34
JIU/REP/84/7 Les rapports au Conseil économique et social Etabli par Maurice Bertrand Corps Commun d Inspection Genève 1984

Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

JIU/REP/84/7

Les rapports

au

Conseil économique et social

Etabli par

Maurice Bertrand

Corps Commun d Inspection

Genève

1984

Page 2: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a
Page 3: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

TABLE DES MATIERES

JIïï/REP/84/7

Genève, avril 1984

OBJET DU RAPPORT

CHAPITRE I - LA CONTRIBUTION A LA DEFINITION DES POLITIQUES

Documentation du débat général L'étude sur l'économie mondiale Le rapport du CPD Parties analytiques et parties descriptives Rôle du CPD et expertise extérieure Recommandations

Paragraphes

1 - 7

Pages

1

8 -15 14

5 -2 -26

12

21 25

5 5 6 7 10 il

CHAPITRE II - LA FONCTION DE COORDINATION DES PLANS ET DES PROGRAMMES A L'ECHELLE DU SYSTEME

Les rapports du CAC Les rapports intersectoriels Les "COPA" Le rapport du CPC Les réunions CAC-CPC Coordination des analyses et coordination des programmes

Le besoin d'expertise extérieure Recommandations

27 -52 -54 -56 -58 -

40 -45 -

48

51 55 55 57 59

44 47

12 15 15 15 16

17 19 20

CHAPITRE III - LA FONCTION DE PLANIFICATION ET DE PROGRAMMATION AUX NATIONS UNIES

Problème fondamental et difficile L'exemple du CRN Les difficultés de 19 grands programmes Le perfectionnement des instruments de programmation

Recommandations

49 51 55

59

---

_

61

50 54 58

60

20 21 23

24 25

CONCLUSION 63 - 68 27

GE.84-01394

Page 4: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a
Page 5: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 1 -

OBJET DU RAPPORT

1. Depuis 10 ans environ, la "crise" de l'ONU dans les domaines économique et social devient de plus en plus admise comme une si­tuation normale. Alors qu'en 1974» l'Organisation paraissait comme l'endroit où il était naturel de négocier sur les problèmes mondiaux les plus importants- - l'alimentation, l'énergie, les con­ditions du développement en général - en 1984, l'ONU reste un forum de discussions mais n'est plus guère un forum de négociations Le blocage des "négociations globales", les positions divergentes sur le rôle des divers organes de l'ONU, qu'il s'agisse de l'Assem­blée Générale, de la CNUCED ou du Conseil économique et social, ont créé une situation politique extrêmement difficile et chacun se demande par quels moyens il serait possible de la modifier.

2. Dans ce contexte, la "crise" propre au Conseil économique et social, apparue comme un signe avant-coureur bien avant la crise générale de l'Organisation, est le phénomène le plus visible et le mieux étudié. De manière pratiquement ininterrompue, des proposi­tions ont été formulées depuis une vingtaine d'années 1/ en vue de la réévaluation du rôle et des fonctions du Conseil et quelques-unes ont été retenues dans d'importantes résolutions (dont les plus récentes sont la résolution 32/197 de l'Assemblée Générale et la résolution 1982/50 du Conseil). L'année dernière encore, le Prési­dent du Conseil a fait le point sur la question de la revitalisa­tion dans un discours qui fournit une liste de très nombreuses suggestions de réformes possibles (cf. annexe du rapport du Conseil à l'Assemblée Générale).

3. L'hypothèse sur laquelle reposent ces suggestions est qu'il existe un ensemble de problèmes techniques dont la solution est possible en dépit du contexte politique difficile dans lequel ils s'inscrivent. En d'autres termes, les blocages et les difficultés politiques n'expliqueraient pas à eux seuls ni la "crise" du Con­seil ni même celle de l'Organisation. Il s'agit sans doute d'une hypothèse mais elle semble partagée par un grand nombre de délé­gations appartenant à tous les groupes géographiques.

4. Ce qui paraît en tout cas certain, c'est que les difficultés politiques et les difficultés techniques ont un effet cumulatif. Les malentendus et les frustrations se développent tant au sein du Secrétariat que parmi les délégations. Les interprétations de la situation politique conduisent les fonctionnaires dans bien des cas à s'appliquer une autocensure qui n'est favorable ni à la diffusion de l'information, ni au développement de l'initiative, ni à la mise au point de propositions constructives. Les membres des déléga­tions , de leur côté, sont trop souvent confrontés avec une documen­tation non satisfaisante, trop volumineuse, distribuée en retard et ne contenant pas ce dont ils ont besoin, ce qui les conduit à de­mander de nouveaux rapports dans des délais trop brefs, tout en exigeant par ailleurs la réduction de la documentation.

Tj Un rapport du Secrétaire Général du 18 novembre 1965 (A/3109) portait déjà le titre : "Examen et réévaluation du rôle et des fonctions du Conseil".

Les difficultés techniques e t les difficultés politiques s'enchevêtrent dans la crise actuelle de l'Organisation et dans la crise propre au Conseil

Page 6: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

4000 pages risquent d'étouffer le Conseil au lieu de l'informer, ttie révolution dans la con­ception techni­que est nécessaire.

Le problème des relations entre le Secrétariat et les organes intergouveme­mentaux est examiné à l'occasion de l'exercice par le Conseil de 3 fonctions essentielles.

- 2 -

5. Les rapports distribués au Conseil économique et social four­nissent une illustration particulière de ces difficultés et de ces contradictions. Non seulement, en effet, le volume de la documen­tation, malgré les demandes réitérées de réduction, n'a pas décru, puisqu'il atteint pour les deux sessions de 1983, 4000 pages pour les rapports remis au Conseil avant les sessions, 2/ mais sa pré­sentation ne s'est pas améliorée malgré les résolutions et instruc­tions réclamant la concision dans la présentation et l'établisse­ment de résumés. Sa distribution est toujours si tardive que nom­bre de rapports ne peuvent pas être pris en compte dans le débat. Surtout, un examen plus approfondi du contenu des documents montre que la conception de nombre de ces études devrait être totalement renouvelée pour qu'elle puisse être réellement adaptée aux besoins du Conseil. Dans ces conditions, une véritable révolution dans la conception technique de cette documentation serait indispensable pour éviter que le Conseil ne soit étouffé par elle au lieu d'être informé.

6. Ce sont les conditions et les possibilités d'une telle trans­formation que ce rapport se propose d'examiner. En réalité, à tra­vers l'exemple du Conseil, c'est tout le problème des relations entre le Secrétariat et les organes intergouvernementaux qui se trouve posé : s'il était possible de réduire quelque peu les malen­tendus, les frustrations, les difficultés organisationnelles qui empêchent de donner toute son efficacité à leur coopération, un pro­grès important aurait été fait dans le sens d'un assainissement de la situation.

7- C'est ce que va s'efforcer de rechercher ce rapport en exami­nant quelques documents qui ont été choisis en raison de leur si­gnification et de leur importance eu égard à trois des fonctions essentielles de l'Organisation pour lesquelles la contribution du Conseil est particulièrement importante :

a) La fonction de définition des politiques : synthèse, in­tégration de l'ensemble des données économiques et sociales au ni­veau mondial et orientation dans le choix des objectifs et des méthodes pour les gouvernements comme pour les organisations du système des Nations Unies. (Débat général du début de la deuxième session annuelle, pour 1985, point 3 de l'ordre du jour de la deuxième session).

b) La fonction de coordination des plans et des programmes à l'échelle du système des Nations Unies, aussi bien sous l'angle du contenu des programmes que sous celui des mécanismes et des pro­cédures (points 4, 7, 18, 19 et 21 de la deuxième session : "revi­talisation", coopération régionale, activités opérationnelles,

2/ En 1983 : 108 rapports totalisant 3951 pages dans le texte an­glais dont 44 rapports, 1615 pages pour la première session, 64 rapports, 2336 pages pour la seconde. Les documents de session : projets de résolution, "jour­nals", communiqués de presse, comptes rendus analytiques, discours officiels dis­tribués, diverses séries d'informations, représentent de leur côté environ 2500 pages.

Page 7: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 3 -

coordination à l'échelle du système, examens intersectoriels). 3/

c) La fonction de planification et de programmation pour l'ONU concernant les programmes économiques, sociaux et des droits de l'homme de l'Organisation elle-même, et qui semble surtout con­sister en une supervision des activités des organes subsidiaires du Conseil (pour 1983, points 6 à 14 de la première session, et points 6 à 16 de la deuxième session).

CHAPITRE I

LA CONTRIBUTION A LA DEFINITION DES POLITIQUES

8. L'étude de la documentation fournie au Conseil pour le débat général de la 2e session montre bien l'inadaptation des types de rapports aux besoins de l'exercice. Un débat général est sans dou­te une sorte de cérémonie réglée par des traditions bien établies : deux discours d'ouverture (sur le point 1 de l'ordre du jour) du Président du Conseil et du Secrétaire Général des Nations Unies, une succession d'interventions générales s'étalant sur une quinzaine de réunions de la Commission Plénière, 4/ sans possibilité de dialo­gue entre les participants, sans conclusion, puisque aucune résolu­tion ou déclaration générale n'est adoptée (les seuls documents qui subsistent après cet échange de vues sont, outre les comptes rendus analytiques, le résumé présenté dans le deuxième chapitre du rapport du Conseil à l'Assemblée Générale et l'introduction du même rapport dans laquelle ce qu'il convient de retenir du débat est indiqué par le Président du Conseil en son nom personnel).

9. Sans doute aussi les "débats généraux" effectués en 1983 à la Vie Conférence de la CNUCED, au Conseil économique et social et à la Deuxième Commission de l'Assemblée Générale peuvent-ils paraître un peu répétitifs, le débat du Conseil ayant au surplus le désavan­tage d'être situé entre les deux autres. La suggestion de suppri­mer le débat général a même été indiquée par le Président dans la liste qu'il a donnée des mesures envisageables pour la revitalisa­tion. Le contenu d'un débat de ce genre obéit en effet à des con­traintes auxquelles le débat de 1985 n'a pas échappé : thèmes

En dépit des contraintes pesant sur tout débat général et en particu­lier sur celui de 1983...

5/ Ces trois fonctions fondamentales résultent des textes de base (notamment les articles 60, 62 à 66 de la Charte; résolution 52/197 de l'Assemblée Générale; résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a défini le contenu donné à ces fonctions et, dans l'impossibilité de traiter de tout, a privilégié divers sujets aux dépens de quelques autres.

4/ En 1985 il y a eu 83 interventions faites par : 42 Etats Membres du Conseil, 11 Etats observateurs, 2 représentants d'organisations intergouvernementales ré­gionales (Communauté économique européenne et Conseil d'assistance économique mutuelle), 19 directeurs exécutifs d'agences spécialisées, directeurs de grands programmes ou de départements de l'ONU, y compris les secrétaires exécutifs des Commissions économiques régionales, 7 représentants d'ONG, 1 secrétaire d'institut spécialisé, le rapporteur du Comité de planification du développement.

Page 8: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

... des problèmes importants ont été mis en lumière,

et la fonction ainsi exercée de contribution à la recherche de solutions est fondamentale.

- 4 -

répétitifs (conséquences sévères de la crise mondiale pour l'ensem­ble des pays et particulièrement pour les pays en développement, regrets au sujet .de la faiblesse des résultats obtenus par la Vie Conférence de la CNUCED, etc.), rappels descriptifs de la situation économique et sociale en général, interventions consacrées unique­ment à la description d'activités de services ou d'ONG n'ayant que des relations lointaines avec les problèmes importants, etc.

10. En dépit.de ces difficultés, un débat de ce type permet toute­fois, non seulement de faire mieux connaître les points de vue des participants et de dégager les convergences ou les divergences, mais surtout d'identifier les questions qui sont considérées comme fon­damentales par la majorité et même par l'ensemble des participants. Le débat de 1985 a mis notamment en lumière à cet égard :

- les politiques, et en particulier les politiques monétaires, qui devraient être suivies par les gouvernements et par la commu­nauté internationale tout entière pour aider à surmonter la crise à travers la lutte contre l'inflation, les efforts pour faire bais­ser les taux d'intérêt, pour assurer une certaine stabilisation des taux de change, réduire le chômage, résoudre les problèmes posés par la dette des pays en développement;

- la variété des jugements portés sur la politique suivie par le Fonds monétaire international et les possibilités d'étudier et de mettre en oeuvre une réforme du système monétaire international;

- la situation de l'agriculture et de l'alimentation et les problèmes de stratégies alimentaires et de sécurité alimentaire;

- l'illustration par des exemples concrets et précis des pro­blèmes existant dans certains pays et certaines régions, particu­lièrement en Afrique.

11. Dans la mesure où un débat général de ce genre permet de faire progresser, même modestement, la compréhension de problèmes aussi importants et la convergence de points de vue des Etats Membres sur des solutions possibles, il est évident qu'il correspond à l'une des fonctions essentielles confiées par la Charte au Conseil écono­mique et social. Dans ces conditions, il est évident que la docu­mentation fournie au Conseil sur ces problèmes peut avoir un effet déterminant sur l'efficacité du débat : à cet égard, celle qui est actuellement distribuée pourrait certainement être améliorée.

12. Sur le plan formel, la documentation distribuée sous le point 5 de l'ordre du jour - 4 rapports, 5 résumés de rapports et 12 do­cuments, totalisant dans le texte anglais 265 pages - est beaucoup trop volumineuse; 5/ elle est distribuée trop tardivement puisque

5/ La liste des documents est la suivante : L'étude sur la Situa­tion économique et sociale dans le monde (114 p.); le rapport du Comité de Plani­fication du Développement (30 p.); les résumés des rapports des Commissions écono­miques régionales (CER) : CEE 11 p., CEA 6 p., CEAO 6p., CESAP 21 p., CEAL 14 p., un rapport du Secrétaire Général sur le Rôle du secteur public dans la promotion du développement (54 p.), un rapport du Secrétaire Général sur le Nouvel ordre hu­main international, 9 p.; les documents comprenant des extraits de rapports, des communications d'Etats Membres et d'ONG, des projets de résolutions (au total 8l p.). Les rapports de 4 CER : CESAP l6l p., CEA 127 p., CEAO 43 p., CEE 110 p. (au total 441 P-) ont été mis également à la disposition des délégués.

Page 9: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 5 -

d'après les renseignements qui nous ont été fournis par le Secréta­riat, 3 des résumés des rapports de Commissions économiques régiona­les n'ont été distribués qu'après le débat (les 26 et 28 juillet), que les autres rapports ont été disponibles à des dates s'étageant entre le 12 juin (Etude sur l'Economie Mondiale) et le 27 juin (rapport du CPD), soit trois semaines à trois jours avant l'ouver­ture de la session. Un tel calendrier empêche tout examen par les autorités compétentes dans les capitales et,pour la plupart des do­cuments, ne permet même pas leur lecture par les délégués avant l'ouverture de la session. Cette documentation est au surplus un peu disparate (le rattachement au point 3 des rapports sur le rôle du secteur public ou sur le Nouvel ordre humain international ne paraissant pas logiquement s'imposer). Elle ne comporte de résumé que pour une partie des rapports. 6/ Elle est, pour l'essentiel, purement informative puisqu'à la seule exception du rapport du CPD, aucun document ne présente de conclusion ni de recommandations. Mais ce n'est pas seulement la présentation formelle qu'il faudrait modifier pour fournir aux délégués les informations dont ils ont réellement besoin. En fait, c'est la conception même des rapports qu'il est nécessaire de reconsidérer, l'examen de deux des plus importants d'entre eux le montre aisément.

15. L'Etude sur l'Economie Mondiale, 7/ document publié annuelle­ment en vertu de la résolution 118 (II) du Conseil, se présente en 1985 sous la forme d'un document de 134 pages comportant 31 ta­bleaux statistiques d'une page ou deux chacun, sans aucun graphique, sans résumé. Ce document d'importance essentielle par son sujet résulte d'une tradition très ancienne et sa conception d'ensemble n'a pas beaucoup varié depuis l'origine, seul le nombre de pages ayant été réduit. C'est un document essentiellement descriptif. Sur ses trois chapitres (I - Description générale de l'économie mondiale en 1982 - 34 pages; II - Echanges et paiements internatio­naux - 45 pages; III - Croissance de l'économie mondiale - 59 pa­ges),l'essentiel (83% du volume total) est consacré à la description de l'évolution de l'économie mondiale au cours de l'année écou­lée. 87 Seulement 17% du volume du rapport est consacré à des déve­loppements analytiques portant sur les perspectives à court terme, ou sur des analyses de problèmes considérés comme importants, ou sur les leçons à tirer des événements considérés. Ces développe­ments ne sont signalés par aucun signe distinctif au lecteur, qui est obligé de chercher à la fin du chapitre I l'opinion des auteurs

Or la documen- • tation fournie est trop volu­mineuse, trop tardive, un peu disparate, par­tiellement résumée, trop purement informative, sans recannan-dations à une exception près.

L'étude sur l'économie mon­diale consacre 85% de son vo­lume total à des descriptions de situation. Ses parties analytiques sont trop brèves et peu aisément identifiables.

6_/ Les rapports des Commissions économiques régionales font l'objet de résumés ayant de 6 à 21 pages; le rapport du CPD présente ses principales conclusions et recommandations en 5 pages. Tous les autres rapports et notamment l'Etude sur l'Economie Mondiale ne comportent pas de résumé.

7/ Nous désignerons ce document dans le reste du rapport par ses initiales EEM.

8/ Soit 114 pages réparties entre des considérations générales, 37 P-, les pays en voie de développement, 35 P•, les pays développés à économie de marché, 26 p., et les pays à économie planifiée, 16 p. Ce classement typologique en trois caté­gories de pays se complète pour les PVD par une distinction entre les PVD "impor­tateurs et les PVD exportateurs d'énergie.

Page 10: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

Le rapport du CPD, en revan­che, est court, résumé, et contient sur des points mportants des recannandations précises...

- 6 -

sur les conditions d'une reprise durable, 9/ o u a partir de la troisième page du chapitre II, leur analyse critique en huit pages du type de protectionnisme qui est en train de se développer, ou des insuffisances du système monétaire international.

