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FED de Chef de Groupement 2010-02 18 ème promotion LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES ********** INTERETS POUR LES SDIS ET INCIDENCES POUR LES SAPEURS-POMPIERS ********* EXEMPLE DU SDIS DE L’AVEYRON Mémoire rédigé par : Commandant Laurent JUILLERAT Commandant Yannick VERNIER Capitaine Laurent KIHL Capitaine Jean-Marc LERAY Sous la direction du Lieutenant-Colonel Alain MAILHE Directeur Départemental Adjoint du SDIS de l’AVEYRON

LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

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Page 1: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

FED de Chef de Groupement 2010-02 18ème promotion

LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

**********

INTERETS POUR LES SDIS

ET

INCIDENCES POUR LES SAPEURS-POMPIERS

*********

EXEMPLE DU SDIS DE L’AVEYRON

Mémoire rédigé par :

Commandant Laurent JUILLERAT Commandant Yannick VERNIER Capitaine Laurent KIHL Capitaine Jean-Marc LERAY

Sous la direction du Lieutenant-Colonel Alain MAILHE Directeur Départemental Adjoint du SDIS de l’AVEYRON

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS 3 RESUME 4 INTRODUCTION 5 1 PRESENTATION DE L’ETUDE 1.1 Analyse du sujet 6 1.2 Méthode d’étude 7

2.1.1 Les axes principaux d'étude 7 2.1.2 Les choix en termes de méthode d'analyse 7 2.1.3 Les choix en termes de recueil de données 7

1.3 Mode opératoire 8 2 CONTEXTE GENERAL ET INTERETS DES INSTALLATIONS

PHOTOVOLTAIQUES POUR LES SDIS 10 2.1 Analyse et interprétation des données collectées 10

2.1.1 Cas 1: le SDIS est propriétaire du bâtiment, veut investir et exploiter 12 seul l’installation de panneaux photovoltaïques.

2.1.2 Cas 2 : le SDIS est propriétaire du bâtiment, ne veut pas investir, 17 et souhaite mettre à disposition son foncier .

2.1.3 Cas 3 : le SDIS n’est pas propriétaire du bâtiment. 20 2.2 Bilan 22 3 CAS PARTICULIER DU SDIS 12 22 3.1 Les bâtiments ateliers du SDIS 22 3.2 Le CIS de Saint-Amans des Côts 24 4 INCIDENCES POUR LES SAPEURS POMPIERS 26 4.1 Les installations photovoltaïques 26 4.2 Les travaux nationaux 27 4.2.1 : Perspectives réglementaires 28 4.2.2 : Les travaux réalisés ou en cours 29 4.3 Les SDIS et les installations photovoltaïques 29 4.3.1 Opérations 30 4.3.2 Formation 31 4.3.3 Prévision 31 CONCLUSION 33 BIBLIOGRAPHIE 35 LEXIQUE 38 ANNEXES 40

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REMERCIEMENTS

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à l’ensemble des personnes qui a contribué à la rédaction de ce mémoire, par leur accueil, leurs aides, leurs conseils, et leur soutien tout au long de notre travail, et plus particulièrement : Le lieutenant colonel Alain MAILHE, Directeur Départemental Adjoint du SDIS 12, notre directeur de mémoire, Le colonel Eric FLORES, directeur départemental du SDIS 12 ; Le lieutenant colonel Jean Paul SPIESS, directeur du site ENSOSP OUDINE ; Le lieutenant colonel Jérôme MICHELET, Chef de la section emploi-formation des sapeurs-pompiers, BMSPFE, DSC ; Le lieutenant colonel Jean Philippe RIVIERES, DSC ; Le commandant Patricia BERNADEAU, régulateur pédagogique des formations d’emplois de direction de l’ENSOSP ; Le commandant David BATI, chef du Bureau Opération, section prévision, Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris ; Le commandant Larry OUVRARD, chef de groupement opération au SDIS 10, et membre du groupe de travail de la DSC. Le capitaine LE COQ, chef du service RETEX au SDIS 31. Madame RAMANA, administratrice chargée du développement durable de la Mairie de Nancy ; Madame MAROC-MAXENS, chef du service juridique du SDIS 54 ; Monsieur ZANOTTO, ingénieur stagiaire, chargé d’une étude sur les risques liés aux installations photovoltaïques à la direction de la sécurité civile ; Monsieur François AMADEI, responsable de la société PV PRO, Aix en Provence ; Monsieur Jean VIRET, conférencier, ENSOSP ; Monsieur Jean NOZIERES, ingénieur territorial, SDIS 12 ; Monsieur NORET, Expert EDF, division commerciale, Toulouse Monsieur DAGNEAU, collaborateur, société MPPI, Toulouse. Les personnels du SDIS 12, du site ENSOSP OUDINE, du centre de formation du SDIS 89 pour leur accueil et leur disponibilité. Nous remercions nos directeurs départementaux pour nous avoir permis de suivre cette formation.

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RESUME

Le développement de la filière photovoltaïque est un des éléments de la politique énergétique et d'engagement envers le développement durable de notre pays. Les établissements publics peuvent dès à présent s'engager dans cette démarche. Il ne s'agit en aucun cas d'un phénomène de mode, mais d'une réelle opportunité qui, au delà de l'aspect environnemental, peut permettre d'aborder différemment la gestion de notre patrimoine immobilier. Bien que complexes, les montages juridico-administratifs existent afin de réaliser ces opérations en toute légalité, avec des perspectives de rentabilité à 20 ans. Il s'agit de bien définir les objectifs attendus en matière d'investissement, de gestion de patrimoine et des retombées souhaitées. L'aspect ressources supplémentaires peut apparaître au premier abord comme salvateur en cette période de budget tendu. Il n'en est rien. Il peut seulement aider à alléger les investissements lors d'opérations immobilières. Pour les particuliers, les incitations sont toutes autres (aides financières, démarchage des exploitations agricoles). On assiste à un réel essor. Face à ces nouveaux risques, notre profession doit s'adapter dans un contexte qui évolue très rapidement. L’analyse des risques et les retours d'expériences permettent d’envisager des mesures permettant de répondre à ces évolutions technologiques. Il convient, toutefois, de ne pas les figer dans un carcan trop contraignant sur le plan opérationnel et de les intégrer dans nos formations. Il est essentiel également de se rapprocher des autres administrations publiques afin de travailler ensemble, dans nos domaines respectifs, pour contribuer à appréhender au mieux ces implantations tant en amont des projets d’urbanisme que lors de leur mise en œuvre.

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INTRODUCTION Longtemps, notre planète a été supposée pouvoir absorber toutes les activités et nuisances créées par l'homme. La réalité est tout autre. Les ressources sont limitées et les pollutions de toutes natures restent présentes et visibles. Le changement climatique en est une conséquence parmi tant d'autres. Fort de cette prise de conscience, la communauté internationale, appuyée d'experts, a voulu réagir. Rio en 1992, Kyoto en 1997 et sa ratification en 2005, Johannesburg en 2002, et enfin dernièrement Copenhague en 2009, sont autant de sommets internationaux pour faire « changer les choses » et adopter de nouveaux comportements en faveur de l'environnement. Dans ce cadre, le Conseil Européen a révisé la stratégie générale concernant le développement durable en juin 2006. Chaque État membre est tenu de définir une stratégie nationale de développement durable (SNDD). [ La France qui compte parmi les 186 pays ayant ratifié le protocole de Kyoto, s'est engagée dans cette démarche. Les lois Grenelle fixent l’objectif de produire 23% des besoins énergétiques à partir d’énergie verte, en 2020. L’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics, doivent initier des démarches de développement durable dans le cadre de la gestion de leur patrimoine. Les lois Grenelle 1 et 2, imposent dès 2012 des bâtiments basse consommation, et donnent pour objectif en 2020 des bâtiments à énergie positive. Le SDIS 12, qui doit rénover les toitures des ateliers de la direction départementale et construire un nouveau centre de secours, souhaite profiter de ces travaux pour s’inscrire dans cette démarche en installant des panneaux photovoltaïques. Par ailleurs, le développement exponentiel de cette technologie dans notre pays introduit un nouveau risque pour les sapeurs-pompiers en intervention. Le SDIS 12 veut donc établir une doctrine opérationnelle afin de limiter tout risque d’accident lié à ce type d’installation et en mesurer l’incidence en terme de prévision. Nous avons décidé, en accord avec notre directeur de mémoire, de traiter tout d’abord le sujet relatif aux bâtiments d’une manière globale, utile à tous les SDIS souhaitant s'engager dans cette démarche, puis d’appliquer notre réflexion et nos résultats au cas du SDIS12 pour permettre au président du conseil d'administration de prendre une décision. Nous allons donc, après avoir précisé la méthode d’étude et le mode opératoire, présenter l’ensemble des démarches administratives, techniques et financières à prendre en compte pour les SDIS. Enfin, nous traiterons la partie « cœur de métier », en nous attachant à définir les orientations opérationnelles, formatives et prévisionnelles pour les sapeurs-pompiers, afin de limiter les risques d’accidents liés à ce type d’installation.

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1 PRESENTATION DE L’ETUDE 1.1 Analyse du sujet L’augmentation des coûts de l’énergie, associée à la volonté accrue de protéger l’environnement, conduisent de plus en plus à utiliser les énergies renouvelables. Les SDIS, en qualité d’établissements publics, doivent s’engager dans cette politique publique. Ils sont donc amenés à initier des démarches de développement durable leur permettant d’être en phase avec ce contexte et éventuellement de disposer de ressources supplémentaires. Le SDIS 12 doit effectuer la rénovation de toitures à la direction départementale et la construction du nouveau CIS de Saint-Amans des Côts. C’est donc dans ce cadre que le président du conseil d’administration souhaite étudier l’intérêt d’implanter des panneaux photovoltaïques afin de réduire les coûts de réhabilitation du patrimoine concerné. Le Directeur Départemental souhaite donc présenter un dossier permettant au conseil d’administration de valider ou non la mise en place de panneaux photovoltaïques sur ces bâtiments. Parallèlement à cette étude, le Chef de Corps départemental veut établir une doctrine opérationnelle et prévisionnelle pour se prémunir contre le risque lié à l’émergence des panneaux photovoltaïques sur le territoire départemental (5ème département français en termes de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments agricoles). Le champ de l’étude abordera les points suivants :

analyser les aspects juridiques, administratifs et financiers nécessaires à la mise en place de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments des SDIS ;

proposer les orientations envisageables pour les bâtiments du SDIS 12 ; prendre en compte l’émergence de risques nouveaux sur le plan prévisionnel et

opérationnel pour les sapeurs pompiers.

Pour répondre au mieux à ces trois points, nous avons cherché à répondre aux problématiques ci-dessous :

Quel est l’intérêt, pour les SDIS, d’investir dans des installations photovoltaïques ? Quelles sont les démarches administratives, juridiques et financières à mettre en

œuvre pour installer des panneaux photovoltaïques ? Quelles peuvent être les procédures d’intervention pour les sapeurs-pompiers sur

ces installations ? Comment impliquer le SDIS en amont des projets d’installation de panneaux

photovoltaïques ?

L’ensemble de ces interrogations se pose dans un contexte où l’évolution de la réglementation, des technologies et du coût de rachat de l’électricité sont en perpétuel mouvement.

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1.2 Méthode d’étude

1.2.1 Les axes principaux d'étude : Les axes d’étude travaillés se sont portés sur les points et items suivants : Pour la partie installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments du SDIS :

la production et la revente d'électricité ; les montages administratifs et financiers ; les marchés publics ; les assurances ; le choix de la technologie ; le démantèlement et le recyclage des panneaux photovoltaïques ; la fin d'occupation du domaine public.

Pour la partie cœur de métier :

analyse des risques et moyens de s’en prémunir en intervention ; le rôle et la part du SDIS dans les dossiers d’urbanisme.

1.2.2 Les choix en termes de méthode d'analyse Afin de répondre aux problématiques posées, nous avons été amenés à appréhender les principes de fonctionnement et d’installation des panneaux photovoltaïques. Nous avons également étudié les différents montages administratifs et juridiques possibles. Nous avons souhaité regrouper dans un même document les éléments indispensables à prendre en compte pour un établissement public qui souhaite s’orienter vers le développement durable et les diverses possibilités qui s’ouvrent à lui. Cette base de connaissances nous a alors permis d’élaborer les scénarios plausibles à mettre en œuvre au sein des SDIS. Une fois les différents cas établis, nous avons transposé ceux-ci au SDIS 12 afin de pouvoir apporter au DDSIS les éléments nécessaires lui permettant de savoir quel montage il est opportun de choisir. Nous avons ensuite choisi d’analyser la problématique spécifique de l’action des secours, à partir des réflexions menées dans un certain nombre de corps de sapeurs pompiers et d’une méthode enseignée pendant notre formation de Chef de Groupement : la méthode MOSAR1. Celle-ci nous a permis d’élaborer une doctrine étayée permettant aux intervenants d’agir avec plus de sécurité.

1.2.3 Les choix en termes de recueil de données Pour recueillir les données nécessaires à notre réflexion, nous avons rencontré un certain nombre de personnes ressources, aussi bien à la DSC que dans les SDIS, et au sein d’organismes spécialisés dans les installations de panneaux photovoltaïques. Ces rencontres ont été physiques, téléphoniques et électroniques.

1 MOSAR : Méthode Organisée Systémique d’Analyse des Risques, développée par le CEA et enseignée par le Professeur BRILHAC dans le cadre du module GDR de notre formation.

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Un travail de recherche documentaire a également été effectué sur un nombre important de sites Internet créés par les institutions en charge de l’énergie photovoltaïque. Des professionnels du domaine et des collectivités s’étant déjà engagées dans cette voie nous ont conseillés. 1.3 Mode opératoire Afin de pouvoir recueillir un maximum de données et de disposer des éléments nécessaires au traitement du sujet du mémoire, notre plan d’action a été établi à partir des démarches suivantes :

un contact initial avec notre directeur de mémoire afin de valider le sujet ; une journée de travail à la DSC afin de rencontrer les principaux acteurs sur cette

thématique (Col RIVIERE, Lcl MICHELET, Lcl GESRET et Mr ZANOTTO) ; une immersion de 3 jours au SDIS 12 (Rodez) pour bien intégrer le contexte,

définir et valider avec le Lcl MAILHE les objectifs de l’institution ; un point d’étape avec le régulateur pédagogique de l’ENSOSP (Cdt BERNARDEAU)

et notre directeur de mémoire permettant de valider notre méthode d’étude ; une veille juridique et réglementaire permanente ; la création d’un site d’information partagée ; l’obtention des éléments abordés lors d’un colloque à Lyon « opération

photovoltaïque sur les bâtiments publics : quels montages privilégiés ? », organisé par le CNFPT ;

l’étude de montages institutionnels existants (base aérienne militaire d’Istres, Communauté de commune de Saint Laurent de Chamousset, Centre de Secours du SDIS 72,…) ;

plusieurs réunions de travail sur le site de l’ENSOSP Paris ; un entretien avec Mme RAMANA de la mairie de Nancy ; le recensement de certains travaux réalisés dans les SDIS en France et à la BSPP ; la recherche sur les sites Internet référents (ADEME, INES, EDF-ENR, MEDDM,…) ; la rencontre et le contact avec des personnes référents, (EDF-ENR, experts,…). La participation à une table ronde organisée par le Syndicat des Energies

Renouvelables intitulé : « Guide UTE C15-712-1 : quelles évolutions ?, et «Incendie et photovoltaïque : retour d’expériences et prévention du risque »

Nous avons pu, grâce à l’ensemble des informations recueillies, élaborer les montages technico-administratifs nécessaires à l’implantation des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments des SDIS. Notre objectif est d’orienter les membres du Conseil d’Administration du SDIS 12 sur la stratégie à mettre en place sur les bâtiments concernés. La veille juridique nous a permis de prendre en compte les évolutions législatives et réglementaires. Ainsi, lors du début de nos travaux, la loi dite Grenelle 22 n’était pas encore promulguée. Certaines collectivités territoriales et établissements publics tels que les SDIS ne pouvaient pas prétendre à la revente d’électricité à EDF sans passer par un opérateur privé. Par ailleurs, le marché de l’énergie, très réglementé, est en plein essor. Des évolutions seront donc à prendre en compte par les SDIS s’engageant dans cette démarche, comme le coût de rachat de l’électricité qui est revu annuellement à la baisse.

2 Loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite « Loi Grenelle 2 »

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Nous avons également constaté qu’il n’existait pas, actuellement, de doctrine nationale opérationnelle et prévisionnelle. Ainsi, chaque SDIS définit des consignes et stratégies à mettre en œuvre localement. La DSC devrait publier en 2011 une note d’information opérationnelle à l’intention des SDIS. Malgré tout, nous avons, à partir des travaux de la DSC, des différentes consignes émanant des SDIS et de la BSPP, souhaité proposer des éléments opérationnels au SDIS 12. Afin d’étoffer nos préconisations, nous avons effectué une analyse des risques à partir de la méthode « MOSAR ». Les conclusions de notre mémoire ne pourront pas, en revanche, présager de l’évolution des textes réglementaires, notamment : l’ouverture à la concurrence du rachat de l’électricité produite, les prix de rachat (tendance à la baisse), les évolutions technologiques et le coût du matériel.

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2 CONTEXTE GENERAL ET INTERET DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES POUR LES SDIS

La production et la revente d’électricité pour les SDIS sont définies par les lois dites Grenelle 13 et Grenelle 24. Depuis le 12 juillet 2010, les SDIS ont la possibilité de produire et de revendre directement de l’électricité. En effet l’article 88-II de la loi dite Grenelle 2, stipule : « Toute personne morale peut, quelle que soit la mission pour laquelle elle a été constituée, exploiter une installation de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil dont les générateurs sont fixés ou intégrés aux bâtiments dont elle est propriétaire,.... L’exploitant peut bénéficier de l’obligation d’achat de l’électricité ainsi produite dans les conditions prévues par l’article 10 de la loi n° 2000-1085 du 10 février 2000 précitée, sous réserve, pour l’Etat et ses établissements publics, de l’accord du ministre chargé de l’énergie». Seul EDF, les sociétés d’économie mixtes et les régies ayant la fourniture d’électricité dans leurs statuts6 sont autorisés à racheter l’électricité. Les contrats passés sont similaires, quel que soit l’acheteur. Pour faciliter la lecture de ce mémoire, nous ne parlerons plus que d’EDF. Systématiquement, le maître d’œuvre doit informer officiellement ERDF du projet afin de s’assurer de la capacité d’absorption du réseau et de la localisation des points de raccordement. Les SDIS peuvent donc initier des démarches pour installer des panneaux photovoltaïques sur leur patrimoine foncier lorsqu’ils en sont propriétaires. Avant d’engager une telle démarche, il est nécessaire que chaque SDIS prenne en compte l’environnement administratif, juridique et technique. Cette partie consiste à préciser les montages possibles afin de permettre au SDIS de faire ou non ce choix stratégique. S’agissant des bâtiments qui ne sont pas propriétés du SDIS, nous évoquerons les moyens qui lui permettront de s’engager malgré tout dans une telle opération.

2.1 Analyse et interprétation des données collectées Avant d’initier une démarche quelconque, il est nécessaire de se poser les questions suivantes :

Quels sont les bâtiments concernés et qui en est propriétaire ? Le SDIS souhaite-t-il réaliser des travaux sur ces bâtiments, ou simplement mettre à disposition du foncier ? Le SDIS veut-il investir totalement, partiellement ou pas du tout ? Quelles sont les prospectives des bâtiments concernés à vingt ans ? A quelles aides financières le SDIS peut-il prétendre ?

En préalable, il convient, pour le SDIS, de faire réaliser une étude sur la rentabilité de l’opération. Celle-ci dépend, outre des choix techniques qui seront retenus, de

3 Loi n°2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, dite « Loi Grenelle 1 ». 4 Loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite « Loi Grenelle 2 ». 5 Loi n°2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité. 6 Loi n°46-628 du 8 avril 1946, consolidée, sur la nationalisation de l’électricité et du gaz.

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l’ensoleillement du département, du coût de vente de l’électricité et du temps d’amortissement de l’installation. L’implantation de panneaux photovoltaïques est à envisager dès le stade du projet de construction d’un nouveau bâtiment. Il s’agit d’éviter que des éléments de l’environnement immédiat ne puissent produire un effet masque, c'est-à-dire, venir ombrager une partie des panneaux. Pour exemple, la présence de l’ombre d’un fil électrique peut faire chuter le rendement de 70 %. Le SDIS a la possibilité de vendre la totalité, ou le surplus non consommé, de l’énergie produite. Cette seconde possibilité n’est pas abordée dans le mémoire car elle ne présente aucun intérêt économique (actuellement, le coût de rachat, par EDF, de l’électricité produite est environ six fois plus important que son prix de vente à un particulier). Ces projets posent des questions d'ordres juridique, financier et immobilier complexes qui s'entremêlent toutes, mais sont néanmoins nécessaires à la bonne définition des rapports entre propriétaire, exploitant et investisseur (contrat de location, bail, redevances, assurances, devenir des installations en fin de contrat, etc....). Quelles que soient les réponses à ces interrogations, le SDIS doit respecter le code des marchés publics. L’arborescence ci-dessous spécifie les différents cas de figure auxquels le SDIS peut être confronté.

Nous n’aborderons volontairement pas le cas n°4 (le SDIS investit mais n’exploite pas), car il ne représente aucun intérêt en terme financier. De la même manière, nous ne traiterons pas le cas n°5, qui correspond à la participation du SDIS à une société d’économie mixte. Il s’agit d’une démarche administrative très lourde et il est bien plus rentable pour lui de s’engager dans une démarche individuelle.

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Nous allons développer les trois cas suivants : Cas 1 : le SDIS est propriétaire du bâtiment, veut investir et exploiter seul l’installation de panneaux photovoltaïques. Cas 2 : le SDIS est propriétaire du bâtiment, ne veut pas investir, et souhaite mettre à disposition son foncier. Cas 3 : le SDIS n’est pas propriétaire du bâtiment.

Dans tous les cas, le projet devra préciser si l’opération concerne uniquement l’installation de panneaux photovoltaïques ou si elle s’intègre également dans un projet de rénovation des bâtiments, et notamment celui des toitures.

2.1.1 Cas 1 : le SDIS est propriétaire du bâtiment, veut investir et exploiter seul l’installation de panneaux photovoltaïques,

Le SDIS dans cette configuration doit se faire aider par un bureau d’études techniques (BET) afin de disposer d’une étude de faisabilité technique et de diagnostic énergie lui permettant de valider l’engagement du service et les choix techniques. Le SDIS s’assurera de la résistance de la structure du bâtiment, procédera par marché public pour faire appel à un installateur de panneaux photovoltaïques, et se rapprochera d’EDF pour signer la convention de revente d’électricité. Il pourra déléguer tout ou partie des procédures administratives et techniques au BET, à l’opérateur ou à l’installateur. Le SDIS devra prendre en compte les éléments suivants :

Les critères d’évaluation de l’appel d’offre.

Afin de prendre en compte l'intérêt technique et financier du projet, sa compétitivité environnementale et écologique, les appels d'offre concernant l'installation de panneaux photovoltaïques peuvent comporter les critères suivants,:

qualité technique de l’offre ; productivité surfacique ; bilan carbone de l’installation ; aptitude au recyclage de l’installation.

La pondération des critères varie d’une collectivité à l’autre. Il convient de préciser dans l’appel d’offre que lors de la réception de l’installation, le prestataire doit fournir l’attestation de conformité délivrée par le Consuel, élément obligatoire pour pouvoir revendre l’électricité produite à EDF7, ainsi que l’ensemble des documents8 nécessaires à la constitution des contrats.

7 Décret n°2010-301 du 22 mars 2010 modifiant le décret n°72-1120 du 14 décembre 1972 relatif au contrôle et à l’attestation de conformité des installations électriques intérieures aux règlements et normes en vigueur. 8Voir les guides HESPUL (association spécialisée dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique) (Cf. Bibliographie)

Le SDIS est-il propriétaire ?

OU

Il exploite seul

Il investit totalement

Cas 1

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Les assurances.

