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Service Commun de Documentation Les nouveaux outils du Web 2.0 Michel Roland Formation URFIST 19 et 20 janvier 2009

Les nouveaux outils du web 2.0

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Compte-rendu de formation

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Page 1: Les nouveaux outils du web 2.0

Service Commun de Documentation

Les nouveaux outils du Web 2.0

Michel Roland

Formation URFIST 19 et 20 janvier 2009

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Sommaire 1. Gérer ses favoris : mémorisation sur le web ....................................... 2

Delicious : « social bookmarking » .......................................................... 2

Autres logiciels pour gérer des références .............................................. 2

Vocabulaire du web 2.0 ........................................................................... 4

2. Gérer le contenu .................................................................................. 4

Dessin du web 1.0 ................................................................................... 4

Dessin du web 2.0 ................................................................................... 5

3. Flux RSS : fils de syndication – automatiser la veille ........................... 6

4. Outils de gestion de contenu .............................................................. 7

Les blogs et autres ................................................................................... 7

Les Wikis .................................................................................................. 7

Quelles applications pour les wikis, en particulier dans le domaine des bibliothèques ? ........................................................................................ 8

5. Science 2.0 : les nouvelles pratiques du web et la recherche scientifique .................................................................................................. 8

Paradoxes actuels .................................................................................... 8

La communication scientifique en crise .................................................. 9

Quel rôle des bibliothèques dans ce contexte ? ................................... 10

Conclusion : ....................................................................................... 11

Résumé Les caractéristiques du Web 2.0 sont : la gestion de contenu web par les internautes, non plus les webmestres ou informaticiens ; la mise en BDD généralisée ; des interfaces riches, soignées et ergonomiques.

Ainsi, le Web est devenu une immense Base de Données. Les nouveaux outils du Web 2.0, blogs, wikis, etc. doivent être utilisés en réseau afin de générer un véritable système d’information.

Web 2.0 --> Web 3.0 : Pour que ça fonctionne, il faut des procédures très élaborées de métadonnées et donc des données beaucoup mieux équipées. Le cœur de notre métier de bibliothécaire, ce sont les données. Le rôle des professionnels de la documentation est donc fondamental à l’avenir du Web!

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François Mistral – Les nouveaux outils du Web 2.0

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1. Gérer ses favoris : mémorisation sur le web

Delicious : « social bookmarking » La fonctionnalité Marque-pages de Firefox existe depuis que le web existe. Mais cela présente des inconvénients :

• mémorisation sur la machine (marques pages)

• liste interminable de favoris

• gestion des marques pages = rangement dans dossiers donc pb de catégorisation

Répondre à ces inconvénients + avantages du réseau : del.icio.us. Créer un compte1 : démarche générale pour outils web 2. Possibilité récente d’intégrer Delicious dans Firefox sous forme d’une extension (plug in ou add on) via « module complémentaire » dans onglet « Outils » de Firefox. Ou alors fonctionnalité bookmarklet : lien javascript plus léger. Bookmark : marque-page ; Tag : étiquette ; Bookmarklet : applet. Quel avenir pour ces outils ?

1 Générer un mot de passe : constituer une racine un élément du nom de l’application+un élément fixe alphanumérique (exemple décaler de 3 lettres les deux premières lettres du nom de l’application).

Le navigateur Google Chrome et ses nouvelles modalités intègrent directement ces fonctionnalités avec des signets intelligents : sites qu’on visite le plus. Moteur de recherche devient gestionnaire automatique de son parcours. Mais cela ne pousse pas à explorer. Plus on personnalise et plus on obtient des résultats de recherche spécifique. Tendance à produire un reflet des activités comme instruments d’orientation < => Passivité. Delicious lui est un outil facile, simple et donne la main. Mais la question n’est pas fermée. Il y a des objections à l’utilisation de ses outils. On mémorise un certain nombre de pages qui sont autant d’objets différents : quasi-document, outils, page d’accueil pour site… => cela mériterait différents types d’applications. Bonne pratique : la barre personnelle recueille tous les outils et sites importants mais pas des documents. Rien dans la gestion des favoris. Tout ce qui est d’usage moins régulier va dans Delicious. De plus, effets sociaux : possibilité de navigation par personnes « people 2.0 ». On peut se servir des autres utilisateurs comme vecteurs de découverte de l’information. Pb pas d’assurance de survie du service : Il faut avant tout s’assurer des fonctions d’export dans « Settings » puis « export ». Network tags : recommandations pour un autre utilisateur. Possibilité de créer un compte d’un groupe : intérêt pour un groupe de travail (nécessité d’un admin.)

