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Salaires Index bâtiment (janvier 2012) SMIC au 01/01/2012 BT01 871,90 Actuabois mai 2012 Horaire 9.22 € BT16a 115,30 Indice mensuel 114.45 Mensuel 35 h 1.398,37 € BT17 114,10 Coefficient d’actualisation Minimum garanti 3,44 € BT18a 115,50 Mois 0,638% Panier 8,40 € BT19a 113,60 Trimestre 0,815% Limite d’éxo 8,30 € BT20a 113,40 Semestre 1,127% Plafond au 01/01/2012 Année 2,233% Mois 3.031 € 2 ans 5,015% Trimestre 9.093 € 3 ans 8,119% Semaine 700 € 4 ans 12,359% Salaire ouvrier 5 ans 15,774% Évolution annuelle +2,18% 10 ans 27,910% Taux d’intérêt légal 2012 0.71% Indice des prix à la consommation Intérêt légal majoré 5.71% Variation mensuelle +0.40% Hausse des prix +2.30% Taux d’usure 2° trim 2012 Prêt aux Ets 6,37% Découvert 13,67% Indice du coût à la construction 3° trim 2011 1624 2° trim 2011 1593 Les Chiffres du Bois Mai-JUiN 2012 - N° 199 C S I B CSIB - CAPB - CAPEB 3 rue Jean Monnet BP 68055 67038 Strasbourg Cedex 03.88.10.28.00 [email protected] www.csib.fr Sommaire Promesses électorales .............. 1-3 Poussières de bois ................. 4 DTU ............................................. 5 Petites annonces .................... 6 Chiffres du bois....................... 6 La Lettre mensueLLe des artisans du bois Cherche associé en pose menuiserie, pose cuisines, agencement, outillage fourni et véhicule. Trésorerie saine - Secteur Haguenau Nord. Contact : 03.88.07.30.10. Dépann'Poses M. MARCADELLA Cause invalidité et départ à la retraite, entreprise de menuiserie cherche repreneur ou acheteur. Tél: 06.70.27.53.85 Maître Ebéniste cherche un emploi 24 ans d'expérience professionnelle Responsable de production - Responsable d'atelier - Secteur de Molsheim Tél.09.51.84.51.45. Port.06.21.32.57.64 Jeune homme cherche emploi de dessinateur - technicien bureau d'étude en menuiserie-agencement sur Saverne Hochfelden Haguenau Strasbourg Nord Contact :03.69.55.46.12. Port.06.75.75.60.28. Menuisier Ebéniste 19 ans dans le métier du bois - CAP Menuisier, CAP Ebéniste, BC Ebéniste, BTMA Bois cherche un emploi sur le secteur de Sélestat - Port.06.76.71.67.11. Mail : [email protected] Cause départ à la retraite Vends Différentes épaisseurs - Plots hêtre - 2ème choix - Plots frêne - Diverses machines + séchoir - Escaliers SCHMITT Christian Tél.03.88.70.45.68. Vends Plots hêtre et frêne, ép 50 et 70 mm, rabletés, sciés début avril 2012. Au total : 25 à 30 m3, peut être vendu séparément (au min 2 m3). Hêtre : 325 € HT / m3 - Frêne : 385 € HT / m3 - Briquette de bois (hêtre, frêne, chêne massif), en sac de 500 kg : 100 € + 20€ de consigne en sac de 35 kg : 7,50 € + 1€ de consigne PROMO : -20% jusqu'au 15/06/12 AMBIANCE ESCALIER Contact : 03.88.80.18.17 Toutes les annonces sur www.csib.fr Le DTU : un appui technique et non une contrainte Les enquêtes menées récemment démontrent que les professionnels subissent plus qu’ils n’utilisent les DTU (Documents Techniques Unifiés). Cet état de fait est paradoxal car ces documents sont la synthèse des règles de mise en œuvre et des règles de calcul pour les travaux du bâtiment et ils devraient représenter un outil pratique pour les professionnels. Le gouvernement poursuit sa politique d’extension des téléprocédures fiscales et sociales. L’objectif étant la généralisation des téléprocédures à toutes les entreprises dans les années à venir. Depuis le 1er octobre 2011, les entreprises dont le chiffre d'affaire annuel est supérieur à 230.000€ doivent obligatoirement télédéclarer et télérégler leur TVA, télérégler leur Impôt sur les Sociétés, télérégler leur Taxe sur les Salaires et opter pour un mode de paiement dématérialisé pour leur CFE. De nouvelles mesures ont été annoncées concernant les prochains abaissements de seuil des téléprocédures. Ainsi, les entreprises soumises à l’IS seront dans l’obligation de télédéclarer et de télérégler leur TVA, quel que soit leur CA au 1er octobre 2012 et télérégler leur IS au 1er janvier 2013. Pour les entreprises non soumises à l’IS, le seuil de télédéclaration de la TVA fixé actuellement à 230.000€ de CA, serait abaissé à 80.000€ en octobre 2013. La procédure devrait être généralisée à l'ensemble des entreprises en 2014. Une proposition de loi, discutée en octobre 2011, prévoit que la dématérialisation des déclarations sociales suive la même voie que les téléprocédures fiscales. La déclaration préalable à l’embauche devrait être adressée par voie électronique à compter du 1er janvier 2012 par les grandes entreprises ayant accompli plus de 1500 embauches au cours de l’année civile précédente. Ce seuil serait abaissé à 500 dès le 1er janvier 2013. Les établissements de 10 salariés et plus seront dans l’obligation d’établir l’attestation d’assurance chômage par voie électronique à compter du 1er janvier 2012. Actuellement, les entreprises redevables de 150.000€ de cotisations et contributions sociales au titre de l'année civile précédente doivent avoir recours aux téléprocédures. À compter du 1er janvier 2012, le seuil sera abaissé à 100.000€. L’obligation de télédéclaration et de télépaiement en ligne seraient étendue aux entreprises soumises à l’obligation de verser mensuellement leurs cotisations sociales. Au 1er janvier 2013, le seuil serait à nouveau abaissé à 50.000€. La Déclaration Sociale Nominative a pour objectif de regrouper les données nominatives ayant servi au calcul de la paie. Elle serait effectuée en ligne automatiquement au moment de la paie et comprendrait la rémunération mensuelle du salarié ainsi que les mouvements relatifs à son arrivée et son départ. Au 1er janvier 2013, la DSN permettra aux employeurs de remplacer les déclarations auxquelles ils sont tenus auprès des organismes d'assurance maladie et de Pôle Emploi. Son recours devrait devenir obligatoire à l'horizon 2016. Mais la commission des affaires sociales souhaite repousser son entrée en vigueur à 2018, jugeant l'échéance proposée peu réaliste. Les promesses de François Hollande Pendant la campagne électorale, les candidats ont rivalisé de promesses et d’intentions. Le nouveau Président de la République a pris un certain nombre d’engagements qui concernent les petites entreprises et le bâtiment. Alors qu’il vient juste d’être élu Président de la République, il nous a semblé utile de rappeler ici les principaux engagements pris par François Hollande pendant sa campagne électorale. Qu’il s’agisse de l’environnement économique des entreprises, et notamment des plus petites d’entre elles, des mesures sociales ou de la politique du logement que le nouveau Chef de l’Etat entend conduire, beaucoup de points restent à