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L'Ecole valaisanne, juin 1972

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Page 1: L'Ecole valaisanne, juin 1972

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juin 1972 - seizième année 10

Page 2: L'Ecole valaisanne, juin 1972

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L'éc e Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

- - -

va e XVIe année

Juin 1972 No 10 SOMMAIRE

A. Pannatier: R. Hermenjat:

M. Salamin:

J.-C. Georges E . Métrailler:

Partie générale

Propos de fin d'année scolaire Les maladies psycho-sociales ou la formation continue dans l'art de vivre Echos de la construction du Lotschberg (1906-1913)

Communiqués

Partie couleur

Constitution de la plante (suite) . Géographie à l'usage des classes de 3e année (V) .

RENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque m~is, juillet et août exceptés.

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25 j

Sion, tél. (027) 3 Î 1 Il.

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205 215

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365.

Pages de couverture (minimum 10 fois):

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65 .

Impression: Imprimerie Fiorina & Bur­gener, Sion.

Abonnement annnel: Fr. 15.- , CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d 'avril).

1/1 page Fr. 1000.- . 1/2 page Fr. 530.-1/3 page Fr. 360.-1/4 page Fr. 280.-lis page Fr. 160.-

Pages ordinaires (1 insertion): 1/1 page Fr: 100.-1/2 page Fr. 52.-1/3 page Fr. 36.-1/4 page Fr. 28.-l/S page Fr. 16.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, juin 1972

Propos de fin d'année scolaire

Des thèmes nombreux pourraient être traités au terme d'une année scolaire surtout lorsque celle dont il s'agit et qui sjachève a vu se dérou­ler des événements marquants pOllr l'avenir de l'école. Je rappelle briè­vement l'adoption par le peuple, en novembre 1971, de la loi sur l'orga­nisation de l'école valaisanne, l'adhésion au concordat suisse en matière de coordination scolaire, les décisions du Grand Conseil relatives aux décrets d'application des objets précités; je signale la progression réjouis­sante des travaux d' harmonisation des programmes et des structures en Suisse romande et, pour revenir au plan cantonal, les études concernant l'alignement des traitements cl la moyenne suisse.

La plupart des problèmes indiqués ci-dessus ayant fait l'objet de discussions préalables entre les différentes parties intéressées, on pour­rait disserter sur la valeur du dialogue, sur sa nature, sur ses limites et ses finalités, le pouvoir de décision appartenant en dernier lieu, ainsi qu'il est bon de le rappeler, cl ceux qui ont reçu mandat de l'exercer.

D'autres faits importants mériteraient aussi des développements: la participation élevée cl la session pédagogique de l'été 1971 marquée comme cl l'ordinaire par un excellent état d'esprit, la continuation du recyclage en mathématique et en éducation musicale, l'introduction, sous la forme d'une décision de principe du Conseil d'Etat, de l'ensei­gnement de la deuxième langue nationale dans les écoles primaires. 1l conviendrait de revenir aux examens de promotion de fin d'année, de dire que nous en tirons un certain nombre d'enseignements et de répéter à quelques maîtres qu'ils ne sont ni iugés ni jaugés en fonction des seuls résultats obtenus par leurs élèves à ces épreuves, les critères d'appré­ciation reposant aussi sur d'autres bases.

Les esprits chagrins et les pessimistes pourraient être portés à rele­ver, en fin d'année scolaire, les insuffisances de tel enseignant, les man­quements de telle commission scolaire, le zèle intempestif ou maladroit de telle autre, les défauts d'un directeur d'école ou l'incapacité d'un inspecteur à changer les habitudes d'un maître particulièrement têtu; ils traiteraient peut-être sans ménagement les responsables du Département,

.. -les taxant de technocrates éloignés des problèmes réels de l'école, et mettraient même éventuellement en cause la politique générale du Gou­vernement, trop peu attentive selon eux aux tâches essentielles et fon­damentales de l'instruction publique.

Et l'on ne saurait bien entendu leur donner tort entièrement tant il est vrai que rien n'est jamais parfait dans ce secteur très vulnérable et difficile de l'éducation où chacun prétend résolument en savoir plus que sa voisine.

Mais ce qui compte, en définitive, c'est moins la perfection en soi, inaccessible le plus souvent, que le désir sincère, la volonté intelligente et ferme d'une progression constante vers les objectifs que l'on s'est fixés. Que l'on me permette donc de relever ici, dans ce sens, à l'encon­tre des insaiisfaits et en conclusion de fin d'année, quelques raisons que nous avons de croire et d'espérer, d'être optimistes et reconnaissants.

Je songe aux efforts des centaines de maîtresses et de maîtres de ce canton; accomplis discrètement tout au long des jours, des semaines et des mois, dans des conditions parfois encore précaires, et je me dis que s'ils s'exercent en vue du gain matériel, ils dépassent souvent et de très loin cette perspective immédiate et intéressée, compréhensible et nor/. male cependant. Je songe à la persévérance de ces institutrices et de ces instituteurs parvenus à la veille de la retraite et qui acceptent jus­qu'au bout de donner le meilleur. J'imagine l'enthousiasme des jeunes, leur inquiétude, leurs faux pas, leurs rétablissements. Je crois à la com­pétence de ceux et de celles que les années ont affermis et que l'expé­rience n'a pas enfermés dans la routine. Je crois aux progrès de la péda­gogie et je sais qu'ils' pénètrent dans nos écoles, lentement peut-être mais irréversiblement.

Ma conviction profonde est que les enseignants, dans leur grande majorité et dàns leur for intérieur, savent apprécier ce qui se fait en faveur de leur statut matériel et pour une valorisation permanente de leur profession.

Je connais également les soucis de ceux qui assument la charge très lourde de former les futurs enseignants à une époque où les recrute­ments spéciaux compliquent' singulièrement cette tâche. Avec les direc­tions et les corps professoraux des établissements intéressés, il y a lieu de dire aux responsables et aux maîtres des écoles secondaires la satis-

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faction. éprouvée devant le contingent excellent et élevé de jeunes g~ns et de fllles qui se sont présentés ce printemps aux examens d'admission ~ans les éco:es normales. Nous voyons dans cette situation favorable 1 heureux presage d'une solution tant souhaitée aux problèmes de la pénurie.

Que les directeurs d'écoles, les inspectrices et les inspecteurs, les autres collaborateurs directs veuillent bien accepter nos remerciements po~r ~a mani~re dont il coopèrent avec le Service de l'enseignement przmalre et menager. L'excellente cohésion qui existe à ce niveau dans le Haut-Valais comme dans le Valais romand, mérite cette mentio~.

Nous entretenons également des contacts positifs avec les commis­sions scolaires, ~es administrations communales et nos préoccupations mutuelles connaissent dans l'ensemble assez peu de divergences.

Comment ne pas évoquer une nouvelle fois les échanges de points de vue que nous avons fréquemment avec le comité de la SPVal et ceux des autres associations pédagogiques. La coopérati~~ , l'entente, nous les voulons certes, dans une attitude d'ouverture aux idées et aux vœux qui ~ont e~primés, mais aussi dans la compréhension que nous demandons a nos znterlocuteurs, des responsabilités qui appartiennent en propre à l'autorité duement mandatée.

l! man~uerait une touche à ce tableau volontairement optimiste si je ne slgnalais, avant de terminer, que nous travaillons, au sein du Dépar­tement de l'instruction publique, dans un très bon esprit, tant à l'inté­rieur des services qu'entre les services et que nous apprécions tous la clarté des idées, la fermeté des opinions, la très vaste culture, la con­n.~issance approfondie et détaillée des problèmes de celui à qui est con­fzee la plus haute responsabilité et qui la porte devant le Grand Conseil et devant le peuple. Cet hommage sincère, dit sans complaisance ni servilité, mérite d'être rendu parce qu'il est juste. .. .

J'ai voulu, je le répète, émettre ces réflexions générales dans un sens net~ement positif· Cela ne signifie pas que la connaissance de ce qui est mozns favorable fasse défaut. Mais, ne vaut-il pas la peine une lois, de voir le bon côté des choses et de le souligner, au mament ' surtout ' où les grandes vacances de l'été approchent et n'incitent pas particulière­ment à la morosité?

A. Pannatier

Les maladies psycho-sociales ou la formation contin'ue dans l'art de vivre

Même s'il n'y paraît pas pour tout le monde, nous sommes déjà entrés dans la civilisation des loisirs. Dans quelque temps, la vie d'un homme se divi­sera ainsi: 30 ans d'apprentissage, 30 ans de travail, 30 ans de loisirs.

On ne s'improvise pas nonagénaire ... La préparation à une longue vie doit être minutieuse, revue et corrigée, pour que l'individu puisse vivre et non pas subir sa vie.

Notre civilisation industrielle voit régresser les maladies organiques et monter les maladies psycho-sociales. Une concertation de toutes les mesures préventives possibles doit être mise en place par une éducation permanente à tous les niveaux.

1. Eviter au maximum la naissance d 'enfants débiles par une bonne hygiène de la grossesse (attention au tabac: pendant les trois premiers mois de gestation le fœtus est très sensible à la nicotine qui freine la circulation sanguine dans le placenta), par la prévention des maladies qui provoquent des malformations du fœtus (rubéole, toxoplasmose); éviter les rayons X égale­ment. La prévention des accidents penda,nt l'accouchement est aussi très im­portante et les naissances sont préférables dans une maternité.

2. Donner aux jeunes mères la possibilité d'élever leurs enfants en b~s âge. Les trois premières années sont capitales pour le développement pSyChI­que du bébé. Un enfant aimé, entouré, protégé deviendra un adulte équilibré. Un enfant bousculé, transplanté, vivant dans un milieu sans bienveillance deviendra agressif, anxieux, asocial, malheureux.

3. Revenir à une éducation plus ferme. L'enfant a besoin d'une certaine autorité. Il a même besoin de subir quelques fru5tations pour pouvoir ensuite affronter celles de la vie.

4. La lutte contre la drogue. Une certaine expérience de ce phénomène permet un relatif optimisme. Les jeunes se droguent, puis cessent de se droguer. Pendant la période critique il faut veiller à ce qu'ils ne corom.cttent pas de sottises irréparables et à éviter qu'ils ne passent aux drogues majeures.

Il semble que le meilleur moyen de les aid.er à faire surface est de l~s faire vivre en communauté. On est frappé de VOIr que dans ces communautes de jeunes les règles de vies imposées pai' ces jeunes eux-mê~es son(bie~ phl;S rigides et strictes que celles en cours chez les affreux bourgeOIS. .