Assurance responsabilité civile : La connexion d’une installation photovoltaïque à un réseau public de distribution, qui peut « transporter » en dehors du SDIS un risque d’accident lié à son activité de production d’électricité, nécessite obligatoirement d’être couvert par une assurance responsabilité civile. Le gestionnaire de réseau dans son contrat de raccordement, impose la fourniture de l’attestation correspondante mentionnant explicitement la responsabilité civile de l’activité de production d’électricité par panneaux photovoltaïques. En terme de chiffrage, ERDF indique que l’assurance responsabilité civile devrait pouvoir couvrir les dommages corporels, matériels et immatériels consécutifs à hauteur de 1,5 M€ par sinistre. (Ce chiffre correspond au risque maximum identifié, à savoir, la mort d’une personne électrocutée). Dans tous les cas, il est nécessaire de recueillir par écrit, auprès de l’assureur, l’engagement de ce dernier à intervenir en cas d’accidents causés aux tiers et/ou aux agents d’ERDF, du fait d’un dysfonctionnement de l’installation de production photovoltaïque.

Assurance perte d’exploitation :

Cette assurance garantit un remboursement des recettes photovoltaïques escomptées en cas de panne du système. Sa pertinence est à étudier au cas par cas, en fonction de l’enjeu financier.

Assurance dommages aux biens :

Elle permet d’assurer l’installation photovoltaïque au même titre que le patrimoine immobilier de l’établissement public. Il est nécessaire de déclarer à l’assureur celle-ci afin qu’il l’intègre au contrat. Ainsi, en cas par exemple d’incendie ou de bris de glace, l’installation est remplacée à neuf, ou avec application d’un degré de vétusté. L’installation photovoltaïque est un bien immobilier par destination, puisqu’elle fait partie du bâti de l’habitation.

Assurance responsabilité décennale de l’intervenant : L’intervenant (installateur ou opérateur) doit souscrire une garantie responsabilité décennale, qui comporte une extension de «dommages aux existants par répercussion».

Les contrats avec EDF : La durée des contrats signés avec EDF est de 20 ans. Ces contrats dépendent de la puissance de l’installation. Si l’installation fait moins de 36 kVA, le Président du Conseil d’administration du SDIS doit signer 2 contrats :

Un CRAE (Contrat de Raccordement d’Accès et d’Exploitation) qui gère la relation contractuelle entre le producteur d’électricité et le gestionnaire du réseau,

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Un Contrat d’achat délivré par EDF AOA9 qui gère la relation contractuelle entre le producteur et l’acheteur.

Si l’installation fait plus de 36kVA et moins de 250 kVA, le président du conseil d’administration doit signer quatre documents :

Une convention de raccordement au réseau national de distribution de l’électricité, Une convention d’exploitation qui définit les règles d'exploitation d'une installation électrique en cohérence avec l'exploitation du réseau public de distribution, Un contrat d’accès au réseau d’électricité, Un contrat d’achat de l’électricité par ERDF.

Nous ne traiterons, volontairement, pas le cas des installations de plus de 250 kVA. Il s’agit en effet « d’usines » photovoltaïques, qui nécessitent des surfaces très importantes. Les quelques collectivités susceptibles d’en bénéficier sont certaines universités, les grands lycées, les sites militaires … Dans le cadre du rachat, il convient d’anticiper à la charge du SDIS, les frais d’utilisation du réseau public d’électricité10 qui sont pour 2010 de 613 € hors taxe par an pour une puissance supérieure à 36 KVa. En fonction du type d’installation et de la nature du bâtiment, le coût de rachat de l’électricité produite varie. Le tableau récapitulatif et actualisé à la date de rédaction de ce document est joint en annexe 1.

Le choix de la technologie

Le choix technologique est une part importante de la décision. Il doit prendre en compte outre les performances techniques des panneaux photovoltaïques, leur durée de vie, leur recyclage, leur implantation et également le coût de l'investissement. Les pétitionnaires préciseront la nature de l’installation, et le cas échéant les associations « toiture-panneaux photovoltaïques » proposées par certains opérateurs. L’installation de panneaux photovoltaïques pourra être intégrée au bâti ou surimposée à la structure supportant l’installation. Ils pourront être de type film amorphe ou se présenter sous forme de panneaux. Le coût de la revente d’électricité est plus rentable aujourd’hui lorsqu’il s’agit de panneaux intégrés au bâti. En 2010, selon les technologies, les prix pour un système photovoltaïque clé en main sont les suivants :

9 EDF Administration des Obligations d’Achat : Agence EDF dédiée au rachat d’électricité. 10

Le calcul de cette taxe est proposé par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) et validé conjointement par les ministres chargés de l’économie et de l’énergie. La taxe d’utilisation du réseau public (TURP) est régulièrement révisée et toute nouvelle version de calcul rentre en vigueur pour tout utilisateur du réseau.

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Pose en toiture terrasse (sur imposition) 3,5 à 6 euros HT/Wc

Systèmes intégrés simples 4 à 7 euros HT/Wc

Bac acier/alu photovoltaïque (amorphe) 6 à 8 euros HT/Wc

Verrières photovoltaïques 9 à 13 euros HT/Wc (Source Hespul Lyon – Mai 2010)

La maintenance et l’entretien des panneaux photovoltaïques :

Si les panneaux photovoltaïques fournis actuellement sont garantis pour une durée de 20 ans, des études menées par le Comité Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) prouvent qu’ils sont encore productifs après 35 ans. Le vieillissement des panneaux aura un impact sur le rendement de l’installation (environ 20 % de perte de rendement après 20 ans d’exploitation). Par contre, les onduleurs qui ont pour rôle de transformer le courant continu en courant alternatif ont une durée de vie prévisible de 10 ans. Il faut donc prévoir, dès l’acquisition, de budgéter leur remplacement. Il convient également de souscrire un contrat de maintenance de l’installation. Celui-ci prévoit notamment une visite préventive annuelle afin de procéder à une inspection visuelle du champ photovoltaïque et au contrôle des autres composants. (Environ 300 € par an pour 800 m² installés). (Source TRANSENERGIE 2009)

Le démantèlement et le recyclage :

S'engager dans une démarche de développement durable au travers des panneaux photovoltaïques impose que l'on se préoccupe pleinement de leur devenir lors du démantèlement. L’impact écologique doit être aussi faible que possible. L'Europe donne une impulsion forte dans ce sens en définissant des objectifs de collecte et de recyclage. Actuellement, 65% des panneaux photovoltaïques sont collectés et 85% des matériaux les composant recyclés. Regroupés au sein d'une association « PV Cycles11 », les fabricants européens de panneaux photovoltaïques adhèrent à une charte de bonne conduite en ayant un taux de collecte et de recyclage supérieur aux taux réglementaires. Par ailleurs, ils s'engagent en fournissant une information détaillée sur les modalités de reprise et les réseaux de collecte auprès des acquéreurs. Il s'avère donc important de s'assurer que le matériel soit acquis auprès de fabricants adhérents à cette démarche.

Les financements possibles :

Le financement de ce projet pourra être porté pleinement par le SDIS ou bien être réalisé par un montage financier alliant apport propre, subventions et partenariats.

11 PV CYCLE a été créé en Juillet 2007, les éléments utiles figurent sur leur site Internet (http://www.pvcycle.org/)

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Des investisseurs privés ou institutionnels peuvent aider à réaliser le montage financier. Ils sont listés et détaillés ci-après.

La caisse des dépôts et consignations

Le groupe Caisse des Dépôts fait de l’environnement son premier domaine d’innovation, autour de trois axes : les énergies renouvelables, le climat, et la biodiversité. Il s’engage à financer jusqu’à 10% des investissements programmés d’énergie renouvelable en France.

L’ADEME Dans le cadre de l’objectif national de diminution par quatre des gaz à effet de serre d’ici 2050, l’ADEME accompagne les collectivités locales par des aides à la prise de décision et de financement des investissements. L’ADEME participe au financement des études pour aider les collectivités territoriales à prendre les bonnes décisions en matière d’orientations énergie / climat notamment :

- Les prédiagnostics et diagnostics énergie (sur les bâtiments, l’éclairage, …) sont subventionnés à hauteur de 50% dans la limite de 50 000 € (chiffre 2010). - Les études de projet telles que les études de faisabilités techniques, l’assistance à maîtrise d’ouvrage…sont subventionnées à hauteur de 70% dans la limite de 100 000 € (chiffre 2010).

Le Conseil général et régional Certaines collectivités territoriales interviennent dans la conception des projets pour aider au montage juridique des dossiers mais également pour participer financièrement par le biais de subventions. Ces mesures sont bien sûr spécifiques à chacune selon les orientations prises dans les domaines des énergies renouvelables. Ces aides régionales et locales sont donc fluctuantes dans le temps en fonction des priorités, des politiques publiques et des masses financières disponibles. Elles sont détaillées en annexe 2.

Le FEDER (Fond Européen de DEveloppement Régional) « Il vise à promouvoir la cohésion économique et sociale par la correction des principaux déséquilibres régionaux et la participation au développement et à la reconversion des régions, tout en garantissant une synergie avec les interventions des autres fonds structurels. » Les ressources du FEDER servent principalement à cofinancer des projets, notamment dans l'énergie et l'environnement. Les collectivités territoriales et les établissements publics peuvent bénéficier de ce fond. L’obtention de ce fond nécessite la rédaction d’un mémoire, adressé au comité de programmation, qui décide ou non de son attribution.

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Sur la période de 2007 à 2013, dans le cadre de l'énergie renouvelable, ce programme de subventions est mis en œuvre, en France, uniquement pour les régions PACA, Rhône-Alpes et Aquitaine.

2.1.2 Cas 2 : le SDIS est propriétaire du bâtiment, ne veut pas investir, et souhaite mettre à disposition son foncier.

Le SDIS va faire appel dans le cadre d’une procédure d’appel d’offre à un opérateur privé qui sera chargé de l’installation, de l’entretien, du démantèlement des panneaux photovoltaïques et du paiement d’une redevance au SDIS. C’est le principe de la location de toiture. Pour ce faire, les CCAP et CCTP devront préciser l’ensemble des modalités ci-après. En préalable, il convient de préciser qu’en général les opérateurs ne répondent à ces appels d’offres que pour des surfaces installées supérieures à 400 m², voire 1000 m² pour EDF ENR. L’intérêt de ces entreprises privées est de rentabiliser leurs investissements le plus rapidement possible. Cette notion de surface minimum peut être contournée en regroupant l’ensemble des sites et bâtiments du SDIS susceptibles de recevoir une telle installation. Cette mutualisation des surfaces foncières apporte cependant pour l’opérateur peu d’intérêts en raison des contraintes de maintenance et donc du coût de fonctionnement. Dans un premier temps, il convient de définir les éléments spécifiques aux panneaux photovoltaïques à intégrer au CCAP.

La mise à disposition du foncier :

Trois possibilités existent et sont précisées ci-dessous.

Le Bail Emphytéotique Administratif (BEA) : L’article L 1311-2 du CGCT précise que le BEA ne peut se faire pour le compte de la collectivité territoriale, que dans les cas d’une mission de service public, ou en vue de la réalisation d'une opération d'intérêt général, relève de sa compétence. Il s’agit d’une mise à disposition d’un bien immobilier à un tiers pour une durée comprise entre 18 et 99 ans. Il semblerait que le BEA soit une solution peu adaptée au cas des installations photovoltaïques car la production et la vente d’électricité au réseau ne semblent pas, en soi, constituer un intérêt général pour le SDIS.

Il ne veut pas investir

Le SDIS est-il propriétaire ?

OU

Il confie la réalisation et l’exploitation

Cas

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Un tel montage doit donc être utilisé comme solution de secours, quand aucun autre montage n’est possible. La notion d’intérêt général peut éventuellement être rattachée à la compétence de « promotion du développement durable » tel que cela a été fait pour l’installation panneaux photovoltaïques du stade Geoffroy Guichard (Saint Etienne Métropole).

La Concession domaniale (ou convention d’occupation temporaire – COT)

La concession domaniale est un montage beaucoup plus souple qui semble être le montage le mieux adapté au cas du photovoltaïque. Elle est caractérisée par les obligations suivantes :

- la convention peut être conclue sur un bien public du SDIS ; - la durée de la convention ne doit pas dépasser la durée

d’amortissement du bien. Une clause d’éviction peut être insérée en cas de résiliation anticipée de la convention par la collectivité pour cause d’intérêt général. L’indemnisation doit couvrir les pertes financières du co-contractant sans pour autant lui procurer une situation plus avantageuse que celle qu’il aurait connue si le contrat avait été exécuté.

Le Prêt à usage (Ex commodat) La mise à disposition gratuite, ou prêt à usage, n’est pas un montage possible dans la mesure où l’article L.2125-1 du Code général de la propriété des personnes publiques consacre le principe selon lequel toute occupation ou utilisation du domaine public, d'une personne publique donne lieu au paiement d'une redevance.

Les critères d’évaluation de l’appel d’offre

Afin de prendre en compte l'intérêt technique et financier du projet, sa compétitivité environnementale et écologique, les appels d'offre concernant l'installation de panneaux photovoltaïques peuvent comporter les critères suivants:

qualité technique de l’offre ; productivité surfacique ; bilan carbone de l’installation ; aptitude au recyclage de l’installation ; niveau de redevance domaniale proposée.

La pondération des critères varie d’une collectivité à l’autre.

Les assurances : Les assurances préconisées sont les mêmes que dans le cas 1., hormis l’assurance perte d’exploitation.

Le niveau de redevance domaniale proposée :

Elle pourra être scindée en deux :

Une part fixe (valeur locative du foncier et du linéaire nécessaire au câblage), Une part variable (pourcentage fixé par contrat correspondant à la

péréquation entre la puissance installée, la durée annuelle de fonctionnement

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à pleine puissance attendue et le tarif d’achat de l’électricité). Cette part variable peut être très fortement réduite en fonction des investissements réalisés par l’opérateur (Ex : prise en compte de la rénovation de la toiture).

Par exemple, dans le cas de l’Hôtel de Police d’Avignon :

part fixe, valeur locative des toits : 3,80 € / m² / an ; part fixe, valeur locative du câblage : 2 € / m linéaire / an ; part variable : 2 % de la redevance ERDF.

La prévision d’un retrait anticipé

Le retrait anticipé entraine la rupture du contrat. Il doit être défini avant la signature du marché. La rupture peut être de trois ordres :

d’un commun accord entre les deux parties ; en cas de faute grave de l’occupant (indemnité d’éviction à prévoir) ; pour un motif d’intérêt général ou de service public (Indemnité de manque à gagner).

Dans un second temps, il convient de définir les éléments spécifiques à intégrer au CCTP.

Les contraintes sur les bâtiments Le prestataire doit faire assurer, à ses frais, une étude permettant de garantir que la structure du bâtiment est à même d’accueillir l’installation, et de dimensionner son renforcement éventuel. Dans le cas d’une rénovation de toiture associée à des panneaux photovoltaïques, il convient de ne pas allotir les travaux, mais bien de faire une commande unique.

Le choix de la technologie

Le choix de la technologie s’opère de la même manière que pour le cas n°1. Il doit être pris en compte dans l’analyse des offres.

Les éléments techniques du projet

L’offre doit permettre d’apprécier le rendement global des modules, la puissance de l’installation, son bilan carbone et l’aptitude au recyclage des panneaux utilisés ainsi que les schémas électriques de l’installation.

Le démantèlement et le recyclage Le pétitionnaire doit préciser les modalités de démantèlement et de recyclage en prenant en compte les éléments précisés dans le cas 1.

La fin d'occupation du domaine public La fin d'occupation du domaine public doit être précisée lors du contrat liant l'investisseur privé avec le SDIS. Elle doit permettre de définir, soit les conditions de transfert de

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l'installation de panneaux photovoltaïques (vétusté, niveau de rendement minimum....), soit la remise en état du site après démantèlement par l'opérateur. Au delà de la durée de vingt ans de validité du contrat de revente d'énergie, les installations devront pouvoir être démantelées à la charge du titulaire ou transférées avec un taux de performance productive établi par rapport à l'initial défini. Pour information, lors d’une opération effectuée sur la Base Aérienne d’Istres, le transfert de propriété précise : « La centrale photovoltaïque ainsi que les câblages et équipements deviendront de plein droit et gratuitement la propriété de l’État, francs et quittes de tous privilèges et hypothèques. Le titulaire s’engage à ce que la centrale photovoltaïque soit, à l’expiration de l’A.O.T, en parfait état de fonctionnement avec un rendement supérieur ou égal à 80 % de la puissance nominale initiale. Le Titulaire s’engage en particulier à garantir la parfaite étanchéité des panneaux photovoltaïques, et le cas échéant, à réparer à ses frais les étanchéités défectueuses. Le Titulaire transmettra par ailleurs au Propriétaire toutes informations utiles au fonctionnement et à la maintenance de la Centrale Photovoltaïque. Les parties conviennent de procéder à un état des lieux des ouvrages et constructions réalisés par le Titulaire 12 mois avant la date d’expiration de la présente autorisation pour définir et planifier les éventuels travaux nécessaires au respect des conditions susmentionnées. »

2.1.3 Cas 3 : le SDIS n’est pas propriétaire du bâtiment. Dans certains cas, le SDIS est locataire des bâtiments qu’il utilise ou bénéficie d’une mise à disposition des locaux. Or, l’article 88-II de la loi 2010-788, dite Grenelle 2, précise que « seul le propriétaire peut exploiter une installation de production d’électricité ». Le SDIS, en tant que locataire ou usufruitier, ne peut pas percevoir de redevances liées à la vente d’électricité. Dans ce cas, le SDIS peut se rapprocher du propriétaire foncier, afin de déterminer un mode de partenariat permettant de bénéficier de l’exploitation des panneaux photovoltaïques. Avec l’accord du propriétaire, deux options sont possibles :

Le SDIS en tant qu’usufruitier, investit et fait installer des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments. Il conserve la maitrise d’ouvrage.

Le SDIS met à disposition d’un opérateur privé les toitures des bâtiments dont il a l’exploitation.

Il est, alors, nécessaire de revoir les conventions de mise à disposition des locaux. Cette révision peut intégrer, notamment :

Pour le propriétaire, le versement d’une somme correspondant à tout ou partie de la recette versée par ERDF, compensant les charges d’entretien et de fonctionnement du bâtiment,

Pour le SDIS, la révision à la baisse du loyer versé au propriétaire le cas échéant.

Systématiquement, le SDIS doit rechercher à réaliser une opération financière neutre sur les vingt ans d’exploitation des panneaux photovoltaïques.

Le SDIS est-il propriétaire ?

NON

Cas 3

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2.2 Bilan :

Les SDIS sont propriétaires et locataires d’un parc immobilier important. Le devenir de ces bâtiments dans le temps doit intégrer le développement durable. Il convient donc de prendre en compte cette logique dans les plans d’équipement pluriannuels notamment les perspectives bâtimentaires futures. En effet, le plan bâtiment issu de la loi Grenelle I précise, qu’afin d’atteindre l’objectif de diminution de 23 % de la consommation énergétique nationale, les bâtiments neufs devront, à compter de :

2012 : être des bâtiments basse consommation(BBC) ; 2020 : être des bâtiments à énergie positive (produisent plus d’énergie qu’ils n’en

consomment).

L’installation de panneaux photovoltaïques permet de répondre en partie à ces futures exigences.

En résumé, les opérations photovoltaïques ne peuvent être étudiées que bâtiment par bâtiment et non de manière globale pour l’ensemble du patrimoine bâti du SDIS. Chaque cas nécessite une étude de faisabilité et de rentabilité par un bureau d’étude technique. Ces études peuvent faire l’objet de financement par l’ADEME. Qu’il soit propriétaire ou locataire le SDIS peut s’engager dans la démarche en s’assurant du respect des règles administratives et juridiques.

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3 CAS PARTICULIER DU SDIS 12 Le conseil d’administration du SDIS 12 veut réhabiliter la toiture des bâtiments ateliers des services techniques de l’État-Major et construire un nouveau centre de secours à Saint Amans des Côts. Le président du conseil d’administration souhaite étudier l’intérêt d’implanter des panneaux photovoltaïques sur ces deux bâtiments afin de réduire les coûts de réhabilitation pour le premier et intégrer la politique de développement durable nationale pour le second. Des études de faisabilité et de rentabilité ont été réalisées en 2009 par la société TRANSENERGIE pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments de l’atelier départemental et en 2006 par EDF pour le nouveau CIS (études jointes en annexe 3). Comme nous l’avons vu dans le cadre général (chapitre 4), l’étude ne peut se faire que site par site. C’est pourquoi nous allons présenter de manière dissociée ces deux projets. 3.1 Les bâtiments ateliers du SDIS:

Sur le site de la Direction départementale, le SDIS est propriétaire d’un certain nombre de bâtiments, dont deux nécessitant une réfection totale de leur toiture. Il s’agit de bâtiments d’ossature métallique, le premier servant de remise à divers engins et lieu de stockage, le second d’atelier mécanique pour les services techniques.

Photographie aérienne du site de la direction départementale du SDIS 12. (Source : Géoportail/TRANSENERGIE)

Le SDIS, propriétaire des bâtiments, peut choisir entre les deux premières options citées dans le chapitre précédent :

rénover les toitures, installer et exploiter l’installation de panneaux photovoltaïques ;

rénover les toitures, concéder et faire exploiter l’installation de panneaux photovoltaïques par un opérateur privé.

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Afin d’aider le SDIS dans ce choix stratégique, nous allons nous appuyer sur l’étude de pré-diagnostic de la société TRANSENERGIE, et sur les opérations réalisées dans des établissements publics d’état et territoriaux.

Les toitures à rénover représentent une surface d’environ 800 m² à équiper en panneaux photovoltaïques. Cette surface permet une capacité de production électrique envisagée de 83 kVA par an. Le coût de cette rénovation est chiffrée à 700 k€ dont 500 k€ pour l’installation des panneaux photovoltaïques. Si le SDIS fait le choix d’installer et d’exploiter lui-même son installation Son investissement initial sera de 700 k€. En contrepartie, il pourra prétendre percevoir de la part d’ERDF la somme annuelle d’environ 42 k€ sur une durée de vingt ans. Ce montant correspond aux :

rachat de la production électrique par ERDF + 45 000 € par an ; Charges d’exploitation - 3 000 € par an.

Les charges d’exploitation comprennent l’amortissement des onduleurs (durée de vie de dix ans), les frais d’utilisation du réseau public d’électricité et une visite annuelle d’entretien. Ainsi, au bout des vingt ans d’exploitation, le SDIS aura perçu la somme de 840 k€, lui permettant de rentabiliser son installation photovoltaïque et sa rénovation de toiture.

Si le SDIS fait le choix de louer sa toiture Il se tournera vers un investisseur privé (courtier ou opérateur) pour l’installation de panneaux photovoltaïques. Son investissement initial sera de 200 000 € (coût de rénovation de la toiture). En contrepartie et par convention, il pourra prétendre à :

une redevance locative (part fixe) variant de 3 à 7 € /m²/an ; une part variable correspondant environ à 2 % du rachat de production par ERDF.

Ce qui représente de 3 300 € à 6 500 € par an. Ces chiffres font référence au projet de la Base Aérienne d’Istres, de l’hôtel de police d’Avignon et de contact pris auprès de société telles que SOLIRA Energie Renouvelable Citoyenne12 ou PV pro13 ou MPPI14. Dans ce cas, au bout de vingt ans, le SDIS aura perçu une somme de 48 000 à 112 000 €.

12 Société SOLIRA Energie Renouvelable Citoyenne : www.solira.fr 13 PV pro est un courtier chargé de placer des surfaces de toitures auprès d’investisseurs. www.pv-pro.fr 14

La Société Midi Pyrénées Photovoltaïque Investissement, regroupe 9 partenaires publics et privés (Caisse des Dépôts et Consignations, GDF SUEZ, 3 caisses locales du Crédit Agricole et 4 S.E.M.). Elle dispose d’une capacité d’investissement de 40 millions d’euros sur 4 ans dans la région Midi Pyrénées dans le domaine du photovoltaïque intégré au bâti.

