qui est moins plaisant – en août2004, a évolué depuis.

Les filles à l’assautdes records

Concernant l’état d’une partie de sonfonds de commerce, le 200 m – puis-qu’il semble pour l’instant rebuté parle 400 m –, on a d’ailleurs déjà le boutd’une idée. Le temps qu’il a réalisé endécembre dernier sur cette distance àl’occasion des Championnats de Nou-velle-Galles du Sud en témoigne.Nageant ce jour-là en 1’46’’20, Thorperéussit tout simplement la troisièmeperformance de l’année 2005, justederrière les 1’45’’20 de Michael Phelps

et les 1’46’’14 de son compatrioteGrant Hackett réalisés en finale desChampionnats du monde à Montréal,c’est dire la dimension de son don.Mais il va être passionnant aussid’observer comment ce savant du« 200-400 » a su aussi enfiler denouveaux habits, ceux d’un véritablespécialiste du 100 m, car briller sur unaller-retour de grand bassin est l’objec-tif qu’il s’est fixé, à court terme dumoins.Certes, l’exercice ne lui est pas inconnu,il le termina deux fois en troisième posi-tion, aux Championnats du monde2003 puis à Athènes, aux Jeux, en48’’56, ce qui n’est pas rien. Mais lanouveauté tient en ce qu’il s’est préparécette fois spécifiquement pour cet évé-nement. Vu la concurrence du moment,l’emporter jeudi prochain semble dansses cordes. Pour le reste, notamment lechrono, on aura le temps d’y revenir.Comme on reparlera sans doute aussid’ici à samedi de l’absence de GrantHackett, triple champion du monde– 200 m, 400 m, 800 m – l’été dernier àMontréal et opéré à l’automne del’épaule droite. Car ayant récupéré sonfils préféré mais perdu son capitainechéri, la natation masculine austra-lienne n’est guère plus avancée qu’ellene l’était au Canada où – exceptéHackett – elle ne plaça que quatrenageurs dans les finales individuelles.Et si en théorie les deux premiers dechaque épreuve seront sélectionnéspour les Jeux du Commonwealth, AlanThompson, le grand patron, a récem-ment prévenu que, concernant les gar-çons, rien ne serait automatique.Les filles, elles, n’ont pas eu d’ultima-tum. Leurs performances – dix destreize médailles d’or de l’équipe – enjuillet 2005 les en ont exonérées.D’autant qu’elles ne semblent pas avoirralenti les cadences.En sprint, Lisbeth Lenton, Alice Mills etJodie Henry vont une nouvelle fois sedisputer la suprématie nationale. Etchez les brasseuses, aussi, ça se bous-cule tant et plus avec Leisel Jones –championne du monde du 100 m et du200 m –, Jade Edmistone et BrookeHanson. Autant dire qu’il est desrecordsdu monde qui risquent, eux aus-si, d’avoir chaud.

PATRICK LEMOINE(*) Cinq titres olympiques, onze titresmondiaux.

PROGRAMMELA NUIT PROCHAINE. – Au Sports and Aquatic Centre de Melbourne, séries à10 heures (minuit, heure française), demi-finales et finales à 18 h 30 (8 h 30, heurefrançaise) : 200 m FEMMES, 50 m dos HOMMES, 50 m papillon F, 400 m H, 200 m4 nages F, 200 m papillon H, 50 m brasse F, relais 4 × 100 m H.

� TROPHÉE ANDROS : MULLER, ET DE DIX ! – Malgré une voitureaccidentée la veille par son équipier Bourion, et un retour en force de Prostvendredi, qui subtilisait la deuxième place au général à Dayraut, Yvan Mulleravait suffisamment d’avance hier soir, à l’issue des qualifications, pour êtreassuré d’un dixième sacre sur glace avant même de disputer en nocturne lafinale, à Super Besse, cadre de la dernière manche du trophée Andros.� LES SOUVENIRS DE « JABBY » AUX ENCHÈRES. – La vente aux enchèresde ses livres, objets et souvenirs liés à la course automobile, voulue etorganisée par Gérard Crombac avant sa mort, aura lieu aujourd’hui à Paris(14 heures). Toute sa vie, riche et passionnée, se trouve résumée là… Dansces milliers de clichés, pris par lui au fil de sa carrière aux multiples facettes.Dans ces maquettes, ces œuvres d’art (sculptures, peintures, lithographies),ces collections précieuses (mascottes de radiateurs, lanternes de taxis, objetsd’accastillage Bugatti) ou futiles (ses laisser-passer de journaliste et tout unaimable bric à brac accumulé sur les circuits), dans ces lettres adressées à luipar Enzo Ferrari, Jim Clark, ou le Dr H.C. Porsche, et dans ces carnets de notesrédigés d’une écriture fébrile. Un casque d’Olivier Panis, un autre de PatrickPons – celui qu’il portait le jour de son accident fatal –, des jouets anciens etrares. Et puis cette Motobécane de jeunesse, avec laquelle Crombac disputa leBol d’Or en 1950 à Montlhéry : tombé en panne avec l’engin en se rendant aucircuit, « Jabby » avait dû réparer lui-même... et s’était présenté en retard audépart. Au terme d’une course opiniâtre, il s’était néanmoins classé et avaitainsi relevé son défi. – A. G.Aujourd’hui, Hôtel Dassault, 7-9, Rond Point des Champs-Élysées, Paris 8.

� CANCELLARA AMBITIEUX. – Lerouleur suisse, qui a quitté lesItaliens de la Fassa Bortolo pour lesDanois de CSC à l’intersaison,aborde la nouvelle année avec uneambition décuplée. « Avant tout, ilest important pour moi de gagner laconfiance de mes coéquipiers,explique Fabian Cancellara,vingt-quatre ans. C’est fondamentalafin que je puisse réaliser de bonnesperformances. Mon premier grandobjectif sera les classiques deprintemps, puis le Tour de France.J’espère bien me comporter dans leprologue, mais aussi travailler pourle groupe afin de permettre à IvanBasso d’atteindre le résultat qu’ilescompte. En fin de saison, leChampionnat du monde ducontre-la-montre sera aussi unobjectif. » Médaillé de bronze auChampionnat du mondecontre-la-montre à Madrid, le Suisses’était également classé quatrièmede la Hew Cyclassics et deGand-Wevelgem en 2005.� MAGALI LE FLOCH SAVOURE. –Nouveau membre de T-Mobile,Magali Le Floch considère qu’elle seretrouve dans la meilleure équipe dumonde en compagnie de JudithArndt, Ina-Yoko Teutenberg ouencore Mary Holden. La championnede France fera d’ailleurs ses débutslors des deux premières épreuves deCoupe du monde, à Geelong, enAustralie (26 février) et enNouvelle-Zélande (5 mars), avec lescinq autres filles retenues dans uneffectif qui en compte dix. Dirigéepar l’Américain Bob Stapleton,l’équipe féminine, qui existait

jusque-là aux États-Unis, estdésormais totalement associée à sonhomologue masculine et sera baséeen Europe. À trente ans, Le Flochcompte sur cette saison pourfranchir un nouveau palier au seind’une structure très professionnelle.� SORTIE GÂCHÉE POUR ALDAG. –Rolf Aldag, qui avait prévu de faireses adieux à la compétition àl’occasion des Six Jours de Berlin, n’apas pris le départ de la deuxièmesoirée, vendredi, à cause d’unedouleur au genou. L’Allemand, âgéde trente-sept ans, a laissé sonpartenaire Robert Bartko poursuivrela compétition sans lui et a étéremplacé pour la circonstance parChristian Lademann. Rolf Aldagpourrait cependant reprendre saplace d’ici la fin de l’épreuveberlinoise pour les derniers tours depiste d’une carrière entaméeen 1991 chez les Suisses d’Helvetia.� PARRA SUR LE GIRO. – LeColombien Ivan Parra, recruté cethiver par la formation Cofidis, serale leader de son équipe lors duprochain Tour d’Italie. L’an passé, legrimpeur sud-américain avaitremporté deux étapes de montagnesur le Giro, alors qu’il portait lescouleurs de Selle Italia.� GUERINI SE LAISSE UNESAISON. – Giuseppe Guerini ne saittoujours pas s’il sera encore dans lespelotons en 2007. À 35 ans, l’Italiende la T-Mobile, vainqueur de la19e étape du Tour de France en 2005au Puy-en-Velay, veut attendre lasaison 2006 pour voir s’il se senttoujours capable d’exercercorrectement son métier.

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Page 17: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge17

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ILS ONT DIT DANS

PROLONGATIONS

Wilhelmvaccinéecontre le bruit

Le biathlon exige tout un tas dequalités. L’une d’elles : êtreconcentrée à l’extrême sur le pas detir. Championne olympique enpoursuite et en relais en 2002,l’Allemande Kati Wilhelm le saitparfaitement. D’autant qu’UweMüssiggang, l’entraîneur desbiathlètes d’outre-Rhin, ne cesse dele lui rappeler. Ainsi, quand elles’entraîne au tir, la favorite des Jeuxde Turin a droit à un grand numérodudit Müssiggang : il fait le plus debruit possible, parle très fort etpousse le vice à balancer des phrasesdu genre : « Ta principale rivale vientde faire un sans-faute au tir. Si tu nefais pas aussi bien, elle sera loindevant ! » Des méthodes dont KatiWilhelm ne se plaint pas : elle estactuellement en tête de la Coupe dumonde. S’il est une biathlète que lebruit de la foule ne perturbera pas àTurin, on la connaît.

Piquet avecBouchut pourgagner la der

Vainqueur des 24 Heures du Mans en1993 sur Peugeot 905, ChristopheBouchut a connu un vrai bonheur leweek-end dernier en participant pourla première fois aux Mil Milhasd’Interlagos, populaire coursebrésilienne ouverte aux voitures duFIA-GT. D’abord parce qu’il faisaitéquipe avec un ancien champion dumonde de F 1 (1981, 1983, 1987),Nelson Piquet (plus le fils de cedernier et Castro Neves). Ensuiteparce que cet équipage, sur uneAston Martin du Team Cirtek, avaincu. Une victoire très particulièrepour Bouchut qui aura ainsi contribuéà offrir à Piquet (53 ans) son derniersuccès. Le Brésilien avait déclaré eneffet que ces Mil Milhas seraient sadernière course officielle. AutreFrançais que Piquet père et filssurent remercier, Michel Droitecourt,l’ancien arrière du quinze de Franceet de Montferrand, qui veillait sur lespneumatiques de l’Aston Martin.

Poulidorse désole

(Photos Jean-Marc Pochat, DDPI,AP/Julie Jacobson, Bruno Fablet)

Jeannie Longo participera aujourd’huià Gemenos (Bouches-du-Rhône) au31e « Gentlemen de l’amitié et dusouvenir » organisé par les frèresBertrand. Elle y retrouvera de grandsnoms du cyclisme masculin qui larespectent « pour ce qu’elle aapporté au cyclisme féminin et pourles vraies performances qu’elle aréalisées », assure Raymond Poulidorqui sera aussi présent avecZoetemelk, Aimar, Stablinski,Darrigade, Guimard, Anglade,Walkowiak, Beheyt, Altig, etc.« Hélas, nous confiait hier Poulidor,la génération des jeunes retraités nevient jamais à ces rassemblementsd’anciens. Autrefois, le peloton vivaiten groupe tout au long de la saisonet les coureurs étaient solidaires.Aujourd’hui, assistés, ils n’ont pasl’occasion de s’entraider, de seconnaître. Ils auront donc de moinsen moins plaisir à se retrouver aprèsleur carrière. »

BERNARD DOLET

Harcèlementsexuel chezles Knicks ?

Ancien très bon joueur de NBA,aujourd’hui président des New YorkKnicks, Isiah Thomas,quarante-quatre ans, marié, deuxenfants, a des soucis. Anucha BrowneSanders, quarante-trois ans, mariée,trois enfants, le poursuit en justicepour harcèlement sexuel. Arrivée auclub en 2000, trois ans avant queThomas prenne la présidence du club,Anucha s’occupait du marketing etdes opérations commerciales desKnicks. Thomas l’aurait souventtraitée de « salope », de « putain »,et lui aurait fait nombre d’avancessexuelles. Elle porte plainteégalement contre le propriétaire del’équipe qui défend son président caril estime la plainte d’Anuchainfondée. Il y aura procès àManhattan et Mme Browne Sandersdemande dans un premier temps 6millions de dollars d’indemnités auclub qui l’a licenciée ce mois-ci (« Enraison de ma plainte contreM. Thomas », affirme-t-elle).

Bernard qui ?C’EST UN CLIN D’ŒIL à tous les plus de vingt ans quis’obstinent à évoquer « le bon vieux temps » sur fondde Requiem de Mozart, le hit de la semaine. Un démentià la face de tous les sinistres « déclinologues » dontparlait récemment le Premier ministre.Car qui peut sérieusement affirmer que « c’était mieuxavant » après être tombé sur la coupe de cheveux dite àla Waddle – court devant, long derrière, consternantsur les bords – de Jean-Jacques Eydelie, exhumée lors larécente évocation des turpitudes fin de siècle du foot-ball français ?Dans le genre démonstration par l’infiniment tarte desconstantes avancées du génie humain, c’est presqueaussi convaincant que l’invention de la languette àdémouler les apéricubes ou que l’enthousiasmantretour à leurs amours sportives d’unJonah Lomu et d’un Ronny Turiafquelques mois après être passés sousla lame glacée du bistouri.Mais le plus épatant dans le genre « on n’arrête pas leprogrès », c’est que « l’affaire Eydelie » n’a pas passéla semaine.Valentino Rossi en Formule 1, la frustrante victoired’Amélie Mauresmo sur les grabataires de Belgiquemoins Johnny, les cent cinquante mille balles de salairehebdomadaire de Thierry Henry – on parle ici en eurosnew-age, pas en anciens nouveaux francs yéyé –, letirage de l’Euro de foot ou les Championnats d’Europede hand, l’information a toutes les peines du monde àlutter contre la vitesse acquise et la cybernétisationgalopante.En l’occurrence, c’est peut-être mieux ainsi.Car si, comme tout le monde, on aimerait bien savoirquelle valeur sportive accorder vraiment à la seuleCoupe des champions française, on n’arrive pas à avoirpour Jean-Jacques Eydelie la compassion et l’estimequ’on eut pour Jean-Jacques Glassman, le seul authen-tiquehonnête homme de toute cette sombre période, ni

à lui trouver le profil vengeur de Travis Brickle, le hérosde Taxi Driver, malgré de faux airs de Robert De Nirojeune.Si le Charentais sort aujourd’hui de ses pantoufles, c’estqu’après avoir cessé de faire rire, Bernard Tapie a aussicessé de faire peur.D’ailleurs, pour que l’histoire enfle et rebondisse vrai-ment, pour qu’il y ait « complot » comme il dit, il auraitfallu que Bernard Tapie existe encore.On veut dire sportivement.Mais puisque le dernier « people » parisien à jugerfurieusement tendance le port du col roulé cachemire aretrouvé sa place dans le paysage médiatique au carre-four du petit théâtre de boulevard et du « café desports » télévisuel, on ne saurait trop luidéconseiller de

repartir à l’assaut des moulins dufootball.Même si la justice devait lui adjugerenappel dans le procès qui l’oppose à

l’État, cent trente-cinq millions d’euros de cagnotte– « Heureusement que c’est avec l’argent du gouverne-ment, pas avec nos impôts, qu’il va faire le beau »,comme dirait mon boucher – pour relancer la partie.D’abord parce qu’on a plus rien aujourd’hui dans le footavec cent trente-cinq patates, qu’il demande plutôt àRobert Louis-Dreyfus qui en a déjà lâché deux cents àl’OM.Et puis, surtout, parce que Bernard Tapie date du tempsoù Luc Alphand était skieur et Yannick Noah tennis-man.Qu’il revienne aujourd’hui avec ses manières d’avantguerre – du Golfe – et ses rodomontades montées enboucle et il aura vite fait de passer auprès d’Abrahamo-vitch, le tycoon de Chelsea et sa bande de milliardairesen furie, pour un aimable bricoleur.Quelque chose comme le Roger Rocher de son époque,la pipe au bec et la caisse noire en moins.

