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Photo : DR MARDI 24 JANVIER 2017 - 26 RABIE AL THANI 1438 - N° 8007 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l PROJET D’USINE PEUGEOT EN ALGÉRIE Le groupe PSA répond à Bouchouareb l PLUS RÉSISTANTES, PLUS MANIABLES ET PLUS SÛRES Naftal lance de nouvelles bouteilles à gaz Contribution Le sport, ce phénomène social Par le P r Rachid Hanifi (P. 15) Justice, «l’essentiel reste à faire» Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l Le ministère de la Justice est à pied d’œuvre pour la modernisation d’un secteur longtemps pointé du doigt pour ses dysfonctionnements et son mode opératoire considéré comme étant à la traîne vis-à-vis des autres pays. DE NOMBREUSES RÉFORMES SONT EN COURS DANS LE SECTEUR 26 ans après, l’affaire Enapal- Unishipping revient devant les juges PAGE 3 PAGE 4 PAGE 4 PAGE 5 l NOMBREUSES ABSENCES AU SOMMET DE L’ICSO Rupture ou simple décantation ? l Au sein de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition, on préfère parler d’«épuration» et de «décantation» plutôt que de «rupture» en son sein, contrairement à ce que d’aucuns soutiennent. PAGE 4 Photo : NewPress l LES VERTS ACCROCHÉS (2-2) PAR L’ÉQUIPE DES REMPLAÇANTS DU SÉNÉGAL Désespérant ! l La qualification en poche pour le Sénégal, qui affrontait l’Algérie avec sa «réserve» en pensant à son quart de finale contre le Cameroun, le second sésame de la poule B se jouait, à quelques centaines de kilomètres d’intervalle, entre trois larrons forcément stressés par l’enjeu de cette troisième journée des poules. Les Verts, pour qui c’était mission impossible, puisqu’il fallait gagner et espérer un cadeau des Warriors de Pasuwa devant les Aigles de Carthage, semblaient en manque d’arguments. Forcer le destin constituait (déjà) pour Mandi et compagnie un miracle que les Zimbabwéens ne pouvaient soutenir seuls.

LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

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Page 1: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

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MARDI 24 JANVIER 2017 - 26 RABIE AL THANI 1438 - N° 8007 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l PROJET D’USINE PEUGEOTEN ALGÉRIE

Le groupePSA répond àBouchouareb

l PLUS RÉSISTANTES, PLUSMANIABLES ET PLUS SÛRESNaftal lancede nouvelles

bouteilles à gaz

Contribution

Le sport, cephénomène

socialPar le Pr Rachid Hanifi (P. 15)

Justice,«l’essentielreste à faire»

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

l Le ministère de la Justice est à pied d’œuvre pour la modernisation d’unsecteur longtemps pointé du doigt pour ses dysfonctionnements et son mode

opératoire considéré comme étant à la traîne vis-à-vis des autres pays.

DE NOMBREUSESRÉFORMES SONTEN COURS DANSLE SECTEUR

26 ans après, l’affaire Enapal-Unishipping revient devant les juges

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l NOMBREUSES ABSENCESAU SOMMET DE L’ICSO

Ruptureou simple

décantation ? l Au sein de l’Instance de concertation et de suivide l’opposition, on préfère parler d’«épuration» etde «décantation» plutôt que de «rupture» en sonsein, contrairement à ce que d’aucuns soutiennent.

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l LES VERTS ACCROCHÉS (2-2) PAR L’ÉQUIPE DES REMPLAÇANTS DU SÉNÉGAL

Désespérant !l La qualification en poche pour le Sénégal, qui affrontait l’Algérie avec sa «réserve» en pensant à son quart de finale contre le

Cameroun, le second sésame de la poule B se jouait, à quelques centaines de kilomètres d’intervalle, entre trois larrons forcémentstressés par l’enjeu de cette troisième journée des poules. Les Verts, pour qui c’était mission impossible, puisqu’il fallait gagner etespérer un cadeau des Warriors de Pasuwa devant les Aigles de Carthage, semblaient en manque d’arguments. Forcer le destin

constituait (déjà) pour Mandi et compagnie un miracle que les Zimbabwéens ne pouvaient soutenir seuls.

Page 2: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Le gain de l’informatisationL’informatisation des établisseL’informatisation des établisse--

ments hospita l iers n’est pasments hospita l iers n’est passeulement un gain de tempsseulement un gain de tempspour ces structures mais égalepour ces structures mais égale--ment un énorme gain financier.ment un énorme gain financier.Ainsi, en moins d’une année, laAinsi, en moins d’une année, la

DSP de Tipasa, par exemple,DSP de Tipasa, par exemple,a économisé 700 mila économisé 700 mil --lions de centimes rienlions de centimes rienqu’en film de radioloqu’en film de radiolo--gie.  Une mesure quigie.  Une mesure quipeine pourtant à sepeine pourtant à segénéraliser.généraliser.

Un jour, un sondage

OUI : 17,8%

NON :75,5%

S. OPINION :6,6%

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Algérie a fait des efforts en matière de produits d’artisanat ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que le nouveau Président Donald Trumpva booster la coopération algéro-américaine ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Lorsque l’Algérieinspire Trump

Les Etats-Unis nous ont offertLes Etats-Unis nous ont offertun spectacle peu courant. Il y eutun spectacle peu courant. Il y eutplus d’opposants à Trump que deplus d’opposants à Trump que departisans lors des cérémonies etpartisans lors des cérémonies etdes cont re -cérémonies de sondes cont re -cérémonies de soninvestiture. investiture.

Donald Trump peine à être leDonald Trump peine à être lePrésident de tous les Américains.Président de tous les Américains.Mal é lu , c l ivant , i l fa i t peur , e tMal é lu , c l ivant , i l fa i t peur , e td’abord aux Américains.d’abord aux Américains.

Comment prendre au sérieux unComment prendre au sérieux unPrésident qui proclame rendre lePrésident qui proclame rendre lepouvoir au peuple, aux plus démupouvoir au peuple, aux plus dému--n i s , l o r s q u ’ i l n o m m e c o m m en i s , l o r s q u ’ i l n o m m e c o m m em i n i s t r e s c i n q m i l l i a r d a i r e sm i n i s t r e s c i n q m i l l i a r d a i r e semblématiques de Wall Street ? Etemblématiques de Wall Street ? Etavec l’argument suivant, qui meavec l’argument suivant, qui mer a p p e l l e c e t t e h i s t o i r e q u ’ o nr a p p e l l e c e t t e h i s t o i r e q u ’ o nr a c o n t a i t à p r o p o s d ’ u n m a i r er a c o n t a i t à p r o p o s d ’ u n m a i r ealgérien : «votez pour moi. J’aialgérien : «votez pour moi. J’aidéjà réglé tous mes problèmesdéjà réglé tous mes problèmesl o r s d u p r é c é d e n t m a n d a t .l o r s d u p r é c é d e n t m a n d a t .Maintenant, je vais m’occuper deMaintenant, je vais m’occuper devous.»vous.»

Inspiré par ça, Trump argumenInspiré par ça, Trump argumen--te, penaud : «Ce sont des tueurs.te, penaud : «Ce sont des tueurs.Ils ont gagné pour eux-mêmes, ilsIls ont gagné pour eux-mêmes, ilsvont gagner pour vous.»vont gagner pour vous.»

A. T.A. [email protected]@yahoo.frfr

Mardi 24 janvier 2017 - Page 2

[email protected]’étrange navire qui empoisonne la vie des services du port d’Alger

Changements au commerceDes changements sont enregistrés ces derDes changements sont enregistrés ces der--

niers jours à la tête de plusieurs structures,niers jours à la tête de plusieurs structures,centrales et régionales, dépendant du ministècentrales et régionales, dépendant du ministè--re du Commerce. Des changere du Commerce. Des change--ments qui ne sont pas dus àments qui ne sont pas dus àl’arrivée, en tant qu’intéril’arrivée, en tant qu’intéri --maire , de Abdelmadj idmaire , de Abdelmadj idTebboune à la tête de ceTebboune à la tête de cedépartement, mais au débutdépartement, mais au débutde la mise en place du noude la mise en place du nou--vel organigramme du secvel organigramme du sec --teur, adopté récemment parteur, adopté récemment parle gouvernement ,le gouvernement ,explique-t-on.explique-t-on.

ERISCOOPERISCOOP

Le navire Sea Honest, appartenant à un armateur britannique, aLe navire Sea Honest, appartenant à un armateur britannique, aété sauvé in extremis d’un naufrage certain, la semaine dernière, auété sauvé in extremis d’un naufrage certain, la semaine dernière, auport d’Alger. L’expertise établie par les services compétents est,port d’Alger. L’expertise établie par les services compétents est,toutefois, assez surprenante : ce navire de 180 mètres, vide, se troutoutefois, assez surprenante : ce navire de 180 mètres, vide, se trou--ve dans un état lamentable et ce, depuis juin 2016 : moteur enve dans un état lamentable et ce, depuis juin 2016 : moteur enpanne, génératrice hors service et amarres défectueusespanne, génératrice hors service et amarres défectueusesayant déjà rompu. La situation de ce navire est unayant déjà rompu. La situation de ce navire est unvrai fardeau pour les services du port d’Alger quivrai fardeau pour les services du port d’Alger quidéploient d’énormes efforts, humains et finandéploient d’énormes efforts, humains et finan--ciers, rien que pour le sauver.ciers, rien que pour le sauver.

SO IT DIT EN PASSA NTSOIT D IT E N PA SSAN T

I l est des jours comme ça où lorsque jesais qu’une manifestation comme laCAN 2017 va, en partie, paralyser les

esprits, je ne résiste pas à l’envie d’allervoir ce qui se passe sur les réseauxsociaux alors que les verts sont soupçon-nés de jouer trop petit et de ne pas mettretous leurs «talents» au service de la causenationale. Et c’est absolument succulent !

Chacun y va de sa propre expertise etles analystes ne manquent pas dans cepays où l’on admet volontiers que lorsqueles verts éternuent, tout le pays ou presques’enrhume. Il fut un temps où lorsque sesambassadeurs préférés maltraitaient leurs

adversaires, tout le pays était suspendu auplus anodin de leurs gestes.

Aujourd’hui, ce n’est peut-être plus toutà fait le cas, mais le football reste le sportroi par excellence, même si les moqueriesqui fusent ici et là sont gratinées etconstruites de façon à nous faire craquerinévitablement. Avec autant d’avis qued’intervenants, les commentaires sont tel-lement colorés que le match ne gagne enintérêt que parce qu’il est porté par desvoix à l’ironie joyeuse. Les femmes y vont,aussi, de leurs analyses fumeuses mais ons’en fiche, l’essentiel étant qu’elles occu-pent ce terrain traditionnellement réservé

aux hommes par les hommes eux-mêmes.Je ne me souviens pas avoir jamais étéinvitée par les mâles de ma famille àdébattre d’un match de foot, mais je saisque l’on va inévitablement me demander deprier pour une victoire des nôtres.

Délicieux, le florilège d’insultes qui fleu-rissent au fur et à mesure que le matchavance et que la déconfiture se précise.Elles sont copieuses et savammentdosées. Leurs auteurs se doutent bien quepersonne ne prendra en compte leursremarques mais ils en font quand même,histoire de confirmer cette déception quiles rend aussi cruels. J’en ai relevé

quelques-unes qui m’ont fait hurler de rire.Cela va de «vous êtes des bons à rien, uneéquipe de nazes. vous ne respectez pas lesAlgériens» à «les joueurs auraient mieuxfait d’être imams…» ! Quand le one, two,three, viva l’Algérie fuse pour railler desperformances, le sourire devient indécis.

M. B. 

Par Malika [email protected]

Quand les Verts se jouent de notre humeur !

Page 3: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 3

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DE NOMBREUSES RÉFORMES SONT EN COURS DANS LE SECTEUR

Justice, «l’essentiel reste à faire»

Abla Chérif - Alger (LeSoir) - Dimanche 25décembre. Le directeur généralchargé de la modernisationauprès du ministère de laJustice annonce l’entrée envigueur du bracelet électro-nique. La première expériencea eu lieu le même jour au tribu-nal de Tipasa. AbdelhakimAkka précise devant la pressequ’il s’agit là «d’une premièredans le monde arabe et d’unedeuxième expérience enAfrique». Reprenant les termesutilisés avant ce jour par leministre de la Justice, il préciseque l’introduction de ce braceletest destinée à «renforcer lecaractère exceptionnel de ladétention provisoire très criti-quée à travers tous les pays dumonde car étant en contradic-tion avec le principe de la pré-somption d’innocence». Depuisle lancement de l’opération,deux personnes en attente dejugement ont été dotées dufameux bracelet échappantainsi à un emprisonnement.Dotés d’une puce permettantde localiser les prévenus, cesderniers sont sommés de res-pecter un périmètre d’assigna-tion. Toute entrave ou dépasse-ment de l ’espace assignédéclenche une alarme qui rendle prévenu facilement repé-rable. Officiellement, l’introduc-tion du bracelet électroniquecomme moyen de surveillanceà distance est destinée à réglerle problème de la détention pro-visoire, sujet fâcheux qui alongtemps maintenu en alerteles défenseurs des droits del’Homme, révoltés par un main-tien prolongé et i l légal desdétenus avant leur jugement.La mesure, dit-on, est égale-ment destinée à alléger le

monde carcéral. L’opération,qui devrait s’étendre progressi-vement au reste du pays, estsupervisée par une juridictionchargée de la réforme de la jus-tice.

La mise en place de la sur-veillance à distance semblecependant constituer unique-ment le point de départ d’uneréforme beaucoup plus largeamorcée il y a plusieurs moisdéjà avec l ’adoption d’uneordonnance introduisant denouvelles dispositions. Ces der-nières consistent en la mise enplace d’un dispositif permettantla protection des témoins, lalimitation de la détention provi-soire aux personnes encourantune peine de trois ans maisaussi la simplif ication desdémarches pour le pourvoi encassation. Et ce n’est pas tout.

«Des réformestechniques»

Contacté en vue d’un éclai-rage sur les évolutions enregis-trées, Me Miloud Brahimi salued’emblée ce qu’il considèrecomme étant des avancéesnotables dans le monde de lajustice. «Il faut saluer lesréformes qui ont été faites, dit-il, ainsi que celles qui vont êtreintroduites incessamment».L’avocat, l’un des plus ancienset des plus connus du barreaualgérien, évoque les textes quipasseront au cours des joursprochains au niveau del’Assemblée nationale. «L’APN,poursuit-il, va adopter une nou-velle procédure en droit d’ap-pel. Cette dernière permettra derégler un gros problème hon-teux auquel nous étionsconfrontés, à savoir introduirele droit d’appel en criminelle».Jusqu’à l’heure, ce droit était

réservé exclusivement auxaffaires consacrées aux délits.«Cette disposition sur laquellel’Algérie fonctionnait jusqu’àl’heure est un héritage du droitfrançais, or, la France s’en estelle-même débarrassée, maisnous avons malheureusementcontinué à utiliser ces textespendant tout ce temps cheznous.» Selon Me Brahimi, lestextes qui seront adoptés lesprochains jours permettrontégalement l’annulation de l’or-donnance de prise de corps,une mesure jugée égalementhonteuse et moyenâgeusepuisqu’elle contraint les per-sonnes impliquées dans lesaffaires dites lourdes à purgerune peine de prison, mêmed’une journée, avant d’êtrejugées. «Ces personnes étaientconduites en prison même laveille de leur procès. C’était ter-rible, les prévenus se rendaientau tribunal complètementdémoralisés.» «Bien sûr quedans tout ce contexte, l’intro-duction du bracelet électro-nique est une bonne chose,mais il aurait été sans douteplus simple de limiter la déten-tion provisoire. Beaucoup dechoses restent cependant àfaire en matière de réforme»,poursuit l’avocat et défenseurdes droits de l’Homme. «Il fautaller, dit-il, vers l’annulation del’ordonnance portant sur lemaintien par corps». Celle-ciporte sur l’emprisonnement despersonnes qui ne s’acquittentpas d’une dette à partir de 3millions de dinars. «Ces der-nières encourent jusqu’à cinqans d’emprisonnement, c’estune démence, poursuit notreinterlocuteur, d’autant que,dans notre pays, elle s’appliqueà certains et pas d’autres. Ils’agit là encore des erreurs dudroit français qui s’en estdébarrassé lui».

Comme beaucoup d’autresexperts que nous avons interro-gés, Me Miloud Brahimi soutientque le combat pour une justiceplus forte et des réformes defond se poursuit cependant carle problème fondamental conti-nue à se poser. Il concerne l’in-

dépendance de la justice. Uneproblématique que notre interlo-cuteur résume à travers l’affairedu journaliste Tamalt, mort enprison des suites d’une grèvede la faim. «L’administrationpénitentiaire n’a absolumentrien à voir dans la mort de cejournaliste, elle a fait son devoiren lui prodiguant les soinsnécessaires. Tamalt n’est pasmort pour avoir été détenu, ilest mort d’avoir été condamné.Et là se pose toute la questionde l’indépendance de la justi-ce.»

«Il ne faut pas crier victoire»

Me Bourayou va plus loin surle sujet. Selon lui, les réformesapportées ne sont que des«artifices, car les problèmesréels restent posés. Il s’agit del’indépendance de la justice, unconcept qui implique que lejuge doit être indépendant, quela hiérarchie arrête de se mêlerdes affaires des magistrats, quele Conseil de la magistraturesoit réhabilité pour prendre lesdécisions qui s’imposent et quedes magistrats ne doivent pasrester en poste 20 ans commeon le constate actuellement. Lebracelet électronique c’est bien,mais les sanctions appliquées àson porteur sont-elles forcé-ment objectives ? Il ne suffitpas dune démarche techniquedu ministère pour crier victoire.Il y a un problème de légitimitéde la justice. Les Algériens ontpeur d’être jugés par certainsmagistrats. La société a rompuavec la justice.»

Le point de vue est partagépar Me Saddat. Connue pourses réquisitoires en faveur desdroits de l’Homme, elle estimeà son tour que les réformesintroduites constituent uneavancée en matière technique«même s’il faut attendre ce quecela va donner sur le plan pra-tique». «Le plus gros problèmereste l’indépendance de la justi-ce. La meilleure technologie nepeut apporter une applicationsereine de la loi. On innove, onmodernise mais les pressions

sur les magistrats demeurent.»Me Saddat estime que lesréformes introduites sont nette-ment insuffisantes face auxaspirations et à une réalité ter-rible que vit le pays. «Noussommes en 2017, dit-elle, etnos prisons accueillent desdétenus politiques, des détenusd’opinion, religieuse, des blo-gueurs, c’est une honte. Desmilitants de partis politiquessont détenus depuis 2017, ilsrisquent y compris la peine demort. Des personnes sont arrê-tées en masse et jetées en pri-son parce qu’elles ne plaisentpas aux maîtres du moment.De quelles réformes voulez-vous donc parler?»

Benissad, président de laLigue algérienne de défensedes droits de l ’Homme, estconnu pour avoir lui aussi long-temps plaidé en faveur d’uneréduction de la détention provi-soire. Interrogé à son tour, ilsalue lui aussi «cette avancéemême si, dit-il, je considèrequ’une réforme politique globa-le s’impose». «L’Algérie, pour-suit-il, a ratifié tous les pactesinternationaux en matière dedroits de l ’Homme, et nousassistons là à une mise enconformité avec les engage-ments pris.

Le bracelet électronique estune bonne chose, et il fait enmême temps percevoir que laliberté est un principe et que laprison est une exception. Il fautcependant aller vers la sépara-tion des pouvoirs. C’est ce quipermettra le maintien des équi-libres et la protection contre lesabus.

Ce rôle est principalementcelui du pouvoir judiciaire, c’estlui qui est censé être garant deslibertés. Il faut y arriver. Il fautque le Haut Conseil de lamagistrature soit indépendant.N’oublions pas que c’est làaussi que se joue la carrièredes magistrats, ils sont soumisà des pressions et doivent réflé-chir longtemps avant deprendre des décisions à traverslesquelles ils peuvent s’attirerdes ennuis.»

A. C.

Le ministère de la Justice est à pied d’œuvre pour lamodernisation d’un secteur longtemps pointé du doigtpour ses dysfonctionnements et son mode opératoireconsidéré comme étant à la traîne vis-à-vis des autrespays. Des nouveautés ont été récemment introduites,d’autres décisions seront prises dans les tout prochainsjours. La nouvelle stratégie de la chancellerie sera-t-elle àmême de satisfaire les aspirations de toutes ces voix quiplaident depuis longtemps en faveur d’une justice plusforte ? Des experts s’expriment ici sur la question.

Les précisions supplémentaires du RNDSuite à notre article «Cérémonie d’installation de l’Instance de

surveillance des élections : Les raisons réelles du boycott deOuyahia», paru en page 3 de notre édition du lundi 23 janvier2017, le Rassemblement national démocratique (RND) nous pré-cise encore davantage qu’effectivement : «Nous n’avons pas prispart à ladite cérémonie pour la simple raison que nous n’avonspas été invités.» C’est ce qu’affirme le porte-parole du parti,Seddik Chihab. «Les organisateurs ont, certes, envoyé une invita-tion à Ahmed Ouyahia, en sa qualité de directeur de cabinet à laPrésidence, croyant, à tort, que cela suffisait pour que le parti soitaussi représenté. C’est une erreur protocolaire. Ceci dit, nousappuyons l’Instance de Abdelwahab Derbal.» Par ailleurs,Ouyahia était également retenu par une activité présidentiellecomme nous l’écrivions dans le même article.

R. N.

Page 4: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Le Soird’Algérie Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 4Actualité

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - C’est un membre d’un partimembre de l’Instance qui nous l’affir-mait, hier, au sortir de la réunion del’Icso, tenue au siège national duMSP. Un conclave boudé parnombre de ses membres, des défec-tions dont le président du MSP atenu à diminuer de l’ampleur et del’impact sur la cohésion de l’Instancepuisque, selon lui, les directions duFJD, de Nahda et d’El Binaa ont jus-tifié leur absence par leurs «agen-das chargés», occupés qu’ils sontdans leur projet de fusion. Pour Abderrezak Mokri, l’Icso

est un «acquis et demeurera cecadre de concertation» pour l’op-position nationale et dont lesmembres, indépendamment deleurs positions à l’égard des pro-chaines échéances électorales, àcommencer par les législatives duprintemps de l’année en cours, ne

perdent pas de vue l’objectif straté-gique, celui d’une transition démo-cratique négociée. Et d’annoncerque le prochain sommet del’Instance se tiendra au siège duparti d’El Fadjr el Djadid, après lesprochaines élections législatives. Le conclave d’hier auquel ont

pris part les présidents du MPS, duRCD, d’El Fadjr el Djadid, d’ElIslah, d’un représentant du partides Avant-gardes des libertés auxcôtés de l’ancien ministre de laCommunication, Abdelaziz Rahabi,et de l’ancien chef de gouverne-ment Ahmed Benbitour, n’a pasabordé la question des prochainesélections législatives, puisque,comme tiendra à le préciser Mokri,la question «n’est pas du ressortde l’Instance qui a bien laissé lelibre choix à ses membres de sedéfinir». Ceci quoique le présidentdu MSP eût annoncé, dans l’entre-

tien qu’il nous a accordé samedidernier, qu’il allait proposer auxprésents à cette réunion dedébattre de la possibilité d’un tra-vail de coordination en matière desurveillance de ces élections, nevoyant pas de raison à ce que lesboycotteurs de ce scrutin ne s’ymettent pas. Une sortie qui n’a pasplu à des membres de l’Icso parmiles absents qui y ont vu une maniè-re «d’impliquer indirectement lespartis dans une opération électora-le qu’ils boudent, voire d’y entraî-ner l’Icso».C’est, d’ailleurs, ce que sou-

tient l’ex-premier secrétaire natio-nal du FFS et promoteur de l’Uniondémocratique et sociale (UDS) enattente d’agrément, pour qui lesparticipants parmi les membres del’Icso aux prochaines électionslégislatives tentent d’entraînerl’Instance dans leur logique électo-raliste. «Ils n’ont plus le droit d’agirau nom de l’Instance», tonneraKarim Tabou. Et dans le communiqué ayant

sanctionné les travaux de ce

conclave, les membres del’Instance de concertation et desuivi de l’opposition, outre de réité-rer que l’Instance «n’avait pas à sepositionner comme telle par rap-port aux élections, chacun de sesmembres ayant sa «souveraineté»pour ce faire, soutiennent qu’ilspoursuivront leur «travail communqui réunit les composantes de laclasse politique pour le traitementde la crise actuelle au service dupays pour la défense des aspira-

tions du peuple». Ils dénoncent,par ailleurs, les déclarations offi-cielles qui «rétrécissent la placepour l’avis contraire et interdit auxpartis boycotteurs d’exprimer leursavis» et expriment leurs préoccu-pations quant aux «menacessociales, touchant de larges pansde la population et dues aux«fausses politiques du pouvoir enplace et dont l’Instance a eu àavertir à maintes reprises».

