Les Nouvelles de l'Ircantec n°43 - cdc.retraites.fr · Habitat du futur: les promesses de la domotique Dossier P.12 LES PRÊTS DE L’IRCANTEC P.6 RETOUR DES EXPLORATEURS ... chets

Habitat du futur:les promesses

de la domotique

Habitat du futur:les promesses

de la domotique

Dossier P.12

LES PRÊTSDE L’IRCANTECP.6

RETOUR DESEXPLORATEURSP.17

SUISSEGLACIEREXPRESSP.20

les nouvelles n°43 • Juin 2011www.ircantec.fr de l’

GRATUITTestez

votre culturegénérale !

p.13

2 Les nouvelles de l’Ircantec • Juin 2011

Dates de versementdes retraites Le paiement de votre retraite sera effectif sur

le compte de votre établissement financier(banque, La Banque postale pour les lettreschèques) aux dates suivantes : • si vous percevez une allocation payablemensuellement, les prochains paiementsinterviendront les 29 juin, 28 juillet, 30 août et 29 septembre 2011 ;• si vous percevez une allocation payabletrimestriellement, le dernier versement a eu lieu le 30 mars et les prochains sont prévus le 29 juin et le 29 septembre ;• si vous percevez une allocation payableannuellement, votre allocation a été versée le 21 décembre 2010, le prochain paiement seraeffectué le 21 décembre 2011.

Le délai d‘acheminement sur votrecompte dépend ensuite de votre établissement financier. Si votre compte n‘est pas crédité dans les premiers jours du mois

suivant le versement, veuillezinterroger d‘abord votre établissement

financier avant de nous appeler.

> Vous pouvez retrouver ces informations 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le serveur vocal de l‘Ircantec en appelant le 02 41 05 24 00.

Ircantec et vous

© F

otol

ia

Logo PEFC Le logo PEFC (Programme dereconnaissance descertifications forestières) figureen page trois dans les derniersnuméros des Nouvelles del’Ircantec.

Il indique que le papier utilisé pour la fabrication decette publication répond aux critères de gestion durable des forêts. Ce logosignifie en effet que de l’arbre au produit bois, tousles acteurs de la chaîne (propriétaires, marchands,bûcherons, transformateurs et commerçants)respectent des règles strictes visant à contribuer

Changement desituation ou d’adresseN’oubliez pas de nous prévenir rapidement si votre situation change :• remariage pour les allocataires de pension de réversion ;• décès du conjoint ;• changement d’adresse, ce qui évitera unesuspension de vos versements.Pour nous contacter, voir page 24.

Comment évolue le montant de votreretraite ?Le montant annuel brut de votre retraiteest égal à votre nombre de points multipliépar la valeur du point au moment dupaiement. Cette valeur est révisée chaque annéedans les mêmes conditions que les pensions devieillesse au régime général de la Sécurité sociale(évolution prévisionnelle des prix à laconsommation hors tabac).

NOUVELLEVALEUR

DU POINT

0,45887 €au

1er avril 2011

feuille réponde d’ici à la fin de l’année 2012 auxcritères « ISR ». Elle formalise ainsi ses respon-sabilités d’investisseur vis-à-vis de ses affiliés etde la société dans son ensemble.

Enfin, le traditionnel forum retraite organisépar la Direction des retraites de la Caisse desdépôts s’est tenu le 1er avril 2011 à Bordeauxen présence d’universitaires, de chercheurs, desyndicalistes et d’élus. Cette année, les invitésont débattu sur le thème «quels liens entre lacroissance économique et les systèmes deretraites» et la comparaison des systèmes deretraite. Cette manifestation d’un haut niveau apermis des échanges fructueux sur les thèmesde la retraite, passé, présent et avenir en lienavec les tendances économiques et sociales.

En attendant notre prochain rendez-vous d’au-tomne avec la revue d’octobre, je souhaite à cha-cune et à chacun d’entre vous d’agréablesvacances d’été. ◆

Les quarante années passées de l’Ircantec ont été retracées dansla revue de février. Il s’agit dans

ce numéro de présenter l’Institutiondans son actualité, 2011 étant une annéeriche en événements.

En effet, une nouvelle convention departenariat entre l’Ircantec et l’Arrco/Agirc aété signée le 29 mars 2011 (voir page 5). Cepartenariat permet aux affiliés de ces régimescomplémentaires de faire leur demande deretraite en une seule fois aux guichets des CICAS(centre d’information de conseil et d’accueil dessalariés) améliorant ainsi la qualité du serviceapporté aux affiliés.

Dans le cadre de sa convention d’objectifs et degestion conclue avec l’Etat et la Caisse des dépôts,l’Ircantec a décidé de poursuivre en 2011 sadémarche d’investissement socialement respon-sable (ISR) pour que l’ensemble de son porte-

l’Ircantec en 2011

2 Ircantec et vous6 Votre caisse• 40 ans de l’Ircantec (suite)• Signature d’une nouvelle convention de partenariat entre l’Ircantec et l’Arrco• Les prêts de l’Ircantec• Faciliter l’accès aux services à la personne• Mon service-public.fr• Réforme des retraites

4 Actualités• Achat sur Internet: prenez vos précautions!

11 Bien vieillir• Face à l’incontinence, des solutions existent

12 Dossier• Habitat du futur : les promesses

de la domotique

Juin 2011 • Les nouvelles de l’Ircantec 3

N°43. Juin 2011Siège social de l’Ircantec :33, rue Villiers de l’Isle-Adam75971 PARIS Cedex 20Directeur de la publication :Jean-Paul ThivolieRédacteur en chef :Jean-Luc MaubéRéalisation: Points d’information Ircantec:Angers : 0241052525Couverture : CorbisImpression: Imaye GraphicDépôt légal : juin 2011ISSN: 1624-4737

édito/sommaire

16 Générations• Louis Reminy, poète-sculpteur de la vie• Le retour des explorateurs

18 Livres• Médecine

19 Jeux• Mots mêlés et associations de mots

20 Loisirs• Suisse: Glacier Express• Le monde des poupées: un enchantement

22 Infos pratiques• L’art de cultiver son jardin dans les règles

23 Initiatives• Colport’âge, une passerelle culturelle

24 Échanges

Jean-Paul Thivolie,président du Conseild’administration

© F

otol

ia

© c

aiss

edes

depo

ts/M

C M

artin

erie

© D

R

© D

R

© M

aiso

n co

mm

unic

ante

/Pau

l Koz

low

ski

P.4 P.12 P.16 P.23


votre caisse

L’Ircantec compte, à ce jour,2,75 millions d’actifs cotisants,affiliés au régime par le biais

de 67 000 employeurs (fonctionpublique d’État, fonction territo-riale ou hospitalière, organismespublics). Ces salariés, de même queleurs employeurs, versent des coti-sations au régime en prévision deleur retraite. Ces cotisations, sur labase du principe de la répartitionservent à financer les allocations desretraités.Actuellement, vous êtes 1,82 mil-lion à bénéficier d’une retraite del’Ircantec. Celle-ci vous est verséeannuellement, trimestriellement oumensuellement selon le nombre depoints acquis au moment de la liqui-dation.

Un système informatiquedédié à la qualitéAfin de gérer au mieux les droitsdes affiliés, le régime s’est doté d’unsystème informatique performant.Il est en mesure de gérer les cotisa-tions versées par les actifs et leursemployeurs, d'enregistrer leursdroits et de calculer les droits àretraite des futurs retraités. Il per-met surtout de verser votre retraiteen temps et en heure ! Le système informatique se déve-loppe en permanence, car l’Ircantecdoit s’adapter aux évolutions légis-latives et réglementaires. La réformede l’Institution en 2008, suivie dela réforme des retraites de novembre2010, ont, par exemple, une inci-

dence sur la gestion du régime, quidoit s’adapter dans des délais trèscourts. Les équipes informatiquessont mobilisées afin d’assurer unequalité de service optimale.En parallèle, des développements sontréalisés pour continuer à améliorer laperformance du régime, au service deses affiliés. De nombreux projets sontmenés, tel que le projet OCAPI, des-tiné à doter l’Ircantec d’un nouveausystème de gestion des contrats desretraités et, surtout, à moderniser lesystème de paiement des retraites defaçon encore plus fiable et sécurisée.

Une action sociale axée sur le bien-être de nos retraitésL’action sociale du régime est unaspect fort de la relation qu’entre-tient l’Ircantec avec ses retraités.Des aides et des prêts destinés àaider les ayants droit à faire face auxaléas de la vie leur sont proposés.L’Institution a récemment amélioréson dispositif d’aide à la personne(en vigueur depuis deux ans) en pre-nant en charge les frais d’abonne-ment auprès de l’enseigne nationale« Domiserve+ » (voir le détail del’offre en page 7). Les retraités peu-vent également bénéficier de pres-tations loisirs à des prix attractifs(croisières, séjours, voyages…).

Un site internet pour être au plus près de ses affiliésAfin de dispenser une informationclaire, fiable et constamment actua-lisée, l’Ircantec a rénové son siteInternet en 2009. Bénéficiant d’unenavigation plus fluide, les internautespeuvent désormais s’inscrire selonqu’ils sont actifs ou retraités, ce quileur permet d’obtenir directement l’in-formation qui les concerne. Ainsi, les internautes peuvent accé-

© c

aiss

edes

depo

ts

Dans notre dernier numéro, nousretracions les quarante annéesd’histoire de l’Ircantec, depuis sacréation en 1971. Nous aborderonsdans ces pages l’activité de notreInstitution aujourd’hui.