PIERRE MICHEL BONNOT

� Jean-Pierre VIDAL (vainqueur du slalom de Kitz-bühel) : « Je voulais gagner une fois ici, c’était un rêve.L’Autriche, c’est le pays du ski. C’est mythique. Il y a lepoidsde l’Histoire. “Kitz”, c’est laplusbelle !C’est aus-si important que les Jeux. Et, comme la médaille olym-pique je l’ai déjà et que je l’aurai toujours, j’irai à Turinen pleine confiance. »

� Arsène WENGER (manager d’Arsenal) : « Ce quedit Jean-Jacques Eydelie rejoint tout ce que les genspensaient. C’est courageux et, si telle est la vérité surl’OM de l’époque, c’est très grave. J’affirme en tout casque cela ressemble à 100 %à ce que j’ai connu. Mais jene suis pas certain que la justice sera rendue. »

� Alejandro VALVERDE (coureur cycliste espa-gnol) : « Bien sûr, je rêve de pouvoir gagner un jour leTour de France et cette course fait partie de mes objec-tifs de l’année. Avec le retrait d’Armstrong, la coursesera plus ouverte que jamais. Sauf que le Tour reste leTour et qu’il sera aussi difficile à remporter que lorsqueArmstrong était là. »

� Nikola KARABATIC (handballeur tricolore jouantà Kiel) : « Je pensais que les titres du handball françaisdonneraient une autre notoriété à ce sport en France.Que des investisseurs se serviraient de la bonne imageque nous véhiculons. Mais ça ne décolle pas. Alorsqu’en Allemagne c’est un réel bonheur. »

� Pedro PAULETA (footballeur du PSG) : « C’est quile PSG ? Ce n’est pas une grande équipe. C’est uneéquipe comme les autres. La grande équipe en France,c’est Lyon. Les autres sont toutes pareilles jusqu’à ladixième ou douzième place. »

� Flavio ROMA (gardien de Monaco en rééduca-tion) : « Heureusement que Guillaume Warmuz est là.Je pense qu’il a été parfait. Sa présence est rassurantepourmoi et pour l’équipe. Dansma situation, j’aimoinsdepressionquand çane vapas et jemedis, sachant queGuillaume est là : “O.-K., j’attends demain.” »

� AlainGARNIER (directeur médical de l’AMA) :« Touteprise d’hormones exogènes chez un sujet prépubertaire,pubertaire ou postpubertaire peut occasionner de gravesproblèmes chez ces jeunes adolescents et entraîner uneperturbation hormonale lourde de conséquences. Pubertéprécoce, problèmes de croissance, problèmes testiculaireschez les garçons, virilisation chez les jeunes filles... »

� MarcMADIOT (directeur sportif de la Française desJeux) :« Ça coûte cher d’être coureur cycliste. Avant, cesport était celui des fils d’ouvrier et de paysan.Aujourd’hui, c’est un sport de riche et ce n’est pas làqu’on ira recruter. On doit reconquérir les jeunes, leurredonner envie de souffrir. »

� Kofi ANNAN (secrétaire général de l’ONU) : « Biensûr, tous les pays en guerre ne respectent pas la trêveolympique, mais celle-ci permet à certains de réfléchir,de se demander pourquoi ils détruisent leur pays etcontinuent de se battre. Prendre du recul avec le conflit,voilà ce que permet la trêve olympique. »

� Sébastien GROSJEAN (quart-finaliste à l’Opend’Australie) : « Sur ce que j’ai montré à Melbourne, jene suis pas loin de mon meilleur niveau. Le problème,c’est qu’on oublie comment on jouait avant ! »

� Marcos BAGHDATIS (après sa demi-finale àl’Open d’Australie) : « On m’a d’abord dit qu’à Chypreils avaient fermé les écoles pendant mon match, maisen fait ils n’ontmêmepas eu à le faire : personne n’étaitallé en cours ! »

� Zinédine ZIDANE (Real Madrid) : « Maintenant,nous jouons comme une équipe. Oui, nous avonsretrouvé le beau jeu, le vrai Real Madrid. Il faut oublierles derniers mois. Je ne vis pas avec le passé. »Propospubliés entre le lundi 23 janvier et le vendredi 27janvier.

MANAUDOU,L’IMAGE DE SYNTHÈSEDepuis le tourbillon post-Athènes,la nageuse a sacrément rétrécisa communication. Est-elleune people qui s’ignore ?Pas sûr.

CHAMALIÈRES –de notre envoyé spécial

IL FAUT SE FIGURER le bureau parisiende maître Poulmaire. Visualiser cesrequêtes empilées sur un coin de table, seslettres à en-tête et à formules de politesseclassées sans suite. Avocat chargé de veil-ler aux intérêts de Laure Manaudou, DidierPoulmaire est l’homme qui dit non. « Onrépond favorablement à moins d’unedemande sur dix », évalue-t-il.Pourquoi si peu ? Les contraintes d’entraî-nement n’élucident pas tout. Pour déchif-frer les raisons de cette communicationtrès localisée, il faut rebrousser chemin.Revenir à Athènes. Triple médaillée olym-pique, d’or, d’argent et de bronze, LaureManaudou bascule en un rien de temps deMelun au star-système. Conseillée àl’époque par un pseudo-agent, l’ado – ellen’avait que dix-sept ans – passe à toutesles sauces. Le canapé de Drucker, le tabou-ret de Fogiel, le Salon de l’auto, lesréclames détournées pour des fast-food,

les interventions en entreprise… Tout etn’importe quoi. Passé proche de la« cata », le clan Manaudou décide dedébrancher la centrifugeuse. Et embauche,en septembre 2004, Didier Poulmaire, lenettoyeur. « Désormais, on ne commu-nique que s’il y a un contenu. »Recrutée en même temps que l’avocat,Marie-Claude Prévitali n’a pas tardé àrendre son tablier d’attachée de presse.C’était il y a un an. Elle n’a pas été rempla-cée et ça risque de durer. « On n’a pasbesoin de ça, certifie le coach PhilippeLucas qui gère aussi, depuis les bords debassin, les sollicitations.Çafait aussipartiede mon job de gérer ça, de la protéger. »Peut-être même que ça l’arrange.Hier matin, Manaudou tenait conférenceà la piscine de Chamalières où elle dis-pute tout le week-end le premier acte dela Coupe de France. À la table, devantune poignée de journalistes locaux, Lucasa souvent monopolisé la parole. « Je pré-fère quand Philippe est là », concède lachampionne.Aujourd’hui, hormis la presse spécialisée,la présence de Manaudou dans les médiass’est rétrécie. Pas un seul plateau télédepuis des mois. « Pourtant, il n’y a pasunesemaineoù jen’ai pas unedemandedel’équipe d’Ardisson ou de Fogiel, précisePoulmaire.On a refusé de remettre un NRJMusic Award à Robbie Williams. Unconseiller en communication vous diraitque c’est de la folie dedire nonà ça. » Justeune incartade à la Star Ac en fin d’année,« parce que j’aime bien le programme »,dit la demoiselle, et basta.Alors, que vaut aujourd’hui, un an et demiaprès Athènes, l’image de Manaudou ? Sa

notoriété est-elle transférable hors duchamp sportif ?Si on sonde les gazettes people, c’est non,trois fois non. « On s’est intéressé à elleune seule fois, raconte Sophie Depienne duservice photo de Voici.Mais notre lectorats’en fout un peu de sa vie privée. »Mêmeconstat à la rédaction deCloser, dernier-néde la presse à sensation. « On a vite com-pris qu’on ne s’attachait pas au person-nage, estime Laurence Pieau, la patronnede l’hebdo. Elle a une vie ultra saine, ellebosse durmais ça reste plan-plan. Très peude choses circulent sur elle, ce n’est pasune nana traquée. Il faudrait qu’il lui arrivequelque chose. » Pas assez glamour, pasassez rock’n roll, pas assez croustillant.« Tu parles, pouffe coach Lucas, tout lemonde la demande même si c’est vrai queça s’est calmé depuis les Jeux. Bien sûrqu’elle est people ! » Il y a quinze jours,lors du meeting de Bordeaux, Laure avaittrès mal vécu qu’un photographe se pose àun mètre d’elle pour l’immortaliser avecson fiancé, le nageur Pierre Henri. « Je nesuis pas une people, rouspétait-elle.Parfois, c’est vraiment ch… à vivre. »Chef du service photo à VSD, MarcSimon estime « qu’elle compte parmiles gens difficiles d’accès, qui peuventexiger d’être choyés et de choisir lesphotographes. Un cliché d’elle vaut unpeu plus que le barème de base maison ne peut pas miser que sur son côtépeople pour monter un sujet. »Seul Paris-Match essaie de « feuille-tonner » sur la vie de la naïade. Unsujet après Athènes, un autre à

l’époque de feue la candidature Paris 2012,mais surtout une couverture en mai dernieret un « coup », en décembre après l’Europetit bassin à Trieste, avec séance photosdans un jet privé. « On en a fait un person-nage de l’histoire deMatch, confie Cathe-rine Tabouis, responsable du service Per-sonnalités de l’hebdo. CommeMauresmo,comme Destivelle. »Glacée à la une de l’hebdo pendant le festi-val de Cannes, habillée de Giorgio Armani,Manaudou a pris la pose sur les marches dupalais avec son chéri. Mais le lectorat n’apas mordu, loin de là. « Sans doute que,pour l’instant, Laure ne fait pas complète-ment rêver, suppose Tabouis. Elle ne souritpas beaucoup, c’est peut-être ça l’explica-tion. »C’est vrai qu’on reproche parfois à Manau-dou d’être froide, pas bien loquace, pasbonne cliente avec la presse. Mais elle pro-gresse dans l’exercice. « Si Laure n’est pasSharapova, il faut le respecter, réclamePoulmaire. Elle n’est pas une grande com-municante, c’est certain, mais Zidane nonplus. Ça n’empêche pas les gens de lesaimer. On a étudié l’idée de lui fournir un“training médias” mais on a renoncé… »Ce versant du métier ne l’émoustille pasplus que ça. Elle ne développe aucuneaddiction à la presse, ne s’écoute jamaisparler, ne rêve pas de couvertures et necherche pas là dedans une quelconquevalorisation. « Je ne passe pas assez à latélé, je fais parfois la gueule, oui j’entendstout ça, dit Manaudou. Même si je ne raf-fole pas des interviews, je crois que jem’ensors mieux qu’avant. » À force d’en fairemoins.

FRÉDÉRIC BERNES

D’une communication à tout va durant la période post-Athènes, Laure Manaudou (ici au milieu de dizaines de journalistes) estaujourd’hui passée à une communication étudiée et contrôlée, pour ne pas dire minimaliste... (Photo Jean-Marc Pochat)

NOUVELLES DU MONDE

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« Elle a une vie ultrasaine mais ça resteplan-plan. Il faudraitqu’il lui arrive quelquechose. » (LaurencePieau, patronnede « Closer » )

DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 17

Page 18: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

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LU

Tirage du samedi 28 janvier 2006 :500 846 exemplaires

BOXE CHAMPIONNAT WBA DES LOURDS-LÉGERS

HIER MATIN, au petit déjeuner aucoffee shop de l’hôtel-casino Tropica-na d’Atlantic City (New Jersey), àquelques mètres des vagues del’océan, Michel Acariès ne se mon-trait pas déçu. Pourtant, la veille àminuit le Russe Valery Brudov, jus-qu’alors vainqueur de ses trente com-bats, que le promoteur françaisdirige, a été surclassé aux points(110-118 pour les trois juges) parl’Américain Virgil Hill pour le titreWBA vacant des lourds-légers. Or, enplus d’être âgé de quarante-deux ans,Hill était absent des rings depuis mai2004, date de sa défaite aux pointscontre Jean-Marc Mormeck !…« Il s’est passé ce que je craignais,soupire Acariès. Face à Hill, en supercondition physique, qui a tourné endonnant son direct du gauche, Valerya manqué de métier. L’expérience aparlé. Pour battre Hill, il faut le bous-culer, ce que Brudov n’a pas fait. »Pris de vitesse pendant les quatre pre-miers rounds, le Russe se montra plusactif dans le cinquième et gêna Hill,sans toutefois parvenir à le cadrer. Àla fin du douzième round, Brudov(29 ans, 88 kg) réussit enfin à l’ébran-ler et faillit l’envoyer à terre, mais legong ne tarda pas à venir au secoursdu vétéran.« Déjà, dans le sixième round Hill aétébien touché,affirme Acariès.Maisil n’y a rien à dire, Valery a été bienbattu même si l’écart des juges estexagéré. À son âge Hill est, non pasétonnant, mais époustouflant ! »En septembre 1987, dans un autrecasino d’Atlantic City, Hill s’étaitemparé de son premier titre mondial,détrônant le champion WBA des mi-lourds, le Trinidadien Leslie Stewart.Ainsi vendredi, dans une réunionqu’il avait organisée en partie,l’homme du Dakota a-t-il remportéson vingt-quatrième ChampionnatWBA (vingt-deux en mi-lourds, deuxen lourds-légers). « À mon âge,

Hill est éternelÀ quarante-deux ans, l’Américain a battu aux points l’invaincu Russe ValeryBrudov pour le titre vacant WBA, vendredi à Atlantic City.

