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RE PUB LI Q U E,G A BON A 18 E LES SOLS DES CACAOYERES DU WOLEU·NTEM OFFICE liE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER CE NT RED E B RAZ ZA VIL LE Janvier 1974 D. MARTIN

LES SOLS DES CACAOYERES DU WOLEU·NTEMhorizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers16-01/... · les sols actuellement cultivés en cacaoyers, dans le Woleu-Ntem, principale

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R E PUB LI Q U E,G A BON A 18 E

LES SOLSDES CACAOYERESDU WOLEU·NTEM

OFFICE liE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER

C ENT RED E B RAZ Z A VIL L E Janvier 1974

D. MARTIN

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUEET TECHNIQUE OUTRE-blER

CENTRE DE BRAZZAVILLE

LES S~~S DES UACA~YERES

DU WOLEU - N'TEM

;'GABON)

par D. MARTIN •

Cote MC 177 Janvier 1974

LES SOLS DES CACAOYERESDU WOLEU-NTElVI

(GABON)

par D. IVIARTIN.

RESUME

L'auteur étudie, sur des prélèvements de type agronoQique,les sols actuellement cultivés en cacaoyers, dans le Woleu-Ntem,principale région cacaoyère du Gabon.

Ces sols, formés sous climat équatorial et sur des rochesmétamorphiques et granitiques du socle africain, sont relativementhomogènes et se rattachent à un type de sol ferrallitique jaune trèsévolué. Les différenciations morphologiques portent surtout surl'appauvrissement plus ou moins intense et sont plus ou moins liéesà des différences analytiques portant sur le rapport AF/AH, le pHet le rapport S/T, la sonTIne des B.E. Ces différenciations semblentliées au passé végétal et cultural du sol et permettent l'améliora­tion du potentiel minéral du sol, toujours faible à l'état naturel.

Les différentes caractéristiques de ces sols sont particu­lièrement étudiées en vue de la culture cacaoyère et des recommanda­tions sont données pour le choix des sols et d'éventuelles utilisa~

tions d'amendements et d'engrais.

FlmIE BIBLIOGRAPHIQUE

MARTIN (D.), 1973.- Les sols des cacaoyères du Woleu-Ntem.OnSTOM, Brazzaville, 43 p., 8 fig., Annexes XII p.

Etude des caractéristiques morphologiques et physico-chimiquesdes sols cultivés en cacaoyers dans le Woleu-Ntem. Intérêt des

GC sols anciennement défrichés et cultivés. Recommandations pourle choix des sols et l'utilisation d'amendements et d'engrais.

mOTS-CLES

Nord-Gabon; sols de cacaoyères; sols ferrallitiques typiquesjaunes; recon~andations agronomiques.

'-1 -

""TABLE DES J)/l A T l E RES

pages

1 GENEHALITBS

1.1 Climatologie1.2 Géologie1.3 GéomorpholoGie1.4 Orientation de la pédogenèse

557~8

2 LES 80LS DES CACAOYERES 11

2.1 Principaux types de {rofils 11

21.1 Sols ferrallitiques typiques 1121.2 Sols ferrallitiques appauvris 1421.3 Sols ferrallitiques typiques à B2 structural 15

2.2 caractéristiq~~s morphologiques 17

22.1 Couleur de A1 1722.2 Couleur de B 1722.3 Structure de A 1822.4 Autres caractéristiques morphologiques 19

2.3 Caractéristiques physico-chimiques 19

23.1 Granulométrie 1923.2 Matière organique et hu~mique 2223.3 Capacité dVéchange 2423.4 pH, S et S/T 2523.5 Bases échangeables 2923.6 Réserves minérales. Phosphore. 3023.7 Conclusion 31

3 LES FACTEUnS DE LA FERTILITE 32

3.1 Facteurs physiques de la ferti.lité3.2 Facteurs chimiques de la fertilité

4 LES SOLS ET LA CULTUllE CACAOYERE

4.1 Critères du choix des sols ."4.2 Amélioration des sols des cacaoyères4.3 Choix des sols à cacaoyers au Woleu-Ntem

5 CONCLUSION

6 BIBLIOGf~PHIE

3233

38

383839

41

42

ANNEXES Résultats analytiques

OI1lC 1 à 48Bases totalosPhosphore

IIXI

XII

- 2 -

Le Gouvernement gabonais a entrepris ces dernières annéesune importante action de rénovation de la culture cacaoyère dans le

Woleu-Ntem. A la demande du B.D.P.A., principal opérateur sur leterrain, et de la Direction de IVAgriculture, la Section de pédologiedu Centre ORSTOM de Libreville sVest associée à cette action par l'é­

tude et la cartographie au 1/50.000ème de sept "zones dVaction con­centrée" réparties dans les principales régions productrices du Woleu­Ntem. Ce travail cartographique a été complété par une étude appro­fondie de caractère plus agronomique des sols de cacaoyères en produc­

tion, pour en tirer des enseignements sur les actions à mener.

Les buts de IVétude étaient les suivants:

détermination des types génétiques de sols sous cacaoyers parune étude morphologique détaillée;

prélèvement dVéchantillons de type agronomique sous cacaoyères;

- analyse dVun nombre limité de caractéristiques physico-chimi­

ques des sols;

- étude de corrélation entre caractéristiques des sols et les ren­dements pouvant déboucher sur des conseils pratiques permettant

d'améliorer le rendement des cacaoyères et d'orienter le choixdes sols pour de nouvelles plantations.

Un premier rapport (MARTIN, 1969) a exploité les résultatssur 37 sols de cacaoyères. Le présent rapport porte sur 48 cacaoyèreset comprend un nombre accru d'analyses de laboratoire (potassium,phosphore, bases totales).

, ".',

_ 4 _

Bilonhydrique

Exc édenl

200mm

BILAN HYDRIQU.EPLUVIOMETRIE

BITAM

MIVOUL

oiF icîto ~OO'--__........__..l.-__.1.-__.L-__.J--__.L-__..J.-__......__.......__~__..J...___'

300 mm

200,

1001,

11

1l'

11

100 0

F M A M J J A 5 o N o

o

Bilonhydrique

Exc -denl

200mm

100

BIl.AN HYDRIQUE

oqf ici~o "--__"--__"'--__.L-__.J-__..A-__~__...I_...;...__...&___....,L;..__......__..J...___J-100

200

PLUVI OMET RI.~

300 MITZICmm

OYEM

100

F M A M ,j' A 5 o N D . ,J

Fig- 1 _ Pluviomètrie_ Bilan hydrique

.....:..

- 5 -

1.1 CLIMATOLOGIE

Le climat est tYE~q,uement équatorial par sa répartition plu­viométrique et sa température moyenne élevée pendant toute-lvar:néeavec de faibles amplitudes aussi bien annuelles que journalières.

La pluviométrie annuelle est comprise entre 1500 et 1800 mm: l;

les maximas sont observés d'Oyem à Bitam et la pluviométrie diminuefortement vers le nord-est (Mînvoul : 1500 mm) et moins fortement vers

, '

le sud (Mitzic : 1650 mm).

La répartition de cette pluviométrie est parfaitement équa­toriale avec IVexistence de 4 saisons, 2 minimums et 2 maximums(fig.1) :

- minimum hivernal d'une première saison sèche de décembreà février, mais, les moyennes mensuelles sont rarement inférieures à50 mm,et il est très peu marqué à Mitzic;

une première saison des pluies de mars à juin avec maxi­mum en avril ou mai de l'ordre de 200 mm;

- minimum estival de la deuxième saison sèche en juillet ­aoo.t·: cette saison sèche est nettement plus marquée à l:litzic (20 mmpour les deux mois) que pour les trois autres postes (plus de 70 mm'

en deux mois);

- une deuxième saison des pluies, plus courte que la premièreet à maximum très accusé en septembre ou octobre de IVordre de 300 mm.

TABLEAU N° 1 PLUVIOMETRIE (mm)

Bitam Oyem Minvoul Mitzic, ,

J 57,6 77,8 42,8 90F 70,2 82,4 75,8 101M 229,4 134,0 130,7 226A

.,. 201,7 222,7 ' 144,5 191 :M ' , 248,6 192,2 196,4 . 204J 135,8 110,3 114,3 44J 29,3 22,6 , 40,9 6A 43,6 62,8 54,9 14S :'-;,:256,0 301 , l' 193,7 1250 .•.• 1 317,9 292,9 268,5 319N 216,7 . 201,7, 179,1 222D 95,5

' '.77,5 59,5 108

"

Total 1838,1 1778,0 1'501 ,2 . 1650 "

. ,",-

3 Les températures moyennes annuelles oscillent entre 23° et240C, un peu plus faibles à Oyem (2208 C) qu'à Mitzic (2307 C) et

Bi tam (24°C) :

- les maximums moyens sont les plus élevés au début de laprem1ere saison des pluies, culminent en mars ou avril, puis diminuentpendant la saison sèche estivale pour remonter lentement ensuite;

- les minimums moyens sont les plus 'élevés en décembre ­janvier,~ puis baissent a~iez fortement pendant!la saison sèche esti-.vale : minimums moyens inférieurs à 180c en juillet, avec des minima

absolus de 13 à 15°C.

Ces températures sont dans l'ensemble favorables au cacaoyer,bien qu'un peu inférieures aux conditions optimales théoriques. Lesbasses températures de juillet - août pourraient favoriser le Phytoph­tora (pourriture brune) d'après les études de TARJOT (197 ) en Côte­d'Ivoire, qui montrent que des températures élevées et à faibles écartsjournaliers nuisent à l'extension de ce parasite.

L'humidité relative est élevée toute l'année et ne s'abaissequ'en saison sèche hivernale à Bitam et Oyem ou estivale à Mitzic. "L'évaporation moyenne annuelle ne doit pas dépasser'600 mm et l'insola­tion doit être de 1300 à 1500 heures/an•

. Le bilan hydrique a été effectué par MALICK (1959) et COLLINET(1973) pour divers postes du Woleu-Ntem : les courbes pour Bitam etMitzic sont représentées sur la figure 1.

TABLEAU N0 2· BILAN HYDRIQUE (mm)

J F M A M J J A S 0 N D Total"" Défici t - 13 - ... 10):.

Bitam Excédent - 14 81 132 52 52 225 123 - 679-Déficit -

Oyem Excédent - 71 87 97 41 52 226 124 .. 698

Déficit - 26 68 94Mitzic Excédent 105 78 90 - 134 120 527

Le bilan hydrique est donc favorable pour la plus grande""

partie du Woleu-Ntem, puisque le déficit est théoriquement nul à Oyem". ".

et de seulement 13 mm à Bitam en saison sèche hivernale.

- 7 -australe

Au contraire le. bilan .h.ydrique.: de lVIi tzic décele 1; influence/par 1; exis-tence. d'un déficit de près'. de 100 mm. !=ln saison sèche estivale : cesconditions écologiques, nettement moins favorables au cacaoyer, nefont que s 9accentuer vers le sud et sud-est.

1 ~2 GEOLOGlE'

Les formations géologiques du Woleu-Ntem appartiennent toutesau complexe cristallin et cristallophyllien de granites et de rochesmétamorphiques, qui représente dans la région le vieux socle africain.

Les roches métamorphiques sont moins bien représentées queles roches cristallines (granite et quartzodiorite) et forment des pan­neaux d'étendue limitée en particulier au nord et nord-est de Bitam,au nord et nord-ouest d'Oyem et sud-ouest de Minvoul : on note en par­ticulier des gneiss à pyroxènes, des ectinites métasomatiques (migma­t~te) dioritiques à biotite, pyroxène ou amphibole.

Les roches cristallines sont formées de quartzodiorites et de- .

granites. Les granites sont essentiellement calco~alcalins à biotite,rarement à deux micas. La texture est souvent indifférenciée, mais peut­être grenue (faciès Oyem), rarement porp.h.yroide. Les quartzodiorites àtexture indifférenciée ou migmatitique ont une composition variable:quartzodiorite à biotite, à pyroxène ou à amphibole •. Quelques filons dedolérites et petits massifs d'orthoamphibolites sont les seuls exemplesde r oches franchement basiques.

Il s'agit dans tous les cas de roches de composition et facièsassez voisins et dont les vitesses d'altération sont semblables: il enrésulte une grande uniformité des matériaux d'altération et de la pro­fondeur d'altéra~ion. Seuls les inselbergs avec affleurements de rochenue attestent un retard d'altération, qui peut être dû dans certainscas à des faciès de roches particuliers: le granite faciès Oyem et peut­être également le granite porphypoIde semble donner plus facilement desinselbergs que les autres types de roches.

1 .3 GEmilORPHOLOGlE

Le Woleu-Ntem fait partie d'une des vastes surfaces d;apla­nissement très caractéristique de l'Afrique Centrale: celle-ci s'étendsans accident topographique majeur sur' une grande partlè'du Centre etdû Sud-Cameroun (WARTIN, 1970) et au nord-ouest du Congo·(n~RTIN, 1973)

- 8 -

et -ne s' interrompt au Gabon ·-qu' à proximité de l vOgooué , soit graduelle­ment à la hauteur dè Koumameyong, soit brutalement au sud de ~titzic

(COLLINET, 1973).

L'absence de cartes topographiques ne permet pas de préciserles variations possibles du modelé ou de type de réseau de drainagedans cet ensemble. Le relief, très mou, s'étage entre 550 et 650 m etnes'interrompt que par la présence dVinselbergs rocheux ou de hautes'collines (650 à 700 m) en sols profonds dans la région de Minvoul. Lesinselbergs paraissent plus nombreux et le relief est peut-être plusaccusé au nord dVOyem, à .la limite des bassins versants du Woleu et duNtem et il en est sans doute de même plus au sud entre les bassinsversant~:duWoleu et de l'Ogooué. Dans .le détail on observe une succes­sion dé petites collines de largeur et de dénivellation variable etles zones planes ou en faible pente sont rares et se limitent au sommetdes collines. L'extension des vallées marécageuses, qui rempntent so~­vent jusqu'aux têtes de source, est reIT~rquable dans toute la région,à l~exception des limites entre les grands bassins versants du Ntem,du Woleu et de l'Ogooué.

1.4 ORIENTATION DE LA PEDOLOGENESE

Géomorphologie, géologie et climatologie sont les principauxfacteurs qui orientent la ~édogenèse : aussi, ceux-ci étant pratique­ment constants dans toute la zone étudiée du Woleu-Ntem, ne faut-ilpas sVétonner de la grande homogénéité des sols.

LVancienneté de la surface, sur laquelle on se trouve, faitd'abord qu'il s'agit .de sols très vieux. La constance vraisemblabled' un climat équatorial, ou au moins tropical humide, pendant une longuepériode en fait des sols ferrallitiques profonds et très évolués, danslesquels la ferrallitisation a enlevé tous les éléments minéraux de laroche-mère, en ne laissant comme constituant du sol que des minérauxargileux du type kaolinite et des ~ydroxydes de fer et d'aluminium.Cette ferrallitisation intense affecte même les inselbergs en-dehorsdes zones de rochers nus ou de rankers qu~on y trouve fréquemment.

La présence dVun niveau. induré de gravillons et blocs cui­rassés, qui parait assez généralisée, sauf aux limites de grands bas­sins, est peut-être à mettre en relation avec une période de climatplus tropical, certainement très reculée. dans le temps, bien que cer­taines indications rendent possible la poursuite actuelle du phénomène

- 9 -

à la base des profils. A part cette dernière possibilité, difficileà observer et à étudier en raison de la grande profondeur des sols,

~--.l__--....J

l'évolution paraît linütéB~sous cli~at équatorial et végétation fores-tière et ne concernerait que les premiers mètres du sol en liaisonavec les changements de végétation provoqués par la présence de l'homme.

Le type de sol le plus répandu est ainsi un sol ferralliti­que fortement désaturé typique jaune, dont on a pu différencier desvariétés surtout par l'intensité de l'appauvrissement. Un seul profil,par sa structure plus grossière dans l'horizon B, serait à mettre fran­chement à part, ce que confirme également les analyses physico-chimi­ques.

• _' ._.. __~ J...._ ..__.. _-...__....~ ..... .1

t"~; ..""~ C':: r)

Fig. 2

_ 10 _

1Z·CAMEROUN

.~-------r---r--

Co,...~e de si"uo~ion

LES --..fOLS L) E S

11 -

CA CAO Y E RES

2.1: PRINCIPAUX TYPES DE PROFILS "..-

21.1 Sols ferrallitiques

La profondeur des sols et l'utilisation qui en est faitefont que seuls les deux premiers horizons majeurs du profil ferral­litiquesont étudiés, l'appumite et le structichron : on connaît laprésence à p~u près constante de gravolite et stérite sous l'épaisstructichron, mais ces horizons sont toujours très profonds et n'ontjamais été observés dans les premiers 1,5 ID des sols de cacaoyèresétudiés.

Le profil suivant paraît le plus répandu parmi les 48 fossesobervées (fig.,3).