40 ans de l’Ircantec (suite)

Livre ouvert sur 40 ans d'histoire.


retraite). Avec la dématé-rialisation, le nombre dedemandes de retraite pré-sentées dans les CICAS estpassé de 62000 en 2007plus de 100000 en 2010.◗ Le partenariat noué, en 1990, entre l’Arrco et l’Ircantec permet aux affiliés des deux régimescomplémentaires de faireleurs demandes de retraiteen une seule fois aux gui-chets des CICAS. ◗ Ce guichet unique estainsi un facteur essentiel pour laqualité du service apporté aux affi-liés qui demandent à liquider leurretraite. L’amélioration du servicerendu a d’ailleurs été relevée parl’Inspection générale des affairessociales dans un rapport publié dès2001 ; il souligne que « la relationest jugée en amélioration au moyen

de réseaux d’accueil adaptés […]notamment avec l’Ircantec. L’accèscontrôlé aux données carrièresdevrait permettre de faciliter lesdémarches des participants polypen-sionnables, via les CICAS, voired’éviter des pertes de droits ». ◆* CICAS: centres d’information de conseil etd’accueil des salariés

votre caisse

der à un espace personnalisé et sécu-risé qui leur est spécialement dédié.Après avoir effectué la procédured’inscription (la première fois), lesservices proposés permettent de :

– consulter ses données personnelles(état civil, adresse…); – consulter son montant imposable ;– éditer des attestations ou avis desituation (attestation de paiement,attestation fiscale…); – contacter le service retraite parcourriel. Vous êtes donc bien entendu invitésà vous inscrire gratuitement sur cetespace dédié qui sera alimenté, au furet à mesure, de nouvelles fonction-nalités.Sur l’espace Ircantec accessible àtous, les retraités peuvent trouvertoutes les informations relatives àl’action sociale du régime (prêts,aides et loisirs). Il leur est égalementpossible, de retrouver en ligne le dernier numéro des Nouvelles de

l’Ircantec ainsi que les précédents. Enfin, toutes les informations rela-tives à l’organisation et aux Instancesde l’Ircantec (liste des membres duConseil d’administration…) sontaccessibles dans la rubrique « Pré-sentation de l’Ircantec ».L’Ircantec, en s’appuyant sur les nou-velles technologies, souhaite appro-fondir sa relation avec ses affiliés, enprivilégiant la qualité du lien, ce quipasse par une vigilance de tous lesinstants concernant les délais, maisaussi par le maintien de la plus grandeproximité possible.

Dans le numéro d’octobre 2011des Nouvelles de l’Ircantec, nousévoquerons les perspectives durégime. ◆

Signature d’une nouvelle Conventionde partenariat entre l’Ircantec etl’Arrco, le 29 mars 2011

Cette convention, qui règle lepartenariat liant l’Ircantec et leréseau des CICAS*, prend effet

à compter du 1er janvier 2011 pourles cinq années à venir. Elle fait suiteà deux précédentes conventions,signées le 3 décembre 1990, puis le24 juillet 2006.◗ Les CICAS constituent un servicecommun aux caisses de retraitecomplémentaires Arrco et Agirc.Ce réseau, constitué de 100 CICAS(1 par département, 5 à Paris), per-met de couvrir l’ensemble du terri-toire national, avec plus de 750 lieuxd’accueil physique. ◗ L’Arrco est un partenaire essen-tiel pour l’Ircantec. Le réseau desCICAS instruit, en effet, aujourd’huiprès des deux tiers des demandes deretraite reçues par l’Institution,sachant que 70 % des affiliés durégime sont polypensionnés (ils relè-vent de plusieurs régimes de

© c

aiss

edes

depo

ts

© c

aiss

edes

depo

ts

De gauche à droite: Jean-Jacques Marette, directeur général de l’Arrco, Anne-Sophie Grave, directrice des Retraites et Jean-PaulThivolie, président du Conseil d’administration de l’Ircantec.

votre caisse

6 Les nouvelles de l’Ircantec • Février 2011

Le prêt à l’améliorationde l’habitat (entre 900 et 9000 euros)Dans le cadre du prêt à l’amé -lioration de l’habitat, vous pouvezemprunter jusqu’à 9000 euros pourdes travaux relatifs à l’améliorationde votre habitation principale (tra-vaux d’isolation, de réfection de toi-ture, d’installation d’une cuisine, detransformation d’une salle debain…). L’octroi de ce prêt est condi-tionné à la présentation d’un devisdes travaux.

Le prêt personnel (entre900 et 3600 euros)

Ce prêt n’est pas affecté à un objetparticulier. Il peut, à titre d’exemples,financer un projet personnel, l’acqui-sition d’un équipement, l’achat demobilier, voire des dépenses liées à lasanté ou, tout simplement, aider àfaire face à une situation imprévue.Toutefois, le prêt personnel nepourra pas être affecté au paiementde dettes ou au remboursement decrédits en cours. Il est possible de cumuler les deuxtypes de prêts dans la limite de9000 euros.

Conditions généralesd’attribution des prêts de l’Ircantec En tant que retraité de l’Ircantec,vous pouvez bénéficier d’un prêt sivous justifiez d’un minimum de900 points en droits directs ou de

Les prêts de l’Ircantec

◗ Nos services sont à votredisposition à l’adresse suivante:> Ircantec – Service des aides et des prêts - BP 80726 - 49939Angers Cedex 9

◗ Site internet: www.ircantec.fr Espace: « vous êtes retraité », puis rubrique: « action sociale ».

◗ Accueil téléphonique:> le lundi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h,> du mardi au jeudi de 9 h à 12 h.> 0 810 811 092 (coût d’unappel local) si vous habitez enFrance métropolitaine;> 02 41 05 25 77 si vous résidezdans les DOM, TOM ou à l’étranger.

Comment solliciterun prêt?Pour tout renseignementconcernant les prêts del’Ircantec et pour obtenirl’imprimé de demande,

L’isolation d’une toiture peut faire l’objet d’un prêt à hauteur de 9 000 euros.

450 points en droits de réversion.En outre, votre retraite Ircantec doitêtre votre retraite complémentaireprincipale. Cela signifie que son mon-tant doit être supérieur: • au montant total des retraites com-plémentaires versées par l’Arrco;• à chacune de vos autres retraitescomplémentaires hors Arrco;• au tiers du montant de chacune despensions que vous percevez au titred’un régime spécial (pensions civileset militaires, CNRACL, Mines…) oud’un régime de non-salariés. Par ailleurs, vous devez avoir moinsde 80 ans au moment de la souscrip-tion du prêt, afin de bénéficier de l’as-surance collective. Au-delà de cet âge,seule une caution solidaire permettrade garantir le prêt le cas échéant.

Les retraités de l’Ircantecpeuvent, sous certainesconditions, bénéficier deprêts au taux préférentiel de1,5 % (hors assurance). Pour2011, cette offre du fondssocial est renouvelée à desconditions inchangées.

© F

otol

ia


Depuis le mois de janvier 2011(voir dans Les Nouvelles del’Ircantec n° 42, pages 9 et

10), tous les retraités de l’Ircantecpeuvent désormais accéder gratui-tement aux services de l’enseigne

nationale Domiserve+, char-gée de faciliter l’accès aux ser-vices à la personne. En effet, l’Ircantec, au traversde son Fonds social, prend encharge les frais d’abonnementà l’enseigne. Cependant, lecoût de la prestation elle-même (aide ménagère ou aideà la personne) reste à la chargedu retraité.

Les services proposésconcernent:◗ votre vie quotidienne : tra-vaux ménagers, repassage,livraison de repas ou decourses à domicile, prépara-tion de repas à domicile, petitstravaux de jardinage ou de bri-colage, assistance administra-tive ou informatique ;

◗ l’aide à la personne : assistanceaux personnes âgées ou handicapées(hors actes médicaux), garde-malade, soins esthétiques, aides à lamobilité ou au transport, sortiesaccompagnées…

◗ La prise en charge de votredemande par Domiserve+ est uneprestation globale et intégrée : ellerecouvre l’accueil personnalisé, leconseil, l’information, la recherchedu prestataire le mieux à même derépondre à votre besoin, l’établis -sement d’un devis, la mise en rela-tion ainsi que l’établissement de lafacture. De plus, l’enseigne Domiserve+, quidispose d’un réseau de plus de 6000prestataires agréés assurant une cou-verture nationale (y compris DOM),s’assure systématiquement de la qua-lité du service effectué par un suivide satisfaction. ◆

votre caisse

Vous devez également résider dansun pays de l’Union européenne.

Conditions financièresdes prêtsLa durée d’amortissement des prêtspeut être comprise entre 1 et 5 ans. Le taux d’intérêt nominal (horsassurance) est un taux fixe de1,5 %.Les échéances sont prélevées parprécompte sur votre retraite Ircan-tec. En conséquence, le montant del’échéance du prêt devra obligatoi-rement être inférieur au montantde la retraite que vous percevez,

quelle que soit sa périodicité (men-suelle ou trimestrielle).

Le mode de garantie

Les prêts doivent être garantisobligatoirement :◗ soit par une assurance collectivedont les taux sont variables suivantla tranche d’âge :• moins de 65 ans : 0,92 %• de 65 à 69 ans : 1,68 %• de 70 à 74 ans : 2,61 %• de 75 à 80 ans : 3,68 %◗ soit par une caution solidaire.Au-delà de 80 ans, l’emprunteur nepeut plus bénéficier de l’assurance

collective. Par ailleurs, un emprun-teur pris en charge à 100 % par laSécurité sociale, ou qui bénéficied’une pension d’invalidité égale à66 %, ne peut prétendre à l’as -surance. Dans tous les cas, il voussera possible de présenter une cau-tion solidaire, une personne physiqueautre que le conjoint. La cautiondevra être imposable sur le revenuet ne pas avoir un taux d’endette-ment supérieur à 30 %. Ces prêts nepeuvent cependant être accordésqu’après vérification de vos chargeset de vos ressources. Ainsi, le tauxde votre endettement ne devra pasdépasser 30 % de vos ressources. ◆

Faciliter l’accès auxservices à la personne

1. Contactez votre conseillerDomiserve + sur la lignetéléphonique dédiée: 01 49 65 26 58> du lundi au vendredi de 8 h à20 h et le samedi de 9 h à 18 h2. Communiquez votre numéro d’allocataire Ircantec3. Laissez-vous guider par le conseiller Domiserve+

Comment accéder à l’enseigneDomiserve+ ?

Le réseau Domiserve+ compte plus de 6 000 prestatairesagréés dans tous les secteurs d’aide à la personne.