RÉSULTATSRÉUNION D’ATLANTIC CITY (USA, 27 jan-vier). – Super-légers (12 × 3) : StevieJohnston (USA) b. Steve Quinonez (USA) auxpoints (118-109, 116-111, 116-111). Cham-pionnat WBA des lourds-légers (12 × 3) :Hill (USA, cochallenger) b. Brudov (RUS, co-challenger) aux points.

s’enthousiasme Hill (90,700 kg,50 victoires dont 23 avant la limite,5 défaites), je rêve de disputer undernier gros combat. »Pourquoi pas contre le champion dumonde unifié de la catégorie, l’Amé-ricain O’Neil Bell (pour la WBA, Bellest « super-champion », Hill nedétenant que le titre « normal ») ? –A.-A. F.

BATEAUX

� LA VOILE FRANÇAISE BRILLE À MIAMI. – L’année 2006 commence particulière-mentbienpour l’équipedeFrancedevoile,qui vientdedécrocherà Miami,à l’occasiondelaMiamiRolexOCR,deuxvictoires, l’uneen Staravec lesdoubleschampionsdumonde etmédaillés olympiques, Xavier Rohart et Pascal Rambeau, l’autre, en 470 femmes, avecIngrid Petitjean et Nadège Douroux. Cinq autres podiums s’ajoutent à ces deux succès,deux en Tornado, un en 470 hommes comme en Laser hommes et en Neil Pryde RSX(planche).Confrontésau gotha de leur série, Rohart et Rambeauont survolé l’épreuveaupoint de pouvoir regarder leurs poursuivantsdisputer la manche finale sans eux tant leuravance sur le deuxième était conséquente. Rambeau de préciser pourtant que le tandem« pouvait encore progresser, notamment sur la communication à bord », dans la pers-pective du Championnat du monde organisé fin septembre à San Francisco.470 (femmes) : 1. Petitjean-Douroux, 23 points ; 2. Bassadone-Clark (GBR), 35 ; 3. Clark-Mer-genthaler (USA), 51, etc. 470 (hommes) : 1. Asher-Willis (GBR), 42 pts ; 2.Bonnaud B. et R., 49 ; 3.Kliger-Gal (ISR) ; ... 7. Charbonnier-Bausset, 68, etc. Laser Standard : 1. Goodison (GBR),23 pts ; 2. Pruvot, 42, etc. Star : 1. Rohart-Rambeau, 50 pts ; 2. Horton-Nichol (USA), 86 ; …6. Presti-Saliou, 105, etc.Tornado : 1. Lovell-Ogletree (USA), 29 pts ; 2. Backes-Sevestre, 55 ; 3.Revil-Espagnon, 57, etc. Neil Pryde RSX (planche) : 1. Dempsey (GBR), 11 pts ; 2. Huguet, 38 ;... 5. Hassen, 57, etc.

HIPPISME� « JAG DE BELLOUET » ENCORE ? –Après avoir réussi dimanche dernier àrassurer ceux qui ne croyaient plus enlui et à remporter de façon magistraleson troisième Prix de Cornulier (leChampionnat du monde de trot mon-té), Jag de Bellouet, du haut de sesneuf ans, pourrait bien remporter cetaprès-midi à Vincennes (15 h 40) sondeuxième Prix d’Amérique consécutif.Plus riche trotteur français de tous lestemps, le cheval entraîné par Chris-tophe Gallier est en effet tout aussidominateur à l’attelé. Pour le contrerdans la course-reine du trot, Joyaud’Amour, Kazire de Guez, Mara Bour-bon et Keed Tivoli semblent les mieuxarmés. Reste à souhaiter quel’épreuve soit limpide, que « Jag » nesoit pas victime d’incidents de par-cours et que, s’il doit être battu, ce soità la régulière. – B. D.

TENNISDE TABLE� SAMSONOV, SEUL NON-CHINOIS.– Au rendez-vous desdemies, en simple,et de toutes les finales de l’Open ProTour de Croatie, hier à Zagreb, seul leBélarusse Vladimir Samsonov défendaitles couleurs du Vieux Continent aumilieu des joueurs et joueuseschinoises.Avec succès puisque le triple championd’Europe (1998, 2003 et 2005) s’estimposé en sept sets face à Chen Qi qui apourtant longtemps fait la course entête. Samsonov s’offre ainsi son trei-zième succès sur le Pro Tour, un circuitmondial qu’il a remporté en 1997. Ànoter que chez les jeunes (– 21 ans), lesdeuxderniers français en lice, LoïcBobil-lier et Carole Grundisch, avaient été sor-tis en quarts de finale.

OPEN PRO TOUR DE CROATIE (Zagreb, 26-28janvier). – HOMMES. Simple. Demi-finales :Chen Qi (CHN, no 9 mondial) - Wang Hao (CHN,no 4), 4-1 (6-11, 11-9, 11-6, 16-14, 11-3) ;Samsonov (BLR, no 3) - Ryu Seung-min (CDS,no 8), 4-1 (11-13, 11-9, 11-7, 11-9, 11-9).Finale : Samsonov - Chen Qi, 4-3 (4-11, 11-5,8-11, 11-6, 8-11, 11-4, 11-9). Double. – Demi-finales : Chen Qi-Wang Hao (CHN) - Karakase-vic (SEM)-Schlager (AUT), 4-1 ; Lei Zhenhua-LiPing (CHN) - Hao Shuai-Ma Long (CHN), 4-3.Finale : Chen Qi-Wang Hao - Lei Zhenhua-LiPing, 4-2 (11-9, 11-5, 11-8, 9-11, 6-11, 11-9).FEMMES. – Simple. – Demi-finales : ZhangYining (CHN, no 1) - Li Xiao Xia (CHN, no 13),4-0 ; Guo Yue (CHN, no 2) - Gao Jun (USA,no 11), 4-2. Finale : Guo Yue - Zhang Yining,4-1 (11-7, 11-5, 3-11, 11-8, 11-3). Double. –Demi-finales : Li Nan-Zhang Yining (CHN) - LiJia Wei-Zhang Xueling (SIN), 4-0 ; Guo Yue-LiXiao Xia (CHN) - Chen Qing-Liu Shi Wen (CHN),4-1. Finale : Li Nan-Zhang Yining - Guo Yue-LiXiao Xia, 4-0 (11-4, 11-8, 11-8, 11-4).Prochaine étape du Pro Tour : Doha (QAT),13-17 février.

TIR À L’ARC� SCHUH LA SEULE. – Lors des toursde qualification du 19e Tournoi euro-péen en salle, hier au Parc des exposi-tions de Nîmes, un seul Français, ouplutôt une seule Française, a réaliséles minima en arc classique néces-saires pour espérer être sélectionné àl’Euro en salle de mars prochain à Jaen(Espagne). Ainsi, Bérangère Schuh afini quatrième, avec 574 points (la pre-mièreest laCoréenne Kim Mun-joung,587), le minima étant 572. Enrevanche, chez les hommes, où leminima est 586, Béranger Chaillot afini cinquième avec 583 et OlivierTavernier septième avec 578, le pre-mier étant l’Italien Rivolta avec 591(annoncé, le champion du mondecoréen Chung Jae-Hun n’est pasvenu). Les finales se dérouleront cetaprès-midi.

PATINAGE ARTISTIQUE

�Kwan ira aux JOAPRÈS UN INSOUTENABLE suspense d’une dizaine de jours, l’AméricaineMichelle Kwan a finalement été déclarée bonne pour le service par un panel decinq spécialistes venus lui rendre visite sur sa patinoire d’Artesia, en Californie.Kwan a effectué devant eux son programme libre puis son programme court, chu-tant uniquement sur le double axel. Ce test avait été prévu après le forfait de laquintuple championne du monde (blessée aux adducteurs mi-décembre), auxChampionnats des États-Unis, il y a quinze jours. À la suite d’une requête écrite delapatineuse, sa Fédération avaitdécidé de lui garderune place pour Turin, à condi-tion qu’elle prouve son état de forme.

COMBINÉ NORDIQUE

Manninen proche du sacreEN REMPORTANT, hier lors du sprint de Seefeld en Autriche, sa dixième victoire de lasaison (en quatorze épreuves !), la sixième de suite, Hannu Manninen se rapproche deson troisième globe de cristal d’affilée. Avec 604 points d’avance sur le Norvégien Moanet sept courses à disputer, le Finlandais peut être sacré dès aujourd’hui s’il devance sonconcurrentdirect. De quoi, ensuite, bienseconcentrer sur les JeuxOlympiquesoù il tente-ra de remporter au moins sa première médaille individuelle dans un grand rendez-vous,Mondiaux et JO confondus. – F. P.

COUPE DU MONDE (Seefeld [AUT],28-29 janv ie r) . – Sprint (un sautHS 100 + 7,5 km de fond) : 1. Manninen(FIN), 19’47’’1 (parti 8e à 46’’) ; 2. Moan(NOR), à 15’’7 (16e à 1’6’’) ; 3. Lodwick(USA), à 18’’8 (3e à 30’’) ; 4. Bieler (AUT), à24’’5 (1er) ; 5. Stecher (AUT), à 29’’3 (7e à42’’) ; 6. Kircheisen (ALL), à 33’’7 (26e à1’34’’) ; 7. Gottwald (AUT), à 36’’ (24e à1’28’’) ; 8. Hettich (ALL), à 40’’ (9e à 52’’) ; 9.Takahashi (JAP), à 52’’8 (5e à 36’’) ; 10. Menz(ALL), à 53’’3 (4e à 32’’) ;… 25. Bal, à1’29’’3 (31e à 1’48’’) ; 30. Braud, à 1’56’’7(29e à 1’46’’) ; 31. Lacroix, à 2’34’’1 (34e à2’6’’).Saut : 1. Bieler, 124,5 points (94,5 m) ;2. Koivuranta (FIN), 119,5 (92) ; 3. Lodwick,

117 (91,5) ;… 7. Stecher, 114 (90) ; 8. Man-ninen, 113 (89,5) ; 16. Moan, 108 (87) ; 29.Braud, 98 (83) ; 31. Bal, 97,5 (82,5) ; 34.Lacroix, 93 (81).Fond : 1. Kircheisen, 18’46’’8 ; 2. Gottwald, à8’’3 ; 3. Moan, à 10’’ ; 4. Manninen, à14’’3 ;… 7. Bal, à 41’’6 ; 8. Stecher, à 47’’6 ;10. Lodwick, à 49’’1 ; 24. Bieler, à 1’24’’8.C o up e d u m o n d e 2 0 0 6 ( a p r è s14 épreuves) : 1 . Mann inen (F IN) ,1 164 points ; 2. Moan (NOR), 560 ; 3. Ste-cher (AUT), 505 ; 4. Ackermann (ALL), 501 ;5. Hettich (ALL), 474 ;… 10. Lamy Chap-puis, 391 ; 38. Lacroix, 55 ; 41. Laheurte,43 ; 42. Braud, 41 ; 52. Bal, 10.AUJOURD’HUI : individuelle (2 sautsHS 100 + 15 km de ski de fond).

SKIFREESTYLE� QUATRE BOSSEURS OLYM-PIQUES. – Aucun Français n’étantparvenu dans le top 12 à Madonna DiCampiglio, dernière épreuve avant lesJeux, la sélection bosses pour Turinsera composée de Guilbaut Colas,Pierre Ochs, Silvan Palazot et SandraLaoura.

COUPE DU MONDE (Madonna Di Campiglio[ITA], 28 janvier). – Bosses. – HOMMES :1. D.Begg-Smith (AUS) ; 2. Mustonen (FIN) ;3. Lahtela (FIN) ; … 16. Colas ; 26. Ochs ;35. Dufosse ; 36. Benna ; 52. Didier. Coupedu monde (après sept épreuves) :1.D.Begg-Smith (AUS), 505 pts ; 2. Bilodeau(CAN), 336 ; 3. Mustonen (FIN), 333 ; …30. Colas, 50 ; 31.Dufosse, 48 ; 32. Palazot,45 ; 35. Benna, 26 ; 38. Didier, 24 ; 50. Niol,10 ; 58. Ochs, 5. FEMMES. 1. Heil (CAN) ;2. Kearney (USA) ; 3. Marbler (AUT) ; …17. Laoura ; 32. Jouval. Coupe du monde :1. Heil (CAN), 549 ; 2. Roark (USA), 356 ;3. Traa (NOR), 353 ; … 27. Laoura, 57 ;33. Jouval, 27.Prochaine épreuve : Spindleruv Mlyn (RTC), du3 au 5 février.

SAUT À SKIS� PAS DE MIRACLE À ZAKOPANE. –Seul Français qualifié à Zakopane, enPologne, David Lazzaroni n’a pasréussi, lors du premier concours, lesaut miraculeux qui aurait puconvaincre la Commission nationaledu sport de haut niveau (CNSHN) desélectionner, lors de sa dernière réu-nion, demain, un sauteur tricolore auxJeux de Turin. Dernière chanceaujourd’hui...

COUPE DU MONDE (Zakopane [POL],28-29 janvier). – HS 134. – 1. Hautamaeki(FIN), 274,3 pts (132 + 131,5 m) ; 2. Kiuru(FIN), 264,7 (128,5 + 130,5 m) ; 3. Ahonen(FIN), 264,0 (127 + 130,5 m) ; 4. Malysz(POL), 261,5 (127 + 130,5 m) ; 5. Kofler(AUT), 261,3 (126,5 + 132 m) ; ... 34. Lazza-roni, 108,9 (118 m). Coupe du monde (après15 épreuves): 1. Janda (RTC), 896 pts ; 2. Aho-nen (FIN), 815 ; 3. Ljökelsoey (NOR), 619 ;4. Küttel (SUI), 597 ; 5. Uhrmann (ALL), 483 ; ...58. Lazzaroni, 14.AUJOURD’HUI : deuxième concours HS 134.

JO� NEIGE SUR LES SITES OLYM-PIQUES. – La neige tombait hier surTurin et sur les sites des Jeux Olym-piques d’hiver (10-26 février), commesur tout le nord de la péninsule ita-lienne. Au cours des dernières heuresde la nuit de vendredi à samedi, uneépaisse couche de 25 centimètres deneige fraîche a recouvert les pistes deSestrières, où auront lieu les épreuvesde ski alpin. Sur les autres sites, il y a20 centimètres à Pragelato, 15 à Bar-donecchia, et 10 à San Sicario et àSauze d’Oulx. Les organisateurs ontainsi retrouvé le sourire après unepériode de préoccupation en raisondes températures trop basses empê-chant la neige de tomber.

