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Rapport d'activité 2010 www.servicesalapersonne.gouv.fr LES SERVICES À LA PERSONNE

LES SERVICES Rapport d'activité 2010 - … · des Français pensent que les services à la personne ... Le Baromètre de la qualité et de ... et l’animation locale 48 La professionnalisation

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Rapport d'activité 2010

www.servicesalapersonne.gouv.fr

LES SERVICES À LA PERSONNE

25 000organismes agréés  

de services à la personne

91 %des Français ont une bonne 

image des services à la personne

2 millionsde professionnels  

au service des particuliers

2 millionsde particuliers employeurs 

96 %des Français pensent  

que les services à la personne correspondent à de vrais  

besoins des consommateurs

17,6milliards d’euros  de valeur ajoutée

553millions d’euros  de Cesu émis

9 

Français sur 10 feraient appel  à un intervenant à domicile  

s’ils se trouvaient en situation de perte d’autonomie

20Les services à la personne :� une réponse au défi de la perte d’autonomie

22Mise en sécurité  du domicile des personnes âgées

24Le dispositif du tiers payant :� pour un Cesu préfinancé encore plus simple

26L'appel à projets « professionnalisation des services  à la personne »

12La communauté des services à la personne  a son réseau social

14Des métiers et formations attractifs  et plus visibles

322e édition du Baromètre d’image des services  à la personne

34L’Observatoire  de l’emploi et  de l’activité 2010

36Le Baromètre  de la qualité et de  la professionnalisation  des emplois de services à la personne

38 Étude sur l’encadrement intermédiaire 

39 Cesu préfinancé :� un usage de plus  en plus répandu

42L’objectif majeur  de la structuration  du secteur

45nOva, la base de données nationale des organismes agréés de services à la personne

46Les délégués territoriaux  et l’animation locale

48 La professionnalisation du secteur :� des avancées concrètes

50L’Europe et…   le monde des services  à la personne

51 La communication  pour soutenir  le développement  du secteur

56Les textes de référence

61Le budget 2010

67Le Conseil d’Administration  & l'équipe

74Les délégués territoriaux

79Remerciements

Sommaireles temps forts

le secteur

budget et gouvernance

Valoriser les services à la personne

Photographie du secteur en 2010

Dynamisme du secteur

Développer les services à la personne

3Rapport d'activité 2010

ÉDITO

4 Rapport d'activité 2010

Édito

Les services à la personne sont de plus en plus intégrés dans nos vies quotidiennes. Chaque jour, près de deux millions de sala-

riés se rendent chez des particuliers, exercent leur métier, créant un lien social particulier que peu d'autres activités professionnelles peuvent revendiquer. Créateur d'emplois, acteur de la cohésion sociale et du développement écono-mique, le secteur des services à la personne a atteint, en cinq ans, un véritable statut.

La société française sera, en 2011 et dans les années à venir, confrontée à des défis impor-tants. Je pense bien sûr à la question de la dépendance, mais aussi à celle de l'accès à l'activité professionnelle ou de l'améliora-tion de la qualité de vie au travail et de la conciliation entre vie professionnelle et vie privée. Sur tous ces enjeux, qui concernent des millions de Français, le secteur des services à la personne a des actions à développer et des initiatives à partager. Et je souhaite que l'Agence nationale des services à la personne prenne toute sa place dans ces débats, qu'elle contribue, en étant force de propositions mais aussi par le biais d'initiatives concrètes, à tou-jours mieux inscrire les services à la personne dans notre société, en répondant aux besoins de nos concitoyens.

Xavier Bertrand

Xavier Bertrand Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé

ÉDITO

5Rapport d'activité 2010

Édito

En cinq ans à peine, les services à la personne sont devenus un secteur d’activité à part entière offrant des parcours professionnels

complets, à des salariés formés et compétents.Avec 91 % d’image positive cette année,

en progression de trois points en un an, les services à la personne s’installent dans le quo-tidien des Français. L’organisation de l’offre de service soutenue par l’Agence nationale des services à la personne y est pour beaucoup,

de même que la simplification des démarches d’employeurs et la professionnalisation, gage de qualité.

La qualité du service, inscrite explicitement dans le cadre du salon annuel des services à la personne, était déjà naturellement au cœur des préoccupations des acteurs du secteur. Associations, entreprises, salariés en emploi direct, en se rendant chaque jour au domicile de deux millions de foyers, font la démons-tration quotidienne d’un service en mesure de satisfaire aux attentes de nos concitoyens.

À la modification de l’agrément simple, qui va dans le sens d’une plus grande souplesse pour les organismes agréés, doit répondre une volonté forte de la part du secteur de prendre à bras le corps la question de la qualité, dont la certification est un « marqueur » fort. « Le Guide de la démarche qualité dans les services à la personne », promu par l’Agence et élaboré grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs du secteur, est le premier pas vers un référentiel de qualité des services à la personne.

Ce chemin à prendre, c’est celui de la matu-rité d’un secteur que beaucoup considèrent encore, de manière injuste, comme un secteur en marge du système économique classique,

alors qu’il participe pleinement à la croissance de notre pays par son activité propre et par les facilités qu’il crée à plus de deux millions d’utilisateurs pour concilier vie privée et vie professionnelle.

Les services à la personne ont accompli, depuis 2005, une vaste évolution. Il leur reste à poursuivre leur révolution pour répondre aux défis de développement économique et de la dépendance.

Frédéric Lefebvre

Frédéric Lefebvre Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions Libérales et de la Consommation

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNEÉDITO

« Le secteur des services à la personne représente une réponse qui doit être simple et quotidienne aux besoins profonds de nos concitoyens. »

6 Rapport d'activité 2010

ÉDITO

Le secteur des services à la personne, c’est aujourd’hui 2 millions de salariés au service des particuliers, plus de 25 000

structures – employeurs (entreprises, asso-ciations et établissements publics), plus de 2 millions de particuliers employeurs et une valeur ajoutée de 17,6 milliards d’euros. Au-delà de ces chiffres, le secteur des services à la personne représente une réponse qui doit être simple et quotidienne aux besoins profonds de nos concitoyens. Ces 21 services reconnus par le code du travail facilitent la vie de tous les jours des familles actives désireuses de se libérer de certaines tâches ménagères ou de faire garder leurs enfants, et des personnes moins autonomes qui bénéficient ainsi d’une aide pour les gestes du quotidien.

L’année 2010 a été marquée par de nombreux temps forts tant en termes de valorisation de l’image et de l’emploi, que de développement et d’innovation.

À travers le premier réseau social créé par un établissement public, l’ANSP contribue for-tement à renforcer l’identité du secteur en lui-même. Les 2 millions de salariés ont enfin un espace commun qui leur est dédié et sur lequel ils peuvent échanger, partager et mutualiser leurs compétences, leurs expériences.

En mettant par ailleurs en ligne une rubrique sur les métiers et les formations des services à la personne, l’ANSP les rend plus lisibles et donc plus accessibles. Ces dispositifs partici-pent à une meilleure image des métiers, une meilleure formation des intervenants et une meilleure attractivité du secteur notamment auprès des jeunes.

Enfin, en 2010, le débat national autour de la dépendance a été initié y compris au sein du Conseil d’Administration de l’ANSP. Les services à la personne ont évidemment des choses à apporter à ce débat national. En orga-nisant en octobre dernier un colloque sur la

question dans l’enceinte du Conseil Écono-mique, Social et Environnemental, l’ANSP a participé au débat. La mise en place, ensuite, d’expérimentations telles que le programme de mise en sécurité du domicile des personnes âgées témoigne de l’étendue du champ d’in-tervention possible des services à la personne.

2011 devra permettre au secteur de s’affirmer par un positionnement fort au sein d’enjeux de santé publique ou de politique publique, la gestion de la dépendance étant l’un des principaux et incontournables défis des mois et années à venir. Je vous propose d’y répondre ensemble.

Édito de Laurent HénartPrésident de l'Agence nationale des services à la personne

7Rapport d'activité 2010

les temps forts

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

« J'aime la polyvalence dans mon métier. Il n'y a

pas de routine et on peut faire des rencontres,

c'est enrichissant. »SANDRINA

EMPLOYÉE FAMILIALE ET ASSISTANTE DE DIRECTION

8 Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

THIERRYGÉRANT

9Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

SANDRINAEMPLOYÉE FAMILIALE

ET ASSISTANTE DE DIRECTION

10 Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

12

La communauté des services à la personne  a son réseau social

14

Des métiers et formations attractifs  et plus visibles

Valoriser les services

à la personne

11Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

La communauté des services à la personne a son réseau social

Premier réseau social public dédié aux professionnels des services à la personne, la communauté en ligne donne corps au secteur et l’inscrit dans son époque. Ce lieu d’échange inédit a été créé par l’Agence nationale des services à la personne (ANSP) en octobre 2010.

Une communauté virtuelle de deux millions de personnesLa plate-forme, hébergée sur le site de l’ANSP, est ouverte à l’ensemble des acteurs du secteur, quel que soit leur statut : salarié(e)s en emploi direct, salarié(e)s d’un organisme agréé de ser-vices à la personne (association, entreprise ou établissement public type CCAS), demandeurs d’emploi, étudiants, employeurs...

Au total, ce sont deux millions de salariés qui sont potentiellement membres de la com-munauté. Toutes les régions sont concernées et actuellement représentées. L’outil est acces-sible via le site : www.servicesalapersonne.gouv.fr

Un service offert aux professionnelsL’isolement professionnel est inhérent au sec-teur des services à la personne et au travail à domicile. Il rend difficile la reconnaissance des intervenants en tant que professionnels.

Afin de contribuer à forger une identité professionnelle forte, l’ambition du réseau social est d’offrir au secteur une réflexion sur le savoir-faire, les conditions de travail et l’emploi.

Quelles sont les possibilités d’embauche ? Quel parcours professionnel ou quelle évolu-tion de carrière sont offerts par le secteur ? La communauté professionnelle des services à la personne est un outil contributif qui apporte des réponses à ces interrogations et ouvre de nouvelles perspectives.

Progresser dans la connaissance du secteurEn participant aux échanges, les intervenants des services à la personne améliorent leur connaissance du secteur, grâce aux ques-tions et réponses régulièrement publiées. Le dynamisme de la communauté devient un vecteur de professionnalisation et de montée en compétence.

De plus, le réseau social offre à l’ANSP un retour d’information en temps réel, permettant d’initier ou d’ajuster ses actions en direction du secteur.

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2 MILLIONSDE PROFESSIONNELSDES SERVICES À LA PERSONNESE RENDENT CHAQUE JOURÀ VOTRE ADRESSE

L’Agence nationale des services à la personne lance la plateforme communautaire des professionnels

des services à la personne. Carrefour d’échanges, source d’informations et espace de recrutement,

la nouvelle rubrique a vocation à rassembler l’ensemble des acteurs pour favoriser la professionnalisation

du secteur. Avec 390 000 emplois créés depuis 2005, les services à la personne regroupent une vingtaine

d’activités et 2 millions de professionnels au service des familles et de la solidarité entre les générations.

www.servicesalapersonne.gouv.fr

Il était temps qu’ils aient enfi n la leur.

Retrouvez-les sur la nouvelle rubriquedu site de l’Agence nationaledes services à la personne :

12 Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

La possibilité d’échanger et de partagerChaque membre de la communauté crée sa propre page, puis l’anime au gré de son actualité. Il peut contacter d’autres membres, créer des groupes de discussion, des pages « événement » ou « actualité », repérer des recruteurs, échanger des bonnes pratiques… Le réseau social rend possible un dialogue et des échanges, dont les occasions sont rares au cours de l’activité quotidienne.

Pour veiller en temps réel à la qualité des contributions, une politique de modération et d’animation des échanges entre les membres a été mise en place.

Un lancement accompagné en communicationAfin d’encourager les inscriptions des professionnels du secteur et d’amplifier le trafic sur le site de l’ANSP, une campagne de lancement a été créée à destination des acteurs du secteur. Dès le mois d’octobre et jusqu’à mi-novembre 2010, la campagne a été déployée dans la presse nationale, professionnelle ou gratuite, et sur Internet.L’ANSP a en outre adressé, via l’ACOSS, une invitation à s’inscrire sur le réseau social à l’ensemble des 2 millions de salariés des services à la personne. Les 25 000 organismes agréés recensés sur « nOva » ont également reçu un kit de communication comprenant prospectus, dépliants et affichettes, accompagnés d’un courrier de présentation de l’opération.

LES CHIFFRES DU RÉSEAU SOCIAL À FIN MARS 2011

18 930 inscrits une centaine de groupes créés une centaine d’événements créés plus de 225 actualités publiées

LE PROFIL DES INSCRITS

41 % de salariés en emploi direct et d’organismes agréés

36 % de demandeurs d’emploi

17 % d’organismes agréés

6 % d'autres profils (étudiants, organismes de formation, fédérations professionnelles…)

SYLLAEMPLOYÉE DE MÉNAGE À DOMICILE

SALARIÉS DES SERVICES À LA PERSONNEREJOIGNEZ VOTRE COMMUNAUTÉ PROFESSIONNELLEsur : www.servicesalapersonne.gouv.fr

Inscrivez-vous sur www.servicesalapersonne.gouv.fr

L’Agence nationale des services à la personne lance un nouvel espace communautaire pour les salariés du secteur.

ACTIVITÉ- Faîtes-vous connaître.- Informez-vous sur le secteur.

EMPLOI- Augmentez vos chances de trouver un emploi.- Valorisez vos compétences.

CONTACTS- Échangez des conseils et astuces.- Développez votre réseau de contacts.

LLL’’’AAAggggeeeennnncccceeee nnnaatttiioonnaalllee ddees servicees à llaa personne llaaaannnnccccceeeee uuuuuunnnn nnnnnoooooouuuuuvvvvveell eessppaacce ccommunaaauutaaaaire pour lleeesss salariés dduu sseecctteeuuurr..

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13Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

Des métiers et formations attractifs et plus visibles

Proposer une information fiable et lisible sur les métiers du secteur des services à la personne : c’est l’objectif de plusieurs initiatives mises en place en 2010 et qui font écho aux assises de la professionnalisation tenues en 2009. Parmi elles, une nouvelle rubrique dédiée sur le site Internet de l’ANSP, des mini-films métiers diffusés sur France 3, un guide spécial pour les étudiants et enseignants, et la sécurisation des parcours de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

Un lieu unique pour l’ensemble des métiers et certifications des services à la personneL’ANSP a ouvert sur son site Internet, en octobre 2010, une nouvelle rubrique dédiée aux métiers et aux formations du secteur, en partenariat avec la CNCP (Commission nationale de la certification professionnelle) et l’ONISEP (Office national d’information sur les enseignements et les professions).

Un an plus tôt, les assises de la profession-nalisation avaient fait le constat d’un manque de lisibilité de l’offre de formations existantes.

Les métiers et formations dans le secteur étant à la fois divers, parfois méconnus et couverts par des appellations disparates, la création de cette rubrique a nécessité un travail en concertation. Un état des lieux a permis d’établir une cartographie des diplômes et titres enregistrés au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

14 Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

Ce référencement a permis de faire corres-pondre à chaque métier générique identifié, les diplômes ou titres professionnels nécessaires pour l’exercer. Pour chaque titre, les possibi-lités d’obtention via l’apprentissage ou la VAE sont précisées. Les voies d’accès aux métiers sont ainsi clarifiées. Ce sont 18 métiers et 63 certifications professionnelles du niveau V au niveau I qui ont été définis et décrits.

Un outil indispensable pour la professionnalisation du secteurEn affichant avec clarté les métiers et forma-tions des services à la personne, la rubrique les valorise et renforce leur attractivité, notam-ment auprès des jeunes par la mise en évi-dence des perspectives professionnelles. En facilitant l’accès à l’alternance et à la Valida-tion des Acquis de l'Expérience, cette rubrique contribue aussi à répondre aux besoins de recrutement de personnels qualifiés.

En 3 mois, d’octobre à décembre 2010, la rubrique a été consultée par 42 000 visiteurs et a enregistré 64 000 « pages vues ».

Les fiches métiers les plus consultées concernent les métiers de direction et d’encadrement, les métiers d’auxiliaire de vie sociale, d’assistant administratif, de livreur à domicile et d’accompagnateur à la mobilité.

Avec un traitement graphique ludique, le site classe les 18 métiers par famille : les métiers de la vie quotidienne, les métiers pour la famille et les personnes fragiles, les métiers de direc-tion et d’encadrement. Vidéos, fiches métiers complètes et moteur de recherche permettent d’identifier un métier ou une certification en quelques clics.

D’ici la mi-2011, une nouvelle fonctionnalité verra le jour : un système de géolocalisation permettant de trouver une formation près de chez soi. Cette avancée sera soutenue par une campagne de communication.

JERÔMEAGENT D'ENTRETIEN DE PETITS TRAVAUX

SYLLAEMPLOYÉE DE MÉNAGE À DOMICILE

KARINECHARGÉE DE RECRUTEMENT

SEBASTIENAGENT D'ENTRETIEN DE PETITS TRAVAUX

PATRICKENSEIGNANT

À DOMICILE

15Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

10 films de 35 secondes sur France 3À l’initiative de l’ANSP et en partenariat avec Pôle emploi et We Agency, dix repor-tages métiers ont été diffusés sur France 3. Des offres d’emplois régionales ont succédé à chaque diffusion. L’objectif était d’informer le téléspectateur sur les perspectives d’emploi des services à la personne, pour lui et son entourage. Ces films ont suscité l’intérêt en

Partenariat ANSP & Pôle emploi2010

Les métiers des services à la personneFichiers flv – versions longues

DVD 10 films

faisant aussi découvrir des métiers inattendus ou des aspects du secteur parfois méconnus.

Ces mini-films ont fait l’objet de près de 400 passages au total, dans les 24 régions couvertes par France 3.

La tranche du 19/20 a réalisé 26 % d’au-dience et a rassemblé 12 millions de téléspec-tateurs sur toute la France.

