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    LECTURE SCIENTIFIQUE DU RECIT DE LA GENESE

    Gaston Desmedt 1970

    A George

    Jai lu larticle du Pourquoi-Pas ? , envoy par la personne avec laquelle tu es encorrespondance. Cest intressant et apporte plusieurs preuves, non de ce quelle affirme, mais delexactitude du rcit biblique. Je vais te mettre cela par crit. Je me propose danalyser du point devue scientifique, chaque verset de la Gense qui concerne lamnagement de la terre, pour y rendrela vie possible, et les bouleversements dont elle fut lobjet quelques sicles plus tard.

    Avant cela, je relve une phrase de la lettre de ton correspondant : Je vous envoie ci-joint unarticle du dernier Pourquoi-Pas ? , qui vient au secours de mes affirmations concernant lge dela terre . A propos de celle-ci, larticle dit : La terre est une vieille dame (cinq six milliardsdannes, estime-t-on) . Certains savants volutionnistes, essaient effectivement dallonger de plus

    en plus lge de la terre, et citent ces chiffres ; dautres lui donnent un ge plus respectable encore.Cependant lge gnralement admis est entre trois et quatre milliards cinq cent millions dannes.Ces derniers chiffres, bass sur la radioactivit subsistant dans certaines roches, semblent les plusscientifiques. Cependant, ce moyen de calcule, le seul que la science moderne peut retenir pourdater lge de la terre, dpend dun certain nombre dhypothses, toujours improuves actuellement.Par ce moyen, la science est capable de dterminer entre deux roches laquelle est la plus ancienne,mais dire leur ge respectif, dterminer le nombre dannes sparant la formation de lune de laformation de lautre, dpend de linterprtation des faits et des hypothses partir desquelles cesfaits sont interprts. Cest ainsi, quand les savants parlent de milliards dannes, quil ne sagit

    peut-tre que de millions dannes, voire de beaucoup moins.

    Mais que lge de la terre soit de quatre, cinq, six milliards dannes o beaucoup plus, est sansimportance pour celui qui croit linspiration divine des rcits de la Bible. Lhistoire biblique necommence pas avec la cration de la terre, mais avec son amnagement, afin dy crer lesconditions ncessaires la vie ! La cration de la terre tant voque dans un pass indtermin.Pour ce qui est de lge des tres vivants, tant donn lchec du chronomtre au carbone 14, ilnexiste, ce jour, aucun moyen fiable de dater les fossiles eux-mmes. Ceux-ci sont dats daprslge attribu aux couches gologiques dans lesquelles on les trouve. Mais on ne tient pas comptedes bouleversements de terrains qui ont pu envoyer des fossiles dans des couches plus anciennes ; nidu fait que lge attribu aux couches gologiques est arbitraire, puisquon ne possde pasactuellement de moyen de calcule absolu, car tous les moyens de calculs font appel des

    hypothses improuves et improuvables !De ce fait, quel que soit lge donn pour lapparition des tres vivants sur terre, dans des articles oulivres scientifiques, ceux-ci ne peuvent tre cits pour rfuter les donnes bibliques, puisque leschiffres cits ne sappuient que sur des hypothses. Cest prcisment une des grandesmalhonntets de la science humaine qui, pour faire progresser les connaissances, chafaude deshypothses, quelle tente ensuite de prouver, mais qui, en attendant la dcouverte de faits nouveaux

    prouvant le bien ou mal fond des hypothses, parle de celles-ci comme de vrits appuyes par desfaits authentiques.

    Il ne faut donc pas stonner si on commence parler de la drive des continents , comme dune

    vrit tablie, mme sil nen est rien. Cette thorie nest quune hypothse chafaude sur dautreshypothses et quelques faits ; ces derniers servants galement de base dautres thories, toute aussi

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    improuves et improuvables que la drive des continents . A ce propos, il est intressant de noterce qucrivit le savant J.T. Wilson, dans le Courrier de lUnesco doctobre 1963, prcisment dansun article posant la question : Les continents drivent-ils ? Parlant des nombreuses questions quise posent aux savants, Wilson dit : Ce sont l des questions que nombre dentre nous continueront juste titre de se poser tant que quelles nauront pas reu de rponses assez claires pour tre

    universellement admises. Nous navons pas ce bonheur, et notre plante na pas livr tous sessecrets. Ses entrailles ne peuvent tre sondes que par des mthodes indirectes. Les observationsdignes de foi datent seulement dhier, elles sont si fragmentaires que chacun y trouve ce quilintresse et en tire des conclusions diffrentes Comme les artistes, les hommes de science sefont des mmes objets des images diffrentes Rien ne souligne mieux ces diffrences deconceptions quun rappel historique o nous voyons les opinions cder successivement devantchaque nouvelle dcouverte. Je pense quon peut prendre ses paroles en considration, car J. TizoWilson est professeur de gophysique et directeur de lInstitut des sciences de la terre lUniversitde Toronto ; il fut galement, de 1957 1960, prsident de lUnion internationale de Godsie et deGophysique.

    La thorie de la drive des continents repose essentiellement sur lhypothse de lexistence decourant dans ce quon a appel le manteau ou sima , cest--dire la partie du globe quistendrait du noyau la crote ; cette partie de notre plante, les savants la supposent rigidecomme lacier, mais comme cest sur le manteau que flotteraient les blocs continentaux, ils lasupposent galement assez visqueuse pour permettre aux blocs continentaux de flotter ( ?!?).

    Dans ce mme Courrier de lUnesco , jai aussi relev ce que dit Vladimir Beloussov, le clbregophysicien sovitique, dans larticle : Lopration Manteau . Voici : A beaucoup dgardsnous sommes mieux renseigns sur les espaces lointains que sur ce qui se passe sous nos pieds. Le

    plus profond des forages effectus jusquici dans la crote ou lcorce terrestre ne dpasse guresept kilomtres de profondeur et ne reprsente quune insignifiante gratignure sur un globe dont lerayon est denviron 6.370 kilomtres. LAnne Gophysique Internationale A.G.I.- marque unedate dans lhistoire de ltude de notre plante. Mais les rsultats obtenus ne comprennent pour ainsidire que des dcouvertes rsultant dobservations faites sur terre, dans les eaux et dans lair.LA.G.I. ne sest gure occupe de lintrieur du globe terrestre. Nous possdons certainsrenseignements sur les grandes profondeurs et mme sur le centre de la terre, mais ils ont tobtenus au moyen de procds gophysiques, cest--dire quils ne rsultent pas dobservationsdirectes. Les renseignements recueillis nous clairent sur certaines proprits physiques desmatriaux dont la terre est forme, mais ils ne nous disent rien de la composition chimique ni de lastructure cristalline et minralogique de ces matriaux. () nous pouvons nous faire une assez

    bonne ide des matires que renferme lintrieur du globe. Mais mme dans les cas les plus

    favorables, il ne peut sagir que dhypothses, car souvent les donnes admettent plusieursinterprtations galement plausibles. Aujourdhui encore par exemple, les savants ne sont pasdaccords sur la composition des couches de lcorce terrestre que les forages ne peuvent atteindre,

    pour ne rien dire des couches plus profondes. Il subsistent de grandes divergences dopinion sur lesprocessus qui se droulent lintrieur de la terre et qui sont lorigine des mouvements lents orapides de lcorcent et de la monte du magma en fusion vers la surface.

    Voil qui nous donne une juste apprciation des connaissances actuelles, ou plutt de labsence deconnaissance fiable sur ce qui se passe dans les entrailles de la terre. Et Vladimir Beloussov nest

    pas le premier venu, car lorsquil crivit cet article, ctait lui qui tait prsident de lUnionInternationale de Godsie et de Gophysique. En outre, il est membre correspondant de

    lAcadmie des sciences de lU.R.S.S et prsident du comit sovitique de gophysique. Etantdonn le caractre hautement hypothtique de la thorie de la drive des continents, je ne crois pas

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    utile de nous y attarder. Il est plus constructif de passer immdiatement lexplication biblique desfaits ayant suscit cette thorie et dautres, quil serait trop long de citer ici. Jen ai retenu sept :

    1) : A lorigine il y avait un seul continent et une mer plus petite. 2) : Le Palomagntismedmontre que les continents actuels se sont dplacs par rapport au Ple magntique. 3) : Le

    continent originel sest morcel et ses parties se sont loignes les unes des autres. 4) : Laterre tait primitivement plus petite quelle est actuellement. 5) : Les fonds ocaniques sontnettement plus jeunes que les blocs continentaux. 6) : A lorigine, il ny avait pas de saison.La terre jouissait dun ple lautre et tout au long de lanne dun climat tropical. 7) :Laxe de la terre, primitivement droit sest incline. Il ne sagit pas ici de thorieshypothtiques, mais de faits, et aucune thorie ne pourra jamais les renverser.

    Venons-en au rcit biblique de la Gense, mais commenons au dbut, la partie qui nous intressenen acquerra que plus de clart.

    Gen. 2 :4 : Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent cr : Gen. 1 : 1 : Au

    commencement, Jhovah Dieu cra les cieux et la terre.

    Par cieux , lEcriture dsigne tout ce qui se trouve en haut dans lespace, par rapport un trehumain se trouvant sur terre, ainsi que lindique le Psaume 8 : 4,5 : Quand je contemple les cieux,ouvrage de tes mains, la lune et les toiles que tu as crs. Quest-ce que lhomme, pour que tu te

    souviennes de lui ? . Le roi David, lauteur de ce psaume, ne cite pas le soleil, car il range celui-ciparmi les toiles. Mais comment savait-il en son temps que le soleil tait une toile ? Cetteconnaissance ntait pas accessible aux anciens.

    Ces premires paroles de lEcriture nous apprennent que notre univers na pas toujours exist, quila eu un commencement. Et malgr leur rticence ladmettre, les savants athes de notre tempssont arrivs la mme conclusion. Oui, mme la matire dont les corps clestes sont constitus a euun commencement. Cest lenseignement des faits dcouverts grce notre technique toutemoderne par nos savants ! Et cela aussi est crit depuis plus de trois mille ans : Lorsquil(Jhovah) navait encore fait ni la terre, ni les plaines, ni les premiers lments de la poussire du

    globe, jtait l Proverbes 8 :26.Ni le scribe dont Dieu se servit pour rdiger la premire partiede son Livre, ni celui qui crivit ce verset du livre des Proverbes, ne possdaient la technique et lesinstruments ncessaires pour dcouvrir par eux-mmes ces vrits, ni aucun homme de leur temps !Cependant, les crivains sacrs savaient quil y avait eu un commencement lunivers et lamatire dont il a t form. Ce qui dfie peut-tre encore plus limagination, cest quils savaientaussi que la poussire du globe , la particule la plus petite quils connaissaient car visible loeil

    nu, tait constitu dlments premiers, donc plus petits encore, autrement dit datomesinfinitsimaux ! Et ils connaissaient aussi lexplication scientifique ce commencement, chose queles savants athes ignorent toujours, nayant pu trouver une explication satisfaisante. Pour lesrdacteurs de lEcriture, ce commencement est luvre dun Etre quils appellent Dieu , quidsigne lEtre par excellence, qui est au-dessus de tous les tres, car cest lui qui a fait tre tout cequi existe.