© F

otol

ia


votre caisse

Développé par la direction géné-rale de la modernisation de l’État, mon.service-public.fr

est ouvert depuis début 2009. Leservice enregistre déjà 1,7 millionde comptes créés et reçoit plus de20 000 visites quotidiennes. Unenouvelle version, mise en ligne enjuillet 2010, a amélioré la naviga-tion, la rendant plus fluide, et per-mis au site de devenir l’un despremiers sites publics entièrementaccessible aux malvoyants.

Un compte unique

Depuis dix ans, les organismespublics développent des services enligne pour faciliter les démarches etles relations avec les usagers. Reversde la médaille : chaque Français peutavoir à gérer des dizaines decomptes, identifiants et mots de

passe. Le site mon.service-public.froffre un point d’entrée unique etpersonnalisé vers les démarches enligne proposées par une quinzainede partenaires*, offrant ainsi unaccès à la quasi-totalité de la sphèresociale. À l’aide d’un seul identifiantet d’un seul mot de passe, l’inter-naute accède à l’ensemble de sesdossiers administratifs. Il disposeensuite gratuitement d’un espaceconfidentiel de stockage où il peutconserver et réutiliser en toute sécurité les pièces justificativesdématérialisées échangées avec l’ad-ministration.

Un suivi facile des démarchesL’utilisateur peut enregistrer une foispour toutes ses données usuelles(nom, prénom, adresse…) afin defaciliter la saisie ultérieure des for-

mulaires. Il lui est possible égale-ment d’obtenir des informations personnalisées sur ses droits et visua-liser l’état d’avancement de sesdémarches. Quelques exemples dedémarches en ligne accessibles surmon.service-public.fr ? L’utilisateurpeut déclarer en ligne, en une seulefois, un changement d’adresseauprès de plusieurs organismes,déclarer la perte de ses papiers etles renouveler, demander l’inscrip-tion sur les listes électorales (pourles communes qui ont adhéré à ces services)… Tout cela, sans sedéplacer !Alors, vous aussi, simplifiez vosdémarches administratives ! ◆

*Partenaires de mon.service-public.fr : la Sécu-rité sociale, l’administration fiscale, les caisses deretraite du régime général, les caisses de retraitecomplémentaire, les fonds gérés par la Caisse desdépôts retraite, le bureau du service national, lesallocations familiales et le chèque emploi serviceuniversel.

© c

aiss

edes

depo

ts

mon.service-public.fr s’est enrichi de nouvellesfonctionnalités.Le site a été primé le 30 mars2011 aux Trophées desacteurs de l’économienumérique dans la catégorieservices publics etcollectivités territoriales.

Réforme des retraites 2010Dès le 1er juillet 2011, l’Ircan-

tec va devoir appliquer lesévolutions découlant de la

loi du 9 novembre 2010 sur laréforme des retraites. Le servicegestionnaire travaille activementpour adapter en conséquence lessystèmes d’information et assu-rer la formation des collabora-

teurs. Il sera ainsi en mesure d’appliquer sans délai les nou-velles dispositions dans l’intérêtdes futurs retraités.

Pour les retraités actuels de l’Ircantec, rien ne change, c’estl’ancienne réglementation quicontinue à s’appliquer. ◆

mon.service-public.fr : un seul compte, desservices personnalisés


Sur Internet, la probabilité de voirvotre numéro de carte bancairepiraté alors que vous réglez un

achat est extrêmement faible. Les sys-tèmes de sécurité mis en place par lescybercommerçants sont donc effi-caces. Mais le danger peut venird’ailleurs. Des personnes sans scru-pule utilisent parfois, pour régler àdistance sur le web, des numéros decartes récupérés dans la vie de tousles jours ou qu’ils se sont procuréssur Internet.

Des écueils à éviter

Première règle d’or en matière decybercommerce : pas de transmis-sion de données personnelles par e-mail. Méfiez-vous également desdemandes d’information reçues parcourrier électronique, même si ellesémanent d’un établissement quevous connaissez bien, votre banquepar exemple. Car en cliquant sur unlien envoyé par cette adresse, vousrisquez de transmettre en mêmetemps vos coordonnées bancaires,dont pourrait s’emparer un escroc.

Le mieux à faire? Ne répondez pasà ce message et supprimez le mail.Les établissements communiquentavec vous par téléphone ou par cour-rier, mais pas par mail.

La loi vous protège

Si votre numéro de carte bancaire est piraté et utilisé à votre insu pour régler des achats, vous n’en subi-rez pas les conséquences. En cas decontestation de votre part, la loin°2001-1062 du 15 novembre 2001contraint la banque à vous rembour-ser tout paiement frauduleux réaliséà distance avec votre carte, puisquecelle-ci est toujours bien à l’abri dansvotre portefeuille. Vous disposez de

70 jours pour déposer votre récla -mation à compter de la date de l’opé-ration en cause. Ce délai légal peutêtre prolongé contractuellement, sanspouvoir dépasser 120 jours.

Privilégiez les siteslabellisés! La vigilance est toutefois de mise :certains sites commerçants ne sontpas fiables. Pour limiter les risques,le mieux est de mener votre enquête:renseignez-vous sur le sérieux du“webmarchand” qui vous intéresse.Par exemple, consultez le site leguide.com*: de nombreux sites marchandssont recensés, décrits et notés selonun système d’étoiles (sécurité, ser-vice, etc.). Autre solution intéressante:les sites labellisés qui ont été auditéspar un organisme certificateur indé-pendant. Mais ils sont encore peunombreux. Enfin, vous pouvez aussiprivilégier les grandes enseignes quiont acquis une certaine notoriété.Vous pouvez désormais surfer entoute sécurité ! ◆

actualités

Choix, prix, simplicité…acheter sur Internet offrebien des avantages. Mais unegrande vigilance et quelquesprécautions s’imposent pouréviter fraude et piratage de données personnelles.

◗ e-Carte Bleue : ce dispositif, misen place par certaines banques,permet de générer des identifiantsde carte bancaire à votre nom àusage unique, sur une duréedéterminée. Il évite ainsi touteréutilisation ultérieure sur le web.◗ Certification : il s’agit d’uneassurance par écrit. Elle peut êtreélectronique et consiste alors en unprocessus d’attribution de certificatpar un tiers de confiance.◗ Connexion sécurisée : plusieursindications vous permettent devérifier que vous êtes bien en mode

sécurisé lors d’une transactionInternet : • l’adresse du site commerçant quis’affiche dans votre navigateurcommence par https (le « s » à lafin signifie « sécurisé »), • un cadenas fermé s’affiche dansle coin inférieur droit de l’écran.◗ Adresse électronique (ou encoreadresse mail) est une chaîne decaractères permettant de recevoirdu courrier électronique dans uneboîte aux lettres informatique.L’@ est un caractère indispensablede l’adresse électronique.

Glossaire

P a r O l i v i a J a m e t

© F

otol

ia

25 millions de cyberacheteurs recensés en 2010... le e-commerce séduit de plus en plus de Français.

Achat sur Internet :prenez vos précautions!

* http://www.leguide.com/information/fr/process/


Vous avez des fuites urinaires entoussant, en éternuant, en por-tant vos courses, en riant. Vous

avez une irrépressible envie d’urineret vous ne pouvez pas vous retenir, ouencore vous faites de gros efforts pourvous retenir. Vous n’êtes pas seul(e)dans ce cas. En France, plus de troismillions de personnes sont concernéespar les fuites urinaires. Même si lesfemmes sont plus exposées pour desraisons anatomiques (une jeune femmesur dix, et quatre femmes sur dix àpartir de la ménopause), 700000hommes sont concernés, notamment

à l’issue d’une opération chirurgicaleet à un âge plus avancé. Les pertesinvolontaires d’urine sont totalementtaboues, chez les hommes encore plusque chez les femmes. Difficile à abor-der, l’incontinence peut devenir unvéritable handicap au quotidien, et lerisque de repli sur soi est grand.Face à ce problème, voici le premierconseil de Joëlle Souffir, kinésithéra-peute et spécialiste en rééducationpérinéale : « Quelle que soit sonimpor tance, l’incontinence est un phé-nomène anormal. Il est essentiel d’enparler à votre médecin généraliste,votre gynécologue ou votre urologue,car il existe des traitements pour yfaire face. »

Un diagnostic médicalessentielLorsque vous rencontrez des pro-blèmes d’incontinence, il faut en par-ler à un médecin pour qu’il définisseles origines de ces pertes involon-

taires afin de les identifier et d’élimi-ner d’autres causes éventuelles. Au-delà d’un problème musculaire lié aurelâchement du plancher pelvien etdes sphincters, ces fuites urinairespeuvent être liées à une cause neu-rologique comme la maladie de Par-kison, un accident vasculaire cérébralou le diabète… ou à une maladie dela vessie, ou de la prostate pour leshommes. Les médicaments peuventégalement provoquer une inconti-nence, notamment certains antidé-presseurs, antalgiques puissants,médicaments contre l’hypertension,alpha-bloquants… Il convient alorsd’adapter la posologie avec votremédecin traitant.« Un bilan sera dressé indiquant vosantécédents (maladies et traite-ments), susceptibles d’être à l’originede cette incontinence, une définitionprécise des symptômes ressentis(types d’incontinence, date et cir-constance d’apparition), et du degréde gêne. Le début des symptômes

bien vieillirP a r F r é d é r i q u e C h a v a n e

Le plus souvent taboue,l’incontinence urinaire ne doit pas rester une fatalité! Des solutions existent en fonction de l’importance des symptômes, mais pour les trouver, encore faut-il en parler!

