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L’écologie des L’écologie des communautés communautés

L’écologie des communautés

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L’écologie des communautés. G1.1 et 1.2– Limitation de la distribution. Plusieurs facteurs abiotiques limitent la répartition des espèces de plantes. La température L’eau La lumière La pH du sol La salinité Les nutriments minéraux Campbell pp. 1179-. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: L’écologie des communautés

L’écologie des L’écologie des communautéscommunautés

Page 2: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

Plusieurs facteurs abiotiques limitent la répartition des espèces de plantes. La température L’eau La lumière La pH du sol La salinité Les nutriments minérauxCampbell pp. 1179-

Page 3: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

La température Limite les processus biologiques (enzymes) Les cellules se brisent en gelant (sauf exception) Les protéines commencent à se dénaturer à 45

celcius (ex: cuisson d’un œuf) L’endothermie permet aux mammifères et aux

oiseaux d’étendre leurs distribution géographique. Certaines adaptations extraordinaires permettent

par exemple aux bactérie thermophiles de vivre à de hautes températures (plus de 80 celcius)

Page 4: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

L’eau Toutes les fonctions essentielles à la vie se font en

milieu aqueux. L’osmorégulation limite la distribution des

organismes dulcicoles (eau douce) et marins. Les organismes terrestres doivent « apporter » une

provision d’eau avec eux et ils combattent constamment la déshydratation.

Certaines adaptations ou comportements permettent aux plantes (cactus) et aux animaux (chameau) de coloniser des endroits désertiques.

Page 5: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

La lumière Source de l’énergie qui entre dans presque tous les

écosystèmes Limite directement la distribution des végétaux et

indirectement celle des autres organismes. Il y a une forte compétition pour avoir accès à plus

de lumière chez les autotrophes (pionnières, épiphytes…)

Dans l’eau 45% du rouge et 2% du bleu sont absorbés à chaque mètre.

Page 6: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

La lumière La photopériode sert de signal de déclenchement

pour beaucoup de comportements journaliers (migration du zooplancton) et annuels (hivernation, hibernation, reproduction et floraison)

Zone euphotique et aphotique (p. 1187)

Page 7: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

Le pH du sol Une faible variation de l’acidité du sol favorise

certaines espèces au détriment de d’autres. Comme pour les animaux les végétaux ont évolués et leurs protéines enzymatiques sont optimisées pour certaines conditions.

L’épisode des pluies acides des années 80 en Amérique du Nord est un bon exemple.

Au niveau dulcicole une variation du pH peut détruire la base d’un écosystème car les capacités de tampon sont faibles.

Page 8: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

La salinité La capacité des pompes osmotiques des parois

cellulaires des organismes est limitée. Le passage de l’eau douce à l’eau salée (espèces anadromes (saumon) et catadromes (anguille)) nécessite de grandes adaptations.

Page 9: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

Les nutriments Certains milieux comme les forêts tropicales sont

riches en matières organiques en décomposition alors que le sol de la Toundra limite les espèces qui peuvent s’y implanter… il y a un lien avec la température.

Page 10: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

Les principaux facteurs abiotiques qui limitent la distribution des espèces (température, précipitation, lumière et vent (accrois l’effet de la température) sont regroupés dans un concept simple… le climat! Saisons (variation de la lumière p. 1182)

Brassage des lacs (p.1185) Moussons (régimes de pluie p. 1183) Vents (alizés) (p. 1183)

Page 11: L’écologie des communautés

G.2.11– Limitation de la distributionG.2.11– Limitation de la distribution

Description des principaux biomes pp. 1188-1197

Page 12: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

Au niveau des populations il y a trois grands patrons de distribution que l’on peut retrouver:

Répartition groupée

(grappes)

Répartition uniforme

Répartition aléatoire

Page 13: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Il arrive que l’on veuille évaluer la présence d’une espèce végétale ou animale sessile (invertébrés) dans un milieu.

Il est souvent impossible d’effectuer un recensement complet pour des raisons de temps, d’énergie ou de temps.