Les résultats obtenus sont encourageants. Le plus difficile, au dép~rt, ~st de discerner les jeunes en crises et les authentiques délinquants. '

Cependant, un héroïnomane peut faire de l:ln à dix adeptes en ~ne amiée: Quatre pour cent d'entre eux seulement sont récup~rabl~s. Quand a .ceux qUI se piquent aux amphétamines, aucun moyen connu a ce Jo~r ne permet 9.e, les sauver.

l

Page 5: L'Ecole valaisanne, juin 1972

5. Le rôle deYécole est déterminant pour l'avenir de l'enfant qui devÎen­?ra ~n adulte 'pUI~ U!l n~nagénaire; elle doit ouvrir l'esprit, donner l'appétit msatlabl~. d~ ~ ennc?ir, d apprendre, d'expérimenter. L'entraînement intellec­tue! .~e II?dIVIdu lUI permet de gardèr longtemps ses facultés et d'atteindre le trOlsieme age avec sagesse et sérénité.

Apprendre à apprendre dans sa jeunesse est essentiel.

Celui qui a eu une vie satisfaisante aura une vieillesse heureuse. Le dou­l~ureux problè~e de l'heure est celui des vieillards qui n'ont connu qu'une VIe de ?ur tra;rail:. Au moment de la retraite, ils sont désemparés, malheureux. Seule l ergotherapie leur permet de retrouver quelque intérêt à la vie.

. Nous devo~s apprend te rart 'des loisirs en vue de cette longue période qui SUIvra la retraIte.

Peut-ê!re al0~s dOl?inera-~~on , le grave problème de l'alcoolisme qui est souvent ne dans l ennUI et le desœuvrement.

Dans le bon pays de Vaud il y a mévente des vins ... et 6000 alcooliques dépistés (et les autres?), contre 300 drogués.

Il s'agit bien là d'une maladie psycho-sociale dont on ne peut évaluer les douloureuses conséquences et lé coût financier.

Le Dr Delaehaux conclut sur un conseil pratique: chaque fois que l'un d"entre nous, par sa gentillesse, sa compréhension, arrive à nouer le dialogue avec un de se~ semblàbles et qu'il voit briller une petite lueur de joie dans le regard 'de 'son mterlocuteur, un pas a été fait en direction du progrès.

Renée Hermenjat - R.S.M., mai 1972

Résumé de la conférence du: professeur Annand Delachaux donnée à l 'occasion de l'assemblée générale du Cartel HSM, le 25 mai 1972 él. Lausanne.'

N,ouvelle formu·le de. ca.m.ps d'é'cole

Depuis longtemps déjà, grâce aux camps d'école, les élèves ont l'occasion d~ parcou~ir di~férentes régions de la Slùsse. Ils ont' ainsi un bref aperçu de la reglOn qu ils decouvrent; . par. leurs propres observations, leurs questions et quelques visites, ils apprennent à connaître, sous la direction de leur maître, les .particulàrités d'un paysag~ ainsi que certains problèmes propres à ces réglOns. Au cours de ces dernières années. différents enseignants ont voulu donner un autre ' sens à leurs camps d'école; ils se sont efforcés d'entrer en contact ~vec les familles de la région qu'ils visitaient. De quelle manière? Les programmes ci-dessous le démontrent:

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9 1. Programme d'échange (A)

Deux enseignants de différentes régions du pays prennent contact et con­viennent d'un échange simultané de leur deux classes: le maître occupe avec ses élèves la salle d'école de son collègue. Dans leur région d'accueil, les nou­veaux-venus ne logent pas dans un dortoir commun, mais ils prennent, dans les familles, les places laissées libres par les élèves de l'autre maître et vivent comme de vrais membres de cette famille. Pendant la journée, ils suivent les cours de leur maître dans la classe d'échange, font des excursions et appren­nent à connaître cette nouvelle région, comme dans les traditionnels camps d'école. Le soir, ils rejoignent leur famille d'accueil et participent à la vie de famille de leurs hôtes.

2. Programme de visite (B)

Deux enseignants de différentes régions du pays décident de se rendre, avec leur classe, une visite réciproque, c'est-à~dire que l'un d'.eux se rend avec ses élèves chez son collègue; cette .visite dure au moins une semaine. Tous deux organisent leur enseignement et s'arrangent pour que leurs élèves puissent être souvent ensemble et même faire certains devoirs en commun. Les visiteurs ne logent pas tous ensemble, mais ils sont les hôtes d'une famille, si possible de parents d'élèves de la classe partenaire, et vivent au sein de cette famille. Tout de suite après ou à un moment ultérieur, la classe visitante devient à son tour classe d'accueil. Pour ce programme, il faut évidemment disposer de classes libres; mais il y a un net avantage: les participants, les enseignants 'aussi bien que les élèves, sont souvent ensemble et peuvent ainsi apprendre à se connaître et se faire de nouveaux amis.

Les deux programmes ont un point commun: le séjour dans une famille. Il . est évident que cette façon de faire ne contribue pas à simplifier l'organisation du camp: mais nous sommes persuadés que ;pour l'élève aussi bien. que p~~r .ses hôtes, cette expérience peut -être un franc .succès. Pour y parvemr, les VISI­teurs et les familles d'accueil doivent ·être soigneusement préparés et bien con­ditionnés; l'Experiment in International Living, qui a l'habitude · d: organiser pour les jeunes des séjours à 'l'étranger, et même dans d'autres "Contments, est prête à vous faire profiter de sa liche expérience.

Au cours de ces dernières années plusieurs de ces camps ont eu lieu. Sur la base de leurs expériences, .les enseignants ayant 'participé à de tels camps ont réuni pour l'Experiment _un important dossier qui, espérons-le, vous aidera à préparer et à mener à bien l'un 'Ou l'autre de ces programmes. Nous vous communiquerons volontiers les adresses des collègues intéressés, de n'importe quelle partie de la Suisse.

Un tel programme vous intéresse-t-il? Prenez donc contact avec nous. Nous vous aiderons à trouver le partenaire qui vous. convient.

The Experiment in International Living, Bureau Romand, ch. de -Bochar­don 1 ~ 1012 Lausanne, téléphone (021) 32 8027.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, juin 1972

Documents d'histoire ·valaisanne ' par Michel Salamin

Echos de la con'struction du Lotschberg (1906-1913)

Le 15 août 1906 la compa ni d L" ressée signe le contr~t pour la ' g et u . otschberg et l'entreprise de génie civil inté G

. cons ructIOn de la '1' L . -oppenstem commencent le 16 t b 1 Ig~e. es travaux d'mSltaNation à tunnel Ile 1er novembre. Jusqu'au j~u~ ~e tt ~ tranchee ~'a~cès atteint le portail du let 1913, les travaux s'accomplissent san e \~n~e edn explOitatIOn. ~e la ligne, le 15 juil-

, ' s re aC e, ans des COnditIOns souvent pénibles.

A., La catastrophe de Goppenstein, du 29 févriel' 1908

La relation suivantees,t extraite -de La P tr' S ' ' 1908. Nous n'en reproduisons qu'un a le Ulsse, No 378, I5e année, du 18 mars . passage.

Le samedi, 29 février à 7 h . lb'" '" portes et les ingénieurs et em l e/UIesll, e a,tm~e12t admmlstrattf ferma ses 7 heures et demie eXactement PI oyes ~ frent a ~ hoteI prendre leur repas. A foi, un grand bruit se fait ent~n~r~e1 u ~ trouvefe dans le~ ~éc~mbres en ~ait tent dans la maison en crian ' ; es eux el; ants de 1 hoteher se préclpi-passe un souffle terrible. L'hô~~l«;ty~l!l~che!.l avalanche!» ~resque aussitôt ensevelissant tous ses hôtes sous 1 J~ e a ~efIe ~omn::e un ~hateau de cartes, comme un fétu est ' , d ' ' . es A ~com res. e tOIt de 1 Immeuble, enlevé que celle de l'hôtel. Jete e 1 autre cote de la Lonza, à une altitude plus élevée

, la ~~t:~~t:i~;.l !v~~~é~ ,Ul~~ , avalànche p0l1:dreuse s'était détachée du haut de vallée. Détail curie~x :l~: ~,~a;s le ~~UI?Ir ( ... ) et s'ét~it précipitée dans la et des maison ..' . al ar~e ee a quatre ou crnq mètres de l'hôtel l'hôtel dé , St V~lSll1~S, .mals .la preSSIOn de l'air étant effroyable, elle décoiffa

-net et jetas~:n~IlaetL e Jeta cmqulante m~tres P~~lS .~aut sU,r l'autre rive. coupa b , onza toute a partIe de l edlflce qUI surmontait le so

assement de pIerre et effondra en partie les deux bâtiments qui l'encadraien~-à laLe~~:~~e~;e,ux h?tes de la ~~lle à man~e: qui ne tournaient pas le do~ pe

"le p "1 lalr df~rent asphyXIes: tous, VIctImes et survivants furent J'etés -me e, avec es ecombres.

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,Un des survivants, un Champenois, plein de verve, M. Umbricht, chef d'atelier de la traction électrique, raconte comme suit ses impressions:

«J'ai vu la paroi en face de moi s'avancer vers moi, s'abattre sur moi et me, coucher sur le dos sur le parquet. Une planche du parquet s'étant dislo­quée, j'étais au-dessus du vide de la cave. Ma grande préoccupation était de savoir si l'on viendrait à notre secours. Jerne croyais enseveli sous la neige et je 'calculais mentalement combien de temps pourrait nous suffire l'air ren­fermé dans la cave. J'étouffais. Le temps m'a paru une éternité. J'ai pourtant ét~ sauvé au bout d'une demi-heure. Je me disais: «Cette fois, mon vieux, ça

"y est. Tu ne t'en sortiras pas». J'avais le coude enfoncé dans la poitrine de ma femme, qui s'en tire sans blessure.

» Ceux qui sont morts du coup ne sont pas à plaindre, mais bien ceux dont , l'agonie a été longue et terrible, comme celle du pauvre Guillet, venu à Goppenstein pour faire des essais. Il a crié longtemps: «Au secours! à moi! j'étouffe ... maman.» Ce fut son dernier mot. On a retrouvé 900 francs dans sa sacoche.»