Autres logiciels pour gérer des références

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objets mémorisés →

accès à l'outil↓

SIGNETS (Pages web)

REFERENCES (Documents)

Gratuit Onéreux

LOCAL Favoris IE Marques-pages Firefox

Bibus Zotero BibDesk

EndNote

EN LIGNE

hébergé

del.icio.us Ma.gnolia Google bookmarks Diigo

CiteULike Zotero 2.0

Refworks EndNote Web

Bibsonomy Connotea

2collab

Serveur local

Scuttle Wikindx (Bibus)

Connotea

Parsing : capacité d’extraire les métadonnées des pages : dépend de l’application, elles sont inégales en termes de sources reconnues et utilisables automatiquement.

Diigo : bookmarking + possibilité d’annoter les articles (possibilité de le sauvegarder en même temps dans delicious).

Refworks (csa).

CiteUlike : moins de compatibilité que Zotero, plus de travail pour compléter les références ; hébergement du plein texte en PDF.

Zotero : permet de sauvegarder la source en local.

Zotero 1.5 Sync Preview : synchronisation chez Zotero

Citeline : poss d’envoyer les références Zotero : publication de bibliographies.

Bibsonomy : respect des formats.

Connotea : permet gestion des signets et des références.

2collab : dans science direct d’Elsevier : pas une popularité aussi large que delicious.

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Vocabulaire du web 2.0 Voir la vidéo de Michael Wesch : http://wiki-urfist.unice.fr/wiki_urfist/index.php/Les_nouveaux_outils_en_ligne:_Web_2.0. a) Des outils « in the clouds », endroit où je travaille.

b) Dans les nuages, je fais un travail pour moi et pour les autres.

2. Gérer le contenu Eclatement de la bulle en 2001 => éclatement du web 1.0. Article de Tim O’Reilly : http://www.eutech-ssii.com/ressources/view/1. De nouveaux phénomènes apparaissent fin 2004, indiquant une réorganisation du web. Et ils se diffusent vers la fin 2005-2006 : avec contestation du terme (simple effet buzz ? juste marketing). Aujourd’hui, il convient de prétendre qu’il est mort. Mais la Web 3.0 n’est toujours pas là. Le concept de Web 2.0 est contesté dès le départ, mais fécondité extraordinaire. Autre proposition : « Web inscriptible ». Signification globale : Web 2.0 = Retour du Terminal ? Avec de l’intelligence au bout ?

Caractéristique essentielle du 2.0 : la gestion de contenu web par les internautes.

Dessin du web 1.0

Un navigateur est un logiciel qui interprète du code html. Exemple : Dreamweaver, Frontpage, Netscape Composer.

Figure du Webmestre qui sait et fait : le html, le client FTP, etc. Le fichier html met en forme en même temps qu’il édite le contenu de texte saisi. Pour rendre mise en ligne de contenu plus facile, de nouvelles procédures sont nécessaires => gestion de contenu web.

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Dessin du web 2.0

Comment on rentre un billet blog ? Très simple, après authentification-identification, add new post !

Exemple : Wordpress. Possibilité d’équiper le billet (tag, etc.). Enfin, on le publie « dans les nuages ». Ce qu’on fait n’est autre que remplir un formulaire de saisie. Avec mise en forme par un fichier CMS de mise en forme, via un script terminal. En 1, je rentre mon contenu dans une base de données. Ce n’est qu’à la fin qu’il est mis en forme. Cette BDD est souvent MySQL et le langage de script, souvent php ; les modèles de mise en forme sont modèle CMS ou templates. On parle de « moteur » ou « engine » de gestion de contenu, et non de logiciel. Pas besoin de connaitre le html, tout est transparent : par le rapprochement de l’écriture avec la publication, la base des porteurs de contenu est considérablement élargie. Néanmoins l’usage professionnel est moins répandu que l’usage amateur et personnel.

PB : validation de l’information. Existe le risque de dilution de la responsabilité. Avec les fichiers CMS, on va avoir des mises en forme plus stéréotypées mais aussi de meilleure qualité globale. Les sites se ressemblent de plus en plus. Généralisation du phénomène Flash. Et les sites innovants sont de moins en moins visibles. Avoir mis tout ceci en BDD, avoir saisi le contenu en BDD donne des informations sur la nature même de ce contenu. Champ auteur via identification, champ date, champ titre et champ corps automatiquement remplis. Donc par extraction, le contenu d’un site peut être indexé => métalangage XML, ensemble de techniques ou grammaire pour créer des langages de description ou DTD (Document Type Description). Du coup le billet est très aisément transformé en flux RSS, afin de donner une plus grande visibilité à mon billet. Un moteur de blog génère quasi automatiquement des flux RSS, en contenu dynamique, vers des gestionnaires de contenu. (Agrégateur = lecteur de flux, page web définit comme lieu de concentration de contenu. Aussi cf. les mashups).