M. K.

NOMBREUSES ABSENCES AU SOMMET DE L’ICSO

Rupture ou simple décantation ? Au sein de l’Instance de concertation et de suivi de

l’opposition, on préfère parler d’«épuration» et de«décantation» plutôt que de «rupture» en son sein,contrairement à ce que d’aucuns soutiennent.

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Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Une première dans lesannales de la justice algérienne.Une affaire datant de 1991 estde nouveau devant les juges.Elle est renvoyée devant lesassises suite à l’appel en cassa-tion introduit par l’accusationdevant la Cour suprême. Leprincipal mis en cause est l’an-cien P-dg de l’ex-Enapal, enl’occurrence M. HassaïneZemmouri, poursuivi dans l’af-faire Unishipping. Le mis en cause était mainte-

nu en détention provisoiredurant six ans et demi, soit de1991 à 1997, à la maison d’arrêtde Serkadji. Il sera jugé une pre-mière fois en 1997, une deuxiè-me en 1999 et une troisième foisen 2003, puis condamné à 10,5 et 3 ans de prison ferme, pourles chefs d’inculpation de «pas-sation de contrats contraire à lalégislation et dilapidation dedeniers publics».En 2004, l’affaire est rejugée.

L’ex-P-dg est lavé de tous leschefs d’inculpation. Il recouvrepleinement sa liberté.Rebondissement dans l’affaire :treize ans après, soit en janvier2017, l’affaire est de nouveauprogrammée en criminelle.Aujourd’hui, l’ancien P-dg del’ex-Enapal, accompagné deson avocat, Me MustaphaBouchachi, répondra des chefsd’inculpation contenus dans l’ar-rêt de renvoi de la chambred’accusation.

Récit d’une affaire. «J’ai reçudes instructions pour signer

avec Unishipping»1990. Hassaïne Zemmouri,

qui se trouvait au Canada pourle compte d’une firme internatio-nale spécialisée dans le com-merce extérieur, est approchépar le ministre de l’Economie del’époque, qui lui demande de«prendre la direction généralede l’Enapal, ex-Onaco, et éviterune catastrophe sociale».«Nous sommes en mai 1990,soit plus d’une année après lesévénements d’Octobre 1988. Ilfallait assurer le pain et le laitaux Algériens et éviter ainsi qued’autres explosions socialesvoient le jour. M. Zemmouri n’apas hésité à répondre à l’appelde la patrie et engager le défi. Ila réussi son pari. Mais sarécompense était tout autre : il aété poursuivi en justice et placéen détention provisoire durantsix années et demie pour avoirfait gagner à l’Algérie plus decinq millions de dollars par an»,avait plaidé l’avocat de la défen-se, lors du procès de 2004. En effet, la première mesure

prise par l’ex- P-dg de l’Enapalconsistait à revisiter les termesdu contrat de transport des pro-duits alimentaires assurés parson entreprise. «J’ai reçu desinstructions du ministre del’Economie de l’époque poursigner un contrat de transportavec l’entreprise Unishipping,

pour créer un climat de concur-rence avec les autres entre-prises de transport maritime demarchandises. Les négociationsengagées avec l’entreprise fran-çaise ont abouti à la conclusiond’un contrat portant une réduc-tion de 37 dollars la tonne sur leprix appliqué par la Cnan»,explique, pour sa part, le préve-nu. En effet, le contrat stipuleque «le transport du lait et de lafarine lactée du port d’Anversvers celui d’Alger est de 103 dol-lars la tonne», alors que,jusque-là, le transport étaitassuré par la Cnan pour 140dollars la tonne, «avec sous-traitance pour d’autres compa-gnies étrangères».

«Si j’ai causé le moindre préjudice à mon pays, je suis prêt à payer»

Les propos tenus parZemmouri lors du procès de2004 avaient été soutenuspubliquement seize ans avantpar le directeur général de l’en-treprise française en question.Ce dernier, dans un communi-qué rendu public le 22novembre, avait indiqué que «lechoix de notre entreprise pour letransport s’est fait en conformitéavec la réglementation envigueur. Nous avons été consul-tés au même titre que les autresarmateurs et opérateurs sur lemarché. (…) Nous avons faitéconomiser à l’Enapal lasomme de 37 USD X 150 000 t,soit 5,5 millions de dollars. Letransport du lait était inférieur de37 dollars par rapport à celui dela concurrence». «Il faut quetoute la lumière soit faite surcette affaire. Si dans ce dossier,

il y a le moindre soupçon prou-vant mon accusation, je suisprêt à payer. A chaque fois, c’estmoi-même qui introduisais unecassation au niveau de la Coursuprême pour réviser mon pro-cès. Je n’ai rien fait de mal poursubir toute cette situation. Peut-être mon seul tort est d’avoirrespecté la réglementation etavoir répondu à l’appel de monpays», avait souligné le mis encause. La plaidoirie de l’avocat de la

défense était l’autre moment fortde ce procès. S’adressant auxmembres du jury, Me MustaphaBouchachi remonte dans letemps et resitue l’affaire dansson époque. Il rappelle le tapa-ge médiatique qui a suivi lanomination de Hamrouche à latête de l’exécutif, la chute deson gouvernement et l’affaireACT. Et à chaque fois, il rappelleles six années de détention pré-ventive passées par son client àla prison de Serkadji. «Pourquoia-t-on décidé de le maintenirdurant toute cette période enprison ? Pourquoi a-t-on refuséde programmer le jugement deson affaire ? A-t-on peur que lavérité soit connue ? Aujourd’hui,la vérité doit couronner ce pro-cès. Hassaïne Zemmouri n’acommis aucun crime. Tout plai-de en sa faveur. Son seul tort,peut-être, est d’avoir répondu àl’appel de son pays. (..) Rendez-lui son honneur et celui de safamille et laissez-le terminer sesjours dans la fierté», conclutl’avocat de la défense sur un tonqui a suscité une grande émo-tion. Aujourd’hui, l’affaire est denouveau devant les juges. Unautre déballage ? Wait and see.

A. B.

LA COUR SUPRÊME RENVOIE DE NOUVEAU L’AFFAIREDEVANT LES ASSISES

26 ans après, l’affaire Enapalrevient devant les juges

Un conclave boudé par nombre de ses membres.

ÉDUCATION

Bientôt un instituttechnologique

pour chaque wilaya En visite d’inspection et de travail

dans la wilaya d'Oum-El-Bouaghi,Madame Benghabrit, ministre del’Education nationale, a rencontré hieren fin de journée, au niveau de la grandesalle des délibérations de l'APW, lescadres de son département. La ministre est intervenue pour souli-

gner les modestes résultats enregistréspar cette wilaya aux derniers examens.Intervenant pour se défendre, les dif-

férents cadres ont essayé de minimiserles choses et ont imputé la responsabili-té à certains de leurs collègues qui ontdéstabilisé aussi bien le personnel péda-gogique qu'administratif s'engageant àréaliser de meilleures performances auxprochaines échéances.Hier, la délégation s'est rendue à Aïn

Kercha, une localité située à l'ouest duchef-lieu de wilaya, où deux établisse-ments scolaires, l'un du premier palier etl’autre du moyen, ont été visités.

Dans la même localité, Mme laministre s'est enquis de l'enseignementde la langue amazighe dispensée àl'école du 16-Avril, la seule en attendantla généralisation de cette langue à tra-vers la wilaya. A Aïn Beïda, un établisse-ment du secondaire a reçu la visite de ladélégation où un point de presse a étéimprovisé par la ministre qui s'est apprê-tée à répondre à une batterie de ques-tions. Répondant à notre question sur laqualité du produit du secteur, la ministrenous a déclaré que les réformes sont encours et son département s'attelle àdoter le secteur de l'éducation de nou-veaux instituts pédagogiques pourmieux armer les enseignants au planpédagogique. A cet effet, Mme Benghabrita annoncé que chaque wilaya seradotée d'un institut. D'autres points sontretenus au programme de la ministre,comme la visite de l'établissement dejeunes handicapés, ou encore l'inaugu-ration d'un établissement du secondaired'une capacité de 1 000 postes pédago-giques et 300 repas.

Moussa Chtatha

Vingt-six après, Hassaïne Zemmouri, l’ancien P-dgde l’ex-Enapal, sera de nouveau jugé. Le procès estprévu pour aujourd’hui, au niveau de la cinquièmechambre criminelle, relevant de la cour d’Alger. Etpourtant, en 2004, la même instance judiciaire avaitprononcé en sa faveur l’acquittement.

Page 5: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Un projet qui s’inscrit dans lecadre d’une stratégie de déploie-ment industrielle du groupe dansles trois pays du Maghreb,Algérie Tunisie et Maroc, pouréviter de subir les contrecoups dela politique des quotas qui y estappliquée par les trois gouverne-ments et qui conduirait, à terme,à une régression de ses parts demarché dans cette zone tradition-nellement acquise aux marquesde PSA. Le responsable du groupe

précisera aussi que la productionde ces 3 unités se caractériserapar sa complémentarité et repré-sentera 70% des modèles ven-dus dans la région vers l’horizon2021.La première installation pré-

vue au Maroc connaît une avan-cée notable après l’achèvementdes travaux de terrassement etentrera en activité en 2018. Elleest dotée d’une capacité de 90000 véhicules particuliers et utili-

taires par an.Le second projet, qui a été

rendu public à la fin de l’annéeécoulée, prévoit l’assemblage enTunisie d’un modèle inédit, enl’occurrence le nouveau pick-up àraison de 1 200 unités/an.Mais c’est donc le troisième

projet, celui de l’Algérie, quisemble susciter le plus d’interro-gations et d’ambiguïtés sur lesraisons de son blocage alors qu’ilallait être entériné lors de la visitedu ministre de l’Economie fran-çais de l’époque, EmmanuelMacron, au mois d’avril 2016. A ce sujet, le directeur de la

région Afrique Moyen-Orient sou-lignera : «Le projet, construit avecnos partenaires privés et publics,est sur la table du gouvernementdepuis six mois, il y a euquelques allers-retours depuis.»Abordant les réticences expri-mées par le gouvernement algé-rien et qui ont été renouvelées,du reste, par le ministre de

l’Industrie, AbdesselamBouchouareb, lors de sesrécentes déclarations à la presse,M. Quémard ajoutera : «Nousavons pris en compte lesdemandes légitimes des autoritésqui souhaitent industrialiser leurpays, bénéficier de transferts detechnologies et favoriser l’emploilocal.» Ainsi, le responsable dugroupe PSA apporte non seule-

ment des éclairages sur la naturedes conditions émises par la par-tie algérienne et affirme surtout ladisponibilité de son groupe à sehisser à la hauteur de cesattentes en déclarant : «Nousattendons leurs décisions, je suisprêt à prendre l’avion pour Alger.»Une déclaration qui vient

confirmer les informations faisantétat d’un projet PSA intégrant, en

plus de l’usine d’assemblage devéhicules, des unités de sous-traitance pour la fabrication decomposants et autres pièces derechange en partenariat avec l’undes leaders européens, à savoirFaurecia.Rappelons que PSA prévoit

d’assembler dans la régiond’Oran quelque 75 000 véhiculespar an entre Peugeot 208 et 301,Citroën C-Elysée et un modèleutilitaire.Au-delà des précisions conte-

nues dans les propos de ce res-ponsable, c’est, à l’évidence, uneréaffirmation de la disponibilité dugroupe PSA à faire partie du pro-gramme de développement d’uneindustrie automobile en Algérie etsurtout sa volonté de préserverdes parts de marché, d’autantque des concurrents s’activentactuellement à consolider leurprésence sur le marché local,c’est le cas de Renault avec sonusine de Oued Tlélat, Hyundai àTiaret et à Batna et Volkswagenqui prépare son offensive pour lesecond semestre de l’année encours.Entre les affirmations de

Bouchouareb et les réponses dePSA, quelles perspectives pour leprojet de Peugeot en Algérie ?

B. Bellil

Le Soird’Algérie Mardi 24 janvier 2017 - PAGE5Actualité

Phot

o : D

R.

Le groupe français PSA vient de confirmer sa volontéde réaliser une usine de montage de véhicules desmarques Peugeot et Citroën en Algérie et qu’il reste, pourl’heure, dans l’attente d’une réponse favorable de la partdes autorités nationales. C’est ce qui ressort, en effet, desdéclarations faites par le directeur de la région AfriqueMoyen-Orient, Jean-Christophe Quémard au mensuelJeune Afrique dans sa dernière livraison.

Jean-Christophe Quémard, directeur de la zoneAfrique-Moyen-Orient chez PSA.

PROJET D’USINE PEUGEOT EN ALGÉRIE

Le groupe PSA répond à Bouchouareb

PLUS RÉSISTANTES, PLUS MANIABLES ET PLUS SÛRES

Naftal lance de nouvelles bouteilles à gaz Younes Djama (Alger) - Le

Soir - Le P-dg de Naftal, HocineRizou, a visité hier le site de pro-duction sis à Baraki. La produc-tion se fait au niveau de l’entre-prise des bouteilles à gaz (BAG)qui est une filiale de Naftal.Après avoir revisité avec sonstaff et les journalistes, les diffé-rentes étapes de fabrication, M.Rizou a déclaré que ces nou-velles bouteilles seront commer-cialisées dans les prochainsjours et ce, au fur et à mesure duretrait des anciennes bouteilles. Cette nouvelle bouteille dotée

d’un chariot qui permet unemeilleure maniabilité, sera géné-ralisée à travers tout le territoirenational. «Nous avons mis enplace ce nouveau produit qui a laparticularité d’être plus esthé-tique, avec plus de sécurité, etc’est une bouteille qui va rempla-cer l’ancienne. Il faut savoir que la nouvelle

technologie de la peinture qui aété introduite à travers ce nou-veau produit, présente l’avanta-ge d’être plus pérenne et il suffitd’un simple lavage pour qu’elleretrouve son état initial», adéclaré Hocine Rizou. Sur unautre plan, le P-dg de Naftal aannoncé un projet de fabricationde kits GPL-C qui sera lancé enpartenariat avec des partenairespolonais. L’objectif ultime ques’est tracé l’entreprise est d’arri-ver à l’horizon 2030 à équiper 1million de véhicules en ces kitsGPL-C qui ont la particularité

d’être économiques et respec-tueux de l’environnement. «C’estpour cela que nous jugeonsimportant de produire ces kits ici

en Algérie», affirme M. Rizou quipromet un taux d’intégration pro-gressif de 70%. Des discussionssont, par ailleurs, en cours avecdes opérateurs locaux pour inté-grer dans ces kits certainespièces fabriquées localement.Concernant cette période de

grand froid, le P-dg de Naftal arassuré que son entreprise a pristoutes les dispositions néces-saires pour assurer la disponibi-lité de gaz butane ajoutant queles stocks sont suffisants pourrépondre à la forte demandeenregistrée. Lorsque la saison

hivernale n’est pas trop rigou-reuse, Naftal commercialise 400000 bouteilles, un nombre qui aatteint 700 000 bouteilles journa-lières durant cette période où lethermomètre enregistre des tem-pératures polaires.

Y. D.

Naftal entame l’année 2017 avec un nouveau produit.L’entreprise lance en effet une nouvelle bouteille à gaz quia la caractéristique d’avoir plus de résistance, de maniabi-lité et de sécurité, avec en sus un nouveau look.

ENTREPRENEURIAT FÉMININ

Exemples de réussites

Lyes Hallas - Alger (Le Soir)- Indépendamment de leurs pro-fils, leurs motivations à créer desentreprises ou leurs trajectoiressocioprofessionnelles et les cré-neaux dans lesquels elles ontchoisi d’investir. Qu’elles aient hérité des entre-

prises existantes ou se soient lan-cées dans de nouvelles aven-tures, il convient surtout de souli-gner qu’elles ont réussi et serventdésormais d’exemples aussi bienpour les femmes que pour leshommes.En effet, les femmes entrepre-

neures, si minoritaires qu’ellessoient, font partie du paysagesocioéconomique en Algérie. Laplus emblématique reste NajjatBelbachir. Cette industrielle d’Oran, qui a

commencé sa carrière entrepre-neuriale dans la fabrication dedispositifs médicaux avant dediversifier ses activités et percerdans le secteur de la construction,

est l’une des rares si ce n’est leseul opérateur algérien qui aréussi à percer en Afrique subsa-harienne. De l’exportation de saproduction dans des pays aussiimprobables qu’instables commel’Irak pendant l’embargo ou alorsle Congo, cette mère de sixenfants construit désormais deshôpitaux dans cette région dumonde où elle arrive à décrocherdes contrats dans un marché trèscompétitif que se disputentEuropéens et Chinois.Il y a aussi Fouzia Bensouiki.

Cette enseignante universitairegère une exploitation agricolefamiliale de 500 hectares dans leConstantinois. Elle aurait pu êtreune rentière en déléguant l’exploi-tation des terres héritées à destiers. Mais, tout en continuant àenseigner les sciences écono-miques à l’université, elle s’estengagée dans la culture descéréales, domaine où on ne trou-ve pas de femmes. La présidente

de l’entreprise Polyor, NouriaGaouar-Bekhechi, active dans ledomaine de la construction nava-le. L’entreprise construit desbateaux de pêche et de plaisancedepuis les années 1970 que l’en-trepreneure gère et développeaujourd’hui.Néanmoins, il n’y a pas que

ces femmes qui ont repris desaffaires familiales pour les déve-lopper puisqu’il y a de jeunesentrepreneures qui arrivent sur lemarché. Notamment dans le sec-teur du numérique. ImaneHaddad, gérante de GetFarAgency, une agence de communi-cation 100% digitale, a à peine 25ans. Elle conçoit et met en œuvrepour ses clients des projets demarketing digital. Tout comme Leila Akli, fonda-

trice de Pi-Relations, une boîte derelations publiques 2.0. Cettepassionnée des nouvelles techno-logies a été désignée par lesNations-Unies ambassadricealgérienne du Women'sEntrepreneurship Day ennovembre 2016. Une journée oùsont organisées simultanément àtravers le monde conférences,

ateliers, discussions, et réseauta-ge abordant les problèmes quientravent l’entrepreneuriat fémi-nin.Cela va donc de l’agriculture

au numérique en passant par lebâtiment et la construction nava-le. Même si la majorité des 140000 femmes travaillant pour leurspropres compte, à travers le terri-toire national, activent dans lesecteur des services, sinon l’arti-sanat. Et une bonne partie est bien

installée dans les professionslibérales (médecins, architectes,avocats, interprètes, etc.). Ellessont aussi très actives dans ledomaine de l’édition des livres etdes journaux où on peut citerMeriem Merdaci, qui gère «LesEditions du champ libre» deConstantine ou encore HaddaHazem, directrice de publicationdu quotidien arabophone Al-Fadjr.Selon des statistiques établies

par l’Union générale des tra-vailleurs algériens, les femmesentrepreneures qui sont à la têtede PME gèrent près de 10 000emplois.

L. H.

Elles sont près de 140 000 femmes qui travaillent pourleur propre compte à travers le territoire national. Et, selondes statistiques établies par l’Union générale des tra-vailleurs algériens, les femmes entrepreneures qui sont àla tête de PME gèrent près de 10 000 emplois.

Page 6: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

A l’époque, l’opinionpublique citait les noms de plu-sieurs hauts officiers des ser-vices de sécurité entendus parle magistrat enquêteur dans lecadre de cette enquête.

Les autorités administrativesavaient, rappelons-le, fermédes sablières alors que celles-ci étaient interdites par diverstextes réglementaires. En clair,les autorités se donnaient lemérite d’avoir interdit ce qui esta priori interdit.

Cependant, tout le monde lesait : certaines carrières conti-nuent à fonctionner la nuit. Lesable volé finit dans des cen-trales à béton installées dansles environs de Bordj-Menaïel.

Cet argent sale est recyclédans les promotions immobi-lières, nombreuses àBoumerdès-Ville. Plus grave,des groupes maffieux dange-reux commencent à émergerdans la wilaya de Boumerdès.Ils se substituent aux terroristes

du GSPC et d’Aqmi pour régen-ter le pillage de sable qui rap-porte gros comme d’autres ont,avec des moyens pas du touttransparents, imposé, depuisquelques années, le monopolesur l’extraction et la vente dutuf. A propos de tuf, certaineslocalités comme Zemmouri etThénia sont devenues de véri-tables «gruyères». Pour reveniraux groupes maffieux, dernière-ment, un groupe d’individus,dont des repris de justice quiont été condamnés pour sou-tien au terrorisme, a défié l’au-torité et fermé un important axeroutier reliant des villes de l’estde la wilaya au chef-lieu decette wilaya.

Motivation de cette actionviolente, les gendarmes ontsaisi un camion. Mais en réali-té, cette action, commanditéepar les nababs du sable instal-lés sur le littoral de Boumerdès,visait à faire pression sur desofficiers des services de l’ordredécidés à lutter contre cecrime.

Dès lors, des observateurss’interrogent : des individuslouches auraient-ils pris le pou-voir dans certaines localités dulittoral de la wilaya deBoumerdès? De plus, desobservateurs de la région s’in-quiètent de la lenteur du dérou-lement de l’enquête.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Mardi 24 janvier 2017 - PAge 6Régions

LE PILLAGE DE SABLE ET DE TUF DANS LA WILAYA DE BOUMERDÈS

Qu’en est-il de l’enquête de oued Sebaou ?Il y a quelques mois, l’état-major de la Gendarmerie natio-

nale a ouvert, sous injonction du parquet de la cour d’Alger,une enquête sur plusieurs réseaux de pillage de sable,notamment ceux sévissant sur les rives de l’oued Sebaou,dans la région de Baghlia, à l’est de la wilaya de Boumerdès.

Cependant, les SDF qui dor-ment la nuit à même le sol dansles grandes artères de la ville eten face des mosquées refusentde le rejoindre malgré le froid gla-cial qui sévit ces jours-ci. Cecentre d’une capacité d’accueil

de 50 lits dont la moitié est réser-vée aux femmes, est pourtantéquipé de chauffage et comportetoutes les commodités pour desnuits bien au chaud.

Tout récemment, une actionen faveur des sans-abris a été

effectuée par une équipe compo-sée de psychologues et d’agentsde la Direction de l’action socialeet du Croissant-Rouge, en vuede les emmener dans ce centre.Toutefois, ces sans-abris ont car-rément rejeté l’offre préférantrester dehors, à l’exception detrois personnes qui ont passé lanuit dans ce centre. Et pourtant,des garanties ont été données à

ces sans-abris pour qu’ils pas-sent uniquement les nuits dansce centre et sont libres de le quit-ter le jour.

Selon des témoins, ces SDFquittent les lieux à une heureavancée quand il n’y a plus depassants. A noter qu’une person-ne est morte par le froid il y aquelques jours. Celle-ci étaitréellement une SDF. M. B.

BLIDA

Des SDF refusent de rejoindre un centre d’accueilqui leur était réservé

Lancé en novembre dernier, le smartpho-ne de dernière génération de Huawei, leMate 9 a remporté huit prix au dernier Saloninternational de l’électronique de Las Vegas(CES 2017), qui s’est tenu début janviercourant. Après les consécrations du WallStreet Journal, TechAdvisor, ou encoreTechnoBuffalo pour ses performancesexceptionnelles, le Huawei Mate 9 estconsacré par le Prix «Innovation CES 2017»l’honorant pour son design sensationnel et

la saisissante performance qu’il offre,annonce le fabricant chinois présent dans170 pays dans le monde. Huawei a été éga-lement élu fabricant de l’année par «AndroidAuthority», pour ses innovations et pour sonsens des affaires et le leadership technolo-gique dont il a fait preuve tout au long del’année passée. Par ailleurs, «AndroidPolice » a décerné au Huawei Mate 9 le prixdu «Meilleur Smartphone» pour son intégra-tion d’Amazon Alexa, cette récompense fait

du Huawei MATE 9 l’appareil exceptionneldu CES. Android Police est un blog dédié àtout ce qui est lié à Android. Pour rappel,Huawei s’est distingué en ce début d’année2017 en réalisant, au Palace DowntownDubai, le record du monde Guinness pour leselfie réunissant le plus grand nombre depersonnes en trois minutes seulement, soit160 participants qui ont été pris par leHuawei Mate 9.

