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LES ASSOCIATIONS QUI VOUS DÉFENDENT · comme l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), le Conseil de la concurrence, ou la Commission des clauses abusives

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LES

QUI VOUSDÉFENDENT

LE GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

ASSOCIATIONS

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À VOTRE SERVICE PAGE 3

ADÉIC PAGE 4Association de défense, d’éducation et d’information du consommateur

AFOC PAGE 6Association Force ouvrière consommateurs

ALLDC PAGE 8Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs

ASSECO-CFDT PAGE 10Association pour l’information et la défense des consommateurs CFDT

CGL PAGE 12Confédération générale du logement

CLCV PAGE 14Consommation, logement et cadre de vie

CNAFAL PAGE 16Conseil national des associations familiales laïques

CNAFC PAGE 18Confédération nationale des associations familiales catholiques

CNL PAGE 20Confédération nationale du logement

CSF PAGE 22Confédération syndicale des familles

Familles de France PAGE 24

Familles rurales PAGE 26

FNAUT PAGE 28Fédération nationale des associations d’usagers des transports

INDECOSA-CGT PAGE 30Association pour l’information et la défense des consommateurs salariés

OR.GE.CO PAGE 32Organisation générale des consommateurs

UFC-QUE CHOISIR PAGE 34Union fédérale des consommateurs

UFCS PAGE 36Union féminine civique et sociale

UNAF PAGE 38Union nationale des associations familiales

sommaire

2 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

Directrice de la rédaction : Marie-Jeanne Husset. Coordination et rédaction : Caroline Delan. Conception graphique : Véronique Touraille (directrice artistique). Maquette : Alain Burgaud, ValérieLefeuvre. Secrétaire générale de rédaction : Martine Fédor. Secrétariat de rédaction : Bertrand Loiseau,Brigitte Glass, Fabienne Rioux.

Supplément au numéro 410, novembre 2006 de 60 Millions de consommateurs.

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Diversité et foisonnement caractérisent le consumérisme français.

Dix-huit associations agréées interviennent ainsi au plan national pour défendre

les consommateurs. Elles relèvent toutes de la loi du 1er juillet 1901, sont indé-

pendantes et à but non lucratif.

Ces dix-huit associations sont issues de trois grands mouvements différents par

leur origine historique.

• Le mouvement familial : Cnafal, CNAFC, CSF, Familles de France, Familles

rurales, regroupées au sein de l’Unaf, ou féminines avec l’UFCS, ont pour la plu-

part été créées avant ou juste après la Seconde Guerre mondiale.

• Le mouvement syndical : Adéic, Afoc, Asseco-CFDT, Indecosa-CGT, Or.ge.co

sont nées à l’initiative des grandes centrales syndicales ; l’ALLDC, quant à elle,

est issue de l’éducation populaire.

• Le mouvement consumériste et spécialisé : UFC-Que Choisir et CLCV, appa-

rues dans les années 1950, se consacrent exclusivement aux problèmes de

consommation. CNL et CGL sont spécialisées dans les questions de logement, la

Fnaut, dans celles des transports. Organisées à l’échelon national et local, et ce

dans toutes les régions, les associations jouent un rôle fondamental sur le terrain.

Elles conseillent les consommateurs et les aident à régler les litiges de la vie quo-

tidienne, soit à l’amiable, soit par l’action en justice. Car les associations agréées

sont habilitées à défendre en justice l’intérêt collectif des consommateurs et à

demander réparation des préjudices.

Elles peuvent aussi agir à titre préventif, par exemple pour demander le retrait du

marché d’un produit dangereux ou la suppression de clauses abusives dans des

contrats. Toutes les associations siègent dans des instances nationales comme le

Conseil national de la consommation (CNC) ; régionales ou locales, où elles

représentent les consommateurs. Elles peuvent saisir les organismes officiels,

comme l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), le Conseil

de la concurrence, ou la Commission des clauses abusives. Conçu comme un

outil pratique, ce guide vous permet ainsi de mieux comprendre la richesse du

consumérisme français, de mieux vous orienter pour contacter l’une ou l’autre des

associations. Et pourquoi pas, pour vous inciter à y militer, car plus elles seront

fortes, mieux, nous tous consommateurs, serons défendus.

MARIE-JEANNE HUSSET, DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

À votre service

GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 3

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4 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

3, rue de La Rochefoucauld,75009 ParisTél. : 01 44 53 73 93 Fax : 01 44 53 73 94Mail : [email protected] Site : www.adeic.asso.fr

Cotisations50e/an

OBJECTIFSParticiper à l’éducation, l’information et ladéfense individuelle et collective des intérêtsdes consommateurs, en s’adressant plus par-ticulièrement aux jeunes. Préparer des forma-tions aux activités de consumérisme dans diversorganismes.

ORGANISATION

• Bureau : 14 membres. Président : PatrickMercier, secrétaire général : Christian Huard.• Conseil d’administration : 47 membres élus pourtrois ans.• Assemblée générale : 120 personnes, mem-bres des associations départementales et desorganisations constitutives présentes dans l’Édu-cation nationale, dont l’UNSA Education.• 84 associations départementales, 132 000 adhérents.

ANTENNES LOCALESL’Adéic est présente dans la plupart des dépar-tements français et des Dom-Tom au traversd e84 associations locales autonomes agissantdirectement auprès des écoles, des collègeset des lycées. Les responsables de ces anten-nes Adéic ont également pour mission de dia-loguer avec les professionnels et les autoritéslocales, d’organiser des permanences juridi-ques, de régler les litiges à l’amiable et de sou-tenir les adhérents dans leurs actions judiciai-res.Adresses, téléphones et contacts sur : http://www.adeic.asso.fr/liste_Adeics.php

HISTORIQUECréée en 1983 par la Fédération de l’Éducation

nationale, l’Adéic est, depuis 1985, agréée orga-nisation de défense des consommateurs.Dès ses débuts, elle attache de l’importanceau développement de l’éducation et de l’infor-mation des consommateurs. Elle crée ainsi en1988 le groupe “Chouette” afin de réunir, ausein d’une organisation commune, des asso-ciations nationales de consommateurs autour d’unecampagne de prévention des accidents domes-tiques. En 1990, l’Adéic se tourne vers les enfantsconsommateurs. Sous son impulsion, un réseauinternational de chercheurs “Migromegas” voitle jour. Il se donne comme première missionde mener une réflexion sur le mode de consom-mation des enfants et des jeunes et permettrala création de l’Observatoire de l’enfance. L’organisation se préoccupe également de l’ar-rivée des Nouvelles technologies de l’informa-tion et de la communication (NTIC) et investitdans des campagnes de sensibilisation au seinde l’Éducation nationale. Elle travaille sur l’im-pact du “commerce électronique à venir”, les com-portements des consommateurs et sur la légis-lation française. L’Adéic est également à l’origine de la créationde ConsoFrance en 1999, coordination desorganisations françaises de consommateursau niveau européen et international. Elle a pourambition, au niveau national, européen et inter-national, de répondre aux enjeux sociaux etenvironnementaux du consumérisme du XXIe

siècle.

DOMAINES D’INTERVENTIONSÉCURITÉ • Prévention des accidents domestiques.• Éducation des enfants. • Dangerosité des produits, étiquetage infor-matif, concertation avec les professionnels (ex.: constructeurs de piscines et fabricantsd’accessoires d’aires de jeux).• Qualité alimentaire : éducation et préventionsanitaire, obésité, produits vétérinaires, filièresbio et labellisées.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC) • Formation des jeunes.

ADÉICAssociation de défense, d’éducation et d’information du con-

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• Colloque sur l’universalité des accessoiresde téléphonie.• Lisibilité des factures de téléphone, régula-tion de la concurrence.SECTEUR FINANCIER • Relations banques/clients.• Surendettement. • Création d’une zone unique des moyens depaiement en Europe.• Formation des jeunes à la gestion d’un bud-get.

DÉVELOPPEMENT DURABLE• Consommation éthique et responsable des jeunes.• Environnement.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESL’Adéic défend les intérêts des consommateursauprès des pouvoirs publics au niveau local,national et international. Elle représente demanière permanente les consommateurs ausein d’une dizaine de comités nationaux (notam-ment le Conseil national de la consommation,le Conseil national de l’alimentation, le Comitéconsultatif des services financiers, les instancesde normalisation des NTIC…) et de manièreponctuelle dans des groupes de travail ad hocsur des sujets techniques. Depuis 1999, ellepréside ConsoFrance, coordination regroupanthuit associations nationales de consommateurs,destinée à promouvoir un « consumérismesocial et environnemental ».

FAITS MARQUANTS SANTÉ PUBLIQUE En 1996, l’Adéic est désignée pour être le porte-parole du mouvement consommateur françaissur la question de l’ESB (maladie de la “vache folle”).Elle est membre de l’AFSSAPS (Agence fran-çaise de sécurité sanitaire des produits de santé)et du Groupe de contact sur la grippe aviaire.

PASSAGE À L’EURO Membre du Comité national de l’euro, l’Adéic orga-nise des colloques en France et en Europe dès1997, afin de faciliter le passage à l’euro. Elle par-ticipe, notamment, à l’élaboration de calculettes

pour malvoyants et de convertisseurs de mon-naies pour les voyageurs de l’Union euro-péenne.

SECTEUR BANCAIRE Afin de réformer les relations entre les banqueset leurs clients, l’Adéic est nommée rapporteurd’un groupe de travail créé par le ministère del’Economie en 2000 (Commission Jolivet). Aprèsla création du service bancaire de base, en2001, une loi est votée établissant l’obligationpour les banques de contractualiser leurs rela-tions avec la clientèle.

COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES L’Adéic, en qualité de rapporteur du collègeconsommateur participe, en 2000, aux travauxdu Conseil national de la consommation quirend neuf avis visant à réduire le nombre delitiges entre consommateurs et opérateurs (télé-phonie fixe, mobile et Internet).

Publications

• Le é-point sur le i de l’Adéic :revue électronique bimensuelle destinée aux adhérents.

•Articles réguliers dans des journaux syndicaux.

Outils pédagogiques

•Dépliants thématiques.

•Campagnes, expositions, salons (organisés par les Adéicdépartementales).

GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 5

sommateur

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6 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

AFOCAssociation Force Ouvrière Consommateurs

141, avenue du Maine,75014 ParisTél. : 01 40 52 85 85 Fax : 01 40 52 85 86 Mail : [email protected] Site : www.afoc.net

Cotisations42e/an (variable selon les AFOC locales)

OBJECTIFSPromouvoir les intérêts collectifs des consom-mateurs et des locataires auprès des profes-sionnels et des pouvoirs publics par un partena-riat économique et social dans le respect deses engagements. Défendre au quotidien etindividuellement les consommateurs par le biaisd’informations, de formations et de conseils.

ORGANISATION

• Bureau : 7 membres. Président : Jean-ClaudeMailly, secrétaire générale : Valérie Gervais. • Conseil d’administration : élu pour trois ans parl’assemblée générale.• Assemblée générale : elle réunit les prési-dents ou secrétaires généraux des AFOC loca-les une fois par an.• Environ 200 associations locales.

ANTENNES LOCALESRéparties sur l’ensemble du territoire en métro-pole et dans les Dom-Tom, l’AFOC disposed’environ 200 permanences décentralisées.Animée par quelque 1 500 bénévoles, l’associa-tion assure chaque année un volume global deplusieurs dizaines de milliers d’heures de per-manences et la gestion de plus de 60 000 récla-mations.Adresses et téléphones sur :http://www.afoc.net/rubrique.php?id_rubrique=10.

HISTORIQUE

L’AFOC a été créée en 1974 par laConfédération CGT-FO afin d’élargir son actionde défense des intérêts collectifs des salariés audomaine très vaste de la consommation. Ceux-ci sont assurés de l’appui de l’association dansleurs choix de consommateurs aux meilleuresconditions économiques et juridiques. L’AFOCest également agréée association de défensedes locataires. Depuis sa création, elle s’est engagée sur de nom-breux dossiers dans le domaine bancaire : la luttecontre les faux chèques de banque (1990), la tari-fication des chèques (1995), la lutte contre le suren-dettement (1989-2004)... Elle a également beaucoup travaillé sur lesabus et le défaut d’information fait aux consom-mateurs en luttant contre la contrefaçon et lesfaux rabais proposés par les vendeurs de meu-bles (1989), en dénonçant les clauses abusivesdans les contrats de consommation (1988-2006), ou en réclamant la mise en place d’unemesure autorisant le recours à la publicité com-parative (1992). L’AFOC a toujours agi en faveur du développe-ment de signes officiels de qualité afin de cla-rifier l’information des consommateurs. Présentedans la plupart des organismes certificateurs, ellea pris part à l’élaboration de normes importan-tes ou de documents de référence dans desdomaines aussi divers que le contrôle techniquedes véhicules, la qualité des carburants, le com-merce équitable...

DOMAINES D’INTERVENTION ALIMENTATION Représentation des consommateurs au seind’instances de certification.

AUTOMOBILE Défense des consommateurs lors de litigesavec les constructeurs.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC) Défense et représentation des consommateursdans les secteurs de la téléphonie et d’Internet.

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 7

LOGEMENT• Défense des droits des locataires.• Copropriété : règlement des litiges.• Immobilier : représentation des intérêts des consommateurs.

SECTEUR FINANCIER Contrats d’assurance-vie et droits au compte bancaire.

SÉCURITÉ Sécurité domestique et sécurité juridique (suppression des clauses abusives).

SERVICES • Services publics : suivi du dossier de libéra-lisation d’EDF et GDF• Services aux particuliers : déménagement,construction de maisons, relations avec les artisans.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESL’AFOC siège dans une cinquantaine d’instan-ces nationales (notamment au Conseil natio-nal de la consommation, au Conseil consulta-tif du secteur financier, à l’Institut national de laconsommation, au Conseil national de l’alimen-tation,à la Commission des clauses abusives, laCommission de sécurité des consommateurs,la Commission nationale de concertation sur lelogement... ) et dans divers comités régionauxet départementaux. Elle est présente égale-ment au sein des grandes entreprises du sec-teur public (EDF/GDF, SNCF, France Télécom,La Poste) et participe périodiquement aux réu-nions de concertation avec de nombreux acteursdu secteur privé (banques, compagnies d’assu-rances, sociétés d’autoroutes, constructeursautomobiles...).

FAITS MARQUANTSCOMMERCE ÉQUITABLE Entre 2002 et 2006, dans le cadre du mandatoctroyé par le ministère de l’Économie à l’Afnor,l’AFOC a participé à l’élaboration de documentsnormatifs sur le thème du commerce équitable(publiés en 2006).

DÉVELOPPEMENT DURABLE L’association milite depuis 2005 pour que lesconsommateurs soient informés sur l’originedu bois de leurs meubles (actions en faveurd’une certification forestière), et organise desactions de sensibilisation sur les placements éthi-ques et solidaires.