Après la catastrophe, l'alarme fut aussitôt donnée par la sirène à air com­primé. Bientôt accoururent les ouyriers occupés dans le tunel. Après quelques

,instants d'un désarroi bien compréhensible, trois équipes de secours s'orga­nisèrent sous la direction de M. Moreau. Les fils télégraphiques et téléphoni-

~ ques, comnie ceux de la lumière électrique, avaient été coupés et l'obscurité était complète. On dépêcha des messagers à Gampel, d'où la nouvelle fut téléphonée et télégraphiée à Brigue, à Naters, à Sion, à Sierre. Peu après arri­vait pour prendre la direction des secours médicaux M. le Dr Pometta, de

, Brigue, médecin en chef de l'entreprise, qui vint à Gampel en automobile; d'autres médecins et des infirmiers accoururent de Sion, de Brigue, de Sierre, M. le Dr Pometta fut admirable de savoir-faire, d'endurance et de dévouement Après un pansement provisoire, les blessés étaient descendus en traineau à Gampel, puis emmenés par train - les express s'arrêtèrent à Gampel à cette

, occasion - au nouvel hôpital de Brigue, qui a ouvert récemment ses portes. Les morts étaient au nombre de onze: Dr Bossus, de Genève; ingénieur

Guillet, Français; François Ernst, de Saint-Sulpice (Neuchâtel); Richter, secré­taire, Allemand; Hammerli, comptable, Bernois; Dubreuil, caissier, Français; Merwarth, Américain et Prost, Français, monteurs; Melani et Catterini, Ita-liens, ouvriers de passage.

Il faut y ajouter l'ingénieur Silva, de Turin, décédé le jeudi suivant à l'hôpital de Brigue.

Les quat0rze autres blessés, dont Mme Bossus, soignée à cet hôpital, sont relativement peu grièvement blessés. Plusieurs ont déjà pu quitter l'hôpital.

,B. Relation aponyme de ta «Gazette du Valais»

Dans son numéro du 1er juiJlet 1913, La Gazette du Valais donne, en artiole de fond, une relation détaillée des cér6monies quise déroulèrent à l'occasion de ~'inau-

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Page 7: L'Ecole valaisanne, juin 1972

gurat.ion de la ligne de chemin de fer du Lot8chberg. Nous n'en reproduisons que des extraIts.

Nous allons pénétrer dans le tunel sans que le soleil bernois ait voulu éclairer les magnifiques contrées que nous venons de traverser: la riche plaine aux grandes fermes cossues; Spiez et son pittoresque château; le sévère Felsenburg, qui domine le paysage, et ces fertiles vallées où la verdure adoucit sans la diminuer la mejesté des Alpes.

En un peu plus d'un quart d'heure nous avons traversé la montagne. Nous sommes à Goppenstein.

Et là c'est le Valais, le soleil, la vieille garde de la ·Lonza et son uniforme étincellant, tunique rouge tranchant sur pantalon blanc.; ce sont les vieilles et les jeunes du Lotschenthal, dans leurs costumes aux teintes plus sombres que de l'autre côté de la montagne, mais aux soies et aux rubans si chatoyants; ce sont les fifres et les tambours; c'est le curé et les autorités communales revê­tues du grand manteau noir, insigne de leurs charges; et les bannières, ces immenses bannières valaisannes aux motifs originaux, à la soie inaltérable, qui savent flotter et palpiter; et les paroles de bienvenue qu'.en guise de bou­quet nous jette M. le député Joseph Roth, aussi chaleureuses que le soleil qui vient de nous caresser. En entendant les éloges unanimes que décernent à la réception de la vallée de Lotschen tous les participants, nous nous sentons saisis d'une légitime fierté. Le soleil du Valais a aussi sa grande part de com­pliments.

A Ausserberg, nous sommes également salués par un groupe charmant de femmes en costumes de la vallée et, en nous emplissant les yeux du spectacle grandiose qu'offre depuis la ligne la vaJ1ée du Rhône, nous arrivons à Brigue.

Ici, nous nous demandons si nous ne rêvons pas. Nous pensions être au vingtième siècle. La science moderne venait de remporter une de ses plus grandes victoires. Et pourtant voilà que retentit la toute vieille musique du pays. Oui, ce sont bien les anciens joueurs de vielle et de hackebrett, et ils jouent de ces danses endiablées qui, comme nous le confiera tout à l'heure une jeune Saviésane, démange les jambes.

Et quelles sont ces dames qui nous versent un généreux vin d'honneur? Ne sont-elles pas descendues des grands cadres où, dans les vieilles maisons, elles étaient restées si longtemps rigides et immobiles? Ce sont les mamans de nos grands-mamans qui, tout à coup, ont reconquis vie et jeunesse. Quelle féérie! Quel rêve! Qu'elles sont coquettes! Pour rien au monde elles n'échangeraient leur seyant costumes valaisan. Nous en sommes fiers, et tout à coup nous reconnaissons les dames de Brigue sous les costumes de jadis. C ... )

Et les participants les admirent et s'y intéressent. Au début chacun cher­che parmi les Valaisans le guide qui le renseignera sur l'id_entité des ·différents groupes. Mais bientôt nos hôtes s'aperçoivent que sous leur réserve, nos peti­tes Valaisannes ne sont ni farouches, ni timides et que la plus agréable façon de s'instruire est de s'adresser à elles. C'est le chassé-croisé des questions et des réponses. On applaudit le petit chapeau bas aux minces ailes et le délicat

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E. V. No 10, juin 1972

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',Leço,n de. choses pour la 4e annee

v. LE FRUIT ET LA GRAINE

CONSTITUTION DE LA PLANTE (suite)

1. Observations préparatoires

Septembre-octobre . ~ . Coupez longitudinalement puis transversalement une pomme ou une 'pOIre,

dessinez les coupes obtenues. . Comparez l'enveloppe externe et le c0J1Itenu ,d'une nOIs.e~'1le, d'un mafll@n,

\d',un gland. ; , . ' ~ecl'leillez des fivuil s dont.à la ma1Jumte ON maNge les .gnames.

'Novembre .? Combien trouvez-voUS ,de gtaines: aj ·dans .le fruit du h@ux.? b) ,du gm.

le') ,de l'aubépine?

Ma~bservez les flocons blancs tombés sous les saules. Que contienner~l-i1s?

J:1tûŒet . . ') f . '. b) ouverte Où les grailles sont-Dessinez une gousse de pOIS: a ermee, .

d-les fiNlées. Ouvrez le fruit de la 'gir.oflée ,ou du Ch0lil ..

2. Notions

Définitions " f' d" et mûri' a-raine: c'est r0vule ·'fécondé, , Fruit: c'est lovalre econ e, accru , b' .'

'accru et mûri. -

Parties du fruit . '. t d arois- de 1'0vaïr~ s'appelle La partie extérieure du. frmt Phrov~nan ';!s? l'épicarpe le mésocarpe et

éricarpe qui comprend tr01s couc es succeSSl '. ' f, endocarpe. A l'intérieur du péricarpe se trouve la grazne.

lEsp~ces ,de frui,ts . . . l' graines et s'ouvrant par une _ Follicule: c'est un frmt renfermant ~ uS.leurs

seule fente en une valv·e: exeu:ple la pl~ome~'ouvre par de\!lx fentes en ,deux _ Gousse: généralement à pluslel:lfS grames, " .. .

' valv.es·: eKemple de p0ids. 205

Page 8: L'Ecole valaisanne, juin 1972

E. V. No 10, juin 1972

- Si!ique: formée de deux carpelles, s'ouvre par quatre fentes en deux valves laIs~ant entre elles une cloison sur laquelle sont fixées de 'nombreuses grames: exemple le chou-navet: '

- Capsule: fruit sec s'ouvrant à maturité: exemple le pavot. - Akène: une seule graine soudée avec l'ovaire; exemple pissenlit. - Drupe: fruit charnu à noyau: exemple prune, pêche. . , - Baie: ~r.uit charr~u renfermant des graines disséminées' dans la p~lpe: ex'em-

pIe raIsm, groseille. - Pomme: les noyaux sont situés en ordre et protégés par une fine pellicule.

Parties de la graine

Une graine ~e~ferme une enveloppe (tégument), des réserves nutritives et une plante en llllillature appelée embryon.. .

Une graine de haricot placée dans du sable humide est soumise à une douce cha!eur. Au bout de quelques jours, nous voyons apparaître la radicule de la racme. Ouvrant le haricot, nous apercevons entre les deux moitiés (cotylédons) .une petite tigelle et à l'extrémité de celle-ci, un bourgeon, la gemmule, qUI donnera la tige et les premières feuilles. Avant de se développer l'embryon contenàit donc: a) radicule; b) tigelle; c) cotylédons; d) gemmule~

Usages

a) Fruits: - a~entaires: pommes, poires, cerises, tomates, poivre, vanille, haricots,

pOIS; - industriels: raisin (vin), poire et pomme (cidre, alcool), fruits séchés

(pruneaux, dattes, figues), olive, arachide( huile); 1 •

- médicinaux: pavot, somnifère; le ' fruit de la ronce et celui du sureau donnent des sirops adoucissants.

b) Graines: - alimentaires: céréales, noix, noisettes; - industrielles: céréales (alcool, bière), coton (textiles), ' colza; ricin

(huile); . :- médicinales: moutarde, lin, ricin.

3. Exercices

Citez des fruits chàrnus et, pour chacun d'eux, indiquez en quoi consistent les graines. '

Quel est le fruit du noyer? Quelle en est la graine? Le grain de blé est-il un fruit ou une graine?

_ Recherchez quelques circonstances qui favorisent la dispersion des graines.

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E. V. No la, juin 1972

4. Lecture

La dissémination des plantes La nature en fixant les plantes au sol par leurs racines semble leur avoir

interdit les moyens de se propager au loin. Elle a heureusement modifié cette loi sévère en munissant les graines d'organes qui leur permettent d'être em-portées au loin. . .

I. Le vent est, de tous ces agents, celui qui a la plus grande importance ,dans l'œuvre de la dissémination des graines, à cause de la fréquence et de la violence de son action.

Certaines graines sont muniès de larges appendices membraneux et tom­bent en tournoyant dans l'air comme une plume d'oiseau: tels sont les fruits d'érabl~, de frêne, d~orm~ ... ; les fruits du !ille~l dont le pédoncule repose sur une feuille sont aUSSI facIlement transportes par le vent. D'autres graines sont surmontée~ d'une aigrette plumeuse ou entièrement recouverte de poils et de soies: les fruits soyeux du coton, du peuplier, du saule, ceux de la clématite. Il y a de~ végétaux dont les graines s~ présentent sous 131 forme d'une poudre.

IL Les :. fleuves et les rivières emportant dans les vallées les fruits et les graines qui sOl1t tombés dans le couràrit>ou qu'ils ont entraînés dans leurs débordements. ' . . ..