    Jai dit que cest l lexplication scientifique . Effectivement, si lorgueil de nombreux savantsles empche de voir ce que crie tout ce qui existe, la vritable science, professe par lesauthentiques savants, arrive la mme conclusion que les crivains bibliques : Le commencementest luvre dun Etre suprieur tous les autres tres existant, ainsi quen tmoignent ces paroles

    dEinstein, rapportes par Lincoln Barnett dans son livre : Einstein et lUnivers : Ma religionconsiste en une humble admiration envers lesprit suprieur et sans limites qui se rvle dans les

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    plus minces dtails que nous puissions percevoir avec nos esprits faibles et fragiles. Cette profondeconviction sentimentale de la prsence dune raison puissante et suprieure se rvlant danslincomprhensible univers, voil mon ide de Dieu.

    Quand eut lieu ce commencement ? LEcriture ne le dit pas ; ce qui laisse toute latitude aux savants

    de seconde zone, pour jongler avec des chiffres astronomiques, cest le cas de le dire ! On croiraitvraiment quen parlant en milliards dannes, certains ont le sentiment dcraser de leur suprioritle reste de lhumanit. Passons la suite du rcit :

    Gen. 1 : 2 : Or la terre tait informe et dserte, les tnbres couvraient la surface des eaux (unepaisse couche de poussire cosmique lenveloppait de toute part), et lEsprit de Jhovah Dieu semouvait au-dessus des eaux ( ltait de vapeur et ltat liquide).

    Ce verset nous apprend donc que Dieu commena a amnager la terre, quand celle-ci tait informe,sans relief, ni valle ni montagne ; dserte, quaucune forme de vie ne lhabitait ; entirementrecouverte deaux ; et la suite du rcit nous apprendra que ces eaux taient sous deux formes :

    ltat liquide, et ltat de vapeur. Et quelle tait dans les tnbres. Du point de vue de la sciencepure, est-il possible qu un moment de son histoire, la terre, tant encours de formation, ait tdans ltat indiqu par ces paroles de lEcriture ?

    Voici ce que les savants savent avec certitude sur la formation de notre systme solaire :

    Presque toutes les nbuleuses que nous connaissons, celles du moins qui prsentent un tat peuavanc, offrent une structure annulaire ou mieux spiralode Tantt nous les voyons de face, et dansce cas, nous pouvons contempler laise leur structure. On constate alors que la forme en spirale estdue deux bras principaux, qui partent du noyau central, se dveloppent de deux cts opposs etse recourbent dune faon concentrique. Sur les spires principales prennent naissance les nuds ounoyaux secondaires, et le systme entier parait envelopp dune masse lgre de matire nbulairefinement divise. Le noyau central reprsente le soleil futur de tout le systme, les nuds sur les

    branches des spirales indiquent les noyaux qui, plus tard, formeront les plantes, et enfin, les faiblesalignements de matires soudes ces noyaux secondaires donneront naissance aux satellites. Notremonde solaire proviendrait donc, lui aussi dune nbuleuse de ce genre. () Quelle que soit lathorie quon adopte ; pour lorigine du monde et les transformations quil a subies travers lesges, on est conduit par toutes les dductions de la Science Moderne, concevoir que sa formationsest effectue suivant une loi universelle et qui dans le ciel ne semble offrir aucune exception. Lamatire, diffuse lorigine, sest peu peu groupe autour de diffrents centres dattraction, etchacun de ces centres, suivant sa position dans lespace, a dtermin la forme de son royaume, de

    son dpartement. Peu a peu, par la condensation autour de ce centre est ne une nbuleuse, plus oumoins rgulire, plus ou moins spirale, qui a finalement abouti un systme solaire biendtermin.

    Intressant ce cours dastronomie, nest-ce pas ? Mais cest quil est donn par un vrai savant :Thophile Moreux, qui fut directeur de lObservatoire de Bourges, dans son livre : Do venons-nous ? Mais soyons attentifs Voil quil nous parle de la formation du soleil : Le soleil aemmagasine son immense provision de chaleur grce au phnomne de condensation de lanbuleuse primitive. Ce sont les molcules quelle contenait qui ont peu peu chang leurmouvement de translation en mouvement vibratoire, crant ainsi un foyer calorifique duneimmense dure. Ainsi, le soleil a pris sa chaleur, en se condensant tous les jours chimiquement et

    physiquement. Chimiquement, parce que la combinaison des substances brlant sa surface est unesource de chaleur, et physiquement, puisquil se contracte sur lui-mme sans discontinuer. Pourquoi

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    se contracte-t-il ? Sa contraction actuelle est tout simplement un stade de son volution, une phaseparticulire de sa condensation. Alors, qutait le soleil avant sa condensation actuelle ? Lesmatriaux qui le constituent taient beaucoup plus loigns les uns des autres, ce qui revient direque le soleil, ou du moins ce qui devait tre le soleil, occupait une norme place dans le ciel ; quetoutes les molcules se sont peu peu rapproches, et comme tout choc engendre de la chaleur,

    nous lavons vu, la masse en diminuant de volume acquis cette somme considrable de chaleurdont nous bnficions. Une nbuleuse chaude provient en effet du choc de molcules (atomes) quise rapprochent. Mais pourquoi la nbuleuse tait-elle dans cet tat ?

    (Question importante, car cest partir dici que se pose la question et se trouve la rponse : Laformation du soleil, et par l de tout corps matriel est-il d au hasard ? )

    Puisque une nbuleuse chaude provient du choc des molcules qui se rapprochent, il est logique deconclure quil fut un temps o la nbuleuse tait froide, parce que, il fut un temps o les molculestaient trop loignes les unes des autres pour quelles sentrechoquent provoquant ainsi la chaleurou lnergie. Nous disons que la nbuleuse tait froide. Or, pour le physicien le froid nexiste pas ;

    le froid cest tout simplement labsence de chaleur, et qui dit chaleur, nous lavons vu, ditmouvement molculaire. Pour quune masse de molcules soit froide, cest--dire nait plus dechaleur, il nous faut donc supprimer tout mouvement. La physique actuelle nous enseigne que cettat est atteint lorsquon arrive 273 degrs au-dessous de zro. Conclusion : si, comme je ledisais, nous voulons rester dans la science pur, nous devons admettre qu lorigine les molculesde notre nbuleuse taient fort loignes les unes des autres et sans mouvement aucun.

    Tel est le point de dpart ncessaire de toutes les hypothses qui ont souci de rester dans la plusstricte orthodoxie scientifique. Cest Faye qui le premier a dmontr la rigueur de ces conclusions,universellement acceptes, non point par les romanciers de lastronomie, mais par tous lesmathmaticiens du monde. Et notons que ce qui vaut pour la nbuleuse dont notre Systme Solaireest driv vaut aussi bien pour la grande nbuleuse, pour limmense amas de molcules existant audbut et dont le morcellement a donn lieu a toutes les nbuleuses prsentes, passes et futures.Voil donc finalement o aboutissent toutes les conclusions de la science moderne. : loignementnorme des molcules o des atomes si le mot vous satisfait mieux et absence initiale demouvement.

    Supposons maintenant, disent les savants qui se sont occups de ces difficiles questions, supposonsque des centres dattraction aient t dissmins et l. Supposons, pour fixer les ides, parexemple, quun centre dattraction ait t plac lendroit que le centre de notre soleil occupait cette poque lointaine ; immdiatement, le branle-bas est donn ; toutes les molcules se mettent en

    mouvement ; la loi dattraction dcouverte par Newton est cre. Cest alors que la Mcanique entreen jeu, et nous pouvons, par lapplication de ses principes, suivre notre nbuleuse dans sestransformations. Remarquez encore que, au point de vue scientifique, il ny a aucune diffrenceentre cette phrase : Supposons quun centre dattraction soit mis tel endroit , et celle-ci : Supposons que les molcules se mettent en mouvement daprs une loi dfinie. Ce qui veut direque, primitivement, lorigine, les molcules taient au repos et quelles ont pass de ltat de repos ltat de mouvement. Voil finalement o aboutit la science moderne, celle qui nest ni truque nifalsifie, la science dont nous tudions les principes en Physique comme en Mcanique, enArithmtique comme en Gomtrie ; et alors, cest la Science elle-mme, celle que lhomme a cravec sa raison, qui le place en face de ce dilemme inluctable : Ou bien ce mouvement sesteffectu sans cause ; ou bien il faut admettre une cause qui a fait passer les molcules de ltat de

    repos ltat de mouvement. Les physiciens admettent tous que la matire est doue dinertie, cest--dire quelle est indiffrente ltat de repos ou de mouvement : un corps ne peut changer son tat

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    de lui-mme ; il ne peut pas davantage de lui-mme ajouter du mouvement celui quil possde,sans quoi tous nos calcules de Mcanique deviendraient impossible. Il y a donc dans le monde unesomme dnergie mcanique que nous ne pouvons changer ; nous la transformons, il est vrai, maisnous navons aucun moyen de laugmenter. Admettre quau dbut une molcule a pu se donner dumouvement par elle-mme, cest aller lencontre des principes les mieux tablis de la Mcanique

    et de la Physique ; cest vouloir implicitement que les molcules actuelles puissent en faire autant,ce qui est exprimentalement faux et absurde. Les sicles, dit-on ont ralis ce miracle petit petit ;encore une absurdit ! Accumulez les millions des sicles, vous ntes pas plus avancs ; le tempsne peut rien la chose ; il ne fera jamais passer une molcule de ltat de repos ltat demouvement, parce que le temps nest jamais un facteur dnergie.

    La matire, un moment donn, lorigine des temps, a reu le mouvement dun tre extrieur elle et qui le lui a donn ; nier cette proposition, cest, bon gr mal gr, vouloir se mettre endsaccord avec les principes les mieux tablis de la science moderne. Car, encore une fois, rien nese fait sans cause, et, en rsum, si nous constatons du mouvement, comme ce mouvement aforcment commenc, il faut ncessairement une cause qui lait fait natre. Retourner tant quil vous

    plaira et dans tous les sens le dilemme, vous aboutirez toujours ce rsultat final : Ou admettre unecause du mouvement que vous appellerez comme il vous plaira, et que jappelle DIEU ; o rpudiervotre qualit dhomme pensant qui, aprs avoir cr la Science, aprs lavoir servie et adore,

    prfre abdiquer sa raison et brler son idole, plutt que de la respecter encore, puisque, dedduction en dduction, elle le conduit o il ne veut pas aller, cest--dire la notion dun tresuprme qui a cr le monde et lui a donn le mouvement. Peut-tre Dieu a-t-il dou les molcules,ds le premier instant de leur cration, de cette proprit de mouvement, car si lon demandaitcombien de temps Dieu les a laisses au repos avant de les faire mouvoir, la question noffriraitaucun sens. Nest-ce pas le mouvement, en effet, qui cre la succession qui mesure le temps ? Or,une succession de mouvement exclut lide dternit, et lternit ne peut appartenir qu un Etrencessairement immuable, Dieu.

