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SE-UNSa du Lot et Garonne 14 rue Jean Terles 47000 AGEN Tél : 05 53 48 12 12 Tél : 06 08 42 70 42 Fax :05.53.48.12.13 Mél. : [email protected] http://sections.se-unsa.org/47/ SOMMAIRE AGEN CTC n° 77 juin-juillet 2009 L’enseignant Revue bimestrielle Directeur de publication : Sylvain PICARD CPPAP n° 0911S07981 Imprimé par nos soins Préparer les actions de rentrée La faible mobilisation pour la journée d’action du 13 juin signifie-t-elle que les salariés ne se sentent plus concernés ? Avec l’UNSA et l’UNSA-Education, le SE-UNSA sait pertinemment que c’est le contraire. 75% des personnes interrogées ont apporté leur soutien à cette journée. Le gouvernement de son côté ne fanfaronne pas au lendemain de cette journée d’action. En effet il ne peut ignorer les résultats des enquêtes d’opinion qui montrent une baisse continue d’avis favorables à sa politique. Les fortes mobilisations de janvier, mars ne peuvent être passées à la trappe. Le gouvernement sait qu’il ne peut ignorer les revendications exprimées à nouveau le 13 juin. L’exigence de social au centre de sa politique économique reste forte. S’agissant de la fonction publique, ce gouvernement persiste à la reléguer à un simple gisement d’économie. L’ampleur des suppressions d’emploi va toucher de plein fouet des services publics dont la qualité est au service des besoins de la population. Ce sont 34000 postes en moins de prévus dont 18000 annoncés pour l’Education nationale ! Le combat syndical n’a pas été vain cette année puisqu’il a permis un recul sur la suppression des RASED et la réforme du lycée. De nouveaux rendez-vous sociaux sont donc à attendre dès la rentrée. Sylvain PICARD, Secrétaire départemental. De Lot et Garonne Edito 1er degré actualité Lycée Concertations 1er degré 8 Formation 5 Brevet des collèges 6 7 4 1er degré instances 3 1 Actualité 2

L'enseignant du Lot et Garonne

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Journal du SE-UNSA du Lot et Garonne

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Page 1: L'enseignant du Lot et Garonne

SE-UNSa du Lot et Garonne

14 rue Jean Terles 47000 AGEN

Tél : 05 53 48 12 12 Tél : 06 08 42 70 42 Fax :05.53.48.12.13

Mél. : [email protected] http://sections.se-unsa.org/47/

SOMMAIRE

AGEN CTC

n° 77 juin-juillet 2009

L’enseignant

Revue bimestrielle

Directeur de publication : Sylvain PICARD

CPPAP n° 0911S07981

Imprimé par nos soins

Préparer les actions de rentrée

La faible mobilisation pour la journée d’action du 13 juin signifie-t-elle que les salariés ne se sentent plus concernés ?

Avec l’UNSA et l’UNSA-Education, le SE-UNSA sait pertinemment que c’est le contraire. 75% des personnes interrogées ont apporté leur soutien à cette journée.

Le gouvernement de son côté ne fanfaronne pas au lendemain de cette journée d’action. En effet il ne peut ignorer les résultats des enquêtes d’opinion qui montrent une baisse continue d’avis favorables à sa politique. Les fortes mobilisations de janvier, mars ne peuvent être passées à la trappe.

Le gouvernement sait qu’il ne peut ignorer les revendications exprimées à nouveau le 13 juin. L’exigence de social au centre de sa politique économique reste forte.

S’agissant de la fonction publique, ce gouvernement persiste à la reléguer à un simple gisement d’économie. L’ampleur des suppressions d’emploi va toucher de plein fouet des services publics dont la qualité est au service des besoins de la population. Ce sont 34000 postes en moins de prévus dont 18000 annoncés pour l’Education nationale !

Le combat syndical n’a pas été vain cette année puisqu’il a permis un recul sur la suppression des RASED et la réforme du lycée.

De nouveaux rendez-vous sociaux sont donc à attendre dès la rentrée.

Sylvain PICARD,

Secrétaire départemental.

De Lot et Garonne

Edito

1er degré actualité

Lycée

Concertations 1er degré 8

Formation 5 Brevet des collèges 6

7

4

1er degré instances 3

1 Actualité 2

Page 2: L'enseignant du Lot et Garonne

ACTIONSACTIONS

L’ nseignant juin-juillet 2009 2

Action de rentrée

Le SE-UNSA et les autres syndicats du 1er degré réfléchissent actuellement à une action spécifique aux enseignants qui pourrait se dérouler à la rentrée des classes, au mois de septembre. Une réunion est prévue le jeudi 18 juin, après le bouclage de ce numéro. Aussi nous vous invitons à consulter notre site internet (http://sections.se-unsa.org/47/) et notre lettre d’information en ligne hebdomadaire (abonnement à [email protected]) pour connaître les modalités précises de cette action.