BENJAMINAGENT D'ENTRETIEN

DE JARDINS

Le DVD des films métiers

16 Rapport d'activité 2010

VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS VALORISER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

Un « ZOOM » ONISEP consacré aux services à la personneAvec le concours de l’ANSP et de la CNCP1, la collection ZOOM de l’ONISEP2 s’est enrichie d’un numéro spécial destiné aux collégiens, aux lycéens et aux enseignants, sur les métiers des services à la personne. Cette édition dédiée présente les 18 métiers et les 63 certifications professionnelles du secteur, répertoriés sur le site de l’ANSP. De nombreux témoignages évoquent notamment les qualités essentielles requises par ces métiers.

Le ZOOM est disponible dans les CDI, CIO3 et autres centres de documentation réservés aux collégiens et lycéens. Il est aussi téléchargeable sur le site de l’ANSP.

Un projet pilote axé sur la Validation des Acquis de l’ExpérienceLe dispositif de VAE4 est particulièrement adapté au secteur des services à la personne parce qu’il favorise l’identification de profils qualifiés et expérimentés. Dans ce cadre, le Plan II de développement des services à la personne s’est fixé un objectif de 15 000 béné-ficiaires par an.

En partenariat avec Pôle Emploi, l’ANSP a lancé une expérimentation pour développer la VAE dans 3 régions : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Pays de Loire et Limousin. L’objectif est d’accompagner 1 200 bénéficiaires sur 2 ans.

Ce projet prévoit notamment un accom-pagnement renforcé du demandeur grâce à un référent unique, présent durant les 8 mois de la démarche, jusqu’à l’obtention de la certification.4. Validation des Acquis de l’Expérience

1. Commission nationale de la certification professionnelle2. Office national d’information sur les enseignements

et les professions3. Centre de documentation et d'information

Centre d'information et d'orientation

KARINECHARGÉE DE RECRUTEMENT

Le ZOOM ONISEP

17Rapport d'activité 2010

LES TEMPS FORTS DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNE

THIERRYGÉRANT

18 Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

20

Les services à la personne :� une réponse au défi de la perte d’autonomie

22

Mise en sécurité  du domicile des personnes âgées

24

Le dispositif du tiers payant :� pour un Cesu préfinancé encore plus simple

26

L'appel à projets « professionnalisation des services  à la personne »

Développer les services

à la personne

19Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

Les services à la personne :� une réponse au défi de la perte d’autonomie

Le colloque organisé le 18 octobre 2010,� en partenariat avec le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), a lancé le débat sur le positionnement des services à la personne face à la perte d’autonomie. Afin d’enrichir les discussions, l’Agence nationale des services à la personne a demandé à l’institut IPSOS de réaliser une étude sur les craintes des Français liées au vieillissement.

Plus de la moitié des Français redoutent la perte d’autonomie liée au vieillissementPour 56 % des Français interrogés, la perte d’autonomie est la première crainte liée à la vieillesse, devant « la pauvreté » (29 %) et « la solitude, l’isolement » (13 %).

Seuls 15 % des Français estiment qu’ils feraient « facilement » face à leur perte d’au-tonomie ou celle d’un de leurs proches. Les deux tiers d’entre eux (68 %) pensent pou-voir y faire face « avec des difficultés ». Enfin près d’un Français sur cinq (16 %) déclare ne pas pouvoir faire face à une situation de dépendance.

Les services à domicile apparaissent comme incontournables, la qualité comme indispensable9 Français sur 10 (90 %) feraient appel à un intervenant à domicile s’ils se trouvaient dans une situation de dépendance, quelle que soit leur position sociale ou géographique : 44 % « très certainement », 46 % « probablement ». La « qualité de la prestation » (35 %) ou encore « l’expérience de l’intervenant » (25 %) sont les critères les plus plébiscités devant « le coût de la prestation » (11 %) ou « la proximité géogra-phique de l’intervenant » (9 %).

A propos de l’étude sur les craintes des Français liées au vieillissementA la demande de l’ANSP, Ipsos a mené une enquête dont l’objectif était d’identifier les craintes liées au vieillissement, le degré de préparation déclaré vis-à-vis d’une situation de perte d’autonomie, ainsi que le souhait de recourir à un intervenant à domicile dans ce cas de figure.Cette enquête a été réalisée par téléphone les 8 et 9 octobre 2010 auprès d’un échantillon national représentatif de 961 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage, après stratification par région et par taille d’agglomération).

56 % des Français placent la perte

d’autonomie comme crainte principale liée

au vieillissement. Source : Ipsos pour l’ANSP

FRANCKASSISTANT INFORMATIQUE ET INTERNET À DOMICILE

20 Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

Le colloque « Les services à la personne :� niche fiscale ou bouclier social ? Une réponse au défi de la perte d’autonomie »Le colloque a été présidé par Laurent Hénart, Président de l’Agence nationale des services à la personne, et animé par Patrick Lelong, grand reporter pour France Info. Il a été intro-duit par Yves Verollet, membre de la section des Affaires sociales au CESE et par Bruno Arbouet, Directeur général de l’ANSP (entre 2005 et 2010). Le colloque a débuté par un bilan du plan de développement des services à la personne.

Le premier débat portait sur « le défi de la perte d’autonomie : les services à la personne, une réponse efficace à consolider ». Il s’ap-puyait sur l’étude des intervenants au domicile des personnes fragilisées menée par la DREES 1.

Le second débat, « le développement des services à la personne : une réponse d’avenir au défi de la perte d’autonomie », était introduit par le tableau prospectif des évolutions et des besoins réalisé par le BIPE 2.

Lors de ce colloque, le développement des services à la personne est apparu comme une réponse efficace au défi de la dépendance. La formation des intervenants et la structura-tion du secteur ont également été confirmées

16,8 % de la population française

a plus de 65 ans. Source : BIPE

comme étant essentielles pour répondre à cet enjeu. Dans le même temps, il a semblé néces-saire d’envisager de nouveaux mécanismes d’innovation et de financement pour répondre à la fois à l’accroissement de la population âgée et/ou dépendante et à une grande diversité de situations individuelles.

1. Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques

2. Société d'études économiques et de conseil en stratégie

BRIGITTECLIENTE

FRANCKASSISTANT INFORMATIQUE ET

INTERNET À DOMICILE

THIERRYACCOMPAGNATEUR

À LA MOBILITÉ

21Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

MISE EN SÉCURITÉ DU DOMICILE DES PERSONNES ÂGÉES

Un enjeu de santé publique, une démarche pragmatique de prévention

Le nombre d’accidents de la vie courante est élevé,� particulièrement chez les personnes âgées. Ce constat a motivé la mobilisation de nombreux acteurs autour de la Commission pour la sécurité des consommateurs (CSC) et de l’Agence nationale des services à la personne : associations de consommateurs, associations familiales, collectivités locales, établissements publics, mutuelles, fédérations professionnelles... se sont rassemblés en faveur de la signature d’une Charte de la prévention des accidents de la vie courante (www.charteaccidentsviecourante.fr).

Des mesures de prévention concrètesGrâce à un outil de repérage des risques d’ac-cidents domestiques1, réalisé sous forme de guide, les intervenants qui accompagnent habi-tuellement la personne âgée (aide à domicile ou employé de ménage) peuvent évaluer les points sensibles de son domicile. Ce repérage met en évidence les mesures de bon sens, les petits travaux nécessaires ou encore les travaux plus importants d’adaptation du logement. Une aide est apportée à la personne âgée pour les réaliser et assurer la mise en sécurité de son domicile.

L’outil de repérage des risques est téléchar-geable sur le site de l’ANSP, rubriques « Côté consommateurs » et « Côté professionnels ».

Des expérimentations locales en vue d'une généralisation du programme de préventionMis en place dès octobre 2010, un programme expérimental d’une durée minimum d’un an a été piloté par six financeurs : la CNAV2, la FEPEM3, l’IRCEM, la FCEs4, Malakoff-Médé-ric, la MSA5, et ViaSanté Périgord Mutualité.

Ces expérimentations locales des mesures de prévention sont menées sur plusieurs régions de France. La diversité des initiatives et des opérateurs, comme le nombre de personnes suivies, permettront de recueillir des données pertinentes. Les effets constatés conduiront les acteurs du projet à proposer des améliorations ou ajustements. L’objectif est de généraliser ce programme sur l’ensemble du territoire.

Sous l’impulsion d’Hervé Novelli, Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation et de Laurent Wauquiez, Secrétaire d’État chargé de l’Emploi, la CSC et l’ANSP ont été missionnées pour mettre en œuvre, avec les acteurs impliqués auprès des personnes âgées, une démarche pragmatique de prévention des accidents domestiques.

6 financeurs pilotent les expérimentations

locales de mesures de prévention.

JERÔMEAGENT D'ENTRETIEN DE PETITS TRAVAUX

22 Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

FINANCEURS BÉNÉFICIAIRESRÉGION

OU DÉPARTEMENTDURÉE

PILOTES,COORDINATEURS,

OPÉRATEURS

AUTRESPARTENAIRES

Caisse Nationale d'Assurance Viellesse

Personnes âgées sorties d’hospitalisation

Haute-Loire, Ain et Savoie, Alpes-Mari-times, Gard, Lozère, Eure-et-Loir, LoiretCaisses de Bour-gogne - Franche-Comté, Nord-Ouest, Centre, Midi-Pyré-nées, Île-de-France

Septembre 2010 à décembre 2011

Service social des CARSAT6

Fédération des Particuliers - Employeurs de France et IRCEM

Particuliers employeurs (utilisation de l’outil sous forme dématérialisée)

France métropolitaine

Janvier à octobre 2011

Relais d’assistants de vie, associations mandataires FEPEM

Institut Fepem de l'Emploi Familial et autres organismes de formation labellisés

La Fondation de la Caisse d’Épargne pour la solidarité

2500 personnes âgées sélec-tionnées par la plate-forme de la Fondation, le SIRMAD Corrèze Téléassistance

Corrèze Novembre 2010 à juin 2011

Plate-forme de coordination de la FCEs et services d’aide à domicile de la plate-forme

Conseil général

Malakoff-Médéric

2500 retraités allocataires âgés de 70 à 80 ans

Maine-et-Loire 1 an Plate-forme « Anjou Domicile » et 7 associations locales, dont l’ADMR

PACT et Conseil général

Mutualité Sociale Agricole

4000 retraités agricoles assurés auprès de la MSA

Eure-et-Loir, Indre, Loiret, Marne, Morbihan, Sarthe, Haute-Vienne

Octobre 2010 à juin 2011

MSA et Familles Rurales,Présence Verte, Association Laser, animateurs des ateliers du Bien Vieillir, travailleurs sociaux de la MSA

Conseils généraux et CARSAT

Via Santé Périgord Mutualité

12 000 personnes âgées ou handicapées et/ou isolées

Dordogne Action permanente

Via Santé Périgord Mutualité

Cassiopéa

L’information et la sensibilisation du grand public Afin que cet accompagnement individuel déploie toute son efficacité, il était indispen-sable de l'accompagner d'une information notamment auprès des seniors et de leur entourage :

Une brochure de 8 pages sur la prévention des risques d’accidents domestiques, conte-nant des illustrations d’Achille Talon, encartée dans le journal Notre Temps, daté de novembre 2010 et tiré à un million d’exemplaires.

L’ouverture d’une rubrique « mise en sécu-rité du logement des personnes âgées » sur le site www.stopauxaccidentsquotidiens.fr, par l'Institut national de la consommation (INC).

1. Cet outil a été conçu, validé et testé par la Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole, la Fédération des Particuliers employeurs, l'IRCEM, Adessa à Domicile, l'ADMR, l'Agence Nationale Française des Ergothérapeutes, Familles Rurales, la Fédération nationale des PACT, l'Union Nationale de l'Aide, des Soins et des Services aux Domiciles (UNA) et l'ANSP.

2. Caisse nationale d'assurance vieillesse3. Fédération des particuliers employeurs 4. Fondation Caisses d'Épargne pour la solidarité5. Mutualité Sociale Agricole6. Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail – anciennes CRAM

1 million de brochures sur la prévention des risques d’accidents domestiques diffusés dans le journal Notre Temps.

70 % des chutes mortelles des

personnes âgées se produisent

à leur domicile.Source : Institut de veille sanitaire

LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CAUSENT…

20 000 morts par an.Ils touchent en priorité les personnes âgées et restent la première cause de décès chez les enfants de 1 à 14 ans. 9 000 personnes âgées décèdent chaque année à la suite d’une chute dont plus de 70 % à leur domicile.Source : Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 2 mars 2010

23Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

Le dispositif du tiers payant :�pour un Cesu préfinancé encore plus simple

Le dispositif du tiers payant vise à développer l’usage du Cesu préfinancé par les organismes de prestations sociales en simplifiant sa gestion et son utilisation. Soutenu par l’ANSP, ce projet répond à une demande des Conseils généraux. Les travaux ont démarré en avril 2010 et font l’objet d’une large concertation.

Simplifier le paiement des cotisations socialesGrâce au dispositif de tiers payant, l’organisme de recouvrement des cotisations sociales (le Cncesu) appellera, directement auprès des départements, la part des cotisations sociales qu'ils doivent au titre de l'APA/PCH et, le cas échéant, le reste du montant des cotisations auprès du bénéficiaire APA/PCH.

Ce dispositif permettra aux départements de ne payer que la part des cotisations sociales qu’ils ont effectivement décidé de prendre en charge.

Cette simplification comporte des avan-tages pour tous :

c’est une simplification pour le bénéficiaire de l’APA/PCH ;

pour le salarié du bénéficiaire de l’APA/PCH, cela représente une meilleure garantie de sa couverture sociale, l’employeur étant, par ce système, fortement incité à déclarer la totalité des salaires ;

pour le Conseil général, le tiers payant per-met une meilleure gestion des fonds attribués aux financements des prestations sociales et une amélioration du suivi des bénéficiaires de prestations ;

pour l’organisme de recouvrement des coti-sations sociales, le taux de recouvrement est amélioré et le tiers payant concourt à la lutte contre le travail non-déclaré ou sous-déclaré.

Technique et coûts :� une mise en œuvre optimisée Afin de réduire les coûts de mise en œuvre pour les Conseils généraux, une solution mutualisée est envisagée. Elle sera financée par l’ACOSS2, l’ANSP et la CNSA3. La partici-pation des Conseils généraux se limitera à un versement forfaitaire de l’ordre de 10 000 euros pour le développement et la maintenance du dispositif.

La gestion du tiers payant sera assurée par le Cncesu sur une solution technique portée par l’ACOSS. Les Conseils généraux auront accès aux informations issues du dispositif par une interface de type extranet sécurisé.

La mise en œuvre du dispositif sera cadrée par une convention type entre le Conseil géné-ral volontaire pour le tiers payant, l’ACOSS et le payeur départemental afin de décrire les modalités d’échanges de données et les règle-ments financiers.

L’objectif de mise en service du dispositif est fixé à fin 2011. Le projet est mené en étroite

Le dispositif du tiers payant concerne le versement en Cesu de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) et de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) aux bénéficiaires. Il simplifie le système actuel : aujourd’hui, les Conseils généraux qui utilisent le Cesu pour verser ces allocations doivent effectuer également un virement au bénéficiaire, correspondant au montant des cotisations sociales. De son côté, le bénéficiaire doit reverser ces cotisations à l’organisme de recouvrement des cotisations sociales, le Cncesu1.

275 M€ de prestations sociales

financées en Cesu en 2010

(195 M€ en 2009).Source : APECESU

24 Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

concertation avec les Conseils généraux dans le cadre du Club Cesu. 15 Conseils généraux « pilotes » participent aux travaux : Bouches-du-Rhône, Gers, Loire, Hautes-Pyrénées, Bas-Rhin, Haute-Corse, Corrèze, Gironde, Isère, Nord, Pas-de-Calais, Paris, Aveyron, Côtes d’Armor, Seine-Saint-Denis.

Une économie de 15 % grâce au Cesu préfinancéLes prestations sociales financées en Cesu, pour bénéficier d’aide à domicile ou de garde d’enfants, représentent en volume d’émission environ 50 % du total des Cesu préfinancés émis (553 M€ en 2010).

Outre la traçabilité de l’utilisation des fonds publics, il permet également aux financeurs de prestations sociales (caisses d’allocations familiales, caisses de retraite, mutuelles …) de récupérer les Cesu non utilisés. Ainsi en 2010, les émetteurs de Cesu ont remboursé près de 20 millions d’euros aux 10 Conseils généraux utilisateurs du Cesu en 2009. L’économie réa-lisée est en moyenne de l’ordre de 15 %.

Le Club CesuCe réseau a été initié par l’ANSP avec le concours financier de la CNSA, afin d’accompagner les financeurs de prestations sociales dans l’appropriation de ce nouvel outil de paiement. Le Club Cesu offre à ses membres un forum de discussion, des groupes de travail et 3 rencontres techniques annuelles. 95 Conseils généraux sont représentés par 467 personnes, 87 organismes de protection sociale ou mutuelles par 108 personnes et 29 administrations ou organismes experts par 52 personnes.

19 Conseils généraux utilisent le Cesu pour verser l’APA ou la PCH.

La mise en œuvre du dispositif de tiers payant figure dans la convention

d’objectifs et de gestion (COG) conclue entre l’État et l’ACOSS pour la période

2010-2013.

1. Centre national du Cesu2. Agence centrale des organismes de Sécurité sociale3. Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie

PATRICKENSEIGNANT

À DOMICILE

25Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

L’appel à projets « professionnalisation des services à la personne »

Suite aux assises nationales de la professionnalisation du 23 juin 2009,� l’ANSP a lancé le 20 juillet 2009 un appel à projets « Services à la personne : professionnaliser pour garantir la qualité et développer l’emploi ». Cette initiative vise à encourager l’émergence de projets nationaux et locaux pour la professionnalisation du secteur. Les acteurs qui s’engagent sur des actions concrètes sont accompagnés sur une période de trois ans.

7 projets nationaux, 22 projets locaux, près de 5 millions d’eurosA ce jour, 29 projets sur les 80 dossiers déposés ont été retenus. Deux comités des engagements du 29 juin et du 29 septembre 2010 ont été chargés de la sélection.