EURO Elle a piloté le dossier du passage à l’euro entre1997 et 2001 au sein du Comité national del’euro et du Conseil national de la consomma-tion.

FINANCES En 1997-1998, à la suite de ses dénonciationssur les fraudes massives liées à l’utilisation descartes bancaires, le ministère de l’Économiecrée un Observatoire des cartes de paiement ayantpour objectif de prévenir et de contrôler cesfraudes.

Publications

•Les Cahiers de l’AFOC :lettre mensuelle aux adhérents.Elle propose un éditorial sur un sujet consommation d’actualité et des analyses de l’actualité(grippe aviaire, comptes bancaires,etc.)

Outils pédagogiques

•Ouvrages spécialisés : Annuairede la consommation, Abécédairedes NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communi-cation), Les consommateurs et la langue française...

•Guides : Le Grand Guide duconsommateur (1995), Le Code dela consommation (5e édition, 2001),Contrats : que signez-vous (2001),Guide de la qualité (2002),Consommateurs, vos droits (2004).

•Puzzles éducatifs sur la sécuritédomestique destinés aux enfants en bas âge.

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8 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

153, avenue Jean-Lolive,93695 Pantin CedexTél. : 01 48 10 65 82 Fax : 01 48 10 65 71Mail : [email protected] Site : www.leolagrange-conso.org

Cotisations

• 30 e/an (ALLDC Pantin)

• 25 e/an en moyenne (ALLDC locales)

OBJECTIFSInformer les consommateurs, leur apprendrede nouveaux comportements “responsables”au quotidien au moyen d’actions éducatives,leur faciliter l’accès au droit de la consommation.Développer la médiation, négocier avec les pro-fessionnels et les pouvoirs publics (dont les col-lectivités territoriales). Contribuer à la transfor-mation sociale.

ORGANISATION

• Bureau : Président : Marc Lagae, secrétairegénérale : Martine Coustal.• Conseil d’administration : 10 membres. Il estrenouvelé tous les trois ans par le congrès.• Assemblée générale : elle se réunit tous lesans et en congrès tous les trois ans (représen-tants des structures locales d’ALLDC).• Associations locales : 45 000 membres.

ANTENNES LOCALESLéo Lagrange est représentée au niveau localpar son réseau de 38 fédérations labellisées“Léo Lagrange Consommation”, et par ses par-tenaires territoriaux (58 correspondants et ani-mateurs locaux au sein d’associations affiliéesà Léo Lagrange, de maisons de jeunes, centresculturels, mairies, etc.). Un service “Éducationconsommation responsable” existe dans cer-taines régions. Adresses et téléphones sur :http://www.leolagrangeconso.org/permanences_carte.htm

HISTORIQUE

Créée en 1979, l’ALLDC était auparavant mem-bre de l’association de consommateursOR.GE.CO. L’année 1989 marque un vérita-ble tournant dans son histoire, puisque c’est àl’occasion de l’organisation de campagnes popu-laires liées au bicentenaire de la Révolutionfrançaise que s’élabore un programme de for-mation des militants locaux visant à rendreALLDC plus proche des citoyens “consomma-teurs” et à leur apporter plus efficacement infor-mation, conseil et aide juridique. Sa politique de proximité et de négociation lui per-met alors de s’investir plus activement dansles grands dossiers des “services”, concernantles maisons de retraite, les offices de tourisme,la formation des animateurs et directeurs decolonies de vacances, etc. En 1992, dans lecadre du Conseil national de la consommation,Léo Lagrange propose ainsi au ministère del’Économie un modèle de contrat pour les usa-gers des maisons de retraite, qui voit le jour en2002. En 1994, l’Agence française de normalisation(Afnor) invite Léo Lagrange à participer aux tra-vaux relatifs à l’amélioration de l’information etde l’accueil du consommateur dans les officesde tourisme.Dans les années 1990, l’ALLDC œuvre aussi pourson autre grand cheval de bataille : le com-merce éthique et la responsabilité sociale desentreprises. En 1995, Léo Lagrange devientmembre du collectif De l’éthique sur l’étiquetteet milite auprès des entreprises pour qu’elles déve-loppent de manière volontaire des normes inter-nationales de « responsabilité sociale des entre-prises ». Elle propose, en 2000, au secrétaire d’Étatà la Consommation de lancer des travaux visantà élaborer de nouvelles normes dans ledomaine de l’éthique sociale : des groupes detravail spécifiques sont alors créés au sein d’ins-tances de normalisation nationales et internatio-nales.

ALLDCAssociation Léo Lagrange pour la défense des consommateurs

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 9

DOMAINES D’INTERVENTION

SERVICESServices publics, services à la personne, for-mation d’éducateurs, certification.

ALIMENTATION ET QUALITÉAgriculture raisonnée (produits biologiques) etparticipation à la plate-forme pour une agricul-ture durable et solidaire.

DÉVELOPPEMENT DURABLEResponsabilité sociale des entreprises, parti-cipation à l’élaboration de normes européen-nes et internationales.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLéo Lagrange interagit avec les pouvoirs publicsau niveau local, national et international. Ellereprésente les consommateurs au sein de 15 organismes/comités nationaux, notammentà l’Afnor (Association française de normalisation),au LNE (Laboratoire national de métrologie etd’essais), au Conseil national de la consom-mation (CNC), à la Commission de sécurité desconsommateurs (CSC), à l’Institut national de laconsommation (INC)... Au niveau européen et international, elle parti-cipe aux travaux de l’Anec (Association euro-péenne de représentation des consommateursdans le processus de normalisation) et ducomité Consommateurs de l’ISO (Organisationinternationale de normalisation).

FAITS MARQUANTS INFORMATION DU CONSOMMATEURLéo Lagrange a soutenu la loi Guigou en 1998sur l’accès aux droits, et participé à sa mise enœuvre, notamment au programme en Ile-de-France de guichets uniques pour les citoyensconsommateurs (dans les communes).

SÉJOURS LINGUISTIQUESLéo Lagrange a participé à l’élaboration d’unenorme française relative à la qualité des séjourslinguistiques. En 2001, le CEN (Comité euro-péen de normalisation) décide de travailler surce sujet à l’échelon européen et tout naturelle-

ment Léo Lagrange prend part à ces travaux. Troisans de négociations pour qu’en 2005 unenorme européenne sur les séjours linguisti-ques voit le jour.

CONSOMMATION ÉTHIQUEAprès trois années de négociations dans lecadre de l’Afnor avec la délégation interminis-térielle à l’économie sociale, l’ALLDC obtientla signature d’un accord, en 2006, visant à défi-nir la notion de commerce équitable.

RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES (RSE)Une norme en matière de responsabilité desentreprises (RSE) sera adoptée en 2008 parl’ISO, suite aux travaux engagés en particulierpar Léo Lagrange depuis les années 2000.

Publications

•ConsommActeur : bulletin men-suel gratuit, disponible sur le siteInternet. Il aborde les grandsdomaines de consommation et leslitiges en cours.

Outils pédagogiques

•Guides : Guide pratique des communications électroniques,Guide Conso’ jeunes et responsa-bles, Guide Éducation pour une qualité véritable.

• Kits : kit d’animation pour les écoles et centres aérés (colla-ges, coloriages...) sur les dangers dans la maison, kit de sensibilisa-tion des parents à la sécuritédomestique (dessins, K7 vidéo).

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10 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

4, boulevard de la Villette,75955 Paris Cedex 19Tél. : 01 42 03 82 53Fax : 01 53 72 85 56Mail : [email protected]

1Cotisations

•1,5 e pour un adhérent CFDT

•15 e/an minimum pour un non-adhérent

OBJECTIFSAgir sur les problèmes de la vie quotidienne.Assurer l’information, la formation, la défense deses adhérents. Les représenter dans les ins-tances ayant à connaître des problèmes entrantdans le cadre de son objet et agir en justice.Fournir un appui technique aux comités d’entre-prise et aux militants CFDT dans le traitementde dossiers relatifs à la consommation ouimpactant les droits des consommateurs.

ORGANISATION

• Bureau : 3 membres. Le président, JackyBontems et le secrétaire général, RenéMachabert, sont choisis par les représentants desmembres fondateurs.• Conseil d’administration : désigné pour troisans et composé d’au moins 5 membres.• Assemblée générale : se réunit tous les troisans, constituée de 63 représentants des mem-bres de l’association.• 28 associations locales regroupant plus de10 000 adhérents.

ANTENNES LOCALESL’Asseco-CFDT opère sur le plan local, dépar-temental ou régional par le biais de ses 28 asso-ciations locales. Celles-ci sont habilitées à repré-senter l’Asseco-CFDT auprès des instancespubliques locales, départementales ou régio-nales. Elles tiennent des permanences et répon-dent aux demandes des personnes qui les sol-licitent afin de les accompagner dans leursdémarches et contentieux.

HISTORIQUE

Association nationale de consommateursagréée en 1981, l’Asseco-CFDT est l’outild’étude et d’expertise de la confédération CFDTdans les domaines de la consommation. Elleexerce donc une fonction de veille sur les ques-tions de consommation et d’interface avec l’ac-tion syndicale. Au service de ses adhérents et des organisa-tions de la CFDT, l’Asseco-CFDT les a tou-jours aidés à intégrer la dimension consomma-tion dans leur action syndicale en lien avec laproduction de l’entreprise, l’organisation et lesconditions de travail, l’emploi, le cadre de vie, l’environnement, la santé, le développementdurable, la mondialisation... L’Asseco-CFDT est également engagée dansle collectif De l’éthique sur l’étiquette depuis sacréation. Elle est membre du groupe qui assurela conduite et l’animation de la campagne ainsique du comité de pilotage.

DOMAINES D’INTERVENTIONENVIRONNEMENT/DÉVELOPPEMENT DURABLEGestion des déchets, énergie, eau, transports.

LOGEMENTLe 1 % logement, accompagnement et suivides litiges (au niveau local).

QUALITE/SÉCURITÉBiens et services individuels et collectifs, norma-lisation, labellisation et certification.

SANTÉ Qualité des produits et sécurité sanitaire des aliments.

SURENDETTEMENTConditions de versement de l’allocation à carac-tère social (ALS) et de l’allocation de logement familiale (ALF).

ASSECO-CFAssociation pour l’information et la défense des consom-

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 11

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLES

L’Asseco-CFDT représente ses adhérents dansde nombreuses instances de concertation, tel-les que le Conseil national de la consomma-tion, l’Anil (Agence nationale pour l’informationsur le logement), le Cofrac (Comité françaisd’accréditation), dans les comités régionaux dela consommation et dans les commissions desurendettement. Ces instances, au sein desquelles siègent lesreprésentants des consommateurs et des entre-prises, sont des lieux où l’Asseco-CFDT peut faireévoluer la réglementation mais aussi résoudreles problèmes à l’amiable. L’Asseco-CFDT travaille de concert avec certainsinstitutionnels tels que l’Afnor (Agence fran-çaise de normalisation) ou bien l’Afssa (Agencefrançaise de la sécurité sanitaire des aliments)sur les questions d’hygiène et de sécurité ali-mentaires, ainsi qu’avec les professionnelsavec lesquels elle entend œuvrer de manièreefficace et pérenne dans l’intérêt des citoyens-consommateurs. Elle a mandaté à cet effetplusieurs représentants qui ont pour fonction d’as-surer un rôle de médiateur au sein d’entrepri-ses telles que la SNCF, la RATP, La Poste et lecomité d’éthique et de déontologie de la Fnaim.Au niveau européen, elle est le relais de l’ac-tion du collectif De l’éthique sur l’étiquetteauprès de l’Association européenne desconsommateurs.

FAITS MARQUANTS INDICE DES PRIX En septembre et novembre 2004, l’Asseco-CFDT,avec d’autres associations de consommateurs,a été entendue par le Premier ministre et leministre de l’Économie au sujet de la baissedes prix.

BANQUESEn 2003, l’Asseco-CFDT initie plusieurs actionspour attirer l’attention des pouvoirs publics surles relations entre les banques et leurs clients,notamment sur les conventions de comptesbancaires.

SURENDETTEMENT• L’antenne de Béziers-Montpellier a organisé,du 11 au 13 octobre 2000, une session de for-mation expérimentale au Cap d’Agde, animéepar le secrétaire général et ouverte aux mili-tants des antennes directement concernés. • En 2006, réédition d’un livret sur les procédu-res de règlement de surendettement, réaliséen partenariat avec l’ALLDC, la CGL, l’UFCS etl’UNAF.

AIDE PERSONNALISÉE À L’AUTONOMIE(APA)L’Asseco-CFDT, avec des militants de laFédération santé sociaux, a obtenu de laDGCCRF une réponse positive pour sortir unebrochure à plusieurs dizaines de milliers d’exem-plaires sur l’Aide personnalisée à l’autonomie (APA)en établissement, dans le cadre d’un appel d’of-fres pour 2002.

COMMERCE ÉQUITABLE Fin 2005, naissance d’un accord Afnor sur lecommerce équitable.

Publications

•Syndicalisme Hebdo : hebdoma-daire interne à la CDFT, réservé aux adhérents et sur abonnement.Il propose une page consommationtraitant de sujets sur les prix à la consommation, l’augmentationdes loyers, etc.

•CFDT Magazine : mensuel pour les adhérents.Tirage : 800 000 exemplaires. Ilpropose des pages consommation.

Outils pédagogiques

•Guide pratique sur le surendette-ment : procédures, démarches,conseils et affiches.

•Campagnes d’action : le collectifDe l’éthique sur l’étiquette.

DT mateurs CFDT

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12 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

CGLConfédération générale du logement

6-8, villa Gagliardini,75020 ParisTél. : 01 40 31 90 22Fax : 01 40 31 92 74E-mail : [email protected] : http://www.lacgl.fr

Cotisations 20 e/an (en moyenne)

OBJECTIFSDéfendre, informer, conseiller et intervenir pourle règlement des litiges des locataires, descopropriétaires occupants, des accédants à lapropriété et des personnes en recherche delogement. Promouvoir et faire appliquer le droitau logement. Aider, fédérer, coordonner et repré-senter, au niveau national et international, les usa-gers du logement, y compris les personnesdéfavorisées ou en situation d’exclusion.

ORGANISATION

• Bureau : 20 membres. Président : MichelFrechet, secrétaire général : Pascal Robin.• Conseil d’administration : 31 membres élus parle congrès national.• Assemblée générale : se réunit tous les troisans.• 350 associations regroupant 20 000 adhé-rents environ.