préciser et la CAPEB y veillera pour ce qui concerne les mesures susceptibles d’avoir un impact pour les entreprises artisanales du bâtiment. Economie et Fiscalité : la croissance en ligne de mire Pour relancer la croissance, François Hollande compte sur les PME. Il a annoncé la création d’une banque publique d’investissement qui s’appuiera sur la caisse des dépôts, le fonds stratégique d’investissement et Oséo et qui sera décentralisée. Un livret d’épargne industrie devrait voir le jour pour financer les petites et moyennes entreprises ainsi que les entreprises innovantes. Des allégements fiscaux seront prévus pour les entreprises qui investissent en France et le crédit d’impôt recherche sera amélioré. Beaucoup de changement est à attendre du côté fiscal, à commencer par l’alourdissement de la fiscalité des successions. Mais s’agissant de transmission d’entreprises, François Hollande a précisé qu’il serait vigilant pour que les plus-values de cession soient traitées comme un revenu exceptionnel et donc "lissables" sur plusieurs années. De même, l’exonération des droits de succession en faveur des conjoints survivants serait maintenue. Un projet de loi de finances rectificatives sera soumis au Parlement en juillet. Il devrait contenir toutes les mesures fiscales annoncées par le nouveau Président : plafonnement des niches fiscales à 10 000 € par an et par ménage, diminution du crédit d’impôt pour emploi à domicile, alignement de l’imposition des revenus du capital sur le barème de l’impôt sur le revenu, instauration d’une tranche à 75% pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros et d’une tranche à 45 % pour les revenus annuels supérieurs à 150 000 €. Le texte procéderait à l’annulation de l’augmentation du taux de TVA à 21,6 % et des allégements de charges promis aux entreprises en contrepartie et au retour au taux de 19,6 %. Le texte intègrerait aussi une nouvelle modulation de l’impôt sur les sociétés selon INTERNET Les DTU sont le fruit d’une coopération entre professionnels de la construction (dont la CAPEB) et l’AFNOR (Association Française de Normalisation). Les informations précisées dans le DTU portent essentiellement sur les ouvrages, les aspects produits étant théoriquement définis dans les normes produits. Ainsi les DTU sont parfois dénommées normes ouvrages. Néanmoins, certains DTU comportent des informations sur la fabrication des ouvrages lorsque ces derniers sont traditionnellement fabriqués par des entreprises du bâtiment comme c’est le cas pour les charpentes en bois. Les données techniques qui sont rassemblées dans les DTU n’ont pas un caractère obligatoire : il s’agit de recommandations pour techniques réputées traditionnelles et pour des ouvrages courants sans caractère exceptionnel. Ils sont publiés par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Depuis 1989, les DTU font partie des normes françaises NF. Ainsi, à chaque DTU correspond un numéro de norme NF. Ces documents de référence, qui représentent un gage de respect des "règles de l’art", s’adressent aussi bien aux maîtres d’ouvrage, aux maîtres d'oeuvre, aux entreprises, qu’aux experts en cas de litige. La liste complète des DTU, avec leur date de validité, est consultable sur le site internet du CSTB. Le site de l’AFNOR permet de consulter le statut normatif des DTU. Vous pouvez acheter le contenu auprès de l’un de ces deux organismes. En principe, le maître d’ouvrage n’a pas à acheter ces documents qui sont très techniques et qui doivent être interprétés par des professionnels.Les DTU sont consultables par informatique sur les CD-REEF. Dans le cas de marchés privés, il n’existe pas d’obligation légale au respect des DTU, mais comme ces documents reprennent des obligations formulées dans des textes réglementaires, il est préférable de s’y référer. De plus, les obligations liées à la normalisation font que les NF-DTU deviennent inévitables. Un maître d’ouvrage peut demander leur respect en faisant référence à l’article 5.1 de la norme NF P03-001 qui précise que «sauf dérogation dans les documents particuliers du marché, l’exécution des travaux traditionnels est soumise aux dispositions des DTU existants, et que les fournitures doivent répondre aux spécifications des Normes Françaises existantes». Mais l’obligation vient aussi du fait des assureurs qui considèrent que la technique courante correspond à une réalisation systématiquement conforme aux prescriptions des DTU. Dans le cas de marchés publics, la référence aux normes homologuées ainsi que leur respect est obligatoire car les DTU et les normes Produits sont référencés dans les pièces du marché. Un professionnel peut néanmoins décider de ne pas respecter ces normes à condition que sa disposition de mise en œuvre soit aussi valable que celle qui est formulée par les DTU. Les informations définies dans un DTU Le cahier des clauses spéciales (CCS) définit les limites des obligations envers les autres corps d’état ou du maître d‘ouvrage et plus particulièrement le domaine d’application du DTU, Le cahier des clauses techniques (CCT) définit par corps d’état les conditions à respecter pour la bonne exécution des travaux du domaine concerné, notamment les références normatives et réglementaires en vigueur, la conception générale de l’ouvrage à construire, la préparation ou la réception des supports, les conditions préalables à l’exécution des ouvrages, les tolérances des ouvrages supports, les conditions d’élaboration globale des ouvrages ainsi que des annexes (optionnelles) qui apportent de nombreuses précisions sur les réglementations ou sur des règles de calcul simplifiées. Les Critères Généraux de choix des Matériaux (CGM) Il définit tous les matériaux utilisables pour la construction de l’ouvrage à l’appui des normes Produits en vigueur et du domaine d’application du DTU concerné. Les fascicules de documentation (FD) comportent des cahiers supplémentaires appelés Fascicules de documentation (FD) qui sont purement informatifs et qui peuvent porter sur des informations de conception, de calcul ou de fabrication desdits ouvrages par exemple. Les DTU représentent un outil d’information extrêmement important pour les professionnels. Ils représentent aussi l’une des premières défenses des entreprises face aux trop nombreuses exigences déraisonnables (souvent liées à des délais d’exécution trop courts) des maîtres d’œuvre ou maîtres d’ouvrage, qui souvent sont soumis à des impératifs financiers tellement importants qu’ils en oublient toute notion de qualité et de pérennité de l’ouvrage en construction. Info pro Généralisation des téléprocédures fiscales et sociales