Les acteurs nationaux se sont plus particu-lièrement mobilisés sur les problématiques spécifiques rencontrées sur l’ensemble des territoires : développement de l’alternance, formation de l’encadrement des organismes agréés, adaptation des services à la personne aux situations de handicap, proposition d’une offre de services structurée et normée pour les structures mandataires… Il faut souligner l’importante implication de l’État au sein des territoires : 15 régions métropolitaines sur 22 bénéficient d’un soutien financier ainsi qu’un département d’Outre-Mer.

RÉPARTITION DES SUBVENTIONS 

PAR GRANDES THÉMATIQUES

Formation et qualification des 

personnels24 %

Action  transversale34 %

Attractivité des métiers  et amélioration  de la qualité des emplois

42 %

26 Rapport d'activité 2010

DÉVELOPPER LES SERVICES À LA PERSONNELES TEMPS FORTS

HANDEO : des services à la personne adaptés aux personnes en situation de handicapHandéo a pour objectif d’offrir une alterna-tive pour les personnes en situation de handicap par l’identification, la qualification ou l’aide à la construction d’un réseau de services à la personne adaptés. La conven-tion signée avec l’ANSP poursuit trois objec-tifs déclinés en trois axes opérationnels :

La formation des intervenants, avec l’élaboration de modules spécialisés. Il s’agit de poursuivre l’élaboration d’outils de formation qui prennent en compte les spé-cificités des interventions auprès des per-sonnes en situation de handicap. Pour cela, il faut créer le maillon manquant entre les formations généralistes existantes et les niveaux de spécialisation attendus.

Garantir et rendre lisible la qualité des prestations, grâce à la création d’un label « SAP-Handicaps ». Élaboré en collabora-tion avec les têtes de réseaux de l’aide à domicile, les représentants des personnes

en situation de handicap et les administra-tions concernées, ce label vise à créer une plus-value, en complément des référentiels existants. Il doit offrir une meilleure lisibilité aux utilisateurs (personnes handicapées et / ou leur famille) et une meilleure visibilité aux prestataires spécialisés.

Structurer, coordonner, renforcer l’offre de services en expérimentant de nouvelles prestations et en créant des Pôles Res-sources Locaux (PRL). Le PRL rassemble, sur une zone géographique définie (dépar-tement ou région), des spécialistes réfé-rents sur chaque type de handicap. Ils auront pour mission d’aider et d’accompa-gner les services prestataires lorsqu’ils rencontrent des difficultés, d’intervenir en médiation si nécessaire, de contribuer à la montée en compétence des intervenants et d’accompagner les organismes agréés souhaitant entrer dans le processus de labellisation.

L’Union Départementale des Associations Familiales de la Savoie (UDAF Savoie) : création d’un Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (GEIQ)L’UDAF Savoie a engagé en 2009 une étude de faisabilité pour la création d’un « GEIQ - Services à la personne » en Savoie. Cette étude a donné lieu, dans le courant du pre-mier semestre 2010, à la constitution de l’association GEIQADI Alpin, Groupement d'Employeurs pour l’Insertion et la Qualifi-cation des Aides à Domicile en Intégration. Un premier collectif associatif composé de 6 opérateurs agréés (la fédération ADMR1

pour le compte de ses associations, 2 asso-ciations UNA2, 1 association FNAAFP3) a été constitué et a reçu le soutien de partenaires institutionnels. Repérage de candidats po-tentiels, recrutement, formation et gestion administrative sont autant de fonctions assurées par le GEIQADI Alpin. L’objectif final est de conduire les candidats vers une qualification et un emploi durable.

1. Association du service à domicile2. Union nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux domiciles3. Fédération Nationale des Associations de l’Aide Familiale Populaire

Deux exemples concrets de conventions signées par l’ANSP et dont le financement est en cours

NICOLASRESPONSABLE DE SECTEUR

SÉBASTIENAGENT D'ENTRETIEN DE PETITS TRAVAUX

27Rapport d'activité 2010

LE SECTEUR

le secteur

YFAUTANEEMPLOYÉE DE MÉNAGEÀ DOMICILE

28 Rapport d'activité 2010

LE SECTEUR

« Je suis le garant de la qualité des services

que je propose. »BENOÎT

RESPONSABLE D'AGENCE

29Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

BENOÎTRESPONSABLE

D'AGENCE

30 Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

32

2e édition du Baromètre d’image des services  à la personne

34

L’Observatoire  de l’emploi et  de l’activité 2010

36

Le Baromètre  de la qualité et de  la professionnalisation  des emplois de services à la personne

38

 Étude sur l’encadrement intermédiaire 

39

 Cesu préfinancé :�  un usage de plus  en plus répandu

Photographiedu secteur

en 2010

31Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

2e édition du Baromètre d’image des services à la personne :� l’image du secteur et de ses métiers est en nette progression

La deuxième édition du « Baromètre d’image des services à la personne »� a été menée par l’institut LH2. Son objectif est de mesurer l’impact des actions de communication sur l’image du secteur et de ses métiers. L’enquête a été exclusivement menée auprès du grand public. Elle révèle que sa connaissance des activités et métiers couverts par le secteur des services à la personne se densifie et se précise. En parallèle, l’image des services à la personne se renforce.

L’image globale des services à la personne est en nette hausseÀ un niveau déjà particulièrement élevé en 2010, le score de bonne image s’élève en 2011 à 91 % (88 % en 2009). L’impact de cette pro-gression doit être comparé à l’intensité de l’image : 37 % des Français (+13 points) ont une très bonne image du secteur. Il faut noter que l’image des salariés du secteur demeure très positive et s’intensifie également.

35 % des Français connaissent l’ANSP :� + 10 points La notoriété de l’ANSP progresse. Cette aug-mentation concerne aussi la proportion de personnes ayant une idée précise de ce qu’est l’Agence (+10 points). De même, la reconnais-sance du logo « S! Services à la personne » est en hausse : 15 % des répondants se souviennent avoir déjà vu ce logo (+7 points).

NAKANAGARDE D'ENFANT

À DOMICILE

32 Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

L’image « employeur » du secteur peut être optimiséeLes métiers du secteur, quant à eux, conservent un bon niveau d’opinion, mais légèrement inférieur et moins intense sur certains traits d’image.

Les métiers des services à la personne conti-nuent de peiner à être pleinement reconnus et valorisés. Ils ne sont pas encore considérés au même titre que d’autres métiers, notam-ment en raison du niveau de rémunération des intervenants, perçu comme trop faible.

Les items « ce sont des métiers où l’on peut facilement évoluer et faire carrière » et « ce sont

des métiers où l’on peut bien gagner sa vie » sont les seules dimensions d’image que moins de la moitié des répondants approuvent (res-pectivement 46 % et 42 %). De même, « bien rémunérés » est le dernier des attributs associés aux salariés du secteur : 30 % seulement des répondants pensent que les intervenants sont « bien rémunérés ».

Enfin 97 % des répondants (+4 points) esti-ment que les métiers du secteur des services à la personne mériteraient d’être davantage reconnus et 59 % (+8 points) sont même tout à fait d’accord avec cette opinion.

MÉTHODOLOGIE DE L'ENQUÊTEEnquête administrée du 14 au 21 février 2011, en face à face et à domicile, auprès d’un échantillon de 1 031 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage, après stratification par région et par taille d’agglomération).

NATASZAGARDE D'ENFANT

À DOMICILE

62Qui correspond à de vrais besoins  des consommateurs

Base :� à tous (n=1031)C’EST UN SECTEUR …

Dont le développement répond bien aux principales  évolutions de la société

D’avenir

Dynamique

Qui recrute beaucoup

Dans lequel la plupart des salariés sont déclarés

Qui a une bonne réputation

Qui offre de vraies opportunités professionnelles

Bien mis en valeur par les pouvoir publics, les entreprises  et les associations

Qui représente une part importante dans  l’économie française

56

49

37

36

36

32

29

24

23

Rappel 2010

S/T d'accord  (%) 2011

49 96 92

36 95 86

41 94 90

25 89 80

24 81 70

– 70 –

23 83 82

26 75 74

15 65 59

21 66 70

Rappel 2010

Réponses "tout à fait d'accord"

33Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

Un nombre d’heures travaillées en progressionComme chaque année depuis le début de la crise en 2008, le nombre d’heures travaillées en 2010 a continué de progresser de 1,6 % alors que cet indicateur demeure stable pour l’en-semble de l’économie. Le nombre de créations d’emplois en équivalent temps plein (ETP) est estimé à 11 000.

En 2010, le nombre de personnes ayant tra-vaillé au moins une fois dans l’année dans le secteur des services à la personne a atteint 2 035 000.

La masse salariale du secteur (hors prestataires) a également continué d’augmenter En 2010, la revalorisation du SMIC et l’aug-mentation du nombre d’heures prestées ont permis d’augmenter la masse salariale du sec-teur (hors prestataires) de 4,7 %. Ce rythme est à peine inférieur à celui observé en 2009.

L’Observatoire de l’emploi et de l’activité 2010 confirme la bonne résistance du secteur face à la crise

L’Observatoire de l’emploi et de l’activité économique des services à la personne révèle que le secteur, tout comme en 2009, a mieux résisté que le reste de l’économie française à l’impact de la crise. Il a même continué de se développer en 2010.

9 054 9 723 10 209 10 687

2010(prévisions)

200920082007

EN MILLIERS ACCROISSEMENT EN %

2005 2006 2007 2008 2009 (1) 2010 2006 / 05 2007 / 06 2008 / 07 2009 / 08 2010 / 09

Salariés chez les particuliers employeurs

357 368 369 369 365 363 3,3 0,2 0 - 1,2 - 0,6

Assistantes maternelles 290 299 302 308 317 326 3,2 1,1 1,9 2,9 3

Salariés des prestataires 114 129 140 154 156 160 13,6 8,3 9,8 1,3 2,7

Total 761 796 811 831 838 849 4,�8 1,�9 2,�4 0,�8 1,�4

Nombre de salariés en ETP dans l'ensemble de l'économie (2)

22 247 22 476 22 853 23 022 22 683 22 676 1 1,7 0,7 - 1,5 0

Part des services à la personne en %

3,4 3,5 3,6 3,6 3,7 3,7

NOMBRE DE SALARIÉS CHEZ LES PARTICULIERS EMPLOYEURS ET CHEZ LES PRESTATAIRES EN ÉQUIVALENT TEMPS PLEIN

Sources : BIPE, données ACOSS, DARES, INSEE et IRCEM (1) Estimations BIPE pour les salariés des prestataires(2) Données Comptabilité Nationale - INSEE jusqu'en 2008

Sources : BIPE, données ACOSS et IRCEM 

ÉVOLUTION DE LA MASSE SALARIALE (EN MILLIONS D’EUROS)

SYLVIANEAUXILIAIRE DE

VIE SOCIALE

34 Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

Croissance de la valeur ajoutéeLa part des services à la personne dans la valeur ajoutée totale de l’ensemble de l’économie a continué de croître. Elle est estimée, en 2010, à 17,6 milliards d’euros, soit 1,1 % du PIB.

Le nombre de particuliers employeurs est en augmentation continueAu troisième trimestre 2010, la France comp-tait – d’après les estimations préliminaires de l’ACOSS – 2 078 000 particuliers employeurs.

Même si le rythme de croissance a été impacté par la crise, le nombre de particuliers employeurs a continué d’augmenter : entre le 3e trimestre 2009 et le 3e trimestre 2010 il s’est accru de plus de 55 000 ménages employeurs.

Quatre ménages sur cinq utilisent désormais le Cesu déclaratif, comparé à trois sur quatre il y a encore un an.

-338

6 1119

169

-72008

2009 (1)

(1) données provisoires ou estimées

2010 (1)

Secteur des services à la personneEnsemble de l'économie

EN MILLIERS ACCROISSEMENT EN %

2005 2006 2007 2008 2009 (1) 2010 (p) 2006 / 05 2007 / 06 2008 / 07 2009 / 08 2010 / 09

Valeur ajoutée du secteur 11,2 12,6 13,8 15,2 15,9 16,7 11,8 9,9 10,1 4,8 5

Valeur ajoutée de l'ensemble de l'économie 2 1 547,8 1 614,3 1 698,4 1 750,5 1 721,7 1 761,6 4,3 5,2 3,1 - 1,6 2,3

Part des services à la personne en %

0,73 0,78 0,81 0,87 0,92 0,95

EN MILLIERS ACCROISSEMENT EN %

2005 2006 2007 2008 2009 2010 (p) 2006 / 05 2007 / 06 2008 / 07 2009 / 08 2010 / 09

Cesu 1157,8 1 279,7 1 427,2 1 527,3 1 608,8 1 665,1 10,5 11,5 7,0 5,3 3,5

DNS hors Aged 552,5 523,2 473,7 429,1 372 339,4 - 5,3 - 9,5 - 9,4 - 13,3 - 8,8

Paje-Ged 18,4 32 45,6 57,1 66,9 73,6 73,6 42,5 25,2 17,3 10

DNS Aged 43,1 30 18,6 10 3,1 0 - 30,4 - 37,8 - 46,6 - 68,5 - 99,3

Total 1 771,8 1 864,9 1 965,1 2 023,5 2 050,8 2 078,1 5,2 5,4 3 1,4 1,3

VARIATION DE L’EMPLOI DANS LE SECTEUR ET DANS L’ENSEMBLE DE L’ÉCONOMIE(NOMBRE D'EMPLOIS ÉQUIVALENT TEMPS PLEIN EN MILLIERS)

NOMBRE DE PARTICULIERS EMPLOYEURS PAR MODE DE DÉCLARATION

VALEUR AJOUTÉE DU SECTEUR

Sources : BIPE, données ACOSS, DARES, INSEE et IRCEM (1) Estimations BIPE (2) Données Comptabilité Nationale - INSEE jusqu'en 2009(p) Provisoire

Sources  : BIPE, données ACOSS(p) Provisoire

CLARISSEEMPLOYÉE FAMILIALE

Sources : BIPE, d'après IRCEM, DARES, ACOSS, INSEE

Cesu : chèque emploi service universel, DNS hors Aged : déclaration nominative trimestrielle simplifiée hors allocation garde d'enfant à domicile,Page-Ged : prestation d'accueil du jeune enfant - garde d'enfant à domicile, DNS-Aged : déclaration nominative trimestrielle simplifiée - allocation garde d'enfant à domicile.

35Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

Le Baromètre de la qualité et de la professionnalisation des emplois de services à la personne

Le Baromètre de la qualité et de la professionnalisation des emplois a été créé en 2009 par l’Agence nationale des services à personne, et confié au BIPE. Ses indicateurs permettent de mieux qualifier les emplois des services à la personne en termes de qualité, de professionnalisation et d’activités exercées, tels que vécus et ressentis par les salariés eux-mêmes, les particuliers employeurs et les organismes agréés de services à la personne (OASP).

MÉTHODOLOGIE DU BAROMÈTRE 20103 vagues d’enquête réalisées successivement entre le 3 décembre 2009 et le 20 novembre 2010 au téléphone par l’institut GfK-ISL, auprès de :�

4 302 salariés

800 particuliers employeurs

601 OASPSource : BIPE – Enquêtes (V0, V1, V2)

HORS DOMICILE

TOUT PUBLIC

PUBLIC FRAGILE

À DOMICILE

31%605 000Assistance  aux publics fragiles

36%685 000Travaux ménagers,  livraisons et repas

5%90 000Travaux divers

7%

135 000Garde d'enfants

4%80 000

Soutien scolaire  et assistance informatique  ou administrative

17326 000 Assistantes  maternelles

%

Effectifs estimés des salariés dans les 6 types d’activités

36 Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

Profil, salaire et statut des intervenants Le nombre de salariés des services à la per-sonne est estimé pour l’année 2010 à 1,6 mil-lion de personnes, auxquelles il faut ajouter 326 000 assistantes maternelles.

6 grands types d’activité se dégagent clai-rement. Chacun rassemble des salariés aux profils relativement homogènes (sexe, âge, niveau de formation…).

Avec un taux moyen de 9,60 € nets de l’heure, le niveau de rémunération des salariés des services à la personne est sensiblement supérieur à celui du SMIC (6,96 € nets au moment de l’enquête).

23 % des salariés du secteur, soit plus de 440 000, travaillent à la fois pour des OASP et en emploi direct ; le cloisonnement entre les 2 modes d’emploi doit donc être nuancé.

Ces salariés « mixtes » ont le nombre le plus important de bénéficiaires clients par salarié : 6,5 en moyenne. Viennent ensuite les salariés d’OASP qui interviennent en moyenne auprès de 5,7 particuliers, contre 2,8 pour les salariés en emploi direct.

Les particuliers employeurs :� un profil constantLes particuliers employeurs sont notamment caractérisés par leur catégorie socioprofession-nelle (actifs de classes moyenne et supérieure) et par un âge moyen plutôt élevé (65 ans).

La rémunération est fixée de manière consen-suelle et prendrait en compte différents critères d’évaluation professionnelle.

La qualité relationnelle joue un rôle fonda-mental dans l’appréciation du service par le bénéficiaire et induit une forte reconnaissance symbolique du travail des salariés.

Les emplois sont plutôt stables : l’ancienneté des salariés dépasse les 5 ans, en moyenne.

Les organismes agréés de services à la personne (OASP) :� un fort taux d’encadrementL’assistance aux publics fragiles reste l’acti-vité principale des OASP. L’offre de services s’élargit néanmoins grâce à la multi-activité : 60 % des OASP peuvent être qualifiés de géné-ralistes. Ce sont parmi les OASP spécialisés dans l’assistance aux publics fragiles que l’on observe les indicateurs de professionnalisa-tion les plus élevés, notamment en matière de niveau d’études ou de qualification.

Plus de la moitié des OASP déclarent avoir mis en place des dispositifs d’évaluation, de tutorat et de formation pour améliorer la qualité des prestations. Dans leur grande majorité, ils emploient des salariés responsables de la ges-tion du planning, du contrôle et de l’évaluation ainsi que de la formation et du recrutement des intervenants. Avec 4,3 salariés « respon-sables » en moyenne, les OASP employant une cinquantaine d’intervenants affichent un taux d’encadrement supérieur à celui de la plupart des secteurs.

