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LE SYSTEME LOCAL EN CROATIE
INTRODUCTION Etat unitaire Démocratie parlementaire
DEUX NIVEAUX DE COLLECTIVITES LOCALES- Municipalités.- Régions
PROCESSUS DE DÉCENTRALISATION - 1992 : Loi sur l’autonomie et l’administration
locale.- 1997: Charte européenne de l'autonomie locale. - 2000 : Inscription des principes d’autonomie locale
et de subsidiarité dans la Constitution. - 2001 : Loi sur l’autonomie locale.
Première partieLe système institutionnel local
A. LE DROIT LOCAL
1) Un droit ancré dans la Constitution
o 28 mars 2001 : Révision de la ConstitutionArticle VI sur l’autonomie locale et régionale
- Principe de séparation des pouvoirs affirmé- Importance des collectivités locales et régionales- Dispositions calquées sur la Charte européenne de l’autonomie locale- les collectivités locales obtiennent le droit de cité au niveau constitutionnel
2) La participation directe des citoyens à la prise de décisions
Référendums locaux / régionaux
- Le pouvoir appartient au peuple en tant que communauté de citoyens libres et égaux.
- Une loi peut être adoptée par référendum
Autres formes de participation directe
- Référendum consultatif- Assemblée locale de citoyens- Plaintes de citoyens
B.L’ORGANISATION LOCALE
Municipalités Villes + Communes
1) Les différents niveaux de collectivités locales
Région :
Zagreb :
MINORITÉS :
DROITS ET OBLIGATIONS DES ÉLUS LOCAUX Charte de la CT Règlement intérieur de l’organe représentatif
2)Le droit des minorités et le statut des élus locaux
Deuxième partie : L’action publique locale A- LES COMPÉTENCES LOCALES
CONSTITUTION :
Droit à une autonomie locale et régionale. définition des compétences respectives aux
échelons local et régional.
LOI SUR L’AUTONOMIE LOCALE DE 2001 :
Transfert de compétences. Les affaires publiques Autorités locales.
B- LES MOYENS LOCAUX
Les dépenses communales : 90% du total des dépenses locales
Principaux postes de dépenses communales : le logement (26%), l’administration générale
(21%), puis les transports, la culture et les loisirs (13%). L’éducation :11%.
1)Les finances localesa) Les dépenses
Autonomie fiscale des collectivités locales quant à l’obtention des leur autonomie propre est faible
Autonomie relative dans utilisation du revenu non fiscal
Sources de revenus :- imposition : 51% du revenu total en 2001- prélèvement non fiscal : 34% en 2001- subventions : 6% en 2001- emprunt
b) Les recettes
RECETTES FISCALES PROPRES
8% des recettes locales totales Les villes fixent librement le taux de leurs
impôts locaux Impôts perçus par les communes sont
nombreux
RECETTES FISCALES PARTAGEES 84% des recettes fiscales totales 3 impôts :- Impôt sur le revenu Etat,département,- Impôt sur les sociétés communes- Taxe sur les transactions - immobilières: Etat, communes
RECETTES NON FISCALES Tirées de concessions accordées pour
l’exploitation des eaux minérales, thermales et eau potable.
Autres recettes Les collectivités peuvent recourir à l’emprunt
DOTATIONS DE L’ETAT 6% des recettes locales hors emprunt Dotations et partage de recettes non fiscales
TRANSFERTS DE SUBVENTION Assignation inégale Existence de statuts spéciaux
CONCLUSION Existence de certaines résistances lors de la
1ère phase de décentralisation. Mission du Sénat en 2002 en Croatie a
montré les difficultés de la décentralisation : - coopération avec Etat est difficile- Contrôle a priori encore pratiqué- Disparités de revenus fiscaux entre les
collectivités- Les transferts de l’Etat aux collectivités
locales sont insuffisants