Les mécanismes de marché Formation de loffre, de la demande et du prix déquilibre Hypothèses Les déterminants des comportements des agents La construction

Les mécanismes de marché

Formation de l’offre, de la demande et du prix d’équilibre

• Hypothèses

• Les déterminants des comportements des agents

• La construction des courbes d’offre et de demande sur le marché

• La formation de l’équilibre sur un marché concurrentiel


• Hypothèses– La CPP– Le libéralisme– L’individualisme méthodologique


• Hypothèses– La CPP : la concurrence pure et parfaite

• Les 5 conditions

Un étiquetage précis du poisson est obligatoire sur les étals. Nos enquêteurs ont relevé 4500 étiquettes, en grandes surfaces et sur les marchés, afin de vérifier s'il était respecté. Le constat est accablant.

UFC Que Choisir ?

21 mars 2006

La Finlande, le Portugal et l'Espagne ouvriront prochainement leur marché de l'emploi aux nouveaux États membres

Après l'Irlande, la Suède et le Royaume-Uni, c'est au tour de la Finlande, du Portugal et de l'Espagne d'ouvrir, à partir du 1er mai, leur marché de l'emploi aux travailleurs des nouveaux États membres d'Europe centrale et orientale.

Ces trois pays ont annoncé qu'ils mettaient fin aux mesures transitoires applicables aux travailleurs de Hongrie, de Pologne, de République tchèque, de Slovaquie, de Lettonie, de Lituanie, d'Estonie et de Slovénie, depuis l'adhésion de ces pays à l'Union européenne en 2004.

http://europe.eu.int/comm/employment_social/workersmobility2006/transitional_fr.htm


• Hypothèses– Le libéralisme

• Depuis les années 70 on parle de néo libéralisme

Le libéralisme est une doctrine économique : celle qui se donne le marché pour seul fondement, avec pour alliées naturelles l'initiative privée et la libre concurrence Source : Encyclopédie Universalis


• Hypothèses– Le libéralisme

Depuis les années 70 on parle de néo libéralisme

Smith, Malthus, Ricardo, Walras

Laffer, Friedman


• Hypothèses– L’individualisme méthodologique

Mais l'homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables, et c'est en vain qu'il l'attendrait de leur seule bienveillance. Il sera bien plus sûr de réussir, s'il s'adresse à leur intérêt personnel et s'il leur persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu'il souhaite d'eux. C'est ce que fait celui qui propose à un autre un marché quelconque; le sens de sa proposition est ceci : Donnez-moi ce dont j'ai besoin, et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous-mêmes; et la plus grande partie de ces bons offices qui nous sont nécessaires s'obtiennent de cette façon. Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme Adam SMITH (1776) « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations » Livre I


• Hypothèses– L’individualisme méthodologique

En préférant le succès de l'industrie nationale à celui de l'industrie étrangère, (l’individu) ne pense qu'à se donner personnellement une plus grande sûreté; et en dirigeant cette industrie de manière à ce que son produit ait le plus de valeur possible, il ne pense qu'à son propre gain; en cela, comme dans beaucoup d'autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions; et ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus mal pour la société, que cette fin n'entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler. je n'ai jamais vu que ceux qui aspiraient, dans leurs entreprises de commerce, à travailler pour le bien général, aient fait beaucoup de bonnes choses. Adam SMITH (1776) « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations » Livre IV


• Les déterminants des comportements des agents– Le producteur– Le consommateur


• Le comportement du producteur Toute production d'objets ou de services engage des coûts. Ils sont de deux

types :• les coûts fixescoûts fixes correspondent à des dépenses engagées quelque soit la

production (achat de machines outils, location des locaux, rémunération des salariés,...)

• les coûts variablescoûts variables correspondent aux dépenses engagées par la production (achat de matières premières, facture d'électricité,...). Ils dépendent donc de la quantité produite.

• La somme des coûts fixes et des coûts variables donne le coût totalcoût total de production. Le coût total dépend de la quantité produite. Il va toujours en augmentant.