On utilise alors des échantillons et deux méthodes qui peuvent être utilisées sont le quadrat et le transect.

Page 14: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Le quadrat permet de délimiter un secteur à l’aide d’une ficelle ou d’un cadre rigide et d’y estimer le nombre ou la couverture végétale des espèces présentes.

http://www.fihoq.qc.ca/03-Organismes-nuisibles_figures.pdf

Page 15: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

La superficie, la forme des quadrats ainsi que le nombre à utiliser dépendent du type de végétation à l’étude. Pour la taille il faut s’assurer d’avoir un grand

nombre de plantes tout en s’assurant de pouvoir séparer les individus, les compter et les mesurer une seule fois et sans omission.

Dans une zone d’herbacées par exemple on suggère d’utiliser des quadrats de 0,5 à 2 m2.

Page 16: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Les emplacements des quadrats peuvent être déterminés: aléatoirement, ce qui permet d’effectuer une étude

statistique. On construit une grille où chaque quadrat potentiel est numéroté et on utilise une table de nombres aléatoires (par exemple) ATTENTION… lancer un cadre par dessus son épaule n’est pas une méthode aléatoire.. Même si on a les yeux fermés!

De façon systématique le long d’un transect, ce qui est facile à utiliser et permet de mesurer l’effet d’un facteur environnemental.

Page 17: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

La superficie, la forme des quadrats ainsi que le nombre à utiliser dépendent du type de végétation à l’étude. Pour la taille il faut s’assurer d’avoir un grand

nombre de plantes tout en s’assurant de pouvoir séparer les individus, les compter et les mesurer une seule fois et sans omission.

Page 18: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadrantG1.3– Méthode du quadrant

La méthode du quadrat peut être combinée à la méthode du point pour devenir la méthode du quadrant.

D = 1____

( ∑d/ # d)2

d1d2

d3

d4

Page 19: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Mise en pratique: Comparaison du recouvrement des mauvaises herbes au Carrefour et à la maison.

Il vous faut déterminer le pourcentage de recouvrement des espèces énumérées ci-haut et présenter les résultats sous forme de tableau (respecter les consignes du guide des sciences expérimentales p. 82)

Dans le cas qui nous occupe vous devrez déterminer l’erreur expérimentale en comparant les résultats des membres de l’équipe:(grande valeur – petite valeur) = incertitude de l’expérimentateur 2

Page 20: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Espèces cibles:

Chiendent – Ce qu’on utilise pour gazonner.

Page 21: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Espèces cibles:

Plantain majeur

Page 22: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Espèces cibles:

Pissenlit

Page 23: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Espèces cibles:

Trèfle blanc

Page 24: L’écologie des communautés

G1.3– Méthode du quadratG1.3– Méthode du quadrat

Espèces cibles:

Lierre terrestre

Page 25: L’écologie des communautés

G1.4– Méthode du transectG1.4– Méthode du transect

C’est un très long rectangle souvent placé entre deux points le long d’un gradient environnemental. En se déplaçant le long du transect on note toutes

les espèces présentes à l’intérieur de la distance que l’on a déterminée à l’avance.

A BCette distance varie

Page 26: L’écologie des communautés

G1.4– Méthode du transectG1.4– Méthode du transect

Les transects sont utiles pour les espèces à faible densité ou pour les gros organismes… comme les arbres dans une forêt.

On peut utiliser la photographie aérienne et la combiner au transect ou au quadrat selon la nature de l’espèce étudiée.

Page 27: L’écologie des communautés

G1.1 et 1.2– Limitation de la distributionG1.1 et 1.2– Limitation de la distribution

Description des biomes pp. 1188-1197

Page 28: L’écologie des communautés

G1.5 – La niche écologiqueG1.5 – La niche écologique

La niche écologique représente l’utilisation globale des ressources abiotiques et biotiques du milieu par une espèce.

Selon Eugene Odum: «Si l’habitat d’un organisme représente son adresse alors sa niche est sa profession.»