ANTENNES LOCALESLa CGL est présente dans 31 départements autravers de ses 350 associations locales. Sesmembres habitent eux-mêmes les logements etles quartiers qu’ils défendent, et vivent doncles problèmes au quotidien. Ce sont des béné-voles qui ont choisi de défendre le droit au loge-ment, une politique sociale de l’habitat et le res-pect des locataires.Adresses et téléphones sur : http://www.conso.net/images_publications/listeCGL-ok.pdf

HISTORIQUE

Créée en 1954 par l’Abbé Pierre, la CGL estindépendante des partis politiques, des confes-sions et de tous les pouvoirs. Dans les années1950, s’étaient constitués, auparavant, descomités d’aide aux sans-logis dans le but d’ai-der les familles à trouver un toit pour se loger.Très vite, il est apparu aux militants que l’actioncaritative devait s’accompagner d’une actionrevendicative pour le droit à un logement décentpour tous. En 1957, l’Union nationale d’aideaux sans-logis devient officiellement la CGLpour créer, aux côtés du mouvement Emmaüs,un syndicat d’aide et de défense des familles.Elle est aussi reconnue association nationalede consommateurs depuis 1982.Le logement représente un pourcentage impor-tant du budget des ménages et participe de lavie économique du pays. C’est pourquoi, depuissa création, la CGL mène des actions et desrevendications afin de faire appliquer le droitau logement. Ainsi, à l’occasion des élections euro-péennes de 1984, elle lance avec une asso-ciation belge (Fédération nationale des habi-tants de cité) une proposition pour un manifesteeuropéen du droit au logement. En avril 1985,la CGL concourt ainsi à la création du Fronteuropéen pour le droit au logement. D’autrepart, elle participe aux différentes plates-for-mes qui aboutissent, en 1991, à la Charte euro-péenne pour le droit à habiter et la lutte contrel’exclusion, (plate-forme présentant des propo-sitions pour une Europe plus solidaire aux minis-tres européens du logement). Autre victoire enFrance, en 1990 : la loi du 31 mai promulgue,dans son article premier, « Garantir le droit aulogement constitue un devoir de solidarité pourl’ensemble de la nation ».

DOMAINES D’INTERVENTIONLOCATIONHausse des loyers, dépôt de garantie, expulsionset rapports locatifs.

COPROPRIÉTÉSoutien aux accédants à la propriété (syndic,assemblées générales, travaux, conseil syndi-cal).

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 13

ENVIRONNEMENTDéchets ménagers, pollution par les emballageset développement durable.

AMÉNAGEMENT URBAIN Construction de logements et adaptation auxlogements et aux familles.

SÉCURITE DOMESTIQUEInstallations électriques et normalisation.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLa CGL représente les consommateurs, locatai-res et copropriétaires, au sein d’instances natio-nales telles que l’Agence française de norma-lisation (Afnor), l’Agence nationale d’informationsur le logement (membre), la Commission natio-nale relative à la copropriété (membre), leConseil national de l’habitat (membre), le Conseilnational du notariat, le Conseil national de laconsommation (CNC), le Conseil national del’emballage... Elle fait aussi valoir les droits deses membres auprès des entreprises de ser-vice public, notamment La Poste, la SNCF, la RATP,France Télécom, EDF-GDF (commissionconsommateur). Au niveau européen et international, la CGL estmembre fondateur de la Confédération euro-péenne des usagers en habitation sociale etest membre d’Habitants d’Europe, du Fronteuropéen pour le droit au logement etd’International Alliance of Inhabitants.

FAITS MARQUANTS JUSTICE/EXPULSIONSLa CGL publie en 2006 une étude sur “les juge-ments d’expulsion” qui dénonce le manque declarté et de cohérence des décisions de justicetant au niveau des motifs que des condamnationset l’insuffisance des délais de paiement accor-dés au locataire en situation d’impayé... Elle y pré-sente 21 propositions pour prévenir les risquesd’expulsion, améliorer les décisions de justice etrenforcer les droits des personnes expulsées. Liste des propositions sur : http://www.lacgl.fr/ ima-ges/files/ETUDE.pdf.

CONGÉS VENTEEn avril 2005, la CGL s’est opposée à la publi-cation du décret sur l’accord collectif relatif auxcongés vente. Compte tenu de l’importance etde l’accroissement des ventes à la découpe,elle a demandé avec d’autres organisationsqu’un débat parlementaire ait lieu en urgence àpartir d’une proposition de loi, seule susceptibled’arrêter significativement le départ des loca-taires des villes concernées.

ENVIRONNEMENTLa CGL, avec d’autres associations dénonçantdepuis des années l’inefficacité du dispositifCyclamed (système propre à l’industrie phar-maceutique pour l’élimination des déchets d’em-ballage de ses produits), a obtenu du minis-tère de l’Écologie et du Développement durable,en septembre 2005, que Cyclamed soit déclaréobsolète et rapidement remplacé par un nouveaudispositif.

SYNDICS/FRAUDES La CGL obtient la condamnation de syndicsmalhonnêtes et de la société TechniquePlastique pour atteinte à l’intérêt collectif desconsommateurs en 2004. Le tribunal de grandeinstance d’Evry (Essonne) demande le rever-sement de 7 560 euros de dommages et intérêtsà la CGL, constituée partie civile. C’est la premièrefois que la pratique de « reversement de com-missions à des syndics en échange de mar-chés » est dénoncée devant la justice etcondamnée.

Publications

•Action logement :magazine trimestriel.

Outils pédagogiques

• Consomag (émissions de télévi-sion, en partenariat avec l’INC) : Le dépôt de garantie, Le rôle du conseil syndical, La location meublée, Les charges locatives...

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14 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

CLCVConsommation, logement et cadre de vie

17, rue Monsieur, 75007 ParisTél. : 01 56 54 32 10Fax : 01 43 20 72 02Mail : [email protected] : www.clcv.org

Cotisations moyennes

•30 e/an

•45 e/an (adhésion “CLCV+” avec le service avocat)

OBJECTIFSInformer, conseiller, et défendre les intérêts deses membres, de l’ensemble des consommateurset usagers, dans tous les domaines de la vie quo-tidienne et du cadre de vie. Favoriser la participa-tion active des consommateurs et usagers.Dénoncer les abus, agir en justice en casd’infractions, d’atteintes à l’intégrité des per-sonnes et des biens. Apporter une contributionconstructive pour améliorer la qualité de la viedes consommateurs.

ORGANISATION

• Bureau : 7 membres. Présidente : ReineClaude Mader, secrétaire général : AlainChosson.• Conseil d’administration : 20 membres dont lestravaux sont préparés par des bureaux spécia-lisés (consommation, habitat, environnement) etdes groupes techniques (santé, locatif social, loca-tif privé, copropriété).• Assemblée générale annuelle et congrès tousles quatre ans.• 400 associations locales, départementaleset régionales qui regroupent 30 000 membresactifs et dont les actions touchent environ800 000 ménages.

ANTENNES LOCALESLa CLCV regroupe plus de 400 associationslocales, départementales et régionales enmétropole, aux Antilles, en Guyane, et desréseaux thématiques d’actions (enquêteurs,vigies arnaques, eau, déchets, énergies, trans-ports…). Ses associations locales tiennent plusde 50 000 heures de permanences d’accueildu public par an. Adresses et téléphones sur : www.clcv.org

HISTORIQUE

Créée en juin 1952, la CLCV se définit, en touteindépendance, comme un groupe de pressionet un partenaire socio-économique. Elle a étéagréée association nationale de consomma-teurs en 1975 et reconnue association natio-nale représentative des locataires en 1982.Son action s’est toujours inscrite dans ce qu’ilest aujourd’hui convenu d’appeler la consomma-tion éco-citoyenne et le développement durable.Elle vise à faire évoluer les modes de vie et deconsommation afin de réduire leurs impactsnégatifs sur la santé et l’environnement, touten prônant l’amélioration du confort et des condi-tions de vie. Pour y parvenir, la CLCV consi-dère qu’il est nécessaire de faire évoluer enparallèle les modes de production et de consom-mation.La CLCV recommande donc la réduction des nui-sances à leur source et lutte contre toutes for-mes d’exclusion. Elle souhaite que les consom-mateurs aient les moyens de choisir en touteconnaissance de cause, qu’ils soient consul-tés, et participent aux décisions qui les concer-nent. Elle bénéficie depuis plusieurs annéesd’une expertise reconnue au plan national eteuropéen sur les questions économiques, alimen-taires, environnementales ainsi que celles liéesà l’habitat.

DOMAINES D’INTERVENTIONAFFAIRES JURIDIQUES• Accès aux droits (contrats, protection desdonnées, service juridique “CLCV Avocat,j’écoute”)• Actions pour le renforcement de la protectiondes consommateurs...

ALIMENTATIONÉquilibre et sécurité alimentaires (OGM…)

ENVIRONNEMENT• Protection des ressources naturelles.• Air, déchets, bruit.• Cadre de vie et aménagement urbain.

HABITAT• Locatif social et privé (règlement des litiges).• Copropriété (informations aux accédants).

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LOISIRS Transports et voyages.

SANTÉ • Accès aux soins et prévention.• Lutte contre toutes les nuisances ayant desconséquences sur la santé.

SECTEUR FINANCIER Banque, assurance, crédit, épargne, fiscalité...

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC) Téléphonie, accès Internet, droits des consom-mateurs dans l’univers numérique.

SÉCURITÉ Qualité des produits et des services.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLa CLCV représente les consommateurs dansde très nombreuses instances locales, départe-mentales, régionales et nationales de concerta-tion, de médiation ou de conciliation. Elle déve-loppe aussi des concertations bilatérales avecdes grandes entreprises, des branches indus-trielles, des administrations et des associationsde collectivités territoriales.Au plan européen, et dans le cadre de laFrancophonie, elle participe aux discussions,en tant qu’expert, notamment des questionséconomiques, alimentaires et environnemen-tales. Elle est membre du Bureau européendes unions de consommateurs (BEUC), deDialogue transatlantique des consommateurs etde Consumers International.

FAITS MARQUANTSSURENDETTEMENTLa CLCV a participé activement à l’élaborationde la loi Neiertz de 1991 puis à celle de la loiBorloo instituant en 2003 le rétablissement per-sonnel. Elle est présente dans les commis-sions de surendettement.

BANQUE Depuis 1987, elle exerce une action continue pourla mise en place d’un service de base bancaire,

organise des campagnes d’information desconsommateurs sur le droit au compte ; réa-lise des enquêtes annuelles sur les tarifs ban-caires ; mène des actions en justice et parti-cipe aux travaux sur la sécurisation des moyensde paiement dématérialisés.

PUBLICITÉ/COMMUNICATION La CLCV a mené des actions contre les clausesabusives dans les contrats (location, télévisionpar câble, syndics, banques...), les allégationstrompeuses (santé et environnement) et enfaveur du retrait de campagnes publicitaires denature à induire en erreur (crédit, alimentation).

Publications

•Cadre de Vie : magazine trimestriel de la consommationcitoyenne (sur abonnement).

•Copropriétaires : supplément spé-cialisé au magazine Cadre de Vie.

•50 ans de consommationcitoyenne (ouvrage historique) :retrace toutes les grandes actions de la CLCV et les acquis qu’elle a obtenus ou contribué à obteniren matière de crédit, sécurité alimentaire, tarification bancaire,médicaments génériques, tierspayant, droits des locataires etcopropriétaires, protection desacquéreurs, droits des voyageurs,commerce éthique et équitable,déchets, développement desénergies renouvelables, etc.)

Outils pédagogiques

•Bandes dessinées : sécurité quotidienne, eau, bruit...

• Brochures grand public : alimenta-tion, santé, crédit, logement, eau,déchets, sécurité, OGM, contratsliés au logement...

•Expositions : crédit, alimentation,eau, déchets, bruit, développementdurable...

•Guide d’achat sur Internet en partenariat avec WWF France,Topten : www.guide-topten.comsur les produits les plus économes en énergie et ayant le moins d’impacts environnementaux (réfri-gérateurs, congélateurs, voitures,lave-vaisselle...).

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108, avenue Ledru Rollin, 75011 ParisTél. : 01 47 00 02 40 Fax : 01 47 00 01 86Mail : [email protected] et [email protected] Site : www.cnafal.com

Cotisations Variables selon les structures locales. De 5 à 35 e/an selon les revenus à Paris.

OBJECTIFSDéfendre les familles consommatrices et lesconsommateurs individuels dans le respect et lapromotion d’une certaine éthique de la consom-mation (développement durable, protection destravailleurs...). Protéger la nature et l’environ-nement et améliorer le cadre de vie. Représenteret défendre les locataires ou accédants à la pro-priété (action civile devant les tribunaux).

ORGANISATION

• Bureau : 12 membres élus pour deux ans.Président : Jean-Marie Bonnemayre, secrétairegénéral : Daniel Foundoulis (également secré-taire national à la consommation).• Conseil d’administration : 24 membres éluspar le congrès pour six ans.• Assemblée générale : les années paires, etcongrès : les années impaires. L’assembléegénérale et le congrès sont composés des mem-bres du conseil d’administration et des déléguésdes conseils départementaux.• 150 associations locales regroupant 25 521familles adhérentes.

ANTENNES LOCALESLe CNAFAL agit de manière décentralisée grâceà son réseau territorial, y compris dans les Dom-Tom. Il est composé de 5 structures régionaleset de 41 structures départementales qui repré-sentent les 150 associations familiales laïqueslocales auprès des pouvoirs publics locaux. Adresses et téléphones sur :http://www.cnafal.com /Pages/Carte.asp

HISTORIQUE

Le CNAFAL est né en 1967, à l’initiative de mili-tants de la Ligue de l’enseignement, desFrancas, de la FCPE et d’autres organisations,membres du Cnal (Conseil national des asso-ciations laïques).Ces militants entendaient réagir contre les com-portements d’indifférence ou de refus à l’égardde l’action familiale.En 1976, le CNAFAL demande à l’UNAF d’êtrereconnu comme mouvement associé. Cet agré-ment intervient en 1977. Le CNAFAL demandel’agrément comme mouvement familial à recru-tement général et comme adhérent de pleinecapacité. Cet agrément intervient en 1978. Il luifaudra attendre 1979, pour siéger au conseild’administration de l’Unaf. Le CNAFAL connaît,depuis 1984, un essor qui s’explique notam-ment par la prise de conscience des militantslaïques de la nécessité de s’investir dans lechamp familial et celui de la consommation. LeCNAFAL devient officiellement organisation deconsommateurs en juin 1988.

DOMAINES D’INTERVENTION ÉNERGIE Ouverture des marchés de l’électricité et du gaz,protection des consommateurs.

ENVIRONNEMENTÉnergies polluantes, désinfection de l’eau ensituation d’urgence, rupture dans l’alimentationen eau potable et conséquences sanitaires “eaupotable et tourisme”.

SERVICES PUBLICS Ouverture de la banque postale à la concurrence,missions de service public, présentation du rap-port du médiateur, présentation de la stratégie deLa Poste grand public “Cap qualité courrier”.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC) • Support publicitaire et protection des jeunes surInternet (image de la personne, publicité loyale,respect de la vie privée).• Information des opérateurs téléphoniques versleurs clients (lisibilité des offres, rapidité des

CNAFALConseil national des associations familiales laïques

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 17

règlements des litiges).