Les Chiffres du Bois Le DTU : un appui technique et non ... · Au total : 25 à 30 m3, peut être vendu séparément (au min 2 m3). ... DTU et les normes Produits sont référencés

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Salaires Index bâtiment (janvier 2012)

SMIC au 01/01/2012 BT01 871,90 Actuabois mai 2012Horaire 9.22 € BT16a 115,30 Indice mensuel 114.45Mensuel 35 h 1.398,37 € BT17 114,10 Coefficient d’actualisationMinimum garanti 3,44 € BT18a 115,50 Mois 0,638%Panier 8,40 € BT19a 113,60 Trimestre 0,815%Limite d’éxo 8,30 € BT20a 113,40 Semestre 1,127%Plafond au 01/01/2012 Année 2,233%

Mois 3.031 € 2 ans 5,015%Trimestre 9.093 € 3 ans 8,119%Semaine 700 € 4 ans 12,359%Salaire ouvrier 5 ans 15,774%Évolution annuelle +2,18% 10 ans 27,910%

Taux d’intérêt légal 2012 0.71% Indice des prix à la consommationIntérêt légal majoré 5.71% Variation mensuelle +0.40%

Hausse des prix +2.30%Taux d’usure 2° trim 2012 Prêt aux Ets 6,37% Découvert 13,67%Indice du coût à la construction 3° trim 2011 1624 2° trim 2011 1593