Ah. A.

Huawei Mate 9 remporte huit prix au CES 2017

Sur instruction du wali de Blida, un centre d’accueilpour sans-abris vient d’être construit dans un tempsrecord par la direction de l’action sociale de Blida et aouvert ses portes tout dernièrement.

SIDI-BEL-ABBÈSGÉNÉREUSEMENT

ARROSÉE

Le barrage de oued Sarnoaccuse un tauxde remplissage

de 90%Les fortes intempéries qui

s’abattent sur la région deSidi-Bel-Abbès depuis plusd’une semaine ont, malgré lesdésagréments occasionnés(routes coupées, inondations,véhicules bloqués, etc.), fait lajoie des cultivateurs et avec ungrand plus, le barrage de ouedSarno enregistre actuellementun taux de remplissage de 90% avec 20 millions de mètrescubes d’eau, alors que sacapacité est de 21 millions demètres cubes.

Ce barrage alimente plu-sieurs communes à l’instar decelles de Zerouala, SidiHamadouche, Dlahim, SidiBrahim et des quartiers duchef-lieu Sidi-Bel-Abbèscomme ceux de Benhamouda,Sidi Djilali et le Rocher.

La wilaya de Sidi-Bel-Abbès a un apport de 42 mil-lions de mètres cubes, dont 29millions qui proviennent desbarrages et 13 millions despuits et forages. Sidi-Bel-Abbès dispose actuellementde 110 puits et forages.

Une dizaine de puits pro-fonds sont en cours de réalisa-tion et 6 forages font l’objetd’aménagement. Ces puits etforages injecteront 12 000mètres cubes/jour aux 16communes qui pâtissent desperturbations de la distributionde l’eau potable.

A. M.

Les inondationsbloquent

la circulationdans le nord de la wilaya

Les intempéries enregis-trées actuellement dans larégion de Sidi-Bel-Abbès ontparalysé la circulation desvéhicules, engins et popula-tions dans le sud de la wilaya.Plus qu’au nord de la wilaya,ce sont les eaux de pluie quiinondent des tronçons routiersimportants en matière de cir-culation.

La RN 13 plus précisément,la double voie menant à Sidi-Brahim, le CW 39 reliant Sidi-Bel-Abbès à Aïn Trid, le CW 39A reliant Aïn Trid à Tessala, leCW 39 reliant Hassi Zahana àChetouane, le CW 16 reliantBenbadis à Toba sont inondéset coupés à la circulation, aunord de la région de Sidi-Bel-Abbès.

A. M.

En effet, outre l’administrationet les organismes chargés de lapromotion de l’emploi, pratique-ment tous les acteurs écono-miques et sociaux, dont lesunions, organisations profession-nelles et les associations ont étéconviés à ce conclave à l’effetd’émettre leurs avis et autresrecommandations en prévisiondu renforcement de la nomencla-ture nationale des spécialités parl’introduction de nouvelles filièresdevant satisfaire les exigencesdu marché du travail. A Tiaret, où

l’investissement connaît un essorcertain dans divers créneauxcomme à titre illustratif l’industrieautomobile, l’habitat, l’agricultu-re, l’agroalimentaire et la pétro-chimie, en prévision du lance-ment, prochainement, de la raffi-nerie de Sidi-El-Abed, la main-d’œuvre qualifiée ne peut être,par conséquent, que salutaire,d’autant que toutes ces indus-tries ont des effets indéniablesen termes de sous-traitance.

Par ailleurs, le secteur de laformation professionnelle, qui a

marqué, faut-il le souligner, unélan notable en matière d’infra-structures avec 30 établisse-ments entre centres et institutspour une capacité d’accueil glo-bale de près de 10 000 placespédagogiques, a prévu de nou-velles spécialités pour la prochai-ne session de février 2017comme la maroquinerie indus-trielle, la décoration sur verre, laserrurerie, la pose de canalisa-tions, le montage et réparationde lunetterie….

Cela dit, compte tenu desperspectives économiques de lawilaya, certains observateurs nemanquent pas de suggérer lerenforcement des spécialitésexistantes par de nouvellesfilières pour l’obtention dediplômes de technicien en traite-ment et valorisation des déchets,

installation et maintenance desénergies renouvelables, calorifu-geage ou encore de BTS endéveloppement local (statis-tiques, dynamique participative,implantation, financement etmontage de projets, appui auxacteurs économiques locaux...).

Précisons que pas moins de 4540 places pédagogiques sontouvertes pour le compte de laprochaine session dans la wilayade Tiaret alors qu'en septembredernier, l'offre était de 8 975postes, nous a déclaré le DEFP,ajoutant que l'un des objectifs deson secteur est d'atteindre untaux de 60% en formation parapprentissage, un mode dont lesdiplômés sont plus avantagés entermes d’embauche, conclut-il.

Mourad Benameur

FORMATION PROFESSIONNELLE À TIARET

Comment adapter les spécialités aux exigencesdu marché de l’emploi ?

Les besoins en main-d’œuvre qualifiée dans le secteurde la formation et de l’enseignement professionnels selonl’extension du tissu économique et industriel et les spéci-ficités de chaque région feront l’objet, aujourd’hui mardi, àTiaret d’une rencontre de concertation et de consultationau titre de la commission de wilaya du Conseil national departenariat créé par le ministère de tutelle.

Page 7: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Hier, des dizaines d’ensei-gnants, à l’appel de leur syndi-cat, le Cnes, ont observé un sit-in de protestation devant le siègedu rectorat aux fins de dénoncerune énième fois le laxisme del’administration face à ce qu’ilsconsidèrent comme des dépas-sements dangereux de la part decertains responsables censésgérer les affaires administrativeset laisser le pédagogique à l’en-seignant. Hier, ils étaient également là

pour dénoncer ces agressions àrépétition dont sont victimes desenseignants par des étudiantsqui n’ont de ce qualificatif que lenom. Des agressions à répétitioncontre lesquelles les ensei-gnants s’étaient déjà mobilisés etdont les recteurs qui se sont suc-cédé depuis 2014 à nos joursavaient promis d’y remédier maissans résultat. Outre ces agressions de la

part de certains étudiants qui,malgré leur exclusion à l’issue

des conseils de discipline, sevoient réintégrés par l’adminis-tration, faisant fi des décisions dece conseil qui les a exclus pen-dant une durée minimale dedeux ans, il y a également cesstages de recyclage à l’étrangerqui sont octroyés par favoritismequand ce n’est pas des person-nels de l’administration eux-mêmes qui en bénéficient loin detoute logique et autres mérites. Cela étant, hier, les ensei-

gnants membres du Cnes ausein de l’université Akli-MohandOulhadj, et dont le nombredépasse les 300 sur les 600enseignants que compte cetteuniversité de plus de 24 000 étu-diants, ont observé un sit-in suivid’une marche dans l’enceinteuniversitaire pour alerter l’opinionestudiantine et publique sur lesdangers qui guettent l’ensei-gnant, et par voie de conséquen-ce, l’université ainsi que le risquede voir la qualité de l’enseigne-ment sur laquelle le ministre de

l’Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique insisteà chaque fois, se détériorer àcause du laxisme de l’adminis-tration face à certains étudiantsindisciplinés, mais également decertains enseignants incompé-tents qui n’ont jamais été à lahauteur de leur mission et lecoordinateur du Cnes insiste surce point. Rappelons qu’à l’issue de

cette marche, une AG est pro-grammée au niveau de la salledes conférences pour débattrede tous les problèmes qui empê-

chent l’enseignant universitairede faire son travail comme il sedoit et de sortir avec des propo-sitions à remettre au recteurdans l’espoir que «cette fois-cisera la bonne», nous dira M. Youcef Outafat, qui rappelle,enfin, que l’AG sera égalementune occasion pour la présenta-tion des dernières recommanda-tions du bureau national qui vientd’être renouvelé à l’issue du 5econgrès qui a eu lieu les 12,13 et14 janvier derniers à l’Universitéd’Alger 2.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Mardi 24 janvier 2017 - PAge 7Régions

BOUIRA

Les enseignants du Cnes dénoncentle laxisme de l’administration

Les années se suivent et se ressemblent à l’universitéAkli-Mohand-Oulhadj de Bouira. Les enseignants appa-rentant au Cnes ont beau patienter et espérer un mieuxaprès chaque changement au niveau du rectorat maisvainement.

A rappeler qu’il n’y a pas silongtemps, les habitants descontrées lointaines et encla-vées faisaient des déplace-ments pénibles vers la daïra laplus proche du lieu de leurrésidence avec un tas depaperasses administrativespour déposer le dossier d’éta-blissement ou le renouvelle-ment de la carte d’identité oule passeport. Une aubaine

pour les citoyens, depuis peu,l’administration électronique atordu le cou à la gestion clas-sique pour ne pas direarchaïque, il suffit d’un simpleclic sur le site du ministère del’Intérieur pour recevoir, aubout de 15 jours, au maximum,un sms confirmant la disponi-bilité des cartes d’identiténationales au niveau de l’étatcivil du lieu de résidence.

A Souk Ahras, la demandeen ligne de la CDN a ravi lescitoyens que nous avons ren-contrés au siège de l’APC dela cité 1 700 logements auchef-lieu de la wilaya de SoukAhras. Ahmed, un jeune fonction-

naire, nous parle de l’accueilau niveau de la municipalitévisitée : «Je n’ai pas rencontréde problème pour retirer macarte d’identité et la réceptionest adéquate.» Un pas géant aainsi été fait dans la numéri-sation du service public, choseque les citoyens saluent forte-ment. Depuis le lancement decette démarche au niveau del’APC de Souk Ahras, située à

la cité 1 700 logements, le 2novembre 2016, 8 700 cartesd’identité biométriques et 164cartes d’identités expirées ontété renouvelées. Seul bémol : les quotas

journaliers réservés à cettecarte s’épuisent très rapide-ment et il y a toujours desdéçus qui voudraient faire par-tie des chanceux qui auront enpremier leurs cartes biomé-triques. Pour les passeports, depuis

le démarrage de cette opéra-tion, le 14 août 2016, 2 158passeports biométriques ontétés délivrés au niveau del’APC de Souk Ahras-Ville.

Barour Yacine

SOUK AHRAS

8 700 cartes d’identité biométriques et 2 158 passeportsbiométriques déjà délivrés par l’APC

L’annonce faite en grande pompe par le ministre del’Intérieur et des Collectivités locales M. NoureddineBedoui lors de ses sorties sur le terrain au sujet de la géné-ralisation de la carte d’identité biométrique et sa sécuri-sation s’est concrétisée avec une vélocité incroyable : letraitement classique et anachronique dans la délivrancedes cartes d’identité et des passeports est révolu.

L’hôte de Béjaïa s’estdéclarée «heureuse» de visiterune région «riche en histoire eten culture». Dans son entre-tien avec le wali, Mme Joan A.

Polaschik, a déclaré que l’ob-jectif tracé par son pays vise à«renforcer les échanges dansle cadre culturel», indique lecommuniqué de la Wilaya.

«Cette visite vient soulignerl'engagement continu du gou-vernement américain en vuede renforcer la coopérationaméricano-algérienne, favori-ser le dialogue et promouvoirl’échange culturel entre nosdeux pays», a souligné l’am-bassadrice des USA, selon le

communiqué de la Wilaya.Après avoir donné un aperçusur le patrimoine historique etculturel de la wilaya,Mohamed Hattab a présenté«les atouts touristiques et éco-nomiques de la région». «Enplein essor de développement,la wilaya possède un potentiel

industriel important», a souli-gné le wali tout en rappelant«l’enveloppe importanteallouée par l’Etat depuis 1999qui est de 284 milliards, soitplus de 13 300 projets dedéveloppement dans les diffé-rents secteurs».

A. Kersani

VISITE DE L’AMBASSADRICE DES USA À BÉJAÏA

«Renforcer la coopération, favoriser le dialogue et promouvoirl’échange culturel entre nos deux pays»

Le wali de Béjaïa, Mohamed Hattab, a reçu, dimanche,l’ambassadrice des USA en Algérie, Mme Joan A. Polaschik,rapporte dans un communiqué la cellule de communica-tion de la Wilaya.

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BRÈVES HIVERNALESDE TLEMCEN

Intempéries,plusieurs

villages isolésCe sont de véritables cris de

détresse lancés par les habi-tants de certaines localités iso-lées, notamment celles qui setrouvent sur les hauteurs à plusde 800 mètres d’altitude. C’estle cas de la commune de Terny,qui est encore isolée suite auxdernières chutes de neige. Laroute est coupée entre le chef-lieu de la wilaya et la daïra deSebdou. Ce phénomène estconnu depuis des années et cescommunes ne sont toujours pasdotées suffisamment d’un maté-riel adéquat, pour faire face à detelles situations, parfois drama-tiques. Les services techniquesde la wilaya sont débordés etinterviennent selon le cas d’ur-gence. Il faut penser doréna-vant à d’autres moyens d’éva-cuation de malades ou defemmes enceintes, car leréseau routier, de par son relief,devient impraticable en cas defortes chutes de neige. Tout lemonde se rappelle de l’hiver1969 : les populations de Ternyet d’El- Mefrouch, coincées pen-dant plus d’une semaine, sedéplaçaient à dos d’âne pourse ravitailler. Depuis le temps,on aurait dû trouver des solu-tions, car les monts de Terny etde Ras Asfour ne sont pas lespics du Mont Blanc.

Mendicité, des nourrissonsexposés au froidC’est devenu une chose nor-

male pendant l’hiver, certainesfemmes choisissent cette pério-de pour exposer leur progéni-ture à la merci du froid. Au mar-ché couvert, près de la grandemosquée, le long de l’avenueBab-el-Djiad, ce sont toujours,de jeunes femmes (les mêmes)qui utilisent des petits enfants(parfois de nouveau-nés ) pourfaire la manche. Pourtant, lesdernières lois votées pour la pro-tection de l’enfance sont on nepeut plus claires, il s’agit d’undélit, alors qui viendra ausecours de ces innocents jetés àmême le sol en plein hiver ?Les Subsahariens aussi utilisentle même subterfuge pour atten-drir les passants, pourtant, lesservices sociaux font le maxi-mum pour leur venir en aide.

M. Zenasni

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Le Soird’Algérie Etude

N ous pouvons, en reprenant des docu-ments d’hommes politiques etd’autres éminents journalistes de

chez eux, bien sûr, car les nôtres seraientinévitablement taxés de complaisants et sub-jectifs, confirmer cette diabolique stratégie quia été concoctée contre la Syrie. D’abord de lapart de nos «frères» de l’Islam, qu’on écritfranchement entre guillemets, les coups diri-gés vers la Syrie ont été très durs.

Car, dès lors qu’ils ont perdu un profitconséquent, ces oligarchies du Golfe et laTurquie se sont coalisées, alliées et liguéesférocement contre la Syrie, en accentuant«l’aide aux rebelles en leur fournissant unsoutien militaire et financier.

La Turquie, quant à elle, profitant de cetteinstabilité chronique, va intensifier son com-bat contre les Kurdes de plus en plus irréden-tistes... Le nombre de combattants ‘’takfi-ristes’’ de nationalités étrangères, notammenteuropéenne, soutenus et armés principale-ment par le Qatar et l’Arabie Saoudite avec lesoutien de la Turquie, de la Jordanie et desservices occidentaux ayant atteint desdizaines de milliers de non-Syriens, prouveque nous sommes en présence d’un complotinternational pour renverser le régime enplace à Damas, jugé indésirable par lesmonarchies du Golfe dont la doctrine féodalewahhabite est à l’opposé de l’Islam sunnitemodéré qui a toujours caractérisé la Syrie,comme la cohabitation harmonieuse entre de nombreuses confessions religieuses différentes». (21)

De son côté, l’avocat Robert KennedyJunior, neveu de l’ancien président John F.Kennedy — nous l’avons déjà cité —, en par-lant du même complot, explique assez bien«ces raisons tellement inavouables, traves-ties par le récit homérique de hauts faitsd’armes à la gloire de la démocratie et deceux qui l'imposent en semant le chaos et lamort autour d'eux». Nous sommes tentés derapporter ici, dans cette étude, des proposcinglants dont il nous gratifie. Il affirmequ’après la position de Bachar, concernant leprojet du «gazoduc Iran-Irak-Syrie», les«forces du mal» ou les faiseurs de problèmes,se sont attelés à travailler l’opinion syrienne, àl’intérieur du pays, par le biais des médiasqu’ils sont soudoyés, très naturellement.

«Dès l’annonce du veto irrévocable deDamas, ce fut le branle-bas de combat deWashington à Riyad, en passant par Doha,sans oublier Israël, six millions de dollars tom-bant dans l’escarcelle de Barada, la chaînede télévision d'opposition syrienne basée àLondres, grâce à la prodigalité très intéresséede la CIA, en vue de conditionner l’opinion aurenversement inéluctable de son autocrate, àtravers une série de reportages allant dans cesens… très unilatéral...» (22)

Et avant de terminer sa déclaration, ilapprend au monde entier, sans craindred’ébranler dans ses fondements la sacro-sainte version officielle que «les États-Unisessayent même d’obtenir la levée des sanc-tions qui empêchent l’envoi d’armes anti-aériennes au territoire syrien dans le but derenforcer le front de groupes armés qui luttentcontre l’armée arabe syrienne».

Il y a beaucoup à dire, car il y énormémentde témoignages à raconter, disons un nombreimpressionnant de révélations étonnantespour certains, parmi les incrédules commenous les avons qualifiés, mais les maîtres dumonde sont toujours là, poursuivant leur tra-vail de sape en contrecarrant la réalité et lavérité qui leur donnera tort devant l’Histoire.Mais, pendant ce temps, ils poursuivent, lesÉtats-Unis en tête, leur soutien financier,logistique et militaire aux groupes d’opposi-tion armés, qui ont échoué à renverser l’Étatsyrien, malgré cinq années de guerre.

Oui, pendant cinq ans, le peuple vit tou-jours des mouvements perpétuels de conflitsdans leurs conséquences et leurs dérives...Mais le comble est que ces mouvements, quilui sont imposés par cette coalition des paysde l’Occident qui soutient et renforce cesgroupes armés terroristes, rebelles, ne cessede crier «Aux voleurs !» dans ses médias et

dans des tribunes internationales pour enfon-cer le régime syrien et ses dirigeants qu’elletraite de sanguinaires. De ce fait, beaucoupde pays, non concernés par ce drame, nepeuvent comprendre aisément qui a tort et quia raison, ce qui a fait dire au colonel AlainCorvez, au colloque sur la Syrie du 19 juin2013 à l'Assemblée nationale française : «Lesraisons de la crise syrienne sont obscures, etsouvent inconnues du grand public qui selaissera facilement convaincre par la diaboli-sation politico-médiatique.»

Quant à la presse, la vraie..., eh bien, elle fait son travail !

Oui, la presse libre, aux mains de journa-listes propres, courageux, non corrompus, faitce qu’elle doit faire dans ce vaste champ debataille, miné par des calculs de leadership etde profits économiques des pays de l’Occident et des monarchies du Golfe, pardes intérêts bassement pécuniaires des ven-deurs d’armes transnationaux et de milliardaires mafieux.

Pour ne pas nous éterniser dans cedomaine, très vaste et très sensible, nousallons vous permettre d’être de bons témoins,devant Dieu et la société, en vous résumantquelques déclarations de journalistes et deleaders politiques ayant pris le taureau par lescornes, en se passant de la langue de bois etde l’écrit de complaisance, pour dire la véritésur ce drame qui ne finit pas de payer unelourde facture en termes de vies humaines etde destruction du pays.

Nous commençons par la journaliste cana-dienne indépendante Eva Bartlett, qui adémonté la rhétorique des médias tradition-nels sur la Syrie. Cette jeune journaliste qui aeu le courage de s’aventurer en Syrie, dansAlep en guerre, sous les bombardements,revient et témoigne honnêtement, avec l’inno-cence et la sincérité que peut avoir une jeunecorrespondante de presse qui revient dufront. Voici son propos au cours de sa confé-rence dans l’une des salles de presse desNations unies.

À la question d’un journaliste, elle répond :«Il y a certainement des journalistes honnêtesparmi les médias corrompus de l’establish-ment, commençons par votre 2e questionconcernant les organisations internationales !Dites-moi, quelle organisation y-a-il sur le ter-rain à Alep-Est ? Je vais vous le dire. Il n’y ena aucune. Ces organisations s’appuient surl’Observatoire syrien pour les droits de l’hom-me basé au Royaume-Uni, une seule person-ne. Elles s’appuient sur des groupes corrom-pus comme les Casques blancs. Parlons desCasques blancs. Ils ont été fondés en 2013par un ancien militaire britannique. Ils ont reçudes fonds des États-Unis, du Royaume-Uni,d’Europe et d’autres États à hauteur de 100millions de dollars. Ils prétendent sauver descivils à Alep-Est et à Idleb. Pourtant personneà Alep-Est n’a entendu parler d’eux. Je dispersonne, car je sais que 95% de ces terri-toires à Alep-Est ont été libérés. Les Casquesblancs prétendent être neutres et pourtant onpeut les voir porter les armes, près des corpsdes soldats syriens. Dans les vidéos qu’ilsproduisent figurent des images d’enfantsvisibles dans d’autres rapports. On peut ytrouver une fille prénommée Aya apparaîtredans des rapports, disons d’août, et ensuitele mois suivant, dans deux endroits diffé-rents. Ils ne sont donc pas crédibles...,l’OSDH n’est pas crédible, les militantssans nom ne sont pas crédibles. Une oudeux fois, peut-être, mais on ne peut pas

toujours leur faire confiance. Vous n’avezdonc pas de source sur le terrain !»