• Le comportement du producteur : CT


• Le comportement du producteur : CT, CM, Cm

Coût total

Coût marginalCoût moyen

Point d’inflexion

Le Cm passe par le min CM

Rendements croissants

Rendements décroissants

Économies d’échelle : CM décroissant

Quantités permettant de réaliser un profit

quantité

Recette totaleRT

Coûts fixes

Coûts variables

Coût total CT

q1 q2

.

..

q


• Le comportement du producteur : l’optimum

Le producteur recherche la rentabilité. Dans quel intervalle de production celle ci est-elle rentable ?

Entre q1 et q2 la production est donc rentable : RT > CT

Mais pour quel niveau de production, le profit est-il maximum ?

Formation de l’offre, de la demande et du prix

d’équilibre• Le comportement du

producteur : l’optimumSi les rendements deviennent décroissants le coût moyen diminue puis augmente.

Le profit augmente tant que la production d’une unité supplémentaire maintient le Cm inférieur au prix de vente … le profit diminue dès que le coût marginal devient plus élevé que le prix.

quantité

Recette marginale (Rm)

Rm = prix

Le profit est maximum pour la quantité égalisant le prix au coût marginal

Coût moyen (CM)

CM

Coût marginal (Cm)

Cm

Quantités permettant de réaliser un profit

q1 q2

Tant que le coût moyen diminue, le coût marginal (coût de la dernière unité) est inférieur au coût moyen. Dès que le CM augmente cela signifie que le Cm est supérieur au CM.

q*

Le profit augmente

En CPP le prix s’impose aux producteurs


• Le comportement du producteur : l’optimum

Hypothèses : CPP, raisonnement à Court Terme

Objectif : fixer un niveau de production tel que le profit soit maximum

Démarche : comparer le Cm au prix du marché. Tant que celui ce est supérieur au Cm, le producteur produit. Il fixe le niveau de production lorsque le Cm=P. A ce niveau, le profit est maximum.


• Les déterminants des comportements des agents– Le consommateur

• Le consommateur compare l’utilité (supposée mesurable) de la consommation d’une unité supplémentaire d’un bien au prix de cette unité

• Le consommateur tient compte également des prix des autres biens

• Le consommateur tient compte enfin de son revenu.


• Le comportement du consommateur

l’élasticité désigne la variation relative d’une grandeur (effet) par rapport à la variation relative d’une autre grandeur (cause).

La demande du consommateur dépend du prix du bien : l’élasticité prix de la demandel’élasticité prix de la demande

La demande du consommateur dépend du revenu du consommateur :

l’élasticité revenu de la demandel’élasticité revenu de la demande


• Le comportement du consommateur• La demande du consommateur dépend du prix du bien :

l’élasticité prix de la demandel’élasticité prix de la demande

Demande variable dépendante (ou expliquée)

Prix variable déterminante (ou explicative)

Exemples :

marché des pizzas: Pde 5 Qde 10

marché des voitures: Pde 500 Q de 2

La comparaison est difficile (quantités absolues)

solution: observer les variations relatives (en %).




Demande variable dépendante (ou expliquée)

Prix variable déterminante (ou explicative)

[ (demande d’arrivée - demande de départ) / demande départ] x 100 / [(prix d’arrivée - prix de départ) / prix de départ] X 100




Loi de la demande : si le prix d’un bien baisse, sa demande augmente. Il s’agit d’un bien ordinaire

donc

l’élasticité - prix est de signe négatif

prix

Quantité demandéed/p= [(Qb – Qa)/Qa] / [(Pb – Pa) / Pa]

< 0



l’élasticité prix de la demandel’élasticité prix de la demandeélasticités de la consommation de tabac pour la période 1971-1996

d/p = - 0,167

Quel sens économique faut-il donner à cette élasticité ?

Entre 1971 et 1996, le doublement du prix du paquet de tabac a fait baisser la consommation de tabac de 16,7 %




l’élasticité prix de la demandel’élasticité prix de la demande• la demande peut être inélastique (lorsque l'élasticité tend vers 0) [ c’est le cas du tabac, du sel, et du pain qui sont des produits non substituables et/ou absolument nécessaires.]

