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Les personnages du Pays de Fouesnant -

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  • 1. LE MANOIR DU SQUIVIDAN, en Cornouaille Anne Brignaudy1/16

2. Marie-Madeleine Fi-Fieux au Squividan en juillet 1995.2/16 3. Emile Simon, LAmateur (Docteur Philippe Fieux), hsp, shd, 100x73. Clich Anne Brignaudy3/16 4. Emile Simon, Autoportrait, 1941, hsp, shd, 55x46. Clich Anne Brignaudy.4/16 5. Beaucoup dentre vous ont got la quitude du Squividan. Nous avons mme partag plusieurs reprises ces moments uniques de dcouverte de la collection. Dcouverte oui, chaque fois renouvele car en dix annes de travail et de combat acharns, je restais comme au premier jour en tat de perptuel tonnement. A aucun moment mon travail ne fut routine, mais au contraire une mise en apptit quotidienne. En 1991, la maison ddition des Sept Vents contacta mon universit, la recherche dun tudiant spcialis dans larchitecture religieuse et la peinture impressionniste et postimpressionniste en Bretagne, afin de prparer un ouvrage sur luvre dEmile Simon. Mon directeur de thse me proposa de me prsenter lentretien. Il sagissait dans un premier temps didentifier les paysages, villages, lieux religieux (glises, chapelles), costumes, coiffes sur les tableaux et de slectionner les uvres prsentes dans le futur ouvrage la Bretagne ternelle. Le travail devait tre fait avec rigueur et rapidit ; je my engageai avec toutefois le souci de ma thse qui allait prendre du retard. Mais lintrt du travail lemporta. Le jour de la rencontre avec Marie-Madeleine Fi-Fieux tait enfin arriv. Heureuse et reconnaissante du travail ralis, nous nous trouvions une complicit quasi immdiate, allant lessentiel et parlant peinture sans discontinuer. En 1990, le manoir alors non protg, avait t cambriol et Madeleine Fieux savait quil tait important dsormais dtablir un inventaire crit et photographique de lensemble de la collection. Tche monumentale, imaginez plus de 1300 tableaux tudier, dissquer, car il devait tre plus quune simple liste, il tait une trace indlbile du tmoignage du peintre vivant sur son uvre et celle dEmile Simon. Pendant des jours et des jours Madeleine me tlphona pour que je fasse ce travail. En acceptant ma vie basculait, je le sais aujourdhui. Ma premire dmarche fut daller Varennes-Changy, lieu de jeunesse de Madeleine Fieux, pour mimprgner de lunivers quelle chrissait tant. Au cimetire, je notai les dates encore visibles sur le caveau familial; les personnages et les lieux prenaient vie, Goix le Magnifique, tambour de ville, lglise o Madeleine fut baptise, la maison, lauberge, les amis fidles A mon retour, nous nous mettions au travail. Javais tabli un emploi du temps soutenu mais mnageant les forces de Madeleine qui, exalte par la perspective de linventaire, risquait de ne pas faire attention sa sant. Jour aprs jour, nous examinions chaque uvre apposant un numro au dos des tableaux, relevant chacun des dtails inscrits, authentifiant tel ou tel titre de la main du peintre, chaque cachet dexposition, en bref son histoire. Jallais bien des fois sur les routes des cinq dpartements bretons la recherche de tel lieu, chapelle, procession La Bretagne ternelle fut dite et connut un trs vif succs. La couverture mdiatique tait importante et les visiteurs afflurent au manoir. Madeleine ddicaait des livres longueur de journe. Il fallut tablir un jour de visite, le mardi fut retenu (jour de fermeture des muses nationaux). Quel succs ! Jassurai les visites et le soir nous nous retrouvions pour quelques instants au calme avec Corentin Hlias qui veillait fidlement sur Madeleine.5/16 6. Notre travail avanait, je consignai lensemble au fur et mesure dans des registres, ayant bien sr le projet dinformatiser le tout sous forme de base de donnes. Madeleine savait tre rigoureuse et pragmatique ; japprciais notre mthode de travail, toujours