14. Le rapport du Comité de Planification du Développement est en revanche un rapport de synthèse, court - une vingtaine de pages - , précédé d'un résumé de cinq pages et présentant des recommandations. Le texte du rapport lui-même comprend lui aussi une revue rapide (six pages) de la situation économique et sociale en 1982, puis étudie les insuffisances de la coopération économique internatio­nale en passant en revue :

- ce que les auteurs du rapport appellent ressources financières", partie dans laquelle ils conception qui inspire la politique menée par le imposer de "pénibles ajustements" aux PVD, en les un "processus inévitable d'adaptation aux nouvell l'économie mondiale permettant de poser les bases future". "Le CPD préçonise_un rôle anticyclique un nouvel accroissement de ses ressources" (par.

"la pénurie des critiquent la FMI consistant à présentant comme es conditions de de la croissance pour le Fonds et 65);

les mesures (possibles et souhaitables) en faveur des pays les moins avancés et des autres pays en développement à faibles revenus ;

l'amélioration (nécessaire) des informations pour les créanciers et les débiteurs , partie dans laquelle est recommandé de créer un club ou un institut de débiteurs en vue de partager des données d'expérience pratique (par. 85);

- La "nécessité de mettre de l'ordre dans le commerce inter­national";

- "l'examen et la réforme du système international de coopé­ration commerciale, monétaire et financière", partie dans laquelle le Comité propose "la création, sous les auspices de l'ONU, d'un groupe spécial composé d'experts de haut niveau appartenant aux organes et organismes des Nations Unies concernés, en particulier le FMI et la Banque Mondiale, la CNUCED et le GATT, et de person­nalités indépendantes ayant une grande expérience des questions à étudier";

- enfin, la relation entre "coopération, désarmement et déve­loppement".

Le rapport conclut par des considérations sur la "stratégie de développement visant à assurer une plus grande autonomie" aux PVD (coût de la dépendance, options ouvertes aux PVD pour exercer un contrôle et une influence, coopération Sud-Sud).

9/ 13 pages indiquant qu'il faudrait "relancer l'investissement dans les PVD et dans les pays à économie planifiée, soutenir la reprise dans les pays développés à économie de marché, atténuer les tensions financières interna­tionales, améliorer l'environnement commercial, coordonner les politiques macro­économiques, accroître les liquidités internationales, accroître l'APD".

Page 11: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 7 -

15. Comme nous l'avons déjà signalé, le Conseil n'a adopté aucune résolution au sujet des recommandations du rapport du CPD, non plus d'ailleurs que sur les parties analytiques de l'EEM. La décision 1983/177 prend seulement note de ces rapports en même temps que des résumés des rapports des Commissions économiques régionales. On peut dans ces conditions se demander si le type de documentation que nous venons de décrire n'est pas, au moins en partie, responsa­ble du fait que le Conseil n'ait pas pu, conformément à ce qu'il avait décidé lui-même dans sa résolution 1982/50, "formuler des conclusions et recommandations appropriées" à son débat général.

Cette question peut se subdiviser ainsi : - Quelle part devrait être réservée dans les rapports aux

parties purement descriptives? - Quelle importance et quelle forme devraient revêtir les

parties analytiques et les conclusions et recommandations? - Comment faudrait-il répartir, dans la préparation de la

documentation, les rôles respectifs du Secrétariat de l'ONU et des groupes d'experts indépendants spécialisés dans les questions éco­nomiques , tels que les membres du CPD?

16. Avant de répondre à ces trois questions, il nous semble néces­saire de rappeler que les études soumises au Conseil pour son débat général ne sont qu'une partie des très nombreuses études sur les problèmes économiques mondiaux qui sont préparées annuellement soit par l'ONU, soit par le système des Nations Unies, soit par d'autres organisations internationales. On peut citer notamment :

a) Pour le système des Nations Unies :

- le Rapport sur le Commerce et le Développement de la CNUCED (paraissant en septembre-octobre, annuellement, 138 p. en 1983), '

- le "World Economie Outlook" du FMI (mai, annuel, 242 p. en 19&3),

- le Rapport de la Banque Mondiale "World Development Report" (juillet, annuel, 213 p. en 1983),

- le Rapport mondial sur le Travailf du BIT (premier rappofct publié en février 1984),

- le Rapport du GATT (Accord général sur les Tarifs douaniers et le Commerce) "Le Commerce international en 1982/1985" (septem­bre 1983).

b) En dehors du système :

- les "Perspectives économiques de l'OCDE" (décembre, annuel, l8l p. en 1983),

- le Rapport de la Banque des Règlements internationaux (juin, annuel, 188 p. en 1985).

17- Ces rapports contiennent tous d'importants développements des­criptifs de la situation économique mondiale au cours de l'année écoulée, qui font nettement double emploi avec les parties descrip­tives de l'EEM. Le rapport annuel de la CNUCED, par exemple, con­tient chaque année un premier chapitre descriptif de cette situa­tion qui utilise la même typologie de classification des pays et qui fournit à peu près le même type d'informations et de tableaux de chiffres portant sur les mêmes données que l'EEM. Il comprend aussi régulièrement un chapitre très comparable au chapitre III de l'EEM sur l'évolution du commerce international. Le "World Econo­mie Outlook" du FMI consacre lui aussi son premier chapitre au même

...mais le Conseil n 'a pas statué sur ses recoïïïïnandations. Cn peut se de­mander quelle part devrait être réservée respectivement aux parties descriptives et aux parties analytiques assorties de .recommandations.

Beaucoup d'au­tres organisa­tions interna­tionales établissent des documents de même type que l'EEM et décrivant la situation mondiale.

Page 12: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 8 -

sujet et ses autres chapitres à fournir plus de détails sur les mêmes catégories de pays. Le "World Development Report" de la Banque Mondiale pour 1985 consacre lui aussi son premier chapitre à la description de la récession de l'économie mondiale pendant la période I98O-1982. Mutatis mutandis, on trouve des descriptions similaires dans les autres documents cités.

Ils se distin­guent toutefois par leurs parties analytiques...

l8. Ces mêmes documents se distinguent toutefois par leurs parties analytiques; .la nature des analyses et la place qu'ils leur accor­dent varient considérablement. Nous avons déjà indiqué la brièveté des parties analytiques de l'EEM et les sujets qu'elle traite. La CNUCED, en revanche, a choisi chaque année de traiter de sujets différents dans des chapitres spéciaux de son rapport : en 1982, "Les transformations de structures de l'économie mondiale"; en 1985, "La coopération économique entre pays en développement". La Banque Mondiale choisit aussi chaque année un sujet nouveau. En 1985, elle offre dans sa partie II une analyse du rôle de la Gestion dans le Développement. Le rapport de l'OCDE traite traditionnel­lement dans sa partie II de l'évolution de chacun de ses pays mem­bres de façon détaillée. Le rapport du BIT traite principalement des problèmes spécifiques de sa compétence (en 1984, trois chapi­tres sur la situation de l'emploi dans le monde, un chapitre sur l'émigration, les revenus et les salaires, la sécurité sociale dans les pays industriels, etc.). Chacun des rapports recherche donc dans des développements spécifiques une originalité qui correspond à la mission de l'organisation concernée.

19. Il serait d'autant plus important de faire connaître au Con­seil les conclusions qui peuvent résulter des analyses ainsi faites que sur quelques problèmes essentiels les positions de ces rapports sont quelquefois contradictoires. Pour permettre au Conseil de remplir véritablement sa mission, les divergences d'analyse qui existent entre organisations internationales ne devraient pas être seulement mentionnées, mais clairement exposées et expliquées. Elles portent en effet souvent sur le fond des problèmes qui se po­sent à la communauté internationale. Si l'on prend l'ensemble des problèmes monétaires et de la politique du FMI, il est exact que la documentation soumise au Conseil (rapports du CPD, EEM, discours du Directeur du FMI, etc.) n'a pas caché l'existence de ces diver­gences. En revanche, il n'est pas certain que des explications suffisantes aient été fournies par les tenants des diverses posi­tions au sujet d'une réforme éventuelle du système monétaire inter­national ou de la politique actuellement suivie par le FMI pour que la compréhension de l'ensemble de ces problèmes par les membres du Conseil ait réellement pu s'accroître. Or, dans les grands rap­ports précités des diverses organisations, il existe des dévelop­pements qui auraient pu utilement compléter la documentation du Conseil sur ces sujets : par exemple, le chapitre III (par. 171 à 202) du Rapport sur le Commerce et le Développement de la CNUCED; les paragraphes relatifs à la conditionnante et aux relations du Fonds avec les banques commerciales dans le "World Economie Out­look" du FMI (pages 24 à 26), ou les remarques faites dans le Rap­port du BIT sur le Travail dans J-Ï Monde au sujet de la nécessité de protéger les programmes sociaux quand les pays créditeurs et le FMI négocient des accords de rééchelonnement de leurs dettes avec les pays débiteurs (par. 28 et 29).

Page 13: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

.. 8--a- a ̂1 -a- *

% ¿

g a s B a M

"Gil

i O

N

I

rH

•H

3 a*

d o d su a) u +>

d o B

*a>

X

J

a) X

J

+>

d a>

+i

d d)

-P

+)

d <u X

)

,o o ^0

) L

, C

L

•H

3

3 ni

m

•H

td B

rH

•H

a>

03 d o o 3 cd

a) H

d S

H

3 O

«M

d o •H

-P

(d 4

3 d 0

) B

3 O

o x>

(d O

* rH

to 0) 3

a>

t-. •

P

cr«

H

J-. td B

a>

t.

«0 a)

J o CM

o 14 u o <d

.p •H

cd u

•a 3 td

«M

l •H

•a o B

id

d •H

•p

r-l «

H

43

d)

<u s 3

r-l O

>

d d)

0)

t, •H

3 •o \(D

1

.

cd rH

03 •M

o «

M

id rH

,(d

•p •H

td L

, X

I 3 td

«M

r-l 'H

3 cr

Ci)

Ju •H

cd t.

+>

d o o

td L

, td D

, D

. cd

r-l •H

ru r-l

03 d

) r-l

L.

d)

B

•H

L

-P

0)

03 d

) 03

•a a) r-l

43

XI

d

-H

<u d

a*

j o

CL

3 03

0)

•o

<D

S

td «

D

u v<D

d

*d>

bO

d)

L,

'd)

•H

d cd B

d)

d 3

o d o •H

-p C

L tu O

d o o cd 03

03 d cd •o JU

<u

-ri tM

B

d o d

•H

to

-p d <D

B

d

) 3 c

r •H

+

3 03 cd L •a

CD

L •H

3

•a »<u k tu •o 0

) r-l X

I cd m

d 0

) C

L 03 H

X

)

L.

CL

O

03 C

L -H

C

L T

) id

/td to •<->

r-l

"(1) H

T

J

3 -P

o

* t, td

d)

CL

O

3 t,

r-l Cd

CL

CL

cd -

rH

03 4

-i U

•H

3

-P

o C

L C

L •H

L

-P

O

-H

03 cd

d)

<M

•a d

-p d

) d d

) -p

B

d d)

o SU

03

3 CL

H

3 to

cr

43

d 03

tu d

B

o d

) -H

C

L -P

C

L id

rSE

d

) O

>

<M

*a>

d •a

-H

i cd •H

o

v<D

CL

03

03 d

) 3 >

d

) SU

03 d) •o 3 o d

) 03 03 d

) Í4 C

L

cd rH

d)

X)

m

d)

03 t»

rH

cd d cd

03 tu

rH

03 u d

)

>

id u 4

3

/id

03 d

) 3 d d o o

tu rH

C

L •H

t-,

+3

d)

rH

X)

3 o •o -P

d o

tw

•P

d cd 4

3 03

•H

« d)

03 +

3 14

o CL

CL

cd S-.

03 S

-. d

) >

•H

•a 03 d

) rH

d) 3 o

*

d)

o t. id C

L

03 d

) -d

) 03

•H

rH

1 •H

d

•H

«M

v<l) •a

d d>

03 cd C

L

+3

d o 03

d) d «u o d>

3 c

r

a>

o L.

id C

L

43

3 o +

3 L

, 3 03

43

d)

•H

o rH

C

L B

d

)

d)

rH

CL

3 L,

•a id 3 c

r

3 o

43

d d) B

d)

rH

rH

d)

»d>

JU

43 d O

rH

H

d)

03 d O

U

3 X

)

03 d) U

X

) B

d

) B

to d

) rH

43 d o

XJ

03 d o

•H

43

td B

k o

«M

d

•H

03 d

) T

)

d)

>

•H

43

rH

•H

d)

O

d d) L

, L

. 3 O

O

O

rH

d W

d o •H

03 03

•H

S

L,

3 d)

rH

t. •H

rH

C

L S

O

O

O

cd

L,

•H

O

> 3

O

CL

$-, 3 O

1

cd C

L

03 d)

rH

L tu O

cd

rH

CL

B

tu u d

) -o JU

d) hO

id 03

•H

>

d d)

XJ

tu rH

X

» id 03 d «u

d)

o d d)

L,

v<U

«M

*tu L

,

43 d id 03

•H

cd C

M

03 v(U

B

3 03

»d>

L.

03 <

M

d)

L,

XI

tu X

)

L,

id C

L

as

03 •H

xJ d

•H

43 d d>

rH

o 03 X

I id

CL

43

d •H

o 03 tu

XJ «

H

id u cd C

L C

L id w

w

rH

tu X

)

03 d

) >

•H

4

3 C

L •H

J-. O

03 (U

X

)

03 d

) •H

4

3

1 cd u

1 td

•H

60

XI

03 d)

X)

+3

d td 4

3 d tu 03

*d)

tt C

L

03 a>

x

: o

•H

<M

to tu

X)

u cd C

L

3 O

03 4

3 d cd 4

3 to H

X

tu

/td •>-> N

(U

XI

03 4

3 L

. o C

L C

L cd S-,

X

3 cd

d o B

d o

•H

43

td 3

43

•H

03

cd rH

d) X

I

d o •H

4

3 3

rH

o >

*d>

rH

43

d cd S

3 to

••d) $-. 03 tu 4

3 t. id o to d)

43

d)

03 d>

3

d)

rH

XI

B

d)

03 d tu

J 43

d d)

B

d) rH

rH

d

) 3

43

O

td

3

i 3 o

43

43

d id >

3 o C

L

*d>

03 03 tu u

N<D

43 c

•H

SU

3 d)

43

o tu C

rH

tu 4

3 O

d

•H

o o 3 03

03 3

rH

CL

CL

3 o O

3 id d)

XI

d o

d) rH

<M

d) JU

X

I

03 3

rH

CL

CL

3 o o 3 td d

) X

I

tu U

4

3 0

«D

cd

tu

d) c

r x

) •H

x

: d>

C

L rH

43

•H

td t-, t>

tu

XI

d)

o d d>

k -d>

tu »d» u d d>

03 v<P

d d o

•H

+3

d tu B

03 4

3 d d>

B

3 O

o

XI

X

3 cd

03 S-, 3 o Ü

cu L

.

L,

•H

O

>

cd

to L

. 3 O

•o

fl s

B i

9 û S

•§ I g "H C

L

a M

I I

tu cd J-.

43

X

/tu d

3 bO

d) cd

-d)

03 rH

*d

) 03

L

d)

d)

CL

O

d

d)

d) d

L

3 *d>

IM

t,

\d) •H

L

, d (H

03 3

4-3

«u 4

3

g •H

cd

h -

-L

O

XI

3 «M

o C

L 4

3 03

d tu

- CU

4

3 d

) -H

-H

td

.>

43

cd d)

d >

X

J d

)

x:

o d

03 i

d)

d)

03 SU

>

, H

rH

Cd

Cd rH

03 CU

d

) 4

3 J

d d) 03

• »d)

03 L

. d

CL

o •H

4

3 +

3 d>

td

x> d)

d rH

td

xi

•H

d) tu

B

03 S

U

d o

O

tM

o \d

i

d) rH

td

rH

d)

&3 03

03 d

d)

O

rH

"H

CL

4

3 E

03

d)

d)

X

3 d

) o* su 03

td tu

CL

I o 03

J-. d)

CL

B

/d)

d)

rH

rH

x> O

d)

L,

L,

CL

4

3 d

03 O

«u

o rH

03 3

43

03 03

d>

d)

- rH

C

/3

rH

O

•H

d)

L,

3 03 d

)

d) S

SU

03

0) d>

L

, d

rH

CL

d)

rH

tu O

CL

d)

CL

U

d

) 03

3

d) cr

03 03

d)

43

03 0

3 d

)H

m

3

td d)

C

B

03 •H

>

, 4

3 '-

rH

>

. 03

Cd

rH

d)

d cd

03 cd

d 3

cd tu

03 d

d) 03 'H

X

I d)

B

Ï3r

H

se C

L

03 4

3 03

3 03

d)

rH

-H

-J

CL

X

I

43

d •

d o

rH

W

H

CM

S

4

3

to p

d) d

) 4

3 ,d)

03 rH

4

3 C

L n O

C

L S

•H

I d

) 4

3

S •H

•H

-H

CL

O

X

03 d

) 03 3

03 td

43

B

43

3 «U

o O

4

3

•° g 03

H

d)

Cd

03 0

3 4

3 d

) d

*d> d)

-H

B

«M

5)4

3 L,

d id

tu X

I 03

-H

d)

ër

H

Pu

t-, 3

3 X

) 03

d) .