III. Certains 'fruits munis d'épines ou de, crochets s'attachent aux poils des animaux qui les transportent au loin. j , ,1/" >

: J

5. Boutures, marcottes et greffes

~~~ . .

Le bouturage consiste à détacher d'un -végétal un rameau mi · bouture et ' à l'enfoncer dari's la terre humide. Des racines adventives se développ_ent. On obtient ainsi un nouveau végétal ayant les mêmes qualités que la plante mère. Le bouturage convient à la vigne, au saule, au rosier, au géranium, etc... .

Marcottage Il consiste à coucher dans la terre un rameau de végétal en n'en laissant

reparaître que l'extrémité. Lorsque les racines adventives qui se développent sur la partie enterrée sont suffisamment développées, on coupe le rameau du côté de la tige (sevrage qui peut se faire graduellement). On obtient une nou­velle plante ayant les mêmes propriétés que la première.

Greffage Il consiste à transporter un rameau appelé greffe ou greffon ou simplement

un bourgeon du végétal dont on veut propager l'espèce sur un autre' végétal appelé sujet. Pour que l'opération réussisse, il faut: . - que le greffon appartienne à la même espèce que le sujet; _ que l'opération se fasse au moment où la sève conimence .à circuler; _ que les zones génératrices du sujet et du greffon soient en contact parfait

sur la plus grande étendue possible.

207

Page 9: L'Ecole valaisanne, juin 1972

E. V. No 10, juin 1972

Sortes de greffage: greffe par approche, la greffe en fente, la greffe en couronne et la greffe en écusson.

6. Quelques expressions

- Couper .la racine du mal: supprimer la cause d'Un défaut, d'une maladie. - TI s'~n rra ave~ les ~euilIes: prédiction de la mort d'un ma:la:de qui ne

para1t pas deV01f Sl1'fVIVre au prochain automne. - Trembler comme' une femille: avoir une' grande peur., - La fleur de la jeunesse: élite. - , On vous CQllI'0nne, de fleurs: on vous adresse des louanges. - 'De la mauvaise gJiaine: enfants'méchants ..

Sortes de fruit

Follicule Gousse

Silique Akène ailé

E. V. No 10, juin 1972

LA FLEUR DU CERISIER

1. Matériel

Rameau avec fleurs de cerisier.

2. Idées directrices

Le cerisier fleurit au printemps; chaque fleur blanche comprend cinq sépa­les, cinq pétales et de nombreuses étamines. C'est la fleur qui donne la cerise.

3. I!-a leçon \

a) La fleur est formée de cinq .\épales et cinq pétales A quelle époque fleurit le cerisier? Les feuilles sont-elles déjà poussées à

cette époque? Détachons une fleur. Que voit-on à l'extrémité de la queue? Comptons-les. Il y en a cinq: ce sont les sépales. Quelle est leur couleur? Sen­tons la fleur, est-elle odorante? Détachons et comptons les parties blanches. TI y en a généralement cinq: ce sont les pétales.

Cinq sépales Cinq pétales

b) La fleur d,onne naissance à la cerise Que voit-on au centre de la fleur? De petits points jaunes: ce sont les

étamines. Peut-on les compter facilement? Elles sont nombreuses. Par. qU0i est fixée 'chaque étamine? (Un petit fil). Supprimons avec précaution les étami­nes. Que voit .. on au centre de la fleur? C'est la partie de la fleur qui formera une petite cerise verte quand la fleur se fanera.

Etamine ~ Ce qui donnera la cerise

4. Exercices Chercher dans la nature les plantes dont les fleurs ressemblent à celles du

cerisier. Illustrer le développement du cerisier.

209

Page 10: L'Ecole valaisanne, juin 1972

E. V. No 10, juin 1972

5. Vocabulaire à reteDir

Une fonne régulière. les sépales, les pétales, les étamines.

ETUDE DE QUELQUES PLANTES A FLEURS

1.' La renoncule âcre . , ;;

- Où on la trouve: prairies, fossés. - Racines: adventives, insérées sur le rhizome. - Tiges: a) souterraine: rhizome; b) aérienne: herbacée, dressée, cylindri-

que, creuse, légèrement vel.ue. - ,Feuilles: celles qui sont insérées sur le rhizome sont très découpées, leur

pétiole velu est très long. Sur la tige aérienne, sont fixées des feuilles moins découpées et dont le pétiole dilaté à sa base fgrme gaine.

- Fleurs: régulières (symétriques par rapport à l'axe 'de leur pédoncule): - calice: vert, à cinq sépales distincts les uns des autres jusqu'à leur base:

on peut les arracher successivement sans entraîner avec eux aucune pièce florale;

- corolle: à cinq pétales libres: chacun porte sur sa face interne, vers sa base, une fossette dans laquelle s'accumule un liquide sucré appelé nectar;

- étamines: nombreuses attachées sous l'ovaire; - pistil: à styles nombreux réunis en capitule. '

- Fruit: chaque pistil donne naissance à un akène à deux cotylédons.

2. L'anémone des bois

- Où on la trouve: à la lisière et dans les sous-bois des forêts. -=- Racines: fibreuses (fines et longues) insérée sur un rhizome. -'-0 ' Tiges: le rhizome brun, dès l'automne, développe le bourgeon d'où sorti-

ront au printemps suivant les fleurs et les feuilles; la tige florale est dres-sée, cylindrique et nue. ,

- Feuilles: très découpées" relative~ent grosses, glabres, elles n'ont pas à redouter une transpiration excessive en raison de la fraîcheur du milieu où elles vivent. '

- Fleurs: à pédoncule long et flexible, favorisant le balancement en vue de la fécondation: - calice: à cinq sépales libres, colorés; ~ . corolle: ineXistante; , ' - étamines: nombreuses, à pollen très' abondant, attachées sous l'ovaire; - pistils: nombreux, réunis sur un réceptacle. A la tombée de la nuit et

par mauvais temps, la fleur se ferme pour protéger son contenu. ,

210

E. V. No 10, juin 1972

- Fruit: chaque pistil donne naissance à un akène renfermant deux, cotylé­dons. Ces deux plantes étudiées appartiennent à la famille des «Renonculacées».

3. Les caractères

Les plantes suivantes ressemblent ~ la r~n~n~ulacée et à l'anémone: la ficaire; la pivoine, le populage des marazs, la clematzte.

Elles présentent toutes les caractéristiques ci-aprè~: - plantes généralement herbacées,' - feuilles alternes ou opposées sOl;tVent découpées; , _ fleurs de forme variable à pétales libres; en cas d'a?se?ce de pétales, .les

sépales sont grands et colorés; étamines nombreuses, mserées sous l'ovaire;

- fruit variable.

4. Usages

Les plantes de-cette famille renferment en quantité variable u~ pr,incipe âcre, caustique, vénéneux, volatil dispa~aissant lors~u'on .les faIt s~cher? L'aconitine extraite de l'aconit sert de tratte?lent des nevralgte~ et des rhuma­tismes. Les fleurs du populage teignen~ en Jaune. Beaucoup d espèces e~ tout spécialement les anémones sont décoratives; ,_ ' . ' " '

5. Exercices

_ En vous aidant d'un plan d'étude d'une espèce-type, ~tudie~ la ~i~~ire ou fausse renoncule que vous découvrirez au pie~ des hales et a la lislere des bois.

_ Par quoi les insectes butineurs son~-ils attirés: a) sur la renoncule; b) sur l'anémone? .

_ Les fruits de l'anémone ne sont pas nombreux et n.e ~lsposent pa~ d~ moyens particuliers de ~ispersion. Cette espèce se multiplie pourtant dune façon prodigieuse. Expliquez. "

_ Indiquez quelques plantes appartenant à la. famille des renonc~lacée~. _ Pourquoi le bétail au pâturage dédaigne-t-~ les renoncules? ~ y a-t-il pas

de danger à laisser des renoncules dans le fom.

1. Le fraisier

_ Lieux où il vit: coteau~, lisière des b.ois; c.u.1tivé. ,', _ . - ' _ Racines: racines ~dventives insérées sur ' la ' tige souterraine et ~~x nœuds

de la tige aérienne. -_ Tige: a) souterraine: rhizomateuse; b) aérienne: h~rbacéc, rampante, velue

à longs entre-nœuds. 211

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- Feuilles: alternes, trifoliées, à' bords dentés; pétiole long et pourvu de stipules.

- Fléu1'S: "à, pédoncule;. 'calice . à cinq divisions' muni de cinq sépales supplé­mentaires formant un deuxième calice nommé calicule; corolle à cinq pétales libres; étamines nombreuses; pistils nombreux insérés sur. un réceptacle.

- Fruits: akènes insérés sur le réceptacle accru et succulënt 'non soudé au calice.

2. La ronce ,

- Lieux où elle vit: haies, taillis, lieux incultes, clairières. - Racines:. ra.cines adventives insérées sur la tige -souterraine. - Tige: souterraine, de consistance ligneuse, d'où partent des tiges aériennes

longues et grèles aiguillonnées. Celles-ci vivent deux ans: la première année, elles donnent des feuilles et la seconde, des feuilles, des fleurs, des fruits. A l'approche de l'automne, elles se recourbent et enracinent leurs extrémités.

- Feuiges: composées, dont la- nervure . principale est aiguillonnée; pétiole , mum, de stipules~

- Fleurs: à pédoncule, assez grandes (visibilité); calice à cinq divisions; corolle à cinq pétales libres; étamines nombreuses; pistils nombreux insé­rés sur un réceptacle commun.

- Fruit:, nombreuses petites drupes noires ou bleu foncé. agglomérées sur un réceptacle (appât pour les oiseaux). Une graine à deux cotylédons est con­tenue dans chaque drupe. Son enveloppe très dure est capable de résister aux sucs. digestifs après ingestions par les oiseaux qui deviennent. des agents de dissémination.

3.. Caractères

L'églantier, le framboisier, le prunier, l'abricotier, le pommier, le poirier, le néflier, l'aubépine, le sorbier, de par la structure' de leurs' fleurs s'apparen­tent au fraisier et· à là. ronce. Ils présentent les caractères suivants: - végétaux herbacés ou ligneux (consistance du bois); - feuilles simples ou co~posées, alternes, pétiolées et munies de stipules; - fleurs à pédoncule; calice.à cinq sépales, parfois muni d'un calicule; corolle

à cinq pétales libres; étamines nombreuses insérées avec les pétales sur ~n disque au niveau de la base'des divisions du· calice; syles en nombre vana-ble; ,

- fruit variable renfermant des graines à deux' cotylédons. Ce sont des «Rosacées».

212

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4. Usages

C'est à cette famille importante qu'appartiennent la plupart de nos arbres fruitiers.

La rose, originaire de l'Orient, compte plus de trois mille variétés. Très décorative, elle a été surnommée la «Reine des fleurs».

Ses pétales distillés donnent l'eau de rose, employée dans la préparation des collyres (soin de l'œil), et l'essence de rose, utilisée en parfumerie.