BOBSLEIGH� LUEDERS A LE DERNIER MOT. – ÀAltenberg en Allemagne, dernière étapeavant les Jeux de Turin, ils étaient six der-rière l’AméricainHaysàpouvoirprétendreremporter la Coupe du monde de bob àdeux. Hays, l’Allemand Lange et le SuisseAnnen ne s’étant pas qualifiés en pre-mière manche, c’est finalement le Cana-dien Pierre Lueders qui s’est imposé enterminant troisième, le Russe Zoubkovétant battu aux points malgré sa victoire àl’arraché devant l’Allemand Hoepfner.Lueders, champion du monde en titre etchampion olympique de bob à deux en1998 à Nagano, remporte la Coupe dumonde,bob à deux et à quatre confondus,pour la sixième fois. Du côté français, lasérie noire continue, Bruno Mingeon neparvenant pas à se qualifier et MickaëlSerisé étant relégué à presque quatresecondes du vainqueur.

COUPE DU MONDE (Altenberg [ALL],28-29 janvier). – Bob à deux : 1. Zoubkov-Voe-voda (RUS), 1’49’’65 (54’’64 + 55’’01) ;2. Hoepfner-Matthias (ALL), 1’49 ’’82(54’’89 + 54’’93) ; 3. Lueders-Brown (CAN),1’50’’40 (55’’05 + 55’’35) ;… 20. Serisé-Rolet, 1’53’’46 (56’’61 + 56’’85). Classementfinal de la Coupe du monde (après septépreuves) : 1. Lueders (CAN), 510 points ;2. Zoubkov (RUS), 489 ; 3. Hays (USA), 460 ;4. Hoepfner (ALL), 453 ; 5. Lange (ALL),402 ;… 24. Mingeon, 92 ; 32. Serisé, 29.AUJOURD’HUI : bob à quatre.

PATINAGEDE VITESSE� FRIESINGERREVIENT ET GAGNE. –Après un « échauffement » sur 500 m(16e), l’Allemande Anni Friesinger, quieffectuait sa rentrée après quatresemaines d’arrêt, s’est imposée sur1 000 m, dans un chrono (1’16’’36) éloi-gné de son meilleur sur la distance(1’13’’95 le 18 novembre dernier) maisavec une belle marge de 1’’75 sur sa dau-phine. « C’était super, a-t-elle déclaré.J’avais déjà eu de bonnes sensations àl’entraînement mais c’est bien de confir-mer en compétition. Et, surtout, c’est bonpour le moral avant les JO. »

COUPE DU MONDE (Collalbo [ITA], 28-29 jan-vier). – HOMMES. 500 m : 1. Cheek (USA),35’’11 ; 2. Oikawa (JAP), 35’’43 ; 3. Van Velde(HOL), 35’’57. 1 000 m : 1. Davis (USA),1’9’’26 ; 2. Cheek (USA), 1’9’’32 ; 3. Imai (JAP),1’10’’22. FEMMES. 500 m : 1. Simionato (ITA),38’’51 ; 2. Wolf (ALL), 38’’70 ; 3. Kaykan (RUS),39’’05 ; … 16. Friesinger (ALL), 40’’95.1 000 m : 1. Friesinger (ALL), 1’16’’36 ; 2.Tonoike (JAP), 1’18’’11 ; 3. Van Deutekom(HOL), 1’18’’38.AUJOURD’HUI : 500 m et 1 000 m HOMMES etFEMMES.

GOLF� BUICK INVITATIONAL (La Jolla, Califor-nie, Torrey Pines Golf Course, circuit améri-cain hommes, 4 206 000 �, 26-29 janvier). –Deuxième tour (par 144) : 1. Jobe, 132(65 + 67) ; 2. Clark (AFS), 134 (68 + 66) etParnevik (SUE), 134 (67 + 67) ; 4. Lowery,136 (67 + 69) ; … 12. Levet, 138 (65 + 73)et Mickelson, 138 (71 + 67) ; 22. Woods, 139(71 + 68).Tous américains sauf mention.� QATAR MASTERS (QAT, Doha Golf Club,circuit européen hommes, 1 652 721 �,26-29 janvier). – Troisième tour (par 216) :1. Stenson (SUE), 205 (66 + 68 + 71) ; 2.Broadhurst (ANG), 206 (72 + 67 + 67) etFasth (SUE), 206 (68 + 70 + 68) ; 4. Finch(ANG), 207 (68 + 68 + 71) et Gonzalez(ARG), 207 (66 + 69 + 72) ; 6. Dougherty(ANG), 209 (69 + 67 + 73), Fichardt (AFS),209 (67 + 72 + 70), Karlsson (SUE), 209(71 + 69 + 69), McGinley (IRL) , 209(69 + 70 + 70) et Storm (ANG), 209(68 + 71 + 70) ; … 12. Els (AFS), 211(71 + 71 + 69) ; 36. Van de Velde, 215(69 + 71 + 75) ; 51. V. Singh (FIJ), 217(73 + 71 + 73).

RUGBY À XIII� ÉLITE (11e journée). – HIER : Saint-Gau-dens - Lyon-Villeurbanne et Carcassonne -Marseille ont été reportés. AUJOURD’HUI :Limoux - Pia, UTC - Toulouse, Villefranche-de-Rouergue-Cahors - Lézignan (15 heures). Car-pentras - Villeneuve-sur-Lot : reporté.Classemen t : 1 . L imoux , 28 pt s(10 matches) ; 2. Pia, 28 (10 m.) ; 3. Tou-louse, 26 (10 m.) ; 4. UTC, 25 (10 m.) ;5. Carcassonne, 23 (10 m.) ; 6. Saint-Gau-dens, 21 (10 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 20(10 m.) ; 8. Lyon-Villeurbanne, 17 (10 m.) ;9. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 14(10 m.) ; 10. Lézignan, 13 (10 m.) ; 11. Mar-seille, 11 (9 m.) ; 12. Carpentras, 9 (9 m.).

SNOWBOARD� COUPE DE FRANCE (Montgenèvre,28-29 janvier). – HOMMES. Half-pipe :1. Ricciardi (Risoul) ; 2. Imboden (SUI) ;3. Ki lner (GBR) ; 4. Cullum (GBR) ;5. Savoyat ; 6. Zebrowski. FEMMES. Half-pipe : 1. Vidal ; 2. Alzina ; 3. Rodriguez ;4. Clavet ; 5. Gonzalez. Tous Français saufmention.AUJOURD’HUI : half-pipe HOMMES etFEMMES.

LUGE� LEITNER-RESCH ET KRAUSHAARSACRÉS. – Déjà vainqueurs de laCoupe du monde de luge biplace en2000, 2002 et 2004, les Allemandschampions olympiques en titre,Patrick Leitner et Alexander Resch,ont récidivé à l’issue de la dernièreétape, disputée hier à Oberhof en Alle-magne mais remportée par leurs com-patriotes Florschütz et Wustlich. LesItaliens Oberstolz et Gruber, quiétaient les seuls à pouvoir devancerLeitner-Resch au classement général,ont raté le coche en terminant derrièreles deux équipages allemands. Enmonoplace, l’Allemande Silke Krau-shaar, championne olympique àNagano en 1998 et championned’Europe, a fini deuxième à 49/100 desa compatriote Sylke Otto, cham-pionne olympique en titre, remportantainsi sa troisième Coupe du mondeaprès celles de 1999 et de 2001.

COUPE DU MONDE (Oberhof [ALL],28-29 janvier). – Biplace : 1. Florschütz -W u s t l i c h ( A L L ) , 1 ’ 2 2 ’ ’ 3 1 7(41’’119 + 41’’198) ; 2. Leitner-Resch(ALL), 1’22’’336 (41’’146 + 41’’190) ; 3.Obers to lz-Gruber (ITA) , 1’ 22 ’ ’380(41’’111 + 41’’269). Classement final dela Coupe dumonde (après sept épreuves) :1. Leitner-Resch (ALL), 611 points ; 2.Oberstolz-Gruber (ITA), 586 ; 3. Florschütz-Wustlich (ALL), 542 ; 4. Schiegl-Schiegl(AUT), 505 ; 5. Schmidt-Forker (ALL), 430.Monoplace FEMMES : 1. Otto (ALL),1’22’’519 (41’’273 + 41’’246) ; 2. Krau-s h a a r ( A L L ) , 1 ’ 2 2 ’ ’ 5 6 8(41’’362 + 41’’206) ; 3. Yakushenko (UKR),1’22’’936 (41’’543 + 41’’393). Classe-ment final : 1. Kraushaar (ALL),710 points ; 2. Otto (ALL) , 625 ; 3. Hüfner(ALL), 496 ; 4. Oberstolz-Antonova (ITA),397 ; 5. Manzenreiter (AUT), 341.AUJOURD’HUI : monoplace HOMMES.

ATLANTIC CITY. – L’Américain Virgil Hill (à droite) a perturbé le Russe Valery Brudov grâce à sesdéplacements et à son expérience. (Photo Mary Godleski/AP)

� TAKOUCHT FACILE. – Hier, en huitièmes de finale des Championnats deFrance amateurs, Sofiane Takoucht (champion de France des mouche 2005) abattu Youcef Abgour 39-12 en poids plume, à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), tandis que Philippe Frénois, finaliste des mouche 2004, s’est imposéface à Samir Ameur en coq, à Pollestres, près de Perpignan. Le demi-frère deJérôme Thomas a gagné 33-26 sur le bulletin de l’unique arbitre-juge. En raisondes intempéries, les autres officiels n’ont pu se déplacer.

� FRANÇAISES EN FINALE. – Hier soir à Oslo, en demi-finale de la NorwayCup, Dorothé Nougue-Cazenave (52 kg) a battu la Norvégienne Yvonne Medby18-7 et Cindy Orain (63 kg) s’est imposée 20-9 devant la Finlandaise Paivi Tukia.En revanche, Lucie Bertaud (60 kg), souffrant de la mâchoire, a déclaré forfait.Aujourd’hui en finales, Nougue-Cazenave affronte Renate Medby, sœurd’Yvonne et Orain la Norvégienne Cecilia Braekhus.

� VIDOZ PLUS PRÉCIS. – Champion d’Europe des lourds, l’Italien Paolo Vidoz(35 ans, désormais 21 victoires, 2 défaites) a conservé son titre en battant auxpoints (117-112, 117-112, 116-112) l’Allemand Cengiz Koc (23 victoires,2 défaites), hier à Berlin. « Les quatre premiers rounds ont été serrés, commentele juge normand Robin Dolpierre, puis Vidoz a fait la différence par sa vitesse debras et ses coups plus précis. Koc a beaucoup subi. »

HOCKEYSUR GLACE� LIGUE MAGNUS (22e journée). – HIER :Grenoble-Épinal, 6-2 ; Dijon-Angers, 4-3a.p. (0-0, 2-1, 1-2, 1-0) ; Rouen-Gap, 14-4(3-2, 5-2, 6-2) ; Caen-Briançon, 3-3 a.p.(2-2, 0-0, 1-1, 0-0) ; Chamonix - Villard-de-Lans, 5-4 a.p. (0-0, 2-1, 2-3, 1-0) ;Anglet-Amiens, 3-3 a.p. (1-0, 1-0, 1-3,0-0) ; Morzine-Avoriaz - Mont-Blanc, 3-6(1-2, 2-0, 0-4). Classement : 1. Rouen,41 points (– 1 m) ; 2. Amiens, 33 ; 3.Briançon, 29 ; 4. Grenoble, 28 (– 1 m) ; 5.Dijon, 27 ; 6. Villard-de-Lans, 25 ; 7. Mor-zine-Avoriaz (– 2 m) et Angers, 24 ; 9.Anglet, 23 ; 10. Epinal, 19 ; 11. Mont-Blanc, 18 ; 12. Caen, 14 ; 13. Chamonix,11 (– 2 m) ; 14. Gap, 6 (– 2 m).

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi4 février, à 18 h 30 : Angers-Caen.20 heures : Amiens-Rouen ; Gap-Rouen.20 h 15 : Épinal-Chamonix. 20 h 30 :Briançon - Morzine-Avoriaz ; Villard-Anglet ; Mont-Blanc - Grenoble.

� NHL (saison régulière). – VENDREDI :Florida-New Jersey, 4-0 ; Columbus-Minneso-ta, 4-3.

� BRODEUR : CINQ ANS DE PLUS.– Martin Brodeur, le gardien de NewJersey et de l’équipe olympique cana-dienne, a signé une prolongation decontrat de 31,2 millions de dollars(25,7 millions d’euros) sur cinq ans. Il auraquarante ans à l’issue de ce contrat.Khabibulin reste le gardien le mieux payéde la NHL avec27millions sur quatre ans àChicago.

PAGE 18 DIMANCHE 29 JANVIER 2006

Page 19: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge19

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LES RÉSULTATSIndiana-Cleveland, 89-93 ; Atlanta-Phoenix,106-110 ;Charlotte-Miami, 85-91 ;Boston-Sacramen-to, 84-74 ; New York - Orlando, 97-94 ; Detroit-Mem-phis, 95-89 ; Milwaukee-Toronto, 108-87 ; Houston-

Minnesota, 92-96 ; Chicago-Washington, 90-79 ; Denver - LAClippers, 87-105 ; Portland - New Jersey, 88-83 ; LA Lakers -GoldenState, 106-105 a.p.

LE FAIT DU JOURChris Andersen, l’ailier des Hornets, a été suspendu deux anspar la NBA pour avoir enfreint le protocole antidopage.Le nouveau règlement prévoit 10 matches de suspension pourune première infraction, 25 pour une récidive et un an

minimum pour une troisième dérive, avant suspension à vie. L’accord entrele syndicat des joueurs et la Ligue prévoit cependant que l’utilisationd’amphétamines, codéïne et drogues de type cocaïne, LSD, morphineou héroïne, peut déboucher sur des sanctions plus lourdes. Ce qui sembleêtre le cas, même si la NBA n’a fourni aucune précision et banni toutcommentaire autre que ceux que pourrait faire l’intéressé. En tout cas, leBirdman (5,1 pts, 4,8 rbds en quatre saisons avec Denver et New Orleans) afini de voler. Il est le premier joueur écarté pour dopage depuis Roy Tarpley,suspendu à vie en 1995.

