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Copyright (c) 2009 Adobe Systems Incorporated. All rights reserved. Les mots....remèdes des maux.....

Les mots ...des maux

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Chronique journalière

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Les mots....remèdes des maux.....

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····· ······ ····· ··Tous ces écrits des plus récents au plus anciens ne sont que des moments ressentis ou tout simplement des fantasmes. Tel un dessin, l’écriture me permet de m’exprimer, rêver ou pleurer. Parfois certains écrits pourraient être une lettre adressée à quelqu’un mais jamais envoyée. Ce sont juste quelques pensées perdues

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Les yeux fermés, je tente d’entendre l’écho de ta voix. Parfois je passe la journée à

rêvasser pour remonter le temps. Il me semble alors t’apercevoir au loin et

lorsque la douleur se fait trop forte, je sors. Je roule sans fin, portée par mes

souvenirs, jusqu’à me retrouver sur la corniche. Les yeux tournés vers la mer, je

me sens m’enfoncer dans un gouffre sans fond. Je voudrais courir le plus vite

possible jusqu’aux vagues qui m’hypnotisent. Là comme une enfant naïve et

excitée, je sauterai dans tous les sens en riant de ce bref instant de liberté et de

beauté. Pourtant, je n’ai pas bougé. Mes pieds semblent avoir pris racine dans le

sable. J’ai envie de rugir aussi fort que la mer parce que tu me manques. Parfois

j’ai besoin d’entendre tes mots ou de les lire et de te sentir pas très loin pour

continuer à avancer.

La marée est montée. Les vagues s’éloignent pour mieux se rapprocher. Les

moments d’accalmie présagent les remous qui réclament du répit où ni le passé ni

le futur n’ont le dernier mot. Une porte magique s’est ouverte… Le temps qui

passe laisse des envies de dire encore .....

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Ecouter son coeur...

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L'époque des rêves

A l’époque où je rêvais d’amour, je me demandais déjà ce qui arrivait à 2 personnes séparées par la distance. Comment arrivaient-elles à gérer leurs sentiments moi qui avait eu tant de mal à quitter ma famille. Dans ma petite chambre à Paris, bien souvent j’observais le monde par la fenêtre et j’aimais prendre un cahier pour écrire et dessiner ce que je voyais et ressentais. Le soir à la lueur d’une bougie, je regardais les photos des personnes qui m’étaient chères et c’est parce que j’ai souvent évoqué chacune des secondes de mon passé que toute mon enfance est restée si brûlante dans ma mémoire. Aujourd’hui encore, chaque instant de ces années là, revit en moi avec tout autant d’émotion que si c’était hier. J’aimais rêver à celui qui deviendrait le miroir de l’autre.

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Le miroir de l'autre

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Vogue l'esprit

Par de-là les nuages vogue l’esprit des sages. Entraîné par le vent, l’âme glisse vers des lointains. La mienne aime rejoindre ce monde silencieux où naissent les voyages les plus audacieux. Le temps s’écoule sans contrainte. La vie renaît de ses cendres, encore plus belle. De doux rayons coquins s’échappent de la voûte céleste et caressent ma peau, tandis que le silence rythme le courant des nuages qui s’évadent. Dans ces instants de profond recul, je suis plus proche de tout. Je m’enfonce dans un lieu très profondément enfoui en moi, où les choses du monde n’ont plus cours et où règne l’émotion pure : l’amour, le regret, le désir, l’espoir. Je m’élève à travers ciel dans un état second avec la constatation que ces sentiments ont plus de puissance et d’endurance que n’importe quelle autre force dans l’univers. Une douce chaleur m’envahie et me plonge dans une agréable torpeur qui endort jusqu’aux battements de mon cœur.Projection idéalisée du bonheur : Porte de mes rêves éternels

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Les rêves sont les voyages chimériques de l’imagination et les voyages sont de brefs rêves où le temps n’existe plus. Je cherche à travers l’errance de mes pensées, la douce brise qui réchauffe l’âme. Celle qui ravive doucement la plus petite flamme et transporte dans les contrées de l’irréel. Je m’enivre au point où je m’enroule dans la douceur de l’instant, savourant cette solitude de l’esprit qui m’entraîne loin des bruits. Ton souvenir est comme un livre bien aimé, que je lis sans cesse et qui jamais n’est refermé pour ne pas perdre la page de ton visage. J’ai ton reflet au creux de mes yeux et je m’envole dans un tourbillon de bonheur. De douces images et de longs soupirs se faufilent pêle-mêle. Les sentiments s’harmonisent et s’enlacent autours de l’âme. Je suis dans le pays du magicien d’Oz

Voyages chimériques

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Au pays du magicien d'Oz

T’éprouve pas le besoin de dissimuler mes pensées en les notant sur une feuille.

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Les mots se développent ou meurent....