SÉCURITÉ • Installations domestiques.• Gilets de haute visibilité, accidentologie des per-sonnes.

TRANSPORTS Transports européens de voyageurs, règlementsur les droits et les obligations des voyageursferroviaires internationaux.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLe CNAFAL siège au sein de diverses instancesnationales, notamment au sein du Conseil natio-nal de la consommation (CNC), de l’Institutnational de la consommation (INC), del’Association française de normalisation (Afnor),de la Direction générale de la concurrence et dela consommation du ministère des Finances...)et dans tous les organismes consultatifs desusagers des services publics (EDF, GDF, SNCF,RATP, France Télécom, La Poste). Il représenteles organisations de consommateurs au Conseilsupérieur de l’énergie et à l’Observatoire natio-nal du service public de l‘électricité et du gaz. Dans le cadre de ConsoFrance (plate-formeregroupant des organisations nationales deconsommateurs), le CNAFAL lutte contre lesfacturations inutiles, pour l’amélioration de lasituation des consommateurs en grande vul-nérabilité, et pour une meilleure surveillancede l’évolution des prix.

FAITS MARQUANTS MÉDIATION/ÉNERGIE En 2006, le CNAFAL est activement impliqué dansles négociations d’ouverture à la concurrence desmarchés de l’électricité et du gaz, notamment pardes médiations avec EDF et GDF, ou en réflé-chissant au sein de groupes de travail tels quele groupe Devedjian (alerte des servicessociaux) et le groupe GTE 2007.

SÉCURITÉ/ÉNERGIE Le Conseil national de la consommation aadopté les deux avis en 2005 dont le CNAFALétait rapporteur sur la sécurité des installations

électriques intérieures et l’ouverture du mar-ché de l’énergie.

TÉLÉCOMMUNICATIONS Suite à une requête collective du CNAFAL et d’au-tres organisations de consommateurs, le Conseild’État, le 15 octobre 2003, a condamné l’ART(Autorité de régulation des télécommunications)à leur payer une amende. Il s’agissait de proté-ger l’usager de services téléphoniques contre lesabus des opérateurs (facturation de fournitu-res de biens ou de services sans commande préa-lable du consommateur).

Publications

•Familles laïques : trimestriel destiné aux adhérents (3 e) et aux non-adhérents (5,40 e).

•Familles infos : bimensuel destiné à la communication et à l’information des structures locales du CNAFAL (dossiers thématiques, revues de presse).

• Infos conso : trimestriel ne traitantque l’information et la communica-tion “consommation”, adressé aux structures locales du CNAFAL.

Outils pédagogiques

•CD-Rom et plaquette pédagogi-que : Gérer son budget sans déra-per pour les 16-25 ans, (soutien dela Direction générale de la santé et de la protection des consommateurs de la Commission européenne).

•Plaquettes : La responsabilité civile et pénale des présidents d’associations, Les prothèses dentaires, Les prothèses auditives.

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18 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

28, place Saint-Georges,75009 ParisTél. : 01 48 78 81 11Fax : 01 48 78 07 35Mail : [email protected] Site : http://conso.afc-france.org

Cotisations Variables selon les associations familialescatholiques locales

OBJECTIFSDévelopper l’information et la formation desfamilles en matière de consommation et de viequotidienne. Agir également auprès des jeu-nes consommateurs. Représenter les famillesauprès des pouvoirs publics et des acteurs éco-nomiques.

ORGANISATIONLa CNAFC, reconnue d’utilité publique, est com-posée de :• Bureau : 8 membres. Président : Paul deViguerie, secrétaire général : Antoine Renard.• Conseil d’administration : 24 membres quiélisent le président, donnent les orientationsgénérales du mouvement, mettent en œuvreles actions qui en résultent et assurent les repré-sentations au niveau national.• Assemblée générale : réunit des représen-tants des fédérations et des Associations fami-liales catholiques (AFC) locales.• 350 associations locales autonomes regrou-pant plus de 35 000 familles adhérentes.• Les AFC Consommateurs sont un service dela CNAFC.

ANTENNES LOCALESLa CNAFC regroupe 70 fédérations qui assurentla représentation des AFC auprès des différen-tes structures départementales. Les 350 associations locales sont présentesdans 89 départements de métropole et d’ou-tre-mer. Il existe 9 antennes consommation enrégion parisienne et 17 en province et outre-mer. Ces AFC locales animent de nombreux servicesd’entraide et peuvent aussi mettre en place des

services consommation pour conseiller et infor-mer les familles et concilier, en cas de litiges.Adresses et téléphones sur :http://www.afc-france.org/Trouver_votre_AFC

HISTORIQUECréée en 1905, la CNAFC a développé sesactivités de consommation dans les années1980 au travers de services pratiques destinésaux familles. Il est important, en effet, que les condi-tions économiques de vie des familles soientsatisfaisantes afin qu’elles puissent s’épanouirsur le plan spirituel. La CNAFC est agréée association nationale de défense des consom-mateurs depuis 1987.Les AFC Consommateurs œuvrent en faveurd’une consommation responsable répondantaux besoins des familles et ce, en accord avecla doctrine sociale de l’Église. Elles mènentdepuis les années 1990 d’importantes actionsauprès des professionnels en matière de copro-priété, de surendettement, de certification dequalité des services, de transport aérien et desdroits des passagers (surréservations)…Le réseau des 350 associations locales s’esttrès vite impliqué dans la défense des consom-mateurs, le règlement des litiges et le traite-ment des problèmes de la vie quotidienne, enmettant en avant les besoins des familles direc-tement auprès des instances départementales(dans le cadre, par exemple, des commissionsd’équipement commercial au sujet de l’implan-tation de centres commerciaux).

DOMAINES D’INTERVENTIONAGROALIMENTAIRE/SANTÉ• Sécurité alimentaire depuis le producteurjusqu’au consommateur.• Allégations sur les aliments bons pour lasanté. • Lutte contre l’obésité.

BANQUE/ASSURANCEAmélioration des relations banques/clients.

LOGEMENTCopropriété : travaux sur les textes législatifs, aideaux copropriétaires et information.

CNAFCConfédération nationale des associations familiales

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NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC)• Éducation du jeune consommateur et inter-générationnelle.• Contrôle parental des communications élec-troniques.

PUBLICITÉ/MÉDIAS• Examen des dérives commerciales (trompe-rie, pornographie, violence, etc.). • Protection des enfants face aux publicitésdangereuses pour leur santé.

SÉCURITÉSécurité domestique, prévention des accidents.

SERVICESDéveloppement des labels et normes de qualité.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLes AFC Consommateurs représentent lesconsommateurs au sein d’une trentaine d’instan-ces nationales, notamment au Conseil natio-nal de la consommation (CNC), à laCommission des clauses abusives, àl’Association française de normalisation (Afnor),à la Commission permanente d’accréditationagroalimentaire du Cofrac, au Comité consul-tatif des services financiers (CCSF), à laCommission de concertation des associationsde consommateurs et des professionnels de lapublicité... Elles mènent des concertationspermanentes avec les organismes régulateurs,les administrations et les entreprises chargéesdu service public (SNCF, EDF-GDF, FranceTélécom, La Poste...).Au plan international, la CNAFC est membrefondateur de la Fédération européenne des associations familiales catholiques (FAFCE).Les AFC Consommateurs participent à la com-mission Consommation de la Coface(Confédération des organisations familiales dela communauté européenne).

FAITS MARQUANTS CARTE FAMILLE NOMBREUSELors de la conférence de la famille 2005, la

CNAFC a obtenu que la carte Famille nom-breuse soit élargie aux familles de trois enfantset plus en général et non plus seulement aux usa-gers de la SNCF. Pour soutenir le développementde la reconnaissance de cette carte par lesenseignes commerciales, la CNAFC a lancé,en 2006, un répertoire des magasins accep-tant la carte Famille nombreuse (http://afc-france.org/cartefamillenombreuse).

MÉDIAS ET PROTECTION DE L’ENFANCEDans le cadre de sa participation à la confé-rence de la famille 2005, la CNAFC s’est enga-gée en faveur de la protection de l’enfance surInternet et les nouveaux médias.

PUBLICITÉ/ENFANCEDans le cadre de sa participation aux activitésdu CNC, la CNAFC a été désignée comme rap-porteur d’un groupe de travail sur la publicitéet l’enfant, suite à une étude qu’elle a réalisée.Elle poursuit cette action en tant que coprésidentde la Commission de concertation des asso-ciations de consommateurs et professionnels dela publicité.

Publications

•La Vie des AFC : revue bimes-trielle pour les adhérents. Elle com-porte une rubrique réservée à laconsommation et à la vie quoti-dienne. Tirage : 30 000 exemplaires.

•La Lettre aux présidents :lettre mensuelle destinée aux responsables des AFC.

•La Lettre des AFC : newsletter gratuite. Abonnement en ligne sur http://www.afc-france.org.

Outils pédagogiques

•Réalisation d’émissionsConsomag avec l’INC (sur France2, France 3 et France 4) : La sécu-rité du matériel de bricolage, Lemaintien à domicile des seniors...

•Dossiers et fiches pratiques Le prêt à taux zéro, Les garanties en cas de défaut de conformité, Les règles d’équipement des réfrigérateurs, La publicité et l’enfant... (consultation sur le site :http://conso.afc-france.org).

catholiques

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20 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

CNLConfédération nationale du logement

8, rue Mériel,BP 119,93104 Montreuil CedexTél. : 01 48 57 04 64Fax : 01 48 57 28 16Mail : [email protected] Site : www.lacnl.com

Cotisations 25 e/an en moyenne (selon les fédérations départementales)

OBJECTIFSDéfendre les intérêts individuels et collectifsdes usagers du logement et des consomma-teurs. Participer à la définition d’une politiquesociale de l’habitat et de l’urbanisme.

ORGANISATION

• Bureau : une quinzaine de membres.Président : Jean-Pierre Giacomo, secrétaireconfédérale à la charge de la consommation :Corinne Rinaldo.• Commission d’administration nationale : 43 membres élus pour trois ans.• Assemblée générale : tous les ans.• 4 361 associations locales regroupant plusde 80 000 familles membres.

ANTENNES LOCALESPrésente dans la quasi totalité des départe-ments, la CNL aide, soutient et défend lesconsommateurs et locataires au sein de ses4 361 associations locales, 89 fédérationsdépartementales (y compris dans les Dom-Tom) et 22 associations régionales.Adresses et téléphones sur : http://www.lacnl.com/AdressesUtiles/Cnlfrance.htm

HISTORIQUECréée en 1916, la CNL est la plus ancienne etla plus importante des organisations de locatai-res et de copropriétaires en France.Organisationde progrès social d’origine syndicale, elle futcréée par des femmes ouvrières afin de luttercontre les expulsions et les coupures de gazet d’électricité. La défense des consommateurs

est donc au départ embryonnaire et démarrepar la défense des usagers du logement. Aucours de cesiècle, la CNL n’a eu de cesse demiliter en faveur de l’amélioration des condi-tions de vie et de la sécurité des locataires etconsommateurs. Elle est à l’origine de nom-breuses lois notamment une première, en 1919,instaurant le blocage des loyers à un niveauinférieur à la hausse générale des prix. Bienplus tard, elle obtiendra de nouvelles avan-cées concernant le montant des loyers : lapromulgation, en 1970, d’une loi sur la clarifica-tion de l’indexation des loyers (la CNLobtient qu’ellese fasse désormais sur la base de l’indice du coûtde la construction). Après la Seconde Guerre mondiale, la CNLœuvre tout particulièrement pour protéger lasanté et la sécurité des locataires. En 1946,elle lance une opération de grande envergurecontre les coupures d’électricité, qui aboutit à l’adop-tion d’un décret interdisant la location des colon-nes transportant l’électricité de l’extérieur à l’in-térieur des immeubles. Quelques années plustard, en 1951, également sous son égide, legouvernement adopte une loi qui limite lesexpulsions pendant les périodes d’hiver. La CNL accorde, dans les années 1970, unintérêt particulier à la mise en place d’une «prud’homie locative » : ainsi, en 1975, est crééeune commission mixte nationale des HLMcomme instance de médiation entre propriétai-res et locataires. Elle obtient, en 1980, l’agrémentd’association de consommateurs et poursuitses activités de concertation afin de favoriser laconciliation entre propriétaires et locataires. En1982, faisant suite aux longs combats menésdepuis 1947 par la CNL, le gouvernement pro-mulgue alors une loi visant à créer une commis-sion départementale de conciliation des rap-ports locatifs.

DOMAINES D’INTERVENTIONBANQUE• Chèques sans provision.• Crédits à la consommation.• Prêts à taux zéro. • Droits et obligations des emprunteurs.

EAUFacturation, ressource en eau, traitement de

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l’eau, distribution.

ENVIRONNEMENT• Pollution de l’air.• Lutte contre le bruit.• Collecte sélective des déchets.

ÉNERGIEFacturation de l’électricité et du gaz, chauffage.

HABITAT/URBANISME• Aménagement du cadre de vie, environne-ment.• Conditions de location.• Accession à la propriété, copropriété.• Qualité, sécurité, normalisation et certifica-tion.

SÉCURITÉ DOMESTIQUECertification de l’électricité.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLa CNL siège au sein de diverses instancesnationales, notamment au sein du Conseil natio-nal de la consommation, du Conseil nationalde l’habitat, de l’Agence nationale pour l’infor-mation sur le logement, de l’Agence nationalepour l’amélioration de l’habitat, du Conseil natio-nal du bruit, de la Délégation interministérielleà la ville, de l’Union nationale des fédérations d’or-ganismes d’HLM... et dans les conseils dépar-tementaux et régionaux de la consommation. Elleparticipe également aux concertations menéesavec les entreprises des services publics tels quela RATP, France Télécom, La Poste, EDF, etc.

FAITS MARQUANTS TÉLÉPHONIEDepuis 2004-2006, la CNL désire le réaména-gement ou le retrait d’antennes-relais.

ÉNERGIESuite à des tractations avec EDF et le ministèredes Finances, menées en 2006, la CNLdemande que, pour l’ouverture du marché del’énergie domestique à la concurrence en juillet2007, les consommateurs déjà clients chez

EDF ne se voient pas appliquer une factura-tion supplémentaire s’ils décident de rester chezEDF.

EAULa CNL du département de Rhône-Alpes s’estlargement engagée, au cours des années 2004et 2005, en faveur d’une baisse de la facturationde l’eau – accord qu’elle a obtenu des villes,de la Compagnie des eaux et du Conseil géné-ral.

Publications

•Logement et famille : magazinemensuel destiné aux adhérents.Il offre des informations nationales,des dossiers, une page juridique et une page consommation.

Outils pédagogiques

•Dépliants : Les réparations locatives, Le dépôt de garantie,L’état des lieux, La sécurité desconsommateurs dans le logement.