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Dans le tableau ci-dessous, les éléments chiffrés sont comparés :

Afin de permettre au Président du Conseil d’Administration de faire un choix, il convient de disposer des réponses aux questions suivantes :

Est-ce que le SDIS exploitera encore ces bâtiments dans 20 ans ? Quelle est la capacité d’investissement du SDIS pour ce projet (emprunt ou

dotation exceptionnelle du Conseil Général) ?

Aujourd’hui, le SDIS dispose de la capacité à investir dans les deux cas précités, et affirme assurer l’exploitation des deux bâtiments pour les vingt années à venir. Compte tenu de ces éléments, Il est préférable d’opter pour le projet dans sa totalité (investit et exploite). Pour sa mise en œuvre, il convient de prendre en compte l’ensemble des éléments administratifs et juridiques évoqués dans le chapitre 4, sous-chapitre 4.1.1. S’agissant des subventions, le SDIS peut solliciter d’une part l’ADEME pour l’étude de faisabilité et d’autre part la Caisse des Dépôts et Consignation pour une contribution à hauteur de 10% du montant de l’investissement.

3.2 Le CIS de Saint-Amans des Côts Le SDIS 12 a le projet de construire un nouveau centre de secours sur la commune de Saint Amans des Côts. Son financement sera assuré à 50 % par la commune et à 50 % par le Conseil Général sur la somme totale hors taxe. Le SDIS prend à sa charge la TVA. Ce projet est susceptible d’accueillir 50 m² de panneaux photovoltaïques qui peuvent être intégrés à la toiture. L’étude réalisée par EDF en 2006 permettait d’envisager la location de toiture pour une telle surface. Aujourd’hui, et suite aux échanges avec EDF-ENR, il s’avère que cette possibilité n’est plus intéressante pour eux et les autres opérateurs privés (Cf. paragraphe 4.1.2). Dès lors, s’il souhaite s’engager, le SDIS doit investir et exploiter seul cette installation, tel que cela est défini dans le premier cas. La proposition initiale d’EDF comportait également un système chauffe-eau solaire. Même si l’idée semble intéressante en terme d’intérêt écologique, l’activité du CIS ne justifie pas un tel investissement.

SDIS rénove la toiture et exploite l’installation

SDIS rénove la toiture et concède l’installation

Coût investissement 700 000 € 200 000 €

Recette annuelle pour le SDIS pendant 20 ans. 42 000 € 3 300 à 6 500 €

Recette totale au bout des 20 ans de contrat 840 000 € 66 000 à 130 000 €

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Les principes du développement durable issus des lois Grenelle ont depuis changé la donne. En effet, les bâtiments publics à partir de 2012 devront répondre aux attentes du plan bâtiment du MEDDM. Il convient donc, avant d’engager le projet de la nouvelle caserne, de réfléchir à une démarche plus globale de maîtrise de la consommation d’énergie du bâtiment (isolation, ventilation, éclairage, …). Celle-ci permet de répondre aux objectifs futurs de Bâtiment Basse Consommation (BBC) et de prendre en compte la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE). Celle-ci sera obligatoire à partir de 2012. Si le SDIS s’oriente vers l’installation des panneaux photovoltaïques, il peut bénéficier des subventions prévues pour les bâtiments ateliers de l’État-major. L’amortissement de cet investissement sera réalisé après 15 années (Cf. littérature). En conclusion, il nous semble plus judicieux de s’engager dans une démarche de réduction de la consommation énergétique, associée ou non à l’installation de panneaux photovoltaïques. L’investissement dans un chauffe-eau par panneaux solaires n’est pas adaptée au CIS de Saint-Amans des Côts.

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4 INCIDENCE POUR LES SAPEURS POMPIERS.

Le Directeur Départemental du SDIS 12 souhaite préserver ses personnels et l’établissement public contre les risques liés aux installations panneaux photovoltaïques. Le département de l’Aveyron est, en effet, le cinquième département français en surface de panneaux installés sur les bâtiments agricoles. Dans ce chapitre, et après avoir présenté le principe général de fonctionnement d’une installation photovoltaïque, nous avons réalisé un point sur les travaux en cours tant au niveau de l’Etat, des SDIS que des professionnels du secteur ; puis proposons des préconisations utiles aux SDIS, à partir de l'analyse de divers documents en notre possession, et d’une analyse des risques du système « installations photovoltaïques » à partir de la méthode MOSAR.

4.1 Les installations photovoltaïques : Le système «solaire photovoltaïque» consiste à produire de l’électricité directement à partir du rayonnement solaire grâce à des capteurs enfermés dans des panneaux dits «photovoltaïques». Cette énergie raccordée aux réseaux publics d’électricité, se développe de plus en plus, que ce soit sous la forme de panneaux intégrés à des bâtiments ou de centrales photovoltaïques. Il convient de préciser que le panneau «solaire photovoltaïque» est différent du panneau dit «solaire thermique» qui récupère la chaleur du rayonnement solaire pour produire de l’eau chaude par l’intermédiaire d’un fluide caloporteur. Description sommaire : Une installation photovoltaïque est constituée :

d’un ensemble de capteurs ou panneaux photovoltaïques pouvant atteindre des tensions dangereuses supérieures à 50 V et d’intensité supérieure à 30 mA ;

d’un ou plusieurs onduleurs ; de câbles reliant l’ensemble des composants ; de boitier de jonction faisant la liaison entre les différents groupes de panneaux ; et exceptionnellement de batteries.

Le panneau photovoltaïque : Il est constitué de capteurs reliés les uns aux autres en série et/ou en parallèle. Ils produisent un courant continu (Direct Curent). Ce panneau est relié à d’autres panneaux qui sont ensuite reliés à une boîte de jonction et à un onduleur via un câble DC. Ces panneaux peuvent être placés sur le bâtiment (supports bois, PVC …) ou être intégrés à des éléments de construction (façades, toitures, garde-corps, stores, charpentes, …). L’onduleur : Il a pour rôle de convertir le courant continu, produit par les panneaux photovoltaïques, en courant alternatif. Disjoncteur de production « côté photovoltaïque » : Ce dispositif de coupure est situé à la jonction entre les câbles AC (courant alternatif) sortant de l’onduleur et le réseau de distribution public (ERDF). Il ne coupe pas l’alimentation en

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courant continu situé entre les panneaux photovoltaïques et l’onduleur. Il est associé à un panneau de contrôle de la production d’énergie. Disjoncteur de consommation « côté branchement ERDF » : Dispositif principal permettant de mettre hors tension l’installation électrique d’un bâtiment. Il est associé à un panneau de contrôle de la consommation d’énergie (compteur électrique). NB : Ces deux disjoncteurs ne sont pas obligatoirement localisés au même endroit. Le schéma de principe ci-après, présente les différents éléments constitutifs d’une installation solaire photovoltaïque.

4.2 Les travaux Nationaux Avant de faire le point global sur les objectifs nationaux concernant ce type d’installation, il nous apparait opportun de rappeler l’historique des travaux antérieurs à la publication de ce mémoire : 2007 : début du partenariat entre la DSC et le syndicat des énergies renouvelables ; Janvier 2009 : création d’un groupe de travail qui a abouti à la publication des

préconisations de la commission centrale de sécurité en date du 5 novembre 2009 ; 2010 : campagne d’essais scientifiques

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Les objectifs de ces travaux consistent à dresser et mettre à jour les textes relatifs aux installations de panneaux photovoltaïques. Ces mises à jour concernent les normes de conceptions, de sécurité, et les règles d’implantation. Enfin, ces travaux permettront d’établir des préconisations pour les intervenants sur ces installations en mode dégradé. Afin de compléter l'ensemble de ces textes, la DSC a créé, en janvier 2011 un nouveau groupe de travail. Celui-ci s'est déjà réuni à deux reprises. Un point complet des travaux réalisés et en cours a été réalisé lors de la première réunion. Les objectifs fixés par la DSC sont les suivants : Publier une note d’information opérationnelle courant 2011 Rendre réglementaires les préconisations d’urgence émises par la CCS en date du 9

novembre 2009 afin de pouvoir les appliquer quel que soit le lieu d’implantation de ces installations (habitations – ERP, IGH – IC – au sol).

Les éléments ci-après permettent d’éclairer le lecteur sur les différents travaux en cours en ce début d’année 2011.

4.2.1 Perspectives réglementaires : La DSC et la CCS n'ont pas compétence pour les habitations et les exploitations agricoles. Elles représentent pourtant près de 90 % des installations. C’est pourquoi la DSC s’est rapprochée des ministères du travail, de l’écologie, de l’industrie, et du bâtiment dans le but d’aboutir à un accord de principe interministériel.

Pour les ERP et les IGH : C’est dans ce contexte que le groupe de travail ayant conduit, en son temps, aux mesures d’urgence de la CCS de novembre 2009 a été réactivé. La volonté de la DSC est de proposer à la CCS de juin 2011 une modification du règlement de sécurité et notamment l’article EL4. L’objet de cet article étant de faire un renvoi sur une instruction technique interministérielle qui reprendrait tout ou partie des préconisations de la CCS. Ce groupe de travail reste bien entendu en liaison avec le groupe de travail créé en janvier 2011.

Pour les Installations Classées : Le ministère de l’écologie travaille à la rédaction de préconisations. Dans ce cadre, un groupe de travail a été créé auquel est associé le pilote du groupe de travail de la CCS. L’objectif du ministère est de publier un document technique également pour juin 2011.

Pour les locaux soumis au code du travail : Le ministère du travail est en attente des travaux de la DSC et du ministère de l’écologie.

Pour les habitations : Le nombre d’acteurs concernés ne permet pas d’établir un consensus (propriétaires, locataires, gestionnaires, syndic de copropriété, etc.). Les règles qui émaneront du ministère du logement seront en principe :

- l’instruction technique de la CCS ; - les normes d’installations des panneaux photovoltaïques édictées par l’APSAD et

le CNPP

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Afin d’asseoir les préconisations, la DSC et les autres ministères se sont rapprochés et ont commandé plusieurs essais scientifiques sur ces installations.

4.2.2 Les travaux réalisés ou en cours :

Essai nocturne de septembre 2010 : Les installations photovoltaïques ne produisent pas de courant la nuit et ne sont donc pas dangereuses ;

Recherche et développement par les industriels afin de disposer d’un système de coupure électrique au plus près des panneaux. La volonté est d’arrêter un choix technique pour avril 2011. Ces travaux ont été demandés par le groupe de travail de la DSC au Syndicat des énergies renouvelables ;

Réflexion et étude en cours pour définir les degrés d’isolation nécessaires aux bâtiments sur lesquels les panneaux sont implantés ;

Des travaux sont engagés également sur l’impact de l’accessibilité aux façades et toitures des bâtiments dotés de panneaux photovoltaïques ;

Le CSTB15 effectue des tests sur la toxicité des fumées émises par les panneaux en cas d’incendie et sur leur résistance et réaction aux feux ;

En liaison avec l’INES16, le SDIS73 a également commandé plusieurs tests scientifiques, les résultats sont les suivants :

- Les panneaux résistent à la marche de 3 hommes de 100 kg chacun, - Les panneaux ne sont pas sources de propagation des incendies, - Les panneaux produisent de l’électricité en journée même s’ils sont

recouverts de neige, - La mise en place d’une bâche très opaque permet de couper la

production électrique, néanmoins son installation est très fastidieuse et dangereuse dans sa mise en œuvre.

L’ensemble des résultats de ces essais permettront à la DSC et aux autres ministères de publier des documents réglementaires dès la fin du 1er semestre 2011. Néanmoins et afin de répondre aux interrogations du chef de corps du SDIS de l’Aveyron, la prochaine partie de ce chapitre permet au SDIS de mettre en œuvre certaines actions dans l’attente de la parution de la note d’information opérationnelle de la DSC. 4.3 SDIS et installations photovoltaïques : Comme nous avons pu le voir précédemment, un certain nombre de préconisations a été établie par la CCS. Si elles n'ont pas encore de statut réglementaire, elles sont aujourd'hui appliquées dans quasiment tous les services prévention de France. C'est pourquoi, nous avons choisi de ne pas développer cette partie dans ce mémoire. A contrario, nous nous sommes attachés à étayer une argumentation sur les trois autres domaines qui intéressent les sapeurs-pompiers, à savoir, l'opération, la formation et la prévision.

15 Centre scientifique et technique du bâtiment 16 Institut national de l’énergie solaire

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4.3.1 Opération : Dans l'attente de documents nationaux venant compléter les préconisations de la commission centrale de sécurité de novembre 2009 et afin de répondre à la commande du chef de corps des sapeurs pompiers de l'Aveyron, nous avons étudié les diverses notes de services opérationnelles des SDIS, de la BSPP, les publications de diverses revues et différents retours d’expérience. Il existe de nombreuses conduites à tenir qui varient d’un SDIS à l’autre sur des actions importantes. C’est ainsi qu’un certain nombre d’entre eux préconise le bâchage et/ou le démontage des panneaux, alors que d’autres les ont proscrits. Il semble, à la lecture des différentes notes, que nombre d’entre elles soit inspiré de celle réalisée par le SDIS 38 en mai 2008 (annexe 4). Par ailleurs, les quelques retours d’expériences en notre possession montrent que des techniques préconisées dans les notes sont à éviter (ex : bâchage) en raison de difficultés de réalisation et de possibles conséquences graves. Il en ressort qu’il n’existe pas de doctrine commune et que ces documents ne prennent souvent en compte que l’aspect incendie pour les intervenants. Nous avons également effectué des recherches, vers le monde industriel et en particulier l’INRS17, afin de connaître les préconisations destinées aux travailleurs. Actuellement, aucune étude n’a été réalisée sur les dangers et les conditions de travail sur les installations de panneaux photovoltaïques. Nous avons donc décidé de procéder à une analyse des risques suivant la méthode MOSAR (Méthode Organisée Systémique et d’Analyse des Risques), afin de prendre en compte la globalité des risques liés à la présence de panneaux photovoltaïques et d’en déduire une conduite à tenir. Nous avons choisi cette méthode, car elle nous permet de structurer une étude de danger permettant:

d’identifier les sources de dangers ; d’établir des scénarios conduisant à des événements non souhaités ; de qualifier et quantifier les barrières à mettre en place.

L’ensemble de cette analyse est joint en annexe 5. Afin de pouvoir établir une doctrine, nous avons donc associé les résultats de cette étude aux différents retours d’expérience et notes existantes. C’est pourquoi nous préconisons : Lors de la prise d’appel au CTA :

demander au requérant s’il y a présence de panneaux photovoltaïques, en fonction de l’intervention (Incendie, risque de progression en toiture,..) ;

transmettre l’information aux intervenants. 17 INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

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Sur intervention :

porter l’ensemble des EPI ; effectuer une reconnaissance complète du site afin de définir la présence éventuelle

de panneaux photovoltaïques et le cheminement de l’installation en et hors des bâtiments ;

couper le disjoncteur de consommation et le disjoncteur de production ; établir un périmètre de sécurité, pour prendre en compte les risques de chute

d’éléments de toiture ; limiter l’engagement du personnel ; intégrer le risque électrique dans l’intervention ; utiliser le LSPCC pour tout travail en hauteur ; porter l’ARI en cas de feu sur les panneaux photovoltaïques ou à proximité ; ne pas intervenir directement sur les panneaux photovoltaïques ou l’installation

(démontage, bâchage) ; considérer que l’installation est constamment productrice d’électricité, même la

nuit ; hors incendie, s’assurer de la mise en sécurité de l’installation par une personne

compétente (électricien, installateur).

4.3.2 Formation Afin de protéger au mieux les sapeurs-pompiers, il nous parait indispensable d’intégrer une sensibilisation aux risques d’intervention en présence de panneaux photovoltaïques. Cette formation peut être intégrée au module « Feux électriques » des formations initiales d’équipiers. Une sensibilisation doit également être faite lors des formations de maintien des acquis des personnels. Cette information peut faire l’objet d’une séquence spécifique lors d’une manœuvre de la garde. Pédagogiquement, il convient de présenter une installation photovoltaïque existante. Il s’agit de prévoir l’installation d’un module fictif au centre de formation départemental, ou d’effectuer, dans la mesure du possible, une visite chez un propriétaire d’installation. Le scénario pédagogique qui n’a pas encore été réalisé au niveau national, pourra être confié à des stagiaires FOR 2 (responsable pédagogique).

4.3.3 Prévision Les échanges qui existent sur le site « club des SDIS » font apparaître de nombreuses interrogations des services prévisions sur les demandes de traitement des « demandes d’urbanisme » et de conseils inhérents aux installations photovoltaïques. Il n’existe aucune règle ou doctrine nationale en la matière. Nous avons également constaté que peu de SDIS sont consultés en amont des projets. Les agents découvrent au cas par cas l’émergence de systèmes panneaux photovoltaïques sur leur département. Ce n’est qu’a posteriori que le SDIS dispose d’informations pouvant être intégrées (base SIG….). Ce cas générique est également constaté pour le SDIS12.

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Pour répondre à cette difficulté, le SDIS 12 a attiré l’attention des services de la préfecture sur l’intérêt d’être informé des projets en cours et à venir. L’objectif est d’intégrer ces données pour pouvoir informer les sapeurs-pompiers en cas d’intervention. En attendant les éléments réglementaires émanant du ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer, il conviendra aux responsables des services prévisions de se rapprocher des services instructeurs en vue d’établir les modalités d’échange entre eux. Cette disposition a pour objectif d’une part de rappeler le rôle du SDIS dans l’instruction des dossiers hors ERP, et d’autre part d’acter avec les services instructeur, une série de préconisations types à prendre en compte par les pétitionnaires. Ceci permet au SDIS de ne plus être consulté sur les projets mais simplement informé des installations projetées. Pour exemple, figure en annexe 6, une note d’information du SDIS 47. Elle précise les constructions pour lesquelles le SDIS est consulté, et les recommandations prescrites aux pétitionnaires afin d’assurer la sécurité des occupants et des intervenants. Celle-ci reprend en partie les éléments édictés par la Commission Centrale de Sécurité du 05/11/2009. En résumé : Les installations photovoltaïques se développent énormément, les différents ministères souhaitent édicter en 2011 plusieurs textes réglementaires permettant de normaliser l’implantation de panneaux, avec pour objectif d’assurer à tous les acteurs de cette filière de travailler en sécurité même dans le cas d’un fonctionnement dégradé. Une meilleure connaissance des installations photovoltaïques face aux incendies, doit permettre à la DSC de publier une note d’information opérationnelle avant fin juin. Dans l’attente de ces documents, plusieurs SDIS développent localement des directives opérationnelles et prévisionnelles, nous avons donc proposé des préconisations à appliquer en intervention et au sein des SDIS notamment en matière d’urbanisme.

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CONCLUSION L’implantation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments des SDIS répond à des règles juridiques, administratives et techniques qu’il convient de prendre en compte pour tous les projets de rénovations ou de constructions. Les possibilités offertes à l’établissement public seront différentes selon qu’il est locataire ou propriétaire du bâtiment. Il pourra au choix investir et exploiter seul ou ne pas investir et proposer la location de son foncier à un opérateur privé. L’intérêt financier pour les SDIS, notamment dans le cadre de rénovation de toitures, est de pouvoir rentabiliser les travaux après 20 ans d’exploitation, tout en s’inscrivant dans une démarche de développement durable, qui ne peut avoir qu’un impact positif en termes d’image. Dans le cadre du SDIS 12, la solution la plus adaptée consiste à investir et exploiter les installations photovoltaïques pour les deux sites. Autant pour la réfection des bâtiments ateliers le choix est évident, autant pour la construction du CS de Saint Amans des Côts des réflexions complémentaires doivent être menées, pour l’intégrer dans les objectifs du « plan bâtiment» gouvernemental. Dans l’attente de la note opérationnelle de la DSC et des consignes du MEDDM, les SDIS pourront s’appuyer sur les résultats de notre analyse pour élaborer ou compléter leur doctrine tant sur les plans opérationnels, formatifs que prévisionnels. Les résultats de cette étude ne sont valables qu’à la date d’édition du document. En effet, les évolutions technologiques sont incessantes et le travail des chercheurs tend à repousser les limites de rendement des panneaux et à développer de nouveaux matériaux, plus adaptés aux constructions actuelles. De la même manière, le prix de rachat de l’électricité tend à baisser et devrait logiquement, dans les prochaines années se rapprocher du prix de vente. Cette convergence des coûts est estimée à 202018. Si pendant la réalisation de ce mémoire, les textes ont énormément évolué, la situation réglementaire n’est pas encore stabilisée et d’autres textes devraient encore paraître. Il convient donc de maintenir une veille réglementaire et technologique afin de s’assurer de la pertinence des informations de ce document, avant de prendre des décisions d’investissement. L’objet de l’étude portait exclusivement sur les panneaux photovoltaïques. Or il existe d’autres énergies renouvelables, telles que les énergies éoliennes, hydrauliques, géothermiques et la biomasse. Les SDIS doivent donc composer leurs projets immobiliers en intégrant ces différents modes de production d’énergie et tendre vers des démarches BBC et HQE.

18 Source HESPUL

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En effet, ces dispositions leur seront, sans doute, imposées en vue d’atteindre les objectifs du Grenelle 2 : permettre à l’Etat Français de répondre aux obligations fixées par la directive 2009/28/CE sur les sources d'énergies renouvelables (SER), selon laquelle la France doit produire 23 % de sa consommation d'énergie à partir d'énergies renouvelables en 2020. Sur le plan opérationnel et prévisionnel, les sapeurs-pompiers vont devoir s’adapter sans cesse à ces nouveaux concepts de construction. Il s’agit alors de ne pas vouloir leur donner des règles trop précises, mais plutôt des axes de travail et de réflexion leur permettant de réagir de la manière la plus efficace et sécuritaire possible.

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BIBLIOGRAPHIE

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Internet Rhône-Alpes énergie environnement, http://www.raee.org/ HESPUL, http://www.hespul.org/ ADEME, http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96 Tout connaitre sur le développement durable, http://www.developpementdurable.com/ MEDDM, http://www.developpement-durable.gouv.fr/ SOLIRA énergie renouvelable citoyenne, http://www.solira.fr/ Caisse des dépôts et consignations, http://www.caissedesdepots.fr/ PV PRO, www.pv-pro.fr/ Photovoltaïque info, http://www.photovoltaique-info.com

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ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010-02 37

Infosdis, http://infosdis.fr Club idéal des sdis, http://clubsdis.net Portail National des Ressources et des Savoirs, http://pnrs.ensosp.fr

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LEXIQUE ADEME Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l'Energie

AOT Autorisation d’Occupation Temporaire

ARI Appareil Respiratoire Isolant

BBC Bâtiment Basse Consommation

BEA Bail Emphytéotique Administratif

BET Bureau d’Etudes Techniques

BSPP Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris

CCAP Cahier des Clauses Administratives Particulières

CCTP Cahier des Clauses Techniques Particulières

CEA Commissariat à l'Energie Atomique

CETE Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement

CGCT Code Général des Collectivités Territoriales

CIS Centre d'Incendie et de Secours

CNFPT Centre National de la Fonction Publique Territoriale

COT Convention d'Occupation Temporaire

CRAE Contrat de Raccordement d’Accès et d’Exploitation

CRE Comité de Régulation de l'Energie

CS Centre de Secours

CSTB Comité Scientifique et Technique du Bâtiment

CTA Centre de Traitement des Appels

DDSIS Directeur Départemental des Services d'Incendie et de Secours

DSC Direction de la Sécurité Civile

EDF Electricité de France

EDF-AOA Electricité de France – Administration des Obligations d'Achat

ENSOSP Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeur Pompier

EPI Equipement de Protection Individuelle

ERDF Electricité et Réseaux de France

EDF-ENR Electricité de France – ENergies Renouvelables

ERP Etablissement Recevant du Public

FEDER Fond Européen de DEveloppement Régional

GDR Gestion Des Risques

HESPUL Haute Efficacité des Systèmes Photovoltaïques Ultra Lumineux

IAE Institut d’Administration des Entreprises

INES Institut National d'Etude du Solaire

IC Installations Classées

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INRS Institut National de Recherche et de Sécurité

kVa Kilo Volt Ampère

LSPCC Lot de Sauvetage et de Protection Contre les Chutes

MEDDM Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de la Mer

MOSAR Méthode Organisée Systémique d'Analyse de Risques

RAEE Rhône-Alpes Energie Environnement

SER Syndicat des Energies Renouvelables

SIG Système d'Information Géographique

TURP Taxe d'Utilisation du Réseau Public

Wc Watt crête

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ANNEXE 1

Tableau récapitulatif et actualisé du dispositif tarifaire

pour les installations photovoltaïques.