ÉCHANTILLONS VAGUE 0 (S2 2009) VAGUE 1 (S1 2010) VAGUE 2 (S2 2010) TOTAL DES 3 VAGUES

Assistantes maternelles 100 102 100 302

Autres salariés 1 100 1 102 1 798 4 000

Total salariés 1 200 1 204 1 898 4 302

OASP 201 200 200 601

Particuliers employeurs 0 400 400 800

Grand Total 1 401 1 804 2 498 5 703

Source : BIPE - Enquêtes (V0, V1, V2)

TAILLES DES ÉCHANTILLONS DE CHAQUE VAGUE

YFAUTANEEMPLOYÉE DE MÉNAGE À DOMICILE

BENOÎTRESPONSABLE

D'AGENCE

37Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

Étude sur l’encadrement intermédiaire :� des perspectives de professionnalisation du secteur

Cette étude,� réalisée entre mars et septembre 2010, est une aide à la décision visant à renforcer la professionnalisation des structures. Elle permet de dresser un état des lieux de l’offre de formation et de mettre en relation le recrutement et les besoins en compétences des entreprises dans une perspective à 5 ans. Elle précise en outre le métier d’encadrant intermédiaire.

Un niveau de management indispensable au développement de la qualité de serviceMenée pour l’ANSP par le Geste (Groupe d’études sociales et économiques), l’étude révèle que les fonctions d’encadrants inter-médiaires devraient générer dans les années à venir un nombre important d’emplois dans le secteur des services à la personne.

En 2010, les organismes agréés de services à la personne comptaient plus de 14 000 enca-drants intermédiaires en fonction. Mais avec une moyenne faible d’un encadrant intermé-diaire pour 40 intervenants, cet échelon essen-tiel nécessite d’être renforcé rapidement pour garantir la professionnalisation des prestations.

2 800 encadrants intermédiaires recrutés d’ici 5 ansCette prévision est basée sur l’augmentation de l’activité (60 %) et les besoins de remplacement liés aux départs en retraite (40 %). Elle est confortée par la nécessité accrue de certaines

MÉTHODOLOGIE :� La présente étude a été réalisée à partir d’entretiens menés auprès de certificateurs, de représentants d’employeurs et de responsables d’organismes de formation et, par ailleurs d’entretiens auprès d’employeurs et encadrants intermédiaires. 50 employeurs et 40 encadrants intermédiaires représentant les différents secteurs des organismes agréés (associatif, public, privé commercial, services de confort et services auprès des publics fragiles) ont été interrogés en face à face ou par téléphone au cours des mois de juillet et août 2010. Les estimations globales d’emplois s’appuient également sur les données de l’extranet nOva de l’ANSP.

Le profil type des encadrants intermédiaires dans les services à la personne

Principalement des femmes (90 %) Majoritairement âgés de 25 à 35 ans Généralement détenteurs d’un

diplôme Bac +2 / 3 dans le domaine sanitaire et social

En demande d’une formation (65 %), principalement dans le domaine de l’encadrement et du management (53 %)

Souvent issus du secteur sanitaire et social pour les encadrants du secteur associatif, ceux du secteur privé ayant accompli des parcours plus diversifiés.

fonctions : gestion des ressources humaines, animation d’équipe, suivi de la qualité et développement commercial. Les trois types de profils principalement recherchés concernent le sanitaire et social, les ressources humaines et le développement commercial.

38 Rapport d'activité 2010

PHOTOGRAPHIE DU SECTEURLE SECTEUR

Cesu préfinancé :� un usage de plus en plus répandu

Le Chèque emploi service universel préfinancé est un titre de paiement nominatif dont le montant est prédéfini. Il est dédié au règlement des prestations de services à la personne. Son utilisation s’étend et progresse en volume. Ainsi, l’émission de Cesu préfinancés s’est élevée à 553 millions d’euros en 2010 contre 400 millions d’euros (hors Cesu relance) en 2009.

Le Cesu préfinancé séduit les entreprises et les financeurs de prestations socialesÀ fin 2010, 15 000 entreprises publiques ou pri-vées cofinancent des Cesu pour leurs employés. Parmi elles, de très nombreuses PME ainsi que des grands groupes, tels que Michelin, le Groupe La Poste, Radio France, Nouvelles Frontières, Pomme de Pain, le Conseil régional Rhône-Alpes, l’AFP, Axa, Air France, Toshiba médical, RATP, Orange, Sanofi, MGEN, Groupe Safran, Novartis, Hugo Boss, etc.

Le Cesu préfinancé est également adopté par des administrations d’État et des collectivités locales pour effectuer le versement de diffé-rentes prestations sociales (APA1, PCH2…). Cette utilisation représente 50 % du volume de Cesu préfinancés en 2009. (Voir la page 24 sur le dispositif du tiers payant).

De nombreux avantagesPour l’entreprise ou l’employeur public, le Cesu préfinancé est un outil de politique sociale fis-calement avantageux et qui fidélise les talents.

Pour l’employé qui en bénéficie, l’avantage est double : il perçoit une aide financière qui s’ajoute à l’avantage fiscal accordé dans le cadre de la consommation de services à la personne (réduction ou crédit d’impôt de 50 % sur le dispositif du tiers payant).

1. APA : Allocation Personnalisée d’Autonomie2. PCH : Prestation de Compensation du Handicap

LE CESU PRÉFINANCÉ EN CHIFFRES

Le Cesu préfinancé est utilisé par

650 000 bénéficiaires.

658 000 prestataires (entreprises, associations, établissements publics ou personnes physiques) acceptent le Cesu.

Dématérialisation de l’émission :�Aujourd’hui, l’ensemble des émetteurs est habilité par l’Agence nationale des services à la personne à émettre des Cesu préfinancés dématérialisés.

39Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

YFAUTANEEMPLOYÉE

DE MÉNAGEÀ DOMICILE

40 Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

42

L’objectif majeur  de la structuration  du secteur

45

nOva, la base  de données nationale  des organismes agréés de services à la personne

46

Les délégués territoriaux  et l’animation locale

48

 La professionnalisation du secteur :� des avancées concrètes

50

L’Europe et…   le monde des services  à la personne

51

 La communication  pour soutenir  le développement  du secteur

Dynamismedu

secteur

41Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

L’objectif majeur de la structuration du secteur

En 2010,� la structuration du secteur est restée un objectif majeur de l’ANSP.� La croissance et le développement des services à la personne appellent légitimement un soutien fort et permanent. Les « dynamiques transversales » et les « dynamiques ciblées » caractérisent deux grands types d’actions. La conclusion de partenariats a présidé le mode opératoire parce qu’il traduit une volonté partagée, garantit une identité de méthode et augure ainsi des résultats significatifs.

Des dynamiques transversalesFace à l’actualité, aux risques potentiels, aux sujets en émergence, l’ANSP organise la pro-gression collective de l’ensemble du secteur tout en restant attentive au bénéfice individuel de chaque acteur. La protection du consom-mateur est une constante.

Améliorer la connaissance de la loi « Informatique et Libertés »L’ANSP a réuni les représentants de l’ensemble du secteur pour élaborer avec eux un plan d’action relatif à une meilleure connaissance et prise en compte de la réglementation « Informatique et Libertés ». L’Agence a ensuite pris l’initiative de rencontrer le Président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Une convention a été élaborée, avec pour objectifs de :

mettre en place des actions de sensibilisa-tion à la protection des données à caractère personnel,

diffuser la culture « informatique et libertés ».

L’ANSP a soutenu les travaux menés sous l’égide du Conseil national de la consommation (CNC), avec la participation des représentants de la totalité du secteur. Et 3 objectifs :

recenser les règles de protection du consom-mateur et rappeler aux organismes leurs obli-gations en la matière,

fixer, pour les organismes mandataires, une liste de mentions devant figurer au contrat de mandat afin de répondre aux fins de trans-parence, d’information et de protection du bénéficiaire de prestations,

définir les informations indispensables aux ménages ayant recours à des prestataires individuels.Ces travaux seront conclus en 2011.

NAKANAGARDE D'ENFANT À DOMICILE

42 Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

Des dynamiques ciblées en direction des organismes

Le renouvellement de l’agrément qualitéLe programme a été élaboré par la DGCIS1, la DGCS2, la CNSA3, l’ANDASS4 et l’ANSP. Il sert à mobiliser et à accompagner les organismes agréés de services à la personne afin qu’ils consolident la qualité de leur offre, avant la date de renouvellement de leur agrément.

Il vise à clarifier les dispositions du cahier des charges de l’agrément qualité, pour que les organismes connaissent mieux les conditions de renouvellement. Ce programme a été signé le 1er février 2010.

Des services à la personne dans les régies de quartierUn partenariat a été conclu le 20 juillet 2010 avec le Comité national de Liaison des Régies de Quartier. Il a pour objectif d’accompagner le développement des services à la personne, en cohérence avec le projet politique des régies. Il a déjà donné lieu à des actions de sensibilisation, d’information et de formation sur l’ensemble du réseau. Ce partenariat se poursuit en 2011.

Des actions pour les créateurs d’entreprise Un partenariat avec la Fédération du service aux particuliers (FESP) a été approuvé en septembre 2010. Il a permis la mise en place d’outils pour aider et conseiller les créateurs d’entreprise de services à la personne.

Par ailleurs, des partenariats avec les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise, dont la durée conventionnelle s’est close fin 2010, ont mis en évidence des résultats posi-tifs, sur différents registres. Ces réseaux se sont appropriés le potentiel de développement économique des services à la personne. Ils ont élaboré et diffusé plusieurs outils présentant les métiers et les formations.

Des porteurs de projet ont été accompagnés selon des modalités propres à chaque réseau : rendez-vous individuels, incubateurs, actions de groupe…

Des animations locales ont vu le jour sous forme de forums généralistes ou thématiques, de réunions d’information, d’expérimentations…

CLARISSEEMPLOYÉE FAMILIALE

1. Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services

2. Direction générale de la cohésion sociale3. Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie4. Association nationale des directeurs

d'action sociale et de santé des départements

43Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

Un partenariat avec l’Association des enseignes de services à la personne (AESP)Conclu en octobre 2010, il prévoit en 2011 la réalisation d’une évaluation qualitative des ser-vices dispensés par les prestataires référencés par toutes les enseignes adhérentes à l’AESP.

Un partenariat avec l’Association française de téléassistance (AFRATA)Le 10 juin 2010, l'ensemble des acteurs de la téléassistance se sont mobilisés autour d'une réflexion stratégique, à l'occasion de la 2e jour-née nationale de la téléassistance soutenue par l'ANSP.

Des formations qualifiantes d’Assistants de vie aux famillesCette collaboration expérimentale avec Adecco à domicile a concerné une quinzaine de béné-ficiaires du RSA dans le Rhône, présentant des aptitudes ou des acquis pour exercer le métier d’Assistant de vie aux familles. Suite à une session de pré-qualification, ils ont pu bénéficier d’une formation qualifiante.

Les dynamiques ciblées en direction de l’emploi directLe centre ressources du particulier employeur et des emplois de la famille a été conçu puis expérimenté en 2010 sur 5 territoires : Paris, Nord, Pyrénées-Atlantiques, Haute-Loire, Ile de la Réunion. Lieu d’information pour les particuliers employeurs et leurs salariés, ce centre optimise la structuration et la profes-sionnalisation de l’emploi direct. C’est un ser-

vice de proximité, animé par des conseillers spécialisés et accessible sur Internet (www.centreressources.com), sur des bornes numé-riques et par téléphone au 0810 109 109 (prix d’un appel local depuis un poste fixe).

L’évaluation des expérimentations locales, préalable à un déploiement national du dis-positif, se fera début 2011.

SYLVIANEAUXILIAIRE DE VIE SOCIALE

YFAUTANEEMPLOYÉE DE MÉNAGE À DOMICILE

44 Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

En 2010,� la priorité a été donnée à la fiabilisation de la base de données nOva et à l’exploitation des données d’activités saisies par les organismes agréés de services à la personne (OASP). Les déclarations et les demandes d’agrément des OASP ont également été simplifiées.

nOva, la base de données nationale des organismes agréés de services à la personne

Qualification et exploitation des données saisies Un groupe de travail mis en œuvre par le Conseil national de l’information statistique (CNIS), auquel l’ANSP a participé, a permis d’analyser les causes des variations de données du secteur, selon les producteurs d’études et de statistiques.

Lors de l’examen des données contenues dans la base, il est apparu que les nombreuses incohérences rendaient l’exploitation des données de synthèse quasiment impossible. L’ANSP et la DARES1 ont coopéré afin de dis-poser d’une représentation du secteur plus proche de la réalité : contrôles renforcés lors de la saisie ; données incohérentes corrigées ; acti-vités non saisies par les organismes, simulées.

Des campagnes de sensibilisation ont aussi incité les OASP à saisir leurs états statistiques ; le taux de collecte des données est passé de près de 60 % (12 000) au début 2008 à plus de 80 % (23 923) en juillet 2010.

L’annuaire des OASP :� outil d’incitationDe nouveaux critères de recherche ont été ajoutés, pour faciliter la recherche d’un orga-nisme par les particuliers. D’autre part, seules les coordonnées des OASP qui ont renseigné tous leurs états statistiques sont désormais publiées dans l’annuaire national.

La simplification de l’agrément et de la déclarationLa loi du 23 juillet 2010 réformant le secteur a notamment supprimé l’agrément simple ; l’agrément est uniquement obligatoire pour les activités destinées aux publics fragiles et n’impose plus l’obligation « d’activité exclu-sive ». La procédure déclarative permettra le bénéfice des diverses dispositions fiscales et sociales attachées au secteur.

Dès l’entrée en vigueur du décret d’appli-cation, déclaration et demande d’agrément seront totalement dématérialisées.

NOMBRE D’ORGANISMES AGRÉÉS

19 863 au 1er janvier 2010

24 983 au 31 décembre 2010

LES AUTO-ENTREPRENEURS AGRÉÉS DANS LE SECTEUR

Ils étaient 2 688 début 2010

et 5 740 au 28 février 2011.

1. Direction de l’Animation, de la Recherche, des Études et des Statistiques

45Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

Les délégués territoriaux et l’animation locale

Présents dans chaque département,� les délégués territoriaux de l’ANSP jouent un rôle essentiel.� Avec les services de l’État sur lesquels ils s’appuient (Unités territoriales des DIRECCTE), ils soutiennent le développement et la professionnalisation du secteur des services à la personne et agissent pour sa promotion auprès du grand public. Les actions conventionnées en 2010 ont concerné de manière équilibrée ces trois principaux objectifs du Contrat d’objectifs et de moyens signé entre l’État et l’ANSP.

En 2010, l’ANSP a apporté, par voie de conventions, un soutien financier à des actions locales initiées ou soutenues par les délégués territoriaux, en complément des crédits de l’État. Le montant total engagé s’élève à 462 000 euros pour 42 conventions, soit en un an une augmentation de 35 % du nombre de conventions et de 60 % des crédits engagés.

Des animations partout et pour tousCes actions locales s’adressent à différents publics :

le grand public, avec des forums et salons régionaux, départementaux ou locaux sur les services à la personne.

les responsables et salariés des organismes agréés de services à la personne auprès des-quels les délégués territoriaux ont lancé des sessions d’information sur le renouvellement de l’agrément qualité, souvent en coopération avec le Conseil général. Les autres thèmes de ces rencontres professionnelles ont notamment concerné la prévention des risques profession-nels, la modernisation et la démarche qualité ;

les demandeurs d’emploi et les jeunes en formation, par le biais de rencontres avec des professionnels et l’organisation de forums de recrutement.

Des outils de communication adaptés (dépliants, affiches, films métiers, etc.) ont été mis à la disposition des organisateurs de ces événements par l’ANSP.

Des délégués territoriaux réunis régulièrementL’ANSP a réuni l’ensemble de ses délégués territoriaux à de nombreuses reprises au cours de l’année, lors de neuf réunions nationales ou interrégionales et de journées techniques sur les thèmes du renouvellement de l’agrément qualité et de l’évolution du cadre réglementaire. D’autre part, plusieurs délégués territoriaux ont participé à des groupes de travail mis en place par l’ANSP, notamment sur nOva, le développement de la Validation des Acquis de l’Expérience et le renouvellement de l’agré-ment qualité.

CLARISSEEMPLOYÉE FAMILIALE

EMMANUELRESPONSABLE

D'AGENCE

46 Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

JANVIERCOLMAR 29-30 JANVIERForum départemental des services à la personne du Haut-Rhin et Colloque des professionnels des services à la personne

MARSTOULOUSE 12 MARS Salon des services à la personne

AVRILMONTPELLIER 7 AVRILSalon SAP EXPO, 1er salon des services à la personne en Languedoc-Roussillon

DOLE 19 AVRILJournée professionnelle des services à la personne du Jura

ÉPERNAY 23 ET 24 AVRIL1er Salon des services à la personne en Champagne-Ardenne

MAILONS-LE-SAUNIER / SAINT-CLAUDE / ARBOIS CHAMPAGNOLE / DOLE 4 AU 12 MAIOrganisation de cinq journées de promotion et d’information sur les services à la personne

NANCY 21 MAIJournée départementale d’information et d’échange à destination des organismes agréés de services à la personne

STRASBOURG 21 ET 22 MAISalon des services à la personne de Strasbourg

JUINMARSEILLE 2 ET 3 JUIN2e Salon des services à la personne Méditerranée

LILLE 4 ET 5 JUINSalon régional Nord-Pas-de-Calais des services à la personne

CLERMONT-FERRAND 24 JUINJournée régionale « Comment créer et développer votre entreprise de services à la personne ? »

LAVAL 25 ET 26 JUIN1er salon des services à la personne

REIMS 29 JUINJournée gratuite d’information et de formation « Les services à la personne : comment s’installer et développer son activité ? »

AOÛTCHALONS-EN-CHAMPAGNE 31 AOÛTJournée de promotion des services à la personne

SEPTEMBRELYON 16 ET 17 SEPTEMBRE2ème édition du salon des services à la personne

CHAMBÉRY 17 SEPTEMBREEspace d’information sur les services à la personne

VALENCIENNES 17 ET 18 SEPTEMBRESalon des services à la Personne

POITIERS 23 SEPTEMBREJournée professionnelle des services à la personne

OCTOBRENARBONNE 7 OCTOBREJournée régionale Languedoc-Roussillon d’information et de formation sur les services à la personne

CHAUMONT 8 OCTOBRE1er Forum départemental des services à la personne de la Haute-Marne

BAR-SUR-AUBE 14 OCTOBRERencontres départementales des organismes agréés de services à la personne

ALENÇON 19 OCTOBRESalon départemental des services à la personne

METZ ET NANCY 28 ET 29 OCTOBREJournées d’information et d’échange avec les organismes agréés qualité

NOVEMBRESTRASBOURG 22 NOVEMBREColloque « Santé et sécurité au travail dans le secteur des services à la personne »

BELFORT 24 NOVEMBREConférences-débats « Les Rendez-vous des services à la personne »

FIGEAC 30 NOVEMBREForum des entrepreneurs

DÉCEMBRESALIES DE BÉARN 2 DÉCEMBRESalon des services à la personne

MENTON 3 ET 4 DÉCEMBREForum des services à la personne et des activités de proximité

MONTPELLIER 7 ET 8 DÉCEMBREForum de la création & entreprenariat

Les événements locaux organisés en 2010 par les délégués territoriaux de l’ANSP, ou avec leur soutien.

47Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

La professionnalisation du secteur :� des avancées concrètes

En 2010,� l’accessibilité à la démarche qualité,� la couverture conventionnelle des salariés et la prévention des risques ont connu des avancées significatives qui démontrent la capacité du secteur à se structurer et à se professionnaliser.

Accompagner les organismes de services à la personne dans leur démarche qualité Dès 2007, l’ANSP a lancé et financé le pro-gramme d’accompagnement à la moderni-sation et à la certification, THETIS. Il s’est achevé en 2010 et a permis à 600 organismes de services à la personne de moderniser leur organisation et de faciliter leur accès à une certification de service.

Dans la continuité de ce programme, l’ANSP a développé un nouveau dispositif qualité, en collaboration avec EQR, société de conseil et de formation. Un guide pratique « La démarche qualité dans les services à la personne » a été élaboré et diffusé, notamment lors de réunions d'information permettant une meilleure appro-priation de son contenu. Il inclut des fiches pratiques comportant des repères et indica-tions concrètes sur les principaux « engage-ments qualité » à respecter et une boîte à outils téléchargeable.

Ce guide a été élaboré avec l’ensemble des représentants du secteur et testé par un groupe d’organismes de services à la personne. Une actualisation est programmée en septembre 2011 en fonction des retours issus de rencontres avec les professionnels.

THETIS EN QUELQUES CHIFFRES

600 organismes bénéficiaires

2/3 d’associations et 1/3 d’entreprises

3/4 avec agrément qualité et 1/4 avec agrément simple

47 000 salariés

60 % des structures ont entre 5 et 50 salariés

83 % se sont orientées vers la certification

MONTANT DE L’OPÉRATION

7,6 millions d’euros

598 organismes, soit 1073 sites, sont actuellement certifiéssur les référentiels NF Service, Qualicert ou Qualisap. 95 % de ces organismes et 81 % de ces sites ont un agrément qualité.

BENOÎTRESPONSABLE

D'AGENCE

48 Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

Développer la couverture conventionnelle des salariésLe secteur des services à la personne recouvre plusieurs branches professionnelles, définies par le statut des structures ou personnes qui emploient.

La branche de l’aide à domicile du secteur privé non lucratif

La branche des entreprises privées du secteur privé commercial

La branche du particulier employeur Le secteur public

Les négociations collectives se poursuivent pour toutes les branches en vue d'améliorer la couverture conventionnelle des salariés.

Une convention unique de la branche de l’aide à domicile a été signée le 25 mai 2010. Elle s’appliquera à l’issue de la procédure administrative.

Deux accords nationaux professionnels pour les entreprises privées, signés par les parte-naires sociaux le 18 décembre 2009, ont fait l’objet d’arrêtés d’extension du Ministre du Travail le 20 avril 2010. Ces accords de branche portent sur la formation professionnelle et sur le financement du paritarisme.

L’emploi direct relève de deux conventions collectives : celle des salariés du particulier employeur et celle des assistantes maternelles. En 2010, deux accords ont été signés. Ils concer-nent la nouvelle classification des salariés du particulier employeur et la nouvelle grille de salaires.

Intégrer la prévention des risques professionnelsLa Mission nationale de prévention des risques professionnels dans les métiers d’aide à domi-cile, pilotée par la CNAMTS1 et l’ANSP, poursuit son action de communication, de sensibili-sation et de formation, conformément aux orientations du Plan Santé au Travail 2010-2014. Plusieurs outils destinés aux salariés et à leurs employeurs ont été créés et validés avec les acteurs du secteur :

Une grille de repérage des risques et son livret d’accompagnement ont été diffusés, pour repérer les situations à risques les plus fréquentes et sensibiliser les personnes aidées et leur entourage à l’adoption de bonnes pratiques.

Quatre dépliants thématiques détaillent les risques les plus fréquents : les troubles mus-culo-squelettiques, les chutes, l’hygiène et les risques chimiques et biologiques.

Une brochure sur les obligations des employeurs prestataires.

Les fédérations de services et les réseaux d’acteurs développent, eux aussi, des outils d’accompagnement à la qualité et se réunissent autour de ces thématiques pour échanger des bonnes pratiques. Ils participent également à l’évolution des référentiels de certification de service NF Service, Qualicert et Qualisap pour parfaire leurs exigences.

Enfin, des actions originales ont été mises en place au salon des services à la personne de novembre 2010. Deux ateliers ont été ani-més au moyen de saynètes et de jeux de rôles pour sensibiliser aux risques professionnels.

Ce sujet mobilise l’ensemble des acteurs du secteur. De nombreuses actions ont été initiées par les réseaux, les organismes pri-vés et publics, y compris localement et pour l’ensemble des branches professionnelles. Un nouveau plan d’action est en cours pour 2011.

SYLVIANEAUXILIAIRE DE VIE SOCIALE

1. Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés

49Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

L’Europe et… le monde des services à la personne

Les objectifs annoncés lors des premières rencontres européennes,� organisées fin 2008 à Paris par l’ANSP, prennent forme : promouvoir les échanges d’expériences, capitaliser sur les bonnes pratiques, créer des réseaux relationnels adaptés. L’expérience française intéresse au-delà des frontières de l’Europe…

Une dynamique européenne qui perdureLes 3es rencontres européennes des services à la personne se sont tenues à Madrid en novembre 2010, après Paris en 2008 et Rome en 2009. Organisées par l’Association espa-gnole des services à la personne, ce carrefour d’échanges, a réuni plus de 250 personnes,

représentant des institutions publiques natio-nales et européennes, des organismes euro-péens et nationaux, des acteurs de l’économie sociale et du secteur privé. Tous les participants ont travaillé de concert sur les contributions des services à la personne à la création d’emploi et à l’intégration sociale.

L’ANSP a été représentée lors de plusieurs autres rencontres européennes :

En janvier, au colloque de Berlin organisé par le Ministère de la Famille, des Personnes âgées, de la Femme et de la Jeunesse, l’asso-ciation allemande de l’Action sociale publique et privée et l’Institut pour le Travail social et la pédagogie sociale.

En juin, à Madrid, à la rencontre organisée par Sodexo Espagne

En octobre, à Forli en Italie, à l’occasion d’une initiative de Legacoop lors de la « Setti-mana del buon vivere1 ».

L’expérience française suscite l’intérêt en AsieÀ leur demande, l’ANSP a présenté l’expérience française à des délégations chinoise, japonaise (ministère de l’Économie) et taïwanaise (à l’ini-tiative de la CAPEC, délégation économique de Taiwan).

L’originalité et la qualité des résultats obte-nus grâce à la politique publique française en matière de services à la personne ont suscité un intérêt particulier de la part de ces respon-sables économiques.

1. La semaine du bien vivre

L'EUROPEDES SERVICES À LA PERSONNE

50 Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

La communication pour soutenir le développement du secteur

Les actions de communication menées par l’ANSP tout au long de l’année 2010 se sont adressées aussi bien aux professionnels qu’aux utilisateurs de services à la personne. Avec une priorité : la valorisation du secteur et de ses métiers. La richesse des thématiques traitées, la variété des canaux utilisés et l’augmentation des retombées presse soulignent le dynamisme du secteur et ses axes de progrès.

La campagne presse « J’ai trouvé un emploi »Réalisée en février 2010, l’enjeu était d’illustrer la bonne résistance du secteur sur le moyen terme, dans un contexte économique difficile. Elle a souligné la capacité du secteur à créer des emplois. Déclinée en deux visuels, la cam-pagne mettait en scène, selon des principes créatifs similaires, un intervenant du secteur des services à la personne accompagné d’un enfant en bas âge ou d’une personne âgée.

La campagne a été diffusée dans la presse nationale et locale, dans quelques 80 titres, entre le 15 février et le 5 mars et a fait l’objet d’une déclinaison sur Internet.

Un test réalisé après le lancement de la campagne a indiqué que près d’un quart des Français se souvenaient d’avoir vu au moins une des deux annonces. 45 % des personnes interrogées ont déclaré qu’après avoir vu cette campagne de publicité, elles souhaiteraient en savoir plus sur les emplois du secteur.

Les principaux messages retenus ont été : « il est possible de trouver un emploi dans

le secteur des services à la personne » « ce secteur d’activité crée des emplois » « l’offre de services est diversifiée »

Le salon des services à la personne de ParisL’ANSP organise ou est partenaire de nombreux événements tout au long de l’année. Elle s’as-socie notamment au salon des services à la personne de Paris, rendez-vous incontournable des acteurs du secteur.

Lors de cette édition, l’ANSP a souhaité donner la parole aux consommateurs. Elle a animé avec l’UFC-Que choisir une confé-rence sur « La qualité des services vue par les consommateurs ». Sur un stand, des sketches ont permis de sensibiliser les visiteurs avec légèreté et humour aux risques professionnels les plus fréquents.

Depuis 2005, 390 000 nouveaux emplois créés.Garde d’enfants, aide à domicile, entretien de la maison, bricolage, jardinage, assistance informatique, soutien scolaire, aide à la mobilité…Des métiers d’avenir, indispensables pour améliorer notre quotidien.

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51Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

Les partenariatsPlusieurs actions de partenariat ont été entre-prises en 2010, notamment avec la Commission pour la Sécurité des Consommateurs (CSC) dans le cadre du lancement du Programme de mise en sécurité du domicile des personnes âgées (voir pages 22 et 23) et avec Pôle Emploi, pour la réalisation de films illustrant les métiers des services à la personne (voir page 16).

Le rapport d’activité 2009L’édition 2009 a accordé un éclairage spéci-fique sur le Plan 2 et les 2e assises nationales de la professionnalisation. En retraçant les principales actions de l’ANSP, il a souligné le dynamisme du secteur, dans un contexte économique et social dégradé.

Ce rapport d’activité, illustré par de nom-breux portraits de salariés du secteur photo-graphiés pour l’occasion, a été primé par un Top Com.

La collection sur les risques professionnels :� deux nouveaux titresL’ANSP, l’INRS1 et la CNAMTS ont publié deux nouveaux dépliants de prévention, « Les chutes au travail » et « Les risques d’infection ». Ils ont été adressés à l’ensemble des salariés du secteur et des particuliers employeurs, par le biais de l’ACOSS.

Le Cesu préfinancé :� des dépliants actualisésPour les particuliers, une brochure pratique et synthétique sur toutes les modalités et tous les avantages du Cesu préfinancé a été créée et diffusée. Pour les financeurs, employeurs ou comités d’entreprise, une édition destinée à redynamiser l’utilisation du Cesu préfinancé a été actualisée.

La certification facilitéeCette plaquette a été réalisée en partenariat avec les trois organismes certificateurs : l’Afnor Certification (marque NF Service), SGS - ICS (référentiel Qualicert) et Bureau Veritas Certi-fication (référentiel Qualisap). Elle donne les premières clés d’une démarche de certifica-tion, indispensable à la professionnalisation du secteur.

Les services à la personne RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009

http://www.rapport-activite.servicesalapersonne.gouv.fr

Pour en savoir plus :

Ont participé à l’élaboration de ce dépliant :

ADESSA www.federation-adessa.org

FEPEM www.fepem.fr ,

FESP www.fesp.asso.fr ,

IRCEM www.ircem.com ,

UNA www.una.fr

www.servicesalapersonne.gouv.fr

www.risquesprofessionnels.ameli.fr

www.inrs.fr

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dans les déplacements.

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facilement accessible.

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déplacements.

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52 Rapport d'activité 2010

DYNAMISME DU SECTEURLE SECTEUR

Le site Internet de l’ANSP, pivot de sa communicationEn 2010, l’ANSP a ouvert sur son site www.servicesalapersonne.gouv.fr une nouvelle rubrique « Les métiers et formations » et lancé un réseau social inédit (voir pages 12 à 15).

Le nombre de visiteurs du site a été stable par rapport à 2009, où l’opération « Cesu relance » avait généré à elle seule un nombre de visites significatif. Le site compte 2 millions de visi-teurs uniques dont 28 000 abonnés à l’ANSP News, lettre d’information mensuelle.

Les 5 pages les plus consultées sont : « Les services à la personne recrutent » ; le réseau social ; l’annuaire des organismes agréés ; la présentation des services ; les agréments.

Le 3211, plate-forme téléphonique multiservicesL’Agence nationale des services à la personne a mis en place, en mars 2007, un service de ren-seignements téléphoniques destiné au grand public et aux professionnels du secteur. Ce service est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 12h, au prix d’un appel local depuis un poste fixe.

En 2010, le nombre d’appels enregistrés a été de l’ordre de 275 000. Dans le prolonge-ment de l’année 2009, le début de l’année a été marqué par un afflux d’appels direc-tement liés à l’opération « Cesu relance ».

70 % des appels correspondent à des demandes d’information sur les services à la personne, l’utilisation du Cesu, la fiscalité, les métiers et les formations.

20 % des appels concernent la recherche d’un intervenant à domicile.

10 % des appels proviennent des profession-nels du secteur qui souhaitent des informations sur l’affiliation au CRCESU2 et le rembourse-ment des titres.

Les relations presseLes relations presse jouent un rôle important pour développer la visibilité des actions de l’ANSP et améliorer la connaissance du secteur. Plus de 10 000 articles ont relayé l’actualité de l’Agence ou du Cesu, en presse écrite (29 %) et sur internet (71 %). Cette forte augmentation, par rapport à 2009, est essentiellement liée à la mise en place d’une veille plus fine sur le web.

En dehors d’Internet, les supports de presse qui reprennent le plus fréquemment les infor-mations du secteur sont la presse régionale, la presse professionnelle spécialisée et la presse quotidienne nationale (dans les rubriques d’ac-tualités générales et économiques). Cette pré-sence dans les médias presse écrite et Internet équivaut à un investissement publicitaire de l’ordre de 30 millions d’euros, hors TV et radio (source : PressIndex). La radio et la télévision comptabilisent plus de 1500 retombées, essen-tiellement dans les journaux d’information des médias nationaux.

En 2010, la rubrique « Les services à la personne recrutent » du site de l’ANSP a comptabilisé à elle seule 257 314 visites et 806 862 pages vues.

2. Centre de Remboursement du CESU

53Rapport d'activité 2010

BUDGET & GOUVERNANCE

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54 Rapport d'activité 2010

BUDGET & GOUVERNANCE

budget et gouvernance

55Rapport d'activité 2010

Les textes de référence

LES TEXTES RÉGLEMENTAIRESBUDGET & GOUVERNANCE

56 Rapport d'activité 2010

L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE DU DISPOSITIF

A. La modification du régime de l’agrément et la création de la déclaration

1) La modification du régime de l’agrément :L’agrément se rapporte désormais à la seule autorisation préalable obligatoire à l’exercice d’activités de services à la personne à desti-nation des personnes fragiles : la garde d’en-fants et l’assistance aux personnes âgées, aux personnes handicapées ou ayant besoin d’une aide personnelle ou à la mobilité. Le décret simple dresse la liste des activités agréées.

La loi introduit une exception pour les acti-vités qui ne mettent pas en cause la sécurité des personnes. À ce titre, la prestation « soins esthétiques à domicile pour les personnes dépendantes » ne requiert plus un agrément « qualité ».

Par ailleurs, le bénéfice des avantages sociaux et fiscaux du dispositif services à la personne pour les organismes agréés est déclenché par la déclaration. Cette déclaration suppose le respect de la condition d'activité exclusive.

2) Le nouveau régime déclaratif :La déclaration est facultative. Elle concerne toutes les activités de services à la personne, aussi bien celles qui nécessitent un agrément que les autres – le décret simple en dresse la liste – dès lors que les organismes de services à la personne veulent bénéficier des avantages fiscaux et sociaux du dispositif « services à la personne ». La déclaration y ouvre droit si l’organisme déclaré s’engage à respecter la clause d’activité exclusive.

Ce n’est pas un régime d’autorisation préa-lable. Dès lors que le dossier de déclaration est complet, le service administratif en charge de le recueillir (DIRECCTE) délivre un récépissé et procède à l’enregistrement de la déclaration.

Le nouveau cadre juridique institue un régime de sanctions et de contrôle applicable aux producteurs enfreignant la réglementa-tion tout en protégeant le consommateur de bonne foi.

L'application des mesures prévues à l'article 31 de la loi fait l'objet de deux décrets (un décret simple portant sur les activités de services à la personne, et un décret en Conseil d'État, examiné en avril 2011, relatif au régime déclaratif et à l'agrément), deux arrêtés et deux circulaires. En outre, un décret du 15 avril 2011 modifie la tutelle de l'Agence nationale des services à la personne.