3 03

a" tu •H

43

>H

^

H id

rH

43

o d

CL

d

) _

s td

H

rH

rH

3 03

03 d

) •H

-

M

d) \<u JU

4

3

d) 14

§•

d) cd rH

/td J

03

g •

x)

o 4

3 -

d)

03 •H

-

o X

) \«u 3

k

W

CL

XJ

d)

3 k

W

43

<d)

•¿g cd

CL

u

d)

. ¿

•H

43

43

d)

rH

d)

.3

a

O

43

•H

cd

su

g CL X

I tu B

43

d)

d su

O

H

cd 03

rH

d) o

rH

rH

d)

d)

L,

43

43

<d) d

d) L

43

43

H

<d> cd

tu -

^ d

XI

d) 3

03 3

43

Wr

H'

H

•H

H

Cd rH

O

43

d d

i id

•H

43

O

XI

3 '

H

Cd 03

d)

43

03 03

C

d d) o

o 03

au

>>

C

L

cd tu

J-. rH

cd xi

B

id

43

43

»d) 03

d O

03 B

d) rH

BL

/d

) td

43

CL

03 >

, 03

03 *CU

03 3

0 X

> C

L *d> bO

C

L d

o o

O

rH

o d)

cd s-

rH

43

».? 3

xi

03

tU

vH

B cd

03 03

•H

03 d

d)

d o

o

va>

•H d

43

O

03 d

) id

43

CL

CL d

)

CU

03 X

I 4

3 d

d id

d)

&;

d 8

d)

XI

/id 03

T?

tu v<U

x

) X

I

43

o cd

cd tu

g*

O

03 (H

0

) d

rH

•H

rH

- d)

rH

d)

03 4

3 d

3 O

O

-H

4

3 4

3 id

JU

XI

cd d Cd

03

d)

d) 3

03 xi

cr

3 d)

d)

d)

x)

d d) :_ C

L

<u x>

s-d)

43

d d) 4

3

43

•H

o x

i

43

X

d> *d>

4

3 4

3 d

•g? •H /td

d o o

«2 «u 3 c

r 03 d)

03 o

d 03

d)

43 *a> 3

«M

O

\d)

03 t.

•H

X>

d

) X

) 03 <u

d B

O

/d

) H

rH

4

3 x

i id

O

03 JU

-H

C

L rH

43 "e td

cd bO

3

*a>

o rH

»d>

X

) •

x.S

3 O

td

to

03 tu

d) /id x)

»d> s*

to J-id

tu tu

CL rH

4

3 \d) x

i o

03 cd

L,

•H »a> 4

3

IM

B

B

d tu

tu 03

43

XI

d)

43

-H

rH

d)

d 4

3 d

) d

xi

43

tu d)

S

d) d)

rH

rH

03 rH

-H

O

S-, 3 03

03 4

3 d

•H

O

CL

03 d)

X)

d)

JU

•H

cd

d)

-H

43

v<D

O

3 O

H

gisë

d H

<iu ^d)

x)

B

d o

6=3 •H

-H

4

3 03

g g.

d)

o l 03

d) tu

x) L

d 03 03

o tu

43 d td

43 <o

td 4

3 d

JU

XI

d 03

tu IU

d

) C

L

03 d

d o

o -H

H

4

3 d

id •H

o C

L

H

O

«M

•H

03 d

c td

3 rH

d

) P

-,

o o X

)

\d)

XI

JU

d d)

-H

su va>

to d

) X

I 4

3 d 3

1.

03 d>

1 td C

L

s> 10

0]

g XI

43 d

I 43 o d

-td 03

rH

d

-H

d o

td O

H

43

O

43

<•<!) 03

td 03

x)

tM

m

d) 3

d >

d)

cr

<u x

) to

~

<u id

d) x

i su »<u eu 43

d «u •H

su o

•H *<D

cd

43

x)

d X

3 O

X

O

d

) JU

d)

-d

) SU

X

) to o

cd u

rH

43 d tu

43 B

d)

d)

d o 03 X

I

B2

•H ^d)

d) -H

S

-, -3

O

d

d)

03 <

0 C

L X

) d

) td

5-i

H

d) X

I L

, •H

d

) Id

bO

03 03

03 03

03 •H

d

) d

) 3

O

XI

CL

MD

d

43

H

d)

03 <U

03

O

d «

M

o tu

CJ

43

d)

3 o a.

43

td •H

su 3

41

o *d>

43

J_ o

d)

43

d)

3 03 to

cr d)

3 L

, rH

X

I H

03

-tM

d

) H

43

• d

O

CM

d)

<U

CM

bO

CL

d)

.03

rH

d id tu

X)

3 cr

43

d) SU

rH

d

) X

I X

i B

•H

d)

rH

10

d)

rH

XI

H

03 -

33

CL

d) S

d) »d) x)

to •H

4

3 Ü

d

*a>

d)

L

03 C

L

o CL

03

03 3

•H

¡H

XJ

CL,

XI

id »

-JU

CM

*d> co X

I O

N

•H

rH

S d

o o

O

H

43

d)

3 L

. rH

4

3 O

«

U

03 "0)

43

U

-H

cd cd

SH 0

3 >

CU

03

U

d) 03

•H

d cd bO

SU

03 d

) 4

3 .

/d) c

r L, o d o

• 4

3 •

43

rH

Cd d)

-

g"

d «td

cd 03

rH

d) cd \d) L

H

^d)

SH

d

CL v(U

d)

••d) 03

XI

X)

03 d

d) O

-H

43

XJ

d

d o o cd

td

CM

CU d)

-H

d tu

x)

cd 03

tOC

B

U

O

d)

o c_

)\d)

XI

C

03 d

) _

d^

d)

O

= g o •H

03 d

_ ..

o m

43

n o

43 tu

cd O

rH

X

I \<u

H

<-d) d

xi

43

03 cd

•H

d B

O

d

) 4

3 B

*d>

4

3 d

o X

I 4

3 tu

o S

d)

d) L

03

03

bO U

C

L

43

CL

id

id X

I »<U

03

xi

d o

d

-H

O

43

03 cd X

)

tU

3

- o

d (M

03 tU

IM

SU

X

> S

43

d) 4

3

03 d

) d

)

d) cd

O

rH

d

B

d) B

03 4

3 <

s

td

x? d

td 4

3 X

I d d

) -

B

d)

0) B

C

U

CL

B

o

I rH

-H

2r

H

'd)

Q

rH

•H

3 d)

x) 03

id

d -

o 3

-03

d)

d)

s: O

d

)

^ SU

d

) +

3 u

_ d

) 4

3 03

d

cd <u

O

£H

tu 4

3 rH

d

)

03 0

3 d

d

03 03

43

d)

d)

-H

XI

H

03 d

03 d

) JU

C

L

s CL

03 d

) 03

d) X

I

d)

03 td

XI

I o o d) s-

XI

d d>

CL

03

tu -

5 C

L

rH

O

JU

CL

Id X

)

id d)

03 X

I o

tu cd

-^ d

rH

rH

o id *d>

03

O

43 -

d x

i t,

d>

CL

H

S

W

cd o

cd 3

td o

o •H

03

43

rH

d) o d

- o

=

o d o •H

d)

rH

cd SU

••(U

"H

d

)

d 4

3 x

i

3:3 su tu

d)

03 03

d)

d) O

X

J C

L

XI

E

03 d

) 4

3 X

I O

o d

-S

-, C

L tM

d)

rH

rH

_ d)

-H

d

) S

XJ

03 /d

) 03

43

tu <C

03

XJ

- >

>

rH

03 d

•H

d) 3

o X

) X

J 03 g 3 O

C

L

t. •

3 03

o d

CL

O

•H

- 4

3 d)

cd 43

u d

\<u cd

xi

XJ

"H

d rH

tu -tu C

LX

J

Page 14: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 10 -

l e Oonseil pourrait envisager de confier au CPD des missions plus précises et de lui accorder les moyens néces­saires à l'accomplis­sement de ces missions.

Or, comme le montre la comparaison des contenus du rapport du CPD et de l'EEM, un groupe d'experts indépendants de la qualité et du niveau de ceux qui composent le CPD, dispose de plus de liberté que le Secrétariat pour faire des recommandations. Parlant en leur nom personnel et sous leur propre responsabilité, ils ne sont pas obli­gés de rechercher à tout prix la neutralité que tend à imposer le fait d'appartenir à l'Organisation.

23- Dans ces conditions, le Conseil pourrait envisager de confier au CPD des missions précises, et surtout de lui accorder les moyens nécessaires à l'accomplissement de ces missions. Le mandat général du CPD, défini par les résolutions 1035 (XXXVII) du 15 août 1964 et 1625 (LI) du 30 juillet 1971, est suffisamment large, bien que placé dans le cadre de la planification et des objectifs économi­ques, pour permettre au Conseil de mieux utiliser ce Comité d'ex­perts et ses sous-comités comme un atelier de préparation de son travail en matière d'étude des grands programmes économiques et sociaux. Des mécanismes devraient être mis au point pour dégager à intervalles réguliers la liste des problèmes sur lesquels des dos­siers clairs et complets, contenant des recommandations, seraient soumis au Conseil. Il pourrait par exemple être demandé au CPD lui-même de suggérer le choix de ces problèmes et le Conseil pourrait éventuellement envisager de confier à son propre bureau la mise au point définitive de cette liste et des modalités de préparation des dossiers, en précisant les missions respectives confiées au Secré­tariat et au CPD.

24. Mais, afin que le Conseil puisse utiliser le ou les rapports du CPD et que celui-ci ait les moyens de les préparer, il faudrait prévoir :

- que les sessions du CPD soient aménagées de manière à lui permettre de répondre à des demandes du type de celles qui sont ici envisagées. Ceci peut signifier soit un allongement considérable de la durée de la session de printemps, soit l'établissement de deux sessions dont une en automne, éventuellement complétée par celle des groupes de travail du Comité;

- que la dernière session soit au plus tard terminée le 15 mars, de façon à permettre la publication du ou des rapports au plus tard le 30 avril, laissant ainsi deux mois aux Etats Membres pour les examiner;

- qu'au moins une partie des missions confiées au CPD soient clairement formulées au minimum deux ans à l'avance pour lui laisser le temps d'examiner sérieusement les questions posées;

- enfin, que des crédits budgétaires, prélevés sur les cré­dits de consultants actuellement mis à la disposition du Secréta­riat, soient prévus pour permettre au Comité de rémunérer des tra­vaux ou des études confiés soit à des personnalités, soit à des instituts de recherche appartenant ou non au système des Nations Unies, figurant sur une liste établie par le Comité.

25. Si le type de documentation pour le débat général revêtait la forme que nous venons de préconiser, le Conseil pourrait éventuel­lement s'interroger sur la forme à donner à ce débat. L'expérience de questions-réponses organisée avec les Secrétaires exécutifs des Commissions économiques régionales en 1983 montre peut-être la voie

Page 15: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 11 -

à suivre. Autour des recommandations présentées par le CPD, le débat pourrait, au moins partiellement, comporter des questions po­sées à des personnalités compétentes dans le domaine considéré, directeurs ou secrétaires généraux des organisations du système ou experts indépendants de haut niveau. Un débat de ce genre pourrait au surplus se conclure soit par une résolution, soit par un rapport spécial du Conseil à l'Assemblée Générale.

26. En résumé, les recommandations suivantes nous semblent devoir résulter de l'examen des rapports soumis au Conseil pour l'aider dans son débat général :

Recommandation No 1 - Des mécanismes du type de ceux suggérés au paragraphe 23 pourraient être mis au point afin d'établir suffisam­ment à l'avance la liste et le contenu de dossiers qui pourraient être préparés pour le Conseil sur des questions particulières.

Recommandation No 2 - Le Conseil pourrait, une fois encore, rappe-ler de façon imperative, les conditions de présentation de la documentation : dimensions maximales, existence de résumés. Il pour­rait indiquer aussi que tous les rapports devraient se terminer par des recommandations claires, présentées de façon séparée, sous la forme d'une liste numérotée, et que dans toute la mesure du possi­ble, des graphiques et des cartes devraient remplacer les tableaux de chiffres.

Recommandation No 3 - La forme que doit revêtir le débat général et la formulation de ses conclusions devraient être réexaminées et le bureau du Conseil invité à faire des propositions à ce sujet, ainsi que sur la liste des personnalités qu'il envisagerait d'inviter à témoigner ou à répondre à des questions.

Recommandation No 4 - Le rôle et les conditions de fonctionnement du CPD (nombre, dates et durée des sessions, définition de ses mis­sions, utilisation de consultants) pourraient être révisés suivant les modalités suggérées au paragraphe 24 ci-dessus.

Le Conseil pour­rait aussi envisager une forme différente pour son débat général et pour les conclusions à lui donner.

BEXX3MMANDATIONS sur

- la liste et le contenu des dossiers

- la présenta­tion de la do­cumentation et des recomman­dations

- la forme du débat général

- le rôle et les conditions de fonctionne­ment du CPD.

Page 16: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 12 -

la fonction de coordination rencontre le même type de difficultés.

CHAPITRE II

LA FONCTION DE COORDINATION DES PLANS ET DES PROGRAMMES A L'ECHELLE DU SYSTEME

27. Entre l'identification et l'étude des grands problèmes mon­diaux dans les domaines économique et social et la coordination du système des Nations Unies, la relation est évidente. Si l'on souhaite assurer la complémentarité des programmes, éviter les dou­bles emplois et rendre l'ensemble plus efficace, il faut vérifier que les analyses qui guident l'action sont complémentaires, se proposent les mêmes objectifs et n'entrent pas en conflit. En d'autres termes, la coordination intellectuelle commande la coordi­nation des activités comme celle des procédures et des méthodes. Mais le nombre, la fréquence et le caractère impératif des résolu­tions sur la coordination 10/ démontrent assez qu'aucun de ces objectifs n'est atteint. En fait, la fonction de coordination des plans et des programmes à l'échelle du système des Nations Unies rencontre pour son exercice des difficultés très comparables à celles que nous venons de décrire pour la première fonction.

28. Dans l'impossibilité de tout examiner, nous avons limité notre enquête à deux des points de l'ordre du jour et à quelques docu­ments importants. 11/ Mais cet examen suffit à montrer que la majorité des documents ne sont pas conçus de manière à permettre au Conseil d'atteindre les objectifs que nous venons de rappeler. Aussi semble-t-il nécessaire, non seulement de mettre très sérieu­sement en question la conception de ces rapports et les méthodes qui président à leur élaboration, mais encore de vérifier si les procédures de leur examen par la machinerie inter-agences et inter­gouvernementale ne devraient pas être profondément réaménagées.

29. Ce qui frappe par exemple dans l'examen des rapports du CAC sur les questions de coopération internationale et de coordination, c'est qu'ils ne fournissent pas les informations essentielles qui seraient indispensables au Conseil. Le CAC envoie au Conseil

10/ Notamment, outre les articles 58, 63, par. 2 et 64 de la Charte, les résolutions du Conseil 1622 (LI) du 30 juillet 1971, par- 5; 1768 (LIV) du 18 mai 1973, point III B, par, 9 (b) et (d) et par. 10. Résolution de l'Assemblée Générale 3202 (S.VI) du 1er mai 1974, section IX, par. 3. Résolu­tion (AG) 32/197, partie II relative au Conseil économique et social, par. 5 (b), (c), (d), partie III, par. 16 et 17, partie VI, par. 37, 38, 43 à 45, partie VII, par. 54 et 55, partie VIII, par. 60 et 6l. Résolution (AG) 34/214 du 19 décem­bre 1979, par. 1, 2 et 3. Résolution du Conseil 1982/50 par. (f) et (g).

11/ Les points concernés par l'exercice de cette fonction étaient en 1983 les points 7, 8, 19 et 21 de la 2e session : coopération régionale, acti­vités opérationnelles pour le développement, coopération internationale et coor­dination, examen des questions importantes des plans à moyen terme des organisa­tions du système. Nous n'avons pas traité ici des deux premiers points et pour les points 19 à 21 pour lesquels la documentation fournie comprenait respective­ment 7 rapports (147 pages) et 3 rapports (66 pages), nous avons examiné de façon approfondie seulement les rapports du CAC et du CPC, les études intersectorielles et les "COPA" (analyses de programmes inter-organisations).

Page 17: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 15 -

plusieurs types de rapports : des rapports devenus biennaux sur les dépenses du système des Nations Unies en relation avec les program­mes; -12/ de façon moins régulière, des rapports sur des programmes particuliers (en 1983, par exemple, un rapport sur le renforcement de la coordination des systèmes d'information); enfin, des "rap­ports d'ensemble annuels" (celui de 1983 porte sur la période 1982-1983).

30. Les rapports "sur les dépenses du système des Nations Unies en relation avec les programmes" ont une structure qui n'a guère varié depuis de nombreuses années. Ces documents fournissent des tableaux de chiffres sur les dépenses de toutes les organisations du système par source de fonds et par secteur. Ils permettent de • suivre les évolutions de ces chiffres de biennium en biennium. Ces renseignements purement statistiques sont indispensables ; on peut seulement regretter qu'ils n'incluent pas les organisations finan­cières du système des Nations Unies. Les rapports portant sur des questions particulières, tel celui fourni en 1983 "sur le renforce­ment de la coordination des systèmes d'information dans le système des Nations Unies" (E/1983/48 du 28 avril 1983) ont le mérite d'ap­porter des précisions sur des questions posées par le Conseil. 13/

31. Les "rapports d'ensemble annuels",qui pourraient être les do­cuments les plus importants, ne sont en fait que des sortes de catalogues descriptifs des activités du CAC pendant la période annuelle précédente. Celui de 1983, par exemple, (E/1983/39 du l6 mars 1983) explique que le Secrétaire Général des Nations Unies et tous les membres du CAC ont des buts convergents, aussi bien sur la nécessité "d'aboutir à la cohérence et à la complémentarité de l'action" des organisations, qu'au sujet des caractéristiques de la crise mondiale actuelle. On y apprend aussi que le groupe de tra­vail sur "les objectifs à long terme de développement" a noté la continuation du ralentissement de la croissance au cours de l'année 1982 et a conclu que "la première moitié de la troisième Décennie du développement serait davantage une période de stagnation que de développement". Sur la gestion des activités de programmes, le do­cument fournit la liste des études inter-organisations en cours de préparation, indique que les consultations préalables sur les plans et programmes de travail ont été faites aussi systématiquement que possible, regrette qu'une étude d'ensemble sur les objectifs et les plans des organisations du système demandée par le Conseil par sa décision 198l/l8l n'ait pas été achevée, fournit l'indication des Conférences en cours de préparation. Sur les questions opération­nelles, le document publie en annexe un texte sur les "défis et contraintes" concernant ces activités, explique qu'il est trop tôt

L'examen de quelques docu­ments et notam­ment des rapports du CAC suffit à montrer gu 'ils ne sont pas conçus pour permettre au Conseil de con­trôler la coordination des activités, des analyses ou des procédures.

Les "rapports d'ensemble annuels" sont des catalogues descriptifs destinés à convaincre les Etats Membres que la coordi­nation fonction­ne bien.