LES FRANÇAISBORIS DIAW s’est rappelé au souvenir de son ancien clubd’Atlanta : 25 points (11/17 aux tirs, 8 rbds, 5 p.d., 1 intercep-tion en 42 min), lors d’un duel savoureux face à Joe Johnson(27 pts à 12/24, 7 rbds, 5 p.d.), le joueur échangé contre Diaw

durant l’été. « Il nous a botté les fesses ce soir, admettait son ancien coéqui-pier, Al Harrington. Je sais que cematch avait beaucoup d’importance pour luiet il a joué en conséquence. »MICKAËL PIETRUS a profité du mal de dos deJason Richardson pour débuter face aux Lakers et se fendre de 20 points (7/17aux tirs, dont 3/8 à trois points), 10 rebonds, 2 passes, 1 interception et1 contre en 39 minutes. RONNY TURIAF n’a pas effectué ses débuts, mais ilsera de la série de 7 matches à l’extérieur des Lakers à l’Est. Après avoir regar-dé le programme de l’équipe mineure affiliée de Fort Worth, Phil Jackson apréféré garder le Français dans son groupe.

NBA

Andersensuspendu deux ans

DIJON - STRASBOURG

Opération réhabilitationAUJOURD’HUI, 15 HEURES, PALAIS DES SPORTS

Arbitres, M.M. Conderanne, Chambon, Greva.DIJON : 5 Plateau (1,87 m) ; 6 M. N’Doye (2,03 m ; SEN) ; 7 Diabate (1,82 m ; CIV) ;8 Perica (2,03 m ; CRO) ; 9 Diawara (2 m) ; 10 Kolb (2,05 m) ; 11 Baxter (1,98 m ;USA) ;12Marigney(1,86m ; USA) ; 14Bennett (2,07 m ;USA) ;15Monnet (2,06m) ;16 Sciarra (1,95 m). Entr. : J. Monclar.STRASBOURG : 4 Wesson (2 m ; USA) ; 7 R. Greer (1,95 m ; DOM) ; 8 J. Greer(1,95 m ; DOM) ; 9 Jeanneau (1,85 m) ; 10 Giffa (1,98 m) ; 11 Jackson (1,91 m) ;12 McCord (2,02 m ; GBR) ; 14 Palmer (2,05 m) ; 15 Starosta (2,15 m ; RTC). Entr. :E. Girard.

C’est avec un nouveau capitaine, Laurent Sciarra, que les Dijonnais vont essayerde renouer avec la victoire en Pro A, avant de penser éventuellement à en enchaî-ner une deuxième dans huit jours à Clermont, ce qui ne leur est plus arrivé depuisdébut décembre avec deux succès contre l’ASVEL, puis à Brest. Perica, souffrantd’un point de lombalgie, a passé une IRM qui n’a rien traduit d’alarmant, mais leCroate se plaint de douleurs dorsales récurrentes. Côté strasbourgeois, Hattoncoupé, c’est avecneufprofessionnels que laSIG a rallié Dijonderrière une véritabledéroute en Euroligue. Souffrant d’une contracture au mollet et exempté d’entraî-nementhier, Stanley Jackson est incertain. John McCord (entorse à une cheville) etSachaGiffa (doigt dans l’œil) tiendront leur placedans ce match où les deux adver-saires seront en quête de rachat. – B. Gr. et R. Sch.

� LES BLEUS À STRASBOURG. – Le bureau fédéral de la FFBBa finalement décidé d’attribuer à Strasbourg le tournoiinternational d’avant-Mondial des Bleus en France, du 21 au 23juillet. Les adversaires seront connus ultérieurement mais cepourrait bien être la Lituanie, la Chine et le Sénégal. Le tournoiproposé aux féminines aura lieu lui, à Vannes, du 25 au 27 août.� JOUANDON OUT. – Coup dur pour le Lattes-MontpellierAB qui a perdu pour le restant de la saison ChristelleJouandon, victime d’une rupture des ligaments croisésantérieurs du genou droit. Le staff du président René Dufrèneest en quête d’une joueuse française ou Bosman.

� MORMECK TIRE LES AS. – Le boxeur Jean-MarcMormeck procèdera cet après-midi, à la mi-tempsdu match Dijon-Strasbourg retransmis en directsur la chaîne TPS Star, au tirage au sort de laSemaine des As (16-19 février) dans la capitalebourguignonne. Les huit qualifiés pour cettecompétition seront répartis en deux chapeaux où lesquatre premiers de Pro A ne pourront se rencontreren quarts. Premier chapeau : Pau-Orthez, ASVEL, LeMans, Strasbourg. Deuxième chapeau : Nancy,Gravelines-Dunkerque, Bourg, Dijon.

Les quatre premières sont qualifiéespour les quarts de finale. Les équipesclassées de 5 à 12 disputent des pré-quarts en matches aller-retour (19 et26 avril, match aller chez la plus malclassée). La finale (16,19 et 21mai sejoue au meilleur des trois manches).

PROCHAINE JOURNÉE.– Samedi11 février, à 20 heures : Calais-Bourges ; Nice - Saint-Amand ;Mondeville-Strasbourg ; Montpel-lier-Challes. Dimanche 12 à15 h 30 : Mourenx-Tarbes. À16 heures : Villeneuve-d’Ascq -Clermont ; Valenciennes-Aix.

Pts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Mondeville............. 33 17 16 1 1348 11362. Bourges ................. 32 17 15 2 1314 988

Valenciennes ........ 32 17 15 2 1349 10564. Montpellier............ 27 17 10 7 1211 11705. Tarbes.................... 26 16 10 6 1229 11426. Aix .......................... 26 17 9 8 1180 1144

Villeneuve-d'Ascq .26 17 9 8 1227 11658. Clermont................ 25 17 8 9 1227 12709. Mourenx ................ 23 17 6 11 1132 1235

Saint-Amand......... 23 17 6 11 1079 118411. Challes ................... 21 16 5 11 1103 123212. Calais ..................... 21 17 4 13 1086 1235

Nice ........................ 21 17 4 13 1087 120114. Strasbourg ............ 18 17 1 16 1098 1512

LIGUE FÉMININE (17e journée)

HIER

Aix-en-Provence -Mourenx. 76-67Clermont-Valenciennes . 61-78Strasbourg-Montpellier. 52-85Bourges-Nice .................. 77-53St.-Amand-les-Eaux -Calais . 63-58Villen.-d’Ascq -Mondeville . 55-61

AUJOURD’HUI

15 H 30Tarbes - Challes-les-Eaux

P R O C H A I N E J O U R N É E .– VENDREDI 3 FÉVRIER,20 HEURES : Paris BR - Chalon.SAMEDI 4, 20 HEURES :Roanne-Bourg ; Hyères-Toulon -Pau ; Cholet-ASVEL ; Clermont-Dijon ; Le Mans - Gravelines ;Reims-Brest ; Le Havre - Rouen.DIMANCHE 5, 15 HEURES :Strasbourg-Nancy (en direct surTPS Star).

Les sept premiers et Dijon partici-pent à la Semainedes As, du 16 au19 février à Dijon. Les quatre pre-miers à la fin de la saison régulièresont qualifiés pour les quarts definale. Les équipes classées de 5 à12 disputent des barrages-hui-tièmes de finale. Les deux derniers(17e et 18e) sont relégués en Pro B.

VENDREDI

Nancy -LeHavre......... 103-89HIER

Pau-Orthez-Cholet ..... 84-71Bourg-Hyères-Toulon. 87-81Reims-ASVEL............... 84-69Brest -ParisBR ........... 89-101Chalon-LeMans .......... 84-88Gravelines-Clermont.. 89-61Rouen-Roanne............ 85-67

AUJOURD’HUI

15 HEURESDijon - Strasbourg (TPS Star)

ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Pau-Orthez ........... 32 18 14 4 1326 11582. ASVEL ..................... 31 18 13 5 1410 1261

Le Mans ................ 31 18 13 5 1392 12604. Bourg ..................... 30 18 12 6 1355 1306

Gravelines ............. 30 18 12 6 1412 1362Nancy ..................... 30 18 12 6 1491 1398

7. Strasbourg ............ 28 17 11 6 1254 11558. Paris ....................... 27 18 10 8 1227 12349. Chalon .................... 27 18 9 9 1381 1327

Hyères-Toulon ..... 27 18 9 9 1419 1448Le Havre ............... 27 18 9 9 1392 1384

12. Cholet ..................... 26 18 8 10 1360 1337Roanne ................... 26 18 8 10 1459 1498

14. Clermont ............... 24 18 6 12 1273 137815. Dijon ....................... 23 17 6 11 1268 135616. Brest ....................... 21 18 3 15 1411 1621

Reims ..................... 21 18 3 15 1324 1486Rouen ..................... 21 18 3 15 1253 1438

VENDREDI

Golbey-Épinal-Châlons .. 83-92Saint-Étienne-Nanterre . 81-73

HIER

Aix-Maurienne-Angers .. 73-82Quimper-Vichy ................ 75-74Levallois-Évreux ............. 60-58Charleville- Nantes.......... 94-96Boulazac-Antibes............ 85-77Orléans-Besançon. 82-81a.2p.Mulhouse-St-Quentin. 111-110a.p.

Pts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Orléans .................... 31 18 13 5 1372 12852. Besançon ................ 30 18 12 6 1423 13623. Boulazac .................. 29 18 11 7 1367 1379

Châlons .................... 29 18 11 7 1257 1211Quimper ................... 29 18 11 7 1389 1366Évreux ...................... 29 18 11 7 1378 1298

7. Angers ..................... 28 18 10 8 1377 1320Vichy ......................... 28 18 10 8 1392 1334

9. Nantes ...................... 27 18 9 9 1407 1476Saint-Quentin ........ 27 18 9 9 1359 1344

11. Aix-Maurienne ....... 26 18 8 10 1356 1401Golbey-Épinal ........ 26 18 8 10 1429 1445Levallois ................... 26 18 8 10 1303 1335Mulhouse ................. 26 18 8 10 1390 1414

15. Nanterre .................. 25 18 7 11 1401 144316. Charleville ............... 24 18 6 12 1357 1402

Saint-Étienne ......... 24 18 6 12 1295 130818. Antibes ..................... 22 18 4 14 1370 1499

PROCHAINE JOURNÉE. – VEN-DREDI 3 FÉVRIER, 20 HEURES :Angers-Golbey ; Saint-Quentin -Leval lo i s ; Nantes-Boulazac ;Antibes-Mulhouse ; Besançon -S a i n t - É t i e n n e . S A ME D I 4 ,20 HEURES : Nanterre-Quimper ;Vichy-Maurienne ; Évreux-Orléans ;Châlons-Charleville.

PRO B (18e journée)

ILS ONT DIT � Frédéric ADJIWANOU (Reims) : « Je ne prête pasattention à la taille et à la réputation des pivots adverses, jefais le boulot. Depuis queMarc Brown est là, on joue un bas-ket simple, on s’entend demieux enmieux et on se trouve demieux en mieux sur le terrain. »

� Claude BERGEAUD (coach de l’ASVEL) : « Ce soir,Reims était plus fort que l’ASVEL, les guerriers et l’expé-rience étaient de l’autre côté. Adjiwanou est un futur pivotde l’équipe de France, même s’il lui faut travailler, acquérirdes références internationales. »

� Michel VEYRONNET (coach de Rouen) :« Cette victoirescelle notre acte de naissance, mais il va falloir confirmer carce soir (hier) les résultats ne nous sont pas favorables. Noussommes toujours dans l’œil du cyclone. »� Jean-Denys CHOULET (coach de Roanne) : « Noussavions que Rouen ferait unmatch à lamort et nous n’avonspas été présents. Ce n’est pas une excusemais un constat : ilnous manquait tout de même notre meneur US. »� Arthur DROZDOV (Pau) :« La confiance est venue avecles tirs, mais il y a beaucoup de joueurs à Pau qui peuventfaire la même chose. »

AIX-EN-PROVENCE - MOURENX : 76-67 (17-18 ; 23-11 ; 19-21 ; 17-17)AIX-EN-PROVENCE : Dieme (2), Kostaki (11), E. Campbell (16), Lopez (4), Lacroix (15), Zurro(10), Ndongue (11), Joens (7). Entraîneur : A. Weisz.MOURENX : Arrondo, Kevorkian, Lacrabe (5), Vishnyakova (9), Agbatan (14), Gérard (14),Castets (3), Nachminovitch (2), Whitmore (20). Entraîneur : V. Demory.

CLERMONT - VALENCIENNES : 61-78 (19-20 ; 13-22 ; 10-13 ; 19-23)CLERMONT : Mandache (3), Salagnac (13), Sene (6), Lardy (2), Dubois (9), Fromholz (8),N’Diaye (8), Nikiposlakïa (12). Entraîneur : P. Delaliaux.VALENCIENNES : Le Dréan (11), Harrower (10), Gruda (19), Hermouet (3), Gruszczynski (8),Kireta (11), Grgin-Fonseca (10), Tuvic (6). Entraîneur : L. Buffard.

STRASBOURG - MONTPELLIER : 52-85 (13-28 ; 15-12 ; 11-18 ; 13-27)STRASBOURG : Mercier (8), Langlais, Bouderra (3), Gueye (2), Chieze, Brazdeikyte (21), Robert(11), Schmitt (5), Chauvin (2).MONTPELLIER : Das Neves (16), G. Bertal (2), Perotto (3), Samoroukova (18), Ronot (7), Skrela(11), E. Bertal (9), Machanguana (19). Entraîneur : J. Ruiz.

BOURGES - NICE : 77-53 (21-9 ; 17-15 ; 20-11 ; 19-18)BOURGES : Godin (3), Palau (8), Melain (5), Dumerc (9), Jekabsone (20), Constantin, N’Goyisa(18), Krawczyk (2), Reghaïssia (7), Pavetic (5). Entraîneur : P. Vincent.NICE : J. Gomis (9), Maslowski (9), Martinez, Maïga (10), Beikes, Petiteau (10), Barennes, Ces-naviciute (2), Azace (13). Entraîneur : S. Provillard.

SAINT-AMAND - CALAIS : 63-58 (16-13 ; 4-12 ; 20-16 ; 23-17)SAINT-AMAND : E. Brown (8), Fouteret (2), Lopez Verdu (10), Cibert (7), Drljaca (16),S. Capelle, El Gargati, Delepine, Farris (20). Entraîneur : D. Thiebaut.CALAIS : M’paka (4), Kowalik, Obama (11), Radunovic (13), Dia (9), Costaz, Creamer (4), Hodges(13), Mazic (4). Entraîneur : C. Sicsic.

VILLENEUVE-D’ASCQ - MONDEVILLE : 55-61 (23-12 ; 17-18 ; 8-14 ; 7-17)VILLENEUVE-D’ASCQ : Massaline (2), Seigle (3), Fombonne (10), Marcauskaite (16), T. Brown(18), E. Gomis (3), Sacko (3). Entraîneur : A. N’Diaye.MONDEVILLE : Daley (9), Legoupil (2), Pochet (11), Podrug (4), Bade (16), Matic (14), Bonnan(5). Entraîneur : H. Coudray.