Ce nouveau corpus réglementaire répond à trois objectifs majeurs :- simplification,- amélioration de la qualité,- garantie d’égalité de traitement

au bénéfice des producteurs.

Les dispositions de la loi n°2010-853 du 23 juillet 2010 relative aux réseaux consulaires, au commerce et à l’artisanat qui concernent les services à la personne font l’objet de l’article 31. Les dispositions nouvelles mettent en œuvre le plan 2 de développement des services à la personne présenté en mars 2009 et tiennent compte en outre de la transposition en droit français de la Directive européenne « Services ».

LES TEXTES RÉGLEMENTAIRESBUDGET & GOUVERNANCE

57Rapport d'activité 2010

B. L’extension de l’usage du chèque emploi service universel « Cesu préfinancé » :Les bénéficiaires du Cesu préfinancé peuvent payer les dépenses de services à la personne délivrés au domicile de leurs ascendants, si ceux-ci sont titulaires de l’APA (L1271-1 20 f.)

Les Cesu préfinancés peuvent être utilisés pour payer :

les organismes ou les personnes organisant un accueil sans hébergement des enfants d’âge scolaire (prévu à l’article L2324-1 du Code de la santé publique) ;

les prestations de transport par taxi finan-cées par les prestations sociales destinées aux personnes âgées ou à mobilité réduite (les modalités en sont précisées par une circulaire DGCIS-MISAP1 du 30 mars 2011) ;

une nouvelle prestation de services fournie par les émetteurs relative à la gestion et au fonctionnement du Cesu (L1271-1 2°b) dont le montant est plafonné à 500 € par an et par bénéficiaire ;

la prestation de compensation du handicap pour ses éléments relatifs aux prestations de services à la personne.

C. La tutelle de l’Agence nationale des services à la personneLe décret n° 2011-415 du 15 avril 2011 consacre en matière de services à la personne une compétence conjointe du Ministre chargé de l’Emploi et du Ministre chargé des Services.

LA PLUS VALUE DU DISPOSITIFLa simplification est porteuse de bénéfices tant pour l’État au travers de ses structures déconcentrées que pour les producteurs de ser-vices. Elles sont aussi garantes d’une meilleure lisibilité du dispositif pour les consommateurs.

1) Le régime de la déclaration Il est national ; il est donc homogène et

lisible. La déclaration n’est pas limitée dans la

durée ; elle est donc économe de procédures pour l’État et les producteurs.

La demande peut être formulée par voie élec-

tronique ; son accès est donc facilité pour les porteurs de projet et les producteurs déjà agréés.

La délivrance de la déclaration n’est pas soumise à un délai ; le dispositif est rapide et réactif.

La déclaration emporte un rythme de pro-duction des états statistiques plus espacé ; le dispositif soulage les contraintes pesant sur les producteurs. Ce même dispositif est par ailleurs décliné pour l’agrément.

La condition d’activité exclusive est une condition centrale de la délivrance de la décla-ration ; la régulation financière est plus lisible.

2) La téléprocédure Une téléprocédure permettant de formuler

une demande ou un renouvellement d’agré-ment et une demande de déclaration est ins-taurée ; son caractère national donc homogène constitue une avancée notable garantissant un cadre d’instruction identique et facilitant par ailleurs le développement des acteurs.

3) Les activitésLeur ordonnancement sépare les activités rele-vant de l’agrément de celles relevant de la seule déclaration ; la compréhension est simplifiée.

LES TEXTES RÉGLEMENTAIRESBUDGET & GOUVERNANCE

58 Rapport d'activité 2010

4) Le régime de sanctions et de contrôleLa délivrance de l’agrément et de la déclaration demeurent des actes administratifs consécutifs à l’instruction de dossiers. Le nouveau cor-pus législatif et réglementaire met en place un dispositif accru de contrôle et sanctions permettant la mesure du respect des obligations réglementaires pendant la période d’activité de l’organisme. Ces dispositions, si elles sont in fine protectrices pour le consommateur, le sont également pour l’État (l’État qui autorise et l’État qui finance).

L’organisme ayant enfreint la condition d’ac-tivité exclusive, notamment, ne peut présenter de nouvelle demande de déclaration pendant 12 mois ; cette sanction est source de régulation.

Les infractions relatives à la facturation des services peuvent être constatées par procès-verbal par les inspecteurs et contrôleurs du travail et les agents de la CCRF2 ; cette nou-velle modalité est également une mesure de régulation.

5) Le cahier des charges de l’agrément Le cahier des charges de l’agrément demeure un pilier du dispositif de l’agrément. Il demande à être rénové. L'objectif est de conjuguer une

approche métier respectueuse de la diversité des métiers et de la protection du consom-mateur. Il tend encore plus fortement à un équilibre des exigences entre agrément et autorisation.

6) La tutelle La tutelle de l’ANSP relève du Ministre de l’Emploi et du Ministre chargé des Services ; l’équilibre des objectifs emploi et développe-ment de l’activité est traduit dans les faits.

1. DGIS : Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services - MISAP : Mission des Services à la personne

2. CCRF : Concurrence, consommation, répression des fraudes

LES TEXTES RÉGLEMENTAIRESBUDGET & GOUVERNANCE

59Rapport d'activité 2010

SYNTHÈSE DES PRINCIPALES MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LE NOUVEAU CORPUS JURIDIQUE

Dispositif antérieur Nouveau dispositif

Agrément : emporte les avantages fiscaux et sociaux Qualité : autorisation d’exercer auprès des publics dits fragiles. Il est obligatoire. Simple : concerne toutes les activités sauf celles au bénéfice des publics fragiles. Il est facultatif.

Agrément et déclaration Agrément : autorisation d’exercer auprès des publics fragiles. N’emporte pas le bénéfice des avantages

fiscaux et sociaux. Déclaration : concerne toutes les activités y compris auprès des publics fragiles. Elle est facultative.

Emporte les avantages fiscaux et sociaux.

Agrément simple : durée 5 ans Déclaration : pas de limite de durée

La condition d’activité exclusive est une condition de l’agrément La condition d’activité exclusive est une condition de la déclaration.

Demande et renouvellement d’agrément : procédure papier locale Téléprocédure nationale pour demande et renouvellement d’agrément et de demande de déclaration

Production mensuelle de l’état mensuel d’activité (EMA) et annuelle du bilan qualitatif et quantitatif Production trimestrielle de l’état mensuel d’activité et annuelle du tableau statistique annuel et du bilan qualitatif et quantitatif

Enumération des 21 activités relevant de l’agrément Enumération des activités relevant de l’agrément d’une part et énumération des activités relevant de la déclaration d’autre part. Les soins esthétiques pour les personnes dépendantes relèvent de la déclaration.

Cesu : le champ des prestations pouvant être payées en Cesu est énuméré. Élargissement du champ des prestations pouvant être payées en Cesu. Rémunération des émetteurs de Cesu pouvant être versée à la structure commune des émetteurs. Plafonnement à 500 €/an/foyer des prestations proposées par les émetteurs et payables en Cesu.Les services à la personne financés par la prestation de compensation du handicap peuvent être versés sous forme de Cesu.

Tutelle du Ministère de l’Emploi Co-tutelle du Ministère de l’Emploi et du Ministère chargé des Services

LES TEXTES RÉGLEMENTAIRESBUDGET & GOUVERNANCE

60 Rapport d'activité 2010

Le budget 2010

LES COMPTES FINANCIERS 2010BUDGET & GOUVERNANCE

61Rapport d'activité 2010

PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DES RÉSULTATSLe montant total des dépenses s’élève à 185 602 707 € et se décompose de la manière suivante :• dépenses de personnel .....................1 903 895 €

dont indemnisation chômage ........... 125 543 €• dépenses de fonctionnement ..........2 910 483 €• dépenses d’intervention

(hors plan de relance) ...............................10 792 317 €• Opération Cesu relance ................ 169 996 012 €

Parmi les dépenses de personnel, l’indem-nisation des chômeurs a représenté 125 543 €, nécessitant un abondement de 86 000 € en DM1.

Hors ces dépenses, les salaires des person-nels de l’ANSP se sont élevés à 1 778 353 €.

Les dépenses liées au CESU relance, pro-gramme 316, correspondent pour 111 000 000 € au remboursement à l’État des sommes non employées (dont 95 075 490 €, solde de l’avance de 100 000 000 € versé en 2009).

Les dépenses consacrées en 2010 aux inves-tissements sont de 25 351 €, ce qui traduit la fin de l’opération de renouvellement du parc informatique de l’ANSP initié en 2009, l’acquisition d’armoires et d’étagères pour les archives de l’ANSP, et le renouvellement du photocopieur.

Le montant des recettes s’élève à 18 800 434 €,

en diminution de 1,43 % par rapport à 2009 ; ces crédits correspondent à la subvention ver-sée par l’État.

S’y ajoutent les crédits de l’opération Cesu relance (programme 316) soit une subvention de 74 000 000 € et le recouvrement du solde de l’avance 2009 soit 95 075 490 €, pour un total de 169 075 490 €, ainsi que des produits financiers et exceptionnels pour 153 933 €.

Le budget primitif 2010 a en effet donné lieu à deux décisions modificatives :

La DM1 portait principalement sur le com-plément de dotation au titre du plan de relance (programme 316 :+127 685 423 € s’ajoutant à un reliquat 2009 de 1 110 239 € prélevé sur le fond de roulement), ainsi que sur une taxation de 286 000 € sur la subvention (programme 134), et enfin l’abondement de 86 000 € de l’enveloppe « personnels » pour l’indemnisa-tion des chômeurs par prélèvement sur les autres dépenses.

La DM2 a traduit comptablement le recou-vrement du solde de l’avance consentie en 2009 au GIE CRCESU pour amorcer l’opéra-tion « plan de relance » soit 95 075 490 €, et le reversement de cette somme et des crédits « plan de relance » non employés pour un total arrêté à 111 000 000 €.

En outre un redéploiement de 200 000 € de l’enveloppe « interventions » vers le « fonction-nement » a été nécessaire eu égard d’une part à une hausse des charges locatives du 3 square Desaix et de la prise en compte des évolutions réglementaires pour la mise à jour des sites Internet et Extranet de l’ANSP.

COMPTE FINANCIER 2010A. hors plan de relance

Abondement du fonds de roulement.Si on retranche du compte financier pour 2010 les éléments se rapportant au plan de relance (recettes et dépenses), on obtient l’évolution détaillée dans les tableaux 1 et 2.On constate que le fond de roulement de l’ANSP s’est partiellement reconstitué du fait :

ponctuellement de la décision de ne pas donner une suite à « THETIS 2009 » (convention envisagée avec l’ANACT1, budgétée à hauteur de 2 081 000 €)

de moindres dépenses sur diverses conven-tions passées avec les acteurs du secteur des services à la personne. Cette diminution est essentiellement liée à des retards dans le démarrage, à la fin des projets, à la limitation constatée in fine des coûts des projets soutenus par l’ANSP. Certaines dépenses seront simple-ment reportées sur l’exercice 2011.

Développement des interventions de l’ANSPGlobalement, les dépenses d’intervention (hors plan de relance) de l’ANSP ont été presque divisées par deux (cf. tableau 3).

Le secteur de la communication fait l’objet d’une réduction du volume des interventions (-55 %). En revanche, la ligne finançant les projets locaux portés par le réseau des délégués territoriaux aug-mente significativement (+37 %).

LES COMPTES FINANCIERS 2010BUDGET & GOUVERNANCE

62 Rapport d'activité 2010

DÉPENSES Exécution 2008 Exécution 2009 Exécution 2010 RECETTES Exécution 2008 Exécution 2009 Exécution 2010

Personnel 1 807 521 1 724 493 1 903 895 Subventions d’exploitation 22 661 750 19 073 040 18 800 434

Fonctionnement autre que les charges de personnel 2 632 068 2 730 644 2 910 483 0 0 0

Intervention ANSP 16 227 884 20 190 301 10 792 317 Autres ressources 50 857 31 986 153 933

TOTAL DES DÉPENSES (1) 20 667 473 24 645 438 15 606 695 TOTAL DES RECETTES (2) 22 712 607 19 105 026 18 954 367

Résultat prévisionnel : bénéfice (3) = (2) - (1) 2 045 134 - 3 347 672 Résultat prévisionnel :

perte (4) = (1) - (2) - 5 540 412 -

TOTAL ÉQUILIBRE du compte de résultat prévisionnel (1) + (3) = (2) + (4) 22 712 607 24 645 438 18 954 367 TOTAL ÉQUILIBRE du compte de résultat

prévisionnel (1) + (3) = (2) + (4) 22 712 607 24 645 438 18 954 367

Exécution 2008 Exécution 2009 Exécution 2010

NIVEAU INITIAL DU FONDS DE ROULEMENT 7 111 332 9 170 484 3 632 807

APPORT (7) ou PRÉLÈVEMENT (8) sur le FONDS DE ROULEMENT 2 059 152 -5 537 677 3 348 150

Variation du BESOIN en FONDS DE ROULEMENT

Variation de la TRÉSORERIE

Niveau du FONDS DE ROULEMENT 9 170 484 3 632 807 6 980 957

Niveau du BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Niveau de la TRÉSORERIE

Dans le cadre du développement et de la structuration de l’offre, outre des ajustements et des décalages dans le temps de diverses subventions, on peut noter que le projet « nor-malisation des échanges » s’est révélé dans sa première phase, moins coûteux que prévu. Certaines dépenses envisagées en 2010 ont pu être avancées en 2009. Toutefois, la pour-suite de ce projet nécessite un abondement en DM1 2011.

Par ailleurs, les dépenses entourant le numéro « 3211 », moindres qu’initialement programmées, ont permis un redéploiement destiné à financer la modération du nouveau site communautaire lancé en 2010.

Enfin, l’enveloppe prévisionnelle destinée à l’accompagnement d’éventuels nouveaux projets n’a pu être entièrement employée.

Le coût de traitement du Cesu (hors opéra-tion relance), bien que supérieur au million d’euros envisagé, du fait d’un volume plus important de titres à traiter, ce qui traduit l’en-racinement du dispositif, a pu être contenu grâce à l’abaissement progressif de la rému-nération de l’établissement financier centra-lisateur (Caisse des dépôts et consignation), de 0,40 € à 0,15 € par titre.

TABLEAU 3 : COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL

TABLEAU 2

TABLEAU 1

DEPENSESExécution 2009 Budget après DM2 Exécution 2010

N° des comptes Intitulés

657 CHARGES SPÉCIFIQUES 20 190 301 13 833 711 10 792 317

657,1 DÉVELOPPEMENT ET STRUCTURATION DE L’OFFRE 2 251 201 2 950 000 1 689 782

657,2 DÉVELOPPEMENT DU CESU 486 451 1 000 000 1 174 660

657,3 ACTIONS DE PROFESSIONNALISATION ET DE CERTIFICATION DU SECTEUR 5 837 141 4 113 711 2 537 262

657,4 COMMUNICATION ET INFORMATION DU GRAND PUBLIC 11 289 307 5 200 000 4 941 084

657,5 RÉSEAU DES DÉLÉGUÉS TERRITORIAUX 326 201 570 000 449 529

LES COMPTES FINANCIERS 2010BUDGET & GOUVERNANCE

1. Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail

63Rapport d'activité 2010

La baisse des crédits dédiés aux actions de professionnalisation est expliquée supra (choix d’un prestataire moins onéreux dans l’accom-pagnement des structures en lieu et place de « THETIS »), et par le décalage dans le temps de décaissements prévus au titre de diverses conventions, et notamment au titre de l’appel à projets professionnalisation (assurance des cofinancements des collectivités).

B. La fin du plan de relanceLes coûts et recettes ont été isolés dans le

budget de l’ANSP, et n’ont pas interféré avec le budget « ordinaire » de l’Agence.

Le reliquat constaté (190 340 € après rem-boursement de 111 000 000 €) fera l’objet d’une restitution après validation du présent compte financier.

PRÉSENTATION ANALYTIQUE DES DÉPENSES 2010L’Agence a mis en place, comme elle s’y était engagée dans le contrat d’objectifs et de moyens signé avec l’État, une comptabilité analytique dont les postes correspondent aux objectifs stratégiques recensés dans le contrat. Un nouveau contrat sur 3 ans a été signé le 28 mars 2010, avec une évolution des dif-férents objectifs stratégiques. Cette nouvelle nomenclature, adoptée en cours d’exercice 2010 est appliquée depuis le 1er janvier 2011. Les dépenses de l’exercice 2010 restent présentées selon l’ancienne nomenclature analytique.

Objectifs analytiques2009 2010

Coûts % Coûts %

Objectif 1 - Accroitre et structurer une offre 8 956 405 36 % 4 692 007 30 %

1.0 - Coût salarial 494 467 541 937 12 %1.1 - Accompagner le développement de l’offre 2 026 362 2 422 104 51 %1.2 - Impulser la structuration de l’offre 2 465 787 1 061 526 23 %1.3 - Promouvoir la qualité des services 3 969 789 666 441 14 %

Objectif 2 - Développer la demande de services 5 282 074 21 % 3 961 100 25 %

2.0 - Coût salarial 683 888 748 636 19 %2.1 - Généraliser le CESU préfinancé 2 625 098 2 064 900 52 %2.2 - Augmenter la consommation de services 1 973 088 1 147 564 29 %

Objectif 3 - Valoriser et pourvoir les emplois 6 424 587 26 % 3 512 527 23 %

3.0 - Coût salarial 390 793 425 434 12 %3.1 - Améliorer les condi. d’exercice (métier-formation) 4 549 240 2 137 138 61 %3.2 - Rapprocher l’offre et la demande d’emploi 1 484 554 949 956 27 %

Objectif 4 - Enrichir la connaissance du secteur 2 913 280 12 % 2 409 179 15 %4.0 - Coût salarial 384 817 415 290 17 %4.1 - Organiser la collecte de données et mesure emploi 1 354 082 911 456 38 %4.2 - Restituer les données et évolutions du secteur 1 174 381 1 082 434 45 %

Objectif 5 - Soutien 1 069 092 4 % 1 031 882 7 %

5.1 - Fonctionnement courant 558 938 503 9075.2 - Coût locatif 510 153 527 974

Plan de relance 274 889 138 169 996 012

TOTAL - hors plan de relance 24 645 438 100 % 15 606 695 100%TOTAL - y/c plan de relance 299 534 575 185 602 707

La masse salariale est ventilée entre les quatre objectifs stratégiques.