Web 2.0 = mise en BDD généralisée.

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Le contenu est d’abord déposé dans une BDD (encore assez grossièrement). Web devient Web de données (mis en BDD = 2.0) et non plus Web de pages (1.0). Autre caractéristique du web 2.0 : AJAX. C’est un paquet technologique qui permet de changer le contenu d’une page web sans avoir besoin de la recharger. Exemple pour la gestion et le partage de photos : Flickr. Pour la question de droit, cf licence Creative Commons. Travail ingénieux sur les métadonnées. Gestion fine de la confidentialité des droits. Etonnant : la géolocalisation des photos est un mashup, car Yahoomap + Flickr travaillent ensemble.

Interfaces riches, soignées et ergonomiques.

Usages professionnels de Delicious : usage collectif avec compte collectif. Références bibliographiques : en rss from delicious. URFIST Nice, le projet Chimist => pb de workflow. Je fais ma veille sur mon compte, je suis obliger de changer de compte ! Alors fonction des « network tag » : « for Chimist » nom du compte pour le projet Chimist si cela m’intéresse, sinon je l’envoie en « do not share » à Chimist. Risque de Spam existe mais ne semble pas être effectif. Cela suppose de mettre en place des règles du jeu claires et consensuelles. Paquet d’utilisateurs : bundle ! Il ya un administrateur ou chef de projet ou documentaliste de projet qui va sauvegarder et possède le mot de

passe, les autres vont suggérer. Autre modalité d’organisation : tous connaissent mot de passe, c’est un cadre plus informel.

3. Flux RSS : fils de syndication – automatiser la veille

Cf le wiki URFIST. Syndication : cela vient comics dans journaux ou des agences de presse. L’utilisation principale est de suivre les changements de contenu d’un site à un endroit que j’ai choisi, non d’aller à chaque fois sur chaque site. Google Reader est l’un des meilleurs agrégateurs de fils RSS. Beaucoup de RSS à gérer = Google Reader. Création de pseudo blog avec items sélectionnés. Autre outil = Netvibes. Autre principe : celui des widgets. Widget = window gadget intégrant des fils RSS dans des pages web. On peut utiliser son netvibes pour publication ou pour lecture.

Utiliser plusieurs outils en réseau pour générer un système d’information.

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4. Outils de gestion de contenu Cf. « Publier du contenu sur le web », wiki formation URFIST. Intégration du sémantique dans le web = web 3.0 ; automatisation plus grande du travail des données ensemble : moins d’intervention humaine pour donner de l’intelligence au réseau. Folksonomie = masse d’indexation produite par les utilisateurs non professionnels (mais tag et mots-clef ne correspondent pas toujours, car étiquettes peuvent être relatifs). Il faut donc équiper + les données.

Faire du web une immense BDD.

Les blogs et autres Définition : « Un blog ou blogue (mot-valise de web log) est un site Web constitué par la réunion de billets écrits dans l'ordre chronologique, et classés la plupart du temps par ordre ante-chronologique (les plus récents en premiers). Chaque billet (appelé aussi note ou article) est, à l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires. »

Blog : présence web facile. Surtout si mon activité réside dans mon flux d’actualité. Fonction blog pour traiter le contenu le plus vivant et fonction site pour le reste. Avec Wordpress, fonctions annexes qui sortent le blog du simple Journal de bord.

Rétroliens ou trackbacks. Technique des pingbacks : trackback automatique. Outil d’organisation automatique de nos propres billets. Un des intérêts des blogs est d’être un lieu pour tester ses idées, discours en cours, réflexion non achevée et ouverte… Ceci nécessite une certaine attitude mentale : « how to make mistakes gracefully ». Jouer le jeu du dialogue et de la confrontation d’idées. Comment installer un blog ? En local ou à distance. Outils de microbloging pour faire rebondir une veille : très rapide et efficace. Twitter = sorte de sms en réseau ou chat public… Outil intéressant car il fait peu de choses. Bientôt on découvrira que le livre est un outil épatant car il fait peu de choses mais il le fiat bien ! Tumblr intermédiaire entre Twitter et un vrai blog. Possibilité de post très rapide. Fonction du reblog. Autre stratégie de publication, un peu plus difficile encore car demandant plus de précautions : le wiki.