OMC 9_

Cacaoyère de 30 ans à ombrage moyen. Couverture de petitesgraminées, et rarement -de feuilles de cacaoyères exclusives.Sommet de collines plat. Faible litière.

.........; . ~~.

o à 7 cm Frais. 7,5 YR 3/1. Brun gris foncé à brun foncé. A matièreorganique non,directement décelable. Teneur voisine de 7

- -PC. Tê~ture~ argilo-sableuse~ 35 PC d'argile, 55 PC de sa-A11 ble gr~ssiér quartzeux. ~tructure fragmentaire nette, po-

,;ol:yédri'que subanguleuse moyenne. Volume des vides faible::-J;.'.\ ... ,.<fptre; ?Lgrégats. Bonne porosité d'ensemble. Meuble. Friable.

, Racines fines. Activité moyenne. Transition nette.

7 à 12 cm

A12

12 à 18 cmA/B

18 à 35 cm

B1

Frais. 7,5 YR 4/2. Brun foncé à brun. A matière organiquenon directement décelable. Teneur voisine de 3 PC. Textureargileuse. 40 PC d'argile, 45 PC de sable grossier quart­

-:zeux. Structure fragmentaire nette polyédrique subanguleu-seà polyédrique. Volume des vides très faible entre agré­gats, agrégats à porcs peu nombreux, fins, tubulaires.Friable. Quelques racines fines.

Horizon de transition de couleur,-limites nettes entrebrun et_gris, assez bien structuré.

Frais. 7,5 YR 5/4. Brun.- Taches étendues, grises, liéesaux faces des unités structurales, en trainées verticales,à limites peu nettes, contrastées. Texture argileuse, 50PC d'argile, 40 PCode sable grossier quartzeux. Structurefragmentaire nette,; p~~Y:édri9-ue subanguleu~e à polYé~rique,moyenne. Volume des vldes falble entre agre~ats, agregatsà pores peu nombreu.x; fins, tubulaires. Revetemonts organi­ques grïs sur agrégats. Friable à ferme. Transition dis- _tincte.

5/7

5/6

........-........,.. 5/7822

lU

OHC 29o

A1 4/1,$

•A J 5/3,5.,.~~~~

., 21

822

OHC 26Af 0 4/1

3

A3'0

5/"

81 5/620~~~~

5/4

5/6

5/1

• a5/a

70

iS

eu

821

".~

7. S y R 7,5' YR 10 Y R à 7,5 Y R

Texture%d'argile G..um~lcus.

Fine

Structur~.polrédriqu«

Fin e

35 à 70 cm

B21

70 à 1-50 cm

B22

Frais. 7,5 YR 5/6. Brun vif. Texture très argileuse,65 PC. d'argile, 25 pc. de sable grossier quartzewc.Structure fragmentaire peu nette, polyédriqae fine.Poreux. Friable à ferme. Revêtements organiques dis­crets sur· agrégats. Transition distincte.

Frais. 7,5 YR 5/7 à 5/8. Brun vif. Texture très argi­leuse. Structure fragmentaire peu nette~ polyédriqaefine. Poreux par tubes fins, nombreux. Friable à ferme.

On peut caractériser ce profil ainsi :

, - .appwnite prononcé à faible chroma., nuciclode;,- forte pénétration èematière organique dans le structi-" ~hion ~vscrophe hétérogène, sous forme de ·minces revê­

tements organiques, puis de faces luisantes plus grisessur les faces d'ag:égats;structièhron jaune t argileux, pauciclode.

- 13 -

Avec le même type de structichron profond on peut noter aucontraire (profil OMC 25) :

- appumite peu contrasté, à chroma élevé, nuciclode;

- pas de pénétrat,ion organique visible dans le structichrondyscrophe homogène; ..

structichron jaune f argileux, pauciclode, identique auprécédent.

Ces deux types de profils, différenciés uniquement par l'ap­pumite, représentent près de 80 %des sols de cacaoyères examinés.

Un deuxième type de profil correspond à une différenciationplus importante des structures dans les premiers horizons et à unecertaine compacité du structichron (horizon B2) (fig. 3).

OMC 26." .

Cacaoyers de 20 ans, peu ombragés, très moyens producteurs.Recru à dominance de fougères.Faible litière de feuilles et débris diver~ passant à l'abon­dant chevelu racinaire de l'horizon A1.

A3

3 à 8-10 cm

o à 2-3 cm Frais. 7,5 YR 4/2. Brun foncé. Texture argileuse. 45 PCd'argile, 35 PC de sable fin et grossier quartzeux.structure fragmentaire nette, polyédrique subanguleuse

A1 fine, associée à une structure grumeleuse fine et trèsfine. Volume des vides faible entre agrégats, poreux.Friable. Nombreuses racines fines et ch~velu. Activitéforte par termites. Transition nette.

Frais~ 7,5 YR 5/4. Brun. Texture argileuse, 45 PC. d'ar­gile, 35 pc. de sable fin et grossier quartzeux. Struc­ture à tendance massive, à éclats émoussés. Peu poreux.Friable à ferme. Quelques racines. Transition distincte.

B1

B21

10 à 20 cm

20 à 60 cm

Frais. 7,5 YR 5/6. Brun vif. Texture argileuse, 50 pcd'argile, 30 PC de sable fin quartzeux. Structure frag­mentaire nette; polyédrique fine. Poreux par tubes fins.Friable. Pratiquement pas de racines. Transition distincte.

Frais. 7,5 YR 5/7. Brun vif. TexturE très argileuse, 60 PCd'argile, 25 PC de sable fin quartzeux~ Structure frag-

, mentaire nette, polyédrique fine à sùrstructure grossière.Poreux par ftubes fins. Friable avec une certaine compacitédifficile a définir. Faces luisantes à la surface de cer­tains macro-agrégats.

60 à 130 cm A peu près idem B21. Surstructure moins développée etB22 faces luisantes moins-"nombreuses sur macroagrégats. Tou-

jours relativement compact. .

- 14 -~. ('

CE;:! profil peut être .ainsi caractérisé et comparé aux pré-dents :

appumite moyennement .contrasté, nuciclode à grumoclode,intermédiaire entre ceuX 'des -profils OMC 9 et OMC 25;

- appumite faible, amerode et'rappellant un horizon de dia­gnostic appauvri : horizon inexistant dans les deux pro­fils précédents;

structichron 'dyscrophe, homogène, ,nuciclode;structichron jaune, argileux, pauciclode, à surstructuregrossière et compacité particulière: dernière caracté­ristique'non vue dans les profils précédents.

Ce P~9fil, qui n'a été observé qu'à 6 à 8 exemplaires à peu. . . . . .

près semblables dans l'ensemble des, profils examinés, ne présente pasun gradient gran~lométrique plus accusé que le profil omc 9, ni' de 'pénétration organique souvent caractéristique des sols franchementappauvris: ce ne serait qu'un intermédiaire avec ceux-ci.

21.2 Sols ferrallitiques appauvris.

Sous cacaoyers, seuls deux profils peuvent se ranger dansles sols ferrallitiques appauvris, maia ceux-ci ont été égalementobservés sous jachères par W~RIUS (1969 à 1971).

OMC 29 (fig. 3).

Cacaoyers de 20 ans à6mbrage faible et irrégulier pargrands arbres. Belle plantation couvrant bien le sol, avec fougèresdans les trous de lumière.

Pratiquement plat 'en sommet de collines. Bonne litière defeuilles de cacaoyers bien déoomposées passant au cheveluracinaire dense de IVhorizon A1.

l '

o à 8 cm Frais. 8,75 YR 4/2. Brun gris très foncé. Texture sablo­argileuse. 20 PC d'argile, 65 PC de sable grossier etfin quartzeux. Structure massive à éclats émoussés et

A1 pratiquement particulaire dans le chevelu racinaire limi­té à 2 cm. Peu poreux. Très friable. Chevelu sur 2 cm,puis racines fines. Sables clairs déliés par place.Transition nette.

8 à 16 cm Frais. 10 YR 5/4. Brun jaune. Texture sablo-argileuse, 20PC d'argile, 65 PC de sable grossier et fin quartzeux.Structure massive à éclats anguleux à émoussés. Poreux

A3 par tubes fins. Friable. Quelques racines fines. Pochesde sables particulaires claires. Transition nette.

16' à 32

B1

32 à 50

B21

- 15 -

cm Frais. 8,75'YR; 5/6. Brun vif. Texture argilo~sableuse,25 PC dVargile, 65 PC de sable grossier et.f.in Clu~rtzeux.

Structure fragmentaire nette, polyédriClue""finè~';'P-oreuxpar tubes fins • Friable • Transition distinc'te.. ..

cm Frais. 8,75 YR 5/7. Couleur dVensemble brun vif, nonhomogène, oscillant de 5/6 à 5/7, soit sur facesdVagrégats, soit en noyaux plus clairs peu contrastéset mal illimités. Texture argileuse. 50 PC dVargile, 35PC de sable. Structure fragmentaire peu nette, polyé­driClue fine. Poreux par tubes fins. Meuble et friable.~linces et rares revêtements argileux sur vides tubulai­res. Transition distincte.

50 à 100 cm

B22

100 à 150 cm

B23

Frais. 8,75 à 7,5 YR 5/8. Couleur d g ensemble plus homo­gène, brun vif, mais toujours .légèrement plus grise surfaces d'agrégats et tubes. Texture argileuse, 50 PCd Vargile , 35 PC de sable grossier et fin quartzeux. Peuporeux par tubes fins. Friable mais ensemble compact.Très minces revêtements organo-argileux ou argileux surfaces d'agrégats. Transition graduelle.

Idem B22 avec apparition de petites taches et noyauxmal délimités et légèrement plus rouge, dont la densiténVaugmente pas en profondeur. Disparition progressivedes faces grises et revêtements argileux.

Les principales caractéristiques morphologiClues du profilsont les suivantes :

- appumi te prononcé,' très contrasté, amérode;, i .

- appumite faible amérode, volume sableux clair: un telappumite peut être considéré comme horizon diagnosticde l' appewirrissement (IVITJLLER, 1972); '. . ,.

- structichron dyscrophe homogène, pauciclode;structichron jaune, argileux, légèrement hétérogène, à .revêtements discrets, légèrement compact : peut représen­ter un début de processusdvaccumulation en liaison avecune certaine hydromorphie.

que le solOn peut considérer un tel profil comme un stade plus évolué/à structichron compact décrit précédemment (OMC '26) : morphologie et

gradient·granulométriClue élevé font classer ce sol dans le groupe dessols ferrallitiques appauvris.

21.3 Sols ferrallitiques typiques à B2 structural.

Un seul profil présente une structure particulière en pro­fondeur, différente des structures pauciclodes classiClues des solsferrallitiques typiques et appauvris précédents.

f6

Observé sur une haute colline (660 m) près de J~nvoulp situa­h' tiongéomorphologique particulière pour la région, et à proximité d 9 un

affleurement de roche plus riche en minérauX ferromagnésicns que lamoyenne des roches locales, on note schématiqueTIlent le profil suivant :

OMC 36

Très belle cacaoyère de 12 ans à ombrage de grands arbres.Pratiquement plat en sommet de collines.

o à 8 cm8 à 25 cm

25 à 120 cm

Appumite (A1 et A3) brun rouge, nuciclode puis anguclode.Structichron dyscrophe p ~guclodep sans pénétration de ma-tière organique. ,.

Structichron rouge (5 YR), argileux p anguclode, se rappro­chant d'un structichron pénévolué ou B2 structural.

Certaines des caractéristiques physico-chimiques de ce profiltranchent également sur celles de IVensemble des sols de cacaoyères duWoleu-Ntem :

texture argilo-sableuse à très argileuse, à gradient granulométri­que assez élevé (Indice d 9 appauvrissement (1/1 p4 jusqu°à 25 cm) :pas de différenciation avec l'ensemble des profils;fortes teneurs en matière organique à cjN de 11 et très bonne ri­chesse en azote : deuxième teneur en N des 48 profils;

seul profil moyennement désaturé sur cacaoyère: pH de 5,1, S de2,5 mé/100 g et S/T de Op48 dans IVhorizon B2;

très bon potentiel minéraldelvhorizon A1: pH de 6,5, S de 12,7mé/100 g avec dominance du calcium et déficience relative en potas-sium (K/S <1 %), S/T de 0,6; .'. .,

pas de différence concernant la .réserve minérale~ qui nOest que de2 mé/100 g, caractéristique' de' sols très évolués.'

Certaines observations (présence de poteries et de charbon debois) pourraient faire penser à une influence anthropique, mais celle-cine se marque absolument pas sur la couleur'de la matière organique, tou­jours très grise et migrant facilement en profondeur dans tous les casobservés de sols anthropiques. Ce profil est classé comme sol ferralli­tique typique à B2 structural.

- 17 -

2.2 CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES (1)

22.1 Couleur de Al

La majorité des profils se situe dans la planche 7?5 YR : 7profils seulement sont dans la planche 10 YR et un seul dans la plan­che 5 YR (O~C 36 étudié ci-dessus). De même 85 %des valeurs sont de4. Seul le chroma permet de différencier les deux types d'horizons or­ganiques que l'on pouvait déceler sur le terrain: dans la gamme deschroma de 1 à 4? 42 %des profils ont un chroma de 2.

Il n'a pas été possible de relier formellement la couleur del'horizon Al et en particulier son chroma et les antécédents culturauxde la cacaoyère ou la végétation actuelle sous la cacaoyère. Il semblecependant que les horizons gris (bas chroma) sont à mettre en relationavec les zones de jachères fréquemment et récernrlient cultivées avecbrûlis, tandis que les horizons bruns (chroma élevé) correspondraientaux zones de forêts plus anciennes récemment défrichées : nous essaye­rons de voir p~us loin si cette distinction morphologique se répercutesur les caractéristiques chimiques de la matière organique et si ellejoue un rôle dans la productivité des cacaoyères.

22.2 Couleur de B

Les horizons Bl et B2 sont beaucoup plus homogènes que l'ho­rizon,Al : la plupart des profils entrent dans la planche 7?5 YR? cequi justifie l'appellation générale de sol ferrallitique jaune; seUls12 %des profils se partagent également entre les planches 6,25 YR et8,75 YR. La valeur est presque toujours de 5 et le chroma est comprisentre 6 et 8 et augmente en profondeur.

,Les changements de planche entre Al et B2 sont peu accentués34 profils ne changent pas de planches? 10 profils sont plus rouges de1 ,25 YR et 4 profils de 2,5 YR. Un changement de planches de 2,5 YRcorrespond à un éclaircissement des horizons supérieurs qui pourraitêtre en rapport avec l'appauvrissement: aucune liaison n'a été déceléeavec d'autres critères d'appauvrissement.

(1) La"'grande homogénéité des profils autorise à traiter ceux-ci glo­balement aussi bien pour les caractéristiques morphologiques quep~ysico-chimiques.

_ 16 _

COULEUR DE A1

Revêt"e /TlCl nl"sgris en aPas dit revêtements ____ .

gris en 8'l2

1 110

1 1III 1 1.-.... 1 1

VI

0 8 -'- 1 1 ...

'Q. 0

1 1 '-(:f 6 a."0 11 1 C»(\1 'tJL- I 1.D 4 1 (\1

E , '-1 .J:10 1 1 Ez 2 1 0

1 1 1 z

STRUCTURE DE A1

Structure bonnCl _ ... __

4 Chromo1

strudUNl moYl2nne _

Structuriz Foibll2 :....----

.10 ,1

a 11

_6 ;1"4

11~

Il1 1 1.2 , Il l' l't 1 Il DIfI~ 1 1

4 Chromo32,

Fig- 4 _ Couleur et structure de A1

Les horizons B sont souvent caractérisés pa~ la présence derevêtements orga~:11ues [ris à la surface des agrégats : le phénomèneaffecte surtout l'horizon B1, mais se poursuit souvent plus discrète­ment dans l'horizon B2 .. On a essayé de relier cette présence de rev~­

tements gris dan~3 l'horizon B avec le chroma de l'horizon A1 : figure4. Il s'avère que les bas chromas sont nettement favorables à la pré­sence de revêten~ents gris, mais, il n'y a pas de limite tranchée entreprofils avec ou sans revêtenlents gris et chroma de l'horizon A1 : iln'en reste pas moins que la L~tière organique à bas chroma a tendance

à migrer plus fac.Llemen"l; ou tout au moins à mieux marquer les horizonsB2.

22.3 Structure de A1

On a essayé d t 6tablirune corrélation entre la structure del'horizon A1 di~'isée en trois classes (appréciation synthètique de la

structure désignée par "faible", "moyenne" et "bonne n ) et d'une partle chroma de l'horizon Aî et d'autre part la couverture végétale ac­tuelle de la cacaoyère (feuilles de cacaoyers, fougères, graminées).

- 19 -

La figure 4 pour le chroma de A1 montre qu'il n'y a aucune relationet il en est de même pour la couverture végétale : les facteurs quiinfluent sur la structure COnIDle la teneur en argile et en matière or­ganique sont trop variées pour avoir une influence décelable et il: enest de même pour la végétation actuelle et les antécédents culturaux.