La même journaliste continue d’assenerses vérités, selon ce qu’elle a vu sur le terrain.Elle reprend le journaliste et lui envoie unevolée de bois vert : «En ce qui concerne votreordre du jour, pas le vôtre, mais celui desentreprises médiatiques..., c’est l’ordre dujour du changement de régime. Comment leNew York Times que j’ai lu ce matin ou Demo-cracy Now ! que je lisais l’autre jour conti-nuent à assurer qu’il s’agit en Syrie d’uneguerre civile. Comment peuvent-ils assurerjusqu’à aujourd’hui que les protestationsétaient sans armes et sans violences jusqu’à2012 ? Ce n’est absolument pas vrai ! Com-ment peuvent-ils continuer à dire que le gou-vernement syrien attaque la population civileà Alep, alors que chaque personne qui revientde ces territoires occupés en dit le contraire ?...» (23)

Pierre Le Corf, jeune humanitaire français,déclare : «Beaucoup de médias ont diffusédes scènes de massacres, [...] des gens brû-lés vivants», a-t-il déclaré à Sputnik le 14décembre 2016, ajoutant qu'«en étant ici jen'ai jamais entendu parler de ça. J'ai entenduparler de ça dans les médias. [...] Ça mesemble difficile à vérifier». Que n’a-t-il pas ditce jeune homme ! Car, reprenait Chems Eddi-ne Chitour, dans un excellent papier où il écri-vait que ses contradicteurs, «visiblementagacé par les publications de l'humanitairemontrant des gens heureux de la libération dela ville, plusieurs médias ont attaqué sa crédi-bilité, l'accusant d'être à la solde du régimesyrien». Une autre vérité, allant contre lemensonge patent, la perversion des faits et lamanipulation de l'opinion. Celle-là nous vientde Maxime Chaix, journaliste indépendant,qui est intervenu courageusement à l’occa-sion de la cérémonie de remise aux lauréats2016 du prix «Albert Londres», dont la camé-ra a épargné «La plaie» syrienne du Quaid’Orsay. Voici ce qu’il dit en substance, pourdénoncer la parodie par laquelle les deuxjournalistes, envoyés en Syrie, ont occulté la

vérité : «Je doute que les politiciens occiden-taux présents à cette cérémonie se seraiententhousiasmés si ces journalistes avaientchoisi mon principal sujet d’investigationdepuis 2014. Je fais ici référence au soutienclandestin, illégal et massif des servicessecrets occidentaux en faveur des innom-brables milices jihadistes qui tentent de ren-verser le gouvernement el-Assad depuis2011, cette guerre secrète étant principale-ment coordonnée par la CIA depuis la Turquieet la Jordanie. À défaut d’un tel documentaire,et vu la discrétion des médias sur ce sujet,expliquons pourquoi les ‘’crimes invisibles’’des États occidentaux en Syrie leur permet-tent de garder, eux aussi, ‘’une façade de res-pectabilité’’ qui se lézarde dangereusementdepuis l’été dernier.» (24)

Une autre personnalité politique américai-ne, Tulsi Gabard, députée démocrate d’Ha-waii, monte au créneau et dénonce l’inconce-vable dans cette guerre que l’Occident aconçue pour détruire le Moyen-Orient, et prin-cipalement la Syrie. Du haut de sa tribune, le10 décembre 2016, elle informe l’opinionaméricaine que son gouvernement financedirectement l’organisation terroriste Al Qaïda.Dans la foulée elle informe l’opinion qu’ilfinance également l’ISI (Inter-Services Intelli-gence), une centrale de renseignements puis-sante et contestée, qui a été créée en 1948par le major-général Cawthome, un officier del’armée britannique. Quant au Français

Jean-Luc Mélenchon, le cofondateur du Partide gauche, il déclare être contre tout ce qui sedit concernant la guerre en Syrie, et s’élèvecontre la manipulation de l’information, auprofit des États-Unis et de la France «Hollan-daise». Pour ce qui est de la bataille d’Alep, ildit : «La plupart des gens qui se renseignentun peu se méfient des images manipulatrices,puisqu’elles le sont toutes en période de guer-re... » Et de continuer : «Or, cette semaine,les Nord-Américains et leurs alliés, c’est-à-dire essentiellement François Hollande, ontmis en circulation toutes sortes d’images qui’iln’était pas difficile d’obtenir puisqu’un bom-bardement abominable a eu lieu sur l’Estd’Alep... Cependant, dit-il, tous les bombarde-ments sont abominables ! A-t-on oublié lesAméricains, à la fin de la Seconde Guerremondiale qui, pour déloger les unités de l’ar-mée allemande et de la SS, qui étaient surnotre territoire, ont bombardé et rasé — je disrasé — pour nous libérer, plusieurs villes, LeHavre, Caen, Saint Lazare, Brest, Lorient etj’en passe.

Enfin, toutes ces villes ont été bombar-dées et complètement détruites pour la plu-part, et il y a eu des milliers et des milliers demorts... Donc les Français savent ce que c’estles villes bombardées pour en extraire l’enne-mi qui s’y cache...» Une réponse cinglante,que cette réponse de Mélenchon !

Quant à la conclusion, vous la devinezcertainement. En tout cas, l'historien HenriAmouroux, dans La Grande Histoire desFrançais sous l’Occupation, Tome 8, cite lechiffre de 50 000 Normands au total quiauraient perdu la vie durant cette dure épreu-ve. Continuons avec les médias. Allons voirceux de nos frères arabes et comment sesont-ils comportés (et se comportent-ils, jus-qu’à l’heure actuelle) avec le conflit syrien.

Fayez Nahabieh, ingénieur agronomesyrien, membre des Amis du Monde diploma-tique, établi en France, témoigne dans unelongue étude, en juillet 2011. Il écrit : «Lesmédias arabes, notamment les deux chaînesconcurrentes, Al Jazeera (financée par l’émi-rat du Qatar (pays profondément démocra-tique comme chacun sait) et Al Arabiya (finan-cée par le royaume saoudien, qu’on ne pré-sente plus) se sont jetés sur l’affaire avec unepartialité certaine. On a eu ainsi droit à desfaux reportages (venant, pour une part,d’images d’archives du Liban ou de l’Irak), età des «témoins oculaires» disposant parfoisd’une vue excellente qui leur permettait dedécrire des événements se déroulant à plusde 300 km d’eux !» Et il continue sur sa lan-cée : «Le seuil de rupture avec l’honnêtetéjournalistique de ces chaînes a été atteintlorsque ces mêmes médias ont fait le ‘’blackout’’ sur les informations provenant de Bah-reïn où des lieux de prières ont été rasés etdes livres saints brûlés par les militaires saou-diens et bahreïniens.» (25)

Oui, la presse libre, aux mains de journalistes propres,courageux, non corrompus, fait ce qu’elle doit faire dans

ce vaste champ de bataille, miné par des calculs deleadership et de profits économiques des pays de

l’Occident et des monarchies du Golfe, par des intérêtsbassement pécuniaires des vendeurs d’armestransnationaux et de milliardaires mafieux.

(3e partie et fin)

Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 8

Par Kamel Bouchama, ancien ministre,

ancien ambassadeur en Syrie

La 9e croisade ou toute la

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Le Soird’Algérie Etude

Il est évident que ces fabricants de zizanieet semeurs de haine ne peuvent désemparer.Ils utilisent même la religion pour tromperl’opinion publique. Le pire, écrit le même inter-venant, Fayez Nahabieh, a été la retransmis-sion en direct d’un prêche de la prière du ven-dredi par son «éminence le Président ?» durassemblement international des savantsmusulmans, l’Imam Youssef Qaradawi, dansla chaîne qatari al Jazeera, un discours obs-curantiste, indigne..., un prêche de haineconfessionnelle et sectaire appelant le peuplesyrien à se soulever et ensuite à se débarras-ser des athées et des laïcs.

Deux heures de haine, deux heures denon-sens. Dans les jours suivants, Qaradawin’a pas épargné des imams syriens connuspour leur ouverture d’esprit.

Peut-on conclure sur une note qui peut convaincre ?

Bien sûr. À condition de dire vrai, avec despropos honnêtes, sincères, même s’ils cho-quent. Nous avons, tout au long de cetteétude, expliqué les tenants et les aboutis-sants de cette crise syrienne et, aujourd’hui,du drame qu’elle vit dans cette contrée duMoyen-Orient. Avons-nous tout dit ? Non,assurément ! Il reste à expliquer franchementce qu’aurait dû entreprendre le régime syrien,bien avant ces moments où son pays est arri-vé à ce stade de dégradation, voire de des-truction presque totale, entraînant de gravespréjudices dans son patrimoine civilisationnel.

Le destin en a voulu ainsi.., disons-nousen fatalistes, mais l’intelligence aurait dû semanifester autrement en une période où lesmoyens et l’ambiance des réformes qui souf-flait dans le monde, principalement dans lemonde arabe, permettaient à la Syrie de faireun bond en avant et démontrer ses potentiali-tés en vue de jouer un rôle phare dans la région, en tant que futur modèle de la démocratie.

Nous sommes conscients que l’impérialis-me en Occident n’a pu et ne peut se départirde son travail de sape à l’endroit de ce pays,proche et frontalier avec Israël, pour qui, il doitconsolider, par n’importe quel moyen, sa posi-tion stratégique et lui assurer son leadershipdans la région, de même que sa paix et sa quiétude.

Nous savons tout cela, et sommesconscients qu’Israël restera la plaie dans ceMoyen-Orient pour longtemps encore, maisne fallait-il pas que les voisins, et plus particu-lièrement la Syrie, soient à la hauteur pournégocier correctement les exigences du nou-veau siècle ? La Syrie, et les autres — quenous sommes — sont restés, malheureuse-ment, à la traîne dans leurs pratiques suran-nées, pendant que les gens de l’Occidentavancent toujours avec un rythme accéléré.

Et dans ce mouvement perpétuel qui exer-ce des pressions sur le monde, la Syrie quiest prise aujourd’hui dans le tourbillon d’unconflit dramatique, est en train de souffrir, etce n’est pas à nous, sans doute, d’hésiter àdésigner qui est responsable de cette situa-tion. Est-ce le régime, l’opposition, le peuple,tous les Arabes de la planète et l’Occident,tant l’outrage, savamment agencé, exprimeéloquemment pour quels «intérêts» a-t-il étécommandité ? Nous avons expliqué lescauses de cette tragédie. Inutile d’y retourner.Mais la raison veut que nous disions explicite-ment à nos frères syriens – que nous aimonset que nous soutenons – qu’ils doivent allerplus loin dans les réformes profondes, unefois la région débarrassée de son cauchemar.Parce qu’il est établi, et cela bien avant 2011,date du début des manifestations contre lerégime du président Bachar al Assad qui ontéclaté à travers la Syrie, où au moins 17 per-sonnes ont été tuées dans la ville méridionale

de Deraâ, épicentre du mouvement decontestation, que la gouvernance dans ce pays, telle que conçue par le pouvoir, ne pouvait continuer dans ses réflexes anti-démocratiques.

Nous avons parlé, précédemment, danscette contribution, du partage de la Syrie,selon le «Plan Yinon» de 1982, qui perpétueles plans précédents dont celui de Sykes-Picot. Nous avons également parlé ample-ment, en les décortiquant, de ces projets degazoduc du Qatar et de l’Iran, principalecause de l’expédition belliqueuse contre laSyrie. Cependant, il est nécessaire de direque toutes ces convoitises ont trouvé le ter-reau fertile pour s’implanter et donner leursfruits, écrivant ainsi l’Histoire de cet Occidenthégémonique. Ce terreau se trouvait là, dansles systèmes arabes, et ce que nous appe-lons «les ennemis» de notre monde en ontprofité pour mettre leur «bonne semence».

Ainsi, à côté de cette intrusion, ou mieuxencore, de cette ingérence étrangère dans les

affaires de la Syrie, accomplie par cettedéplorable occupation du terrain par lesforces du mal, il y a ce régime autocratiquequi n’a pas su anticiper sur les évènements.Oui, il n’a pas su négocier une bonne sortie àses débuts de crise, surtout qu’il y avait les«Printemps arabes» qui prenaient naissancedans certains pays, pour les déstabiliser.L’exemple était là, et on ne peut dire que lesSyriens ne sont pas intelligents pour contour-ner les problèmes qui commençaient àprendre de l’ampleur dans leur pays.

Malheureusement, le système syrien atout verrouillé, et Bachar et son régime n’ontpas eu cette capacité d’anticipation — nous lerépétons — qui leur aurait permis de balayer,d’un revers de main, toutes les provocationsde l’extérieur, de même que leurs effetsnéfastes qui sont là, aujourd’hui, sur le terrainde la réalité.

Ce qui fait mal, en ce moment crucial quevit la Syrie, ce grand berceau de la civilisationqui a brillé à travers les siècles, cette terre quia vu naître les prophètes et les religions, c’estqu’à l’arrivée de Bachar au pouvoir en 2000, ily avait tant d’espoir que le pays desOmeyyades aille droit vers la démocratie. Le jeune Bachar était alors précédé d’un cré-dit certain qui lui permettait d’entamer desérieuses réformes, en prenant des initiativesrévolutionnaires, afin de ne laisser aucunefaille pour que les Occidentaux n’utilisent pascet argument prétexte pour déstabiliser etdétruire son pays.

Mais le sort en a décidé autrement, et sesamis, les hiérarques, les «gardiens dutemple», l’ont contraint à l'abandon de cesidées — il les avait assurément — et à veillerscrupuleusement à l’orthodoxie ! (26)

Alors, nous concernant, il faut se départirde cette coutumière démagogie qui nousceint, et aller vers la franchise et le couragede nos opinions. Il est temps d’admettre qu’ily a péril en la demeure..., qu’il y a véritable-ment beaucoup de faiblesse chez nous, et un

manque flagrant de logique et de cohérencedans nos actions. Car, au moment où lesennemis du monde arabe redoublent de pro-vocations et fomentent toutes les stratégiesqui leur conviennent pour mettre à exécutionleurs programmes dans une région qui aperdu ses repères, hélas, devant l’apathie etla décrépitude des siens, nous apparaissons,comme depuis les années 30, avec nos divi-sions, nos alliances contre-nature et notreindigne irresponsabilité qui consiste à rejeterle mal, tout le mal, sur les «autres» quandnous ne nous précipitons pas pour leur prêtermain-forte. La preuve est là. En Irak, et sur leplan financier, la guerre-éclair n'aura riencoûté aux pays coalisés. Les pétromonar-chies du Golfe ont supporté tous les frais, enpayant rubis sur l'ongle. Aujourd’hui, nousavons augmenté d’un cran, même de plu-sieurs, puisque ces pétromonarchies sont entrain de financer toutes les exactions de ceshordes de mercenaires qui agissent pour desintérêts impérialo-sionistes en pays syrien.

Ces infractions morales et ces atteintes auprestige de notre Histoire démontrent, encoreune fois, que même nos positions vis-à-visdes causes justes de par le monde divergentet ne peuvent atteindre cette unité de penséeet d’actions qui est attendue dans ce mondearabe, qui est devenu incapable de réagirface à des situations ubuesques.

C’est pour cela que la position de l’Algérie,concernant la République syrienne dont leterritoire est agressé, détruit en partie, pardes interventions d’aventuriers, appelés sol-dats, et de stipendiés agissant au nom d’inté-rêts occultes ou connus, de puissances étran-gères, a été à la mesure des aspirations deson peuple et des principes de sa révolutionde Novembre 1954.

Déjà, concernant le terrorisme, la libertédes peuples, leur droit et devoir de résisteraux agressions extérieures, la position de l’Al-gérie et ses choix clairs pour la paix et lacoopération, loin de toute tutelle, ne sont pasnouveaux ! Ainsi, pour le drame qui se dérou-le en Syrie, l’Algérie, par le biais de sonministre des Affaires étrangères : «Salue lavictoire du régime syrien qui a réussi à recou-vrer sa souveraineté et à reconquérir la villed’Alep.» C’est une position très claire, qui endit long sur nos principes immuables!

L'Algérie change sur le plan économique— pour paraphraser le journaliste MaâmarFarah—, mais ses choix diplomatiques sontconstants. Que ce soit par rapport aux causesjustes, comme la Palestine et le Sahara occi-dental, ou aux effets dévastateurs d'un «Printemps arabe», préparé dans les officinesdu sionisme international, les positions algériennes demeurent intangibles car ellessont fermement attachées à de perpétuelsprincipes.

Le ministre des Affaires étrangères d’Algé-rie, en rappelant fidèlement ces choix, nerend pas simplement hommage aux hommesqui, avant lui et depuis l’inoubliable M'hammed Yazid, ont honoré la diplomatie

algérienne ; il va plus loin et dit en filigrane :«N'oubliez pas les martyrs de la décennienoire ! N'oubliez pas les victimes du terroris-me aveugle qui a utilisé les mêmes méthodesbarbares que celles des criminels d'Alep etd'ailleurs !» Sa salve contre le terrorisme n'estpas une vue de l'esprit : elle est celle d'unhomme qui parle au nom d'un peuple qui apayé le prix fort, seul ! Un peuple qui a coura-geusement résisté à la bête immonde !

Par ailleurs, pourquoi et au nom de quelsintérêts devrions-nous rompre avec nos posi-tions traditionnelles pour épouser celles del'Arabie Saoudite, du Qatar, de la Turquie, duclan Clinton ou de la «Hollandie» sous perfu-sion sioniste ? (27)

Que pouvons-nous ajouter, après ce largedéveloppement au sujet du drame qui sedéroule en terre syrienne ? Tout simplement,qu’il faut travailler davantage, selon notreconception de la paix, de l’aide inconditionnel-le et de la solidarité agissante avec lespeuples en lutte.

Nous ne devons en aucun cas abandon-ner nos frères syriens, ou suivre les positionsde ces «cours d’un autre âge dont le seuleffort visible est la destruction des répu-bliques arabes non agréées par Israël». (28)

En tout cas, et quels que soient notresituation et nos problèmes, «l’Algérie n'estpas un pays que l'on convoque du bout desdoigts, ce n'est pas un pays que l'on achèteavec quelques milliards de dollars et sonarmée n'est pas un corps de supplétifs quel'on enrôle dans de hasardeuses coalitions !

Il n'y a donc rien d'étonnant aux propos duministre qui sont de la même nature quetoutes les autres déclarations des respon-sables algériens à propos de la guerre livréepar le terrorisme et ses sponsors à la Syrie... ». (29)

Enfin, concernant le monde arabe – nousen parlons, parce que nous vivons dans cetteaire de culture —, nous disons hautement : oùva-t-il avec son silence et sa sujétion ?Jusqu’à quand tremblera-t-il devant l’Occidentou l’impérialisme, ce «mauvais élève», selonle général Giap, héros de la guerre du Viet-nam, qui nous a légué cette immortelle phrase ?

Nous ne dirons pas plus, mais rappeler,par exemple, ce personnage légendaire, auxfaits historiques qui ont transformé le visagedu monde, en sapant le colonialisme dans sacertitude d’être la vérité, la norme, l’absolu,nous contraint à réfléchir sur notre devenir,celui de nos pays, pour ne plus vivre cesconditions lamentables et ce travail de diabo-lisation qui perdure lamentablement, impré-gné de mensonges et d’outrances…

Alors, tous autant que nous sommes,tirons les enseignements de cette guerre quise déroule sous nos yeux et que certainsparmi les Arabes qui se voient dans l’impossi-bilité d’être solidaires avec leurs frèressyriens, en agissant concrètement pour unesolution politique responsable, qu’ils évitentpar contre d’appartenir aux «coalitions hasar-deuses» pour ne pas faire fonction «d’épéesd'emprunt».

C’est le moins que l’on puisse leur deman-der, pendant ces moments difficiles, où lespassions s’accentuent et les haines sedéchaînent.

Les autres, et ils sont nombreux, qu’ilsmanifestent clairement leur solidarité frater-nelle et se mettent dans la tête que l’avenirne pourra être que plus clément pour lepeuple syrien qui recouvrera ses droits légi-times, dans la dignité et la justice, nous ensommes certains, car ce peuple n’a jamaisfailli devant les vicissitudes du temps, car ila été constamment à l’avant-garde de son destin.

K. B.

Ce qui fait mal, en ce moment crucial que vit la Syrie, cegrand berceau de la civilisation qui a brillé à travers lessiècles, cette terre qui a vu naître les prophètes et lesreligions, c’est qu’à l’arrivée de Bachar au pouvoir en

2000, il y avait tant d’espoir que le pays des Omeyyadesaille droit vers la démocratie. Le jeune Bachar était alorsprécédé d’un crédit certain qui lui permettait d’entamer

de sérieuses réformes, en prenant des initiativesrévolutionnaires, afin de ne laisser aucune faille pour queles Occidentaux n’utilisent pas cet argument prétexte

pour déstabiliser et détruire son pays.

Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 9

vérité sur la guerre en Syrie

NOTES21) Le Colonel Alain Corvez au colloque sur la Syrie du 19 juin

2013, Op.cit22) L’avocat Robert Kennedy Junior, Op.cit23) Tulsi Gabard est la députée démocrate de Hawaii, qui, inter-

viewée par CNN le 10 décembre 2016, déclare que le gouvernementUS finance directement ISI et Al-Qaïda !

24) Maxime Chaix, le 3 juin 2016 , In «Analyses approfondies,Articles d’actualité»

25) Fayez Nahabieh, in «Réflexion sur les origines de la crisesyrienne et les moyens d’en sortir»

26) L’ancien ambassadeur en Syrie, Kamel Bouchama, témoigneque ce sujet a été maintes fois abordé ensemble, lors de leurs ren-contres et que le président Bachar était très sensible à cette ques-tion. Dont acte

27) Maâmar Farah, dans Le Soir d’Algérie, Op. cit28) Ibid29) Ibid

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En ce qui concerne les appelsdes citoyens vers le NuméroVert, le bilan fait ressortir 10 237communications dont 7 006seront exploitées et en rapportavec des accidents de la circula-tion, assistance ou informationsliées à des affaires judiciaires,tout en signalant une utilisationplus importante du Numéro Vert,le commandant de groupementsouhaite et appelle à plus decivisme dans l’intérêt des biens etpersonnes.

Dans le volet accidents de lacirculation, malgré les cam-pagnes de prévention et larépression, les chauffards conti-nuent de sévir même si pour l’an-

née 2016, avec 220 accidentsl’on a enregistré une baisse de54,63% comparativement à 2015.Ils ont lieu le plus souvent sur lesroutes nationales et les moisd’août et novembre enregistrentle plus grand nombre d’accidents.En termes de points noirs, leurnombre est de 25 alors que 95%des accidents sont dus à unecause humaine.

La vente illicite de boissonsalcoolisées est en hausse cesdernières années. Même dans cesens, 25 506 unités seront sai-sies. Dans l’aspect lutte contre lecrime organisé, l’on a eu à gérer112 affaires relatives notammentau trafic de stupéfiants et 154

individus seront interpellés etcinq réseaux démantelés. Quatreaffaires de trafic de véhicules ontégalement été relevées et dix-huit autres concernent le vol.

Dans le chapitre pillage de sablelocalisé au nord de la wilaya, plusprécisément à Oued-El-Abtal etRehaïlia les efforts menés par lesdifférentes brigades semblent

dissuader de plus en plus leursauteurs même si le phénomèneest loin d’être éradiqué. Parmi lesaffaires les plus importantes trai-tées, trois relèvent du trafic de kiftraité et durant le mois de janvier2016, il sera découvert au total àbord de véhicule et dans undomicile une quantité de 1 062 kgavec l’arrestation de dix per-sonnes. Ceci a été permis aprèsl’exploitation d’informations par-venues aux services de laGendarmerie nationale. L’affairequi a défrayé la chronique et misen émoi la population ennovembre 2016 est l’assassinatd’une lycéenne retrouvée ense-velie. Résidant à Tighennif et ori-ginaire d’Oued El Abtal, el les’était rendue à bord d’un véhicu-le avec son ami et sera tuée dansun endroit isolé. Elle avait étésoupçonnée par son compagnon.Deux personnes seront arrêtées.

M. Meddeber

MASCARA

La Gendarmerie dresse son bilan

Le Soird’Algérie Faits divers Mardi 24 janvier 2017 - PAGE10

Dans le cadre de leurs activités durant l’exercice 2016,les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé aucontrôle de 66 810 personnes parmi lesquelles 45 ont étéinterpellées, et ce, sur l’ensemble du territoire de lawilaya. Alors qu’il sera procédé dans l’ensemble au trai-tement de 2016 affaires, tous délits confondus.

La brigade économique et financière,relevant du service de la police judiciairede la Sûreté de wilaya d’Oran, vient demettre un terme aux agissements d’unemployé d’une société privée de distribu-tion de médicaments, qui n’a pas hésité àse procurer une grande quantité de médi-caments en utilisant le registre de com-merce d’une pharmacienne. Cette dernière

avait déjà déposé le bilan et n’activait plus,ce qui a donné au mis en cause l’idée decette ruse frauduleuse. Il a également pré-senté un chèque scanné au nom de laditepharmacienne, contre une marchandise endivers médicaments estimés à 520 millionsde centimes. Les enquêteurs ont pu récu-pérer une trentaine de cartons, ainsi quesix autres qu’il avait vendus à un pharma-

cien de la wilaya d’Oran, de même que lasaisie de cinq autres cartons dissimulésdans son domicile à Es-Senia et uneRenault 19 acquise par le biais de son tra-fic. Le mis en cause est âgé de 35 ans etdevra répondre de plusieurs chefs d’accu-sation : faux et usage de faux, arnaque,abus de confiance.

A. B.

UN ESCROC ARRÊTÉ À ORAN

Le mis en cause a acheté pour520 millions de centimes de médicaments

OULED BOUGHALEM (MOSTAGANEM)

Décès d’une enseignantedans une explosion de gaz

Une enseignante de collège résidant à BenabdelmalekRamdane est décédée et trois de ses enfants ont été blessés dansune explosion d’une bonbonne de gaz de 13 kg survenue dans lanuit de samedi à dimanche à Ouled-Boughalem, à 80 km du chef-lieu de wilaya.

