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Une enquête exclusive, réalisée par l’institut CSA, révèle que 85 % des Val-de-Marnais jugent que l’action du Conseil général est utile pour répondre aux besoins des habitants. À l’heure où des projets de réforme menacent directement l’existence et les moyens d’action des Départements, ce résultat exprime l’attachement de la population aux politiques publiques de proximité menées en Val-de-Marne. LE DÉPARTEMENT UTILE AU QUOTIDIEN « LE PROJET DE RÉFORME DES COLLECTIVITÉS TEND À AFFAIBLIR L’ACTION DE PROXIMITÉ » ENTRETIEN PAGE 3 CHRISTIAN FAVIER, président du Conseil général du Val-de-Marne Le VALde MARNE L’étude de l’institut CSA dans le Val-de-Marne. Résultats et commentaires PAGE 6 Appel pour défendre le service public départemental PAGE 23 SUPPLÉMENT AU NUMÉRO 261 DU MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL O N Y T I E N T !

Le Val-de-Marne, on y tient !

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Le Val-de-Marne, on y tient !

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Une enquête exclusive, réalisée par l’institut CSA, révèle que 85% desVal-de-Marnais jugent que l’action du Conseil général est utile pour répondreaux besoins des habitants. À l’heure où des projets de réforme menacentdirectement l’existence et les moyens d’action des Départements, ce résultatexprime l’attachement de la population aux politiques publiques de proximitémenées en Val-de-Marne.

LE DÉPARTEMENTUTILE AU QUOTIDIEN

« LE PROJET DERÉFORME DESCOLLECTIVITÉS TENDÀ AFFAIBLIR L’ACTIONDE PROXIMITÉ »ENTRETIEN PAGE 3CHRISTIAN FAVIER,président du Conseil généraldu Val-de-Marne

LeVALdeMARNE

L’étude de l’institut CSAdans le Val-de-Marne.Résultats etcommentaires PAGE 6

Appel pour défendrele service publicdépartemental PAGE 23

SUPPLÉMENT AUNUMÉRO 261 DU MAGAZINE

DU CONSEIL GÉNÉRALO N Y T I E N T !

ENTRETIEN AVEC CHRISTIAN FAVIER PAGES 3-4-5

L’ACTION DU DÉPARTEMENT EST UTILE (ÉTUDE CSA) PAGES 6-7

UN SERVICE PUBLIC PROCHE ET EFFICACE PAGES 8-9

UN DÉPARTEMENT OÙ IL FAIT BON VIVRE PAGES 10-14

UN DÉPARTEMENT FAMILIAL, JEUNE ET OUVERT PAGES 15-18

UN DÉPARTEMENT ATTENTIF ET SOLIDAIRE PAGES 19-21

LIBRE EXPRESSION PAGES 22-23

APPEL PAGE 24

Le gouvernement prépare une réformedes collectivités territoriales. Commentanalysez-vous ce projet ?

CHRISTIAN FAVIER � Sous couvert de réductionde la dépense publique, le projet de réforme descollectivités territoriales vise, à terme, la suppressiond’un échelon territorial. Concrètement, le projet actuelaurait pour conséquence de priver les Départementsde leur possibilité d’agir en dehors de leurscompétences obligatoires. Cela aurait des implicationstrès concrètes pour la population. Par exemple, noussommes ici depuis longtemps engagés dans unepolitique de soutien à la construction de logementssociaux. On pourrait prendre d’autres exemples :celui des 76 crèches départementales, des 22 parcset espaces naturels, du soutien à la vie associative,du financement de la carte Améthyste ou de 50%de la carte Imagine R, de la politique culturelle ousportive, ou encore les aides en fonctionnementet en investissement pour les communes… Au total,les interventions dépassant le champ de noscompétences obligatoires représentent aujourd’huienviron 20% de notre budget. La mise en œuvred’un projet nous interdisant de mener ces actionsaurait donc des conséquences néfastes pour leDépartement,pour les communes et pour la population.

Cela ne vous permettrait-il pasde faire davantage pour ce qui relèvede vos compétences réglementaires ?

C. F.� Non, car une réforme de la fiscalité est aussiannoncée. La suppression de la taxe professionnellerisque d’être mise en œuvre sans que les systèmesde compensation pour les collectivités aient été biendéfinis. Le risque est grand que les ménages soientappelés à compenser les nouveaux cadeaux faits auxentreprises. Si on allait dans ce sens, le Départementn’aurait plus comme seule ressource – sur laquelle il

Supplément au numéro 261 dumagazine Val-de-Marne.Conception-réalisation : www.actela.frPhotographes : Jean Moulin, Alain Bachellier, Sébastien Chambert, Didier Adam,Michel Aumercier,Thierry Borredon,Djamila Calin,Agnès Deschamps, Ivan Garand, Christian Petit, Solange Reboul, Joseph Melin, Julien Paisley, Diane Grimonet et Olivier Martel.Fabrication : Imprimerie Grenier

pourrait faire évoluer les taux – que la taxe sur lefoncier bâti. Il s’agit là clairement de réduire la dépensepublique et donc la capacité d’intervention descollectivités au service des populations. Pour ma part,quand je vois le CAC 40 qui progresse alors que lesplans de licenciement se multiplient, il ne m’apparaîtpas injuste qu’une part des profits financiers spéculatifspuisse être utilisée pour développer l’action descollectivités locales et conforter la solidarité en directionde nos concitoyens les plus fragilisés par la crise.

Le texte prévoit aussi la création d’un statut« de conseiller territorial » siégeant à la foisau Département et à la Région, y êtes-vousfavorable ?

C. F.� Ce projet se traduirait par la diminution d’environun tiers du nombre de sièges d’élus à pourvoir.Onpourrait trouver cette mesure sympathique,mais elleaurait en réalité des répercussions qui ne me semblentpas souhaitables. Les élus siègent dans de nombreuxorganismes où ils représentent la population et lacollectivité.Demain ils seraient moins nombreux pour

ENTRETIEN AVEC Christian FAVIERprésident du Conseil général du Val-de-Marne

SOMMAIRE

Réforme des collectivités : un projetinquiétant pour les Val-de-Marnais

2 3LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

ENTRETIEN AVEC CHRISTIAN FAVIER PAGES 3-4-5

L’ACTION DU DÉPARTEMENT EST UTILE (ÉTUDE CSA) PAGES 6-7

UN SERVICE PUBLIC PROCHE ET EFFICACE PAGES 8-9

UN DÉPARTEMENT OÙ IL FAIT BON VIVRE PAGES 10-14

UN DÉPARTEMENT FAMILIAL, JEUNE ET OUVERT PAGES 15-18

UN DÉPARTEMENT ATTENTIF ET SOLIDAIRE PAGES 19-21

LIBRE EXPRESSION PAGES 22-23

APPEL PAGE 24

Le gouvernement prépare une réformedes collectivités territoriales. Commentanalysez-vous ce projet ?

CHRISTIAN FAVIER � Sous couvert de réductionde la dépense publique, le projet de réforme descollectivités territoriales vise, à terme, la suppressiond’un échelon territorial. Concrètement, le projet actuelaurait pour conséquence de priver les Départementsde leur possibilité d’agir en dehors de leurscompétences obligatoires. Cela aurait des implicationstrès concrètes pour la population. Par exemple, noussommes ici depuis longtemps engagés dans unepolitique de soutien à la construction de logementssociaux. On pourrait prendre d’autres exemples :celui des 76 crèches départementales, des 22 parcset espaces naturels, du soutien à la vie associative,du financement de la carte Améthyste ou de 50%de la carte Imagine R, de la politique culturelle ousportive, ou encore les aides en fonctionnementet en investissement pour les communes… Au total,les interventions dépassant le champ de noscompétences obligatoires représentent aujourd’huienviron 20% de notre budget. La mise en œuvred’un projet nous interdisant de mener ces actionsaurait donc des conséquences néfastes pour leDépartement,pour les communes et pour la population.

Cela ne vous permettrait-il pasde faire davantage pour ce qui relèvede vos compétences réglementaires ?

C. F.� Non, car une réforme de la fiscalité est aussiannoncée. La suppression de la taxe professionnellerisque d’être mise en œuvre sans que les systèmesde compensation pour les collectivités aient été biendéfinis. Le risque est grand que les ménages soientappelés à compenser les nouveaux cadeaux faits auxentreprises. Si on allait dans ce sens, le Départementn’aurait plus comme seule ressource – sur laquelle il

Supplément au numéro 261 dumagazine Val-de-Marne.Conception-réalisation : www.actela.frPhotographes : Jean Moulin, Alain Bachellier, Sébastien Chambert, Didier Adam,Michel Aumercier,Thierry Borredon,Djamila Calin,Agnès Deschamps, Ivan Garand, Christian Petit, Solange Reboul, Joseph Melin, Julien Paisley, Diane Grimonet et Olivier Martel.Fabrication : Imprimerie Grenier

pourrait faire évoluer les taux – que la taxe sur lefoncier bâti. Il s’agit là clairement de réduire la dépensepublique et donc la capacité d’intervention descollectivités au service des populations. Pour ma part,quand je vois le CAC 40 qui progresse alors que lesplans de licenciement se multiplient, il ne m’apparaîtpas injuste qu’une part des profits financiers spéculatifspuisse être utilisée pour développer l’action descollectivités locales et conforter la solidarité en directionde nos concitoyens les plus fragilisés par la crise.

Le texte prévoit aussi la création d’un statut« de conseiller territorial » siégeant à la foisau Département et à la Région, y êtes-vousfavorable ?

C. F.� Ce projet se traduirait par la diminution d’environun tiers du nombre de sièges d’élus à pourvoir.Onpourrait trouver cette mesure sympathique,mais elleaurait en réalité des répercussions qui ne me semblentpas souhaitables. Les élus siègent dans de nombreuxorganismes où ils représentent la population et lacollectivité.Demain ils seraient moins nombreux pour

ENTRETIEN AVEC Christian FAVIERprésident du Conseil général du Val-de-Marne

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Réforme des collectivités : un projetinquiétant pour les Val-de-Marnais

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UTILEAU

QUOTIDIEN

assurer les mêmes tâches.Cela pousserait au cumul desresponsabilités et donc à la professionnalisation des élus,à leur éloignement de leurs concitoyens.Or, à mon sens,cette fonction doit rester une activité d’engagement,en lien avec les populations.On nous explique aussique cette mesure éviterait les chevauchements decompétences entre collectivités. En réalité, la réformetend à affaiblir l’action de proximité.Au bout du compte,l’aspect politicien de tout cela n’échappe à personne.Le mode de scrutin projeté, à un tour, où seul serait élucelui qui arriverait en tête, est taillé à la mesure dupouvoir actuel.C’est un non-sens démocratique etun véritable affront aux valeurs de la République.

Le projet prévoit la création de métropoles,quelle place cela laisse-t-il au Département ?

C. F.� Il y a de grands enjeux à relever pour la régionparisienne : le logement, l’emploi, le développementéconomique, les transports, etc.Tous ces dossiersméritent une plus forte coordination entre lesdifférents échelons des collectivités. Pour autant, faut-ilconstituer une structure qui viendrait se substitueraux Départements, aux communes et à la Région ou,au contraire, faut-il renforcer les coopérations entreles collectivités ? Nous soutenons la propositionde la mission sénatoriale d’organiser une conférencerégionale des exécutifs, un lieu d’échange et de miseen cohérence entre la Région, les Départements,les communes et leurs communautés.

Une étude réalisée par l’institut CSAmontre que près de 80% des Val-de-Marnaistiennent à leur département. Ce résultatvous surprend-il ?

C. F.� Il m’a en effet relativement surpris car une descritiques qui est souvent faite aux départementsd’Île-de-France est d’être mal identifiés. Or, d’évidence,notre collectivité est perçue comme « utile pourrépondre aux besoins des habitants » et ce, de manièretrès majoritaire. J’y vois le résultat du travail menédepuis plusieurs décennies pour toujours mieuxprendre en compte les attentes de la population.J’y vois aussi le signe qu’en période de crise, l’existence

an pour répondre aux attentes.Cela demande desinvestissements massifs, alors que le budget national dulogement a encore diminué cette année. Le rôle duDépartement dans ce domaine est aussi de pousserl’État à s’engager davantage, à travailler en collaborationavec les bailleurs et les autres collectivités, et notammentles communes.

Vous évoquiez la crise comme suscitantdavantage d’attentes, quel rôle peut jouerla collectivité dans cette période ?

C. F.� Ces dernières années nous avons fortementaugmenté nos investissements en faveur des collèges,des infrastructures routières, des zones d’activités.Ils représentent environ 350 millions d’euros par an.Si les ressources des collectivités diminuaient notrecapacité d’investissement en pâtirait. Plusieurs milliersd’emplois et un grand nombre d’entreprises sontconcernés.Mais cela touche aussi à l’aménagementet à la dynamique de notre territoire. Nous portonségalement nos efforts dans le développementde l’économie et de la recherche, deux domainesintimement liés. Nous sommes engagés sur le projetCancer Campus, sur l’opération d’intérêt national Orly-Rungis-Seine-Amont dont je préside l’établissementpublic.Nous voulons pouvoir poursuivre dans cette voie.

En quoi les services publics sont-ilsconcernés par la réforme des collectivités ?

C. F.� La présence des services publics dans toutesles villes et quartiers en matière de transports,d’équipements, de sécurité, de santé, d’éducation parexemple, est un élément indispensable de cohésion duterritoire et d’égalité entre les habitants.Tout recul desservices publics touche d’abord les populations lesplus fragiles. Par exemple, si on devait réduire le réseaude transports au lieu de le développer, on priverait une

partie des habitants de la possibilité de se déplacerpour rechercher un emploi, aller au travail, à l’école,faire ses courses, se promener… La remise en causedu Département ne serait pas sans conséquencessur l’ensemble des services rendus à la population,dans le domaine de la santé publique par exempleoù nous gérons un réseau de 80 centres de PMI(Protection maternelle infantile),mais aussi en matièred’environnement, de politique de l’enfance, de solidaritéou de culture... En début d’année nous avons fait unecampagne d’information pour dire « Le Val-de-Marne,plus qu’un département, un service public ». Je croisen effet qu’une collectivité incarne une multituded’actions et de services indispensables à la population.

Quelle place entendez-vous donnerà la population dans le débat qui s’estengagé au niveau politique ?

C. F.� Compte tenu de l’importance d’une telle réformeet de ses conséquences, le débat ne peut être réservéaux spécialistes ou aux élus. Il est indispensable quela population ait connaissance de tous les termes dudébat, puisse se faire son opinion et la donner. Le débatparlementaire ne suffit pas, il est nécessaire d’organiserun grand débat public qui pourrait au final déboucher,pour un sujet d’une telle importance, sur unréférendum.Dans l’immédiat, nous engageons untravail d’information afin de favoriser ce débat dansle Val-de-Marne et permettre aux habitants qui lesouhaitent de s’exprimer en disant « le Val-de-Marne,on y tient ! » Cette démarche de concertation s’inscritdans le cadre de notre charte de la participation, àtravers laquelle le Conseil général associe les habitantsà la définition des priorités et des actions qu’il doitmener. C’est pour cette raison que nous demandonsaussi l’engagement d’une très large concertationautour du projet de loi « Grand Paris », qui vise avanttout à dessaisir les populations et leurs élus de toutdroit et de tout pouvoir sur l’aménagement local.

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de collectivités proches et efficaces apparaît commeun facteur de sécurisation pour les habitants.Maisces appréciations doivent être tempérées par desaspects plus critiques que nous formulent parfoisnos concitoyens, et notamment le sentiment que lescollectivités devraient en faire davantage en matièrede soutien face à la crise. Cela doit nous encouragerà travailler plus fortement encore pour la relance del’emploi et de l’économie, des domaines d’interventionque, d’ailleurs, la réforme nous interdirait.

Demême, les attentes sont grandes enmatièrede logement.Vousy consacrezpourtant,en 2009, un budget annuel de 42,5 millionsd’euros. Comment expliquer ce paradoxe ?

