Office de la Recherche Scientifiqueet Technique Outre-Mer

.......Bureau Central d'Hydrologie

.......

République TUNISIENNE.......

Secrétariat d'État à l'Agriculture.......

Bureau d'Inventairedes Ressources Hydrauliques

.......(B. 1. R. H.)

..Les Etudes Hydrologiques en TUNISIE

\,

(Rapport d'expert)

par

Marcel ROCHE

TUNIS· Mai 1963

Office de la Recherche Scienti-

fique et Technique Outre-Mer

Bureau Central d'Elvdrologie

Republique Twlisienne

Secretariat d'Etat à l'Agriculture

Bureau d'Inventaire des

Ressources Hydrauliques

(B.I.R.H.)

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Les Etudes Hydrologiques en TUNISIE

(Rapport d'expert)

par

Narce 1 ROCHE

TUNIS -" Mai 1963.

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SOMMAIRE"

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12

36

- Résultais

Avant-proposl - Examen des conditions actuelles et reoom­

mandations diverses1.1 - Organisation générale

1.1.1 - Seotion d'hydrométéorologio1.1.2 - Section d'hydrologie

1.2 - Observations pluviométriques ct éva­porimé -Griques

1.3 - Observations limnimétriques1.4 - MéJehodes de mesure des débits

1.4.1 - Procédés de jaugeages1.4.2 - Equipes de terrain1.4.3 - Dépouillement' des résultats

1.5 - Méthodes d'interprétation

...

2 - Organisation générale proposée 15

.:

22

23

1820

20journalières 21mensualles

3 - Classement préoonisé pour l'ensemble desdonnées3.1 - Données pluviofl1,étriques

3.1.1 - Fichier signalétique des sta­tions

3.1.2 - Fichier des pluies3.1.3 Fichier des pluies

et annUEl IlesRésultats des pluviographes

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23

.'3.2 - Données évaporimétriques3.3 - Données hydrologiques

3.3.1 Fichier signalétique des sta-tions 23

3.3.2 - Dossiers hJrdrologiques 243.3.3 - Fichier des données de b~se 25

4 - Etudes générales d'interprétdtion 274.1 - Etudes concernant la pluviométrie 214.2 - Etudes concernant l'évaporation 284.3 - Etudes hydrologiClues 28

5 - Etudes sur bassins .e::cp6rimentaux 30

6 Collaboration éVGntuelle de l'ORSTOM avecle B.I.R.H. 30

,.. '

..'

Avant propos

La mission cOl~iée 1 l'expert de l'üRS~OM, du 4 au16 Y2i 196), avait pour but:

- d'examiner la. structure actuelle des sections hy­drométéorologique et hydrologique du B.I.R.H.

- d'examiner 1-a stiructure des réseaux hydrologiqueset pluviométriques, les i,léthodes.d'observ1:3.tions et de mesures,ainsi que les méthodes d'in'~er::}réJGa:l;ionnécessitées l)ar l'exten­sion des résultats dans le teill:Js et dans l'espa.ce en vue des <:3.p­plic~tions ~ratiques.

- de faire toutes ::'lropositions tendant à ';'UCli1enterl' effica.cité de l'organisme 113'drologique et è, améliorer l'uti­lisation de la rtlasse considérable de renseignements déjà exis"Gants.

Après un séjour aussi r3pide en TUNISIE e"i; [,lalgréles fructueuses conversations que nous avons eues s.vec les res­ponsables actuels des études hydrolOGiques, le présent rapportaura nécessairement un ca:i.""a.ctère p:i.""ovisoire et se borner.:~ à unexposé de directives générales, les problèmes de déta.il devantêtre réglés au moment de la mise en ,lace d'un dispositif amélioré.Toutefois, en ce qui concerne l'ossature administrative, nousallions dire bureaucratique, du service, nous n's.vons ~as craintde fournir un schéma très detaillé, car il s'a.git lB. d'élémentsbien connus v facilement ada.ptables à n'importe quel J)ays ;d'autre ~art, nous avons tenu à insister pesamment sur cet aspectde la question dont l'importance ca]itale, dès que les résultatsdéjà acquis ont une certaine extension, échappe bien souvent auxresponsables no~ spécialisés en la nbtière.

..,

- 2 -

I.l- Organisati~~généraleo

Actuelle~ilent, le B.I.R.H. est divisé en 4 sections.

- Section d'hydrométéorologie- Section d'hydrologie et d'hydrométrie- Section d'hydrogéologie- Section de l'Inventaire et des archives.

Les deux premières sections seuleillent font l'objetde notre mission.

1.1.1 - Section d'hYdrométéorologie.

Cette seotion est charGée de

- la gestion des archives climatologiques antérieures

à 1955.- la gestion de la station météorologique de

TUNIS IvlAR OUBIA •

- l'exploitation d'un réseau d'environ 400 pluviomè­tres et 10 pluviographes.

- l'étude générale de la répartition des pluies etde l'intensité des averses.

- différentes étlldes h~-drocliiilatoloGiques en rapportavec ceTtailw projets d'hydraulique.

Elle ~')ublie un bulletin plLlViométrique mensuel (nonofficiel)

Elle comporte actuellement :l chef de section.l observateur.l employé aux écritures •

- 3 -

1.1.2- SQotion d'hydrologie.

Cette soction est chargée :

- de la.. gestion et de l' Gxploi-c,i;~J.Oll de G3 :.;t~·,tions

hydrometriques,- de toutes mesures de débits liQuides,- des pj,,"'élévements indis11ensahles à une étude som-

maire des débits solides, ainsi qu'à l'~ncilyse chi­mique des eaux,

- du cl~ssement et de la conservation de toutes lesdOlulées relatives aux eaux de surface,

- en ~rincipe du contrôle technique des SociétéseffectUQ,nt des études hydrologiques ~our le comptedu Gouvernement Tunisien,

- de tOLltes ét udes d' é:.p.)lic2..tion destinées à fournirles éléments nécessaires à Itél2.bor~.;tion des pro­jots issus du Secrétariat d'Etat à l'A~riculture.Elle utilise à cette fin les données reunies parla section d'hydrométéorologie.

- de l~ publication d'un ~nnua.ire hydrologique pourl'ensemble de la ~UlTISIE.

1.2 - O~se:r:vaJ~~..9-~_j~Ùuviométrigues et_év~orimétriC1ues.

Les obse~vations pluviométriques sont effectuées engénéral avec des pluviomètres type association à surface ré­ceptrice de 400 cm2, installés normalement, quoique en certainsendroits noLts ayons remarqué que les a,l>:)8,reils étaient placésdans une sorte de caisse en bois arasée au niveau de la col­lerette. Ce dispositif est destine à protéger l'~ppareil contreles coups de vent violents risquant de l'em~orter mais uneprotection ôussi efficace pOill~rait être obtenue au moyend'un procédé c:céant moins de turbulence.

Pour les observations pluviOiilétriques, la TUNISIE aété divisée en 5 grandes réGions :

..

l Nord OuestII Oued NedjerdaIII Nord EstIV Centl."'eV Sud

6 000 km2

26 000 km2

8 000 km2

48 000 km2

62 '000 km2

..

- 4 -

Les trois premières réGions, d'une superficie totalede 40 000 km2 bénéficient en €$ros du climat tempéré humidede la classification très ~énerdle des hydrolo~ues de l'Orga­nisation MétéoroloGique Mondiale. Elles sont separées de fa­çon très nette des deux dutres par la dorsale Tunisienne. Lesrégions IV et V appartiennent sans conteste au groupe généraldes zones arides.

La zoue h~ide est équipée de 294 pluviomètres. D'a­près une série d'enqu~tes effectuée à l'échelle mondiale parl' O.M.M., le nombre minimal de pluviomètres à. l1révoir pourune telle zone est de 15 F 0,70, F étant la superficie de lazone en l,lilliers de km2, soit ici 198 ap?areils. Il s'agit làd'un indice plutôt que d'un nombre à res:;;ecter incondition­nellement, mais l'écart est tel qL.l'On peut considérer le ré­seau pluvim.létriClue comüle plus que st:Iifisant. Il faudrait ce­pendant reca.rder les choses plus en déd;ail, car il n'est l)asdit que la rél)artition de ces lJluvioLlètres soit toujours sa­tis~aisante. Quoi qu'il en soit, s'il y aurait peut-êtreintér€t à revoir la répartition des ap:;>areils, il serait inu­tile, et même nuisible, d'en augm.enter le nombre; on serapeut-être rnê:lle am.ené à réduire ce j:.'éseau pour en assurer unemeilleure exô")loitation. Le contrôle des observc.teurs est eneffet un élé~lent extrêmement importa.nt pour l'obtention derésulto.ts v2.1ables et il nous a semblé que, cLans l'état actueldu rèseau, ce contr81e ne pouv~it guère être assuré de façonefficàce.