> Sondage « nouveautés 2009 » à l’école

primaire

Le SE-UNSA lance un sondage en ligne à destination des enseignants du 1er degré pour faire le bilan des nouveautés de l’année scolaire qui s’achève. Avec les chamboulements qui ont marqué cette année scolaire, De nombreux collègues nous ont fait part de leur désarroi, de leur fatigue et de celle de leurs élèves, de l’impossibilité de boucler le programme, de la course contre la montre qu’ils ont subie et fait subir à leurs élèves. Le sondage visant à dresser un bilan se trouve dès à présent sur www.se-unsa.org . Sept grandes nouveautés ont marqué l’année scolaire qui s’achève : • la réduction du nombre d’heures de classe ; • la suppression du samedi matin ; • les nouveaux programmes ; • la mise en place de l’aide personnalisée ; • la mise en place de l’accompagnement éducatif dans les écoles de l’éducation prioritaire ; • les stages de remise à niveau ; • les évaluations nationales en CE1 et CM2

Enseignants, en quelques clics, faites le bilan des nouveautés de l’année 2008/2009 à l’école primaire.

> Action emploi de vie scolaire

Au niveau local, le SE-UNSA 47 a été reçu le 27 mai dans une délégation intersyndicale (CGT, FO, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNUipp) à la préfecture d’Agen en présen-ce de l’Inspectrice d’académie. Nous avons axé nos revendications sur 4 points :

pérennisation des emplois d’aide aux enfants handicapés

et d’aide administrative aux directeurs d’école par la créa-tion d’emplois statutaires

validation des acquis pour les personnes ayant effectués

34 mois de service (la VAE n’est normalement possible qu’à partir de 36 mois)

reconduction des contrats au maximum de ce que premet

le code du travail, même si le terme n’est pas en juin.

entretien avec le pôle emploi pour les personnes en fin de

droit en juin 2009. L’Inspectrice d’académie a affiché sa volonté de voir re-conduits, au maximum de ce que la loi permet, les contrats actuels, même si ces reconductions sont inférieures à 6 mois. Pour le moment, c’est la direction régionale du pôle emploi qui refuse cela. Le représentant du préfet a rappelé que le principe des CAE et CAV est de remettre sur le marché de l’emploi des per-sonnes au chômage afin qu’elles retrouvent une situation et qu’en aucun cas, elles ne peuvent prétendre y rester au-delà de ce que régit le code du travail. Il doit donc y avoir un roulement de personnes sur ces contrats. Il a souligné que si les personnes changeaient, le nombre de postes ne dimi-nuait pas. Il s’est engagé à ce que les personnels arrivant en fin de droit au mois de juin soient reçus par le pôle em-ploi. >> l’avis du SE-UNSA : certes l’objet premier de ce type de contrats est bien l’accompagnement au retour à l’emploi, sauf que sans aucune formation et avec la crise actuelle, les personnes recrutées n’ont en réalité aucune perspective d’avenir. Les formations proposées à la hâte dans le dernier

mois du contrat ne sauraient suffire. Une vraie formation tout au long de la durée du contrat doit être mise en place. Le SE-UNSA a rappelé que si les contrats sont prévus pour une durée maximum de 24 ou 36 mois, les missions auprès des enfants handicapés demeurent, de même que celles d’aide administrative à la direction d’école. Le pôle emploi ne doit pas se contenter de recevoir les personnes en fin de contrat, il doit leur proposer des perspectives d’avenir. Nous avons dénoncé le fait que des écoles se retrouvent sans EVS administratif suite départ de leur EVS. Le repré-sentant du préfet a dit que le nombre de postes ne bougent pas mais que des postes d’EVS administratifs sont transfé-rés vers des postes pour accompagner les enfants handica-pés car l’état s’est engagé pour la scolaritation d’enfants handicapés. >> l’avis du SE-UNSA : l’état s’est aussi engagé en faveur de l’aide administrative à la direction d’école en signant un protocle d’accord en avril 2006. Il serait temps de donner aux écoles les moyens adéquats, sans mettre en concurren-ce direction d’école et accueil des enfants handicapés. Cette situation ne peut pas perdurer. L’intersyndicale a proposé la mise en place d’un groupe de travail intégrant tous les acteurs de ce dossier, et ce dès la rentrée de septembre, afin notamment de proposer des for-mations aux EVS, sans attendre la fin de leur contrat. L’In-pectrice d’académie n’y est pas opposée. >> l’avis du SE-UNSA : le représentant du préfet ne sem-blait pas emballer par cette idée, le SE-UNSA veillera à ce que ce groupe de travail existe.