AIX-MAURIENNE - ANGERS : 73-82 (18-26 ; 17-23 ; 24-16 ; 14-17)

AIX-MAURIENNE : S. Darnauzan (23), Gaillou (8), Stanford (6), McClark (12), Diakité (11) ; puisVaccarin, Doubal (6), Tapé (6), Kaczmarow (1). Entraîneur : P. Ruivet.ANGERS : Ragauskas (26), T. Durham (9), Emerson (9), Desroses (5), Christophe (4) ; puisRathieuville (2), Sene (10), Braun (11), Bestron (4), L. Touré (2). Entraîneur : O. le Minor.

QUIMPER - VICHY : 75-74 (25-20 ; 13-26 ; 21-10 ; 16-18)

QUIMPER : Granotier (3), Fein (13), Kennedy (20), Strunc (8), Hérard ; puis Mouillard (15),Nijean (4), Tensorer (2), Petrovic (8), Liatsos (2). Entraîneur : O. Cousin.VICHY : El-Amrani, Nash (11), Cazalon (12), Mason (17), Julians ; puis Bourgeois (3), Pluvy (8),Asceric (23). Entraîneur : J.-L. Borg.

LEVALLOIS - ÉVREUX : 60-58 (16-13 ; 9-11 ; 12-21 ; 23-13)

LEVALLOIS : Fergerson (16), Burrell (11), Ma. N’Diaye (8), Vespasien (2), Markovic (9) ; puisNivière (3), Kessely (4), Sylla (7), Dieng, Sidibé. Entraîneur : S. Lautié.ÉVREUX : Hill (17), Glover (13), Toffin, Calvez (4), G. Plateau (2) ; puis Bracey (8), Diene (7),Maizeroi (4), M’Boma (3). Entraîneur : P. Thibaud.

CHARLEVILLE - NANTES : 94-96 (22-21 ; 19-23 ; 23-25 ; 30-27)

CHARLEVILLE : Davidson (22), Correa (4), Berry (18), W. Bernard (12), Thioune (20) ; puisT. Pons, Yatzkan (10), Condouant (8). Entraîneur : M. Gonsalves.NANTES : Stockman (13), Kosmalski (18), Boutry (4), Charles (15), Dessart (7) ; puis A. N’Kem-bé (1), Huljev (18), Cilly (20). Entraîneur : A. Michon.

BOULAZAC - ANTIBES : 85-77 (20-17 ; 25-18 ; 23-13 ; 17-29)

BOULAZAC : Lavis (5), Holland (23), Howell (22), Wagner (9), Bertorelle (13) ; puis RenaudLasme (3), Beesley (6), Monpounga, Conderanne (4). Entraîneur : J. Douaglin.ANTIBES : Swift (10), T. Williams (11), Lear (11), Sarin (10), Bengaber (12) ; puis Dhabi (2),Chérasse (5), Recoura (11), Kresta (5). Entraîneur : S. Ostrowski.

ORLÉANS - BESANÇON : 82-81 a. 2 p. (16-15 ; 15-16 ; 20-13 ; 10-17 ; 8-8 ; 13-12)

ORLÉANS : Fellah (9), Dewar (23), Humbert (5), McFarlan (10), L. Bernard (14) ; puis Bah, Blot(8), Oyono, W. Aka (7), M. Kanté (6), Da Silva. Entraîneur : P. Hervé.BESANÇON : Banks (30), Hoff (2), Ford (26), Gradit (3), Eléléara (2) ; puis Patiejunas (3),R. N’Kembé, Boughedir (7), Labeyrie (8), Coulanges. Entraîneur : G. Castano.

MULHOUSE - SAINT-QUENTIN : 111-110 a.p. (27-19 ; 21-29 ; 27-18 ; 20-29 ; 16-15)

MULHOUSE : St Ross (26), Bronchard (12), Swords (10), G. Owens (23), Malet (13) ; puisBouvier (8), M’Bodji (8), A.D. Smith (8), V. Mendy (3). Entraîneur : C. Auffray.SAINT-QUENTIN : Wooten (27), Cologer (9), Joldersma (19), Grétouce (16), Raho ; puis R. Til-lon (25), Matanga, Moulin, Simmons (14). Entraîneur : O. Hirsch.

BASKET PRO A (18e journée) CHALON - LE MANS : 84-88

Le Mans pas frileuxAu terme d’un match houleux, les Sarthois ont relevé la tête et refroidi Chalon.CHALON-SUR-SAÔNE –de notre envoyé spécial

LE MANS A BRAVÉ les glaces. Crâ-nement, sereinement. Et après deuxsemaines semées de défaites et dequestions, le MSB a relevé la tête surla route, là où il s’exprime le mieux,validant à Chalon, l’épouvantail del’hiver, un huitième succès en dixmatches en déplacement.Celui-ci n’est pas le moins anodin.Hier soir, dans un Colisée qui a ferméses portes en houspillant un trio arbi-tral il est vrai inconséquent, les Sar-thois avaient la main chaude et lesang froid, à l’image de leur jeunemeneur Yannick Bokolo, auteur d’unpanier quasi-décisif sur un tir priméen déséquilibre et en fin de posses-sion à l’entame des trois dernièresminutes (75-68).Comme le parfait symbole d’unerédemption mancelle, attendue parun Vincent Collet forcément très heu-reux du dénouement. « On s’étaitmis la pression après nos troisdéfaites (à Pau, contre Rome etl’ASVEL) d’affilée », relevait-il, ajou-tant au sujet de ses meneurs de jeu :« On leur avait mis la pression. Onpouvait comprendre mais pas accep-ter ces revers. »Menant quasiment de bout en bout,malgré des retours sporadiques deson hôte, gérant son affaire avecapplication et doigté, Le Mans adémontré sa capacité de réaction,d’autant qu’il était privé de son ailieraméricain Kenny Gregory, dont lacheville droite n’était pas tout à faitguérie. Un trou parfaitement comblépar le Croate Jurica Ruzic, plutôtabsent cette saison mais sorti aumeilleur moment hier pour rappelerqu’il possédait une des mains les plusprécises du Championnat…

« On a perdunotre attitude »

Le Croate fit d’ailleurs planer lamenace tout au long de la partie, nelaissant jamais Chalon profiter plei-nement des quelques temps faiblesconnus par son adversaire. « On atoujours su garder le fil de ce matchface à une équipe en pleineconfiance. Nous sommes entrés avecle couteau entre les dents et avecl’agressivité défensive dont nous fai-sons preuve traditionnellement àl’extérieur cette saison, contraire-ment à nos rencontres à domicile oùnous sommes plus inhibés », remar-quait Vincent Collet, qui considéraitque son équipe avait livré « un de sesmeilleurs matches ».À vrai dire, l’excellence était néces-saire pour écarter un Elan Chalon sûrde sa force du moment, mais autantdéstabilisé hier par la défense man-

celle, notamment sur ses shooteurs àtrois points, que par l’arbitrage. « Jene veux surtout pas minimiser la vic-toire du Mans mais ce match n’avaitpas besoin de cela. On a été isolé auposte de meneur d’autant queMickaël Mokongo n’a toujours pasretrouvé son niveau », ruminait Gré-gor Beugnot, qui a suivi la fin dematch à l’écart du terrain, à la suited’une disqualifiante consécutive àdeux fautes techniques.L’entraîneur chalonnais était évi-demment furieux des fautes, essen-tiellement offensives, sifflées contreson meneur régulateur Arthur Lee,qui n’a jamais pu mettre en place lejeu de son équipe. « Il n’est paslogique que cette saison, l’arbitrageait une telle incidence sur lesrésultats des équipes », ajoutait-il,pointant la trop longue liste dematches ayant souffert de décisionsincohérentes.Néanmoins, Beugnot ne contestait nile succès manceau ni la baisse derégime de son équipe, en dépit dusursaut de son arrière US John Cox,particulièrement inspiré hier, peut-être par le récent numéro de son…cousin Kobe Bryant en NBA. Une allu-sion que l’intéressé rejeta dans unsourire entendu. « Le coach m’avaitpoussé à être plus agressif ces der-niers jours, souffla-t-il. Mais ce soir,surtout, avec ces problèmes d’arbi-trage, nous avons un peu perdunotreattitude… » Celle que Le Mans aretrouvé, tête haute sous la tempête,à l’image d’un Jermaine Guice luiaussi revenu à des standards plusconformes à son ancien statutde MVP.

ARNAUD LECOMTE

CHALON. – En difficulté cette saison, le MVP 2005 Jermaine Guice, ici devant Diarra, a retrouvéhier tout son leadership pour pousser Le Mans vers le succès. (Photo Hervé Bellenger/Stadium)

LES AUTRES MATCHES

Reimssait recevoirDe retour à René Tys, Reims a laminél’ASVEL. Pau est seul leader.REIMS - ASVEL : 84-69. – L’ASVELade nouveau dérapé. Cueillie à froid,privée de son pivot serbe DraganCeranic à cause d’un problème dedocument officiel, l’ASVEL s’esteffondrée devant une squadrarémoise vite aux affaires sur son par-quet retrouvé de René Tys. Dans lafoulée d’un Travel Silvers entrepre-nant, Reims prenait très vite le large(35-22, 14e). Silvers neutralisé, MarcBrown prenait le relais et un gouffrese creusait (41-28, 16e). Dominée aurebond, où Fréderic Adjiwanou futl’homme du match (19 points et19 rebonds au final) éteignantCharles Gaines, dominée égalementau poste de meneur, l’ASVEL, hormisun 7-0 (48-42, 20e), a toujours subi laloi rémoise. Une accélération de Sil-vers, un 7-0 (65-51, 30e) allait laplonger ensuite dans une débâclecollective.PAU-ORTHEZ - CHOLET : 84-71. –Les Palois aurontdu attendre une mi-temps (38-33, 20e) pour décrocherune opiniâtre équipe choletaise.C’est ensuite que commença le festi-val Drozdov, l’extérieur ukrainienenfilant sept tirs primés d’affilée(48-37, 23e), juste avant la rentréetimide de Laurent Foirest encore enpeine de sensations (5 minutes et0 point à 0/2 aux tirs). Cholet lâchaitdu lest malgré les efforts de Fer-chaud et Bilba, car Lonnie Cooper(4/4 à 3 pts) se déchaînait derrièrel’arc, confortant la victoire paloise.BOURG-EN-BRESSE - HYÈRES-TOULON : 87-81. – Porté par soncollectif, Bourg s’était bien mis surorbite, mais son premier véritableavantage (38-30, 16e) ne découra-geait pas les Varois. Il fallut un beleffort défensif, Adamou se char-geant notamment de contenir le« s e r i a l - sh oo teu r » Ph i l i ppeLegname, pour amorcer un nouvelélan bressan à l’entrée du quatrièmequart. Deux interceptions de LanceAllred, trois paniers d’Adamou(73-65, 32e) remettaient la Jeu sur lebon chemin.

BREST - PARIS : 89-101. – Rude-ment sermonné par Gordon Herbertpour sa négligence défensive à lapause (47-50), le PBR, qui a tout demême mené dès la deuxièmeminute, a fait la course en tête. C’estcampé sur ses valeurs défensives, etemmené par un John Linehan omni-présent (18 pts, 8 fautes provoquées,8 pds) que le PBR se chargea ensuitede ramener les Bretons à la raison.GRAVELINES - CLERMONT :89-61. – Si Clermont a paru tenir lechoc (15-16, 9e), un 9-0 (24-16, 11e)et un bon travail défensif nordistecoupant la relation entre Jeff Stern etson équipe changeaient la donne.Les Auvergnats, sur la base d’unebonne alternance dans la foulée duduo Tucker-Stern, infligeaient bienun 11-2 au BCM (36-34, 20e) mais,faisant judicieusement tourner toutson effectif, Gravelines restaitlucide. Un 9-0 (45-34, 22e), puis un11-0 (63-44, 30e) tuaient le matchavant que ne surgisse Tyson Whee-ler, qui inscrivit neuf points à suivre(80-55, 36e). Le meneur nordiste,malgré une adresse moyenne (46%),ne passait pas loin du triple-double(14 pts, 8 rbds, 10 pds).ROUEN - ROANNE : 85-67. –Rouen signe sa troisième victoire dela saison aux dépens d’une équiperoannaise handicapée par l’absencede son meneur US, Akins. Galvanisépar un Tony Williams de gala (15 ptsen première mi-temps), Rouens’était bien installé dans son match(48-24, 20e) mais un relâchementdéfensif normand, des bal lesgâchées offensivement (5/14 dans le3e quart) relançaient la partie. Le trioHarper (7 pts), Traoré (7) et Bauer (9)impulsait un 30-11 qui ramenaitRoanne à -5à la fin dutroisième acte.Un regain de vigueur défensive etl’adresse primée de Williams, Harri-son, puis Morlende redonnaient ducorps à Rouen (68-57, 34e) alors quele poids des fautes (sorties de Traoréà la 37e, puis de Bauer) laissaitRoanne sans voix. – L. T. (avec noscorrespondants)

PAU-ORTHEZ 84CHOLET 71

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdFauthoux 15 0 0/2 0/1 - 0-1 1Foirest 5 0 0/2 0/2 - 0-1 1Drozdov 37 25 9/10 7/8 - 0-4 8Cissé 8 0 0/3 0/1 - 1-0 1Cooper 26 15 5/5 4/4 1/2 0-4 7Rupert 26 8 3/6 - 2/2 0-2 -T. Gadou 14 - - - - 0-1 1Sales 19 11 4/7 1/2 2/5 1-5 1Lux 21 19 8/9 - 3/5 1-2 -Varem 21 6 2/3 0/1 2/2 0-1 3Sims 8 0 0/3 0/2 - - 1TOTAL 200 84 31/50 12/21 10/16 3-22 24

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdBall 20 7 1/4 - 5/6 0-2 1Essart 20 2 1/2 0/1 - 0-3 4Gauthier 14 6 2/3 - 2/2 0-3 3Ferchaud 37 11 5/11 1/6 - 0-1 1Bilba 18 11 3/5 3/4 2/2 0-2 2Marquis 33 13 6/13 - 1/2 3-3 1Bendriss 9 2 1/3 - - 2-2 -L. Wilson 20 11 4/9 1/4 2/2 1-2 -Mipoka 4 2 1/2 0/1 - 0-1 -Grant 25 6 3/5 0/2 - 1-1 2TOTAL 200 71 27/57 5/18 12/14 8-20 14

84-71 (18-15 ; 20-18 ; 25-16 ; 21-22)Écarts.- PAU : +18 (36e).Spect. : 6500. Arb. : Radonjic, Maestre, Laplace.