L’objectif 1, « Accroître et structurer une offre de qualité », représente 30 % des moyens budgétaires mobilisés.

Sa prépondérance continue de s’atténuer (47 % en 2008 / 36 % en 2009), en raison

de l’extinction du programme de soutien au démarrage des enseignes nationales, les dépenses attachées au sous-objectif 1.2 passant de 4,7 M€ en 2008 à 1 M€ en 2010.

En outre le changement de prestataire dans l’accompagnement, évoqué plus haut, impacte automatiquement les dépenses dédiées à

LES COMPTES FINANCIERS 2010BUDGET & GOUVERNANCE

64 Rapport d'activité 2010

Accroître et structurer une offre de qualité30 %

Développer la demande de services25 %

Soutien 7 %

Enrichir la connaissance

du secteur15 %

Valoriser et pourvoir

les emplois23 %

OBJECTIFS HORS PLAN DE RELANCE

l’objectif 1.3, « Promouvoir la qualité des services ».Un effort particulier a été consacré au sous-objectif 1.1. « Accompagner le développement de l’offre », via la communication autour de ce thème.

La part des dépenses consacrées à l’objectif 2, « Développer la demande de services », se relève (25 % contre 21 % en 2009, mais 36 % en 2008), ce qui est lié essentiellement à la hausse des frais d’encaissement du Cesu, témoin des progrès de l’utilisation de ce titre, alors même que le coût moyen à l’encaissement par titre baisse progressivement (de 40 à 15 centimes). Figurent également des crédits de commu-nication, destinés à accroitre l’audience des services à la personne, dont la baisse influe

mécaniquement sur les dépenses de l’objectif. La professionnalisation, à travers le 3e

objectif, « Valoriser et pourvoir les emplois », se stabilise et correspond dorénavant à 23 % des dépenses. On constate le lancement de nombreuses conventions en 2010, mais l’es-sentiel des décaissements n’interviendra pas avant 2011/2012 à l’issue des projets qu’elles financent. Les dépenses liées au nouveau site communautaire de l’Agence, notamment de communication, ont contribué à maintenir la proportion de dépenses consacrées à la pro-fessionnalisation à un niveau élevé.

En volume, les dépenses ont été diminuées de 45 %.

L’objectif 4, « Enrichir la connaissance du secteur », est en proportion en hausse (15 %

des dépenses contre 12 % en 2009 et 6 % en 2008), en raison du développement de l’extra-net nOva et de la suite du baromètre qualité.Les dépenses de communication ont cepen-dant été réduites (ce qui explique la légère diminution en volume des dépenses, de 17 %).

L’objectif 5 regroupe sous l’intitulé « Sou-tien », les dépenses qu’il est difficile de ventiler de manière pertinente entre les différents objec-tifs en raison de leur nature (fonctionnement courant, coût locatif des locaux occupés par l’Agence, frais de déplacement, etc.).

Si leur valeur relative présente une hausse importante (7 % contre 4 % en 2008/2009), cela tient à leur rigidité, car leur montant en valeur absolue diminue légèrement (de presque 4 %).

LES COMPTES FINANCIERS 2010BUDGET & GOUVERNANCE

65Rapport d'activité 2010

OBJECTIF 1 ACCROÎTRE ET STRUCTURER UNE OFFRE DE QUALITÉ

OBJECTIF 2 DÉVELOPPER LA DEMANDE DE SERVICES

OBJECTIF 4 ENRICHIR LA CONNAISSANCE DU SECTEUR

OBJECTIF 3 VALORISER ET POURVOIR LES EMPLOIS

Généraliser le CESU préfinancé

52 %

Organiser la collecte de données et mesure emploi

38 %Améliorer les conditions d'exercice (métier-formation)

61 %

Promouvoir la qualité des services

14 % Coût salarial19 %

Coût salarial12 %

Coût salarial12 %

Coût salarial17 %

Impulser la structuration

de l'offre23 %

Restituer les données

et évolutions du secteur

45 %

Augmenter la consommation

de services29 %

Rapprocher l'offre et la demande

d'emploi27 %

Accompagner le développement

de l'offre51 %

LES COMPTES FINANCIERS 2010BUDGET & GOUVERNANCE

66 Rapport d'activité 2010

Le Conseild'Administration

& l'équipe

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION & L'ÉQUIPEBUDGET & GOUVERNANCE

67Rapport d'activité 2010

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION & L'ÉQUIPEBUDGET & GOUVERNANCE

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ

Bertrand MARTINOTDélégué général à l’emploi et à la formation professionnelle 7 Square Max Hymans 75015 PARIS 01 43 19 33 11 – Fax. : 01 43 19 32 [email protected]

Jean-Denis COMBREXELLEDirecteur général du travail39-43 Quai André Citroën75902 PARIS Cedex 1501 44 38 25 01 – Fax. : 01 44 38 27 [email protected]@dgt.travail.gouv.fr

Dominique LIBAULTDirecteurDirection de la Sécurité sociale14 Avenue Duquesne75350 PARIS 07 SP01 40 56 70 34 – Fax. : 01 40 56 72 [email protected]

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ÉTAT

Michel BRAULTMinistère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’ÉtatSCBCM FinancesDépartement du contrôle budgétaire139 Rue de Bercy75012 PARIS01 53 18 70 51 – Fax. : 01 53 18 96 [email protected]

Séverine PORTEOUSMinistère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’ÉtatSCBCM FinancesDépartement du contrôle budgétaire139 Rue de Bercy75012 PARIS01 40 04 04 04 – Fax. : 01 53 18 96 [email protected]

Philippe PARINIDirecteur généralDirection générale des finances publiques DGFIPMinistère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État139 Rue de Bercy 75572 PARIS Cedex 1201 53 18 60 28 – Fax. : 01 53 18 55 [email protected]

Julien DUBERTRETDirecteurDirection du budgetTélédoc 241139 Rue de Bercy 75572 PARIS Cedex 1201 53 18 26 05 – Fax. : 01 53 44 67 01 [email protected]

Nathalie HANETDirectrice des Collectivités Territoriales et PartenariatsPOLE EMPLOI1 Avenue du Docteur Gley75987 PARIS Cedex 2001 40 30 62 64 – Fax. : 01 40 30 69 [email protected]

Le Conseil d’AdministrationPrésidé par Laurent Hénart, Président de l’Agence nationale des services à la personne

Titulaires Suppléants

Représentants de l’État

Opérateurs de l’État

68 Rapport d'activité 2010

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION & L'ÉQUIPEBUDGET & GOUVERNANCE

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE

Catherine GRASDirectrice générale adjointeDirection générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services – DGCISImmeuble Bervil12 Rue VilliotTélédoc DGCIS175572 PARIS Cedex 1201 53 44 92 90 – Fax. : 01 53 44 94 [email protected]@finances.gouv.frmarie-claire.vincent@[email protected]

Ramon FERNANDEZDirecteur généralDirection générale du trésor139 Rue de Bercy 75572 PARIS Cedex 1201 44 87 70 00 – Fax. : 01 53 18 36 [email protected]

Nathalie HOMOBONODirectrice généraleDirection générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudesTélédoc 07159 Boulevard Vincent Auriol 75703 PARIS Cedex 1301 44 87 17 17 – Fax. : 01 44 97 30 [email protected]

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE

Sabine FOURCADEDirectrice généraleDirection générale de la cohésion sociale DGCSMinistère des Solidarités et de la Cohésion sociale11 Place des 5 martyrs du Lycée Buffon75014 PARIS01 40 56 85 56 – Fax. : 01 40 56 87 [email protected]

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Jean-Benoît ALBERTINIPréfetDirection de la modernisation et de l’action territoriale1 bis Place des Saussaies75008 PARIS01 49 27 30 05 – Fax. : 01 40 07 28 91

Eric JALONDirecteur généralDirection générale des collectivités locales - DGCL2 Place des Saussaies75008 PARIS01 49 27 30 22 – Fax. : 01 40 07 29 [email protected]

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Eric ALLAINDirecteur généralDirection générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires3 Rue Barbet de Jouy75349 PARIS SP 0701 49 55 45 50– Fax. : 01 49 55 83 [email protected]

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

Jean-Michel BLANQUERDirecteur généralDirection générale de l’enseignement scolaire DGESCO107 Rue de Grenelle75007 PARIS01 55 55 12 70 – Fax. : 01 55 55 38 [email protected]

ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE

Valérie DEMANGEAUMaire de Le PellerinRue du Docteur Gilbert Sourdille44640 LE PELLERIN02 40 04 56 00 – Fax. : 02 40 04 69 02

Marie-Paule GODINAdjointe au Maire de ValenciennesMairie de ValenciennesPlace d’armes – BP 33959304 VALENCIENNES Cedex03 27 22 59 00 - Fax. : 03 27 22 59 [email protected]

ASSEMBLÉE DES DÉPARTEMENTS DE FRANCE

Hermeline MALHERBE-LAURENTPrésidente du Conseil général des Pyrénées-OrientalesHôtel du Département24 Quai Sadi CarnotBP 90666906 PERPIGNAN Cedex04 68 85 85 85 – Fax. : 04 68 35 02 [email protected]

Gérard ROCHEPrésident du Conseil généralde la Haute-LoireHôtel du Département1 Place Monseigneur Galard43000 LE PUY-EN-VELAY04 71 07 43 01 – Fax. : 04 71 07 43 [email protected]

ASSEMBLÉE DES RÉGIONS DE FRANCE

Cyril KRETZSCHMARConseiller de Rhône-AlpesDélégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l’artisanat et à l’économie sociale et solidaireARF282 Boulevard Saint-Germain75007 PARIS01 45 55 82 48 – Fax. : 01 45 50 20 [email protected]

Représentants des Collectivités Locales

69Rapport d'activité 2010

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION & L'ÉQUIPEBUDGET & GOUVERNANCE

Francis CONTISVice-Président – UNA108 -110 Rue Saint Maur75011 PARIS04 78 95 82 [email protected]

Emmanuel VERNYDirecteur général – UNA108-110 Rue Saint-Maur75011 PARIS01 49 23 82 [email protected]@una.fr

Françoise NOUHENAdjointe au Maire de Clermont-FerrandVice-Présidente de l’UNCCASCCAS1 Rue Saint VincentBP 47863013 CLERMONT-FERRAND04 73 98 07 [email protected]

Benoît CALMELSResponsable national réseau de l’UNCCASVilla Souchet105 Avenue Gambetta - 75020 PARIS01 53 19 85 5606 42 21 06 [email protected]

Michel TANFINPrésidentAssociation du service à domicile ADMR184A Rue du Faubourg Saint-Denis75484 PARIS Cedex 1001 44 65 55 55 – Fax. : 01 44 65 55 [email protected]

Thierry d’ABOVILLESecrétaire général – ADMR184A Rue du Faubourg Saint-Denis75484 PARIS Cedex 1001 44 65 55 55 – Fax. : 01 44 65 55 [email protected]

Thierry DAMIENPrésident Familles Rurales7 Cité d'Antin75009 PARIS01 44 91 88 88 – Fax. : 01 44 91 88 [email protected]

Jean-Yves MARTINDirecteur Familles Rurales7 Cité d'Antin75009 PARIS01 44 91 88 88 – Fax. : 01 44 91 88 [email protected]

Maxime AIACHPrésident de la Fédération des entreprises de services à la personne FESP48 Boulevard de la Tour Maubourg75007 PARIS01 53 85 40 80 – Fax. : 01 53 59 90 [email protected]

Sandra KUNTZMANN-BURGOPrésidenteSESP48 Boulevard de la Tour Maubourg75007 PARIS01 53 85 40 80 – Fax. : 01 53 59 90 [email protected]

Christian JUNIKSecrétaire généralFEDESAPTour CIT3 Rue de l’Arrivée75749 PARIS Cedex 1504 67 15 31 43 - 06 12 49 47 83

Édouard BINIERTrésorierFEDESAPTour CIT3 Rue de l’Arrivée75749 PARIS Cedex 1501 45 38 44 11 - 06 77 73 08 [email protected]

Marie-Béatrice LEVAUXPrésidente Fédération nationale des particuliers employeurs - FEPEM50 Avenue Daumesnil 75579 PARIS Cedex 1201 42 81 24 06 – Fax. : 01 40 82 91 7206 19 94 97 [email protected]

Jean-Luc TISSIERDirecteur généralFEPEM50 Avenue Daumesnil 75579 PARIS Cedex 1201 42 81 46 15 – Fax. : 01 40 82 91 [email protected]

Représentants des organisations professionnelles

Philippe THOURONUnion Professionnelle Artisanale UPAEspace Abrial2 Rue Sébastopol 92400 COURBEVOIE(Envoi dossier : UPA - 53 Rue Ampère 75017 PARIS)01 43 33 48 18 - 06 47 53 86 [email protected]

Gérard POLOMembre du Conseil NationalUnion Professionnelle Artisanale UPA53 Rue Ampère - 75017 PARIS(Envoi dossier : UPA - 53 Rue Ampère 75017 PARIS)01 47 63 31 [email protected]

APCM Bernard BARTOD

PrésidentChambre des Métiers et de l’Artisanat du Doubs21 Rue de la PréfectureBP 75 - 25013 BESANÇON Cedex03 81 21 35 [email protected]

APCM Christine URIBARRI

Directrice des actions économiquesde l’Assemblée Permanente des Chambres des Métiers de l’Artisanat APCMA12 Avenue Marceau - 75008 PARIS01 44 43 10 [email protected]

CGPME Paulin LLECH

Président de la Fédération française de services à la personne et de proximité - FEDESAPTour CIT3 Rue de l’Arrivée75749 PARIS Cedex 1501 42 18 78 97 - 06 08 40 73 03

CGPME Cyril de GASQUET

Vice-Président de la Fédération française de servicesà la personne et de proximité FEDESAPTour CIT3 Rue de l’Arrivée 75749 PARIS Cedex 1504 37 42 08 33 - 06 25 92 08 69 [email protected]

Représentants des professionnels des services à la personne

70 Rapport d'activité 2010

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION & L'ÉQUIPEBUDGET & GOUVERNANCE

Georges DROUINPrésident d’honneur de la FESP17 Passage Levesque 44000 NANTES06 85 03 83 [email protected]

Pierre-Louis ROUGNYVice-Président de la Chambre régionale des Entreprises de Propreté du Sud-EstLes Paris05000 NEFFES06 86 48 36 [email protected]

ACFCI Patrice DENIAU

PrésidentChambre de Commerce et d’Industrie de la Mayenne12 Rue de Verdun - BP 23953002 LAVAL02 43 49 50 00 – Fax. : 02 43 49 33 16

Sylvie NOUAILLEChef de projetDirection de l’Appui aux EntreprisesACFCI46 Avenue de la Grande ArméeCS 5007175858 PARIS Cedex 17

Michel FAIVRE-PICONMembre de la Direction Confédérale de la CGT22 Rue Chateaubriand39100 DOLE06 70 49 21 [email protected]

Nathalie GHAFFARFédération du Commerce et des ServicesSyndicat Départemental CGT des Services à la Personne3 Rue du Château d’Eau75010 PARIS06 11 35 93 [email protected]

Yves VEROLLETSecrétaire confédéralCFDT – Service Protection Sociale8 Passage Piver75011 PARIS01 42 03 82 60 – Fax. : 01 53 72 85 7106 48 35 97 [email protected]

Samira BOUZEBRASecrétaire confédéraleCFDT – Service Économie et Société4 Boulevard de la Villette75019 PARIS01 42 03 80 00 – Fax. : 01 53 72 85 71

Marie-Françoise LEFLONSecrétaire nationale CFE-CGCPOLE EMPLOI59-63 Rue du Rocher – 75008 PARIS01 55 30 69 29 – Fax. : 01 55 30 13 9606 83 85 69 [email protected]

Françoise JOBERT Négociateur de branches sur la convention en cours des SAP au sein de la CFE-CGC5 Rue du Moulin57920 METZERESCHE06 07 59 52 [email protected]

Josette RAGOTSecrétaire générale adjointe FNAS-FOAncienne école de Suze21430 MARCHESEUIL06 14 91 63 [email protected] FNAS 7 Passage Tenaille – 75014 PARIS 0145

Denis RAGUETSecrétaire fédéral de la Fédération FGTA-FO7 Passage Tenaille – 75014 PARIS06 03 76 05 [email protected]

Michel ROLLOSecrétaire généralFédération CFTC Santé et Sociaux10, Rue Leibnitz75018 PARIS06 62 71 25 4001 42 58 58 89 – 01 42 58 58 [email protected]

Filipa PATRIARCAFédération CFTC Santé et Sociaux10 Rue Leibnitz75018 PARIS01 42 58 58 89 – Fax. : 01 42 58 58 [email protected]

Pierre Claude MONNIERPrésident CAF Val d’OiseCaisse nationale d’allocations familiales - CNAF93 – B2 Boulevard Charles de Gaulle95110 SANNOIS06 81 88 22 [email protected]@cafcergy.cnafmail.fr

Albert LAUTMANDirecteur - Direction nationale de l’action socialeCaisse Nationale d’Assurance Vieillesse - CNAV110 Avenue de Flandre75951 PARIS Cedex 1908 21 10 75 00 – Fax. : 01 55 45 51 [email protected]

Benjamin FERRASDirecteur de cabinet du DirecteurACOSS36 Rue de Valmy 93108 MONTREUIL Cedex01 77 93 63 42 - Fax. : 01 43 63 75 [email protected]

Eric LE BONTDirecteur de la RéglementationACOSS36 Rue de Valmy 93108 MONTREUIL Cedex01 77 93 64 87 - Fax. : 01 43 63 75 [email protected]

Laurent VACHEYDirecteur - Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie - CNSA66 Avenue du Maine75682 PARIS Cedex 1401 53 91 28 03 - Fax. : 01 53 91 28 [email protected]