DERNIERE MINUTE : L’intersyndica-

le a demandé une audience au pôle em-ploi pour le mercredi 17 juin. Compte-rendu à

lire sur http://sections.se-unsa.org/47/

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1er degré 1er degré -- CAPDCAPD

> CAPD DU 28 MAI 2009 Les organisations syndicales ont fait une déclaration liminaire (voir celle du SE-UNSA ci-dessous). Le PV de la CAPD a été approuvé à l’unanimité. 1. Le mouvement : beaucoup de bruit pour rien ! Si l’on ne doit pas tirer de conclusion trop hâtives, force est de constater que pour cette année, les nouvelles règles ont provoquées peu de changements, si ce n’est des régressions pour les collègues à qui l’administration a imposé un vœu géographique départemental. En effet, c’est la "machine" qui a proposé des affectations très aléatoires. Le travail des représentants du personnel ont permis de faire évoluer certaines situations (nous contacter) et notamment de remonter des chaînes. 2. Postes de maîtres formateurs. On peut mesurer les effets de la RGPP. Car là où nous parlons de dimensions humaines, on nous répond moyens et quand on parle de pédagogie, on nous répond gestion. Résultats : 3 postes de maîtres formateurs seront non pourvus à la rentrée, l’IA refusant de faire des appels à candidature, malgré notre insistance. C’est donc 3 décharges qui seront économisées par l’administration. Où vont les formations initiale et continue ? 3. Conseiller pédagogique EPS de Nérac Une commission de recrutement s’est

tenue. C’est M. TAROZZI Christophe qui sera le nouveau conseiller pédagogique EPS. 4. Congé de formation professionnelle Seuls 15 mois sont attribués. Nous regrettons que le mode d’attribution ne soit pas clair et semble mélanger différents critères. 5. INEAT/EXEAT Alors que les prévisions pour la rentrée prochaine font apparaître un surnombre de +25, l’Inspectrice d’académie a décidé de n’accorder aucun exeat à l’heure actuelle. C’est la première fois dans le département qu’une telle décision est prise dans une situation de surnombre. L’IA souhaitait attendre la CAPD du mois de juillet pour se prononcer. Nous avons argumenté pour que la situation soit débloquée. L’IA a finalement accordé les exeats pour les titulaires en rapprochement de conjoints début juin. 6. Intégration des instits dans le corps des PE Le département pouvait intégrer 10 personnes. 9 demandes ont été faites, 8 accordées, la 9ème ayant été reçue au concours interne qui induit un reclassement plus favorable. 7. Questions diverses

Temps partiel à 80% : l’IA ne veut

plus accorder les nouveaux temps partiels à 80% ce que nous dénonçons. Lorsqu’on travaille à 80%, on doit récupérer 7 journées. Jusqu’à présent ces journées étaient récupérer en effectuant des remplacements dans d’autres écoles. Ce système n’est plus

possible. Les collègues à 80% doivent donc récupérer leurs journées dans leur école, en surnombre. Et cela pose des problèmes de gestion à l’administration ... Pour le SE-UNSA, cela ne peut être qu’un plus.

Passage à la hors-classe : les

directeurs se verront attribuer un point supplémentaire dans le calcul du barème. Vous aussi, vous travaillez dans des conditions difficiles, mais vous vous n’êtes pas directeurs, circulez, y’a rien à voir !

Stages filés des PE2 : ils seront

affectés en majorité sur les temps partiels à 80% restants. La décharge imposée par l’IUFM se fera le mardi.

Date de la prochaine CAPD : nous

avons demandé à avancer la date de la CAPD car elle est prévue actuellement pour le 6 juillet. Or, les écoles seront fermées et cela ne permettra pas aux collègues nommés d’appréhender leur nouveau poste dans de bonnes conditions. Nous espérons être entendus.

Nouvelle circonscription AGEN 3 :

c’est maintenant officielle. Cette circonscription regroupera les écoles des communes du Passage d’Agen, d’Estillac, de Colayrac Saint Cirq et de Saint hilaire de Lusignan. Me DELAGE actuelle IEN de Nérac sera l’IEN de cette nouvelle circonscription. Changement d’IEN : outre AGEN 3, M. CARLIER passe de Marmande à AGEN 2. Tonneins, Nérac et Marmande sont vacants.

Carte scolaireCarte scolaire

Votre école est concernée par la carte scolaire de rentrée ? Renvoyez-nous cette enquête rapide par tout moyen à votre convenance afin que nous puissions vous aider au mieux dans la défense de ce dossier.