    Comme on le voit, ceux qui prtendent quil est impossible de prouver scientifiquement lexistencede Dieu, parlent de ce quils ignorent. Et on comprend pourquoi Einstein a prononcs les parolesque nous rapporta Lincoln Barnett cites plus haut. Et ces paroles de laptre Paul, en Romains 1 :18-21 se trouvent tout fait justifies : La colre de Dieu se rvle du ciel contre toute impit ettoute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vrit captive ; car ses perfectionsinvisibles, son ternelle puissance et sa divinit, sont rendues visibles lintelligence par le moyende ses uvres. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne lont point glorificomme Dieu, et ne lui ont point rendu grce ; mais ils se sont gars dans leurs penses, et leurcur sans intelligence a t plong dans les tnbres.

    Notre savant avait continu son expos sur le soleil, puis passa la formation de la terre. Nousallons comprendre comment la terre a pu tre dans ltat dcrit par le second verset de la Bible :

    Le soleil que nous avons tudi ensemble nous offre la fidle image de ce que la terre futautrefois. Il importe dinsister davantage sur cette ide ; aussi reprendrons-nous les choses de plushaut. Rappelez-vous que, dans la nbuleuse primitive, le disque aplati succdant la sphre dudbut sest morcel en anneaux assez nettement spars ; il y en avait un pour chaque plante. Notreterre est donc drive, elle aussi dun anneau nbuleux qui, lorigine contenait toutes lesmolcules terrestre. Rappelez-vous encore que, dans cet anneau de matire trs diffuse, les

    particules tournaient les unes dans le sens direct, les autres dans le sens rtrograde () la

    circulation directe la emport sur lautre, et ds quun rassemblement se fut opr en un point, lenoyau terrestre commena son existence. Le choc des molcules venant le grossir peu peu ont

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    engendr une somme formidable de chaleur ; toute la masse t porte lincandescence, et ce futainsi que la lueur ple du dbut se transforma en un soleil minuscule, mais blouissant. Comme lesautres astres du ciel notre terre a connu la phase stellaire, et notre soleil ntait pas encore form quedj la terre brillait dun royal clat. Royaut bien phmre dailleurs, car le froid de lespace quine respecte rien, pas mme les soleils, devait bientt avoir raison de cette pauvre petite fournaise.

    Grce ce refroidissement toujours luvre, les gaz primitifs purent former de nouvellesassociations et se combiner entre eux. Llectricit rgna en matre dans ce chaos indescriptibledlment confondus.

    Combien de temps dura cette priode ? Nul ne pourrais le dire ; les milliers dannes succdrentaux milliers dannes, les millions aux millions peut-tre, et la petite toile luttait toujours contre lefroid, mais le froid devait avoir raison : peu peu la phase stellaire prenait fin. Des nuages pais,chargs de lourdes vapeurs mtalliques, recouvrirent lentement comme un sombre linceul un soleillilliputien qui ne devait jamais se rallumer. Des masses normes solidifies commencent mergerde locan ign. Ilots pars tout dabord dans un archipel immense, ils finissent peu peu par serejoindre et par se souder entre eux. Mais la pression des gaz enferms sous cette mince pellicule ne

    leur laisse aucun rpit. Les icefields de cette banquise de feu, perptuellement secous de remoustumultueux, se dtachent de nouveau. La masse mtallique interne projete violemment au dehorsest l pour combler les vides, et, le froid continuant son uvre, lcorce saffermit toujours. Partout,maintenant, surnagent des scories dcumes siliceuses injectes a et l de filons mtalliques. Dunct cest la crote solidifie sur une faible paisseur, tandis quau-dessus les lments plus lgers,vapeurs de mtaux, gaz moins denses, forment autour de lcorce une paisse enveloppequilluminent seulement les clairs dun orage perptuel. Cest la premire fois quune ligne dedmarcation bien nette apparat entre la crote gazeuse de lextrieur et les vapeurs lourdes ltat

    pteux de la masse interne. Des pousses formidables lancent dans lespace des vapeurs lourdes demtaux volatiliss. Dans une atmosphre moins chaude, ces vapeurs vont se condenser et retomberen pluies incessantes. Les pluies commencent en effet, mais ce sont des pluies de feu. Le mercure,le plomb, ltain, le cuivre, le fer se prcipitent en gouttelettes vers la surface trop chaude pour lesrecevoir mme en cet tat de liqufaction.

    Longtemps avant davoir touch le sol, les gouttelettes mtalliques sont volatilises, relances danslespace, et le phnomne ne prendra fin quau moment prcis o la Terre moins embrase pourrales supporter. Alors des rivires de mtaux liquides saccumuleront par endroits, puis, le froidcontinuant son uvre et raffermissant la crote, lintrieur nentrera plus que de loin en loin encommunication avec lenveloppent gazeuse. La phase plantaire est commence. Dj danslatmosphre sopre une slection des vapeurs les plus lourdes sappuyant sur lcorce. Les mtauxsont tous solidifis, et cette fois, cest la vapeur deau qui commence se condenser. Des pluies

    diluviennes haute temprature sabattent et : Cest ainsi qu un moment donn de sonhistoire, la terre fut informe, dserte et entirement recouverte deau, dune part ltatliquide et dautre par sous forme de vapeur, et au-del dune paisse couche de poussirescosmiques lenveloppant de toute part. Nallons pas croire que cette description soit sortie delimagination fertile de notre savant, qui fut un astronome et mathmaticien de haut niveau derputation mondiale. Non, elle repose, et sur les connaissances que possde la science moderne surles proprits de la matire et des lois physico-chimiques qui la rgissent, et sur lobservationdirecte de transformations analogues dont le ciel offre chaque jour le spectacle nos astronomesmodernes. Mais ce spectacle ne fut rendu possible, que grce aux nombreux appareils visuels etautres de grande prcision, que la technique moderne met leur disposition.

    Je ne sais pas si on commence tre tout a fait conscient de ce quil y a dinsolite dans le fait que laGense ait t crit il y a plus de trente-six sicles ? Car enfin, si nous plaons lcrivain dans son

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    cadre historique, dix-sept sicles avant notre re, que nous considrons o en taient lesconnaissances cette poque, les techniques et les instruments dinvestigation dont ils disposaient,on reste confondu ! Comment en ce temps-l un homme aurait-il pu, par exemple, arriver laconclusion que tout ce quil voyait autour de lui sur terre et dans le ciel, et jusqu la terre elle-mme, avait eu un commencement ? Sur quel connaissance, amene par la dcouverte de quels

    faits, pouvait-il affirmer pareille chose ? Le soleil se levant lorient, se couchant loccident,inlassablement, jour aprs jour, mois aprs mois, annes aprs annes, toujours pareil lui-mme,alors quil voyait natre et mourir les animaux, natre et grandir des enfants, vieillir et mourir desadultes, cela naurait-il pas d lui donner lide que lastre solaire tait ternel ? Cest cetteconclusion que les hommes de ce temps-l taient arrivs, et ils se mirent adorer le soleil commeun dieu ternel.

    Comment notre crivain, Mose, qui avait t dans toute la sagesse des Egyptiens, ces adorateurs dusoleil, en tait arriv penser autrement ? Tous les hommes de son temps adoraient des dieux de

    bois et de pierres, aprs avoir difi toutes les forces de la nature ! Comment Mose, seul entre tous,arriva la mme conclusion quEinstein et notre savant astronome, cest--dire que lEtre suprieur

    et sans limite qui fit tre la matire et lunivers tait extrieur la matire ?

    Comment aussi lcrivain sacr aurait-il pu savoir par lui-mme quil fut un temps o, arrive uncertain degr de son dveloppement, la terre fut informe, sans valle ni montagne, prive de vie,totalement dserte et entirement recouverte deau ? Et que celle-ci tait ltat liquide et ltat devapeur, et dans les tnbres les plus absolue ? Mose aurait d possder toute la science de notresavant ! Or, si celui-ci navait pas vcu en notre vingtime sicle, aprs le dveloppement soudainde la pense scientifique, qui ne dbuta que cinq sicles avant lui, jamais il naurait pu nousenseigner ce qui prcde.

    Autre chose : La Gologie, cette science ne dhier peine, a acquis la preuve indniable que lesdiverses formes de vie existant actuellement ne sont apparues sur terre que bien longtemps aprsque celle-ci fut forme. Cette science confirme que durant trs longtemps la terre fut dserte .Mais bien plus, le rcit biblique cite lordre dapparition des diverses formes de vie, et laGologie confirme en cela aussi lEcriture. Il tait tout a fait impossible Mose de dcouvrir cela

    par lui-mme, faute de la technique et des instruments qui permirent la Gologie de natre !

    Ce mme verset nous dit que les tnbres rgnaient la surface des eaux enveloppant la terre.Nombreux, et pas des moindres, comme Voltaire par exemple, ironisrent sur cette affirmation,disant que tout le systme solaire sest form en mme temps. De ce fait, quand la terre eut atteint lestade de formation dcrit, le soleil devait briller dj dans toute sa splendeur ! Mais, ne savent-ils

    pas lire ces moqueurs ? Reprenons ce verset : Or, la terre tait informe et dserte, et les tnbrescouvraient la surface de labme (les eaux), et voici, lEsprit, le Souffle de Jhovah Dieu (lapuissance manant de sa pense) planant sur la face des eaux ! Et voici la suite :Jhovah Dieu dit : La lumire sera ! Et lalumire fut. O ? Partout dans lespace ? Non, lo les tnbres rgnaient, la surface de labme, cest--dire des eaux qui enveloppaient laterre ! Par consquent, ce verset naffirme pas que la lumire ft inexistante dans notre systmesolaire. Non ! Ce quil dit, cest que les rayons du soleil natteignaient pas la surface des eauxcouvrant la terre, et cela est bien diffrent.

    Les astronomes daujourdhui savent que certains endroits de notre galaxie sont cachs par un paiscran de poussires cosmiques. Et rien, strictement rien ne peut tre avanc contre lexistence dun

    cran semblable, empchant les radiations lumineuses du soleil datteindre la terre. Ce fut dailleurs dessein que Dieu empcha les rayons du soleil datteindre la terre cette poque. Cest ce quil

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    rvla Job, dont lhistoire se situe avant celle Abraham. Il lui dit : O tais-tu quand je fondaisla terre ? Dis-le si tu as de lintelligence () Qui a ferm la mer avec des portes, quand elle

    slana du sein maternel ; quand je fis de la nue son vtement et de lobscurit ses langes ?