La zone aride, d'une su~erficie totale de 110 000 km2est équipée de 146 appareils. Pour cette zone, le nombre mi~

nimal conse illé .~1c."r ~'DeN.N., t ouj ours cl 15. suite de la mêmeenQuête est égalé ~ ,7 soit ici 27 ~luviomètres. On voitquÎici encore on est très netteQent en sur-équipement. Il fautt outei'ois noter Clue toute la zone ainsi déf inie ne présentepas partout les i':l~meS cê1ractères d' s.ridité (;t, en fait, laconoentration est bien sU,lJérieure o.U Ford qu'au Sud. Nous re­tiendrons simplement que l'équiDe:-lent est l~.rgelilent suffisantet que l'amélim....ation du réseau devra ~orter sur la. qualitédes observations et non sur la quantite des postes.

Il s'agit là bien entendu du réseau de base, dontchaque station doit être eX210itée indéfiniment. Les ren~r­ques pré cédent8s ne s' opposent null~r,lel1t à l'installation depluviomètres ~endant de courtes durées en vue d'études p2...rti­culières. Par contre, nous n'avons .Jas :i..c1it mention des m.esu­res effectuées d2..ns les stations clirlls:toloGioues de la trétéoro­logie N':',.tiol'''':-'.1c. incltwc.8 0vidcmm.ont d::!.n:J le iéfJC8,U de base.

- 5 -

Nous nOU$ ~ermettons d'insister encore une fois surl'absolue nécessi'~é de renforcer le contl"8le des observateursmême s'il faut pour cela disposer d'tule équipe spéciale.

Outre les ollisures effectuées sm~ pluviomètres jour­naliers, ou ~arfois totalisateurs, on nous a siGnalé l'exis­tence de 19 ~luviographes capables de iournir des enregistre­monts journaliers et perm8tt~nt clinsi d'aocéder à l'dnalysedes intensités de la. pluie pOUl" des durées PotlV~l,nt descendrejusqu'à 15 minutes.

Il Y atu'~üt peut ~tre lieu de cOLU:Jléter ce réseaud'enregistre urs en chois issant s oï.gneuseLilent les emplaceLilents,mais il ne faudr8it guere dépasser le nombre de 5 ou 6 appa­reils supplerilent2.ires ; au-delà cela ne :';Jrésenterait sansdoute 'lue peu d'ill'Gérêt ffi2l.is alourdirait sflrerllent la marched'un service dé jà très occupé par ailleurs.

Les )luviographes actuellement en service sont soità siphon, soit à augets basculeurs. NOL~ proposons de rempla­cer iJroGl"es~ivelilent les pluviogr2<;.1hes à si1)11011 ~ar des plu­viogro.j)lleS à c:.>L\::~ets, d'un ionctiol1J:!erllent plus Sl,U'.

DGns l'état actuel des choses, les relevés des plu­viomètl"~s ont lieu en principe une fois :9ar jours à 8 h dum.utin, SG,uf en cas de fortes averses où les consignes pré­voient ·:Jlusie'.U's relevés en vue d 1 éviter le dé'bordement desappareiïs. Les résultats sont consiGnés sur des carnets à2 volets dont l'un est envoyé mensueller,lent dU B.I.R.H., tan­dis que l'autre reste chez l'observateur. Pour les pluiesimportantes. certaines stations ·tra.nsi~lCttent leurs résultatspar Télex.

Les résultats sont tr.;..nscrits sur des ca.lques, lesst~tions étant grou2ées p~r b~ssins et sous bassins. Le butde cette disposition est de faciliter l'étude critique des re­levés. Les calques donne~t lieu ~ un tiruge )rovisoire aubout d'environ l mois, puis à un tirage définitif 7 à 8 moisa.près lorsClue les oOr.l})léments et les e:\:i)lica.tiol'ls demandés~ux lecte~s p~r le B.I.R.li. sont parvenus. Les tirages défi­nitifs? ré~kis en cWliers, constituent le bulletin pluviomé­trique mensuel.

- 6 -

Ajoutons que les résultats ainsi obtenus sont pu­b~i~s, ::IOur quelques sta.tions ,sélectionnees ~ da.n.s le Bulletinl'-ié-céoroloc;ique Annuel de la. Eétéorologie No.tiondle.

Le processus ainsi suivi est excellent pOlœ l'étu­de cl"'i'i.;ic; ue des données et devr.::.. it €tre maintenu. Mais ilfaudrait-2ot~suivre le dépouillement par une mise en fichesdestinée 8 rendre les àonnées 21us accessibles. Nous avonspu nous l'Gl1dre cOfilpte que le mode de classement actuel étô.itabsolwüent incOmlJatible avec Ul1~ eXyloitation ra.::;>ide q.e l'in­for~.13:Giol'l. Des recomr'lCmda.'cions à ce sujet seront données autitre 3.1 dû ce rapport.

Ou~(;re les releves j;>luviDrilétrirlues, le B.I.R.H. faitprocéder à des mesures d'évaporation sur bacs à quelques sta­tions. Ces bacs sont généralement des bacs Colorado enterrésou des bô.cs en béton. Il serait intéressant de leur adjoindredes b2..cS de classe A, mais, de toute wanière, il nous a sembléque la. question des mesures êVc"'iJorÜilétriflues éta.ient à revoirdans son enselllble et~ pour l'instant, nous n'avons pa.s eu letemps de nous pencher sur l€ ~roblème.

1.3 - ObservatiQ.g.~ ~imn~~~trigues.

A quel~ues exce~tions près, les stations li[Jmimé­'criques de 'J:lID':ISIE sont équiJ.Jées de limnigral)hes, ce qui estpresque une obliga.tion par suite de la v~riation rapide desniveaux due c~u cars.ctsre torl"entiel de 1:.. plup.::..rt des ouedset à l'étendue relativement modestie des bassins. Ces lim.rJ.i­graphes sont doublés d'une échelle de contr81e et bénérdle­ment a.ccoGlpa'l.nés d'une échelle i;J. maXii'ilums. Une gra.nde va.riétéd'aypa~eils est utilisée par le B.I.R.H. :

- Limnigr~phes Richard (à flotteurs)

- Limnigra)hes ott (à flotteurs)

LimnigI'dphes Neyrl1ic Cà 11ression )

- Divers limnigraplles américains.

Les limnigraphes ~ pression sont en général moinssensibles que les limnisr2.l,Jhes 8. flo'l;teurs, d'une exploita­tion plus astreignante, et présentant l'inconvénient de four­nir des dia.gI'éLmmes curvilignes. Par contre leur installél.tionest oeaucoup plus simple et ne nécessite prati<J.u~mel1t ]?b.S deGénie Civil. Dans les endroits difficiles, ils ~pportent unesolution simple et économique.

.'

- 7 -

Les inconvénients de cette diversité sont évidents :~ièces de rechange, p8piers difiérents etc ••• Il faudrdita l'avenir retGnir seulel':.ent un mod31e de lir.migI'aphe à flot­te ur et U..Yl modèle de liflll1ig:r.:'aphe 8. :.;>ression. !\Tous conse ilIonsOTT X ou XX (flotteUl"') et NeJ'rlüc lJour l' s.ppareil à pression.Le liwnigraphe OTT XX est intêressant lorsqu'on veut dispo­ser d' UJ."lG Eutonomie de lila.:>....che ir.l:;?ort2,nte avec une vitesse dedélcoule::lent convenable du j;>8.::.üer.

Pour les observ.J.tions limnimétriques, la TU1TISIEa été divisée en 9 régions, cé_l"e.ctérisées chacune 'par une .let-i;l~e :

- 01..1.eds C5tienJ du Nord (N)

- Bassin du Lac Ichkeul (1)- Bass in de la Ned jerda (N)- Bassin Kébir-Milid1G (K)

- Oueds du Cap Bon (C)

- Bassin Nébana-Zéroud (Z)- Oueds CôJ\ii(;r' (iu Sahel (S)

- Ou-::dw dû L~ régiondésertique de Gabès etde l'Extrême Sud (D)

- Oueds de la réGion deGafsa (G)

9 Stations.

12 Sta. tions .

18 Sta.tions.

5 Stations.

9 Sta.tions.8 StE'.:cions.

Pas de sta.tions.

2 Stations.

3 Stations.

Nous pens ons Cl. u' Ulle telle nOClenclat ure pe ut êtreconservée en sép~rant toutefois, des Oueds côtiers du Sudde Gabès, les Oueds déserti~ues de l'Extrême Sud. On crée2.insi une nouvelle réGion, désignée lJar exemple pdr le Je ttreE, poro'" lar~uelle il n'exis-~e du reste éJ.c'l:;uûllG."lent c3.ucune sta­tion 11~~d:"'''''ol'létriquG.

Si l'on se réfère à la division gé ogra....Jhique utili­sée poru." IGS observ.;.tions lJluviométl""iç,ues, la. zone teml)éréG~lLlLllide so trouve è. la tâte do 52 st2.tions pour 40 000 k1l12,tù.ndis Cl ue 12 stations sont; loc.::ùisées ùans la 'zone ""ride(110 006 km2) •

- 8 -

Pour les }?o~tes hydrométriques, les recomr,lc'..nd.s..tions°.ti.E. relatives au réseau minimal préconisent

- Zone tempérée humide

- Zone aride

.. 5 F 0,70, soit

0,5 F 0,70, soit

66 stations •

14 stations.

....