La ronce - fruits et feuilles - jouit de propriétés astringentes. Les mûres servent à la préparation d'un sirop efficace contre les maux de gorge. Dans les mêmes affections la décoction des feuilles constitue un excellent gargarisme.

5. Exercices

- Décrivez une plante de la famille des rosacées et dites pourquoi vous la rangez dans ce groupement végétal.

- En tenant compte des caractères de leurs fruits, établissez un classement dans la famille des rosacées.

- Comparez la fleur d'une rosacée à celle d'une renonculacée. J.-C. Georges

,213

Page 12: L'Ecole valaisanne, juin 1972

G

'j

21.4

E. V. No 10, juin 1972

Géographie â l'usage . des classes de l 3 e année (V)

LA TERRE ET LES MERS

Le globe terrestre présente des élévations, des plats et des dépressions. Les mers occupent les trois quarts du globe. Les continents n'occupent que

le quart de la surface du globe. L'immense étendue des mers se divisent en cinq océans:

1. l'océan Pacifique ou Grand Océan; 2. l'océan Atlantique; 3. l'océan Inçlien; 4. l'océan glacial du Nord; 5. l'océan glacial du Sud.

Parfois de gros blocs de glace, les icebergs sont entraînés loin des pôles par les courants marins. Ils sont dangereux pour la navigation.

Tout ce qui émerge constitue les terres ou continents.

On distingue trois continents: 1. l'ancien continent qui comprend, l'Europe, l'Asie et l'Afrique; 2. le nouveau continent, l'Amérique découvert au XVe siècle par Christophe

Colomb; 3. le continent Austral qui comprend l'Australie plus de nombreuses îles.

La mer et ses mouvements

La mer est une grande étendue d'eau salée. Les plus grandes profondeurs peuvent atteindre 10000 mètres.

Mouvements: les eaux de la mer sont agitées par trois mouvements:

1. les vagues, causées par le vent, elles peuvent atteindre dix à quinze mètres de haut;

2. les marées, mouvements réguliers, elles sont dues à l'attraction de la lune. On distingue la marée haute ou flux et la marée basse ou reflux;

3. les courants marins, les uns chauds et les autres froids. Dans les mers vivent des plantes nommées algues et de nombreux poissons

et animaux marins comme les baleines, les phoques, les morses vers les pôles.

·215

Page 13: L'Ecole valaisanne, juin 1972

E. V. No 10, juin 1972

Questionnaire:

- Qu'est-ce que la mer? - Quels sont les différents océans? - Quelle profondeur peut-elle atteindre? - Qu'e~t-ce que la marée? - Qù'est-ce que les vagues? - Le fond de la mer est-il plat? - Quels êtres vivants rencontre~t-on dans la mer?

LES COTES

La partie de la terre qui borde la mer s'appelle: côte, rivage ou littoral. Les , côtes élevées et rocheuses se nomment falaises. Les côtes basses et

sablonneuses constituent de belles plages. Au bord de la mer on rencontre aussi des dunes ou collines de sable fin soufflé par le vent.

,Les 1 découpures des côtes

1. Cap ou promontoire: c'est une pointe de terre qui s'avance dans la mer. 2. Un golfe est une partie de la' mer qui avance dans la terre. 3. Une baie est un petit golfe. 4. Une rade est une baie presque fermée.

Iles: u,ne-ile .est une terre entourée d'eau de tous les côtés. Presqu'î!es: 'une presqu'He est une terre entourée d'eau sauf d'un,côté.

216

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'LES VALLEES FLUVIALES

La formation des vallées fluviales résulte de l'usure du lit des torrents, de l'affouillement des berges ct du déblaiement par l'eau des matériaux de plus en plus meubles.

Suivant la nature et la composition des roches nous obtenons des vallées fluviales ou des gorges dont le profil aura respectivement la forme d'u,n {<V» ou d'un «!».

V allées en «V»

Si la roche qui borde les rives des torrents est tendre et la pente raide, la vallée prend peu à peu la forme d'un {<V».

Cependant la vallée s'évase de plus en plus au cours des siècles. Cette transformation s'opère pratiquement sans le concours de l'eau de

la rivière mais résulte le plus souvent des éboulements, des glissements de terrains et à Peau de ruissellement qui aboutissent dans la rivière.

Go~ges

Si un cours d'eau franchit un seuil de roche compacte, les tourbillons d'eau dans leurs mouvements circulaires creusent à l'aide du sable et .des cailloux qu?ils ' agitent, des marmites de géants. Peu à peu ces marmites s'agrandissent,

217

Page 14: L'Ecole valaisanne, juin 1972

E. V. No 10, juin 1972

se réunissent~ s'app'rofondissent et forment finalement des gorges étroites et profondes dont les bords restent verticaux et très resserrés. C'est le cas des gorges du Trient, du Durnant. de la Lizerne et de tant d'autres.

Les vallées

Une vallée est un long couloir entre deux chaînes de montagnes. Si elle devient plus étroite elle porte Je nom de vallon, de val. Si Jes pans

de la montagne sont très resserrés et très abruptes,. elle se nomme gorge. L'homme s'est établi dans beaucoup de ces dépressions, il y a construit

des vil1ages, des hameaux et même des villes. La terre abondante et fertile des vallées a permis la culture du soL A côté

de verdoyantes prairies naturelles, on rencontre des jardins, des champs, des vergers ...

Les rivières approfondissent et élargissent les vallées et construisent des plaines d'alluvions.

Les eaux d'infiItration

A la surface du sol l'eau de pluie ruisselle ou s'infiltre. Les eaux qui s'infiltrent dans les terrains sablonneux ct perméables ali­

menteat les puits, les sources ou forment en dissolvant les roches calcaires, des grottes, des cavernes et des rivières souterraines.

Dans ces cavités l'eau qui s'écoule lentement dépose le calcaire dissous, et édifie des piliers ou colonnes calcaires appelés stalactites du stalagmites ..

Lecture

La mpture d'une poche d'eau au glacier de Giétroz et l'inondation de la vallée de la Dranse

Dans l'après-midi du 16 juin 1818 un éclat terrible annonça la rupture de la 'par,tie de la tranchée qui tenait encore. L'eau s'échappa avec furie par ce passage. En mOInS d'une demi-heure le lac se vida soit environ 580 millions de pieds cubes. Le courant s'éleva à plus de cent pieds de haut dans la gorge du Mauvoisin, il emporta le p.ont situé à vingt-quatre pieds au-dessus de la rivière, envahit le pâturage de Mazénaz, inonda le chalet qui s'y trouvait, s'engouffra dans la gorge de Ceppi et déboucha dans la plaine de Bannatchesse, la recouvrit de cailloux et enleva quarante-deux ch<l;lets et granges-écuries. Au mayen de Brecholey, il entraîna un homme et une trentame de chalets.

Du Châble à Martigny le courant met cinquante minutes. Avertie à l'avance de l'imminence du danger, toute la popul'ation de Martigny se porta vers le mont.

A six heures du soir la masse déferla sur le Bourg culbuta les digues élevées du côté des Ecotteaux. Le spectacle était paraît-il plus grandiose qu'~ffrayant. In:é~istible­ment, la masse d'eau s'avançait, transportant une montagne de bOlS et des matenaux de toutes sortes.

Le courant se divisa en trois colonnes, l'une descendit le long du Mont Chemin, la seconde se répandit dans le Bourg, la troisième, la ' plus importante suivit le· lit de la

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rivière,. se jeta. contre la montagne de Ravoire atteignit la ville dans la région de l'hôpi­tal. PUIS contmuant sa course, le flot se jeta contre le roc de la Bâtiaz, projetant une col~mne d'eau par-dessus la chapelle sans l'endommager, mais écrasa granges et maIsons. Le pont traversant la rivière ne résista pas.

Une demi-heure avait suffi pour plonger Martigny dans la désolation. Les habitants furent dès lors obligés de vivre dans des installations 'de fortune.

Cette catastrophe fit 25 victimes pour la plupart des vieillards, des infirmes. C'est le bourg qui a le plus souffert.

. Un témoin écrivait: «La majorité des maisons en pierre qui ont résisté sont inha­bItables, le limon emplit les caves et le premier étage.

. ,La plaine qui sépa~e la ville du Bourg étale un chaos d'arbres déracinés, de poutres bnsees, de meubles melés à des blocs de rochers. Plus des quatre cinquième de la récolte sont anéantis. Le Rhône dont les eaux n'étaient pas très hautes a pu obsorber ce surplus sans causer d'inonda.,tion de Martigny au Léman.

Fonnation de grottes et de cavernes

L'eau de pluie pénètre dans le sol et s'infiltre entre les roches calcaires. Au passage, elle arrache à celles-ci quelques débris qu'elle entraîne avec elle.

Petit à petit, les canaux que l'eau creuse à travers les roches calcaires s'agrandissent, s'élargissent et forment des tunnels.

Ces tunnels serpentent et s'enfoncent de plus en plus et finissent par former de grandes chambres souterraines que nou~ appelons: cavernes, ou grottes ..

C'est ainsi que ce sont formées la Grotte aux Fées à Saint-Maurice, et le lac souterrain à Saint-Léonard bien connu en Valais.

Questionnaire:

- Que fait l'eau en s'infiltrant entre les roches calcaires? - Que forme peu à peu l'eau en circulant dans le sous-sol? - Quelles grottes connais-tu? .

Formation des stalactites et des stalagmites

Quand l'eau riche en gaz carbonique dissous, s'infiltre dans le sol elle pro­duit une réaction chimique. De cette réaction naît le bicarbonate de calcium (roche dure). L'eau s'infiltrant dans le plafond d'une grotte tombe goutte à goutte, mais chaque goutte reste accrochée un instant au plafond. Le gaz car­bonique se dégage et lorsque la goutte tombe, e]]e abandonne une minuscule quantité de calcaire.

Plusieurs siècles plus tard, ces petits dépôts auront formé des flèches rocheuses qui pendent au plafond de la caverne: ce sont les stalactites.

Les gouttes qui tombent au sol, s'écrasent et abandonnent là aussi un petit dépôt calcaire qui forme peu à peu de grandes flèches rocheuses qui montent du sol. Ce sont les stalagmites.

219

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Questionnaire:

- Qu'est-ce qu'une stalactite? une stalagmite? - Comment se forment les stalactites et les stalagmites? - Où trouve-t-on de pareilles formations?

VOIES DE COMMUNICATION