Page 29: L’écologie des communautés

G1.5 – La niche écologiqueG1.5 – La niche écologique

La niche écologique d’un lézard arboricole tropical devrait inclure une description de: L’intervalle de température qu’il tolère; Ses besoins en eau (interne et/ou externe); La taille des branches ou il se perche; Le moment de la journée où il s’active; Ses comportements reproducteurs; La taille et les espèces de proies préférées.

Page 30: L’écologie des communautés

G1.6 – Relations interspécifiquesG1.6 – Relations interspécifiques

Compétition: Lorsque deux espèces tentent de s’approprier la même ressource limitée: Un sapin et une fougère pour la lumière; Les mauvaises herbes avec les légumes du jardin; Les sauterelles et les bisons des prairies; Le lynx du Canada et le renard roux pour le lièvre

d’Amérique. Pour parler de compétition il faut que la

limitation de la ressource cause un préjudice à une ou aux deux espèces.

Page 31: L’écologie des communautés

G1.6 – Relations interspécifiquesG1.6 – Relations interspécifiques

La prédation: C’est une relation où une espèce (le prédateur) tue et dévore l’autre espèce.

Dans la relation de prédation il y a une pression évolutive pour les prédateur de repérer et de capturer plus efficacement leur proie (embuscade, chasse en meute…) alors que pour la proie la pression est pour se cacher et/ou s’échapper plus efficacement du prédateur. (homochromie, coloration d’avertissement, mimétisme batésien et müllérien)

Page 32: L’écologie des communautés

G1.6 – Relations interspécifiquesG1.6 – Relations interspécifiques

Exemples de prédation: X mange Y….

Page 33: L’écologie des communautés

G1.6 – Relations interspécifiquesG1.6 – Relations interspécifiques

L’herbivorisme: Relation où un herbivore se nourrit d’une partie d’une plante ou d’une algue.

Dans cette relation l’herbivore est avantagé alors que la plante est désavantagée. Ex: vache, escargot, buccin commun, oursin vert…

Dans cette relation la plante ne peut pas fuir mais certaines plantes développent des stratégies pour éviter ou diminuer le broutage: (saveur désagréable, épine,

Page 34: L’écologie des communautés

G1.6 – Relations interspécifiquesG1.6 – Relations interspécifiques

Le parasitisme: C’est une relation symbiotique où un organisme, le parasite, se nourrit au dépens de son hôte et lui porte préjudice. Les endoparasites vivent à l’intérieur de leur hôte

comme le ver solitaire (Toenia solium) et certains planaires comme Plasmodium qui est responsable du paludisme.

Les ectoparasites vivent sur leur hôte comme les puces, les tiques…

Les parasitoïdes pondent leurs œufs dans un hôte vivant qui finira comme nourriture pour les larves.

Page 35: L’écologie des communautés

G1.6 – Relations interspécifiquesG1.6 – Relations interspécifiques

Le mutualisme: Une relation interspécifique qui profite aux deux organismes. Ex. p 1262 (fourmis porte-aiguillon et les acacias

d’Amérique Centrale et du Sud. Les bactéries qui fixent l’azote dans les racines des

Légumineuses. La digestion de la cellulose par des

microorganismes dans l’intestin des termites et des ruminants…

Page 36: L’écologie des communautés

G1.6 – Relations interspécifiquesG1.6 – Relations interspécifiques

Le commensalisme: Relation où une espèce tire avantage de l’autre sans lui nuire. Les balanes qui vivent sur la peau des baleines; Les plantes épiphytes sur les arbres; Les buffles d’Asie et les hérons garde-bœuf (p. 1262

de Campbell)

Page 37: L’écologie des communautés

G1.7 – Exclusion compétitive (Gause)G1.7 – Exclusion compétitive (Gause)

Il arrive qu’une espèce utilise la ressource plus efficacement qu’une autre, améliorant ainsi son potentiel reproducteur, ce qui peut conduire à l’élimination d’une des deux espèces à moyen ou long terme.