Le réseç.u hydraumétrique de base Tunisien seraitdonc légérement sous éq,uipé. Ce sous-équipement s~ traduitpé1r un certain malaise lorsqu'on veut au pied levé éta.blirun Drojet pour un point quelconque du territoire. Il ne nousest pas possible, dans le t0m~s très court ~ui nous est al­loué d'examiner le problème a fond, mais il faudra tout demême le faire. Hous pensons pour notre prollre compte que lesous .é~uipement n'est ~as réel et qu'w1e bonae ex~loitationdu réseau exi8t2.nt, ass ortie d'une étude ap~;)l"lofondie desméthodes d'inter~)rétation, lJoUJ....rait peut être suffire u ré­s oudre les pro blêtiles hydrolor;iq ues ddns la. plup:..rt des bas­sins de 1>lus de 100 kra2, mais ce niest là qu'une iii1llression.

Le paragraphe prècédent se rapporte uniquement auxbassins de la zone teillpé~::,ée humide. Pour la. zone aride, bienque 18. concordance entre les recom.nlB.ndaJGions de l'O.h.N. etle nombre des stations existantes soit meillel~es, il y a. deslacunes évidentes, ne serait-ce Que pour les oueds côtiers duSachel et pour le ~assif de ~~,tmata ; au Sud de Gabès. Ilfaut dire que CluelClues tuleS des stations décOf'lIitées n' exis­tent en.fait que sur le ~apier, n'ayant jai~,is pu être encoreexploitées par suite de l'insu~ffisance des mpyens mis à ladisposition du B.I.R.H. Et.pourtant ces régions, qui jus­qu'alors n'ont guère attiré l'attention des pouvoirs publics,commencent à poser des problèmes. Si l'on veut l~s résoudre,il fa.udra bien se n1,:;ttl"'8 a t~esurer les disponibilités en eauxde surface en dépit des difficultés, maDleureusement tropréelles, que l'on sait déjà devoir rencontrer.

Là encore le classement des données laisse beaucoupà désirer, non qu'il ne soit pdS ratiolù~el, ~~is sa fornœmatérielle rend ces données peu accessibles. Il m.s.nque d'autrel)E:.rt un ~él?ertoire de J..~ésultats préélaborés. Cette questionsera vue en dé tail au .:J3:J:.",:,gralüle 3 03 •

•

- 9 -

1.4 - Nothodes dG m..os.w'ü des d6bits - Rés,u).~G~ts •

1.4.1 - Prooèdés de jaugeages.

Toutes les ~ois qu'il est possible, la prèférenceest donnée aux rlles ures COUllJlètes par exploration du champ desvitesses (mesures au moulinet), soit à p3,rtir de ~asserelles,soit par téléphérique (tire,in baladeur du B.I.R.H.) ; les ,jaugeages de basses caux sont en général effectués à GÙ~.Nous n'avons llÙ,S eu le 'i;emps d'examiner en détail le m.atérielutilisé, mais il semble que les res~onsdbles actuels del'h;}rdrololSie en soient sa:Gisfaits. Par contre, la ClUdntitéde nmtériel mise à la disposition des exécutants est trèsinsuffisante ; en i)ar'i;iculier, chaque éq.uil)e ne dis.Qose qued'un seul moulinet et il n',Y El p6.S cle reserve. Or, si l'onveut ~e prémunir contre les erreurs systématicues ~rovenantde l'état des moulinets, il faut que ceux-ci soient vérifiésassez souvent et ~ue7 pour chaque st~tion, des moulinets dif­férents soient utilisés au cours de chaque campagne. Une éçui­pe doit posséder LU1 minimum de 3 m.oulinets.

Le jaugeage yar intécration, c'est à dire effectuéen balaYcint chac:ue vertic~le à vitesse de descente const&nteau moyen d'un treuil :;.~égulateur, n'est pô.S utilisé. Ce procé­dé perr,lettrci.i t pourtcült de ca.gner sur chaque files ure un tel':lpsd'autant plus précieux Que la variation du niveau lors descrues est rapide. Il ne-faut pas oublier que l'êvalL~tion dela cote à laquelle corr'es~)ol1d le débit mesu:;..,é a autant d'im­j!ortance que la détermil1.2.tion du débit lui-nlê:?le POlU'" la. pré­cision de l'étaloru1~5e. Cette précision se trouve accrue si,pour le mêllle nombre de verticales, on obtient une fourchetteplus étroite des cote8 lues à l'échelle.

Les jauceci.36S ~L~flotteurs (~ la o~che suivant latermin910Gie B.I.R.H.) sont utilisés lors~ue les j~Ubeagesco.lplets c~u moulinet ne sont l)a.s possibles. na::)peloLs queles flotteurs doivent ~tre lestés si lion veut obtenir desv~lcurs significatives des vitesses de sur~èce~ ce qui n'est~as toujours le CdS d~""j,s la pre:t;ique du :3.I.n.H. nrc>utre part,on pou.:-.."rait améliorer le j,,"e::ldement du procede en adapt2,nt la[,léthode dite "des dem:: chronomètres" qui :permet une localisa­tion plus précise des i'lo·l~teurs. Il nous semble en outre quel'étude du ralJ)Ort U/Vl11S (U : vi tosse moyenne d~ns 18. section,Vms ~ vitesse LlOv;'enne de sl1I'face) faite pour chaque stq..tionà 1>artir d~s jaugea.gos cortlplets qui ont pu être réalisés,

'n'ait pas été aSSGZ ~oussée.

•

- 10 -

Or t c'est l.:n gr,::>ndo l?:,r·i~ie de cE..tte étudll que dépend 1~1pr0cis ion qu'on Vo ut <.,tto.adrb d'un jLug0agl..' :,ux flotta urs.

Signalons Ç'.l1.'llll certain nombj_~e J.e s"iJations ont étééCluipées de iléversoil~s CJ.ui~ étant donné le~ cara.cteristiquesdes oueg;3, prennent ~ouvent l'a.spect de véj.... its,cles Ouv~é.:,gesde Génie Civil. Ces deversoirs ~résentent? s'ils sont rèali­sés ave c soin, l' ;;;"vdntë,.::;e de rendre plus st::..bles des stationsinst~llées d~ns des lits ~ffouillables. Par contre? il nefaudrëüt l":)';:~s ~)enser c:u' oa 'nuisse en deduü'e les d~bits 2.vec

.. .J..:Jo. ~ ,.

précision z;,u r,lOyen de :i."D:i.."mules thèoriCJ.ues 9 non :plus utiliserdes étalonaa.ges SlU' modèles réduitis. Le; seul eiiet ixl"iïéressantdes ,Jével'soirs ét;ai:lt de stabiliser le, courbe di étalonn.J.ge 9 onpeut l'obtenir ~ Moindre ~r~is p~r Ici construction de seuilsde.ns lesquels il es'~ intéressant de [,léno.ger des goulottes pourla mesure des bas ,,~ébits. On notera que la .sta'0ilisa:Gion ob­tenue pdr les seuils et les déversoirs est toute relative,surtout aux basses eaux, et ne ùispense pa.s d'lli~ contrôlepériodique de l'étalol1l1.;1.:.;e. Au cours de l'éxécu'Gion de cesdif:~érents ouv:c.::.ges, on ':'I,ur'<:;. soin de rrlodii ier le [,10h1S :i.JOS­sible le profil en tr~vers naturel de la rivière : en par­ticulier, ùn rétrécissement trop prononcé de la sec'0ion risqued'avoir pour conséquence un détournement du lit en haut8seaux, auquel il sera bien difficile de remédier.

Les jaugeac;es cllimiques ne sont jlas utilisés enTUNISIE et on P8Ut s'en étonner C2>..1" de nOlllbreux oueds sem­blent se prêter t:cès biün a ce 2,enre de mesures. Ces méthodessont actuellement 1Jien au point et il serait s01..ùlaitable defaire venir un spécialiste de la Division TechniQue Généraled'Electricité De FI'ance (G:-JjNOBLE), pendant l ou 2 mois pourles adapter à la TUFISIE. Se méfier des charlatans C1,ui sontnombreux en la Dk"'.tisrc.

1.4.2 - Equipes de terrain.

Le B.I.R.H. E m.is sur pied 5 éCJ.uij,)es ]eJ;'manerltesitinérantes dont le rôle est d'effectuer des ,journées J.égu­lL\:ces de contrale 8'G de l,lGsures sur l' ensc~l-Jlc du S-el"'ri-coire.CeG équipes sont com:;'losées d' Wl opér.;;,. teur G"G d' un chauffeurs usceptible de se condel'" l' o;)érè...telll' ; elles èl.ispos8nt chacunect' une voiture tous t.::r:::aillS à titre };)er"u,nent. Quelques ob­servateul"s locaux sont h:,bilités à exécuter dos mesures dedébits.

•

•

- 11 -

En outre, une équipe supplémentaire est chiSi.r;:;éeplus sl)écialelilent do l' iastc:~llation et de L', l-éle ction desstations de meSUl"'e.

Ce clisposi"G if devrait être r.lain"Genu e"G reniOl'cé etil faudrait envisacer la décGl"itralisë:.tion de quelC}.ues Wlesde ces équipes, en ?~rticulier dans le Sud. Il est en effetdémontré que la section h:tdroloGie ne iJBut su;;:;:;:-e COlllpter surl'appui des dii~érentes subdivisions, ce qui est du resteune consta.ta."Gion Léllérule pour n'importe quel J..:...JTs d~.ns lemonde; d'autre ~~rt~ il n'est pas possible d'intervenir ef­ficacement dans des résions trop excentrées Ë,U rlO;}len d'équi­pes basées à TUNIS.