Les éléments de la Protection civile relevant de cette localité sesont rendus sur les lieux de l'accident pour évacuer, non sans diffi-cultés, la victime âgée de 34 ans qui est morte sur le coup, ainsique les 3 blessés âgés de 3 à 8 ans, qui ont reçu sur place lespremiers soins, avant d'être évacués à l'hôpital de Achaâcha tan-dis que la dépouille de la victime a été transportée à la morgue del’hôpital de Sidi-Ali.

Pour rappel, les éléments de la Protection civile sont intervenusdurant cette même période, pour sauver une famille de cinq per-sonnes à Mazagran, pour cause d’émanation de monoxyde decarbone. La gendarmerie a ouvert une enquête.

A. B.

Phot

os :

DR

BLIDAMort d’une

septuagénaireemportée

par les eauxUne femme de 70 ans est décédée

hier aux environs de 7 h du matin,emportée par les eaux de l’oued BeniAzza, dans la commune de Blida. Selondes informations recueillies auprès deshabitants des bidonvilles de Beni Azza,la vieille dame qui était venue rendrevisite à sa fille a été emportée parl ’oued en crue et retrouvée à 600mètres plus loin. Une enquête a étéouverte pour connaître les circons-tances de ce drame. Par ailleurs, lesdébordements des cours d’eau àBenkhlil, dans la daïra de Boufarik etAmroussa, dans la commune deBouinan, ont provoqué la fermeture desroutes entre Oued-El-Alleug et Boufariket entre Amroussa et Bouinan. Sur unautre plan, les élèves d’une école pri-maire à Benhamdan, dans la communede Benkhlil, ont observé une journée degrève pour protester contre l’absencede chauffages dans les classes.

M. B.

Grâce à l'intervention dessapeurs pompiers, une catas-trophe a été évitée hier auniveau d'un groupement scolai-re dans la ville de Sidi-Aïssaoù on a sauvé 25 élèves d'uneasphyxie en plein cours de 4e

année primaire à l'école Bou-

Sbaâ-Tayeb. En début desemaine, le matin, le poêlebouché dégageait du monoxy-de de carbone dans la salle decours provoquant des maux detête et des malaises chez lespetits enfants ce qui a suscitél'intervention des pompiers de

l'unité de la ville de Sidi-Aïssapour transférer les bambins auservice des urgences de l'hôpi-tal Kouici-Belaïche de la villeoù les victimes ont subi lespremiers soins nécessaires.

Ce qui a tranquil l isé lesparents de ces élèves pris de

panique suite à cet incident. Arappeler que la wilaya deM'sila a vu, en fin de cettesemaine, le décès de 3 per-sonnes, asphyxiées aumonoxyde de carbone dontdeux hommes et une femme.

A. Laïdi

M'SILA

25 écoliers sauvés d'une asphyxieau monoxyde de carbone à Sidi Aïssa

DJELIDA (AÏN DEFLA)

Un enfant de 5 ans emportépar les eaux

Il était près de 17 h dimancheaprès-midi, quand le drame s’estproduit, au niveau du douar desZrarka, à quelques kilomètres aunord-ouest du chef-lieu de lacommune de Djelida.

Le petit R. Abdelkader, âgé de5 ans, est sorti devant le domicileparental alors qu’il pleuvait à tor-rent et a glissé dans une petitepente. Sa glissade s’est achevéedans un large ruisseau qui char-rie un important débit d’eauxboueuses en ces journées où ilpleut encore abondamment.

Les hommes de la Protectioncivile, qui sont intervenus sur lelieu du drame, ont eu à effectuer

de longues recherches avant deretrouver l ’enfant, que desroseaux ont arrêté, 300 m en avaldu petit pont d’où il a chuté. Sadépouille a été transférée à l’hô-

pital Makour-Hamou de Aïn Deflaoù elle a été déposée à lamorgue, en attendant les conclu-sions de l’enquête.

Karim O.

Phot

os :

DR

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Le Soird’Algérie Culture Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 11

[email protected]

COMPLEXE CULTURELABDELWAHAB-SALIM(CHENOUA, TIPASA): Jusqu’au 31 janvier 2017:Exposition d’arts plastiques del’artiste peintre Ibrahim Namri,intitulée Retouches. SALLE DES ACTES DE L’INSTITUTCERVANTÈS D’ALGER (9, RUEKHELIFA-BOUKHALFA, ALGER)Jeudi 26 janvier à partir de 20h30 :L’ambassade d'Espagne et l'InstitutCervantès à Alger, en collaborationavec l'Institut français, organisent

«La nuit des idées». Au programme(proposé par l'Institut italien), unintermède musical avec Salim Dada etRedouane Amir et une rencontre avecl'écrivain et journaliste italien, BrunoArpaia, autour de son dernier ouvrageCimate fiction (Qualcosa, là fuori) etArianna Obinu, spécialiste desmouvements migratoires vers l'Italie.Spectacle de musique flamenco avecle groupe Nessma (proposé parl’Institut Cervantès). Entrée libre.GALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)

Jusqu’au 26 janvier 2017 :Exposition de peinture des artistespeintres Naila Amina Chirane etKhadidja Mehenni, sous le thème«Entre la réalité et l’imagination.» BASILIQUE DE NOTRE DAMED’AFRIQUE (BOLOGHINE,ALGER) Jeudi 2 février 2017 à 19h30 :Écume (Échanges culturels enMéditerranée) présente l'ensembleIRINI - Chants de culte marial.Réservez vos places à l'adresse :[email protected]

PLACE CENTRALE DE DJANETMercredi 25 janvier 2017 à 19h :Concert de Hamid Baroudi.CINÉMA ISSERS (BOUMERDÈS)Cycle Fatma-Zohra Zamoum(séances : 14h-16h-18h-20h): Du 30 janvier au 4 février : 3 films :Leçon de choses ; Renvoi d'appel etLa corde. GALERIE AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 26 janvier 2017 :Exposition «Mysticisme» deAbderrahmane Bakhti.

GALERIE EZZOU’ART DUCENTRE COMMERCIAL & DELOISIRS DE BAB EZZOUAR(ALGER)Jusqu’au 27 janvier 2017 :Exposition des artistes plasticiennesFatiha Ladjadj et Achab Ouiza sousle thème «Nuances aux femmes». MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 31 mars 2017 : Expositionde mangas à l’occasion du 10eanniversaire de la maison d’éditionalgérienne Z-Link.

Seul le symbole de la ber-bérité donne un peu le ton !Ainsi, la couverture de l’albumde Dani Berbère ne comporteni le nom de l’artiste ni le titrede l’album, encore moins lenom de la maison d’édition. Lejeune chanteur, peu loquacevisiblement, ne veut employeraucune des astuces habi-tuelles afin d’inciter les gens àacheter et écouter son albumet sa musique. «Tout est dansla musique et dans les textespour celui qui veut découvrirpar lui-même», semble-t-ilnous dire.En ouvrant le petit coffret

CD, le mélomane découvrequ’il contient dix titres et que lamaison d’édition, créée parl’artiste lui- même, porte lenom Aguf.

Les différents morceauxs’inspirent de l’ambiance defêtes ancestrales berbères,kabyles notamment. En effet,dès l’enfance, Dani écoutait leschants des «ourar el khalath»dans les mariages, et ces

sonorités ressurgissent dansson travail. Dani Berbère quiest natif de Beni Ourtilane,dans la wilaya de Sétif, s’estaussi inspiré des chants decette région amazighophone.Les voix d’autres artistes sejoignent à lui dans les dix chan-sons du CD, notamment cellesde El Djida Tamechtuht etaussi de Chabha dans le titre«Ith Wartiran», composé enhommage à la région de BeniOurtilane.Lui-même percussionniste,

Dani a invité le virtuose de laderbouka, Rabah Khalfa, àl’accompagner dans deuxbeaux morceaux de l’album.

Même si les chansons sontinspirées du patrimoine, lesarrangements musicaux, eux,dénotent d’une certainemodernité. Elles font ainsi pen-ser à divers styles et genresmusicaux algériens et étran-gers, notamment la pop et lamusique diwane.Les textes des différentes

chansons de l’album évoquent

plusieurs thématiques tou-chant au patrimoine culturelberbère, notamment celui de larégion d’Ath Wartilane (BeniOurtilane). Pour ce travail,Dani est allé recueillir lesanciens chants et poèmesauprès des femmes de son vil-lage, dépositaires de ce patri-moine transmis de générationen génération. Sa grand-mère,évoquée dans la chanson AJidda (grand-mère) a été aussipour lui une source de savoir etd’inspiration. A Jidda est,d’ailleurs, le titre de l’albumtout entier. Le texte de Tarwantefsut (les fils du printemps)parle du Printemps noir et deses victimes à qui l’artiste rendhommage. «Liberté est lemaître-mot et le message queje veux transmettre», explique-ra-t-il, par ailleurs. Dani Berbè-re a signé certains des dix mor-

ceaux de l’album. D’autrestextes sont des poèmes deAllaoua Benkhider et de NadjibZeddam. Il a aussi repris deschants d’auteurs anonymestirés de la tradition orale. Sestextes ont d’ailleurs profité desconseils linguistiques et poé-tiques prodigués par AllaouaBenkhider, enseignant detamazight, et par le poèteet parolier Rabah Inasliyen.Nul ne crée ex-nihilo, Dani

Berbère reconnaît desinfluences artistiques commeDjamel Allam, Ferhat Imazi-ghen Imoula, les Abranis ouencore Allaoua. Musicalementparlant, il estime qu’on peutfaire de la chanson de fête(c'est-à-dire aux rythmeslégers) tout en soignant lamusique, les arrangements etles textes.

K. B.

L’ association de préservation del’histoire et du patrimoine de lawilaya de Laghouat projette de

lancer une action de collecte du patrimoi-ne matériel et immatériel pour sa préser-vation et sa transmission aux nouvellesgénérations, a-t-on appris de ses respon-sables. Actuellement en préparation, cetteinitiative consiste à répertorier et enregis-trer sur CD les aspects inhérents au patri-moine immatériel de la région tels que la

poésie populaire du genre melhoun, latransmission orale de l’histoire de larégion, notamment celle relative à l’histoi-re du mouvement national et les activitésréformistes, a indiqué le secrétaire géné-ral de l’association, Ali Abdelaziz.L’initiative s’assigne comme objectifs la

mise en valeur des éminentes personnali-tés historiques, hommes de lettres etchouhada, de Bennacer Benchohra àAhmed Guessiba et Hadj Aïssa Aboubakr,

en plus des hauts faits qu’a vécus larégion durant la période coloniale, dont lesbatailles de Chouabir et de Khoteifa, a-t-ilajouté. La valorisation des lieux de culte et des

confréries, dont les zaouïas Tidjania, Kadi-ria, Chadhliya, Rahmania et Azzouzia,figure aussi au programme de cette asso-ciation qui, selon le même responsable,entend également, pour impulser le touris-me dans la région, répertorier les sitesarchéologiques et les stations de gravuresrupestres des régions d’El-Ghicha,Taouiala et Sidi Makhlouf. L’association s’emploie, par ailleurs, à

récupérer les archives historiques et révo-lutionnaires de Laghouat à partir de lawilaya de Ouargla, et celles liées au fon-cier de la wilaya de Blida. Une opération qui est à un stade avan-

cé, selon la même source. Rassemblantune pléiade d’hommes de lettres et decadres retraités, l’association de préserva-tion de l’histoire et du patrimoine deLaghouat œuvre à la réalisation d’unesérie de projets de dimension sociocultu-relle, cultuelle et touristique en quête desoutien et d’accompagnement, a concluM. Abdelaziz.

En 1963, Bob Dylan a lancé dans sachanson Masters of war :Venez, vous, les maîtres de guerre Vous qui construisez ces grosses armes Vous qui construisez ces avions de mort Vous qui fabriquez toutes ces bombes Vous qui vous cachez derrière des murs Vous qui vous cachez derrière des bureaux Je veux juste que vous sachiez Que je peux voir à travers vos masques Vous qui n'avez rien fait d'autre Que construire pour détruire Vous jouez avec mon monde Comme si c'était un petit jouet Vous mettez une arme dans ma main Et vous vous cachez hors de ma vue Pour vous enfuir bien loin Lorsque les balles sifflent .

Il était très jeune en 1963, mais il n’étaitpas dupe et ne croyait pas aux massifs men-songes :Comme Judas autrefois Vous mentez et trompez Une guerre mondiale peut être gagnée C'est ce que vous voulez me faire croire Mais je vois à travers vos yeux Mais je vois à travers votre esprit Comme je vois à travers l'eau Qui s'écoule dans nos égouts Vous tendez la gâchette Pour que les autres tirent Puis vous reculez et regardez Quand le nombre de morts augmente Vous vous planquez dans vos demeures Lorsque le sang des jeunes S'écoule de leur corps Et se mêle à la boue (…)Vous pouvez dire que je suis jeune Vous pouvez dire que je ne sais rien Mais il y a une chose que je sais Malgré mon jeune âge C'est que même Jésus Ne pardonnera jamais ce que vous faites.

Les questions qu’il a posées sont tou-jours d’actualité :Laissez-moi vous poser une questionVotre argent est-il si bonQu'il achète votre pardon ? Pensez-vous qu'il le peut ? Je crois que vous constaterezLorsque l'heure de votre mort aura sonnéQue tout l'argent que vous possédez Ne suffira pas à racheter vos âmes.

K. [email protected]

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Lettre aux maîtresde la guerre

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L'Algérie devrait être repré-sentée par 27 maisons d'éditionau 48e Salon international dulivre du Caire (Egypte), prévu du26 janvier au 10 février, a indi-qué à Alger le directeur généralde l'Entreprise nationale des artsgraphiques (Enag). Hamidou Messaoudi a préci-

sé à l'APS que plus de 800 titresseront présentés à ce rendez-vous littéraire, estimant «trèsfaible» la participation des mai-

sons d'édition algériennes qui«manquent, pour la plupart, deculture de participation auxfoires internationales du livrepour promouvoir leurs publica-tions et les écrivains algériens»,selon lui. L'Algérie comptequelque 400 maisons d'édition,spécialisées en majorité dans lelivre en arabe, tous genresconfondus. Le DG de l'Enag,également commissaire du Sila(Salon international du livre d'Al-

ger), a rappelé que l'Egypte par-ticipe en force chaque année auSila dont elle était l'invité d'hon-neur en 2016, avec plus 100maisons d'édition présentes. D'autre part, l'écrivaine algé-

rienne, Hanine Omar, prendrapart aux activités prévues enmarge de ce salon. S'intéressant au patrimoine

et à la critique littéraire, elle aédité plusieurs ouvrages dontIndama tabtassim el malaïka

(Quand les anges sourient), unroman sorti en 2003, et deuxrecueils de poésie parus en2009 et 2010. Plus de 800 éditeurs de 35

pays dont le Maroc, invité d'hon-neur, sont attendus au 48e Salondu livre du Caire. L'édition 2018 devrait

accueillir l'Algérie en invitéd'honneur, selon les déclarationsdu ministre de la Culture, Azze-dine Mihoubi, au dernier Sila.

48e SALON DU LIVRE DU CAIRE

27 éditeurs algériens présents

ALBUM A JIDDA DE DANI BERBÈRE

Tradition et modernité en harmonieNul ne crée ex nihilo. Dani Berbère reconnaît

des influences artistiques comme Djamel Allam,Ferhat Imazighen Imoula, les Abranis ou encoreAllaoua. Les voix d’autres artistes se joignent àlui dans les dix chansons du CD, notamment cellesd’El Djida Tamechtuht et aussi de Chabha, dansle titre Ith Wartiran, un hommage à sa régionnatale, Béni Ourtilane.

LAGHOUAT

Projet de collecte et de préservation du patrimoine

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 24 janvier 2017 - PAGE12

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FOOTBALL

LES VERTS ACCROCHÉS (2-2) PAR L’ÉQUIPE DES REMPLAÇANTS DU SÉNÉGAL

Désespérant !l La qualification en poche

pour le Sénégal, qui affrontaitl’Algérie avec sa «réserve» enpensant à son quart de finalecontre le Cameroun, le secondsésame de la poule B se jouait, àquelques centaines de kilo-mètres d’intervalle, entre troislarrons forcément stressés parl’enjeu de cette troisième jour-née des poules. Les Verts, pourqui c’était mission impossible,puisqu’il fallait gagner et espé-rer un cadeau des Warriors dePasuwa devant les Aigles deCarthage, semblaient enmanque d’arguments. Forcer ledestin constituait (déjà) pourMandi et compagnie un miracleque les Zimbabwéens ne pou-vaient soutenir seuls.

Quelques heures avant l’enta-me des matchs, un déluges’abattait simultanément surFranceville et Libreville, distantesde 730 kilomètres. Les organisa-teurs de la CAF priaient les cieuxpour que les pelouses, gorgéesd’eau, tiennent le coup pour queles rendez-vous se déroulentrégulièrement.

Finalement, les orages cessè-rent et la vie reprit son cours surles deux contrées d’un paysmeurtri par l’élimination de sesPanthères noires, exécutées laveille par le voisin du Cameroun.Les deux rencontres pouvaientalors se jouer et les Verts, quin’étaient pas maîtres de leur des-tin, pouvaient livrer leur (ultime ?)bataille pour l’honneur. Face, ilest vrai, à un ensemble sénéga-lais apaisé et foncièrement rema-nié. Seul le longiligne M’Bodji estsur la liste de départ. Leekens,troublé par l’infirmerie qui nedésemplissait pas, aligne sonéquipe-type avec Cadamurocomme seul changement impor-tant. Guedioura, annoncé sur lebanc, tient sa place alors queMehdi Abeid est à nouveau reca-lé.

Et pour ne pas faire de jaloux,le début des deux explicationsest lancé à vive allure.

Simultanément (10’ de jeu), Sliti,pour les Tunisiens, et Slimani,côté des Algériens, trouvent lechemin des filets. Le duel à dis-tance est à l’avantage de nosvoisins de l’Est qui, à l’amorce dela 22’, doublent la mise grâce àleur stratège M’Sakni. Le miraclealgérien s’éloignait, s’effritait,sous le seuil d’une confianceaveugle et inconsidérée faite àdes Zimbabwéens dont le seulfait d’armes durant cette CAN-2017 est d’avoir ruiné, le 15 jan-vier dernier, le virtuel capital-chances des Verts. En unedemi-heure, le second billet dugroupe pour les quarts de finalea connu son attr ibutaire. LaTunisie, très constante depuis ledébut de ce tournoi, se permet-tait même d’ajouter une troisièmebanderille face à des Warriorsqui ont rendu l’arme (l’âme).

Reste alors cette victoire pourl’honneur que les camarades deHanni se devaient d’assurer.Excités et certainement informésde l’ampleur des dégâts causéspar les Tunisiens auxZimbabwéens, les joueurs deLeekens allaient multiplier lesapproximations et les agressionsenvers leurs vis-à-vis (Ghoulamet Bentaleb avertis). Avec desoffensives désordonnées et un

repli défensif l imite-l imite.D’ailleurs, les réservistes d’AliouCissé trouveront la faille avant leterme du premier acte grâce àune frappe de Pape Diop sur unballon mal dégagé par la défensealgérienne (45’).

Une égalisation qui confirme-ra, on ne peut mieux, la faillited’un système mis en place parLeekens dans lequel Guediouraest, malgré ses insuffisances,une constante. Hier, le médiande Watford a fait la chose(bonne) et son contraire (mauvai-se). Du «folklore» dans unmatch qui s’emballera au bon-heur des quelques centaines defans présents au stadeRénovation.

Une reprise de volée man-quée de Slimani, suite à un ser-vice de Mahrez, offrira un avan-tage momentané aux Verts (52’)vite repris au tableau d’affichagequand Moussa Sow, à l’entréedes 18 yards, ajuste Asselahd’une frappe précise en coin(54’). De la folie à l’occasiond’une partie sans enjeu particu-lier sinon un honneur à sauver(par une victoire) pour lesAlgériens qui confondaient jeu debaballes et rigueur. Des Verts quin’avaient plus la tête dans lematch ; beaucoup de regrets

semblaient les chagriner. A com-mencer par ce réveil tardif deleur buteur attitré, Slimani, et sur-tout les débuts manqués face auZimbabwe. Des regrets maiségalement quelques petites mer-veilles tardivement exploitées àl’exemple de Sofiane Hanni,buteur face à la Tunisie et pas-seur sur le premier but deSlimani, hier.

M. B.

Le Stade rennaisofficialisel'arrivée deM'Bolhi

Le gardien de but algérien, RaïsM'Bolhi, a paraphé un contrat d’unedurée d’un an et demi avec le Stade ren-nais, a annoncé, hier le club pensionnairede la Ligue 1 française de football sur sonsite internet.

Retenu pour disputer la Couped'Afrique des nations (CAN-2017) auGabon avec l’Algérie, le portier retrou-vera le centre d’entraînement Henri-Guérin, comme son compatriote RamyBensebaini, une fois le parcours deson équipe achevé, précise la mêmesource. M'Bolhi s'était déjà rendu àRennes l'avant-veille du départ de lasélection algérienne vers le Gabon, le12 janvier. Le Stade rennais, qu'entraî-ne l'ancien sélectionneur d'Algérie, leFrançais Christian Gourcuff, sera le13e club où jouera M'Bolhi. Il avaitévolué dans plusieurs championnatsen Europe, au Japon et aux Etats-Unis. Le gardien de 30 ans a qualifié«d'étape importante» dans sa carrièreson transfert à Rennes, après uneexpérience ratée de plus d'une annéesous le mail lot d'Antalyaspor.«Rejoindre le Stade Rennais F.C. estune étape importante dans ma carriè-re. Je suis très content d’être iciaujourd’hui. J’ai beaucoup voyagé,connu de nombreux clubs. Mon dernierclub en date était Antalyaspor enTurquie. J’ai été formé à Marseille (...)ça a duré 4 ans et demi. Revenir enFrance et me rapprocher de ma familleme fait très plaisir», a-t-il déclaré ausite de son nouveau club. «La Ligue 1fait partie des meilleurs championnatseuropéens. Le Stade Rennais F.C. estun club sérieux, qui joue le haut detableau chaque saison et cherche à sefaire une place parmi les grands clubsfrançais (...) Je connais très bienMehdi (Zeffane, ndlr) et Ramy, on asouvent été en contact, c’est rassurantde savoir qu’ils sont là pour mon inté-gration. Lorsque Christian (Gourcuff,ndlr) est venu vers moi pour me propo-ser de rejoindre le club, je n’ai pashésité, il n’y a pas eu de doute de moncôté», a-t-il poursuivi.

Antar Yahias'adresseaux Verts

L'ancien capitaine dela sélection algériennede football, AntarYahia, a appelé lesVerts à avoir une« r é a c t i o nd'hommes» quelquesheures avant leur ren-

dez-vous face auSénégal pour leur troisième

et dernière sortie dans le groupe B de laCoupe d'Afrique des nations, aprèsavoir «déçu» leurs compatriotes lorsdes deux premiers matchs. «De retourd'Alger ce soir (dimanche, ndlr), moncœur pleure de tristesse de voir lesgens autant déçus. Le peuple attendune réaction d'hommes demain», a écritle nouveau manager général de l'USOrléans (Ligue 2, France) sur soncompte Twitter.

MAROCRenard nes’inquiète

pas pour les«Éléphants»Le sélectionneur du Maroc

Hervé Renard, sacré en 2015avec la Côte d'Ivoire, a estiméqu'il ne fallait pas «s'inquiéter»pour son ancienne équipeavant le choc du groupe Cmardi, déterminant pour uneplace en quarts de la CAN-2017, hier lors de la conférencede presse d'avant-match. Alorsque le Maroc a réagi par unevictoire contre le Togo (3-1)après sa défaite inauguralecontre la RD Congo (1-0), les«Eléphants» ont enchaîné deuxnuls face aux mêmes adver-saires. Ils seront obligés del'emporter mardi pour continuerà défendre leur couronne. «LaCôte d'Ivoire a toujours pourhabitude de rentrer doucementdans un tournoi comme celui-ci. J'ai revu le match contre laRDC, je pense qu'ils pouvaientespérer beaucoup mieux qu'unmatch nul, surtout en 2e mi-temps. Après c'est l'efficacitéqui n'a pas été au rendez-vous», a analysé Renard. «Il nefaut pas s'inquiéter pour eux, ilsseront présents. Si on n'est pasparfaits techniquement, cematch sera compliqué», a-t-ilprévenu, tout en rappelant quenon seulement cette équipe est«championne d'Afrique en titre»mais qu'elle a aussi disputé«trois finales en 10 ans» et les«trois dernières Coupes dumonde».