merveille par son nergie de femme de 96 ans. Bien des fois nous parlions de peinture en gnral, des mouvements artistiques de ce sicle quelle venait de traverser. Il y eut ce jour merveilleux de la restitution des uvres drobes. Le chef de la brigade de recherche de Quimper me contacta pour assister au retour des tableaux au Squividan. Il fallait tout de suite identifier lensemble avec prcision. Madeleine Fieux, avait fait disposer les uvres sur le sol dans le hall et commentait, avec beaucoup dmotion, ce quelle ressentait. Cette scne avait pour moi valeur de tmoignage : cest ainsi que Madeleine, membre du jury au Salon des artistes franais, slectionnait les tableaux les plus intressants. Une seule uvre manquait malheureusement, lAptre, rcompens au Salon. Aprs une hospitalisation Quimper durant lhiver 1993, Madeleine Fieux rentra CloharsFouesnant, ne pouvant affronter les conditions prcaires dans lesquelles elle vivait ; je dcidai de laccompagner. Equipe mdicale en place, rafrachissement du manoir, le Squividan reprenait un nouveau souffle. Les amis fidles, laide des uns et des autres pour faciliter notre quotidien taient prcieuses dans un rythme de vie soutenu. Mon inventaire tait bien avanc et Madeleine rassure, les choses taient dsormais inscrites pour lavenir. Le futur tait sa grande proccupation. Il fallait aller plus loin. Officialiser lenregistrement des biens du manoir. Madeleine contacta le commissaire priseur de lhtel des ventes de Nantes qui durant lanne 1994, trois reprises, estima lensemble des valeurs du Squividan. Ce fut un travail trs fastidieux mais avec lavancement de notre inventaire, il permettait dtablir les premires fondations de la cration et du fonctionnement long terme dun projet culturel. Le 27 aot 1995, dans laprs-midi, Madeleine assise dans le hall, portes grandes ouvertes et regardant son jardin tant aim, me dit Tu vois lorsque je vois toutes ces belles choses, je nai pas envie de les quitter . Puis le soir aprs une longue conversation sur nous deux et notre parcours commun Maintenant, tu vas tre seule, il faudra tenir ! . Le 28 aot 14 heures, Madeleine steignait chez elle dans une quitude et une srnit sans gales, entoure par son uvre et celle dEmile Simon. Tristesse et bonheur (Madeleine avait pu rester chez elle pour la fin de ses jours) se mlrent, jtais jeune et le combat pour la sauvegarde de la collection ne faisait que commencer. Je compris durant les sept annes qui suivirent la porte des paroles de Madeleine, leur exactitude et vracit. Ctait une passation de mmoire. Je me fixai alors des objectifs prcis pour consolider les fondations du projet : la conservation de la collection ; faire connatre le manoir, son histoire, son architecture ; suivre lentretien du parc afin de ne pas perdre son plan ralis par les artistes ; assurer la scurit en ne quittant que trs peu les lieux. Il tait galement trs important de continuer organiser les visites ponctuelles des groupes, scolaires et autres, sur autorisation du Dpartement dsormais propritaire, de prsenter la collection aux lus et aux personnes intresses par le dveloppement du projet, daccompagner les services techniques, daider la ralisation des tudes e faisabilit, etc.6/16 7. Dans cet tat desprit de collaboration, la conjoncture avait permis de maintenir des conditions de conservation suffisantes, tant pour le muse que pour le domaine. Le conseil gnral du Finistre assurait la prise en charge des frais de maintenance du btiment et du parc. Lors de linventaire, assorti dune mission photographique, au printemps 1999, sous la direction de M. Philippe Le Stum, conservateur du Muse dpartemental breton, je mis la disposition du conseil gnral mes connaissances personnelles sur la vie et luvre des deux peintres. Elles furent galement le point de dpart du travail de lOffice des forts (mars 1999) men par Franois Douguet sur la partie boise du