Les Wikis Wikipédia est un cas-limite. Un projet wiki se définit par un savoir visé, corpus d’informations visées et par une communauté de contributeurs. Quoi et par qui ? Wikipédia = tout par tous (restriction : connaissance à valeur et d’intérêt encyclopédiques, non de recherche ou éphémère ou anecdotique). Donc cas-limite. Mais idée est bien de produire de la connaissance.

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1995 Ward Cunningham, wiki : ce n’est pas web 2.0 à la base mais l’anticipe. Outil simple pour travailler à plusieurs : simple, rapide et collaboratif. Site web qui les pages web modifiables par les visiteurs autorisés. Pour une gestion de projet, wiki privé est très pertinent.

Exemple : Front page, Mediawiki… Pour le wiki de l’URFIST de Nice, installation en local. Des onglets, même environnement graphique (proto-technologie AJAX), html simplifié et essentiel. (WYSIWIG a le défaut de déconcentrer sur la forme plutôt que sur le contenu.)

Article – Modifier – Historique – Discussion L’historique reste un outil fonctionnel et bien utile. Discussion est important mais peu utilisé. Le wiki doit gérer l’accès simultané = alerte, à un article.

Quelles applications pour les wikis, en particulier dans le domaine des bibliothèques ? Applications liées à un bureau de renseignement, soit public soit interne. Petit wiki qui expose les questions auxquelles on a répondu. Aussi, outil interne ou FAQ. Organisation de stockage de tutoriels, de formations de bibliographie. Gestion de projet. Outils de communication pour les usagers, ouverture aux usagers pour les suggestions d’achat… Wikis à connaitre cf. wiki URFIST. Choix d’outils : wiki et blog sont assez symétriques. Wiki a mode d’organisation sous forme de lien ; blog a organisation anté-

chronologique. Dans un wiki, le lien est premier. Dans le blog, les billets sont tirés de rien et s’organisent tous seuls. Sur wiki, possibilité d’organisation plus complexe. SI contenu simple sous forme d’actualités = blog. Sinon wiki. Si considération de reprise = wiki. Sur blog, information datée ! D’où, le problème de la « citabilité » : « Wikipédia n’a pas d’usage universitaire », Jimmy Welsh patron de Wikipédia. Elle n’est pas source d’autorité, car principe même d’autorité est exclu de Wikipédia. Donc les étudiants ne peuvent pas citer l’encyclopédie. Autorité n’est pas égale à Validité. Wikipédia est fiable (selon toutes études) mais n’est pas source de justification. Au bout de l’article bien fait, on trouve des sources qui elles peuvent servir d’autorité. En outre, quand on cite, on cite un document dont la caractéristique est la stabilité. Or là, instabilité des articles. Objection : lien permanent = système de gestion des historiques. Comment choisir son wiki : wikimatrix.

5. Science 2.0 : les nouvelles pratiques du web et la recherche scientifique

Comment adapter ou adopter ces nouvelles applications à la recherche ?

Paradoxes actuels 1. Culture informationnelle des étudiants : enquête de l’URFIST de

Rennes avec PRES de Bretagne sur les pratiques des doctorants. Ecart entre pratiques des étudiants et bonnes pratiques. Discours

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d’inquiétude et discours des étudiants selon lesquels l’Internet est phénomène sociétal qui vient menacer de l’extérieur les savoirs académiques. Or l’origine de l’Internet est académique. La communauté à l’origine s’est aujourd’hui exclue de son œuvre.

2. Les « digital natives », notion d’une fracture générationnelle entre les natifs du numérique et les immigrés du numérique. Les pratiques du web seraient vernaculaires, comme une langue maternelle, comme en l’absence d’un projet concerté. Pour les autres, ce serait une langue étrangère donc grand effort. Sur les vieux ou sur les jeunes, un groupe est visé : distraction facile & multi-tasking, tels sont les traits que l’on dénote. Thèse contestée : dans les nouvelles générations, on trouve des pratiques très différentes, avec de fortes déterminations classiques socio-culturelles, pratiques des digital natives non homogènes indexées sur des différences de capital socio-économique. Enquête CNL, effet paradoxal : Les jeunes utilisant le moins l’Internet sont les enfants de générations qui l’utilisent le plus ; digital natives avec un héritage et des stratégies de limitations d’usage. En outre, différences intergénérationnelles ne sont pas si importantes que ça. Régime d’attention plus court avec l’Internet et développement de facultés multitâches.