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ANNEXE 2

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire,

en complément des aides d’Etat.

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ANNEXE 3

Etudes TRANSENERGIES et ERDF effectuées pour le compte du SDIS 12.

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ANNEXE 4

Note opérationnelle SDIS 38.

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ANNEXE 5

Etude MOSAR appliqué aux installations photovoltaïques.

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ANNEXE 6

Note d’information du SDIS 47.

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NOUVEAU DISPOSITIF TARIFAIRE POUR LES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUES Source HESPUL/ADEME version 01/03/2010 www.photovoltaique.fr

Période Intitulé Tarif

d’achat €/kWh

Usage du bâtiment Conditions

0,58

- Habitation principale, neuf ou existant

- Enseignement, existant > 2 ans

- Santé, existant > 2 ans

A partir du 15/01/2010

Tarif d’Intégration Au Bâti

0,50 Autres types de bâtiments, existants > 2 ans

- Le bâtiment est clos et couvert (sur toutes ses faces latérales)

- Le système PV est installé sur une toiture assurant la protection des Personnes, Animaux, des Biens ou des Activités

- Le système PV est installé dans le plan de la toiture - Le système PV remplace des éléments du bâtiment

qui assure le clos et le couvert, et assure la fonction d’étanchéité

- Le démontage du module ou du film ne peut se faire sans nuire à la fonction d’étanchéité assurée par le système PV ou rendre le bâtiment impropre à l’usage.

Si modules rigides : - Les modules rigides doivent constituer l’élément

principal d’étanchéité du système Si films souples : - L’assemblage est effectué en usine ou sur site. Dans

ce dernier cas, il doit faire l’objet d’un contrat de travaux unique.

0,58

- Habitation principale, neuf ou existant

- Enseignement, existant > 2 ans

- Santé, existant > 2 ans A partir du

15/01/2010

Tarif d’Intégration Au Bâti

0,50 Autres types de bâtiments, existants > 2 ans

- Le bâtiment est clos et couvert (sur toutes ses faces latérales)

- Le système PV est installé sur une toiture assurant la protection des Personnes, Animaux, des Biens ou des Activités

- Le système PV est installé sur un bâtiment et remplit au moins l’une des fonctions suivantes :

- Allège - Bardage - Brise soleil - Garde- corps de fenêtre, balcon, terrasse - Mur-rideau

0,58

- Habitation principale, neuf ou existant

- Enseignement, existant > 2 ans

- Santé, existant > 2 ans

Période de transition : 15/01/2010 au 31/12/2010

Dérogation pour bénéficier du tarif d’Intégration Au Bâti

0,50 Autres types de bâtiments, existants > 2 ans

- Le bâtiment est clos et couvert (sur toutes ses faces latérales)

- Le système PV est installé sur une toiture assurant la protection des Personnes, Animaux, des Biens ou des Activités

- Le système PV est parallèle à la toiture - Le système PV remplace des éléments du bâtiment

qui assure le clos et le couvert, et assure la fonction d’étanchéité

- Le système PV est constitué de module rigide.

A partir du 15/01/2010

Tarif d’Intégration Simplifiée

0,42 Tous type de bâtiments Neuf ou existant

- Le système PV est installé sur une toiture assurant la protection des Personnes, Animaux, des Biens ou des Activités

- Le système PV est parallèle au plan de la toiture - Le système PV remplace des éléments du bâtiment

qui assure le clos et le couvert, et assure la fonction d’étanchéité

- La puissance crête est supérieure à 3 kW

A partir du 15/01/2010

Tarif d’Intégration Simplifiée

0,42 Tous types de bâtiments Neuf ou existant

- Le système PV est installé sur une toiture assurant la protection des Personnes, Animaux, des Biens ou des Activités

- Le système PV est installé sur un bâtiment et remplit au moins l’une des fonctions suivantes :

- Allège - Bardage - Brise soleil - Garde- corps de fenêtre, balcon, terrasse - Mur-rideau

A compter du 1er Janvier 2011

Tarif d’Intégration Simplifiée

0,42

Habitation principale, neuf ou existant Autres types de bâtiments, existants > 2 ans

- Le bâtiment est clos et couvert (sur toutes ses faces latérales)

- Le système PV est installé sur une toiture assurant la protection des Personnes, Animaux, des Biens ou des Activités

- Le système PV est installé dans le plan de la toiture - Le système PV remplace des éléments du bâtiment

qui assure le clos et le couvert, et assure la fonction d’étanchéité

- La puissance crête est inférieure ou égale à 3 kW

0,314 Métropole

A partir du 15/01/2010

Tarif de Base 0,40

DOM-TOM et Corse

Toiture-terrasse Surimposition Parcs au sol

Si la puissance crête est supérieure à 250 kW, le tarif d’achat est modulé en fonction d’un index (R) selon la formule suivante : 0,314 (ou 0,40) * R = tarif d’achat La valeur de R est disponible à l’Annexe 3 de l’arrêté.

Page 47: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire Dernière mise à jour 5 juillet 2010 Page1/15

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire,

en complément des aides d’Etat (Crédit d’impôt, PTZ, Fonds Chaleur…)

Dernière mise à jour 5 juillet 2010

Liste non exhaustive – Informations susceptibles d’être modifiées Données non contractuelles. Enerplan ne pourra être tenu responsable en cas d'information erronée.

Vérifiez auprès de votre Espace Info Energie, du conseil régional ou de la collectivité locale

Page 48: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire Dernière mise à jour 5 juillet 2010 Page2/15

CESI SSC ECS Collective Photovoltaïque Gestion des dossiers et

contacts

Alsace

Région : aide forfaitaire de 400 € sur la main d’oeuvre

Collectivités : + Beblenheim, Cté de Com de l’Uffried : 100 € + Entzheim, Eschau, Scherwiller : 150 € + Plobsheim : 170 € + Cté de Com du pays de Wissembourg, Niederbronn-les-bains, Rixheim, Zillisheim : 200 € + Riedisheim : 225 € (50% aide Alsace) + Schiltigheim, Illkirsh, Haguenau, Cté Urbaine de Strasbourg : 300 € + Cté d’Agglo de Colmar : 450 € + Kaysersberg : 10% (maxi 450 €) + Mulhouse : 15% (dans l’existant) Fournisseurs d’énergie : + Gaz de Strasbourg : 20€/m² + 10€/m² + Elec de Strasbourg : 400 € + Vialis : 200 €

Région : aide forfaitaire de 400 € sur la main d’oeuvre

Production > 450 kWh/m² Coût éligible maxi 1000 €/m² capteur Seuil fonds chaleur : 100m² Secteur public, associatif, social et habitat collectif privé) : 15% ADEME et 30% Région

Gîtes, chambres d’hôtes et campings privés : 15% ADEME et 15 ou 30% Région (si non bénéficiaire Crédit d’impôt) Secteur agricole : 15% ADEME et 20% Région Secteur concurrentiel : 20% Région

Particuliers : Pas d’aide + Collectivités : + Scherwiller : 150 € + Kaysersberg : 10% (max 1000€) + Mulhouse : 15% (dans l’existant) Collectif : Raccordé au réseau Appel à projet : Cahier des charges Sites isolés : 25 % ADEME (plafonnés à 4 €/Wc) + 25% Région Alsace

Gestion de la Région avec ses relais Région Alsace Service Environnement 03 88 15 69 17 ADEME Alsace : 03 88 15 46 46 Pour connaitre les cahiers des charges des appels à projets : www.energivie.fr

Aquitaine

Région : Aucune aide Collectivités : - CG 64 : 200 € (sur main d’œuvre) - Cté de Com de Soule-Xiberoa : 300€ - Ville de Libourne : 300 € (2 à 7 m²) - Cté de Communes de Lacq : 700 à 900 €

Région : Aucune aide Collectivités : - Cté de Communes de Lacq : 600 à 700 €

Parité région + ADEME Les opérations de plus de 25 m² sont aidées dans le cadre du Fonds Chaleur Renouvelables avec une analyse économique. Principe des 5 % sur le MWh sur 20 ans entre solaire et solution de référence Hors Fonds Chaleur Renouvelables Secteur non concurrentiel : Coût du système solaire hors appoint plafonné à 1,75 €/kWh produit/an et analyse économique.

Particuliers : Aucune aide + Cté de Communes de Lacq : 500 € en plus d’une install ST Collectif : - CG64 : 2 € / Wc plafonnée à 10 000 € et uniquement pour les collectivités locales. - Appel à projet dans le cadre du Feder

Gestion de l’ADEME Région Service Technologies de l’environnement : 05 57 57 80 00 ADEME Aquitaine : 05 56 33 80 00

Page 49: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire Dernière mise à jour 5 juillet 2010 Page3/15

Secteur concurrentiel : Coût du système solaire hors appoint plafonné à 1,75 €/kWh produit/an et analyse économique. Aide définie en comparant le prix du MWh solaire de la solution de référence.

CESI SSC ECS Collective Photovoltaïque Gestion des dossiers et

contacts

Auvergne

Aide tous partenaires (ADEME + région + département): Déterminée suite à une analyse économique du projet, et plafonnée à 600 € / m² de capteur

Aide tous partenaires (ADEME + région + département): Déterminée suite à une analyse économique du projet, et plafonnée à 600 € / m² de capteur

Aide tous partenaires (ADEME + région + département): Déterminée suite à une analyse économique du projet, et plafonnée à 600 € / m² de capteur

Particuliers : Aucune aide + Collectivités : CG Allier : 20% plafonné à 2€/Wc Collectif : ADEME : 50% maxi des frais d’aide à la décision

Particuliers : EIE gèrent et assemblent les dossiers et transmet à la Région Collectif : gestion commune ADEME-Région Région Service Environnement 04 73 31 85 85 ADEME Auvergne 04 73 31 52 80

Basse-Normandie

Région : Chèque éco-énergie : 1000 € Collectivités : - Caen : 300 € - Coutance : 300 € - Hérouville St Clair : 800 € - Arromanche les Bains, Asnelles, Banville, Bazenville, Courseulles/Mer, Crepon, Graye/Mer, Meuvaines, St Come-de-Fresne, Ste Croix/Mer, Ver/Mer : 400 €

Région : Chèque éco-énergie : 2000 € Collectivités : - Hérouville St Clair : 800 € - Arromanche les Bains, Asnelles, Banville, Bazenville, Courseulles/Mer, Crepon, Graye/Mer, Meuvaines, St Come-de-Fresne, Ste Croix/Mer, Ver/Mer : 800 €

ADEME+Région en parité : 40% du montant de l’investissement (main d'oeuvre et matériel) plafonné à 350 € HT/ m² de panneaux solaires

Particuliers : Région : Chèque éco-énergie : 700 € (si installé par une entreprise en convention avec la région et si logement basse consommation ou démarche pour réduire la consommation électrique du logement) Collectivités : - Hérouville St Clair : 800 € (valide si éligible à l’aide Région) Collectif : 2,5 €/Wc plafonné à 30% HT et à 3kWc Sont éligibles les équipements de PV, dans la mesure ou ils sont

Gestion de la Région Biomasse Normandie (EIE) : 02 31 34 24 88 Région Mission Environnement 02 31 06 98 98 ADEME Basse-Normandie 02 31 46 81 00

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associés à des actions de réduction des consommations d’électricité. Ne sont pas éligibles les équipements de production associés à un chauffage électrique.

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Bourgogne

Région : Aucune aide Collectivités : + Auxerre : 100 €/m² (maxi 500 €) + Beaune :

- 2 à 3 m² : 450 € - 3 à 5 m² : 600 € - 5 à 7 m² et > : 750 €

+ Gevrey-Chambertin: 400 € + Fontaine-lès-Dijon :

- 2 à 3 m² : 450 € - 3 à 5 m² : 600 € - 5 à 7 m² : 740 €

+ Longvic : 400 € + St Apollinaire : 400 € +Semur-en-Auxois «Lotissement Mont-Drejet III» : 1200 € +Sennecey-lès-Dijon : 4 % du matériel, plafonné à 500 € + Talant : 400 € + Cluny : 100€ + Le Breuil : 200 € (limité à 10 opérations/an ; CESI & SSC confondus) + Moroges : 150€

Région : Aucune aide Collectivités : + CG Saône-et-Loire : 500 € (capteurs plans >10m², sous vide > 6 m²) + Auxerre : 100 €/m² (maxi 1500 €) + Beaune :

- 2 à 3 m² : 450 € - 3 à 5 m² : 600 € - 5 à 7 m² et > : 750 €

+ Gevrey-Chambertin: 500 € + Fontaine-lès-Dijon : 740 € + 260 € si intégration + Longvic : 600 € + 200 € si intégré bâti + St Apollinaire : 500 € + Semur-en-Auxois «Lotissement Mont-Drejet III» : 2000 € + Sennecey-lès-Dijon : 4 % du matériel, plafonné à 500 € + Talant : 800 € + Chalon Sur Saône : 200 €/m² (maxi 3500 €) + Cluny : 100 € + Le Breuil : 200 € (limité à 10 opérations/an ; CESI & SSC confondus) + Moroges : 300€

ADEME + Région : Dispositif Fonds Chaleur Installation hors fond chaleur : - Réalisation systématique d’une étude de faisabilité, technico-économique pour toute installation = ou > à 20 m² (hors opération type pavillon). - Exigence d’un dispositif de suivi des performances (selon cahier des charges type) pour toute = ou > à 20 m². Pour le secteur concurrentiel : Le taux maximum est le taux plafond du régime d’aide utilisé selon si on prend l'encadrement communautaire des aides à l'environnement ou le régime d'exemption avec plafond à 600 € / m² de surface d'entrée de capteurs. + Collectivités : - CG 71 : 10% (pour tout type de maître d’œuvre)

Particuliers : Aucune aide + Collectivités : - CG Saône-et-Loire : 700 € - Auxerre : 200 €/m² (maxi 1000€) - Beaune :

- 2 à 3 m² : 450 € - 3 à 5 m² : 600 € - 5 à 7 m² et > : 750 €

- Longvic : 1 € / kWh sur la base de 1000 kWh / kWc installé - maxi 800 € - Cluny : 100 € - Moroges : 300 € Collectif : Aucune aide

Particuliers : Région Collectif : Gestion commune ADEME-Région Région Service Environnement 03 80 44 33 00 ADEME Bourgogne 03 80 76 89 76

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Bretagne

Région : (critères de non imposition) - 305 € de 2 à 3 m² - 460 € de 3 à 5 m² - 610 € de 5 à 7 m² Collectivités : - CG Côtes-d’Armor : 500 € - Pays de Lorient : 60 €/m² - Ville de Lorient : 60 €/m² - Locquirec, St Domineuc : 300 € - Plougastel-Daoulas, Guilers : 50€/m² dans la limite de 6m²

Région : (critères de non imposition) Aide de 1150€ + 760 € si intégration Collectivités : - CG Côtes-d’Armor : 1000 € - Pays de Lorient : 60 €/m² - Ville de Lorient : 600 € - Locquirec, St Domineuc : 300 € - Plougastel-Daoulas, Guilers : 50€/m² dans la limite de 20m²

ADEME et Région en parité : Secteur public : aide maximale de 60% (30%+30%) plafonnée à 400€/m² Secteur privé : aide maximale de 40% (20%+20%) plafonnée à 267€/m²

Particuliers : aucune aide + Collectivités : aucune aide Collectif : Appel à projets

Particuliers : EIE gèrent et assemblent les dossiers et transmet à la Région Collectif : gestion commune ADEME-Région Région Service Environnement 02 99 27 10 10 ADEME Bretagne 02 99 85 87 00

Centre

Région : Prêt à taux 0% d’un montant maxi de 6000 € Collectivités : Consultez le tableau des aides locales de la région Centre

Région : Prêt à taux 0% d’un montant maxi de 10 000 € Collectivités : Consultez le tableau des aides locales de la région Centre

ADEME + Région : 40% maxi, sur le surcoût par rapport à une solution classique.

Particuliers : Aucune aide + Collectivités : Consultez le tableau des aides locales de la région Centre Collectif : Aucune aide

Pour les CESI SSC, pré-instruction gérée par les EIE et les organismes bancaires partenaires d’ISOLARIS Pour les autres dispositifs : ADEME Centre : 02 38 24 00 00 Région, Pole Efficacité Energétique: 02 38 70 34 41

Champagne- Ardenne

Région : 600 € Collectivités : - Cté de Com des Crêtes Préardennaises : 60 €/m² dans le cadre d’une OPATB - Pays Sedannais : 60 €/m² plafonné à 450 € - Cté de Com des 3 Cantons : 60€/m²

Région : 1200 € Collectivités : - Pays Sedannais : 60 €/m² plafonné à 1000 € - Cté de Com des 3 Cantons : 60 €/m² dans le cadre d’une OPAH

ADEME+Région : (Hors fonds chaleur) Secteur non-concurrentiel : 70% de l’assiette plafonné à 700 €/m2 Secteur concurrentiel : Pas de cadre Collectivités : - Pays Sedannais : 60 €/m² plafonné à 1200 € pour ECSColl et 2000 € pour SSC Collectif

Aucune aide Instruction DR ADEME Région Direction de l’Aménagement du Territoire : 03 26 70 31 31 ADEME Champagne-Ardenne 03 26 69 20 96

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Corse

ADEC + EDF-Gaz de France : - 600 € < à 4 m² - 1000 € >= à 4 m² + 150 € si éléments séparés et intégrés

ADEC : Aucune aide

Secteur non-concurrentiel : 80 % du surcoût par rapport à une solution « de base » (ex. cumulus électrique), plafonnée à 1,75 €/ kWh Secteur concurrentiel : 50 % du surcoût par rapport à une solution « de base » (ex. cumulus électrique), plafonnée à 1,75 €/ kWh

Particuliers : 2 €/Wc (maxi 3 kWc) Collectif : (sous réserve de respecter la mesure d’éco-conditionnalité) Secteur non-concurrentiel : 25 % du coût de l’installation (maxi 80 kWc) Secteur concurrentiel : 20 % du coût de l’installation (maxi 80 kWc)

Gestion de la Région ADEC ADEC : Route du Ricanto 20090 Ajaccio 04 95 50 91 26 adec.corse.fr ADEME Corse : 04 95 10 58 58

Franche-Comté

Région : Aucune aide Collectivités : - Besançon : 300 € - Foussemagne : 150 € - Port sur Saône : 50% de la main d’œuvre plafonnée à 500 € - Villiers-sur-port : 1000 €

Région : Aucune aide Collectivités : - Foussemagne : 300 € - Port sur Saône : 50% de la main d’œuvre plafonnée à 500 € - Villiers-sur-port : 1000 €

ADEME +Région : Secteur public, l’habitat social, les associations : 50% (dont Région 25%) des coûts éligibles, plafonnée à 600€ par m² de capteurs + aides des CG 25 et 70 (25 à 30%) Pour le secteur concurrentiel : 40% (dont Région : 20%) des coûts éligibles, plafonnée à 600€ par m² de capteurs + aides des CG 25 et 70 (25 à 30%)

Particuliers : Aucune aide + Collectivités : - Foussemagne : 300 € - Port sur Saône : Prise en charge des frais de raccordement au réseau dans la limite de 500 € Collectif : Projets connectés au réseau et opérations exemplaires ou concernant des bâtiments BBC-Effinergie : Région : 2 €/Wc. Dépenses éligibles plafonnées à 15 kWc. Au-delà, étude au cas par cas. + Collectivités : - CG70 : 30% d’une assiette plafonnée à 15 000 € (pour projets menés par un groupement de collectivités sur bâtiments publiques)

Gestion de la Région Région Service Energie 03 81 61 61 61 ADEME Franche-Comté 03 81 25 50 00

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Haute-Normandie

Région : Aide sur la main d’œuvre et les matériels non éligibles au crédit d’impôt, dans la limite de 1500 €, et pour une installation réalisée par un installateur Qualisol Collectivités : - CG de Seine Maritime : 1300 € - Cté d’Agglo des Portes de l’Eure (CAPE) : 500 € sur la main d’oeuvre - Petit Couronne : 300 €

Région : Aide sur la main d’œuvre et les matériels non éligibles au crédit d’impôt, dans la limite de 1500 €, et pour une installation réalisée par un installateur Qualisol Collectivités : - CG de Seine Maritime : 1800 € - Cté d’Agglo des Portes de l’Eure (CAPE) : 800 € sur la main d’oeuvre - Petit Couronne : 300 €

Secteur non-concurrentiel : 350€/m² plafonné à 80 % du coût HT de l’investissement + CAPE : 175 € HT/m² (max 80%) Moquettes solaires : 15% du coût HT de l’investissement + CAPE : 7,5% HT

Particuliers : Aide sur le coût de la main d’œuvre et les travaux d’installation d’équipements, matériaux ou appareils non éligibles au crédit d’impôt, dans la limite de 1500 €, et pour une installation réalisée par un installateur QualiPV + CAPE : 800€ sur main d’oeuvre Collectif secteur non-concurrentiel : 3,5 €/Wc (plafond à 15 kWc) + CAPE : 1,75 €/Wc (max 15 kWc)

Gestion par la Région de façon autonome Région Service Environnement 02 35 52 56 00 ADEME Haute-Normandie 02 35 62 24 42

Ile de France

Région : Aide forfaitaire de 800 € sur la main d’œuvre + Collectivités : - CG 95: 500€, chèque énergie, matériel Ô Solaire, installé par un installateur Qualisol - Com d’Agglo Arc de Seine (92) : 50% HT sur main d’œuvre, maxi 900€ - Pantin : 150 € TTC/m² sur la main d'œuvre de l'installation, plafonné à 1.000 € - Montreuil :

- particuliers : 30% du montant HT de la main d'œuvre, plafonnée à 450€

- copropriétés : 10% du montant HT de la main d'œuvre, plafonnée à 9000€

Région : Aide forfaitaire de 1300 € sur la main d’œuvre + Collectivités : - CG 95: 800€, chèque énergie, matériel Ô Solaire, installé par un installateur Qualisol - Com d’Agglo Arc de Seine : 50% HT sur main d’œuvre, max 1500€ - Pantin : 150 € TTC/m² sur la main d'œuvre de l'installation, plafonné à 1.000 € - Montreuil :

- particuliers : 30% du montant HT de la main d'œuvre, plafonnée à 450€

- copropriétés : 10% du montant HT de la main d'œuvre, plafonnée à 9000€

Etudes de faisabilité Solaire Thermique - 25 % si co-financement avec la Région - 50% en l'absence de co-financement avec la Région Travaux Solaire Thermique - aide selon la méthode de calcul du Fonds Chaleur + Collectivités : - CG 95 : bailleurs publics/privés et co-propriétés, 10 logements minimum, subvention de 20% sur la main d’œuvre et les matériels (hors frais d’études), plafond à 200€/logement - Pantin : (copropriétés moins de 20 logements) : 10% de la main d'œuvre TTC de l'installation globale - plafonné à 5.000 € - au prorata des millièmes

Particuliers : (Région) Aide forfaitaire de 1300 € sur la main d’œuvre + Collectivités : - Pantin : 200 € TTC, sur la main d'œuvre - Montreuil :

- particuliers : 30% du montant HT de la main d'œuvre, plafonnée à 900€

- copropriétés : 10% du montant HT de la main d'œuvre, plafonnée à 4500€

Collectif : Région : 30% du coût HT de réalisation pour les projets des collectivités ADEME : maxi 50% pour les opérations exemplaires pour les projets d’entreprises privées

Région Direction Environnement 01 53 85 56 57 ADEME Ile de France 01 49 01 45 47 Com d’Agglo Arc de Seine 0800 10 10 21

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et contacts

Languedoc-Roussillon

Région : Aide forfaitaire de 400 € (sous condition d'installation d'un matériel labellisé Ô Solaire, installé par un installateur Qualisol) Collectivités : - CG Pyrénées-Orientales : 200 € - Com d’Agglo Narbonne : 650 € - Clapiers : 150 € si foyer ≤ 2 personnes ; 300 € si ≥ à 3 personnes (plafond de ressource > de 30% au plafond Prêt Taux Zéro) - Prades (66) : 250 € - Pignan : 200 €

Région : Aide forfaitaire de 400 € (sous condition d'installation d'un matériel labellisé Ô Solaire, installé par un installateur Qualisol, et que l'installation couvre au moins 25% des besoins de chauffage) Collectivités : - Com d’Agglo Narbonne : 650 €

ADEME + Région : - Organismes HLM : Aide maxi de 1,6 €/kWh/an - Autres secteurs collectifs : Aide maxi de 1 €/kWh/an + Collectivités : - CG Gard : 0,3 €/kWh produit - CG Hérault : 130 €/m² maxi - CG Lozère : 10% HT max 670€/m² - CG 66 : 330 €/m² pour établ d'accueil spécialisés et 130 €/m² : autres cas

Particuliers : 1 €/Wc (max 3kWc / 70% du coût et soumis au plafond de ressource du foyer) + Collectivités : - Com d’Agglo Narbonne : 650 € Collectif : Appel à projet 2,5 €/Wc (plafond 100 kWc) Hors appel à projets : 1 €/Wc (plafond 150 kWc)

Gestion ADEME et Région commune, décision : Région. Région Direction de l’environnement 04 67 22 80 00 ADEME Languedoc-Roussillon : 04 67 99 89 79

Limousin

Région : Aide forfaitaire de 500 €

Région : Aide forfaitaire de 1500 €

ADEME + Région Secteur non-concurrentiel : 60% maxi du montant (objectif : abaisser le TRI à

10 ans) Secteur concurrentiel : 55 % maxi du montant (objectif : abaisser le TRI à

5 ans) avec possibilité de majoration + 10 % pour les moyennes entreprises et 20 % pour les petites entreprises.