    (Job 38 : 4-9). Ces paroles montrent que cest dessein que Dieu avait envelopp la terre detnbres, comme une mre enveloppe de langes son enfant. Ctait ncessaire pour que la terre ne se

    transforme pas en un astre mort comme la lune ! Son passage de ltat stellaire ltat de plantedevait se faire plus rapidement, afin quau plus vite Dieu puisse former son atmosphre particulirequi, en plus de ses autres proprits, constitue une couverture empchant la terre de perdre sachaleur interne, et de devenir un astre mort comme la lune. Lcran, en renvoyant les rayons dusoleil, laissa lenvironnement terrestre dans le froid, ce qui activa la transformation de la petitetoile en plante. En conclusion, la chose retenir du point de vue scientifique, cest que malgr la

    prsence du soleil dans lespace, les tnbres pouvaient parfaitement rgner la surface des vapeursdeaux.

    Lorsque la terre fut donc arrive au stade de dveloppement o elle tait informe, dserte,recouverte deau ltat liquide et par-dessus de vapeurs deau, lEsprit de Dieu ( la puissancemanant de sa pense), se mit luvre pour faire de la terre une demeure parfaite pour lhomme qui Dieu dcida de donner vie. Cest alors que la premire priode de temps appele jour commena : et Jhovah Dieu dit : La lumire sera ! Et la lumire fut ! .Quand lcran de

    poussire et disparu, la terre, encore trs chaude, occupait une plus grande place dans lespace, etprsentait toujours la mme face au soleil, comme la lune la terre. Et : JhovahDieu spara lalumire avec les tnbres, et il appela la lumire jour et les tnbres nuit. Ce fut le soir, ce fut le

    matin : Premier jour.

    Lorsque la puissance divine entrepris de faire disparatre lcran, on ne voyait pas dj ce que celaallait avoir comme consquence. Par rapport cette action divine ctait le soir. Ce sera lematin quand ce qui devait se raliser durant ce premier jour se sera accompli. La dure dechaque jour de la semaine de cration est de 7000 ans ; cest ce que rvle la dure duseptime jour. A propos de lEsprit de Dieu, la puissance qui mane de sa pense, dans lEdition1905 de la Bible Crampon, dans les notes en bas de page nous lisons : Lesprit de Dieu :principede toute vie ! Cette note du traducteur a disparue des Editions actuelles et pour cause :le dogme de la Trinit !

    Lcran disparut donc, les radiations solaires atteignirent la terre, les gaz primitifs mls la massede vapeur formrent de nouvelles associations, et la terre, par leffet de son refroidissement, qui se

    poursuivait toujours, se contracta sur elle-mme, et augmenta sa vitesse de rotation autour de sonaxe, qui devint plus rapide que son temps de rvolution autour du soleil. Cest ainsi que partout sur

    la terre, la lumire fut spare par des priodes de lumire ; ces priodes squilibrrent jusqu ceque les priodes de lumire et de tnbres fussent dgale dure : 12 heures de jours et 12 heures denuit, selon Jsus. Tout cela est-il en dsaccord avec le stade de dveloppement dcrit et lesconnaissances actuelles sur la mcanique cleste et les lois mcaniques qui la rgissent ? Non !Cest en parfaite harmonie avec le principe de Newton selon lequel, sans intervention de forceextrieure spciale, la quantit de mouvement angulaire est constante. Daprs ce principe, toutcorps dcrivant un cercle en tournant autour dun point quelconque et qui, sans changer sa masse,raccourcit son rayon, doit ncessairement augmenter sa vitesse, tout comme le patineur artistique

    pirouette plus vite quand il ramne les bras le long de son corps.

    Ces deux faits se ralisrent sur un trs long espace de temps, sept mille ans, comme je lai dit plus

    haut. Ensuite, Jhovah Dieu dit : Il y aura une tendue au sein des eaux, pour sparer les eaux etles eaux. Et cela fut ainsi. Dieu fit ltendue. Il spara les eaux qui sont au-dessous de ltendue des

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    eaux qui sont au-dessus de ltendue. Et Jhovah Dieu appela ltendue ciel. Cest le soir, cest le

    matin : deuxime jour. Par quel phnomne la condensation des vapeurs deaux sarrta-t-elle ? Etcomment une tendue se forma entre les eaux liquides et les vapeurs deaux ? La terre serefroidissant toujours, la condensation naurait-elle pas d normalement continuer en sacclrant ?Oui, si dautres facteurs nentraient pas ici en ligne de compte.

    Au fur et mesure que sa contraction saccentuait, notre plante acclrait sa vitesse de rotation surelle-mme, raccourcissant sans cesse la longueur des jours et des nuits. Elle fini par devenir troprapide pour que latmosphre dalors se refroidisse suffisamment pendant les nuits, devenues tropcourte et la condensation sarrta, car dans ce mme temps, latmosphre terrestre se rchauffaitsous laction du soleil. Le rcit biblique, en situant lapparition des saisons aprs le dluge, ce quiest confirm par la science moderne, nous enseigne qu cette poque la terre ne tournait pas penchsur son axe, et que lquateur terrestre concidait avec lcliptique o se trouve toujours le soleil. Laterre tant ronde, le soleil en clairait toujours une moiti, le cercle dillumination passait toujours

    par les ples et concidait avec un mridien entier. Cette condition joua un rle important dans lerchauffement de latmosphre, qui, toujours exempte doxygne ltat libre, tait compose de

    ces masses de vapeurs et de diffrents gaz ; principalement dazote, mais aussi, et en beaucoup plusgrandes quantit que de nos jours, danhydride carbonique et de gaz comme largon, lhlium etc.Par ailleurs, les vapeurs deaux elles-mmes jourent un rle dans le rchauffement de latmosphre

    par le puissant effet de serre quelles provoquaient. Ces vapeurs multipliaient la chaleur mise parles radiations solaires comme au travers dune serre de verre, et de plus, elles formaient unecouverture empchant cette chaleur de se dissiper dans lespace.

    Avec le rchauffement de latmosphre, la condensation sarrta donc, et, comme la vapeur deauest llment le plus lger de latmosphre, au fur et mesure du rchauffement de celle-ci, lesvapeurs se sparrent des eaux liquides et des gaz atmosphrique, slevrent toujours plus haut,laissant un espace, une tendue entre les eaux liquide et les vapeurs deaux recouvrant la terre. Aquelle altitude ces vapeurs se stabilisrent-elles ? LEcriture nous le dit dans un autre rcit crit parMose, celui de Job.

    Nous savons aujourdhui que la lumire du jour est le rsultat dune relation entre lerayonnement solaire direct et la composition de lair. Grce la proprit du mlange gazeux quenous respirons de diviser les radiations lumineuses du soleil et de les diffuser par rflexion etrfraction, les radiations du soleil nous clairent ! Sans ce mlange gazeux adquat, pas deluminosit de lair et le jour, notre ciel, au lieu dtre comme une grande palette aux tonschangeants o le bleu domine, serait sombre ; le soleil sans clat serait comme une bulle jauntre etardente. La nuit le ciel serait noir et froid sans cette luminosit particulire, qui fait que jamais les

    tnbres ne sont compltes et dans ce ciel l, pas de scintillement dtoiles. Sans ce merveilleuxmlange gazeux de notre atmosphre, la terre ne serait pas la plante que nous connaissons, maisune entit gologique morte et obscure, daprs les paroles de Paolo Toffini dans son livre La

    plante terre . Signalons en passant, quil y a trente-sept sicles , lauteur du livre de Jobnignoraient rien sur le phnomne de la division et la diffusion de la lumire, ainsi quen tmoignecette question de Dieu Job : Par quel chemin la lumire se divise-t-elle ? . Or, avant Newton etHuygens, donc le 17me sicle de notre re, que savait-on sur ce phnomne ?

    Revenons notre sujet : Ce mlange gazeux indispensable la vie, une certaine altitude perd de sadensit ; celle-ci finit par tre si faible, quentre 60 et 80 kilomtres daltitude, la diffusion de lalumire, de mme que la propagation du son ne se font plus. La haute atmosphre devient donc

    cette altitude, silencieuse et obscure. Or, daprs le livre de Job, les vapeurs deaux se stabilisrentet formrent vote par-dessus les gaz atmosphriques infrieurs, lendroit prcis ou la luminosit

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    de lair cesse pour faire place lobscurit de la haute atmosphre. Mose crit, parlant duCrateur : Il tendit le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le nant. Il renferme les eauxdans ses nues et les nues ne se dchirent pas sous leur poids ; il voilent la face de son trne en

    tendant sur elle une nue, il a trac un cercle la surface des eaux ; comme limite entre la

    lumire et les tnbres. Job 25 : 7-10.

    Depuis trois mille sept cents ans la Bible nous enseigne que le ple septentrional est tendu surle vide, cest--dire que son prolongement dans lespace nest pas sur une toile. Ctait ainsi quandla terre ntait pas penche sur son axe avant le dluge, mais ce lest encore aujourdhui ! Cest ceque nos astronomes ont constat, quand ils ont pu employer des moyens photographiques pourexaminer le ciel, car il est impossible de distinguer lil nu, au travers dune lunetteastronomique, le mouvement apparent de ltoile polaire tournant autour dun point tout prs delleet situ sur le vide Depuis 37 sicles lEcriture nous apprend que la terre est non seulementronde, en Esae 40 : 22 et Proverbes 8 : 31, mais encore quelle est suspendue sur le nant ! Et il y acinq sicles peine, des savants prtendaient encore quelle tait plate et le centre de lunivers. Lasimple notion de la terre suspendue sur le nant na t acquise que par les pres de la science

    moderne, mais Mose le savait !

    Revenons notre problme : Mose dit : Il renferme les eaux dans ses nues, et les nues ne sedchirent pas sous leurs poids. Il parle donc de cet amas de vapeurs deau enveloppant la terre lorigine, et qui avait cess de se condenser, ne formant donc plus des amas de gouttelettes, cest--dire des nuages qui finissent pas se dchirer et tomber sous forme de pluie. Et il prcise : Il voilela face de son trne, en tendant sur elle une nue . Par trne, Mose entend le ciel, ainsi quil estcrit : Ainsi parle Jhovah : le ciel est mon trne et la terre mon marchepied , Esae 66 : 1. Mose

    parle donc bien de ces masses de vapeurs invisibles tendues trs haute altitude comme un voilepour voiler le trne de Dieu, cest--dire le ciel. Et aprs avoir prcis de quelles eaux il sagit, ildit : Il a trac un cercle la surface des eaux, comme limite entre la lumire et les tnbres ou,selon dautres traducteurs : aux confins de la lumire et des tnbres . Ainsi, on ne peu plusclairement, Mose nous enseigne que les vapeurs deaux se stabilisrent en formant vote, lalimite atmosphrique o la diffusion de la lumire cesse et o commence les tnbres de lespace.Mose est-il en dsaccord avec la science moderne ? Non pas ! Selon les lois rgissant notre universmatriel, cest prcisment cet endroit de latmosphre que devaient se stabiliser ces vapeurs qui, cette hauteur, purifies de toute impuret due aux gaz assombrissant encore latmosphre,devenaient invisibles, semblables un voile transparent.