Enfin, 103 é~uipes devront être dotées d'un uBté­riel sui'i'isa.nt et ~:Jien entretenu ; les filoulinets devroat subirun "Gd.;: dolce 'J)é~' i odiOl.lB •.... -

1.4.3 - Dépouillel~lents eOG résultats.

Li. section hydrologique du B.I.TI.H. dispose actuel­lement de deux calcuL':Gours aj-',:,nt pOlU' mission d'effectuertous -lIra.vaux de c.:i.lcul sur les données recueillies ..;:,U;~ Stël­tions, hormis le dé~ouill";'llel1t des jauceo,:-:;es effectué pc1rles o:;)ératew....s eUX-Llenes.

Nous pensons qlle ce disl)Ositif est sUlfis8.nt pourles besoins courants de la section. Il f~udr8it toutefois pré­voir un troisième calcul~teur pour assister les ingénieursdans le urs travaux d' üüe:Cl)ré ta tion et études d' ô.l.JlJlication.

AC"(iuelle.lGnt, le dépouillement ues liLl1l1iGrammes estia.it en pointant ll;s llZ,U'l;OurS lues sur le c1ic;.cr ...'Llue à inter­valle de 'GG1111)S fixe. Cl~,-.c ue hGi.uteur ail13i obtenue;; est tl"';;.duiteen débit dio.j:)l'~S Wl bëù""r:i.e d'étalonnage. Les déoits mo-;ensjournaliers sont c..:.lculés en faisant Id. r,loyenae 8.:i."i'G11[:létiq uedes débits L1st3.n'(;c",i.lilés cûrl'es.;.)ondan'Gs. C6tte Laé'i:;hode est­très cor:;.'ecte et ne ',réseate IJ3.S d' incoùvènient lorsqu'onpeut considél'er 1.:.... cour~)e d'étalonnG.ee corL-~e üé:e-iaitiive. Pô.rcontre w s'il s'ô.git c1'LEIG courbe provisoire dont le t;r.;:~cé

d d .. At F.,' d ult . ,ema.n ,e a e re ::JreCl.se j).:œ es mesures 8J.."'l.GUres, on eSLobligé, à chci.que l!lOdi:L ica..i;ion~ de reiJrEonJre l' enser,lble ou latraduction •

•

- 12 -

Dans ce cas, il serzJ.Ï t préférable de déterminerune fois pour toutes les cotes moyennes jom"nalières ~ soitpar mOJenne 13.ri thLoléticLle , soit péJ.r vlanimétr'ac;e, et de t:;,"'a­duire en d.ébits ce c.:! cotee) lllOJ'ennes a li aide du bi:.~l"ème. Ce })1"O­cédé n1est correct que si les vé::.riations journ2.1ieres duniveau de la rivière co:,"reSIJondent à une l)Ertie sensiblementrectiligne de 1;::. cOlU'be diétalonn..:.t;e, sinon on introduit uneerreur ~x',r excGs ; le tou.t est de vérifier si cette e:creurest com~~tible avec Id ~récision à laquelle on peut s'atten­dre du fait des c,utres ceuses d' el'reurs.

Les cotes ~'lOYGnneS journalières sont placées surun tableau de tra.duc·(;ion~ dbns les colonnes m.':.rc! uées H (voirexenple hors texte). On l)l'é,pare un second tableau contenanttous les tilE:t.Xiïrlur:1E: observés dlu'a.nt l'è-nnée hydrologiClue (ici :Septembre - AoC:!:;). Les tl"'ê.ductions s ont effectuées sous larubrique Q.

La. plu}?-.:1.rt Jes st2.tions de !J.tTISIE :'le sont pas sen­sibles pour les é·GÎ<:;1.6GS. L'étude des débits de 'Grès ~Jasses

eaux se l'::1.it en mosW:'c:,l1t directenent des débits inst:J.ll"Gannésà intel"'V2.11es plus ou moins l.)s~)3cés, plus ou li10i11.s réguliers,et en interpolant entre ces points de mesm"'e suiv~nt l~ cour­be de t8.rissetllent.

Le rôle des c,:ücule.teurs ne se borne P2,S à. d.éter­miner les débits [,10,/8ns journaliel"'s et les pointe8 de crues.Ils doivent aussi cc.lcule:;:" les débits moyens ['1ensuels etannuels (nodules), rc:;)orter ces derniers éléments sur les fi­ches spéciales, dites IIde clonnees de baseil~ sm'" lesquellessont écalern.ent portés la. l<:::le d'eau écoulée .;,nnuellë, la plu.­vioraétrie c;nnuelle l/loj"e1'1ne sur le b.::;'..ssin, le coefficie,"t d'é­COUlel'lent, le iléficit cl' écoulement ~ les debits a.bsolus decrue et d'étia.ge, les débits cé;I.r3..ctéristiques. Ces notionsseront reprises ulte~ielU~eQent à propos du cl~ssement des don­nées.

1.5 - Méthodes d'i~t8r~r~tation •

Ce qui ir~ppe le plus à la lectlll'e des rap~orts des­tinés à :,.:'ournir aux ..:.Jrojec·i:;eurs 4es élér!lents pour le ca.lcul,des ouvrRCbs, c'est l'emploi génerolisé et ~2.rfois inco~side­ré des formules. Certai~es d'entre elles ont été construites}.Jour le pa.ys et en vue ù'e i"ow:-nir un c:1aSSE:,lent; des :i,'éCÜi1es ~

tl'acer par e:;~e!~lple des C.3.r'(;(;s Générales du ~.'uisselleraent, etnon pas en vue de iOlll~l1ir des chiffres J!l~écis pDur des j)roJets.

•

- 13 -

C'est le cas pal" exemple de lz', form.ule dite duB.I.R.H. qui fait varier l'écoulement annuel CDrime la. l?u.is­sance 3 de la pluie i1loj-e~:me. De nombre ux aute urs l'ont utili­sée pour le CS,lcLl1 de l1roje"l;s, tout en COnS"Gd"Can"G }ar c-,il-le urs CJ.Ll' elle ne "c oll2..i t li ::.,as très "'vien g,Vë c les Clue lquesrésultats expérimentaux obtenus.

Cette fornule veut tenir coupte, en :Lait, de l'in­fluence de l' aridité du climat sur la VEl€LLC moyenne interan­nue Ile du module, ce qui n'.,;;, pas 8mpêché cel'"'taT"rs de s'en ser­vir pour recons tituer -des échE.ntillons de [·lodules à. une mêmestation, d'après de lonGues séries de relevés de ~récipita­tions. Inutile de dire qu':.;,vec ùe tels procé:iés on aboutit àdes résultats totalenent incohérants.

Plus rece:.:'..l:1ent, un autre auteur a reconnu CJ.ue la~Llissance 3 était d'un ordre trop élevé et e ~rOjose une for­mule en puissance 3/2, avec du reste des licisons paramétri­ques tenant com)te cle 12'., ~1.:.-,ture du sol et dSSGZ difficiles àchiffrer. Nous ne voyons p~s d'opposition de ~rinci~e à cetteformule, t~nt qu'elle reste dans son raIe eill~irique de fonc­tion d' aridi té. l'iais l~" 811COre on a cru oon de l' u"ciliser sans:':)l'écaution pOlU' la. recons'citution des séries de modules, mo­yenn~nt du ~es~e ~l coefficient correctelU' qui, da.ns son étatpriL,1itif, conférait à la courbe un contac'l; [i,$ymptot.:j.quo d'ordre..2, CG qui aggrava.it enCO:,:8 les choses. Par la, suite, Oil s'est.:iperçu que ça n'allait ·COl....t de même 1>2,S et on a inversé lecoefficient correctem" ~our obtenir W1 contact d'orlre 1.Pourquoi ne pas dire ~lors tout de suite que la régressionpluies-débits, à l'échslle annuelle, Gst finé~ire. ilous avonsrepris personnellement tous les chiffres utilisés pou~r l'éta­blisser'lOnt J~s for,'mlc8 et un simJ?le repor-l; GTapllique, sansCI u' il s oit ne cess;;:,ire de tester les 8.jus tei·:'!.ents? l~lOntre sa,ns2,:I~'-oif,uité qu'il n'y a aucune raison pour su:..)~-'oser Ciue cetter6~ression n'est pas linéaire. Il existe du reste des motifsd'ordre théorique dOU~ ~L1'~1 en soit ainsi. D'une iaçon géné­raIe, les ~"uteur~;:l des .:lifiérents l'3,])j}Orts n'ont ].Jas l' èürd'être au COLl:i."ant d(;s )ro~rès a.ca uis dUl'.:...nt los dornièl....es 2.n­l1éc-3s en ':Ia tieJ::'e d' h;ydl",olo:...:;ie i nôtl.:.o[llent en ce (lui concernel'introduction des notions de statisti~ue. Il faut dire à leurdéchô.rge que bon nOlJ.bre des gens (lui donnent .o.ctuelleüentd,:::,ns l'l1ydrolo.-;ie en sont lb.•

•

..