12/ Ces rapports sont devenus biennaux à la suite de la décision 198O/IO3 du cTfévrier 198O; il n'en a donc pas été fourni en 1983; nous les mentionnons ce­pendant en nous référant au dernier paru au moment de la rédaction de ce rapport, le document E/1982/87 du 28 juin 1982.

13/ Ce dernier document faisait suite à un premier rapport remis en 1982 (E/1982/ 85), en réponse à une résolution 1981/63 par laquelle le Conseil avait demandé au CAC de revenir sur sa décision de mettre fin aux fonctions du Bureau Inter-Organisations. Le Conseil s'est contenté de prendre note de ce rapport, qui a essentiellement pour objet de présenter le programme de travail prévu pour le Comité Consultatif pour la Coordination des Systèmes d'Information (CCCSI).

Page 18: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

Les analyses intersectoriel­les fournies en 1983 sur les questions de population et sur les problèmes d'alimentation et d'agricul­ture restent sans conclusion ni recommanda­tions.

- 14 -

pour porter un jugement sur le rôle des "coordinateurs résidents" comme l'avait demandé la résolution 37/226 de l'Assemblée Générale, enfin, conclut par une citation du rapport du Secrétaire Général sur l'activité de l'Organisation pour rappeler que l'on peut "gar­der un sentiment d'optimisme" sur les moyens dont "nous disposons potentiellement pour résoudre une grande partie des principaux problèmes qui se posent à l'humanité". Il s'agit donc d'un docu­ment de pure information, essentiellement destiné à convaincre les Etats Membres que tout va pour le mieux dans le domaine de la co-, ordination.

32. Aux rapports purement descriptifs que nous venons de résumer s'ajoutent diverses sortes de rapports traitant de la coordination au niveau des secteurs. Outre un document concernant les "Ressour­ces minérales" qui sera analysé au chapitre suivant, le Conseil a reçu en 1983 deux rapports de ce genre sous le point 21 de l'ordre du jour : E/1983/99 du 17 juin 1983 sur l'alimentation et l'agri­culture, et E/I983/IOI du 15 juin 1983 sur les questions de popula­tion. Ces deux rapports sont essentiellement descriptifs. Ainsi, le rapport sur la population, après avoir indiqué qu'il ne traitera que des activités des organisations le plus directement intéressées par le problème afin de rendre ce document "aussi concis et orien­té vers l'action que possible", se borne à décrire les tendances et les politiques de population depuis 1974 dans une première par­tie, puis à fournir dans la deuxième une succession de résumés de programmes de population contenus dans les plans à moyen terme 1984-1989 pour l'ONU, le Fonds de la Population, la CNUCED, les Commissions économiques régionales, l'OMS, la Banque Mondiale, l'OIT, 1'UNESCO et la FAO. Il n'aboutit à aucune conclusion ni aucune recommandation, et l'on voit mal, dans ces conditions, com­ment il pouvait se prétendre "orienté vers l'action". 14/

33. Le rapport sur l'alimentation et l'agriculture est de la même veine bien que plus long (40 pages au lieu de 23 pour le précé­dent). Il présente lui aussi une description des plans à moyen terme ou programmes des principales organisations travaillant dans le domaine concerné : la FAO, le PAM, le Conseil Mondial de l'Ali­mentation, la Banque Mondiale, le FIDA, le PNUD, le PNUE, 1'UNESCO, l'UNU, etc. Une différence dans la présentation par rapport au document précédent est que ses descriptions, au lieu d'être faites en une seule fois, sont décomposées suivant un plan qui distingue la production agricole (5 paragraphes), la sécurité alimentaire (3 paragraphes), le commerce des produits agricoles et alimentai­res (2 paragraphes). Mais le fait que ces descriptions soient dé­composées en 10 paragraphes au lieu d'être faites globalement à la suite les unes des autres ne change rien à la nature de l'exercice. Il est vrai que le document se termine par quelques paragraphes de "conclusion", mais ils consistent essentiellement à rappeler la gravité de la situation alimentaire, l'insuffisance de l'assistan­ce extérieure aux pays en voie de développement, l'importance qu'il faut attacher à la "sécurité alimentaire mondiale", l'absence de progrès dans les négociations intergouvernementales sur les problè­mes du commerce et de la stabilisation des prix. En d'autres

14/ Ce document est au surplus curieusement précédé sur sa premiè­re page par un texte encadré de sept lignes qui s'intitule "Résumé"; ce texte n'est que la reproduction du premier paragraphe du rapport lui-même qui est inté­gralement répété page 2 et qui, de toute manière, n'est pas un résumé.

Page 19: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

-15 -

termes, la conclusion ne porte en aucune manière sur les modalités de coordination entre les organisations du système, ni sur les méthodes qui permettraient de l'améliorer.

34. C'est dire que, dans les deux cas, ces "examens intersecto­riels" des plans à moyen terme des organisations du système, insti­tués par le paragraphe (f) de la résolution 1982/50, sont, dans leur conception actuelle, pratiquement inutilisables par le Con­seil. On sait qu'en ce domaine des analyses inter-organisations, un autre type d'études, les "analyses de programmes intrasectoriel-les", plus connues sous leur si'gle anglais de "COPA" ont plus d'ancienneté et d'expérience puisqu'elles ont été instituées en août 1977, par la résolution 2098 (LXIII) du Conseil et par les dé­cisions de la réunion commune CAC-CPC de 1978 : il y avait été pré­vu que les "COPA" devaient fournir une "analyse de l'état actuel de la coordination plutôt qu'une simple description des activités"; elles devaient être "analytiques par nature" et contenir "des re­commandations pour l'action". A cette fin, elles devaient avoir quatre sections principales, l'une traitant de la problématique, la seconde des activités en relation avec la problématique, la troi­sième de l'état actuel de la coordination, la quatrième devant pré­senter les conclusions de l'analyse. 15/

35. Dans l'ensemble, bien que les "COPA" aient tenté de suivre ces indications, présenté des analyses intéressantes de ce que le Système accomplit dans les domaines étudiés et abouti à quelques recommandations, elles n'ont malheureusement conduit qu'à une sorte de dialogue de sourds entre le CAC et le CPC. Le CPC n'a cessé de répéter l6_/ depuis 1978 que ces documents "avaient des points faibles dans leur conception et leur méthodologie", que "les plus grands efforts devaient être faits pour assurer une coordination efficace", que "les progrès dans la coordination et l'harmonisation étaient extrêmement limités", que "les rapports ne fournissaient pas les analyses en profondeur que le CPC espérait obtenir", que "les programmes devraient être analysés d'une façon critique en relation avec les mandats fixés", que des efforts devaient être faits pour "identifier les lacunes ou les doubles emplois et véri­fier l'efficacité des procédures de coordination". Il est donc certain que des efforts considérables restent à faire pour conférer à ces documents une plus grande efficacité.

36. Comme les citations qui précèdent viennent de le montrer, le CPC, auxiliaire spécialisé du Conseil et de l'Assemblée Générale dans le domaine de la coordination, a veillé depuis des années à mettre au point les mécanismes du cycle de planification et ceux de la coordination du système des Nations Unies. Son rapport annuel est le seul document qui, chaque année, apporte au Conseil et à l'Assemblée Générale les conclusions à la fois critiques et

Pour ce type d'étude, comme pour les "COPA", en dépit de quelques ana­lyses intéres­santes, un "dialogue de sourds" semble s'être institué.

15/ La liste des "COPA" établie depuis 1978 est fournie dans le document ACC/ 1983/PG/ll du 23 septembre 1983 ; elles ont traité de la coopération économique entre pays en développement, des systèmes d'information, de la science et de la technologie, de l'énergie, du développement rural, de la jeunesse, de l'adminis­tration publique, des questions de la mer.

16/ Rapport ACC/1983/PG/ll précité; voir notamment la colonne "Commentaires et recommandations du CPC" dans son tableau No 1.

Page 20: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

Le rapport annuel du CPC est le seul document qui présente au Conseil des conclusions à la fois criti­ques et constructives.

Mais en matiè­re de coordina­tion, le CPC est dans la même situation que le Conseil; les rapports qui lui sont fournis ne ré­pondent pas à ses besoins; en conséquence, la part faite par le CPC aux reconmandations rappelant ses demandes anté­rieures et donnant des prescriptions méthodologiques se développe aux dépens des recommandations de substance.

- 16 -

constructives en ces domaines. Le rapport de 1983, par exemple,17/ portait notamment sur l'examen d'une "COPA" (Questions de la mer), de deux études d'évaluation (Activités de coopération technique de l'ONUDI dans le domaine des manufactures, Département de l'Infor­mation publique), des rapports du CAC (analysés aux paragraphes 30 et 31 ci-dessus), de quelques chapitres du budget-programme, de questions concernant la reformulation du plan à moyen terme I984-1989, et de trois problèmes méthodologiques importants : la rédac­tion des Règles gouvernant la planification, les aspects program­matiques du budget, la surveillance de l'exécution et les méthodes d'évaluation, le renforcement de la capacité des unités et systèmes d'évaluation des Nations Unies, les procédures pour les exposés sur les conséquences programmatiques des décisions de l'Assemblée Générale. Le plan systématique suivi dans le rapport pour chacun de ces points comprend une introduction exposant le problème, un rappel rapide de l'essentiel de la discussion et des conclusions et recommandations formulées généralement de façon très précise.18/

37. Mais en matière de coordination, le CPC se trouve dans la même situation que le Conseil ou l'Assemblée Générale : il est seulement le premier à recevoir les mêmes rapports du CAC ou les "COPA" et il dispose de plus de temps pour les examiner en détail et formuler à leur sujet des recommandations. Mais, comme nous l'avons vu au paragraphe 35, les conclusions et recommandations que ce type de rapport lui permet de formuler sont pour l'essentiel des rappels de demandes antérieures concernant la nature même des analyses ou de nouvelles prescriptions méthodologiques. Ce type de recommandation a même tendance à remplacer les conclusions de substance. Or, si en matière de planification, de programmation et d'évaluation, des progrès méthodologiques ont été possibles et continuent de l'être, grâce au perfectionnement progressif et con­tinu d'instruments tels que le plan à moyen terme, le budget-programme, les rapports sur l'exécution du programme et les rap­ports d'évaluation, en revanche, en matière de coordination, les instruments disponibles, ou bien ne sont pas soumis à un contrôle direct des organes intergouvernementaux, comme les procédures de planification communes, ou bien quand ils le sont (comme les "COPA"-), se sont révélés difficilement perfectibles.

38. Ces difficultés sont confirmées par le malaise et par l'in­quiétude ressentis depuis longtemps au sujet de l'inefficacité, on peut même dire de l'inutilité, des réunions communes CAC-CPC. Le

17/ A/38/38 (Partie I du 14 juin 1983). Nous ne parlons pas ici de la Partie II de ce document, qui n'a été établi que le 26 septembre 1983 (deuxième partie de la 23e session du CPC, 29 août-12 septembre 1983) en raison du retard dans la production du budget-programme et n'a donc pas pu être soumis au Conseil en 1983.

18/ Par exemple, en ce qui concerne l'examen des règles de plani­fication, le Comité a formulé lui-même pour une dizaine d'articles, les correc­tions et modifications qu'il demandait d'apporter au texte proposé par le Secré­taire Général. Ce type de présentation des recommandations facilite grandement le travail du Conseil et de l'Assemblée Générale. Les recommandations du rapport du CPC ont été approuvées par le Conseil dans sa résolution 1983/49 et par l'Assemblée Générale dans sa résolution 38/22?.

Page 21: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 17 -

rapport (E/1983/98) des Présidents du CPC et du CAC sur la réunion commune des deux organes en apporte la démonstration. La réunion commune des 4 et 5 juillet 1983 a consacré une partie de son ordre du jour à discuter justement du problème de l'amélioration de l'efficacité de ces réunions. La discussion a dégagé un accord sur la nécessité de ménager un délai "de six mois minimum entre le moment où un sujet est choisi et la date de réunion, afin qu'on puisse établir la documentation nécessaire et inventorier les questions cruciales à débattre" et sur celle de "prévoir systéma­tiquement un suivi de la discussion lors d'une réunion ultérieure pour veiller à traduire par des actes les résultats des délibéra­tions".

39. Mais, en dehors de ces problèmes de procédure qui ont fait l'objet de multiples suggestions, la discussion a aussi montré que, pour de nombreuses délégations, c'était les objectifs mêmes de ces réunions qui devraient être mieux définis. On a par exemple sou­ligné que "l'objet des réunions en question n'était pas de passer en revue les activités des différentes organisations des Nations Unies individuellement, mais d'examiner les travaux de ces organi­sations dans le contexte des travaux du système de l'ONU dans son ensemble". On a aussi parlé de "la trop grande généralité des thèmes choisis" et suggéré que les thèmes soumis aux réunions com­munes "devaient être les mêmes que ceux étudiés antérieurement pendant l'année par le CPC". Ces remarques confirment à nos yeux que les problèmes de fond qui se posent aux réunions communes CAC-CPC sont exactement les mêmes que ceux qui se posent au CPC, au Conseil et à l'Assemblée Générale en matière de coordination. Les paragraphes qui suivent tentent d'en résumer la substance.

40. Les efforts déployés depuis de nombreuses années, notamment par la création du CCQS, par la tentative d'harmonisation de la présentation des budgets-programmes et des plans à moyen terme, par les recherches en vue de la "planification commune", par la création de PPCO, par celle du groupe de travail sur les objectifs à long terme, par l'institution des "COPA", par le prolongement des sessions du CPC, etc., ont sans doute permis quelques progrès, au moins formels, dans le sens d'une meilleure coordination des pro­grammes et des activités du système des Nations Unies. Mais ils ont aussi permis de mieux mesurer l'importance des efforts qui restent à faire. Or ces efforts sont considérables, qu'il s'agis­se de la coordination des analyses ou de celle des programmes et des activités.

41. Comme nous l'avons déjà mentionné dans notre chapitre I, il est clair que des divergences très sérieuses d'analyse séparent les diverses organisations du système des Nations Unies. Il serait difficile d'affirmer aujourd'hui que la CNUCED et le FMI, par exemple, ont la même conception des conditions du développement, ou qu'en dépit de leurs convergences à la Conférence d'Alma Ata sur les soins de santé primaires, l'OMS et 1'UNICEF partagent aujour­d'hui la même conception des méthodes de santé dans les pays en développement, ou que les thèses sur la sécurité alimentaire de la FAO sont partagées intégralement par le Conseil Mondial de l'Ali­mentation.

42. On pourrait multiplier les exemples, mais il est clair qu'en dépit des résolutions qui montrent l'acceptation générale par la communauté internationale de l'idée que le développement est un

Les réunions comunes CñC-CPC souffrent exactement des mêmes difficultés.

Les efforts déployés en vue d'une meilleure coordination ont surtout permis de mieux mesurer l'impor­tance de ce qui reste à faire.

Des divergences très sérieuses d'analyse...

Page 22: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

. . . e t de sérieuses difficultés s'opposent à la définition d'une approche cornnune.

La division par secteurs des diverses organisations explique sans doute cette situation.

Les Etats Membres vou­draient pouvoir vérifier que la coordination des programmes et des activi­tés évite les doubles emplois, les lacunes, les déperdi­tions de ressources.

Pour obtenir les informa­tions nécessaires,.

- 18 -

problème qui exige des réponses multidisciplinaires et intégrées ("approche intégrée du développement", "développement rural inté­gré", etc.), les diverses agences du système des Nations Unies sont loin d'avoir une philosophie, une vision ou une approche commune des problèmes à résoudre. En matière de financement des activités opérationnelles, le dialogue entre pays donateurs et pays bénéficiaires sur la nature des problèmes auxquels il con­viendrait d'apporter le plus d'attention n'a pas réellement eu lieu, les décisions de financement étant prises en fait séparément pour chacun des Fonds opérationnels (PNUD, FNUAP, UNICEF, etc.). Il n'est même pas certain qu'à l'intérieur d'une même organisation il y ait concordance de vues entre le personnel du siège et celui du terrain, ou entre les divers départements qui s'occupent de problèmes différents mais connexes.

43- Une telle situation n'a rien d'anormal puisque le système a été conçu sur une base "fonctionnaliste". Mais c'est justement l'objectif de la coordination que de compenser les inconvénients de cette division du travail entre secteurs et entre spécialistes de diverses disciplines, en tentant de réduire les divergences, de faciliter une meilleure compréhension mutuelle et de définir une approche aussi commune que possible. Il serait par exemple impor­tant de s'assurer qu'il y a bien cohérence entre les politiques préconisées pour le développement industriel et pour le développe­ment agricole, ou entre celles concernant le développement de la science et de la technologie et celles relatives à l'emploi. 19/

44. L'animation et le contrôle, par les organismes intergouverne­mentaux et en particulier par le Conseil, de la coordination des analyses est une condition préliminaire de la coordination des programmes et des activités. Sur ce second point, les préoccupa­tions des Etats Membres concernent l'existence possible dans la conception et l'exécution des programmes et des projets, de dou­bles emplois, de contradictions, de lacunes ou simplement d'une insuffisance de coordination dans l'espace et dans le temps, con­duisant à des déperditions d'efforts et d'argent. Nous avons vu que ni les rapports du CAC, ni les "COPA", ne permettaient d'ef­fectuer ce type de contrôle. Or, le problème de la coordination des programmes et des activités est trop sérieux pour qu'il reste encore longtemps acceptable, que les organes intergouvernementaux qui en sont chargés continuent, en dépit de leurs demandes réité­rées, de ne pas recevoir le type d'informations dont ils ont besoin.

45- La réponse aux problèmes ainsi posés ne se trouve pas dans la répétition régulière des mêmes demandes. En fait, la raison véri­table de toutes les difficultés rencontrées est qu'il n'est pas possible de demander aux Secrétariats de l'ONU et des autres agen­ces du système de se critiquer eux-mêmes. Les efforts qu'on leur a demandés depuis de nombreuses années pour assurer une meilleure coordination sont importants. Les Secrétariats ont répondu à cette demande notamment à travers les travaux du CCQS, les recher­ches sur les objectifs à long terme, les échanges de vues sur la conception des plans et sur l'harmonisation des présentations

19/ Ce genre de contrôle est exactement celui qui est préconisé par l'article 62, paragraphe 1 de la Charte.