    En effet, jai longuement expliqu que le rchauffement de latmosphre fit monter toujours plushaut ces vapeurs, plus lgres que les gaz atmosphriques. Cest donc la chaleur la cause de cette

    monte des vapeurs. Mais notre astronome nous a appris que pour le physicien, pas plus le froid quela chaleur nexiste ; qui dit froid, dit absence de mouvement molculaire, qui dit chaleur, ditmouvement molculaire. Sous laction des rayons solaires, le mouvement acclr des molculesgazeuses de latmosphre chass ces vapeurs deaux vers le haut ; cependant, une certainealtitude, nous lavons vu, la densit des gaz diminue et arrivs entre 60 et 80 kilomtres daltitude,leur densit devient si faible que les molcules, trop loignes les unes des autres nont plus lacapacit de diffuser la lumire. De ce fait, cette altitude, les gaz atmosphriques devaient doncncessairement se refroidir, les molcules, trop loignes les uns des autres, nayant plus le pouvoirdengendrer de la chaleur en sentrechoquant. Ainsi donc, la limite entre la luminosit de lair etlobscurit de la haute atmosphre, les molcules gazeuses, ralentissant leur mouvement, nont plusla force de repousser plus haut les vapeurs deaux et Mose, sans commettre une erreur de physique,

    a raison de nous enseigner que les vapeurs deaux, qui slevrent pour laisser une tendue entreelles et les eaux liquides de la terre, se stabilisrent aux confins de la lumire et des tnbres. Il y a

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    de quoi tre rempli dadmiration pour la somme de science se cachant derrire certains versets delEcriture ! La formation de ltendue prit elle seule toute une priode de 7000 ans, mais au boutde ceux-ci la parole divine stait ralise : Cela fut ainsi. Et Dieu appela ltendue ciel. Et cestle soir, et cest le matin, ce fut le second jour .

    Pour la troisime priode, lEcriture nous apprend : Dieu dit : Les eaux se rassembleront sous leciel vers un endroit unique, et le sec apparatra. Cela fut ainsi, et Dieu appela le sec terre, et il

    appela mer lamas des eaux. Dieu vit que cela tait bon. Que nous apprend ce texte vieux deplusieurs millnaires ? Ce que la science moderne vient de constater ! A lorigine, il ny avait quunseul grand continent et une seule mer plus petite. Par quel bouleversement dune telle importancecela sest-il produit ? Cest simple comprendre : La terre avait atteint son point de contradictionmaximale, son corce stait solidifie sur une grande paisseur et, sous leffet de la pesanteur, lamasse des eaux liquides qui lenveloppait la comprimait de toute part . Par ailleurs, la chaleur ducentre du globe en fusion, les gaz aussi, exeraient une pousse norme dans le sens contraire. Souslaction conjugue de ces forces, lcorce terrestre craqua, formant une immense crevasse danslaquelle les eaux se prcipitrent. La formidable pression des eaux, sexerant tant la verticale que

    latralement, a largit la crevasse, et provoquer un bouleversement gologique lissue duquellcorce terrestre se plissa, des montagnes apparurent, des valles se creusrent etc. Lorsque leglobe eut retrouv son quilibre, la surface de la terre prsentait une mer, locan Pacifique, et unimmense continent o montagnes, plaines et valles avaient remplac luniformit primitive de laterre. Plus tard, lors du dluge, lorsque Dieu fit tomber sur terre la masse de vapeurs deaux quirendait la terre semblable une immense serre, un bouleversement analogue se produisit, ainsi quelEcriture lexplique dans le Psaume 104 :5-9.

    Arrivs ici, nous constatons dj que plusieurs des dcouvertes de la science moderne ne font queconfirmer la rigoureuse exactitude du rcit de lEcriture : lorigine un seul grand continent, uneseule mer. Cette mer stant forme en sengouffrant dans limmense crevasse, son fond, form deroches nouvelles, est forcment plus jeunes que le bloc continentale. Par la suite, lorsque les eauxdu dluge se prcipitrent dans les nouvelles crevasses qui se formrent dans le continent, et quecelui-ci se morcela pour donner naissance aux continents et mers actuels, les fonds de celles-cifurent forms de nouvelles roches, plus jeunes donc que celles des continents, et plus jeunes quecelles du Pacifique.

    La terre a donc grossi par deux fois avec lapport des eaux, ce qui forcment provoqua ledplacement de lensemble des roches continentales par rapport au Ple magntique. A noter queles plissements de terrain que lon constate un peu partout, et qui ont donn naissance tant dethories contradictoires sexpliquent parfaitement par les fantastiques pressions latrales des eaux

    qui eurent lieu au commencement et au dluge.Quand la terre eut retrouv son quilibre, les conditions permettant la vie vgtale se trouvrentrunies ; limmense continent nattendait plus que son verdoyant tapis et, toujours en ce troisime

    jour , lEcriture nous dit : Lorsque Jhovah Dieu eut fait un ciel et une terre, il ny avait encoresur terre aucun arbrisseau des champs, et aucune herbe des champs navait encore germ ;

    Jhovah Dieu navait pas fait pleuvoir sur la terre, et il ny avait pas dhomme pour cultiver le sol.

    Alors Dieu dit : La terre produira de la verdure, de lherbe portant de la semence, des arbres

    produisant, selon leur espce, du fruit ayant en soi sa semence sur la terre. Cela fut ainsi, une

    vapeur sleva de la terre et arrosa toute la surface du sol, et la terre produisit de la verdure, de

    lherbe portant de la semence selon son espce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur

    semence selon leur espce. Et Dieu vit que cela tait bon. Et cest le soir, et cest le matin, ce fut letroisime jour.

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    Rappelons que le ciel dsigne ltendue entre les eaux, et la terre le grand continent primitif.Et que la terre ntait pas penche sur son axe, que les radiations solaires atteignaient chaque jourlentiret des hmisphres, et que la vote de vapeurs deaux cra un effet de serre : ellemultipliait la chaleur mise par les rayons du soleil, tout en empchant la chaleur de se dissiper dans

    lespace. Par consquent, cette poque, il rgnait sur terre une temprature chaude et humide dunPle lautre, et aucun courant dair froid ne traversait ltendue du ciel. Comme il ny avait pasnon plus de poussires cosmiques qui traversaient ltendue du ciel, il ne tombait pas de pluie, celle-ci ne pouvant se former sans cette poussire. Sans eau pas de vgtation, mais aussitt que lesvapeurs deaux slevrent de la terre et atteignirent la surface du continent, toutes les semences queDieu avait cres et rpandues dans la poussire de la terre germrent.

    Une vapeur deau sleva de la terre : Pouvons-nous comprendre ce phnomne ? Rien de plussimple ! Lorsque les eaux se rassemblrent en sengouffrant dans lnorme crevasse, ellesatteignirent par endroit des profondeurs fantastiques : locan Pacifique dpasse par endroit 10.000mtres. Lnorme pression des eaux sexerait de toute part, et sinfiltra dans les profondeurs

    souterraines du continent. A plusieurs kilomtres sous terre, il rgne une temprature biensuprieure celle ncessaire lvaporation des eaux. Cest ainsi que stablit un cycle vital : deleau, en provenance des grands fond de locan, sinfiltre dans les profondeurs souterraines dugrand continent primitif : l elle svapore, remonte vers la surface o elle se condense nouveau,arrosant la terre et donnant naissance des rivires et des fleuves tant en surface que sous terre ; lesrivire et les fleuves retournent la mer tablissant le cycle et ainsi : Tous les fleuves vont lamer, et la mer nest point remplie ; ils continuent aller vers le lieu o ils se dirigent. Ecc. 1 : 7.

    Cest lexplication, et elle est en parfaite harmonie avec les lois physiques rgissant notre universmatriel. Cest ainsi quune vgtation fantastique se dveloppa peu peu sur tout le sol. Des

    plantes normes, ayant un feuillage gigantesque se dvelopprent. On a trouv trace de plante dontles feuilles avaient jusqu quinze mtres de diamtre. Au matin de ce troisime jour, la terre

    produisait donc de la verdure, de lherbe portant de la semence, selon son espce, et des arbresdonnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espce.

    Selon leur espce :Nest-ce pas encore une vrit scientifique ? Oui, et elle constitue unesrieuse pine pour la thorie transformiste chre aux volutionnistes ! Cette notion ne se trouvechez aucun peuple de lantiquit ma connaissance. Le fait que la reproduction ne peut se raliserquau sein de lespce, quune semence vgtale, ou animale, porte en elle toutes lescaractristiques de lespce qui la form, que celle-ci ne peut pas transmettre la semence unecaractristique quelle ne possde pas elle-mme, que la semence ne peut produire unecaractristique qui ne lui a pas t transmise hrditairement, na t mise en vidence quau sicle

    dernier par les travaux de Mendel. Le texte sacr affirme que lhrdit obit des lois immuablesla fixant lintrieur de chaque espce, et cest ce quon dmontr les travaux de Mendel et dautresaprs lui. On a tout fait pour faire mentir ces lois, en voulant crer de nouvelles espces parcroisement, mais lchec fut total ! Bon gr mal gr, on doit sincliner devant cette vrit nesouffrant aucune exception. Il ne faux videmment pas prendre les varits dune espce pourlespce elle-mme : Lespce est un ensemble dindividus interfconds, ayant un mcanisme devie semblable, prdterminer dans ses rythme, fonctions et quilibres, quelles que soient lesvariations de caractres morphologique qui crent, lintrieur de lespce, des types, varits ouraces. : Le Biologiste franais Vernet dans La grande illusion de Teilhard de Chardin , page 86.

    A la lumire de la dcouverte mendlienne, chaque espce est donc fixe et immuable. Les

    variations qui se produisent suivent des rgles strictes. Les espces sont comme des cercles lintrieur desquels se situent des changements continuels par combinaisons et recombinaisons

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    incessantes de certains facteurs, lors du croisement des sexes ; mais aucune variation ne sort et nepeu sortir du cercle. : Byron C. Nelson dans : After its Kind.

