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© FO ECSR 2020 – Tous Droits Réservés. La reproduction et la diffusion de tout ou partie de ce document, par tous moyens ou supports électronique quels qu’ils soient, est interdite sauf autorisation préalable écrite. Ces Informations sont destinées exclusivement aux abonnés inscrits sur le site Internet FO ECSR (N° de document IVQ – 02/03/2020). 1 Les infos de la Vie Quotidienne n° 2 - Mars 2020 Transport, taxi, livraison à domicile : Quelles mesures de protection contre le Covid-19 ? Respecter les distances entre les personnes et les chauffeurs, garantir l'hygiène des véhicules... des mesures sont applicables jusqu'au 15 avril 2020 pour ralentir la propagation du virus. C'est ce que précise un arrêté publié au Journal officiel le 20 mars 2020. Les transports en commun Les opérateurs de transport public (bus, tramways, trains) doivent procéder à un nettoyage désinfectant des véhicules au moins une fois par jour. Dans les bus comprenant plusieurs portes, il est interdit d'emprunter la porte avant à moins de respecter une distance d'au moins 1 mètre avec le conducteur. Il est permis d'emprunter toute autre porte. Les voyageurs doivent se tenir au moins à 1 mètre des autres voyageurs. La vente à bord de titres de transport par un agent de l'entreprise est suspendue. Il peut être interdit au voyageur d'utiliser le service de transport s'il ne respecte pas ces obligations. Les livraisons à domicile Lors d'une livraison à domicile, le chauffeur, après avoir communiqué avec le destinataire ou son représentant, laisse le colis devant la porte en mettant en œuvre des méthodes alternatives qui confirment la bonne livraison et ne récupère pas la signature du destinataire. Aucune signature d'un document sur quelque support que ce soit ne peut être exigée par le destinataire ou son représentant. La livraison est réputée conforme au contrat sauf si une réclamation est faite par tout moyen y compris par voie électronique : au plus tard à l'expiration du délai prévu contractuellement ; ou à midi du premier jour ouvrable suivant la remise de la marchandise s'il n'y a pas de délai prévu au contrat. Les taxis et les voitures de transport avec chauffeur (VTC) Aucun passager ne peut s’asseoir à côté du conducteur. Mais plusieurs passagers peuvent s'asseoir à l'arrière du véhicule. Les passagers doivent emporter tous leurs déchets. Le conducteur procède au nettoyage désinfectant du véhicule au moins une fois par jour. Le véhicule est en permanence aéré. Le conducteur peut refuser l'accès du véhicule à une personne présentant des symptômes d'infection au covid-19 (toux, fièvre, difficultés respiratoires). Ces dispositions sont également applicables au transport adapté aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Source : Direction de l'information légale et administrative du 20/03/2020. Les précautions à prendre face au Coronavirus

Les infos de la Vie Quotidienne°2-de-Mars-2020-.pdf · Vous voulez rester informé malgré le confinement et cherchez les moyens de vous protéger. Cependant, les arnaques de la

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  • © FO ECSR 2020 – Tous Droits Réservés. La reproduction et la diffusion de tout ou partie de ce document, par tous moyens ou supports électronique quels qu’ils soient, est interdite sauf autorisation préalable écrite. Ces Informations sont destinées exclusivement aux abonnés inscrits sur le site Internet FO ECSR (N° de document IVQ – 02/03/2020).

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    Les infos de

    la Vie Quotidienne

    n° 2 - Mars 2020

    Transport, taxi, livraison à domicile : Quelles mesures de protection contre le Covid-19 ?

    Respecter les distances entre les personnes et les chauffeurs, garantir l'hygiène des véhicules... des mesures sont applicables jusqu'au 15 avril 2020 pour ralentir la propagation du virus. C'est ce que précise un arrêté publié au Journal officiel le 20 mars 2020.