domaine, de ltude de diagnostic (avril 2000) par Serge Carnus, architecte, et du compte-rendu de la visite de latelier de restauration du chteau de Kerguehennec, dirig par Marie Pincemin, au mois doctobre 2000, partir du suivi tabli par mes soins de ltat de conservation de chaque uvre. Lensemble de ce travail constituait une base documentaire fondamentale pour llaboration des tudes de faisabilit. La visite du prsident du conseil gnral du Finistre, le 12 dcembre 2000, restera pour moi un jour de conscration, avec la visite de lensemble de la proprit, de la collection, de latelier. Il tait dsormais important de sunir et de crer une association. Je proposai la nouvelle municipalit de Clohars-Fouesnant , trs motive, de rdiger un rapport sur lhistoire des artistes, des uvres, du lieu, et dexposer les suggestions de mise en valeur du projet du futur muse. Je le remis galement au conseil gnral et la communaut de commune. Les objectifs fixs taient raliss et lorsque je fermai la grille du Squividan pour la dernire fois, un arc-en-ciel lumineux couronnait le manoir.Prsentation du domaine Le domaine du Squividan est situ au cur de la Cornouaille maritime, entre Quimper et lOcan. Il se trouve sur la dpartementale 34, 4 kilomtres de Bnodet, axe touristique des plus frquents de la rgion fouesnantaise. Lintrt de la demeure de matre, et de la galerie qui abrite la collection des uvres dEmile Simon et de Madeleine Fie-Fieux, est renforc par une situation gographique exceptionnelle, capable de meubler lespace culturel relativement modeste entre Concarneau (Ville close) et le pays bigouden (Kerazan en Loctudy, phare dEkckmuhl). Le dveloppement dun ple culturel et touristique en ce lieu animera la rive droite de lOdet. Dautre part, le domaine sinscrit tout fait dans le cadre de lactuelle Route des peintres, jusqu prsent fonde sur la mise en valeur des artistes du XIXe sicle. Le projet offre galement une nouvelle extension gographique de cet itinraire, qui stend dj au Morbihan avec notamment Le Faout.7/16 8. Leffort de maillage touristique diversifi entrepris dans cet espace cornouaillais (dveloppement des stations balnaires, expositions au fort de Sainte-Marine, thalassothrapie), amne dj un flot de touristes motivs. La tendance actuelle tant au tourisme itinrant, le domaine du Squividan permettra de retenir le visiteur tout en sintgrant lactivit touristique grandissante de ce coin de Cornouaille. Indpendamment de la place alloue luvre dEmile Simon et de Madeleine Fi-Fieux dans la hirarchie artistique, un ensemble de peintures considrable existe, qui constitue un tmoignage irremplaable du point de vue ethnologique de la vie rgionale.PLAN GENERAL DU DOMAINE DU SQUIVIDAN N Proprit Hlias8/16 9. Historique du legs Au dcs de lartiste Marie-Madeleine Fi-Fieux, le 28 aot 1995, le domaine du Squividan avec son importante collection est lgu, par testament authentique au dpartement du Finistre qui laccepte la date du 8 dcembre 1997. La clause essentielle du legs est que le Squividan ouvre au public ses collections in situ, comme corollaire la mise en valeur de luvre des deux peintres. La somme de dix millions de francs, qui accompagnait le legs, dont les intrts serviront la gestion des frais de fonctionnement du projet, est lheure actuelle dpose au sein dune fondation Marie-Madeleine Fi-Fieux - Emile Simon la Fondation de France.Les btiments et le parc : Le logis La maison de matre du XIXe sicle puise sa force identitaire dans sa propre histoire. Elle est occupe par des familles qui se sont illustres dans lhistoire de France et de notre rgion, les Kermel, les Verlingue, clbres faenciers quimprois, et surtout les dEstienne dOrves rfugis, ici, pendant la Seconde Guerre mondiale. Lextrieur de la demeure se signale par une dcoration sobre, avec tour centrale et balcon en fer forg. Lintrieur permet de reconstituer le mode de vie et lintimit des