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06 POLITIQUE Le Parisien Samedi 12 mars 2016 LES PROPOS DE BARACK OBAMA contre Nicolas Sarkozy (notre photo en 2011) ne sont pas passés comme une lettre à la poste Rue de Vaugirard, au siège des Républi- cains. Dans une inter- view publiée hier par le magazine « The Atlantic », le président des Etats-Unis est revenu sur l’intervention militaire en Libye en 2011 qui a conduit à la chute de Kadhafi, reprochant à Sarkozy d’avoir voulu se mettre en avant. « Il voulait claironner ses succès dans la campagne aérienne alors que nous avions détruit toutes les défenses antiaériennes », dit-il. « Faux ! » rétorque l’entourage de l’ancien chef de l’Etat, très surpris par ces com- mentaires acides. Ils rappellent qu’au contraire « les défenses antiaériennes n’avaient pas été détruites quand les premiers avions français sont intervenus sur le sol libyen ». Et d’ironiser sur les propos d’Obama qui, à l’époque, avait « salué le leadershipde la France » au moment de la crise. O.B. Sarkozy surpris par les attaques d’Obama tés des régionales ont montré qu’il y avait besoin d’une mise à jour idéolo- gique. A gauche comme à droite, il faut remettre la mairie au milieu du village. On ne l’a pas fait. Comme disait jacques Chirac, « un chef, c’est fait pour cheffer ». Lors de vos auditions concernant l’affaire Bygmalion, il semble que vous vous êtes pas mal renvoyés les responsabilités avec Nicolas Sarkozy… C’est faux. Pas moi. Je n’ai jamais mis en cause qui que ce soit, et no- tamment pas Nicolas Sarkozy. Je parle pour moi. Quel est le problème entre vous deux ? Les relations, ça va, ça vient. Il se trouve que j’ai des divergences de fond avec lui sur un certain nombre de sujets. Notamment sur le fait que, pour moi, être de droite, c’est ne pas reculer. Vous pensez que Hollande va se représenter ? C’est vraiment une décision person- nelle. Ses échecs sont immenses, mais je pense que ceux qui veulent déjà l’enterrer, à droite comme à gau- che, ont tort de le sous-estimer. Ils avaient déjà commis cette erreur en 2012 et ce fut à leurs dépens. On n’est jamais élu président de la Républi- que par hasard. Propos recueillis par OLIVIER BEAUMONT ET HENRI VERNET @Olivierbeaumont et @HenriVERNET diteBygmalion. J’étais censé être le premier sur la liste des mis en exa- men. Au final, les magistrats ont considéré que cela n’avait pas lieu d’être. Je demande simplement aux Français qui ont entendu tellement d’horreurs et de calomnies me concernant d’en prendre acte. Car on est dans un Etat de droit. Diriez-vous, comme Nadine Morano, qu’un homme politiqe mis en examen ou condamné ne peut pas être candidat ? Il y a bien sûr une différence fonda- mentale entre ces deux situations ! Mais, si j’avais été dans l’une ou l’au- tre, je n’aurais pas été candidat. Mais toutes ces candidatures, ça ne fait pas trop ? Non. Toute candidature est respecta- ble, c’est le principe du jeu démocra- tique. C’est aussi sans doute la preu- ve qu’il y a aujourd’hui une crise de leadership au sein de notre famille politique. Sarkozy n’est pas le chef naturel qu’il pensait être ? En tout cas, les résultats très contras- gardiens de prisons, avec un chiffre : 5 milliards, entièrement gagés par des économies. Fillon pense le contraire sur les effectifs de police… Eh bien, c’est une erreur par rapport à la réalité du terrain. En même temps, c’est normal qu’il le pense, puisque c’est lui qui a baissé le nom- bre de policiers lors du quinquennat précédent. L’enjeu de ma démarche, c’est de resserrer l’action de l’Etat. Comment ? Par trois facteurs. D’abord, en réta- blissant l’autorité. Ensuite, en défen- dant la liberté économique à tous les étages. Avec notamment une réduc- tion drastique des charges et des nor- mes, la généralisation du référen- dum d’entreprise et aussi l’inscrip- tion au registre du commerce pour chaque jeune à l’âge de 16 ans, en même temps qu’il a son numéro de Sécurité sociale. Et enfin, bien sûr, une nouvelle gouvernance avec le re- cours aux ordonnances. Votre principal adversaire dans cette campagne, n’est-ce pas vous-même, votre image, votre déficit de popularité ? C’est vrai qu’être candidat alors que je dois être à 3 % dans les sondages, cela peut relever de l’ascension de l’Everest par la face nord. Mais j’avais en tête que, pour me présenter, il y avait deux