    Les transports en commun Les opérateurs de transport public (bus, tramways, trains) doivent procéder à un nettoyage désinfectant des véhicules au moins une fois par jour. Dans les bus comprenant plusieurs portes, il est interdit d'emprunter la porte avant à moins de respecter une distance d'au moins 1 mètre avec le conducteur. Il est permis d'emprunter toute autre porte. Les voyageurs doivent se tenir au moins à 1 mètre des autres voyageurs. La vente à bord de titres de transport par un agent de l'entreprise est suspendue. Il peut être interdit au voyageur d'utiliser le service de transport s'il ne respecte pas ces obligations.

    Les livraisons à domicile Lors d'une livraison à domicile, le chauffeur, après avoir communiqué avec le destinataire ou son représentant, laisse le colis devant la porte en mettant en œuvre des méthodes alternatives qui confirment la bonne livraison et ne récupère pas la signature du destinataire. Aucune signature d'un document sur quelque support que ce soit ne peut être exigée par le destinataire ou son représentant. La livraison est réputée conforme au contrat sauf si une réclamation est faite par tout moyen y compris par voie électronique :

    • au plus tard à l'expiration du délai prévu contractuellement ;

    • ou à midi du premier jour ouvrable suivant la remise de la marchandise s'il n'y a pas de délai prévu au contrat.

    Les taxis et les voitures de transport avec chauffeur (VTC) Aucun passager ne peut s’asseoir à côté du conducteur. Mais plusieurs passagers peuvent s'asseoir à l'arrière du véhicule. Les passagers doivent emporter tous leurs déchets. Le conducteur procède au nettoyage désinfectant du véhicule au moins une fois par jour. Le véhicule est en permanence aéré. Le conducteur peut refuser l'accès du véhicule à une personne présentant des symptômes d'infection au covid-19 (toux, fièvre, difficultés respiratoires). Ces dispositions sont également applicables au transport adapté aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 20/03/2020.

    Les précautions à prendre face au Coronavirus

  • © FO ECSR 2020 – Tous Droits Réservés. La reproduction et la diffusion de tout ou partie de ce document, par tous moyens ou supports électronique quels qu’ils soient, est interdite sauf autorisation préalable écrite. Ces Informations sont destinées exclusivement aux abonnés inscrits sur le site Internet FO ECSR (N° de document IVQ – 02/03/2020).

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    Covid-19 : Attention aux arnaques !

    Face à la prolifération des escroqueries profitant de la peur des Français pendant la crise du Coronavirus, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) appelle à la vigilance.

    Vous voulez rester informé malgré le confinement et cherchez les moyens de vous protéger. Cependant, les arnaques de la part de sociétés et d'individus malveillants se multipliant, la DGCCRF rappelle que :

    • Il n'existe pas à ce jour de vaccin, d'aliments, de purificateurs d'air, de lampes, de compléments alimentaires ou encore d'huiles essentielles qui protègent ou permettent de guérir du Covid-19. Toute proposition affirmant le contraire relève de la pratique commerciale trompeuse ;

    • L'État ne propose pas de kit de dépistage directement aux citoyens. Toute offre de dépistage semblant émaner des services de l'État est une arnaque pour obtenir vos données personnelles, en particulier vos coordonnées bancaires ;

    • Des sites internet frauduleux cherchent à vendre certains médicaments, notamment destinés au traitement d'autres maladies. Les acheter en ligne est illégal et peut vous exposer à des risques graves pour votre santé (effets indésirables ou même faux médicaments) ;

    • La vente en ligne de paracétamol ayant été suspendue, les annonces sur internet proposant ce médicament sont donc frauduleuses ;

    • Les attestations de déplacement sont gratuites et ne peuvent pas être délivrées contre rémunération. Des sites proposent d'en éditer une version numérique : attention, seules les attestations officielles imprimées ou recopiées sur papier libre sont valables et vous pourriez fournir des données personnelles sensibles ;

    • La décontamination des logements privés n'est pas prévue à ce jour par les services de l'État. Les personnes prétextant une décontamination obligatoire cherchent à s'introduire frauduleusement chez vous ;

    • Certains individus cherchent à profiter de l'élan de solidarité envers les personnels soignants ou bien la recherche de vaccin organisée par des plateformes d'appel aux dons ou des cagnottes. Assurez-vous de l'identité du professionnel et de la destination de vos dons avant d'effectuer un transfert d'argent.