Face àl’incontinence, des solutionsexistent

© F

otol

ia


peut se corréler avec le début d’unemaladie ou d’une prescription médi-camenteuse. Un examen clinique dela musculature du plancher pelvienpermettra de compléter la carte thé-rapeutique et d’envisager le bon trai-tement », explique Joëlle Souffir. Ellepoursuit en précisant qu’il est néces-saire de « prendre conseil, notammentauprès d’un pharmacien. Beaucoupde personnes ne font que se protéger,considérant que l’incontinence n’estpas assez grave pour en parler. Il y aun marché des protections, mais il ya d’autres issues avec des protectionsadaptées. Médecins et pharmaciensont la connaissance nécessaire pourévaluer le degré d’importance de lasymptomatologie. Des solutions exis-tent, mais il faut les demander. »

Un choix de traitementsadaptésFace à un patient qui se plaint, pré-sentant quelques raisons médicales etmusculaires, la première solution est

la rééducation périnéale qui consisteà apprendre à bien utiliser les musclesdu périnée. Manuelle ou avec diffé-rents appareils (électrostimulation oubiofeedback), la rééducation aide àprendre conscience de la manière decontracter les muscles du périnée. Dixà vingt séances suffiront à redonnerdu tonus à vos muscles. Si, malgré unerééducation bien faite et un bon bilanmusculaire, l’incontinence persiste, ilfaut alors s’orienter vers une explora-tion médicale plus profonde commeun électromyogramme, une IRM…Au contraire, si vos muscles fonction-nent parfaitement, que vous ne pre-nez pas de médicament et que vousn’avez aucune raison d’être inconti-nent, un bilan uro-dynamique estnécessaire pour expertiser la raison decette incontinence, comme une hyper-activité vésicale.L’incontinence par impériosité peutêtre traitée par des médicaments qui,en agissant sur la vessie, permettentd’en diminuer les contractions ainsique les besoins urgents irrépressibles.Mais ne prenez aucun médicamentsans avis médical!Dans les cas les plus gênants, et si larééducation a échoué, le traitementpeut être chirurgical: la mise en place,

par exemple, sous anesthésie localed’une bandelette de soutien sousl’urètre. Cette intervention légère estréalisable à tout âge, et les résultatssont très satisfaisants. En cas de des-truction de l’urètre à la suite d’une inter-vention chirurgicale, l’implantationd’un sphincter artificiel est le traite-ment le plus adapté. Au-delà de ces deux exemples, il existebien d’autres techniques chirurgicalesadaptées à chaque type d’incontinence.Le praticien saura vous orienter versla solution la plus adaptée à votre cas.« Après avoir franchi le cap du taboude l’incontinence urinaire, il ne fautpas hésiter, si vous y êtes confronté,à parler des incontinences anales.Quoi qu’il en soit, conclut Joëlle Souf-fir, il ne faut pas baisser les bras etfaire confiance à la médecine, qui saitgérer l’incontinence. » ◆

bien vieillir

☛ POUR EN SAVOIR PLUS

■ Association d’aide auxpersonnes incontinentes5, avenue du Maréchal-Juin92100 BoulogneTél. : 09 75 63 50 60www.aapi.asso.fr

■ www.urinaire.com

◗ « Boire leplus possible »est excessif. Ilest nécessairede boire maissans vous forceret sans vous

priver non plus.◗ Le « stop-pipi », qui consisteà interrompre le jet urinaire,n’est pas un bon entraînement de la musculature. Il s’agit del’interruption d’un système régléneurologiquement par le cerveauqu’il ne faut pas perturber. C’est plutôt un déclencheurd’infections urinaires en créantdes résidus dans la vessie, descystites, par exemple, auxquellesles personnes âgées sontparticulièrement sensibles.

« Des idées reçues à bannir »,

selon Joëlle Souffir

© D

R

Les séances de rééducation permettent de redonner du tonus aux muscles du périnée.

© F

otol

ia


Imaginez! Il est 8 heures du matinet, depuis quelques minutes déjà,le sèche-serviettes s’est déclenché

dans la salle de bain, la cafetière s’estmise en marche et les volets roulantsse lèvent au moment précis où la radios’allume. 10 heures, le chauffages’éteint – les habitants viennent desortir, il se rallumera une demi-heureavant leur retour. Dans la journée,

une machine à laver démarre auxheures tarifaires creuses, tandis queles stores jouent à cache-cache avecle soleil pour optimiser le flux de cha-leur. En soirée, les lampes se tamisentpour créer une ambiance propice àune soirée cinéma sitôt l’écran de télé-vision allumé. 23 heures, l’alarme s’en-clenche. Tous les appareils en veilles’arrêtent. À la moindre fuite d’eau

dossierP a r C h r i s t o p h e P o l a s z e k

La maison « intelligente », un délire futuriste? Pas tout à fait, car la domotique s’installe désormais dans les murs de nos maisons. Au programme, toute une paletted’outils pour améliorer le quotidien: confort, économiesd’énergie, sécurité, communication… Visite guidée.

Habitat du futur: les promesses de la domotique

© M

aiso

n co

mm

unic

ante

/Pau

l Koz

low

ski

ou de gaz, le système est prêt à cou-per l’alimentation. Une heure dumatin, un chemin lumineux composéde LED s’éclaire automatiquement:une personne s’est levée pour boireun verre d’eau… S’agit-il d’une mai-son de démonstration sortie tout droitde l’imagination d’un architecte? Ehbien non, car aujourd’hui ces systèmesautomatiques ne sont plus seulementdes objets en vitrine dans des maisonscobayes. Bien au contraire… Com-mercialisés à destination du grandpublic, ils se substituent petit à petitaux traditionnels interrupteurs, endos-sant le rôle de véritable cerveaudomestique.


dossier

…

La domotique a souvent été perçue comme élitiste,l’est-elle aujourd’hui?Quand le concept a émergé, dansles années 1980-1990, on afocalisé sur le côté gadget, lesgrosses télécommandes saturéesde boutons, des tableaux de bordimpossibles à déchiffrer sans unefastidieuse notice. D’autant que,pour illustrer le propos, on nemontrait que de sublimes maisonsd’architectes tout équipées.Aujourd’hui, la donne a changé.Des technologies fiables ont vu lejour, encore faut-il que le prix soitjugé acceptable par les habitantspar rapport au service rendu. Notretravail consiste justement àmontrer ce qu’elles peuventvraiment nous apporter, surtoutquand on évoque les économiesd’énergie !Autre thème porteur,l’autonomie des personnesâgées à domicile. Ladomotique peut-elle apporterune aide efficace?C’est certainement un domaine oul’innovation technologique vatrouver de nombreux débouchés,en coopération bien entendu avecdes aides à domicile et, si besoin,des services médicaux. Cettecombinaison est, en effet,beaucoup moins coûteuse que la présence permanente d’une aideà domicile, ou qu’un séjour en

établissement de soins. En outre,le maintien à domicile permet de favoriser les contactsintergénérationnels. Les dispositifsdestinés à éviter les accidentsdomestiques devraient égalementse développer, à condition d’êtreconçus pour faciliter la vie et le confort des habitants, en évitant qu’ils soient perçus comme une contrainte. Les technologies peuvent faire peur. Quels sont les blocages?Les personnes âgées ont certainesdifficultés à appréhender lesnouvelles technologies.Contrairement aux plus jeunes, qui procèdent par « essai-erreur »,elles ont besoin de comprendre le fonctionnement des appareils,d’être guidées. Toutes n’attendentpas non plus un habitat futuriste,rempli d’équipements automatisés,et préfèrent garder le contrôleplutôt que le déléguer à la maison.Ces technologies doivent donc être simples d’utilisation pour êtreacceptées, et à leur service,comme elles en ont l’habitude avecles appareils électroménagers.Cette notion de contrôle sur son« chez soi » est essentielle. Dire qu’une maison est intelligente est un abus delangage. Elle est seulement trufféede l’intelligence des concepteursd’équipements domotiques !

Entretien

« La notion de contrôleest essentielle »

Jacques Schmitt,délégué général de CapConsommateurs Habitants©

DR

QUIZ DE CULTUREGÉNÉRALE AUTOUR DESAPPAREILS MÉNAGERSET ÉLECTRONIQUES

A quelle date fut inventée

la télévision en couleurs ?

Qui fut l'inventeur de la machine

à écrire ? Testez vos connaissances

en commandant notre dossier gratuit

par mail auprès [email protected]

(réponse immédiate, offre limitée

au 5 août).

A noter : cette adresse mail n’est pas

un site internet. Il faut passer par

votre messagerie électronique.

Attention : il n’y aura pas d’envoi

papier du jeu aussi il est conseillé

aux retraités non équipés

informatiquement de faire appel à

leur entourage pour éditer ce

document (enfants, voisins, amis,

services de la mairie,…).

Le rôle de la domotique:vous faciliter la vie…Baptisé « domotique », ce système decommandes automatiques se présentesous forme de boîtiers encastrés dansles murs – dans le rôle de la télécom-mande – et de capteurs disséminés unpeu partout dans la maison pour sur-veiller la luminosité, la températureou la présence d’un habitant. L’en-semble des pièces du gestionnaire com-munique par des fils, ou sans fil parliaison radio, et pilote ainsi en tempsréel les équipements d’éclairage et dechauffage d’une maison… avec parci-monie et intelligence, tout en garan-tissant un niveau de confort. « Lesecret de la domotique est de coordon-ner toutes les pièces de la maison etde régir chacune d’elles de la manièrela plus appropriée au mode de vie deses occupants. Il est important de bienfaire la distinction entre ce qui doitêtre automatisé et ce qui doit restercommandé par les habitants. Aidé pardes automatismes, vous devenez ainsimaître de votre confort », préciseJacques Schmitt, délégué général deCap Consommateurs Habitants*. La situation n’a donc plus rien à voiravec celle des années quatre-vingt oùles technologies étaient souventconçues par des ingénieurs pour desingénieurs. Les produits ont été repen-


sont nombreuses… « Face au vieillis-sement de la population, le suivicontinu des personnes fragilisées,hors des murs de l’hôpital et dans debonnes conditions de sécurité,devient vite indispensable. Les pro-grès des technologies et des télécom-munications pourraient représenterune solution efficace », commenteÉric Campo, enseignant-chercheur aulaboratoire d’analyse et d’architecturedes systèmes (Laas-Cnrs) de Toulouse.Et de décrire le projet Homecare duLaas: un réseau de capteurs de pré-sence pour connaître le comportementd’une personne âgée dans son lieu devie et renseigner, par exemple, sur unétat d’immobilité anormal: « Le sys-tème mémorise les habitudes de com-portement des occupants d’une maisonet les analyse pour signaler toute ano-malie. Il peut être complété par des

capteurs de pression ou des accéléro-mètres qui détectent une chute ou unévanouissement», précise Éric Campo.