BOURG 87HYÈRES-TOULON 81

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdSavovic 32 9 3/11 2/8 1/2 2-4 7Poupet 23 12 4/7 2/4 2/3 0-4 4Adamou 18 6 3/6 0/2 - 3-0 2Allred 12 6 3/4 - - - 1Gay 10 4 2/3 - - 0-1 -Moncade 18 9 3/4 3/4 - 0-2 2Doreau 7 2 1/3 0/2 - - -Schmitt 28 17 8/14 - 1/1 2-3 -Sindjelic 29 10 3/7 1/3 3/4 1-3 -Torbert 23 12 4/9 1/4 3/3 1-1 3TOTAL 200 87 34/68 9/27 10/13 10-18 19

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdWethers 25 8 4/9 0/3 - 1-2 1Nedic 18 7 2/5 0/1 3/4 1-3 -Barnes 12 4 1/3 0/2 2/2 0-1 2Legname 36 11 4/9 3/6 - 0-1 2Rowe 28 14 5/14 1/7 3/5 0-2 7Milling 22 8 3/4 - 2/4 1-2 -Bouteille 12 8 3/5 2/3 - 0-1 2Vukicevic 19 4 0/3 0/1 4/4 - 1Lockhart 28 17 8/10 1/2 - 3-7 2TOTAL 200 81 30/62 7/25 14/19 6-19 17

87-81 (19-20, 23-21, 25-24, 20-16)Écarts.- BOU : +9 (16e, 38e) ; HYE : +6 (8e).Spect. : 2300. Arb. : Graffin, Julien, Bardera.

GRAVELINES 89CLERMONT 61

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdAkono 2 2 1/1 - - - 1A. Owens 30 13 5/8 - 3/3 0-2 8Taccoen 2 0 - - 0/2 1-0 -Dubiez 20 15 5/10 3/5 2/2 0-1 -Kerckhof 7 4 2/2 - - 0-1 -Kuzminskas 13 6 3/4 - 0/1 2-1 3Dubos 11 8 2/4 2/4 2/2 2-0 -Wheeler 33 14 6/13 2/8 - 0-8 10Adomaïtis 18 0 0/6 0/3 - 2-2 -Turner 25 9 4/7 1/1 - 2-3 2K. Johnson 29 18 8/12 1/2 1/4 4-7 1Jones 10 0 0/2 - - 0-1 2TOTAL 200 89 36/69 9/23 8/14 13-27 27

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdIssa 9 2 1/1 - - 1-2 1Pene 4 2 1/3 0/1 - 1-0 2Racine 18 0 0/3 0/3 - - 4Darrigand 18 4 1/6 1/5 1/2 0-2 1M. Smith 30 13 5/10 3/7 - 1-1 1Melody 28 7 3/5 1/2 - 1-3 4Larrouquis 17 5 2/5 1/3 - 1-0 1Fall 2 - - - - - -S. Traoré 12 2 1/3 0/1 - 0-2 -Tucker 27 10 3/10 0/2 4/5 0-3 1Stern 35 16 8/16 - 0/2 4-8 2TOTAL 200 61 25/62 6/24 5/9 10-22 17

89-61 (22-16, 17-18, 24-15, 26-12)Écarts.- GRA : +28 (38e et score final) ; CLE : +4 (4e).Spect. : 3000. Arb. : Bretagne, Daniel, Jeanneau.

ROUEN 85ROANNE 67

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdT. Williams 32 20 8/18 2/5 2/6 2-1 5K. Morlende 36 16 6/14 1/4 3/5 2-6 6Porter 10 2 1/3 - - 1-0 1Soliman 29 11 5/9 1/1 0/2 1-5 -D. Harrison 32 18 6/11 3/5 3/3 1-12 6Rambur 16 7 2/5 0/1 3/6 0-1 1Haif 15 4 2/2 - - 3-3 -Le Brun 26 7 3/6 0/2 1/2 0-3 3Peterson 4 - - - 0/2 1-1 -TOTAL 200 85 33/68 7/18 12/26 11-32 22

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdNiakaté 13 2 1/6 0/2 - 1-1 1Alexander 4 - - - - 0-1 -Harper 40 14 6/17 1/7 1/3 4-5 3Moerman 1 - - - - - -Spencer 38 11 5/13 1/7 0/2 0-2 6Pellin 9 0 0/1 - - - -A. Traoré 15 11 5/10 - 1/1 0-5 -Chelle 25 8 3/7 2/4 - 0-3 -P. Badiane 23 5 2/5 - 1/3 0-6 1Bauer 32 16 5/8 1/3 5/5 2-6 -TOTAL 200 67 27/67 5/23 8/14 7-29 11

85-67 (23-14 ; 25-10 ; 11-30 ; 26-13)Écarts.- ROU : + 24 (20e); ROA : +2 (1e).Spect. : 1400. Arb. : Castano, Bissang, Mortz.

BREST 89PARIS 101

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdCosic 6 3 1/3 1/1 - - -I. Sy 1 - - - - - 1Patterson 33 19 8/15 2/6 1/2 0-2 4J. Vérove 30 10 2/6 0/2 6/8 3-6 3Chathuant 32 11 5/10 1/3 0/1 3-2 1R. Brown 36 26 11/16 1/1 3/3 2-2 2Forehan-Kelly 18 6 2/5 0/1 2/4 5-1 -Gouacide 19 3 1/4 - 1/2 3-2 1Blackmon 25 11 5/9 1/4 - 1-3 1TOTAL 200 89 35/68 6/18 13/20 12-19 13

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdRothbart 3 2 1/1 - - 0-2 -T.J. Parker 22 2 1/3 0/2 - 0-2 5Lema 11 1 - - 1/2 0-1 -Corosine 21 12 4/9 2/6 2/2 - 1Linehan 37 18 3/11 1/5 11/14 0-2 8A. Jackson 28 10 4/7 2/4 - 0-1 2Samnick 35 27 8/12 2/3 9/11 1-4 4Pesherov 14 12 3/6 1/1 5/6 1-5 -Volcic 29 17 7/7 1/1 2/2 4-2 1TOTAL 200 101 31/56 9/22 30/37 6-19 21

89-101 (17-26, 30-24, 20-30, 22-21)Écarts.- BRE : +2 (2e) ; PAR : +15 (14e, 15e, 35e).Spect. : 2 300. Arb. : Gasperin, Roman, Lepercq.

REIMS 84ASVEL 69

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd

Mangin 1 - - - - 1-0 -M. Brown 39 18 6/11 4/7 2/2 0-3 8Bradford 16 3 1/3 1/1 - - 2Gillet 10 0 0/1 0/1 - - 1Tomaku 17 5 2/3 1/1 - 0-2 1Feaster 29 19 8/17 0/2 3/4 3-4 1M. Sy 11 6 3/5 - - - -Adjiwanou 40 19 5/8 0/1 9/9 5-14 2Silvers 37 14 5/12 2/6 2/2 2-1 5TOTAL 200 84 30/60 8/19 16/17 11-24 20

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd

A. Sy 30 20 7/11 2/2 4/5 1-3 -Paulding 32 17 5/10 1/4 6/9 2-1 1Gaines 36 6 2/5 - 2/4 1-5 1Mrazek 28 0 0/3 0/3 - 0-1 -T. Ruzic 16 7 1/2 - 5/6 0-1 -Lever-Pedroza 10 3 1/3 1/3 - 1-1 -Colome 16 5 2/8 0/3 1/2 1-0 -Sangaré 32 11 3/9 2/7 3/5 1-3 2TOTAL 200 69 21/51 6/22 21/31 7-15 4

84-69 (24-20, 24-22, 17-9, 19-18)Écart.- REI : +18 (32e).Spect. : . Arb. : Viator, Supiot, Taffin.

CHALON 84LE MANS 88

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdCox 32 30 11/15 4/5 4/6 2-1 2Mokongo 21 0 0/4 0/3 0/2 1-2 1Cohen-Mintz 3 0 0/1 0/1 - 0-1 0Diarra 29 4 2/6 0/2 0/2 1-5 2Dondon 21 0 0/4 0/1 - 1-2 0A. Lee 17 13 5/7 2/2 1/1 0-1 0Laure 16 7 2/4 0/1 3/3 0-2 0Best 35 21 5/10 0/4 11/11 2-6 2Mazique 26 9 3/9 0/4 3/4 4-0 1TOTAL 200 84 28/60 6/23 22/29 11-20 8

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdAmagou 12 4 2/5 0/2 - 0-1 1A. Koffi 17 4 2/4 - - 0-2 1J. Ruzic 27 25 8/10 5/7 4/6 1-6 2Bokolo 32 9 2/3 2/3 3/6 0-2 8Guice 34 20 5/9 3/7 7/11 0-2 4Besök 34 10 4/10 0/2 2/3 1-5 5Campbell 26 12 5/7 1/2 1/2 0-2 -J.D. Jackson 15 4 1/4 1/4 1/2 1-0 1Krolo 3 - - - - - -TOTAL 200 88 29/52 12/27 18/30 3-20 22

84-88 (17-16 ; 20-26 ; 22-19 ; 25-27)Écarts.- CHA : +2 (11e) ; LEM : +13 (19e).Spect. : 4200 environ. Arb. : Mateus, C. Vauthier, Machabert.

DIJON / STRASBOURG

Aujourd'hui à partir de 14h30

en direct et en exclusivité sur

DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 19

Page 20: LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE …capman.free.fr/journal/ekip290106.pdfle public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi,

Noir Jaune

Bleu Rouge20

Noir Jaune

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BleuRouge

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GROUPE A (à Saint-Gall)HIER

Suisse-Pologne ............................. 31-31Slovénie-Ukraine .......................... 33-31Classement : 1. Slovénie, 4 pts ; 2.Pologne, 3 ; 3. Suisse, 1 ; 4. Ukraine, 0.

AUJOURD’HUI

Slovénie - Pologne (14 heures)Suisse - Ukraine (16 h 15)

ClassementPts J. G. N. P. p. c.— — — — — — —

1. Allemagne ..... 3 2 1 1 0 62 572. Espagne ........ 3 2 1 1 0 60 573. France ....... 2 2 1 0 1 61 504. Slovaquie . 0 2 0 0 2 47 66

GROUPE B (à Bâle)HIER

Allemagne - Slovaquie ........... 31-26Espagne - France ................. 29-26

� ALLEMAGNE - SLOVAQUIE : 31-26(13-11)ALLEMAGNE. – Gardiens : Fritz(14arrêts dt1 pen.) ; Bitter.Buteurs : Hens(1), Von Behren (2), Roggish (1), Preiss,Hegemann (1), Kraus (5), Zeitz (4), Jansen(2), Klimovets (7), Kehrmann (3 dt 2 pen.),Sprenger (1), Michel (4 dt 3 pen.). Entraî-neur : H. Brand.SLOVAQUIE. – Gardiens : R. Stochl(15 arrêts dt 1 pen.) ; Melus (0 arrêt).Buteurs : T. Stranovsky (1), Kukucka (4),Jano, Zatko, Kolesar, D. Valo (2), Tabacko(5), Polakovic (3 dt 2 pen.), Tumidalsky,Hlavtur (3), M. Stranovsky (2 dt 1 pen.),Antl (6). Entraîneur : P. Hatalcik.

AUJOURD’HUI

Allemagne - France (15 h 15)Espagne - Slovaquie (17 h 30)DÉJÀ JOUÉS : Allemagne - Espagne,31-31 ; France - Slovaquie, 35-21.

« Montrer qui nous sommes… »NIKOLA KARABATIC, combatif malgré une dangereuse sortie de route,imagine toujours un destin favorable.

L’âme en peine pour un long calvaire. Un quart d’heure pour rien, per-du dans un désert d’incertitudes. Nikola Karabatic n’oubliera pas cedébut de match catastrophique contre l’Espagne. Et sa réaction, àvingt minutes de la fin, n’effacera pas le lourd faux pas de l’équipe deFrance dans son premier rendez-vous majeur de l’Euro.

BÂLE –de notre envoyé spécial« SI L’ON VOUS PARLE d’un cal-vaire, la remarque vous semble-t-elle recevable ?– Dans de telles conditions,on n’a vrai-ment pas le temps de situer l’étenduedes dégâts. Moi, je voyais seulement lescore gonfler, 1, 2, 3 puis 6-1 et je medemandais si cela allait s’arrêter.– Vous êtes-vous, alors, deman-dési vousn’alliezpas prendreunefessée ?– Tout va si vite que l’on subit les évé-nements. En fait, c’est à la mi-tempsque l’on prend vraiment conscience dela situation. C’est le moment du répit.Celui, aussi, d’envisager la suite, dereprendre ses esprits. On se dit qu’on nepeut pas infliger un tel spectacle à nossupporters et qu’il faut aller au bout deson énergie pour atténuer leur douleur.– Y a-t-il une explication à undébut de match aussi catastro-phique ?– On avait beaucouptravaillé la 5-1, endéfense, pour couper la relation dupivot espagnol Urios avec ses arrières.On s’est focalisés là-dessus et on a misdu temps avant de repasser en 6-0. Le

mal était déjà fait et l’écart creusé.– On a, surtout, noté votremanque d’efficacité en attaque,avec seulement quatre buts ins-crits dans les dix-huit premièresminutes…– Je rate le premier shoot, puis le deu-xième, et tout s’enchaîne. Le problème,c’est qu’il n’y avait alors personne pourrelever l’autre.– Un énorme contraste, en toutcas, avec une préparation aucours de laquelle vous aviez toutgagné et dégagé une grandeimpression de sérénité.– C’est donc trompeur. Peut-être,aussin’avons-nous pas rencontré deséquipes assez fortes ? Je ne sais pas.Mais cela ne sert à rien de tout remettreen cause. Le constat est là : nousn’avions qu’un seul droit à l’erreur et il aété utilisé.– Vous avez donc déjà effacé cetéchec de votre mémoire ?– S’il doit servir pour la suite de la com-pétition, retenons, seulement, notrecapacité de réaction. Nous n’avons pascoulé et on s’est battus pour éviter lenaufrage.– Vous allez donc jouer votre

avenir devant l’Allemagne…– Je dis que c’est au cours de ce matchque nous devons montrer qui noussommes vraiment. Ce potentiel, il fautl’exprimer. Il ne sert plus à rien de selamenter.– Pour une rédemption, l’Alle-magne, ce n’est pas l’idéal.– Elle joue presque chez elle, ici, à Bâle.Elle est éternelle, aussi, dans sa comba-tivité. On est prévenus : elle ne va rienlâcher et, si elle peut nous enfoncer, ellene se gênera pas.– Compte tenu de ses moyensactuels, partage-t-elle les mêmesambitions que vous dans cetEuro ?