    À savoir : Au vu de l'accroissement de l'usage du numérique lié à la crise sanitaire, le site cybermalveillance.gouv.fr appelle également au renforcement de la vigilance. Il propose un kit de sensibilisation qui vise à informer les internautes sur les questions de sécurité du numérique en partageant les bonnes pratiques.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 26/03/2020.

    Symptômes du Covid-19 : Un test en ligne !

    L'autodiagnostic en ligne maladiecoronavirus.fr validé par le ministère des Solidarités et de la Santé vous aide gratuitement à prendre la bonne décision selon vos symptômes.

    Développé par l'Institut Pasteur et les Hôpitaux de Paris (APHP), le site maladiecoronavirus.fr permet d'orienter les personnes pensant avoir été exposées au virus.

    Ce test est uniquement destiné à informer et à contribuer ainsi à fluidifier les services d'urgence pendant l'épidémie de Coronavirus Covid-19.

    Il vous suffit de répondre à 23 questions-réponses sur votre état de santé :

    Votre température corporelle, la présence de fièvre ou de toux, une éventuelle perte du goût ou de l'odorat, une fatigue inhabituelle, un manque de souffle, une difficulté à s'alimenter, une maladie grave, etc.

    Vous pouvez refaire le test si les symptômes évoluent puis rechercher un avis médical.

    Attention : La recommandation qui s'affiche à la fin du test peut évoluer suivant les informations en provenance des autorités de santé et des chercheurs. Elle ne constitue pas un avis médical. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.

    Pour ces mêmes raisons, les autorités précisent que l'exhaustivité, l'exactitude, le caractère à jour des informations mises à disposition dans cette application, ou leur adéquation à des finalités particulières, ne sont pas garantis.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 24/03/2020.

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    Don du sang face à l’épidémie : Comment donner ?

    Dans le contexte de l'épidémie de coronavirus, la collecte de sang est essentielle pour répondre aux besoins des patients. L'Établissement français du sang (EFS) vous invite à donner votre sang afin de sauver des vies et contribuer à soigner de nombreux malades.

    Qui peut donner son sang ? En règle générale, pour donner son sang, il faut :

    • être majeur et avoir entre 18 et 70 ans ;

    • être en bonne santé et peser au minimum 50 kg.

    Après 60 ans, le don est nécessairement soumis à l'autorisation du médecin responsable du prélèvement. Il existe néanmoins un certain nombre de contre-indications liées à la situation de la personne souhaitant donner son sang (état de santé, antécédents familiaux, pratiques personnelles, séjours à l'étranger, pratiques sexuelles...).

    Attention : Vous ne pouvez-vous rendre en collecte si vous présentez des symptômes grippaux.

    À noter : Un arrêté publié au Journal officiel du 26 décembre 2019 prévoit de réduire la période d'abstinence que doivent respecter les homosexuels souhaitant donner leur sang. C'est à partir du 2 avril 2020 que cette période d'abstinence passera de 12 mois à 4 mois.

    Comment se passe le don du sang ?

    Avant le prélèvement : Vous pouvez manger en évitant cependant l'absorption de graisses et de boissons alcoolisées. Lors de l'examen médical, vous devez remplir un formulaire et répondre aux questions du médecin. Une pièce d'identité vous sera demandée lors de votre inscription administrative. C'est le médecin responsable du prélèvement qui peut apprécier la possibilité d'un don au regard des contre-indications du donneur, ainsi que de la durée prévue du don.

    Pendant le prélèvement : Entre 420 à 480 ml de sang sont prélevés, en fonction du poids du donneur. L'acte lui-même dure 8 à 10 minutes. Si l'on ajoute le temps de l'entretien pré-don, puis le temps de repos et de collation qui suit le prélèvement, le don de sang prend environ 45 minutes à 1 heure.

    Après le prélèvement : Il est utile d'observer un temps de repos, sous surveillance médicale. Une collation vous est ensuite proposée.