•Ouvrages thématiques (200 pages) : La copropriété,Contrôler les charges.

•Stages de formation “copropriété”.Fonctionnement de la copropriété,rôle du syndic, conseil syndical,comptabilité, assemblée générale,règlement de copropriété...

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22 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

CSFConfédération syndicale des familles

53, rue Riquet, 75019 ParisTél. : 01 44 89 86 80 Fax : 01 40 35 29 52Mail : [email protected] Site : www.csfriquet.org

Cotisations 8 à 30 e par an selon les associations locales

OBJECTIFSAssurer d’un point de vue matériel et moral ladéfense et la représentation des intérêts géné-raux des familles, en particulier en leur qualitéd’usagers et de consommateurs de biens etservices. Agir pour la protection et l’améliorationde l’environnement, de la nature et du cadrede vie.

ORGANISATION

• Bureau :15 membres, président : ChristianZytynski, secrétaire général : François Edouard. • Conseil d’administration : 43 membres élus pourtrois ans.• Assemblée générale : une à deux fois par anqui réunit 70 présidents des unions départe-mentales et une dizaine de secrétaires confé-déraux. • 500 associations locales regroupant plus de 50 000 familles adhérentes.

ANTENNES LOCALESAu niveau local, la CSF développe des actionsd’information et de défense des consomma-teurs grâce à son réseau de 500 associationslocales et de 70 fédérations départementales.Celles-ci tiennent des permanences “consom-mation”, organisent des ateliers d’éducationpour les jeunes consommateurs et mènent desactions collectives de sensibilisation et de reven-dication (pétitions). Elles représentent égale-ment les consommateurs auprès des instan-ces régionales et départementales, entament desactions en justice et les accompagnent dans lerèglement des litiges. Adresses et téléphones sur : http://www.csfriquet.org/contact/contact-asso1.html

HISTORIQUE

Créée en 1946, la CSF est une association à butnon lucratif, également agréée, depuis 1974, asso-ciation de consommateurs, association de loca-taires et association de protection de l’environ-nement. Dans les années 1970, son action et son impli-cation dans les dossiers de consommation por-tent sur l’adoption de textes de lois sur ledémarchage à domicile (affaire Marlinge) etsur le crédit. Dans les années 1990, elle s’engage claire-ment en faveur des lois sur le surendettement,contre les exclusions et sur les crédits immobi-liers dans le cadre d’investissements locatifs(loi Besson). D’autre part, la CSF n’a cessé depuis trenteans de mener des actions visant à réduire lecoût de la scolarité. C’est sous son impulsion qu’aété créée l’ARS (Allocation de rentrée scolaire)dans les années 1970, qui a ensuite été éten-due aux familles allocataires non boursièresdans les années 1980, puis aux familles nonallocataires en 1999. La CSF a égalementobtenu le versement de l’ARS pour les enfantsscolarisés au-delà de 16 ans à la fin des années1980.

DOMAINES D’INTERVENTIONALIMENTATION • Éducation nutritionnelle et information : ateliercuisine, groupes de parents sur l’alimentation etsensibilisation aux règles prônées par le PNNS(Programme national nutritionnel santé). • Accès à des produits sains et peu chers (rela-tions directes avec le producteur).• Étiquetage, composition des produits, modesde production (bio, labels, etc.).

CRÉDITS/SURENDETTEMENT• Enquêtes sur l’accès aux crédits renouvela-bles, le fonctionnement des commissions desurendettement.• Modules de formation sur le surendettementet sa prévention.

ÉNERGIE Ouverture des marchés de l’électricité et dugaz à la concurrence.

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 23

ENVIRONNEMENT• Recyclage des piles et des déchets.• Maîtrise de la demande d’énergie et d’eau.• Campagnes de sensibilisation à la réduction des pesticides.• Informations sur la réduction de la pollution inté-rieure.

QUALITÉ • Élaboration de normes (niveau national et européen).• Évaluation de la qualité des bailleurs sociaux.

SANTÉ • Accès aux soins et assurance-maladie.• Information sur les droits des patients et for-mations à la prévention.• Information et formations à la prévention del’obésité et des maladies cardio-vasculaires.

TRANSPORTS AÉRIENSAccompagnement des consommateurs dansleurs litiges avec les compagnies aériennes.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLa CSF mène des actions revendicatives à des-tination des pouvoirs publics. Elle représenteles consommateurs dans une vingtaine d’instan-ces nationales, notamment au sein du Conseilnational de la consommation (CNC), du Conseilnational de l’alimentation, de l’Association fran-çaise de normalisation (Afnor), de l’Institut natio-nal de la consommation (INC), de la Haute auto-rité de santé, du Collectif interassociatif sur la santé(CISS), de la Commission nationale des accidentsmédicaux, du Conseil national de l’habitat(CNH), de la Commission nationale de concer-tation, du Comité consultatif du secteur financier,de la Commission nationale des labels et des cer-tifications...) et dans une quinzaine de comitésrégionaux et départementaux (commissions desurendettement, commission départementalede conciliation, conseil régional de l’habitat,commission des services publics locaux... ).

FAITS MARQUANTS BANQUE • Crédit renouvelable : la CSF travaille depuis

de nombreuses années sur l’information desconsommateurs au sujet du coût des crédits. En2000, elle a rédigé un rapport à destination dugroupe de travail sur la publicité à propos descrédits renouvelables (au sein du Conseil natio-nal de la consommation), qui a inspiré les dis-positions de la loi sécurité financière (2003-2004). En 2005 elle a également réalisé uneenquête sur les publicités traitant du créditrenouvelable.• Clôture des comptes : en 2004, elle a pro-posé la gratuité des clôtures de comptes ban-caires au ministre de l’Économie et desFinances, proposition reprise pour les comp-tes courants.

SANTÉ La CSF a mené différentes actions au coursde l’élaboration de la loi sur les droits despatients en 2001-2002, dans le cadre du CISS(Collectif interassociatif sur la santé).

TRANSPORT AÉRIEN Suite à la faillite d’Airlib, la CSF a largementsoutenu les consommateurs en les accompagnantdans leurs actions en justice en 2003-2004.

Publications

•Nous : magazine trimestriel (sur abonnement). Il propose notamment une rubrique environnement, une page actualitéde la consommation.

•De nous à vous : magazine publié tous les quatre mois.

Outils pédagogiques

• Livrets et guides pratiques : La sécurité alimentaire en question,Comprendre son contrat d’assu-rance-vie, Vos contrats d’assurancemultirisque automobile et habita-tion, Les NTIC (Nouvelles technolo-gies de l’information et de la com-munication), L’état des lieux...

• Fiches pratiques et CD-Rom :Gérer son budget sans déraper pour les 16-25 ans (avec Famillesrurales, l’UNAF, la Cnafal, l’UFCS).

• Tracts d’information : Conventionde compte de dépôts, La santébucco-dentaire, Les médecins et vous en 2006, La vente forcée,Les loteries publicitaires...

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24 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

28, place Saint-Georges,75009 ParisTél. : 01 44 53 45 90 Fax : 01 45 96 07 88Mail : [email protected] Site : www.familles-de-france.org

Cotisations15e/an en moyenne (de 8 à 25 e selon les associations loca-les)

OBJECTIFSReprésenter les intérêts matériels collectifs desfamilles. Éduquer le consommateur. Apporterune assistance individuelle dans le traitement delitiges et l’accès à la justice. Prendre en compteles consommateurs “fragiles” (personnes isoléesou âgées en situation de surendettement).

ORGANISATION

• Bureau : 9 membres. Président : HenriJoyeux, secrétaire général : Thierry Vidor.• Conseil d’administration : 30 membres issusdes différentes régions de l’Hexagone et d’ou-tre-mer élus pour quatre ans.• Assemblée générale : une centaine de mem-bres se réunissent tous les ans.• Des départements dont “La vie quotidienne”composé de deux commissions : “Cadre devie, habitat, logement” et “Défense du consom-mateur”.• 80 implantations départementales et 420associations locales regroupant plus de 90 000familles adhérentes.

ANTENNES LOCALESFamilles de France est présente à travers toutela France et dans les Dom-Tom grâce à ses 80fédérations départementales et 420 associa-tions locales. Une soixantaine de ces antennesassurent des permanences “consommation”. Adresses et téléphones sur : www.familles-de-france.org à la rubrique “REGIONS FDF”.

HISTORIQUEEn 1947, la fusion des deux grandes associations

familiales donne naissance à la Fédération desfamilles de France. Ces associations, l’unerevendiquant des prestations familiales et l’au-tre des services, sont apparues au tout début duXXe siècle afin que les pouvoirs publics pren-nent conscience que les familles étaient lescréancières de la nation. Ces associations ont étéles premières à enseigner aux familles l’éduca-tion au budget. Familles de France défend donc depuis sa créa-tion le pouvoir d’achat des familles nombreuses :les adhérents “pommes de terre” de l’époque signi-fiaient ainsi la priorité accordée au panier de laménagère. Dans les années 1950 et 1960,Familles de France engage également desactions importantes dans le domaine du loge-ment (propositions pour la loi de 1948 établis-sant la nécessité d’une compensation des char-ges familiales en matière de logement ; luttecontre l’habitat insalubre en 1963) et des servi-ces destinés aux enfants (cantines et ramassagescolaires). Elle obtient l’appellation officielle d’or-ganisation de consommateurs en 1975.

DOMAINES D’INTERVENTION DÉVELOPPEMENT DURABLE Information et sensibilisation pour une informa-tion loyale et vérifiable.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC) Information et concertation avec les profession-nels pour l’amélioration des pratiques et la trans-parence de l’information tarifaire et contrac-tuelle, actions en justice.

COMMERCE Informations et actions en justice pour l’amélio-ration de pratiques en matière de démarchageà domicile et lutte contre la vente forcée.

SECTEUR FINANCIER Banque, contrats d’assurance, crédit, suren-dettement, amélioration de la lisibilité descontrats et des tarifs, prise en compte des per-sonnes privées de moyens de paiement.

LOGEMENTLitiges locatifs, représentation des locataires

FAMILLES DE

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 25

dans diverses instances en qualité d’associationde locataires.

NORMALISATION/SÉCURITÉ • Participation à l’élaboration de normes desécurité (piscines, installations électriques, entre-tien des chaudières à gaz, etc.).• Sensibilisation pour la prévention des acci-dents domestiques.

NUTRITION/SANTÉ • Campagnes d’information pour la préventionde l’obésité et l’équilibre alimentaire. “Fruit de larécré” est une action de sensibilisation desécoles pour inciter les enfants à consommerdes fruits plutôt que des barres chocolatées.• prévention des infections sexuellement trans-missibles et des grossesses précoces.

ÉCONOMIE Transparence des prix, concurrence effective,préservation d’un commerce de proximité, édu-cation à la consommation.

JEUX VIDÉO Action contre le contenu des jeux vidéo ultravio-lents et la mauvaise information des familles.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESFamilles de France mène de nombreusesconcertations avec les pouvoirs publics et les pro-fessionnels du secteur privé. Elle siège au seind’une trentaine d’instances nationales, notam-ment du Conseil national de la consommation(CNC), du Conseil consultatif du secteur finan-cier, du Conseil national de l’alimentation, dela Commission sur la copie privée...) et participeà la concertation avec des entreprises de télé-communications, des établissements de cré-dit, le Bureau de vérification de la publicité(BVP). Au niveau européen, elle est membrede la Coface (Confédération des organisationsfamiliales de la Communauté européenne).

FAITS MARQUANTS INTERNET• Familles de France a entamé trois actions enjustice contre l’opérateur Free (en 2003, contre

les modalités de remplacement des modems ; en2004, sanction des inexécutions de service ; en2004-2006, suppression des clauses abusives).• Grâce à un recours de l’association, le site devente en ligne “PereNoel.fr” a été condamné en2003 pour pratiques déloyales, non-conformitédes produits, délais de livraison non respectés…• En 2006, Familles de France participe auxnégociations pour la gratuité des logiciels decontrôle parental, suite à un accord avec lesprofessionnels du secteur.

SPORTEn 2004-2005, Familles de France a agi en jus-tice contre des clubs de remise en forme enliquidation judiciaire pour faire suspendre descontrats de crédit en cours.

JEUX En 2006, un recours a été formé contre desorganisateurs de loterie en Belgique (Kehl) pourpratiques déloyales.

JEUX VIDÉO Familles de France a réitéré en 2006 desactions de sensibilisation sur l’inadaptation dela signalétique pour les publics “jeunes” (parrapport au niveau de violence et de l’âge auto-risé pour certains jeux vidéo à la vente).

Publications

•Familles de France magazine :revue bimestrielle.

•Enquêtes et dossiers d’études :coût de la rentrée scolaire, condi-tions de fabrication des cartables, les cahiers scolaires et la protectionde l’environnement, etc.

Outils pédagogiques

•Guides : Guide pratique des communications électroniques,Guide comparatif sur les tarifs detéléphonie fixe, Guide sur l’assu-rance protection juridique, etc.

•Puzzles sur la prévention des brûlures.

•Kits d’animation pour les écoles et centres aérés (collages, coloria-ges...) sur les dangers dans la maison, kit de sensibilisation des parents à la sécurité domesti-que (dessins, cassettes vidéo).

FRANCE

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26 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

FAMILLES RU7, cité d’Antin,75009 ParisTél. : 01 44 91 88 88 Fax : 01 44 91 88 89Mail : [email protected] Site : www.famillesrurales.org

Cotisations 10 à 25 e/an en moyenne (selon les associations locales)

OBJECTIFSInformer et développer des actions de préven-tion afin de responsabiliser les consommateursdès le plus jeune âge. Améliorer le cadre devie et promouvoir le développement durable.Accompagner les familles dans le règlement delitiges.

ORGANISATION

• Bureau : 10 membres. Président : ThierryDamien, directeur : Jean-Yves Martin. • Conseil d’administration : 30 membres élus poursix ans.• Assemblée générale : 200 personnes issuesdes fédérations se réunissent tous les ans. • Congrès : tous les quatre ans réunissant 3 500personnes issues des associations locales.• Fédération nationale : elle apporte un sou-tien technique à son réseau local et représenteles intérêts des familles, pour ce qui concernela vie quotidienne et la consommation notamment.• 76 fédérations départementales, 8 fédéra-tions régionales et 3 000 associations localesregroupant 180 000 familles sur le territoire.