Les Chiffres du Bois

Mai-JUiN 2012 - N°199

C.A.P.B

C S

I B

CSIB - CAPB - CAPEB 3 rue Jean MonnetBP 68055 67038 Strasbourg Cedex

03.88.10.28.00

[email protected] www.csib.fr

Sommaire Promesses électorales ..............1-3Poussières de bois .................4DTU .............................................5Petites annonces ....................6Chiffres du bois .......................6

La Lettre mensueLLe des artisans du bois

Cherche associé en pose menuiserie, pose cuisines, agencement, outillage fourni et véhicule. Trésorerie saine - Secteur Haguenau Nord. Contact : 03.88.07.30.10. Dépann'Poses M. MARCADELLA

Cause invalidité et départ à la retraite, entreprise de menuiserie cherche repreneur ou acheteur. Tél: 06.70.27.53.85

Maître Ebéniste cherche un emploi24 ans d'expérience professionnelleResponsable de production - Responsable d'atelier - Secteur de MolsheimTél.09.51.84.51.45. Port.06.21.32.57.64

Jeune homme cherche emploi de dessinateur - technicien bureau d'étude en menuiserie-agencement sur Saverne Hochfelden Haguenau Strasbourg NordContact :03.69.55.46.12. Port.06.75.75.60.28.

Menuisier Ebéniste 19 ans dans le métier du bois - CAP Menuisier, CAP Ebéniste, BC Ebéniste, BTMA Bois cherche un emploi sur le secteur de Sélestat - Port.06.76.71.67.11. Mail : [email protected]

Cause départ à la retraiteVends Différentes épaisseurs - Plots hêtre - 2ème choix - Plots frêne - Diverses machines + séchoir - Escaliers SCHMITT Christian Tél.03.88.70.45.68.

Vends Plots hêtre et frêne, ép 50 et 70 mm, rabletés, sciés début avril 2012. Au total : 25 à 30 m3, peut être vendu séparément (au min 2 m3). Hêtre : 325 € HT / m3 - Frêne : 385 € HT / m3 - Briquette de bois (hêtre, frêne, chêne massif), en sac de 500 kg : 100 € + 20€ de consigne en sac de 35 kg : 7,50 € + 1€ de consigne PROMO : -20% jusqu'au 15/06/12AMBIANCE ESCALIERContact : 03.88.80.18.17

Toutes les annonces sur www.csib.fr

Le DTU : un appui technique et non une contrainte

Les enquêtes menées récemment démontrent que les professionnels subissent plus qu’ils n’utilisent les DTU (Documents Techniques Unifiés). Cet état de fait est paradoxal car ces documents sont la synthèse des règles de mise en œuvre et des règles de calcul pour les travaux du bâtiment et ils devraient représenter un outil pratique pour les professionnels.

Le gouvernement poursuit sa politique d’extension des téléprocédures fiscales et sociales. L’objectif étant la généralisation des téléprocédures à toutes les entreprises dans les années à venir. Depuis le 1er octobre 2011, les entreprises dont le chiffre d'affaire annuel est supérieur à 230.000€ doivent obligatoirement télédéclarer et télérégler leur TVA, télérégler leur Impôt sur les Sociétés, télérégler leur Taxe sur les Salaires et opter pour un mode de paiement dématérialisé pour leur CFE. De nouvelles mesures ont été annoncées concernant les prochains abaissements de seuil des téléprocédures. Ainsi, les entreprises soumises à l’IS seront dans l’obligation de télédéclarer et de télérégler leur TVA, quel que soit leur CA au 1er octobre 2012 et télérégler leur IS au 1er janvier 2013. Pour les entreprises non soumises à l’IS, le seuil de télédéclaration de la TVA fixé actuellement à 230.000€ de CA, serait abaissé à 80.000€ en octobre 2013. La procédure devrait être généralisée à l'ensemble des entreprises en 2014.Une proposition de loi, discutée en octobre 2011, prévoit que la dématérialisation des déclarations sociales suive la même voie que les téléprocédures fiscales. La déclaration préalable à l’embauche devrait être adressée par voie électronique à compter du 1er janvier 2012 par les grandes entreprises ayant accompli plus de 1500 embauches au cours de l’année civile précédente.

Ce seuil serait abaissé à 500 dès le 1er janvier 2013. Les établissements de 10 salariés et plus seront dans l’obligation d’établir l’attestation d’assurance chômage par voie électronique à compter du 1er janvier 2012. Actuellement, les entreprises redevables de 150.000€ de cotisations et contributions sociales au titre de l'année civile précédente doivent avoir recours aux téléprocédures. À compter du 1er janvier 2012, le seuil sera abaissé à 100.000€. L’obligation de télédéclaration et de télépaiement en ligne seraient étendue aux entreprises soumises à l’obligation de verser mensuellement leurs cotisations sociales. Au 1er janvier 2013, le seuil serait à nouveau abaissé à 50.000€.La Déclaration Sociale Nominative a pour objectif de regrouper les données nominatives ayant servi au calcul de la paie. Elle serait effectuée en ligne automatiquement au moment de la paie et comprendrait la rémunération mensuelle du salarié ainsi que les mouvements relatifs à son arrivée et son départ. Au 1er janvier 2013, la DSN permettra aux employeurs de remplacer les déclarations auxquelles ils sont tenus auprès des organismes d'assurance maladie et de Pôle Emploi. Son recours devrait devenir obligatoire à l'horizon 2016. Mais la commission des affaires sociales souhaite repousser son entrée en vigueur à

2018, jugeant l'échéance proposée peu réaliste.