– C’est un groupe renouvelé et qui tra-vaille surtout en vue du prochain Mon-dial qui aura lieu en 2007, en Alle-magne. Le résultat final n’est pas, pourelle, une obsession. Maintenant, elle vaessayer de profiter d’un éventuel déficitpsychologique de notre part.– Est-ce un match qui fait peur ?

– Il peut, en effet, nous condamner, encas d’échec, à jouer les figurants lors dudeuxième tour. Mais je ne le vois passous cet angle. Ce sera, pour l’équipe deFrance, le match le plus important del’année, puisque derrière il n’y aura pasd’autres compétitions. »

LAURENT MOISSET

FRANCE - ALLEMAGNE

Un tenant bien en rythmeAUJOURD’HUI, 15 H 15, ST. JAKOBSHALLE, À BÂLE

(en direct sur Sport +)ALLEMAGNE.– Gardiens : 1 Fritz (cap., 31 ans, 1,89 m) ; 12 Bitter (23 ans, 2,04 m).Joueursdechamp:2Hens(25 ans,2,03m) ;3VonBehren(29ans,1,98m) ;4Roggish(27 ans, 1,99 m) ; 5 Klein (22 ans, 1,90 m) ; 8 Preiss (24 ans, 1,95 m) ; 11 Hegemann(28 ans, 1,93 m) ; 13 Kraus (22 ans, 1,87 m) ; 14 Zeitz (25 ans, 1,85 m) ; 15 Jansen(29 ans, 1,85 m) ; 17 Klimovets (31 ans, 1,96 m) ; 19 Kehrmann (28 ans, 1,86 m) ;21 Sprenger (22 ans, 1,90 m) ; 24 Michel (32 ans, 1,97 m). Entraîneur : H. Brand.MODE DE QUALIFICATION. – Qualifié en sa qualité de tenant du titre.PALMARÈS (*). – JO : 1er en 1936 ; 2e en 2004. CM : 1er en 1938 ; 2e en 2003. CE :3e en 1998 ; 2e en 2002 ; 1er en 2004.FACE-À-FACE(*).– 37 rencontres ; 17victoirespour la France ;6 nuls ; 14défaites.DERNIER AFFRONTEMENT.– Le 27 mars 2005 à Paris dans le cadre du tournoi deBercy : France - Allemagne, 30-26.(*) Ne sont pris en compte que les résultats de l’Allemagne unifiée.

FORMULE. – Quatre groupes de quatre. Les trois premiers se qualifient pour le tourprincipal et conservent les points obtenus face aux formations également qualifiées. Letour principal se dispute en deux groupes de six. Les équipes issues du groupe A affron-tentcelles issuesdu groupeB ; celles issuesdugroupeCaffrontentcellesdugroupeD. Lesdeux premiers accèdent aux demi-finales. Le Champion d’Europe se qualifie pour l’Euro2006 ; les trois premiers se qualifient pour le Mondial 2007.

Dimanche 29 janvier 2006HANDBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES (tour préliminaire, 4e journée)

FRANCE - ESPAGNE : 26-29

Ils n’ont plus le choixLa désolante maladresse française lors de la première période s’est révélée fatale. Une réaction face à l’Allemagne est indispensable.On savait le week-endcompliqué. Les Bleus ontgrillé leur joker face àl’Espagne, championnedu monde. Déjà qualifiéspour le tour suivant, ilssont pourtant contraintsde l’emporter,cet après-midi, faceaux tenants du titreallemands, pour encorecroire aux demi-finales.

BÂLE – (SUI)de notre envoyé spécial

PERSONNE N’OSAIT IMAGINERune telle dose d’incompétence dansunexercice que les Français ne maîtrise-ront sans doute jamais. Quinze tirsmanqués en première période ! 37 %de réussite et un débours de huit unitésdès la 18e minute… 0/3 pour NikolaKarabatic ; 0/2 pour Sébastien Bos-quet ; 0/3 pour Guillaume Gille. Desimages terribles et pathétiques dejoueurs venant systématiquements’écraser sur la défense alignée espa-gnole, buter sur un David Barrufet à lanoce. Une défense0-6 et non pas la 1-5utilisée, l’avant-veille, face à l’Alle-magne. « On avait plus révisél’attaque de la 1-5 », plaide MichaëlGuigou. « Oui, on s’attendait à unautre système », reconnaît Joël Abati.« Maintenant, tranche Jérôme Fernan-dez, il faut aussi arrêter avec ça. Nousavons les mecs pour jouer ce type dedéfense. » Il n’empêche. L’équipe deFrance a perdu ce match face àl’Espagne dans les vingt premièresminutes. À cause de cette incroyableincapacité à troubler David Barrufet,l’impeccableportier catalan.« Àcausede notre précipitation », poursuitJérôme Fernandez, le seul à surnagerdans ce premier acte. « On a voulujouer individuellement, alors que lessolutions étaient collectives », insisteJoël Abati.Voilà donc pour l’explication princi-pale. Avec, aussi, une défense de plusen plus fébrile et des occasions man-quées. À trop vouloir maîtriser Rolan-do Urios, le pivot d’origine cubaine, lespartenaires de Didier Dinart ont laissé

les arrières manœuvrer à leur guise :Alberto Entrerrios à gauche mais, sur-tout, Iker Romero parfait à la mène,auteur de six des onze premiers butsespagnols.« Nousnous sommes fragi-

lisés, souligne Claude Onesta. Chaquedéfense devenait si importante,presque vitale, que nous avons fini parnous paralyser. »Au point, donc, de seretrouver en position délicate avant le

match du jour, évidemment vital,même si la présence française au toursuivant est déjà acquise. Un succès surl’Allemagne, assorti d’un parcoursimpeccable au tour principal, pourrait

ainsi conduire l’ensemble tricolore endemi-finale. « Si l’on veut conserverquelques espoirs dans la compétition,soupire le sélectionneur, il faut toutdonner maintenant. Mais nous avonsvécu une vraie secousse. »D’autant plus difficile à évacuer que larévolte menée à vingt minutes duterme, parfaitement initiée par NikolaKarabatic, a bien failli renverser le pou-voir en place. Enfin adroits et inspirés,les Bleus sont effectivement revenus.Avec de l’orgueil, du courage. Unesituation de supériorité numérique lesavait ramenés à quatre buts (22-26,51e). Iker Romero était en difficulté surcoup franc et il restait huit minutes àjouer. On sentait le doute gagner unadversaire redevenu humain. Unedéfense un peu trop agressive de JoëlAbati, suivie du dixième but de Rome-ro, ont coupé les ailes françaises. Àdeux grosses minutes de la fin, LucAbalo a, lui, vendangé sur contre-

LE POINT

À l’heure suisseAVECCE RÉSULTATnul arraché à la Pologne (31-31), la Suisse peut encore rêverdutour principal. Les neuf buts de MartinEngeler, l’arrièregauche du TSVSt Otmarde Saint-Gall, ont bien aidé la formation helvète, même si ce sont les deux réalisa-tions du petit ailier gauche, Pascal Jenny, dont celle de l’égalisation à quinzesecondes du terme, qui ont projeté la bande d’Arno Ehret sur le devant de la scène.La victoire, même laborieuse, de la Slovénie sur l’Ukraine (33-31) permet donc à lanation organisatrice de maîtriser son destin. Un succès ou un nul aujourd’hui lapropulserait, en effet, en deuxième semaine. – P. P.

attaque une balle de – 2, celle de ladernière chance. « Notre prestationfut tellement médiocre, admet ClaudeOnesta, qu’il était impossible d’espé-rer une autre issue. Sincèrement, onn’imaginait pas pouvoir tomber à ceniveau-là au cours de l’entame. Main-tenant, cen’estpas la findumondeet ilva falloir redonner du sens à tout ça. »Sans tarder. Et, d’abord, analyser plusen profondeur l’épisode d’hier. Long-temps, Claude Onesta s’est posé laquestion de savoir s’il devait, ou non,abandonner le match et déjà penser àl’Allemagne. Il a choisi de se battre jus-qu’au bout. Il a failli réussir. Même siune défense tout-terrain dans les der-niers instants l’aurait, peut-être, aidé.Même si Joël Abati aurait sans doutepu venir à l’arrière plus tôt… « Il fautreconnaître que l’on n’y était pas »,conclut simplement Guillaume Gille.Non, et ça s’est vu…

PHILIPPE PAILHORIÈS

GROUPE C (à Sursee)HIER

ReposAUJOURD’HUI

Hongrie - Islande (18 heures)Danemark - Serbie-Monténégro (20 h 15)Classement : 1. Islande et Danemark,3 pts ; 3. Serbie-Monténégro, 2 ; 4. Hon-grie, 0.

GROUPE D (à Berne)HIER

ReposAUJOURD’HUI

Croatie - Russie (17 heures)Portugal - Norvège (19 h 10)Classement : 1. Croatie et Russie, 4 pts ;3. Portugal et Norvège, 0.

� DIVISION 2 HOMMES (16e journée). – HIER : Conflans-Nantes, 33-31 ;Belfort-Nancy, 23-28 ; Villeneuve-d’Ascq - Metz, 25-23 ; Livry-Gargan - Aurillac,21-32 ; Billère-Ajaccio, 25-22. AUJOURD’HUI : Porte Normande - Saint-Raphaël ;Wittelsheim-Cesson. REPORTÉ : Villeurbanne-Aix.Classement : 1. Conflans, 39 pts ; 2. Porte Normande, 38 pts ; 3. Villeurbanne,37 pts ; 4. Cesson, 36 pts ; 5. Saint-Raphaël, 34 pts ; 6. Nantes, 34 pts ; 7. Nancy,33 pts ; 8. Aurillac, 32 pts ; 9. Wittelsheim, 31 pts ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 30 pts ;11. Billère, 27 pts ; 12. Ajaccio, 27 pts ; 13. Aix, 26 pts ; 14. Belfort, 26 pts ; 15.Livry-Gargan, 22 pts ; 16. Metz, 20 pts.� DIVISION 1 FEMMES (12e journée). – HIER : Besançon-Dijon, 22-22 ;Fleury-les-Aubrais - Nîmes, 26-23 ; Toulon - Le Havre, 24-32 ; Bègles-Mios, 23-23.AUJOURD’HUI : Mérignac-Angoulême ; Metz-Yutz.Classement : 1. Le Havre, 32 pts ; 2. Metz, 28 pts ; 3. Fleury-les-Aubrais, 26 pts ; 4.Mérignac, 26 pts ; 5. Dijon, 25 pts ; 6. Nîmes, 24 pts ; 7. Bègles, 24 pts ; 8.Besançon, 22 pts ; 9. Mios, 20 pts ; 10. Yutz, 20 pts ; 11. Toulon, 19 pts ; 12.Angoulême, 14 pts.� GILCA QUITTERA NÎMES. – Vice-championne du monde avec la Roumanie en

décembre dernier à Saint-Pétersbourg, Ionela Gilca, la pivot du HBC Nîmes,retournera dans son pays la saison prochaine après deux années passées en France.Elle s’est, en effet, engagée avec l’ambitieux Oltchim Valcea, où elle retrouvera uneautre des révélations du Mondial, l’ailière gauche Valentina Ardean.� LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 4e journée). –GROUPE A. – HIER : Elda (ESP) - Ljubljana (SLV), 17-25. AUJOURD’HUI : Viborg(DAN) - Larvik (NOR). Classement : 1. Ljubljana, 6 pts ; 2. Viborg et Larvik, 4 ; 4.Elda, 0.GROUPE B. – HIER : Knjaz (SEM) - Togliatti (RUS), 27-25 ; Dunaferr (HON) - Slagelse(DAN), 23-27. Classement : 1. Slagelse, 6 pts ; 2. Togliatti et Dunaferr, 4 ; 4. Knjaz, 2.GROUPE C. – AUJOURD’HUI : Podgorica (SEM) - Niederösterreich (AUT) ; Trondheim(NOR) - Valence (ESP). Classement : 1. Niederösterreich et Valence, 4 pts ; 3.Podgorica et Trondheim, 2.GROUPE D. – HIER : Skopje (MCD) - Aalborg (DAN), 29-26. AUJOURD’HUI :Volgograd (RUS) - Györi (HON). Classement : 1. Aalborg et Skopje, 5 pts ;3. Volgograd et Györi, 2.Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale.

France 26(9)Buts Tirs Pen. P.déc. Exc.

Fernandez 7 7/11 - 1 -Dinart 0 0/1 - 1 45e

G. Gille 1 1/5 - 1 -B. Gille 0 0/1 - - -Narcisse 1 1/2 - - -Girault (c) 1 1/1 - - -Karabatic 10 10/18 - 2 -Kempe 1 1/1 - - -Abati 3 3/3 0/1 2 32e

Abalo 2 2/4 - - -Guigou 0 0/1 0/1 - -Bosquet 0 0/2 - - -TOTAL 26 26/50 0/2 7 2Gardiens : Ploquin (22 min., 7 arrêts dt 0/2 pen.) ;Omeyer (38 min., 7 arrêts dt 0/5 pen.)Entraîneur : C. OnestaInterceptions : 4 Balles Perdues : 12

Espagne 29(17)Buts Tirs Pen. P.dèc. Exc.

A. Entrerrios 5 5/1 - 2 -Urios 2 2/2 - - -Rocas 7 3/3 4/4 - -Garabaya 1 1/1 - - -Belaustegui - - - - -Fis 0 0/2 - - -Perez - - - - 43e,59e

Davis - - - - -Garcia 1 1/4 - - -Romero 10 8/14 2/3 1 -M. Ortega 2 2/6 - 2 -Rodriguez 1 1/1 - 1 50e

TOTAL 29 23/34 6/7 6 3Gardiens : Hombrados (4 min., 0 arrêt) ; Barrufet(cap., 56 min., 18 arrêts dt 2/2 pen.)Entraîneur : J.-C. PastorInterceptions : 3 Balles Perdues : 15

Evolution du score : 1-0 (1re) ; 1-7 (12e) ; 2-9 (15e) ; 5-11 (21e) ; 5-15 (25e) ; 8-17 (29e) ; 11-17 (33e) ; 13-22 (37e) ;13-24 (40e) ; 17-24 (44e) ; 18-26 (46e) ; 22-26 (51e) ; 24-29 (55e) ; 26-29 (57e)Spectateurs : 5900 Arbitres : MM. C. Kekes et P. Kekes (HON)

BÂLE. – La transparence en première mi-temps puis la réussite, trop tardive, de Nikola Karabatic – qui se défait ici de l’emprise de JuanPerez – reflètent la performance française, hier, face à l’Espagne. (Photo Pierre Lablatinière)

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