Page 23: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

1

ON

r

H

to 4

3

td 4

3

H 3 to

"<u &, to d)

XI

3 d d) 4

3 X

J o

•H

03 d

•H

cd

43

c o 03

rH

•H

3 .

cr

43

d CU

S

•H

43

to d)

03 rH

H

03 d

) C

•H

id

43

"d) bO

X

J 3

XI

8Î 8 cL

...le re à une e% t

J-, -

H

03 U

d

) X

J

d

d) d

) 3

J-.

JU

Id

43

O

d)

O

Id rH

4

3 rH

H

bO

CL,

d)

- rH

"d

) O

"tt)

H

"0>

rrj 4

3 3

B

4

3 rH

d) <

o

cr

id

tu

X)

o

- O

d)

03 X

J

XI

43

k

d)

«fl

JU

3

3

d)

d)

td tu

c

r 3

o

CL rH

H

>

-H

43

d)

IM

4

3 d

) H

d

4

3

IM

d Q

t,

d)

d

o

d) o

cd -

03 03

03

rH

03 •

d)

d

-H

td X

3

o

cd

c

IM

3

t> -H

«M

Cd

Cd

43

03

CL

03

43

d

) C

d "H

rH

d

X

J X

I 4

3

03

•H tu

d

td tu

-

B

03 id

03

43

3 d) 4

3

a

-H

c

r c

d

B

d)

3

t. -H

O

U

X

) rH

d

) O

O

4

3

O

Cd >

C

L tu

<d) $-, 1 c ,

extérieu la seule solution

i d id

<u 03

43

"tu

• cd

1,0

3

H

CL

d)

L

CU rH

Id

L

, X

J 4

3

td "d>

43 3

L

d c

r o

OL

D

td to

~

S

O

d)

3

U

J-, X

) P

L,

CL,

03 JU

"-//d

) 3

s- d)

d 4

3 -H

o

su

•H

03 "d)

43

43

43

cd

su

c

d O

-H

•H

<H

-•O

«H

H

S- d)

o-

/td

o X

) O

d)

d) 3

td rH

c

r B

3

S

- -

CL rH

X

I H

S-,

O

03

XJ

O

bO

d)

03

03

d S

. T)

1)

fi 11

d

) X

) -H

X)

43

43

S

-, O

3

03

d

H

L,

rH 4

3

d) -H

d

d)

"tu

d)

rH

d)

rH

tO 4

3

3

43

03

H

d) X

I S

tO

d)

d O

t.

d) rH

43

Cd

O

u

0) hO

43

IM

d)

L.

G

H

3

to o

d)

d)

3

cr

d) 4-3

XJ c

r rH

X

H

d

XI

3

td 4

3

d

-H

id id

x:

d

o

id

tU

3

d)

H 4

3

hO d

O

H

43 JU

•H

o

to

cd cd

tu

rH

-H

I_

3

O

bO

03

03 4

) 4

3

"CU

03

tU

4

3

H

43

d

tu

d

tu

to 03

L.

td

S

d)

d C

L bO

U

d)

o a

I- d)

d

rH

d H

O

C

L 3

H

E 43

tU

tU -H

X

I 03

L,

d o

43

d)

O

d)

43

d

3

to 3

td

d) S

d

d)

a o

c

td -H

3

S-, 4

3

-bO

cd

X

I o

"tU

c s-

d

CL, o

o

•H

03 Id

43

d)

03 çd

X

J a

03 H

d

-H

d

o 3

cd

•H

CL

4

3 d)

d>

td T

J 4

3

O

43

•H

"d) d

) «M

4

3

O

03 d

)

o d td

43

03 •

H

03

"d)

S-,

03

d) X

I

tu su o o d tu

d) u

43

d o o d tu u

43

d)

"d) J-,

43

d o o d d) JU

43

d d) B

d) 03 3 d) C

3

tu d>

H

t,

- rH

3

L,

d)

1 d)

•H

"CU

td

-H

03

Í-. 4

3

U

03 "tU

"d

) 3

"tU

t.

43

"d

) 4

3

O

X

L,

d

tu d

) o

to

d)

rH

43

03

O

03 d

) 03

>

tt) •H

X

J d

) 3

d)

43

CL d

03

d

3 "<U

cd

d) 43

XJ

03 JU

-H

d

•H cd

d

tu

L C

L 3

C

L

CL

"d>

d) 03

03

X

) t,

-H

tu

d

43

O

rH -H

d

«M

d

) 03

d

) Cd

d)

03

d) rH

4

3 -H

rH

3

4

3

rH

/Id

O

S-,

d)

43

d

) 4

3 d

) P

. "d)

03 X

d)

H

d

d)

d <M

td

3

H

xl

d)

.- >

d

3 H

03

3

cr

>

d)

x) /td

JU

43 O

3

-H x

: 03

O

O 43 L,

CL, 03 "d

) 3

B

O

d) O

«

rH

03 d

) 03

rH

tt) L

. d

) d

) X

) >

- tu

•H

3

d rH

>

cr

o

•H

L,

43

43

4

>

Id

d -H

cd

CL

d)

cd

u

E

L

O 4

3

d) X

I -H d

) B

3

rH

d) «u

cd "tu

«o

X!

rH

id B

JU tM

B

4

3

43

cd cd

X

rH

- H

0)

-H T

) (U

03 4

3

cd •H

S-, td

43

"0>

L,

o d) co

03 tu o

/cd

1 d o o

•H

O

•H

O

d O

XJ

03

d) a B o 03

03

3 o d

43

d d) X

J "tu o

"d) u C

L

d)

S-,

43

•H

C

L

cd x

: o d)

rH

L, 3 o C

L

d)

o u

V£>

1 •H

(_

o

43

•H

L CL

to d)

rH

/td

43

d)

d) o d cd

XI

d d) C

L "d) X

J d

•H

rH

/td

03 ÍH

3 o o d) L.

tu rH

J-d) X

I d td B

E

o o d) su

/cd

03 4

3

•H

3 ^

r x

i

1 S-, o 03 d)

rH

t, cd C

L

c 3 tu •H

s_

"ttl 4

3

X

d)

rH

/cd

03 "tU

4

3

3 J-, o d) c 03

43

£-,

d) C

L

X

d)

XI

tM

•H

43

o 3 JU

43

03 d o o

43

tt)

d) 3 c

r •H

4

3

d) -H

••

rH

3

cr

3

43

Cd

03

- d)

tu d

J-, -

O

3

o

H

m

43

- cd

d

tu d

o

OH

03

d

xi

tu i-4

d)

C

O X

J

t, o

3 o

d

o o

Ol

d H

O

rH

43

•H

rH

d

) 03

X

J o

d C

L

W"d

) O

bO

SU

JU

CL

• td

to

x:

u

d) O

3

a 03

(tt) "d

) B

03

-

1 -H

S-,

X

rH d

) 3

td 03

tU

-H

-H

o d

X

"d)

cd

3 C

L

bO

td 03

JU

43

O

d cu

tu

d /td

B

td

tt)

bO"d)

d L

, rH

t. O

d)

tt) - C

L

>

3

CL

3 c

r td

o bO 43

tt)

u d

t. tu

td 4

3

43

43

(tU

d •H

d 43

d) -H

03 cd

tt)

- u

d o

>

cd CL,

CU

hO

O X

J

1 1

d o

d)

d

43

-

3

O

rH

d)

43

03

tu

d) su

L,

d)

XJ

tt) 4

3

d rH

d

tt) rH

-H

su

d)

CL

d

03

B

d

tt) O

O

03

O

-H

>

>

03 rH

4

3 -H

C

d

•H >

d

cd "tu

id

k JU

*-,

CL

03

3 d)

o tu

u

CL 4

3 4

3

03 3

•H -H

td

3

rH

cr

03

d) d)

03 d

rH

3 3

d tU

03 '-

«

43

rH

03

d)

d) -H

L

3H

c

r x

i 03

03

td

4

3 d

) 43

tt)

rH "(U

•o 3

JU "d

) 03

3

43

O

"tt) 03

CL

d

) "-^ /td

X

) i-J

E

"tt)

0)

<<

T)

43 C

L,

03 O

4

3

•H O

d

rH

C

O

td to

su

rH

d)

d)

X)

H

t. i

d) x

i rH

d

X

I d

) B

rH

tt)

td 03

O

1 •

H

XJ

d) X

J

d) X

J 3

43

"tt)

rH

3 d d)

43

tt) $-,

43

03 d)

d tt)

tt) C

L •H

o d •H

u C

L

d) r

H

03 H

O

«

M

tu 4

3

3 O

43

•H

03

03 d)

rH

r

H

0) •H

J-, ¡1

Q,

i" 1 u tt) >

•H

X

)

03

tt) X

J

03

tt) 0

3

r, e sujets révoir erts

m s

„ a

H

l'organi, établir ¡ iiste de retenus, des tran

1 d

tt) 4

3 tt)

rH

d

-tt)

X)

k a

cd tU

43

C

LrH

U

id

o

03 1

, C

L

43

"tt) C

L

•H d

cd

id "tu

t->

>tM

bO

r

H

id d cd

03

tu r

H

d) tu

43

d tu

03

d) "tt) 4

3

td 4

3 03

d O

o 03 tt) o d d)

d 03

03

O

/tu

3

m

t, rH

bO

CL

tU

O

XI

U

3

CL

O

43

d)

03 -

T-}

tU tt) X

) X

I 4

3

O

d -

tt) -H

rH

rH

O

X

I -

O 4

3

B

d

d

tu o

td

03 O

03

d

H

d) d .cd

-

O <

M

X)

-H

43

03

d cd

"tu

0)

O

43

B

-H

-H

cd (M

>

X

-H

H

tt)

d 4

3

- id

o

bO rH

rH C

d

L d) >

H

XI

tu X

)

03

tu C

L

>. 4

3

03 t, tt) >

CL

d 03

•H

tt)

tt) tM

X

J X

l d d)

d) d

) U

rH

-/d

) X

I 03

H

B

d)

43

d

) o

cd to

d

s

d

0) tu

bO

d

-Cd

d)

rH

03 O

Í-.

d) «a¡

3

03 U

03

rH

d) 3 d d td

tt) r

H

XI

B

d) 03

." <u

a s

de crédi établir 1

to o

d x

: Cd 4

3

XI "d

) E

d)

S

t. O

d)

O

43

o

to d) t eu iiste d'<

agréés.

03 3 d d)

d)

CL 4

3

43

03

03 d)

•H

t. rH

,td d

) X

) 03

tt)

43

t,

d /d

) d)

43

B

r-l

d) V

, 03

O

03 •H

-

rH

O

XI

CL,

cd o

43

"d) d)

rH

JU

03 3

+3 O

tt) t,

03 4

3

d) '"-) 3 0

3

03 d)

rH

43

d cd >

H

3 03

03

"tt) 4

3

•H

t, C

L rH

d

) C

L 03

X

3

d) 03

03

03 d)

d) x

i X

J 1

H

X

O

•H

O

"tt) x

: d

O

-H

s tt)

td rH

X

tt)

1 03

cd o tt)

rH

td d d o 03 J_

tt) C

L

03 tt)

XJ

X

•H

o X

! o tt)

XJ

03 tt) X

J

03 d) to

d

•H

tt) 4

3 03

S

SU

tt)

f) d) "tt>

X

C

L,H

d)

X

3

-<U

O

rH

- rH

x

i td

/id

o 4

3 CO

tt)

.. d)

•<-> d

ra

X

J o

-H

o .H

B

-

43

3

H

[j

O

o «n

d) .H

L

rH 4

3

•H 3

d

td 3

tu

<M

CL

H

o

43

L,

03

d 3

cd tt)

to

>

rH

tt) d

) rH

X

I tt)

rH

XI

tt) 0

3 tt)

03 3

1 •H

3 03

43

d d) B

tt)

rH

rH

tu 3

43

d d) >

"tU

43

tt)

rH

H

tu 03 d o o 3 X

I

xJ tu

c

r u

3 4

3

43

Id

t,

"tt)XJ

3

o

CL,

u 3 03

03

CL X

) tU

tt)

XJ

rH

tt) o

CM

C

tu -H

cd

•H

Í-, >

J-,

CL

id

x)

B

-d

O rH

d)

o

rH

/Cd

cd >

>

O

.4

3

03 d

tu tu

tu

rH

SU

a

3 B

tu

cd

1 H

10

k

-H

"tt) <M

4

3 tM

X

3

d)

03

03 "d)

03 •H

rH

id

•H

Ü

"tU

CL

03

03 tt) d cd bO

su o 03 tu

XI

o CL,

o 1 o <

n o 03 d) d 3 o o 03 d o

•H

d 3 "tt)

L,

9 td

03

id o

to cu

rH

43

d id >

to Í-,

3 tu •H

u

"tt) 4

3

X

d)

03 4->

Í*

d) C

L X

d)

03 d

) rH

tu u

43

d ttl

d o •H

4

3

cd t-,

"d)

o o C

L, C

L,

o d) >

td

CL 4

3

o o o

tt) X

J

0)

d) X

I o x

: 4

3

"tt) B

03 d)

rH

d tu

td 4

3

o d

43

cd •H

L

.

cd 4

3

"(U

u o d) CO

tt) r

H

43

d)

1 td

43

d d)

03 03

tt) "tt>

x

) s-,

3 C

L

43

"d)

d)

- X

J

XI

03 03

d)

tt) X

J C

L O

>

,XI

43

43

"d)

03 B

d)

rH

-/tt)

03

x)

tu

O

3

B

cr

•H

03

43

d)

>,

XJ

rH

td rH

d

tu cd

C

L C

L 03

cd d)

J-, -H

4

3 tt)

S-, rH

C

d

CL

3 O

03

tu d

XJ

o •H

tt)

43

43

cd

to

O

-H

•H

rH

XJ

d ••

•H

-

03

rH

d)

"tt) 4

3

1 -H

td x

: 3 o 03

03

d o •H

4->

td X

J d cd

o o d) c 03

d) X

J

d o •H

4

3

d o

•H

43

td rH

3 B

S

-,

o tM

tt) X

I

tt) t.

/d) •H

4

3

cd B

d d)

03

tt) >

•H

4

3

o d) C

L 0

)

tu S-,

(0 "tU

4

3 •H

rH

•H

X

I cd 03

d o CL

03

tt) u m

d)

rH

03

tt) L •H

td •H

X

) •H

03

X)

3 0)

10

tu d td bO

t-,

o 03

tt) X

J

rH

•H

tu 03

d o o 3 td

03

tt) "tt)

03

o C

L

o L CL

03 d o

•H

03 •H

o "d) X

J

to d)

X)

o CL,

o 3 X

J

43

d)

03

"d) 03

•H

rH

td •H

o

"d) C

L 03

Page 24: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

XI faudrait aussi que le CPC puisse étudier les conditions détaillées d'établissement d'un tel système et qu'il reçoive les moyens nécessaires à cette fin.

PECOMMANDATIONS

La fonction de planifica­tion et de programmation rencontre des difficultés comparables.

20 -

47. Pour qu'un tel système soit possible, il serait souhaitable

- qu'on examine la possibilité de donner au CPC les moyens nécessaires pour assurer cette fonction complémentaire, et en particulier de le doter d'un Secrétariat permanent comparable à celui dont bénéficie le CCQAB. En l'occurrence, le Secrétaire pourrait être choisi parmi les fonctionnaires de l'Office de la Planification des Programmes et de la Coordination;

- que, comme nous l'avons déjà indiqué au chapitre précé­dent au sujet du financement des consultants nécessaires pour le CPD, des crédits soient, par transfert d'une partie des crédits de consultants affectés au Secrétariat, mis à la disposition du Bureau du CPC pour rémunérer cette expertise extérieure.

48. En définitive, l'examen des types de rapports actuellement fournis au Conseil en matière de coordination des activités du système des Nations Unies nous conduit à recommander :

Recommandation No 5 - L'utilisation par les organes intergouver­nementaux, par l'intermédiaire du CPC, d'expertise extérieure au Secrétariat pour l'examen des problèmes de coordination des ana­lyses et de coordination des programmes et des activités des organisations du système des Nations Unies dans les conditions définies au paragraphe 46 ci-dessus.

Recommandation No 6 - La fourniture au CPC des moyens nécessaires à cette tâche, comme indiqué au paragraphe 47.

CHAPITRE III

LA FONCTION DE PLANIFICATION ET DE PROGRAMMATION AUX NATIONS UNIES

49- L'exercice de la fonction de planification et de programma­tion pour les Nations Unies, en d'autres termes celle d'organe directeur pour le programme de travail de l'ONU dans les domaines économique, social et des droits de l'homme, que le Conseil a dé­fini pour lui-même à diverses reprises 20/ rencontre les mêmes types de difficultés que celles que nous venons de décrire pour les deux autres fonctions. La documentation fournie, tant au Conseil qu'aux organes subsidiaires, souffre de défauts compara­bles à ceux constatés dans les cas précités. Or, cette fonction occupe la majorité des points du substance de l'ordre du jour de

20/ Résolutions 1156 (XLI) du 5 août 1966, 1623 (LI) du 30 juil­let 1971, paragraphe (ex de la résolution 1982/50, notamment.

Page 25: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

a i

1

rH

CM

1

r-ll C

M|

d)

rH

rH

tu

3

d

d

id

d

o •H

03

'

to

tu

03

td

rH

3

03

X)

d)

•H

d

d

O

5

03 •H

0

3

cd

d

Su

O

•H

d 4

3

tu

cd

a rH

0

3

td

tu

43

XI

d

«u

d)

a a

cd

><

o X

J 4

3

d 03

o >

>

<M

03

43

d)

03 rH

tt) 03

"tu

d

to

td

O

XJ

a 03

•H

H

03 O

d

(M

•H

id

cd

r-\ 4

3 03 /td

d

) 5

•H

S

3

O

cr

-rH

d)

S

tt) /d

) X

J

rH

X)

rH

o

cd

SU

Su

CL

43

d

d)

d)

J o

d>

' r

H

O

(O

s..