Ex: Paramecium aurelia et Paramecium caudatum. (Campbell p. 1258)

Page 38: L’écologie des communautés

G1.8 – Exclusion et types de nichesG1.8 – Exclusion et types de niches

Selon cette théorie deux espèce ne peuvent coexister si leurs niches se recoupent.

Plutôt que de compétitioner jusqu’à l’élimination d’une des deux espèces on observe souvent un rétrécissement des niches. Les individus vont exploiter une partie seulement des ressources auxquelles ils ont accès. Leur niche réalisée sera différente de leur niche fondamentale.

Exemple de Chthalamus et Balanus p. 1258

Page 39: L’écologie des communautés

G1.7 – Exclusion compétitive (Gause)G1.7 – Exclusion compétitive (Gause)

Dressons le portrait des avantages et des inconvénients des diverses relations interspécifiques…

Page 40: L’écologie des communautés

G1.8 – La biomasseG1.8 – La biomasse

La masse sèche de matière organique de tous les individus s’une population, d’un habitat ou d’un écosystème.

On peut mesurer la biomasse de diverses façons comme par exemple…

Page 41: L’écologie des communautés

G1.8 – La biomasseG1.8 – La biomasse

1. On peut récolter l’ensemble de la biomasse dans une parcelle d’échantillon à l’étude (quadrat), faire sécher et peser.

2. On peut sélectionner quelques individus au hasard, les récolter, sécher, calculer la masse moyenne d’un individus et multiplier par le nombre d’individus dans la parcelle à l’étude.

3. On peut utiliser une mesure indirecte comme la taille de individus. On peut alors procéder par échantillonnage et calculs comme au #2.

Page 42: L’écologie des communautés

G1.8 – La biomasseG1.8 – La biomasse

Est-ce que l’évaluation de la biomasse par prélèvement ou la détermination de la niche fondamentale par retrait d’une espèce sont des méthodes qui respectent les normes d’éthique? Oui? Non? Pourquoi? Alternatives?

Page 43: L’écologie des communautés

G- généralG- général

Que sont des espèces invasives? Devrait-on s’inquiéter? Intervenir?

Page 44: L’écologie des communautés

5.3 Les populations5.3 Les populations

Comment évoluent les populations animales ou végétales dans une communauté?

Quels facteurs influencent ces changements? Comment représenter ces changements et

cette évolution graphiquement. Comment peut-on évaluer une population? Blablabla…

Page 45: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

La population est un groupe d’individus de la même espèce qui vivent dans une région précise à un moment précis.

La population humaine, même si on doit se considérer comme un animal sera traité à la fin car elle déroge à plusieurs points que nous allons traiter ici.

Page 46: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Pour comprendre les facteurs qui influencent les populations nous devons premièrement comprendre comment évolue une population qui n’est soumise à aucune contrainte comme la prédation, la nourriture, la maladie, l’abris, l’accès à d’autres individus pour la reproduction…

Page 47: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Taille de la population

Immigration et naissances

Émigration et mortalité

Effet de rétroaction à

long terme: les individus une fois matures vont aussi se

reproduire

Page 48: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

En écologie des population les mouvements migratoires sont habituellement considérés comme négligeables et ne sont pas pris en compte.

On obtient alors

∆N = B –D

∆ t

Où N = taille de la population

t = période de tempsB = nombre de

naissancesD = nombre de décès

Page 49: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Il est plus pratique de convertir les nombres de naissances et de mortalités en taux (fluctuation par unité de temps)

On obtient alors

∆N = bN –dN

∆ t

Où N = taille de la population

t = période de tempsb = taux de naissances

d = taux de décès

Page 50: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Encore une fois il est plus pratique de parler de taux de croissance (r) au lieu de naissances et de mortalités…

On obtient alors

∆N = rN

∆ t

Où N = taille de la population

t = période de tempsr = taux de croissance

*** Le taux de croissance peut être +, - ou nul…

Page 51: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Sans limitations le graphique de l’évolution de la population a une forme exponentielle.