C.F.�Malgré nos efforts, l’aggravation de la situation esttelle que l’insatisfaction domine forcément. Le nombrede constructions dans le logement social reste trèsinsuffisant tandis que les loyers du parc privé ne sont pasen phase avec les revenus, en particulier pour les jeunes.Le logement nécessite un grand effort général. Il doitêtre porté pour une part par la collectivité, et elle le fait,mais devrait surtout l’être par une politique nationalebeaucoup plus ambitieuse.Nous avons 50 000 demandesde logements sociaux en attente dans le Val-de-Marneet moins de 2 000 logements sont construits chaqueannée. Il faudrait porter le rythme à 6 000 logements par

« En période de crise, l’existencede collectivités proches etefficaces apparaît comme unfacteur de sécurisation pourles habitants. »

« Il est indispensable quela population ait connaissancede tous les termes du débat,puisse se faire son opinionet la donner. Le débatparlementaire ne suffit pas,il est nécessaire d’organiserun grand débat public. »

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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assurer les mêmes tâches.Cela pousserait au cumul desresponsabilités et donc à la professionnalisation des élus,à leur éloignement de leurs concitoyens.Or, à mon sens,cette fonction doit rester une activité d’engagement,en lien avec les populations.On nous explique aussique cette mesure éviterait les chevauchements decompétences entre collectivités. En réalité, la réformetend à affaiblir l’action de proximité.Au bout du compte,l’aspect politicien de tout cela n’échappe à personne.Le mode de scrutin projeté, à un tour, où seul serait élucelui qui arriverait en tête, est taillé à la mesure dupouvoir actuel.C’est un non-sens démocratique etun véritable affront aux valeurs de la République.

Le projet prévoit la création de métropoles,quelle place cela laisse-t-il au Département ?

C. F.� Il y a de grands enjeux à relever pour la régionparisienne : le logement, l’emploi, le développementéconomique, les transports, etc.Tous ces dossiersméritent une plus forte coordination entre lesdifférents échelons des collectivités. Pour autant, faut-ilconstituer une structure qui viendrait se substitueraux Départements, aux communes et à la Région ou,au contraire, faut-il renforcer les coopérations entreles collectivités ? Nous soutenons la propositionde la mission sénatoriale d’organiser une conférencerégionale des exécutifs, un lieu d’échange et de miseen cohérence entre la Région, les Départements,les communes et leurs communautés.

Une étude réalisée par l’institut CSAmontre que près de 80% des Val-de-Marnaistiennent à leur département. Ce résultatvous surprend-il ?

C. F.� Il m’a en effet relativement surpris car une descritiques qui est souvent faite aux départementsd’Île-de-France est d’être mal identifiés. Or, d’évidence,notre collectivité est perçue comme « utile pourrépondre aux besoins des habitants » et ce, de manièretrès majoritaire. J’y vois le résultat du travail menédepuis plusieurs décennies pour toujours mieuxprendre en compte les attentes de la population.J’y vois aussi le signe qu’en période de crise, l’existence

an pour répondre aux attentes.Cela demande desinvestissements massifs, alors que le budget national dulogement a encore diminué cette année. Le rôle duDépartement dans ce domaine est aussi de pousserl’État à s’engager davantage, à travailler en collaborationavec les bailleurs et les autres collectivités, et notammentles communes.

Vous évoquiez la crise comme suscitantdavantage d’attentes, quel rôle peut jouerla collectivité dans cette période ?

C. F.� Ces dernières années nous avons fortementaugmenté nos investissements en faveur des collèges,des infrastructures routières, des zones d’activités.Ils représentent environ 350 millions d’euros par an.Si les ressources des collectivités diminuaient notrecapacité d’investissement en pâtirait. Plusieurs milliersd’emplois et un grand nombre d’entreprises sontconcernés.Mais cela touche aussi à l’aménagementet à la dynamique de notre territoire. Nous portonségalement nos efforts dans le développementde l’économie et de la recherche, deux domainesintimement liés. Nous sommes engagés sur le projetCancer Campus, sur l’opération d’intérêt national Orly-Rungis-Seine-Amont dont je préside l’établissementpublic.Nous voulons pouvoir poursuivre dans cette voie.

En quoi les services publics sont-ilsconcernés par la réforme des collectivités ?

C. F.� La présence des services publics dans toutesles villes et quartiers en matière de transports,d’équipements, de sécurité, de santé, d’éducation parexemple, est un élément indispensable de cohésion duterritoire et d’égalité entre les habitants.Tout recul desservices publics touche d’abord les populations lesplus fragiles. Par exemple, si on devait réduire le réseaude transports au lieu de le développer, on priverait une

partie des habitants de la possibilité de se déplacerpour rechercher un emploi, aller au travail, à l’école,faire ses courses, se promener… La remise en causedu Département ne serait pas sans conséquencessur l’ensemble des services rendus à la population,dans le domaine de la santé publique par exempleoù nous gérons un réseau de 80 centres de PMI(Protection maternelle infantile),mais aussi en matièred’environnement, de politique de l’enfance, de solidaritéou de culture... En début d’année nous avons fait unecampagne d’information pour dire « Le Val-de-Marne,plus qu’un département, un service public ». Je croisen effet qu’une collectivité incarne une multituded’actions et de services indispensables à la population.

Quelle place entendez-vous donnerà la population dans le débat qui s’estengagé au niveau politique ?

C. F.� Compte tenu de l’importance d’une telle réformeet de ses conséquences, le débat ne peut être réservéaux spécialistes ou aux élus. Il est indispensable quela population ait connaissance de tous les termes dudébat, puisse se faire son opinion et la donner. Le débatparlementaire ne suffit pas, il est nécessaire d’organiserun grand débat public qui pourrait au final déboucher,pour un sujet d’une telle importance, sur unréférendum.Dans l’immédiat, nous engageons untravail d’information afin de favoriser ce débat dansle Val-de-Marne et permettre aux habitants qui lesouhaitent de s’exprimer en disant « le Val-de-Marne,on y tient ! » Cette démarche de concertation s’inscritdans le cadre de notre charte de la participation, àtravers laquelle le Conseil général associe les habitantsà la définition des priorités et des actions qu’il doitmener. C’est pour cette raison que nous demandonsaussi l’engagement d’une très large concertationautour du projet de loi « Grand Paris », qui vise avanttout à dessaisir les populations et leurs élus de toutdroit et de tout pouvoir sur l’aménagement local.

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de collectivités proches et efficaces apparaît commeun facteur de sécurisation pour les habitants.Maisces appréciations doivent être tempérées par desaspects plus critiques que nous formulent parfoisnos concitoyens, et notamment le sentiment que lescollectivités devraient en faire davantage en matièrede soutien face à la crise. Cela doit nous encouragerà travailler plus fortement encore pour la relance del’emploi et de l’économie, des domaines d’interventionque, d’ailleurs, la réforme nous interdirait.

Demême, les attentes sont grandes enmatièrede logement.Vousy consacrezpourtant,en 2009, un budget annuel de 42,5 millionsd’euros. Comment expliquer ce paradoxe ?

C.F.�Malgré nos efforts, l’aggravation de la situation esttelle que l’insatisfaction domine forcément. Le nombrede constructions dans le logement social reste trèsinsuffisant tandis que les loyers du parc privé ne sont pasen phase avec les revenus, en particulier pour les jeunes.Le logement nécessite un grand effort général. Il doitêtre porté pour une part par la collectivité, et elle le fait,mais devrait surtout l’être par une politique nationalebeaucoup plus ambitieuse.Nous avons 50 000 demandesde logements sociaux en attente dans le Val-de-Marneet moins de 2 000 logements sont construits chaqueannée. Il faudrait porter le rythme à 6 000 logements par

« En période de crise, l’existencede collectivités proches etefficaces apparaît comme unfacteur de sécurisation pourles habitants. »

« Il est indispensable quela population ait connaissancede tous les termes du débat,puisse se faire son opinionet la donner. Le débatparlementaire ne suffit pas,il est nécessaire d’organiserun grand débat public. »

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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TROIS QUESTIONS ÀJean-Daniel LÉVYdirecteur du département Politique-Opinion de l’institut CSA

1 � Diriez-vous que vous êtes trèsoptimiste, plutôt optimiste, plutôtpessimiste ou très pessimiste en ce quiconcerne l’avenir de votre département,le Val-de-Marne ?

Optimiste 78Très optimiste 11Plutôt optimiste 67Pessimiste 19Plutôt pessimiste 12Très pessimiste 7Ne se prononcent pas 3Total 100

2 � Vous, personnellement, avez-vousune très bonne image, une plutôtbonne image, une plutôt mauvaiseimage ou une très mauvaise imagedu Val-de-Marne ?

Une bonne image 94Une très bonne image 18Une plutôt bonne image 76Une mauvaise image 6Une plutôt mauvaise image 4Une très mauvaise image 2Ne se prononcent pas -Total 100

3 � D’une manière générale, estimez-vous que l’action menée par le Conseilgénéral du Val-de-Marne depuis 2001est très positive, plutôt positive, plutôtnégative ou très négative ?

Positive 76Très positive 8Plutôt positive 68Négative 18Plutôt négative 14Très négative 4Ne se prononcent pas 6Total 100

4 � Diriez-vous que vous êtes tout àfait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pasd’accord ou pas d’accord du tout avecchacune des affirmations suivantes. LeConseil général du Val-de-Marne...//Est utile pour répondre aux besoins deshabitants à l’échelle du département.

D’accord 85Tout à fait d’accord 25Plutôt d’accord 60Pas d’accord 14Plutôt pas d’accord 8Pas d’accord du tout 6Ne se prononcent pas 1Total 100

//Permet de réduire les inégalitéssociales et territoriales.

D’accord 63Tout à fait d’accord 13Plutôt d’accord 50Pas d’accord 35Plutôt pas d’accord 27Pas d’accord du tout 8Ne se prononcent pas 2Total 100

//Est un échelon de trop dont lasuppression permettrait de faire deséconomies.

D’accord 31Tout à fait d’accord 9Plutôt d’accord 22Pas d’accord 65Plutôt pas d’accord 32Pas d’accord du tout 33Ne se prononcent pas 4Total 100

5� Diriez-vous que vous êtestout à fait favorable, plutôt favorable,plutôt pas favorable ou pas du toutfavorable au maintien de la libertéd’action des Départements ?

Favorable 87Tout à fait favorable 25Plutôt favorable 62Favorable 11Plutôt pas favorable 8Pas du tout favorable 3Ne se prononcent pas 2Total 100

6 � Diriez-vous des Départementsqu’ils ont aujourd’hui suffisammentou pas suffisamment de moyenspour mettre en place des politiquesadaptées à leur territoire ?

Suffisamment 29Pas suffisamment 65Ne se prononcent pas 6Total 100

7 � Êtes-vous tout à fait d’accord,plutôt d’accord, plutôt pasd’accord ou pas du tout d’accord avecchacune des opinions suivantes ?//L’État doit couvrir à l’europrès les charges qu’il a transféréesaux collectivités locales.

D’accord 81Tout à fait d’accord 42Plutôt d’accord 39Pas d’accord 15Plutôt pas d’accord 10Pas d’accord du tout 5Ne se prononcent pas 4Total 100

// La taxe professionnelle payée parles entreprises et qui sert à financerle budget des communes,desDépartements et des Régions doit êtremaintenue et non remplacée par unesomme versée par l’État.

D’accord 71Tout à fait d’accord 35Plutôt d’accord 36Pas d’accord 25Plutôt pas d’accord 19Pas d’accord du tout 6Ne se prononcent pas 4Total 100

8 � Pensez-vous qu’en France ilfaudrait supprimer les Départements ?

Oui 14Non 86Ne se prononcent pas -Total 100

9 � Êtes-vous tout à fait d’accord,plutôt d’accord, plutôt pas d’accordou pas d’accord du tout avec l’opinionsuivante :Si le Département est supprimé,les politiques qu’il mène seront ://Réduites ?

D’accord 60Tout à fait d’accord 26Plutôt d’accord 34Pas d’accord 36Plutôt pas d’accord 21Pas d’accord du tout 15Ne se prononcent pas 4Total 100

//Améliorées ?

D’accord 24Tout à fait d’accord 8Plutôt d’accord 16Pas d’accord 70Plutôt pas d’accord 34Pas d’accord du tout 36Ne se prononcent pas 6Total 100

L’enquête que vous avez réaliséemontre que 94% des Val-de-Marnais ont une bonne imagede leur département et que 86%se disent attachés à l’institutiondépartementale.Quels sont lesressorts motivant une telleappréciation ?C’est tout d’abord une appréciationqui traduit un attachement auterritoire. Les répondants nousdisent que le territoire dans lequelils vivent est valorisant, qu’y habitervéhicule une bonne image et quecelle-ci a, par conséquent, un impactplutôt positif sur ses habitants.L’attachement aux départementsexiste d’une manière générale enFrance. Il est renforcé si l’image quel’on a de son département estbonne. C’est le cas ici. Enfin, lesressorts de l’appréciation sontnombreux : le Val-de-Marne jouitpar exemple, aux yeux de seshabitants, d’un environnementprivilégié (espaces verts, coursd’eau…),mais égalementd’équipements, animationsculturelles et sportives leurapportant satisfaction.

Quelle perception ont-ils duConseil général et quellesappréciations portent-ils surses actions ?L’action du Conseil général est jugéepositive par 76% des répondants,ce qui constitue un bon résultat.Reste que les habitants ont uneconnaissance assez parcellaire descompétences et actions du Conseilgénéral, tant dans le Val-de-Marneque dans les autres départements.Cela ne les empêche pas deconsidérer que le Conseil généralest utile pour répondre aux besoinsdes habitants à l’échelle dudépartement (85%) ou encore derejeter à 65% l’idée que c’est « unéchelon de trop dont la suppressionpermettrait de faire deséconomies ».

Quelles sont leurs attentes àl’égard du Conseil général ?Tout d’abord, ils souhaitent queles Départements, et en premier lieule leur, continue à disposer de leurliberté d’action (87%), avec plusde moyens (65% considérant qu’ilsn’en ont pas suffisamment).De manière plus globale encore,ils veulent que les collectivitéslocales disposent de plus d’autonomie,de capacités à faire et de proximité.En effet, l’hypothèse d’unesuppression des Départementsdonne le sentiment aux répondantsque les politiques seraient réduites(60%) et pas améliorées (70%).Les Val-de-Marnais considèrentle Département d’autant plus utilequ’il est proche d’eux, et que sonautonomie et ses moyens luipermettent de répondre à chacun,au plus proche des demandes.Aujourd’hui cela semble être le casà leurs yeux.

« Un attachement au territoire »Une étude exclusive, réalisée par l’institut CSA du 25 juin au 17 juillet 2009, permet de mesurerl’attachement des Val-de-Marnais à leur département et l’attention qu’ils portent au projet deréforme des collectivités territoriales. En voici les principaux résultats.

L’ACTION DU DÉPARTEMENT EST UTILE

94%ONT UNE BONNEIMAGE DU VAL-DE-MARNE.

76%ESTIMENT QUE L’ACTIONDU DÉPARTEMENT EST POSITIVE.

63%CONSIDÈRENTQUE LE DÉPARTEMENT PERMETDE RÉDUIRE LES INÉGALITÉS.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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TROIS QUESTIONS ÀJean-Daniel LÉVYdirecteur du département Politique-Opinion de l’institut CSA

1 � Diriez-vous que vous êtes trèsoptimiste, plutôt optimiste, plutôtpessimiste ou très pessimiste en ce quiconcerne l’avenir de votre département,le Val-de-Marne ?

Optimiste 78Très optimiste 11Plutôt optimiste 67Pessimiste 19Plutôt pessimiste 12Très pessimiste 7Ne se prononcent pas 3Total 100

2 � Vous, personnellement, avez-vousune très bonne image, une plutôtbonne image, une plutôt mauvaiseimage ou une très mauvaise imagedu Val-de-Marne ?