- 14 -

ün a.utre exm,l1J1e est fourni pdr la ril2nière très Cév­

v.:;;.lière Jont on 'Graite les hydroerammes de crue f avec emploisouvent clbus if' Jes f' ormules eït1.1üriques i ta.liennes pour l' es­timation du temps de concentration, mises aL!. point dans desoonditions bien léfinies Qui ne se trouvent pas obligatoire­ment réunies pa.rtout en S::UI~ISIE 0 Il faudraiJli tout ëi.U moinseffectuer un Grand .tlOLllb:.....e de contrôles f ce qui ne semble T'asavoir été fait de façon satisfaisante.

En c0l1clusio:1, il faudra. poursuivre les investiga­tions dans les di1férents dom~ines d'ap~licdtion et ne pastenir 20ur acquis les résultats ~rovisoires à peine éla.borésl)ar les a,nciens •

•

•

- 15 -

2 - ORGAl'JISJ~TION GEl'JR.R.ALE_ PROPOSEE •

L'organisation que nous propos~rions s'ins2ire leplus possible de celle C].lÜ existe 8.ctucller.lent mais les yOS­tes seront souvent cOl:lj?ris d'une m.anière assez di:Liérente.Elle est schématisée dans l'org~nigramme ci-a~rès.

Si l'on veut obtenir une action efficace et éviterà tout prix W1e dis~ersion des efforts, il iôut d'abord poserun certain nOMbre dG principes de base qui, v~lables pour laTmaSIE, ne le seraient pz.s obligatoirement lJour n'im:portequel pays.

- La resyonsatilité des étu~es hydrologiques }Olœ l'ensembledu pa3~s doit-être cmü'iée à un seul orgCl.l1iSl~le. :.-;tÔ.nt donnéla l)rédominance des Cluestions .:,.gricoles en TùTISIE, il estnormal que. ce tJee responsabilité échoie à un départ8r:lent duKinistère de l'Agriculture.

- La section h;fdrolo~,ique doit avoir à sa tête un SIJE~ciD.listec:. ualifié dont la )81""'S on112.1~té s oit suffis~.ll1ent tno.rQLJ.ée pourqu' il puisse être considél"é comme un interlocuteur valableà la fois par la direction de la Division Technique del'Agriculture, la direction du B.I.R.H. et les Sociétés char­gées éventuellement sous conJcrat de travaux d 'hy·drologie.

- Les progrb.oli·,les d'études sont élaborés conjoÎlYGement par leDirecteur du B.I.R.H. représenté éventuellewent par un Con­seiller Technique et le Chef de la Section lt"drologie. CeproGramme doit tenir CO!~lpte des Îl'llJératifs cll:'. [,lOment, concré­tisés par les directives de la Dirüction ~Gchnique de l'Agri­culture, et de la nécessité d'w1e exploitation ra:Gion~lE;lle desré seJ.ux de -oase i tant ::IOUl' la pluviomé trie Clua pour l' hydro­mé trie. Le chef de la Section hj'drologie est seul responsablede 1& bonne exécution des ]rocrC.Ja[,leS, d2.ns lé. rlleSl1I'e évidem­ment où des L1loJrens sufi·is..:;.nts en personnel et matériel luisont a.ccordé s.

- Dans toute l~ meSlu'e du possible, l'exlJloiJc..:..tion de l'en­ser'lble des rése ..."'..ux de base est confiée dil"ectc:mont et exclu­sivement à la Section ~·d~ologie•

..- _.- Dire C?::Gl:..qp._~echnig ue

Direction tu-

de l' AlS}">iculture

B.I.p.R. '<:" _

,

- 16 -

~--

Sociétés char­gées des étudesparticulières.

1__________~ . . l-

I 1- 1

i~- :-: SECTIOn HYDROLOGIE 1

1,4- •••~__ .'" - - _._._-_. --_ ....

r --= Chef de Se ct ion- Adjoint- hgent technique- Dcictylo- Dessinateur

________ ___l

II-Pluv~ométrie _ïEvap~~~

l Adjoint techni~ue

l Observateur2 Employés aux éc~itures

Lecteurs de pluviomitreset observateurs

1

'VI-~drolo!:' ie;;;::;-~~--~

Bureau de calcul 2 Adjoints techniques~enue du fichier l Adjoint technique

l Em;oloyé b.UX écrit u.reTravail de terrain 7 é~uipes fixes ou

volantesObservatetU's attachés ~ux st~tions.

...

•

- 17 -

L'action des Socié'èés E·l;j."';:.l'l{Sères doit se limitel' ~> l'éxécu­tion dtétudes particuliclres dans un c~dre bien défini. Dupoint de vue teclll'lique, cette dction est contrôlée effective­ment par le Chef de la Section hydrologie dont les ~vis doi­vent obli[;a toil"ement êt;re pris en cons idération.

- Le B. I.R.H., ::?.:.,r l' Ïll"GGrc.lédiaire de sa Sec'cion hJdrol0t::;ie,est seul lLbilité 8. :i?ublie:;.' un annuaire hydrolo[;ique.

Au dé but de III r.lise en place d' lli'le tulle organisa­tion, il sera nécessaire d~une pdrt de procéder Jar un 01is­senlent .i.Jro{çcessif de CE.: (lui existait 2. ce 'lui exis·t8ro., caril ne f.:.. udrcl.it en ':;,.l/.Cl..Ul CC~'S éprouver durant Wie yél'iode deroda.ge trop bl"u·i:;a.le clGS dir.ficultés ~t iOUl"ni:c des renseigne­[(lents aux lJrojeteurs de façon s.ussi effic&.ce ç,ue c12.l1s le, si­tu~tion présente, diaut~e p~rt de i~ire appel a un ex~ert con­sultant dont les Ïl1tor.'ven'l;ions spor5.diques at.u... ont j!01ll" outde parachever la formation du Chef de Section qui devr~ @tre'choisi assez jeune, ~Jien que déjà expérir.lenté, et do guiderl'évolution du service et des méthodes d' inves'l;igation.

Comme le montre l' organigram.me, la. Section hydrolo­gie est v.nimèe pa.r une éCluipe composée du chei de section,d'un adjoint 8'(; d' U11. a el1:~ techniq,ue.

Le Chef de section est un ingénieur jeune et dyna­mique, déja. formé a.ux méthodes modernes de l'h,ynl"oloGie, t3.ntpour les questions de mesures que pOUl'" les l)roblèmes d' in'~er­prétation. Il doit en outre avoir un sens su~fisant de l'or­ganisation et être capable d'&ssmner des responsaoilités. Onno peut toutefois lui demander de prime abord Lille connaissancep.s.rfaite de la 'l'UNISIE~ ce qui limiterait pal"" t:'Ol) de 'choix,ni d'être capaole de resoudre au mieux tous les problèQestechniques qui peuvent se iJrésenter. C'est :Jolu'qnoi il devrafaire appel aux conseils de personnes ayant séjourné pendantt.1l1 certain temj.Js dCkllS le ::;>ays et l' éL;)rant 10l~:uclilent parcouru,et être guidé ~cir lm cx]ert rompu à toutes leo quostions d'by­drologie scientifique et d'organisation de services l~rdrolo­

giques.

•

•

- 18 -

L'adjoint directdu Chef de Section est égê;lerllentun ingénieur, moins expé~imenté et même au besoin débutantj?ourvu qu'il ait une for,~lation solide d'h;y-draulicien. Ce pos­te pourra.it à la rigueur ne pas être pourvu si le rec:cutementdu titul~ire s'a.ver~it in~ossible pour w~e ~uelconque raisonf inc:.ncière, administ::'o;i:;iVG ou Q,utl'e. SOil role serait de li­bérer le Chef de Section des :.?réoccuDations faisant appel àune campé tence moias étendue ou moins SlJécialisée, sa,ns Cl u' c l­Ies aient pour cel~ llil caractère nécessairement secondaire.Ce sera.i·~ Ïu.i, :';>d.:L' exei'lple, qui aurait le contrôle de l'éta­blissement des fichiers.

Le rôle de l'~gent technique n'est pRS moins in~or­tant. C'est lui c:ui st'!.j.JG:,visera en gr;::,nde partie le "iiravci.ilm8.tériel de tCl"'I,;:iin et lOrlüera les jeunes ,J,gents destinés ileffectuer les mesures. Ce sere:• .Jonc un 3.t$ent hjïdrologue con­:t'irr.lé 3.jê"nt l1.L'1.e longue l')ra;LiClue de son metier.

Le roste du J;>ersonnel sera sensiblemenJe le m.ême Cluecelui qLti existe actuollel"ilent, légè:..:'ement renforcé. Pour lepersonnel de bureau dé j~~, .:mcien, il y aura nne certaine s.dsp­tation 1:1 :t'd.ire et le t;J.....c·,lld évènei,!snt sera. s,::,ns doute lE,création des fichiers ~t la modification du système de clas­sement.

3 - CLASSEJ.I-illNT PRECONISE POUR L'ENSEMBLE DES DOm·1EES.