La route est la plus ancienne voie de communication. Nos 'premières routes ont été construites par les Romains. Chaussées dallées, elles étaient toutes droites, sans souci des dénivellations du sol. Plusieurs de ces routes romaines traversaient notre pays. Négligées au Moyen Age, elles furent plus tard améliorées, entretenues et prirent de plus en plus .d'importance. Concur­rencées un moment au siècle dernier par les voies ferrées, elles ont repris une vie nouvelle avec le développement de la circulation automobile.

Actuellement nos routes larges et plates, aux virages relevés, sont soigneu­sement construites. On a aménagé des autoroutes, réservées exclusivement à la

. circulation automobile. Presque tous les villages valaisans sont desservis par de belles routes.

Questionnaire:

- Quels noms peut-on donner aux voies ' de communication suivant leur im-portance?

- A qui notre pays doit-il ses premières routes? - Dessine le réseau routier de ta région?

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~ ~

Les voies de communications en montagne

Les routes de, montagnes montent le long des versants avec de nombreux tournants ou lacets et évitent ainsi les pentes excessives. Les sentiers sont beaucoup plus raides.

On atteint également les hauteurs. au moyen de funiculaires.

2-21

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E. V. No 10, juin 1972

Actuellement on construit de préférence des téléphériques ou des télé­sièges.

Ce moyen est plus rapide moins coûteux. Il permet également d'atteindre des endroits inaccessibles à la route et au chemin de fer.

La vitesse de circulation varie entre 2 à 10 mètres seconde. Sa capacité est de 2 à plus de 70 personnes. La pente maximum est de 90 0/0'

Autre~ voies de communications en .montagne

Il est vrai que la montagne dispose e~core de moyens particuliers. Le plus ancien: le funiculaire au lieu de se déplacer par elle-même la voiture circulant sur des rails est tirée, ou retenue par un câble. On peut de la sorte gl1avir des . déclivités étonnantes, comme la paroi d 'auge entre Lauterbrunnen et Müren, ou escalader des sommets selon la ligne de plus grande pente, tel cet imposant funiculaire du Niesen, celui du Stans­horn, du Pilate et bien d'autres ... Le principe de traction est semblable pour les moder­nes téléphériques, mais on remplace la coûteuse voie ferrée par les câbles porteurs qm ont le privilège de passer avec indifférence au-dessus des précipices. Il existe déjà de très belles applications de cette technique élégante et audacieuse. Deux téléphériques italiens montent à 3500 mètres, celui du Théodule entre Breuil et Plan Rosa, celui du col du Géant entre Courmoyeur et le ·refuge Turino. .

Plusieurs villages valaisans sont relié à la pl,aine du Rhône par des téléphériques. D'autres fonctionnent dans des buts touristiques ...

Depuis un siècle et surtout un demi-siècle, on a donc prodigieusement ouvert la montagne, du moins dans les pays qui participent à l'évolution technique de notre temps.

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Les cols du VaIais

. Déjà à l'époque de la Pier.re polie l~s habitants du Valais communiquaient et fai­saIent des échanges avec les tnbus établIes au sud des Alpes pennines par les cols du Mont-Joux, du Mont-Moro, du Simplon.

Tandis que les cols du Sanetsch, du Rawyl, de la Gemmi, du Lotschen permet­taient d'autres échanges avec le reste de la Suisse. Malheureusement ces cols étaient fermés une bonne partie de l'année. Beaucoup de ces cols perdirent de leur importance après la construction des routes du Simplon en 1805 par Napoléon et la route du Saint­Bernard en 1905-1906 et plus encore depuis le percement du tunnel du Simplon en 1906.

Depuis l'époque romaine et pendant une bonne partie du Moyen Age beaucoup de cols va1aisans ont été empruntés par les envahisseurs. Les Gaulois et plus tard les Francs et les Sarrasins utilisèrent le col du Mont-Joux lors de leurs incursions en Italie. Les Bernois de leur côté envahiront le Valais par les cols du Sanetsch, du Grimsel et de la Gemmi, à plusieurs reprises.

En 1800 Napoléon traverse le Saint-Bernard avec une armée de 40000 hommes.

La route du Grand.Saipt·B~rnard

Déjà fréquentée depuis la plus haute antiquité le Mont-Joux vit passer non seule­ment des commerçants mais aussi les Gaulois lors de leur incursion en Italie.

La légende veut également que le grand conquérant africains Annibal ait franchi ce col.

223

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Les Romains en firent une grande voie internationale, et y constnllsrrent une -route parcourue par leurs chariots, établirent un poste militaire et y élevère!lt un temple en l'honneur de Jupiter Pennin avec des statuettes. De nombreuses léglOns romames à plusieurs reprises franchiront le col dans les deux sens soit en se rendant dans l~~ qaules ou en Germanie et en y revenant. Lors des invasions des Barbares, le poste milItaIre du Mont-J oux fut abandonné par les Romains.

Au Xe siècles les hordes Sarrasines occupent ce passage historique et pillent les marchands et les voyageurs. Au XIe siècle Saint Bernard de Menthon y instaNe ' une institution religieuse destinée à venir en aide et pourvoir aux besoins des voyageurs.

Les nombreux pélerins et voyageurs qui se rendaient à Rome ou à Jérusalem pro­fitent des services rendus par cet hospice et ses religieux:

Charlemagne et son oncle Bernard vers 800; les papes Léon III, 807; Léon IX, 1049; Eugène III, 1147. Les armées de Conrad II conduites par Humbe~t .aux Mains B1anch~s en 1033. Les empereurs Henri IV, 1079; Barberousse, 1189; SIgIsmond, 1412. Enfm Bonaparte Napoléon en 1800 et son armée.

La route carrossable du Grand-Saint-Bernard fut construite en 1903 modifia pro­fondément le trafic à travers le col...

Depuis 1963 l'ouverture du tunnel routier permet le passage des Alpes même pen­dant la mauvaise saison.

Le Simplon

Fréquenté dans l'antiquité, le Simplon est l'un des principaux cols des Alpes pennines grâce à sa faible altitude 2009 mètres.

224

Presque abandonné pendant le Moyen Age, il connut une intense activité au XyIIe sièc~e ~râce à l'ini~iati~e de Gaspard de Stock/alper qui, moyennant une indem­mte aux D1Zams du ValaIS, s arrogea tous les péages, aménagea des chemins organisa les étapes: relais, sosutes et auoerges, créa un courrier accéléré et monopolis~ le trans­port à son profit.

Le Simpl'0n est le premier col des Alpes suisses à être franchi par une route carros­sable dès 1807 construite par l'ordre de Napoléon Bonaparte. A peu de distance du col se trouve l'hospice fondé également par Napoléon et tenu par les religieux du Grand-. Saint-Bernard.

La route du Simplon. est remarquable paT sa: hardiesse, par ses travaux d'art: p<:mts, galeries de protection contre les avalanches, par ses refuges pour voyageurs. Cette route reste ouverte tout l 'hiver. .

Les voyageurs illustres furent peu nombreux à franchir le Simplon au cours des siècles.

On signale cependant le passage du pape Grégroire X en 1276 au retour du concile de Lyon et en 1391 de l'empereur Charles IV de retour d'Italie.

(~~ Les chemins de fer

1 .f

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E. V. No 10, juin 1972

Petit aperçu historique: les chemins de fer sont le résultat des recherches, des inventions et des travaux de toute une série de savants.

En 1680, Denis Papin invente la machine à vapeur avec cylindre et psiton dans le but d'utiliser la force de la vapeur dans la navigation. Un 'siècle plus tard, Joseph Cugnot 1786 présente le premier char à vapeur, tandis que Olivier Evans réussit à faire rouler sur rail une voiture à vapeur, en 1804 à Philadelphie aux Etats-Unis.

En 1828, Marc Seguin imagine une chaudière tubulaire perfectionnée ensuite par Georges Stephenson qui met au point la «Fusée Stephenson qui en 1830 remorquera une charge de 12942 kg. à la vitesse de 25 km../h. et de 40 km./h. sans charge,

Le premier chemin de fer était né. Le premier train suisse circula dès' 1847 de Baden à Zurich.

(~ÇtÜ.lt!)

Depuis ·Jongtemps les cantons de Berne et du Valais songeaient à percer l'énorme muraillé' qlli les séparait. Longtemps aussi on hésita entre le projet de Lotschberg et celui de Wildstrubel.

Les travaux èommencèrent en 1906 aux deux extrémités en même temps. Kander­steg au nord et Coppenstein au sud. Il se poursuivirent à la cadennce .'moy.enne de onze mètres par jour. Ce rythme était bien sùpérieur à celui de l'avànce jounialière du Mont-Cenis (deux mètres) et du Simplon.(8 m. 40).

De puissants ventilateurs permettaient aux ouvriers de travailler à des températures n'excédant pas 340 C. \ --;

Le 29.2.1908. une avalanche s'abattit sur Coppenstein détruisant des bâtiments et emportant 12 h;.ommes.

Le 24.7. ··suivant une ' roche compacte céda ' tout à coup et une véritable marée de boue de sable et de marne obstrua en quelques minutes la galerie d,éjà creus~e ensevelis-sant 23 hommes. , <

Après une interruption de 6 mois, un nouveau tracé évitant la zone dangereuse permet la continuation des travaux.

Le 31 mars 1911 une perforatrice traversait le dernier pan de r.ochÙ:'et tombait dans l'autre galerie. On devine la joie des ingénieurs et ,des ouvriers, qui se serrent la main.

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E. V. No 10, juin 1972

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E. V. No 10, juin 1972

,7

La construction du tunnel dura 4 ans 3 mois. La galerie ~t plus que prévue du fait de la catastrophe de 1908 et mesure 14 602 mètres. .

Elle décrit une courbe 'accentuée. Il s'agissait encore de ' ,garantir la ligne contre les ,avalanches, les glissements de

terrain ou les crues des torrents. Il fallut établir un système de barrage, de parois d'arrêt et des galeries de protection. La ligne du Lotschberg fut la première ligne inter­nationale électrifiée. Les énormes locom'otives de 4500 ·CV furent longtemps les plus puissantes d'Europe.

Des viaducs hardis franchissent les gorges sauvages de Baltschieder et du Bietschta'l que les torrents et les glaciers de Stadelhofen ont creusé au cours des siècles.

Le tunnel du Simplon