Région Particuliers : Aucune aide Région uniquement Collectif : Maxi 0.5 €/Wc uniquement pour les projets de 5kWc à 20 kWc (objectif :

abaisser le TRI à 10 ans)

Gestion de la Région Région Service Environnement : 05 55 45 17 41 ADEME Limousin : 05 55 79 39 34

Lorraine

Région : Aide forfaitaire de 700 € pour les installations faites par un installateur Qualisol Collectivités : Consultez le tableau des aides locales de Lorraine

Région : Aide forfaitaire de 1200 € pour les installations faites par un installateur Qualisol Collectivités : Consultez le tableau des aides locales de Lorraine

Région : 20% d’aide en standard + 10% pour les projets exemplaires ou démonstratifs (plafond à 300 000€) ADEME : 0,88 €/kWh productible ; assiette de coût éligible plafonnée à 2,5 €/kWh productible Collectivités : - Laneuville-devant-nancy : 40 €/m²

Particuliers : 1 €/Wc pour la pose dans la limite de 3000 € pour les logements de catégorie AA et 2000 € pour les logements de catégorie AB, BA et BB. + Collectivités : Consultez le tableau des aides locales de Lorraine Collectif : Aucune aide

Demandes dossiers type pour particuliers : EIE Traitement : Région Région Service Environnement 03 87 33 60 00 ADEME Lorraine : 03 87 20 02 90

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et contacts

Midi-Pyrénées

Région : Aide forfaitaire de 600 € sur la main d’œuvre (soumis au plafond de ressource du foyer) Collectivités : - Cté de Com du Bassin Decazeville-Aubin : 200 € - Alvignac : 300 € - Pamiers : 60 €/m²

Région : Aucune aide Collectivités : - Pamiers : 60 €/m²

ADEME + Région Bailleur social et gest maison retraite : 70% maxi (<50m² : 700 €/m² maxi, >50 m² : 600 €/m² maxi) Collectivités : 50% maxi (<50m² : 500 €/m² maxi, >50 m² : 400 €/m² maxi) Secteur concurrentiel : 40% maxi (<50m² : 400 €/m² maxi, >50 m² : 300 €/m² maxi) Séchage solaire : 30% maxi Moquette solaire : 25% maxi Dispositif du Fond Chaleur pour les installations > ou = à 50m²

Particuliers : Aucune aide Collectif : Raccordé au réseau Appel à projets dans le cadre FEDER géré par la DREAL : - Installation intégrée toiture : > 5 kWc, aide maximale de 250 000 €, sur la base de 2€/Wc - Centrale au sol : > 250 kWc, aide plafonnée à 250 000 €, sur la base d’une aide maximale représentant 20% du cout HT du projet Aide gérée par la Région (modalités détaillées) : 6 000 €/kWc installé ; plafonnée à 100 000 € de dépenses ; Subvention proportionnelle d’investissement de 20% maximum de l’assiette éligible - Collectivités (communes < 15 000 habitants, EPCI < 40 000 habitants) - TPE/PME (au sens communautaire ; hors SCI) - Organisme de logement social Site isolé : 35% maxi

Gestion Région Région Service Energie 05 61 33 50 50 ADEME Midi Pyrénées 05 62 24 35 36

Nord Pas de Calais

Région : Aucune aide Collectivités : - Cté d’Agglo Artois Comm : 100 €/m² - Cté d’Agglo Porte du Hainaut : 300 à 500 € - Cté Urbaine Dunkerque : 400 à

Région : Aucune aide Collectivités : - Cté d’Agglo Artois Comm: 100€/m² - Cté Urbaine Dunkerque : 400 € à 1000 € - Cté de communes

ADEME + Région Jusqu’à 40% du montant des travaux + Collectivités : - Cté Urbaine Dunkerque : 1000 € - Lille, Lomme, Hellemmes : 100 €/m², plafonnée à 10 000 €

Particuliers : Aucune aide + Collectivités : - Cté d’Agglo Artois Comm : 1,5 €/Wc (plafonné à 1000€, à condition que le bâtiment obtienne un DPE de niveau A, B, C ou D suite à l'installation) - Cté de communes Flandres Lys : 1 €/Wc

Gestion Région et EIE Collectif : mandaté par le CR Région Direction Générale Aménagement Durable & Solidarité : 03 28 82 82 82

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1000 € - Cté de communes Flandres Lys : 300 à 1000 € - Bondues : 250 € - Douai : 400 € - Estrun : 300 € - Fâches-Thumesnil : 75 à 105 €/m² - Hénin Beaumont : 200 € - Harnes : 300 € - La Madeleine : 500 € - Lesquin : 75 €/m² (max 6 m²) - Liévin : 50 €/m² - Lille, Lomme, Hellemmes : 100 €/m² - Loos en Gohelle : 50 €/m² - Marcq en Barœul : 300 € - Mons en Baroeul : 100 €/m² - Mouvaux : 350 € - Orchies : 200 € - Phalempin : 150 € - Rieulay : 300 € - Ronchin : 200 à 800 € - Roubaix : 100 €/m² - St André : 25% plafonné à 500 € - Verquin : 50 €/m² - Villeneuve d’Ascq : 350 €

Flandres Lys : 700 à 1500 € - Bondues : 250 € - Douai : 500 € - Estrun : 1000 € - Fâches-Thumesnil : 75 à 105 €/m² - Hénin Beaumont : 500 € - Harnes : 300 € - La Madeleine : 500 € - Lesquin : 75 €/m² - Liévin : 50 €/m² (max 15 m²) - Lille, Lomme, Hellemmes : 100 €/m² (max 10 000 €) - Loos en Gohelle : 50 €/m² (max 15 m²) - Marcq-en-Baroeul : 300 € - Mons en Baroeul : 100 €/m² - Mouvaux : 400 € - Orchies : 500 € - Rieulay : 300 € - Roubaix : 100 €/m² - St André : 25% plafonné à 500 € - Verquin : 50 €/m² - Villeneuve d’Ascq : 500 €

- Bondues : 500 € - Estrun : 1 €/Wc (max 2 kWc) - Fâches-Thumesnil: 1 à 1,35 €/Wc - Hénin Beaumont : 500 € - Harnes : 300 € - Lesquin : 1 €/Wc (max 2000 €) - Liévin : 1,5 €/Wc (max 2000 €) - Lille, Lomme, Hellemmes : 1,2 €/Wc (maxi 3000 €) - Loos en Gohelle : 1,2 €/Wc (max 2400 €) - Marcq-en-Baroeul : 1 €/Wc (max 2000 €) - Mouvaux : 400 € - Rieulay : 300 € - Roubaix : 1 €/Wc - St André : 25% plafonné à 500 € - Villeneuve d’Ascq : 0,4 €/Wc (< 2 kWc) Collectif : ADEME + Région Jusqu’à 40% HT des travaux (assiette éligible maxi : 1 000 000 € ; Fonds européen FEDER)

ADEME Nord Pas de Calais 03 27 95 89 70

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et contacts

Pays de Loire

Région : - Opération de groupements d’achats - Aide Régionale aux Économies d’Énergies pour les Particuliers (si investissement solaire préconisé par l'audit énergétique) Collectivités : - Cté de Com des Herbiers : 50%

Région : - Opération de groupements d’achats - Aide Régionale aux Économies d’Énergies pour les Particuliers (si investissement solaire préconisé par l'audit énergétique)

ADEME/Région : - Installations solaires thermiques < 50m2 de capteurs, taux d'aide : 30 %, plafonné à 350 €/m² de capteur - Installations solaires thermiques > 50m2 de capteurs, taux d'aide déterminé après étude du dossier Plus d'informations sur http://ademe-pdll.typepad.fr/infos/aides-

Particuliers : - Opération de groupements d’achats Collectif : Aucun dispositif

Particuliers : Espaces Info Energie 0810 036 038 Conseil Régional, service environnement 02 28 20 54 16 Autres maîtres d'ouvrage : ADEME

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(maxi 200 €) - Aizenay, Cté de Com du Pays Yonnais: 100 €/m² (maxi 300 €) - Angers-Loire métropole : 600 € - Andouillé : 300 € - Carquefou : 300 € - Chateaubriant : 400 € - Foussais-Payré : 150 €

Collectivités : - Cté de Com des Herbiers : 50% (maxi 400 €) - Cté de Com Vie et Boulogne : 1000 € - Andouillé : 300 € - Angers-Loire métropole : 600 €

2009.html Pays de la Loire 02 40 35 68 00 Aides des collectivités : contacter directement les collectivités concernées

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et contacts

Picardie

Région : 230 €/m² pour une installation de 2 à 7m² de capteurs plans 380 €/m² pour une installation de 2 à 4m² de capteurs tubes sous vide

Région : 2 300 € pour une surface minimale de 10 m² en capteurs plans, 6 m² en capteurs tubes sous vide +750 € si intégration en toiture

Région + ADEME Tous secteurs confondus : jusqu’à 50% sur le montant des travaux

Particuliers : Aucune aide Collectif : Région – Ademe Appel à projets régional

Gestion : - Région pour les particuliers - ADEME / Région dans le cadre du FREME

Région Direction de l’Environnement : 03 22 97 28 63

ADEME Picardie : 03 22 45 18 90

Poitou-Charentes

Région : Aide forfaitaire de 400 € (si coût < 1300€ HT/m²) à 500 € (si coût entre 1300 et 1500€ HT/m²) sur la main d’œuvre (Résidence principale, exigence installateur Qualisol) Collectivités : - Delta Sèvres Argent : 300 €

Région : Aide forfaitaire de 1500 € sur la main d’œuvre (sous conditions de ressources et installation sur résidence principale)

ADEME+Région en parité (règlement et modalités spécifiques) Jusqu’à 80% des coûts éligibles, plafonné à 1 000 HT €/m² pour les installations collectives et 1 200 HT €/m² pour les installations individuelles groupées.

Particuliers : (< 5 kWc, sous conditions de ressources et installation sur résidence principale) Maîtrise de l'énergie standard : Forfait de 1 000 € Maîtrise de l'énergie exemplaire : Forfait de 2 000 € Entre 3 et 5 kWc : l’aide ci-dessus plafonnée à 3kWc > 5 kWc : pas d’aide Collectif : (règlement et modalités spécifiques.) Collectivités + Associations : Jusqu’à 0,4 €/Wc plafonnée à 36 kWc

Instruction : ADEME pour le solaire thermique ; Région pour le photovoltaïque Gestion administrative (convention, paiement) : Région Région Service Environnement 05 49 55 77 00 ADEME Poitou-Charentes 05 49 50 12 12

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Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire Dernière mise à jour 5 juillet 2010 Page12/15

CESI SSC ECS Collective Photovoltaïque Gestion des dossiers et

contacts

PACA

Région : Aucune aide Collectivités : - CG 04 : 350 € - CG 06 : 500 € - CG 84 : 350 € - Cté du pays d’Aubagne : 400€ - Cté de Pays d’Aix : 350 € - Gémenos : 10% HT plafonné à 500 € - Guillestre (05) : 150 € - Orange : 350 € - Fréjus : 200 € - Le Cannet : 800 € - Cagnes sur Mer : 350 €

Région : Aucune aide Collectivités : - CG 04 : 1500 € - CG 05 : 1200 € - CG 06 : 500 € - Cté du pays d’Aubagne : 1150€ - Cté de Pays d’Aix : 500 € - Gémenos : 10% HT plafonné à 500 € - Guillestre (05) : 400 € - Le Cannet : 800 €

Région + ADEME Projets inférieurs à 50m² : Secteur public, associatif et social : 1,37€/kWh, plafonné à 80% PME/PMI et copropriétés : 1,03€/kWh, plafonné à 70% Grands groupes : 0,68€/kWh, plafonné à 40% Projets supérieurs à 50m² : Secteur public, associatif et social : 1,37€/kWh, plafonné à 80% pour la fraction < 40 MWh 1,11€/kWh, plafonné à 80% pour la fraction > 40 MWh PME/PMI et copropriétés : 1,03€/kWh, plafonné à 70% Grands groupes : 0,68€/kWh, plafonné à 40% Collectivité Secteur public, associatif et social : CG 05 : 20%, plafonné à 20 000 € CG 06 : aides complémentaires Secteur concurrentiel : CG 05 : 10%, plafonné à 10 000 €

Région Particulier : Aucune aide Collectif : - Appel à projets 2009 clos ; modalités 2010 à venir. - Système d’aides aux « études » dans le cadre du CPER Collectivités Particuliers - CG 06 : 1000 € - Gémenos : 10% HT (max 500 €) - Le Cannet : 800 € (vérifier auprès de la commune) Collectif Secteur public, associatif et social : CG 05 : 20%, plafonné à 20 000 € Secteur concurrentiel : CG 05 : 10%, plafonné à 10 000 €

Gestion CESI + SSC: Région et départements Collectif : ADEME Région Service Environnement 04 91 57 50 57 ADEME PACA 04 91 32 84 44

Rhône-Alpes

Chèque Région : 300 € (Revenus annuels fiscaux inférieurs au plafond de ressources du Prêt à Taux 0%) Collectivités : + CG Rhône : 100 €, forfait sur les frais du contrat de maintenance annuel de l’installation + CG Savoie : 500 €

Chèque Région : 1000 € (Revenus annuels fiscaux inférieurs au plafond de ressources du Prêt à Taux 0%) Collectivités : + CG Rhône : 100 €, forfait sur les frais du contrat de maintenance annuel de l’installation

Région : Appel à projet 2010 : conditions à venir. Collectivités : + CG Drôme : sur le montant HT ou TTC selon le régime TVA du maître d’ouvrage : Secteur public/privé : 10%, Secteur logement social : 50% max pour atteindre 80% d’aides publiques cumulées.

Particuliers : Aucune aide Collectivités : + Aime : 30% (maxi 150€) + Aix-les-Bains : 520 € + Albens : 30% (maxi 300€) + Annecy : 20% du coût de l’installation (réalisé par une un installateur QualiPV ; maxi 1500€)

Gestion Région et départements séparée Région Direction de l’Environnement et l’énergie 04 72 59 40 00 ADEME Rhône-Alpes 04 72 83 46 00

Page 59: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire Dernière mise à jour 5 juillet 2010 Page13/15

+ Aime : 30% (maxi 150€) + Aigueblanche : 150€ + Aix-les-Bains : 70 €/m² (maxi 350 €) + Albens, Chignin, St Badolph, St Pierre d’Albigny : 30% (maxi 300€) + Albertville : 60 €/m² + Annecy : 20% du coût de l’installation (réalisé par une un installateur Qualisol ; maxi 1500€) + Apremont, Châteauneuf, Cté de Com Chautagne, Cté de Com cœur de Maurienne, Cté de Com Maurienne Galibier, Cté de Com la Rochette Val Gelon, Jacob Bellecombette, Laissaud, Lanslebourg, La Motte Servolex, Les Mollettes, St Etienne de Cuines, St Hélène du Lac : 300 € + Bassens, Champagny en Vanoise, La Ravoire, Meylan, Modane, Moutiers, Queige, St Alban Leysse, Ste Marie de Cuines, Venthon, Yenne, St-Paul-Trois-Chateaux, Chaussan, Grézieu-la-Varenne, Messimy : 200 € + Barberaz : 30 % (maxi 200 €) + Barby, Cruet, Gilly sur Isère, Montagnole, Mouxy, Randens, Rognaix, St Alban des Villards, Termignon, Verel-Pragondran : 150 € + Chambéry : 60 €/m² + Chanaz : 225 € + Cognin, Montailleur : 20% (maxi 150€) + Cté de Com du Pays de Gex : 80 €/m² (maxi 400 €) + Grézy sur Aix, Le Bourget du Lac : 30 €/m² (maxi 150 €)

+ CG Savoie : 1200 € + Aime : 30% (maxi 150€) + Aigueblanche : 250€ + Aix-les-Bains : 70 €/m² max 560€ + Albens, Chignin, St Badolph, St Pierre d’Albigny : 30% (maxi 300€) + Albertville : 60 €/m² + Annecy : 20% du coût de l’installation (réalisé par une un installateur Qualisol ; maxi 1500€) + Apremont, Barby, Bassens, Châteauneuf, Gilly sur Isère, Jacob Bellecombette, Laissaud, Lanslebourg, La Motte Servolex, La Ravoire, Les Mollettes, Queige, St Alban Leysse, St Hélène du Lac, Termignon, Yenne : 300 € + Barberaz : 30 % (maxi 200 €) + Chambéry : 60 €/m² + Champagny en Vanoise, Ste Marie de Cuines, Venthon : 200 € + Chanaz : 330 € + Cognin : 20% (maxi 150€) + Cté de Com cœur de Maurienne, Cté de Com Maurienne Galibier, Cté de Com la Rochette Val Gelon, St Etienne de Cuines : 600 € + Cruet, Montagnole, Randens, Rognaix, Verel-Pragondran : 150 € + Cté de Com du Pays de Gex : 80 €/m² plafonnée à 960 € + Grézy sur Aix : 30 €/m² max 150€

+ CG Loire : Collectivités : 12,5 % à 30 % HT Bailleurs sociaux : 20% HT plafonnée à 200 € / équivalent logement + CG Savoie (collectivité et établissement public) : 200 €/m² de capteur installé + Annecy : 20% du coût de l’installation dans le cadre d’une SCI ou d’une copropriété (réalisé par une un installateur Qualisol ; maxi 4500€)

+ Albertville, Apremont, Châteauneuf, Dardilly, Jacob Bellecombette, Lanslebourg, La Motte Servolex, Montmélian, Queige, St Hélène du Lac : 300 € + Barberaz : 30 % (maxi 200 €) + Chambéry : forfait 500€ + Chanaz : 350 € + Cognin : 20% (maxi 150€) + Cté Com cœur de Maurienne, Cté Com Maurienne Galibier, Cté Com la Rochette Val Gelon, St Etienne de Cuines : 600 € + La Ravoire, Moutiers, St Alban des Villards : 400 € + Modane, St Alban Leysse, Ste Marie de Cuines, Venthon, Chaussan : 200 € + Mognard, St François de Sales, St-Verand : 100 € + Cruet, Montagnole, Rognaix, Termignon, Verel-Pragondran : 150 € + Meylan, Mouxy : 500 € + St Jean de Belleville : 10 €/m² max 100€ + St Martin de Belleville: 400 à 600€ + St Rémi de Maurienne : 75 € Collectif : Région : Appel à projet 2010 : http://www.rhonealpes.fr/TPL_CODE/TPL_AIDE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/343/PAG_TITLE/Appel+%C3%A0+projets+Photovolta%C3%AFque+2010/ID_AIDESDOMAINEMDL/7/ID_AIDESPROFILMDL//RETURN/1/18-les-aides-de-la-region.htm

Page 60: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire Dernière mise à jour 5 juillet 2010 Page14/15

+ Mognard, St François de Sales : 100 € + Montmélian : 500 € + Montvalezan : 30 €/m² + St Martin de Belleville : 300 à 500 € + St Rémi de Maurienne : 75 € + Ugine : 30% (maxi 350€)

+ Le Bourget du Lac : 30 €/m² (maxi 300 €) + Meylan, Modane; Mouxy : 500 € + Mognard, St François de Sales : 100 € + Montailleur : 20% (maxi 250€) + Montmélian : 1150 € + Montvalezan : 30 €/m² + Moutiers, St Alban des Villards : 400 € + St Martin de Belleville : 600 à 1000€ + St Rémi de Maurienne : 75 € + Ugine : 30% (maxi 500€)

+ CG Savoie (collectivité et établ public) : 1 €/Wc plafonné à 150 000 € + Annecy : 20% du coût de l’installation dans le cadre d’une SCI ou d’une copropriété (réalisé par une un installateur QualiPV ; maxi 4500€)

Page 61: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Aides régionales et locales 2010 pour l’énergie solaire Dernière mise à jour 5 juillet 2010 Page15/15

CESI SSC ECS Collective Photovoltaïque Gestion des dossiers et

contacts

Guadeloupe Pas d’informations Pas d’informations Pas d’informations Pas d’informations ADEME Guadeloupe

05 90 26 78 05

Guyane

EDF + Région : 300 €/m² maximum

Aucune aide Programme Régionale de Maîtrise de l’Energie (PRME) (Région, Département, ADEME, EDF) Secteur concurrentiel : le calcul de la subvention s’applique sur le surcoût de l’installation solaire par rapport à une solution de référence électrique. Dans le secteur social, le calcul de la subvention s’applique sur le coût de l’installation solaire. Le coût éligible est plafonné à 1,75 €/kWh productible annuellement. Et l’aide ADEME est plafonnée à 0,64 €/kWh

Particuliers et collectif Electrification rurale (site isolé) avec defiscalisation : (plafonné à 1,8 kWc pour les particuliers, et 3 kWc pour les professionnels) - Assiette éligible Région/FEDER : 4 €/Wc - Aide EDF : 2,17 €/Wc

ADEME Guyane 05 94 31 73 60

Martinique

Aide EDF : 200 €/unité (référence 200 litres)

Aucune aide ADEME+collectivités au cas par cas (dans la limite de l’encadrement communautaire) Aide à la décision (50% des coûts d’études)

Particuliers et collectif Electrification rurale (site isolé) : ADEME+FEDER : 4 €/Wc ou FACE+ADEME à 95%

Production d’électricité raccordée au réseau : Aide possible au cas par cas par dérogation au système d'aide, pour projets exemplaires

ADEME Martinique 05 96 63 51 42 EIE 05 96 59 19 60

La Réunion

Aide EDF : 217 €/unité (référence 300 litres)

Aucune aide Social locatif : 80% maxi de l'assiette HT (assiette de 4 000€/logt dans le neuf et de 4 800€/logt dans l'existant) (pas d'aide pour le résidentiel en accession et le locatif privé) Agriculture, industrie et tertiaire : 60% maximum du surcoût solaire HT Grands groupes : 50% HT maximum Climatisation solaire : 50% maximum (+10% PME/PMI)

Particuliers et collectif Electrification rurale (site isolé) : Aide FACE (79%) + complément ADEME (16%)

ADEME Réunion 02 62 71 11 30

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PRE DIAGNOSTIC PHOTOVOLTAÏQUE SUR LES BATIMENTS DU SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS

DE L’AVEYRON (12)

Photographie d’un bâtiment du SDIS 12

MAITRE D’OUVRAGE : SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DE L’AVEYRON

ADRESSE DU SITE : Z.A. BEL AIR – RUE DE LA SAUVEGARDE

BP 3121 – 12 031 RODEZ CEDEX 9

Dossier N°09045-NH / Le 05 Octobre 2009 – Version 2

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Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 3

SYNTHESE DU PROJET PHOTOVOLTAÏQUE

La présente étude a permis d’identifier le potentiel d’intégration d’un générateur photovoltaïque sur les toitures des bâtiments du SDIS 12.