Une bonne image 94Une très bonne image 18Une plutôt bonne image 76Une mauvaise image 6Une plutôt mauvaise image 4Une très mauvaise image 2Ne se prononcent pas -Total 100

3 � D’une manière générale, estimez-vous que l’action menée par le Conseilgénéral du Val-de-Marne depuis 2001est très positive, plutôt positive, plutôtnégative ou très négative ?

Positive 76Très positive 8Plutôt positive 68Négative 18Plutôt négative 14Très négative 4Ne se prononcent pas 6Total 100

4 � Diriez-vous que vous êtes tout àfait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pasd’accord ou pas d’accord du tout avecchacune des affirmations suivantes. LeConseil général du Val-de-Marne...//Est utile pour répondre aux besoins deshabitants à l’échelle du département.

D’accord 85Tout à fait d’accord 25Plutôt d’accord 60Pas d’accord 14Plutôt pas d’accord 8Pas d’accord du tout 6Ne se prononcent pas 1Total 100

//Permet de réduire les inégalitéssociales et territoriales.

D’accord 63Tout à fait d’accord 13Plutôt d’accord 50Pas d’accord 35Plutôt pas d’accord 27Pas d’accord du tout 8Ne se prononcent pas 2Total 100

//Est un échelon de trop dont lasuppression permettrait de faire deséconomies.

D’accord 31Tout à fait d’accord 9Plutôt d’accord 22Pas d’accord 65Plutôt pas d’accord 32Pas d’accord du tout 33Ne se prononcent pas 4Total 100

5� Diriez-vous que vous êtestout à fait favorable, plutôt favorable,plutôt pas favorable ou pas du toutfavorable au maintien de la libertéd’action des Départements ?

Favorable 87Tout à fait favorable 25Plutôt favorable 62Favorable 11Plutôt pas favorable 8Pas du tout favorable 3Ne se prononcent pas 2Total 100

6 � Diriez-vous des Départementsqu’ils ont aujourd’hui suffisammentou pas suffisamment de moyenspour mettre en place des politiquesadaptées à leur territoire ?

Suffisamment 29Pas suffisamment 65Ne se prononcent pas 6Total 100

7 � Êtes-vous tout à fait d’accord,plutôt d’accord, plutôt pasd’accord ou pas du tout d’accord avecchacune des opinions suivantes ?//L’État doit couvrir à l’europrès les charges qu’il a transféréesaux collectivités locales.

D’accord 81Tout à fait d’accord 42Plutôt d’accord 39Pas d’accord 15Plutôt pas d’accord 10Pas d’accord du tout 5Ne se prononcent pas 4Total 100

// La taxe professionnelle payée parles entreprises et qui sert à financerle budget des communes,desDépartements et des Régions doit êtremaintenue et non remplacée par unesomme versée par l’État.

D’accord 71Tout à fait d’accord 35Plutôt d’accord 36Pas d’accord 25Plutôt pas d’accord 19Pas d’accord du tout 6Ne se prononcent pas 4Total 100

8 � Pensez-vous qu’en France ilfaudrait supprimer les Départements ?

Oui 14Non 86Ne se prononcent pas -Total 100

9 � Êtes-vous tout à fait d’accord,plutôt d’accord, plutôt pas d’accordou pas d’accord du tout avec l’opinionsuivante :Si le Département est supprimé,les politiques qu’il mène seront ://Réduites ?

D’accord 60Tout à fait d’accord 26Plutôt d’accord 34Pas d’accord 36Plutôt pas d’accord 21Pas d’accord du tout 15Ne se prononcent pas 4Total 100

//Améliorées ?

D’accord 24Tout à fait d’accord 8Plutôt d’accord 16Pas d’accord 70Plutôt pas d’accord 34Pas d’accord du tout 36Ne se prononcent pas 6Total 100

L’enquête que vous avez réaliséemontre que 94% des Val-de-Marnais ont une bonne imagede leur département et que 86%se disent attachés à l’institutiondépartementale.Quels sont lesressorts motivant une telleappréciation ?C’est tout d’abord une appréciationqui traduit un attachement auterritoire. Les répondants nousdisent que le territoire dans lequelils vivent est valorisant, qu’y habitervéhicule une bonne image et quecelle-ci a, par conséquent, un impactplutôt positif sur ses habitants.L’attachement aux départementsexiste d’une manière générale enFrance. Il est renforcé si l’image quel’on a de son département estbonne. C’est le cas ici. Enfin, lesressorts de l’appréciation sontnombreux : le Val-de-Marne jouitpar exemple, aux yeux de seshabitants, d’un environnementprivilégié (espaces verts, coursd’eau…),mais égalementd’équipements, animationsculturelles et sportives leurapportant satisfaction.

Quelle perception ont-ils duConseil général et quellesappréciations portent-ils surses actions ?L’action du Conseil général est jugéepositive par 76% des répondants,ce qui constitue un bon résultat.Reste que les habitants ont uneconnaissance assez parcellaire descompétences et actions du Conseilgénéral, tant dans le Val-de-Marneque dans les autres départements.Cela ne les empêche pas deconsidérer que le Conseil généralest utile pour répondre aux besoinsdes habitants à l’échelle dudépartement (85%) ou encore derejeter à 65% l’idée que c’est « unéchelon de trop dont la suppressionpermettrait de faire deséconomies ».

Quelles sont leurs attentes àl’égard du Conseil général ?Tout d’abord, ils souhaitent queles Départements, et en premier lieule leur, continue à disposer de leurliberté d’action (87%), avec plusde moyens (65% considérant qu’ilsn’en ont pas suffisamment).De manière plus globale encore,ils veulent que les collectivitéslocales disposent de plus d’autonomie,de capacités à faire et de proximité.En effet, l’hypothèse d’unesuppression des Départementsdonne le sentiment aux répondantsque les politiques seraient réduites(60%) et pas améliorées (70%).Les Val-de-Marnais considèrentle Département d’autant plus utilequ’il est proche d’eux, et que sonautonomie et ses moyens luipermettent de répondre à chacun,au plus proche des demandes.Aujourd’hui cela semble être le casà leurs yeux.

« Un attachement au territoire »Une étude exclusive, réalisée par l’institut CSA du 25 juin au 17 juillet 2009, permet de mesurerl’attachement des Val-de-Marnais à leur département et l’attention qu’ils portent au projet deréforme des collectivités territoriales. En voici les principaux résultats.

L’ACTION DU DÉPARTEMENT EST UTILE

94%ONT UNE BONNEIMAGE DU VAL-DE-MARNE.

76%ESTIMENT QUE L’ACTIONDU DÉPARTEMENT EST POSITIVE.

63%CONSIDÈRENTQUE LE DÉPARTEMENT PERMETDE RÉDUIRE LES INÉGALITÉS.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

En quatre décennies d’existence, leConseil général a développé un servicepublic de proximité sur l’ensembledu territoire départemental. Il s’estconstruit autour des valeurs d’égalitéentre les usagers, de justice sociale etde solidarité. Il travaille à corriger lesdéséquilibres territoriaux et à réduireles inégalités sociales. Son rôle estirremplaçable, particulièrement encette période de crise économiqueoù la demande sociale est plus forte.Il subit cependant de plein fouet lesdésengagements financiers de l’État etvoit aujourd’hui son existence menacéepar les projets gouvernementaux.

8 9

DETTE DE L’ÉTAT:325 MILLIONSD’EUROSLa sommede325millionsd’euros est duepar l’État au Département du Val-de-Marne et à sa population, au titre destransferts de compétences non compen-sés depuis 2004.Cette somme représente36 fois la somme attribuée au Val-de-Marne dans le cadre du plan national derelance décidé fin 2008. Elle équivautaussi à la réalisation de 16 collèges. Lenon-remboursement de cette dette parl’État aggrave considérablement les diffi-cultés budgétaires duDépartement dansun contexte de crise qui nécessite desréponses publiques et solidaires auxbesoins des Val-de-Marnais.

61%DU BUDGET DEFONCTIONNEMENTDU DÉPARTEMENTSONT CONSACRÉSÀ L’ACTION SOCIALE.

UN SERVICE PUBLIC PROCHE ET EFFICACE

1 880AGENTS TRAVAILLENTDANS LES76 CRÈCHESDÉPARTEMENTALES.

450KMDE ROUTESSONT ENTRENUESPAR LES AGENTSDÉPARTEMENTAUX.

900KMDE RÉSEAUXD’ASSAINISSEMENTSONT GÉRÉS PARLE DÉPARTEMENT.

O N Y T I E N T !À SAVOIRLA CLAUSE DECOMPÉTENCE GÉNÉRALE� La clause de compétencegénérale donne la possibilitéaux collectivités territorialesd’intervenir dans tous lesdomaines qu’elles jugentnécessaires, sur la base del’intérêt public local,départemental ou régional.La supprimer reviendrait à limiterla capacité d’action descollectivités, à réduire leur champd’intervention, et empêcheraitde répondre aux besoins de lapopulation.

LA TAXE PROFESSIONNELLE� Le produit de la taxeprofessionnelle représente prèsde la moitié des recettes fiscalesdes collectivités locales etcontribue au développementdes services publics de proximité.Le gouvernement projetteaujourd’hui de supprimer cetteressource stable et pérenne,qui donne aux collectivités lesmoyens d’agir, pour la remplacerpar des impôts et taxes assis surdes résultats variables, aléatoires,qui remettront en cause lapossibilité de mettre en œuvreles programmes définis avec lapopulation.

VERS UNE MISE AU PASDES COLLECTIVITÉS ?� En réduisant le produit de lataxe professionnelle, qui est laprincipale ressource fiscale descollectivités et en les privant dela clause de compétence généralequi leur permet de mieuxrépondre aux besoins, l’Étatprocèderait à une recentralisationet à une mise sous tutelleaggravée des collectivités.Privées de leur autonomiefinancière et politique, lescollectivités locales ne seraientplus considérées que commeles courroies de transmissiondes politiques nationales.

DESSERVICESINDISPENSABLESLes missions que conduit le Conseilgénéral sont indispensables à la popula-tion. La part la plus importante de sonbudget est consacrée à l’action sociale età la solidarité : enfance, personnes âgées,personnes handicapées, familles en diffi-cultés… Il gère le RSA (Revenu de solida-rité active), l’APA (Allocation personnali-sée d’autonomie), finance la PCH(Prestation compensatoire du handicap),agit pour la protection de l’enfance. Il as-sure aussi la constructionet l’entretiendescollèges, gère 76 crèches départemen-tales, contribue au développement destransports publics et à la construction delogement… Il soutient ledéveloppementde la culture,du sport et de la vie associa-tive.

712,3M€SONT CONSACRÉS AUXSOLIDARITÉS PAR LEDÉPARTEMENT DANSSON BUDGET 2009.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

DESAGENTSCOMPÉTENTS8000 agents travaillent dans les différentsservices et équipementsdépartementauxau service de la population du Val-de-Marne. De la construction et l’entretiendes collèges à l’accueil des petits enfantsdans les crèches et PMI , de la protectionde l’enfance à l’entretien des parcs, del’accompagnement des personnes âgéesà la valorisationdupatrimoine culturel, lapalette de leurs compétences et de leurssavoir-faire est très large. Ils contribuent,chacun à leur niveau, à améliorer la viequotidienne des habitants.

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

En quatre décennies d’existence, leConseil général a développé un servicepublic de proximité sur l’ensembledu territoire départemental. Il s’estconstruit autour des valeurs d’égalitéentre les usagers, de justice sociale etde solidarité. Il travaille à corriger lesdéséquilibres territoriaux et à réduireles inégalités sociales. Son rôle estirremplaçable, particulièrement encette période de crise économiqueoù la demande sociale est plus forte.Il subit cependant de plein fouet lesdésengagements financiers de l’État etvoit aujourd’hui son existence menacéepar les projets gouvernementaux.

8 9

DETTE DE L’ÉTAT:325 MILLIONSD’EUROSLa sommede325millionsd’euros est duepar l’État au Département du Val-de-Marne et à sa population, au titre destransferts de compétences non compen-sés depuis 2004.Cette somme représente36 fois la somme attribuée au Val-de-Marne dans le cadre du plan national derelance décidé fin 2008. Elle équivautaussi à la réalisation de 16 collèges. Lenon-remboursement de cette dette parl’État aggrave considérablement les diffi-cultés budgétaires duDépartement dansun contexte de crise qui nécessite desréponses publiques et solidaires auxbesoins des Val-de-Marnais.

61%DU BUDGET DEFONCTIONNEMENTDU DÉPARTEMENTSONT CONSACRÉSÀ L’ACTION SOCIALE.

UN SERVICE PUBLIC PROCHE ET EFFICACE

1 880AGENTS TRAVAILLENTDANS LES76 CRÈCHESDÉPARTEMENTALES.

450KMDE ROUTESSONT ENTRENUESPAR LES AGENTSDÉPARTEMENTAUX.

900KMDE RÉSEAUXD’ASSAINISSEMENTSONT GÉRÉS PARLE DÉPARTEMENT.

O N Y T I E N T !À SAVOIRLA CLAUSE DECOMPÉTENCE GÉNÉRALE� La clause de compétencegénérale donne la possibilitéaux collectivités territorialesd’intervenir dans tous lesdomaines qu’elles jugentnécessaires, sur la base del’intérêt public local,départemental ou régional.La supprimer reviendrait à limiterla capacité d’action descollectivités, à réduire leur champd’intervention, et empêcheraitde répondre aux besoins de lapopulation.

LA TAXE PROFESSIONNELLE� Le produit de la taxeprofessionnelle représente prèsde la moitié des recettes fiscalesdes collectivités locales etcontribue au développementdes services publics de proximité.Le gouvernement projetteaujourd’hui de supprimer cetteressource stable et pérenne,qui donne aux collectivités lesmoyens d’agir, pour la remplacerpar des impôts et taxes assis surdes résultats variables, aléatoires,qui remettront en cause lapossibilité de mettre en œuvreles programmes définis avec lapopulation.

VERS UNE MISE AU PASDES COLLECTIVITÉS ?� En réduisant le produit de lataxe professionnelle, qui est laprincipale ressource fiscale descollectivités et en les privant dela clause de compétence généralequi leur permet de mieuxrépondre aux besoins, l’Étatprocèderait à une recentralisationet à une mise sous tutelleaggravée des collectivités.Privées de leur autonomiefinancière et politique, lescollectivités locales ne seraientplus considérées que commeles courroies de transmissiondes politiques nationales.

DESSERVICESINDISPENSABLESLes missions que conduit le Conseilgénéral sont indispensables à la popula-tion. La part la plus importante de sonbudget est consacrée à l’action sociale età la solidarité : enfance, personnes âgées,personnes handicapées, familles en diffi-cultés… Il gère le RSA (Revenu de solida-rité active), l’APA (Allocation personnali-sée d’autonomie), finance la PCH(Prestation compensatoire du handicap),agit pour la protection de l’enfance. Il as-sure aussi la constructionet l’entretiendescollèges, gère 76 crèches départemen-tales, contribue au développement destransports publics et à la construction delogement… Il soutient ledéveloppementde la culture,du sport et de la vie associa-tive.

712,3M€SONT CONSACRÉS AUXSOLIDARITÉS PAR LEDÉPARTEMENT DANSSON BUDGET 2009.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

DESAGENTSCOMPÉTENTS8000 agents travaillent dans les différentsservices et équipementsdépartementauxau service de la population du Val-de-Marne. De la construction et l’entretiendes collèges à l’accueil des petits enfantsdans les crèches et PMI , de la protectionde l’enfance à l’entretien des parcs, del’accompagnement des personnes âgéesà la valorisationdupatrimoine culturel, lapalette de leurs compétences et de leurssavoir-faire est très large. Ils contribuent,chacun à leur niveau, à améliorer la viequotidienne des habitants.