SE-UNSA - 14 rue Jean Terles Tél: 05.53.48.12.12 Fax: 05.53.48.12.13 Port : 06.08.42.70.42 Courriel: [email protected] Site : http://sections.se-unsa.org/47/

Nombres d’élèves attendus à la rentrée : ………

TPS MS CP CE 2 CM 2

PS GS CE 1 CM 1 CLIS

Adresse mail : ………………………………………………………………………... Circonscription : ………………………………….. En RPI avec : …………………………………… Éventuellement, effectifs globalisés avec l’école de : ……………………………………………………

ECOLE : …………………………………… COMMUNE : …………………………...

Nombre de classes au total : ………….dont :

Maternelle : ………

Elémentaire : ………

Enfants du voyage : ………

Autres ( à préciser) : …………………………..

Nombre d’élèves hors spécialisés :

Prévisions Novembre 2008 : ………..

Réajustements Mai 2009: …………..

Si écart, pourquoi ? ……………………………………

…………………………………………………………………

► Il est important que nous soyons en possession de ces documents pour pouvoir défendre la situation de votre école lors du

CTPD de rentrée.

L’ nseignant juin-juillet 2009 3

Page 4: L'enseignant du Lot et Garonne

L’ nseignant juin-juillet 2009 4

> Circulaire sur la scolarisation des enfants

handicapés : le SE- UNSA entendu !

Le projet de circulaire du ministère a intégré la plupart des amende-ments déposés par le SE-UNSA. Le SE- UNSA a donc obtenu : ▪ Le caractère provisoire de cette circulaire en attendant la parution d’au-tres textes, notamment sur les UPI. ▪ La consultation des instances paritaires pour l’établissement de la carte des Clis. ▪ La prise en compte de la Clis dans l’attribution des décharges de direc-tion. ▪ La définition pour les enseignants de Clis d’un temps de coordination et de synthèse identique à celui des enseignants des Rased. ▪ La Clis reste un dispositif véritablement ouvert ; le projet d’école en définit les modalités de fonctionnement. ▪ La limitation par l’IA de l’effectif d’une Clis à un nombre s’élèves sensible-ment inférieur à 12. ▪ L’expertise des enseignants spécialisés itinérants en appui à la scolarisa-tion des élèves en situation de handicap dans le milieu ordinaire est confir-mée. ▪ L’attribution d’un AVS-CO pour la Clis. ▪ La réaffirmation du rôle du de l’équipe de suivi et de scolarisation. >> Pour le SE-UNSA, la Clis doit être véritablement un dispositif ouvert. En conséquence, nous soutenons une nouvelle appellation : « la classe d’inté-gration scolaire » devrait désormais s’appeler « classe pour l’inclusion sco-laire ». Le SE-UNSA a également rappelé que les départs en formations devaient être en adéquation avec les besoins du terrain et les typologies des Clis.

Date de rentrée

Suite à une circulaire de l’IA, de nom breux co l lègues nous d e m a n d e n t q u a n d a u r a effectivement lieu la prochaine rentrée scolaire. C’est bien le jeudi 3 septembre qu’aura lieu la rentrée des élèves cette année. Les enseignants effectueront leur journée de pré-rentrée le mardi 1er septembre.

Ratios de

passage à la hors-

classe

Les ratios de passage à la hors-classe ont été officieusement arrêtés mais n’ont pas encore reçu le blanc seing du Budget. Pour toutes les catégories de per-sonnes, les ratios sont en hausse, mais dans des proportions très variées. Ainsi, les progrès engran-gés ne sauraient tenir lieu de la revalorisation attendue. >> les ratios sont à lire sur http://sections.se-unsa.org/47/ , rubri-que carrière, changement d’éche-lon.

> Aide personnalisée : bilan après 1 an de fonctionnement

L’an passé, nous avons tous été mis devant le fait accompli quand le ministre Darcos, a annoncé la suppression du samedi matin et les 2h dédiées aux enfants en difficulté. Le SE-UNSA, après avoir dénoncé la manœuvre politique (faire plaisir aux familles) et compris que la machine était lancée sans possibilité de retour en arrière, s’est ensuite démené pour négocier les modalités de mise en œuvre du dispositif pour en minimiser les conséquences néfastes. Nous avons ainsi obtenu que les décisions concernant le dispositif soient de l’ordre des conseils de maîtres et non du Ministre ou des IA, aucune école n’ayant les mêmes problématiques locales. Nous avons par ailleurs dénoncé la suppression des RASED qui ne peuvent pas être remplacés par les collègues non spécialisés dans la grande difficulté scolaire.