CARACTERISTIQUES DU SITE

Propriétaire SDIS 12

Adresse Z.A Bel Air Rue de la sauvegarde

BP 3121 12 031 RODEZ Cedex 9

Altitude 500 mètres

Latitude 44,35 NORD

Longitude 2,57 EST

Base météorologique MILLAU

CARACTERISTIQUES DE LA SURFACE D’ACCUEIL Unités

Toiture 1 2

Bâtiment Dépôt Atelier

Type de toiture plaques fibrociments amiantées

Surface exploitée ~290 ~390 m²

Surface exposée SUD ~700 ~500 m²

Surface brute totale ~1 500 ~1 000 m²

Orientation -30° +60° /sud

Inclinaison 22° 19° /hor

GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE : CARACTERISTIQUES TECHNIQUES Unités

Toiture 1 2

Type de modules Bacs aciers photovoltaïques

Technologie Polycristalline

Puissance installée 40 320 53 340 Wc

Total puissance installée 93 660 Wc

Production électrique estimée1 43 600 54 900 kWh/an

Total production électrique estimée 98 500 kWh/an

Productivité1: (Ratio productible/puissance) 1 080 1 030 kWh/kWc

kWh/kWc Total productivité 1 055

ANALYSES ECONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTALE 2 Unités

Investissement total estimé3 510 000 €/HT

Ratio Inv/Wc 5,34 €/Wc

Coût d’achat de l’électricité4 0,60176 c€/kWh

Recette annuelle 53 300 €

Charges d’exploitation5 2 976 € HT

Temps de retour brut TRB 10,1 ans

Temps de retour actualisé TRA6 11,8 ans

Taux de rentabilité interne TRI 7,60 %

Quantité de CO2 évitée 8 t CO2/an

1 Pour la première année de mise en service du générateur photovoltaïque. 2 Intégrant d’une perte de productible de 1 % par an sur 20 ans. 3 L’estimation du coût de l’opération photovoltaïque prend en compte la fourniture et la pose du générateur photovoltaïque, la mise en service du générateur photovoltaïque, le raccordement au réseau électrique et 2% de continuité de service. N’est pas pris en compte la dépose de la couverture, la couverture neutre et les coûts d’ingénierie photovoltaïque. 4 Base de tarif d’achat 2009. 5 Les charges d’exploitations comprennent : l’accès au réseau de distribution, la maintenance préventive et curative (un remplacement des onduleurs sur 20 ans), les assurances du générateur photovoltaïque. 6 Hypothèses retenues pour le calcul du temps de retour actualisé : taux d’emprunt : 5,3%, part de fond propre 0%, inflation 2,5%.

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Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 4

SOMMAIRE

SYNTHESE DU PROJET PHOTOVOLTAÏQUE 3

INTRODUCTION – PRESENTATION 7

I - Présentation du projet 7

II - Objectif et contenu du rapport 7

III - Acteurs 8

CARACTERISTIQUES DU SITE 9

I - Présentation du site 9

II - Ressource solaire 10

NATURE DE L’INTEGRATION 12

I - Mise en oeuvre 12

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE 14

I - Zones d’implantation du générateur photovoltaïque 14

II - Architecture du générateur photovoltaïque 17

III - Emplacement des onduleurs 17

IV - Tableaux de protection courant continu 18

V - Tableau De protection courant alternatif 19

VI - Tableau Divisionnaire du générateur solaire (TDGS) 19

VII - Mise à la terre de l’installation 19

VIII - Cheminement des câbles électriques 19

IX - Raccordement du générateur photovoltaïque au réseau électrique 20

X - Synoptique de principe du générateur photovoltaïque 21

XI - Panneau de communication 22

XII - coffret de comptage et acquisition de donnees 22

BILAN ENERGETIQUE 23

Page 66: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 5

I - Détermination de l’ensoleillement reçu dans le plan des modules 23

II - Détermination de la production d’électricité par simulation numérique 24

ANALYSE ECONOMIQUE DU PROJET DE REHABILITATION 26

I - Les différents postes d’investissements 26

II - Evaluation des coûts du générateur photovoltaïque 28

III - Frais de fonctionnement 29

IV - Rentabilité de l’investissement 29

BILAN ENVIRONNEMENTAL 33

CONCLUSION 34

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Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 6

TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 : Photographie aérienne des bâtiments du SDIS 12 (Source : Géoportail) ................................................................... 9 Figure 2 : Irradiation solaire incidente sur l'horizontale et température extérieure moyenne .................................................... 10 Figure 3 : Facteur de correction du gisement solaire en fonction de l’orientation par rapport au sud et de l’inclinaison par

rapport à l’horizontal ......................................................................................................................................................... 11 Figure 4 : Structure bac acier de technologie polycristalline. (Source : Arcelor Mittal) ............................................................. 12 Figure 5 : Photographie des pans de toiture du bâtiment 1 ...................................................................................................... 14 Figure 6 : Photographie du double pan du bâtiment 2 .............................................................................................................. 15 Figure 7 : Zones d’implantation du générateur photovoltaïque sur les bâtiments du SDIS 12 ................................................. 16 Figure 8 : Implantation des onduleurs et des coffrets de protection .......................................................................................... 18 Figure 9 : Localisation du point d’injection (Source : Géoportail) .............................................................................................. 20 Figure 10 : Schéma électrique de principe ................................................................................................................................ 21 Figure 11 : Exemple d’implantation d’un panneau de communication ...................................................................................... 22 Figure 12 : Irradiation solaire incidente dans le plan des modules photovoltaïques et dans le plan horizontal ........................ 23 Figure 13 : Production du générateur photovoltaïque sur chaque mois pour la première année ............................................. 24 Figure 14 : Production des sous générateurs photovoltaïques des toitures 1 et 2 sur chaque mois pour la première année .. 25 Figure 15 : Graphique de la VAN en fonction du taux réel d’actualisation ................................................................................ 31 Figure 16 : Graphique de la VAN en fonction du nombre d’année ............................................................................................ 32

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Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 7

INTRODUCTION – PRESENTATION

I - PRESENTATION DU PROJET

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours situé dans le département de l’Aveyron (12) souhaite étudier la faisabilité d’implanter un générateur photovoltaïque sur les toitures de ces bâtiments. Ce projet entre dans le cadre d’une réfection des toitures actuelles composées de tôles en fibrociments amiantées. Cette démarche d’intégration du photovoltaïque sur le bâtiment a pour objet de sensibiliser et communiquer le plus largement possible en direction des citoyens, du personnel et des utilisateurs des bâtiments, sur les atouts pour l’environnement de produire de l’électricité « verte » d’origine photovoltaïque (réduction des gaz à effets de serre, valorisation d’une ressource locale…).

II - OBJECTIF ET CONTENU DU RAPPORT

L’objectif de cette prestation est de fournir au Maître d’Ouvrage (Le SDIS 12), une aide à la décision, permettant de juger de l'opportunité et de la pertinence (technique, économique et environnementale) de la mise en œuvre d’un générateur photovoltaïque raccordé au réseau de distribution électrique du bâtiment. L'étude précise :

� Les hypothèses de dimensionnement d’équipement photovoltaïque raccordé ; � Le dimensionnement de l’installation et la productivité escomptée ; � La description et l'implantation des matériels solaires ; � L’analyse économique et environnementale du projet.

L’étude de pré diagnostic a été confiée à la société TRANSENERGIE SUD. Limites de l’étude de pré diagnostic : L’étude de pré diagnostic se situe en amont d’une mission d’ingénierie de type Avant Projet Détaillé. Après analyse des résultats de l’étude de pré diagnostic, si le souhait du Maître d’ouvrage est de s’engager plus avant vers la réalisation du générateur photovoltaïque, des missions d’ingénieries de type APD seront engagées.

Page 69: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 8

III - ACTEURS

MAITRE D’OUVRAGE

Nom :

Interlocuteur : Adresse :

Téléphone :

Courriel :

SDIS 12 NOZIERE Jean Z.A Bel Air – Rue de la Sauvegarde BP 3121 RODEZ Cedex 9 05.65.77.12.00 [email protected]

BUREAU D’ETUDES

Nom : Transénergie Sud

Interlocuteur : HUET Nolwenn Adresse : 116, route d’Espagne - Bât HELIOS 2

31100 TOULOUSE Téléphone : 05.61.49.15.67

Courriel : [email protected] Transénergie Sud est un bureau d’études spécialisé dans les énergies renouvelables, et notamment le solaire photovoltaïque.

Page 70: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 9

CARACTERISTIQUES DU SITE

I - PRESENTATION DU SITE

Le site du SDIS 12 est constitué de quatre bâtiments, les bâtiments numérotés pour l’étude 1 et 2 étant l’objet de ce document. Le bâtiment 1 est un dépôt, il possède deux doubles pans orientés à -30°/SUD et inclinés de 22° par rapport à l’horizontale. La surface totale de toiture est d’environ 1 500 m2. Le bâtiment 2 est un atelier, il possède un double pan orienté à +60°/SUD et incliné de 19° par rapport à l’horizontale. La surface de toiture est d’environ 1 000 m2. La couverture initiale de ces bâtiments est en tôle amiantée, intégrant des puits de lumière.

Figure 1 : Photographie aérienne des bâtiments du SDIS 12 (Source : Géoportail)

Page 71: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 10

II - RESSOURCE SOLAIRE

DONNEES METEOROLOGIQUES

Les données météorologiques utilisées dans la présente étude sont celles de la station de MILLAU (latitude de ~44°, longitude de ~3°). L’irradiation solaire sur le plan horizontal, notée IGH, atteint 3,7 kWh/m² en moyenne quotidienne sur l’année, soit 1 351 kWh/m²/an. Les données mensuelles provenant de la station météorologique de MILLAU7 sont données dans le tableau suivant :

Mois J F M A M J J A S O N D IGH (kWh/m²/jour) 1,4 2,07 3,4 4,5 5 6,2 6,6 5,5 4,3 2,5 1,6 1,2 Température (°C) 3,6 4,7 8,3 10,7 14 17,9 20,1 20,1 17 12,4 7,7 4,4

IGH : Irradiation globale sur un plan horizontal

4458

105

134

157

185

205

169

130

79

4738

0

50

100

150

200

250

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Fev

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10

15

20

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[°C

]Irradiation horizontale Température ambiante

Figure 2 : Irradiation solaire incidente sur l'horizontale et température extérieure moyenne

OBSTACLES SOLAIRES ENVIRONNANTS

Les zones d’implantation pressenties pour les modules photovoltaïques ne sont soumises à aucun effet de masques significatifs proches ou lointains.

7 Source : Atlas Solaire Français

Page 72: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 11

PREAMBULE SUR L’INFLUENCE DE L’ORIENTATION ET DE L’INCLINAISON DES CAPTEURS PHOTOVOLTAÏQUES

Ci-dessous les facteurs de correction du gisement solaire (par rapport à une inclinaison de 30° et une orientation SUD correspondant à la disposition optimale du capteur) selon une inclinaison et une orientation donnée, pour une installation située dans le SUD de la France.

Ecart d’orientation

+90°/sud ouest

+45°/sud sud-ouest

plein sud -45°/sud sud-est

-90°/sud est

Montage horizontal

89% 89% 89% 89% 89%

Inclinaison de 30°

83% 95% 100% 95% 83%

Inclinaison de 60°

70% 86% 91% 86% 70%

Montage vertical

53% 64% 66% 64% 53%

Figure 3 : Facteur de correction du gisement solaire en fonction de l’orientation par rapport au sud et de l’inclinaison par rapport à l’horizontal

Pour une inclinaison de 22° et une orientation de -30°/SUD, l’irradiation solaire incidente est de 1 472 kWh/m².an, ce qui correspond à une perte de productible par rapport à l’optimum de 2,5 % (optimum: orientation plein SUD / inclinaison 30°). Pour une inclinaison de 19° et une orientation de +60°/SUD, l’irradiation solaire incidente est de 1 395 kWh/m².an, ce qui correspond à une perte de productible par rapport à l’optimum de 7 % (optimum: orientation plein SUD / inclinaison 30°).

Page 73: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 12

NATURE DE L’INTEGRATION

I - MISE EN OEUVRE

Le système photovoltaïque proposé consiste à remplacer la couverture initiale de la toiture par un générateur photovoltaïque.

PRECONISATION D’UN EQUIPEMENT PHOTOVOLTAÏQUE

Le système photovoltaïque est constitué de bacs aciers intégrant des modules photovoltaïques de technologie polycristalline. Le module est intégré en usine sur son support. Les abergements seront traités par des pièces standard fournies par l’entreprise titulaire de la couverture photovoltaïque.

Figure 4 : Structure bac acier de technologie polycristalline. (Source : Arcelor Mittal)

Principaux avantages du système proposé

� Cellules de technologie cristalline (ratio de puissance au m² plus élevé) ; � Ventilation en sous face optimisée ; � Système photovoltaïque (bac acier et module photovoltaïque) assemblé en usine.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES BACS ACIERS

Les principales données techniques des bacs aciers intégrant les modules photovoltaïques sont précisées dans le tableau ci-dessous :

Type de support Simple Double

Nombre de module photovoltaïque

1 x 210 Wc 2 x 210 Wc

Dimensions unitaires des bacs aciers proposés

Longueur : 1 700 mm Largeur : 1 000 mm

Longueur : 3 200 mm Largeur : 1 000 mm

Poids avec module 37 kg 72 kg

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Bâtiments du SDIS (12) Page 13

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES

Le nombre et le type de modules qui seront réellement mis en œuvre dépendront de l’entreprise retenue pour réaliser l’installation. L’entreprise devra satisfaire la puissance typique globale minimale exigée tout en respectant les contraintes dimensionnelles du lieu d’implantation des modules. Les modules photovoltaïques proposés sont de marque SUNTECH, les principales données techniques sont précisées dans le tableau ci-dessous :

Type de module Modules cadrés avec cellules silicium cristallin

Puissance crête nominale photovoltaïque

Module de 210 Wc

Dimensions unitaires du module photovoltaïque

proposé

Longueur : 1 500 mm Largeur : 1 000 mm

Poids 17 kg

Page 75: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 14

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE

I - ZONES D’IMPLANTATION DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE

Les toitures des bâtiments 1 et 2 sont constituées de tôles amiantées, il est proposé de remplacer la totalité de la couverture existante et d’implanter le générateur photovoltaïque sur les pans de toitures orientés SUD. Le reste de la toiture sera remplacé par des bacs aciers neutres afin de conserver une harmonie d’ensemble. Actuellement, les toitures possèdent des puits de lumière, il est proposé d’intégrer des polycarbonates translucides sur les pans non exploités des toitures. La toiture du bâtiment 1 est constituée de deux doubles pans orientés à -30° par rapport au SUD et inclinés de 22° par rapport à l’horizontale. Le double pan 2 est soumis à des effets de masque causés par un poteau, ainsi il ne sera pas exploité avec les modules photovoltaïques. Il est proposé d’implanter le générateur photovoltaïque sur la surface orientée SUD du double pan 1.

Figure 5 : Photographie des pans de toiture du bâtiment 1

Page 76: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 15

La toiture du bâtiment 2 est constituée d’un double pan orienté à +60° par rapport au SUD et incliné de 19° par rapport à l’horizontale. Il est proposé d’implanter le générateur photovoltaïque sur le pan de toiture orienté SUD. Ce pan possède des édicules (2 skydômes, 1 conduit de cheminée et 2 sorties de ventilation). Il est proposé de déplacer sur la face NORD les deux skydômes afin d’exploiter au maximum cette surface et de conserver le conduit de cheminée et les 2 sorties de ventilation.

Figure 6 : Photographie du double pan du bâtiment 2

En tenant compte des dimensions de la surface de toiture disponible, et de celles des modules photovoltaïques définis précédemment, le pré dimensionnement du générateur photovoltaïque est le suivant :

Bâtiment 1 2

Nombre de modules 192 254

Puissance crête 40 320 Wc 53 340 Wc

Surface de la toiture ~1 500 m² ~1 000 m²

Surface exploitable 380 m² 490 m² Surface de modules

photovoltaïques ~290 m² ~390 m²

Surface des bacs aciers neutres 1 050 m² 500 m² Surface de polycarbonates

translucides 160 m² 110 m²

Taux de couverture photovoltaïque (par rapport à la

surface totale de la toiture) 20% 40%

Page 77: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 16

Figure 7 : Zones d’implantation du générateur photovoltaïque sur les bâtiments du SDIS 12

Page 78: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 17

II - ARCHITECTURE DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE

Toiture 1 2

Lieu d’implantation Pan SUD

Orientation -30°/SUD +60°/SUD

Inclinaison 22° 19°

Module photovoltaïque prévue lors du dimensionnement

Silicium polycristallin

Nombre de modules mis en œuvre

192 modules de 210 Wc 254 modules de 210 Wc

Configuration électrique des modules photovoltaïques

16 branches de 12 modules de 210 Wc en série

14 branches de 13 modules de 210 Wc en série et 4

branches de 18 modules de 210 Wc en série.

Puissance crête des sous générateurs photovoltaïques

40 320 Wc 53 340 Wc

Puissance crête du générateur photovoltaïque

93 660 Wc

Onduleurs spécifiques à la connexion réseau

17 onduleurs Pt = 83 kVA

III - EMPLACEMENT DES ONDULEURS

Les onduleurs devront être installés au plus près du générateur photovoltaïque, afin de minimiser la longueur de cheminement des câbles en courant continu. Il est proposé de regrouper les onduleurs et les coffrets de protection sur le bardage coté toiture terrasse du bâtiment 1 afin de ne pas être accessible aux personnes non habilitées. Les onduleurs seront protégés de la pluie par une casquette. Il sera nécessaire de contrôler la résistance des bardages et le mode de fixation lors de l’étude détaillée.

Page 79: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

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Bâtiments du SDIS (12) Page 18

Figure 8 : Implantation des onduleurs et des coffrets de protection

IV - TABLEAUX DE PROTECTION COURANT CONTINU

En amont de chacun des onduleurs, en sortie de toutes les chaînes de modules photovoltaïques, une boîte de jonction regroupant les dispositifs de sectionnement et de protection devra être mise en place. Chaque boîte de jonction sera équipée d’un interrupteur-sectionneur DC ainsi que d’un dispositif de protection foudre (parafoudre DC). Dans le cas de 4 branches (ou +) mises en parallèles sur une boite de jonction, il y a lieu d’ajouter une protection fusible. Ces protections externes à l’onduleur sont exigées de manière à pouvoir intervenir en toute sécurité sur un onduleur (mise hors tension DC). Ces boîtes seront fixées à proximité des onduleurs et auront un indice minimum IP 54. Chaque entrée d’onduleur sera protégée par des organes de protection à savoir :

• Porte fusible sur chaque polarité de chaque branche • Fusible de protection • Interrupteur/sectionneur • Parafoudre

Tous les appareils cités précédemment devront être adaptés au « courant continu ».

Page 80: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

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Bâtiments du SDIS (12) Page 19

V - TABLEAU DE PROTECTION COURANT ALTERNATIF

Chaque sortie d’onduleur sera protégée par un disjoncteur 1P+N, les sorties ondulées seront collectées sur un bornier de puissance afin de rejoindre le disjoncteur de protection principal du tableau de protection courant alternatif (3P+N). La liaison entre le tableau de protection courant alternatif et le tableau divisionnaire du générateur solaire (T.D.G.S.) sera effectué en triphasé 3P+N.

VI - TABLEAU DIVISIONNAIRE DU GENERATEUR SOLAIRE (TDGS)

Le TDGS comprenant un parafoudre, un disjoncteur général et un interrupteur- sectionneur à coupure extérieure du coffret.

VII - MISE A LA TERRE DE L’INSTALLATION

Les masses des onduleurs, les parafoudres, les matériels alimentés par le réseau électrique ainsi que la structure porteuse du générateur photovoltaïque (IPN de la charpente) doivent être reliées à la prise de terre générale du bâtiment.

VIII - CHEMINEMENT DES CABLES ELECTRIQUES

CHEMINEMENT EN COURANT CONTINU

Mise en série des modules La mise en série des capteurs photovoltaïques (permettant d’atteindre des niveaux de tension adaptés aux onduleurs) se fera par l’extérieur. L'ensemble du câblage sera récupéré au faîtage pour rejoindre les onduleurs.

CHEMINEMENT EN COURANT ALTERNATIF

Le cheminement en courant alternatif sera effectué à l’extérieur du bâtiment à travers des chemins de câbles, entre les onduleurs et le TDGS. La liaison entre le TDGS et le point de raccordement au réseau sera effectué sous fourreau enterré.

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Bâtiments du SDIS (12) Page 20

IX - RACCORDEMENT DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE AU RESEAU ELECTRIQUE

La fourniture et la pose de la liaison entre le T.D.G.S. (Tableau Divisionnaire Générateur Solaire) et le point de raccordement au réseau EDF en limite de propriété sont des prestations à réaliser par le titulaire du lot « générateur photovoltaïque ».

Figure 9 : Localisation du point d’injection (Source : Géoportail)

Le type de raccordement au réseau dépend de la puissance du générateur photovoltaïque à raccorder. La puissance de raccordement est de 83 kVA. Le raccordement au réseau électrique se fera, à priori sur le réseau BT. Le choix final du point de livraison pour le raccordement au réseau du générateur photovoltaïque sera déterminé par ERDF, ainsi que, pour les puissances d’injection comprises entre 36 kVA et 250 kVA, le niveau de tension d’injection (BT ou HTA).

Page 82: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 21

X - SYNOPTIQUE DE PRINCIPE DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE

Réseau Public de distribution d'électricité

Domaine public

Toiture

Limite de con

cession

SDIS 12Schéma électrique du générateur

photovoltaïque - 93 660 Wc

Date :20/07/09Echelle : sans

Dessiné par : NH

Vérifié par :

PLAN N°09045

116, route d'Espagne31100 TOULOUSEtel. 05 61 49 15 67fax. 05 17 47 51 01www.transenergiesud.eu

8 onduleurs de 4,6 kVA

Tableau Divisionnaire Générateur Solaire

(T.D.G.S.)Data Logger

Modem

Centrale

d'acquisition de données

Sonde d'ensoleillement (toiture)

Sonde de Température (toiture)

L iaison RTC

départ TGBT - 230V AC

2 onduleurs de 7 kVA

Toiture 1192 modules de 210 Wc

16 branches de 12 modules en série

Toiture 272 modules de 210 Wc

4 branches de 18 modules en série

Toiture 2182 modules de 210 Wc

14 branches de 13 modules en série

7 onduleurs de 4,6 kVA

Figure 10 : Schéma électrique de principe

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Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 22

XI - PANNEAU DE COMMUNICATION

Il est possible de mettre en place un panneau de communication en extérieur (sur la façade du bâtiment). Le panneau sera équipé de 3 afficheurs affectés de la manière suivante :

- 1 afficheur pour « Production instantanée » en kilowatts ; - 1 afficheur pour « Production solaire cumulée depuis la mise en service » en MWh; - 1 afficheur pour « Tonnes de C02 évitées » depuis la mise en service.

La liaison entre la centrale d’acquisition de données et le panneau de communication se fera par liaison filaire Ethernet. Une ligne électrique 230V (depuis le TGBT) pour l’alimentation des afficheurs du panneau de communication est à prévoir.