CÔTE D'IVOIRE

Pour Dussuyer, ce seraun «8e de finale»

l Le sélectionneur de la Côted'Ivoire Michel Dussuyer a estiméque le match décisif contre leMaroc, mardi à Oyem, seracomme un «huitième de finale»pour passer au tour suivant de laCAN-2017, hier lors de la confé-rence de presse d'avant-match.

«Mardi, comme je l'ai dit auxjoueurs, on joue un huitième definale. On est conscient que c'estun match couperet», a déclaréDussuyer, à la tête du tenant dutitre. Les «Eléphants», aprèsdeux nuls lors de leurs deux pre-miers matchs, l 'un décevantcontre le Togo (0-0) mais l'autreplus encourageant contre la RD

Congo (2-2), seront obligés del'emporter face au Maroc pourcontinuer à défendre leur couron-ne. La rencontre entre les deuxsélections marquera égalementles retrouvailles entre le sélec-tionneur du Maroc Hervé Renard,et l'équipe qui l'a mené au sacreen 2015. «Au fur et à mesure dela compétition, on est monté enpuissance. C'est positif. C'estquelque chose qui doit nousbooster. Personne n'a envie derentrer à la maison, il faudra toutdonner. Cela va se jouer au men-tal, sur la concentration, larigueur», a souligné le technicienfrançais. «C'est un match avecune grosse pression, mais elle

est des deux côtés. Le Maroc nedevra pas perdre», a-t-il ajouté,tout en pointant les points fortsde son adversaire comme sa«bonne maîtrise collective» et sa«défense solide». «C'est unadversaire qu'il ne faudra pasnégliger», a prévenu le milieuivoirien Cheick Doukouré. On aeu la chance de les jouer il n'y apas longtemps (en éliminatoirespour le Mondial-2018, 0-0). On ales bases sur lesquelles s'ap-puyer pour contrecarrer leursplans». Pour ce match, seul ledéfenseur Lamine Koné risqued'être forfait côté ivoirien. «Unedécision sera prise lundi soir», aindiqué Dussuyer à son sujet.

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FOOTBALLMOUAZ BOUAKAZ (ENTRAÎNEUR DU RC RELIZANE) :

«Entrevoir la suite poursauver notre peau»

l «Il faut dire que le matcha été difficile car on n’a rienfait pour le rendre facile. On araté un grand nombre d’occa-sions de but, faute d’unemeilleure concentration.L’adversaire était très déter-miné et a fait le match qu’il fal-lait. C’est une défaite amère qui

nous aide à entrevoir la suitepour sauver notre peau de larelégation. Notre seul but c’est lemaintien et on ne va pas baisserles bras jusqu’à l’ultime journéedu championnat». Pour le capi-taine d’équipe ZidaneMohamed-El-Amine que nousavons joint par téléphone, i lnous a donné un aperçu sur ceratage en déplacement face auxNahdistes : «On a joué face àune équipe expérimentée qui, desurcroît, a évolué sur son ter-rain. On a essayé de tout faire

pour remettre les pendules àl’heure jusqu’à la dernière minu-te, mais la chance n'était pasavec nous. Je fél icite le NAHussein Dey pour sa victoire et

je lui souhaite bonne continua-tion.» Il n’est un secret pour per-sonne que les attaquants reliza-nais connaissent une périodede disette lors de la dernièrerencontre. A l’exception du car-ton réalisé face à l’équipe duNAHD, tout le monde a puremarquer un manque de réalis-me flagrant et une maladressedes attaquants Tebbi, Benayadet autres devant les bois. Pour lematch de ce week-end prochainface aux Usmistes, les coéqui-piers de Zidane sont appelés àse réveiller pour retrouver lechemin des filets. Il faut dire quel’équipe aura besoin de leur effi-cacité devant les bois afin deremporter la rencontre de ceweek-end tout en espérant qu’ilssoient dans leur meilleur jourpour conserver d’abord leurdynamique victorieuse et, ensui-te, pour asseoir leur suprématie.

A. RahmaneUSM ALGER

Benkhemassarétabli

Souffrant d’une déchirure àl’ischio-jambiers, MohamedBenkhemassa est rétabli desa blessure, annonce le clubde Soustara. Le milieu de ter-rain usmiste reprendra lesentraînements avec sescamarades. Par ailleurs, lestaff technique des Rouge etNoir a ouvert les portes dustade Omar-Hamadi deBologhine aux supporterspour qu’ils assistent à l’entraî-nement de lundi après-midi.Depuis l’arrivée de Paul Put,la direction de l ’USMAconsacre une séance hebdo-madaire avec la présence dessupporters à l’entraînement. Les camarades de

Zemmamouche, qui avaienteffectué un stage de prépara-tion à Sousse début janvier,ne disputeront pas la ren-contre de la 17e journée de laLigue 1 Mobilis face au RCRelizane, reportée à une dateultérieure en raison de la pré-sence de plusieurs desjoueurs de l’USMA dans lessélections nationale A et mili-taire.

Ah. A.

MALIGiresse n’attendpas de cadeaudes Ougandais

Le sélectionneur du Mali Alain Giresse aprévenu que l'Ouganda, déjà éliminé de laCAN-2017 après deux défaites, ne «brade-ra pas» sa dernière chance de faire bonnefigure dans une compétition qu'elle n'a plusjouée depuis près de 39 ans, hier lors de laconférence de presse d'avant-match. «Onsait très bien qu'en ayant perdu les deuxpremiers matchs, ils ne vont pas abandon-ner. La certitude, c'est qu'ils seront sur leterrain pour faire le maximum», a prévenuGiresse, avant le match prévu mercredi àOyem. «Pour eux être ici, c'était déjà un for-midable résultat et donc ils ne braderont pasà coup sûr ce troisième match. Je croisqu'ils méritent le respect par rapport à cequ'ils font et certainement ce qu'ils ferontencore», a ajouté le technicien français.Pour se qualifier, le Mali, 3e du groupe Davec un point, devra obligatoirement l'em-porter et espérer un faux-pas de l'Egypte(2e, 4 points) face au Ghana, déjà qualifié.En cas d'égalité parfaite entre les deuxéquipes, ce sera le tirage au sort, fatal lorsde la dernière édition au Mali, qui départa-gera les deux équipes. «Je n'y pense pas»,a affirmé le capitaine malien Yacouba Sylla,qui a vécu l'épisode lors de la CAN-2015.«Franchement, il nous reste toujours unechance. On ne veut pas se focaliser sur lematch du Ghana. Ce sera à nous de faireune performance pour garder la tête haute,et après il se passera ce qu'il se passera.Certes, on n'a pas notre destin entre nosmains. Mais ce sera à nous de faire unmatch plein pour ne pas avoir de regrets»,a-t-il ajouté.

MC ORANBenchaâ

libéré pour…Nîmes

Le joueur du MC Oran,Zakaria Benchaâ, est finale-ment libre après que le prési-dent oranais Ahmed Belhadjait remis sa lettre de libérationà son agent à savoir RaoufZarabi. Ce dernier aurait descontacts avec le club françaisNîmes Olympique pour trans-férer l’attaquant oranais. Aprèsles hésitations de Baba, quiredoutait que le jeune joueur,âgé tout juste de 20 ans (né le11 janvier 1997 à Oran), optepour un club du pays, aurait eudes assurances de la part deZarabi pour que Benchaâ nesigne que dans un club étran-ger. D’ailleurs, le joueur setrouve déjà en France poureffectuer des essais avec laformation de Nîmes qui évolueen Ligue 2 française. Selon lequotidien sportif Compétition,ce serait Jean-Michel Cavalli,ex-entraîneur du MCO, quiaurait conseillé aux dirigeantsnîmois d’engager ZakariaBenchaâ. Toutefois, la direc-tion du MCO a inclu une clau-se dans la libération du joueurqui permettrait au MCO debénéficier d’une indemnitéfinancière, si le transfert deBenchaâ à Nîmes venait à êtreconcrétisé.

Ah. A.

MONDIAL MILITAIRE 2017(1/4 DE FINALE)

Face à l'Égypte,l'Algérie veutpoursuivre sursa lancée

La sélection algérienne militaire de footballabordera son match face à l'Egypteaujourd’hui (17h30 algériennes) en quartsde finale de la Coupe du monde 2017, avecla ferme intention de poursuivre sur sa lan-cée et aller au bout de son objectif qui estde remporter le titre mondial. Ayant réussiun carton plein lors du premier tour en réali-sant trois victoires en autant de matchs, laformation algérienne devra également assu-mer son statut de meilleure équipe du tour-noi jusque-là, car étant la seule à avoir rem-porté toutes ses rencontres. Néanmoins, lamission ne sera pas facile face à une équipeégyptienne avide de prendre sa revanchesur son adversaire du jour qui l'avait battuelors de la finale des Jeux mondiaux mili-taires de 2011 au Brésil. Mais les protégésde l'entraîneur algérien, MohamedBoutadjine, partent avec les faveurs despronostics après avoir réussi un parcours depremier ordre au cours de la phase depoules. Les coéquipiers de l'UsmisteAbderrahmane Meziane ont battul'Allemagne (2-1), l'Iran (3-1) puis la Coréedu Nord (2-1), terminant en tête du groupe Bavec 9 points, devant la Nationalmannschaft(4 pts). Le secteur offensif sera l'atoutmajeur de Boutadjine dans ces quarts definale. Son équipe, auteur de sept buts entrois matchs, a terminé deuxième meilleureattaque du premier tour.

Start (aujourd’hui, en heure algérienne)Stade Sultan QaboosOman - Mali (14h)Algérie - Egypte (17h30)Stade Seeb SportQatar - Bahreïn (14h)Syrie - Allemagne (17h30)Les demi-finales sont prévues jeudi et la finaledu Mondial-2017 militaire se déroulera samedi.

JSM BÉJAÏA

Rencontre joueurs-supportersAprès la défaite de la JSM

Béjaïa concédée, vendredi, àdomicile face au GC Mascara (0-1) comptant pour la 17e journéede la Ligue 2 Mobilis, une cin-quantaine de supporters, qui ontassisté à la séance de reprise desentraînements au stade de l’Unitémaghrébine dimanche, ont faitsavoir aux joueurs leur méconten-tement à l’issue de cette défaite.N’ayant pas accepté le résultatenregistré par l’équipe, les amou-reux des Vert et Rouge ontdemandé à rencontrer les joueurs

pour exiger de ces derniers uneréaction dès les prochaines ren-contres afin de se ressaisir et dese reprendre. Par ailleurs, uneentrevue a été programmée avecle président Tiab Boualem, qui avoulu rencontrer les représen-tants des supporters, pourdébattre de la situation du club.

Reprise sans Allali,Benmansour et Zerrouki…Après avoir bénéficié d’une

journée de repos (samedi), lestaff technique de la JSM Béjaïa

a rassemblé ses joueursdimanche après-midi pour lareprise des entraînements austade de l’Unité maghrébine. Unereprise qui s’est effectuée sans laprésence d’Allali, Benmansour etZerrouki. Le défenseur longiligne,qui avait été contraint de déclarerforfait à la dernière minute jeudidernier, n’a toujours pas repris lechemin des entraînements en rai-son des douleurs au niveau desadducteurs. De leur côté,Benmansour et Zerrouki, qui sesont plaints de douleurs diverses,se sont présentés en tenue deville.

… Mais avec Ounnas,Djebarat et Khellaf

Absents lors de la dernièreconfrontation face au GCMascara, le trio Ounnas-Djebarat-Khellaf a repris lesentraînements dimanche après-midi avec le reste du groupe.Souffrant de blessures diverses,les trois éléments ont repris ensoulageant le staff technique dela JSM Béjaïa, qui avait besoin duretour de ces joueurs qui sont destitulaires en puissance depuis ledébut de la saison.

Ah. A.

LIGUE 1 MOBILIS (17e JOURNÉE)

USMBA-CAB et OM-MCOdécalés

Programmées initialement pour jeudi 26 janvier, les deux ren-contres de la Ligue 1 Mobilis, qui mettront aux prises l’O Médéa auMC Oran et l’USM Bel-Abbès au CA Batna, ont été reprogramméesrespectivement pour vendredi 27 et samedi 28 janvier. Une pro-grammation modifiée par la Ligue de football professionnel (LFP)suite à la demande de l’Etablissement public de télévision (ENTV)qui diffusera en direct les deux rencontres sur le petit écran. Parailleurs, les deux autres rencontres de la journée programmées àsavoir CS Constantine-JS Saoura et MC Alger-USM El-Harrachsont maintenues respectivement pour vendredi et samedi. La 17ejournée, pour rappel, sera amputée de quatre rencontres, reportéesà une date ultérieure, en raison de la présence de plusieurs inter-nationaux avec les équipes nationales A et militaire. Ah. A.

MONDIAL-2018Le tirage au sort aura lieu au KremlinLe tirage au sort du Mondial-2018 de football sera organisé au

Kremlin le 1er décembre, a déclaré hier le vice-Premier ministre russechargé des Sports et président de la Fédération russe de football(RFU), Vitali Moutko. «La cérémonie de tirage au sort de la Coupe dumonde aura lieu le 1er décembre. J'ai suggéré le Palais des Congrès duKremlin et tout cela convenait à la Fifa», a-t-il déclaré, cité par l'agencede presse officielle russe TASS, lors d'une rencontre avec le Premierministre Dmitri Medvedev. «Maintenant, nous préparons la cérémo-nie», a-t-il ajouté, assurant que les préparatifs pour la Coupe desconfédérations 2017 et le Mondial-2018 se déroulaient correctement.La Russie accueillera la Coupe du monde de football du 14 juin au 15juillet 2018. Douze stades, situés dans onze villes de l'ouest du pays,hébergeront les matchs. Le pays accueille également la Coupe desconfédérations en 2017, qui doit se jouer dans quatre villes hôtes —Moscou, Saint-Pétersbourg, Kazan et Sotchi — et servir de répétitionen miniature du Mondial.

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HANDBALLMONDIAL-2017 SENIORS-MESSIEURS (QUARTS DE FINALE)

La belle opportunitédes Français

l Après les éliminations pré-coces du Danemark et del'Allemagne, ses deux grandsrivaux, la France a une belleopportunité de s'emparer d'unsixième trophée mondial, àdomicile, mais il lui faudra pas-ser l'écueil suédois ce soir à Lilleen quarts. En quelques heures, ce 25e

Championnat du monde a perdudeux de ses principales attractionsdimanche. Contre toute attente, leDanemark, champion olympiqueen titre, et l 'Allemagne, reined'Europe, ont chuté dès les hui-tièmes de finale, respectivementcontre la Hongrie (27-25) et leQatar (21-20). Le chemin vers letrophée s'est dégagé pour lestenants du titre français quiauraient pu croiser la Mannschaften demi puis le Danemark en fina-le, si la hiérarchie n'avait pas étébouleversée. Au lieu de cela, endemi-finale, ce serait le Qatar oula Slovénie puis peut-êtrel'Espagne ou la Croatie en finale.Autant dire que c'est presque unboulevard... Presque, parce quese dresse sur leur route une équi-pe revancharde, jeune, dyna-mique et décomplexée. Impitoyable avec le Bélarus

(41-22) en huitièmes de finale,deuxième de son groupe au pre-mier tour après avoir tenu tête auDanemark, la Suède est en pleinboum et tient à se racheter parrapport aux Jeux de Rio (4défaites, 1 victoire en poule). Cinqmois après ce fiasco, Ola Lindgren

et Staffan Olsson, deux ex-gloiresde la grande Suède des années1990, ne sont plus sur le banc detouche et plusieurs joueursmajeurs ont dit stop, comme l'ar-rière Kim Andersson et le robustedéfenseur Tobias Karlsson.Renouvelée et cornaquée par lejeune entraîneur islandais KristjanAndresson (35 ans), l'équipe nor-dique a fait du bon travail jusqu'iciet veut maintenant retrouver seslettres de noblesse. Car la Suède,c'est avant tout l 'un des plusbeaux palmarès de l'histoire avecquatre titres mondiaux répartis sur45 ans (1954, 1958, 1990, 1999)et autant - un record - enChampionnat d'Europe (1994,1998, 2000, 2002). Seul le titreolympique lui a échappé malgréquatre finales (1992, 1996, 2000,2012). La France, lors du précé-

dent Mondial organisé chez elleen 2001, avait mis fin au règnescandinave en remportant la finale(28-25 a.p). Depuis, l'équilibres'est inversé et c'est aujourd'hui laFrance qui est devenue la référen-ce du handball avec 10 titres autotal, dont huit remportés par labande de Nikola Karabatic lorsdes onze dernières années.

Le Qatar veut prolonger le rêveLes jeunes Nordiques, emme-

nés par leur stratège JimGottfriedsson et deux bons gar-diens (Appelgren et Palicka)rêvent d'inverser le cours de l'his-toire. La Croatie ou l'Espagne,deux grandes nations en recon-quête, opposées dans l'autreaffiche de ces quarts de finale,pourraient profiter d'un éventuelfaux pas de la France. Le vain-

queur rencontrera ensuite laNorvège ou la Hongrie. La sélec-tion nordique, emmenée par leprodige Sander Sagosen (21 ans),a une belle opportunité de se rap-procher d'une première médaille.Car la Hongrie ne pourra plusjouer sur l'effet de surprise commeface au Danemark. Le Qatar, vice-champion du monde à domicile en2015, peut lui encore rêver d'unenouvelle demi-finale car laSlovénie ne semble pas imbat-table.

WA TLEMCENRésultatsprobants,finances

décevanteset marche deprotestation

L'excellent parcours du WA Tlemcendurant la phase aller du championnatamateur Ouest a été stoppé net par unproblème financier majeur. Le titre dechampion d'hiver obtenu, le club cheraux Tlemcéniens a vu ses objectifss’éloigner. Pour cause, les promessesdes autorités sportives non tenues. «Audébut du championnat, les discoursétaient prometteurs et avaient commemonnaie d’échange un seul langage,celui de l’accession. Il était question d’unversement de l’ordre de 1,5 milliard decentimes par la DJS», nous dira, KamelHabri, l’entraîneur adjoint du WAT.L’équipe dirigeante du nouveau prési-dent, Souleïman Nasreddine, avait tablésur cette donnée, mettant tous lesmoyens au service de leurs joueurs etstaff technique. Or, à la demande deleur subvention, le DJS ne leur octroieque 500 millions de centimes, une bienmaigre somme pour continuer la course.A cet effet, Kamal Habri, ajouta : «Il étaitclair que les membres du comité diri-geant ont réagi en menaçant de démis-sionner. Le DJS leur a signifié qu’ilsn’étaient pas indispensables et qu’il pou-vait pourvoir à leur remplacement».Cette réaction du DJS a été très malperçue par les supporters qui organisè-rent jeudi passé une marche pacifiquedevant le siège de la wilaya.La situation a pris une autre tournure

et aussi bien le wali que son S.G, ontpris le taureau par les cornes, donnantdes assurances pour relever la subven-tion. «Pour le moment», dira Habri :«nous continuons notre labeur et dupoint de vue technique nous sommessur la bonne lancée avec neuf matchssans défaite. Je pense sérieusementque l’accession est au bout du tunnel.Mais sans motivation qui a comme nerfde bœuf les finances, nous ne pourronsavancer». Enfin, «il faut dire que l’inter-vention du wali et de son SG a été sal-vatrice» dira Habri qui ajoutera qu’il fautremercier ceux qui ont envoyé desbouées de sauvetage au club commeGhamadi, Khamis et Berrahal.

M. Z.

Start (en heure algérienne)A Paris (20h45) :Slovénie-Qatar A Villeneuve-d'Ascq (19h) :France-SuèdeA Albertville (17h) :Norvège-Hongrie A Montpellier (20h45) :Espagne-Croatie.

LUTTEL’élite nationale

prépare letournoi de ParisL’équipe nationale du lutte gréco-

romaine, de lutte libre et de la lutteféminine composée de trente ath-lètes se trouve en stage bloquédepuis le 16 janvier, et ce, jusqu’au26 du même mois. Ce stage précom-pétitif est programmé en prévision dela participation de nos lutteurs autournoi de Paris prévu du 27 au 29.Douze athlètes seront concernés parle déplacement en France où ilsauront, par ailleurs, à participer à unstage en commun du 30 janvier au 3février en présence de 20 pays parti-cipants. Selon le président de laFédération, M. Chebah Rabah, «cetournoi sera très bénéfique sur tousles plans. Nous avons réuni tous lesmoyens pour offrir à nos athlètes lameilleure prise en charge possible etune préparation efficiente aux futurescompétitions africaines, arabes oumondiales. Notre objectif reste tou-jours la concrétisation de la médaillede bronze de notre champion Sid-Azara Toufik durant le championnatdu monde juniors. Nous avons ungroupe de jeunes capables de nousdonner de la fierté lors des pro-chaines joutes», a-t-il fait savoir.

N. B.

M. LAARAS RACHID (PRÉSIDENT DE LA LIGUE D’ALGER DE JUDO) :

«Pour une meilleuredistinction»

l Après sa réélection à la têtede la Ligue d’Alger de judo pourun troisième mandat consécutif,l’ex- athlète d’élite LaarasRachid, champion d’Afrique en1991 et plusieurs fois championd’Algérie, a accordé à notre colla-borateur cet entretien où ilexplique ses plans futurs endirection de la promotion decette discipline.

La famille du judo de lawilaya d’Alger vient de vousréitérer sa confiance pour latroisième fois consécutive. Uncommentaire ?Sincèrement je remercie les

membres de l’assemblée géné-rale pour leur confiance qui mepoussera à fournir davantaged’efforts pour atteindre les objec-tifs tracés. Je tiens à faire remar-quer que notre ligue a connu unegrande stabilité sur tous lesplans. Depuis mon installation j’aitrouvé 46 associations affiliéeset, aujourd’hui, nous avons plusde 123 associations. Nous pen-sons que ce nombre va s’agran-dir, le judo au niveau de la wilayad’Alger reste très prisé. Noussommes parvenus à répartir l’en-semble des compétitions dans

un calendrier échelonné. Chaquechampionnat de chaque catégo-rie se déroule en deux ou troisjours suivant le nombre de parti-cipants en filles et garçons. Jetiens à remercier la DJSL d’Algerpour son soutien qui nous a per-mis d’atteindre des résultats pro-bants.

Comment encadrez-vousles compétitions ?Il faut souligner que la Ligue

d’Alger de judo a programmédans son plan d’action de la sai-son sportive 2016/2017 plus de70 opérations. Nous en sommesdéjà à la 32e et nous espéronsatteindre le but principal, à savoirle développement et la prise encharge de la catégorie desjeunes talents. Nous saluons lesclubs de la wilaya d’Alger pour letravail effectué sur le terrain oùnous sommes présents.

La ligue prend en chargel’ensemble des compétitionset nous sentons une nette pro-gression de cette discipline auniveau d’Alger, ce qui n’estpas le cas au niveau desautres régions du pays. Votreavis sur la question...Durant notre carrière d’ath-

lètes nous n’avions pas les

moyens d’aujourd’hui mais leniveau était relevé. L’Algérie aréalisé des résultats très positifsque ce soit au niveau national oumondial. Aujourd’hui, nosenfants se sont retournés versd’autres volets comme Internetet Facebook spécialement quiles ont désorientés de tout ce quiest vital pour une progressionpositive que ce soit sur le plansocial ou sportif. J’espère quecette attitude changera afin depouvoir renouer avec la pratiquesportive de manière globale. J’enappelle à la mobilisation généra-le de tout le monde pour rendreau sport, et le judo en particulier,la place qui doit être la siennedans la société.

Votre souhait ?Avec le travail qu’on accom-

plit, nous espérons que notrewilaya soit toujours dominatrice àl’échelle nationale. Je rendshommage à tous ceux et cellesqui ont été présents au côté dujudo et de la Ligue d’Alger. Lesportes de la Ligue restentgrandes ouvertes à tout lemonde pour pouvoir promouvoircette pratique qui peut donnermatière à satisfaction au pays.

Propos recueillis par N. B.