Tout comme les mots sont des semences qui naissent et renaissent éternellement. Au gré du temps, ils se développent ou meurent tout simplement. Il suffit de les partager ou de les assembler comme des puzzles pour raconter une tristesse, un regret, une injustice ou un drame qui forme une histoire. Certains mots ravivent les moments d’optimisme ou de joie partagée. Ceux-là sont mes préférés et j’en ai un grand panier rempli qui gonfle mon cœur. Dans les moments où le noir gagne sur le bleu, j’aime m’en imprégner et faire un grand voyage en leur compagnie. C’est tant d’intimité partagée et c’est seulement à cet instant là, lorsque je me retrouve seule que je parviens à considérer ce que je pense. Qu’ils soient doux…qu’ils soient brusques, imperceptibles ou très forts…. Ils sont mon réconfort. Quelque soit ma détresse, je n’éprouve pas le besoin de dissimuler mes pensées en les notant sur une feuille.

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Au milieu du désert!J’ai été éduqué pour savoir me comporter convenablement. Je sais qu’il est indispensable d’avoir une bonne retenue et une bonne maîtrise de soi dans cette société. Quelque soit la détresse dans laquelle on se trouve, nous nous devons toujours d’être devant autrui, quelqu’un ayant reçu une bonne éducation. L’apparence est l’image même du respect de l’autre et de soi-même, pourtant je ne suis plus en âge de me mentir et je ne suis pas particulièrement un modèle. De l’extérieur, je dois donner l’image d’une personne paisible, concentrée ou perdue dans ses pensées mais la solitude est ma vraie compagne. Je n’ai plus personne à qui parler alors j’écris pour me sentir moins seule. Les mots sont mes amis. Ils ne me réconfortent pas de l’ennui, ils sont le miroir de mes défaites et l’horizon de mes rêves. Ils sont l’aventure sans lendemain comme je l’ai été moi-même. Ils sont l’énigme que nous sommes. Ils sont riches de l’oubli…..Riches d’une solitude qui ne craint plus d’être au milieu d’un désert

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Immense désert...

Immense désert de l'âme...

Les mots sont riches de l'oubli....

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Plus vivant que jamais...

Immense désert de l’âme dans le lequel je me suis perdue, ne sachant plus très bien de quel côté apparait la lumière, ne sachant plus les heures. J’ai erré, erré jusqu’à sans fin. La vie est parfois si terne, les grands événements si rares qu’il faudrait pouvoir constamment faire travailler l’imagination du flambant neuf. Chaque jour j’avance et chaque jour je m’éloigne davantage. Les mots m’ont abandonnés, las d’attendre. Il n’y a pas de sagesse qui puisse être mais simplement un désespoir qui se renie. La souffrance qui se veut présente et qu’on s’efforce d’éloigner. Vivre pour porter le deuil ! Vivre pour accepter l’inacceptable ! Vivre sans se rendre compte mais simplement parce qu’on est plus vivant qu’il n’y paraît.

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Nauffrage de la raison

La vie est comme les étoiles....sans cesse elle disparait pour renaître

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Nature

Nature domptée

ou nature sauvage

reste toujours

Nature

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Vivre...et apprécier.....

Aimer tout simplement...

Vivre et attendre que passe la vie avant de rejoindre des lieux qui n’existent pas encore. Traverser le silence de la mort pour ne garder que les souvenirs et finir par les idéaliser pour se faire du bien à l’âme. Oublier un instant l’ampleur du vide et ramener les rêves à la réalité. La tristesse n’étant qu’un sentiment aguicheur de compassion, il faut vite l’écarter de soi pour ne pas attirer les regards. Les traces du temps effaceront les traces du deuil. La douleur restera muette. Le désir de la vie est le mystère de demain qui nous pousse toujours plus loin. Le silence n’est plus tout à fait

silence. Je suis de celles qui se détournent, à la recherche d’une ombre. Je cherche encore et encore un visage connu…une voix sortie du néant…

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La grandeur du monde!

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La renaissance des mots.....

Une petite voix chaude et douce, au fond de ma mémoire est toujours présente. Je la fait fusionner avec un visage connu qui condense le temps. La folie contre la raison ! Je renais doucement comme une fleur au printemps. Si fragile….si vulnérable que les mots m’avaient fuit. La pendule biologique s’était arrêtée dans l’égarement de la raison….l’aventure n’existait plus….ma vie était en hibernation. Les mots timidement ont refait leur apparition, pure révolte contre la folie ! Les mots comme des dominos unissent et forment un groupe. Les mots dans toute leur intensité sont le début de la socialisation. Ils sont le début d’une communication. Ils sont comme un parfum qu’on ne veut pas oublier, ils laissent des traces tout comme les personnes qu’on aime….

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A ceux qu'on aime....

La part manquante reste toujours dans un petit coin enfoui au fond de l’âme. Elle demeure la fidélité silencieuse du souvenir. Que ce soit d’un instant….que ce soit d’un amour….que ce soit d’un mot, cette part reste à jamais quelque chose d’ancré au plus profond de soi. L’oubli peut-être passager mais il suffit d’un rien pour se rappeler. Malgré les années qui passent les mots restent présents. L’être est composé de rêves qu’il écrit, qu’il raconte pour faire perdurer les instants. On se souvient, on frémit, on tremble puis on sourit de n’être plus qu’un goût amer sur des lèvres et déjà oublié de ceux qu’on a aimé ou qu’on aime encore…

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Ce qu'il reste...

Il reste la tendresse à partager, des

regards à donner, des mots à

éparpiller…