Figure 11 : Exemple d’implantation d’un panneau de communication

XII - COFFRET DE COMPTAGE ET ACQUISITION DE DONNEES

Les organes de comptage et acquisition de données seront disposés à l’intérieur du TDGS. Le coffret devra contenir un comptage d’énergie AC (type BT électronique avec afficheur LCD) pour comptabiliser la production globale d’électricité solaire et une centrale d’acquisition de données (enregistreur de données dit « data logger ») Le « data logger » recueillera les données provenant :

- Des onduleur(s) (intensité, puissance, tension, etc.) - De la sonde de température module (sonde étalonnée collée à l’arrière du module de

référence) - De la sonde de température ambiante - De la sonde d’ensoleillement (sonde étalonnée placée dans le plan du module de

référence) La centrale d’acquisition de données pourra être reliée à un ordinateur permettant le traitement des données et le transfert des informations vers d’autres organes de communication.

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Bâtiments du SDIS (12) Page 23

BILAN ENERGETIQUE

I - DETERMINATION DE L’ENSOLEILLEMENT REÇU DANS LE PLAN DES MODULES

L’irradiation solaire incidente dans le plan des modules correspond à l’intrant solaire brut, c’est-à-dire l’énergie solaire que reçoit une surface d’un m² selon son orientation et son inclinaison. Compte tenu de la ressource solaire du site, et de la disposition des modules photovoltaïques, l’irradiation solaire incidente dans le plan horizontal est de : 1 351 kWh/m².an.

Toiture 1 2 Orientation -30°/SUD +60°/SUD

Inclinaison 22°/Horizontale 19°/Horizontale

Irradiation solaire dans le plan des modules

1 472 kWh/m².an 1 395 kWh/m².an

Irradiation solaire incidente à l'horizontale et dans le plan des modules

0

50

100

150

200

250

jan

Fev

Mars

AvrM

aiJu

in Juil

AoûtSe

ptO

ctN

ovdéc

Irra

dia

tio

n s

ola

ire

[k

wh

/m².

mo

is]

Toiture horizontale Toiture 1 orientée -30°/SUD et inclinée de 22° Toiture 2 orientée +60°/SUD et inclinée de 19°

Figure 12 : Irradiation solaire incidente dans le plan des modules photovoltaïques et dans le plan horizontal

Cette énergie est ensuite convertie en énergie électrique par les modules photovoltaïques. La prise en compte des rendements des différents composants du système, permet d’estimer un productible net annuel présenté au paragraphe suivant.

Page 85: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 24

II - DETERMINATION DE LA PRODUCTION D’ELECTRICITE PAR SIMULATION NUMERIQUE

Etant donné l’ensoleillement reçu dans le plan des modules, la production annuelle d'électricité solaire escomptée du générateur photovoltaïque a été évaluée à :

Puissance

(kWc) Production annuelle8

(kWh/an) Productivité annuelle

(kWh/kWc) Toiture 1 40,32 43 600 1 080 Toiture 2 53,34 54 900 1 030

Total/Moyenne 93,66 98 500 1 055

Production électrique du générateur photovoltaïque

34784036

6324

9640

1159312253

10865

9866

8268

4901

3948

13336

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

jan

Fev

Mars

AvrM

aiJu

in Juil

AoûtSe

ptO

ctNov

déc

Pro

du

ctio

n é

lect

riq

ue

[k

Wh

/mo

is]

Production du générateur photovoltaïque

Figure 13 : Production du générateur photovoltaïque sur chaque mois pour la première année

8 Pour la première année de mise en service du générateur photovoltaïque.

Page 86: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 25

Production électrique des sous générateurs photovoltaïques 1 et 2

1851

2290

4315

4706

52785081

4295

2847

18391633

1499

1868

3975

4411

4998

5434

4666

3829

2488

1571

1319

3722

5757

3255

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

jan

Fev

Mars

AvrM

aiJu

in Juil

AoûtSe

ptO

ctNov

déc

Pro

du

ctio

n é

lect

riq

ue

[k

Wh

/mo

is]

Production du sous générateur photovoltaïque toiture 1 Production du sous générateur photovoltaïque 2

Figure 14 : Production des sous générateurs photovoltaïques des toitures 1 et 2 sur chaque mois pour la première année

Page 87: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

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ANALYSE ECONOMIQUE DU PROJET DE REHABILITATION

I - LES DIFFERENTS POSTES D’INVESTISSEMENTS

Les coûts d’installation d’un générateur photovoltaïque raccordé au réseau comportent les postes suivants :

REFECTION DE LA TOITURE

Cette dépense comprend les éléments suivants :

• Mise en sécurité du site ; • Dépose de la toiture existante ; • Evacuation de la toiture en déchetterie appropriée ; • Pose des bacs aciers neutres et des polycarbonates translucides (parties non recouvertes

par du photovoltaïque);

CONTINUITE DE SERVICE

Cette dépense est évaluée à 2% du coût total de l’installation, elle permet de prendre en compte les contraintes liées à la continuité de service du bâtiment.

GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE

Ce poste de dépense correspond à la fourniture du générateur photovoltaïque, comprenant les éléments suivants :

• Les modules photovoltaïques ; • Les onduleurs adaptés au couplage réseau ; • Les tableaux de protections électriques et coffrets de raccordements ; • Les câblages entre les différents équipements « modules / onduleur(s) / TDGS » ; • Main d’œuvre et pose du générateur photovoltaïque

RACCORDEMENT AU RESEAU DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE

Ce poste d’investissement correspond aux travaux pour le raccordement de l’installation photovoltaïque sur le branchement réseau BT. Ces travaux de raccordement sont généralement réalisés par ERDF avec prise en charge du coût à la charge du producteur d’électricité solaire (maître d’ouvrage). Ces travaux consistent à créer un coffret de branchement (puissance à souscrire selon la taille du générateur, dans notre cas la puissance est supérieur à 36 kVA) pour l’injection de l’électricité photovoltaïque. D’autre part, le maître d’ouvrage aura à sa charge de faire exécuter par l’entreprise titulaire du lot « photovoltaïque » la fourniture et la pose de la liaison entre l’installation photovoltaïque, en aval du TDGS, et le point de raccordement au réseau.

ACQUISITION DE DONNEES

Afin de disposer d’un retour d’expérience vis à vis des performances du système, le générateur photovoltaïque sera équipé d’un système de supervision des données de production. Les informations pourront être récupérées localement par vidange de la mémoire de la centrale d'acquisition de données à l'aide d'un portable de type PC.

Nota : Si le site bénéficie d’une ligne téléphonique, un modem pourra être installé pour permettre un traitement des informations à distance ainsi qu’un suivi de la production de l’installation. Une alimentation P+N 6 A sera mise en œuvre par l’entrepreneur afin d’alimenter le « data logger ».

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Bâtiments du SDIS (12) Page 27

COMMUNICATION

Il peut être envisagé de mettre en place un projet de communication via un panneau d’affichage. Ce panneau présentera le synoptique de principe de l’installation photovoltaïque avec illustration du site. Il pourra être équipé d’un système d’affichage permettant de visualiser à minima :

� la production d’électricité solaire, valeurs « instantanée » et « cumulée depuis la mise en service »,

� l’économie cumulée en CO2 depuis la mise en service, � la production d’énergie depuis la mise en service, � l’ensoleillement (valeur instantanée).

Il devra être équipé d’afficheurs à leds de hauteur suffisante afin que les valeurs soient suffisamment visibles.

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II - EVALUATION DES COUTS DU GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE

Poste d’investissemen

t Désignation Coûts (€ HT)

Réfection de la toiture

Mise en sécurité et dépose couverture existante 30 000 €

Renforcement de la charpente 90 000 €

Couverture en bacs aciers neutres (~1 500 m2) 40 000 €

Polycarbonates translucides (~150 m2) 7 000 €

Générateur photovoltaïque

446 modules de 210 Wc

492 000 €

Câblage pour les liaisons modules/Coffrets de raccordement/onduleurs

Câblage pour les liaisons onduleurs/Coffrets de raccordement /TDGS

17 onduleurs synchrones avec accessoires de fixation et raccordement (puissance globale 83 kVA)

Tableaux de raccordement côté courant continu (CC) et courant alternatif (CA)

Main d’œuvre pose et mise en œuvre générateur

Raccordement au réseau

Liaison générateur solaire/point de livraison

5 000 €

1 Tableau électrique TDGS avec compteur d’énergie, protections/sectionnements, etc.

Mise en service

Travaux

Acquisition de données

Data logger 1 500€

Communication Panneau de communication 1 500€

Total installation « générateur photovoltaïque» 500 000 €

Soit 5,34 €/Wc

Total installation « générateur photovoltaïque» et continuité de service (2%)

510 000 €

Soit 5,45 €/Wc

Total installation « générateur photovoltaïque et réfection de la toiture »

667 000 €

Soit 7,12 €/Wc

Total installation « générateur photovoltaïque et réfection de la toiture » et continuité de service (2%)

680 340 €

Soit 7,26 €/Wc

Récupération des eaux pluviales A l’appréciation

du maître d’ouvrage

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Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 29

III - FRAIS DE FONCTIONNEMENT

La création par EDF d’un branchement / coffret comptage spécifique pour le générateur photovoltaïque entraînera des frais de location de compteurs et de disjoncteur (outre les frais relatifs aux travaux de pose du coffret de comptage par EDF). La location des compteurs ainsi que les frais de gestion restent à la charge du producteur d’électricité solaire. Ces frais sont de ~576 € par an pour une puissance supérieur à 36 kVA. Les charges d'exploitation, sur 20 ans, liées au fonctionnement d'une installation photovoltaïque sont limitées aux coûts d'entretien, de maintenance préventive, d’assurance, ainsi qu’au renouvellement des onduleurs (durée de vie estimée à 10 ans). Ces tâches préventives consistent en une visite du site afin de procéder à une inspection visuelle du champ photovoltaïque et au contrôle des autres composants.

Puissance de raccordement 83 kVA Frais de location compteur/gestion/profilage 576 €/an

Une visite annuelle 300 €/an Provision pour renouvellement des onduleurs 2 000 €/an Assurance installation (Responsabilité civile) 100 €/an

Charges d’exploitation ~ 2 976 €/an

IV - RENTABILITE DE L’INVESTISSEMENT

La méthode d’analyse économique utilisée est basée sur la méthode TEC (Taux d’Enrichissement en Capital). Il s’agit d’une analyse globale de la rentabilité de l’investissement et nullement d’une analyse financière. Hypothèses :

� Taux d’emprunt : 5,3 % � Inflation : 2,50 % � Taux d’actualisation réel : 2,45 % � Coefficient d’actualisation (Capital Recovery Factor): 0,064 � Part de fonds propres: 0% � Part d’emprunt: 100% � Durée de l’emprunt bancaire: 20 ans (identique à la période de contrat d’achat)

Définition des paramètres économiques : Valeur Actuelle Nette : Somme des cash-flows annuels actualisés de l’année 0 (investissement) à la fin de la durée d’observation (20 ans). Temps de Retour Actualisé : Durée minimale d’observation du projet permettant d’obtenir une Valeur Actuelle Nette du projet positive. Le TRA ne donne pas d’information quantitative et doit donc être complété par d’autres paramètres. Taux de Rentabilité Interne : Taux d’actualisation pour lequel la VAN est nulle. Si le TRI est inférieur au taux d’actualisation, le projet n’est pas viable ; s’ils sont égaux, le projet ne rapporte rien, mais ne fait pas perdre d’argent ; si le TRI est supérieur au taux d’actualisation, le projet rapporte de l’argent. Taux d’Enrichissement en Capital : Rapport, au terme de la durée d’observation, entre la VAN et l’investissement, c’est-à-dire l’efficacité de l’investissement à dégager de la VA. Le TEC est à rapprocher du « Ratio Bénéfice/Coût » RBC : RBC = 1+TEC. Le TEC est également appelé « Profitability Index ».

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Taux d’actualisation réel: Il est utilisé pour déprécier des flux futurs et déterminer leurs valeurs actuelles Analyse économiques : En considérant une injection totale de la production d’électricité, on peut déterminer la rentabilité de l’investissement du générateur photovoltaïque en prenant comme tarif de rachat 60,176 c€/kWh (évaluation du tarif de rachat en 2009).

� Générateur photovoltaïque et réfection de la toiture

Puissance du générateur photovoltaïque 93 660 Wc Investissement global estimé 680 340 €

Tarif d'achat de la production solaire 0,60176 € Baisse de productible sur 20 ans 20%

Productible annuel moyen sur 20 ans 88 657 kWh Gain annuel lié à la vente d’électricité 53 350 €

Charges d’exploitation 2 976 €/an Résultat d’exploitation ou Cash Flow (CF) 50 374 €

Valeur Actuelle Nette (VAN) 109 500 € Temps de Retour Brut (TRB) 13,5 ans

Temps de Retour Actualisé (TRA) 16,6 ans Taux de Rentabilité Interne (TRI) 4,07%

� Générateur photovoltaïque

Puissance du générateur photovoltaïque 93 660 Wc Investissement global estimé 510 000 €

Tarif d'achat de la production solaire 0,60176 € Baisse de productible sur 20 ans 20%

Productible annuel moyen sur 20 ans 88 657 kWh Gain annuel lié à la vente d’électricité 53 350 €

Charges d’exploitation 2 976 €/an Résultat d’exploitation ou Cash Flow (CF) 50 374 €

Valeur Actuelle Nette (VAN) 279 836 € Temps de Retour Brut (TRB) 10,1 ans

Temps de Retour Actualisé (TRA) 11,8 ans Taux de Rentabilité Interne (TRI) 7,60%

Page 92: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 31

Pour une quantité X d’euros, on aura un pouvoir d’achat moins élevé dans n années qu’aujourd’hui (érosion monétaire due à l’inflation et dépréciation selon le secteur d’activité). Pour tenir compte de cette dépréciation on utilise le taux d’actualisation réel. Ce taux permet de ramener la valeur de l’argent des années futures à une valeur actuelle. Donc, plus le taux d’actualisation est élevé plus l’argent des années futures à une valeur actuelle basse. La VAN (Valeur Actuelle Nette) est la différence entre toutes les recettes accumulées et actualisées (par le taux d’actualisation) sur la période d’observation et l’investissement initial. La VAN représente l’argent gagné sur la période d’observation. Donc une VAN nulle détermine le seuil de rentabilité d’un projet. Les courbes ci-dessous nous montrent que :

- Par les courbes de couleur, plus le nombre d’années d’observation augmente, plus la somme des recettes annuelles augmente, donc plus la VAN augmente. Les contrats d’achat avec EDF étant de 20 ans, c’est la courbe en bleu ciel qui nous intéresse ici.

- Lorsque le taux d’actualisation augmente, la VAN diminue. En effet, la valeur actualisée des recettes diminue quand le taux d’actualisation augmente entraînant la diminution de la VAN.

Figure 15 : Graphique de la VAN en fonction du taux réel d’actualisation9

Pour la durée d’observation de ce projet (20 ans, courbe bleue), on trouve deux points remarquables :

- Pour notre taux d’actualisation réel du projet (2,44%), on identifie la VAN du projet (109 500€).

Pour une VAN nulle on retrouve le TRI (4,07%), Taux de Rentabilité Interne. C’est le taux équivalent à celui d’un placement financier pour l’investissement correspondant. On remarque ici que ce taux est particulièrement intéressant.

9 Dans le cas de installation générateur photovoltaïque avec de la réfection de la toiture.

Page 93: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 32

Figure 16 : Graphique de la VAN en fonction du nombre d’année10

Ce graphique montre que pour une période d’observation de 20 ans, une variation de +/- 1% sur le taux d’actualisation réel entraîne une variation de +/- 80 000 € sur la VAN.

10 Dans le cas d’une installation générateur photovoltaïque avec réfection de la toiture et 2% de continuité de service.

Page 94: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 33

BILAN ENVIRONNEMENTAL

Les gaz responsables de l'effet de serre (CO2, CH4, …) sont naturellement très peu abondants dans l'atmosphère. Cependant, du fait de l'activité humaine, la concentration de ces gaz s'est sensiblement modifiée : ainsi la concentration de CO2, principal gaz à effet de serre, a augmenté de 30% depuis l'ère préindustrielle. L'utilisation de l'énergie solaire à la place des installations classiques à sources fossiles permet de diminuer les rejets de CO2 dans l'atmosphère. Si l’on considère que la production photovoltaïque équivaut à la production d’électricité évitée, en prenant en considération un ratio de 100 g de CO2 évité par kWh électrique11 (correspondant à un usage intermittent) et un ratio d’émission des voitures particulières de 154 g de CO2/km

12, le bilan environnemental est le suivant :

Puissance du générateur 93 660 Wc Baisse de productible sur 20 ans 20%

Productible annuel escompté 88 657 kWh

Quantité de CO2 non rejeté dans l’atmosphère 8 866 kg/an Equivalant environnemental en km (voiture particulière) 13 653 km/an

Nombre de foyers moyens français pouvant être alimentés 35,5 foyers

11 Source : ADEME et EDF, 2004, contenu CO2 du kWh électrique par usage en France 12 Source : ADEME

Page 95: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Etude de pré diagnostic TRANSENERGIE SUD

Bâtiments du SDIS (12) Page 34

CONCLUSION

Les toitures des bâtiments 1 et 2 du SDIS 12 se prêtent bien à l’intégration d’un générateur photovoltaïque :

� Pas de contraintes techniques particulières, la continuité de services des bâtiments devra être assurée;

� La technique de mise en oeuvre préconisée est éligible au tarif d’achat d’intégration au

bâti. A l’issue de l’étude de pré diagnostic, il s’avère que le site peut accueillir des modules de technologie polycristallline intégrés à des bacs aciers d’une puissance totale de 93 660 Wc. Cependant il faut prendre en compte:

� Les effets de masque présents sur le pan 2 du bâtiment 1 et la présence d’édicules sur le bâtiment 2 ne permettent pas d’exploiter l’ensemble des surfaces orientées au SUD.

Avant de passer en phase de réalisation, il faudra missionner :

� Un bureau d’études structure afin de valider la résistance de la charpente à supporter la nouvelle couverture ;

� Un bureau de contrôle;

� Un coordinateur sécurité ;

� Un maître d’œuvre ;

Au préalable une déclaration de travaux sera nécessaire pour les différentes démarches administratives.

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Note de synthèse interne

Créée par OM le 02l05i08Validée par NJ le 05/05/08

LE,S CE,LLULESPHOTOVOLTAIQUES

SDIS 38

Etat MajorGSPR

1) Le contexte :

L,augmentation des coûts de 1'énergie associée à la volonté accrue de protéger

l,environnement conduisent de plus en plus à utiliser des énergies renouvelables'panni celles-ci figurent la production d'électricité à partir du soleil: c'est I'effet

photovoltaïque.Cette activité étantcréatrice d'emplois (1 mégawatt solaire génère 50 emplois) et disposant

d,aides fiscales, on peut légitimemènt s'attendre à un fort développement de celle-ci'

Actuellement, i'egror. d. l'Environnement et de la Maîtrise de I'Energie (ADEME) a

connaissance de 379 installations individuelles en Isère'

Les installateurs s'intéressent également aux surfaces offertes par les dépôts et autres centres

commerciaux: dans le Gard un supermarché et un entrepôt couvert vont accueillir

respectivement 2340 et 54000 m' de cellules photovoltaïques-

D,autre pafi,les départements du Var et des Alpes de Haute-Provence projettent la réalisation

de parcs solaires devant totaliser 80 hectares'

2) Le princiPe de fonctionnement :

Il repose sur la propriété de matériaux semi-conducteurs (silicium par exemple) à générer de

l'électricité à partir de l'énergie solaire'L,absorption de photons libèie des électrons à l'origine de la production d'un courant continu

d'intensité variant en fonction de l'ensoleillement, de I'inclinaison des panneaux par rapport

au soleil, de la qualité des matériels et de la surface couverte. Une cellule fournit environ 0,5

volts.

PRINCIPEDEFONCTION]IEMpNTD'U}{ECELLIILEl2.i cm

Uo t.tpc de ce[ulepboto"ollâiqæ

l r \l o ' r it , \

Grille condsctri.t

Couche ant a'etfl,Phorpore diffo*

iPaflle de slliciùm '

Mêîd conducleursrr h face arrière

vo.-*p. *

U 5

Page 109: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Note de synthèse interne

Créée par OM le 02105/08Validée par NJ le 05/05/08

LES CELLULESPHOTOVOLTAIQUES

SDIS 38

Etat MajorGSPR

3) L' installation :

Elle est composée des 3 éléments principaux suivants :

3-l.t Les modules ( ou panneaux,l

Généralement exposés au Sud et composés d'une série de plusieurs cellules photovoltaïques,

ils produisent l'électricité en courant continu à raison de 100 volts par module en moyenne'

Ils peuvent être rapportés (on dit < sur-imposés >) aux constructions (toitures.-.) ou utilisés en

matériaux propres (éléments de toiture, murs, verrières, garde-corps-..), on dit alors qu'ils

sont << intégrés >.Un module couvre une surface comprise entre 0,5 et 3 fi] et peut délivrer entre 5 et 200 watts'

3-2\ L'onduleur

Il transforme le courant continu en courant alternatif.

Si le réseau est mis hors tension, l'onduleur ne peut plus jouer son rôle et aucun courant

alternatif ne Peut être foumi.Il n,existe pas de norme unifiée pour les onduleurs, mais en France, les noflnes allemande

DIN VDE 0t261.1 et française cEI NF 61000 3.2 sont utilisées.

3-3\ Les compteurs (pour les installations raccordées ou réseau)-

Ils sont u., oo*br. dË 2 pow les installations raccordées au réseau et places << tête bêche >'

L,un mesure l'électricité vendue au réseau, I'autre l'électricité consommée du réseau'

En effet, l'électricité produite peut-être soit :- intégralemènt conùmmée (ou stockée sur batterie) par le producteur (cas des

bâtiments isolés en montagne par exemple) ;- intégralement revendue à EDF ou à la régie électrique locale ;- partiellement consommée, le surplus étantrevendu (à EDF ou à la régie locale)

'.-l -

| .- r:

2l s

Page 110: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

SDIS 38

Etat MajorGSPR

LE,S CELLULESNote de synthèse interne

Créée par OM le 02105/08Validée par NJ le 05/05/08PHOTOVOLTAIQUES

4) Les risques :

4-l) Le risque de chute

pour des raisons de résistance mécanique (la norme 61215 ne prévoyant que 240 kglm2), 1l

est interdit de progresser sur les panneaux sans dispositif de répartition de la charge-

D'autre part, la iouche de ,rérr" de surface étant parfaitement lisse rend ces derniers

particulièrement glissants.

4-2\ Le risque d'électrisation

En présence de lumière, il n'est pas possible de stopper de manière instantanée la production

d'électricité.

par conséquen! le câblage reliant les modules à I'onduleur reste sous tension.

La <<faible >> tension de 100 V se doit pourtant d'être prise en considération pour deux

raisons :t il s'agit de courant continu,à le l l0 V alternatif << colle >> alors que le 220 V < éjecte >>, ce qui a conduit dans les

années 1960 à changer de voltage, le 220 générant paradoxalement moins d'accidents

mortels que le 110.

par ailleurs, en cas d'électrisation, le risque de fibrillation cardiaque est 4 fois moins

important qu'avec du courant alternatif mais le phénomène d'électrolyse particulier au

courant continu peut entraîner la formation de caillots sanguins-

Aussi, des diffîcultés risquent d'apparaître dans deux situations :- lorsque I'intégrité des puoo.u.t" n'est plus préservée du fait des conséquences du sinistre,- lorsque leur d?montagè s'avère nécessaire (déblais, action d'extinction complémentaire...).

Dans cette hypothèse,la destruction du panneau par I'utilisation d'outils de forcement et de

déblais ponrruit entraîner la mise en contact de f intervenant avec un élément sous tension.