artistes, avec la dcouverte des objets familiers qui confrent chaque pice latmosphre qui lui est propre. La prsence de latelier au dernier tage, qui reste ce jour dans son jus (pinceaux, chevalet, outils, chssis, toiles, etc) est le reflet des habitudes du travail commun des deux peintres. Emile et Madeleine y assumrent un rythme de travail soutenu. La grande verrire perce au nord diffuse dans la pice cette lumire froide tant apprcie par les artistes.LE LOGIS ET LA GALERIE La galerie La galerie construite entre 1970 et 1980, attenante lest de la partie ancienne, est difie sur une dpendance agricole qui renferme aujourdhui un intrieur typiquement breton, avec son mobilier (armoires, lit clos, pendule, objets usuels). Lclairage znithal renforce la qualit de la prsentation des uvres la lumire naturelle, comme on le fait aujourdhui au muse du Louvre. La galerie se continue par une partie entirement rcente, comprenant galement deux pices qui font office de rserves.9/16 10. 10/16 11. le parc Squividan est aussi un parc dune superficie de 2 ha 61 ares. Il est constitu dune partie boise compose de feuillus et de rsineux avec un sous-bois de rhododendrons et de lauriers palmes. Massif forestier situ sur le plateau du Drennec , visible de la route dpartementale, il dresse dans le paysage la masse de ses pins majestueux. Lautre partie du parc est un jardin langlaise, compos de massifs de plantes vivaces, azales, hortensias, buisUne collection double Dans cet espace, seront mises la disposition du public deux collections conjointes. Le fonds Emile Simon est constitu de 942 pices, dessins, tudes et tableaux. Le fonds Madeleine Fi-Fieux , moins important en nombre, compte tout de mme 211 pices. A ces collections fondamentales, il faut ajouter diverses uvres contemporaines, en particulier celles de peintres bien connus : Louis Dsir-Lucas, Lucien Simon, Emmanuel Fougerat. Le catalogue montre de toute vidence la diversit des sujets traits, une richesse digne dintresser les ethnologues pour qui ont travaill de manire quasi documentaire Emile Simon et Madeleine Fi-Fieux. Emile Simon est n Rennes en 1890. Trs jeune, il entre lcole des Beaux Arts, poursuivant des tudes brillantes, qui lui permettent dobtenir une bourse pour tudier Paris dans le clbre atelier Cormon. Professeur au Caire en 1913, la guerre provoque son retour en France o il contractera la grippe espagnole. Professeur lcole des Beaux-Arts de Nantes, dont il devient le directeur aprs la Seconde Guerre mondiale, Emile Simon accompagne des gnrations dartistes aujourdhui reconnus. En 1930, devenu professeur de Madeleine Fi-Fieux, une profonde amiti nat entre les deux artistes. Lorsque les bombardements de la ville dtruisent leurs demeures respectives, Emile Simon et le couple Fieux, se replient vers la basse Bretagne, source dinspiration profonde et nouvelle. Les trois Nantais sinstallent dans un premier temps Kervao, entre Quimper et Concarneau, puis, en 1947, se fixent au Squividan, dont la demeure offrait la possibilit de crer un atelier orient au nord, ce que leur refusait la premire installation.11/16 12. Emile Simon, Le quartier de la cathdrale Quimper, hsp, sbd, 61x50. Clich Anne Brignaudy.12/16 13. Emile Simon, Tour Saint-Gunol, aprs-midi, tude, hsp, sbg et sbd, 38x46. Clich Anne Brignaudy.Emile Simon, Tente orange, Concarneau, tude, hsp, sbd, 34x42. Clich Anne Brignaudy.13/16 14. La richesse des paysages, des lumires, le profil de personnages typs sont la source dune vie entirement consacre la peinture. Avec un il vif et humaniste, une touche rapide et juste sur laquelle il ne revient pas, Emile Simon, travaillant souvent sur panneaux de bois, saisit dinstinct le mouvement dune procession, lexpression dun visage, la luminosit de lair. Marie-Madeleine Fi est ne le 23 septembre 1897 Varennes-Changy dans le Loiret, le pays de ses grands-parents. Le talent prcoce de la