Les promesses de François Hollande Pendant la campagne électorale, les candidats ont rivalisé de promesses et d’intentions. Le nouveau Président de la République a pris un certain nombre d’engagements qui concernent les petites entreprises et le bâtiment.

Alors qu’il vient juste d’être élu Président de la République, il nous a semblé utile de rappeler ici

les principaux engagements pris par François Hollande pendant sa campagne électorale. Qu’il s’agisse de l’environnement économique des entreprises, et notamment des plus petites d’entre elles, des mesures sociales ou de la politique du

logement que le nouveau Chef de l’Etat entend conduire, beaucoup de points restent à préciser

et la CAPEB y veillera pour ce qui concerne les mesures susceptibles d’avoir un impact pour les entreprises

artisanales du bâtiment.

Economie et Fiscalité : la croissance en ligne de mire

Pour relancer la croissance, François Hollande compte sur les PME. Il a annoncé la création d’une banque publique d’investissement qui s’appuiera sur la caisse des dépôts, le fonds stratégique d’investissement et Oséo et qui sera décentralisée. Un livret d’épargne industrie devrait voir le jour pour financer les petites et moyennes entreprises ainsi que les entreprises innovantes. Des allégements fiscaux seront prévus pour les entreprises qui investissent en France et le crédit d’impôt recherche sera amélioré. Beaucoup de changement est à attendre du côté fiscal, à commencer par l’alourdissement de la fiscalité des successions. Mais s’agissant de transmission d’entreprises, François Hollande a précisé qu’il serait vigilant pour que les plus-values de cession soient traitées comme un revenu exceptionnel et donc "lissables" sur plusieurs années. De même, l’exonération des droits de succession en faveur des conjoints survivants serait maintenue.Un projet de loi de finances rectificatives sera soumis au Parlement en juillet. Il devrait contenir toutes les mesures fiscales annoncées par le nouveau Président : plafonnement des niches fiscales à 10 000 € par an et par ménage, diminution du crédit d’impôt pour emploi à domicile, alignement de l’imposition des revenus du capital sur le barème de l’impôt sur le revenu, instauration d’une tranche à 75% pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros et d’une tranche à 45 % pour les revenus annuels supérieurs à 150 000 €. Le texte procéderait à l’annulation de l’augmentation du taux de TVA à 21,6 % et des allégements de charges promis aux entreprises en contrepartie et au retour au taux de 19,6 %. Le texte intègrerait aussi une nouvelle modulation de l’impôt sur les sociétés selon

INTERNET

Les DTU sont le fruit d’une coopération entre professionnels de la construction (dont la CAPEB) et l’AFNOR (Association Française de Normalisation). Les informations précisées dans le DTU portent essentiellement sur les ouvrages, les aspects produits étant théoriquement définis dans les normes produits. Ainsi les DTU sont parfois dénommées normes ouvrages. Néanmoins, certains DTU comportent des informations sur la fabrication des ouvrages lorsque ces derniers sont traditionnellement fabriqués par des entreprises du bâtiment comme c’est le cas pour les charpentes en bois. Les données techniques qui sont rassemblées dans les DTU n’ont pas un caractère obligatoire : il s’agit de recommandations pour techniques réputées traditionnelles et pour des ouvrages courants sans caractère exceptionnel. Ils sont publiés par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Depuis 1989, les DTU font partie des normes françaises NF. Ainsi, à chaque DTU correspond un numéro de norme NF.Ces documents de référence, qui représentent un gage de respect des "règles de l’art", s’adressent aussi bien aux maîtres d’ouvrage, aux maîtres d'oeuvre, aux entreprises, qu’aux experts en cas de litige. La liste complète des DTU, avec leur date de validité, est consultable sur le site internet du CSTB. Le site de l’AFNOR permet de consulter le statut normatif des DTU. Vous pouvez acheter le contenu auprès de l’un de ces deux organismes. En principe, le maître d’ouvrage n’a pas à acheter ces documents qui sont très techniques et qui doivent être interprétés par des professionnels.Les DTU sont consultables par informatique sur les CD-REEF.Dans le cas de marchés privés, il n’existe pas d’obligation légale au respect des DTU, mais comme ces documents reprennent des obligations formulées dans des textes réglementaires, il est préférable de s’y référer. De plus, les obligations liées à la normalisation font que les NF-DTU deviennent inévitables. Un maître d’ouvrage peut demander leur respect en faisant référence à l’article 5.1 de la norme NF P03-001 qui précise que «sauf dérogation dans les documents particuliers du marché, l’exécution des travaux traditionnels est soumise aux dispositions des DTU existants, et que les fournitures doivent répondre aux spécifications des Normes Françaises existantes». Mais l’obligation vient aussi du fait des assureurs qui considèrent que la technique courante correspond à une réalisation systématiquement conforme aux prescriptions des DTU. Dans le cas de marchés publics, la référence aux normes

homologuées ainsi que leur respect est obligatoire car les DTU et les normes Produits sont référencés dans les

pièces du marché. Un professionnel peut néanmoins décider de ne pas respecter ces normes à condition que sa disposition de mise en œuvre soit aussi valable que celle qui est formulée par les DTU.