Vers une sécuritémaîtriséeÀ Blagnac, ce défi pour faciliter la vieau quotidien est relevé par la maisonintelligente de l’IUT de l’université deBlagnac-Toulouse II Le Mirail. Ce loge-ment évolutif privilégie sécurité,confort et communication avec lemonde extérieur et se configure auto-matiquement selon le profil de l’occu-pant. Des appareils mesurent ainsi lepouls, la pression sanguine et la tem-pérature des habitants, des donnéesqui peuvent être transmises de façonconfidentielle au médecin traitant. Desinterfaces (interrupteurs, télécom-mandes, écrans tactiles) permettent le

dossier

Grâce à l’installation d’équipementsdomotiques et la préparation de « scénarios », tout un chacun peuttransformer sa maison ou sonappartement en environnement du futur. Il est ainsi possible de mettre en place de nombreusesapplications pour la vie auquotidien, comme l’arrêtautomatique du chauffage si unefenêtre est ouverte dans la pièce,

le démarrage d’une machine à laveraux heures tarifaires creuses, lacoupure d’alimentation d’eau en casde fuite… Autre exemple : unscénario « départ » peut assurerd’un seul geste à l’utilisateur quetous les circuits d’éclairage sontbien éteints, que les appareils enveille sont hors tension, que lechauffage est réduit, les voletsfermés et l’alarme activée!

Une maison qui répond au doigt et à l’œil

sés pour être plus utiles, et surtoutplus faciles à utiliser. Présentées surun écran d’ordinateur, certaines inter-faces affichent ainsi en temps réel lesniveaux de consommation par usage(chauffage, éclairage, appareils élec-troménagers…) d’une maison. Leshabitants peuvent ainsi suivre en directleur consommation, en kilowattheureou en euros, prendre conscience deleurs dépenses énergétiques et mieuxles maîtriser. « Les capteurs peuventinterpréter, analyser, prendre des déci-sions ou vous proposer des options,commente Jacques Schmitt. Il suffitde les programmer pour qu’ils agis-sent au plus près de vos besoins ».Les systèmes les plus performants sechargent même de régler seuls lechauffage en fonction des prévisionsmétéo. Sachant qu’un degré de tem-pérature correspond traditionnelle-ment à 7 % d’économie, on imaginefacilement les gains d’énergie qui peu-vent découler de ces dispositifs!

Trop cher?

On est en droit de se demander pour-quoi tout le monde n’est pas encoreéquipé de tels dispositifs, qui écono-misent au quotidien. Le prix serait-ildissuasif? La complexité de l’installa-tion est-elle en cause? Non, ces argu-ments ne tiennent pas. Un exemple:si les trous dans les cloisons ne sontpas forcément les bienvenus, des liai-sons radio sans fil peuvent êtredéployées à l’intérieur des habitations,sans avoir nécessairement un fil à lapatte. Autre exemple: dans le cas d’uneconstruction ou d’une rénovation, ilest possible de prévoir le simple pré-câblage du logement. Les applicationss’ajouteront ensuite, au fur et à mesuredes besoins…Et ce n’est pas tout ! Une fois instal-lée, la domotique autorise la modifi-cation, sans travaux, de l’attributiondes commandes. Imaginons qu’unepersonne soit malade, les interrup-teurs prévus près du lit pourront alorsêtre affectés à la commande de l’éclai-rage, des stores ou de l’ouverture dela porte d’entrée. Les perspectives

…

© M

aiso

n co

mm

unic

ante

/Mar

ie-H

élèn

e P

huon

g


dossier

■ Internetwww.gerontechnologie.netwww.maisoncommunicante.comwww.laas.fr/HOMECARE

■ LivresLa maison communicante,François-Xavier Jeuland, éditions Eyrolles, 2009. 30€.

Domicile, Autonomie etTechnologies, Michaël Carré, Doc’Editions, 2009. 22,20€.

Maison A/Studio B, Jacques Repiquet, éditionsEyrolles, 2007. 35€.


Un tiers des personnes âgées deplus de 65 ans chutent chaqueannée, ce sont à elles ques’adressent en priorité les nouvellestechnologies. La création dechemins lumineux par uninterrupteur au pied du lit permetainsi de déclencher la lumière de la chambre dès que la personne se lève et d’éviter bien des chutes,surtout la nuit. Placés dans

certaines parties sensibles de lamaison (salle de bain, cuisine, basdes escaliers…), des tapis truffésde capteurs peuvent égalementdétecter des pressions prolongéeset alerter les proches… Il ne fautpas hésiter à solliciter l’interventiond’un ergothérapeute : il listera lesrisques potentiels de la maison etconseillera sur les dispositifs àmettre en place.

Des solutions pour éviter les chutes

Plutôt que de rendre la maison « intelligente », des chercheursveulent installer un robot dansla maison, une sorte demajordome capable de faire leménage, d’ouvrir un placard etde porter une personne. Enattendant ces prouesses, lasociété Robosoft s’apprête àcommercialiser un robot nomméKompai. Conçu pour aider lespersonnes âgées et handicapées,il comprend des ordres simples,peut vous suivre dans vosdéplacements, gère les listesde courses, rappelle lesdates de rendez-vous,les prises demédicaments… Et si lapersonne ne se sent pasbien, il peut aussi poserdes questionsadéquates et envoyer un e-mail au médecintraitant, si besoin.

* Créée en 1994, l’association Cap consommateurs habitantsorganise des rencontres,centrées sur l’habitat dufutur, entreprofessionnels detoutes lesdisciplines, afind’échanger autourdes préoccupationsdes habitants.

Et après demain

porte du réfrigérateur peuvent émettreun signal vers un proche si celle-ci nes’est pas ouverte dans la journée »,précise Jérôme Pigniez.Des applications prometteuses, notam-ment pour des personnes atteintes dela maladie d’Alzheimer qui affrontentquotidiennement des problèmes ména-gers et mettent parfois leur vie en danger. Mais attention! «Si ces tech-nologies doivent permettre de gagneren confort et en autonomie, ellesdoivent avant tout offrir la possibilitéde dégager du temps pour privilégierles relations humaines », insiste JérômePigniez! ◆

pilotage manuel des installations. Dansla cuisine et la salle de bain, l’éviers’abaisse pour s’adapter aux gestesd’une personne en fauteuil roulant. Encas de forte luminosité, les volets moto-risés s’enclenchent et l’éclairages’adapte pour éviter les éblouissementsdus aux rayons du soleil. Si une per-sonne chute et ne parvient pas à serelever, toutes les lumières au mur s’al-lument, l’alarme retentit et les secourssont avertis. Tout cela grâce à des dis-positifs adaptés et à une gestion intel-ligente d’équipements interconnectés.Au-delà du confort, ces équipementspromettent une sécurité accrue à unepopulation fragilisée. Pour autant, la technologie va-t-elleenvahir nos maisons? Encore faut-ilconvaincre le public. Un écueil revientsouvent : parler de maison « intel -ligente ». « Cette approche peut être

source d’angoisse: ma maison fonc-tionne comme un robot, je ne

maîtrise plus rien… Mais, heu-reusement, nous sommes encore

loin du pavillon imaginé parJacques Tati dans son film Mon

Oncle! », sourit Jérôme Pigniez,expert en technologies pourl’auto nomie et fondateur du por-tail www.gerontechnologie.net.Les innovations tendentmême, aujourd’hui, à se fairele plus discrètes possible.« Certains capteurs sont désor-mais capables de mesurer l’ac-tivité d’une personne sans êtreintrusif. Par exemple, des

contacteurs magnétiques sur la

Confort de vie et sécurité: la domotique présentedes atouts évidents pour les personnes fragilisées.

© S

ocié

té V

ivag

o/w

ww

.ger

onte

chno

logi

e.ne

t

© R

obos

oft


Aux côtés de la sculpture du roiPelé, celle du poète martini-quais Aimé Césaire promène

son air serein sur les murs de l’ate-lier de Louis Reminy. Juste devantlui, une panthère noire est prête àbondir sur une incroyable sculptureblanche qui luit dans la lumière fil-trée par les fenêtres. C’est Apoca-lypse 2 000 où des enfants nus etmaigres s’accrochent aux jambes d’unhomme qui, tel le Pan légendaire, faitune grimace à l’éternité. Dehors, onperçoit, comme étouffée par la végé-tation souveraine, l’activité de la villedu Robert, baignée par les eaux tur-quoise de la baie. Dans la pénombre,une belle Africaine attrape la lumièrepour la déposer sur ses courbessombres. Le sculpteur accueille lespremiers visiteurs dans son atelier.Aujourd’hui, c’est portes ouvertes.Son visage s’illumine d’un sourireheureux, et il confie avec cet accentsi doux: « Sculpter m’apporte de lajoie, du bonheur et aussi du mérite,

ça me fait chaud aucœur quand les gens medisent que c’est beau etme félicitent. C’est toutema vie ! » Car Louisest un autodidacte. Lasculpture, il la découvreà 10 ans entre les pagesdes livres d’histoire deFrance. C’est la nais-

sance d’une grande histoire d’amourqu’il ne concrétisera que vingt ansplus tard. La vie n’est pas facile alors,et la mort de son père change le coursde la sienne. « Ma maman avait huitenfants, et comme j’étais le troisième,j’ai arrêté l’école pour m’occuper demes frères et sœurs. »

Touché par la poésie

À 14 ans, il entre comme apprentiébéniste. Ce métier d’artisan le mèneraà son art. « Ma première sculpture, jel’ai réalisée à 30 ans, c’était le géné-ral de Gaulle », explique LouisReminy, « je me suis appris moi-mêmeà sculpter, en sifflant des morceauxclassiques pour me donner du cou-rage. » En même temps, il élabore sapropre technique car il n’est pas assezfortuné pour s’offrir du marbre. Il lereproduit en mélangeant du cimentblanc à de la poudre de marbre. Aumoment de la retraite, une autre pas-sion s’invite alors dans sa vie, celle de

la poésie. Il est touché par une inspi-ration soudaine qui le pousse sur lesterres de l’amour, l’amitié, l’enfanceet la foi. Une nostalgie douce commeun souvenir précieux le pousse àécrire. Plusieurs de ses poèmes sontpubliés dans France Antilles, le quo-tidien martiniquais. « J’ai reçu beau-coup de lettres de félicitations, car cesparutions m’ont apporté une recon-naissance de la part du publicantillais. » Aujourd’hui, Louis Reminyse consacre surtout à la poésie, car lesquelque soixante-dix pièces monu-mentales qui occupent l’espace de sonatelier ne lui laissent pas le loisir decontinuer à sculpter. À son granddésespoir. Son souhait le plus cherserait que certaines de ses œuvressoient placées dans des lieux publicscomme le monument aux morts qu’ila sculpté pour la ville du Lorrain. ◆

Sculpture et poésie ont rythmé la vie de LouisReminy, artiste autodidacte au cœur de la belleMadinina, l’« île aux fleurs » de l’archipel desAntilles. Une double passion, née sur les bancs de l’école, qui a donné un sens à sa vie.

générationsP a r V é r o n i q u e P i e r r o n

Louis Reminy.