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

L’environnement

�Un festival « Oh ! »en couleurs

Tous les ans, le « festival de l’Oh ! » permetaux habitants du Val-de-Marne de redé-couvrir leurs cours d’eau.Cette action desensibilisation, dont la neuvième éditions’est tenue les 27 et 28 juin derniers, estémaillée de conférences, de débats etd’animations comme le « carnaval del’Oh ». Cette année, le fleuve Niger étaitl’invité d’honneur du festival.

10 11

Le Val-de-Marne est un département urbanisé, sans que la nature en soitpour autant exclue.Qualité de vie et environnement figurent depuis longtempsau premier rang des préoccupations du Conseil général, qui a choisi d’inscrireson action dans une démarche de développement durable.

Logements diversifiés, services et équipements publics de qualité, espaces de respiration préservés,dynamisme économique : si les Val-de-Marnais sont attachés à leur département et si 94% d’entre euxen ont une bonne image, c’est d’abord parce que ce territoire a su se développer en plaçant lasatisfaction des besoins humains au cœur de son évolution.

� Plan bleuEnmai 2009, le Département a adopté le« Planbleu ».Sonobjectif est depréserverles espaces aquatiques, la biodiversité, laqualité de l’eau et sa disponibilité, touten faisant de cette ressource un levier dedéveloppement du Val-de-Marne.Pour yparvenir,cette chartede l’eau,élaboréeenconcertation avec les habitants et l’en-semble des acteurs de l’eau,propose en-tre autres de réduire l’usage des pesti-cides, de créer unobservatoirede l’eau,demener des actions de sensibilisation etde reconquérir les rives de la Bièvre.

� LeVal-de-Marne primé

Le 25 juin 2009, le Conseil général duVal-de-Marne a reçu le 1er prix de l’environ-nement, remis dans le cadre du Salon in-ternational des énergies renouvelables etde la maîtrise de l’énergie (Sireme), pourdeux projets phares : le plan bleu et leplan de déplacements du Val-de-Marne.

22C’EST LE NOMBREDE PARCS ETD’ESPACES NATURELSQUE COMPTE LEVAL-DE-MARNE.

13,6M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALCONSACRE EN 2009À L’AMÉNAGEMENTDES ESPACES VERTS.

356HECTARESC’EST LA SURFACED’ESPACES VERTS DANSLE VAL-DE-MARNE.

Le Val-de-Marne, c’est aussi un patrimoine arboricolede 40000 arbres d’alignement et une roseraiede réputation mondiale à L’Haÿ-les-Roses, quiregroupe 3200 variétés et 13 100 rosiers.

PROTÉGER LES ESPACES« Notre association entretient un vraipartenariat avec la direction desEspaces verts du Conseil général.La charte forestière de l’Arc boisé

concrétise la volonté de l’ensemble des partenairesde protéger les espaces boisés. » JEAN-YVES GUERIN,association Les amis de la forêt Notre-Dame.

O N Y T I E N T !

UN DÉPARTEMENTOÙ IL FAIT BON VIVRE

O N Y T I E N T ! 106M€C’EST LE BUDGET QUELE CONSEIL GÉNÉRALCONSACRE EN 2009À L’ASSAINISSEMENTDES EAUX.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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UTILEAU

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L’environnement

�Un festival « Oh ! »en couleurs

Tous les ans, le « festival de l’Oh ! » permetaux habitants du Val-de-Marne de redé-couvrir leurs cours d’eau.Cette action desensibilisation, dont la neuvième éditions’est tenue les 27 et 28 juin derniers, estémaillée de conférences, de débats etd’animations comme le « carnaval del’Oh ». Cette année, le fleuve Niger étaitl’invité d’honneur du festival.

10 11

Le Val-de-Marne est un département urbanisé, sans que la nature en soitpour autant exclue.Qualité de vie et environnement figurent depuis longtempsau premier rang des préoccupations du Conseil général, qui a choisi d’inscrireson action dans une démarche de développement durable.

Logements diversifiés, services et équipements publics de qualité, espaces de respiration préservés,dynamisme économique : si les Val-de-Marnais sont attachés à leur département et si 94% d’entre euxen ont une bonne image, c’est d’abord parce que ce territoire a su se développer en plaçant lasatisfaction des besoins humains au cœur de son évolution.

� Plan bleuEnmai 2009, le Département a adopté le« Planbleu ».Sonobjectif est depréserverles espaces aquatiques, la biodiversité, laqualité de l’eau et sa disponibilité, touten faisant de cette ressource un levier dedéveloppement du Val-de-Marne.Pour yparvenir,cette chartede l’eau,élaboréeenconcertation avec les habitants et l’en-semble des acteurs de l’eau,propose en-tre autres de réduire l’usage des pesti-cides, de créer unobservatoirede l’eau,demener des actions de sensibilisation etde reconquérir les rives de la Bièvre.

� LeVal-de-Marne primé

Le 25 juin 2009, le Conseil général duVal-de-Marne a reçu le 1er prix de l’environ-nement, remis dans le cadre du Salon in-ternational des énergies renouvelables etde la maîtrise de l’énergie (Sireme), pourdeux projets phares : le plan bleu et leplan de déplacements du Val-de-Marne.

22C’EST LE NOMBREDE PARCS ETD’ESPACES NATURELSQUE COMPTE LEVAL-DE-MARNE.

13,6M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALCONSACRE EN 2009À L’AMÉNAGEMENTDES ESPACES VERTS.

356HECTARESC’EST LA SURFACED’ESPACES VERTS DANSLE VAL-DE-MARNE.

Le Val-de-Marne, c’est aussi un patrimoine arboricolede 40000 arbres d’alignement et une roseraiede réputation mondiale à L’Haÿ-les-Roses, quiregroupe 3200 variétés et 13 100 rosiers.

PROTÉGER LES ESPACES« Notre association entretient un vraipartenariat avec la direction desEspaces verts du Conseil général.La charte forestière de l’Arc boisé

concrétise la volonté de l’ensemble des partenairesde protéger les espaces boisés. » JEAN-YVES GUERIN,association Les amis de la forêt Notre-Dame.

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UN DÉPARTEMENTOÙ IL FAIT BON VIVRE

O N Y T I E N T ! 106M€C’EST LE BUDGET QUELE CONSEIL GÉNÉRALCONSACRE EN 2009À L’ASSAINISSEMENTDES EAUX.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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QUOTIDIEN

UN RÔLE NOVATEUR« Même si, historiquement, le Conseilgénéral s’occupait surtout desinvestissements purement routiers, sonrôle s’est renforcé ces dernières annéesen matière de transports en communet circulations douces. Il participenotamment au financement et à lamaîtrise d’ouvrage de plusieurs projetscomme la ligne de bus en site proprePompadour-Sucy-Bonneuil. Il développeles pistes cyclables, réalise desaménagements pour les bus (arrêtsrendus accessibles pour tous, couloirsbus). Enfin, il joue un rôle novateur dansla promotion du projet de métro Orbival.MARC PELISSIER,

président de l’association des usagers des

transports en commun.

12 13

Pour faciliter la mobilité des Val-de-Marnais et réduire les émissions de gazpolluants, le Conseil général a adopté un plan de déplacements ambitieux,qui a pour objectif de réduire le trafic automobile par le développementdes transports collectifs et des circulations douces.

�Uneopération d’intérêtnational

Le territoire d’Orly-Rungis-Seine-Amont,qui rassemble 12 communes du Val-de-Marne (71 km², 335000 habitants et160000 emplois), fait l’objet d’une «Opé-ration d’intérêt national » (OIN). Il s’agitd’un grand projet d’urbanisme et de dé-veloppement, qui doit se traduire par lacréation de 3000 logements et de 1000emplois par an à l’horizon 2013.

� Pour tous, la libertéde se déplacer

Pour favoriser la mobilité de tous, le Dé-partement rembourse 50% de la carteImagine R à 70 000 jeunes ; il aide les per-sonnes âgées titulaires des cartes Amé-thyste et Rubis, et permet à 2332 per-sonnes handicapées d’utiliser Filivial.

�TVMetNoctilien

Le Conseil général travaille avec le syndi-cat des transports d’Île-de-France (Stif )afin d’améliorer les services et la qualitédes offres de transports en commun,no-tamment aux heures décalées sur le terri-toire. Le service Noctilien a ainsi été ren-forcé. Le TVM permet également d’offrirun service de bus nuit et jour.

�OrbivalInitié et soutenu par le Conseil général,Orbival doit permettre d’interconnectertoutes les infrastructures de transportcollectif du département situées de l’està l’ouest duVal-de-Marne.Le projet facili-terait les trajets en banlieue tout enpréservant l’environnement, puisqu’ilréduirait de 20 % la part des déplace-ments en voiture.

23,7M€D’INVESTISSEMENTSONT CONSACRÉS PARLE CONSEIL GÉNÉRALAU LOGEMENT SOCIALEN 2009.

L’aménagement etle logement

O N Y T I E N T !

O N Y T I E N T !

Les transports

L’association Orbival compte aujourd’hui 50 000 soutiens.

�Restructuration urbaine

LeConseilgénéralparticipe financièrementà 24 projets de réhabilitation de quartiersdans18communesdudépartement,pourunmontant de 120millions d’euros.

Entre 2006 et 2011,le Département aura consacré120 millions d’euros pour rénover40 000 logements, dans le cadredes opérations de rénovationurbaine (Anru).

Chaque année,6,6millions d’eurossont consacrés à l’entretiende 25 000 logements sociauxde l’Office départemental publicde l’habitat,Valophis.

150M€D’INVESTISSEMENTCONSACRÉS PAR LEDÉPARTEMENT AUXTRANSPORTS ENCOMMUN EN 2009.

4,2M€SONT INSCRITS AUBUDGET 2009 POURLA RÉALISATIOND’ITINÉRAIRESCYCLABLES.

37,3M€C’EST LAPARTICIPATIONVERSÉE PARLE DÉPARTEMENTEN 2009 À LARÉALISATION DELA DESSERTE DETRANSPORTS ENCOMMUN EN SITEPROPRE SUCY-POMPADOUR-SENIA.MISE EN SERVICEPRÉVUE POUR FIN2010.

15,3M€D’INVESTISSEMENTSONT CONSACRÉSÀ LA POLITIQUE DELA VILLE.

193M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALCONSACRE EN 2009À L’AMÉNAGEMENTURBAIN.

�Objectif 2020

L’Assemblée départementale s’est dotéed’un schéma départemental d’aménage-ment intitulé « Val-de-Marne Objectif2020 ». Ce document d’orientation per-met d’appréhender les grands enjeuxd’aménagement pour les 15 prochainesannées. Il met en avant des grandes prio-rités comme l’accès à l’emploi, le droit aulogement, le développement des trans-ports, l’égalitédesdroits,l’améliorationdel’environnement et de la qualité de la vie.

�Unnouveauquartier

L’aménagementde la ZacVal-Pompadourà Valenton et Villeneuve-Saint-Georgesest en cours.Outre les 10 hectares consa-crés au parc d’activités, le projet prévoit,d’ici 2011, la construction d’environ 600logements locatifs et en accession.Par ail-leurs, 4,5 hectares seront consacrés à desespaces verts et 2000 m2 aux services etcommerces de proximité. L’agrandisse-ment du groupe scolaire et la construc-tiond’unehalte-garderiemunicipale sontégalement prévus.

�Droit au logement

La France connaît une grave crise dulogement et, dans le Val-de-Marne aussi,les besoins sont nombreux en ce do-maine. Le Conseil général ne peut com-penser l’absence d’une grande politiquenationale du logement, mais il s’attachedepuis de nombreuses années à menerune action importante en ce domaine :aide à la construction de logements so-ciaux, requalification du patrimoine so-cial et privé, aide aux jeunes locataires etauxétudiants… Il agit concrètementpourle droit à un habitat de qualité pour tous.

Bien que cela ne fasse pas partiede ses compétences directes,le Conseil général s’investit demanière croissante dans le domainede l’aménagement afin d’améliorerla qualité de vie des habitants. Alorsqu’il n’a pas de pouvoir d’attribution,il mène également une action résoluepour promouvoir le droit au logementde qualité, partout et pour tous.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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QUOTIDIEN

UN RÔLE NOVATEUR« Même si, historiquement, le Conseilgénéral s’occupait surtout desinvestissements purement routiers, sonrôle s’est renforcé ces dernières annéesen matière de transports en communet circulations douces. Il participenotamment au financement et à lamaîtrise d’ouvrage de plusieurs projetscomme la ligne de bus en site proprePompadour-Sucy-Bonneuil. Il développeles pistes cyclables, réalise desaménagements pour les bus (arrêtsrendus accessibles pour tous, couloirsbus). Enfin, il joue un rôle novateur dansla promotion du projet de métro Orbival.MARC PELISSIER,

président de l’association des usagers des

transports en commun.

12 13

Pour faciliter la mobilité des Val-de-Marnais et réduire les émissions de gazpolluants, le Conseil général a adopté un plan de déplacements ambitieux,qui a pour objectif de réduire le trafic automobile par le développementdes transports collectifs et des circulations douces.

�Uneopération d’intérêtnational

Le territoire d’Orly-Rungis-Seine-Amont,qui rassemble 12 communes du Val-de-Marne (71 km², 335000 habitants et160000 emplois), fait l’objet d’une «Opé-ration d’intérêt national » (OIN). Il s’agitd’un grand projet d’urbanisme et de dé-veloppement, qui doit se traduire par lacréation de 3000 logements et de 1000emplois par an à l’horizon 2013.

� Pour tous, la libertéde se déplacer

Pour favoriser la mobilité de tous, le Dé-partement rembourse 50% de la carteImagine R à 70 000 jeunes ; il aide les per-sonnes âgées titulaires des cartes Amé-thyste et Rubis, et permet à 2332 per-sonnes handicapées d’utiliser Filivial.

�TVMetNoctilien

Le Conseil général travaille avec le syndi-cat des transports d’Île-de-France (Stif )afin d’améliorer les services et la qualitédes offres de transports en commun,no-tamment aux heures décalées sur le terri-toire. Le service Noctilien a ainsi été ren-forcé. Le TVM permet également d’offrirun service de bus nuit et jour.

�OrbivalInitié et soutenu par le Conseil général,Orbival doit permettre d’interconnectertoutes les infrastructures de transportcollectif du département situées de l’està l’ouest duVal-de-Marne.Le projet facili-terait les trajets en banlieue tout enpréservant l’environnement, puisqu’ilréduirait de 20 % la part des déplace-ments en voiture.

23,7M€D’INVESTISSEMENTSONT CONSACRÉS PARLE CONSEIL GÉNÉRALAU LOGEMENT SOCIALEN 2009.

L’aménagement etle logement

O N Y T I E N T !

O N Y T I E N T !

Les transports

L’association Orbival compte aujourd’hui 50 000 soutiens.

�Restructuration urbaine

LeConseilgénéralparticipe financièrementà 24 projets de réhabilitation de quartiersdans18communesdudépartement,pourunmontant de 120millions d’euros.

Entre 2006 et 2011,le Département aura consacré120 millions d’euros pour rénover40 000 logements, dans le cadredes opérations de rénovationurbaine (Anru).

Chaque année,6,6millions d’eurossont consacrés à l’entretiende 25 000 logements sociauxde l’Office départemental publicde l’habitat,Valophis.

150M€D’INVESTISSEMENTCONSACRÉS PAR LEDÉPARTEMENT AUXTRANSPORTS ENCOMMUN EN 2009.

4,2M€SONT INSCRITS AUBUDGET 2009 POURLA RÉALISATIOND’ITINÉRAIRESCYCLABLES.

37,3M€C’EST LAPARTICIPATIONVERSÉE PARLE DÉPARTEMENTEN 2009 À LARÉALISATION DELA DESSERTE DETRANSPORTS ENCOMMUN EN SITEPROPRE SUCY-POMPADOUR-SENIA.MISE EN SERVICEPRÉVUE POUR FIN2010.

15,3M€D’INVESTISSEMENTSONT CONSACRÉSÀ LA POLITIQUE DELA VILLE.