3

cd

tt) > •H

d

3

td

X

3

cd

•H

O

o 03

43

tt) 03 d)

3

cr

•d S

o d

o o "C

U

03 tu

S

/tt) rH

X

J

o u CL

03 d

) X

J

d)

03

>> rH

td

d

cd

rH

03 d

cd

XJ

43

d)

1

"tt) S

u

Le profelèr posé est

03 1

tt) -H

X

) rH

•r-l /C

d

CL

43

43

CL

cd

/id

tt) rH

•H

O

•H

C

M

tM

•H

XJ

•P

d

d)

E

tt) t.

/tt) •r-l rH

3

O

•H

43

Su

cd

CL

tu

x: o d

çd

> tu

S

u

d

tu

43

03 d)

rH

H

rH

cd

r! X

J

d

o B

d

3

-H

tt)

- 03

B

rH

03

tt) 3

d d

) td

d

xJ

O

03

•H

rH "H

4

3 tU

C

d

O

B

B

d

su

o p

-(M

(

M

d

o tt)

CL -H

X

I O

4

3

s-, td

03

43

O

43

-H

3

43 «

M

cd

tu

-H

«U

d

"tt) 4

3

Cd

XJ

d

rH

C

d C

L

03 0

) tU

-H

tt)

XJ

«M

XJ

CM

d

3

tu

O

03 rH

03

d

o

•H

'H

>>

cd

o

Su

d)

Su 3

d

/tu

x)

tt) 4

3 O

0

3

43

Cd 4

3

d

t, d

tu

cd

tu

BO

B

tu

3

r-\ 0

U

3 X

J 4

3

tt) 03

0)

43

d

tt) H

d

O

03

03

d

d)

tu

S

xj

- 0

3

t, -H

d

tu

d

o

O

Cd

H

d O

4

3

tu "«

u

cd

x:

s

to § i cd

bO

t, O

rH

tt) X

I

03

tt)

cd

JU

bO

o u CL

03

tt) X

J

"(U

43

"d)

•H

Su

cd

> td rH

d)

X)

43

d)

"tt) 4

> •H

X

tt)

rH

CL

B

o O

td rH

tt) X

I

tu

03 3

cd

o il tu

XJ

d

o •H

4

3

•H

+> S

u cd

C

L "d

) S

u

cd

rH

tt) X

)

03 C

M

•H

43

o d)

T-

>

X)

o 03 S

u 3

tu

rH

tu

XI

"D

43

•H

03

SU

tu

> •H

X

I

cd

rH

d)

X)

d

o •H

4

3 id 03

•H

d

1

¡M

•H

XJ

9 cd

tu

> •H

d

x 3

tu

k

X)

B

o d

03 /d

)

su 4

3

tu

XJ

tu

JU

43

d

tt) d

o •H

4

3

td

td

Ju

bO

O

JU

CL

d)

XJ

d

o •H

4

3

O

d

p tM

td rH

3

XJ

d

tu

B

id X

tt)

J 03 4

3 S

u d)

CL

X

tt) X

J

1

"tU

u

d)

d

3

L,

td C

L

"CU

4

3 "d

) rH

C

L

s o o d)

J-, 4

3 3

«U

o X

3

cd

43 d

tu

B

tu

d

c tu

> 3

o bO

L,

d)

43

d

•H

03 d)

d

td

bO

su o

XJ

to

43

d

tu

Su

"tt) tM

o d

o X

)

4->

•H

o T

J

03 d)

s 03 H

d

cd

o "d

) S

03 d

) x

)

43

d

d)

s «u d

d

o •H

4

3

O

d

P

(M

td

rH

43 d)

d

O

•H

43

cd

O

•H

tM

•H

d

id

rH

CL

td rH

43 d

tu

03

O

CL

o u CL

tt) 03

d)

3

cr

03 <

M

•H

43

o d)

•o

XJ

o 03 d)

rH

t. 3

03

d

o •H

X

d)

rH

tM

1

O

d

o «

M

03

tt) O

d)

X)

tu

rH

rH

tu

d

d

o •H

4

3

3

43

•H

43

03 d

•H

d

o

•H

43

cd

03 •H

d

cd

bO

JU

o rH

Su

3

03

43

tt)

d

o •H

4

3 td d

•H

• X

) 0

3

J-, d

o o

O

H

O

4

3 f t-5

1

"tt) 4

3 d

•H

rH

/cd

03 d

) rH

cd

Su

"tt) d

•H

s 03

tt) o u 3

o 03 03

tt) ce

03

tt) X

I

tt) s B

cd

S

u bO

o L C

L

3

X)

d)

rH

CL

B

d)

X

tt) J

rH

irN 5 , L

id

to

C

L

tu

s tt)

03 t-

-H

43

d

03 td

3

O

rH "tU

rH

B

•H

03

- tt) 03

XJ

tt) rH

4

3

rH

d

d)

tt) S-,

B

3

0)

43

d

cd

d

d

o

•H

03 4

3

tt) O

O

d

Su

O

3 <M

O

03

d)

03 X

J

d)

CC

0

3

43

03 3

d)

td

XI

tM

"d)

tt) X

I

B

03

cd

tu

J-, r

H

faO

o

d

s-, d)

CL -H

X

I X

) d

43

cd

d

S-,

d)

bO

S

tu

3

SH

X

J /d)

•H

t, rH

3

3

d)

O

•H

«H

L

43

M

03 d

) X

)

"tt) 4-> •H

S

O

O

tt) J d

O

•H

43

id 4

3 d

tu

B

3

o o X

)

td r-l

tt) X

)

43 d

td

03 •H

tM

<

M

3

03 d

•H

tt) su

/<u 4

3

o cd

u cd

o

tu

rH

43

d)

ce des im mations,

tu

rH

S

03

td

L

fi -H

4

3 3

43

O

Cd

SU

d 03

d

O

t,

CL

tt) d)

O

bO

S

B

tt) B

o

o

tt) 3

tu

o

c

o

d

cr

43

o

CL

s-, t

-m

>

, tu

m

cd

3

>

d

CL 03

X

J K

N

3

0"d

) cd

c

o

OH

O

CL

tt) O

N

h0

43

rH

rH

SU

cd

3

tu

X)

1

d)

B

XJ

XJ

S

CM

43

U

/tt) lU

CO

d

o

tu

o

to O

N

•H

«M

J

- X

d

rH

d

H

tt) tt)

tt) -H

cd

-

- d

d

- C

d

rH

tt) Cd X

J

-H

bO

XJ

-H

JU

03

SU

3

S-

3

3

Su

o

o

o

cr

to

cd

- d

) rH

rH

t,

d)

d>

d)

rH

à a

xi> o

43

- g

B

d

X)

to

KN

cd

td

d

d)

CO

JU

L

, O

tt)

ON

bO

bO

XI

XJ

•H

rH

O

O

3 SU

Su

d)

03

cr

d

CL

CL 4

3

d

tt) 3

O

3

-O

H

-~-

- X

J

tt) 4

3

rH

g

Cd

3

rH

ce

- to

c

r eu

-H

O

d

43

-H

X)

B

--' -H

d

cm

03

~-~

,XJ

O

O

rH

dlC

MIO

d

) -H

"--

rH

CM

SU

43

03

rH

CL

3

S

tt) C

H2

L,

- 03

O

O

O

3

S-,

d)

-H

X

-4

3 3

XJ 4

3

d)

rH

cd

tu

cd

-

d 4

3

03

5-

rH

tt) o

d

"<u

x)

0)

d)

3

CL /Id

tu

03

1

o

d)

O

0)

o

- tu

S-,

d)

d)

U

03

-H

3

O

3

L,

cd

o

cr

cd

cd

d

03 C

rH

rH

rH

-H

03

3

tt) rH

XJ

tt) O

3

tU

O

L,

ce

D.

cr

x)

xi

o

03 d

o /td

-H

4

3 0

0 0

3

tt) 4

3 3

tu

cr

VO

0

3

tt) -

-J

c o •H

03 Su

03 3

d)

o

03 '"

-)

d)

3

J-, X

J

/<U

•H

tU

a

L

tu

XJ

SU

s-

CL

O

td rH

rH

tt) tu

X

J

XJ

03 •«d-

43

rH

d

•H

/id

o

CL

VO

03

03 tt)

43

XJ

d

•H

rH

o

cd

CL

43

o 03

43

d)

XJ

3

XI

43

•H 3%

cd

o

03 L

TN

03

•H

43

faO

-H

id

O

- 03

03

rH

d)

•H

XJ

d

- O

K

N

O

GO

tu

O

N 03

^t

cd

s-d

) X

J

rHK

O

C\l|rH

43

tt) d

o

43

- d

) d

d)

43

"-" B

tu

d

to

rH

tu

-H

03

d)

XI

" rH

C

L O

-

d)

E

C

•^ C

L co

^ 3

d)

td

tu

o

CM

c

r C

L

L

B

tU rH

-

CM

H

CL bO

SU

-H

d)

-~" "

-/

B

O

d)

bO >

t-—

O

rH

03

4

3S

-,

"t

Ur

H0

3d

d>

tt

) d)

Q

tt) O

>

J

d

d

tu

3

o

"<u

d)

w

- xJ

cr "tu

o

>,

-^

H

• O

-

-^

tt) 4

3

03 4

3

CM

B

/-^ rH

H

03

tt)

d)

CO

1

tu

> >tt) a d

) X

J

03 tu

3

SU

43

3

tu

d

d

O

XJ

d)

o

CL

3

B

to

43

d)

"H

JU

M

JU

(d

3 -

/d)

Ju

OH

H

•"->

rH

d

d)

3

<U

3 rH

bO

c

r X

J

CL "tu

--"" •H

4

3 •H

rH

o C

O

"-'

43

-H

B

ON

C

L, /td

•-'

SU 4

3

B

tt) rH

4->

id

cd

id

o

dt

oi

dC

L4

3j

uJ

-,

d (d

"tU

43 ^

co

bo

tu

tu

rH

H

H

O

E

CL

bO

X)

tu

-J

-.

B0

3

3

cd

-H-—

- C

L

O

"D

3

<M 3

3

X!

rH

O

d

XJ "d

) C

L CM

03

H

PS

-

td

--

' X

J

to

a

to

^ s.,

d

d)

cd

43

-K-N

bO

03

Cd

B

X

d'

~"

rH

Od

)S

UB

d)

id

t— "

-'

43

a

bo

id

>

"-^ S-,

B

L

"d)

•H

tu

cd

tU

ON

hO

P

3

03

S.

U6

.H

O

"d

) 03

d)

3

SU

3 4

3

- 4

3

0)

CL

43

03 hO

rH '-

" d

) tt)

d

d)

O

3

t—

XI

03

d)

B

Su

O

rH

rH

XJ

H

BQ

-H

^-

/ cd

"4

- d

cd

Cd

S-,

-H

rH

cd

>

Su 03

bO

03

O

Su C

d

bO

d)

<<

d

) O

4

3

O

XJ

rH

03 -H

/"

^

43

tt) 03 tu

s /d

) rH

X

I

o lu C

L,

43

tt)

IfN

03 d)

s:

CL

o JU

S-,

43

rH

O

03

ON

4

3

CL

tt

)t

t)

tt

)4

30

3d

)r

H

rH

su

d

J

—'

03 (O

d

3

tu

1

XJ

JU

O

43

E

d)

d

43

-H

Id

d)

- •

3

td

d

43

d

CL

^ <u

c

r S

-, O

td

C

L KN

B

-H

bO

L)

43

03

O

CM

C

H

d

(U rH

"-"

d)

XI

0)

- tt)

O

tU

43

3

tu --^

a

$->

>

to

CL

rH

VO

-H

3

"tU

d)

d

rH

O

Q

rH

d)

d

43

D-,

cri

03

td

>>

O

d

O

03

-d

O

H

tt) "-^

- d

) ^ O

B

4

3

•H

/-"

ce

o

-H

cd

Cd

tU CM

CM

43 /cd

su

d

S

rH

-"

-^

td

43

t, B

-./ ,-N

d

d

to

d)

O

ITN

tt)

03

td -H

0

53

43

rH

-H

dr

Hd

d -

d'

-'

fa

Oc

dC

L-

H

O

rH

tt) O

tu

B

O

a

rH

rH

43

3

XI

tu

d)

d)

o

xi

<

03 x

i d

H

d

¡o

tu d

Su x

: "<

u

x

43

"d>

03

04

30

43

3d

) 4

3 4->

Su

03

d) "d

) td

•H

T

-f -H

3

tH

H

H

•"•

td

o

>

XJ

o

o

vo

Su

Ju

dd

43

00

rH

4

) Q

M

H

d

) C

O

03

^

03 cd

4

3

cd

o

tu

XJ

03 cd

o d

d

)

03 Ju 3

o o tt) co

03 d)

s s cd

u bO

o L,

E

Ju

^ d

) tt)

CM

Su

X

03

^ x

) d)

"d)

Su H

03

O

t,

XI

43

- td

3

Su

rH

CL 4

3

O

"-^ "(U

C

L

d)

03

X)

03

43

d

43

d

id

rH

-H

d

) S

u

cd

3

-H

H

H

XI

O

O

O

0)

d)

"tt) Su

S

CL

CL

-^

S

03

o

cd

03 rH

L,

1

o •H

bO

"(U

S

u

03

tt) 3

cr

•H

s o d

o

o

"tt) 03 d

o •H

0

) 03

•H

o u 03 d

) 4>

Su

bO

-H

d

3

tu

o

•H

d)

E

Su

O

rH

B

C

L

CL

td

tt) SU

X)

d

xi

bo

d

3

o

td

- 03

Su S

u

Su

cd

CL

d

o •H

X

) d

CL b

0 4

3

•H

43

Cd X

J

3

tu 4

3

d

X)

•<->

JU

cd

X

I d

) Su d

) O

O

fa

O

B

(tt) rH

d

) tt)

E

3 rH

03

c

r d)

•H

Su X

) td

d

3

B

0)

O

43

Cd

-H

CL

03

•o

X

J tu

tt)

43

-r

H

d

d d

) td

d

) O

3

-H

CM

c

r x

) rH

•H

d

M

tt) 4

3 O

d

cd

S

/-^ E

tt)

rH

O

Cd -H

-H

rH

SU

E

tt)

--' bO

O

03

od

d

43

Su

O

O

d

CL o

u

tt) C

d

s

d

- tu

tt)

d)

rH rH

C

L S

C

L C

d

Su S

u

o

X

3

cd

CL rH

tu

03 C

L

0)

tu

%)

d

o •H

4

3 td 03

•H

rH

cd

Su

43

d

d)

o

"tt) X

J

cd

03

tu

XJ

tu

43 3

o •

XJ

-^

03 03

tt) d

rH

cd

cd

to

d

03 tu

4

3 >

tt)

-H

rH

43

rH

O

•H

tt) 3

Su

••-) -

H

XJ

t—

CM

03

d)

d)

xi

rH

Su

rH

d)

•H

d

d)

d

03 O

d

X)

o o

/cd

3 rH

X

) -

H

tu

/-.

03

%

d

H

O

x o

J

— tt)

rH

LfN

rfN

S

u

LfN

tt)

rH

X)

•H

d td

o -

•H

XJ

43

=

3

rH

-O

4

3

to

d

"d>

d)

SU

B

td td

rH

4

3

O

Su d

cd

CL

-4

3

"tu

cd

"d)

XI

Su d

o

td

E

"d>

43

Su

"d)

3

o cd

C

L

s

cd

ce

O

rH

H

tu

u o

"^. t~-

CM

ON

C

M rH

1

1

to

3

•H

43

d

cd

çd

d

bO

Su

03

O

tt) o

0)

Su

d)

3

rH

O

03 S

u 0

3

id

tu

CL

SU

03 0

) d

) d

) 03

X)

•H

Su Su

CL

3

tt) tu

S

u r

H

43

Cd

d

>

tu

d

03 (U

"<

u

43

tt) •H

03

>

-H

•ri E

4

3

o

cd

Cd

rH

03 d

) <u

d

XJ

Su

tt) d

o

o

d

•H

o

43

Ü

3

O

H

"tU

3

X

cr

tu

- tu

rH

O

43

d

tt) d

)

d 03

O

tt) •H

'H

4

3 d

td

o

g B co

cd

d

Su

o

bO

-H

O

43

Su cd

as

Id 03

rH

tu

.

"O

Su

3 0

3

O

tt) C

L

B

•-• 1

• tu

=

Su

03 tu

cd

rH

r

H

rH

d)

tu

d

XI

d

o

d

•H

O

43

H

Cd

43

Su

o

"tt) E

C

L O

O

S

u

d

O

•H

43

td d

•H

XJ

Su

o o u cd

rH

d)

X)

CL

43

03 "<

u

cd

43

rH

•H

>

tu

•H

X

J

43

O

03

cd

tu

E

03 /tt)

tt) rH

rH

X

I

o 4

3 S

u

d

CL

td

d

x

Su

3

d)

cd

o d

tu

O

"d)

O

-H

S

u

tt) tt)

cd

Su

bO

o Su

Ou

3

X)

"tt) 4

3 •H

E

Q

o tt) rH

03 C

L 43

43

p

Su

Su

tt) O

C

L r

H

CL

CL

CL

td

td Su

d

O

03 "H

d

) 4

3

rH

d

tu

Su

43

d)

43

d

cd

•H

E

tt) td

d

X

3

tt) -

Su

X)

tt) =

X

J

Su

• O

o

• o

=

cd

to

-CU

X

J

rH

• rH

d)

• S

u =

•H

tt) 03 d

P

o d)

rH

Su

d>

X)

•H

cd

XJ

d)

x: o su <

\) x: o

d)

. d

i •H

H

td

43

E

03

O

d

XJ

-H

tt) 03

rH

IU

rH

03 d

-td

03

X)

d)

r-i

m

cd

tu

d

03 O

•H

-H

lu

bO

C

L"d

) tt)

Su

Su

43

03

d

tu

tt) 3

cr

03 H

"tu

E

4

3 O

•H

d

>

o

•H

O

43

"<U

o td

to

d

o)

o

tU

'H

rH

03

03 tt)

H

Su

B

43

E

d

o

d)

u

tt) 03

Su

tU

•H

rH

td 03

JU

03 cd

X-

: 3

d

td

o

:• n

td 4

3

Su cd

4

3 S

u

"4>

0

) C

L

d)

o

xi

o

o 4

3

d

d)

tt) bO

4

3 S

u

3

td

O

rH

"tt) X

03

tu

3

rH

•H

CL

3

cr

td

rH

03 d

) 4

3

E

d)

03 •H

"d)

d 4

3

cd -H

bO

O

Su

cd

o o

•H

03

C

M

tt) C

M

Su

tt) 4

3 -

3

XJ

id ^

E

03

3

d)

E

r-\ -

H

X

43

td

tt) E

<rj

tt) d

) C

L td

rH

o "d

) 03

d

tu

rH

d rH

o

tu

03 S

u

•H

3

Cd

43

•H

cd

rH

d

td 03

rH

m

o Su

Su

•H

3

c o

tt)

03 4

3 03

d

tu

•H

Su

td

E

03

tt) /td

x

i

H

<t!