    À savoir : Il faut respecter un délai d'au moins 8 semaines entre 2 dons de sang. Une femme peut donner son sang au maximum 4 fois par an, un homme 6 fois par an.

    Où donner son sang ?

    L'EFS propose sur son site une cartographie des sites de collecte fixes et mobiles selon les types de don (sang, plasma, plaquettes) et la période qui vous intéresse, avec leurs coordonnées et horaires d'ouverture. Pendant cette période de confinement, privilégiez les rendez-vous , lorsque cela est possible. Plusieurs sortes de don sont possibles :

    • le don de sang total est le plus courant. Il est utilisé pour des transfusions sanguines et la recherche médicale ;

    • le don de plasma est utilisé pour préparer les vaccins, sérums, remèdes contre l'hémophilie. Il est également utilisé en prévention de la maladie du nouveau-né liée au rhésus (c'est par exemple le cas lorsqu'une femme Rh négatif est enceinte d'un bébé Rh positif) ;

    • le don de plaquettes sanguines sert notamment à soigner certains cancers, dont la leucémie.

    À noter : Dans le cadre des mesures de confinement, les citoyens sont autorisés à se déplacer pour aller donner leur sang sur les sites de collecte de l'EFS, sous réserve de remplir l'attestation officielle ou une déclaration sur l'honneur indiquant qu'ils vont donner leur sang, au motif de l'assistance aux personnes vulnérables.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 26/03/2020.

    Entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire

    Avec la publication de la loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19, l'état d'urgence sanitaire entre en vigueur sur l'ensemble du territoire national pour une durée de deux mois.

    L'état d'urgence est déclaré pour une durée de deux mois à compter du 24 mars 2020, date de publication de la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19.

    Un décret pris le 23 mars 2020 détaille les mesures adoptées dans le cadre de l'état d'urgence (décret téléchargeable sur notre site dans l’espace « documents professionnels » à la rubrique « autres »)

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 24/03/2020.

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    Confinement : Ce qui est interdit, ce qui est permis.

    Un dispositif de confinement est mis en place sur l'ensemble du territoire depuis mardi 17 mars à 12h00. Pour toute sortie hors du domicile, il faut se munir d'une attestation sur l'honneur précisant le motif du déplacement.

    En cas de non-respect de ces règles, vous risquez une amende. Les mesures prises pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements sont détaillées dans un décret paru le 24 mars 2020.

    Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d'être munis d'une attestation pour :

    • se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n'est pas possible (sur justificatif de déplacement professionnel permanent) ou pour un déplacement professionnel ne pouvant être reporté ;

    • se déplacer pour des achats de fournitures nécessaires à l'activité professionnelle ;

    • faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés à rester ouverts, se rendre à une distribution gratuite de denrées alimentaires, se déplacer pour percevoir des prestations sociales ou effectuer un retrait d'espèces ;

    • se rendre auprès d'un professionnel de santé pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance ou différés ou pour des consultations et soins de patients atteints d'une affection de longue durée ;

    • se déplacer pour un motif familial impérieux, la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;

    • se déplacer brièvement près de son domicile, dans la limite d'1 heure quotidienne et dans un rayon maximal d'1 kilomètre pour une activité physique individuelle, une promenade avec des personnes de son foyer ou pour les besoins des animaux de compagnie (promener son chien) ;

    • se déplacer pour se présenter à la police ou à la gendarmerie ou à tout autre service ou professionnel lorsque cela est imposé par l'autorité de police administrative ou l'autorité judiciaire ;

    • se déplacer pour une convocation émanant de la justice ;

    • se déplacer pour participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative et dans les conditions qu'elle précise.

    Dans tous les cas, ces déplacements doivent s'opérer dans le respect des mesures générales de prévention (distance entre les personnes, pas de contact physique, etc.) et en évitant tout regroupement. Vous trouverez des réponses à vos questions sur la vie quotidienne sur le site du Gouvernement .