Louis Reminy, poète-sculpteurde la vie

Les Trois Grâces habillées par madame Reminy. ©

DR

© D

R

« Un vrai ami, c’est l’ami d’enfanceQui doit rester entrenous une référenceCar les vrais amis Resterons unis pour la vie »Louis Reminy

© D

R


Ils ont arpenté et sillonné lesroutes. Pour l’un, celle des conti-nents et de leur faune mer-

veilleuse, pour l’autre, celle du mondedes loups et des légendes mysté-rieuses. Jean-Paul Auriac confie :« Après la parution de l’article, bonnombre de personnes m’ont contactépour me raconter des histoires deloups où l’animal jouait avec lesenfants au lieu de les dévorer ». Ausalon du livre du Puy-en-Velay en2010, il côtoie des spécialistes de labête du Gévaudan et rencontre la des-cendante de Jean Chastel, l’hommequi a tué la bête. De son côté, Cathe-rine et Jacques-Victor Mornai ontvendu 600 exemplaires de leur DVDFous de pistes africaines. « Les gensse sont identifiés à nous, en raisonde notre âge. Ils ont pris conscienceque si nous pouvions partir à l’aven-ture, ils pouvaient le faire aussi. »Depuis, les époux aventuriers ontrepris les chemins de traverse duvoyage au volant de leur Ami 8, toutefière d’afficher à son compteur près

de 400000 km. Pendant quatre moiset demi, ils ont sillonné les routes del’Argentine, du Pérou, du Chili. Ilsont arpenté les montagnes de Boli-vie, qui se dessinent sur le tableaubleu du ciel comme les derniers géantsd’un monde englouti. Ils ont avalé23000 kilomètres pour se percher,au final, sur la Cordillère des Andeset voir le monde se dérouler sous leurpied comme un tapis de poésie. « C’esttellement beau de vieillir, confieJacques-Victor. On peut dire: regar-dez tout ce qu’on a fait. »

Passeur de mémoire

De son côté, Jean-Paul Auriac a mul-tiplié les rencontres remarquables der-rière lesquelles un hurlement de louprésonnait souvent comme un écho.C’est ainsi que l’écrivain gardoisBruno Antoine Pol, passionné par leQuébec, le contacte et lui racontel’histoire extraordinaire de ce loupqui vivait aux côtés des Amérindiens.À Nîmes, en janvier 2011, les deux

hommes animent ensemble une confé-rence sur les loups du Québec.« C’était passionnant car on se com-plétait à merveille, il n’y avait pas dedifférence entre la réalité et la fic-tion. » Puis, le conseil général de laDordogne demande à Jean-Paul d’in-tervenir dans les écoles pour conterses histoires, et c’est avec les enfantsqu’il recueille les témoignages desanciens des villages. Jean-Paul Auriac s’apprête à publierson prochain livre, en septembre2011, C’était le chemin des bois. Cettefois, il s’attachera moins aux loupsqu’aux témoignages de faits extraor-dinaires de son Périgord. À l’instarde ce petit cordonnier, battu par desfées jalouses au point de devenir bossucar il n’avait d’yeux que pour la plusbelle d’entre elles. Côté projet, les époux Mornai sonten train de monter le film de leurvoyage en Australie. « Tant de per-sonnes nous ont talonnés pour lefaire… On a sensibilisé les gens sansle vouloir », se défendent-ils. ◆

P a r V é r o n i q u e P i e r r o n

générations


■ Le DVD sur le voyage enAustralie pour tous lesmordus d’évasion Jacques Victor Mornai :[email protected]

■ C’était le chemin des bois…,Éditions Couleurs Périgordpour les amateurs de mystères.Jean-Paul Auriac :[email protected]

Infatigables découvreurs, ilsont chacun repris leur bâtonde pèlerin depuis l’article quileur était consacré dans LesNouvelles de l’Ircantec. Jean-Paul Auriac, l’homme auxloups, et Jacques-VictorMornai, l’aventurier en Ami 8,nous invitent une nouvellefois au voyage.

Le retour des explorateurs Jean-Paul Auriac. Jacques-Victor Mornai.

© D

R

© D

R

© D

R

Compagne de voyage, l’Ami 8 de Jacques-Victor Mornai, 400000 km au compteur...

© D

R


L’AVENTURE HUMANITAIRED’UN MÉDECIN VENDÉENDr. Edmond ChaillouDu Salvador à l’Afghanistan enpassant par de nombreux pays,vous le suivrez d’autant plusfacilement qu’il a illustré sonrécit de cartes géographiquesréduites à l’essentiel et introduitdes données géopolitiques quipermettent de comprendreaisément des situations parfoisassez complexes. Auto édition • 150 pages • 15 € portinclus • Commande auprès du Dr Edmond Chaillou : 29 rue Louis Aragon - 85000 La Roche sur Yon • Par courriel : [email protected]

LES LUMIÈRES DE L’ASILEMichel Abraham et Guy MorselliDeux infirmiers « psy », issus de leur « campagne profonde », munisde leur seul certificat d’étudesprimaires, racontent de façon tantôthumoristique, tantôt grave, leurspérégrinations dans le milieu asilaireoù se côtoient ceux et celles venuspour assurer leur avenir, et d’autres,dont ils ont la prétention de fairepartie, qui croyaient en l’évolutionde l’asile d’aliénés.

Auto édition • 210 pages • 20 € port inclus • Commande auprès de Guy Morselli : 57580 Flocourt • Par courriel : [email protected]

LE CANCER ET LA FOURMI Chroniques d’uncancérologue de terrainDocteur Max Dana Cancer, le mot fait peur ! Riend’étonnant : ce mal était fatal, ily a encore cinquante ans. Maisle cancer est guérissable dans lamajorité des cas, et même à95 % pour certaines formes. Cesprogrès résultent des avancéesréalisées en quarante annéesglorieuses dans la recherche, lestraitements… Un véritabletravail de fourmi. Le docteurMax Dana tente d’apporter desréponses aux questions qui fontdébat et dénonce au passage certaines dérives. Proposant dessolutions d’avenir, ce livre est aussi un message d’espoir. Les Presses Franciliennes • 160 pages • 16 € • Commande en librairie ou sur le site www.les pressesfranciliennes.com

GRANDS MÉDECINSHUMANISTESDocteur Lucien L. C. Sagaert En tant qu’historien de lamédecine, le docteur Lucien L. C. Sagaert a pensé qu’il seraitintéressant de présenter les grandsmédecins humanistes, du moins uncertain nombre d’entre eux. Cesmédecins valeureux méritent notreadmiration et notrereconnaissance, car ils ont ouvertsla voie aux merveilleusesdécouvertes du 20e siècle.Les éditions du Panthéon • 144 pages •15 € port non compris • Commande en librairie ou auprès du Dr LC Sagaert : 101-101 bis rue des Bas - 92600 Asnières

LES MALADIES DES GRANDSDE CE MONDEDaniel Pierrejean et Michèle Roche-Alexandre On imagine les grands de cemonde comme de véritablessurhommes, des êtresexceptionnels, hors du commun,d’une intelligence très supérieure par rapport au commun des mortels. Maisest-on sûr qu’ils disposent de tous leurs moyens physiqueset intellectuels pour prendred’aussi importantes décisions?Edilivre • 332 pages • 20 €

• Commande en librairie ou sur le site www.edilivre.com

PSYCHIATRE, PLOMBIER DE L’ÂMEAnne Blanchard-Rémond Dans cet ouvrage clair et vivant,l’auteur expose son point de vue,raconte ses expériences. Ni gourouni mage, plutôt artisan, à traversdes récits, certains tristes, d’autrespittoresques – choisis parmi denombreux exemples –, elle parcourtsoixante ans d’exerciceprofessionnel. Malgré son âge, ellea poursuivi une activité bénévoleen creusant des techniques de plusen plus variées. Chaque patient estun rébus pour lequel il faut trouver une solution. L’Harmattan • 196 pages • 18 € • Commande en librairie ou sur le site www.editions-harmattan.fr

Quand médecins et soignants prennent la plume, ils témoignent de leurs expériences de terrain,de leurs combats contre la maladie et des formidables avancées de la recherche médicale.

livresP a r C o r a l i e M o r e a u Livres


e pomme

r graine de courge

t poireau

u petit pois

i framboise

o concombre

p artichaut cru

a thym

s clous de girofle

d queues de cerise

A• diurétique

B• facilite le transit

C• élasticité et densité de la peau

D• soulage les douleurs dentaires

E• vermifuge

F• antibiotique naturel

G• anémie et fatigue

H• soulage le foie

I• contre la couperose

J• prévention des accidents cardio-vasculaires

P a r P h i l i p p e B r u n e l

jeux

Solutions

SOIGNEUR ou son anagramme GUÉRISON

Retrouvez dans la grille tous les mots de la liste proposée ci-dessous et barrez-les au fur et à mesure.