Su

- tt)

rH

Su

3

- 03

0

) 03

tt)

td "tt)

-03

XJ

•H

rH

d)

cd

3

•H

>

o "(U

d

CL

d)

03 03

03 tt)

d

x

o

tu

"i S

tu" S

3

O

43

U

Page 26: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- l'impossibi­lité d'utiliser correctement les instruments de planifica­tion,

- et de faire un usage convenable des études d'éva­luation et de coordination.

- 22 -

les activités des Commissions économiques régionales et de la CNUCED), sur les activités opérationnelles (69,5 millions de dol­lars) ou sur les activités des autres agences du système, qui, si l'on y inclut la Banque Mondiale, approche au total du milliard de dollars. 23/

52. Le CRN n'a pas été mis en mesure d'utiliser correctement les instruments du cycle de planification pour aider le Comité à don­ner des directives pour la programmation, comme le précise son mandat. Les projets des parties pertinentes du plan à moyen terme 1984-1989 lui ont été soumis trop tardivement, en une seule langue, et ne lui ont pas permis de donner son avis. 24/ Il n'a jamais eu l'occasion d'examiner les projets de chapitres des budgets-programmes concernant les ressources naturelles, bien qu'il se réunisse durant les années impaires, au cours desquelles le CPC, le Conseil et l'Assemblée Générale examinent ces documents. Il n'a pas reçu non plus les parties correspondantes des "rapports sur l'exécution des programmes de l'ONU pour les exercices bien­naux", bien que les dates de production des deux derniers docu­ments de ce genre lui eussent permis d'examiner l'exécution du programme 1978-1979 à sa fe session, et celle du programme 198O-1981 à sa 8e session. 25/

53. Le CRN n'a pas, enfin, pu faire tout l'usage souhaitable des études d'évaluation et de coordination qui lui ont été fournies, soit une étude d'évaluation du 1er mars 1982 (E/AC.51/1982/5) et une étude inter-organisations complémentaire de la première (E/C.7/1983/12). L'évaluation, qui concernait un échantillon re­présentatif d'activités de plusieurs organismes des Nations Unies dans le domaine des ressources minérales, se concluait par des re­commandations assez précises au sujet des retards d'exécution de projets opérationnels, de l'identification des utilisateurs finals de divers produits, de quelques défauts concernant aussi bien la planification que la coordination de divers services de l'ONU.

23/ Cf. rapport E/C.7/1983/12 du 28 avril 1983 "Activités du sys­tème des Nations Unies en I982-I983 dans le domaine des ressources minérales". Total général : 922,5 millions de dollars dont 84,7 millions pour l'ONU, 3,3 pour 1'UNESCO, 3,5 pour l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, 2 pour l'OMS et 828,2 pour la Banque Mondiale.

24/ Cf. notamment, décision 7/1 du Comité, 156e réunion, 27 mai 1981 et paragraphes 139 à 149 du Rapport du CRN à sa 7e session, E/I98I/50, E/C.7/125.

25/ Documents A/C.5/35/1 du 19 mars I98O et A/37/154 du 26 mai 1982. Le CRN aurait ainsi pu noter les pourcentages d'exécution des programmes et les explications fournies pour l'inexécution de certains éléments de program­mes, et constater par exemple qu'en 198O-I98I, si pour le programme des Ressour­ces naturelles de DCTD, 25 éléments de programme sur 32 avaient été exécutés comme prévu, en revanche, 23 seulement sur 36 l'avaient été pour la CESAP, 10 sur 21 pour la CEPAL, 8 sur 16 pour la CEAO et 16 sur 51 pour la CEA. Quand les taux d'exécution des programmes prévus atteignent moins de 50% (et même moins d'un tiers dans un cas), il semblerait normal que l'organe intergouvernemental chargé de surveiller l'exécution de l'ensemble des programmes de l'ONU en ce domaine en soit informé et reçoive des explications appropriées.

Page 27: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

-25 -

L'étude inter-organisations était, en revanche, purement descrip­tive. La qualité et la clarté du rapport d'évaluation ont été reconnues et appréciées mais il n'en est résulté aucune .conclu­sion : les deux comités intergouvernementaux compétents pour son examen, soit le CPC et le CRN, semblent s'être renvoyés mutuelle­ment la responsabilité des décisions de substance. L'examen de l'étude de coordination a conduit, en revanche, le CRN à souligner que "l'une de ses principales responsabilités consiste à fournir des directives sur la programmation et sur la mise en oeuvre des programmes", à affirmer "qu'il a été encore dans l'incapacité d'assumer cette responsabilité sur la base du rapport soumis à sa 8e session" et à demander au Secrétaire Général de fournir de nou­veaux rapports sur cette question (cf. résolution 1983/59 du Con­seil).

54. Dans la mesure même où le CRN s'est révélé historiquement com­me un comité efficace, 26/ il est anormal qu'il en soit réduit à sa 8e session, en 1983, non seulement à proposer la résolution 1983/59 précitée sur la coordination des programmes, mais encore à constater (décision 8/1 du Comité du 17 juin 1983) "que ses membres sont unanimes sur la nécessité d'accroître son efficacité" et à dé­cider "d'étudier à sa Se session les méthodes et les moyens par lesquels il pourrait mieux assumer ses responsabilités". Mais le fait qu'il n'ait pu disposer ni des informations suffisantes ni des documents de planification et de programmation existants se retrouve dans le cas d'un très grand nombre d'autres organes subsi­diaires du Conseil.

55- Un examen des 19 grands programmes économiques, sociaux et hu­manitaires de l'ONU dans le plan à moyen terme 1984-1989 montre que cinq organes subsidiaires n'ont pu examiner les chapitres qui les concernaient, que plusieurs autres ont exprimé le regret pour les retards de présentation qui les ont empêchés de formuler des recommandations. Les parties pertinentes des budgets-programmes n'ont, de leur côté, été soumises qu'à quelques-uns des organes subsidiaires (ce processus ayant été au surplus désorganisé pour le budget-programme 1984-I985 en raison du retard dans sa soumis­sion qui a conduit à la résolution 1983/51 du Conseil). Les Com­missions régionales et leurs organes subsidiaires ont un système d'examen régulier des programmes de travail, mais ceci ne semble pas être le cas de la majorité des organes subsidiaires centraux.

56. Il nous a été d'autre part confirmé par les unités responsa­bles du Secrétariat qu'il n'existe pas, pour l'instant, de procédu­re établie pour soumettre les parties pertinentes des "rapports sur l'exécution des programmes" aux organes subsidiaires. De même, les études sur les activités de coopération technique effectuées dans de nombreux secteurs ne sont pas soumises à l'examen de ces

Le CRN a dû constater qu'il n 'avait pas les moyens d'assu­mer ses responsabilités.

L'examen des 19 grands program­mes de l'ONU montre les gra­ves difficultés d'utilisation du PMT, ...

...des autres instnments de programmation,

26/ Le CRN a notamment ouvert la voie vers la coordination des programmes en ma­tière d'eau (Conférence sur l'Eau de 1975 et Plan d'Action de Mar del Plata), souligné l'importance des problèmes en matière d'énergie, conduit à la Conférence de I98I sur les Sources d'énergie nouvelles et renouvelables et au Programme d'Action de Nairobi, lancé le Fonds autorenouvelable des Nations Unies pour l'ex­ploitation des ressources naturelles.

Page 28: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 24 -

absence d 'uti­lisation systématique des instruments de programma­tion...

mêmes organes (cf. la résolution 1983/50 du Conseil qui demande "que les programmes de travail et les plans des organisations du système des Nations Unies identifient clairement les activités de coopération technique de ces organisations et que des informations les concernant soient présentées régulièrement aux Etats Membres").

57. Les études d'évaluation en profondeur, malgré les efforts faits par le Service d'Evaluation de PPCO et les recommandations pertinentes contenues dans certaines d'entre elles, n'ont pas en­core permis "au Secrétariat et aux Etats Membres de réfléchir de façon systématique aux moyens d'accroître la productivité des grands programmes de l'Organisation, en en changeant la teneur et au besoin en en modifiant les objectifs", comme le prévoit le Rè­glement du cycle de planification adopté par l'Assemblée Générale dans.sa résolution 37/234. L'évaluation interne dans l'ensemble des unités de l'ONU n'a, de son côté, encore donné aucun résultat. Enfin, les mécanismes de décision sur les recommandations des rap­ports d'évaluation n'ont pas été suffisamment définis et les res­ponsabilités respectives des divers organes intergouvernementaux compétents n'ont pas été précisées.

58. Le tableau général est en définitive celui d'une utilisation partielle de quelques-uns des outils de programmation par quelques-uns des organes subsidiaires. Il n'existe actuellement aucune procédure systématique pour que tous les organes substantifs dis­posent en temps utile, selon une séquence cohérente, de toute la série de ces documents, pour leur permettre d'assumer leurs res­ponsabilités en matière de formulation et d'examen d'ensemble des programmes, comme il l'est prévu dans leurs mandats et comme le demandent les résolutions 31/93, 32/206, 34/224 et 37/234 de l'Assemblée Générale.

...qu'il fau­drait pouvoir perfectionner.

59- Or,ces instruments de programmation eux-mêmes restent à per­fectionner. De nombreux rapports du Corps Commun d'Inspection ont rappelé à plusieurs reprises la nécessité d'améliorer la con­ception du plan à moyen terme (A/36/171, A/37/460, A/38/16O), de créer une unité du Secrétariat pour permettre l'établissement de meilleurs rapports d'évaluation des programmes, d'améliorer les méthodes d'évaluation (A/36/I8I et A/36/182), d'élaborer le Règle­ment et les Règles du cycle de planification et de les mettre en application. On sait que beaucoup reste à faire en ce domaine et, là encore, notamment en matière d'évaluation, le recours à une expertise extérieure apparaît indispensable pour renforcer et com­pléter la capacité du Secrétariat, améliorer la conception des objectifs, des programmes et des activités. Cette expertise exté­rieure devrait, en matière d'évaluation, être mise à la disposi­tion du CPC dans les mêmes conditions que celles préconisées en matière de coordination au chapitre précédent (Recommandation No 5 et paragraphe 46). Le renforcement complémentaire des capacités d'évaluation de l'Office de la Planification des Programmes et de la Coordination serait parallèlement extrêmement utile.

60, Mais, pour que ces diverses mesures puissent donner des résul­tats, il est encore indispensable que tous les instruments de pro­grammation soient systématiquement utilisés comme ils devraient l'être. Il serait, à cet égard, particulièrement important que les leçons tirées des exercices d'évaluation puissent être appli­quées pour la conception des nouveaux programmes et que les comités

Page 29: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 25 -

intergouvernementaux veillent à recevoir les explications et les analyses prévues dans le Règlement et les Règles du cycle de pla­nification. 27/ Si les instruments de programmation continuaient au contraire a-n'être pas utilisés, leur préparation par le Secré­tariat représenterait un effort inutile et il n'y aurait aucune chance pour qu'ils puissent être améliorés.

6l. Les mesures qui pourraient être prises pour qu'il en aille ainsi à l'avenir font l'objet des recommandations suivantes :

Recommandation No 7 - Une partie spéciale de tous les rapports des organes subsidiaires du Conseil économique et social devrait être réservée au moins tous les deux ans à l'examen du contenu de tous les programmes de l'ONU dans le secteur qui les concerne et sur une base régulière à celui des programmes de l'ensemble des organes du système des Nations Unies dans le même secteur. Suivant les bienniums, cette partie devrait être consacrée à l'examen du projet de plan à moyen terme (ou de ses modifications éventuelles), à l'examen des projets de budgets-programmes, à celui des rapports d'exécution des programmes, des études sur les activités opération­nelles, des rapports d'évaluation et des rapports d'analyse des programmes inter-organisations.

Recommandation No 8 - Tous les documents préparés pour le cycle de planification, de programmation et d'évaluation, devraient être distribués aux organes subsidiaires dès qu'ils sont disponibles.

Recommandation No 9 - Un calendrier très précis devrait être établi pour permettre la production et l'examen de ces documents en temps utile. 28/

Recommandation No 10 - Toute mesure devrait être prise pour facili-ter l'amélioration continue des divers instruments de planifica­tion, programmation et évaluation. En particulier, le Règlement et les Règles approuvés par l'Assemblée Générale devraient être pu­bliés dans un format comparable à celui du Règlement du Personnel ou du Règlement financier et largement distribués. L'attention des organes subsidiaires devrait être attirée sur l'importance de cer­taines de leurs dispositions, en particulier, par exemple, sur la règle 103.6 concernant les types d'analyse qui doivent expliquer les choix des objectifs des programmes et des sous-programmes dans le plan à moyen terme.

Recommandation No 11 - Le recours à une expertise extérieure, per-mettant l'amélioration des outils de programmation et en particu­lier des rapports d'évaluation en profondeur, devrait être organisé suivant les modalités définies dans la Recommandation No 5 et le paragraphe 46 du rapport, au sujet des études de coordination.

PEcamNmuoNS

- réservation d'une partie spéciale des rapports à l'examen du programme,

- distribution des documents,

- calendrier,

- amélioration des instruments et application du Règlement et des Règles,

- recours a l'expertise extérieure,

27/ Voir, à cet égard, tout part icul ièrement la Règle 103.6 t e l l e q u ' e l l e es t définie dans le paragraphe 158 du Rapport du CPC à sa 23e sess ion .

28/ Apparemment, en dépit des études déjà f a i t e s à ce su je t , notamment l e "projet de calendrier pour l ' é tab l i ssement du proje t de PMT pour la période 1984-1989"(A/C.5/35/4 du 11 mars I98O), ces diverses contra intes de calendr ier n 'on t pas é té j u s q u ' i c i surmontées.

Page 30: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- formulation des recarman-da tiens,

- prise de décisions.

- 26 -

Recommandation No 12 - Des instructions spéciales devraient être établies sur la manière dont devraient être formulées et mises en évidence les recommandations des rapports, en particulier des rap­ports d'évaluation et des rapports d'analyse de programmes inter­organisations.

Recommandation No 13 - Des procédures devraient être définies en ce qui concerne la prise de décisions sur les recommandations; les règles à suivre pourraient reprendre les dispositions recommandées par la résolution 38/229 du 20 décembre 1983 de l'Assemblée Géné­rale au sujet des décisions à prendre sur les recommandations des rapports du Corps Commun d'Inspection. 29/

29/ Cette résolution a invité les organismes des Nations Unies à "libeller leurs decisions en s'inspirant des formules ci-après :

a)

b)

c)

d)

Approuve les recommandations et

Approuve les recommandations et ..., compte tenu des observations y rela­tives du Secrétaire Général (et/ou du CAC; et/ou du débat tenu par la Com­mission) ;

Réserve sa position en ce qui concerne les recommandations . tenu du débat tenu par la Commission;

et compte

N'approuve pas les recommandations et

Page 31: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

% •8

1

t—

CM

i

a o H

OT

5 U

O

a o o

i o H

m

r-l 0) »tt>

L,

S

+3 a)

•H

D,

C

cd tt)

.C

O

»

tt) W

r-l

•ri X

) O

H

L,

m

+)

m

o

W

tt) C

n) bo

t. O

m

tt) rH

43 0)

•p

m

•H

SU

Id ro

C

L 4->

tt) X

) 4->

m

C

tt)

•H

«M

r

H

•H

td -

rH

3

cr

/td tt)

. m

ra

a>

,a>

*<u

xl

M

43

3

o

B

a

s- >

, O

£

<M

-rH

w

C

L

O

3

•H

m

+i

id 4

J •a

c c

fl) ni

w

i o

B

CL

O

tt) O

SU

a>

k m

+

j ro

c tt)

d) •

J T

J v<U

o

• v<l)

CM

L

, V

D

Ou »tt>

SU

O

(U

C

O

a) M

0) L -P

C

tt) a>

§» o

rH

fti H

T

J

3

-a m

c o •H

4->

•rH

T

J C

O

O

ro

<D

rH

•p

c td L.

0

S S .8 Zq

a) •o ro

c a>

M

-S

1

c fl) ro

*a>

t. D

.

ro

t»±>

o B

ro

(U

rH

•p c td C

C

o

•a

a>

ro

c a>

tt>

su •H

•o i ,td I -P

ro

tt) o X

3

id -P

C

tt) B

a>

c SU

a>

>

3 O

M

SU

tu +>

c

•H

c a>

S

3

O

o T

J

ro

a>

•o 4

3

a>

ro

+>

u o CL

D.

cri SU

ro

0)

•o a)

rH

>,

43

ro

a>

rH

4->

a) 0

)

%

:

p |

M

4J

•8 1

i

i •H

4

3

H

o n

ro

id o

ro

o T

) o

•H

D.

«M

*tt>

«

M

rH

ro

tt) 3

3

- B

T

) rrl

SU

d

O

tt) rH

«M

+1

cd

C

•H

H

tt) o

ro

>H

o

c: (d

ro

-H

B

cd P

ro

4) 3

fl) tt)

3 u

n

cr

3 C

rH

cr

tt) tt)

•H

- 3

i id •H

o o bO

*tt) C

tt) T

)

(U

O

«H

C

3 C

tt)

B

J O

* O

o C

k

O

• tt)

O

SU C

L

"•tt) fl)

-H

•H

ro

ro -P

ro

tt)

C

-H

c ©

-a

•H

td

-P

«u

S

3

-a

o

o

•o

-P

c •-H

ro

tt)

"M

«D

B

id

rH /tt)

+5

H

ro

ro

c C

>

>-H

id

ro

<M

•a

*<D

3

-a

tt) TJ

L +3

OU

+3 -P

c

t»4

H

<U 0

) •

p

<D

rH

Í. a>

ro

•H

>

*a>

s-

O

B

J- O

tt)

O

53 SU

O

O

-H

id

- id

-

rH

rH

•a o

tt)

« T

J tt)

ro

su »tt)

vtt) -P

4-> -P

«u rH

SU

tt) B

U

o

«M

ro

c cd SU

4

3

a) •o •H

c

•p

•H

SU

•H

ro

c i

rH

H v

tt) m

u-,

u

•H »tt>

t.