ANTENNES LOCALESAu sein d’un réseau de 3 000 associations loca-les (au niveau des communes), 150 permanen-ces “Information et défense des consomma-teurs” accueillent toute personne recherchant uneinformation ou ayant besoin d’un conseil.Chaque association locale s’enrichit des idéeset de la participation des familles qu’elleregroupe. Les fédérations départementalesexercent une fonction quotidienne d’accompa-gnement et de soutien aux associations locales.Adresses et téléphones sur :http://www.famillesrurales.org

HISTORIQUE

Créée en 1943, Familles rurales milite dans lesannées 1950 pour la création et l’améliorationde services aux familles : prêts d’appareilsménagers communs, premières ruches (ancê-tres des actuels centres de loisirs). Le mouve-ment lance aussi les “comptes de la ménagère”en 1957, pour faciliter la gestion de la maison auquotidien. Avec la crise économique des années 1970,Familles rurales s’engage dans de nouvellesactivités afin de répondre aux besoins des famil-les et se constitue en association de défense desconsommateurs en 1975. Elle mène de nombreu-ses actions au sujet notamment du crédit et dela gestion du budget, du surendettement, del’exclusion, de la sécurité domestique et de l’ali-mentation. Familles rurales s’implique également dans lemaintien des services, plus particulièrementcelui des services publics en milieu rural. Dansles années 1980, les associations locales ont pro-posé des prestations qui contribuent à l’épa-nouissement du petit enfant, avec, entre autres,le développement des crèches et haltes-gar-deries dans le milieu rural pour aider les parentsà mieux concilier leur vie familiale et leur vieprofessionnelle.

DOMAINES D’INTERVENTIONALIMENTATION • Nutrition, étiquetage.

SECTEUR FINANCIER• Prévention du surendettement.• Gestion budgétaire.• Moyens de paiement.• Microcrédits et accompagnement social pen-dant l’emprunt.

ÉNERGIE• Distribution et facturation.• Développement des énergies nouvelles.

ENVIRONNEMENTSensibilisation à la fragilité des milieux natu-rels et à la consommation durable.

LOGEMENTAménagement et développement du territoire.

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 27

SÉCURITÉActions de prévention auprès de publics de tous âges (sécurité domestique et sécurité routière).

SERVICES PUBLICS ET PRIVÉSTransports, accès aux services de santé.

NOUVELLES TECHNOLOGIESDE L’INFORMATIONET DE LA COMMUNICATION (NTIC)• Facturation téléphonie mobile et fixe.• Accès à Internet haut débit.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESFamilles rurales défend les intérêts desconsommateurs (familles) auprès des pou-voirs publics au niveau local, national et inter-national. Elle est membre d’une trentaine d’or-ganismes nationaux (Agence française desécurité sanitaire des aliments, Comité consul-tatif du secteur financier, Conseil national de laconsommation, Fonds de cohésion sociale,Institut national de la consommation, etc.),mais siège aussi localement dans des com-missions de surendettement, des commissionsd’équipement commercial ou encore des agen-ces de l’eau. Au niveau européen, elle estmembre de la Confédération des organisa-tions familiales de la Communauté euro-péenne.

FAITS MARQUANTS LA POSTE En 2004-2006, à la suite de plaintes pourdéfauts de conseil et perte de capital initial decertains clients (placements “Benefic”), Famillesrurales obtient de La Poste, après concertationet négociation, le reversement de 210 000 eurosaux familles lésées. En 2005, le mouvement convainc La Posted’abandonner son projet visant à cesser la dis-tribution quotidienne du courrier dans certains ter-ritoires enclavés et à en limiter le nombre dejours.

OGM En 1999, Familles rurales a mené une campa-

gne importante en faveur du moratoire sur lesOGM qui a finalement été décrété pour cinqans.

PASSAGE À LEUROLe mouvement a organisé en 2001 des campa-gnes de sensibilisation à l’euro sur tout le terri-toire, touchant près de 25 000 personnes.

SECTEUR BANCAIREEn 1996, Familles rurales se positionne enfaveur d’un service bancaire universel garantis-sant l’accès à des services gratuits pour tous.En 2006, un premier pas est franchi avec l’adop-tion d’un service bancaire de base pour certai-nes personnes ayant des difficultés pour ouvrirun compte.

U RALES Publications

•Le Journal des responsables :bimensuel destiné aux responsa-bles locaux. Il propose des dossiersconsommation et fait l’état des lieuxdes actions menées sur le terrain (4 000 exemplaires).

•Flash : bimensuel local destiné aux familles adhérentes. Il sensibi-lise les familles aux grands sujets d’actualité tels que l’équilibre alimentaire, les services à la personne, etc. (130 000 abonnés).

Outils pédagogiques

•Plaquette : Développer desactions de consommation destinéeaux responsables locaux.

• Fiches pratiques et CD-Rom pour les 16-25 ans : Gérer son <budget sans déraper.

• L’aide de camp : destiné aux directeurs et animateurs de centresde loisirs pour établir des menuséquilibrés avec un petit budget etdes conseils en matière d’hygièneet de sécurité alimentaire.

•Malle pédagogique et sortiesdécouverte sur le thème de l’eau destinées aux enfants(Fédération du Gard).

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28 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

FNAUTFédération nationale des associations d’usagers des

32, rue Raymond-Losserand,75014 ParisTél. : 01 43 35 02 83Fax : 01 43 35 14 06Mail : [email protected] Site : www.fnaut.asso.fr CCotisations 14,50 e/an pour les adhérents individuels

OBJECTIFSRegrouper les associations d’usagers des trans-ports, afin de défendre les intérêts des voya-geurs et les représenter dans les différentesinstances. Concourir à l’amélioration, au déve-loppement et à la promotion des transports col-lectifs et des modes de déplacements non moto-risés.

ORGANISATION

• Bureau : 18 membres élus pour un an par leconseil national. Président : Jean Sivardière,secrétaire général : Régis Bergounhou.• Conseil national : 54 membres qui se réunis-sent trois fois par an.• Assemblée générale : elle réunit une fois paran toutes les associations et les adhérentsdirects.• 10 fédérations nationales, 150 associations loca-les regroupant plus de 40 000 membres.

ANTENNES LOCALESLa FNAUT est représentée au niveau régionalpar ses 21 délégations régionales et rassemble150 associations implantées sur tout le terri-toire français. Adresses et téléphones sur : http://www.fnaut.asso.fr/05organisation/repreg.htm#iledefrance

HISTORIQUE Créée en 1978, la FNAUT s’est intéressée, dèssa création, à tous les modes de transport, qu’ils’agisse de celui des voyageurs ou du fret, à leursenjeux économiques, sociaux et écologiques. Ellerassemble les usagers des transports urbains,

ferroviaires ou routiers, mais aussi les piétons,cyclistes, automobilistes, personnes handica-pées, familles de victimes d’accidents de la cir-culation, habitants soumis aux nuisances des trans-ports. Elle milite en faveur d’un développement des trans-ports soutenable, impliquant un plus grand res-pect de la santé des habitants et une limitationdes émissions de gaz à effet de serre, des gas-pillages d’espace et d’énergie. Cette politique passepar une réduction des trafics routiers (automobi-les en ville, camions sur longue distance) etaériens. Depuis sa création, la FNAUT a émis desidées novatrices en mettant en avant le rôle pos-sible de la bicyclette et du tramway dans lestransports urbains ou en proposant des servi-ces spécialisés pour les personnes non valides.À la fin des années 1980, elle propose déjàune interconnexion des lignes à grande vitesse(LGV) en région parisienne et dénonce laconception absurde des gares TGV déconnec-tées du réseau classique.En 1988, elle obtient l’agrément d’organisation deconsommateurs lui permettant notamment demener des actions contentieuses en réparation dupréjudice subi par les usagers des transports(principalement SNCF et RATP) en raison d’un man-quement au respect du contrat de transport ou d’in-fractions aux règles de protection des consom-mateurs.

DOMAINES D’INTERVENTIONAMÉNAGEMENT DU TERRITOIREEnrayer l’étalement urbain, promouvoir le péageurbain.

ENVIRONNEMENT• Développer l’usage de la bicyclette.• Taxer les véhicules polluants.

SÉCURITÉ ROUTIÈRE• Maîtriser la vitesse (sanctions aggravées, abaissement des vitesses limites).• Protéger les piétons et les cyclistes.

TRANSPORT AÉRIENÉtudes sur les aéroports.

TRANSPORT ROUTIER• Développer la desserte des territoires urbains

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et ruraux.• Accroître les fréquences, faciliter les corres-pondances et améliorer la qualité et l’informa-tion (études).

TRANSPORT FERROVIAIRE• Enquêtes sur la modernisation et le réaména-gement des trains TEOZ. • Études sur les lignes ferroviaires transversa-les et sur la concurrence entre avions et TGV. • Protection du patrimoine ferroviaire par desrecours contre la fermeture de lignes.

MÉDIATIONAssistance aux voyageurs par la saisine desmédiateurs, notamment ceux de la SNCF et dela RATP.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESLa FNAUT intervient auprès des autorités publi-ques nationales et régionales en participant à desrencontres, auditions, groupes de travail, collo-ques et débats publics. Elle siège dans unedizaine d’instances nationales, notamment ausein du Conseil national de la consommation(CNC), du Conseil national des transports, duConseil national de l’air, du Conseil national dela sécurité routière, du Comité national desclients aériens... Elle participe régulièrementaux rencontres entre la SNCF et les associationsde consommateurs. L’un de ses vice-présidentsreprésente les usagers au conseil d’adminis-tration de la RATP. Au niveau européen, par l’intermédiaire de laFédération européenne transport et environne-ment et de la Fédération européenne des voya-geurs, la FNAUT peut s’adresser au Parlementeuropéen et à la Commission européenne.

FAITS MARQUANTS AMÉNAGEMENTS URBAINS En 2006, avec le GART (Groupe transportregroupant les présidents de région), la FNAUTa organisé un colloque sur les déplacementsen transports collectifs dans les villes moyennes.

DÉBATS PUBLICSEn 2005-2006, elle a participé aux débats orga-nisés par la Commission nationale du débat

public sur l’autororoute A51, les déplacementsdans la vallée du Rhône et l’arc languedocien,la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, lesprojets autoroutiers en Ile-de-France et le pro-jet de prolongement du tramway sur le boulevarddes Maréchaux à Paris. ENVIRONNEMENTEn 2006, la FNAUT a fait partie du groupe de tra-vail “Facteur 4” créé par le gouvernement, dontla mission était de présenter des propositions visantà diviser par quatre nos émissions de gaz àeffet de serre d’ici 2050.

SERVICE PUBLIC Elle a co-signé à l’été 2006 la Charte pour la pré-visibilité du service public en cas de perturba-tions, proposée par le ministère des Transports.

TRANSPORTS URBAINS En partenariat avec le Centre d’études sur lestransports urbains (CERTU), la FNAUT a orga-nisé un colloque en 2003 sur le péage urbain afinde réfléchir aux modalités d’une éventuelletransposition du modèle londonien aux métro-poles françaises.

transports

Publications

•FNAUT-Infos : bulletin mensuel sur abonnement (15 €pour 10numéros). Il propose, entre autres,un éditorial portant sur l’actualité ;un dossier sur les transports collec-tifs, les grandes infrastructures, l’ur-banisme et l’aménagement du terri-toire ; des rubriques régulières surla sécurité routière, le déplacementdes personnes handicapées, l’envi-ronnement.

Outils pédagogiques

•Actes de colloques portant sur les lignes ferroviaires interrégiona-les, la densité urbaine, la mobilité et le péage urbain, les déplace-ments dans les villes moyennes,etc.

•Dépliants sur les litiges dans les transports aériens, la médiationSNCF et RATP,etc.

•Études sur la journée sans voi-ture, les gares TGV, la maîtrise del’énergie, etc.

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30 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

263, rue de Paris,93516 Montreuil CedexTél. : 01 48 18 84 26 Fax : 01 48 18 84 82Mail : [email protected] Site : www.indecosa.cgt.fr

Cotisations

•1% du salaire net mensuel : membres syndiqués

•30 e/an : membres non syndiqués

OBJECTIFSAssurer et développer la protection, la formation,l’information et la défense des consommateurset des locataires. Suivre la mise en œuvre d’ac-tions consuméristes portant des valeurs socia-les et environnementales.

ORGANISATION

• Bureau : il prépare les travaux et impulse la dyna-mique de l’organisation sur le territoire. Président: Daniel Collet, secrétaire général : DanielTournez. • Conseil d’administration : 48 membres.Instance dirigeante de l’association, il consti-tue un lieu de réflexion, de propositions et de déci-sions.• Assemblée générale : 200 membres. Elle réu-nit tous les trois ans les délégués des associa-tions départementales, les membres du bureau,les membres du conseil d’administration, lesmembres fondateurs de la CGT et les associa-tions admises comme membres honoraires, etarrête les grandes orientations d’Indécosa-CGT.• 280 associations locales regroupant plus de710 000 adhérents.

ANTENNES LOCALESL’Indecosa-CGT est présente sur l’ensembledu territoire national, avec plus de 280 asso-ciations départementales, locales et d’entrepri-ses. Le plus souvent dans les locaux des unionslocales ou de la bourse du travail, des militantstiennent des permanences et organisent desactions collectives. Chaque année, des milliersde litiges sont pris en compte et traités parIndécosa-CGT.Adresses et téléphones sur :http://www.indecosa.cgt.fr/

HISTORIQUE

L’Indécosa-CGT est née en octobre 1979 d’unevolonté de la CGT de se doter de moyens nou-veaux pour agir dans les domaines de laconsommation, de l’environnement et du cadrede vie. La forme associative loi 1901 a été choi-sie en raison de la discrimination dont la CGTétait victime à l’époque : elle était, comme beau-coup d’associations de consommateurs d’originesyndicale, écartée des instances officielles etdes subventions. Les interventions de la CGT sur les enjeux deconsommation ne datent pas d’hier. Les batail-les contre la vie chère sont nées avec le sala-riat. La Vie Ouvrière du 5 octobre 1910, qui rap-portait les débats des dirigeants de l’époque, faitétat de la décision de la CGT de mettre en placeune commission de la vie chère pour étudierla formation des prix et le processus menantde la matière première au produit final. L’histoire de la consommation met en évidenceson imbrication dans les rapports de la société.L’Indécosa-CGT s’est donc continuellementintéressée aux liens entre consommateur et loidu marché : elle n’a cessé de remettre en causela théorie de la liberté économique, qui, selon elle,n’a pas toujours apporté au consommateur laliberté de choisir, et la baisse des prix. Ses grandes batailles des années 1980 ontporté sur la valeur des produits (campagne surla balance Téraillon en lien avec le comité d’en-treprise), la réglementation des locations (cam-pagne pendant les vacances), la gratuité des chè-ques (campagne contre les chèques payants)... À la fin des années 1990, l’Indécosa-CGT adéfendu les consommateurs en agissant direc-tement auprès des pouvoirs publics : pourl’adoption de la loi contre les exclusions de sep-tembre 1998, en rendant un rapport au CNCsur la législation des loteries, en militant contrel’utilisation des éthers de glycol à usage domes-tique et professionnel en 1999, contre les pra-tiques de viandes au détergent dans l’affaireBrunet en 2001, etc.

DOMAINES D’INTERVENTION BANQUE Surendettement, crédit à la consommation et ser-vice bancaire universel.