COAL’AlgerianOlympic

and sportsAwards JeudiLe Comité olympique algérien (COA)

organise la 3e édition de «AlgerianOlympic and Sports Awards» jeudi 26janvier à l’hôtel Hilton Alger. Placéesous le haut patronage du Président dela République, cette cérémonie consa-crera les meilleurs athlètes, techniciens,dirigeants et acteurs du mouvementsportif algérien de l’année 2016.

Ah. A.

Page 15: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

L e sport est devenu une des princi-pales attractions et convoitises ausein de la société, tous pays et

niveaux culturels confondus. L’intérêt susci-té par cette discipline est justifié par l’en-gouement populaire qu’elle entraîne, d’unepart, et les répercussions multidimension-nelles qu’elle engendre, d’autre part. Lesport est basé sur l’expression physique ducorps, lequel représente une animationnaturelle de l’homme qui sollicite l’effortpour l’essentiel de ses activités quoti-diennes. Le naturaliste anglais CharlesDarwin a qualifié cette animation du corpsde «lutte pour la vie», l’homme devant s’ef-forcer et se battre pour vivre et survivre.Ainsi, la chasse l’a obligé à recourir à lacourse pour rattraper saproie ou fuir le dangerd’un animal agressif,puis à la confectiond’outils pour atteindreplus facilement la bêteconvoitée pour se nour-rir. Cette course devien-dra ultérieurement unediscipline sportive et lesarmes utilisées pour lachasse (lances,masses, arcs) serontaméliorées pour deve-nir des objets de com-pétition sportive (lan-cers de javelot et demarteau, tir à l’arc). Lesactivités humaines etéquipements sollicitésvont être de plus enplus variés et dévelop-pés, provoquant chezl’homme, une motiva-tion pour entrer en com-pétition les uns avec lesautres, la volonté de semontrer plus fort quel’autre, étant une carac-téristique naturelle chezl’être vivant en général.C’est ainsi que les pre-miers Jeux sportifsolympiques (du nom duvillage Olympe qui lesabrita) ont été organisés lors d’un festivalreligieux dédié à Zeus, considéré commedieu dans la mythologie grecque. Cettemanifestation sportive deviendra avecHéraclès, une rencontre destinée égale-ment à unir la culture grecque ; elle seraconvoquée tous les 4 ans, avec une exigen-ce de trêve des hostilités guerrières. Cesjeux, qui avaient connu un arrêt sur plu-sieurs siècles, seront repris ultérieurement,avec le baron Pierre De Coubertin qui créa,en 1894, une instance dirigeante appeléeCIO (Comité international olympique) quiorganisera ces manifestations olympiques,avec la même périodicité et les mêmes exi-gences d’arrêt des hostilités, d’où le trip-tyque caractéristique de l’olympisme : sport,éthique et morale. Les premiers Jeux olym-piques organisés par le CIO, ont naturelle-ment eu lieu en Grèce (Athènes) en 1896,avec l’implication de 14 pays engageant285 athlètes. Ces rencontres sportivesmondiales reviendront donc tous les 4 ans(mandat olympique), avec des participa-tions de plus en plus fortes, la dernière deRIO 2016 ayant impliqué 206 nations avec17 000 participants, parmi lesquels lesAlgériens, manifestation couverte par 25000 journalistes et près de 30 chaînes detélévision ayant acquis les droits de retrans-mission. Il faut rappeler que la première par-ticipation algérienne remonte aux JO deTokyo 1964, avec l’engagement du gymnas-te Mohamed Lazhari. Ce dernier qui chan-gera ultérieurement de nom pour s’appelerMohamed Yamani sera proposé, lors dumandat que j’ai assuré à la tête du COA,comme directeur du Musée olympique algé-rien, dont le siège est en cours de réalisa-

tion, sur un terrain d’assiette acquis durantmon mandat, sur décision du Premierministre de l’époque (M. Ahmed Ouyahia).Cette nouvelle structure permettra de valo-riser l’histoire du sport national et de consti-tuer un réservoir intéressant pour les étu-diants qui s’intéressent à ce domaine.

Impact médiatique du sport et ses conséquences

L’engouement populaire suscité par lescompétitions sportives a marqué un intérêtde plus en plus prononcé auprès desmédias de différentes natures (télévision,radio, presse écrite, etc). Le sport et l’athlè-te vont ainsi constituer un support marke-ting très convoité par les entreprises écono-

miques qui trouvent eneux un moyen de pro-motion inégalable pourleurs produits respec-tifs. Les compétitionssportives sont, en effet,suivies par plus de 300millions de téléspecta-teurs, avec des pointesparticulières lors d’évé-nements mondiauximportants (3,2 mil-liards pour la Coupe dumonde de football 2014et 3,6 milliards despectateurs pour lesJO 2016). Ces opportu-nités constituent uneaubaine pour les entre-prises multinationalesqui investissent dessommes colossales,pour la promotion deleurs marques et pro-duits respectifs. Cetavantage offert par lamédiatisation du sporta poussé ces multina-tionales à organiserelles-mêmes des mee-tings sportifs, trèslucratifs pour elles etpour les participants,avec parfois des gênes

pour la préparation des athlètes aux com-pétitions officielles (surexploitation).

Impact économiqueLe sport génère des revenus financiers

de plus en plus importants. Au plan mon-dial, le marché spécifique à ce domainepèse 450 milliards d’euros, avec une crois-sance annuelle estimée à 4%. Les articlesde sport, à eux seuls, ont rapporté, en2012, 273 milliards d’euros. Les équipe-ments sportifs sont, en effet, tellementvariés et attractifs, qu’ils sont sollicitésaussi bien pour la pratique du sport quepour la vie civile, certaines tenues repré-sentant un «look vestimentaire» apprécié.Le sportif étant un référent pour les jeunes,ces derniers choisissent souvent leurstenues, en fonction de l’identification à unathlète particulier. Le sponsoring, encoura-gé par le marketing sportif, a consacré en2014 (année de la Coupe du monde de FB),une enveloppe financière de 45 milliards dedollars et les droits de retransmission descompétitions 37,8 milliards de dollars pourla même année. Les pays organisateurs decompétitions universelles sont tenus de seconformer à un cahier des charges qui lesoblige à des investissement coûteux, maisrentables également. L’attribution des Jeuxolympiques 2016 au Brésil a valu 15 mil-liards de dollars d’investissements, ce qui asuscité des emplois directs et indirects,ayant permis une amélioration du revenupar habitant de RIO estimée à 30%. Pour lapréparation matérielle de la prochaineCoupe du monde de FB en Russie, uneenveloppe de 30 milliards de dollars estprévue, alors que 100 milliards de dollars

sont programmés par le Qatar pour la sui-vante en 2022. Si, pour le Brésil et laRussie, des retombées sportives sontattendues, avec les installations sportivesérigées, le Qatar qui a consacré une enve-loppe financière disproportionnée a plutôtdes visées touristiques, car la populationn’est pas suffisamment importante pour uti-liser toutes les infrastructures en projet. Lesport offre donc des opportunités multidi-mensionnelles, permettant d’engranger desdividendes d’ordre économique, touristiqueet même culturel.

Impact éducatif et sanitaireL’activité sportive est, depuis longtemps,

inscrite comme matière éducative (EPS)dans les programmes scolaires. Elle permetà l’enfant de découvrir et gérer son corps,d’améliorer sa condition physique et sonprocessus de croissance et de satisfaireses besoins naturels d’expression d’effort,dans un cadre organisé, basé sur le respectdes valeurs de loyauté (ne pas chicaner),de solidarité, de collégialité et de contrôlede soi. L’éducation physique et sportivepermet également d’aider le jeune scolariséà parfaire ses capacités intellectuelles et àprévenir toute tentation de fléaux sociaux(tabagisme, drogue, violence). Au plan de la santé, toutes les études

scientifiques ont montré les bienfaits de lapratique régulière d’activité physique. Latechnologie moderne nous a imposé unstyle de vie basé sur la sédentarité et lerecours à la restauration rapide. Ce chan-gement de nos habitudes ancestrales aprovoqué une véritable transition épidémio-logique, exposant le citoyen à de nouvellespathologies dominantes telles que l’obésité,le diabète, les maladies cardiovasculaires,les maladies respiratoires (pollution) et lescancers (sein, côlon et poumon particulière-ment). Les recommandations de l’OMS(Organisation mondiale de la santé) vontdans le sens de la promotion de l’activitéphysique et sportive, pour la prévention deces maladies dites non-transmissibles ouchroniques. Les données scientifiquesissues des recherches dans ce domaineont, en effet, montré qu’une pratique régu-lière d’exercice physique contribue à unesensible limitation des risques de dévelop-pement de ces pathologies et/ou de leurscomplications.

Au plan politiqueL’engouement populaire suscité par le

sport en général et le football en particuliera poussé les politiciens à s’y intéresser,avec des conséquences tantôt positives,tantôt négatives. A titre d’exemple, nouspouvons rappeler le rôle joué par l’équipeFLN de Football, durant laRévolution qu’elle a faitconnaître à travers desmatchs programmés surplusieurs pays. Le leaderFerhat Abbès avait dit quecette équipe avait contri-bué à faire avancer ladiplomatie révolutionnairede dix années. Grâce ausport également, les USAet la Chine ont pu rétablirleurs relations diploma-tiques antérieurementgelées, suite à un tournoide ping-pong organisé en1971, ce qui a valu à cedernier le titre de «diplomatie du ping-pong»et a permis au Président Richard Nixon d’ef-fectuer une visite officielle à Pékin l’annéesuivante et à son pays de participer auxJeux olympiques organisés dans cette capi-tale en 2008. Par contre, certaines compéti-tions ont dégénéré en conflits diploma-tiques, arrivant presque à la rupture (matchEgypte-Algérie en 2009) ou la guerre armée(Salvador-Honduras en 1969).

La politisation du sport peut ainsi avoirdes répercussions bénéfiques ou conflic-tuelles selon le cas. Les instances sportivesinternationales ont introduit, depuisquelques années, une disposition statutaireexigeant l’autonomie de gestion du sportpar rapport au pouvoir politique. Cette nou-velle approche a engendré de nombreusestensions entre les autorités gouvernemen-tales et les fédérations sportives nationales,arrivant parfois même à des suspensionsaux compétitions internationales. De nou-velles démarches sont à mon avis néces-saires, pour permettre une complémentaritéplus sereine entre les Etats et les instancessportives mondiales, afin d’éviter les sanc-tions préjudiciables pour les équipes spor-tives nationales (suspension ou gel definancement). La gêne relative à l’engage-ment ou non des sportifs, face aux repré-sentants de pays avec lesquels il n’y a pasde relations diplomatiques, constitue uneautre facette du lien non négligeable entrele sport et la politique.

ConclusionLe sport qui rassemble et confronte des

individus de différentes races, catégoriessociales et nations, reste, avec la religion, leseul à pouvoir mettre ensemble autant dediversités, ce qui lui vaut le titre de «religiondes temps modernes». L’impact multidimen-sionnel qu’il suscite explique l’intérêt que luiaccordent les représentants des institutionséconomiques et politiques, avec, malheu-reusement, quelques dérives préjudiciablespour les valeurs du sport et la santé dessportifs. L’argent, qui a pris une place impor-tante dans la gestion du sport, ne l’a passeulement servi, mais a été, hélas, parfois àl’origine de dérapages graves tels que le

recours au dopagepour aller au-delàdes limites natu-relles du corpshumain, et rester«performant» pourdes résultats spor-tifs lucratifs.L’athlète, dans cecas, est souventune victime de sesambitions maté-rielles et de cellesde son entourage,mais il est le seul àpayer ultérieure-ment de sa santé,d’autant plus qu’il

est souvent délaissé après la fin de carrière.La corruption est une autre conséquence dela forte intrusion de l’argent, qui fait du diri-geant sportif un bénévole de façade ; lesexemples de scandales révélés par la pres-se sont là pour en témoigner. Il y a lieu de sedemander si on n’arrivera pas à regretter letemps du sport amateur et de ses dirigeantsdésintéressés.

R. H. 

Le Soird’Algérie Mardi 24 janvier 2017 - Page 15Contribution

Le sport, ce phénomène socialRachid Hanifi, professeur de

médecine du sport, ex-médecindes équipes nationales, ex-président du Comité

olympique algérien

Les activités humaineset équipements

sollicités vont être deplus en plus variés et

développés, provoquantchez l’homme, une

motivation pour entreren compétition les unsavec les autres, la

volonté de se montrerplus fort que l’autre,

étant unecaractéristique

naturelle chez l’êtrevivant en général. C’estainsi que les premiers

Jeux sportifsolympiques (du nom duvillage Olympe qui les

abrita) ont étéorganisés lors d’un

festival religieux dédiéà Zeus, considérécomme dieu dans lamythologie grecque.

L’argent, qui a pris uneplace importante dans lagestion du sport, ne l’a passeulement servi, mais aété, hélas, parfois à

l’origine de dérapagesgraves tels que le recoursau dopage pour aller au-delà des limites naturellesdu corps humain, et rester«performant» pour des

résultats sportifs lucratifs.

Page 16: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

La première séance a été ouvertepar le ministre kazakh des Affairesétrangères, Kaïrat Abdrakhmanov,devant les deux délégations, ras-semblées dans une même pièceautour d'une grande table circulaireà l'hôtel Rixos d'Astana.

M. Abdrakhmanov a déclaré, lorsde son allocution, que «le seul che-min pour régler la situation en Syriedoit être celui des pourparlers».

«Cette rencontre est unedémonstration claire des efforts de lacommunauté internationale vers unrèglement pacifique de la situationen Syrie», a déclaré M.

Abdrakhmanov, lisant une déclara-tion du Président kazakhNoursoultan Nazarbaïev.

«Le seul chemin pour régler lasituation en Syrie doit être celui despourparlers, fondés sur une confian-ce et une compréhension mutuelle»,a-t-il ajouté Les parties concernéespar ces discussions ont assuré queles pourparlers d'Astana seraientavant tout centrés sur le renforce-ment de la trêve entrée en vigueur le30 décembre.

Les négociations d'Astana, quivont durer plusieurs jours, doiventposer les bases d'un règlement à

même d'être approfondies lors deprochaines discussions de paix sousl 'égide de l 'ONU à Genève le 8

février, a-t-on indiqué. L'objectifpour Damas est aussi de faire avan-cer une solution politique «globale»

après près de six ans de guerre. LePrésident Bachar Al-Assad a ainsiappelé les groupes de l'opposition àlivrer leurs armes en échange d'uneamnistie. A ce propos, le porte-paro-le du ministère iranien des Affairesétrangères a indiqué hier que cesnégociations sont «cruciales» pourmaintenir la trêve en Syrie.

«Les négociations intersyriennesqui se tiennent à Astana contribue-ront au maintien du cessez-le-feu età la recherche d'une solution poli-tique à la crise syrienne», a ajouté leporte-parole Bahram Qasemi.

«La consolidation de la trêve estconsidérée comme le sujet majeurde cette réunion de deux jours àAstana», a-t-il estimé, soulignant que«cette réunion servira également àfaciliter l'acheminement de l'aidehumanitaire vers ce pays arabe».

CONFLIT EN SYRIE

Début à Astana des pourparlersde paix directs intersyriens

Le Soird’Algérie Monde Mardi 24 janvier 2017 - PAGE16

Les émissaires du gouvernement de Bachar Al-Assadet l'opposition syrienne ont commencé, hier dans la capi-tale du Kazakhstan Astana, leur premier round de négo-ciations de paix directes depuis le début de la crise enSyrie.

Le parti espagnol,Podemos, a réitéré àSanta Cruz De Tenerife(province espagnole) sonengagement de principeenvers le peuple sahraouiet son droit à l'autodéter-mination et à l'indépen-dance.

Cet engagement a été renou-velé à l'issue d'une réunion desdirigeants régionaux du partitenue samedi à Santa Cruz DeTenerife.

Le représentant du FrontPolisario aux Iles Canaries, HamdiMansour, qui a pris part à cetterencontre à l'invitation du parti, aprésenté un exposé sur la causesahraouie à travers lequel il apassé en revue les évolutions queconnaît le dossier sahraoui auxniveaux régional, africain et inter-national, a indiqué l'agence depresse sahraouie (SPS).

Dans un débat ayant suivi laprise de parole de M. Hamdi, desintervenants ont vivement critiquéles gouvernements successifs del'Espagne lesquels, «au lieu d'as-

sumer leurs responsabilités histo-riques envers le peuple sahraoui,cèdent à la pression et aux chan-tages du régime marocain, et les-quels (gouvernements espagnols)sont devenus défenseurs du plancolonial du Maroc en violation dela légalité internationale», a préci-sé SPS. Avant de conclure les tra-vaux de la réunion, il a été procé-dé à la lecture d'un projet demotion de soutien et d'appui aucombat du peuple sahraoui pour

son droit inaliénable à l'autodéter-mination et à l ' indépendance.Inscrit depuis 1966 sur la liste desterritoires non autonomes desNations-unies, donc éligible à l'ap-plication de la résolution 1514 del'Assemblée générale de l'ONUportant déclaration sur l'octroi del ' indépendance aux pays etpeuples colonisés, le Sahara occi-dental est la dernière colonie enAfrique, occupée depuis 1975 parle Maroc, soutenu par la France.

ESPAGNE

Le parti Podemos réitère son engagementenvers la cause sahraouie

Le président des Etats-Unis Donald Trump a reçuhier matin 12 chefs d'entre-prise à la Maison Blanche,leur promettant des baisses«massives» d'impôts et uneréduction de 75% de la régle-mentation.

«Nous pensons que nous pouvonsréduire la réglementation de 75%, peut-être plus», a-t-il affirmé devant les jour-nalistes en début de réunion, tout enassurant, sans autres précisions, que lasécurité des employés et la protectionde l'environnement seraient garanties.«Nous allons baisser les impôts defaçon massive, à la fois pour la classemoyenne et pour les entreprises», a-t-ilajouté, martelant sa volonté de «fairerevenir les emplois» aux Etats-Unis etde favoriser la production des produitssur le sol américain.

Parmi les dirigeants d'entreprisesprésents, figuraient en particulier MarkFields (Ford), Mari l lyn Hewson(Lockheed Martin), Alex Gorsky(Johnson&Johnson), Michael Dell(Dell), ou encore Elon Musk (SpaceX)et Kevin Plank (Under Armour). «Leproblème de de la réglementation quenous avons aujourd'hui est que vous ne

pouvez rien faire (...) c'est devenu horsde contrôle», a-t-il ajouté. «Nous allonsnous occuper de l'environnement et dela sécurité et de toutes les autreschoses dont nous devons nous occu-per», a-t-il encore dit. «J'ai reçu beau-coup de récompenses pour l'environne-ment mais certains de ces trucs rendentimpossible de construire quoi que cesoit, cela prend des années et desannées». «Nous aurons une réglemen-tation qui sera tout aussi forte et toutaussi bonne et tout aussi protectricedes gens que celles que nous avonsaujourd'hui», a-t-il encore dit, sansaucune autre précision. Le nouveauprésident a une nouvelle fois lancé unavertissement aux groupes américainsqui seraient tentés de délocaliser leurproduction: «Ils devront payer une taxe,une importante taxe à la frontière», a-t-ilmis en garde.

Après un premier week-end à laMaison Blanche marqué par des mani-festations massives d'opposants, àWashington et ailleurs, le présidentrépublicain a prévu d'y signer lundi unesérie de décrets pour traduire dans lesfaits certains de ses engagements decampagne. L'exécutif américain est jus-qu'ici resté très évasif sur le contenudes décisions à venir, comme sur lecalendrier.

USA

Trump promet de supprimer 75%de la réglementation aux États-Unis

Phot

os :

DR

CÔTE D’IVOIRE

D’importants mouvements sociaux enregistrés lundiDes mouvements sociaux ont

eu lieu hier dans plusieurs villesde Côte d'Ivoire, notamment àAbidjan où des ex-militaires ontbloqué l'autoroute du nord, dans lesillage de la grève des fonction-naires qui paralyse lycées et col-lèges.

A Abidjan, des hommes en treillis en colèreont érigé dans la matinée des barrages blo-quant la circulation sur la principale autorouteà la sortie de la mégapole à hauteur du quar-tier populaire de Yopougon, selon des témoins.

Une source proche de la présidence a pré-cisé qu'il s'agissait «d'ex-DDR» (anciens sol-dats ou rebelles ayant bénéficié de primes dedémobilisation et réinsertion).

«Le calme est revenu, la circulation estrétablie», a affirmé à l'AFP une source sécuri-taire. Dans l'est, dans le quartier de «la RivieraSol Béni» des pompiers ont également bloquéla circulation sans que les raisons de leur

manifestation soit clairement établies, selonplusieurs médias ivoiriens. La plupart deslycées et collèges publics de la capitale écono-mique sont restés fermés. «Nous rentrons à lamaison, nos professeurs sont en grève», ontdit à l'AFP des lycéens à Adjamé, quartierpopulaire d'Abidjan. D'autres élèves ont quittéleur établissement à Cocody, a constaté unjournaliste de l'AFP. La fronde sociale a égale-ment touché des villes de l'intérieur, notam-ment Bouaké, deuxième ville du pays et épi-centre de la mutinerie militaire des dernièressemaines, Daloa (centre-ouest) et Man(ouest), selon des médias ivoiriens.

A Bouaké (centre) des centaines d'élèvessont sortis dans la rue et ont paralysé la circu-lation. «Nous demandons au gouvernement derégulariser la situation des enseignants pourune reprise des cours» a affirmé à l'AFPMamadou Soro, l'un de leur porte-parole, élèveen terminal.

Kouassi Kouadio Justin, qui passe son bac-calauréat cette année, se plaint à l'AFP du"retard que prennent les cours" et qualifie cette

grève de «situation chaotique». «Nous nesavons pas pourquoi le gouvernement met toutce temps pour résoudre le problème des fonc-tionnaires alors qu'ils ont réglé le problème desmilitaires» s'est également plaint un autreélève. Les grévistes demandent des augmen-tations de salaires, le paiement de certainsarriérés de primes, et protestent contre uneréforme des retraites intervenue en 2012 dontles premiers effets se font sentir en 2016, avecla mise à la retraite de fonctionnaires touchéspar la loi.

Cette réforme fait passer l'âge de la retraitede 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les gradesles plus élevés. Les cotisations augmentent de6 à 8,33% du salaire, alors que les pensionsont été réduites de 30 à 50%. De nombreuxobservateurs estiment que les concessionsfaites aux militaires ont renforcé les fonction-naires dans leur conviction de pouvoir faire flé-chir le gouvernement. Dimanche soir, un com-muniqué syndical lu à la télévision, avaitpourtant annoncé la suspension de la grève.Joint au téléphone, le président de la

Plateforme nationale qui regroupe une cin-quantaine de syndicats, Théodore GnagnaZadi, qui avait lu le communiqué à la télévi-sion, a dit à l'AFP avoir «subi des pressions».Selon lui, il a été convié à discuter avec lePremier ministre Amadou Gon Coulibaly ensoirée dimanche. Selon ses dires, le Premierministre lui a dit de lancer un appel à la repri-se du travail «sinon nous serions responsablesde tout ce qui adviendrait. Donc j'ai parlécomme il m'a demandé.

Ça n'engage que moi ? pas mes cama-rades». «Je m'inquiète pour ma sécurité», a-t-il ajouté, déclarant "ne pas êre sûr d'être pré-sent aux nouvelles négociations» prévuesmardi. Certains syndicats ont effectivementdemandé à leurs adhérents de reprendre letravail, assurant qu'ils seraient présents à cesnégociations mardi.

De source proche du pouvoir, on assuren'avoir fait «aucune menace ou pression». Legouvernement affirme avoir donné satisfactionaux grévistes sur la réforme des retraites et sedit optimiste pour une reprise du travail mardi.

La délégation du régime syrien aux pourparlers à Astana.