Annie RICHARD-LEBRUNDirectrice déléguéeDirection de la CompensationCaisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie - CNSA66 Avenue du Maine75682 PARIS Cedex 1401 53 91 28 02 - Fax. : 01 53 91 28 89

Représentants des organisations syndicales de salariés

Représentants des caisses nationales de Sécurité sociale

71Rapport d'activité 2010

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION & L'ÉQUIPEBUDGET & GOUVERNANCE

Eric BEGUINSecrétaire généralNATIXIS INTERTITRES68-76 Quai de La Rapée75606 PARIS Cedex 1201 58 19 46 62 – Fax. : 01 58 19 43 1406 07 65 63 [email protected]

Bertrand LEGERVice-Président de l’APECESUDirecteur généralCHÈQUE DOMICILE27/29 Avenue des LouvressesBP 44 - 92234 GENNEVILLIERS Cedex0825 000 103 - Fax : 01 41 47 24 [email protected]

Georges CONSTANTINPrésident de l’AESPCNP4 Place Raoul Dautry75716 PARIS Cedex 1501 42 18 99 21 – Fax. : 01 42 18 70 8006 82 55 45 [email protected]

Christophe BOUTINEAUDirecteur généralFILASSISTANCE SERVICES4 Place Raoul Dautry75716 PARIS Cedex 1501 42 18 78 50 [email protected]

Michèle DEBONNEUILInspecteur des financesInspection générale des financesTélédoc 33575572 PARIS Cedex01 53 18 14 89 [email protected]

Alain GOURNACSénateur des YvelinesMaire du Pecq01 42 34 34 74 – 01 42 34 42 [email protected]

Laurent HÉNARTDéputé de Meurthe-et-MosellePrésident de l’Agence nationale des services à la personne

Jean-Marc MAURYDirecteur des Ressources humainesDirecteur du Département « Développement Économique et Économie Sociale » à la Caisse des dépôts et consignations72 Avenue Pierre Mendès France75914 PARIS Cedex 1301 58 50 72 97 [email protected]

Michel MARTINPrésident de l’Union Nationale Mutualiste des Initiatives SocialesMutualité Française Côte-d’Or16 Bd Sévigné – 21000 DIJON03 80 59 63 [email protected]

Frédéric SANSCommissaire du GouvernementDirecteur de la mission des services à la personne Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services - DGCISBâtiment Condorcet – Télédoc 3156 Rue Louise Weiss 75703 PARIS Cedex 1301 44 97 02 [email protected]

Représentant des émetteurs du Cesu

Représentant des distributeurs de services

Personnalités qualifiées

72 Rapport d'activité 2010

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION & L'ÉQUIPEBUDGET & GOUVERNANCE

Laurent Hénart Président

Olivier WickersDirecteur général

Maurice DaccordSecrétaire général

Marie-Pierre Le Breton Directrice de l'offre et des partenariats

Joachim SoëtardDirecteur de la communication et du marketing

Jean-François Boiron Directeur technique

Monique Bosquain Responsable de la professionnalisation

Sabine Jeuch Responsable de l'action sociale

Patrick Engelbach Responsable de l'animation territoriale

Jacques Launay Responsable nOva

Charlotte Pistre Responsable communication et multimédias

Sarah Cassone Responsable communication et relations presse

Gilles-Henry Doucet Responsable des relations institutionnelles

Emilie Parnière Responsable qualité

Antoine Hervé Responsable budget et marchés

Jean-Claude Kikos Responsable administration et logistique

Salima Beldjoudi Assistante de direction

Kaoutar Drine Secrétaire-standardiste

Floriane Havard Secrétaire

Christian Baloji Vaguemestre

Ségolène Lebreton Stagiaire rattachée au service action socialeL’équipe

de l’Agence nationale des services à la personne

73Rapport d'activité 2010

Les déléguésterritoriaux

LES DÉLÉGUÉS TERRITORIAUXBUDGET & GOUVERNANCE

74 Rapport d'activité 2010

LES DÉLÉGUÉS TERRITORIAUXBUDGET & GOUVERNANCE

01 AinEric FARRUGIADirecteur adjoint, DIRECCTE Rhône-Alpes - Unité territoriale de l'[email protected]

02 AisneFrancis-Henri PRÉVOSTResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Picardie Unité territoriale de l'Aisne [email protected]

03 AllierPascal DORLÉACResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Auvergne Unité territoriale de l'[email protected]

04 Alpes-de-Haute-ProvenceHélène DELBREILChargée de mission territoriale, DIRECCTE PACA - Unité territoriale des Alpes-de-Haute-Provence [email protected]

05 Hautes-AlpesJacques COLOMINESResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE PACA Unité territoriale des Hautes-Alpes [email protected]

06 Alpes-MaritimesClaude-Lise TRÉMOLIÈRESChargée de mission, DIRECCTE PACA - Unité territoriale des Alpes-Maritimes [email protected]

07 ArdècheGilles de VANSSAYDirecteur adjoint, DIRECCTE Rhône-Alpes Unité territoriale de l'Ardèche [email protected]

08 ArdennesDominique CONSILLEResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Champagne-Ardenne - Unité territoriale des Ardennes [email protected]

09 AriègeRobert CLAUDEResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale de l'Ariège [email protected]

10 AubeMarie-Laurence GUILLAUMEResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Champagne-Ardenne - Unité territoriale de l'Aube [email protected]

11 AudeJean-Brice DESTAMPESInspecteur du travail, DIRECCTE Languedoc-Roussillon Unité territoriale de l'[email protected]

12 AveyronPatrick BERNIEResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale de l'[email protected]

13 Bouches-du-RhôneMichèle BERNARDDirectrice adjointe, Mission Accompagnement à l’emploi, DIRECCTE PACA - Unité territoriale des Bouches-du-Rhô[email protected]

14 CalvadosBruno GUILLEMDirecteur adjoint, DIRECCTE Basse-Normandie Unité territoriale du Calvados [email protected]

15 CantalChristian POUDEROUXResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Auvergne Unité territoriale du Cantal [email protected]

16 CharenteCatherine MARINAttachée d'Administration aux affaires sociales, DIRECCTE Poitou-Charentes - Unité territoriale de la Charente [email protected]

17 Charente-MaritimeBernard GUEGUEN Responsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Poitou-Charentes - Unité territoriale de la Charente-Maritime [email protected]

18 CherSylvaine RIBADEAU DUMASResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Centre Unité territoriale du Cher [email protected]

19 CorrèzeEn cours de nomination

2A Corse-du-SudMagali BONNEFONTAttachée principale des affaires sociales, DIRECCTE Corse - Unité territoriale de la Corse-du-Sud [email protected]

2B Haute-CorseJérôme CORNIQUET Responsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Corse Unité territoriale de la Haute-Corse [email protected]

21 Côte-d’OrPatricia BARTHELEMYResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Bourgogne - Unité territoriale de la Côte-d'[email protected]

22 Côtes-d’ArmorAlain ROBERTDirecteur adjoint, DIRECCTE Bretagne Unité territoriale des Côtes d'[email protected]

23 CreuseEn cours de nomination

24 DordogneJoëlle JACQUEMENTAttachée principale d’administration, DIRECCTE Aquitaine - Unité territoriale de la Dordogne [email protected]

75Rapport d'activité 2010

LES DÉLÉGUÉS TERRITORIAUXBUDGET & GOUVERNANCE

25 DoubsMarc-Henri LAZARResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Franche-Comté - Unité territoriale du [email protected]

26 DrômeCéline GISBERT Animatrice territoriale, DIRECCTE Rhône-Alpes Unité territoriale de la Drô[email protected]

27 EureFrançoise LE GAC Responsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Haute-Normandie - Unité territoriale de l'Eure [email protected]

28 Eure-et-LoirEn cours de nomination

29 FinistèreAgnès ABIVEN-ABALLÉAInspectrice des affaires sociales, Préfecture du Finistère Direction départementale de la cohésion sociale [email protected]

30 GardGilles CHAMPENOISResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Languedoc-Roussillon - Unité territoriale du Gard [email protected]

31 Haute-GaronneFabienne GIBOU-PONSDirectrice adjointe - Pôle Branches et territoires, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale de la Haute-Garonne [email protected]

32 GersHubert AMATResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale du Gers [email protected]

33 GirondeCatherine FOURMYDirectrice adjointe, DIRECCTE Aquitaine - Unité territoriale de la Gironde [email protected]

34 HéraultElisabeth MIFSUDCoordinatrice emploi-formation, DIRECCTE Languedoc-Roussillon - Unité territoriale de l'Hérault [email protected]

35 Ille-et-VilaineSéverine HUSSONResponsable service Emploi, DIRECCTE Bretagne Unité territoriale d'Ille-et-Vilaine [email protected]

36 IndreMarc FERRANDDirecteur adjoint, DIRECCTE Centre - Unité territoriale de l'Indre [email protected]

37 Indre-et-LoireMartine BELLEMÈRE-BASTEResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Centre - Unité territoriale d'[email protected]

38 IsèreMireille GOUYERDirectrice adjointe, DIRECCTE Rhône-Alpes - Unité territoriale de l'Isère [email protected]

39 JuraFrançois FOUCQUARTResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Franche-Comté - Unité territoriale du Jura [email protected]

40 LandesPaul FAURYResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Aquitaine - Unité territoriale des Landes [email protected]

41 Loir-et-CherDorine GARDINResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Centre Unité territoriale du [email protected]

42 LoireDidier FREYCENONInspecteur du travail, DIRECCTE Rhône-Alpes Unité territoriale de la Loire [email protected]

43 Haute-LoireJean-Yves BÉRAUDResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Auvergne Unité territoriale de la Haute-Loire [email protected]

44 Loire-AtlantiqueMichel BENTOUNSIResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Pays de la Loire - Unité territoriale Loire-Atlantique [email protected]

45 LoiretEmmanuel DUHEMResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Centre - Unité territoriale du Loiret [email protected]

46 LotFabienne SEBAGCoordinatrice emploi-formation, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale du Lot [email protected]

47 Lot-et-GaronneMonique GUILLONResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Aquitaine Unité territoriale du Lot-et-Garonne [email protected]

48 LozèrePierre SAMPIETROResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Languedoc-Roussillon - Unité territoriale de la Lozè[email protected]

76 Rapport d'activité 2010

LES DÉLÉGUÉS TERRITORIAUXBUDGET & GOUVERNANCE

49 Maine-et-LoireJean-Michel BOUKOBZAResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Pays de la Loire - Unité territoriale du Maine-et-Loire [email protected]

50 MancheChristine LESDOSResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Basse-Normandie - Unité territoriale de la Manche [email protected]

51 MarneJacques-Yves OOSTERLINCKDirecteur adjoint, DIRECCTE Champagne-Ardenne Unité territoriale de la Marne [email protected]

52 Haute-MarneCorinne SOLOFO RASOLONIAINAResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Champagne-Ardenne - Unité territoriale de la Haute-Marne [email protected]

53 MayenneEn cours de nomination

54 Meurthe-et-MoselleClaude ROQUESecrétaire général, DIRECCTE de Lorraine Unité territoriale de Meurthe-et-Moselle [email protected]

55 MeuseAurélien GUYOTChef du service Entreprises et Mutations, DIRECCTE Lorraine - Unité territoriale de la Meuse [email protected]

56 MorbihanMireille CRÉNO-CHAUVEAUResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Bretagne Unité territoriale du Morbihan [email protected]

57 MoselleChristine HOSTCoordonnateur emploi-formation, DIRECCTE Lorraine Unité territoriale de la Moselle [email protected]

58 NièvreChristian SERMANTINDirecteur adjoint, DIRECCTE Bourgogne - Unité territoriale de la Nièvre [email protected]

59 NordCarmen RIVASDirectrice adjointe, DIRECCTE Nord-Pas-de-Calais Unité territoriale Nord-Lille [email protected]

60 OiseJean-Louis LACAZEResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Picardie Unité territoriale de l'Oise [email protected]

61 OrneHachmi HAMDAOUIResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Basse-Normandie - Unité territoriale de l'[email protected]

62 Pas-de-CalaisFrançoise LAFAGEDirectrice adjointe, DIRECCTE Nord-Pas-de-Calais Unité territoriale du [email protected]

63 Puy-de-DômeMarie-Josèphe BERNARDChef du service Emploi-Ville Préfecture du Puy-de-Dôme - Direction départementale de la cohésion sociale [email protected]

64 Pyrénées-AtlantiquesBrigitte SENEQUEInspecteur du travail, DIRECCTE Aquitaine - Unité territoriale des Pyrénées [email protected]

65 Hautes-PyrénéesBernard NOIROTResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale des Hautes-Pyrénées [email protected]

66 Pyrénées-OrientalesEn cours de nomination

67 Bas-RhinClaude BRIGNONResponsable de services, DIRECCTE Alsace Unité territoriale du Bas-Rhin [email protected]

68 Haut-RhinArthur SOËNESous-Préfet, Sous-préfecture de Guebwiller [email protected]

69 RhôneSylvie BUISANDirectrice adjointe, DIRECCTE Rhône-Alpes Unité territoriale du Rhône [email protected]

70 Haute-SaôneOdile GARDAIREAnimatrice territoriale, DIRECCTE Franche-Comté Unité territoriale de la Haute-Saône [email protected]

71 Saône-et-LoireMarc AMEILResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Bourgogne - Unité territoriale de la Saône-et-Loire [email protected]

72 SartheVéronique DOISNEAU-HERRYSous-Préfète, Sous-préfecture de Mamers [email protected]

73 SavoieChristian DESFONTAINESDirecteur-adjoint, DIRECCTE Rhône-Alpes Unité territoriale de la [email protected]

77Rapport d'activité 2010

LES DÉLÉGUÉS TERRITORIAUXBUDGET & GOUVERNANCE

74 Haute-SavoieBéatrice LAURAttachée de l'emploi et de la formation professionnelle Service développement de l'emploi, DIRECCTE Rhône-Alpes - Unité territoriale de la Haute-Savoie [email protected]

75 ParisMichel RICOCHONResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Île-de-France - Unité territoriale de Paris [email protected]

76 Seine-MaritimeMaritime Georges DECKERResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Haute-Normandie - Unité territoriale de la Seine-Maritime [email protected]

77 Seine-et-MarneEn cours de nomination

78 YvelinesCatherine PERNETTEDirectrice du travail, responsable du service Emploi-Insertion, DIRECCTE Île-de-France Unité territoriale des Yvelines [email protected]

79 Deux-SèvresDominique THEFIOUXResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Poitou-Charentes - Unité territoriale des Deux-Sèvres [email protected]

80 SommeEn cours de nomination

81 TarnDominique MARECHAUResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale du Tarn [email protected]

82 Tarn-et-GaronneDominique CLUSA-WEBERResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Midi-Pyrénées - Unité territoriale du Tarn-et-Garonne [email protected]

83 VarStéphane PAIRELInspecteur du travail, Pôle Emploi - Anticipation des Mutations Economiques, DIRECCTE PACA - Unité territoriale du [email protected]

84 VauclusePascale HENRIETDirectrice adjointe, DIRECCTE PACA - Unité territoriale du Vaucluse [email protected]

85 VendéeLoïc ROBINResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Pays de la Loire - Unité territoriale de la Vendée [email protected]  

86 VienneJean-Luc LANCELEVÉEResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Poitou-Charentes - Unité territoriale de la Vienne [email protected]

87 Haute-VienneNathalie DUVALDirectrice adjointe, DIRECCTE Limousin Unité territoriale de la Haute-Vienne [email protected]

88 VosgesAngélique FRANÇOISAnimatrice territoriale, DIRECCTE Lorraine Unité territoriale des Vosges [email protected] 

89 YonneJeanne HARBONNIERResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Bourgogne - Unité territoriale de l'Yonne [email protected]

90 Territoire de BelfortEn cours de nomination

91 EssonneMichel COINTEPASDirecteur adjoint, responsable du pôle intervention sur le marché du travail, DIRECCTE Île-de-France - Unité territoriale de l'Essonne [email protected]

92 Hauts-de-SeineFranck LABOUREIXAttaché principal d'administration Préfecture des [email protected]

93 Seine-Saint-DenisAnnie SIRVENTDirectrice adjointe emploi, DIRECCTE Île-de-France Unité territoriale de Seine-Saint-Denis [email protected]

94 Val-de-MarneEn cours de nomination

95 Val d’OiseDidier TILLETResponsable de l'Unité territoriale, DIRECCTE Île-de-France - Unité territoriale du Val d'Oise [email protected]

971 GuadeloupeCatherine ROMUALD Inspectrice du travail, Responsable du Service Développement de l'emploi, DIECCTE de la Guadeloupe [email protected]

972 MartiniqueSylvie TOURNOISDirectrice adjointe, DIECCTE de la Martinique [email protected]

973 GuyaneAlain BABETDirecteur adjoint DIECCTE de la Guyane [email protected]

974 RéunionGuilaine DAVIDChargée de mission DIECCTE de la Réunion [email protected]

78 Rapport d'activité 2010

Merci aux intervenants qui ont eu la gentillesse d'accepter d'apparaître dans ce rapport : Benjamin, Benoît, Clarisse, Emmanuel, Franck, Jérôme, Karine, Maelle, M'Ballou, Nakana, Nicolas, Patrick, Sandrina,  Sébastien, Sylviane,Thierry G., Thierry R. et Yfautane.

Merci également à Brigitte, cliente de services à la personne, pour sa participation.

Merci enfin à tous les organismes agréés et fédérations professionnelles qui nous ont mis en relation avec leurs intervenants :Adecco à domicile, Age d'Or Services, APEF Services, AXEO Services, Côté Familles, Domicours, Fepem, Maison & Services, Mieux vivre à domicile, Seine Paysages Services.

merci !

Crédits photos : Cédric Martigny, photothèque Agence nationale des services à la personneImpression : Caractère, imprimerie certifiée ISO 14001, sur du papier issu de forêts gérées durablement - Juin 2011