• la demande peut être unitaire (lorsque l'élasticité tend vers -1)

• la demande peut être, enfin, élastique (lorsque l'élasticité tend vers moins l’infini) . [Ainsi, pour certains biens, une baisse de prix très modérée entraîne une forte hausse de la demande ( par exemple pour certaines voitures neuves)].

• cas particulier : les biens Veblen, les biens GIFFEN (élasticité prix >0)

• biens Giffen : lorsque le prix d’un bien varie dans un sens (il augmente, il baisse), sa demande varie dans le même sens (cas de biens essentiels dont on ne peut se priver = pain)

• biens Veblen : cas des biens de luxe – consommation ostentatoire -

Les différentes formes d’élasticité

Péage

Passages

D3

1200900

1,10 € BA0,90 € Demande élastique

(élasticité prix = - 2)

20%

20%

Péage

Passages

D1

1100900

1,10 €B

A0,90 €

Demande à élasticité unitaire (élasticité prix = -1) Péage

Passages

D2

1050950

1,10 € B

A0,90 €

Demande inélastique (élasticité prix = - 0,5)

20%

10%

20%

40%


• Le comportement du consommateurLa demande du consommateur dépend du revenu du

consommateur :

l’élasticité revenu de la demandel’élasticité revenu de la demande

d/R= [(Q2 – Q1)/Q1] / [(R2 – R1) / R1]


• Le comportement du consommateurLa demande du consommateur dépend du revenu du

consommateur :

Trois types de biens :

• les biens supérieurs : la demande augmente plus que proportionnellement à la hausse du revenu ( l'élasticité est supérieure à 1)

• les biens normaux : la hausse du revenu entraîne une augmentation (moins que proportionnelle) de leur consommation (l'élasticité est entre 0 et 1)

• les biens inférieurs : la consommation baisse lorsque le revenu croît (l'élasticité est inférieure à 1).

l'élasticité revenuQ

uanti

té

dem

and

ée

Revenu

Demande

élastique

Quanti

té d

em

andée

Revenu

Demande inélastiqu

e

Quanti

té d

em

andée

Revenu

Demande

inélastique

Élasticiténégative

m

ER > 1 0 < ER < 1 ER < 0

Biens normauxBiens supérieurs Biens inférieurs

l'élasticité revenu et lois d’EngelLoi 1 : les dépenses alimentaires augmentent moins vite que le revenu. En conséquence, les dépenses liées à l’alimentation représentent une part de plus en plus faible des dépenses d’un ménage.

Loi 2 : les autres dépenses liées à des besoins primaires (logement,chauffage, habillement) augmentent au même rythme que le revenu.

Loi 3 : les dépenses ne relevant pas de la nécessité de satisfaire des besoins primaires augmentent plus rapidement que les revenus. Une fois ses besoins primaires satisfaits, un ménage consacre une part plus importante de son revenu à l’achat de biens et services répondant à des besoins secondaires (loisir…).

l'élasticité revenu et lois d’Engel

Évolution de la structure de la consommation des ménages en France

Sachant qu’entre 1970 et 1997 le revenu disponible des ménages a été multiplié par 3 approximativement, ce document permet-il de vérifier les lois d’Engel ?

Formation de l’équilibre

En situation de CPP

L’équilibre à Court Terme

• Les entreprises : ni d’entrées ni de sorties du marché

Prix d’équilibre

prix

quantité offertequantité demandée

p1

o1

p2

o2

p3

o3

d3

d2

d1

Courbe d’offre de marché

Courbe de demande de marché

Le commissaire priseur annonce un prix, offreurs et demandeurs répondent en indiquant s’ils sont vendeurs ou acheteurs à ce prix et pour quelle quantité.

Le tracé des courbes d’offre et de demande est virtuel.

C’est une simple représentation permettant de comprendre le processus d’ajustement entre les propositions des offreurs et des demandeurs.