Les informations définies dans un DTU

Le cahier des clauses spéciales (CCS) définit les limites des obligations envers les autres corps d’état ou du maître d‘ouvrage et plus particulièrement le domaine d’application du DTU, Le cahier des clauses techniques (CCT) définit par corps d’état les conditions à respecter pour la bonne exécution des travaux du domaine concerné, notamment les références normatives et réglementaires en vigueur, la conception générale de l’ouvrage à construire, la préparation ou la réception des supports, les conditions préalables à l’exécution des ouvrages, les tolérances des ouvrages supports, les conditions d’élaboration globale des ouvrages ainsi que des annexes (optionnelles) qui apportent de nombreuses précisions sur les réglementations ou sur des règles de calcul simplifiées.Les Critères Généraux de choix des Matériaux (CGM)Il définit tous les matériaux utilisables pour la construction de l’ouvrage à l’appui des normes Produits en vigueur et du domaine d’application du DTU concerné.Les fascicules de documentation (FD) comportent des cahiers supplémentaires appelés Fascicules de documentation (FD) qui sont purement informatifs et qui peuvent porter sur des informations de conception, de calcul ou de fabrication desdits ouvrages par exemple.Les DTU représentent un outil d’information extrêmement important pour les professionnels. Ils représentent aussi l’une des premières défenses des entreprises face aux trop nombreuses exigences déraisonnables (souvent liées à des délais d’exécution trop courts) des maîtres d’œuvre ou maîtres d’ouvrage, qui souvent sont soumis à des impératifs financiers tellement importants qu’ils en oublient toute notion de qualité et de pérennité de l’ouvrage en construction.

Info pro

Généralisation des téléprocédures fiscales et sociales

Frais kilométriquesLes évaluations kilométriques des frais de voitures et motocycles pour l’imposition des revenus de 2011 sont publiées. Les barèmes sont identiques à ceux publiés pour 2010.

Date limite de la déclaration commune de revenusLes travailleurs indépendants doivent déclarer leurs revenus au plus tard le 31 mai 2012 (déclaration papier) ou le 11 juin 2012 (télé-déclaration). Les artisans, commerçants, industriels et membres des professions libérales doivent en principe faire parvenir une déclaration commune de revenus auprès du Régime social des indépendants (RSI) afin de calculer le montant de leurs cotisations et contributions sociales. Cette déclaration des revenus perçus en 2011 doit être transmise au plus tard :- le 31 mai 2012 lorsqu'elle est complétée par le biais d'un formulaire papier (formulaire Cerfa n° 10020*16)

- le 11 juin 2012 lorsqu'elle est effectuée par voie électronique via le site : www.net-entreprises.fr.

Attention : en cas de retard, une pénalité pour déclaration tardive s'élevant à 3 % de la cotisation est susceptible d'être appliquée.

Campagne de publicité de la filière boisDepuis le 14 mars, bois.com est était présent sur les écrans de télévision avec un nouveau film publicitaire. Diffusé jusqu'au 8 avril, celui-ci mettaient en scène deux jeunes parents, qui expliquaient à leur fille comment, à sa naissance, ils ont pu agrandir leur maison grâce à une extension bois, puis embellir leur jardin avec une terrasse en bois. Le spot était décliné en deux formats courts, de 20" et 12" et diffusé aux heures de grande écoute sur les chaînes nationales du Service Public, sur la TNT ainsi que sur certaines chaînes thématiques. Durant les trois semaines de diffusion, la publicité sera visible 774 fois. C'est la troisième année consécutive qu'une campagne télévisée était menée par bois.com.

En Brefla taille des entreprises : 35 % pour les grandes entreprises, 30 % pour les PME et 15 % pour les TPE. La réforme de la taxe professionnelle serait modifiée par ce texte et

la taxation sur les banques et les compagnies pétrolières augmentée.

Enfin, il est possible que le paiement de l’ISF soit décalé à la rentrée afin de permettre l’application dès cette année de l’ancien barème. Les ménages dont le patrimoine est inférieur à 1,3 million d’euros resteraient exonérés.

S’agissant de pouvoir d’achat, François Hollande a promis

un coup de pouce au Smic et son indexation désormais sur la croissance. Pour les familles, une augmentation de l’allocation de rentrée scolaire est programmée à hauteur de 25 %. Est également annoncé le blocage des prix des carburants

mais pour trois mois seulement.