Page 17: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Faiblement calorique(environ 13 kcal pour100 g), elle est riche enpotassium. Sa faibleteneur en sodium en faitun aliment diurétique parexcellence. Autre atout :pour être digérée, lacourgette demande uneimportante dépenseénergétique. Aconsommer crue, cuite,aussi souvent que vous lesouhaitez.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 17

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Photos

: DR

1 chou-fleur, 3 oignons,100 g de beurre, 2cuillères à soupe defarine, 50 cl de bouillonde volaille (cube), 10 cl decrème fraîche liquide, sel,poivre, muscade,chapelure, gruyère râpé

Détailler le chou-fleur enpetits bouquets, le nettoyeret le mettre à cuire dans del'eau bouillante salée.Egoutter. Dans unecasserole, faire fondre 50 gde beurre et y faire dorer lechou-fleur. Assaisonner desel, poivre et muscade.Réserver. Dans un poêlon,faire fondre le reste dubeurre et y mettre à dorerles oignons coupés enpetits morceaux.Saupoudrer de farine etajouter le bouillon chaud

sans cesser de remuer.Laisser mijoter à feu trèsdoux +/-10 minutes. Ajouterla crème fraîche etcontinuer la cuissonquelques minutes jusqu'àl'obtention d'une sauceonctueuse. Assaisonner desel et poivre. Beurrer un platà gratin et y mettre le chou-fleur. Verser dessus lacrème à l'oignon etsaupoudrer de chapelure.Parsemer de gruyère râpéet mettre à gratiner à fourchaud (210°C - thermostat7) pendant 15 minutes.

Le meilleur exercicepour renforcer la partiecentrale du corps est laplanche. Cet exercicepermet de brûler lagraisse abdominale etde renforcer les musclesintérieurs et extérieursdu dos, la partiesupérieure du corps, lesfessiers, les jambes etles mains. Lorsque vousmaintenez la position,les muscles secontractent. Ils nedeviendront pas pluslarges ni plus courts, ilsseront simplementrenforcés de l’intérieur.Ce défi est basé sur uneaugmentation progressivede la durée de l’exercice,et ce pendant quatresemaines. Vouscommencez avec20 secondespour finir avec 4minutes deplanche. Aprèsles quatresemaines de

défi, vos muscles serontplus résistants et vousserez prêt pour denouveaux challenges !Vous devez adopter uneposition bien droite pourfaire la planche. Lorsquevous vous appuyez sur lescoudes et les orteils, lapartie supérieure du corpsdoit former une lignedroite. Respirezprofondément etmaintenez toujours laligne droite. Ensuite,essayez de pousser lesmuscles des fesses et dedistribuer votre poids entreles jambes et les coudesafin de garder votreéquilibre. Après avoirtrouvé la position correcte,il ne vous reste plus

qu’à aller au-delà de vosespérances et relever ledéfi des 28 jours !Pendant les 20 premièressecondes, vous allez vousrendre compte que laplanche est un exercicedifficile. Si vous n’arrivezpas à relever ce défi, ouque vous voulezseulement travaillercertaines parties du corps,il existe d’autres types dedéfis. Les techniquesrestent les mêmes, il suffitsimplement d’augmenterle temps et le nombre demouvementsprogressivement.

Quels sont lesbienfaits du citron surla peau... ? - Il possède une actionadoucissante sur lapeau. Vous avez lescoudes, les genoux oules talons rugueux ?Coupez un citron endeux, frottez doucementle citron sur les partiesrugueuses pendantquelques minutes. - Un morceau de citronappliqué sur des piqûresd'insectes calmera ladouleur et ladémangeaison en

quelques minutes. - Pour la peau grasse,ou pour se débarrasserplus rapidement descomédons, pressez uncitron et passez-leensuite sur les endroitsaffectés. Astringent, lecitron a également lapropriété de resserrer

les pores de la peau. ...sur les dents ? Unerecette de grand-mère :pour des dents plusblanches, brossez-lesdeux fois par semaineavec un mélange de jusde citron vert et depamplemousse nondilué. Cette solutionpermet aussi de réduirele tartre. Evitez de sucerune rondelle de citron àcause de saconcentration en acidecitrique dommageablepour l'émail des dents.Les bienfaits du citronsur les dents c'est lablancheur grâce à unediminution du tartre. … sur les cheveux ?Pour donner de l'éclataux cheveux, rincez-lesavec un peu de jus decitron après leshampooing. … contre la migraine ?La prochaine fois quevous aurez la migraine,essayez descompresses de jus decitron ou appliquezquelques tranches decitron sur vos tempes. … sur les pieds ?Pieds endoloris ? Poursoulager la douleur,frottez la voûte plantaireavec du jus de citron.

Onglescassants

Le stress peut nouspousser à nous rongerles ongles et lescuticules, ce qui peutles fragiliser et à termeles déformer et lesrendre cassants.Pour y remédier, nevous rongez plus lesongles, tout simplement.Bien sûr, c’est plusfacile à dire qu’à faire !Pourquoi ne pas opterpour une séance demanucure ? Une fois

vos onglesredevenusparfaits,vousaurezsansdoute

plus de facilité à nepas les ronger !

FORME 1 exercice, 4 minutes, 28 jours…

pour un nouveau corps

Les bienfaits du citron :des dents aux pieds !

INFO La courgette

Gratin de chou-fleurà la crème d'oignon

Les cheveux mixtes sont lerésultat de racines capillairesgrasses et de tigesdesséchées sur leur longueurpar la pollutionatmosphérique, laclimatisation ou l'abus deshampooings détergents etde décolorations.

A qui la faute ? Faites lebilan… L'hérédité : vos parents, ou l'und'entre eux, ont les cheveuxmixtes. Un problèmeendocrinien : un excès desécrétions d'hormones mâles.L'alimentation : l'abus degraisses et de sucres. Certainesaffections : la constipation,l'obésité, l'encrassement dufoie. Le stress, ou un chocémotionnel, accélère

l'hypersécrétion séborrhéique.Des shampooings inadaptés :de mauvaise qualité ou malemployés.

Comment bien soigner lescheveux mixtes ? Améliorez votre état de santégénéral : * Nourrissez-vous de manièreéquilibrée (diversifiez vosapports en protéines) ; * Absorbez des complémentsalimentaires pour cheveux.Traitez séparément les racinesgrasses et les pointes sèches ; * Lavez les cheveux avec unshampooing doux pour calmerles glandes sébacées,nourrissez les longueurs et lespointes des cheveux avec desbains d'huile et des masqueshydratants.

CHEVEUX MIXTESRacines grasses et tiges sèches,

deux fois plus d'entretien !

Petits muffins aux pommesPréparation : 10 mn, cuisson : 15 min, pour environ 24 muffins 2 tasses de farine, 1 cuil. à soupe de levure,1 cuil. à café de cannelle en poudre, 1/2 tasse de sucre,

250 ml de lait, 125 g de beurrefondu, 1 œuf battu, 2 pommesvertes pelées, évidées et râpées

Préchauffez le four à 200° C.Tamisez la farine, la levure et lacannelle dans un grand bol.Ajoutez le sucre. Creusez unefontaine au centre et versez lemélange lait, beurre, œuf et

pommes. Mélangez en tournant pas plus de 15 fois. Versezla préparation à la cuillère dans des petits moules à muffinsbeurrés et remplissez-les aux 3/4. Faites cuire 15 minutesjusqu’à ce que les muffins soient cuits et dorés. Laissezrefroidir sur une grille et stockez dans un récipienthermétique. Les muffins congelés se conservent dans unsac bien fermé pendant un mois.

Page 18: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze stars du PSG.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Surnommé “Le Kaiser”»

1- DAHLEB2- ROCHETEAU3- CAVALLI4- RAY

5- RICARDO6- MAKÉLÉLÉ7- PASTORE8- IBRAHIMOVIC

9- PAULETTA10- DI MARIA11- LUCAS12- BEN ARFA

MOT RESTANT = BECKEMBAUER

C K E M B A U E R D V AE C I V O M I H A A A LB P T O R E I B R H C LA A S L U IF U A E A RR L P B E AA E E R T YN T L E L E K A M O E RE T A D I M A R O C H IB S A C U L A I D R A C

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

I M P E R T U R B A B L E S - VM O I T E - S - U R E E - T - UP I L A - B A R - E E - R A I LA S E - L O G E E S - S E R I NC I - B O U E E S - N O M - - ET - F A - L - L - B A - U S E R- T E N U E S - T A U P E S - AG A R A N T - H I S S E R - N BR I A L S - P A N S E S - B E LI R I S - M O N T E E - D A T EP A S - R O U T E S - B E T - SP S - G U I D E R - C A N I F -E - P R I - R E - S A L U E N TA R R A N G E - R O U T E S - RV A I N E S - P E N S E E - S II N - D E - M A N G E S - T A NA C N E - V A R I E R - P E R II O N - F I L L E S - S A - I D

R N - F R O L E R - P A T I N AE - D R O L E S - D O U T E - D- M E U T E S - T O U T E - C EC A V I T E - S A U C E - P O TA L I T E - P E R C E - P O R TR A S E - P A R T E - L A S S OA I E - M A N I E - M A T E - BC S - E - R I E - V I S E - D AA - A V O U E - L I E S - G A GS E M E S T R I E L L E S - N O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- E M E Y A R - T R I B U N E -K I N E - S E D A N - I S E - MH - A - F - N E S - S T E - N AE L - S O I N S - C O U R T - LI - E T I R E - F E R M A - S OR E P A R E - - - - T E - P O UE G A R E - - - - - I - P U L LD O T S - L - - - - - G A R D A

D U E - P A V E S - R A T E E -I T - E E - A N - P I R E - S TN - E T R E S - S E V E - T - EE C R A S E - Ù E R E - C R I S- I - N I - S O U L - T R A C TL A I G L E E T L A P L U M E -

LETTRES DELETTRES DELA MARNELA MARNE

- - - - - - L A N G R E S -- - - - C H A U M O N T - -- - - R E I M S - - - - - -- C H A M P A G N E - - - -- - - S T B R I C E - - - -- - - F R A N C E - - - - -- - - - - - E P E R N A Y -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son pays Son métier

Détester----------------Apportai----------------Epidémie

Bâtisseur----------------

BrinsConjonction----------------Courroux

Cité antique----------------Ferment----------------Leçons

Bout delaine----------------Craintes----------------DansePalmipède----------------Sélénium----------------Orifices

Tenta (dés)----------------Monnaies----------------Nobélium

Attachés----------------Près deTipasa

Fondation----------------

MisPolice

----------------Bonds

Krypton----------------

PrixCries----------------Possessif----------------Tantale

Parvenu----------------Raconte

Suivit----------------Démonstratif

Article----------------

EchecDouce

----------------Arme

Auberge----------------

FatalRien àsignaler

----------------Suivre

Rets----------------Utilisai----------------LoupéeSinge

----------------Saut

Luxueux----------------

Pivot

Possessif----------------Entrée deRome

Préposition----------------Sociétéanglaise

Brosse----------------Béryllium

Pour deux----------------Sélénium----------------Préfixe

Germanium----------------Stations----------------Situé

Sang-mêlé----------------Dans la fête----------------WilayaSaison----------------Supprimée----------------Meitnerium

Figures----------------

Idiote

Ville d’Italie----------------Piégée

Voyelledouble

----------------Cobalt

Cravateanglaise

----------------Conjonction

Son combat

1- PAYS

2- VILLE

3- RÉGION

4- CITÉ ANCIEN-

NE

5- TRIBU

MAYAS

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LETTRES DE : Mayas (le peuple)

Page 19: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 24 janvier 2017 - PAGE 19

Présidentaméricain

----------------Essai

Distrait----------------

LarmeCorbeille

----------------Locution

Foot àMédéa

----------------Tantale

Article----------------Voyelledouble----------------Coupés

Travaux----------------Vieille

Chiffre----------------Lutécium----------------Fin desoirée

Conifère----------------

LézardsAppris

----------------Dans l’œil

Ferment----------------Saison----------------Raison

Pas assez----------------Déplacée----------------OiseauAtome

Multitude----------------Note----------------Mépriser

Mesure----------------Provoquée----------------CoiffureGâteaux

----------------Assassinats

Comptoir----------------

BalancerPersonnel

Classés----------------Représenta

-tionClassés----------------Abrégé----------------Sous-vête-ment

Fruit----------------

Sodium

Colorée----------------

Tellure

Dent----------------Drame----------------PausesExprimes

----------------Mobylette

Mesures----------------Détesté----------------FeuilletonsEsprits

----------------Rincées

Endormir----------------

Effacer

Possessif----------------

Fin desoirées

Près d’Alger----------------

ErbiumArticle

----------------Demeurée

Manche----------------

CoucheBloquée

----------------Fatal

Préposition----------------Trotter----------------Déchets

Eteintes----------------Dissimuler

Rongeait----------------

RestituéeSongeait

----------------Répugnantes

Passagères----------------Démolition

Cadeau----------------Molybdène

Règles----------------

Poisson

Demeurée----------------

Reprise

Humides----------------Note----------------ForteGreffes

----------------Brosses

Singulier----------------

Circuler

Concept----------------

Plus

Béryllium----------------Froid----------------Certains

Voit le jour----------------

Rideau

Dévêtus----------------

AjustéeFélin

----------------Plante

Tellure----------------Filet d’eau

Bloquant----------------

EntièreRavir

----------------Etoffe

Pagayais----------------Subitement

Friandise----------------

GêneCacher

----------------Visibles

Tempête----------------

Fleurs

Dans lacôte

----------------Praséodyme

Traces----------------

Baisse

Pouffes----------------

Cœurtendre

Mer----------------

Plante

Mer----------------Prime----------------IdiotFemmes

----------------Risque

Récit----------------

Panache

Lac----------------

AffectaEpidémie

----------------Robe

Cérium----------------

Durée

Compagnie----------------

RegretBagarre

----------------Piège (ph)

Démon----------------

Pronom

Article----------------Praséodyme

Apres----------------

BaryumSpécimen

----------------Diplôme

Phoque----------------

EndurerTennisman

suédoisBateau

----------------Nouveau

Banalisation----------------

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Page 20: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

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DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Chenane a l’immense dou-

leur de faire part du décès de son père etgrand-père

Chenane Arezki Moh-OualiL’enterrement aura lieu aujourd’hui

mardi 24 janvier à Ighil-Bouchène après laprière du Dohr.

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Déjà un an depuis que

nous a quittés Ouali Amar dit Hadj Ali

Il a laissé un immensevide au sein de sa famil-le. Chacun de nous sesouvient encore de tonsourire, de ta gentillesse et de toutes lesbelles choses que tu nous apportais.

J'aurais aimé que tu sois éternel, j'auraisaimé que tu sois toujours là…

J’ignore si la vie est plus grande que lamort, mais je sais que l’amour l’est plusque les deux, et moi, mon cher grand-père,je t'aimerai toujours, c'est écrit blanc surnoir.

Imène. F107080/B13

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

CONDOLÉANCESLa Direction générale ainsi que l’en-semble du personnel du GroupeIMETAL Spa, profondément affec-tés par la dispartion de feue

SELMANI née Nabi Doudjabelle-mère de monsieur LaoufiArezki, chef de division administra-tion et ressources humaines, lui pré-sentent ainsi qu’à la famille de ladéfunte, leurs sincères condo-léances et les assurent, en cettepénible circonstance, de toute leursympathie et compassion. PuisseDieu le Tout-Puissant lui accorderSa Clémence et Sa SainteMiséricorde et l’accueillir en SonVaste Paradis.

PENSÉECela fait uneannée, le 24 janvier2017, que notrechère et regrettéemère, grand-mèreet arrière-grand-mère

KHELASSI Aïcha épouse du défunt Habili Tahar

nous a quittés pour un monde meilleurinch’Allah, laissant un grand vide derriè-re elle, que personne n’a pu comblersauf rahmattou Allah. En ce douloureuxsouvenir, sa famille demande à tousceux qui l’ont connue, appréciée, aiméeou même entendu parler d’elle, d’avoirune pieuse pensée en sa mémoire etprier Allah Tout-Puissant de l’accueilliren Son Vaste Paradis.

PENSÉEI l y a des datesque nul ne peutoublier, il y a desêtres que nul nepeut oubliercomme le 24 jan-vier 2016 où nous

a quittés à jamais pour un mondemeilleur notre cher fils et frère

BARÇA Amine (Hocine)En ce douloureux souvenir, sesparents, ses frères, ses sœurs etamis de Mil iana, Blida et Algerdemandent à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieusepensée en sa mémoire. «A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournons.»Repose en paix, très cher Hocine

CONDOLÉANCESLa Direction générale ainsi que l’en-semble du personnel du GroupeIMETAL Spa, profondément affec-tés par le décès de feue

CHERIFI Zohra grand-mère de monsieur BelarbiAnis, chef de département adminis-tration et ressources humaines, luiprésentent ainsi qu’à la famille de ladéfunte, leurs sincères condo-léances et les assurent, en cettedouloureuse circonstance, de touteleur sympathie et compassion.Puisse Dieu le Tout-Puissant luiaccorder Sa Clémence et Sa SainteMiséricorde et l’accueillir en SonVaste Paradis.

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A l’occasion de l’anniversaire de notrechère et adorée

Sadji Souhila de Bouzaréah de (MJS)toute la famille Sadji et ses amis sportifs luisouhaitent un joyeux anniversaire et tous lesmeilleurs vœux pour cette occasion ainsique l’anniversaire de la petite princesse

Kenare Nazar de Dely Brahimqui fête sa 1re bougie. Son frère et sa sœurLidya et Merouane et ses frères, ses parentset sa tante Ratiba lui souhaitent un joyeuxanniversaire et meilleurs vœux de bonheur,santé et prospérité.

Nous t’aimons tous. Gros bisous.

ANNIVERSAIRE22/01/2017

Page 21: LE SECTEUR Justice, «l’essentiel reste à faire»

Le revenu universel est entré envigueur le 1er janvier de cetteannée en Finlande, un pays de

5,5 millions d’habitants où deuxmille demandeurs d’emploi âgésde 25 à 58 ans (en recherche d'em-ploi et bénéficiant déjà d’une allo-cation chômage) ont été tirés ausort pour percevoir 560 euros parmois pendant deux ans.

La nouveauté avec le revenuuniversel tient dans le fait que sonbénéficiaire pourra accepter untravail et continuer à le recevoir, etce, peu importe le salaire perçu.Dans l’ancien système, il suffisaitque le demandeur d’emploi perçoi-ve un salaire moyen de 400 eurospour perdre son allocation chôma-ge, ce qui l’incitait à refuser uneoffre d’emploi peu rémunérée, depeur de se retrouver dans unesituation financière plus difficileque lorsqu’il était au chômage.

Le nouveau système est austade expérimental et la sommeallouée reste modeste (enFinlande, le revenu net disponiblemoyen dépasse les 2 200 eurospar personne et par mois) ; il doitpermettre de mesurer l’incitationdu revenu universel à motiver sesbénéficiaires pour trouver unemploi ou lancer des projets entre-preneuriaux.

La Finlande n’est pas la premiè-re à expérimenter le revenu univer-sel. Elle a été devancée par despionniers parmi lesquels figure laville de Dauphin, au Canada, où lesplus pauvres des 10 000 habitantsde la cité ont reçu entre 1974 et1979 une allocation fixe. Autre pré-cédent connu : depuis un an, la 4e

plus grande ville des Pays-Bas,Utrecht, verse à 300 citoyens auchômage et bénéficiaires des mini-ma 900 euros par mois. Au-delàdes villes, d’autres expérimenta-tions ont été enregistrées auxEtats-Unis et en Inde, auprès depopulations particulièrementpauvres.

Toutes ces expériences vien-nent concrétiser un vieux rêve :l’idée d’un revenu universel figuredans l'Utopie de Thomas More,publiée au début du XVIe siècle,avant que connaître une formula-tion concrète durant la Révolutionfrançaise par le philosophe etdéputé Thomas Paine, en 1795,dans «Justice agraire» ; ce dernierla rattachait aux droits figurantdans la Déclaration des droits del'Homme, le revenu de base étantun droit et non plus une charité.

A la base, donc, l’idée est aussibien de gauche que de droite, àl’image du néolibéral MiltonFriedman, le fondateur de lacélèbre école de Chacago, quidéfend dès 1962 un impôt négatif -un montant fixe versé par l'Etat àtout individu dont les revenus sonttrop bas - en échange de la sup-pression des minima sociaux etd'un impôt proportionnel.

Plus médiatisée, notamment ausein de la gauche française enpanne d’idées neuves pour dépar-tager les candidats en lice dans lesprimaires, la décision d’Helsinki nefait donc que relancer le débat surl’efficience du modèle nordiquecomme alternative aux ravagesfoudroyants et grandissants dunéolibéralisme. Au-delà du PS

français, où Benoît Hamon en faitson cheval de bataille, le revenuuniversel retrouve une place dechoix dans les débats de la gaucheeuropéenne. Plusieurs raisonsexpliquent cet intérêt, mais troisd’entre elles nous paraissentdéterminantes :

- l’éradication de la pauvreté parla couverture des besoins élémen-taires, de base ;

- la déconnexion entre le travailet le revenu qui autoriserait leschômeurs à décliner les offresd’emploi pénible, nuisible, sous-payé, mal payé ou à temps partiel,ou encore de négocier demeilleures conditions salariales ;

- la possibilité de se consacrer àdes activités socialement utiles etprimordiales, mais non valoriséespar les logiques capitalistiques quiprévalent toujours sur le marchédu travail (étudier, élever sesenfants, prendre en charge unproche, etc.)

Nombre d’experts restent toute-fois sceptiques sur la faisabilité duprojet, faisant valoir son coût exor-bitant. Selon la fondation JeanJaurès, qui a réalisé une étude surla question en mai dernier, unrevenu de base universel et incon-ditionnel de 500 euros coûterait aubas mot 336 milliards d'euros àl'Etat.

Il reste donc à trouver cetargent. A gauche, toujours, la fai-sabilité du projet est associée àune taxation plus importante surles hauts revenus et le patrimoine,la lutte contre l'évasion fiscale ouencore la suppression de nichesfiscales.

«Revenu universel : et si c’étaitpossible ?», s’interroge GillesRaveaud, dans Alter-éco plus, surla faisabilité de la chose et sesimplications avant la décisiond’Helsinki (*).

«Au-delà du débat bien légitimesur la possibilité ou non de finan-cer un revenu de base, ce qui sur-détermine le débat sur cette ques-tion, c’est la question suivante :peut-on être payé à ne rien faire ?

A. B.

(*) Gilles Raveaud, «Revenu uni-versel : et si c’était possible ?»,Alter-éco plus 10/06/2016.

http://www.alterecoplus.fr

Être payé à ne rien faire

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

-Quelle est l’ambiance au sein des Fennecs ?

-Elle est glacière !-Tu veux dire glaciale ?-Non ! Glacière !

Sellal l’a promis ! « A l’issue de la CAN,l’équipe nationale va rentrer et nous allonsprocéder à une évaluation pour voir la suite àdonner.» D’abord, une précision : l’équipe neva pas rentrer en entier sur Alger. C’est uneréalité géographique, professionnelle etcontractuelle. Plusieurs des joueurs de l’équi-pe d’Algérie ne rentreront pas sur Alger. Maispassons ! L’idée même d’une évaluation opèreen moi comme un déclencheur. Dès que j’en-tends «procéder à une évaluation» les mêmesodeurs, les mêmes sensations, les mêmesimpressions de déjà vécu remontent à la sur-face de mon gazon ! Par exemple, j’entendsdéjà qu’on va mettre en place une commissiond’évaluation de ce qui s’est passé au Gabon.Ah ! La fameuse commission ! D’abord, un

mois ou deux pour décider de son appellation.La Haute Instance ? La Commission mixte quine sera pourtant composée que de mecs ? LeGroupe de travail ? Ensuite, le siège. Et oui !Ils ne vont tout de même pas travailler dans larue, sous la neige et le froid ces évaluateursde la CAN 2017. Ensuite, le profil desmembres de cette commission d’évaluation.Car là, aussi, on ne va pas y mettre n’importequi. Non, bien sûr ! Il faut sérieusement éva-luer chaque membre potentiel de cette com-mission …d’évaluation. Mais alors, qui serahabilité à évaluer les évaluateurs ? Là, déjà, àla lisière abrupte de cette interrogation nietz-schéenne, nous en sommes à cinq ou sixmois après la déclaration initiale, toute pleinede bonnes intentions, de Sellal. C’est bien !Nous sommes dans les délais ! Et je peuxd’ores et déjà affirmer que le foot algérien estsauvé, Al-Hamdoulillah. Bon ! Yal’ Hadj, c’estqui le prochain coach ? Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Évaluer l’évaluationpour avancer vers l’avant !

Par Ammar [email protected]