T)

tt) P

T

J ro

a)

3 t)

tt) T

J rH

C

H

X)

-H

C

H

ro

ro

- ro

>>

ro

o

id

a>

o.

a.

3

rH

-P

ro

o

H

tt) ro

id

rH *a>

su

t-

a) +>

ro

c

+>

tt)

C

rH

SU

tt) -H

id

B

-C

L*4>

3

••a) m

cr

ro -H

id

s* •H

3

3 4

3

tt)

^S

S

ro

H

H

«u

cd

>

o

t. C

tt)

tt) tt)

tO

rH

b0 rH

U

+3 tt)

tt> d

-P

>

tt) •H

B

tt)

Tl

tt) c

CL

3

m o

. tt) o

o

hO

rH

rH

tt>

id

ro

tt) C

rH

H ro

tt)

rH

X)

tt) >

ro

>

cd

tt) »tt) 43

T

J ro

3

\fl) O

d

43

+> tt)

-H

u '3

ro

o

O

¡>> -H

cd

L

ro

o.

ou

c o ro

ro

•H

tt>

tt)

43

TJ

T)

L,

3

ro

ro

tt) o S-, 3 O

ro

ro

tt>

$-, ro

w

rH

(_ a) t, 4

3 C

tt) o c o o u 3

o a ro

a) B

B

id t. 60 O

L a

. ro

<u

•o

tt) k X

>

S

o c tt) rH

tt) t,

•H

3 •a

. ro

l

i <M

cd

su

•H

-H

ra

o \<u

-P

O

tt) O

. -P

tt) id

o

-o

B

o

ro

-H

•H

tt) «M

-P

3

4)

•H

tt) cr

3

C

cr

to ro

S-,

rH

•H

tt) -H

tt)

ro

3

c 3

cr

d) cr

ro

H +>

4

J B

J3

l. Id

O

O

-H

-P

C

- O

rH

O

T

J >

3

Ü

Cd

ro *tu

-P

vtt) C

-P

c ro

tt) c »a>

+J tt)

0J +

>

4J

-H

tu

-H

<u id

T

J >

B

k

•ri t.

t /C

d 4

J tt)

3

O

D.

O

4J

cd

Ou

C

tt) cd

ro

c

ro

BJ tt)

rH

ro

rH

ro

-H

•H

tt)

.p

s* -H ro

3

3

C -H

o

ro

s cd

x

i S

id

-P

ro

c

c ro

tt) o •

C

ro

H

ro

o

/D

-P

a) •H

O

u Id

-P

•P

¡s ro

O

-H

tt)

id 3

ro

-o

cr

tt) o

ro

s a)

ro

TJ

tt) D

ro

C

-P

B

3

Cd C

/tt)

rH

t. -H

-P

O

. bo

id

ro

t.

>,

ro

m

4J

ro

-p

«u

C

id

3

o

3

-P

CT

O

TJ

rH

rH

3

a) ro

ro

ro

3

tt) tt)

»a>

CT -J

rH

u

3 T

J id C

tt)

3

L

B

3

E

4->

o

cd

o c

td id

rH

rH

U

4J

3

C

O

tt) O

. S

tt)

- p

tt) o

rH

Id

rH

X

tt) tt)

ro

L t,

-H

tt) c

>

H

cd «

M

U

»tt>

4J

TJ

/id o

c -

o

+> T

J tt) +>

C

3

o

cd

•H

«M

4

-) Id

rH

ro -H

•H

c

+>

cd

fl)

bO

u «

O

tt)

- rH

rH

Id

c u

o

3 -H

O

4

J •

O.

cd

3

C

tt) fl)

Í4 ••->

U

tt) c

C

4J

tt) id

C

-•P

T

I H

P) R-s :

+>

•H

o ro

+>

•H

bO

id

ro

rH

T4

+» c o

TJ

m

tt) +) c

•H

cd u

. 4

J

c o o ro

tu rH

+>

4H

cd

c c o o c 3

o id X

! o K

>

V£>

s §

3 s

3 S

g

rg

1 id c id

rH

L,

3

ro

ro

« t, X

) B

J3 S

ro

+>

id 4

J

W

tt) s_

4J

c D

tt) x

: o o L Q

. C

L cd

•-

- 5

TJ

S

o m

-

tt) rH

o C

tt)

tt) T

J bO

U

tt)

tt) rH

> <

o

•H

t. T

J 3

ro T

J tt)

rH

tt) B

«D

1

S

tt) S-, 3

43

tt) \fl) 4

3 •H

S

•H

rH

tt) rH

id X

) o

rH

bO

tt) t-,

/tt) H

U

C

id C

•H

«

M

tt) C

L O

. O

rH

tt) >

C

tt) tt) c 3

TJ

tt) Ü

C

tt)

43

ro

•H

X

fl) rH

1

1 v<D

O

. O

ro

»<u 4

3 •H

>

•H

4

3 O

id

ro

<D

rH

f_

3

o a.

fl) 3

ro

tt) 3

cr

C

-H

O

43

O

H

Id

rH

«M

O

Ou

tt) T

J ro

a)

tt) o u

c 4

3 Id

«

H

P

o ro

L,

C

o o

o

o

id u

- H

ro

o tt>

ro

cr T

J D

tt>

t-, •H

id c

•H

TJ

U

O

tt)

Cd

U

bO

O

t. a tt>

rH

t. 3 O

Q

.

C

fl) •H

X

)

•H

m

m

3

cd

rH

tt) o ro

c

c id

id

x: -o

o ro

tt) c C

H

3

o

O

E

3 cd 3

td td

C

tt) T

J •H

H

3

O,

cr

cd

u 4

3 tt)

43

tt) ro

a)

tt) rH

rH

X

I '-

rH

cd ro

tt)

l, tt)

C^

H

C

TJ

rH

o

-H a>

•r4

CQ

3

43

C

43

id

o

u

to

n

ro

43

c td 4

3

ro

•H

X

tt>

ro

tu

S

/tt) rH

X

) o S-, C

L

ro

tu rH

ro

3 o 4

3

tt) T

J

L.

tt) 4

3 H

cd

C

4

3

fl) T

J

C

O

•H

43

td

td rH

fl) T

J

43

•H

td tu

3

TJ

ro

k 3

tt) 4

3 O

tt) ro

ro

tu

rH

ro

3 O

4

3

ro

c td T

J

43

tt) ro

a) c

•H

td B

o

faO

TJ

•H

rH

X)

O

rH 1

ro

tu

rH

ro

3 o 4

3

ro

c cd

TJ

ro

tu /<i>

c u

tt)

43

TJ

t-3

C

43

O

3

L,

CL

td tt)

CL

- S

i 4

3 4

3

id

c c

rH

tt) tt)

B

tt) tt) ro

TJ

rH

tt) rH

rH

10

tt) X

I t.

O -H

tt)

k C

>

o

o

43 c td ro

o C

L ro

•H

T

J

ro

43

u) •o o i-, C

L

ra

•H

B

CL

P

•o ro

C

-H

ro

3

TJ

3

rH

/td

ro

CL

tt) 4

3 O

ro

-H ii

tu

3

3

rH

TJ

O

c ro

ro o ro

4

3 O

tt)

«1

) ÍH

L,

-H

*a>

3

m

43

CT

tt) C

T

J •

HO

O

43

ro

c oj

- D

T

J m

B

C

tt)

tt) O

P

4

3 H

4

3

C

43

Ci)

tt) td -H

bO

bO E

$_ »

tt) MU

tt)

rH

>

*a>

c C

T

J 3

o o ra

/id

d

) C

rH

tt)

O

L

•H

m

H

ro

fl) T

) ro

4

3 tu

3

ro

JH o

id

CL 4

3

CL •rH

4

3

tt) C

L

tt) T

J

43

tt) ro

tt)

id t, -~.

°l K

\\

ro

*tt>

faO

43

O

L CL

ro

43

•H

43

fl) C

L •H

s •H

rH

43

C

tt) B

fl) B

fl) <fl)

TJ

tt) !* X

) S

o c

TJ c id t.

U

43

X

tt) ro

c a) >

, o B

fl) h

OT

J

1 C

tt) ro

V

fJ) 4

3.

•H

>

•H

43

O

td

TJ

ra

a) C

L

>>

4

3

m

tu

rH

ra

c o •H

4

3 •H

T

J C

O

O

ra

D

o

ra

c td T

J

tu

3

cr

43

•H

cd tM

fl) rH

1

tt) T

J

C

o •H

4

3

O

3 T

J O

ÎH

C

L

td rH

/td

ra

td o

ra

tt>

TJ

43

u td C

L 3

rH

1 ro

i

-H

ro p

-H

L

ro

«D a)

a) x>

sa>

3

T-J 4

J n

) 4

3

cr

O

43

tu

-H

rH

L,

cd

>

a) C

L - td

-H

3 C

rH

4

3

cr

fl) O

•O

-H

/td

id

fl) 3

TJ

a)

cr

- ro

t.

43

0)

tt) T)

- C

3

3

id

d

a) cr

d O

O

B

rH

tt)

-H

tu tt)

43

«)

p

ro

3

M

id

ro

cr

td S

-H

rH

ro

U

4

3

J-

d

o

ro

-H

/id id

Vi

a)

d

TJ

>

tt) tt)

d 4

3

ra ro

T

J -H

3

d

p

i o

o

s- 3

sa>

ro

•H

tt)

o

s-4

3 C

L

CL

L

id

x tt)

3

o

tu x

: 3

o

•H

O

T)

O,

CL rH

ro

t.

id rH

ra

c id T

J

43

c «D

43

•H

B

•H

rH

tt) ro

ra

«u

rH

XI

td tt>

bO

td ra

•H

>

X)

fl) tt)

tt) fl)

3 3

X!

TJ

TJ

CL

cr

ü

td

d

rH

tt) P

Id

43

0

su

ro

B

A)

3

a) c

r tt)

tt) T

J «

) T

J rH

4

3 fl)

Cd

IL, T

J -

43

rH

o

rod

CL

H

tt) fl)

/td

CL

o

3

E

td >

c

r «

ro

u C

-H

U

P

fl)

d td

d

- -

x;

s., a)

OJ

rH

O

E

a>

a) ro

3

TJ /td

P

/D

o

3

L

o

43

- CO

43

TJ

»a>

ro

rH

fl) -H

fl)

fl) ra

su

«

3

TJ

tt) -H

w

cr

3

cd

d

d

CT

d

O

43

o

rH

-H

O

d

-H

tt) S

tt)

43

3

vo)

D

d

td

cr

m T

J ho

o

ro

t. fl)

•H

rH

3

O

•H

43

S-, id C

L

ro

43

d •

H

o CL

ro

tt) T

J

u.

3 ra

43

d td 4

3

L o CL

ra

d

o •H

4

3

td •r4 Ü

O

bO

»D

d

tt) T

J

ra

CL

tt) S-,

T)

o

U

tt) rH

3

O

TJ

>,

o

43

s- 3

O

TJ

a

CL

d

td o

S-. -H

p

3 td

T

J P

d

tt) tt) X

s

tt) tt) d

rH

d

bo

td \(U

S-, P

tt) «u d

t-

3

^ -TJ

tt) x

i d

CL

o

td H

U

P

bO

td

td L

Î-. o

td x

i o

, id

rH

• \tt)

tu -

CJ rH

- s_

U

3

tt) ra

•H

rH

O

3

vo tt)

3

cr

td X

I Ü

/td

ra

*a>

P o

fl) tw

tM

td

ro

L,

3

tt) P

td s_

P

ra

•H

d

•H

S

TJ

td

TJ

'

d tt) >

, o B

tt) S

-, X

) E

o d il)

Ü

-*• rH

•H

--~

P

C

P

S-, rO

td

CL

<i

d

d

tt) o

•H

- p

5 Ü

S

tt)

O

CL

- ro

rH

C

H

JH

-3

TJ

o cu

d

3 B

~

-,E

o o

to

jo

d

td 3

cr

H

TJ

d •H

d

o •rH

4

3 td O

H

tM

•H

d id rH

C

L tt) B

B

cd

$-, bO

O

L C

L

ro

3 o ro

Page 32: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

28 -

- l'obligation de rattacher ces quelques activités limitées à des objectifs ambitieux tels que : réduire les divergences entre pays industriels et pays en développement sur la plupart des pro­blèmes économiques ou sociaux, aider les pays en développement à résoudre leurs problèmes sectoriels ou globaux, lancer de grands programmes de coordination au niveau régional ou mondial; d'où l'existence visible d'une énorme distance entre les ambitions dé­clarées et les activités quotidiennes et et de verbalisme qui en résulte.

l'impression d'irréalisme

. . .ne peut se trouver gue dans le renforcement de son autorité intellectuelle.

64. Dans ces conditions, une amélioration de l'efficacité de l'Organisation dans les domaines économique et social ne peut se trouver que dans le renforcement de son autorité intellectuelle. Il'suffirait pour cela que les activités de chaque programme actuellement dispersées entre de trop nombreux produits de routine d'un intérêt souvent limité, puissent être par exemple concentrées

- pour les programmes de réflexion d'ensemble, sur quelques analyses en profondeur et de qualité reconnue, permettant de mieux identifier les champs de négociations possibles ;

- pour les programmes sectoriels, sur quelques publications intéressantes et vendues à un grand nombre d'exemplaires, ou sur quelques bons systèmes d'information et de références;

- pour les programmes opérationnels, sur des activités de formation transférant réellement le savoir-faire et la technologie utiles vers les pays en développement.

L'amélioration du dialogue entre le Secrétariat et les Etats Mem­bres inpose le recours à une expertise extérieure...

65. Encore faut-il pour qu'il en aille ainsi que le dialogue en­tre le Secrétariat et les Etats Membres permette à la réflexion collective de se développer, puis de déboucher sur la définition d'objectifs accessibles et précis et sur des "méthodes de produc­tion" mieux adaptées. Ce rapport a tenté de montrer qu'il faudrait pour cela :

- dans le domaine des études sur l'économie internationale, compte tenu de la banalisation des descriptions et des analyses, réduire très largement les parties descriptives et renforcer les parties critiques portant sur les types de solutions ;

- dans le domaine de la coordination du système des Nations Unies, au lieu de catalogues et de rapports juxtaposant des résu­més de programmes existants, établir des études critiques et cons­truct! ves, assorties de recommandations claires, et portant sur les divergences d'analyse entre les organisations et sur la recher­che des doubles emplois, des lacunes, des insuffisances de coordi­nation ;

- dans le domaine de la planification et de la programmation des activités de l'ONU, utiliser les instruments de programmation existants et tenter de les améliorer;

66. Dans les trois cas, l'établissement de rapports ou d'ins­truments de ce genre ne peut pas être demandé au seul Secrétariat-de l'ONU et à ceux des organisations spécialisées. Un apport extérieur est indispensable pour que les efforts faits jusqu'à

Page 33: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a

- 29 -

maintenant en matière de planification, d'évaluation, de coordina­tion, puissent dépasser le stade formel auquel ils sont arrivés et devenir réellement efficaces. Le recours à une expertise extérieu­re par le Conseil et par l'Assemblée Générale, avec l'aide d'orga­nes subsidiaires - tels le CPD ou le CPC - doit donc être organisé et financé par transfert d'une partie des crédits de consultants actuellement affectés au Secrétariat.

67. Ce qui est certain, c'est que le recours à cette expertise extérieure ne doit pas avoir pour objectif d'enlever au Secrétariat une part de ses responsabilités. Il devrait au contraire l'aider à améliorer constamment son efficacité, à vivifier son dialogue avec les Etats Membres, à mettre au point en de nombreux domaines un style nouveau. Cette collaboration entre le Secrétariat et les experts extérieurs choisis par les organes intergouvemementaux n'est pas absolument nouvelle, la création par l'Assemblée Générale de comités ad hoc d'experts, le recours à des rapporteurs exté­rieurs par la Commission des Droits de l'Homme, les rapports du Corps Commun d'Inspection, représentent des exemples de précédents en ce domaine. Mais l'utilisation plus systématique de cette mé­thode qui est recommandée par ce rapport, pour la recherche écono­mique, pour la coordination, pour l'évaluation, pour la programma­tion, exige une réflexion institutionnelle plus poussée. Son articulation avec les unités du Secrétariat en charge de ces pro­blème^ soit, pour la recherche économique : l'Office pour la Recher­che sur le Développement et l'Analyse des Politiques (du Départe­ment des Affaires économiques et sociales internationales) et la Division des Questions monétaires et du Développement de la CNUCED; et pour la coordination, la programmation et l'évaluation : l'Office de la Planification des Programmes et de la Coordination, devrait être étudiée en particulier de manière approfondie.

68. C'est pourquoi la mise en oeuvre de cette solution exigera des recherches plus poussées. Si le Conseil en approuvait le principe cette année, des études complémentaires du Secrétariat et du Corps Commun d'Inspection et leur examen, soit par un groupe de travail du Conseil, soit par le CPC, permettraient d'en définir les moda­lités (dont certaines ont seulement été esquissées et suggérées dans le présent rapport).

Nota : les recommandations de ce rapport se trouvent a la fin de chacun des trois chapitres :

Recommandations No 1 à 4 - au paragraphe 26 Recommandations No 5 et 6 - au paragraphe 48 Recommandations No 7 à 13 - au paragraphe 60

...dont le principe pourrait être retenu,...

...sa mise en oeuvre exigeant des recherches plus poussées.

Page 34: Les rapports au Conseil économique et social · résolution 1982/50 du Conseil, etc.) et de la pratique du Conseil lui-même qui, par la fixation annuelle de son ordre du jour, a