La lecture peut se faire dans tous les sens (de droite à gauche, de gauche à droite, en diagonale, de bas en hautou de haut en bas). Une même lettre peut servir plusieurs fois. Avec les lettres restantes, retrouvez deux motsanagrammatiques se rapportant au vocabulaire médical.

Associez à chaque aliment ou condiment sa propriété.

V E P O C S O H T E T SA E T I L A H P E C N EC R S C L E R O S E R IC A N A L R E R T I O GI X O S A E A O O E T ON U I I T I C T R I U LE O S D I M A T E X L OR T N A P R A X I E E TT I E A O I S E T R O AA T T B H F E I P O Y MI E A C A N C E R N E OD L Y E E I N O T A N TE S O S G U D L U P U SP A R K I N S O N D E I

Mots mêlés : médecine

Jeux

ABC€S HÔPITAL RATEANOREXIE ROTULEAORTE INFIRMIÈREAPRAXIE SCLÉROSEATONIE LABORATOIRE SIDA

LUPUS SONDECANAL STÉTHOSCOPECANCER MYOPIE STOMATOLOGIE

DIABÈTE OTITE TENSIONTOC

ENCÉPHALITE PARKINSON TOUXPÉDIATRE

GOITRE PSYCHIATRE VACCINER

Associations

Solutions

1J • 2E • 3B • 4G • 5C • 6I • 7H • 8F • 9D • 10A

© F

otol

ia


Voilà 75 ans que l’un des trainspanoramiques parmi les plusconnus au monde accompagne

à son rythme, été comme hiver, lesvoyageurs d’un bout à l’autre du Cer-vin à la Haute Engadine. Il existecertes des itinéraires plus rapides,mais rien de plus original que ce trainrouge cheminant entre Alpes fleuriesl’été et champs de neige immaculésl’hiver, glaciers et pics millénaires,ou gorges vertigineuses. Pour faireZermatt-Brig-Andermatt-Disentis-Reichenau-Coire, les principales sta-tions desservies, pas moins de troiscompagnies ont mis à contributionleurs compétences pour apprivoiserdes montagnes rendues praticablespar de nombreux artifices techniques,tels les tunnels hélicoïdaux à 270 %qui vous entraînent en colimaçondans les entrailles de la montagne,

les boucles de retournement, les via-ducs et les systèmes à crémaillères,seuls capables de s’agripper à desdénivellations de 125 %. Une tech-nicité très rôdée qui, depuis 1930,permet au voyageur du GlacierExpress de traverser sans encombre291 viaducs et 91 tunnels tout aulong des 300 kilomètres de ce par-cours mythique.

De Saint-Moritz àZermattLe voyage commence dans la régionféerique de la Haute Engadine àSaint-Moritz ou à Davos, dans la val-lée de la Landwasser. D’ici, part laspectaculaire ligne de l’Albula, ins-crite sur la liste du patrimoine mon-dial de l’Unesco, tout comme la lignede la Bernina, qui mène jusqu’àTicino en Italie, alternant hauts som-mets enneigés et végétation méditer-ranéenne. Au départ de Davos, laligne longe l’impétueuse Landwasserà travers les gorges de Zügen avantde passer le majestueux viaduc deWiesner. Après Filisur, point de jonc-tion des deux lignes de départ, le trainroule à hauteur verti gi neuse sur lacourbe élancée du viaduc de Land-

loisirsP a r A n n e - M a r i e G r a n i e r

De Saint-Moritz – Davos àZermatt, l’express le plus lentdu monde chemine en septheures et demie parmi les plusbeaux paysages des Alpessuisses. Un parcours grandiosepour prendre de la hauteur.

☛ POUR ALLER PLUS LOIN

■ Office du tourisme suissewww.suisse.com www.myswitzerland.com00800 100 200 30 (gratuit)

■ Site du Glacier Expresswww.glacierexpress.ch

■ TGV Lyria pour la Suissewww.railtour.ch

■ En savoir plus sur Zermattwww.myswitzerland.com

■ Le guide du routard – SuisseEd. Hachette tourisme

Un voyage vertigineux au cœur des Alpes, dans un environnement exceptionnel... émotions garanties !

© O

ffice

du

tour

ism

e S

uiss

e

wasser, continue par la gorge sau-vage de la Schin, côtoyant ruines etchâteaux jusqu’à Coire à 600 mètresd’altitude, point le plus bas duvoyage. Passé les Grisons, le trainlonge les gorges du Rhin pouratteindre le joli village de Disentis etsa magnifique abbaye bénédictine.Puis c’est la progression vers le pointle plus haut du voyage : le col del’Oberalp, à 2033 m, et son lac alpin,la descente raide vers le village d’An-dermatt et le tunnel de la Furka dontl’achèvement en 1982 permit pour lapremière fois au Glacier Express decirculer toute l’année. Un parcoursde 20 minutes au cœur de la mon-tagne avant d’amorcer les rives duRhône et le Valais. À Brigue, la der-nière partie du voyage traverse desgorges impressionnantes, des pontsen pierre vieux comme le monde pouratteindre la légendaire station de Zer-matt et son non moins célèbre montCervin de 4000 mètres. À bord dutrain, les papilles gustatives y trouve-ront également leur compte. Pour seremettre des émotions du voyage, desproduits culinaires suisses peuventêtre servis à la place. Un voyage épous-touflant, à faire été comme hiver! ◆

SuisseGlacier Express


Les grandes vacances approchent.Vous êtes à la recherche d’idéesde balades pour distraire vos

petits-enfants. Une visite dans lemonde des poupées peut être pourvous l’occasion de leur décrire vosjeux d’enfants ! Une façon de leurraconter votre histoire, qui fait aussipartie de leurs racines, tout en créantune complicité de jeu. Ce sont desmoments privilégiés qu’ils affection-nent particulièrement.D’ouest en est et du nord au sud,dans chaque région de France, maisaussi en Allemagne et au Canada,vous pouvez visiter des musées consa-crés aux jouets et, plus particulière-ment, aux poupées, souvent dans deslieux propices à l’évasion. En voiciquelques exemples.À l’Ouest, au cœur du Morbihan,

dans les anciennes écuries du châ-teau de Josselin (56), une collection,constituée dès le XIXe siècle par Her-minie de Rohan, l’arrière-grand-mèredes propriétaires actuels, présenteprès de 5000 pièces dont 3000 pou-pées.À l’Est, découvrez les Vosges, et pluslargement la Lorraine, à travers lespoupées mises en scène dans leurcadre de vie quotidien au musée dela Poupée de Neufchâteau (88).Dans le Nord, au château de Rober-sart, à Wambrechies (59), faites unvoyage dans le temps, de la fin duXIXe siècle avec les poupées en por-celaine aux années 1960 avec lespremières Barbies.Au Sud, la collection de poupées dumonde de la famille Martel est pré-sentée au musée d’Allard à Montbri-son (42), où la poupée Caroline,imaginée par l’entreprise GéGé, estune véritable star.

Au-delà de nos frontières

En Allemagne, la route des jouetsvous replongera au cœur de vos rêvesd’enfants et, en particulier, le muséedu jouet de Sonneberg (Thuringe) quiconsacre son niveau supérieur aumonde des poupées.

Outre-Atlantique, intégré au muséede la Femme du Québec, le P’titmusée de la Poupée raconte l’histoirede la poupée au Québec, au Canadaet dans le monde. Avec une collec-tion de plus de 300 poupées mises enscène avec mobilier et accessoiresanciens.Sans oublier, bien entendu, le trèsconnu musée de la Poupée à Paris,qui illustre l’histoire de la poupéeoccidentale sous différents aspects(de la fonction des poupées aux maté-riaux qui les composent). En lien avecles expositions permanentes et tem-poraires, il propose toute l’année desateliers créatifs et des animationspour les enfants. Une clinique pourpoupées est également à votre dispo-sition pour faire restaurer votre pou-pée préférée dont la jambe est casséeou les yeux abîmés.Tous ces musées enrichissent leurscollections grâce aux donations. Sivos poupées traînent dans votre gre-nier, n’hésitez pas à leur offrir uneseconde vie pour le plus grand plai-sir des petits et des grands. ◆

P a r F r é d é r i q u e C h a v a n e

loisirs


■ Musée de la poupée et du jouet ancienWambrechies (59)www.musee-du-jouet-ancien.comTél. : 03 20 39 69 28

■ Musée de poupéesChâteau de Josselin (56)Tél. : 02 97 22 36 45www.chateaujosselin.fr

■ Musée de la poupée de Neufchateau (88)Tél. : 03 29 94 05 94www.musee-de-la-poupee.com

■ Musée de la Poupée à ParisTél. : 01 42 72 73 11www.museedelapoupeeparis.com

■ Musée du jouet de Sonneberg(Allemagne)Tél. : 00 49 3675 422634 0www.spielzeugmuseum-sonneberg.de (en allemand)

■ Le p’tit Musée de la poupée(Longueil - Québec)Tél. : 00 1 450 748 1600www.museedelafemme.qc.ca

Vos souvenirs d’enfance sontprécieux pour vos petits-enfants. Les musées depoupées, qui foisonnent un peupartout, sont une excellenteoccasion de les partager aveceux et de retrouver, à traverscet univers merveilleux, votre âme d’enfant.

Le mondedes poupées: un enchantement

© M

usée

de

la p

oupé

e à

Par

is

Jouir de son jardin et l’aména-ger est de plus en plus agréableà mesure que le soleil s’installe

et que les journées s’allongent. Qu’ils’agisse de planter une haie, d’im-planter un abri, d’amé nager une vé-randa ou d’y garer sa caravane,quelques règles s’imposent.