    Venons en la drive des continents. Les faits qui ont suscit cette thorie nexigent nullementsemblable hypothse. Ils trouvent la lumire de lEcriture et des faits scientifiques cits plus haut,

    une explication plus simple et rationnelle. Pas besoin dimaginer que dans un lointain pass lecontinent antarctique se trouvait lquateur et quil driva ensuite vers le Ple sud, parce quon atrouv en antarctique des plantes et des animaux ne pouvant vivre que dans un climat tropical,

    puisque, nous lavons vu, il rgnait une temprature chaude et humide dun Ple lautre. A cepropos, prenons connaissance dun article fort intressant paru dans le Slection du ReadersDigeste de juin 1960. Condens de The Saturday Evening Post et crit par Ivan Sanderson,explorateur et naturaliste :

    A ma connaissance, personne ne songe srieusement frigorifier un lphant. Mais jai piqu lacuriosit de certains spcialistes de la conservation par le froid en leur demandant comment ilfaudrait sy prendre. Si jai soulev cette question, cest quil existe dj toute une srie dlphants

    congels dont la chair semble avoir conserv parfois toute sa saveur. Jai voulu savoir comment cersultat a pu tre obtenu. Tout autour de lOcan Glacial Arctique stend une ceinture de terresconstamment gele, comprenant la Sibrie, lAlaska et le Canada, soit au total prs du septime dela surface des continents. La majeur partie de ce territoire est recouverte dune couche de sdiments,composs le plus souvent dun mlange de sable, de limon et aussi de terre vgtales en quantitapprciable, le tout emprisonn dans de la glace. Il me faudrait plusieurs pages pour numrertoutes les espces danimaux dont les cadavres, ou ce quil en reste qui ont t dcouverts dans lesglaces fossiles. Sur cette listent figurent le clbre mammouth poile long et le rhinocros toison,des chevaux tels quil en existent encore en Asie ltat sauvage, des bufs gants et une espce detigre de grande taille. En Alaska on a trouv des bisons gigantesques, des loups, des castors et unlion qui ressemble trangement notre lion contemporain. Il y a l un mystre : quel moment,

    pourquoi et comment tous ces animaux ont-ils pri et comment ont-il t congels ?

    Quand les savants ont eu connaissance de ce problme, ils lont cart sommairement en dclarantque ces animaux taient tombs dans la glace . A ceux qui faisaient timidement observer quil estimpossible de tomber dans la glace , on impose silence en leur racontant de lugubres histoires demontagnards suisses tombs dans des crevasses de glaciers. Il apparut cependant quil nexiste etquil na jamais exist- de glaciers en Sibrie, sauf sur les pentes suprieurs de certaines montagnes,alors que les animaux ont toujours t retrouvs dans de vastes plaines, dont laltitude nest quelgrement suprieure celle du niveau de la mer. En outre, force fut de remarquer quaucun corpsntait enseveli dans de la glace, tous ont t dcouverts sous une couche de boue. On a suppos

    alors que les btes staient noyes dans les rivires et que leurs cadavres avaient t emports parle courant et dposs des kilomtres de distance, dans les deltas et les estuaires, sous dpaissescouches de limon. Cette hypothse parut sduisante au premier abord pourtant, elle provoqua unenouvelle srie dobjection. Ces dpouilles animales ne se trouvent jamais dans un delta ou unestuaire ; presque toutes sont enfouies dans les plateaux de la toundra qui sparent les diversesvalles fluviales. De plus, les animaux nont pu tre noys, car la plupart sont intacts et

    parfaitement conserves, encore debout ou agenouills. Il fallut donc abandonner cette thorie.

    On proposa sous diverses formes une hypothse selon laquelle la boue aurait t lagent de cesmystrieux dcs. Dans la toundra, on trouve des glaises assez visqueuses pour retenir un homme

    prisonnier par les jambes. Daprs certains savants russes, un mammouth aurait pu se trouver pris

    dans une paisseur de deux mtres de cette glaise jusqu ce quune gigantesque tourmente glaceslve et vienne ly geler pour lternit. Mais, comme prcdemment, des troubles ftes levrent

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    des objections ; on navait jamais trouv trace de couche de boue dans lesquelles les animaux seseraient enliss ! Ils ont t gels sur la terre ferme recouverte de vgtations, puisque certainstaient occups manger lors du cataclysme, et plus tard recouverts de boue ! Il y a environsoixante ans, on dcouvrit un mammouth dont la tte mergeait de lune des rives de la Brzovka,fleuve du nord de la Sibrie. Lanimal tait presque assis, sappuyait sur lune de ses pattes

    antrieures et levait lautre comme pour saluer. La tte avait t en grande partie dvore jusqulos par des loups, mais presque tout le reste du corps tait en parfait tat. Il ne manquait pas un poil sa fourrure embroussaille, paisse de 60 centimtre. Dtail trs intressant : les lvres, le palais etla langue subsistaient dans leur intgrit ; sur la langue et entre les dents de lanimal, on retrouvades brides de son derniers repas. Parmi les dbris de fourrage et dherbe tendre quil navait pas eule temps davaler se trouvaient (Oh ! surprise) des renoncules encore fraches. Ltranget de cesdcouvertes peut ne pas apparatre premire vue, pourtant, lorsquon rassemble les diffrentesdonnes du problme, on se trouve devant une situation invraisemblable.

    Congeler de la viande nest pas aussi facile quon pourrait le croire. Pour assurer sa parfaiteconservation, il faut la frigorifier trs rapidement. En effet, si la conglation est trop lente, de gros

    cristaux de glace se forment dans les liquides organiques et provoquent lclatement des cellules ; lachair se dshydrate et devient immangeable. A 40 au-dessous de zro il faut vingt minutes pourcongeler une dinde, trente pour un demi buf. Or il sagit l danimaux abattus et non dunmammouth vivant dont le corps, quelques 37, est protg par une paisse fourrure. A moinsquun froid intense ne rgne lextrieur, les entrailles de lanimal que nous voulons congeler vontgarder une certaine chaleur pendant quelques temps, probablement assez longtemps pour que ladcomposition samorce. En outre, la conglation de la chair seffectuera assez lentement pour quede gros cristaux se forment lintrieur des cellules. Or, aucun de ces phnomnes na t constatsur la plupart des mammouths retrouvs. La viande de nombreux corps danimaux dcouverts dansla boue glace est remarquablement conserve, malgr les dix milles ans (?) dge que la datation

    par le carbone 14 a rvle pour lun deux. Les spcialistes du froid assurent quil a fallu pour lescongeler une temprature trs infrieure 100 au-dessous de zro.

    Plusieurs tudes dmontrent, dautre part, que ces mammouths ntaient pas spcialement adapts lexistence dans lArctique et quils ne vivaient pas sous un climat polaire. Llphant de lInde,

    proche parent du mammouth et approximativement de mme taille, doit, pour survivre, manger tousles jours de 200 300 kilos de nourriture. Or, pendant plus de six mois de lanne, il ny a dans latoundra aucun aliment convenant des animaux de cette espce, dont la prsence par dizaines demilliers est nanmoins un fait certain. Dans lestomac du mammouth de la Brzovka, on a trouvdu serpolet, du pavot jaune et de la renoncule amre, toutes plantes qui ne fleurissent pas sans soleil.Ds lors deux explications sont possible : ou bien les mammouths migraient tous les ans vers le

    nord pour le bref t boral, (ce qui est absurde, car les plantes retrouves non digres danslestomac du mammouth et exigeant un climat tempr et chaud lauraient t depuis longtempsavant quil natteigne les rives de la Brzovka) ou bien les rgions o lon a dcouvert leursdpouilles taient plus tempres lpoque o ils vivaient.

    Nous sommes ainsi amens imaginer un tableau ahurissant : dimmense troupeaux de grospachydermes, bien nourris, broutant paisiblement dans des pturages ensoleills, choisissantdlicatement des touffes de renoncules en fleur. Soudain, ils meurent tous sans porter aucune tracede violence, avant mme davoir pu avaler leur dernire bouche. Ils sont alors congels sirapidement que leurs corps se conserve jusqu la dernire cellule et ce malgr leur norme masse etleur temprature interne leve. Quas-t-il bien pu se passer ? Au Groenland et dans lAntarctique,

    on a retrouv fossilises des plantes qui exigent tout au long de lanne un ensoleillement quotidien,inconnu aux environs des ples. De ce seul fait on doit dduire que la zone polaire navait pas le

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    climat actuel (cest ce quaffirme implicitement lEcriture, ainsi que nous lavons vu !), ou bien queles territoire avoisinant aujourdhui les ples taient autrefois ailleurs (ainsi que le veut la thorie dela drive des continents, ce qui est absolument insens, car, comment une drive des territoires setrouvant prs de lquateur vers les ples aurait-elle pu se faire la vitesse ncessaire pour assurerla parfaite conglation des mammouths ? Cela na pas pu se faire non plus, en admettant une vitesse

    supersonique, pendant que tranquillement les mammouths dgustaient des renoncules !).

    Revenons maintenant notre pauvre mammouth qui broute paisiblement dans sa prairie, peut-tresous un beau soleil. En laffaire de quelques minutes, lair entre en mouvement, exactement commecela se produit de nos jours la fin de lt arctique, au moment o descend le premier front dufroid et o la temprature peut tomber de 30 degrs en une heure. Le mammouth ressent un violent

    picotement sur tout le corps et une pouvantable brlure dans les poumons, subitement ce nest plusde lair, mais du feu quil respire ; il meurt aprs quelques haltements. Ses poumons, son gsier,ses yeux et son piderme sont dj gels. Quelques heures plus tard il est transform en unegigantesque statue de glace. Lentement, la neige vient lensevelir. Plus tard, des inondations

    provoques par la fonte des neiges apportent la boue qui viendra progressivement recouvrir

    entirement lanimal congel. En Alaska, la priphrie de la rgion sur laquelle est descendu lairfroid, un de ses proches parents pture toujours. Le ciel sobscurcit probablement ; il peut mmeneiger, chose qui nest jamais arrive. Lnorme bte sbranle pour se mettre labri. A ce momentslve un vent, qui devient vite furieux et qui prend des proportions inimaginables. Lanimal estsoulev de terre et, en mme temps que les bisons, les lions, les castors, arrachs leurs lacs et les

    poissons sortis de leau, il est projet contre les arbres et les rochers, littralement dchiquet, puisemport jusqu un gouffre bouillonnant o se mlent leau, la boue, des arbres broys, des blocs derocher, des arbustes arrachs et les restes de ses compagnons.. Alors survint le froid qui gle tout cemagma et, lorsque le flau est pass, la neige vient recouvrir le tout dun blanc linceul. Cest ainsique se prsente la situation en Alaska, o des mammouths comme dautre animaux, ont tlittralement dchiquets vivants. : Ivan Sanderson, explorateur et naturaliste.