conditions : avoir un pro- jet abouti et ne plus avoir sur la tête l’épée de Damoclès de l’affaire LE MAL-AIMÉ de la droite tient au- jourd’hui dans sa ville de Meaux son meeting de lancement de campagne. Vous tenez votre premier meeting aujourd’hui. Quel est votre message ? JEAN-FRANÇOIS COPÉ. C’est simple : on ne recule plus ! Notre pays doit cesser de décrocher ! Je rêve de faire pour la France ce que j’ai fait pour Meaux. Meaux, c’est une petite France, et j’ai obtenu des vrais résultats. Ma deuxième motivation est inspirée par mes dix-huit mois de traversée de notre pays. J’ai ren- contré des Français qui n’ont cessé de me dire que la France n’est plus dirigée. Il faut remettre le pays en ordre de marche. Mais à droite, tous les candidats disent cela… Non. Pour moi, il y a trois droites dans cette primaire. Celle qui a tou- jours reculé, obsédée à l’idée de sé- duire ceux qui n’ont pas voté pour elle, sensible au dernier sondage et qui finit par ne pas faire ce pourquoi elle avait été élue et finalement est battue. Comme ce fut le cas en 2012. Il y a la droite populiste, une droite Donald Trump, qui fait croire qu’il suffit, par exemple, de réduire le nombre de députés pour régler les problèmes de la France. Et la droite décomplexée, que je défends. Une droite fière de ce qu’elle est et qui, contrairement à ce qu’on a pu dire, n’est pas excessive ni extrémiste. Cette droite décomplexée, c’est aussi celle de Sarkozy et Wauquiez, non ? Non, je ne crois pas. Je ne veux pas citer de nom. Il y a trois droites, cha- cun y retrouvera ses petits. Pourquoi seriez-vous plus crédible que les autres ? J’ai une autre particularité que mes concurrents n’ont pas : c’est que je n’ai pas été membre du gouverne- ment pendant le quinquennat 2007- 2012, ce qui me donne un certain recul. On ne peut pas mettre sur le même plan des gens qui ont dirigé la France et d’autres qui ne l’ont pas dirigée. Mais il y a tout de même beaucoup de similitudes dans les projets… Moi, j’arrive avec un projet très dé- taillé et précisément chiffré. J’ai lu tous les livres des candidats, aucun ne va aussi loin. Notamment quand je détaille les 100 milliards d’écono- mie sur cinq ans. Ou quand je propo- se le recrutement de 50 000 soldats, policiers et gendarmes, magistrats et Paris, jeudi. Candidat à la primaire de la droite, Jean-François Copé veut « resserrer l’action de l’Etat, en rétablissant l’autorité, en défendant la liberté économique à tous les étages et [par] une nouvelle gouvernance avec le recours aux ordonnances ». « A droite, il y a une crise de leadership » PRIMAIRE. Sarkozy, Fillon, Le Maire… Hollande et les autres : Jean-François Copé n’épargne personne. Et dégaine ses propositions, résolument à droite et libérales. « C’est vrai qu’être candidat alors que je dois être à 3 % dans les sondages, cela peut relever de l’ascension de l’Everest par la face nord » « Je n’ai pas été membre du gouvernement pendant le quinquennat 2007-2012, ce qui me donne un certain recul » (LP/Jean-Baptiste Quentin.) n « J’AI DIVORCÉ IL Y A TROIS JOURS, je viens d’enlever mon alliance. » Nathalie Kosciusko- Morizet a révélé, dans « Elle », sa séparation avec Jean-Pierre Philippe, le père de ses deux enfants. NKM — qui s’est lancée dans la primaire de la droite mardi — ne s’étend pas sur les raisons de ce divorce, mais glisse qu’il s’agit d’« une épreuve, dans toutes les familles ». La polytechnicienne de droite et l’énarque de gauche s’étaient mariés en 2003. En bref « La Fondation 30 Millions d’amis entend apporter les précisions suivantes à la suite de l’article signé Valérie Hacot paru le 8 mars 2016 dans le Parisien - Aujourd’hui en France et intitulé Le FN drague 30 Millions d’amis. Le titre de cet article fait mention de « 30 MILLIONS D’AMIS » de façon totalement abusive et sans fondement. Nous entendons clarifier que la Fondation 30 Millions d’amis, dépositaire de la marque « 30 MILLIONS D’AMIS », n’est aucunement liée, ni de près ni de loin, avec un quelconque collectif du Front national. Afin d’éviter tout doute dans l’esprit des lecteurs, il est important de préciser que la Fondation 30 Millions d’amis, reconnue d’utilité publique, est totalement apolitique et uniquement dévolue à la cause animale sans aucun rapport avec les instances politiques du pays, quelles qu’elles soient. » Droit de réponse (AP/Lionel Bonaventure.)