Le prix qui équilibre le marché est celui qui égalise les quantités offertes et demandées.

p* est le prix d’équilibre

Le mécanisme d’ajustement entre l’offre et la demande

Soit une situation d'équilibre...

Prix

Quantités

Offre

Demande

Pe1

Qe(Qo=Qd)

Une nouvelle découverte permet de produire la même quantité

à moindre coût.

Autrement dit : pour un même prix de vente, les offreurs peuvent proposer plus de produits...

La courbe d'offre se déplace alors vers la droite :

Prix

Quantités

Offre

Demande

Prixquelconque

Ancienneoffre

Nouvelleoffre

Pe1

À l'ancien prix d'équilibre, l'offre est donc supérieure à la demande.

Prix

Quantités

Offre

Demande

Pe1

Qd Qo

Comment va se former le nouvel équilibre entre l’offre et la demande ?

Les offreurs font de lasous-enchère…

Prix

Quantités

Offre

Demande

Pe1

... Un processus de tâtonnements s’amorce : l'offre diminue.

Prix

Quantités

Offre

Demande

Qo1Qo2

Nouveau prix proposé =

Qd2Qd1

Pe1

Un nouvel équilibre sera finalement déterminé …

Prix

Quantités

Offre

Demande

Pe1Pe1

Qd1 Qo1Qo1

Pe2Pe2

Qo2Qo2Qd2Qd2

On vérifie qu’une situation de déséquilibre (O > D)conduit à une situation d’équilibre (O = D)

Mécanisme d’autorégulation

Donc :

Si on n'est pas à l'équilibre, on y arrive,

et...

Quand on y est, on y reste.

On dit que l'équilibre est stable.

A

U

T

O

R

E

G

U

L

A

T

I

O

N

A

U

T

O

R

E

G

U

L

A

T

I

O

N

Marché et entreprise

• En situation de CPP, ce prix d’équilibre s’applique à chacune des entreprises sur le marché.

Marché et entreprise à CT

Marché et entreprises à LT en situation de CPP

À LT, les entreprises peuvent entrer et sortir du marché.

Les Les perspectives de perspectives de

profit sur ce profit sur ce marché attirent marché attirent

de nouvelles de nouvelles entreprisesentreprises.

L’offre sur le L’offre sur le marché va marché va

augmenter. Le augmenter. Le prix va alors prix va alors

baisserbaisser

Des Des entreprises entreprises

vont se retirer vont se retirer du marché car du marché car elles réalisent elles réalisent

des pertes.des pertes.

D O O’

Au terme de ce Au terme de ce mécanisme, on mécanisme, on démontre que le démontre que le profit global en profit global en CPP tend vers 0CPP tend vers 0

À LT, la À LT, la tarification est au tarification est au

CMCM

L’équilibre général

• Dans une économie, il existe différents marchés (marché du travail, marché des B&S, marché du capital)

• Ces marchés sont interdépendants

• On doit à L.Walras l’analyse de l’Équilibre Général (EG). (p.340)

• En situation d’EG, l’optimum de Pareto est réalisé.

Conclusion

• Ces mécanismes de régulation du marché conduisent à l’équilibre du marché car différentes conditions sont respectées :– La CPP c’est à dire principalement :

• Flexibilité des prix et des quantités

• Libre entrée et sortie des entreprise

• Circulation parfaite de l’information (ex perspectives de profit …)

Conclusion

• Que se passe-t-il si une ou plusieurs de ces conditions ne sont (n’est pas) respectée(s) ?

• On assiste alors à des phénomènes de rationnement c’est à dire de déséquilibres sur un ou des marchés

• On assiste également à des formes de concurrence imparfaite.

Le rationnement par les prix : prix plancher, prix plafond

• Prix plancherPrix plancher(> Pe)

• Prix plafondPrix plafond(< Pe)

• SurproductionSurproduction

• PénuriePénurie

Quantités

loyer offre

demande

Marché du logement social

Loyer plafondLoyer plafondpénuriepénurie

Loyer équilibreLoyer équilibre

Documents

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