Co~ne nous l'avons déjà souligné et le soulignonsencore, le mode de classement des observations et des donnéeslJréélabarées tix'ées systél,lê·,tiquernent de ces oJserv,:""tions en­clehors de toute a.p])licc-:Giol'l il;lmédiate est lill E'3lei.ÜG.L1t essentielde l' ;J:ti'icacité de L, Section. Lés méthodes (lui s' y rapportentévoluent avec le temps et surtout avec leS. masse des résultatsdé jà acquis. POtu' la iJ.1U1TI8IE, le sJstème actuel est .I)érimé etco l2.. i t S8 trdduit lJGlU.... le :'.Jers onnel p.:"r une dii:'f iculté crois­s~nte dans l'utilisation de ces résult6ts.

Il nous p2.raî·G ü:i.dispensable, même si .:,ucune autl"enoùificdtion ne devait êt:;.:'e c..pporté<:l à l' ol"g.::,nis,;;tion actuel­le, de créer dans le plus ~ref Jél~i les fichiers dont il si­ra question plus loin.

•

•

•

- 19 -

Il s'8~it d'une nécessité vital et l'effort cor­respondc~nt doi t ~-cl'û f'ourni en a.bsolue IJriori'~é ; aucun E;.l"gU­rilent de :L'inancel,lent et cle disponibilité en J;Jersonnel ne sau­rait IJrévaloir €ln cet"i:;e w..::d;ière.

Le but d' nn cla.ssement est de i'olll'nir d-1rls le lîüni­mUril de teml)S et sous LUle :L'orme directement L1"èilisz..~Jle tous les~léments né ce sSc::.ires ,.2.1)':': étujo~ 1~jrd~olol.;i1L1es9 ~ous Clue~Clue:l:orlile qu'elles se il!..·e3()~~t2nt. U.:ùs 1.1 faue auesJ. qua l'J.ntro-ductiol1 des <.loilnées <1.:..11S les fichiers soit la plus rc:.pidepossible, Clofin de l,éduire le plus :possible le tem:)s d'employéconsacré à L:1. te~lue de ces fichiers. C'est lorsqu'un type declassement a.urs. réalisé ces conditions Clue nous le qu.•..lifieronsde lo(;ique. r·ia.lGré los ~)réc<::.utions Clue l'on peut Frendre àl'o~igine9 il n'est pas dit que les }remièrGs pro~ositions

que nous ë..llons Lâl"'O soient les lileilleures 9 une IJé:t'iode deroda.ge est toujours l1.é8eSsaire IJour obtenir l' 0l)timuw.• CeiJen­dant 9 si l'ordre dans le0uel les fiches devront §tre classéesl.Jcut-ttre légèrement l'ùoù..f:iie par la sui te 9 les l"ogles d' 6ta­blissemen"G des ficlles elles-mêmes peuvent d'ores et; déja. êtredonnées sous leur forme définitive.

Les classe;œnts que nous préconiserons seront par­tiellelilent GéoGrê'.)J.üques [,13-is non totalement~ C2.1" l'c:;~l)érien­ce a montré qu'a.u cla.SS;;;;:.le:1t géogral)l1ique intécra.l n'est p<1Sd'w~e manipulation aisée.

Le OLl.SSelllent géo~rç;..pllique 8. lart;C:s m.ailles (ourégionô.l) devr2.i t être le r,18l1l6 pour les dor.:.nées pluviométri­ques et les doanées h;ydroloeiques. CelLü qui est e;:-.l L....sageactueller;1Gllt GU B. I.R.n. paraît très bien convenir, sous ré­serve que l'on sé:;,)z.re les Oueds désertiques de l'Extrème Sud,pOLW:' lesquels il n'e::::is"Ge :;.Jas encore de sta.tions 9 cIes ouedsc8tiers de la région de Gabès. D'autre part 9 nous préf~rerionsque les différentes ré~ions soient désig~ées }ar des chiffresromains, plutôt que ~~r des lettres • On obti0nt ~insi :

..

l

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

- 20-

Oueds côtiers du Nord

~ssin du lac Ichkeul

Ba.ssin de la~Medjerd~h

Bassin du Kébir - l"Iéliane

Oueds du Cap Bon

R).ssins du Oentre

Oueds Côtiers du Sahel

Oueds de 1&. région de Ga.fsa

Oueds C8tiers Je la récioil de G~bès

Oueds désertiCllws je l'Ez·..;rême Sud •

• 3.1 - Données ,pluviotUot,?-"iq uc;s •

3.1.1 - Fichier SiSl'k-:létiQ.ue des stC:,.tions.

•

- Au recto ~ HO de la RégionHom de la st~tion

Lati tudeLont-;i tudeDate d r ouvertureEventU.e lleulent, cl21. te de ierne tUl'e •Qualification de le. station ((iétéo p

climato, pluv 1 0 etc •.• )Toutes modif iCè:c ions dl a:;'J:.!,=,reilla.geou de localisation ayant pu affec­ter la station •

..

•

- 21 -

- Au verso: Relevés disponibles, sous fm'r.le d'unQ~adrillage dont les c~ses sont marquéescl' Ulle cl... oix pour le s l"olevés complets,dl n.ne dia.conale pour IGS relevés incom­~lets, d'un petit cercle 20ur les relevesdouteL~, et d'un tiret horizontal pourles relevés inexistants.

Ces fiches ~Lœont un format 125 x 200 à cl~sserdebout dans un fic~ier nét&.llique à ~iroirs. I!G cLfsser'1.en~est effectué p~r région, suivant nwnérotation et, d l'inté­rieur de chaque réGion, ~ar ordre alph~bétique.

3.1.2 - Fichier dos pluies jom~nalières.

Nous nous )laçons au point ou les observations bru­tes envojrées ~2,r les observô.teurs ont é té dûment critiquées,notament lx;~r compÇ),raison .3.vec des stations voisines, et con­tr81ées par les différents recoupemel1te ea US2.[;e pour ce cen­re d'opération. Dans l'éta.t actuel, ce trè.v::.il Gst corx'ecte-

t ' l ,.. 3 'l.' 1· . ,men mene ".:.)2>.1" 1:;" sec·G1.on ~lj:CLroi'le"l:;eOro o,..)1.Que e'G nous n y re-v iE:ndrons pas.

Le ficb6ee des pluies journalières consiste a repor­ter, à raison d'une fiche par station et ~ar an~ée, les to­taux pluviométriques Cluotidiens. Un modèle de iiche est donnéen annexe: il s'agit d'lm exemple qui peut io:ct "IJien êtreun IJeu modifié pour 12s I)Gsoins du service (ho:.:'s texte 1).

En p-:..rticuJ.ier, les indications cOllcel'na.nt les tem-" , l" " 1 '" l 1· l ,.pera-cures e'c {;:va.;!()r.::;cl.o:"~, ete rilGme Que s ~.1.gne re a:G1.ve aux

moyennes interannuel18s, ~euvent être supp~imêes s~ns aucuninconvénients, ce qui IX,l'r,let de rarllener .:..iséncn·t; les dimen­sions de la. fiche .J,U fOl'Ll,-,;t; norr,l.,;l,lisé 21 x 27, ou de mieuxv.tiliser le fOrD2.t 21 x 31. La rubrique IiFl'équence des plL'..ies li

se :cCJ.l.J::.:>orte c3.U préc1L,ssGmel1.t des pluies journa,li8res 7 ellee st très pré cieuse j!OUl' '~ou'~e étude s ta"GistiQ.uG ulté:,.' ielU'G ,mais, pour 18. l'UHISIE ~ les gammes de classer,lent dOll.:.nderaientssns doute à Gtre moùiiiecs •

..

•

- 22 -

Les fiches dG pluies journdlières sonoc cl.;.ssées lJél.rst2.tion dé,ns des chenüws c21.rtor..nées à sdl1C1e ~ elles rilGl"leSremisées d2.ns dos clè,sscLu'o métalliques ~~ c12,pets : ces 1'i­ches constituent la 'J3.80 de 1..:., docunentatioa lJluviollé -c::'iq ue •

3.1.3 - Fichier des 2?luies Ilensuel18s eJG ~"nl1uelles.

Le cu.lcL"'.l d~s totaux mensuels et .:~nnuels est f.:dtsur les Iiches de ~luies journalières et rG~o~té sur des fi­ches c..:"rtonaées ~ 1: orillat 21 x 27 ~ inti tuléGS "::wlevés des to­têl.UX pluviof1létric~ues :'lGnsuels". t'.Lë.ois ~ .:..lora cne les c~..iffresportés sur les liches jOŒrn~lières sont exprimés au 1/10 èmede mm~ SUl~ les fiches ~·,lensuGlles les tOti,UX sont c.:i.~l·onclis aumm. Ces fiches lJortc~'lt le numéro de la j.:"éGion et la locali­sation de 10;., st..:.... tio~:!.. POLU' les étab11rt on pOu.:"Ta s' ills·'Jirerdu m.od2!le lonaé en 3.nnoxe (hors-texte ~). ""

Ces difi'érents rllodèles d' im.:;;œimés SO~it donnés a ti­tre indicèdjii' ; certaines lilOdific3:i.;ions Jevront être a.PIJortéesliOLU' tenir COM1Jte des lJOS OÜ1S du B. I.R.II •• En :..)~.:i.... t iculier, ilsera sowl~itaole de les et~blir non en alli1ée calend~ire maisen année hyd~ologiqYoe ou aericole. Chaque :C"iche a une c8.pdci­té de 35 arulées ~ il co~viendra d'~voir pOLrr toutes lGS st~­

tions ddS fiches port~nt sur les m€rnes 2ériodes ~fin de faci-liter d'éven'Guelles cO~ilp";;'J.'~dsons. ChaClue bi. otl:;?e de 5 3.l'LH~eSdevra être séparé ;'X..:'l'"' un espace blanc de r,lc:: nièl'"·e b. f2.ciliterla lecture des f"iches (indispensable). Les totaux et mO.,ien­nes il1terannuelle8 pOlll....ront ~tre effectu.és ea 03.8 Je chan uefiche, en indiquant yOLU" ch8.que mois le nombre d' .J.nnees ~r.:i:sesen compte pour le calcnl des mO~iennes. Il n'est l1as in\.i.iqLlé defciire des re~orts.