LeParisien Samedi 12 mars 2016 «Adroite,ilyaunecrise

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Page 1: LeParisien Samedi 12 mars 2016 «Adroite,ilyaunecrise

06 POLITIQUE Le ParisienSamedi 12 mars 2016

LES PROPOS DE BARACKOBAMA contre Nicolas Sarkozy(notre photo en 2011) ne sont paspasséscomme unelettre à laposte Rue deVaugirard,au siège desRépubli-cains. Dansune inter-view publiéehier par lemagazine « The Atlantic », leprésident des Etats-Unis est revenusur l’intervention militaire en Libyeen 2011 qui a conduit à la chute deKadhafi, reprochant à Sarkozyd’avoir voulu se mettre en avant. « Ilvoulait claironner ses succès dans lacampagne aérienne alors que nousavions détruit toutes les défensesantiaériennes », dit-il. « Faux ! »rétorque l’entourage de l’ancien chefde l’Etat, très surpris par ces com-mentaires acides. Ils rappellentqu’au contraire « les défensesantiaériennes n’avaient pas étédétruites quand les premiers avionsfrançais sont intervenus sur le sollibyen ». Et d’ironiser sur les proposd’Obama qui, à l’époque, avait« salué le leadershipde la France »au moment de la crise. O.B.

Sarkozy surprispar les attaquesd’Obama

tés des régionales ont montré qu’il yavait besoin d’une mise à jour idéolo-gique. A gauche comme à droite, ilfaut remettre la mairie au milieu duvillage. On ne l’a pas fait. Commedisait jacques Chirac, « un chef, c’estfait pour cheffer ».Lors de vos auditions concernantl’affaire Bygmalion, il sembleque vous vous êtes pas malrenvoyés les responsabilitésavec Nicolas Sarkozy…C’est faux. Pas moi. Je n’ai jamaismis en cause qui que ce soit, et no-tamment pas Nicolas Sarkozy. Jeparle pour moi.Quel est le problèmeentre vous deux ?Les relations, ça va, ça vient. Il setrouve que j’ai des divergences defond avec lui sur un certain nombrede sujets. Notamment sur le fait que,pour moi, être de droite, c’est ne pasreculer.Vous pensez que Hollandeva se représenter ?C’est vraiment une décision person-nelle. Ses échecs sont immenses,mais je pense que ceux qui veulentdéjà l’enterrer, à droite comme à gau-che, ont tort de le sous-estimer. Ilsavaient déjà commis cette erreur en2012 et ce fut à leurs dépens. On n’estjamais élu président de la Républi-que par hasard.

Propos recueillis par OLIVIER BEAUMONTET HENRI VERNET

@Olivierbeaumont et @HenriVERNET

diteBygmalion. J’étais censé être lepremier sur la liste des mis en exa-men. Au final, les magistrats ontconsidéré que cela n’avait pas lieud’être. Je demande simplement auxFrançais qui ont entendu tellementd’horreurs et de calomnies meconcernant d’en prendre acte. Car onest dans un Etat de droit.Diriez-vous, comme NadineMorano, qu’un homme politiqemis en examen ou condamnéne peut pas être candidat ?Il y a bien sûr une différence fonda-mentale entre ces deux situations !Mais, si j’avais été dans l’une ou l’au-tre, je n’aurais pas été candidat.Mais toutes ces candidatures,ça ne fait pas trop ?Non. Toute candidature est respecta-ble, c’est le principe du jeu démocra-tique. C’est aussi sans doute la preu-ve qu’il y a aujourd’hui une crise deleadership au sein de notre famillepolitique.Sarkozy n’est pas le chef naturelqu’il pensait être ?En tout cas, les résultats très contras-

gardiens de prisons, avec un chiffre :5 milliards, entièrement gagés pardes économies.Fillon pense le contrairesur les effectifs de police…Eh bien, c’est une erreur par rapportà la réalité du terrain. En mêmetemps, c’est normal qu’il le pense,puisque c’est lui qui a baissé le nom-bre de policiers lors du quinquennatprécédent. L’enjeu de ma démarche,c’est de resserrer l’action de l’Etat.Comment ?Par trois facteurs. D’abord, en réta-blissant l’autorité. Ensuite, en défen-dant la liberté économique à tous lesétages. Avec notamment une réduc-tion drastique des charges et des nor-mes, la généralisation du référen-dum d’entreprise et aussi l’inscrip-tion au registre du commerce pourchaque jeune à l’âge de 16 ans, enmême temps qu’il a son numéro deSécurité sociale. Et enfin, bien sûr,une nouvelle gouvernance avec le re-cours aux ordonnances.Votre principal adversairedans cette campagne, n’est-ce pasvous-même, votre image,votre déficit de popularité ?C’est vrai qu’être candidat alors queje dois être à 3 % dans les sondages,cela peut relever de l’ascension del’Everest par la face nord. Mais j’avaisen tête que, pour me présenter, il yavait deux conditions : avoir un pro-jet abouti et ne plus avoir sur la têtel’épée de Damoclès de l’affaire