193M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALCONSACRE EN 2009À L’AMÉNAGEMENTURBAIN.

�Objectif 2020

L’Assemblée départementale s’est dotéed’un schéma départemental d’aménage-ment intitulé « Val-de-Marne Objectif2020 ». Ce document d’orientation per-met d’appréhender les grands enjeuxd’aménagement pour les 15 prochainesannées. Il met en avant des grandes prio-rités comme l’accès à l’emploi, le droit aulogement, le développement des trans-ports, l’égalitédesdroits,l’améliorationdel’environnement et de la qualité de la vie.

�Unnouveauquartier

L’aménagementde la ZacVal-Pompadourà Valenton et Villeneuve-Saint-Georgesest en cours.Outre les 10 hectares consa-crés au parc d’activités, le projet prévoit,d’ici 2011, la construction d’environ 600logements locatifs et en accession.Par ail-leurs, 4,5 hectares seront consacrés à desespaces verts et 2000 m2 aux services etcommerces de proximité. L’agrandisse-ment du groupe scolaire et la construc-tiond’unehalte-garderiemunicipale sontégalement prévus.

�Droit au logement

La France connaît une grave crise dulogement et, dans le Val-de-Marne aussi,les besoins sont nombreux en ce do-maine. Le Conseil général ne peut com-penser l’absence d’une grande politiquenationale du logement, mais il s’attachedepuis de nombreuses années à menerune action importante en ce domaine :aide à la construction de logements so-ciaux, requalification du patrimoine so-cial et privé, aide aux jeunes locataires etauxétudiants… Il agit concrètementpourle droit à un habitat de qualité pour tous.

Bien que cela ne fasse pas partiede ses compétences directes,le Conseil général s’investit demanière croissante dans le domainede l’aménagement afin d’améliorerla qualité de vie des habitants. Alorsqu’il n’a pas de pouvoir d’attribution,il mène également une action résoluepour promouvoir le droit au logementde qualité, partout et pour tous.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

14

UN DÉPARTEMENTFAMILIAL, JEUNE ET OUVERTParce qu’il regarde vers l’avenir, le Département attache une importance particulière à la qualité de viedes familles et des jeunes. Protection de l’enfance, prévention, éducation, accès à la culture et au sportconstituent des aspects primordiaux de la politique du Conseil général. Cela contribue sans doute à ceque 78% des habitants soient optimistes quant à l’avenir du Val-de-Marne.

82,3M€C’EST LE BUDGET 2009 DUDÉPARTEMENT EN FAVEURDE LA PETITE ENFANCE.69,3 MILLIONS SONT RÉSERVÉSAU FONCTIONNEMENT DESCRÈCHES DÉPARTEMENTALES.

O N Y T I E N T !

15LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

Le Val-de-Marne est unterritoire attractif pourles entreprises. Sa situationgéographique, sesinfrastructures et seséquipements constituent eneffet des atouts importants.Le Conseil général travailleà favoriser l’implantationd’entreprises dans ledépartement, en s’attachantà ce que ce dynamismecontribue à l’emploi local.

AUX CÔTÉS DES SALARIÉS« Je veux saluer le travail réalisé parle Conseil général pour son soutienau monde associatif. Des associationsqui, entre autres, viennent en aide aux

jeunes en difficultés. Le Conseil général est égalementprésent aux côtés des salariés dans les luttes sociales.À l’heure où l’État transfère de plus en plus de chargesaux collectivités et envisage la suppression de la taxeprofessionnelle, son combat auprès des populationssera déterminant. » GÉRARD LÉTANG,militant associatif

cheminot,Villeneuve-Saint-Georges.

�Unebourse pourl’innovation

Le Conseil général soutient la bourse derecherche et d’innovation Charles-Foix.Cette bourse s’adresse aux centres de re-cherche associés à une PME, aux PME etporteurs de projets associés à un centrede recherche.Ce dispositif a pour objectifd’aider audéveloppement deproduits etservices dédiés à l’autonomie et à l’amé-lioration des conditions de vie des per-sonnes âgées : habitat intelligent, aidetechnique,dispositif médical.

� L’atout santé

Le Val-de-Marne accueille un pôle de di-mension internationale en matière desanté,s’appuyant sur un réseau de 51 hô-pitaux, la présence denombreuses entre-prises, laboratoires et structures d’ensei-gnement de haut niveau. Il accueilleégalement lepremier centre européendelutte contre le cancer (institut Gustave-Roussy) et le premier centre européen degérontologie. La création du campus decancérologie, projet partenarial d’excel-lence à forte visibilité nationale et inter-nationale, vapermettre ledéveloppementd’un ensemble cohérent et complémen-taire, porteur d’innovations et d’emplois.

20,8M€SONT CONSACRÉSÀ L’EMPLOI ETAU DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE DANSLE BUDGET 2009.

En 40 ans, le MIN de Rungis estdevenu le plus grand marchéde produits frais du monde :1 300 entreprises,12 000 emplois,20 000 acheteurs, 18 millions deconsommateurs et plus 7 milliardsd’euros de chiffre d’affaire. Avecla plate-forme d’Orly, il constituele deuxième pôle économiqued’Île-de-France, après la Défense.

� L’Agence dedéveloppement

Créée à l’initiative du Conseil général,l’Agence de développement du Val-de-Marne rassemble et mobilise les acteurspublics et privés dans le but de promou-voir l’image économique du territoire,deconforter le tissu d’entreprises,et de sou-tenir l’innovation. Elle soutient notam-ment le développement de filières depointe comme la santé, l’agroalimentaire,l’image, ou les éco-activités. Ces filièresreprésentent des atouts importants pourle département qui a l’ambition de de-venir un bassin d’innovationmajeur de larégion parisienne.

O N Y T I E N T !L’emploi et ledéveloppement économique

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

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UN DÉPARTEMENTFAMILIAL, JEUNE ET OUVERTParce qu’il regarde vers l’avenir, le Département attache une importance particulière à la qualité de viedes familles et des jeunes. Protection de l’enfance, prévention, éducation, accès à la culture et au sportconstituent des aspects primordiaux de la politique du Conseil général. Cela contribue sans doute à ceque 78% des habitants soient optimistes quant à l’avenir du Val-de-Marne.

82,3M€C’EST LE BUDGET 2009 DUDÉPARTEMENT EN FAVEURDE LA PETITE ENFANCE.69,3 MILLIONS SONT RÉSERVÉSAU FONCTIONNEMENT DESCRÈCHES DÉPARTEMENTALES.

O N Y T I E N T !

15LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

Le Val-de-Marne est unterritoire attractif pourles entreprises. Sa situationgéographique, sesinfrastructures et seséquipements constituent eneffet des atouts importants.Le Conseil général travailleà favoriser l’implantationd’entreprises dans ledépartement, en s’attachantà ce que ce dynamismecontribue à l’emploi local.

AUX CÔTÉS DES SALARIÉS« Je veux saluer le travail réalisé parle Conseil général pour son soutienau monde associatif. Des associationsqui, entre autres, viennent en aide aux

jeunes en difficultés. Le Conseil général est égalementprésent aux côtés des salariés dans les luttes sociales.À l’heure où l’État transfère de plus en plus de chargesaux collectivités et envisage la suppression de la taxeprofessionnelle, son combat auprès des populationssera déterminant. » GÉRARD LÉTANG,militant associatif

cheminot,Villeneuve-Saint-Georges.

�Unebourse pourl’innovation

Le Conseil général soutient la bourse derecherche et d’innovation Charles-Foix.Cette bourse s’adresse aux centres de re-cherche associés à une PME, aux PME etporteurs de projets associés à un centrede recherche.Ce dispositif a pour objectifd’aider audéveloppement deproduits etservices dédiés à l’autonomie et à l’amé-lioration des conditions de vie des per-sonnes âgées : habitat intelligent, aidetechnique,dispositif médical.

� L’atout santé

Le Val-de-Marne accueille un pôle de di-mension internationale en matière desanté,s’appuyant sur un réseau de 51 hô-pitaux, la présence denombreuses entre-prises, laboratoires et structures d’ensei-gnement de haut niveau. Il accueilleégalement lepremier centre européendelutte contre le cancer (institut Gustave-Roussy) et le premier centre européen degérontologie. La création du campus decancérologie, projet partenarial d’excel-lence à forte visibilité nationale et inter-nationale, vapermettre ledéveloppementd’un ensemble cohérent et complémen-taire, porteur d’innovations et d’emplois.

20,8M€SONT CONSACRÉSÀ L’EMPLOI ETAU DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE DANSLE BUDGET 2009.

En 40 ans, le MIN de Rungis estdevenu le plus grand marchéde produits frais du monde :1 300 entreprises,12 000 emplois,20 000 acheteurs, 18 millions deconsommateurs et plus 7 milliardsd’euros de chiffre d’affaire. Avecla plate-forme d’Orly, il constituele deuxième pôle économiqued’Île-de-France, après la Défense.

� L’Agence dedéveloppement

Créée à l’initiative du Conseil général,l’Agence de développement du Val-de-Marne rassemble et mobilise les acteurspublics et privés dans le but de promou-voir l’image économique du territoire,deconforter le tissu d’entreprises,et de sou-tenir l’innovation. Elle soutient notam-ment le développement de filières depointe comme la santé, l’agroalimentaire,l’image, ou les éco-activités. Ces filièresreprésentent des atouts importants pourle département qui a l’ambition de de-venir un bassin d’innovationmajeur de larégion parisienne.

O N Y T I E N T !L’emploi et ledéveloppement économique

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

16 17

Enfance, éducation, prévention : dans le Val-de-Marne, ces sujetsconstituent des priorités et les politiques menées dans ces domainesfont souvent référence bien au-delà des limites du département.

Le Val-de-Marne est un département jeune : 30% de la population a moinsde 25 ans. Cette jeunesse est un atout et le Conseil général apporte uneattention particulière à la prise en compte des besoins et de l’avis des jeunesdans l’élaboration des politiques qu’il met en œuvre.

� Le choix de la qualitéLe Conseil général est attaché à la qualitéd’accueil des tout-petits,car au-delà d’unsimple mode d’accueil, les crèches col-lectives s’inscrivent dans les politiquesd’égalité des chances par la préventiondes difficultés, la socialisation du jeuneenfant et le soutien à la parentalité.

�Vive les parents

Afin d’aider à l’épanouissement des liensparents/enfants et valoriser les parentsdans leur rôle éducatif, des accueils spé-cifiques ont été créés dans les centres dePMI autour des relations parents/enfantset mères/bébés. Des groupes de paroleautour de la naissance et du soutien à l’al-laitementont également étémis enplace.

�Bon appétit

Pour ouvrir les portes de la restaurationscolaire à tous les collégiens,leConseil gé-néral développe depuis plus de 15 ansdesmesuresd’aide aux familles.L’aide à lademi-pension consiste à attribuer un sou-tien financier annuel à tous les parents enfonction de leurs ressources. Cette aideest attribuée à 15 000 jeunes scolarisésdans les collèges publics et dans les col-lèges privés sous contrat avec l’État.

Depuis plus de quinze ans, le Conseilgénéral du Val-de-Marne a fait de laprévention bucco-dentaire une de sespriorités de santé en matière deprévention.

� Lamoitié des crèchesdépartementales

Le Conseil général finance 7615 placesde crèches. Il est le premier Départementde France pour son investissement ence domaine.

� Protéger,c’est essentiel

Depuis 2002, le Conseil général s’est as-socié avec les partenaires départemen-taux de la protection de l’enfance pourmettre enœuvre un schéma conjoint deprévention et de protection de l’enfanceet de la jeunesse entre 2002 et 2007.Denombreuses actions ont été menéesdans ce domaine, notamment la créa-tion de la Maison de l’adolescent et lamise en place d’une cellule de signale-ment des enfants en danger.

82C’EST LE NOMBREDE CENTRESDE PROTECTIONMATERNELLE ETINFANTILE (PMI)QUE COMPTE LEVAL-DE-MARNE.

Au total, le budget« Éducation et

Collèges »2009 duConseil général

s’élève à 111,5 M€.

L’enfanceet la famille

O N Y T I E N T !

47M€SONT CONSACRÉSÀ LA PRÉVENTIONSANITAIRE.

UN SOUTIEN IMPORTANT« Avant tout chose,je considère que leDépartement est un niveaude proximité essentiel pour

l’Éducation.Nous voyons bien quepour les lycées, qui dépendent de laRégion, il est souvent difficile d’avoirdes interventions rapides quand desproblèmes se posent. Le Conseil généralc’est aussi, l’aide à la demi-pension, leremboursement à 50 %de la carte ImagineRou la mise en place de l’observatoiredes réussites et des inégalités scolaires…Mais c’est également un soutien importantaux revendications des associationsde parents d’élèves comme la notre. »ALAIN BUCH, président de la Fédération des

conseils de parents d’élèves (FCPE 94).

COUP DE POUCE« J’utilise la carte imagine R depuis trois ans. J’ai unabonnement en zones 3 et 4 afin d’aller au lycée àVilleneuve-le-Roi. Le coup de pouce du Département,c’est très bien, car les week-ends, les jours fériés etpendant les vacances, on peut aussi l’utiliser pourse rendre à Paris et dans toute l’Île-de-France.C’est très pratique pour les activités de loisirs etle sport et en plus, elle donne droit à des réductionssympas au ciné. » PAUL ROBE, lycéen, 19 ans, Orly.

104C’EST LE NOMBRE DECOLLÈGES PUBLICSDANS LE VAL-DE-MARNE. LE CONSEILGÉNÉRAL PARTICIPEÉGALEMENT AUFONCTIONNEMENT DES24 COLLÈGES PRIVÉS.

�Citoyens

Enoctobre 2009, les collégiens duVal-de-Marne désigneront pour deux ans leursnouveaux représentants au conseil géné-ral des collègiens. Une opportunité pources jeunes filles et jeunes garçons (uneparité stricte est respectée) de s’initier à lavie démocratique et de soumettre auxélus du Conseil général des propositionsd’actions concrètes.

�Objectif réussite

Que serait l’enseignement sans établisse-ments de qualité, ou sans pause déjeunerpermettantdeprendreunrepaséquilibré ?En assurant la demi-pension comme laconstruction et l’entretien des collèges, leConseil général contribue à offrir de meil-leuresconditionsd’étudeaux60 000collé-giens val-de-marnais.

�Université

LeConseil général s’impliquedans l’ensei-gnement supérieuret la recherche.Dans lecadrede la conventionqui le lie à l’univer-sité Paris-12, le Département travaille à laréalisation de logements pour étudiantset soutient la recherche dans le Val-de-Marne.Par ailleurs, il participeà la créationd’un campus de cancérologie àVillejuif.

�Utile

Depuis 1987, à chaque rentrée, le Conseilgénéraloffreauxcollégiensunobjetutile àleur scolarité : dictionnaire de premièrelangue vivante pour les élèves de 6e,calcu-latrice scientifiquepour ceuxde4e.L’objec-tif du Département est d’alléger les dé-pensesdesfamillesà l’occasiondelarentrée.

80C’EST LE NOMBRE DECOLLÈGES CONCERNÉSCETTE ANNÉE PAR DESTRAVAUX D’ENTRETIENET D’AMÉLIORATION.

Les jeuneset l’éducation

O N Y T I E N T !

70 000 jeunes bénéficientdu remboursement à 50 %de la carte Imagine R.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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Enfance, éducation, prévention : dans le Val-de-Marne, ces sujetsconstituent des priorités et les politiques menées dans ces domainesfont souvent référence bien au-delà des limites du département.

Le Val-de-Marne est un département jeune : 30% de la population a moinsde 25 ans. Cette jeunesse est un atout et le Conseil général apporte uneattention particulière à la prise en compte des besoins et de l’avis des jeunesdans l’élaboration des politiques qu’il met en œuvre.