    Attention :

    À chaque sortie hors du domicile, il faut se munir d'une attestation sur l'honneur qui précise le motif du déplacement. Cette attestation de déplacement dérogatoire est téléchargeable sur service-public.fr. Elle peut aussi être rédigée sur papier libre. Elle doit être complétée ou rédigée au stylo à encre indélébile.

    Pour tout déplacement professionnel (y compris de votre domicile à votre lieu de travail), il faut vous munir d'un justificatif signé par votre employeur avec le cachet de l'entreprise . Ce document est valable pour la durée du dispositif de confinement. Il n'est alors pas nécessaire de se munir de l'attestation dérogatoire (ci-dessus) en complément.

    En l'absence du respect de ces règles, vous risquez une amende forfaitaire d'un montant de 135 € avec une possible majoration à 375 € et 1 500 € en cas de récidive dans les 15 jours. Dans le cas de quatre violations dans les 30 jours, le délit est puni de 3 700 € d'amende et 6 mois de prison au maximum.

    À noter : Certaines communes ont instauré un couvre-feu pour restreindre la circulation des personnes pendant la nuit.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 24/03/2020.

    Pour votre sécurité respectez les consignes sanitaires !

    Appliquez les consignes de barrière pour lutter contre le coronavirus !

    Restez chez vous !

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    Coronavirus : Quelles dispositions si je dois garder mon enfant à la maison ?

    Les crèches et les écoles étant fermées depuis le lundi 16 mars 2020 et jusqu'à nouvel ordre, les parents peuvent être contraints de rester chez eux pour garder leurs enfants. Il leur est alors possible de bénéficier d'un arrêt de travail indemnisé. L'Assurance maladie a mis en place le télé-service declare.ameli.fr pour permettre aux employeurs de déclarer un arrêt de travail en ligne pour ces salariés.

    Le parent concerné contacte son employeur et envisage avec lui les modalités de télétravail qui pourraient être mises en place. Si aucun aménagement de ses conditions de travail ne peut lui permettre de rester chez lui pour garder son enfant, c'est l'employeur qui doit via la page employeur du site ameli.fr déclarer l'arrêt de travail de son salarié (le parent n'a pas besoin d'entrer en contact avec sa caisse d'assurance maladie).

    Cet arrêt est accordé pour toute la durée de fermeture de l'établissement accueillant l'enfant. Pour en bénéficier, l'employé doit remplir certaines conditions :

    • Les enfants doivent avoir moins de 16 ans le jour du début de l'arrêt ;

    • Les enfants doivent être scolarisés dans un établissement fermé ou être domiciliés dans une des communes concernées (les listes des communes sont régulièrement mises à jour sur les sites internet des rectorats) ;

    • Un seul parent (ou détenteur de l'autorité parentale) peut se voir délivrer un arrêt de travail (le salarié doit fournir à son employeur une attestation sur l'honneur certifiant qu'il est le seul à le demander à cette occasion) ;

    • L'entreprise ne doit pas pouvoir mettre l'employé en télétravail (l'arrêt de travail doit être la seule solution possible sur cette période).

    L'indemnisation est enclenchée à partir de cette déclaration. Le salarié percevra les indemnités journalières et, le cas échéant, le complément de salaire de son employeur dès le 1er jour d'arrêt (sans délai de carence).

    Ce télé service s'applique aux salariés du régime général. Il ne concerne pas les autres régimes spéciaux, notamment les agents de la fonction publique. Ces derniers pourront être placés par leur administration en autorisation spéciale d'absence ou en congé de maladie (sur la base d'un arrêt de travail établi par le médecin assurant le contrôle médical de la mesure de maintien à domicile).

    Les professionnels libéraux, travailleurs indépendants et autoentrepreneurs doivent déclarer directement l'arrêt sur le télé service. Les salariés et exploitants relevant du régime agricole peuvent faire leur déclaration sur le site de la MSA . Ce dispositif ne s'applique pas aux personnels soignants des établissements de santé. Ces dispositions peuvent être mises en place jusqu'au 30 avril 2020.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 23/03/2020.