Autres caractéristiques morphologiques.

Les autres caractéristiques morphologiques sont beaucoup trophomogènes, pour donner lieu à une étude particulière :

structure de B2 : toujours du type polyédrique fine peu nette(pauciclode), car:::.ctéristique des sols ferralli tiques évolués;

présence d'un horizon grossier: jamais décelé sur le premier1,5 m des 48 cacaoyères;

- hydromorphie : faibles caractéristiques d'hydromorphie dans l'ho- .rizon B2 des deux profils franchement appauvris (O~C 17 et ONC 29).

2.3 CARACTERISTIQUES THYSICO-CHlffiIQUES

23.1 Granulométrie

231 .1 Teneurs en argile

La texture de ces sols est dans l'ensemble argileuse, maisles teneurs élevées en argile ne sont atteintes qu'à une certaine pro­fondeur. Les histograll~es des teneurs en argile des horizons A1 et B2(fig. 5A et B) montrent qu'à la relative homogénéité des valeurs de B2,il faut opposer la plus grande hétérogénéité des taux de A1 : on peutpenser que le taux d'argile de l'horizon B2, taux de base du profil dé­pendan:t vraisemblablement de la roche-mère et de sa richesse en minérauxaltérables, est modifié dans l'horizon A1, toujours dans le sens de ladiminution, par un processus d'appauvrissement plus ou moins intense.

L'intensité et la profondeur de ce processus sont caractéri­sés par les indices d'appauvrissement pour les horizons A1 et B1 :IAA1 =Arg. A1/Arg. B2 et IAB1 = Arg. B1/Arg. B2. Les prélèvements ef­fectués systématiquement aux mêmes profondeurs calculent l'indiced'appauvrissement IAB1 à 20 cm, norme un peu différente de celle utili­sée ou préconisée par MULLER (1972) et COLLINET (1973).

L'histogramme de la fig. 5D permet de diviser l'ensemble desprofils en plusieurs catégories :

- 2 profils (OMC17 et 29) ont des indices d'appauvrissementtrès élevés dans l'horizonA1 et encore inférieurs à 1/1,8 dansl'hori­zon B1 : ils présentent également un net horizon diagnostic d' appauvris-­sernent (par. 21.2) et certains caractères de lessivage et peuvent être'considérés connne fortement appauvris (groupe appauvri).

20

B

70%60

82

40 50

FrcZ'quence

0,3 ~ . A "9 i le

Jj

10,1 i

1

A

Argile A1

da3020

0,2.

O-r----

A.

c

S.G.

i lL! S.F.

A.

Appauvri

o MC29°T-oo.------

i2.0 -1

1ji1

1SOl

1

1

1

lOOlA.

Faiblement appauvri

OMC9

\ ~ \ 1 2:r-------~\--·l

1 \ 50 ~ ~! . \1 1 ;

1

,· G 1 :~"I :

1 1 100 '~yl~

L. S.F.

Non appauvri

OMC 11

20

50

100

S. F. = Sable fin S.G.:: Sable 9l'ossi~r

1,21

E

0,6

Soble Fin / Sable gl'ossiolr

0,60,4

Fnlquencei

0,3'"1t

10 .... i

,1:.11

!1

j0,'1

tj1

o I_l_.--'I---.--"----'"0,2

o

•-B1 _A1

Indice

d'oppau vri SSement

~1 ~.8SA-l 2 95

'-.--L.-.JLT--

1/1,2 1/1,4 1/1,6 '1/1.8 1/2 1/2.2 1/2,4

.Jt2615 1

,11

10 111

• 5 1 1

1 11 1

il 1. Ilo1

CI

'".llIEoz

-o'"a.

"'V

Fig. s _ G r' (] nul 0 M è t pie

- 21 -

- 5 profils ont un indice d'appauvrissement en B1 inférieurà 1/1,4 : oroc 36 est l'un d'entre eux (par. 21~3) et les 4 autres neprésentent aucun critère morphologique parfaitement caractéristique'de l'appauvrissement; malgré leur gradient granulométrique élevé etune assez grande profondeur d'appauvrissement, il est difficile de lesconserver dans le groupe "appauvri".

15 profils conservent un indice d'appauvrissement comprisentre 1/1,,2 et 1/1,4 pour l' horizon B1 et peuvent ~tre considérés commefaiblement appauvris (sous-groupe appauvri).

- 26 profils n'ont plus qu'un indice d'appauvrissement en B1inférieur à 1/1,2 : ,ils ne sont pas appauvris •

.". ..La fig. 5C permet de se rendre compte de la différence dans

l'allure des profils granulométriques entre trois des principales ca­tégories décelées.

231.2 Teneurs en limon.

Les teneurs en limon n'ont pas fait l'objet d'étude spéciale,celles:""ci étant uniformément très faibles : 2 à 6 %de limon fin et 1à 5 %de limon grossier dans tous les horizons. Le rapport Limon fini. . . ..' . . ,

Argile est toujours très faible (inférieur à 0,1 dans-l'horizon B2),caractéristique de sols très 'évolués. \ .

231.3 Teneurs en sable.

Les teneurs en sable ne présentent pas d'intérêt par elles­mêmes, mais plutôt par les proportions relatives de sable fin et sa­ble grossier: le rapport Sable fin/Sable grossier (SF/SG) est assezconstant dans le profil, pour qu'on puisse utiliser la moyenne destrois horizons analysés, qui a servi à établir l'histogramme de lafig. 5E.

Les différents profils se groupent ainsi :

SF/SGSF/SG

SF/SG

inférieur à 0,6, donc'à,nette dominance de sable grossier;compris entre 0,6 et 0,9,à faible dominance de sable gros-sier; ,', .

"supérieur à 1, à do~nartce de sable fin.,, ::

Le rapport SF/SG semble jouer un rôle non négligeable dans ledrainage interne du sol : C ~ ~st en ~ffet dans 'les' profils à horizonscompacts ainsi que dans les sols ferrallitiques appauvris que l'ontrouve les rapports SF/SG les plus élevés, sans que la corrélation soitd'ailleurs absolue.

, ,

- 22 -

La ·présence de sable grossier (diamètre compris entre 0,2 et 2 mm)

serait donc en liaison avec un bon drainage interne, tandis que lesphénomènes de Ilcompaction" puis d'hydromorphie qui semblent lui succé­der seraient facilités par la présence de sable fin (diamètre comprisentre 0,05 et 0,2 mm).

23.2 Matière organique et humique.

La répartition des valeurs concernant la matière organiqueet humique sont à peu près normales (fig. 6A pour l'azote) et lesmoyennes ont donc une bonne signification.

TABLEAU N° 3 Matière organique et humique.

MO %coloo N°loo c/N MET°/00 AR%O AFO/oO AF/AH MaT/CHor.A1 4,35 25,3 2,23 11,7 5,3 1,7 3,6 2,44 0,21Hor.B1 1,9 11 ,1 1 t 16 9,9Hor.B2 0,95 5,6 0,7 8,25

Ces valeurs sont relativen~ent élevées dans l'ensemb.,le, enparticulier pour l'azote. Les rapports cjN sont compria entre 10 et13, peut-être .légèrement élevés pour des sols cultivés et en liaisonavec une acti~~oyenne à faible due aux bas pH (voir par. 23.5).La matière organiq~e se maintient bien en profondeur : encore 1 %à50-60 cm; cette diminution s'accompagne d'une baisse du rapport clN.

chroma 1 .,1" 2 _.... _

5 6'·'AF/AH

4

HORIZON A1

AF/AH

3

" Chroma 3 cl". _

1

2

,,"" .A1 F~qu.nœFrltquence HORIZON

CU 04Azol'e

03

~a.z

P2

ra.01

1 1 1

1.S 2 2,5 3 3,5 4 i'o 0 '1

Fig. ,6 _ MQtière, orgonique et' humiqurt

- 23 --

Les matières humiques sont correctement représentées et letaux dVextraction (Mat. humique totale/carbone: MHT/C) est en moyennede 20 %avec la méthode analytique utilisée. On note une nette dOlninan­ce des acides fulviques (AF) sur les acides humiques (AH) : le rapportAF/AH moyen est de 2,44.

Les observations morphologiques ont montré des différencesde chroma appréciables dans les horizons A1 et on a essayé de reliercelles-ci aux caractéristiques de la matière organique et de la matièrehumique. Aucune liaison n'est apparue avec la matière organique (C, Net cjN), ni avec la ~ET et le taux d'extraction (MHT/C). Par contreles liaisons sont assez nettes avec les fractions de l'humus et lerap­port AF/AH.

Le partage des 48 profils selon le chroma (chroma 1 et 2gris, chroma 3 et 4 brun) a permis d'obtenir les moyennes suivantespour les deux populations.

TABLEAU N° 4 - Matière humique et chroma de l'horizon A1

AH AF AF/AH Effectif

_Ohroma 1 et 2 2,12 3,36 1 ,93 28Chroma 3 et 4 1 ,42 3,96 3,2 20

Toutes ces moyennes sont significativement différentes avecune probabilité supérieure à 98 %. On peut donc penser, en liaisonavec les observations faites sur la couleur (par. 22.1) que les baschroma et les rapports AF/AH faibles correspondent aux zones ancienne­ment et même peut-être très anciennement défrichées et dont les jachè- -. , -

res sont constanunent réutilisées avec brOlis, tandis que chroma élevéet forts rapports AF/AH sont l'indice d'un défrichement plus récent,ces dernières caractéristiques se rapprochant ~avantage de celles ,dessols de forêts.

Une telle variation du rapport AF/AH, liée au chroma de l'ho- ,rizon A1 a déjà été observée au Cameroun (~ÂRTIN, 1973) mais entreforêt et savane. Malgré la différence de végétation finale, dans lesdeux cas le défrichement de la forêt et l~utilisation des jachères avecbrûlis ou le remplacement de la forêt par une savane cliwacique brnlanttous les ans aboutissent à des faits d'observation voisins, que l'on"peut attribuer à un même processus : baisse du chroma vers les -teintesgrises, baisse du rapport AF/AH et donc de la proportion 'd'acide ful­

vique.

- 24 -

Des essais de corrélation entre toutes les caractéristiquesde la matière organique et de la matière humique et la texture repré­sentée par le pourcentage drargile et d'argile + limon fin n'ont donnéaucune résultats siL~ificatifs : la matière organique et hwnique estbeaucoup plus liée au passé végétal du sol qu'à sa texture, alors quede telles liaisons sont'fréquentes sous végétation naturelle au Came­roun (MARTIN, 1973) et en Côte d'Ivoire (PERRAUD, 1971).

Par contre matière organique et hwnique pour l'ensemble deshorizons A1 sont, cowne il est normal, assez fortement liées entreelles : tableau 5.

TABLEAU N° 5

Coefficients de corrélation entre matièreorganique et humique de IVhQrizon A1 (1).

IViHT AH AF AF/AH

C 0,89xX 0,86 xX 0,56x x- 0,56

N 0,85xX 0,79xx 0,55x- 0,49

cjN..

Od3 0,35 0,21 0,24

Il faut noter en particulier une faible liaison inverse entreles teneurs en q et N et le rapport AF/AH : comile on verra plus loin(par. 23.4) que les sols à faible rapport AF/AH et bas chroma présen­tent généralement une meilleure richesse minérale, de fortes teneursen matière organique sont également un bon indice de fertilité.

23.3 Capacité d'échange •.

La capacité d'échange T de l'horizon A1 est compriœentre 7et 16 mé/100 g, avec un fort groupement entre 9 et 13 mé/100 g : cesvaleurs sont bonnes dans IVensemble, mais peuvent être considéréescomme un peu faibles en-dessous de 9 mé/100 g. En profondeur la capa­cité d'échange sGabaisse entre 5 et 7 mé/100 g dans l'horizon B1, puis 4à 6 mé/100 g en B2.

(1) Coefficients de corrélation significatifs aux risques:1 %xx; 5 %x; N.S. : non significatif; - : non calculé.

- 25 -

La capacité d'échange dérend classiquement (de BOIf:i3l~ZONr

1970) de la matière organiqué\~~ 1œe ~a fuâ~ière\mttlêrale ~ le tableau6 récapitule les principaux coefficients de corrélation calculés pour

!: .. ';

T.

TABLEAU N° 6

Coefficients de corrélation r pour T

A A+Lf C N clN MEIT AH AF AF/AH

Hor. A1 0.31 0,32 0,72xx 0,62xx 0,16 O,69xx 0~61xX 0~53x 0,]0Hor. B1 0,41 0,54x 0,51 0,35 0,41Hor. B2 0,19 0,46 0,30 0,25

Pour l'horizon A1 la capacité d'échanGe ost mieux liée à

la matière organique (C et AH) qu'à la fraction nunérale (A+Lf), quide toute façon ne participe qu'à une faible proportion de la capacitéd'échange t l'absence de corrélation entre C et A rend impossible le:calcul d'une équation de regression multiple entre T, C ct 'A.

Dans l' horizon B1 la capacité d'échange est toujours fai ble~·ment liée à C et A+Lf, mais il n'en est plus de même en B2 où elle nedépend plus, avec une très laibrke" riail3on, qué' crè:;la matière organique ~

ce résultat, qui parait anormal, compte-tenu de la diminution de l~

teneur en carbone et de l'augmentation du taux d'argile en profondeur,confirme une observation identique au Cameroun (N~RTINp 1973) et niapas trouvé d'explication satisfaisante pour le moment.

Le partage des 48 profils selon le chroma ne èLonneaucun ré~·

sultat pour la capacité d'échange de A1 : les moyennes pour chaque po~

pulation ne son#J:tatistiquement différentes; malgré l'importance de lamatière organique pour la capacité d'échange, sa composition ne joueaucun rôle.

23.4 pH, S et S/T.

Ces trois caractéristiques sont étudiées ensemble : le plussouvent liées statistiquement, elles servent à déterminer le potentielde fertilité chimique par l'horizon A1 et le degré de saturation duprofil par l'horizon B2 (AUBERT et SEGALEN, 1966)0

Le partage des 48 profils selon le chrqma de A!. est particu­lièrement efficace et les moyennes partielles plutôt' que- la" moyennegénérale par caractéristique sont données dans le tableau 7.

_ 26 _

57 mé/100q654

Chromo 1 Clt 2 -

Chromo 3 Clt 4

Somm~ des B. E.

HORIZON A1

3

1 1

1 1

1 1

1 11 1

1• s r! , IlIl 1. •

1•1111

10,1 1,

.JLo 1 2

0,2

6,5 pH5.6 6

HOR1Z0N A1 FréqurzncepH 0,5

Chromo , (lI" 2 0,4

chromo 3czt4 .... _e0.3

3,5 .. ..5 $'

01,.

Fréquence .:'. :.'

0.5 . '::,1l,

O., ll

.'0.3 t:1;t·

:(),2 . J.:~'

5.5

5

4,5

HO·RIZON Al

pH e~ S

.--------_._--x x

x

Moyen a

Bon

Bon

x

xx

x

3,S ..... ......_..t..._-.l... --l- -f L-- .l..- ....1- .L-I

-::::-

o " 2 3 4 5 6 7 85

mé/100q

pH

6,5\H,O~I ZO N A 1

xx

x

Bon

x

)(

)Cx

)C xx

x

MOYCln 0 Bon

xxx x Xx

~l~x x

x ;oc

P H ~t sir

s· .

6

",. . ..~~I,ocrc a

"'tJ~ais4.S+---+------f

J. x'.~ ~

·.F'. x \ xx

~··.r,x.3,s ................._ ....._. f-- ...L- -+- -J... ---I. !...-~

• 0 •o,t . 0,2 0,5 0,4 0,5 0,6 0,7 S/T

5,5'

Hor. A1

- 27 -

TABLEAU NO 7Moyennes des pH, S et SiTe

Hor. B1 Hor. B2

ChromapHS

3/T

1 + 2

4,8 .4,20,36

3.. + 4,,4,251,850,2

1 + 2

4,451,250,19

3 + 44,20,450,08

1 + 2

4,50,650,09

3 + 44,40,180,04

( ,

Toutes ces moyennes sont sign~ficativement différentes selonle chroma avec une probabilité supérieure. à 95 %sauf pour le pH del~horizon B2 et moins nettement 'le rapport S/T : le chroma de l'hori­zon A1, lié au rapport AF/AH, est donc assez nettement en liaison avecle potentiel de fertilité chimique de ces sols, conUile le montreéga­lement les fig. 7A et B pour le pH et la somme S; les différences,très nettes en surface, s'estompent en profondeur dans l'horizon B2.