LE MAL-AIMÉ de la droite tient au-jourd’hui dans sa ville de Meaux sonmeeting de lancement de campagne.Vous tenez votre premier meetingaujourd’hui. Quel est votremessage ?JEAN-FRANÇOIS COPÉ. C’estsimple : on ne recule plus ! Notrepays doit cesser de décrocher ! Jerêve de faire pour la France ce quej’ai fait pour Meaux. Meaux, c’est unepetite France, et j’ai obtenu des vraisrésultats. Ma deuxième motivationest inspirée par mes dix-huit mois detraversée de notre pays. J’ai ren-contré des Français qui n’ont cesséde me dire que la France n’est plusdirigée. Il faut remettre le pays enordre de marche.Mais à droite, tous les candidatsdisent cela…Non. Pour moi, il y a trois droitesdans cette primaire. Celle qui a tou-jours reculé, obsédée à l’idée de sé-duire ceux qui n’ont pas voté pourelle, sensible au dernier sondage etqui finit par ne pas faire ce pourquoielle avait été élue et finalement estbattue. Comme ce fut le cas en 2012.Il y a la droite populiste, une droiteDonald Trump, qui fait croire qu’ilsuffit, par exemple, de réduire lenombre de députés pour régler lesproblèmes de la France. Et la droitedécomplexée, que je défends. Unedroite fière de ce qu’elle est et qui,contrairement à ce qu’on a pu dire,n’est pas excessive ni extrémiste.Cette droite décomplexée,c’est aussi celle de Sarkozyet Wauquiez, non ?Non, je ne crois pas. Je ne veux pasciter de nom. Il y a trois droites, cha-cun y retrouvera ses petits.

Pourquoi seriez-vous pluscrédible que les autres ?J’ai une autre particularité que mesconcurrents n’ont pas : c’est que jen’ai pas été membre du gouverne-ment pendant le quinquennat 2007-2012, ce qui me donne un certainrecul. On ne peut pas mettre sur lemême plan des gens qui ont dirigé laFrance et d’autres qui ne l’ont pasdirigée.Mais il y a tout de mêmebeaucoup de similitudesdans les projets…Moi, j’arrive avec un projet très dé-taillé et précisément chiffré. J’ai lutous les livres des candidats, aucunne va aussi loin. Notamment quandje détaille les 100 milliards d’écono-mie sur cinq ans. Ou quand je propo-se le recrutement de 50 000 soldats,policiers et gendarmes, magistrats et

Paris, jeudi. Candidat à la primaire de la droite, Jean­François Copé veut « resserrer l’action de l’Etat, en rétablissant l’autorité,en défendant la liberté économique à tous les étages et [par] une nouvelle gouvernance avec le recours aux ordonnances ».

« A droite, il y a une crisede leadership »PRIMAIRE. Sarkozy, Fillon, Le Maire… Hollande et les autres : Jean­François Copén’épargne personne. Et dégaine ses propositions, résolument à droite et libérales.

« C’est vrai qu’êtrecandidat alors queje dois être à 3 %

dans les sondages,cela peut relever de

l’ascension de l’Everestpar la face nord »« Je n’ai pas été membre

du gouvernement pendantle quinquennat 2007­2012,

ce qui me donneun certain recul »

(LP/

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n« J’AI DIVORCÉ IL Y A TROISJOURS, je viens d’enlever monalliance. » Nathalie Kosciusko-Morizet a révélé, dans « Elle », saséparation avec Jean-Pierre Philippe,le père de ses deux enfants. NKM— qui s’est lancée dans la primairede la droite mardi — ne s’étend passur les raisons de ce divorce, maisglisse qu’il s’agit d’« une épreuve,dans toutes les familles ». Lapolytechnicienne de droite etl’énarque de gauche s’étaient mariésen 2003.

En bref

« La Fondation 30 Millions d’amisentend apporter les précisionssuivantes à la suite de l’article signéValérie Hacot paru le 8 mars 2016dans le Parisien - Aujourd’hui enFrance et intitulé Le FN drague30 Millions d’amis.

Le titre de cet article fait mentionde « 30 MILLIONS D’AMIS » defaçon totalement abusive et sansfondement. Nous entendonsclarifier que la Fondation30 Millions d’amis, dépositaire de lamarque « 30 MILLIONS D’AMIS »,n’est aucunement liée, ni de près nide loin, avec un quelconquecollectif du Front national. Afind’éviter tout doute dans l’esprit deslecteurs, il est important de préciserque la Fondation 30 Millionsd’amis, reconnue d’utilité publique,est totalement apolitique etuniquement dévolue à la causeanimale sans aucun rapport avecles instances politiques du pays,quelles qu’elles soient. »

Droit de réponse(A

P/Lio

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