    Jour de carence : Ce qui change avec l’état d’urgence sanitaire.

    Jusqu'alors appliquée aux seules personnes mises à l'isolement ou devant garder leur enfant à domicile, la suspension du jour de carence est généralisée aux arrêts maladie des personnes atteintes du Covid-19 pendant la durée de l'état d'urgence sanitaire, dans le secteur privé comme dans la fonction publique.

    C'est ce que prévoit la loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 parue au Journal officiel le 24 mars 2020. Afin d'assurer une égalité de traitement entre les assurés qui sont malades, ceux qui sont mis en isolement et ceux qui sont contraints de garder leurs enfants de moins de 16 ans, l'application du délai de carence pour le bénéfice de l'indemnisation des arrêts de travail est supprimée pendant la période d'état d'urgence sanitaire.

    La mesure est valable pour l'ensemble des régimes obligatoires : général, agricole et régimes spéciaux dont celui de la fonction publique. Les assurés concernés toucheront donc leurs indemnités dès le premier jour d'arrêt.

    Rappel : Le délai de carence correspond à la période pendant laquelle l'assuré doit attendre avant de pouvoir bénéficier des indemnités journalières de maladie.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 24/03/2020.

  • © FO ECSR 2020 – Tous Droits Réservés. La reproduction et la diffusion de tout ou partie de ce document, par tous moyens ou supports électronique quels qu’ils soient, est interdite sauf autorisation préalable écrite. Ces Informations sont destinées exclusivement aux abonnés inscrits sur le site Internet FO ECSR (N° de document IVQ – 02/03/2020).

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    3919 : Le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violence !

    Chantage, humiliation, injures, coups... Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est, en raison des circonstances exceptionnelles dues à l'épidémie du coronavirus et jusqu'à nouvel ordre, accessible de 9h à 19h du lundi au samedi.

    Le 3919 Violence Femmes Info constitue le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...).

    Il propose une écoute, il informe et il oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro garantit l'anonymat des personnes appelantes mais n'est pas un numéro d'urgence comme le 17 par exemple qui permet pour sa part, en cas de danger immédiat, de téléphoner à la police ou la gendarmerie.

    Le numéro 3919, soutenu par le ministère en charge des droits des femmes et géré par la « Fédération nationale solidarité femmes » s'appuie sur un partenariat avec les principales associations nationales luttant contre les violences faites aux femmes.

    À savoir : Le Grenelle des violences conjugales s'est terminé le 25 novembre 2019 lors de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 24/03/2020.

    Le chauffeur VTC utilisant une plateforme numérique peut-il être un salarié ?

    Un chauffeur de VTC, utilisant une plateforme numérique pour être mis en relation avec les clients, est salarié de cette plateforme à partir du moment où celle-ci lui donne des directives, contrôle l'exécution des courses effectuées, et exerce un pouvoir de sanctions.

    Le compte d'un chauffeur de VTC a été désactivé par la plateforme qu'il utilisait pour se mettre en relation avec la clientèle, pour ne pas avoir respecté une directive qu'il avait accepté lors son inscription.

    Il a saisi les tribunaux pour faire requalifier sa relation de travail en activité salariée, en raison de l'existence présumée d'un lien de subordination.

    La plateforme estime pour sa part que ses chauffeurs disposent d'une liberté incompatible avec un tel lien. Mais elle ne voit pas en quoi cette liberté l'empêche de vérifier qu'un chauffeur respecte bien la réglementation applicable. Et lorsque celui-ci ne respecte pas les directives données lors de son inscription, elle estime pouvoir suspendre ou désactiver son compte, sans que cela ne vienne caractériser un pouvoir disciplinaire.

    La Cour de cassation n'est pas de cet avis. Elle estime, comme la Cour d'appel, que les restrictions apportées par la plateforme à la liberté de ses chauffeurs (notamment en termes de tarifs ou de choix des fournisseurs) caractérisent un lien de subordination.

    Dès lors, l'existence d'un contrat de travail est établie.

    Source : Direction de l'information légale et administrative du 25/03/2020.

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