Ce tunnel le plus long du monde met en relation la vallée du Rhône à celle du Toccé en Italie. Il passe sous le Monte Leone. Il comprend deux galeries parallèles distantes de 17 mètres de Brigue à Iselle. Commencés en 1898 la première galerie d'une longueur de 19801 mètres ne fut ouverte au trafic qu'en 1906.

La seconde longue de 19821 mètres ne le fut qu'en 1922. Utilisée d'abord comme canal d'aération et de ventilation cette dernière galerie

avait été creusée pour renouveler l'air des chantiers et .pour abaisser les hautes tempé­ratures rencontrées.

Le tunnel du Simplon est à une altitude de 700 mètres et l'ép.aisseur maximale du terrain au-dessus de la voûte est de 2135 mètres.

Son percement fut particulièrement délicat en raison d'infiltration d'eau d<:mt la température variait entre 45(1 C et 55 0 C et de la formation de poches d'eau qUi I?ro­voquèrent à plusieurs reprises l'abandon du chantier. Quoique très important le trafIC à travers le Simplon est tout de même inférieur à celui du Saint-Gothard.

Le tunnel du Lotschberg

Ce tunnel unit Spiez à la ligne du Simplon à Brigue à trav:ers la partie centrale de l'Oberland bernois a une longueur de 14611 mètres. Il est établi à une ,altitude moyenne de 1243 mètres.

La couche .de terrain au-dessus de la voûte a une hauteur maximale de 2500 mètres. Creusé entre 1906 et 1911 il ne fut ,ouvert à la circulation qu'en' ·1'~13. Il est a une

simple galerie. Sa construction' a nécessité l'enlèvement de 3 millions de m3 de terre et l'exécution de 650 000 m3 de maçonnerie.

E. Métrailler

228

fichu d'authentiques Evolénardes et l'éclatant mouchoir rouge de vraies filles du Val d'Illiez.

.. Lt;. Vi~l pétillant c.ont~lue à .couler. L'exubérance est sincère. , La gaité, la JOIe, lmteret, la surpnse epanoUlssent tous les visages.

Mais le temps presse. Nous faisons honneur à l'excellent déjeûner à la fourchette qu'offre notre Conseil d'Etat et à ]a hâte gagnons la splendide cour du château Stockalper. Brillamment exécutée sous la direction de M. le Professeur Zimmermann, qui en a composé la musique, tandis"que les paroles sont de M. Werlen, la magnifique sonate est vivement applaudie. Le Président de la Confédération, M. Muller et M. le Conseiller fédéral Décoppet s'appro­chent pour féliciter le composit.eur et le chœur qui a si bien rendu l'œuvre.

Mais le signal du silence retentit et M. Kuntschen, Président du Conseil d'Etat, monte à la tribune. Il apporte à tous les participants le salut du Valais. 11 est heureux de la prospérité que va apporter la nouvelle ligne; il est heu­reux surtout de voir rapprochés davantage Berne et le Valais. Il embrasse d'un coup d'œil les progrès de la science, le trajet accompli depuis le jour où la première locomotive arrivait à Brigue et celui où l'énergie bernoise a dit à la montagne: {<Sésame, ouvre-toi!»

,Co Le-discours du président Joseph Kuntschen

Lors de la réception des invités à l'inauguvation de la ligne du Lot-schberg, 1e pré­sident du Conseil d'Etat du Valais, Joseph Kuntschen, exailte l'œnvre accomp1lie. Son discours est reproduit intégralement dans L'Ami du Peuple valaisan, No du 5 juillet 1913. En voici un e:x.tlfait.

C'est en 1878 que, pour la première fois, le sifflet strident et alors obligé de la locomotive, éveillait les échos de cette belle contrée. Le premier train faisait son entrée solennelle dans la gracieuse et hospitalière cité de Brigue. L'événement fut considérable: il fut salué par des transports d'enthousiasme. C'était le moment où nous venions d'achever le diguement du Rhône, témoin de l'initiative, des labeurs et du travail de nos populations.

Sous l'empire de ces circonstances, plus que jamais, le Valais s'ouvrait à tous les horizons, à toutes les perspectives. Le chemin de fer toutefois se heur­tait ici à ces massifs, à ces géants, sortes de remparts infranchissables. Mais, la .locomotive frappant la montagne encore fermée, s'écriait comme dans un conte célèbre: ,{<SésaIne, ouvre-toi!»

Quèlques années plus tard, le Simplon était percé. L'Italie, avec ses plai­'nes fertiles, son ciel et son azur, s'ouvrait à la Suisse occidentale. Le com­merce et l'industrie triomphent. Près de la route impériale créée surtout pour faire passer les lourds canons d'airain, court la route souterraine, la ligne du Simplon, œuvre de civilisation et de paix.

Il

Page 20: L'Ecole valaisanne, juin 1972

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Le développement du Simplon s'affirme chaque jour. Il n 'a pas encore atteint son plein épanouissement, que déjà les Alpes ' bernoises ouvrent leurs flancs à une nouvelle et merveilleuse voie de communication.

La capitale de la Suisse est aujourd'hui assise sur une des lignes interna­tionales qui relient l'Europe septentrionale et la France à la grande métropole du nord de l'Italie. L'importance de cette artère éclatera dans les résultats futurs que nos espoirs escomptent.

Téméraires semblaient être ceux qui conçurent le projet. Téméraires ceux qui songeaient à l'exécuter.

N'était-ils pas, en effet, entourés du scepticisme des uns, de la froide indif­férence des autres et des mille difficultés matérielles et techniques qu'engendre un travail aussi colossal?

Mais l'énergie des hommes d'intelligence et de foi, qui étaient à la tête de l'entreprise et la volonté tenace d'un peuple puissant triomphèrent de tous les obstacles. La montagne est vaincue. Honneur à eux.

Honneur aussi aux braves, dont ce matin, à Kandersteg, on a pieusement rappelé la mémoire: ingénieurs et ouvriers, chefs et soldats tombés sur le champ de bataille.

Pour nous, le Lotschberg est encore et aussi un trait d'union de plus, jeté entre le canton du Valais et le canton de Berne, et par celui-ci avec toute la Suisse centrale.

Sans doute, ces Alpes nous unissaient puisque leurs assises - profondes reposent sur nos deux territoires, mais elles n'en étaient pas moins un obstacle à des relations fréquentes. Maintenant, nos intérêts vont devenir plus intimes, nos rapports plus étroits: notre amitié ira grandissant. ·

Notre page de couverture

Lécythe de Killaron

Le dernier Viase de cette série oonsaorée à J'a 'cér~mique grecque est un lécythe provenant de Ki'Uaron. Merv.eri~[eus'em'ent proportionné, ce vase échappe à la tradition de la poterie peinte: tous les élémerits, qu'il s'agisse des motœs déco'l':atif,s ou des scènels, som gravés. La s'cène visible ,~ci est sans doute imitée d'une stèle funéraire, représoo.iVant un personnage défunt ou malade, soutenu par un membre de sa flamiiUe ou un esclave. On retrouve dans cette peüûe S'cène en bas~reJ[ef toute ,]a IsensriJbilHté hUffi!aine Ide ~a grande scu1rpture grecque, et toute ilia fines'se de ses drraperies. On !admir:era également la grande qualité des motifs décoratifs, qui soulignent sans l'envahir l'élé­gance exceptionrnellJle de 'Ce 'Ûrès beau lécythe.

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[ COMMUNIQUES

AUX INSTITUTRICES ET INSTITUTEURS DU DEGRE SUPERIEUR

Convocation à une journée de gymnastique

1. Dans le b~t d'a.ider maîtres et .maîtresses primaires du degré supérieur . ?ans ~a pr,epar~tIOn de la prochame année scolaire, nous organisons à leur mtentIOn, a la fm des vacances, les cours suivants: 1.1. Vou vry, jeudi 31.8.72, à la salle de gymnastique de l'école communale' 1.2. Martigny, jeudi 31.8.72, à la salle de gymn. école primaire ville' ' 1.3. Sion, vendredi 1.9.72, salle de gymn. école normale des filles;' 1.4. Sierre, vendredi 1.9.72, salle de gymn. école primaire Borzuat.

2. Durée des cours: début 8 h. 30, clôture 16 h. 30.

3. !'rogramme: selon vœux des participants. En principe, athlétisme, agrès, Jeux.

4. Indemnité: Fr. 14.- , plus remboursement billet CFF et poste.

.5. Participants: Tous les maîtres et maîtresses enseignant la gymnastique à des élèves de 4e à 7e année primaire. Sont dispensés: - personnel enseignant des classes à tous les degrés; - personnel enseignant ayant suivi, en 1971 ou 1972, un cours de gymn.

fédéral ou cantonal; - personnel enseignant suivant régulièrement les recyclages organisés par

les maîtres de gymn. de Sion, Si erre et Martigny; - personnel enseignant des écoles ménagères et de promotion.

6. Divers: - Il n'y aura pas de convocation personnelle. - Nous ne prenons pas d'inscription préalable. - Vous êtes attendus dès 8 h. 15 pour que le travail puisse commencer

à 8 h. 30 précises. - Prendre avec soi: tenue de gymn., manuel, bloc-note.

Service de l'enseignement primaîre et ménager

COURS DE DESSIN TECHNIQUE du 3 au 8 juillet 1972 No 39

A la demande de l'association des maîtres de promotion et avec l'accord de la Commission des classes de ce degré d'enseignement le Département de

13

Page 21: L'Ecole valaisanne, juin 1972

l'instruction publique organise à l'intention de ces maîtres un cours de dessin technique du 3 au 8 juillet 1972.

Cours No 39

Professeur: Monsieur Jean-Pierre Coppet, professeur de dessin, Martigny. Lieu: Sion, école secondaire régionale des garçons. Repas de midi: Restaurant «La Matze», Sion. Horaire: Matin: 8 h. à 11 h. 45, après-midi: 14 h. à 16 h.

La liste du matériel à prendre sera communiquée ultérieurement aux par­ticipants.

Cette semaine de cours comptera comme «cours de dessin technique» pour . l'obtention du diplôme de maître de promotion.

Service de l'enseignement primaire et ménager

COURS DE FORMATION POUR :L'EMPLOI DES METHODES AUDIO-VISUELLES DE CONVERSATIONS FRANÇAISE

Ce cours, organisé à Fribourg, du 3 au 7 juillet 1972, pour la neuvième année consécutive, par Mme Madeleine J oye, s'adresse aux maîtres et aux professeurs chargés de l'enseignement du français.

Le programme détaillé et tous renseignements complémentaires seront envoyés sur demande.

Adresse: Mme Madeleine Joye, rue Chaillet 7, 1700 Fribourg, téléphone (037) 2240 50.

PUBLICATION DES COURS D'AUTOMNE 1.972

A. Cours nonnaux

No 16 Gymnastique au 1er degré 2-5.10.72, Spiez Education physique générale, gymnastique en plain-air, natation; exemples de programmes et de leçons, utilisation du matériel.