    Comme le montre cet article, qui mritait dtre reproduit ici entirement, ce nest pas avec lathorie de la drive des continents que peuvent sexpliquer les tranges dcouvertes faites enAntarctique, en Arctique, au Groenland et en Alaska.

    Que sest-il pass ? Bien des faits, une multitude dautres tranges dcouvertes de la sciencemoderne, sharmonise avec lEcriture pour nous donner une rponse claire et indiscutable,expliquant aussi lextinction des dinosaures et dautres espces disparues et lapparition, unepoque relativement rcente, des chutes de mtores : il nexiste nulle part sur notre globe desmtores ou mtorites fossiles, quil sagisse des sidrites, des mtorites pierreuses ou des

    tectites. Leur apparition sur terre est postrieure lapparition de lhomme. A propos de ladisparition des dinosaures, voici ce que jai lu : Le problme de lextinction des dinosaures a djfait coul beaucoup dencre et il ne se passe pas dannes sans que de nouvelles pices viennentsajouter au dossier dj pais de cette disparition. () Mais toutes ces ides ont le dfaut denapporter aucun preuve dcisive. () Ces hypothses, bien quingnieuses, ne rendent pascompte malheureusement de tous les faits qui entourent la disparition de ces animaux et napportent

    pas de rponse dfinitive satisfaisante. Il faut se rappeler en effet, qu la fin du secondaire lesdinosaures ne sont pas les seuls groupes danimaux touchs par lextinction. Dans le milieu marin,la fin du Crtac voit galement la disparition des ammonites, des blemnites, des rudistes, desreptiles marins comme les ichtyosaures et, dans lair, les reptiles volants. () Une explicationraisonnable doit tenir compte de ce qui sest pass lchelle de la plante. La manifestation dun

    refroidissement progressif (ou soudain) de la plante, dcelable sur les coupes de coquilles dufsde dinosaures dAix-en Provence, daprs les recherches de MM. Dugni et Sirughe que Science et

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    Avenir a relat en mai 1965 (n219), lapparition de saison tranches t-hiver, alors quauparavantle climat tait tropical humide sur toute la dure de lanne, enfin une rgression gnrale des mers,,tels sont les lments importants et sans doute lis qui furent peut-tre la cause de ces extinctionsmassives dans lensemble du rgne animal (Science et Avenir n 257, juillet 1968).

    Si les ufs de dinosaures des environs dAix-en-Provence sont connus depuis longtemps, destudes intensives ont t entreprise ces dernires annes dans le but dlucider les nombreusesnigmes poses par leur existence, et dont la moindre nest pas celle du cataclysme qui amena leurnon-closion. Ce cataclysme sinsra-t-il parmi les causes de la disparition de lespce ? Fut-ilsemblable celui qui amena peut-tre la mort des vingt-trois iguanodons trouvs Bernissart etdonc les gigantesques squelettes se trouvent au muse des science naturelles de Bruxelles ? :Rubrique : Actualit scientifique du Soir.

    LEcriture nous apprend que lorsque les hommes se furent multipli sur la terre, les fils de dieux,cest--dire les esprits clestes qui suivirent Satan dans sa rbellion, virent que les filles deshommes taient belles et quils se matrialisrent, prenant figure humaine pour connatre les plaisirs

    charnels des tres humains. De ces unions contre nature est n une race de gants, tous des hommes,qui remplirent la terre de violence. Cest ce qui dcida Dieu faire venir le dluge deau, pour lesanantir en mme temps que les animaux croissance illimit ; car les hommes, nayant pas remplile mandat divin dtendre le jardin dEden sur tout le continent en provoquant leur extinction, cesanimaux existaient toujours et les huit personnes que Dieu voulait pargner nauraient pu survivreau milieu deux..

    Les eaux du dluge ne provenaient pas de la terre, puisque le texte dit que ce sont les cluses descieux qui souvrirent. Ces eaux provenaient des vapeurs deau qui staient stabilises dans lahaute atmosphre lorigine. En excution de son jugement, Dieu provoqua la condensation et lachute de ces vapeurs, par quel moyen ? Cest ici que nous avons lorigine des mtores, mtoriteset poussires cosmiques qui tombent sur la terre. En effet, Dieu fit exploser une des plantes denotre systme solaire, la plante dOlbers, qui se trouvait entre Mars et Jupiter, selon la loi desdistances plantaires de Titius Bode, loi dj pressentie par Kepler en 1772. Cest prcisment entreMars et Jupiter que se trouve la ceinture dastrodes.

    Leffet de serre fut bris, la chaleur tempre de latmosphre disparut et des courant dairs glaciauxsabattirent vers les ples, avant mme que les eaux du dluge ne les atteignirent sous forme deneige ; il nous suffit maintenant de nous tourner vers larticle dIvan Anderson, pour comprendrequil ny a plus rien de mystrieux dans les faits quil nous a cit. Ailleurs sur la terre cest la pluie,une pluie que, de mmoire dhomme, il nen es plus tomb depuis, et la mort soudaines des

    dinosaures, des iguanodons de Bernissart et dailleurs, comme des dizaines de milliers dautresanimaux, dont on a retrouv les squelettes fossiliss sur les rives du Niobrara, dans lactuel Etat duNebraska aux U.S.A. cesse galement dtre mystrieuse. Dans lEncyclopdie Hachette, nouslisons : Aujourdhui, des collines accueillantes slvent et l sur les bords du Niobrara ; ellesconstituent les plus grands gisements de fossiles du monde. Un trou de 2 m. sur 1.50 m. environ

    pratiqu dans lune delles a permis den extraire plus de quatre mille ossements fossiliss. Ainsiune colline peut en contenir elle seule plus de trois millions dossements, dont on pourrait formerau moins 15.000 squelettes. La terre possde plusieurs muss naturels , semblables celui du

    Niobrara ; moins riches sans doute, ils remontent cependant la mme anne. Suivant larticledIvan Anderson, il y a environ 10.000, et selon lauthentique chronologie de lEcriture, lecataclysme est survenu en 3183 avant notre re, et en 1970, ctait il y a 5150 ans. Nous sommes

    bien loin des 65 millions dannes attribus lre des dinosaures.

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    Et les gants dont parle lEcriture, sagit-il dun mythe comme la plupart le prtendent ? Non, pasplus que le dluge universel ! Les rcentes dcouvertes de la science moderne prouvent, nonseulement quils ont exist, mais aussi quils taient contemporain des dinosaures et quilsdisparurent avec eux dans le dluge universel. Un fonctionnaire du gouvernement amricain, MEllis Wright, a dcouvert pas moins de treize empreintes, ptrifies par lnorme pression des eaux

    du dluge, de pas dun gant de dimensions incroyables. Chaque pied avait 55 centimtre de long etvingt-cinq centimtres de large. Ces empreintes furent dcouvertes dans la mme couchegologique que les empreintes de pas de dinosaures, galement ptrifies, quelques mtres desempreintes de gants. Dautres empreintes, ont t dcouverte White Sand (New Mexico), ettoutes, orientes dans la mme direction, semblaient indiquer que les tres qui les avaient imprimsdans le sol couraient dans le but de gagne une lvation de terrain. Des mineurs du Nevada (Etats-Unis) ont dcouvert des cavernes dans lesquelles ont peut voir les restes de momies gantes. Unedcouverte similaire a t faite dans le Grand Canon Mexicain.

    Et aussi lunanimit de tant de lgendes, de tant de mythologies, de tant de religion, de tant detmoignage, confirme, sur toutes les parties du monde, lexistence de ces gants et le souvenir que

    nos anctres en ont gard. Et cela laiss des tmoignage irrfutable : des pierres, des statuescolossales que les humains primitifs ont t incapable driger : A Carnac, Stonehenge, lle dePque, Balbek, en Egypte, dont la Grande Pyramide de Chops, la construction de laquelle

    participrent indiscutablement des gants dau moins cinq mtres de haut, comme le prouve lagrande galerie menant au niveau de la chambre du roi, pour y poser, entre autres, le bloc de granitede 20 tonnes formant le plafond de la chambre. A Tiahuanaco dans les Andes de Bolivie, sur les

    bords de lac Titicaca, 4000 mtre daltitude, et dans lensemble de la Mso-Amrique. On atrouv des ossements fossiles Java, en Chine du sud, et des outils de pierres, dun poidsimpliquant pour sen servir des tres humains de quatre cinq mtres.

    Nous voici arriv au quatrime jour , cette priode qui a suscit tan de quolibets parmi lesdtracteurs de la Bible. Comment, disent-il, le soleil a-t-il t cr le quatrime jour alors que lalumire le fut au premier jour, sachant que cest du soleil que proviennent les rayons lumineuxclairant la terre ? Mais encore une fois, ils se moquent de ce quils ignorent. LEcriture ne dit pasque le soleil fut cr le quatrime jour, pas plus que le premier jour dailleurs, mais dans un lointain

    pass avec tous les astres de la galaxie. Dieu dit : Il y aura des luminaires dans ltendue du ciel,pour marquer la sparation du jour avec la nuit ; ils seront des signes, pour marquer aussi les

    jours, les mois et les ans. Ce seront des luminaires dans ltendue du ciel pour clairer la terre.

    Cela fut ainsi : Dieu fit apparatre les deux grand luminaires, le plus grand luminaire pour

    prsider au jour, et le plus petit luminaire pour prsider la nuit; il fit aussi apparatre lestoiles.Dieu les plaa dans ltendue du cielpour clairer la terre, pour prsider au jour et la

    nuit, et pour marquer la sparation de la lumire avec les tnbres. Et Dieu vit que cela tait bon.Et cest le soir, et cest le matin, ce fut le quatrime jour.

    Remarquons quil nest pas crit ici cra les luminaires et les toiles, mais quil les fit apparatre !La plupart des traductions omettent le mot apparatre, mais cest bien l le sens du mot hbreu. Lemot cra, ne se rencontre que trois fois dans tout le rcit 1), pour expliquer lorigine de la terre, desastres, de tout le cosmos ; au verset 21, quand il sagit de lapparition des animaux, et au verset 27,

    pour expliquer la naissance de lhomme. Le mot hbreu Bara , traduit par cra , dans la formeemploye dans ces trois versets, exprime toujours une cration dans le sens strict du mot, cest--dire le passage du nant lexistence. Pour le reste, Mose se sert du verbe faire ou duneexpression analogue qui, en hbreux, ne suppose quune action de Dieu mdiate et indirecte au

    moyen de causes secondaires. Ceci dit, nous allons comprendre pourquoi les luminairesnapparurent quau quatrime jour. Mais avant, rappelons que tout le rcit est crit pour lhomme et

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    que le narrateur expose toute les actions divines, en se plaant du point de vue dun homme setrouvant sur terre au moment o les chosent se produisent.