Courbe exponentielle…

p 36 du guide de révision

Page 52: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Les deux facteurs qui peuvent expliquer un changement rapide dans la taille d’une population sont :

Le nombre d’individus qui peuvent se reproduire Le taux d’accroissement de la population

Page 53: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations Le potentiel biotique (r max) représente la

croissance naturelle d’une population dans un milieu non-limité (abondance de nourriture, pas de limite de territoire, pas de prédateurs, de parasites, de maladies..)

Le potentiel biotique dépend de (entre autres) Du # de descendants / accouplement (de 1 à plusieurs

millions – stratégie r ou k) Des chances de survie à maturité Du potentiel de reproduction de chaque individu

(fréquence de reproduction selon la gestation) L’âge de la maturité (sexuelle – pas le permis de

conduire…)

Page 54: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Les deux facteurs qui peuvent expliquer un changement rapide dans la croissance d’une population sont :

Le nombre d’individus qui peuvent se reproduire Le taux d’accroissement de la population

Page 55: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Heureusement, aucune population (connue) n’atteint son potentiel biotique.

Ex: La truie Mature à 9 mois Produit 2 portées par an Moyenne de 4 femelles / portée… qui se reproduiront

dans 9 mois! Théoriquement on pourrait obtenir 2200 porcs en

seulement 3 ans!... Avec seulement une truie (et un mâle) au départ!

Page 56: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Heureusement, aucune population (connue) n’atteint son potentiel biotique.

Ex: Escherichia coli (une bactérie) Se reproduit par fission binaire (cellule mère donne 2

cellules filles) Peut se reproduire toute les 20 minutes

t0 = 1 bactérie t 1 =20 minutes = 2 bactéries t 2 =40 minutes = 4 bactéries t =36 heures = une couceh de 30 cm recouvre la Terre t =48 heures = masse de bactéries = masse de la Terre t t = = N0 Rt = (1) (2)t bactéries

Page 57: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

La croissance exponentielle (courbe en J) n’étant pas un modèle représentatif sauf dans le cas où une espèce envahissante pourrait coloniser un nouveau milieu par exemple, nous obtenons presque toujours une courbe logistique de croissance où une population maximale va être atteinte en même temps qu’un fragile équilibre entre tous les facteurs qui peuvent influencer les naissances et la mortalité.

Page 58: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Les écologistes utilisent le terme capacité de support du milieu (capacité limite du milieu), qui est représenté par la lettre K pour représenter le nombre maximal d’individus d’une population qui peuvent vivre dans un milieu pendant une période donnée sans dégradation de l’habitat.

K varie dans le temps et dans l’espace en fonction de la variation des ressources (énergie, abris, refuges, sites de reproduction (nidification…).

Par exemple le K d’une population de chauve-souris pourrait être plus faible en présence d’une même quantité d’insectes si il y a moins de cavernes pour le repos.

Page 59: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Campbell p. 1242

Page 60: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Campbell p. 1243

Page 61: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Campbell p. 1243

Accélération

Inflexion

Décélération

Équilibre

Page 62: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Jusqu’à quel point le modèle logistique représente-t-il ce qui se passe dans la réalité?

Page 63: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations

Les populations sont régulées par une interaction complexe d’influences biotiques et abiotiques.

Lesquels?

Page 64: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations Les populations sont régulées par une

interaction complexe d’influences biotiques et abiotiques.

Lesquels? Densité de population

Compétition Territorialité Santé Prédation Influence humaine

Page 65: L’écologie des communautés

5.3.1 Les populations5.3.1 Les populations Exemples classiques de dynamique des

populations. Orignaux de l’île Royale Lièvre d’Amérique et Lynx du Canada Aborigènes de l’ile de Pâques

Page 66: L’écologie des communautés

5.3 Les populations5.3 Les populations

Comment évoluent les populations animales ou végétales dans une communauté?

Quels facteurs influencent ses changements? Comment représenter ces changements et

cette évolution graphiquement. Comment peut-on évaluer une population? Blablabla…