Seule Ia dépose est donc envisageable.

s

f, Eléments de conduite à tenir en cas d'intervention :

l) Vérifier le type de panneaux auxquels on a affaire (thermiques ou photovoltaïques) en

interrogeant au besoin le propriétaire ou l'occupant à ce sujet ;2) Si panneaux photovoltaiques, les occulter avec une bâche noire ;3i En cas d'absolue nécessité de progresser sur les panneaux, mettre en place un

dispositif de répartition de la charge (échelle à plat par exemple) ;4) Déposer les panneaux, un Par un :

a. si panneaux rapportés, couper les pattes de fixation ;b. si panneaux intégrés, démonter le panneau ;En aucun cas trancher un panneau avec uri outil coupanL

31 5

Page 111: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Note de synthèse interne

Créée par OM b A2105108Validée par NJ le 05/05/08

LES CELLULESPHOTOVOLTATQUES

SDIS 38

Etat MajorGSPR

5) Débrancher chaque panneau, au fur et à mesure de leur dépose dès que sa prise devient

accessible ;6) Descendre les panneaux au sol et les stocker face contre terre ;7) Bâcher < le tàs de panneaux )) pour éviter que la pluie n'atteigne les boîtiers

électriques.

NB : Si les panneaux ne sont pas accessibles (toiture embrasée, Pâr exemple), considérer

que l,on a à faire à un feu électrique. Dans ce cas, protéger et ne pas arroser directement.

4t 5

Page 112: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Note de synthèse interne

Créée par OM le 02105108Validée par NJ le 05/05/08

LES CELLULESPHOTOVOLTAIQUES

SDIS 38

Etat MajorGSPR

pan de toiture d'une habitation neuve équipée dès la construction de panneaux solaires intégrés

dans la couverture de toit.

sl 5

Page 113: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Analyse de risque Installation photovoltaïque

Connaissance du système étudié L’étude portera sur un système de production d’électricité solaire « photovoltaïque ». Le système «solaire photovoltaïque » consiste à produire de l’électricité directement à partir du rayonnement solaire grâce à des capteurs dans des panneaux dits « photovoltaïques ». Cette énergie raccordée aux réseaux publics d’électricité, se développe de plus en plus, que ce soit sous la forme de panneaux intégrés à des bâtiments ou de centrales photovoltaïques. Nous n’étudierons que les systèmes intégrés ou posés sur des toitures de bâtiments. Le système «solaire photovoltaïque» a été décomposé suivant les sous-systèmes mentionnés dans le tableau ci-dessous. Pour l’étude, les sous-systèmes environnement, utilisateurs et publics n’ont pas été pris en compte. Concernant l’analyse des risques, elle sera effectuée par rapport à l’intervention des services de secours uniquement.

Page 114: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 2

Sous-Système Structure Finalité Activité Environnement Evolution

Sous-système 1 Modules Photovoltaïques Produire du courant continu

(CC)

Captage des photons lumineux

pour les transformer en

électricité

Source de lumière, sous-système 2, toiture, façade, météo, agent

de maintenance

Vieillissement des panneaux

photovoltaïques, destruction suite à des intempéries,

altération et défaut électrique des

connexions entre panneaux, feu à proximité, foudre,

détérioration accidentelle par agent

de maintenance Sous-système 2 Câblage en courant continu et

boites de jonction Transférer le CC vers l’onduleur

Collecte de l’électricité venant des différents modules et

transport vers l’onduleur

Sous système 1, sous système 3, habitat, connexions électriques

Vieillissement, surchauffe du

câblage, dégradation suite à travaux,

altération et défaut électrique des

connexions, feu dans habitat, dégradation par dégâts des eaux

Sous-système 3 Onduleur Produire du Courant Alternatif

(CA)

Transformer le CC en CA

Sous système 2, sous système 4, habitat, connexions électriques

Vieillissement, surchauffe, soumis au feu, à l’eau, altération et défaut électrique des connexions

Page 115: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 3

Sous-système 4 Câblage en courant alternatif Transférer le CA vers le coffret de raccordement au

réseau

Transport du CA Sous système 3, sous système 5, habitat, connexions électriques

Vieillissement, surchauffe du

câblage, dégradation suite à travaux,

altération et défaut électrique des

connexions, feu dans habitat, dégradation par dégâts des eaux

Sous-système 5 Coffret de raccordement au réseau extérieur, compteur

électrique

Distribuer le CA produit vers le réseau extérieur

Mesure de la production d’électricité

Sous système 4 et réseau extérieur, habitat, connexions

électriques

Vieillissement, surchauffe, soumis au feu, à l’eau, altération et défaut électrique des connexions,

surtension ou coupure du réseau extérieur

Page 116: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 4

Identification des sources de danger Pour permettre l’identification des différentes sources de dangers des différents sous-systèmes, nous avons utilisé la « Grille n°1 »

Source de danger SS1 SS2 SS3 SS4 SS5

Elément sous contrainte mécanique (A2)

Modules photovoltaïques Câblage et boîtier de jonction

onduleur câblage Coffret et compteur électrique

Elément source d’explosion d’origine physique (A5)

Panneau onduleur Coffret

Elément source de courant continu ou alternatif (C1)

Modules photovoltaïques Câblage et boîtier de jonction

onduleur câblage Coffret et compteur électrique

Elément source de puissance électrique (C3)

Panneau Boîtier de jonction onduleur

Elément source lié aux matériaux combustibles (D1)

Connexions et câblage Connexions et câblage Connexions et câblage Connexions et câblage

Connexions et câblage

Elément source d’allumage (D2)

Panneaux, connexions et câblage

Connexions et câblage Onduleur, connexions et câblage

Connexions et câblage

Connexions et câblage

Elément source de danger d’origine humaine (G1)

Tout le sous-système Tout le sous-système Tout le sous-système Tout le sous-système

Tout le sous-système

Elément source de danger lié à l’environnement (H2)

Tout le sous-système Tout le sous-système Tout le sous-système Tout le sous-système

Tout le sous-système

Page 117: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 5

Elaboration des processus de danger Pour permettre l’élaboration des différents processus de dangers, nous avons utilisé le « Tableau A »

N° Indice de

Grille

Source de danger

Phase Evénements initiateurs interne

Evénements initiateurs externe

Evénement initial

Flux Evénements terminaux

Effets

1 A 2 Cellule photovoltaïque, âme du conducteur électrique, condensateur et circuits électroniques de l’onduleur et du coffret électrique

Exploitation Surchauffe ou implosion des différents éléments,

Incendie Surtension réseau de distribution Foudre

Arc électrique, Rayonnement thermique ou flux électrique

Câblages et éléments électriques non protégés

Système Hors Service Risque d’électrisation et d’électrocution Propagation du sinistre Intoxication des intervenants

2 A 5 Onduleur Coffret électrique Cellule photovoltaïque

Exploitation Veille

Surchauffe ou implosion des différents éléments, Mauvaise qualité des composants

Incendie Foudre

Apport d’énergie massif Onde de surpression Projection de matériaux

Câblages et éléments électriques non protégés Structures détériorées

Système Hors Service Risque d’électrisation et d’électrocution Propagation du sinistre Risque de coupure sur les PV Intoxication des intervenants

3 C 1 Ensemble de l’installation

Exploitation Veille

Activité des différents éléments

Flux de photons sur les panneaux Photovoltaïque (PV)

Dysfonctionnement d’un des éléments du PV sous tension

Flux d’énergie électrique

Propagation d’’énergie électrique en dehors du système

Risque d’électrisation et d’électrocution

4 C 3 Composants électriques des PV et des onduleurs

Exploitation Défauts sur les composants -------------------------

Disfonctionnement d’un des éléments

Flux d’énergie électrique

Propagation d’’énergie électrique en dehors du système

Risque d’électrisation et d’électrocution

5 D 1 Matières plastiques Exploitation Veille

Surchauffe ou implosion des différents éléments, Mauvaise qualité des composants

Incendie Surtension réseau de distribution Foudre

Point chaud Rayonnement thermique Conduction

Câblages et éléments électriques non protégés Structures détériorées

Système Hors Service Risque d’électrisation et d’électrocution Propagation du sinistre Intoxication des intervenants

6 D 2 Connexions entre les différents éléments Onduleur Coffret électrique

Exploitation Surchauffe ou implosion des différents éléments, Mauvaise qualité des composants

Incendie Surtension du réseau de distribution Foudre

Point chaud Arc électrique

Rayonnement thermique Conduction

Câblages et éléments électriques non protégés Structures détériorées

Système Hors Service Risque d’électrisation et d’électrocution Propagation du sinistre

Page 118: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 6

Intoxication des intervenants

7 G 1 Intervenants extérieurs Résidants

Exploitation Veille Maintenance Intervention des sapeurs pompiers

Manque d’information Maladresse

Distrait par l’environnement extérieur

Mauvaise manipulation Détérioration accidentelle

Flux d’énergie électrique

Câblages et éléments électriques non protégés Structures détériorées

Système HS Risque d’électrisation et d’électrocution Risque de coupure sur les PV Risque de chute

8 H 2 Foudre Grêle Chute d’arbre Pluie importante

Exploitation Veille

Détérioration des systèmes Arc électriques Point chauds

Flux d’énergie électrique Décrochage des PV Projection de matériaux

Câblages et éléments électriques non protégés Structures détériorées ou détruites Dégât des eaux

Système Hors Service Risque d’électrisation et d’électrocution Risque de coupure sur les PV Risque d’écrasement

Page 119: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 7

Construction des scénarios d’accidents Scénario 1 : Scénario 2 :

Surchauffe Implosion Défaut Casse

Electrocution / Electrisation

Personnels SP

Mise à nu des éléments Ensemble installation PV

Surtension réseau Foudre Feu extérieur Evénement naturel

Défaut composant

Chute Personnels

SP

Progression en toiture ou sur les panneaux

Intervention à proximité ou sur les PV

Panneaux et toiture

Intervention SP (feu, nid de guêpes, bâchage,…)

Page 120: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 8

Scénario 3 : Scénario 4 :

Intoxication Personnels

SP

Dégradation des éléments constitutifs de l’installation

Feu à proximité ou sur les PV

Panneaux et installation

Feu extérieur aux PV

Feu lié aux PV

Ecrasement Personnels

SP et population

Chute de matériaux, tuiles ou PV

Démontage, évolution sur

les PV

Panneaux et toiture

Personnel SP Evènement extérieur

Implosion des PV

Page 121: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 9

Scénario 5 :

Coupures Personnels

SP

Panneaux PV cassés

Impact sur les PV Panneaux

Chute de Personnel SP Evènement extérieur

Implosion des PV

Page 122: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 10

Proposition de mise en place de barrières préventives

Evénements Barrière Type de barrière Technologique ou

d'utilisation Efficacité Pérénité Fiabilité Coût

Electrisation ou électrocution

Reconnaissance complète du site Formation risque électrique (TOP1) Formation PV Non intervention directe sur les PV (contact direct, démontage, coupures câbles) Limitation du personnel à proximité Ports des EPI appropriés

Protection des cibles Utilisation Diminution probabilité

Liée au respect des consignes

Liée au respect des consignes

Coûts liés à la formation des agents

Chute intervenant

Utilisation du LSPCC Limitation du personnel à proximité Utilisation d’échelles de couvreurs

Protection des cibles Technologique Diminution gravité

Liée au respect de la procédure (GNR)

Connaissance d’utilisation du LSPCC par les agents

Néant

Page 123: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02 11

Intoxication Utilisation de l’ARI Protection des cibles Technologique Diminution gravité

Liée au respect de la procédure (GNR)

Connaissance d’utilisation de l’ARI par les agents

Néant

Ecrasement Périmètre de sécurité Protection des cibles Utilisation Diminution probabilité et gravité

Liée au respect des consignes

Liée au respect des consignes

Néant

Coupures Port des EPI Protection des cibles Utilisation et technologique

Diminution gravité

Liée au respect des consignes

Liée au respect des consignes

Néant

Suite à cette étude de risque, les consignes que l’on peut appliquer sont les suivantes :

� Effectuer une reconnaissance complète du site afin de définir la présence éventuelle de panneaux photovoltaïques et le cheminement de l’installation, � Ne pas intervenir directement sur les PV ou l’installation. (démontage, bâchage), � Limiter l’engagement du personnel, � Utilisation systématique du LSPCC pour tout travail en hauteur, � Port de l’ARI en cas de feu sur les PV ou à proximité, � Etablir un périmètre de sécurité, afin de limiter les conséquences des chutes de matériaux, � Port des EPI appropriés contre les risques électriques et de coupures, � Mettre en place un dispositif de répartition des charges, échelle à plat en complément du LSPCC.

Page 124: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

ENSOSP FED Chef de Groupement n°18 2010/02

Page 125: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Note d’information du SDIS 47

RECOMMANDATIONS RELATIVES AUX RISQUES DES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUES

SDIS 47

NI-011 b

18/06/2010

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1 – PUBLIC VISE

Maîtres d’ouvrages, contrôleurs techniques, maîtres d’œuvres, bureaux d’étude, constructeurs.

Sapeurs-pompiers. Tout public.

2 – OBJECTIFS

Les capteurs photovoltaïques sont utilisés pour produire de l'électricité à partir du soleil. Il ne faut pas les confondre avec les capteurs solaires thermiques, de même apparence qui, eux, permettent d'obtenir de l'eau chaude.

Le procédé consiste à transformer la lumière du soleil en électricité. Il repose sur la propriété de matériaux semi-conducteurs à générer de l'électricité à partir de l'énergie solaire. L'absorption de photons libère des électrons à l'origine de production d'un courant d'intensité variant en fonction de l'ensoleillement, de l'inclinaison des panneaux par rapport au soleil, de la qualité des matériels et de la surface couverte.

L’installation comporte 4 éléments principaux : les panneaux ou modules, l’onduleur, le compteur et les câbles.

Elle peut être placée en toiture, intégrée ou non, en façade, au sol, …

L’objectif de la présente note est de :

� Décrire les risques connus liés à ces installations, pour le public et les services de secours ;

� Fixer des mesures de prévention et de protection, en l’absence de référentiel réglementaire précis ;

� Faire connaître ces dispositions au plus grand nombre.

Page 126: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Note d’information du SDIS 47

RECOMMANDATIONS RELATIVES AUX RISQUES DES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUES

SDIS 47

NI-011 b

18/06/2010

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3 – REFERENCES REGLEMENTAIRES ET NORMATIVES

Code de la construction et de l’habitation

Code de l’urbanisme

Code de l’environnement

Avis de la commission centrale de sécurité en date du 5 novembre 2009.

Guide pratique de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)

Documents issus du Syndicat des Energies Renouvelable (SER)

Guide pratique de l'UTE "installations de générateurs photovoltaïques" (C15-712)

Page 127: LES INSTALLATIONS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

Note d’information du SDIS 47

RECOMMANDATIONS RELATIVES AUX RISQUES DES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUES

SDIS 47

NI-011 b

18/06/2010

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4 – RISQUES LIES A CES INSTALLATIONS :

1 – Le risque de chute des personnes

Pour des raisons de résistance mécanique, il est interdit de progresser sur les panneaux sans dispositif de répartition de la charge. D’autre part, la couche de verre de surface est parfaitement lisse ce qui rend ces derniers particulièrement glissants.

2 – Le risque d’électrisation ou d’électrocution

En présence de lumière, il n’est pas possible de stopper de manière instantanée la production d’électricité. Par conséquent, le câblage reliant les modules à l’onduleur reste sous tension (courant continu). Les panneaux doivent être considérés comme des sources de danger.

Aussi, des difficultés risquent d’apparaître lorsque l’intégrité des panneaux n’est plus préservée du fait des conséquences d’un sinistre.

La destruction du panneau par l’utilisation d’outils de forcement et de déblais pourrait entraîner la mise en contact de l’intervenant avec un élément sous tension.

Ce risque existe également en cas de projection d’eau au moyen d’une lance, par les sapeurs-pompiers, sur un conducteur mis à nu.

3 – Le risque d’inondation

En cas d’immersion des éléments maintenus sous tension du fait de la présence de lumière, il existe un risque possible d’électrisation.

4 – Le risque d’incendie ou d’explosion

Le risque d’incendie « classique » est aggravé par la présence d’installations électriques naturellement plus nombreuses et plus puissantes, nécessaires à la production d’électricité souhaitée. Les panneaux en toiture ou en façade peuvent également compromettre le désenfumage et/ou l’accessibilité des parties du bâtiment concernées par le sinistre.

Par ailleurs, il convient de prendre en compte le risque d’incendie d’un bâtiment tiers, menaçant un bâtiment équipé.

5 – Le risque d’effondrement

La surcharge qui peut être rapportée en toiture, du fait de l’installation des panneaux, aggrave le risque d’effondrement, en cas de fragilisation des structures.

6 – Le risque d’arrachement ou de perte d’intégrité des panneaux

En cas de tempête ou de vent violent, il existe un risque que des panneaux en toiture soient arrachés et renvoyés au sol, ou encore endommagés par la chute d’arbres ou d’objets divers emportés par le vent. Il convient également de prendre en compte le risque de choc mécanique, à partir d’un véhicule ou d’un objet au sol, par exemple.

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7 – Le risque d’inaccessibilité aux façades

En fonction de l’implantation des panneaux rapportés en façades, sans étude technique détaillée, les baies accessibles sont susceptibles d’être obturées, partiellement ou totalement.

8 – Le risque de propagation d’un incendie

En cas de performances inadaptées des panneaux, en matière de réaction et de résistance au feu, des risques de propagation d’un incendie peuvent apparaître : en toiture, en façade (règle du C+D notamment).

Par ailleurs, en cas de mauvais isolement thermique en toiture, la température de fonctionnement des panneaux soumis au rayonnement solaire augmentée par le dégagement de chaleur inhérent à la circulation du courant électrique, est susceptible de provoquer un départ d’incendie.

5 – RECOMMANDATIONS DU SDIS 47 :

Avant toute installation de panneaux photovoltaïques, les services instructeurs et le SDIS ont convenu, dans le cadre d’une convention, qu’un dossier soit transmis au SDIS par le service instructeur.

Trois exceptions ont toutefois été prévues, pour lesquelles la présente note d’information est simplement remise au pétitionnaire :

� si la consultation concerne un certificat d’urbanisme (CU) ;

� dans les cas de projets sur des bâtiments d’habitation de la 1ère famille (hors secteurs forestiers) ;

� dans les établissements recevant des travailleurs, de moins de 50 m².

Ces dispositions sont décrites dans l’annexe à la convention sus-mentionnée (cf. documents en téléchargement sur www.sdis47.fr ).

Le SDIS recommande , dans tous les cas, la réalisation des mesures suivantes visant à assurer la sécurité des occupants et des intervenants (source : Commission Centrale de Sécurité du 05/11/2009) :

1 – La mise en place d’une installation photovoltaïque est réalisée conformément aux dispositions réglementaires applicables au bâtiment concerné en matière de prévention contre les risques d’incendie et de panique (notamment accessibilité des façades, isolement par rapport aux tiers, couvertures, façades, règle du C+D, désenfumage, stabilité au feu…) ;

2 – L’ensemble de l’installation est conçu selon les préconisations du guide UTE C15-712, en matière de sécurité incendie ;

3 – L’ensemble de l’installation est conçu en matière de sécurité incendie selon les préconisations du guide pratique réalisé par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) avec le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) baptisé “ Spécifications techniques relatives à la protection des personnes et des biens dans les installations photovoltaïques raccordées au réseau ” (1er décembre 2008).

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4 – Toutes les dispositions sont prises pour éviter aux intervenants des services de secours tout risque de choc électrique au contact d’un conducteur actif de courant continu sous tension.

Cet objectif peut notamment être atteint par l’une des dispositions suivantes , par ordre de préférence décroissante :

• un système de coupure d’urgence de la liaison DC est mis en place, positionné au plus près de la chaîne photovoltaïque, piloté à distance depuis une commande regroupée avec le dispositif de mise hors-tension du bâtiment ;

• les câbles DC cheminent en extérieur (avec protection mécanique si accessible) et pénètrent directement dans chaque local technique onduleur du bâtiment ;

• les onduleurs sont positionnés à l’extérieur, sur le toit, au plus près des modules ;

• les câbles DC cheminent à l’intérieur du bâtiment jusqu’au local technique onduleur, et sont placés dans un cheminement technique protégé, situé hors locaux à risques particuliers, et de degré coupe-feu égal au degré de stabilité au feu du bâtiment, avec un minimum de 30 minutes ;

• les câbles DC cheminent uniquement dans le volume où se trouvent les onduleurs. Ce volume est situé à proximité immédiate des modules. Il n’est accessible ni au public, ni au personnel ou occupants non autorisés. Le plancher bas de ce volume est stable au feu du même degré de stabilité au feu du bâtiment, avec un minimum de 30 minutes.

5 – Une coupure générale simultanée de l’ensemble des onduleurs est positionnée de façon visible à proximité du dispositif de mise hors tension du bâtiment et identifiée par la mention : “ Attention – Présence de deux sources de tension : 1- Réseau de distribution ; 2- Panneaux photovoltaïques ” en lettres noires sur fond jaune ;

6 – Un cheminement d’au moins 50 cm de large est laissé libre autour du ou des champs photovoltaïques installés en toiture. Celui-ci permet notamment d’accéder à toutes les installations techniques du toit (exutoires, climatisation, ventilation, visite…) ;

7 – La capacité de la structure porteuse à supporter la charge rapportée par l’installation photovoltaïque est justifiée par la fourniture d’une attestation de contrôle technique relative à la solidité à froid par un organisme agréé ;

8 – Lorsqu’il existe, le local technique onduleur a des parois de degré coupe-feu égal au degré de stabilité au feu du bâtiment, avec un minimum de 30 minutes ;

9 – Sur les plans du bâtiment, destinés à faciliter l’intervention des secours, les emplacements du ou des locaux techniques onduleurs sont signalés ;

10 – Le pictogramme dédié au risque photovoltaïque (triangle jaune et noir) est apposé :

• à l’extérieur du bâtiment à l’accès des secours

• aux accès aux volumes et locaux abritant les équipements techniques relatifs à l’énergie photovoltaïque

• sur les câbles DC tous les 5 mètres

11 – Sur les consignes de protection contre l’incendie sont indiqués la nature et les emplacements des installations photovoltaïques (toiture, façades, fenêtres, …) ».

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Une note d’information relative à la composition de s dossiers d’urbanisme ou d’aménagements, soumis à l’avis du SDIS, peut être téléchargée sur www.sdis47.fr (NI-006). Elle peut aider le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre à déposer leu r dossier dans les meilleurs conditions de réussite.

D’autres fiches techniques et documents sont égalem ent téléchargeables sur www.sdis47.fr .

Un protocole opérationnel a été défini par les sape urs-pompiers du Lot-et-Garonne. En cas de sinistre dans un bâtiment équipé, le demandeur doit signaler à l’opérateur du Centre de Traitement de l’Alerte (18 ou 112), la présence d’u ne installation photovoltaïque.

6 – POUR TOUT RENSEIGNEMENT

Cette note d’information est de portée générale.

Elle ne remplace pas la lecture des textes originaux parus dans les publications officielles (Journal Officiel, normes, circulaires, …).

Le Service départemental d’incendie et de secours est à votre écoute pour répondre à vos questions.

Si un entretien téléphonique n’est pas suffisant, un rendez-vous peut être pris avec un officier prévention-prévision (cf. carte du département page suivante) :

Pour l’arrondissement d’Agen :

Groupement territorial Sud-Est

Officier prévention-prévision : 05 53 69 24 40

(Capitaine Marc Furgal, Major Patrick Perlot)

Pour l’arrondissement de Villeneuve/Lot :

Groupement territorial Nord-Est

Officier prévention-prévision : 05 53 36 27 80 (Lieutenant Olivier Chabrot)

Pour l’arrondissement de Marmande :

Groupement territorial Nord-Ouest

Officier prévention-prévision : 05 53 89 38 10 (Capitaine Serge Cames)

Pour l’arrondissement de Nérac :

Groupement territorial Sud-Ouest

Officier prévention-prévision : 05 53 76 07 40 (Major Philippe Letellier)

► Vous pouvez également nous contacter par courriel : [email protected]

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Conception et mise à jour:

SDIS 47

Groupement Prévention-Prévision – Commandant Michel Thill

Service Prévention – Capitaine David Gouzou

8, rue Marcel Pagnol BP 16

47510 FOULAYRONNES

Tel : 05.53.48.95.00

Fax : 05.53.98.45.09

www.sdis47.fr