Les fig. 7C et 7D pour les horizons A1 permettent de parta­ger le~ sols en trois catégories selon le potentiel de fertilité:chi­mique, en se basant approximativement sur les normes de DABIN (1970) :les trois caractéristiques ne se recouvrent pas toujours parfaitement;ces normes sont plus basses que celles récemment utilisées au Congo(MARTIN, 1973), où le potentiel chimique est nettement plus élevé

j:

dans l'ensemble.

pH (4,5 S <1,5 mé/100 g S/T <0,2 · sols médioères·à mauvais, en particulier pour les pH <4

4 <pH <5,5 1 ,5 <s <4 mé/100 g 0,2(S/T <.°,4 • sols.moyens•à bons

- pH s >4 mé/100 g S/T~0,4: bons sols

go %des profils sont classés comme sols fortement désaturésd'après les caractéristiques de l'horizon B2 : pH<5, S ~1 mé/100 g,S/T <0,2. Des cinq profils moyennement désaturés, l'un présente un ,

hori;z~n B2 plus roUge et· niie~"~tructuré (omo 36, déjà cité) ct deuxont subi une nette influence anthropique. On peut donc considérer laforte désaturation corr~e normale et pratiquement exclusive dans larégion.

- 28 -

TABLEAU NO 8

Corrélations r du pH

pH S S/T S2/A+Lf A A+Lf Arg.A1/B2 Arg.B1/B2

0,88xx O,8gXX. 0,91 xx xx -o,59X -o,75xx -0,56x

A1 -0,6

o 70xx 0,53x -0,24 'x -0,39B1 , . -0,53, '

B2 0.47 0,42

S2/A+Lf est l'indice utilisé par FORESTIER (1959) pour c~ractériser larichesse minérale dO un sol (S = somme des bas,es échangeables).

Les trois caractéristiques pH, S et 3/T sont assez fortementliées, surtout dans IVhorizon A1, les liaisons diminuGnt dOintensitéen profondeur: pour lOhorizon A1 la richesse minérale est bien repré­sentée par une des quatre caractéristiques pH, S, S/T ou S2/A+Lf.

Il ressort aussi du tableau 8 que le pH de lOhorizon A1 estinverser.lent lié au taux d'argile ou dVargile + limon fin et à lOindicedVappauvrissement Arg.1'..1/B2 : le pH augmente donc avec lOappauvrisse­ment, résultat déjà mis en évidence au Cameroun (Th~~RTIN, 1973).

Pour l'horizon A1, certaines corrélations entre le pH, ou1 9 indice 52/A+L pratiquement équivalent au pH étçmt donnée leur liai­son hautement significative, et des caractéristiques organiques sont

égaleroont intéressantes.

Corrélations pour IVhorizonA1

pH pH et pH et pH et pH et S2/A+L , S2/A+L S2/A+Let C lVID AH· AF AF/1'..H et AH et AF et AF/AH

N.S. N.S. °t4 -0,44 -0,65xx 0,42 -0,31 -0,6xx

La liaison inverse entre la richesse minérale, caractériséepar le pH et IVindice 32/1'..+L, et le rapport AF/AH confi~me en fait lepartage effectué selon le chroma: lfi richesse minéral'e s'~méliore

~",uand diminue la teneur en acide fuJ.vique ou mieux le rapport 'AF/AH.

- 29 -

23.5 Bases échangeables.

TABLEAU N° 9

Bases échangeables : domaines de variation

Ca Mg K Ca Nlg Kmé/100 g %de S

Hor. A1 0,1-12,8 0,02-1.7 0,07-0,25 25-91 5-62 1-41Hor. B1 0,.06-5 0,.02-0,8 0,01-0,1 38-94 3-45 1,5-23

Les domaines de variation, en valeur absolue et en %de S,pour les bases échangeables sont trop étendues pour que les moyennesaient une signification et 19analyse des résultats en ait rendu diffi­cile. Le seul fait décelable est que la répartition des bases changeavec la valeur de S : on retrouve le même résultat, qu'on fasse le par­tage des profils selon des valeurs déterminées de S (S = 2 mé/100 g

pour l'l.orizon A1 et S = 1 mé/100 g pour l'horizon B1) ou selon lechroma, sachant déjà que les bas chromas sont liés à des valeursélevées de S et inversement.

TABLEAU N° 10

Répartition des bases échangeables (1)

Horizon 11.1 Horizon B1

Ca mg K Ca lVJg

%de 5 %de S

Chroma 1 et 2 71 25 4 72 21 ,5Chroma 3 et 4 56,5 30 13,4 57 25,5S.). 2 mé/100 g 73,5 25 3,5 5>1 75,5 21

S <. 2 mé/100 g 53,5 31,5 13 S(J 63 25

K

6,517,5

3,512

On note d'abord que la répartition des bases échangeablesne change pratiquement pas entre les horizons A1 et B1. Mais le plusintéressant est que les faiLles valeurs de S, ou les chromas élevés,

s'accon~agnent d'une nétte ~aisse du pourcentage de calcium accompa­gnée d'une augmentation du magnésium et surtout du potassium: lessols de faible richesse minérale sont donc surtout déficients en

calcium.

(1) Les calculs n'ont pas été faits pour l'horizon B2 : une précisioninsuffisante des analyses sur de faibles vElours absolues leur en­lève toute signification.

- 30 -

23.6 Réserve minérale. Phosphore.

Les bases totales (attaque nitrique) n'ont été dosées quesur la moitié des profils et sur l'horizon B1 : résultats analytiquesen Annexe p. XI. Le calcul de la réserve minérale (f.. ET - S BE) per­met de s'affranchir des variations des bases échangeables dues aupassé végétal et cultural du sol, qui joue le plus souvent un rôled'accu,mulation de bases en surface par rapportiau sol :forestier ori­

ginel.

Ces réserves sont faibles dans l'ensemble et comprises entre1 et 4 mé/100 g : le profil OMC 36, que sa morphologie permettait demettre dans une catégorie de sols ferrallitiquos moins évolués, ne nmr­que aucune différence avec l'ensemble des profils du Woleu-Ntem. Cesréserves sont surtout représentées J'al' du potassium, qui en forme sou­vent la moitié du total (0,5 à 3 mé/100 g); le magnésium est très va­riable et ne représente en moyenne que 0,4 - 0,5 mé/100 g. Le calciumest très peu représenté sous forme de réserve: c'est le seul élGmentqui semble présenter une différence selon les roches-mères. En parta­geant les roches-mères en "granite" et "autres roches" (1), on s'aper­çoit que les sols sur granite (10 échantillons) n'ont une réserve

moyenne en calcium que de 0,15 mé/100 g contre 0,55 mé/100 g, pour lessols sur "autres roches" (14 échantillons) : aucune différence n'estnotée pour le magnésium et le potassium. Il semble donc que les solssur granite présentent un déficit intrinséque en calcium, beaucoupplus difficile à corriger par le passé végétal et cultural.

Le phosphore tant total qu'assimilable (résultats analyti­ques Annexes p. XII) est beaucoup plus lié à la matière organique etparait toujours bien représenté. Les taux de phosphore total de l'ho­rizon A1, généralement supérieurs à 0,5 0/00 et pouvant atteindre1,8 0/00, peuvent être considérés comme moyens à bons si l'on se re­fère aux normes de MOULINIER (1962) pour la Côte d'Ivoire. Il en estde même pour le phosphore assimilable compris entre 0,04 et 0,16 0/00

(phosphore OLSEN).

(1) Ce partage est très imprécis, car il ne peut se faire qu'à par­tir de la carte géologique au 1/500.000ème en l'absence pratiqued'affleurements et d'observations de roches altérées.

23.7 Conclusion

31 -

Les sols des cacaoyères étudiés forment un ensemble homo­gène de sol ferrallitique jaunes très évolués, dans lesquels on nedistingue que 1 9appauvrisser;lent comme processus pédogénétique permet­tant .de les différencier morphol0tSiquement. Ce processus recoupe enpartie une différenciation analytique assez nette, basée sur le chromade 19horizon A1. Les deux catégories ainsi séparées (1), pour les­quelles on suppose une intensité ou un temps dVévolution différentsà partir du sol forestier originel, présentent un intérêt importantaussi bien pour IVexploitation des cacaoyères actuelles que pour lechoix des zones à planter : IGS principales différences sont résuméesdans le tableau II.

TABLEAU II

Sols ferrallitiques typiques

TextureGradientgranulom.

M.D. ct N

AF/AH

BE, pHet 8/T

Equilibrecationique

Réserveminérale

Phosphore

Chroma 1 et 2

S.A. à A.

Moyen à fort

Bon

Faible

Moyen à bon

Bon

Médiocre

Bon

Chroma 3 et 4

A.S.àA.

Faible à moyen

Bon

Fort

Mauvais à médiocre

Déficit en Ca

Médiocre

Bon

(1) Une étude statistique plus poussée, en utilisant par exemple desmesures de "distances" entre horizons ou entre profils, permet­trait certainement de mieux analyser ou séparer ces catégories.

3. LE S rA eTE URS

- 32 -

~ RTl LIT E

3.1 FACTZURS PHYSIQUES DE LA FERTILITE

31.1 Profondeur, Drainage intel~e.

Il est connu que le cacaoyer présente un pivot important,

qui doit trouver dans le sol des caractérist.:i.ques physiques propriés

à sa pénétration (BRAUDEAU, 1969). Tous les auteurs (AUBERT, MOULINIER,1954, MOULINIER, 1962, DABIN, 1970) signalent la nGcessité dVune épais­seur dVhorizon meuble suffisante pour le bon développement du pivot, AuWoleu-Ntem la présence dVun horizon Brossier ou dVun horizon compactest seule susceptible d'être une gène pour la pénétration du pivot.

Cowile déjà dit (par. 21.1) IVhorizon grossier (gravolite ousterite) semble partout présent dans les sols du Woleu-Ntem : il estcependant le plus souvent à une profondeur telle qu'il nVest pas unegène pour le cacaoyer et les secteurs éventuellement à éliminer (basde pente par exemple) sont facilement repérables.

Des accidents végétatifs dus à un horizon compact, qui estsouvent en même temps hydromorphe, signe dVun mauvais drainage interne,ont été signalés par CHATELIN (1960), (pivots arrêtés ou bifurquant à

80 cm), ainsi que par BRUGIERE (1957). Il semble cependant que les solsoù puissent se produire de tels accidents sont rares et qu'une bonnetechnique de plantation doit toujours permettre au pivot de traverserou pénétrer les horizons compacts ou hydromorphes souvent liés à un

appauvrissement superficiel. Par contre les zones franchemen~ hydromol'­phes de bas de pente ou planes en bordure de rivières sont à exclure

pour les plantations cacaoyères.

Alimentation en eau du cacaoyer.

Le cacaoyer demande une alimentation en eau par les racines

superficielles pendant presque toute l'année: un arrêt de l'alimenta­tion normale pendant plus de 2 à 3 mois lui est toujours néfaste. Lar8partition équatoriale et la forte pluviométrie du Woleu-Ntem faitqu'une telle iJOssibili té est pratiquement exclue : des périodes de dé­ficit du bilan hydrique sont cependant possibles pendant la saisonsèche hivernale (décembre-février) ou estivable (juillet-août) pour

-la région de Kitzic et les caractéristiques du sol doivent être tellesqu"il conserve un minimum d'humidité utilisable. En fait les toneurs en

argile, comprises entre 50 ct 70 %en profondeur, assurent toujours unebonne alimentation on eau : seuls quelquos profils appauvris pouvents'assécher pll).s rapidement en surfe.ce.

- 33 -

3.2 FACTEURS CHIMIQUES DE LA FERTILITE

32.1 Azote. Bases échangeables. pH.

La fig. 8 regroupe sur un même graphique la teneur en N to­tal, source de l'azote minéral absorbé parle cacaoyer, le pH, refletde la richesse minérale et dans une certaine mesure de l'activité bio­logique du sol, et l'indice S2/A+Lf de FORESTIER (1959)~ qui caracté­rise la richesse minérale du sol.

Il ne semble pas qu'il puisse y avoir de déficience en azotetotal, les teneurs étant toujours supérieures à 1 O/OO~ alors queDADIN (1970) donne des chiffres beaucoup plus faibles pour les solsferrallitiques de Côte d'Ivoire. Mais il peut y avoir mauvaise fourni­ture d'azote minéral par suite d'une faible activité biologique dueaux bas pH : en dessous de pH 5 et surtout 4,5 (BOYER, 1970), la miné­ralisation fortement ralentie de la matière minérale réduit la forma­tion d'azote minéral. Dans ce cas avant tout apport d'engrais chimique(N, P et K), il est nécessaire de remonter le niveau de fertilité mi­

nérale (sormne des B.E. et pH) par des apports de calcium et de magné­sium.

Plusieurs études en Afrique ont montré que le rendeIllent descacaoyères est très souvent en relation avec la richesse minérale ca­ractérisée I-ar S, S2/A+Lf ou le pH : BURi.UDGE et CT.jNNINGHf...:M (1960) auGhana dans le cas de plantations hétérogBnes; au Cameroun~ SEGALEN(1958) donne des chiffres de renden:ents entre moins de 250 g et plusde 500 @/pied pour des valeurs de S de moins de 1 à plus de 7 mé/100 g.Des études do fertilisation plus récentes de BImAC (1970) ont montréque les plantations peu productives (à faible S et pH) nécessitaientun apport préalable de Ca et Th~ pour assurer l'efficacité des engraisN et P. Au Brésil d'après kULLER (1971), on apporte 1500 kg de chauxpar hectare quand le sol renferme 1 mé/100 g d'Al échangeable, dont laprésence est fréquente dans les sols très acides: l'apport est pro­longé plusieurs années de suite en cas de teneurs plus élevées en AléchaJ.'lgeable.

Au Wolou-Ntem toutes les plantations, qui nous ont été indi-·quées comme ayant un très faible rendement, attribué le plus souventà un "mauvais sol'"Il , se sont revelées avoir une sonune des B.E. infé­rieure à 1 mé/100 g et un pH inférieur à 4. La réciproque n'est cepen­dant pas toujours vraie : des plantations à rendement simplement moyenpeuvent avoir également un faible potentiel minéral.

pH6

5,5 x0,77

)(

1,62 X 1,36

Bon

X 3,1 X 0,95

)( x 0,530,67

)( 0,6

-MOYlln a Bon

x 0,56

x 0,27

X 0,13

x 0,62

)( 0,24 )( 0,~3

x 0,2

x 0,19x 0,13

x 0,2

x 0,39

x 0.06x 0,15 X 0,13 x 0,17

)(X 0,01 x 0,04 0,1ï4-X.0,11_

XO.06 )( 0,04 x 0,04 x 0,09 x x 0,02 s2/A+L = 0,1x X 0,01 0,06

x005,0,08 x 0,02 x XO,03 x 0.02 .. .

0.02 XO.02 Mé2dlocre d mouvaisx 0,01 x 0,04

N%o1.5 2 2,5 3 3,5

Fi 9 u re 8 Az 0 te , pH et '52 / A + l f

5

4

1

. 3,5 "'-- -J- ..J..... --l -'- '---

- 35 ....

. On peut cependant penser que, dans les conditions écologiques du Woleu­Ntem, une étude précise des rendements éliminant tous les facteurs au­tres que le sol (mauvais entretien de la plantation, défaut de traite­ments p~ytosanitaires, etc) montrerait une assez bonne corrélation en­tre les rendements et la somme des B.E. et le pH.

En combinant l'utilisation des graphiques de la fig. 7 (po26) et de la fig. 8, on peut porter lrappréciation suivante sur lessols de cacaoyères analysés au Woleu-Ntem.

- 20 à 25 %des sols ont une richesse minérale suffisantepour avoir une production de plus de 500 g/pied : S> 4 mé/100 g,pH ) 5, S2/ A+L .> 0, 5;

- 30 à 40 %des sols ont un potentiel minéral médiocre nepermettant d g espérer qu'une production inférieure à 250 g/pied :

S< 1,5 mé/100 g, pHtC4,5, S2/A+L (0,1;

- parmi ces derniers, près de la moitié ont même un pH -<~, :les rendements sur de tels sols ne peuvent êtro que faibles ou nuls.

L'améliorat.-l.on des cacaoyères de fertilité médiocre à mau­vaise (pH(4.5, S2/A+L <0,1) doit passer par l'apport de mineraux debase (Ca et r~ sous forme de chaux, calcaire où Qolomie) avant celuidÇautres engrais, cOlline l'a préconisé BENAC (1970) au Cameroun. Pourles cacaoyères à installer, on tiendra compte des faits obLervés etétudiés aux par. 2.2 et 2.3 concernant le passé de la couverture végé­tale des sols. Les sols des vieilles jachères très anciennement défri­chées et régulièrement cultiv~ ont un horizon A1 à bas chroma et

faible rapport AF/AH, présentent un bien meilleur potentiel minéralque les autres sols et sont à préférer quanù d'autres exigences sontréalisées (présence d'arbres d'ombrage par exemple). De toute façonet surtout en cas d vinstallation sur défriche.. ents forestiers, ce quine paraît pas la meilleure solution~ on préferera la méthode du recrunaturel (BE3SE, 1972), qui comporte un brûlis de la végétation fores­

tière.