«Nous aurons d’emblée un blocage du prix des carburants suivi du rétablissement de la TIPP flottante parce qu'il n'y a pas de raison que ce soit encore une fois le consommateur et vous au final qui en portiez le prix dans vos activités » avait déclaré Pierre Moscovici lors de notre assemblée générale le 12 avril.

Social : quelques nouveautés et

hausse des charges

L’éducation et l’emploi seront des priorités pour le quinquennat qui s’ouvre. Le fameux «contrat de génération» prôné par le candidat Hollande devrait se traduire par une exonération totale de charges pendant cinq ans pour l’embauche en CDI d’un jeune accompagné dans l’entreprise par un sénior.

Les allégements Fillon sur les bas salaires seront rabotés mais la défiscalisation et les exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires ne seraient pas annulées pour les TPE. Le seuil d’allègement de cotisations sur les bas salaires serait abaissé à 1,5 Smic (contre 1,6 aujourd’hui).

En matière de retraite, celles et ceux qui ont commencé à travailler avant 18 ans seront heureux d’apprendre que le projet du nouveau Président de la République est de leur permettre de prendre leur retraite à 60 ans, sous réserve qu’ils aient toutes leurs annuités.

Une large partie des dossiers sociaux sera traitée avec les partenaires sociaux dans le cadre d’une conférence qui devrait avoir lieu en juillet. Elle devrait être particulièrement dense puisqu’il s’agit d’y évoquer la politique de l’emploi, la formation professionnelle, la lutte contre la précarité, l’égalité homme/femme, l’encadrement des licenciements boursiers, mais aussi le pouvoir d’achat

et les salaires, la bonification des heures supplémentaires, les nouvelles règles de fixation du Smic, le contrat de génération… bref, les chantiers sociaux ne vont pas manquer !

Les partenaires sociaux auront du pain sur la planche et ce d’autant plus que François Hollande s’est engagé à inscrire dans la Constitution la consultation préalable des partenaires sociaux avant l’adoption d’une loi.

La reconnaissance de la spécificité des petites entreprises

Reconnaitre concrètement les spécificités des petites entreprises est l’une de nos revendications majeures qui figure d’ailleurs en premier plan de notre Livre Blanc. On notera donc avec espoir l’engagement du Président de la République à garantir le principe de non-rétroactivité des lois pour assurer la stabilité législative dont les entreprises ont tant besoin et à prendre en compte la spécificité des petites entreprises avant l’adoption d’une nouvelle loi, en mesurant préalablement ses effets potentiels sur les petites entreprises.

Conscient des difficultés de financement des petites entreprises et de la fragilité de leur trésorerie, François Hollande a aussi affirmé qu’il avait l’intention de réduire les délais de paiement des TPE/PME par les grandes entreprises de trois mois à un mois.

La part des petites entreprises dans la commande publique devrait être relevée et, lorsqu’il n’était encore que candidat, François Hollande a d’ailleurs fait part de son intention de créer un médiateur spécifique pour les marchés publics.

Des ambitions pour le logement, en particulier social

C’est surtout le logement social qui préoccupe François Hollande. Sa première proposition vise à encadrer les loyers pour limiter les prix excessifs. Il compte y parvenir en établissant des références de prix

ville par ville. Son objectif est la construction de logements 2,5 millions de logements sur cinq ans dont 150 000 sociaux répondant à la diversité des besoins : jeunes ménages, personnes seules, familles recomposées, logements adaptés au vieillissement, etc.

Pour parvenir à ses fins, le Chef de l’Etat a annoncé le doublement du plafond du Livret A et du Livret Développement durable, le durcissement de la loi SRU avec une multiplication par 5 de la sanction financière à laquelle s’expose une commune qui n’a pas 20 % de logements sociaux.

Il entend aussi mettre des terrains de l’Etat à la disposition des organismes HLM pour la construction de logements sociaux à prix abordable. 100 000 logements sont ainsi escomptés. La fiscalité foncière sur les terrains constructibles laissés nus sera aussi renforcée pour inciter leur mise sur le marché.

«Le doublement des aides à la pierre représentera un potentiel de 20 à 30 milliards d’euros. Nous ferons appliquer la loi, les fonds récoltés par le Livret A vont être investis et non pas portés à l’actif des banques ». Pierre Moscovici à l’assemblée générale de la CAPEB

Les logements intermédiaires sont aussi visés. Les investisseurs institutionnels seront incités à s’y intéresser. Le rôle de l’Anah devrait être conforté pour lutter contre l’habitat indigne et générer une offre de logements à loyers intermédiaires dans le parc privé. Ses ressources seront rebudgétées.

Il est prévu d’achever le programme national de rénovation urbaine et d’engager un PNRU 2 pour les villes moyennes avec un budget d’un milliard d’euros par an.

La mixité sociale sera recherchée et la règle des trois tiers bâtis devrait permettre d’atteindre cet objectif : des logements sociaux dans les quartiers et communes aisés, des logements en accession et locatif libre dans les espaces comptant beaucoup de logements sociaux.