    Revenons notre texte : Dieu dit : Il y aura des luminaires O cela ? Dans les cieux dont ilest question aux verset 1 ? Non pas ! Dans ltendue du ciel, dans cette tendue dont il est

    question aux versets 6 8 ! Quand Dieu dit : Il y aura une tendue entre les eaux cest--dire entre leau ltat liquide et les eaux ltat de vapeur. Si donc Dieu ouvre la quatrimepriode en disant : Il y aura des luminaire dans ltendu du ciel, cela signifie que pour unobservateur terrestre qui aurait lev les yeux vers le ciel, il ny aurait vu ni les luminaires ni lestoiles. Pour lui ils taient inexistants. Pourquoi, alors que jai expliqu plus que la vote de vapeurdeau stait stabilise aux confins de la lumire et des tnbres, dbarrasse de toute impuret etquelle tait devenue transparente comme un voile transparent ? Oui, mais en tait-il de mme delatmosphre sous la vote de vapeurs invisibles ? Je nai pas dit quil en tait de mme des gazatmosphriques qui remplissaient ltendue. Le verset 17 nous dit en parlant des luminaires : Dieules plaa dans ltendue du ciel pour clairer la terre . Jusqu ce quils apparaissent dansltendue du ciel, ils nclairaient donc pas la terre !

    Si la luminosit de lair ne se produisait pas, cest que jusque l, le mlange gazeux de latmosphrenavait pas le pouvoir de diffuser les rayons lumineux et ceux-ci, quoique prsents, nclairaient pas proprement parler. Nous avons vu que notre lumire du jour est le produit dune relation entrele rayonnement solaire directe et la composition de lair. Cest justement parce qu lpoque enquestion la composition de lair ntait pas adquate que la lumire du jour ne pouvais pas se

    produire. Il manquait llment le plus important, loxygne ltait libre ; par ailleurs, les autresgaz atmosphriques, surtout lanhydride carbonique, existaient dans des proportions beaucoup tropgrandes. Lanhydride carbonique, ce gaz lourd indispensable la vie dans les proportions actuelles(0,0 3% en moyenne), existait alors en quantit considrable, ainsi quen tmoignage la fantastiquevgtation qui sest dveloppe lorigine, et ce gaz, dans de telles proportions devaitncessairement assombrir ltendue au point quil tait impossible dapercevoir les luminaires et lestoiles.

    Une fois de plus, Mose nous enseigne que les luminaires et les toiles napparurent dans ltenduedu ciel, quaprs que la terre eut produit en grande quantit les vgtaux ! Ce nest pas de la luminosit de lair que les plantes ont besoin pour se dvelopper, mais des rayons lumineux dusoleil, et ceux-ci atteignaient bel et bien la terre, sans pour autant quil fasse clair . Que se passa-t-il durant ce quatrime jour ? Puisquil y avait bien longtemps que les luminaires et les toiles

    brillaient dans lespace et que la vote de vapeur tait transparente ? Latmosphre seule manquaitde transparence et sa composition ne permettait pas la division et la diffusion des rayons solaires.

    Ce sont donc les gaz atmosphriques qui se transformrent sous laction des vgtaux. A la fin du jour prcdent, la terre stait recouverte de vgtaux et durant cette quatrime priode, grce auclimat chaud et humide, toute la terre se couvrit de plantes gigantesques, qui absorbrent le tropdanhydride carbonique et des autres gaz assombrissant ltendue, et qui dgagrent en grandequantit de loxygne ltat libre. Cest ainsi que petit petit se forma, dans les proportionsidales, ce mlange gazeux lger et transparent que nous respirons, o plutt que nous devrions

    pouvoir respirer, si lhomme, dans sa rage tout dtruire pour satisfaire sa cupidit ne le polluaitpas.

    Grce la relation qui stablit alors entre le rayonnement solaire direct et la nouvelle compositionde lair, la lumire du jour et la luminosit de la nuit apparurent ; la terre fut enfin claire par les

    luminaires qui devinrent non seulement visibles, mais encore, par un effet doptique, parurent treplacs dans ltendue du ciel.

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    A ceux qui douteraient encore de linspiration divine de la Bible, voici une question : CommentMose savait que le soleil est plus grand que la lune, que cest bien plus dans leur dimension quedans leur clat quils se diffrencient ? Sans point de repre, notre il situe tous les astres quilaperoit sur une mme surface et des distances gales de lui, lillusion est parfaite : de l vientlexpression vote cleste ! Les astronomes eux-mmes, depuis les temps les plus reculs, appelle

    sphre cleste cette vote immense quils reprsentent sous la forme dun globe la surfaceduquel ils reportent les positions respectives des toiles. Il est absolument impossible notre il,fussent au travers dune lunette astronomique, de discerner une diffrence de grandeur entre deuxastres de diamtre apparemment semblable. Or, cest le cas du soleil et de la lune ! Ces deux astressont pour notre il sensiblement pareil et, est-ce une illusion, quelques fois jai eu limpression quele diamtre apparent de la lune tait trs lgrement plus grand que le soleil ? Quoiquil en soit, dutemps de Mose, aucun homme ne pouvait savoir que le soleil se diffrenciait le plus de la lune parsa grandeur, son volume tant 65.000.000 de fois celui de notre satellite en chiffres ronds ! Oui ! Etsi leur diamtre semble identique, cest uniquement parce que la lune est environ 384.000kilomtres de la terre, alors que le soleil se trouve approximativement la distance de 149.400.000kilomtres.

    Mais avant Copernic, le crateur de lastronomie moderne, et les travaux de ses successeurs,Galile, Tycho-Brah, Kepler, Newton etc., soit avant le 16me sicle de notre re, qui pouvaitimaginer que les astres ntaient pas tous la mme distance de la terre ? Avant cinq sicles dici,tout homme aurait diffrenci le soleil de la lune en disant : le plus brillant, le plus lumineux, le plusclatant, le plus glorieux pour prsider au jour, mais il y a trente-sept sicles, Mose a crit : Le

    plus grand luminaire pour prsider au jour, et le plus petit pour prsider la nuit !

    Face lorgueil des scientifiques de ce monde, dont la science nest si souvent que vanit, nest-ilpas merveilleux pour nous, qui avons mis notre foi en Dieu et son Livre de Vrit, dy dcouvrir, enplus des ineffables paroles desprance, lincroyable science cache derrire chaque phrase, chaquemot du rcit de la Gense et dautres partie du Livre de Dieu ? Pour moi, cest une joie chaque jourrenouvele ds que je sonde le Saint Livre. Et je comprends toute la signification du geste de Mariede Magdala (cette femme anciennement de mauvaise vie), qui abandonna tous travaux serviles poursasseoir aux pieds de Jsus-Christ et couter les paroles de lenvoy de Dieu. En vrit, commeelle, je choisi la meilleur part et massied journellement aux pieds de La Parole , pour faire mesdlices du fleuve de vrits admirables quelle rpand pour ceux qui aiment Dieu.

    Il me reste une dernire chose traiter pour clturer cette Lecture scientifique de la Gense :Les luminaires seront des signes pour marquer les jours, les mois et les ans. Considrons les

    problmes que le calcule et la division dut temps ont pos lhomme au cours de son histoire, ainsi

    que les difficults surmonts par les astronomes. Les appareils de haute prcision ncessaires pourarriver une plus grande exactitude que Jadis, et les diffrents calendriers qui circules encoreaujourdhui. On peut stonner alors, si leur marche tait celle que nous leur connaissons, que Dieuait donn au premier homme ce moyen de calculer lcoulement du temps, qui ne peut qutreapproximatif, sans la technique et la pense scientifique modernes et qui, mme actuellement, ne

    peut se passer de rajustement priodiques.

    Une autre raison de stonner, cest que lEcriture, ne tenant aucun compte des divisions du tempsadoptes par les peuples msopotamiens, ni mme des Hbreux dont elle conte cependant lhistoire,adopte, chaque quelle annonce une priode de temps dans les prophties, une division du temps quine suit pas la marche actuelle des luminaires ! Ce fait est dautant plus incomprhensible, que le

    texte dit clairement quils serviront de signes pour marquer les jours, les mois et les ans. Cela estconfirm par le Psaume 104 :19, qui dit : Il a fait la lune pour marquer les mois !

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    Dans les priodes de temps annonces dans les prophties les annes sont de 360 jours, les mois detrente jours, les jours de vingt-quatre heures, divises en 12 heures de jours et douze heures de nuit.Il en est ainsi en Daniel et en Apocalypse. Nous avons vu quen situant lapparition des saisonsaprs le dluge, lEcriture nous enseignait qu lorigine la terre ntait pas penche sur son axe derotation, ce qui implique quil y avait sur toute la terre dgales priodes de lumire et de tnbres

    longue chacune de douze heures tout au long de lanne. Les bouleversements survenus lors dudluge, par la chute des mtorites gantes et de la vote de vapeur deau, ont provoqulinclinaison de laxe de rotation de la terre, et de l lapparition des saisons, et aussi les longueursvariables des priodes de lumire et de tnbres que nous connaissons. Mais aussi le grossissementde la terre, sa masse devint plus importante, ce qui a augment la dure de sa course autour du soleilde cinq jours, cinq heures, quarante-huit minutes quarante-cinq seconde. Mais pour que les parcoursde la terre autour du soleil et celui de la lune autour de la terre sharmonisent avec la division dutemps des prophties, car il est vident quil en tait ainsi avant le dluge, la terre devait lorigineeffectuer un cercle parfait autour de la terre en 360 jours, et la lune en 30 jours autours de la terre.La vitesse de la terre dans son parcours autour du soleil et celle de la lune autour de notre plante en30 jours taient donc constantes, puisquelles se dplaaient toutes deux une distance constante

    lune du soleil lautre de la terre.

    Par extension, compte tenu des lois dcouvertes par Kepler et Newton, nous pouvons en conclureque la marche des autres plantes et satellites de notre systme solaire devait aussi seffectuer surdes orbites circulaires. Ainsi, notre mcanique plantaire tait dune telle perfection que tous lesmouvements seffectuaient avec une constance et une rgularit absolue, immuable.Voil pourquoiDieu avait pu dire lhomme que les luminaires lui serviraient de signes pour calculer lcoulementdu Temps. Mais lclatement de la plante dOlbers a boulevers tout le systme, et cest ce quiexplique toutes les anomalies constates dans notre systme solaire. Les Grecs avaient donc raisonde considrer que seuls les mouvements circulaires et uniformes taient dignes de la perfection descorps clestes, et cest ainsi quils les imaginrent dans la thorie des sphres concentriques etcelle des excentriques et des picycles.

    Il est donc tout fait manifeste que si Mose pu crire la Gense, cest parce quil en a reu larvlation sur le mont Horev dans le Sina.

    1970, Gaston Desmedt.

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