32.2 Equilibre cationique. Potassium.

L'équilibre cationique optimum préconisé lors de la 3èmeConférence sur les Recherches cacaoyères (1970) ost: 80 %de Ca, 16 %de Mg, 4 ~de K. Les chiffres moyens donnés au tableau 10 (P. 29)montrent que la répartition est différente selon la valeur de S ou lechroma, ce que l'on sait à peu près équivalent.

- 36 -

Pour les sols à bon potentiel minéral (chroma 1 et 2, S >2

mé/100 g), qui n'ont théoriquement pas ou peu de besoins en minérauxde base (Ca et Mg), on remarque en moyenne un lég~r excès de Iflg sur

l'optimum et un bon équilibre en potassium. Ce chiffre moyen en potas­sium cache en fait d'importants écarts puisque près de 50 10 des sols

à chroma de 1 et 2 ont un raplort K/S <3 10 et en même temps des valeursabsolues de K échangeable comprises entre 0,07 et 0,15 mé/100 g. Ons'accorde Généralement sur le seuil de 0,1 mé/100 g de K échangeable(BOYER, 1970) pour déterminer une carence en potassium pour toute cul­ture et en particulier pour le cacaoyer: en-dessous de cette limiteces sols sont considérés comme pauvres en potassium au Brésil (IVlU11ER,

1971). Une étude du bilan d'échange de matière dans une cacaoyère duCameroun par BOY:L:;H (1973) montre que pratiquemont tout le potassiuméchangeable, dont la teneur n'est que de 0,05 mé/100 g, p~rticipe à

un cycle rapide d'absorption et de restitution ut qu'il pourrait yavoir une nette insuffisance de potassium pendant certaines périodes

de l'année, pour peu que d'autros facteurs permettent une production

élevée.

Une bonne partie des sols à bon potentiel minéral serait

donc à la limite d'une carence en potassium, qui ne serait que faible­ment con~ensé par des teneurs correctes en potassium total, qui dépas­

se rarement 2 mé/100 g : l'utilisation d'engrais potassiques serait

donc théoriquGwent susceptible d'améliorer encore la production decortaines bonnes cacaoyères.

Pour les sols à chroma élevé ou S (2 mé/100 g, le problèmeprincipal est un déficit en calcium. 1es chiffras de K échangeableétant du même ordre de grandeur que pour les autres sols, une hausse

du Ca échangeable ne peut faire passer le rapport K/S en-dessous de3-4 %, et il faut donc mieux s'assurer de l'effet d'un apport de chauxou calcaire avant d'envisager l'utilisation d'engrais potassiques.

1es autres désequilibres ne sont en général que des casd'espèces: on note quelques cas d'excès de potassium par rapport au

magneslum (ON~ 31, 51, 231), à corriger par l'apport de dolomie au

lieu de calcaire; les désequilibrœ Ca-lV'€ (mw 21 p 111, 141, 191, 201,251, ~331p 351) sont presque toujours dus au manque de calcium dansdes sols à faible potentiel minéral.

- 37 -

Phosphore

Les teneurs en phosphore paraissent toujours suffisantes

pour le cacaoyer. 3 profils seulement ont des teneurs en P205 total

inférieures à 0~5 °1°°. Ce dernier doit cependant toujours être équi­libré avec les teneurs en azote et DABIN a préconisé l~utilisation

du rapport N/P205' qui doit être compris entre 2 'et 4 : un seul pro­fil a un rapport N/P205 supérieur à 4, TIlontrant ainsi un léger déficit

en phosphore; 7 profils~ au contraire, ont un rapport N/p20s inférieur

à 2, ce qui montre un excès relatif de phosphore, qui nVest cependant

jan2is une gêne, s~agissant de sols correctement pourvus en azote.

Cerendant ce critère nVest pas toujours valable pour les pH inférieurs

à 5,5, au-dessous duquel des formes du phosphore sont inassimilables

et ce qui est le cas pour la grande majorité des profils analysés :

19utilisation du phosphore assimilable est alors indis~ensable.

D'après BOYER (1973) un sol à pH acide contenant 0,017 0/00

de P205 assimilable est à la limite de la carence en cas de forte pro­

duction. Les teneurs limites retenues au Brésil (I.mLL:;~H, 1971) sont du

même ordre: sols pauvres pour moins de 0,01 °1°° et sols riches pour

plus de 0,03 01°°. LVensemble des sols ayant plus de 0,04 °1°0 deP20

5assimilable ne présente donc aucune carence en phosphore :cepen­

dant dVéventuelles fumures doivent néanmoins contenir cet élément,

ne serait-ce que pour maintenir IVéquilibre avec l'azote.

-.38 -

4. LES JO L S E T L A L:u L T URE L:A CAO Y E R E

4.1 CRITEI·U: DU CHOIX DES SOLS

Rappelons les critères retenus par VALLERIE (1966) dans unsecteur du Cameroun très voisin du Woleu-Ntem pour le choix dVun sol

à cacaoyer :

absence de niveau grossier ou induré sur au moins 60 cm. à 1 m.

pour ne pas gênor la croissance du pivot;

- teneur en arGile suffisante pour assurer une bonne capacité de ré­tention dVeau du sol et quVil ne svassèche pas trop profondément

pendant les saison sèches;

- teneurs en matière organique des horizons supérieu.rs au moins éga­les à 3 %avec un taux dVazote supériour à 1,5 0/00;

- somne des bases échangeables supérieures à 4-5 mé/100 g. dans IVho~

ri~on 11.1 •

Les trois premières conditions sont facilement réalisées

au Woleu-Ntem; par contre les deux dernières ne le sont pas toujours.Quels seraient donc les moyens dVaméliorer ces conditions dans lescacaoyères et quels seraient les critères du choix dVun emplacement

pour de futures plantations?

4.2 AlVlELIOH.ATION DES SOLS DES Cil.CAOYERES

Lê principal défaut des sols de cacaoyères analysés est unedéficience minérale assez prononcée. Cette déficience est intrinsèque

aux sols de la région et est due à IVaction des divers facteurs qui

orientent la pédoGonèse :

- climat équatorial agissant depuis une très longue période et lessi­

vant complètement les bases minérales;

- présence de minéraux argileux à faible capacité dVéchange conrne lakaolinite;

richesse chimique moyenne des roches-mères.

Quand un de ces facteurs est modifié (roche-mère par exemple)le sol s'améliore nettement: cas du profil OlViC 36 observé sur unehaute colline de la région de lVIinvoul, vraisemblablement en liaison

avec des affleurements de roche plus basique.

Cette déficience minérale étant inhérente aQ sol (cas pro­

bâb1e des sols SQr granite) OQ liée à son passé végétal et cultQral,

il est très difficile de la corriger, sQrtoQt qQund elle est accQsée :

S.(1 mé/100 g, pH L. 4. On peQt penser à une forte action de remontée

dQ pH par apport mussif de chaux OQ dolomie. Cette pratique présenteqQelqQcs inconvénients :

qQuutités importantes de chuQX OQ dolomie à apporter, si l'on veQt

obtenir un résQltat appréciable;

effet néfaste à long terme, en particulier SQr la mutière organiqQe,

d'un toI apport SOQS climat éqQutorial, par sQite d'un déséqQilibre

important caQsé à la dynamiqQe dQ sol;

non-rentabilité certaine de l'opération.

PIQtôt qQe de remonter fortement le pH, il serait préféra­ble de fOQrnir aQ sol les qQuntités de bases, qQi lQi manqQent, SQr­

tOQt calcium et magnésium, SOQS forme de qQantités limitées de chauxOQ de dolomie : un tel apport pOQrraît être bénéfiqQe SQr de jeQUes

plantations (boQtQres OQ graines sélectionnées) p2.r ailleQrs bien im-­

plantées et bien ombragées, mais dont le potentiel minéral se revèle­

rait trop faible. Les doses préconisées seraient de 1,5 à 3 kg. de

chaux OQ dolomie par pied, chiffres voisins de CGQX retenus au Brésil,

(ThillLLER, 1971). Dans le cas de plantations âgées, mal impl[mtées àmauvais ombrage et faible rendelLOnt et qui se revèlerait à très fai­

ble potentiel minéral, un abandon pur et simple serait préférable,

plQtôt que dVassQrer un entretien et des traitements phytosanitaires

qui n'aboutiraient qu'à des rendements dérisoires : une plantation

sur nouvel emplacement mieux choisi serait plus rentable.

Pour des plantations à Lon potontiel minéral ct en principeà bonne possibilité de production, cVest le potassium qui semble

l'élément le plus susceptible dVêtre déficient et sur lequel il con­

viendrait de forcer dans les formQles dVengrais.

4.3 CHOIX DES SOLS A CACAOYERS.

Les sols sous vieille forêt se révèlent CO~ile ayant, àl'état naturel un très faible potentiel minéral (n~RIUS, 1969 à1971) : les bases minérales, de l'écosystème sol - végétation,sonten fait concentrées dans la végétation forestière, et cc n'est qu'aprè:

- 40

une mise à la disposition du sol par brnlis qu'elles sont de nouveauutilisables pour les plantes. Ainsi IVabattage et le brOlis de la vé­gétation forestière, puis l'utilisation agricole se traduisent avecle temps, dans le sol, par des modifications importantes dont nousavons pu saisir quelques aspects :

changement de couleur des premiers cm du sol, qui deviennent plusfoncés (bas chroma);

modification de la répartition acides humiques .. acides fulviques;

au~mentation du pH et de la somme des bases échangeables.

Le choix d'un bon sol à cacaoyer doit être orienté par lescritères suivants:

choisir une zone de jachères suffisa~nent anciennes pour procurerdes arbres d'ombrage corrects (légumineuses) et sans parasoliers(pourridiés) ;

implanter la plantation sur le sommet ou la moitié supérieure desflancs de collines : les bas de pente sont souvent caractériséspar un fort lessivage en bases et des pH très acides;

s'assurer que le sol a un horizon humifère gris plutôt que brun:les emplacements d'anCiGn~~~~~b~ent souvent à ce critère, bienque les sols anthropiques se présentent sous forme de taches defaible étendue;

vérifier éventuellement que le pH de l'horizon de surface est cor­rect : un pH supérieur à 5 semble un bon critère.

De toute façon et quelque soit la v0gétation, la seule mé­thode à préconiser au Woleu-Ntem est celle de "plantation sous recrunaturel" (BESSE, 1972),dont les caractéristiques essentielles sont:

brûlis après abattage du sous-bois et de la futaie en excèdent desarbres à conserver COlline ombrage;

entretien des layons de plantation au fur et à mesure de la crois­sance du recru que 190n laisse sVinstaller; réduction progressivedu recru et de l'ombrage suivant le développement des jeunes plants.

Les éléments minéraux libérés lors du brûlis sont soit di­rectement incorporés au sol dans l'horizon A1, soit repris par lerecru et restitués progressivement lors de la réduction et de ladécomposition de celui-ci.

- 41 -

5 • L.0 N C LUS ION

Cette étude des sols des cacaoyères du Woleu-Ntem a montréque eelles-ci sont installées sur ill1 type de ~ol ferrallitique jaune,relativoment homogène pour toute la réGion et caraetérisé par de bon­

nes propri~tés physiques mais fréquemrûent par un faible potEmtielminéral. Celui~ci varie de façon notable selon le passé végétal et

eultural du sol~ ce qui perm~t d'ori~nter le choix do futures planta­tions. La fertilisation du cacaoyer doit s'efforcor au départ de re­monter ce potentiel minéral insuffisant, en particulier SlIT les jeu­nes plantations, par appoFt d'éléments Ca et N~, mais il est possi­ble que l'utilisation d'engrais classiques sur dos plantations bon­

nes productrices permette d'améliorer encore cette production de

façon rentable.

- 42 -

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ANNEXE

. .

METHODES D'ANALYSES.

- l -

RESULTATS ANALYTIQUES

• •• - p -- •• .. - . - --- -_.-~-~-_.~--._-----'

mé/100 g.

Terre fineFraction du sol passant au tamis de 2 mm.Tolls les résultats sont exprimés en %de terre fine.

Granulométriel .

Tr~itement à l'eau oxygénée. Dispersion au pyrophosphate desodium. Prélèvement à la pipette Robinson.

Humidité'

Séchage à l'étuve à 105° pendant 4 h.

CarboneMéth?d.e Walkley et Black : en 0/00

exprimée en o/~o

'- " .. ··----,···-·~-·-..·_..... ··,.... ~r

Bases totalesExtraction par RN03 bouillant pendant 5 h.Eléments dosés comme ci-dessus après séparation des ~vdroxydes :en mé/100 g.

Capacité d'échangeSaturation au C12Ca et extraction au N03K

Phosphore totalExtraction au N03H bouillant. Dosage par méthode Duval :en 0/00

PhosEhore assimilableMéthode Olsen modifiée : extraction au bicarbonate de sodiumet fluorure d'anrrnonium (en 0/00).

. : ~ .

R E5ULTAT5 ANALYTlQUE5

'.

PROF/ L OMC 1 OMC2 OMC3~---"-'T~i-------- f-_.- .-

Echantillon 11 12 13 21 22 23 31 32 33r-.----.. ---- 1----.. --proFondrtul' o_ 6 15. 25 50.. 60 O~ 6 15_ 25 50.60 0.6 15- 2S 50.. 60

Ar9Î I~

~~'--47 • .::. 57! ~ 49 57.5 5~. 44 5 S 56,'5·,..---- ..

G ra nul 0 mè tri Il l. imo!\ fi" 30 3 ~5 5 4 3 5 3' 5 4 S .' arSw- ......-_J..en 10.2 Limo" grou j ll'r ;S.J...~_ :2 5 2,0 2 5 2 5 2 2 2 1" S__':...L__

'512-b h' fi" 19, :?.?_~J-S 12,'.1 12 5 11,5 10 13 11 5 '1

sablq 91'0511; ..... 3'~ ~ '2' '. 21 , l''~ 21 19 21.5 31 5 245 20r1/;:- -_!..-..•.

l'uri (c d'opp ou yri ~s~m~" t 1/1,2 1/1,14 1 1/1,26 1/1.03------ - -s.F./s.G. 0,54 O,S 6 0,57 0/6 0,6 0,47 0,41 0,47 0,45

Matiè res o.qo n i qU'lS CQrbon", 3"'8 7, 70 4,40 31.2 13 5.6 19,3 8, 7 5,6-_.....- -_..en 10_ 3 Aitota 2,7U 0,72 0,56 2,4 1, 3 0,64 4,7 0,88 0,74

(------ --",-.M. O, o' ($ 1 ~ 0,76 5,4 2,25 0,97 3,3 1,5 0,97.70 r---'" ..clN 12 .8 10 16 7.9 13 10 B.75 ..,., ,~ 9/9 7 6

Mo~i~rlZs humiqu~s Ac. hu",i'lu<1:~ ~.~_? - 2,9 0,91---'--

en 10_3 A.c. rulviqt..>o 3, 'i 4.3 3,6.------ ....- r.----" .-AI"l Il. H 1),74 1,46 JI

Aciditcf pH flQUS, SI \) 4,70 4/50' 4,1 3/9 4,4 4,1 4/1 a, 2

1----_.

pH I<CL 5 ,1iJ 3/70 3,90 3,5 3,6 3,8 3,5 3,6 3,7

Cations ichan9œobl~ cal (i U (YI S,SO 1, (0 o .,~ 0,8 °il 0.0 7 1',1 b,2S 0,15-.;.....:._.... - --_..~n m./1oo9'-'Q9!\i, i um 0,9;) 0.05 0.02 0,8 0,0 9 0,0 6 0,07 0,1 S 0,0.7'-----'-..._- e.....-..:..__ - r-C-'potcusium 0,13 _9. o_~ 0.0 2 0,23 0.0 2 0,0 2 0,14 0,05 P,02_.._----

'$omm .. dÇ!5 a.E. s 6,e 1,7 0.,2 1/ 85 0/2 0,15 1·3 0,45 0,25r:;--'-- -----'-...-.--(--_....-copoc.it'~ d'. c han9~ r ~'_9-,_ 4 0 4,0 13,8 5/1 4.5 9, B 5.9 3.7

,

_._:..L_

Dé9ré d~ $a~ura"i0" S/T 0.57 0.43 0,05 0,13 0,04 0 /03 0,13 0,0 8 0,07

PR 0 FIL ! OMC-4 __Q.~C 5 OMC 6l----- - -_._- ..- _.-.--- .Echantillon 41 .e2 43 51 52 S3 61 62 631----_.- ..Profondllur 0-6 15- 2S 50-60 0-6 15-25 50-60 0.6 15- 25 50.60

Ar9 j 1~'t 6 •. l\j 59 30 52 57, 5 39 S5 63,...:::..::.!_~---'-'."--- --_.--..