Un coup de pouce est prévu pour favoriser l’accession à la propriété des moins aisés : les jeunes actifs et les classes moyennes sans patrimoine. Un prêt à taux zéro conforté leur sera proposé et des terrains constructibles seront libérés.

Autre projet qui devrait intéresser très directement les artisans du bâtiment : la lutte contre la précarité énergétique. Un vaste plan est prévu pour l’isolation thermique d’un million de logements par an dont 600.000 logements anciens. L’objectif est aussi de créer des emplois non délocalisables. On peut lire dans le programme du candidat Hollande : « c’est l’occasion de développer l’artisanat ainsi que de nouvelles filières de formation et d’activités, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et de l’éco-construction ».

Le nouveau Président devrait aussi engager une réforme dans la gouvernance des politiques de l’habitat qu’il souhaite installer à l’échelon des intercommunalités. Le pilotage de la politique de la ville devrait aussi être modifié : refondation du conseil national des villes, réforme de la géographie prioritaire, rattachement direct au Gouvernement des soutiens aux territoires délaissés.

Info pro

POUSSIERES DE BOIS : RIEN N'EST GAGNE !Les entreprises du secteur du bois le savent : le nouveau régime relatif au niveau de poussières est totalement inapplicable. Des études conduites par des laboratoires indépendants ont démontré que la valeur limite d'exposition aux poussières (VLEP), théoriquement de 1mg/m3 d'air, était en réalité de 0,3, du fait du système de contrôle mis en place par le ministère du Travail, comportant neuf mesures durant huit heures avec aucun dépassement possible.C'est pourquoi la filière bois ne s'est pas précipitée pour signer la convention que propose depuis plusieurs mois la Direction Générale du Travail (DGT), destinée à accompagner la profession. L'Union nationale artisanale Charpente-menuiserie-agencement était sur ce dossier à l'unisson de la filière, au sein de l'association France bois industrie entreprises (FBIE), qui rassemble toutes les organisations professionnelles de la première transformation à la mise en oeuvre.Or, deux des revendications de FBIE viennent d'être entendues. Primo, la DGT a accepté d'intégrer dans la convention une clause prévoyant le retrait du marché ou la mise en conformité des machines qui, bien que marquées CE, ne permettent pas d'atteindre les valeurs réglementaires. Secundo, le ministère a accepté la création d'un comité de pilotage destiné à accompagner au fil du temps les évolutions et les modifications

des procédures de contrôle. La filière a donc choisi de signer la convention.Pour autant, il ne faut pas croire que la partie est gagnée. Si l'instance de discussion permettant de faire évoluer les règles existe, cela ne présume pas de l'issue des débats. La voix des entreprises sera-t-elle entendue ? Réponse dans les mois à venir...

La loi Warsmann a été publiéeDans le cadre du dispositif TEPA (travail emploi pouvoir d'achat), la réalisation d'heures supplémentaires ou complémentaires ouvre droit pour l'entreprise a une déduction forfaitaire des cotisations patronales. L'article 37 de la loi Warsmann réserve désormais le bénéfice de la majoration de 1€ aux seules entreprises occupant moins de vingt salariés. A compter du 1er janvier 2013, les entreprises qui occupent neuf salariés au plus devront déclarer et payer leurs cotisations sociales par la voie de dématérialisation, si au titre de l'année civile précédente elles étaient redevables d'un montant supérieur à 50 000 €. A son article 45, la loi précise que la mise en place d'une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale a l'année prévue par accord collectif ne constitue pas une modification du contrat de travail. Cette disposition ne s'applique pas aux salariés à temps partiel. L'article 47 de la loi précise que pour tous les licenciements pour inaptitude non professionnelle notifies à compter du 24 mars 2012, le salarié n'effectue pas le préavis et celui-ci ne lui est pas rémunéré. Toutefois, dorénavant, le terme du contrat de travail est fixé à la date de notification du licenciement. De plus, le préavis, bien que non réalisé, est pris en compte pour le calcul de l'indemnité de licenciement.

Finitions aqueuses, des solutions pour l'ameublement et l'agencementLes finitions aqueuses sont une technologie peu connue, en particulier dans le milieu des artisans et des petites entreprises de l'ameublement et de l'agencement.Les responsables techniques sont pourtant à la recherche d’informations sur l’offre des fournisseurs de produits et/ou de matériels, et de solutions pour réduire les émissions de composés organiques volatils.L'objectif de la journée organisée par le FCBA le 21 juin prochain, avec le concours de l’AFPIA Sud-Est, du CETIAT, de l’ADEME et du CODIFAB, sera de donner des solutions technico-économiques de la technologie aqueuse pour les diverses parties prenantes: TPE et PME de l’ameublement et de

l’agencement,fournisseurs, distributeurs, créateurs et concepteurs. Un volet énergie process sera évoqué. Enfin, l’accent sera mis sur des témoignages d’entreprises partenaires (mobilier meublant, salles de bains ou de bureau, agenceur, etc), complétés par des tables rondes avec différents fournisseurs de produits, d’équipements, y compris ceux pour préparer les surfaces ou traiter les effluents