� Le choix de la qualitéLe Conseil général est attaché à la qualitéd’accueil des tout-petits,car au-delà d’unsimple mode d’accueil, les crèches col-lectives s’inscrivent dans les politiquesd’égalité des chances par la préventiondes difficultés, la socialisation du jeuneenfant et le soutien à la parentalité.

�Vive les parents

Afin d’aider à l’épanouissement des liensparents/enfants et valoriser les parentsdans leur rôle éducatif, des accueils spé-cifiques ont été créés dans les centres dePMI autour des relations parents/enfantset mères/bébés. Des groupes de paroleautour de la naissance et du soutien à l’al-laitementont également étémis enplace.

�Bon appétit

Pour ouvrir les portes de la restaurationscolaire à tous les collégiens,leConseil gé-néral développe depuis plus de 15 ansdesmesuresd’aide aux familles.L’aide à lademi-pension consiste à attribuer un sou-tien financier annuel à tous les parents enfonction de leurs ressources. Cette aideest attribuée à 15 000 jeunes scolarisésdans les collèges publics et dans les col-lèges privés sous contrat avec l’État.

Depuis plus de quinze ans, le Conseilgénéral du Val-de-Marne a fait de laprévention bucco-dentaire une de sespriorités de santé en matière deprévention.

� Lamoitié des crèchesdépartementales

Le Conseil général finance 7615 placesde crèches. Il est le premier Départementde France pour son investissement ence domaine.

� Protéger,c’est essentiel

Depuis 2002, le Conseil général s’est as-socié avec les partenaires départemen-taux de la protection de l’enfance pourmettre enœuvre un schéma conjoint deprévention et de protection de l’enfanceet de la jeunesse entre 2002 et 2007.Denombreuses actions ont été menéesdans ce domaine, notamment la créa-tion de la Maison de l’adolescent et lamise en place d’une cellule de signale-ment des enfants en danger.

82C’EST LE NOMBREDE CENTRESDE PROTECTIONMATERNELLE ETINFANTILE (PMI)QUE COMPTE LEVAL-DE-MARNE.

Au total, le budget« Éducation et

Collèges »2009 duConseil général

s’élève à 111,5 M€.

L’enfanceet la famille

O N Y T I E N T !

47M€SONT CONSACRÉSÀ LA PRÉVENTIONSANITAIRE.

UN SOUTIEN IMPORTANT« Avant tout chose,je considère que leDépartement est un niveaude proximité essentiel pour

l’Éducation.Nous voyons bien quepour les lycées, qui dépendent de laRégion, il est souvent difficile d’avoirdes interventions rapides quand desproblèmes se posent. Le Conseil généralc’est aussi, l’aide à la demi-pension, leremboursement à 50 %de la carte ImagineRou la mise en place de l’observatoiredes réussites et des inégalités scolaires…Mais c’est également un soutien importantaux revendications des associationsde parents d’élèves comme la notre. »ALAIN BUCH, président de la Fédération des

conseils de parents d’élèves (FCPE 94).

COUP DE POUCE« J’utilise la carte imagine R depuis trois ans. J’ai unabonnement en zones 3 et 4 afin d’aller au lycée àVilleneuve-le-Roi. Le coup de pouce du Département,c’est très bien, car les week-ends, les jours fériés etpendant les vacances, on peut aussi l’utiliser pourse rendre à Paris et dans toute l’Île-de-France.C’est très pratique pour les activités de loisirs etle sport et en plus, elle donne droit à des réductionssympas au ciné. » PAUL ROBE, lycéen, 19 ans, Orly.

104C’EST LE NOMBRE DECOLLÈGES PUBLICSDANS LE VAL-DE-MARNE. LE CONSEILGÉNÉRAL PARTICIPEÉGALEMENT AUFONCTIONNEMENT DES24 COLLÈGES PRIVÉS.

�Citoyens

Enoctobre 2009, les collégiens duVal-de-Marne désigneront pour deux ans leursnouveaux représentants au conseil géné-ral des collègiens. Une opportunité pources jeunes filles et jeunes garçons (uneparité stricte est respectée) de s’initier à lavie démocratique et de soumettre auxélus du Conseil général des propositionsd’actions concrètes.

�Objectif réussite

Que serait l’enseignement sans établisse-ments de qualité, ou sans pause déjeunerpermettantdeprendreunrepaséquilibré ?En assurant la demi-pension comme laconstruction et l’entretien des collèges, leConseil général contribue à offrir de meil-leuresconditionsd’étudeaux60 000collé-giens val-de-marnais.

�Université

LeConseil général s’impliquedans l’ensei-gnement supérieuret la recherche.Dans lecadrede la conventionqui le lie à l’univer-sité Paris-12, le Département travaille à laréalisation de logements pour étudiantset soutient la recherche dans le Val-de-Marne.Par ailleurs, il participeà la créationd’un campus de cancérologie àVillejuif.

�Utile

Depuis 1987, à chaque rentrée, le Conseilgénéraloffreauxcollégiensunobjetutile àleur scolarité : dictionnaire de premièrelangue vivante pour les élèves de 6e,calcu-latrice scientifiquepour ceuxde4e.L’objec-tif du Département est d’alléger les dé-pensesdesfamillesà l’occasiondelarentrée.

80C’EST LE NOMBRE DECOLLÈGES CONCERNÉSCETTE ANNÉE PAR DESTRAVAUX D’ENTRETIENET D’AMÉLIORATION.

Les jeuneset l’éducation

O N Y T I E N T !

70 000 jeunes bénéficientdu remboursement à 50 %de la carte Imagine R.

LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

UN DÉPARTEMENTATTENTIF ET SOLIDAIRELe Val-de-Marne est d’abord riche de ses habitants, de la diversité de celles et ceux qui y vivent,y étudient et y travaillent. Citoyenneté et solidarité sont donc au cœur de l’organisationd’un service public départemental dont 68% des Val-de-Marnais considèrent qu’il contribueà réduire les inégalités sociales et territoriales.

718M€C’EST LA SOMME QUE LECONSEIL GÉNÉRAL ATTRIBUE ÀL’ACTION SOCIALE EN 2009.

O N Y T I E N T !

1918 LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN

�Terre d’événements

Biennale nationale de danse, festivalinternational de films de femmes,Théâtrales Charles-Dullin, Sons d’Hiver,festival « Nous n’irons pas à Avignon »,Festi’Val-de-Marne... Le Val-de-Marneaccueille toute l’année un grand nombred’événements culturels majeurs.

Parce qu’il favorise la convivialité, le partage devaleurs et la rencontre de l’autre, le sport est bienplus qu’un loisir. Il participe de la vie de la cité etcrée des liens humains.

�Mac/Val

Inauguré en 2005 à Vitry-sur-Seine, leMAC/VAL est le premier musée d’artcontemporain installé en banlieue.Regroupant plus d’un millier d’œuvres, ila accueilli l’an dernier plus de 86 000visiteurs. Il s’adresse aussi bien aux férusd’art qu’à ceuxqui n’ont pas l’habitudedepousser les portes d’unmusée.

COUDRE HIER À AUJOURD’HUI« (…) Casser la structure départementale seraitcatastrophique et livrerait bon nombre d’artistes auvent mauvais du libéralisme, en réduisant au silenceles plus fragiles, en paupérisant le processus de

création. Alors oui, notre département on y tient. Il demeure encorecet espace où l’on peut coudre hier à aujourd’hui, et faire que laculture ne soit pas phagocytée par l’industrie du divertissement. »JEAN-CLAUDE BARENS,directeur du Festi’Val-de-Marne.

UNE AIDE INDISPENSABLE« Le Conseil général aide le mouvementsportif dans divers domaines qui nerelèvent pas de compétencesobligatoires mais qui sont indispensables

au développement du sport : fonctionnement descomités départementaux, organisation de stages,déplacements des équipes, aide à la participation àune compétition internationale, aide à la création descentres d’initiation sportive, équipements des parcsinterdépartementaux et bases de loisirs, soutienau sport de niveau national, à la création et à larénovation d’équipements sportifs et, enfin, Jeux duVal-de-Marne qui valorisent le sport et la participationde tous (…) » CHRISTIAN LOPES, président du comité

départemental olympique et sportif 94.

Aide à la création, à la diffusion et aux pratiques culturelles,soutien des associations,mise en valeur du patrimoine etpromotion du spectacle vivant, le Conseil général agit pourque la culture soit accessible au plus grand nombre.

La culture et le sportO N Y T I E N T !

� Le soutien à la pratiquesportive

Le Conseil général organise durant l’étédeux semaines d’évènements sportifsouverts à tous : les Jeux duVal-de-Marne.Objectif : inciter les habitants, petits etgrands, à pratiquer tous types de sports,à s’initier à de nouvelles disciplines, et àcommunier dans un esprit festif autourdes grandes valeurs du sport. L’édition2009 des Jeux, qui s’est tenue du 5 au 21juin, a réuni plus de 130 000 personnes.Elle s’est déroulée sur le thème « Sport ethandicap ».

11M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALALLOUE EN 2009 ÀL’ACCOMPAGNEMENTDE LA PRATIQUESPORTIVE.

� Les enfants aussi

Pour que la culture ne soit pas réservée àquelques-uns le Conseil général du Val-de-Marne poursuit une politique cultu-relle de l’enfance axée notamment surl’accès à la lecture. Il aide aussi à la créa-tion des jeunes et mène de nombreuxprojets avec les collégiens.

Une dizained’événements dehaut niveau sontsoutenus chaqueannée par leConseil général.

15,1M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALALLOUE À LACULTURE EN 2009.

UN DÉPARTEMENTATTENTIF ET SOLIDAIRELe Val-de-Marne est d’abord riche de ses habitants, de la diversité de celles et ceux qui y vivent,y étudient et y travaillent. Citoyenneté et solidarité sont donc au cœur de l’organisationd’un service public départemental dont 68% des Val-de-Marnais considèrent qu’il contribueà réduire les inégalités sociales et territoriales.

718M€C’EST LA SOMME QUE LECONSEIL GÉNÉRAL ATTRIBUE ÀL’ACTION SOCIALE EN 2009.

O N Y T I E N T !

1918 LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

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�Terre d’événements

Biennale nationale de danse, festivalinternational de films de femmes,Théâtrales Charles-Dullin, Sons d’Hiver,festival « Nous n’irons pas à Avignon »,Festi’Val-de-Marne... Le Val-de-Marneaccueille toute l’année un grand nombred’événements culturels majeurs.

Parce qu’il favorise la convivialité, le partage devaleurs et la rencontre de l’autre, le sport est bienplus qu’un loisir. Il participe de la vie de la cité etcrée des liens humains.

�Mac/Val

Inauguré en 2005 à Vitry-sur-Seine, leMAC/VAL est le premier musée d’artcontemporain installé en banlieue.Regroupant plus d’un millier d’œuvres, ila accueilli l’an dernier plus de 86 000visiteurs. Il s’adresse aussi bien aux férusd’art qu’à ceuxqui n’ont pas l’habitudedepousser les portes d’unmusée.

COUDRE HIER À AUJOURD’HUI« (…) Casser la structure départementale seraitcatastrophique et livrerait bon nombre d’artistes auvent mauvais du libéralisme, en réduisant au silenceles plus fragiles, en paupérisant le processus de

création. Alors oui, notre département on y tient. Il demeure encorecet espace où l’on peut coudre hier à aujourd’hui, et faire que laculture ne soit pas phagocytée par l’industrie du divertissement. »JEAN-CLAUDE BARENS,directeur du Festi’Val-de-Marne.

UNE AIDE INDISPENSABLE« Le Conseil général aide le mouvementsportif dans divers domaines qui nerelèvent pas de compétencesobligatoires mais qui sont indispensables

au développement du sport : fonctionnement descomités départementaux, organisation de stages,déplacements des équipes, aide à la participation àune compétition internationale, aide à la création descentres d’initiation sportive, équipements des parcsinterdépartementaux et bases de loisirs, soutienau sport de niveau national, à la création et à larénovation d’équipements sportifs et, enfin, Jeux duVal-de-Marne qui valorisent le sport et la participationde tous (…) » CHRISTIAN LOPES, président du comité

départemental olympique et sportif 94.

Aide à la création, à la diffusion et aux pratiques culturelles,soutien des associations,mise en valeur du patrimoine etpromotion du spectacle vivant, le Conseil général agit pourque la culture soit accessible au plus grand nombre.

La culture et le sportO N Y T I E N T !

� Le soutien à la pratiquesportive

Le Conseil général organise durant l’étédeux semaines d’évènements sportifsouverts à tous : les Jeux duVal-de-Marne.Objectif : inciter les habitants, petits etgrands, à pratiquer tous types de sports,à s’initier à de nouvelles disciplines, et àcommunier dans un esprit festif autourdes grandes valeurs du sport. L’édition2009 des Jeux, qui s’est tenue du 5 au 21juin, a réuni plus de 130 000 personnes.Elle s’est déroulée sur le thème « Sport ethandicap ».

11M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALALLOUE EN 2009 ÀL’ACCOMPAGNEMENTDE LA PRATIQUESPORTIVE.

� Les enfants aussi

Pour que la culture ne soit pas réservée àquelques-uns le Conseil général du Val-de-Marne poursuit une politique cultu-relle de l’enfance axée notamment surl’accès à la lecture. Il aide aussi à la créa-tion des jeunes et mène de nombreuxprojets avec les collégiens.

Une dizained’événements dehaut niveau sontsoutenus chaqueannée par leConseil général.

15,1M€C’EST LA SOMME QUELE CONSEIL GÉNÉRALALLOUE À LACULTURE EN 2009.

2120 LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

� Proj’aide

Proj’aide est un service du Conseil géné-ral destiné à favoriser les dynamiquesassociatives, encourager le bénévolat etaccompagner le montage de projetsassociatifs citoyens. Proj’aide offre sesconseils aux porteurs de projets et leurpropose de multiples formations ainsique des consultations d’experts.

� Démocratie participative

Le Département a créé des « comitésd’usagers » (Filival) et des « conseils decrèches » pour informer les parents etmieux connaître leurs besoins. L’initia-tive « Imagine leVal-de-Marne » a permisdemieux cerner les attentes et les préoc-cupations des habitants. Fin 2008, leVal-de-Marne est devenu le premier Dé-partement à se doter d’une « charte de laparticipation ».Élaborée en concertationavec les habitants, son principe est defaire de la participation citoyenne leprincipe de base du service public dé-partemental. Ainsi, les Val-de-Marnaisont été associés à l’élaboration du planbleu ou du schéma départementald’aménagement.

2,3M€ONT ÉTÉ CONSACRÉSÀ L’ACCOMPAGNEMENTDE 97 PROJETSDE SOLIDARITÉINTERNATIONALEMOBILISANT 700JEUNES EN 2009.

CONSEILS ET FORMATION« Je suis très satisfaite du service duConseil général Proj’aide. Il nous permetd’avoir des conseils pour diriger uneassociation, de suivre des formations

gratuites… Depuis le mois de janvier, nous avons unenouvelle salariée, elle suivra également les formationsde Proj’aide. » COUNA SIDIBE, directrice de l’association

Arc-en-Ciel,Villeneuve-Saint-Georges.

O N Y T I E N T !

Dans le Val-de-Marne, chacun compte pour un.C’est pourquoi le Conseil généralencourage la participation des citoyens à la vie du département.Dialogueet concertation, démocratie participative, encouragement au développementde la vie associative sont des axes forts qui contribuent à la richesse de la viecollective et au développement de notre département.

4000C’EST LE NOMBRED’ASSOCIATIONSAIDÉES PAR LEDÉPARTEMENT.

30M€DE SUBVENTIONSSONT VERSÉS PARLE CONSEIL GÉNÉRALAUX ASSOCIATIONS.

La citoyennetéet la vie associativeParce nous pouvons tous, un jour ou l’autre, être confrontés aux difficultés

de la vie, le Conseil général développe des politiques de solidarité envers tousceux qui en ont besoin, et à tous les âges. Ces actions représentent près desdeux tiers du budget du Département.