Granu (omÈ' t ri il Limon fira -~.!..?........: 4 4 5 4 5 2 5 S 3,5-- ..~n 10_ 2 LimOl> 91'0 $~ i al' ~ 2.5 ...L._ 2 1, 5 1 2 1,5 1 S

,---~._..- ---e._.__

'3abl~ rin 4-~J ~- _'L.S 9 17 13 Q 14 10.5 8-,Sa~l~ 9I"'O·H;q·,. .!.~'?.- 32 1 & 5 1 2 23 5 20 30 S 225 18------- I--'-'=J_. --

rndic'l d'oppauvriu<lmenr- 1L!~~?...~1..!..;;J 1/1,92 1/1 ,11 1'/1 /62 111,15

s. F. / s. G 0, 42 0 1 47 0,49 0,4 0,55 0,45 0,46 0,47 0,44

MQti~res orgoniqulZ'Sc al' b on e 40,2 6,4 4,6 32,1 14,1 6 JO,S 9,3 S,S_;.c.__

<zn 10_ 3 .6. z 0 1'1. 3,2 0,75 0,6 6 2,6 1, 3 0.96 2,5 0,98 0.86~ ..._. ;-;::-:---

M.Q ·10 6,93 1 r 1 0,83 5,53 . 2.43 1.03 5,26 1,6 0,95f---

c. 1 N 12.t; 8,5 7,2 12 ,4 10,6 6,2 12 1 9,4 (5,4

MQti~r<z5 humiqultSAc. humiqll'as 4,8 2,4 2,61---'---

~n 10_3 Ac. rulv,qu1ls 4,5 3,9 5,5-_.-A FIA H ':1/94 1,62 1,35

Aci d Hé pH ~q u 5.1 ~..,2 4,1 4/3 4,4 4,2 5,3 4,8 4,5----'-.._-

;>H K CL ~ • 3 3,7 3,8 3/8 3/7 3,7 4,6 3,9 3,6

ç 0 rions éc:hQngéQbl~s ca'ci "If'> ' 3, 4 0,45 0,3 2,2 1,1 0,07 7,4 1.6 0,5 5-:-'- "--,----.

en mé/1oo9. ,..a9,,·sivm 1,7 o '15 0.0 6 0,0 8 0,2 9. 0 4 4,1 0/35 0.4-----...!. •._- 1--:" .

Polas"" IJ m 0.13 0,05 D,a 2 0,11 0,05 0,0 2 0.14 0,0 5 0,02"'-'----- :-,--. .'Somme d.s B. E. s 5,25 '0,65 0,38 2,4 1,35 0,13 11/ 6S 2 1--"-- '-----

Capel<. i Jo. d'éch an 9« T 1S S,:? 4,4 9,2 6,5 3,3 11,7 5 4,2f-._-_.~..-Dégre de sol'uraHon si T 0.35 0,13 0,0 9 0,26 0,21 0,04 1 0,4 0,24

RESULTAT5 ANALYTIQUE5

OMC 7 o MC 8 OMC971 72 73 81 82 83 91 92 93-

1"'"._-

!15 -25'0-6 1S - 2S 50-60 0-6 50.60 o ~6 15-25 50·60

! 37 l; 55 61 405 55 61 33 47, 5 63,5j;-...... _ .•_.. :.-.••'.

i 3.5 i : 3 I-~ 4 3,5 4 4.5 3 3...

t··-····.. . >----- -~...1'_~_ 1._L- 1-•..1!.5 2 2 1 5 1} 5 1,5 1

. L....!.!._~ ...J~.!..?_ -~ _11 8,5 7.5 12 10.5 7

t54'S ' >3,5 19 31,5 26 .- _1 8 ,5 40 33,5 20

i!1,6 5'1" ï:j ~.!1__ 1/1/~ 1/1, ~:!..... 1/1,95 1/1,33

·0.41 10,49 0,39 0,35 0,:>3 0,41 0... 3 0,31 0,351

?~.l~__ t~~._- 5,5__ 33.S 13 ,4 8 44,3 13 ,6 5,7_•..- -- .2 ,0,92 0,8 2, 7 1,4 1dl 3,7 1 4 Q,88

1--,--.[------ """'-_~..!_3_ 1, 54 0,95 5,85 2,3 1,33 7,7 2,35 0,9612.4 9 7 6,9 "2,5 9,5 6,7 12 9,8 6,5

i.--~.~~ 3,2 4,Q---_ .. ._. -_..- >---

3 , 4 3 4.--_ ..- .. ._--- c-.

2,12 0.94 0,62

4,9 4.6 4,6 5,3 4,6 S!o 5,7 4,8 4,8- -0:'1 3.7 3,7 4,6 :5 , 9 4,7 4,Y 3 9 3,8

_..!L!_ ~-- ..9,75_ 5,5 1,6 2,8 7,1 1,6 . 03

!-.'!.LL.j 0,1 0,02 0,9 0,3 5 0,25 1 0.1· 0,0 8

o.~_~__'0,0Jï_ Q,02 0,1 0,05 __ 0,0 2 0,11 10.05 p,O 2

~.1~ 1.45 r),~ 6,5 2 -- :h9_5 8,2 1,75 0,4.5',1.~..• 6,8 4,8 14,3 6,1 6.S 13.8 4,7

0,28 0,21 0,17 0,45 0,33 0.54 0,59 0,34 0,0 9

OMC10 o MC11 o MC12''-----....------'- r-----.--1----_.