INDECOSA-Association pour l’information et la défense des consommateurs

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 31

ÉNERGIE • Tarifications du gaz et du pétrole. • Sécurité des canalisations de gaz.

ENVIRONNEMENT• Déchets domestiques.• Qualité de l’eau (campagne d’information2006).

LOGEMENT• Crédit hypothécaire.• Droit au logement. • Privatisation des HLM.

SANTÉ • Sécurité alimentaire et obésité.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC) Abus des opérateurs de téléphonie mobile.

TRANSPORTS/SERVICES PUBLICSProposition pour une instance représentativedes usagers et demande d’un statut pour les asso-ciations d’usagers.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESL’Indécosa-CGT intervient dans un grand nom-bre d’instances où les intérêts des consomma-teurs sont en jeu. Au plan national, elle estmembre, entre autres, du Conseil national de laconsommation (CNC), du conseil d’administra-tion de l’Agence française de sécurité sanitairedes aliments (Afssa), du Conseil national del’alimentation, du conseil d’administration del’Agence française de la sécurité sanitaire de l’en-vironnement et du travail, du Conseil national desdéchets, elle siège à l’Institut national de laconsommation (INC), etc. Elle entretient éga-lement des concertations avec les directionsdes services publics (EDF-GDF, La Poste,France Télécom). Au niveau local et régional, ellesiège au sein des comités départementaux dela consommation, des commissions de suren-dettement, du logement, de l’urbanisme, de lasanté, etc. Au niveau européen, elle intervientauprès du Système européen des paiements auto-matisés (SEPA).

FAITS MARQUANTS OGM L’Indécosa-CGT a formulé dix propositions pourune autre approche des problématiques poséespar les organismes génétiquement modifiés.Elle a réalisé une émission Consomag sur le sujetet a tenu conjointement avec l’Ugict-CGT uncolloque, le 14 juin 2006.

ÉNERGIE L’Indécosa-CGT a mené avec succès plusieursactions contre l’augmentation du coût des éner-gies, notamment en organisant un rassemble-ment devant le ministère de l’Économie, le 14 décembre 2005, et en remettant au ministreplus de 80 000 signatures de pétitions recueil-lies dans les entreprises, sur les lieux publics etlors d’actions communes (par exemple aupéage du pont de Normandie).

COMMERCE Une action amorcée en 2005 sur la transpa-rence des prix (du producteur au consommateur)a été menée en parallèle avec celle concer-nant le pouvoir d’achat. Dans ce cadre, une ini-tiative conjointe du Modef (Mouvement dedéfense des exploitations familiales) et de laFédération CGT du commerce (décembre 2005)a mis en perspective l’organisation d’assisesdu commerce et de la grande distribution.

Publications

• IN Magazine : revue bimestriellesur abonnement. Il propose un grand dossier consommation et informe sur l’actualité nationale et locale.

•Consom’Infos : bulletin d’informa-tion gratuit pour les consomma-teurs. Il traite de sujets comme lasécurité alimentaire, la filière bio,l’électricité, les déchets ménagers,etc.

Outils pédagogiques

•Guide juridique de la consomma-tion (assurances, accès à la justice,crédits et endettement, sécurité alimentaire, logement, etc.).

•Brochures sur le surendettement.

CGT salariés

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32 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

64, avenue Pierre-Grenier,92100 Boulogne-BillancourtTél. : 01 46 08 60 60Fax : 01 46 08 00 44Mail : [email protected] Site : www.orgeco.net

Cotisations 30 à 60 e/an (selon les associations départementales)

OBJECTIFSRassembler les consommateurs en une force éco-nomique organisée, capable de faire valoir sesintérêts face aux producteurs, aux distributeurset aux pouvoirs publics.

ORGANISATION

• Bureau : 3 membres. Président : Yves Sirot,secrétaire générale : Élyane Zarine.• Conseil d’administration : 12 personnes.• Assemblée générale : elle réunit une fois paran les représentants d’une centaine d’associa-tions départementales OR.GE.CO, qui regrou-pent environ 10 000 adhérents directs et175 000 adhérents indirects.

ANTENNES LOCALESLes antennes locales se chargent essentielle-ment du traitement des dossiers individuels.L’OR.GE.CO agit de manière décentraliséegrâce à son réseau territorial. L’OR.GE.CO estprésente dans la plupart des départements.Elle est composée d’une centaine de pointsd’accueil au travers desquels elle reçoit lesconsommateurs et les représente auprès des orga-nismes locaux publics ou privés. Elle défendles consommateurs individuellement ou collec-tivement et développe des actions judiciairesdans le cadre de la législation en vigueur. Adresses et téléphones sur : http://www.orgeco.net/accueil/ contacts_map.html

HISTORIQUECréée en 1959 à l’initiative de syndicats, decoopératives ouvrières et de mouvements fami-liaux, l’OR.GE.CO, en tant qu’association de

consommateurs, se veut le prolongement dela défense des droits des salariés. Le syndica-liste lutte pour l’évolution du pouvoir d’achat dusalarié, le consumériste s’engage en vue deréduire le coût des acquisitions et le respectdes droits du consommateur.Étudier et analyser les problèmes de consom-mation, informer et représenter le consomma-teur auprès des pouvoirs publics et des instan-ces décisionnelles nationales et européennesétaient, dès l’origine, les buts de l’OR.GE.CO. C’est dans une logique de concertation qu’elleparticipe à de nombreux groupes de travail avecles pouvoirs publics afin que soient mises en œuvredes dispositions concrètes en faveur desconsommateurs. Elle a ainsi lutté pour l’amélio-ration de la qualité des produits et des servi-ces, pour le respect des droits du consomma-teur et a obtenu, entre autres, la signature decontrats pour l’amélioration de la qualité desproduits ou des services, l’affichage des tarifs chezles notaires, la signature d’un protocole d’ac-cord SNCF/consommateurs en 1990. Elle a pris aussi fermement position sur l’affi-chage et la publicité des prix et l’information desconsommateurs. À la suite de négociationsmenées avec le Syndicat national de l’industriepharmaceutique, les consommateurs voientenfin apparaître des notices informatives surles médicaments. Également concernée par la sécurité desconsommateurs, l’OR.GE.CO organise descampagnes d’information sur les accidentsdomestiques (impression d’affiches rappelantles symboles des produits dangereux, distribu-tion d’une plaquette d’informations intitulée Ilsuffit d’un instant ou reproduction de fichesthématiques réalisées par la commissionSécurité des consommateurs).

DOMAINES D’INTERVENTIONAGROALIMENTAIREMaîtrise des risques sanitaires, développementde produits éthiques et labellisation des produits.

SANTÉ ET SÉCURITÉ• Grippe aviaire.• Plan “hôpital 2007” : développer la communi-cation pour les usagers.• Alicaments, médecin traitant.

OR.GE.COOrganisation générale des consommateurs

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 33

SERVICES FINANCIERS• Amélioration de l’information des assurés. • Études sur le crédit rechargeable.

ÉNERGIE ET ENVIRONNEMENT• Recyclage des emballages.

LOGEMENT• Informations sur le 1% logement.• Prêts de réhabilitation, aides à l’accession.• Diagnostic immobilier.

TRANSPORTS• Liste noire des compagnies aériennes.• Amélioration des renseignements en matière tarifaire.

SÉCURITÉ ROUTIÈREÉtudes sur les auto-écoles.

SERVICES PUBLICSSuivi des nouvelles procédures des adminis-trations en ligne.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC)• Droit de la consommation sur Internet.• Communications électroniques.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESL’OR.GE.CO travaille en partenariat et enconcertation avec les pouvoirs publics et lesprofessionnels au niveau local, national et inter-national. Nombre de ses conseillers représen-tent les consommateurs au niveau local (auprèsdes services préfectoraux, de la Commission desurendettement, de la Commission des taxis...).Au niveau national, elle participe au Conseilnational de la consommation (CNC), au Conseilsupérieur de l’électricité et du gaz, au Conseilnational de l’alimentation, au Conseil national del’agriculture, au Conseil national des déchets, àl’Association française pour l’assurance de la qua-lité, au Syndicat national de l’industrie pharma-ceutique… Elle est présente dans des structu-res nationales de concertation et de médiation(EDF, GDF, France Télécom, La Poste, SNCF,RATP...). Au plan européen, elle est l’un des trois mem-

bres français qui siègent au BEUC (Bureaueuropéen des unions de consommateurs) etparticipe à de nombreuses commissions, entreautres, au niveau de la nutrition et de l’agroali-mentaire. Elle siège au conseil d’administrationdu groupe La Poste.

FAITS MARQUANTS TRANSPORT AÉRIENL’OR.GE.CO a œuvré en 2005 dans le groupede travail sur les droits du passager aérien en par-tenariat avec le ministère de l’Économie. Cestravaux ont abouti à la publication et à l’affi-chage dans les aéroports d’une charte sur les droitsdes passagers aériens, mais ont aussi permisl’accélération de la mise en place d’une listenoire des compagnies aériennes afin d’amélio-rer la protection du consommateur et l’informa-tion en matière de lisibilité des tarifs appliqués.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC)En 2006, dans le cadre d’un groupe de travaildu Conseil national de la consommation,l’OR.GE.CO contribue à la rédaction et à lapublication d’un avis sur le traitement des litigesavec les fournisseurs d’accès à Internet.

JUSTICEEn 2006, l’OR.GE.CO participe à un groupe detravail du CNC qui doit faire le point sur lesmodes alternatifs de règlement des litiges.

JEUNES ET CONSOMMATIONL’OR.GE.CO a participé activement avec l’Institutnational de la consommation (INC) à la mise enplace en septembre 2006 d’un site Internet àdestination des jeunes de 14 à 25 ans afin de lessensibiliser aux questions de la consommation.

PublicationsCONSO Service : le magazine propose des dossiers, desrubriques Vie pratique, Juridique,Consumérisme.

Outils pédagogiquesGuide sur le crédit à la consomma-tion et formations grand public pourles membres (initiation au droit dela consommation).

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34 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

233, boulevard Voltaire,75011 ParisTél. : 01 43 48 55 48 Fax : 01 43 48 44 35Mail : [email protected] Site : www.quechoisir.org

Cotisations26 e/an en moyenne (selon les associatons locales)

OBJECTIFSPromouvoir les actions individuelles ou collecti-ves des consommateurs et la défense de leursintérêts. Représenter les consommateurs auprèsde toute instance afin d’aboutir à une améliora-tion de leurs conditions de vie dans tous les domai-nes. Mettre à leur disposition les moyens de for-mation et d’éducation nécessaires.

ORGANISATION

• Bureau : 6 bénévoles. Président et directeur despublications : Alain Bazot (blog : www.alainbazot-ufc.com). Directeur général délégué :Jean-Louis Redon. • Conseil d’administration : élu par l’assembléegénérale. Il est responsable de la mise en œuvrede la politique et de la stratégie de la Fédération. • Assemblée générale : 300 délégués issus desassociations locales. Elle définit les orientationsde la Fédération.• 172 associations locales regroupant plus de 110 000 adhérents.

ANTENNES LOCALESL’UFC-Que Choisir est présente sur l’ensembledu territoire avec ses 172 associations locales et300 points d’accueil. Leurs missions sont multi-ples : informer, conseiller, défendre l’intérêt desconsommateurs et les représenter dans les ins-tances locales. Elles accueillent des centainesde milliers de consommateurs et traitent plusde 100 000 litiges. Adresses et téléphones sur : www.quechoisir.org

HISTORIQUECréée en 1951, l’UFC est la plus ancienne asso-ciation de consommateurs en Europe. Totalement

indépendante de l’État, des entreprises, des par-tis politiques et des syndicats, elle publie sa pre-mière revue de tests comparatifs et d’enquêtesQue Choisir en 1961, et agit en justice à partir de1976 devant toutes les juridictions judiciaires ouadministratives.L’UFC-Que Choisir mène des grandes bataillesdès les années 70 en matière d’environnement(pollution des plages) et de qualité alimentaire (boy-cott du veau aux hormones en 1980). Elle s’esttoujours engagée en faveur de la sécurité et dela santé des consommateurs. Très impliquée audébut des années 90 dans le dossier de la “vachefolle”, elle demande en 1997 la traçabilité et l’éti-quetage de la viande bovine. Elle s’attache aussià informer les consommateurs sur les dangers pourla santé de certains aliments ou produits (le selcaché dans les aliments en 2001, les excès desucre en 2003, les substances dangereusesdans les désodorisants en 2004...). D’autre part, l’UFC-Que Choisir mène des offen-sives contre les dérives des prix lors du passageà l’euro. Dans le secteur bancaire, elle s’est oppo-sée aux chèques payants en 1986, s’attaquant àl’explosion de la tarification de leurs services.Avec l’arrivée des Nouvelles technologies de l’in-formation et de la communication (NTIC), l’UFC-Que Choisir défend les consommateurs léséspar les opérateurs de téléphonie (plaide pour unetarification transparente et “à la seconde” en 2002)et dénonce l’absence de concurrence et les prixexorbitants des SMS (en 2004). Elle s’engagedans une alliance public-artistes pour protégerl’accès à la diversité culturelle et les donnéespersonnelles dans l’univers numérique.

DOMAINES D’INTERVENTIONNOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC)• Instaurer la gratuité des temps d’attente.• Permettre l’accès aux œuvres culturelles.• Limiter la durée d’engagement des abonnementsde téléphone mobile.

SANTÉDénomination commune internationale pour lesmédicaments, dossier médical personnel et luttecontre la taxe de 10 e demandée par les profes-sionnels du thermalisme.

UFC-Que choi Union fédérale des consommateurs

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 35

BANQUEAccès aux services bancaires, tarification, cré-dit à la consommation.

ÉNERGIE• Études sur les profits des compagnies pétro-lières.• Libéralisation du gaz et de l’électricité.

ALIMENTATION• Étiquetage des aliments.• Publicité à destination des enfants.• Alicaments.

ENVIRONNEMENT• Pollution, pénurie et prix de l’eau, OGM etdéchets.• Développer les économies de chauffageurbain et véhicules propres.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESL’UFC-Que Choisir siège dans une quarantained’instances nationales et dans de nombreux comi-tés régionaux et départementaux. Elle est membre fondateur du Bureau européendes unions de consommateurs (BEUC) et deConsumers’ International, organisation internatio-nale de consommateurs. Elle siège aussi au conseild’International Consumer Research & Testing(ICRT), structure de coopération en matière d’essaiscomparatifs entre grandes associations de consom-mateurs.

FAITS MARQUANTS NTICSuite à la saisine du Conseil de la concurrencepar l’UFC-Que Choisir, les opérateurs de télé-phonie mobile ont été condamnés pour “entente”sur les prix en décembre 2005.

BANQUEL’UFC-Que Choisir a publié en juin 2006 uneétude soulignant les entraves à la mobilité ban-caire, constat confirmé par la Commission euro-péenne.