◗ Je peux y garer ma caravane Vous pouvez entreposer votre cara-vane dans votre jardin à conditionqu’il s’agisse du terrain sur lequelvous avez votre résidence. Si vousdésirez la garer pour plus de troismois sur un autre terrain vous appar-tenant, vous devez effectuer unedéclaration en mairie. Ces règless’appliquent à condition de ne pasretirer les roues et de garder à lacaravane un usage de loisir avec uneoccupation saisonnière.

◗ Se protéger des regardsindiscretsPropriétaire, vous avez le droit declôturer votre terrain. En principe,vous n’avez pas à solliciter l’autori-sation de votre voisin si vous instal-lez votre clôture le long de la limiteséparative de votre propriété. Maisprenez la peine de le prévenir avantle début des travaux, par respect etpar correction. En revanche, établirla clôture à cheval sur la limite desdeux terrains ne peut se faire qu’avecson accord.

◗ Vérandas et abris de jardins, démarches àrespecterEn fonction de la surface envi-sagée vos démarches adminis-tratives ne seront pas lesmêmes. Entre 2 et 20 m2, unesimple déclaration de travaux enmairie suffit. Au-delà de 20 m2,il faut déposer une demande depermis de construire auprès devotre mairie. Pour leur implan-tation, il est nécessaire deprendre en compte les droits devos voisins.

◗ Plantez à bonne distance!Les arbres ou les haies plantésen limite de propriété sont sou-vent sources de conflit entre voisins. • Arbre et arbuste d’une hauteursupérieure à 2 mètres à l’âge adulteseront plantés à au moins 2 mètresde la limite de propriété (clôture) ;• Arbre et haie ne dépassant pas 2 mètres doivent être plantés à aumoins 50 centimètres du terrainvoisin.Attention toutefois, certaines muni-cipalités, copropriétés ou certainslotissements ont pu apporterquelques modifications à la régle-mentation, renseignez-vous.Par ailleurs, tout propriétaire esttenu d’élaguer les branches de sesarbres lorsqu’elles dépassent chezson voisin.

◗ Pas detondeuse le dimanche!

Si vous souhaitez utiliser ton-deuse, taille-haie, tronçonneuse

et autres scarificateurs, respec-tez les plages horaires établies par

votre commune, notamment leweek-end (généralement de 9 h à12 h et de 15 h à 19 h). L’inter -diction peut être totale le dimancheet les jours fériés.

◗ Un chien silencieux a droit de séjourLabrador ou berger allemand, l’ani-mal peut rester en liberté à condi-tion de ne pas aboyer de façoninconsidérée. Les aboiements repré-sentent plus du tiers des litiges devoisinage et sont analysés par la jus-tice comme des troubles anormauxde voisinage dès lors qu’ils sont répé-tés. Attention, vous pourriez alorsêtre condamné à verser des dom-mages et intérêts et à faire cesser letrouble, ce qui risque de ne pas êtrefacile ! Parallèlement, votre animalne doit pas circuler librement endehors de chez vous. ◆

infos pratiquesP a r O l i v i a J a m e t

Avec l’arrivée du printemps, vous débordez d’idéespour aménager votre petit paradis vert. Mais mêmesi le jardin vous appartient, impossible d’ignorer la loi, ni les droits de vos voisins.


■ Le site officiel del’administration françaisewww.service-public.fr


L’art de cultiverson jardin dans les règles

© F

otol

ia


«J’avais envie de rompre l’isole -ment des personnes âgées etde leur montrer qu’elles pou-

vaient encore faire de nombreuseschoses. » Le visage doux, entouré decheveux bruns très courts, CatherineSoulié affiche un demi-sourire quiaccentue encore la douceur de sestraits. Elle a créé son association Col-port’âge en 2008 et propose de jouerle rôle de « passeur culturel au ser-vice des personnes du troisième âge ».Il est vrai que la Lozère, très rurale,se prêtait particulièrement à ce typed’initiative. Son idée est de mettre

en place des ateliers individuels pourmaintenir les personnes âgées en éveilintellectuel et culturel. Ainsi, pourson atelier « Lire ensemble », Cathe-rine se transforme en lectrice et visitepar la voix romans et journaux. Maisce n’est pas tout, elle propose égale-ment des activités manuelles commela mosaïque ou des jeux de mémoirepour encourager l’acuité de personnesatteintes de la maladie d’Alzheimer.Aujourd’hui, elle s’occupe régulière-ment, au rythme d’une ou deuxheures par semaine, de quinze per-sonnes âgées qu’elle couve avec ten-dresse. « Je me sens valorisée car jesuis utile, et une véritable relation deconfiance s’instaure. Je leur apporteun bol d’air et de la bonne humeur. »Elle devient confidente et même par-fois seconde fille, comme chez cemonsieur qui l’attend chaque semaineavec un goûter.

Obtenir des subventionspour continuer

Historienne de formation, la jeunefemme adore aussi qu’on lui racontedes histoires du passé et, à traversson atelier « Écrire ensemble », elleécoute la mémoire de ses protégés.De cette initiative, des petits livretsd’une trentaine de pages ont vu lejour, tel l’histoire du village de Rieu-tort dans les années 1950, racontéepar Élise, une dame de 80 ans. Celivre lui a permis de revoir des per-sonnes qu’elle avait perdues de vuedepuis 60 ans. Enfin, une des initia-tives à laquelle Catherine tient le plus,ce sont les sorties et les visites. Elleraconte avec émotion le souvenirrécent de cette dame qu’elle avaitemmenée au cinéma pour voir Lepetit Nicolas. « Elle a ri pendant toutle film et, après la séance, elle pleu-rait tellement elle était heureuse. C’estça que je veux: faire plaisir! ».Pourtant, aujourd’hui, Colport’âgesouffre d’un manque de subventions,difficiles à obtenir car l’animationn’est pas considérée comme un soin.Le rêve de Catherine serait d’embau -cher pour mettre encore plus de per-sonnes à la disposition culturelle despersonnes âgées et rompre leur iso-lement. N’est-ce pas une missiond’utilité publique? ◆

P a r V é r o n i q u e P i e r r o n

initiatives


■ Colport’âgehttp://colportage.net [email protected]

Lire, écrire, visiter, créerensemble, les quatre ateliersanimés à domicile parColport’âge permettent derompre l’isolement des aînéset de les maintenir en éveilculturel. Une initiative quenous fait découvrir lafondatrice de l’association,Catherine Soulié.

Colport’âge, une passerelle

culturelleDe nombreuses structures, tantnationales que régionales,proposent des aides à domicile.Cependant, celles-ci se limitentpresque toujours au ménage, aux courses, aux soins et auxrepas. De même, dans la plupartdes municipalités, le voletculturel est le plus souvent le grand oublié des initiativespour promouvoir la place desseniors dans la cité. Pour trouverun service culturel, il faut allerdans les Epad ou dans lesaccueils de jour.

La culture du troisième âgeencore négligée©

DR

© D

R

échanges

Comment contacter l’Ircantec?

© Im

age

Sou

rce.

Lors d’un appel,pensez à vous munirde votre numéro de

Sécurité sociale ou devotre numéro de

contrat à l’Ircantec.

• Les adresses■ SIÈGE SOCIAL-ACCUEILIrcantec-Paris – 33, rue Villiers de l’Isle-Adam - 75971 Paris Cedex 20 Pour prendre rendez-vous uniquement :Tél. : 0158509999

■ SERVICES ADMINISTRATIFS-ACCUEILIrcantec-Angers – 24, rue Louis-Gain49939 Angers Cedex 9Tél. : 0241052525

• Le serveur vocal0241052400*

Ce numéro vous permet d’obtenir,24 heures sur 24, tous les jours de

l’année, des renseignements de manièrerapide et automatique grâce au clavierde votre téléphone. Il suffit de vouslaisser guider.

• Le centre d’appels0241052525*

Si un contact téléphonique avec un téléconseiller est nécessaire,

vous pouvez joindre le centre d’appels de 9 heures à 17 heures du lundi au jeudi.

* Tarification en fonction du lieu d’appel.

Rencontres affiliésVotre caisse de retraitecomplémentaire sera présente à la Foire de Strasbourg, du 2 au 13septembre, et à la Foire de Marseilledu 23 septembre au 3 octobre.Venez nous rendre visite pour faire le point sur votre retraite, vousrenseigner sur les aides du fondssocial et découvrir les services que vous propose l’Ircantec. Desconseillers et des administrateursvous y accueilleront.

• Le site Internetwww.ircantec.fr

Sur ce site, vous pouvez:• retrouver l’actualité et des

informations sur votre régime retraite;• consulter une foire aux questions.• découvrir un « espace retraités »;

Dans cet espace sécurisé, vous pouvez:• consulter vos données personnelles;• visualiser vos derniers paiements;• vérifier le dernier montant imposable

de votre retraite;• éditer vos attestations (de paiement;

fiscale…) ou avis de situation;• accéder directement à

mon.service-public.fr pour modifiervotre adresse en ligne.

Renforcement de la sécurité d’accès à votre espace personnalisé

Afin de mieux protéger vos informationspersonnelles, la sécurité d’accès à cetespace privé a été renforcée. Désormais,le code confidentiel demandé est pluslong et vous êtes invité à le rendre pluscomplexe. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ircantec.fr.

Un dispositif d’entraideentre voisinsGarder un œil sur leslogements inoccupés,nourrir le chat du voisin,rester attentifs aux plusâgés en cas de fortechaleur, se sentir envacances même si on nepart pas en organisant desapéros et autresanimations… Voiciquelques-unes des idées àmettre en place dans lecadre de « L’Été des

voisins ». Vous pouvez vousprocurer un kit « L’Été desvoisins » comprenant outilset exemples dans les mairiesou le télécharger sur le site www.voisinssolidaires.frAssociation VoisinsSolidaires 26, rue Saussier-Leroy75017 Paris. Tél. 01 42 12 72 72

Documents

Les Nouvelles de l'Ircantec n°43 - cdc.retraites.fr · Habitat du futur: les promesses de la domotique Dossier P.12 LES PRÊTS DE L’IRCANTEC P.6 RETOUR DES EXPLORATEURS ... chets