101 10"2 101 111 112 113 121 122 123_._-::>~6 15-':5 50.60 0.6 15.25 50_ 60 0-6 1S - 25 50-60

~~~t=Sf 5 53 53 5 62 62, 5 42 53,5 6.. ,5

.~-!._~. 4, 5 4 :;. 5 3.5 __ f-~' 4 5 3 ,5 3

1 .5. 2 1 ,5 2 1,5 1,5 1,5 :, .. 5' 1.5_.__.-11 11 9 9 7 6,5 11,5 "10,5 6.5.--- -4(\ 32,S 27 22 19.5 20, S 34,5 27,5 1 8_._-_.

1/1,54'1/1,45 1/1,16 1/1,17 1 1/1,2,...--.:.-..O~jf1 0,3 80,27 0,3" 0,33 0,36 0,32 0,33 0,36

..L2.d 12.6 5 t ~ 25,3 10,8 6,8 7' , 13 5... 4·:

~. 1 t S 0,97 2 1,1 O~83 1,9 1,5 0,76

L3,8 2 2 0,95 4,35 1,85 1,17 3,8 2,25 0,93

f 11 1 8 4 5,7 1l 6 9,9 8,2 11,6 8.7 7,1

!.J..A. 1 , 55 11 3 7 - 4,55 3,4

._:::..L.:.--

2/64 3 37 '3,4 •.4~3 .3 ! 9 '1 ,1 3 6 4 4,2 4,6 4 1 4/3

f-.

Sl6 3 4 3,7 3,3 3 4 3 7 3,9 3,7 3,9

'1 6 &~ o 3 0,3 In.13 10.0 7 2 0,55 015~--~

0(6 0.1 006 0,6 006 0,02: 0,8 0,2 0,0 3......,-----,

01.L.. .Q12...L_ ,9.,0 2 017 005 0,Cl..2 0,12 0,05 002

2,5 0,45 0,4 1,1 0,25 0,1 2,9 0,8 0.2----1--

...1.!t.~ 5,9 4,2 14 9,1 5 6 11 S,S 4,8..0,17 0,0 6 0,1 . 0,08 0,03 C,e2 0,26 0,15 0,0 4

Limo" 9rossi~r

Sable fin

.. Sablc 9rouicr

PROFil

EchantillonProfondeur

Ar9ilc

l.imo" "in

PR 0 FIL

Echanti lionProfondeur

AI'9 i1c

Limon ,.in

Limon qronicH"

Sabl. f.i"sable 9rouief"

I"die« d'CfPP4.uvrÎ)Sa m(l'" t

Granufomètrieen 10.2

S.F./S.G.

Mati~res organiques eorb OM

cni0.! . Azoht

"'1.0. el..

e/fol

Mat'ières humiques Ac.. humiqut:l

en 10.3 Ac. fulviquu

A F / A H

Acidité pH <JOU

pH KCl

Cations ~d\angioblescal <. i "m'en mé/100gMtJ9nési um

. Pot'au;um

. ~ornm. du e. E.S

diipaci h'" d'é'chofT9f: T

.. D'9r' de sol'uratioo S/T

" ;

Indice d'OPPouvri ue me ... t

S.F'./S~G.

Ma~i.tres or9al\iq~s carbone

en 10.3 A:zota

M .0· e/e .

C 1 N

Matières humiques Ac. humi cl'Je3

en 10.3. Ac.. fulvÎ.:juo

AF.··A;~

Ac:idHé pH ,ou

pH I<Cl

cations échan~obles cal,;",m

en mé/1oo9 Maqnésililn

Potauium

Somme d.s.B.E.S

copoeîté d'~cha'"9e: T

Dl9réd. saturation. S/T

Gronu lomè tr i een 10. 2

,--. . .

RESULTATS ANALYTIQUES

.PROFIL o M C ·13 OMC 14 o MC 15Ec. han HUon 131 132 1'3'3 141 14:l 141 151 152 153

P1"'ofond~ur o -6 15 _ Z5 SO_60 0-6 1S- 2~ 50 - 60 0-6 .'iS - 25 50_60

Arqilœ 4 S 5QJ 0 6" ,0' 50,0 S7, 5 63,S 33,0 40,5 44 ,5Granulom~tri~ Limon fi n 6 0 cs 1 0 5 , 0 4. 0 3 ,0 '3.5 6,0 6,0 6,5 "

~n10_2 Limon grossi"r 2 ,0 2,5 1 , S 2,0 2,0 1 S 2, 5. 3,0 2,0 i5abl... Fin 11 , S 11,0 6 5 1,5 10.0 a .0' 14,0' 13,0 12,0Sab!" 9rossi~r 28,5 26,0 16,0 25-,0 23,0 19,0 39,5 '34, 0 32 ,S

Indice-d'appQuvrissertWn~ 111,H 1/1 , 28 1/1,27 1/1.1 1/1,15 1 f1,1

S· F./ S.G. o ,4 o ,42 0,4 0,46 0,43 a 42 0,.35 0,38 0,37..~otières or9aniqu~s carbone 12,1- 14,7 S', 3. 12,5 '''',2 6,7 31,0 14,7 5,4

~ n 10_ 3 A-zotœ 2 ,7 1 , 3 0,71 2,6 1 , 2 0,&5 2,5 1 .4 0,77M,Q' .!. 5 5! 2 ,5 0,91 5,6 2,45 1,U S, 3S' '2,5 0,93

...c 1 N n 11 3 7,5 12,5 11,' 1 9 12,5 10, S 7

MaH~réls' humiques Ac. humÎqu" 2,2 2,2 2 , 6g n 10_ 3 Ac. furviqull 4,7 ),9 5

A.F/A.H. ~,14 2.68 1/~2

A<:idihl pH l?OU 4 , 4 4,3 4 ,4 4,0 1,9 4 ~ 1 4 , 1 4,0 4 , 1

pH KcL ., , 7 3 , 8 3 ... 9 3, 4 3,6 3,8 3, 5. 3,7 3..5

ca.tionScZchan9éo.ble~ ca.ldum 1,1 0 12 0.03 o 4 006 o 02 0.6 O,1S O.O~

.en mJ/100g Magnisium o 07 0,1S 0,0 li 1 O· O.OS 0,0 5 0.2 . 0,0 4 0,02potassium o t 11 0,05 0,0 2 0.2 0,0 S 0,02' 0,'3 . o 05 0.02

Sommer d4ts B.E. S 1,9 0,4 0,13 1 6 0,17 0;1- 0,9 '5 0,24 0,1capaci~« d'crchangR T 11, 7 3 6,4 12 7.7 5,6 10,4 a , 2 S,7

Dé9rJ de satu ro.t ion S/T 0,16 0,05 0,02 0,13 ' 0,0 2 0.02 0,0 9 Q,O 3 0,02

P RQ FI L OMC 16 o MC 17 : '" ....'"._~ ..... __ .

EchanH lIon 161 162 163 ., 71 172 173 174 175

1Profondeur 0-6 15 - '25 50-GO 0-6 a .1 S 15-2 S SO-ISO 9o_100

Argi I~ }9, O, 49 ,5. 69 5- 2~ 0 22,5 34, O. 62, 0 64,0

. Gra.nu lomq"ri'l' Limon f- i n S,O 4 ,5 3 , 0 6,0 6,5 6,0 4,5 3, 5

~n 10_ 2 Limon 9rossier 2,0 '2 ,0 2,0 6,5 7,0 7,5 4,5 . 4. 0

Sa.ble Fin 15. 0 14 . 5 8, 5 27,S }2 ,0 27, Q 14,0 . 14,0

SClbl~ grossier 33,0 25 / 5 13,0 32,0 10,5 22,5 12,0 12,0

Indictl d'appauvri s$emczn~ 1/1 73 1/1,4 1/2 as 1/2 8 .. 1/185

S.F.lS.G. o 4~ 0,57 0,65 0,88 0,9' , ,2 1 ,17 1,17

Mat i irŒ<;or9aniq UrlS Carbo ne '31,8 12, 1 . S , '3 . 29',5. 11 ,1 7 , '3 4 , 3 3,2'

en 10_3 A20 t12 '2 9 '1,4 0,77 2 6 1',2 0 76 a 55 o 51'

M.O· el. S,S '2 ,1 0,91 5 , '1 1 ,9 ,,25 0,74 ·0,55

C/N 11 8 .6 6 9 11,4 9,2 9,6 7,a 6 .. 3

. Matiœres humiques Ac. humique 2 '.' 2,1

en 10 _ 3 A<:. fufviquc Al , cl 2 ,6

A. r.1 A. H. 2'~ 1,13

Aci di t~ pH {'ou ~,2 4 ,6 4 ,4 ~,O 5 • f 4 ,7 4 / 4 4 ,".

pH KcL 4 ,6 4, 0 3 ,9 $,3 4, " ~., 9 .: 'J • 7 '3.7

catioM .lch~abl"s Calcium 3 r 7 0 / 9 0,22 $,3 1 • 4 ' / 3 0,34 0.1-8

~n m~/1009 Ma9 ois i ucn 1 r 3 0,3 0, ,., 1', 3 0,11 0, 2 0,0 6 0.0 ~

Po~assium 0,~5 0.0 S 0,0 Z 014 O~OS 0,02 0,02 0,02

Somme d~s B.E. S 5,15 1,2$ O,H· 6,n 1,56 , ,52 0,4 '2 O,~ 5

C<Jpa.citi d'ichange· T 11 6,? 5,,'3 12,2 "9 41 9 4,'7 4,1

0';9 ré dll saturaH cn sIr 0,47 0,19 0,07 0, S5 0,32 0,11 .0:, Q 9 0,06'

1 ". 'Z'·;.... o·

...~ ....__._------------~~--~--------RESULTATS ANALYT1QUE5

. " f'.:Po"au;um

. 'Som",••. des 8. E. S

'Cdpd'c;téd'écbon9tl T

oé9".dcsa"urotiofl S/l

üM C 18 OMC 19 o MC 20101.· 182 183 191 192 193 201 202 20301_6 t5~ 25· 50_60 01-6 15-25 50- 60 C1-6 15 - 25 150_60

38 51 58,S, 55.5 63 67 44.5 58 664 3,5 3,5 4,5 4.S ~,5 5 3, 5 3,52 2 2 : 1 1 5 1 ,5 1 1-

14 10,5 9 8,5 7 6 11,5 9 6 536 29,5 23,5 22,5 18,5 19 31 24,5 19,5

1/1,54 1/1,14 1/1,2 1/1,06 1/1,48 1/1,140,39 0,36 0,38 0,38 0,38 0,32 0,37 0,37 0,33

2S 7 S,55 ~ 25.3 1 S, 7 6,3 34,1 9, 5 5,91,9 0,8 0,6 5 2, 1 1-.1r..!-- 0,65 -2!2._~~1 0,7

. "-- ~--

4,4 2,7 0,98 :4,4 2,7 1,09 5,9 1,6 1,0212,0 11, 2 8,8 12 11,2 9,7 12,6 8,6 8,4'1.5 1 , 3 2, 4--1-.._-- --2,9

1---' 4.6 3, 6---- ..1,93 3/54 1, 5

5 4,. 4,2 4,1 _ .. 4,1 5,1 .. ,"! 4 , 3f-.---- 1--.

4,2 3 ,6 3,5 3,6 3,6 3,8 4,3 3,8 3,93,9 0.95 0.0 6 1 __ 0,25 ,.9,13 3,8 0,85 0,4

1--'-'_--

1, 1 0,2 0,0 2 1 012 6 0,0 7 1 ,3 '0, 5 0.15M.!._ 0,05 0,0 2 0,24 D,a S 0,0 2 0,12 0,0 5 0,0 2~_1 1, 2 0,1 2,2.~ 0,35 0,22 5,2 1. 4 0,57

12 6,7 5, 7 12,5 8.9 6,2 1'4 l " 6,6 5,30,43 0,18 0,0 2 0,18 0, a 4 0,04 0,36 0,16 0,11

OM C 21 o MC 22 QMC 231-----..---..:.-.-- ::_~,---

211 212 '213 221 222 223 231 232 23301- 6 15 - 25 50-60 01- 6 15 -25 50- 60 01- 6 15-25 50-60

S3 59,5 63,5 37 48 63 36,5 48.5 60,5

4 3 3,5 5 5 4, 5 3 5 4 5 3'-._--1 1 1 3 2,5 1, 5 3 2 1 ,5

10 9 8 21 16 11,5 18,5 1S 8.526 22 20 27,5 21 1 5 1 5 32 2S i.e, 5

1----1/1,661/1,2 1/1,09 1/1 7 1/1 r31 1/1,22

0,38 0,41 0,4 0,76 0,84 0 1 77 0,58 0,6 0,81

29,1 1~, 7 6, 6 19,"" 9, 3 - 5,4 17,4 10,2 5. t ....2,6 1, .? 0117 2 1 0,7 1,7 1, 1 0,68

'i 2,7 1,1.4 3,4 1,6 0,93 3 1,8 0,88

11 / 2 9,2 8,6 9,8. 9, 3 7,7 10,2. 9,3 7, S1

.'1 , 5 1 1 , 4 '" 1 , 3-~_._,----~--- f-'--'-- _._---5 , 9

..2 , 4- 2.~ ..

3t 93 2 1,85..

3,7 3 , 7 3, 9 . 4,8 4 , .. 4 , 4 .4.75 4,45 .. ,653,j 3 , 5 3.7 4,2 3,8 3 , 9 " 3.e 3,9

0,5 0,0 9 0.0 7 2,6 0.1 9 a 12 1 , " 0,9'"

03 .p.a 0,0 7 0,0 6 0,1 5 0,2 0,1 1, 4 0,4 0,14

0,12 Oi OS 0.0 2 0,12 0,0 5 00'2 009 005 0,02

1,4 0,2 0,15 2,85 1,15 0,25 2,9 1,35 0,45

11. B 7 , 6 4., B 9.:3 6,2 4 , 1 8.3 '5.9 4.7f--

0,35 0;'230,12 0,03 0,03 0 1 31 0,19 0, 06 0,'

Limo/'f 9rouicr

Sabla fin

pH co~

PRO FIL

Ec:hanti lIon

ProFonde urArqilc

timon fi"

somme dlZS B. E. S

capGlcihi d'icha"9Cl T

Degré d. ,~tu"C1ti0" S/T

Ac i dité

~n 10 _ 2

S ob 1li: 9" 0 ssj ~ l'

!"die. d'appouvrisscmlfn t

s.F·/s.G.~~O tiè r-es. organiques Car bon t

:toi'! 10.3\ Azote

M .0.-;.C / l'l

Matières humiqu<ls Ac. humiquu

en 10_3 Ac. fulviqucs

A FIA H

•... '", ....

PRO FIL

Ec hon ti 1/ onprofondeur

A"9il~

G(,·:;f'lulom~tr'i~ Limon Fin

~n 10.2. timon qrosltier

Sabl ~ fin

SGble 9ro:uiel"

Indice d'qpp"uvrissement

S.F./S.G.

~' .' . ~··é· OoT'ÇAOniquescor b one

en 10M3 Azotlt

. "l-"~~t'4ZS humiques Ac. hum;quas.

.tn 10_3 Ac~ Fulviquu

AF/AH

,l\.cÎdi ti pH ~ou

pH I(CL

CcL" ilS 0:hangéables Cal ( i u m

en mi/1009Mo9nisium'

Potauium

: . '. . .

,~,. pH KcL

entions échongéobles Col ci u m

en . mil1OO9 M09".tsiu m

RE5UlTAT5 ANALYTIQUE5

Som",. das B. E. 'S

Granu lomè'tri een 10.2

P Ra FI L

Echantillonprorondeur

Ar9ife

limon fin

Limon 9rouier

Sable fin

Sabre qrossi (1 r

Indic« d'oppauYrjsum(ln~

S. F.I s. G.

. Maiïœrtls or90niq uezS Ca r b 0 rr ~en 10_ 3 Â % o~.

M,O,·/.

C INMoti~rll:s humiques Ac. humiqu~s

r.n 1'0_ 3 Ac. ru lY iquC3

A F/ A H

Ac id;'" pH lIOU

pH KeL

Cotions échangéobles Cal du m

em m~OO9"'fa9n.sium

Polan;um

Sommlf 4.s IS.E.S

capoc ite d'';c han9~ t

Dr19rq dl: saturation <;'/T

PR a F IL

Ec hanti' Ion

prorondeur

Ar9il.

Granu 1om,; tri e L'mon Fin

en 10 _ 2 limon 9roui.,.5abl~ fi"

sable 9roHi. r

Ind ie. d'appauvriuam Ut Jo

S.F'./~.G

. Ma,.i~""es ol"'gan!quCi!:S Carbone

en 1.0_3 Azotlt

H • O. al.

C/N

Matières humiques Ac, humiqulS

Iln 10_3 Ac, Fu'viqulls

A. F./ A.H·

Ac id i té pH. 40U

pH. Kel

Cotion s échan~obl~s ca' ( i u m

en mé/HJO 9 Ma9n,,'sium

Po tGlS S i u·",

.capacité d'tchan9t T

Dciq,.;dCllatura,io" Ci t

OMC 24 OMC 25 OMC 26241 242 243 251 252 253 261 262 ~63

0-6 15 _25 50-60 0-6 15-25 50-60 0-6 15-25 50-60

38 "3 61 34,5 43 61 43 51,S 625 S,5 .. 3,5 4 3 4,5 3, 5 3

3 2,5 2 A .- 2 ,S 4, 5 5 4,5

18,5 17, 5 10 27,5 2S 15, 5 24 22,5 17

28.5 27 14 2S 20 l S 12 13 10,5 7,5

1/1,6 1/1,42 1/1,77 1/1,42 1/1,44 1/1,'20,65 0,65 Q,71 1,1 1,22 1.29 1~aS 2,14 '2,26

26,4 12. '2 6 23,9 12, 5 5,4 16,2 1,8 5,6

2,2 1, 3 0,67 1,9 1, 3 0,67 1 t 5 0,9 S 0,614,6 2,1 1,03 4,1 2,2_ 0,93 2,8 1,5 0,96

12 9.4 8,95 12 5 9,6 8 1 10,8 9 '2 9 21 ,6 1 0.65

4 4,5 2,852.5 4,8 4·384, 5 4 .4 4 f S 4,25 4 ,1 ..4 4,7 4.25 4,1

3,9 3, 6 3,9 3, 6 3,6 "3,8 4,1 3,6 3,7

1 ,9 0,6 0,22 0,4 0,13 0,0 <4 2,9- 0,75 0,0 ..

0,4 0,55 0,04 0,7 0,07 0,02 0,7 0,09 0,0 1

0,0 9 0,0 5 0,0 2 012 0,05 0,02 0.12 0,05 0,02'2.4 1.2 0,3 1,2 0,25 -0,08 3,7 0,9 0,0 7

10 6 , 9 5 , 9 10,& 6,6 .5, 9 10.8 7, 2 5750,24 0,17 O,OS 0,11 0,0 4 0,01 0,36 0.13 0,01

OM·C 27 OMC 28 OMC 30271 272 273 2111 2&2 2&3 301 302 303

o" 6 15-25 50-60 0-6 15-25 50-60 0-6 15-25 50-60

50 57,5 63 . 41 4 7,5 59,5 30,S 39,5 52,54 3 ,5 . 3,5 6 4,5 4 JA,S 4 3.5

2,5 3 2 4 4 3 p S 6 S,S 4,516,5 15,5 12, 5 2 ... 5 22 16 33 29, S 21,5

19 1S 14 205 1& 13 22,5 19 15

1/1,26 1/1,09 ,. 1/1,45 1/1,25 1/1,72 1/1 33

0,87 "',03 0,88 1,2 1,22' 1,23 1,47 1,5 S 1,.3

29 13.3 7,1 24, S' 13 6.4 23 12,2 S

2,2 1, 3 0,74 2,4 1,3 0,69 1,95 1 , 15 0,6 &, 5 2,3 1,22 4,2 2,2 1,1 4 2,'1 0,86

13 1 10,2 ·9,6 10 2 10 9,3 11,8 10 6 7 35

1, 8 1 ,", 1, 6

3,5 4,5 1, 9

1,94 3,21 1.19

4,6 4 , 3 4,6 4,3 4 ,2 4 .3 S, 5 4 ,8 5,6

3,9 3 ,7 3,8 3.7 3 ,6 3,75· 4,9 4 ",72,9 0,77 0,22 1,9 0,3 0,2 ",4 1, 7 2,20,8 0,25 0,06 0lA5 0.14 0,05 07 0,3 0,.7

~.

0.0 50,1 0,0 5 0,02 009 0,0 5 0.0 2 10.0 7~2.L

3,8 1,07 0,3 ê,45 0,5 0,27 5,17 2,05 2,92

14,3 8, 9 5,6 10,9 8,2 7, ~ 10 5,8 S,,0,i7 0,12 0,05 0,22 0(06 0,04 0,52 0,35 0,~7

..--'-----'---.---.--------------------1

RESULTATS ANALYTlQUES

Gron u 1omHr i lt

Cln 10_ 2

GrQn!Jlom~tri~

Iln 10.2

PRO r 1L

Ec honH lion

ProfondlPur

Argi 1([limon finLi mo n gros 'S i ~ r

Sable fin. 5abi~ grossi flf' '

, .

ln dicf: .d'appauvrissClmt;.>nt" .'.s.F./s.G.

MatièrG's organiquG'f Carbon~

G'n10.3 Azot~

M.O. ·1.

'C/ N

MQH~rG'5 humiqulls Ac. humi quG'

4'n 10_ 3 Ac. FulviquG'

A.FoI A.H.

AcidH~ pH ",ou, pH KCL

cati ons tkhang~blf1ç ca 1c.; i u m.n mi/100 9 Magn~si\J m

pota~sium

SommG' dP.1 B.E. S

capacitci d'clchao9G' T

D'gr' dE' saturaHon sIr

PR 0 FIL

Echantillon

proFood~ur

Argilf<"Limon gro<.isiqr

Li mon grossi 'Zr

sable fin

SablE' grosslqr

Indicft d'appauvrissqml?nrS· F.I S.G.

Maf'Î~rqs orgoniqulI't carb ol1il

Cln 10.3 Azote

M.O·"I.

C/NMati~rqs humiqull's Ac. humiquE'

G'n 1Q.3 Ac. Fu Ivi q\lG'

A.F./ A. H.

Aci d i ri p HIlOU

.. pH KCL

CQ~ions .'c~anCJioblG's cale i U m..en mG' 1009 Magnés i u",

Potcissiu msommq dqs B.E. S

.. 1 , , • .

capacl te di?c:hange r~~f"ci der sah~ rcü ion si T