Les liches ':,l.casnelles sont classées :),'oT réGion etps,r ordre alpha',)éticne c::.i.ns le, l"ét;ioll, dùns un cl,-~,sseur rotc..­tif pour en.tacilite~. l'~cc8s. Chaque fichai ou groupe de fi­chœ si la. ::;>éi.... iode excëdl) 35 ans, est signs.lée _,)'::"1' lill ci<.V8.lie.rà icn€tre portant le nom de la station •

•

•

- 23 -

3.1.4 - Résult~ts des pluvioeraphes.

Il n'ost pas utilo do dépouiller en intensité, tousles pluviograruaes obtonus aux moy~ns des apPdrcils enregis­treurs. On pourra se fixer de dépouiller pc:.~r eXemlJle ceuxl)Our lesciuels la lame d'eau précipitée est supérioure à 10 mm.Le mode de dép.ouiller.lent est décrit dans notre ouvr3,ge IIhydro­logie de surface". Los résulte.ts sont consignés sur une feuil­le do câlcul dont un L~lOdèle Gst 'présenté dans ledit ouvr~,gG.Le cla.ssement ost e::Liectué comme pour les pluies jour é2ùièreslila.is il ost évidomment lJOUUCOUP plus réduit. Les pluviogram­mes, comme les originaux des lecteurs, sont archivés aprèsdépouillement et contr81o.

3.2 - Données évaporiL.lé trig ues •

Le fichage est le memc que pour la pluviométrie.

3 .3 - Donnec:s .h;idrol-..QA:i.ÇL~s •

3.3.1 - Fichier sibn~létique des stations

Une fiche p2.r station comportant;

Au recto : N° de la Région.ITom du bassin.N03 de l~ rivière.Hom de la station et ses coordonnées.SLœface du bassin versant.Liste des jauge~ges ef~cctués indiqua.nt

- Le numéro de chaqu.e jô.U68age.- La da.te.- La hautour lue à l'éche:11e de ré-

férGnce.- Le débit mesuré.- Observ~tions si nécoss~ire •

.. Au V81'SO

- 24- -

Relevés d'échelle pdr mois et ~~lees(mêr,le S;y-stèlile '1I.1e IJOI.'ü: le.. Iiluie).

C.::.l\;..c"c.éristir. ues de la. 8ta.tion~ cote duzéro de l'écSelle, diiiérentes Rodifi­cations ap~ortées etc.oo

Les fiches sont de format 125 x 200, Et cls.sser deboutd~ns un fichier Qétallique à tiroirs. Le cl~ssement est ef-fG ctué,

Par b~ssia du cours ~rincipal, ~3ns chaque réGionsuiv.c',nt O1"<11'e 2l.lphabe t ique f

- Ddns chaque 'bassin :

Cours ~rL1Cii?.:.,1 <':.vec st;;.~tions ::'Jc3.r ordre a.lphé~1)é­

tiqu.e,

•puis

lé tic!"ue •

':~ffluents p2.r ordre alph.;.bétiClue o.vec, dans cha.rlueaffluelY(;, s·l.;c.:Gions par ordre alpl1abé·ciC2.ue •

Le l1ors··texte (3) donne un exemple de :f: iche sign2l,-

•

3.3.2 - Dossiers hydrolociques.

Chaq ue station dis'·)ose dt un dossier sous che~llise

rigide et e..x"~ensible (à ss.ngle) comportL.Lnt ft· sous-dossiers :

- Sous-dossit~}:, !lIGctures d'échelle il COiilô)Ort.:;;,nt lui­m~ti1e lm certain nOlilbre d' illtercal.::.:.ires, à l"'c.isoû dG l :p~.r.J,i1ilée d' observa'Gion. D.::.ns ces intercëJ.ls.ires sont classés lesoriginr.ux des lectlli'0s J'échelle. Si la sta.tion 8st équipéed'un limnigra:phe ~ le sous dossier contiEmt les t::J.Jleaux dec otE.S moyennes j ourn~.li~j:'es et de cottS ùes poin"ces de cruesil est bon d' êta.-ùlir CGS "Gable2.l..1X sm" cc.L1CJ.ue, suiv~nt le [,10­dèle adopté pour les t.;:.~)leê~ux Je tra.ductions. Les tr2-:..ductionsen débits yom'"'l"on'ii "::,,insi être ef:tcctt.:!.ées di::-8ctel~16nt sur dest i1'"'2.[;E:8 dE: ces "Gc:,b1021.U::: •

- Une fiche de

- "Cne fiche de

Une fiche de

..

•

- 25 -

- Sous-dossier Il j~.l1Geaces", dans lecLuel on dé':"10se lesCO~'12te rendus de ~,leSUl"'es.

- Sous-dossier "CoLU"bes de tarage".

- Sous-dossier "Débits" contenant les barèmes et ta­bledux de traduction.

Les dossiers hydrologiques peuvent égalerllent con­tenir Wle chemise "Généra.lités" , dans laCluelle on inclura leplan de la stè:.tio11 9 les COiJ_ptes-rendus de nivelle~;lent, la COl....­respo~dance ou les notes échangée ou établies ~ propos decette station etc •.•

Les 1101....s-toxtes (4) et (5) donnent des exe~'lples defeuilles de barèmes et de feuilles de tr~ductions.

Les dossiers h;ydrologiques sont clè.ssés d.;;U1S desme ubles métalliques à cla)ets, de rll~r'le na"(ju:ce que pour" lesl"ésultats pluviométriques journaliers. Le cl.:.'.ssement est ho­rizontal et suit l'ordre du fichier signalétique •

3.3.3 - :E'ichier des données de base.

C'est une é -1;';;.l)e très illlportb..nte de l' éla./Jora.tiondes résultats sous une forme pa.r-~iculièrel~wl1t conclensée. Oe~ichier concentre 8~ ~ifet les ~rincipales caractéristiquesdes régimes hyùroloG~~ues et permet, avec les seules do~néesqu'il contient, d6 :L880ucl:J.:e lcJ. :i.Jlupo.rt des :::·roblèmes )osési)a.r les a,i~lélla.c;eLilents h3:d:cauliques. Il COQ)orte 9 10rsCJ.u' ilest com1llet

- Une :L iche dite Il de données de base Il •

- "Gne feuille de calcul des LîlO~rGj,lnes inter.:..nnuelles.

classement préalable des crues.

clSSSe[i18nt Jas crues par éventualités.

classement préal..l.ble des module s •

- Un Gra:)lliClLle des rilOdules en ro&;arc1 des lüuvior.lé--tries .;J.l'll1uolles

Un gI"a.lJ~liCJ.l.w des valeurs sLlcoessives des moduJ.esint8r~~Duels suivant les périodes.

- 26 -

La fiche dite "de données .le bô.sef? cOùsi~ne

(p)

..

Al.l recto

Au verso

L2. Hé[;ion dé,.ns laquelle est si'~uée l~ station.Le nom du bassin du cours ~rincipal.

Le nom de la rivière.Le nom de la station.La su~erficie du bassin contr81é.POLIT chaque 6nnée ~-drologique ~

Les débits [.lOj-enS mensuels ~Le l,ladule 7

La. lame d'eau :;>récitée.La 1ar,le d'eau e coulée.Le déficit d'écoulement.Le coefficient d' écoulelilent

Les dL.férentes indioations concern.;;.nt lesétiaGes~ les débits car~ctéristiques et lescrues.

Le hors-iexte NO 6 domle une id8e de la forme àadopter pour Wle telle iiche~ de même qu'un exemple de ieuil­le de c~lcul des débits interal~luels est donné 9a~ le hors­texte HO 7.

.,

..

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4 - ETUDES GEITERALES DtIN~ERPRETA~ION.-..;;;",.;-.o.;,:-_-:-;.~_._---=- __... 10 _ __ _ _

Nous avons déjà évoqué ce problème aLl para.è,raphe1 - 5.

Il semble <:tue l' exploi ta. tion des clol1nées existantes,et leur masse est déjà assez'impressionnante, est fortemententravée p.:1r le car.).ctere défectueux du Clc3.sscmen"t. C'est:Jourquoi nous avons insisté sur l'urgence de l'éte.blissementdes fichiers. Une fois CGS fichiers en place, ce qui prendrat out de lilêlile un certa.,tn temps, on pourra env is.:::..r:;er une ét udesystGmntique dus difîérc:nts p[~r~'~mètrûs hydrologiqu.ûs intér~s-~ant la TUNISIE. -

4.1 - Etudûs concer:,n:,.nt. la. nlu.viométrie.