Aujourd’hui, vient l’heure du bilan. D’ailleurs, nous sera-t-il demandé par notre Ministre ? L’enquête que nous avons faite passer dans les écoles montre un consensus autour des idées suivantes : - l’aide semble être plutôt positive pour les élèves en petite difficulté (estime de soi…), - l’aide est inopérante pour les enfants en grande difficulté, - l’organisation dans les écoles reste problématique : alourdissement de la journée pour les enfants en difficulté et pour les enseignants.

Il nous a semblé nécessaire que chaque équipe puisse faire remonter au Ministre les constats du terrain et ce à travers une motion que vous pouvez encore compléter (à récupérer sur http://sections.se-unsa.org/47/) et faire signer en conseil des maîtres et/ou conseil d’école, car seule une action collective et nationale nous permettra d’être entendus par le Ministre.

L’an prochain, le dispositif devrait être poursuivi. Aussi le SE-UNSA continue de proposer une organisation 40h-20h qui lui semble cohérente eu égard aux tâches particulières de préparation (exemple en page 8). Dans de nombreux départements, cela n’a pas posé de difficultés.

Pour ce qui est du 47, nous vous rappelons que le texte signé par le SE-UNSA stipule que « 60 h sont consacrées à de l’aide personnalisée ou à du travail en petits groupes, notamment en maternelle, auprès des élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages et au temps d’organisation correspondant ». La répartition des heures est libre. Il s’agit donc maintenant aux équipes de s’emparer de la liberté qui est la leur. Ainsi nous vous vous conseillons, en cas de refus, d’argumenter sur le pourquoi de ces 20h (argumentaire sur notre site).

Si le refus persiste, répercuter ce temps nécessaire sur les 24h de travaux en équipe en consacrant explicitement les heures manquantes sur des conseils de maîtres spécifiquement dédiés à la préparation de ces 60h. Le SE-UNSA interviendra de son côté auprès des IEN et de l’IA si besoin.

1er degré 1er degré -- ActuActu

Page 5: L'enseignant du Lot et Garonne

L’ nseignant juin-juillet 2009 5

> Voilà où nous mène la FSU

Le vote en abstention de la FSU sur un certain nombre de projets de texte conforte le ministère. Alors que l’UNSA-Education, le Sgen-CFDT, la FSU et la CSEN avait d’un commun accord décidé du boycott de la

première séance du CTPM au motif que « ces textes étaient présentés alors même que les multiples groupes de travail institués sur cette question étaient loin d’avoir achevé leur travail et d’avoir abouti à des conclusions », la FSU, sur les textes relevant du champ de syndicalisation du SNES(certifiés, agrégés, CPE) a voté en abstention, tout comme le SNALC. De son coté le SNEP-FSU a refusé de prendre part au vote sur le texte EPS Cette abstention apporte de l’eau au moulin du ministère et affaiblit considérablement les conclusions de la commission Marois-Filatre. M. DARCOS a en effet déclaré mercredi 10 juin que « le dossier de la mastérisation, […] fait l’objet d’un « consensus » » en rappelant le vote de la FSU le 28 mai : « La FSU s’est abstenue, rappelle-t-il, ce qui « revient à ne pas voter contre ». » Merci qui ?Si les textes sont publiés en état, les épreuves d’admissibilité et d’admission se dérouleront toutes en M2. Les débats en Ctpm ont montré que s’opposent deux visions différentes du métier d’enseignant et donc deux conceptions de la formation initiale qui doit en découler. Nous avons demandé un ajournement du Ctpm et lors des débats défendu la nécessité d’attendre les conclusions de la commission

Marois-Filâtre avant de figer la place des épreuves d’admissibilité en M2. Le SE-Unsa a voté CONTRE, sur la totalité des textes proposés au Ctpm. Lors du Csfp (Conseil Supérieur

de la Fonction Publique) qui doit se tenir le 12 juin pour étudier les mêmes textes, la délégation de l’Unsa continuera à demander l’ajournement de ces projets pour laisser le temps à la concertation en cours d’aboutir. Dans le même temps, le SE-Unsa a décidé de continuer à siéger dans les groupes de travail pour y défendre les Iufm et la formation professionnelle par alternance. En effet, de nombreux sujets importants qui ne relèvent pas des décrets statutaires doivent encore être débattus : l’organisation des stages, leur suivi, leur évaluation, la place des Emf du premier degré, les modalités d’affectation et de titularisation des stagiaires, la question du cadrage national des masters, l’avenir des formation Ash, etc...

Le Conseil Départemental de Formation, organe consultatif, s’est réuni à deux reprises pour élaborer le plan de formation continue des enseignants. Une fois de plus, la formation des maîtres, pourtant indispen-sable à la réussite éducative, est réduite à une peau de chagrin.