jeune enfant trouve dans la ralisation des portraits, dj finement observs de son entourage, une premire source dinspiration. A Paris, ses parents linscrivent la clbre Acadmie Julian, dont lenseignement rigoureux ntouffe en aucun cas sa crativit. En 1928, Marie-Madeleine Fi pouse Philippe Fieux, chirurgien dentiste, et sinstalle Nantes. Elle excelle dans lart du portrait, et sintresse aux compositions de bouquets de fleurs ainsi qu la statuaire ancienne dcouverte dans les chapelles bretonnes.Emile Simon, Souvenir de Chopin, 1938, hsp, shg, 130x97. Clich Anne Brignaudy.14/16 15. Madeleine ne manque jamais dans sa gnrosit, dencourager les jeunes artistes, nhsitant pas devenir pour certains un vritable mcne. Ralisant un dsir longuement mri, dans les annes 80, alors que son matre a disparu ( septembre 1976), la matresse des lieux entreprend la construction de cette grande galerie qui abritera lensemble de la collection des deux peintres et les uvres de leurs amis. Lun et lautre auront chacun les plus hautes rcompenses en particulier au Salon des Artistes franais, dsormais rhabilit, et dans de nombreuses expositions rgionales. Emile Simon est, en outre, accueilli aux muses des Beaux-Arts de Rennes et de Nantes.Madeleine FI-FIEUX, Etude de BRETON, 1946, hsp, sbd, 92x72. Clich Anne Brignaudy.Lensemble du domaine et de la collection offre donc un exemple unique de reprsentation de la socit bretonne vue par des peintres une poque encore riche de tradition. Les sujets traits, les attitudes et les habitudes sont le conservatoire inespr dune culture et dune mentalit.15/16 16. Par chance, la prsentation a sur dautres sanctuaires, comme celui de Mathurin Mheut Lamballe, lavantage de lauthenticit inaltre de lenvironnement familier et intime de peintres impressionnistes du XXe sicle. Laspect exceptionnel global dune uvre double dans le lieu matriciel de sa cration devient le point essentiel du dveloppement du futur projet culturel. On suivra les artistes dans leur cheminement artistique, passant du crayon au fusain, de ltude au tableau datelier.La collection, le domaine et le public Se pose, dans un tel contexte, de toute vidence le problme de la prsentation au grand public. Il est dabsolue ncessit de garder lesprit du lieu. La richesse du fonds Squividan permet des expositions thmatiques et chronologiques de ses uvres, grce une palette diversifie haute en couleur : paysages, marines, intrieurs, portraits, scnes de genre, dessins, tudes diverses, uvres de jeunesse et de maturit. Afin de prolonger la prsentation de la collection, on sorientera vers des activits extrieures, telle la mise en place de circuits qui conduiront aux lieux reprsents permettant de mieux comprendre la dmarche des peintres, en saisissant leur inspiration premire. Pour certains sujets, le lien entre peinture, architecture et sculpture devient une mise en valeur supplmentaire du patrimoine finistrien. Dans lavenir, une extension du lieu est envisageable. Le Squividan souvrirait ainsi aux expositions dartistes contemporains. En outre, la cration dun atelier dartiste dynamiserait favorablement lensemble de lactivit culturelle (exemple de l atelier dartistes , install au dernier tage de lhtel de ville de Pont-Aven). Le parc est important, car il fut pour les deux peintres une source dinspiration. On retrouve dans les tableaux et les compositions florales lme qui flotte dans le jardin, la roseraie et le verger, dont on sait que tout fut dessin et conu conformment aux gots de Madeleine FiFieux. Dans cette optique, il serait intressant de dvelopper les thmes emprunts la nature : roses anciennes, arboretum... Un parcours descriptif des arbres et essences rares du parc sera dun grand intrt pdagogique pour le public. Ce projet, tabli conformment aux dispositions du legs Fi-Fieux, doit sinscrire dans une dmarche globale culturelle et touristique du Pays de Cornouaille.16/16