No 20 Natation en bassin d'apprentissage 2-5.10.72, Neuhausen Utilisation avec une classe d'un bassin d'enseignement; information technique au sujet des bassins, de leur construction; perfectionne­ment personnel.

'No 23 Course d'orientation et jeux 9-14.10.72, Macolin

14

~~atccent serda ,.t:0rt~f sur l'?rientation, les jeux interviendront avant ou comme envatl, au gre des participants.

No 37 Patinage 9-13.10.72, Bâle Didactique et perfectionnement personnel.

Remarques

1. c;es cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles offi­CIellement reconnues.

2. S~ l~ no~?re d~ places ?isponibles est suffisant, les candidats au diplôme federal d educatIOn physIque, au brevet de maître secondaire, les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille peuvent être admis aux cours, pour autant qu'ils participent à l'enseignement de l'éducation physique dans le cadre scolaire.

3. Une répartition judicieuse des efforts physiques sur l'ensemble du cours permet la participation des maîtres même peu entraînés.

4. Une subvention proportionnelle aux prix de pension et le remboursement des frais de voyage, trajet le plus direct, du domicile au lieu du cours, seront alloués.

5. Les maîtres inscrit recevront les indications précises environ trois semaines avant le début du cours.

Inscriptions

Au moyen de la . formule d'inscription bleue auprès de M. Raymond Bron, Vallombreuse 101, 1008 Prilly, jusqu'au 28 août 1972.

B. Cours centraux

No 4 Cours pour responsables techniques des sections 2-5.10.72, Willisau Natation: éléments de base en matière de natation scolaire. Gymnastique aux engins filles. Volley: technique et direction.

No 6 Natation 5-7.10.72, Aarwangen Ce cours est avant tout destiné aux responsables cantonaux du sport scolaire et traite essentiellement de la préparation aux compétitions et de la technique correspondante.

No 8' Patinage (sans hockey) 2-5.10.72, Davos Ce cours traitera tout le domaine du patinage à l'école et montrera les bases de la danse sur glace.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, juin 1972

Remarque

Ces cours sont réservés aux responsables des sociétés de gymnastique d'instituteurs, aux directeurs des cours cantonaux et à ceux de la SSMG.

Inscriptions

Les personnes qui désirent prendre part à l'un de ces cours s'adres~ent ~u Département cantonal de l'instruction publique jusqu'au 29.8.72. Les mscnp­tions nous seront transmises par cette instance jusqu'au 6.9.72.

Concours international de l'UNICEF

DESSINS DE JEUNES

sous les auspices de la «Gazette de Lausanne>}

Règlement

SSMGjCT

1. Le thème du dessin doit être «Fêtes de printemps>}, une illustration du renouveau de la nature ou des fêtes populaires qui l'accompagen,t.

2. Sont admis à participer au concours tous les concurrents âgés de dix ans au moins et de seize ans au plus à la date du 21 mars 1972.

3. Chaque concurrent n~enverra qu'un dessin, au format de 40X50 cm. Toutes les couleurs et tous les moyens graphiques sont admis.

4. Chaque concurrent . doit inscrire son nom,. son prénom, sa date de nais-sance et son adresse complète au dos du dessm. .

5. Tous les envois devront parvenir avant le 1er juillet à l'aVd~e?se3suivante : «Gazette de Lausanne>}, «Concours UNICEF>}, rue de la 19le ,

1001 Lausanne.

Appel

Aux parents, pour qu'ils encouragent leurs enfants à participer au g~and concours de dessins de l'UNICEF. Outre la perspective de g~gner un pnx e! la simple joie de la participation, ils y trouveront. une occ~s~on de p,enser a tous les enfants du monde, et en particulier aux moms faVOrIses dont s occupe l'UNICEF. . l

Aux enfants et aux jeunes entre 10 et 16 ans, pou~ qu'ils nous enVOlent,. e plus beau dessin: que leur inspireront les, «Fêtes de pnn~emps>}, et pour qu ils en parlent autour d'eux, à leurs maîtres, a leurs parents, a leurs camarades.

16

. .Aux enseignants, et particulièrement aux maîtres de dessin, pour qu'ils mCltent leurs élèves à participer au concours. Soit en leur indiquant le règle­ment, soit même en organisant un mini-concours à l'échelle de la classe avant de nous envoyer les dessins.

Société suisse ~es maîtres de gymnastique, commission technique

COURS DE NATATION: Brigerbad 26, 27, 28 juin 1972

L'association des maîtres de gymnastique du Valais romand organise à l'intention de tous les membres du personnel enseignant du Valais romand un -cours de natation les 26, 27 et 28 juin 1972.

Des classes de nageurs débutants, moyens et bons seront formées. L'asso­ciation organise le cours, indemnise les chefs de classes et donne une alloca­tion de déplacement de Fr. 15.- pour le cours.

Les pa'rticipants ont à leur charge l'entrée à la piscine et les frais de repas. Les enseignants ne faisant pas partie de l'AMGVR peuvent verser la

cotisation annuelle de Fr. 15.- au CCP 19 - 838 . Si cette cotisation n'est pas versée, ils ne pourront pas toucher l'allocation de déplacement.

Inscription

L'inscription à ce cours peut se faire chez: Jean-Pierre Michellod, maître de gymnastique, route de Bottire 22, 3960 Sierre (tél. (027) 56822) jusqu'au 21 juin 1972. Les derniers renseignements seront communiqués aux partici­pants par écrit avant le cours.

. ........................................... ................ ............................................................................... ... ...... .................................................... .. ..... . .

Je m'inscris pour le cours de natation de Brigerbad

N om ..... , ........ ...... ... _.. ..... ........... .. ... .............................. ... .. .. .. ... Prénom .. ....... ... .. . , ..................... ...... ......................... .. ...... : ..... .

Adresse ............. ... ' ............................... ,................ No postal , .. ......... .. .. ,. ............ .... Lieu , .. ..... ... : ..... .... ... ...... : .... ..... ... .

Node tél. ................ .... .. ........ .......... .................. ..... ... _ .. ...... ou No appel tél. " ..................................... ........ ......... .......... ... .

Je prends ma voiture o oui o non

Je fais partie de l'Association des maîtres de gymnastique du Valais romand

o oui o non

Signature ......... ' ... ........ ............. , ........ "" ... .

Bulletin à' envoyer chez: Jean-Pierre Michellod, route de Bottire 22, 3960 Si erre, jusqu'au 21 juin 1972.

1}

Page 23: L'Ecole valaisanne, juin 1972

Table des matières 1971-72 No Mois

A. Pannatier Durée de la scolarité dans le canton du Valais 4 décembre 71

Partie générale No Mois Les constructions scolaires 5 janvier 72 Réorganisation administrative 6 février 72

J. L. Bagnoud Message de Noël 4 décembre 71 Coordination ou unification 7 mars 72 Au service des moins favorisés 8 avril 72

J. Barras Protégeons les animaux 5 janvier 72 Propos de fin d'année scolaire 10 juin 72

Sr J. B. Bérard Ecole normale des institutrices, Sion 2 octobre 71 M. Salamin La prestation du serment civique en 17981 septembre 71 L'assassinat de Pierre de Courten 2 octobre 71

P. Bourban En avant 1 septembre 71 L'économie valaisanne à l'aube Savoir-vivre ... connais pas 6 février 72 du XIXe siècle 3 novembre 71 A propos d' «Ecole valaisanne>} 9 mai 72 Goitreux et crétins du Valais

F. Brunelli Mathématique et coordination romande 3 novembre 71 au XVIIIe siècle 4 décembre 71 Les mobilisations de 1870-1871 et les

C. Cretton L'éducation des handicapés mentaux 1 septembre 71 Valaisans 5 janvier 72

P. Dufetel Haro sur la mathématique! 9 mai 72 L'émigration valaisanne au milieu du XIXe siècle 6 février 72

V. Dussex Formation continue (FORMACO) Appel 1 septembre 71 Reflets valaisans de la mobilisation

Assemblée annuelle des délégués: de 1914 7 mars 72

compte-rendu 3 novembre 71 Les réactions valaisannes à la

Statut matériel: la prime de fidélité 4 décembre 71 mobilisation de 1939 8 avril 72

Salaire de travail- Salaire social 5 janvier 72 Procès de sorcellerie dans l'Entremont

Salaire social II: la mère et l'enfant 6 février 72 en 1730 9 mai 72

Rétrospective SPVal 1971 7 mars 72 R. Sauthier Confiance! 4 décembre 71 Alignement 9 mai 72

L. A. Elchinger L'enjeu du contrat d'espérance l T mars 72 B. Truffer Ecole normale des instituteurs, Sion 3 novembre 71

L 'enjeu du contrat d'espérance II 8 avril 72

ENF - IT Ecole préparatoire aux professions fémin. Partie pratique Ecole de culture générale 6 février 72

I.S.U. Institut Ste-Ursule de Brigue 5 janvier 72 B.Carron Lexique animalier 6 février 72

L. J eronnez et Les réglettes Cuisenaire. et la mathémati- DIP XXIXe Session pédagogique 9 mai 72 L. Lejeune que moderne 8 avril 72

P. Mermoud Premier cours de formation pour classes D. Fournier Travaux manuels de Noël 3 novembre 71

spéciales 6 février 72 ' 1 Travaux manuels pour Pâques 7 mars 72

Les classes de développement 8 avril 72 Travaux manuels pour la Fête des Mères 8 avril 72

A. Pannatier Rentrée 1 septembre 71 Fraternité mondiale: Si tous les gars du monde (leçon) 5 janvier 72

Réalisme et fiction 2 octobre 71 J. C. Georges Enseignement des sciences 2 octobre 71 Cours de mathématique moderne pour le Sciences d'observation destinées aux personnel enseignant du Valais romand 2 octobre 71 élèves de 10-12 ans 3 novembre 71 Forces nouvelles pour des tâches accrues 3 novembre 71 Leçon de choses: le cuir, l'eau 4 décembre 71 Où en sommes-nous? 4 décembre 71 Sciences naturelles: classe de 6e 5 janvier 72

18 19

Page 24: L'Ecole valaisanne, juin 1972

J. C. Georges

P. Glassey

E. Métrailler

ODIS

Leçon de choses: les dents, constitution de la plante Constitution de la plante (4e) Le pétrole Constitution de la plante (suite) Le fruit et la graine

Porte-crayons en rotin

No Mois

6 février 72 7 mars 72 7 mars 72 8 avril 72 10 juin 72

7 mars 72

Géographie, à l'usage des classes de 3e (II) 2 octobre 71 Géographie (III) 6 février 72 Géographie (IV) 8 avril 72 Géographie (V) 10 juin 72

Catalogue de l'ODIS 1 septembre 71 Examens d'admission à la section littéraire 1971 3 novembre 71 Examens d'admission à la section générale 1971 4 décembre 71 Examens d'admission à l'Ecole normale 1971 5 janvier 72

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