L'étudG des iLî:~e:::.sités-durées-i':L.~é(lUenCes aV2.itétéentreprise par de EŒ>T'~~'l',)~Ir et s'était traduite "Oé:l.r un 2.baqueil y a plus de la ans. Il serait temps de rc:prenûre la mameétude en introduis:...nt les observations récoltées depuis. Ilconviendra aussi d'i,nsister sur la manière d'utiliser l'aoo.­que. Une courbe inte~-.:si"tè durée tr,:;..cee .lom" u::e fréCJ.uence don­née ne représente é>.bsolum.ent pas une averse de m€r,le fréquencepour chacune des dur·ées sélect ionnées, on est en effet "alléchercher" parmi toutes les averses étudiées celle qui ,pl"ésel:­tQit~ pour cette durée~ l~ fréquence choisie, de sorte que lacourbe in'fênsi'té-dUl.:ee est en fa.it une envelo..:..>pe dont la fré­quence devient d ''':'.utant ]lu8 1".:.3'e· que Id du:'C,éo 8' allOl'lge.Autrement dit, les résultats sont v:cais poin'G ?.:;.r point etnon pOLir l t ense l"1.ble de là courbe. CeiJendô.l1t w nous a.vons coj.1.S­taté plusieurs c.;..s où l'.:.1x;;,qLle a été utilisé comme si chaquecourbe ét"üt éJ-ttf:.chée 8. Llne iréCl,uence déterminèe.

Cette étude des intensités devr~it être complétée't· t' i ,. r' l d .' .. t ,. .pEl"' une e uÜ.e S -8:(; S"Glc:ue cenera e es 11recJ.pl -a"GlOnS JOur-

nl:~lières~ W1e étude des corj:,é12. tions entre ces ·)réci})i tationset les intensités rnpport2es à différentes duréês, sinsi quedes cOl~rélations en"Gl"e l'ostes 8. l'échelle JOUl'llé'.1ière~ ce quipermett~~it de voir dans ~uelle mesm"e les yrécipitations sonts usceytibles d! être 'l;":'ai'~ees peU" L. mé thode dos :3"G.,:;'. tions-;::.n­nées et, éventuelle \en'jj de .:lég.:,.ger les carë:.ctél"'istiques del'ë.bë,tter'lOnt; ce derniel" point JcilJ.S les c<.o.s où le réseau es"GIJè:.rticulièreirlent densE:.

- 28 -

On peut es~éror ainsi Gméliorer l~ connaissance desdonnées ~. :;!rendre en COillJ!"~13 lors du ct.>.lcul des C:i.... LlGS exc6p­t~onnelle8 pc'.r (\.88 l=J:i:'océdés cl' ;,l,:,:drologie _.ndlytique.

Il sera.i t eniin très utile de relJrendre le tracergénéral des isohyèt8S il1'~sn:~nnuel.les de l.::~ 'l'u:rrrSIE cm prenanten compte les ObSG1'vë.tions effectué'as depuis l' ét.::;.;Jlissementde la c..1rte de GAUSSElT et VERNET. On am.éliorûrèi t encore le

, ',- ,., t' t' t d ,~, dnouveau "Gl"'acer en I"::nd...l':LJ.alH 8","S erl1ô. J.quelilen lX:.!' es me GüO esstatistiques l'influence de l'altit:lde sur la. pluvio;..létrie eten utilisant les cOl"":'_"'él...:,.tiOl~S ;.,. l'échelle êmnuelle pour ho­mogénéiser les pé:ciolles d' observ,;..tioilS aux différents postes.

4 .2 - Etudes. COllC~rl1ant ~~va;poration.

Outre LU?- ,.!.é:Jonillement exhaustif de tout ce quiexiste en fûit d'év~~orationi il idudrait Te~re~dre liorg~ni­

sation des observa"~iOl'lS en insistant 110tament sur la meSlU'edes f.:::.cteurs condi"Gio"'1:1els de ce ghénoDlène ~ y cor;lDris celleJu rayonnement solaire.

4.3 - Etudes hydrolog~quzp.

L'eii'ort princip0.l devrait porter SlE' l'étude Géné­rale des relations ~luies-débits à l'échelle C1~~uelle. Ce tra­vail sera grandement faoiJ.i té par lié tablissement du fichierdes données de base. Il faudra pùrè"ll~lement cle"i;8r::.::.iner lesparalllètres d' irrégularitê interannuelle ~ nous conseillonsd'utiliser à cette fin le coefficient de variation~ c'est àdire le ralJport de l' éC2.rt-type à la 1110yenae. En cert,;;,ins cas,01'1 obtiendra sans Jonte une corrêlô:(jion améliorée en intro­dltisant dans 1<3, rel..:.:i;ion hauteurs-débits l...1i.l indice tenantcompte de l~ rép~rtition des ~luies aU cours de l'aruîée.

Ces relations ~~rffiGttent d'étendre une courte pé­riode d'observ~tion des Qébits à une période ~lus longue parle truchement; des observations pluviométriques. En fait laquestion est plus délicate qu'il peut paraftre a priori et lalilise en oe uvre du pré cédé del,lé,nde l' intervol1tion d'un SIié­cialiste, tout au moins dans l'interprétation Jes résultatsobtenus •

- 29 -

Pour les crues, il sera très utile de tenter ladétenilil12.,'Gion sur h;ydroGl"'':',lilrae des tienps de concentration desdifi'érents bassins. 0' est 1111 problèr,le ~"elèl.tiver,lent simplelorsque les "o8.dsins sont pctits(moins de 100 lcm2) 'i lïlèi.is la.notion de temIJs cIe concentration devient de plus en plus con­fuse cl mesure qu'on s'c:.dresse à dos b.;;.ssins do plus en plusgrdnds.

Bien 8ntendt-t, les précédentes recom[:l.:;:.nd2.tionsn'ont nu.llement un ce.rac·iïère limitatif.

­, :

- 30 -

5 - ETUlr:;S 3111 BASSINS EXPERDlENTAUX._~___ :.;;.._....o;;;;,o..;....~..;;;...~...;.";;.,;;,,,;o~

Actuellement, très peu de ba.ssins expérililent8.ux ontété étudiés en ~UNISIE. Il serait indis~ens~ble de multiplierces études afin de mie ux connaître le ue c2,,11.isr:lo du J....uis,:::;elle­ment d~ns les dificirents types de bassins. En particulier,il nous semble que la couverture végét~1ea plus d'importancec1.u'on ne lui en 2. .;;:i:;JGl~i~)ué jusqu'à présent.

Les études SlU'" bassins expérimen'i:;aux peuvent êtrejumelées cJ.vec une étude in situ de l'érosion, notament parle choix de bassins de taille très réduite (de l'ordre de0,5 km2 ou moins) éq ui;és de f osses ou de c.:;;.n;;;.lL"C 8. sédimentset j?6.r l' install.;:diiol]. de ~)c3.rcelles expérülen-G,J.les SlU'" dester:cains de natux'e, de :&.)ente et de couverture variables.

C'est dans le cadre de telles études oue des So­ciétés ou Organismes étr~ngers pourraient exercer le plusutilement leur activité.

6 - COLLABORN.l:IOIJ EVEH~'UELLE DE L' ORSTOH AVEC LE B.I.n .H., -..-

Le service hydroloeique de l'ORSTOM dispose d'ex­perts, de chercheurs, de chers de sections et d'agents techni­ques hautement qualifiés, entraînés depuis de :lOlnbl'"'euses an­nées à organiser des sel'vices hJdrologiques, eiiectuer desliles ures, [~ettre sur lüed d.es ré ses.ux, intc;r::;ré ter des :L'esul­tats et résoudre tout probl2.[lle d'hydrologie cOl1cerI1..d.nt unaménël.gem.ent. Ces méthodes ont été mE"intes fois l,lises à l'e­yreuve et ne sont guero contestéGs par les ~.Jlus éminenJGs spé­cialistes intEn...1:.c.... ·i;ion..:'.ux.

Dans l' ül1rlu3di2:i.; ~ ou JGout '::"u (,lOins do.ns un avenirassez l)roche, l'O~S'l'OtI serait disposé à fournir aLl B.I.R.H.un chef de section llJdroloGique réIJOndant c,l1.7. conditions énu­mérées ci-dessus.1 et un .:::.gent technique é.Ü1.cien qui jouerd.itentre autre le role de ~~lol1itGur vis à vis des techniciensTW1isiens.

fil

- 31 -

L' ORSTŒ~ :')GLl. t èb.:.,le~-·~Gn t ~ touj ours dë'.118 l y i- I.néà. ia~,se o11co.l"ger Je le. :J.: or~.l2.tion, au ÏJurei,U c0ntral d 1h~rdroloGie ~,

F..RIS~ de doux ddjoL:ts techniques Tunisiens du niveau dubrE)vet _élémentaire ~ s:)éci.:.--,lemcnt en vue d~ le;., tâche Clue nousconsidbr::ms comme la, )lus urgente ~ c' est 8, dire 12.. [,lise enplace des fichiers :?lLlvim;!0·~riCJ.ues et hydJ."olocic.:ues.