o MC 29 o MC 31291 2'72 293 294 29S 311 312 3130-6 10-15 'tS- 2 S 50.60 11 0-1ZC 0- fi 15.25 sa -60

19,5 20 , 0 25,5 S 8, 0 57,0 40,S 50,S tSS , 0

S ,0 5 .0 4 , S 2.5' 3 , 5 6,0 4,0 3 , 0J,S· 4 , 0 4 , a 2,0

,2 , 0 3 ,0 3,S 2,0

27,0 30,5 28,0 13,0 13,0 21, 5 19,'S 11_!..2..-.40,S 39, C 3S ,5 20,0 21,0 28,5 18,0 10,51/2,95 1/2,88 1/2,25 ; 1/1,6 1/1, 29

o,Q7 0,78 0.79 0,65 0,62 0.92 '1,0& 1,95

29,6 11 t S ~3 5 , 3 S, S '16,9 12,0 5, 3f-.----1--._---

3 ,1 1 , 5 1 .4 0.75 O,S 6 "1,7 1 , S 0,64f--. -

S,1 21

? f 8 0,9 2,9 2 ,1 0,911 0,95

9 7,6 7,4 7,2 4, S 9,9 9,2 8,32 5 0,8 0,6 1 , 1"

3 , 2 2.2 2 t 2 3, 2

1,2 S 2,75 ~ 1 7 2 , 91

5 " 4 ,5 4 ,6 4,45 4 , a 4,S5 4,3 4 ,6

4 , S 3, 8 4.0 4,0 4 , " 1,85 3 ,7 4.02 ,6 0,44 0.6 0,61 0,39 2.1 O~ S 0,09

0.9 0,8 0,5 0.13 0,06 0,0 3 0,15' 0.0 2I-C--- 1---

0,07 0,0 3 0,02 0.02 0,02 0.09 O,Os 0,0 2

3.57 1,27 1 ,12 0,76 0,47 l.s a,] 0,13

8 4,7 4,6 4. 2 , q 9,5 • 6 5

0.45 0,27 0,24 0,19 0,2 0,26 0,12 0,Q3

OMC 32 OMC 33 OMC 34 .'321 HZ '323 331 332 341 342 34 30-6 15-25 50-60 0 .. 6 15 -2 S 0- 6 15.25 50-6034,5 43 .0 54,5 52,5 56,51 36·. a 45. 0 51, S

4 .0 4 .0 3,0 5,0 4.0 4,0 3. 5 3 ,5

4 , 0 4,0 3.0 2,5 2. S 2,0 -2.0 ~,O

23.5 21,0 16.0 1$.0 14,5 15,5 13. 5 12,0

29,0 25, 5 19.5 18.0 17,0 38.5 32,5 29,0t--'

1./11.1/1 sa 1/1 ,27 1/1 4l.

0.81 0,82 0.82 0,83 OtaS 0,4 0,42 0.41

22,2 12 .6 5,2 27,1 ,.S , ,3 21.3 11 , 4 3 ,9

2,0 1 , 3 0.56 2 ,2 1 , 4 2 • 0 1,25 0 ..45

3 ,8 2,2 0,9 4 t 7 . 2,65 3,7 2 0.6711, 1 9, 7 9. 3 12,4 10, 3 :t0,6 9.1 8,7

1 • .3 1 ,9 0,7

4 1 2 4,9 4,0

3.2.3 2,se 5.713 .9 4 ; 0 4 .2 3 .9 3,85 4 , 2 4.0 4.2].5 3.6 3,75 3 4 3, S 3 ,7 3 .6 3,8. 0.6 0,2 0.1-.__ JhL~,O6 .,. 0 0.22 0,1... - ..._- --:..0,3 0,1 0,0 7 0, 6 O. OZ 1,0 0,0 9 o,OS

1- ._-~---~-0,0 ') 0,0 2 ·0.02 0,12 0,02 011 0, OS 0,0 2

~IL_~_32 0'2 1.12 O. 1 2,1 0,36 01177,7 6,6 5,6 13 7,9 7, 5 4 .6 4,7

1------

01' 4 0,05 0,1) 4 0.09 0,01 0,2 a 0.0 Il 0,0 4

PROFIL

C INMat-iè'l'~s humiqu~s Ac. huml qu~

en 10_ 3 Ac. fulviquCZ'.. A .F./A. H.

.. .. ,ACldl ttt pH ~ou

pH· KCl

cQ~i~ns ~chQn9ciQble' calci umCZ'n mll/1009 Mctqo~sium

po~assÎum

50mmlZ' dllS B. E· S

Capac:ï té d'ichange T

Dflgl"ri d~ sahll'ation s/T

RESVLTATS ANALYTf QUE,S

OMC 35..

OMC 36 o MC 37-J 51 352 353 361 362 363 371 372 373

t--0_6 15 _ 25 50_60 0_6 15_ 25 50_60 o _6 1S _ 25 50_60

49,0 60,S., ...

57, 0 39,S 50,0 10,0 2(j~. S Ja,O 49,5

4 5 4, 0 .., , 5 13,0 8, O. 5,0 5,0 ~O 3/S

2.0 2 , 5 2,0 4, 5 4, 0 2,0 4, 5 5 • 0 4,014 , S 14, 0 12 ,5 14, ° 14,0 7.0 28,0

.24. a 18,5

21, a 16 ,0 1S ,_5 18,5 17, 0 9,0 32,0 27 0 21,51/1,23 111,06 1/'1,77 1/1, 4 1/1,87 1/1, 3

0,69 o. 7a 0.81 0.76 0,82 0,78 OiU 0,89 0,74

23,5 1 3 1 3 5.5 39, a 16,Q 5 r 3 27,2 13, 6 4,9

2 ,2 1, 4 0,63 },7 , ,45 0.6 2,1 1,25 0,59

4,05 2, 3 0,95 6,'5 2,75 Oâ1 /1 , i 2 , 3 0,44

10.7 9. S 8 7 10. 1 11,0 8,8 12.9 10,9 8 J

1 3,4 2 , 4

~.- 3. 3 -3,1- - --4, 8 0.97 1,29

), 7 3, 9 .., 1 2 6, S 6,0 5 ,'} .4, 9 4 ,4 4 ,7.3 1 .., 3 ,6 -;), a S ,2 4 , 2 41 • 2 4.2 3 ,6 3.7

0,03 0,12 O,~ 2 12, "] 5 , 0 1 , ! 3.7 0,9 a,9----~- (J, 02 1 0,02 1 1 3 0,8 0,7 1 ,3 • 0,3 . ()~' 30,12 0,02 0,02 0,15 0,1 D,OS 0,11 0,05 0,02

0.3 0.16 0,06 14.2 5,9 2,55 S, 1 1,.25 1,22

~.O 6 (1, 1 23, li 14, 4 S, 3 • 10 4,6 3, 8:

0.0 3 0,03 0.0 1 0,6 0,41 0,48 0, $1 0,27 0,32

o MC 38 0 MC 39 o MC 40--~....:... -_.

341 382 ·383 391 392 393 401 402 '030-6 1S - 25 50_ 60 0_6 15_25 50.60 0_6 15_ 25 50_ 60

22,0 33, 5 50, 0 51.5 5 8. 62. 37 1 a 40.S 4 7,0

5.5 5 ( 5 __~, 5 4 (0 3 , 5 ;3 1 S ~ , 0 4,0 ",03.$ 3 , a 2 1 5 __ 1 ,5 2,0 1, S 2,0 2,S 2,0

17,0 16.0 10.5 9,5 9 , 5 7 ,0 1 s, 5 16,5 14,5

48.0 36,0 23,0 21,S 19,° 17,5 31,S 2& .S 24, S

'1/2,'27--

1ft,49 1/1,21 1/107 1/1.27 1/1 160.37 0,44 1 0 ,46 0,44 O.S· 0,4 0,49 0,58 0,59

14, ~ a ·6 S' 4 1S, 1 9; 33. 4.8 23.0 11 '1 5,9f--- f---~

'7 , J 'l,Cl 0,63 '1,5 1,05 0.64 't,95 0,92 0,68

2 ,45 1 ,48 0,93 2 , 6 1, 6 0,a3 3.95 1,9 1,02

10 9 S, 6 IL 6 '10,1 8.9 . ? 5 11, a 12 '1 8 ,71

1

0,9 0.1; 2.S1 14 2,' 3 ,6

1,55 6,7S 1,44

5 , 1 4 8 4,8 4, 5 4 , 6 4 , 9 4 , 0 4 ,2 4·,4

4 • 4" > 0 4,0 3, 6 4 , 1 4, 3 . 3. 5 3 '1 3, a

2 / 4 0.9 0,9 1,0 S 0, S· 0,05 O. ·3 0,08 0,03

0,07 0,4 0, 3 0,33 0.1 0,04 0, 1 0,0 6 0,01-0,13 0,04 0,02 0,15 0,05 0,02 0,16 0,0 3 0,02

3.2S 1 ,35 0,82 1.55 0,65 0,11 0,56 0,17 0,06

6, Il " ( 5 4,9 7,1 5, 9 3, 8 10. a 6,9 5,1

0.4 S . 0, 3 0,11· O. 41 0,11 0,03 O,OS 0,0"2 0,01

PROFIL

EcnantÎ! Ion

ProfondflUI'

Argil~

Limon fin

Echant il 101)

. Pro FondE'}It:.Argtl(' :.

. Limon finLi mon gro5siQrSabJq fin

SQbili! 9rossiflf'

1nd i C4" d 'oppavv rI s'>CZ'O"lqn t

S· F.iS. G·

Mati~l"CZ's organiques CQl'bon~

en 10_3 AzoteM.O.·~/-

Greln ulam Ir tri ~ttn 10_ 2

Gran u 1om~ tl"i Il

lZ'n 10_ 2 limon grossiel"

sable' Fin

SQbl~ gl'ossiflr(ndicCZ' d'appauvri S~ CZ' mCZ'1l1"

$. F./S.G.

Mat'iires ol"ganiques Carbonq. .Cln 10 _ 3 A z 0 ht

M.O.-/.

C/N

MatiRrCl's hu mi qu~sAc. humiqueen 10_3 Ac. fulvique

A. F:/A. H.

Act dit: pH ,"ou

. pH KClCa~ions ~c:hQn9fabl~sCalcium

ftn mi/1009 r-1o.gn~sium

PotassiumSomm« du B· E,. S

ce::tpo.citi d'ichang cl . T

Oigri dt> sa~ura.ti on sir

RESULT AT5 AN A L Y T JQUE S.

. M .0.%

Som"'. du &, E. S

Co.pad t. d'ie. hal'l9G T

Dcl9rlê de soj-u rcJ,!·ion S / T

S ablq fin

Sabtll gl"ossif:r

Indice d'ClPPQUVI" iuoam Ct""

pH. t<CL

CO tions <lcho ngéoblt25 CCli c. i u men mé/10.0·Q Ma9/1ùi~m

Po l"e:usiurn

i··1

-.. _- ...1

OMC 41 OMC 42411 412 413 421 422 423

·0: 6" 'rs "':~s- 50:6',,.- 0:-6-- 15":25" 50:06"0

..30 . 4S 54 53 58 6 et .

,...-0·

4 ,5 4 ,0 3 5 5~0 5.0 4.03 ,0 2 , S 2,S 4,5 4 ,5 3 ,5

16 12 10 19 . 16,5 1'1,5

39 29,5 21 BtS 7 4 S

1/1, & 1/1,2 1/1.2'1 1/1,1

0,41 0,41 0,4 & 2,24 2,36 2,56

14,7 8 ,9 5,3 21 4 11,7 \S,6

'1 ,2 0,97 O,S 7 1,95 1 ,2 0,692,53 1 1 53 0,91 3,7 2 1,112 3 9 2 7, 3 11 9 7S 9 6

1 1,42 3,6

2 2,57

4 ,1 4 .2 4.7 3,9 4,0 4,6J ,6 3,7 3,9 3.5 3,7 3,9

1 0,6 0,4 0,62 0,15 O,OS' •0 / 3 0,13 0,;09 0.3 0,06 0.040,1 S 0,0 5 0,0 2 0,15 0,03 0,02'1 ,45 0,8 0,5 1,07 0,24 0.116,8 8.1 4 '''0 .A 7.3 4,6

0,21 0,14 0,12 0,1 0,03 0,0 2

OMC 43- OMC -44431 '432 433 '·44 f 0 4' 42· ··443 .

0_6 1S -25 50_60 0_6 15 _25 ~O_60

48,5 5S , 5 57 44,5 S4 62

3 ~S 3 3 4, 5 4 '3

2,5 2. 5 2 iL 5 2,5 213 12 11 ~S 19, S 17 13,5

20 5 18, 5 18 18,5 14.5 131/1,11 1/1.03 '1/1,39 1/1 1S0.63 0,65 0,58 1, OS . '1 17 '1 0416,7 10,2 5,5 19,3 '10,9 6,8'1,4 0,&6 0,62 115 '1,0 O,?2,9 1 ,75 0,95 3,3 1,9 1,17

11.9 11,9 8 9 12,9 10 9 7 7

1 1.5.3 2.73 1;.8

4,2 4." 4,4 4.0 4, 7 5, 0

3, S 3 ,~ 3,8 3, 4 4 ,1 4 , 4

4.0 4 O. 'J. 0,04 1,4 0,55 0.08

-0,15 0.03 0,02 0,43 0.2.3 0.0 20,16 o 0·2 0,02 0,16 0,0 5 0,02Q,73 . 0,15 0,08 2 0," 3 o 12

9,5 6,7 4, 6 10 7,6 5,50.0 8 0,02 o 02 o 2. 0,1" o 0'

T

S/T

Ac. humiques

Ac. Ful\'i QUlt5

A F .l'A H

P H. lZ~U

pH. co u

PROFI L

.. Eèhon'illon'

Profond~ur

A "9 Île. l.imon ~;,..

Ac idihi

Gronu lomèt"rieen 10_ 2

Matitl~S humiques

en 10.3

Ac i diti

s. F./ s,e..Matières orqaniques c CU'bORIl

en10_3 14 ZO~q

M, 0,°1.

C/N

P H. KcL

Ca.tions échcinglable~ calcium

en mil1oo9Mf.l9nis'i ùinPo l'Cl55i u m

'iommq des 8. E. S

Co.padti d'é(hQn9~

D;9t'': de ~Clt-ut'at-iol'\

c 1 p.l

MaHères hum;quC2s Ac.. t>un'liqun

en 10.3 Ac. fulviquf:s

A. f.j A. H.

limon grossi et'

SQtda ri"

Sablll': 9,.055i2r

Indiclt d'aPPQuy,.iBCl"lcrIY"

. s.F./s.G.Motièrfls .or"gonÎ'ttues C arûonct

. , '. .

en 10_3 Azor-~

• Gran u lomètrie\Zn 10 _ 2

PROFl L

L Echantillon....._ _.-.__ ._- -'-'-pN;'f~nd~'u ;-- -----

A r 9 illl

limorr fin

t irn 01\ qroHi Il r

RESULTATS A NA LYT 1Q U ES

PROFl L

Somme de" &. E. S

capo.ci hf d'oc.hanqc T

D':" .. / d .. scdurati(Jn . S IT

Sommer ders &. E. Ci

Cl1pCl( i,.. d'icha"90 T

DéçrcÎ ch sa.f'urcüio" S/T

OMC45 OMC ~6

4 S1 452 453 461 ·462 463

0-6 1S _2$ 50_60 0_6 1S~2S 50_ 60

39~5 48 S2 51.5 54,5 59, 5

5 4 3, 5 3 :\ '32,5 2 2 1 5 '1 5 1,511,5 9 8 12 11 10,3,S 33 29,5 21,,5 21 21, 5

1/1,32 1/1,Oa ~/1,16 1/',090,34 ,0,27 o 27 0,56 0,52 0,47

20, 1 10, 1 5 ,1 20,3 10,8 5,91,6 1 0,68 1,7 0,95 0,59

3,45 1,75 0,88 3 5 1 .85 1,0212,6 110 .1 7 S 11.9 .... A 10

~~ ,6 1, 6

2,9 3,6

1,61 2,25

" ,2 4(4 4 , 3 3,9 4 4 ,6

3,7 4 3,8 3 f 6 3,7 . 3',9

o ,95 0,23 0,0 8 0.05 0,07 0'02

~!2 o ,10 0,02 o 33 0,02 0,0 20,25 0,0 5 0,02 0,24 D,a 1 0,01

1,4 0,38 0,12 1,01 0'1 0,0 5

8,9 6 2 S, 1 10 3 6,9 5 2

0,16 0,06 0,02 0,1 o 01 0,01

OMC 47 _OMC 480_6 15_ 25 SO_60 0_ 6 15- 2S 50_60-:-_--

Il 71 472 473 <181 462 443

42 5 48, 5 53 43 0 52,0 5 5,04 4 5 3 5 3,0 3,0 3..0

~

2 , 0 2.0 2,0 2,5 ~,O 2,0--18 0 17,5 14, a 20.5 18, 0 17,0

n,o 23 5 19, a 21,0 17 ,0 16,5__

1/1,26 1/1,09 1/1,28 1/1,06

0,64 0,74 0,74 0;98 1 06 1.03

161 9 7 5 7 15,'9 8.3 <5 21 ,.o. 1.0S 0,62 1 ,4 o ! 4 0,49

2,78 1,67 0,98 2,74 1,43 0,72

11 5 li! 2 9 2 11. 4 9 9 8 6

1 0 o 8

2,7 2,5

2,7 3,12

4,1 . 4,3 4 5 4 ,7 4,9 4 53, 7 ·3 " IJ 3 ,9 4,2 4,2 4

1, 0 °i42 0,32 1 ,55 0 , 5 0,20,15 . 0,'1 0 0,10 0,25 o~ 0040,15 o 03 0.02 0,15 0,02 0,01

1,3 0,55 0,44 1,95 0" 0,25

7,6 6, 5 3,6 7,3 4'9 3

0,17 0,08 0112 o. 27~ J]LH'------LO!i'~L

pH. cou

PRO FI L

Echanti lIon

pr-ofondCZ'u r-

A 1'9 il c

l.imon fin

Echon t-i Il 0 n

prorondeu r-Arqi l..;

I.im on ,f in

Limon 9ro:l:li cr

Sabler :Fi"

Sable 9rouicr

d'appauvri "5 li m." t'

Acidité

Indice

Limon 9rouicr

Sa.ble foi"sa,bl. 9ros5;CH'

fndL:cfZd~Qppkuvtiu"R\e"~

MotièNS humiquIZ5

en 10_3

Granu 10 m2 tri (l

. en 10.2

S. F'./S,G.

Moti~res or9Qniques carbon«en 10_3 A %ote

M.O ••/.

C/N

pH. ICCL

Cotions échongiablllS Ccdeium

~n mé/100 9 MClIç"ésiumpol'au;um

Ac..hul"'liquc:I

Ac.. fulviquu

AF'/AH

Acidité pH. caupH. I(CL

cations échanqœables ccdc.i um. en mé/1009Ma9nisi\lm

Pot'assium

Granulomètrieen 10_ 2

. c;. r:./ s. G.

MaHœNt50rqcII'1iqult's "cu-bonC!.'. ..

en 10_3 '. ""%Otll

M. 0' ·1.

e / N

Ma~ièriZs humiques Ac.. humiques

,en 10_ 3 Ac. Fulviqcus

A. F.I A.H.

, BASES· TOTALES

-XI -.

RESERVE MINERALE

Echant Oa Mg K ·Na ~ S ~~

m é / 1 ° .0 g m é / 1 °°gRéserve

1,87.'

OMO 12 0,61 1,49 0;29 4,26 1 ,7 2,5552 1,93 0,78 1,49 0,17 4,37 1,35 362 2,42 1,42 1 ,95 0,29 6,08 2 4,182 2,86 1,25 1 ,45 0,17 5,73 2 3,75

112 0,28 0,20 1,49 0,22 2,19 0,25 1,95132 0,55 0,48 1,03 0,17 2 23 0,4 1,85, ,

142 0,22 0,20 1 J 28 .0,25 1 ,95 0,16 1 ,8162 ,1,65 0,61 2,05 0,19 4,50 1,25 3,25"

173 2,53 0,83 1,58 '0,29 5,23 1,52 3,7202 - 1,38 0,39 0,57 0,36 2,70 1,4 1,5212 0,17 0,17 0,49 0,22 1 ,05 0,22 0,85242 1 ,21 0,50 0,;78 0,39 2,88 1 ,2 1,7262 ~o, 94 0,63 0,;82 0,17 2,56 0,9 1,65272 0,99 0,52 0,82 . 0,10 2,43 0,98 1,45293 1,10 0,50 0,'86 . 0,48 2,94 1 ,12 1,8302 3,08 1,83 1,'49 0,29 6,69 2,15 4,55332 '0,17 0,39 1,32 0,15 2,13 0,1 . 2,0

352 0,28 0,47 1 ,81 0,29 2,85 0,16 2,7362 5,65 1,25 0,86 0,25, 8,01 5,9 2,1402 0,17 0,27 1,58 0,39 2,41 0,16 2,25422 0,28 0,23 1,20 0,25 1 ,96 0,25 1,7432 6,28 0,39 1,90 0,36 2,93 0,15 2,8452 3,25 1,33 2,31 0,48 7,37 0,35 7,0462 0,22 0,37 3,10 0,48 4,17 0,12 4,05

"". 4 •••••

- XII ...

PHOSPHORE TOTAL ET ASSIMILABLE

Echant. P20S total P20s assim. Echant. P20S total P20S assim.0700 , 0700 0700 0700

! , . )

l '. J,•f t

OlY.iC 11 0,62 , .,:' 0,11 omc 25).. ,!; 0,84 0,06Î' ' ': f. ," • .l'l

0,82 .. ..

0,08 261; i;21" 0,57 0,05

:1 .,, .- i~'j; .

31 0,82 0,10 271 0,87 0,07.-. . ...~.

281 '.41 1,40 0, 1~ 0,92 0,08

51 1,03 0,11 291 1 ,15 0,11

61 1 ,35 0,12 301 0,68 0,07

11 1,05 0,10 311 0,66 , 0,05

81 0,87 0,06 321 0,80 0,09

91 1 ,21 0, 1 ~ 331 0,73 0,07

101 0,64 0,05 341 0,57 0,05

111 0,66 .. 0,08 351 O~92 0,08

121 0,78 0,06 361 1,92 0,13

, 131 1,76 371 0,71 0,08

141 0,89 -0,14 381 0,60 0,03

151 0,87 0,1'6 391 0,87 0,07

161 0,76 0,12 401 0,50 0,05

171 0,60 0,09 411 ,0,41 0,05

181 0,71 0,12 421 '0,87 0,04

191 0,78 0,09 431 0,76 0,06

201 1,26 0,15 441 1,37 0,12

211 0,87 0,10 451 0,41 0,13

221 , 1 ,15 0,13 461 0,66 0,06

231 0,78 0,07 471 0,66 0,09

241 0,64 0,10 481 0,55 0,04

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