� Espacesdépartementauxdes solidarités

Le Conseil général a mis en place un dis-positif innovant pour venir en aide auxVal-de-Marnais en situation de détresse.Un réseaude20Espacesdépartementauxde solidarité (EDS) informe les personnesen difficulté sur leurs droits et sur les ser-vices dont ils peuvent bénéficier. Les EDSjouent aussi un rôle d’accompagnementenmatièredeprotectionmaternelle et in-fantile, ou d’aide sociale à l’enfance.

O N Y T I E N T !

La solidarité

164M€C’EST LA SOMMECONSACRÉE, DANSLE BUDGET 2009 DUCONSEIL GÉNÉRAL, ÀL’INSERTION SOCIALEET PROFESSIONNELLE.

5,9%C’EST LA PROPORTIOND’AGENTSHANDICAPÉSTRAVAILLANT POURLE CONSEIL GÉNÉRAL.LES COLLECTIVITÉSFRANÇAISES ENEMPLOIENT ENMOYENNE 3,5%.

114M€C’EST LE BUDGET 2009DU DÉPARTEMENTEN FAVEURDES PERSONNESHANDICAPÉES.

� Vieillir dans l’automieet la dignité

C’est le budget consacré en 2009 par leConseil général à l’aide aux personnesâgées.Plus de 60millions sont destinés àl’Allocation personnalisée d’autonomie(APA),dont 37millions d’euros pour l’APAà domicile et 23,3 millions d’euros pourl’APA en établissement. 13 000 person-nes bénéficient de cette allocation dansle département.

� Clause d’insertionsocialePour favoriser le retour à l’emploi des chô-meurs de longue durée ou des alloca-taires des minima sociaux, le Conseil gé-néral du Val-de-Marne a introduit une« claused’insertion sociale »dans le cahierdes charges de ses marchés publics. Lesentreprises doivent s’engager à recruterun certain nombre de personnes en in-sertion. En deux ans et demi, ce disposi-tif innovant a permis à une centaine deVal-de-Marnais de retrouver un emploi.

� Handicap

LeConseil général duVal-de-Marnemèneen faveur des personnes en situation dehandicap une politique volontariste quis’articule autour d’un schéma départe-mental. Parmi les actions les plus signifi-catives duDépartement,Filival est un ser-vice de transport adapté aux personneshandicapées ne pouvant pas utiliser lestransports réguliers. Chaque trajet des2300 bénéficiaires de Filival est pris encharge par le Département à hauteur de20euros.L’andernier,Filival a réalisé60000déplacements,soit unedépensede 3mil-lions d’euros pour le Département.

� Mobilité pour lespersonnes âgéesPour favoriser la mobilité des personnesâgées, le Conseil général délivre 60000cartes de transport Améthyste et Rubis.Une dépense évaluée à 19 millions d’eu-ros pour le Département, qui prend parexemple à sa charge 361 euros du coûtunitaire de la carte Améthyste.

2,2M€C’EST LE MONTANTDU TOTAL DESCHÈQUES-SOLIDARITÉREMIS L’AN DERNIERLORS DE LA FÊTE DESSOLIDARITÉS.

2120 LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT !

� Proj’aide

Proj’aide est un service du Conseil géné-ral destiné à favoriser les dynamiquesassociatives, encourager le bénévolat etaccompagner le montage de projetsassociatifs citoyens. Proj’aide offre sesconseils aux porteurs de projets et leurpropose de multiples formations ainsique des consultations d’experts.

� Démocratie participative

Le Département a créé des « comitésd’usagers » (Filival) et des « conseils decrèches » pour informer les parents etmieux connaître leurs besoins. L’initia-tive « Imagine leVal-de-Marne » a permisdemieux cerner les attentes et les préoc-cupations des habitants. Fin 2008, leVal-de-Marne est devenu le premier Dé-partement à se doter d’une « charte de laparticipation ».Élaborée en concertationavec les habitants, son principe est defaire de la participation citoyenne leprincipe de base du service public dé-partemental. Ainsi, les Val-de-Marnaisont été associés à l’élaboration du planbleu ou du schéma départementald’aménagement.

2,3M€ONT ÉTÉ CONSACRÉSÀ L’ACCOMPAGNEMENTDE 97 PROJETSDE SOLIDARITÉINTERNATIONALEMOBILISANT 700JEUNES EN 2009.

CONSEILS ET FORMATION« Je suis très satisfaite du service duConseil général Proj’aide. Il nous permetd’avoir des conseils pour diriger uneassociation, de suivre des formations

gratuites… Depuis le mois de janvier, nous avons unenouvelle salariée, elle suivra également les formationsde Proj’aide. » COUNA SIDIBE, directrice de l’association

Arc-en-Ciel,Villeneuve-Saint-Georges.

O N Y T I E N T !

Dans le Val-de-Marne, chacun compte pour un.C’est pourquoi le Conseil généralencourage la participation des citoyens à la vie du département.Dialogueet concertation, démocratie participative, encouragement au développementde la vie associative sont des axes forts qui contribuent à la richesse de la viecollective et au développement de notre département.

4000C’EST LE NOMBRED’ASSOCIATIONSAIDÉES PAR LEDÉPARTEMENT.

30M€DE SUBVENTIONSSONT VERSÉS PARLE CONSEIL GÉNÉRALAUX ASSOCIATIONS.

La citoyennetéet la vie associativeParce nous pouvons tous, un jour ou l’autre, être confrontés aux difficultés

de la vie, le Conseil général développe des politiques de solidarité envers tousceux qui en ont besoin, et à tous les âges. Ces actions représentent près desdeux tiers du budget du Département.

� Espacesdépartementauxdes solidarités

Le Conseil général a mis en place un dis-positif innovant pour venir en aide auxVal-de-Marnais en situation de détresse.Un réseaude20Espacesdépartementauxde solidarité (EDS) informe les personnesen difficulté sur leurs droits et sur les ser-vices dont ils peuvent bénéficier. Les EDSjouent aussi un rôle d’accompagnementenmatièredeprotectionmaternelle et in-fantile, ou d’aide sociale à l’enfance.

O N Y T I E N T !

La solidarité

164M€C’EST LA SOMMECONSACRÉE, DANSLE BUDGET 2009 DUCONSEIL GÉNÉRAL, ÀL’INSERTION SOCIALEET PROFESSIONNELLE.

5,9%C’EST LA PROPORTIOND’AGENTSHANDICAPÉSTRAVAILLANT POURLE CONSEIL GÉNÉRAL.LES COLLECTIVITÉSFRANÇAISES ENEMPLOIENT ENMOYENNE 3,5%.

114M€C’EST LE BUDGET 2009DU DÉPARTEMENTEN FAVEURDES PERSONNESHANDICAPÉES.

� Vieillir dans l’automieet la dignité

C’est le budget consacré en 2009 par leConseil général à l’aide aux personnesâgées.Plus de 60millions sont destinés àl’Allocation personnalisée d’autonomie(APA),dont 37millions d’euros pour l’APAà domicile et 23,3 millions d’euros pourl’APA en établissement. 13 000 person-nes bénéficient de cette allocation dansle département.

� Clause d’insertionsocialePour favoriser le retour à l’emploi des chô-meurs de longue durée ou des alloca-taires des minima sociaux, le Conseil gé-néral du Val-de-Marne a introduit une« claused’insertion sociale »dans le cahierdes charges de ses marchés publics. Lesentreprises doivent s’engager à recruterun certain nombre de personnes en in-sertion. En deux ans et demi, ce disposi-tif innovant a permis à une centaine deVal-de-Marnais de retrouver un emploi.

� Handicap

LeConseil général duVal-de-Marnemèneen faveur des personnes en situation dehandicap une politique volontariste quis’articule autour d’un schéma départe-mental. Parmi les actions les plus signifi-catives duDépartement,Filival est un ser-vice de transport adapté aux personneshandicapées ne pouvant pas utiliser lestransports réguliers. Chaque trajet des2300 bénéficiaires de Filival est pris encharge par le Département à hauteur de20euros.L’andernier,Filival a réalisé60000déplacements,soit unedépensede 3mil-lions d’euros pour le Département.

� Mobilité pour lespersonnes âgéesPour favoriser la mobilité des personnesâgées, le Conseil général délivre 60000cartes de transport Améthyste et Rubis.Une dépense évaluée à 19 millions d’eu-ros pour le Département, qui prend parexemple à sa charge 361 euros du coûtunitaire de la carte Améthyste.

2,2M€C’EST LE MONTANTDU TOTAL DESCHÈQUES-SOLIDARITÉREMIS L’AN DERNIERLORS DE LA FÊTE DESSOLIDARITÉS.

GROUPE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE

La réforme des collectivitésterritoriales : «Faire prévaloir lalogique territoriale et l’efficacité !»Avecmes collègues,nous sommesattachésàunecouverturedu ter-ritoirepardes collectivitésprochesdeshabitants.C’est essentiel pourladémocratie,la cohésion sociale et les solidarités.Toute réformedescol-lectivités territorialesdoit faireprévaloir la logique territorialeet l’ef-ficacité des services à nos concitoyens.

« La plupart des élus ont compris la pertinence de cette réforme etsentent bien que les Français la souhaitent fortement ».Leprojetderéformedescollectivités territoriales (avec lacréationduconseil-ler territorial) sera présenté au Conseil desministres avant la fin de l’année2009.Il devramoderniser radicalementnotreviepublique,préciser et clari-fier les relationsentrecollectivitéset les rapportsentre leséluset lescitoyens.

Qui peut contester les difficultés d’une organisation de notre territoire na-tional basée sur quatre échelons (commune, EPCI, Département, Région).Ces collectivités doivent faire leur mutation pour déboucher sur une arti-culation plus simple,plus spécialisée au plan de la fiscalité,plus efficace,cequi permettra demieux gérer les enjeux économiques et sociaux dans uncontexte de plus en plus exigeant.Une telle réforme va de pair avec la cla-rificationdescompétences respectivesdescollectivités localeset leurcom-plémentarité.Contrairement aux allégations simplistes que nous entendons de la partde certains partis de gauche, le président de la République souhaite ar-demmentun consensus national sur ce sujet et les concertationsdéjà lar-gement ouvertes, seront poursuivies au Parlement, sans tabou, pourvuqu’elles neprônentpas un immobilisme.Notre société se transformepro-fondément, le contexte social, la crise financière et économiquen’ont faitque précipiter une nécessaire évolution et une adaptation de nos insti-tutions à de nouvelles exigences enmatière de transparence,de rigueurfinancière et d’optimisation de l’action publique.Les Français critiquent la complexité de nos institutions, lamultiplicationdes interlocuteurs,la lourdeur et les disparités de la fiscalité.Il faut toiletterun systèmequi s’est construit par empilement de structures pendant 200ans.Si le progrès doit passer par le développement des coopérations en-tre collectivités,une diminution du nombre d’élus, faisons-le !Avecmes collègues,en tantqueprésidentde l’UCGF*,nous sommesattachés à la commune et au département qui prouvent leur capa-cité à améliorer,au quotidien, la vie des Français.Ne perdons pas l’objectif poursuivi par le président de la République : ilfaut réformer et simplifier pour renforcer l’efficacité des politiques pu-bliques au service de nos concitoyens.

Jacques JP Martin, président du groupe Majorité présidentielle au Conseil géné-

ral duVal-de-Marne,président de l’Uniondes conseillers générauxde France*,maire

de Nogent-sur-Marne.

GROUPE DES ÉLUS SOCIALISTESET RÉPUBLICAINS

«Avec vous et pour vous,le Val-de-Marne,on y tient ! »Aujourd’hui,deuxprojets dugouvernement,un traitant de l’organisationterritoriale, l’autre de la fiscalité locale,s’attaquent aux communes, inter-communalités, Départements et Régions de France. Ils menacent ladémocratie locale et les services publics. Ils mettent à mal l’autonomiefiscale et financière des collectivités locales, et donc de leur liberté.Parallèlement et dans le même but, avec le projet du Grand Paris, l’Étatsouhaite recentraliser entre ses mains toutes les politiques d’aménage-ment de l’Île-de-France.Avec de tellesmodifications, les citoyens ont tout à perdre.

Pour notre collectivité les conséquences seront :- La réductiondesmoyensdans la constructiondes collèges.Aujourd’hui,le Conseil général investit annuellement près de 83millions d’euros dansles travaux d’entretien des collèges.- La réduction de l’aide au transport des élèves.Actuellement, le Conseilgénéral prend à sa charge 50% de la carte Imagine R : un tel soutien,indispensable aux familles,disparaîtrait.- La suppression de l’action départementale en faveur des crèches.Aujourd’hui le Département finance 76 crèches départementales à destarifs accessibles à tous.- La réductiondesmoyens d’accueil despersonnes âgées et handicapées.En 2008, le Conseil général, qui s’en est fait une priorité, a consacré112 millions à nos aînés.Qu’en serait il demain ?Et l’on pourrait également évoquer les divers soutiens accordés par leDépartement aux projets associatifs, culturels, aux activités et équipe-ments sportifs, à ses 22 parcs départementaux.

À l’opposé de la réforme politicienne du gouvernement qui dénigre lescollectivités, les démantèle et désengage l’État, les élus socialistes etrépublicains souhaitent clarifier les compétences de l’État et descollectivités territoriales pour plus d’efficacité, renforcer la péré-quation pour plus de justice sociale et démocratiser par le suffrageuniversel direct avec la participation des citoyens.

GROUPE GAUCHE CITOYENNE

Réforme territoriale :de graves menaces !

Confirmée par le chef de l’État, le 22 juin dernier,qui a déclaré vouloir al-ler « jusqu’au bout », la réformedes collectivités territorialesporteenelle de gravesmenaces.

Une remise en cause de la décentralisationConseillers régionaux et généraux feraient place à des conseillers terri-toriaux, et leur nombre serait réduit de moitié.Moins d’élus et des élusplus éloignés des citoyens, cela signifie un affaiblissement de la gouver-nance locale qui va à l’encontre duprincipemêmede la décentralisation.Alors que celle-ci a fait ses preuves,elle est violemment remise en causedans ce projet de réforme.La suppression de la clause de compétence généraleConcrètement, cela signifie que notre Département devrait renonceraux aides qu’il a mises en place pour les particuliers et les associationstelles que le remboursement à 50%de la carte ImagineR,l’aide à la demi-pension des collégiens, les subventions aux activités culturelles et spor-tives... Il devra renoncer aussi à la gestion des crèches départementales,et à d’autres services publics de proximité.Notre Conseil général est ambitieux pour leVal-de-Marne ;pas questionpour nous de renoncer à cette ambition !Et puis, nous le savons, nos communes pourront d’autant moins relayerces actions que leurs ressources sont menacées par cette réforme.Une dangereuse spécialisation des ressources de financementAvec la suppression de la taxe professionnelle, l’entreprise ne contri-bueraplus à la vie économiquedu territoire qui l’accueille alors qu’elle uti-lisera ses infrastructures.Danger pour le contribuable puisque les seulesressources propres des collectivités seraient les impôts locaux des habi-tants. Aggravation des inégalités entre les territoires, les collectivitésdont les populations sont les plus modestes se retrouvant sans moyenspour gérer et développer les services indispensables à ces populations.Et… danger pour aussi pour l’entreprise, la collectivité ayant moinsd’ intérêt à l’accueillir.Moins d’autonomie et de ressources pour les collectivités, c’estmoins de démocratie,moins de solidarité,moins d’égalité...

Gauche citoyenne ira « jusqu’au bout» pour soutenir les citoyens !

Daniel Breuiller, vice-président du Conseil général, conseiller général d’Arcueil,

maire d’Arcueil. www.danielbreuiller.fr - Chritine Janodet, conseillère générale

d’Orly,maire d’Orly. [email protected] - Joseph Rossignol, président

du groupe Gauche citoyenne, conseiller général de Boissy-Saint-Léger, maire de

Limeil-Brévannes.www.josephrossignol.info

GROUPE COMMUNISTE

Projets de réformes territoriales :c’est la démocratie et les libertésqu’on assassineDisparition des communes et des Départements au profit de métro-poles ultralibérales et denoyauxde communes,réduction sansprécédentdunombred’élus locaux,affaiblissement des interventions politiques deproximité.Aumêmemoment, la crise du capitalismebat sonplein et no-tre peuple a besoin de plus de solidarité et de réponses publiques.Lesprojets de réforme territoriale et fiscale,le projetGrandParis deNicolasSarkozy sont contraires à la décentralisation et à la démocratie locale.