Si l’on considère les choses du point de vue des étudiants-cours-enseignants, on est un peu coincé. Le web vient de l’extérieur de l’université venant gêner son bon fonctionnement. Chez les chercheurs, y a-t-il là le lieu d’un pont entre digital natives-étudiants et professeurs-chercheurs ? La problématique de l’Open Access : révolution dans le champ de la communication scientifique. Tentative de mise en place d’un circuit

alternatif. De plus, malgré certaines affinités idéologiques, il s’est mis en place parallèlement avec Web 2.0. Comment cela peut-il fonctionner ensemble ? Exemple : LOC Outil de diffusion extraordinaire. Blogs perso/pro : blog de chercheurs blog de recherche = utilisation de la technique blog au service de la recherche.

La communication scientifique en crise

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Crises économiques :

• Prise de la communication scientifique dans l’économie globale o déclin du rôle des sociétés savantes o concentration o globalisation

• Progression géométrique du nombre de données à traiter

Crises de la validation :

• Scandales & Crise de foi • Le modèle « classique » (validation expérimentale) et ses limites

Crise de l’évaluation :

• Le classement de Shanghai et la place d’ISI Thomson • AERES, ERIH et autres • IRStats et IRRA

Le défi : La question de la possibilité d'un partage des données expérimentales elles-mêmes peut se formuler ainsi: comment remplacer (ou compléter) l'article scientifique comme mode de communication des résultats expérimentaux. L'expérience de UsefulChem indique ce qu'on peut attendre des usages et techniques du web 2.0 et aussi de leurs limites. Une publication efficace des résultats expérimentaux supposerait qu'on puisse trouver facilement et avec suffisamment de précision quelles expérimentations ont été réalisées dans un domaine expérimental de référence. Cela implique, semble-t-il, une description de l'expérience par un ensemble de métadonnées plus riche et plus structuré que ce qui est couramment fourni aujourd'hui.

Web 2.0 --> Web 3.0 Pour que ça fonctionne, il faut des procédures très

élaborées de métadonnées.

Quel rôle des bibliothèques dans ce contexte ? Le traitement de la documentation : à un moment, idée d’abandonner la documentation recherche et passer à la documentation pédagogique. Avec documentation @, tout change. Rationalisation & concentration dans les universités face aux éditeurs : seul acteur institutionnel de taille, le SCD est devenu acteur central de la recherche, alors qu’il était marginal. Faire de l’évangélisme, convaincre nos partenaires universitaires, puis les aider dans la démarche de l’accès ouvert. Pbs du traitement des métadonnées, d’assistance juridique (Roméo). En partenariat, il y a de la compétence documentaire. Stratégie d’open Access portée par SCD.

Exemple : Intégration 2.0, BibApp. Cf. Wiki URFIST.

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Rôle des bibliothécaires auj. : alternative = gérer les réservoirs (rôle traditionnel) – gérer les interfaces : Hathi Trust. Beaucoup de BU américaines ont fait affaire avec Google Book pour de la numérisation. 1° Pérennité du patrimoine : Google n’a pas mission de conservation des collections constituées. 2° Qualité des métadonnées est lamentable or besoin de description très précise et très technique. 3° On va faire Europeana et direct on s’attache à produire une interface… Les BU américaines répondent : 1) On va s’associer pour gérer la pérennité pour ne plus être dépendant de Google pour archivage pérenne. 2) Métadonnées catalographiques car dans ces BU ils ont été catalogués. 3) Développement de l’interface, un de ces jours car d’abord on s’intéresse aux données, on travaille à équiper les données. D’abord on va

sur Google Books, puis le chercheur il va ensuite sur Hathi Trust en fonction de sa recherche.

Le cœur de notre métier, ces sont les données, non les interfaces. Fondamental pour l’avenir Web 3.0 !

Conclusion : Web 3.0 : le web sémantique : indexation + structurée, données s’intègrent (mash up) exemple géo-localisation des photos dans Flickr, étape suivante : automatisation des relations entre les données ; nécessité que les données soient mieux équipées : double tendance rendre les métadonnées de meilleure qualité et aussi « équiper » sémantiquement des documents qui ne le sont pas au départ. Folksonomie (indexation non professionnelle par des masses d’utilisateurs) opérée par des professionnels de la description de contenu (=bibliothécaires).