CLAUSES ABUSIVESL’UFC-Que Choisir a obtenu de récentes

condamnations de fournisseurs d’accès àInternet pour clauses abusives. Après Wanadoo,Free, AOL et Tiscali, Neuf Télécom, devenudepuis Neuf Cégétel, a été condamné le 3 mars2006 par le TGI de Nanterre.

ITINÉRANCE (ROAMING)L’UFC-Que Choisir a obtenu de la Commissioneuropéenne qu’elle propose un texte en juillet2006 visant à réduire le prix des communicationstéléphoniques pour les consommateurs voyageantdans l’Union européenne.

ACTION DE GROUPE EN JUSTICEDepuis 2005, l’UFC-Que Choisir milite pourl’introduction d’une action de groupe avecoption d’exclusion. Celle-ci doit permettre àtous les consommateurs victimes d’un mêmepréjudice d’obtenir réparation sans devoir sai-sir le juge à titre individuel.

EAUL’UFC-Que Choisir a organisé une campagnede terrain pour débattre avec les agriculteurs dela quantité et de la qualité de l’eau sur la based’une proposition de réforme de la politiqueagricole de l’eau intitulée « Eau-Réconciliation2015 ». L’UFC-Que Choisir a dénoncé les mar-ges abusives des distributeurs d’eau en calcu-lant le prix de revient de l’eau et de l’assainis-sement dans 41 villes de France.

Publications

•Que Choisir : mensuel vendu enkiosque, 450 000 abonnés, 4,5 millions de lecteurs.

• 4 hors-séries : sujets ayant trait au budget du consommateur.

• 4 numéros spéciaux : actualité juridique dans les domaines de la consommation.

•Que Choisir en ligne : accès à des tests exclusifs et aux archives,25 000 abonnés.

Outils pédagogiques

•Edition d’un jeu “Consom’euros”pour préparer le passage à l’euro.

•Organisation de formations pour les militants au plan local et national.

• Forums sur Internet : échanges et mobilisation des consommateurs.

sir

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36 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

6, rue Béranger,75003 ParisTél. : 01 44 54 50 54Fax : 01 44 54 50 66Mail : [email protected] Site : http://www.ufcs.org

Cotisations 32 e/an

OBJECTIFSInformer, défendre, protéger les intérêts desconsommateurs et les responsabiliser.

ORGANISATION

• Bureau national (6 membres) élu par le conseild’administration pour trois ans. Présidente :Chantal Jannet, secrétaire générale : ÉlisabethLévêque.• Conseil d’administration : 17 membres élus parl’assemblée générale pour six ans. • Assemblée générale : elle regroupe l’ensem-ble des membres de l’UFCS.• 75 délégations locales et un réseau de 10 000 membres et sympathisants.

ANTENNES LOCALESL’UFCS est présente dans la plupart des dépar-tements. Une quarantaine de ses antenneslocales se chargent de la défense des consom-mateurs.Adresses et téléphones sur :http://www.ufcs.org/adresses/index.htm

HISTORIQUEEn 1925, date de sa création, l’UFCS avait l’ob-jectif de faire prendre aux femmes leur placedans la société en revendiquant le droit de voteet l’éligibilité, l’égalité professionnelle, mais aussila conciliation de la vie familiale et de la vie pri-vée. Déjà très active sur les sujets de la consom-mation et le budget des ménages, l’UFCS a étéreconnue organisation de consommateurs en1961.

1960-1970, LE DÉCOLLAGEEn 1963, l’UFCS voit les premières médiatisa-

tions de ses campagnes nationales (émissionsTélex-Consommateurs). Elle contribue à la créa-tion de l’Institut national de la consommation (INC)en 1968, et se bat dans le même temps pour l’éti-quetage (1970), le délai de 7 jours lors dudémarchage à domicile (1969-1972). Dès 1971,la première permanence pour l’information desconsommateurs est lancée par l’UFCS-Grenoble. Et en 1975, l’UFCS est agréée pourse porter partie civile.

1975-1985, LES BATAILLES POUR LES GRANDES LOIS À la fin des années 1970, l’UFCS participe àdivers comités nationaux et européens et sus-cite de nombreuses lois sur le crédit (1978), laprotection de l’information des consommateursde produits et services (1978), les loteries publi-citaires (1980) et l’affichage du prix à l’unité demesure (1978-1982). L’UFCS est aussi trèsattachée aux actions de victimes qui font leur appa-rition au milieu des années 1980 (1985 : regrou-pement des victimes de l’épidémie de trichi-nose ; 1987 : regroupement et défense devictimes de la publicité mensongère).

LES GRANDS APPORTS DES ANNÉES1990L’UFCS se focalise notamment sur la sécuritédomestique (elle remporte en 1991 le procès contreMonneret sur les accidents de poussettes jouet),la prévention du surendettement au traversd’une grande campagne nationale en 1992, lasécurité alimentaire, l’information et la publicitésur les produits, etc. De larges actions de sen-sibilisation des femmes au passage à l’eurosont également organisées dès 1997.

DOMAINES D’INTERVENTIONQUALITÉ ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRES• Étiquetage nutritionnel.• Normalisation des produits (labels, appellationscontrôlées).• Études sur les OGM.

NUTRITION ET SANTÉ• Allégations nutritionnelles sur les produitsalimentaires.• Équilibre alimentaire et prévention de l’obésité.• Chirurgie esthétique (prothèses mammaires…)

UFCSUnion féminine civique et sociale

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 37

• Ménopause et personnes âgées.

SÉCURITÉ• Dossiers et études sur les deux-roues àmoteur.• Sécurité domestique (piscine, puériculture...).

LOGEMENT• Qualité de l’habitat (certifications).• Défense du consommateur dans les cas de liti-ges avec les syndics et les gérants.

SURENDETTEMENT• Gestion du budget.• Sensibilisation des jeunes sur les risques dusurendettement et les moyens de le prévenir.• Crédit à la consommation.

PROTECTION ET INFORMATION DU CONSOMMATEUR• Aide juridique aux adhérents.• Représentation auprès des pouvoirs publics(ministères, Parlement...)• Actions en justice pour la défense de l’intérêtcollectif et individuel des consommateurs.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESL’UFCS agit directement auprès des pouvoirspublics et des grandes entreprises françaises.Elle représente les consommateurs au sein de64 organismes et comités nationaux(Commission de médiation pour la vente à domi-cile, commissions de surendettement, conseilsd’administration d’hôpitaux...) et de 5 structureseuropéennes et internationales, notamment auCodex Alimentarius...

FAITS MARQUANTS PROTHÈSES MAMMAIRESÀ la suite du procès en 1994 aux États-Uniscontre le fabricant de prothèses en gel de sili-cone (Dow Corning), l’UFCS a obtenu l’inter-diction de leur vente sur le marché français eta informé plus de 3 000 femmes de l’existenced’un fonds d’indemnisation.

CHIRURGIE ESTHÉTIQUEL’UFCS a œuvré auprès du ministère de la

Santé pour obtenir le devis obligatoire dansle cadre d’une opération volontaire de chirur-gie esthétique, ainsi que l’agrément par lespouvoirs publics des chirurgiens et cliniques lapratiquant (décret de 2005).

DANGEROSITÉ DES PRODUITSDes actions en justice ont été menées parl’UFCS dans l’affaire des produits amincissantsà base de plantes chinoises, commercialiséspar Arkopharma et ayant entraîné le décèsd’une femme (les jugements en appel serontrendus en 2006).

Publications

•Dialoguer : revue trimestrielle de 12 pages. Elle aborde lesgrands thèmes d’actualité et dis-pose d’une rubrique “consomma-tion”.

•La newsletter UFCS : bimestrielle et gratuite. Elle porte notamment sur les nouvelles législations, politiques et activités publiques intéressant le consommateur.

•Publications de l’UFCS (à commander en ligne) : Santé et nutrition, Gérer son budget, Bien consommer, Consommation éthique, Chirurgie esthétique.

Outils pédagogiques

•Plaquettes d’information et CD-Rom.

• Jeux didactiques : Self-service sur l’équilibre alimentaire del’UFCS, Pièges à consommer.

•Expositions : Sécurité des deux-roues moteur, Surendettement.

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38 GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS

UNAF Union nationale des associations familiales

28, place Saint-Georges,75009 ParisTél : 01 49 95 36 00Fax : 01 40 16 12 76Mail : [email protected] Site : www.unaf.fr

Cotisations L’UNAF est un réseau d’associations. Lesfamilles adhèrent à ces associations locales en versant unecotisation variable.

OBJECTIFSReprésenter et défendre les intérêts moraux etmatériels des familles françaises et étrangèresvivant en France, notamment en leur qualitéde consommateurs, auprès des pouvoirspublics.

ORGANISATION

• Bureau : 19 membres. Président : FrançoisFondard, secrétaire général : Laurent Clévenot.• Conseil d’administration : 40 membres, 22 élus par l’assemblée générale et 18 dési-gnés par les mouvements familiaux membres del’institution.• Assemblée générale : composée de repré-sentants des Unions départementales des asso-ciations familiales (Udaf), des mouvementsfamiliaux nationaux et d’autres groupements àcaractère familial.• 22 Uraf (Unions régionales des associationsfamiliales), 100 Udaf et 7 600 associations loca-les regroupant plus de 800 000 familles adhé-rentes.

ANTENNES LOCALESL’Unaf compte 7 600 associations localesregroupées dans 64 mouvements familiauxnationaux, 100 Udaf et 22 Uraf. 25 000 repré-sentants familiaux assurent ainsi les missions deces antennes locales. Celles-ci s’occupent de gérerdes services d’aide aux familles, de diffuser l’in-formation sur le logement, de se constituer par-tie civile devant les juridictions (en matière de sécu-rité, de non-respect des droits des usagers...).Adresses et téléphones sur : http//www.unaf.fr

HISTORIQUE

Créées en 1945, l’Unaf et les Udaf sont à l’ori-gine du mouvement de consommateurs lancéà la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lafonction économique des familles est essentielleau sortir de la guerre, époque où la consomma-tion des ménages va connaître un essor sansprécédent. Consciente de l’importance desbesoins des familles et de la nécessité de lesinformer sur les nouveaux modes et outils deconsommation, l’Unaf fait partie des membresfondateurs de l’UFC en 1951. Dans les années1950, l’Unaf mène déjà différentes actions judi-ciaires (les Udaf se constituent partie civile)contre les fraudes et notamment dans des affai-res de “lait mouillé” (vente par certains agri-culteurs de lait additionné d’eau). D’autre part, elle contribue à la création del’Institut national de la consommation (INC) et l’unde ses membres éminents en assure la pre-mière présidence (1967-1978).

DOMAINES D’INTERVENTIONLOGEMENTÉtudes et recherches sur les thèmes suivants :• Allocation au logement.• Indice de référence des loyers.• Aide publique à la personne et à la construc-tion.• Accession à la propriété.

COMMERCE ÉQUITABLEOrganisation de séances de sensibilisation et d’in-formation.

ÉNERGIEÉtudes et recherches sur les thèmes suivants :• Énergies renouvelables.• Coût des produits pétroliers.• Économies d’énergies.

QUALITE ALIMENTAIREActions d’information menées auprès desenfants dans les cantines scolaires.

SANTE/PROTECTION SOCIALEAssurance-maladie : protection et représenta-tion des patients.

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GUIDE DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS 39

SECTEUR FINANCIER • Formation à la gestion du budget familial et éla-boration de budgets types.• Études et recherches sur les thèmes sui-vants : crédits dont crédit immobilier, surendet-tement, assurance (automobile, assurance-vie),services bancaires.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES OFFICIELLESL’Unaf siège au sein d’une centaine d’instancesnationales, notamment au sein du Conseil natio-nal de la consommation (CNC), du Conseil éco-nomique et social, de la Caisse nationale d’as-surance-maladie, du Conseil national de l’habitatet dans divers comités régionaux et départe-mentaux (commissions départementales deconcertation avec La Poste, EDF-GDF, la SNCF,France Télécom...). Au niveau européen, elle est membre de laCoface (Confédération des organisations fami-liales de la communauté européenne) et estmembre associé du groupe européen de consul-tation des consommateurs de la DG Sanco(Commission européenne).

FAITS MARQUANTS SANTÉL’Unaf est membre fondateur du CISS (Collectifinter-associatif sur la santé), né en 1996, officiel-lement structuré en 2000 et agréé loi 1901 en2004. Ce collectif a notamment participé auxÉtats généraux sur la santé en 1999, et à desréunions préparatoires au ministère de la Santéen 2000 sur le projet de loi “droits des mala-des” (voté en 2002) et en 2004 sur la loi relativeà l’assurance maladie.

BUDGETUne action commune, gérée par l’Unaf, finan-cée par la Commission européenne et à laquelleparticipaient d’autres organisations de consom-mateurs, a permis le lancement, en 2004, danshuit pays européens, d’un CD-Rom destiné auxjeunes de 16 à 25 ans : Gérer son budget sansdéraper. L’Unaf a aussi permis un accès entéléchargement gratuit à ce matériel de forma-tion sur son site Internet (20 000 consultations).

ACTIONS DE GROUPEL’Unaf participe aux démarches menées en2006 auprès du Parlement pour faire adopter untexte de loi sur les “actions de groupe” en jus-tice. L’Unaf a notamment contribué à lancerl’Appel des 100, recueillant la signature de par-lementaires, d’universitaires, d’entrepreneursen faveur de cette avancée législative significa-tive.

Publications

•Réalités Familiales : revue trimestrielle, sur abonnementannuel ou par numéro au prix de6,50 e.

•Recherches familiales : revuescientifique et pluridisciplinaireannuelle, sur commande.Elle propose des dossiers tels que La famille entre production de santéet consommation de soins (janvier2006)

•Le délégué au CCAS : bulletin trimestriel, sur abonnement annuelou par numéro au prix de 1,50 e.

•Lettre électronique de l’Unaf :gratuite, inscription sur le site web.

Outils pédagogiques

•Budgets types mensuels :publiés sur site web de l’Unaf.

•Kit pour les jeunes de 16 à 25 ansGérer son budget.Il comprend un CD-Rom, des bro-chures thématiques et des livrets(action conjointe de plusieurs asso-ciations de consommateurs). Il contient des conseils sur le crédit, les moyens de paiement, lesdépenses courantes, l’autonomiefinancière, le logement des étu-diants, l’électricité, l’achat d’un ordi-nateur, la santé, le téléphone porta-ble, le permis de conduire, lesvoyages, les sports.

•Guides : Guides des familles pour une restauration scolaire dequalité, Guide CISS du représen-tant des usagers du système desanté, (édition 2006).

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Sur France 2à 13 h 45 : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi

Sur France 3à 20 h 20 : lundi, jeudi, dimanche

Sur France 4à 11 h 50 : mercredià 12 h 30 : samedià 19 h 45 : mardi, jeudi

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