Concrètement, ils signifient moins de soutien aux projets associatifs,moins de crèches et d’écoles publiques, moins de transports, culture,sports,accessibles à tous ;moins deprojets collectifs et structurants pourl’avenir de nos territoires.Autant de domaines où les collectivités locales,aujourd’huimenacées, jouent un rôlemajeur en termes d’efficacité éco-nomique et sociale et d’équilibre territorial.En outre,ces projets de rentrée,à la sauce Sarkozy etmoyennant des ca-deaux immoraux auxpuissances bancaires et financières,annoncent desreculs démocratiques sans précédent dans un pays qui a vu naître laRépublique.En dénigrant l’action des élus locaux,des associations,de laparticipation citoyenne, en envisageant de véritables charcutages élec-toraux faisant la part belle aux ambitions de l’UMP, c’est l’expression dela volonté populaire que la droite au pouvoir veut écraser.Comme il entreprendde le faire avec LaPoste,le gouvernement confirmeson choix libéral d’ouvrir des pans entiers de notre économie et des ser-vices à la privatisation, source d’inégalités et d’exclusions.Les élus communistes et républicains, parlementaires et élus locaux,n’auront de cesse de dénoncer les projets émanant d’une telle concep-tion des rapports humains et dont la crise financière,économique et so-ciale montre les dérives dangereuses pour les hommes et la planète.

Il est urgent d’exiger le retrait de ces projets.

Dans toute sa diversité, la population abesoin d’une réforme ambitieusefondée sur la solidarité des territoires, de nouveaux services publics(transports, logements…),de nouveaux droits aux citoyens.La nécessitédenouveauxmoyensd’action et de financement auxdifférents échelonsterritoriaux relève de la même urgence. C’est dans cet esprit que lesconseillers généraux communistes du Val-de-Marne vous appellentà prendre part à cette bataille d’envergure et gage d’avenir.

Les élus du groupe communiste :Christian Favier (président du Conseil général),

Pascal Savoldelli (président du groupe communiste), Pierre Bell’Lloch, Chantal

Bourvic, Daniel Davisse, Gilles Delbos, Alain Desmarest, Laurent Garnier, Christian

Hervy,Marie Kennedy,DanielleMaréchal,MauriceOuzoulias,Jacques Perreux,Liliane

Pierre, Évelyne Rabardel,Gilles Saint-Gal,Marc Thiberville.

LEDÉPARTEM

ENT,

UTILEAU

QUOTIDIEN LIBRE EXPRESSION

22 LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT ! 23

GROUPE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE

La réforme des collectivitésterritoriales : «Faire prévaloir lalogique territoriale et l’efficacité !»Avecmes collègues,nous sommesattachésàunecouverturedu ter-ritoirepardes collectivitésprochesdeshabitants.C’est essentiel pourladémocratie,la cohésion sociale et les solidarités.Toute réformedescol-lectivités territorialesdoit faireprévaloir la logique territorialeet l’ef-ficacité des services à nos concitoyens.

« La plupart des élus ont compris la pertinence de cette réforme etsentent bien que les Français la souhaitent fortement ».Leprojetderéformedescollectivités territoriales (avec lacréationduconseil-ler territorial) sera présenté au Conseil desministres avant la fin de l’année2009.Il devramoderniser radicalementnotreviepublique,préciser et clari-fier les relationsentrecollectivitéset les rapportsentre leséluset lescitoyens.

Qui peut contester les difficultés d’une organisation de notre territoire na-tional basée sur quatre échelons (commune, EPCI, Département, Région).Ces collectivités doivent faire leur mutation pour déboucher sur une arti-culation plus simple,plus spécialisée au plan de la fiscalité,plus efficace,cequi permettra demieux gérer les enjeux économiques et sociaux dans uncontexte de plus en plus exigeant.Une telle réforme va de pair avec la cla-rificationdescompétences respectivesdescollectivités localeset leurcom-plémentarité.Contrairement aux allégations simplistes que nous entendons de la partde certains partis de gauche, le président de la République souhaite ar-demmentun consensus national sur ce sujet et les concertationsdéjà lar-gement ouvertes, seront poursuivies au Parlement, sans tabou, pourvuqu’elles neprônentpas un immobilisme.Notre société se transformepro-fondément, le contexte social, la crise financière et économiquen’ont faitque précipiter une nécessaire évolution et une adaptation de nos insti-tutions à de nouvelles exigences enmatière de transparence,de rigueurfinancière et d’optimisation de l’action publique.Les Français critiquent la complexité de nos institutions, lamultiplicationdes interlocuteurs,la lourdeur et les disparités de la fiscalité.Il faut toiletterun systèmequi s’est construit par empilement de structures pendant 200ans.Si le progrès doit passer par le développement des coopérations en-tre collectivités,une diminution du nombre d’élus, faisons-le !Avecmes collègues,en tantqueprésidentde l’UCGF*,nous sommesattachés à la commune et au département qui prouvent leur capa-cité à améliorer,au quotidien, la vie des Français.Ne perdons pas l’objectif poursuivi par le président de la République : ilfaut réformer et simplifier pour renforcer l’efficacité des politiques pu-bliques au service de nos concitoyens.

Jacques JP Martin, président du groupe Majorité présidentielle au Conseil géné-

ral duVal-de-Marne,président de l’Uniondes conseillers générauxde France*,maire

de Nogent-sur-Marne.

GROUPE DES ÉLUS SOCIALISTESET RÉPUBLICAINS

«Avec vous et pour vous,le Val-de-Marne,on y tient ! »Aujourd’hui,deuxprojets dugouvernement,un traitant de l’organisationterritoriale, l’autre de la fiscalité locale,s’attaquent aux communes, inter-communalités, Départements et Régions de France. Ils menacent ladémocratie locale et les services publics. Ils mettent à mal l’autonomiefiscale et financière des collectivités locales, et donc de leur liberté.Parallèlement et dans le même but, avec le projet du Grand Paris, l’Étatsouhaite recentraliser entre ses mains toutes les politiques d’aménage-ment de l’Île-de-France.Avec de tellesmodifications, les citoyens ont tout à perdre.

Pour notre collectivité les conséquences seront :- La réductiondesmoyensdans la constructiondes collèges.Aujourd’hui,le Conseil général investit annuellement près de 83millions d’euros dansles travaux d’entretien des collèges.- La réduction de l’aide au transport des élèves.Actuellement, le Conseilgénéral prend à sa charge 50% de la carte Imagine R : un tel soutien,indispensable aux familles,disparaîtrait.- La suppression de l’action départementale en faveur des crèches.Aujourd’hui le Département finance 76 crèches départementales à destarifs accessibles à tous.- La réductiondesmoyens d’accueil despersonnes âgées et handicapées.En 2008, le Conseil général, qui s’en est fait une priorité, a consacré112 millions à nos aînés.Qu’en serait il demain ?Et l’on pourrait également évoquer les divers soutiens accordés par leDépartement aux projets associatifs, culturels, aux activités et équipe-ments sportifs, à ses 22 parcs départementaux.

À l’opposé de la réforme politicienne du gouvernement qui dénigre lescollectivités, les démantèle et désengage l’État, les élus socialistes etrépublicains souhaitent clarifier les compétences de l’État et descollectivités territoriales pour plus d’efficacité, renforcer la péré-quation pour plus de justice sociale et démocratiser par le suffrageuniversel direct avec la participation des citoyens.

GROUPE GAUCHE CITOYENNE

Réforme territoriale :de graves menaces !

Confirmée par le chef de l’État, le 22 juin dernier,qui a déclaré vouloir al-ler « jusqu’au bout », la réformedes collectivités territorialesporteenelle de gravesmenaces.

Une remise en cause de la décentralisationConseillers régionaux et généraux feraient place à des conseillers terri-toriaux, et leur nombre serait réduit de moitié.Moins d’élus et des élusplus éloignés des citoyens, cela signifie un affaiblissement de la gouver-nance locale qui va à l’encontre duprincipemêmede la décentralisation.Alors que celle-ci a fait ses preuves,elle est violemment remise en causedans ce projet de réforme.La suppression de la clause de compétence généraleConcrètement, cela signifie que notre Département devrait renonceraux aides qu’il a mises en place pour les particuliers et les associationstelles que le remboursement à 50%de la carte ImagineR,l’aide à la demi-pension des collégiens, les subventions aux activités culturelles et spor-tives... Il devra renoncer aussi à la gestion des crèches départementales,et à d’autres services publics de proximité.Notre Conseil général est ambitieux pour leVal-de-Marne ;pas questionpour nous de renoncer à cette ambition !Et puis, nous le savons, nos communes pourront d’autant moins relayerces actions que leurs ressources sont menacées par cette réforme.Une dangereuse spécialisation des ressources de financementAvec la suppression de la taxe professionnelle, l’entreprise ne contri-bueraplus à la vie économiquedu territoire qui l’accueille alors qu’elle uti-lisera ses infrastructures.Danger pour le contribuable puisque les seulesressources propres des collectivités seraient les impôts locaux des habi-tants. Aggravation des inégalités entre les territoires, les collectivitésdont les populations sont les plus modestes se retrouvant sans moyenspour gérer et développer les services indispensables à ces populations.Et… danger pour aussi pour l’entreprise, la collectivité ayant moinsd’ intérêt à l’accueillir.Moins d’autonomie et de ressources pour les collectivités, c’estmoins de démocratie,moins de solidarité,moins d’égalité...

Gauche citoyenne ira « jusqu’au bout» pour soutenir les citoyens !

Daniel Breuiller, vice-président du Conseil général, conseiller général d’Arcueil,

maire d’Arcueil. www.danielbreuiller.fr - Chritine Janodet, conseillère générale

d’Orly,maire d’Orly. [email protected] - Joseph Rossignol, président

du groupe Gauche citoyenne, conseiller général de Boissy-Saint-Léger, maire de

Limeil-Brévannes.www.josephrossignol.info

GROUPE COMMUNISTE

Projets de réformes territoriales :c’est la démocratie et les libertésqu’on assassineDisparition des communes et des Départements au profit de métro-poles ultralibérales et denoyauxde communes,réduction sansprécédentdunombred’élus locaux,affaiblissement des interventions politiques deproximité.Aumêmemoment, la crise du capitalismebat sonplein et no-tre peuple a besoin de plus de solidarité et de réponses publiques.Lesprojets de réforme territoriale et fiscale,le projetGrandParis deNicolasSarkozy sont contraires à la décentralisation et à la démocratie locale.

Concrètement, ils signifient moins de soutien aux projets associatifs,moins de crèches et d’écoles publiques, moins de transports, culture,sports,accessibles à tous ;moins deprojets collectifs et structurants pourl’avenir de nos territoires.Autant de domaines où les collectivités locales,aujourd’huimenacées, jouent un rôlemajeur en termes d’efficacité éco-nomique et sociale et d’équilibre territorial.En outre,ces projets de rentrée,à la sauce Sarkozy etmoyennant des ca-deaux immoraux auxpuissances bancaires et financières,annoncent desreculs démocratiques sans précédent dans un pays qui a vu naître laRépublique.En dénigrant l’action des élus locaux,des associations,de laparticipation citoyenne, en envisageant de véritables charcutages élec-toraux faisant la part belle aux ambitions de l’UMP, c’est l’expression dela volonté populaire que la droite au pouvoir veut écraser.Comme il entreprendde le faire avec LaPoste,le gouvernement confirmeson choix libéral d’ouvrir des pans entiers de notre économie et des ser-vices à la privatisation, source d’inégalités et d’exclusions.Les élus communistes et républicains, parlementaires et élus locaux,n’auront de cesse de dénoncer les projets émanant d’une telle concep-tion des rapports humains et dont la crise financière,économique et so-ciale montre les dérives dangereuses pour les hommes et la planète.

Il est urgent d’exiger le retrait de ces projets.

Dans toute sa diversité, la population abesoin d’une réforme ambitieusefondée sur la solidarité des territoires, de nouveaux services publics(transports, logements…),de nouveaux droits aux citoyens.La nécessitédenouveauxmoyensd’action et de financement auxdifférents échelonsterritoriaux relève de la même urgence. C’est dans cet esprit que lesconseillers généraux communistes du Val-de-Marne vous appellentà prendre part à cette bataille d’envergure et gage d’avenir.

Les élus du groupe communiste :Christian Favier (président du Conseil général),

Pascal Savoldelli (président du groupe communiste), Pierre Bell’Lloch, Chantal

Bourvic, Daniel Davisse, Gilles Delbos, Alain Desmarest, Laurent Garnier, Christian

Hervy,Marie Kennedy,DanielleMaréchal,MauriceOuzoulias,Jacques Perreux,Liliane

Pierre, Évelyne Rabardel,Gilles Saint-Gal,Marc Thiberville.

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QUOTIDIEN LIBRE EXPRESSION

22 LE VAL-DE-MARNE ON Y TIENT ! 23

LeVALdeMARNEJ ’ Y T I E N S !

LeVALdeMARNE,on y tient !

Au moment où la crise économique et sociale affecte les populations,les salariés et les entreprises, il est essentiel de préserver le véritable« bouclier social » que représente le service public départemental.Les collectivités locales (communes, Départements, Régions) qui réalisent75% des investissements publics (souvent en partenariat), ne peuventse voir privées des moyens de développer leurs politiques solidaires,au service de toute la population.De plus, la méthode employée pour décider de ces bouleversementsinstitutionnels et démocratiques n’est pas acceptable : rejet de touteconcertation, dénigrement des élus, démagogie, autoritarisme.

C’est pourquoi, avec le Conseil général du Val-de-Marne, je demande :

� Le maintien de la clause de compétence générale du Départementqui lui permet de développer, en plus de ses compétences réglementaires,de nombreuses politiques publiques originales et utiles en matièrede crèches, de logement, de transport, d’éducation, d’environnement,de culture, de sport….� Le maintien d’une fiscalité liée à l’activité des entreprises,indispensable à la poursuite et au développement des politiquespubliques pour la population et l’activité économique.� La prise en compte du projet «Orbival » dans le développementdes transports en Île-de-France, et des besoins et attentes desVal-de-Marnais en matière de logement, d’emploi et d’améliorationde l’environnement et du cadre de vie.� Le respect des principes de la décentralisation et des valeursdémocratiques et républicaines qu’elle porte.� L’organisation d’un grand débat citoyen sur le développementdes collectivités locales.

Espace de solidarité efficace, le Département assure des services publicsde proximité toujours utiles – et dans bien des cas indispensables –à la vie quotidienne de la population et au développement équilibrédu territoire.

Le Val-de-Marne, j’y tiens !

La réformedes collectivitésterritoriales annoncée par leprésident de la Républiquemenace la vie quotidiennedeshabitants comme la démocratie :�Départements privés de leurpossibilité d’agir en dehors deleurs compétences obligatoires.� Suppression de la taxeprofessionnelle payée par lesentreprises,principale sourcede financement des collectivitéslocales.� Élection à un seul tour deconseillers territoriaux enremplacement des conseillersgénéraux et régionaux,dénidémocratique et premier pas versla disparition desDépartements.�Création avec la Société duGrandParis,d’un état d’exceptiondessaisissant les habitants et leursélus de tout pouvoir enmatièred’urbanisme.

NOM

PRÉNOM

ADRESSE

COURRIEL

SIGNATURE

APPEL

À renvoyer à Christian Favier, présidentdu Conseil général du Val-de-Marne,Hôtel du Département, avenue duGénéral-de-Gaulle, 94054 Créteil Cedexou par internet www.cg94.fr