Actuellement, la formation continue des enseignants est tributaire du nombre de stagiaires, en constante baisse depuis plusieurs années. En 2009-2010, le Lot-et-Garonne comptera 31 PE2 (contre 51 en 2008-09); ce qui correspond à neuf stages massés de 10 ou 11 ensei-gnants, soit 93 collègues seulement sur près de 1600 qui auront droit au stage de 3 semaines cette année ! Le SE-UNSA a dénoncé cette situation ubuesque.

Le SE-Unsa a questionné l’IA sur l’annonce ministérielle qui faisait de la formation de 40000 enseignants en 5 ans sur la difficulté scolaire une priorité et qui n’apparaît pas dans les propositions de formation. L’IA a botté en touche en répondant que la difficulté scolaire comme le handicap devront être le fil rouge dans les actions de formation. Rien à voir avec les propos de M.Darcos. On peut regret-ter que ces formations spécifiques n’apparaissent explici-tement que dans la formation des T1 et ne concernent ni les titulaires ni les PEMF qui disent manquer eux aussi de formation.

Les 6 stages longs retenus concernent : - cycle 1 : Oral et écrit à l’école maternelle / Arts visuels et le corps - cycle 2 : Enseigner l’anglais / Lire, écrire, étudier la lan-gue (nouveaux programmes) - cycle 3 : Enseigner l’histoire, la géo et l’histoire des arts / Enseigner l’anglais

L’IA a imposé deux stages de perfectionnement linguisti-que en anglais car le département est très en retard dans

ce domaine. Ces mêmes stages proposés l’an dernier ont eu peu de succès. Afin de motiver les collègues à postuler sur les stages de langue, l’IA propose une articu-lation du stage avec le dispositif COMENIUS (2 semaines de stage + 1 semaine à l’étranger). Une info devrait pas-ser à la rentrée dans toutes les circonscriptions.

L’IA a demandé au recteur que le vendredi de l’Ascen-sion (14 mai) soit reporté au mercredi précédent. Affaire à suivre… L’analyse du SE-UNSA 47 concernant la formation continue des enseignants : Face à l’évolution de la société et du monde économique, l’Education Nationale a su répondre aux demandes exter-nes de formation continue (largement dispensées par les GRETA et les Universités) mais elle peine à mettre en place un dispositif global de formation tout au long de la vie pour ses propres personnels. Le concept reste celui de la formation continue qui se délite depuis plusieurs années. Avec la disparition des IUFM, on peut penser que les choses ne vont pas s’améliorer. Cet immobilisme s’explique évidemment par des raisons budgétaires, mais pas seulement. L’Institution estime qu’une fois sa forma-tion initiale achevée, l’enseignant est « équipé » pour toute sa vie professionnelle. La réalité sur le terrain nous démontre le contraire. La formation continue doit donc être une composante obligatoire du parcours profession-nel. Il est urgent que du temps institutionnel soit dégagé dans le service des enseignants. Le métier d’enseignant doit entrer dans une logique de formation tout au long de la vie, comme les autres.

> Plan de Formation (PDF) 2009-2010

FormationFormation

Page 6: L'enseignant du Lot et Garonne

Le SE-UNSA demande solennellement au Ministre de l’Education de ne pas différer davantage la rénovation du DNB pour y intégrer définitivement la logique du socle commun. Les enseignants ont besoin de savoir quel est l’horizon du collège et dans quel sens leurs pratiques d’évaluation doi-vent évoluer. Le débat fondamental a eu lieu en 2003/2004 et a débouché sur la loi d’o-rientation de 2005. 4 ans plus tard, il est temps que la loi entre dans les faits. Une mi-se en œuvre échelonnée permettra d’affiner certains aspects concrets et une appropria-tion progressive du nouveau cadre. Le SE-UNSA continuera, à plus long terme, son combat pour un brevet simplifié validant l’acquisition des différents piliers du socle commun. L’ nseignant juin-juillet 2009 6

CollègeCollège

> Changer le DNB pour changer le collège. Analy-

se, propositions, revendications.

Un diplôme aux contours complexes et aux finalités ambiguës Pour le SE-UNSA, qui milite depuis de longues années en faveur d’un socle commun, le diplôme qui sanctionne la fin de la scolarité obligatoire ne doit avoir logiquement qu’un seul objet : valider l’acquisition de ce socle commun. Le SE-UNSA est donc réservé à l’égard de la maquette présentée par le ministère qui cherche à concilier deux logiques contradictoires. : celle de la validation pro-gressive des acquis des élèves d’une part, et celle, traditionnelle, du contrôle continu et des épreuves terminales donnant lieu à notation chiffrée et établisse-ment d’une moyenne. Ceci étant dit, notre syndicat connaît, même si il ne les accepte pas, les contraintes qui pèsent sur le projet de nouveau DNB. La loi d’orientation de 2005 avait en effet gravement obéré la logique du socle en imposant une note de vie scolaire et en créant des bour-ses au « mérite » attribuées sur la base de mentions au DNB. Le projet de la DGESCO porte la marque de cette contradiction originelle que nous dénonçons. Une inflexion significative Pour autant, il constitue une inflexion significative dans l’affirmation des objectifs de la scolarité obligatoire. Le changement le plus symbolique est la transformation profonde de la nature et du rôle du contrôle continu : seuls les points au-dessus de la moyenne seront pris en compte (à l’exception de l’EPS, des arts plastiques et de l’éducation musicale). Pour la première fois, le but de l’évaluation sera bien la mesure des acquis des élèves et non pas celle de leurs insuffisances. Ce changement de paradigme représente un signal fort adressé au système en faveur d’une évaluation plus positive et au service des élèves. Désormais, l’essentiel est bien dans la valida-tion des compétences et connaissances du socle commun, ce qui n’a pas échappé au SNES, au SNEP et au SNALC qui dénoncent sans surprise « un pilotage du collège par le socle commun ». Des améliorations à obtenir dans le cadre contraint de la loi La première revendication du SE-UNSA a été de demander une mise en œuvre échelonnée. Nous avons d’ores et déjà obtenu satisfaction puisque les attestations de compétences et l’épreuve d’histoire des arts ne seront obligatoires qu’à la session 2011. Le SE-UNSA a demandé que l’expérimentation en 2009 soit accompagnée d’un développement d’outils (cadres de référence, outils d’évaluation) et de for-mations. Les inspections pédagogiques devront être mobilisées sur ce point. La définition des épreuves ponctuelles sera un chantier important à mener très rapidement. On sait à quel point le type d’exercices proposés influence l’enseignement dans la classe. On ne peut donc pas agir à la légère… Le SE-UNSA, seul syndicat à s’exprimer sur ce point, a également signifié au ministère que le travail supplémentaire imposé par la validation par l’équipe des piliers du socle commun doit être com-pensé sous une forme à négocier.

Page 7: L'enseignant du Lot et Garonne

> Rapport DESCOINGS :

Richard Descoings a rendu ses préconisations à Nicolas Sarkozy le 2 juin 2009. Le Président de la République a d’ores et déjà annoncé que les préconisations feront l’objet d’un « débat national » à l’automne. Ci-dessous, l’avis du SE-UNSA sur la conclusion du rapport (disponible sur http://sections.se-unsa/47/, rubrique éducation >> lycée) qui cible 3 choix possibles Le premier de ces choix est de ne rien faire, ce qui s’avèrerait explosif d’après l’auteur du rapport. Le SE-UNSA partage totalement le point de vue exprimé par Richard Descoings sur l’urgence à refonder le pacte entre la jeunesse et son école, et au-delà entre la jeunesse et la société française, dont une grande partie se sent exclue. Les ravages de l’élitisme républicain sont de plus en plus connus et étudiés (pessimisme spécifique aux jeunes Français, image de soi dévalorisée, conformisme plutôt qu’esprit d’initiative…). Le tri social est bien connu également. Cependant, Richard Descoings ne va pas au bout de la logique puisqu’il maintient dans ses propositions l’organisation actuelle. Les effets pervers n’ont aucune chance de disparaître dans une structure quasi-identique. Il est fort probable que le même débat ressurgisse dans quelques années. Le deuxième choix est de cibler un certain nombre de sujets précis, qu’il y a urgence à traiter :

L’orientation

La revalorisation de la voie technologique et de son image

La rénovation des filières STI

Le rééquilibrage des séries au sein de la voie générale

La rénovation des épreuves du Bac en langue

Tendre vers la diminution du nombre des élèves par division en classe de Seconde en tenant compte de leur hétérogénéité et des disciplines

enseignées.

En contrepartie la diminution en tendance du nombre d’heures/élève par niveau de classe, en dissociant nettement le nombre d’heures/élève et le nombre d’heures/enseignant (on ne diminue pas le nombre d’heures/élève pour supprimer des emplois).

Une nouvelle étape de la démocratie lycéenne par une participation plus grande aux processus de décision concernant la vie scolaire et une reconnaissance des engagements lycéens.

Certes, ces sujets sont intéressants mais Richard Descoings reste souvent dans l’anecdotique ou le vœu pieux. Comment par exemple envisager une véritable prise en compte de l’orientation sans revoir en profondeur les emplois du temps des élèves et les services des enseignants ?

Des points positifs non négligeables toutefois :

la rénovation des STI : sans préjuger du maintien de voies et séries, il est impératif de revoir les contenus des STI et de clarifier l’offre de formation dans ce domaine pour la rendre plus attractive. Le Se-UNSA regrette que RD n’ait pas défendu une plus grande porosité entre les voies en défendant l’idée d’une offre d’enseignements technologiques dans les séries générales.

le renforcement de l’oral en LV (épreuve au bac)

de meilleures conditions en classe de seconde.

une plus grande participation des lycéens à la vie lycéenne.

Nous ne savons pas ce que veut dire « la diminution en tendance de l’horaire/élèves », mais nous approuvons l’approche de l’auteur (pour le Se-UNSA, toutes les économies faites sur les horaires-élèves doivent être réinvesties dans l’amélioration des conditions de travail des élèves et des enseignants). Le troisième choix possible est complémentaire du deuxième : lancer une vaste concertation sur une véritable refondation du lycée. C’est à ce niveau que commence pour le SE-UNSA la véritable réflexion sur l’avenir du lycée. Nous pensions d’ailleurs être déjà dans cette étape, d’où notre déception et le sentiment d’un retour à la case départ. Cette 3

ème étape apparaît trop comme un supplément

d’âme, un choix optionnel alors que les questions qui sont posées sont au cœur de la « refondation » du lycée pour reprendre les termes de Richard DESCOINGS. Une réforme du lycée, telle qu’elle est dessinée dans la 2

ème proposition, est déjà dépassée, alors que le

« divorce » est largement consommé entre la jeunesse et la culture scolaire, entre la jeunesse et l’institution scolaire. L’accompagnement des lycéens dans la construction de leur parcours de formation, dans l’entrée dans les apprentissages passe par une redéfinition des missions et des services des enseignants. Laisser cet aspect de côté conduit à l’impuissance : la « refondation » ne peut pas passer que par la bonne volonté des équipes. Ce point est crucial. Le SE-UNSa approuve totalement la conclusion de richard DESCOINGS : « Les choix qui seront faits sont aussi des choix de société. Comme l’est celui de la méthode employée pour mener le changement et qui tient en trois mots : confiance, responsabilisation et loyauté. »

LycéeLycée

L’ nseignant juin-juillet 2009 7

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DE L’EDUC SUR :

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Page 8: L'enseignant du Lot et Garonne

L’ nseignant juin-juillet 2009 8

1ère période : 7 semaines ½

Semaine 1(1/2 semaine) Pré-rentrée + Rentrée

Semaine 2 Concertation 1 (2h)

Semaine 3 Concertation 2 (2h)

Semaine 4 Prep aide 1 (2h) + Réunion parents (2h)

Semaine 5 Aide 1 (2h)

Semaine 6 Aide 2 (2h)

Semaine 7 Aide 3 (2h)

Semaine 8 Aide 4 (2h) + Conseil d’école 1 (2h)

2ème période : 6 semaines ½

Semaine 9 (1/2 semaine) RIEN

Semaine 10 Prep aide 2 (2h) + Concertation 3 (2h)

Semaine 11 Concertation 4 (2h)

Semaine 12 Aide 5 (2h)

Semaine 13 Aide 6 (2h)

Semaine 14 Aide 7 (2h)

Semaine 15 Aide 8 (2h)

3ème période : 7 semaines

Semaine 16 Prep aide 3 (2h)

Semaine 17 Concertation 5 (2h)

Semaine 18 Aide 9 (2h)

Semaine 19 Aide 10 (2h)

Semaine 20 Aide 11 (2h)

Semaine 21 Aide 12 (2h)

Semaine 22 Concertation 6 (2h) + Conseil d’école 2 (2h)

5ème période : 9 semaines Semaine 29 Prep aide 5 (2h) + Concertation 8 (2h)

Semaine 30 Aide 17 (2h)

Semaine 31 Aide 18 (2h)

Semaine 32 Aide 19 (2h)

Semaine 33 Aide 20 (2h)

Semaine 34 Concertation 9 (2h) : bilan annuel aide personnalisée + Conseil d’école 3 (2h)

Semaine 35 Concertation 10 (2h)

Semaine 36 RIEN

20h de travaux en équipe soit 10x2h 4h réunions parents soit 2x2h

6h de conseils d’école soit 3x2h 60h d’aide personnalisée : 40 heures devant élèves soit 20x2h + prep aide 20h dont 10h en collectif soit 5x2h

4ème période : 6 semaines Semaine 23 Prep aide 4 (2h)

Semaine 24 Concertation 7 (2h)

Semaine 25 Aide 13 (2h)

Semaine 26 Aide 14 (2h)

Semaine 27 Aide 15 (2h)

Semaine 28 Aide 16 (2h) + Réunion parents (2h)

Suggestion calendrier annuel 1er degré

Enseignants de l’UNSA

Année scolaire 2009 / 2010