Les États-Unis Quand la petite histoire rejoint la grande

Quand la petite histoire rejoint la grande

Des anecdotes historiques et des photos qui donnent envie de découvrir les États-Unis

TOME 1

Textes et photos : Bruno Lépine | Mise en page : Morgane Lepine Utter

Les États-Unis, nous les avons d’abord rêvés enfants, à travers les livres, le cinéma et la télévision. Un rêve qui semblait inaccessible avant d’y débarquer en couple, il y a 30 ans, et de découvrir un pays-continent aux paysages à couper le souffle et à la culture d’une richesse étonnante compte tenu de son histoire récente.

Les road trips se sont succédés, bientôt accompagnés de nos deux enfants qu’il a fallu intéresser et motiver pour randonner parfois par 40°. La perspective de la piscine de l’hôtel et de la glace à l’arrivée sont toujours des recettes qui fonctionnent, mais les histoires et les anecdotes croustillantes sur les lieux visités sont également un bon moyen pour aiguiser la curiosité et l’envie de les découvrir.

Ce sont un bon nombre de ces petites histoires, minuscules pastilles de la grande Histoire américaine, que l’on se propose de partager avec vous dans ce premier recueil. 45 petites histoires ponctuées d’anecdotes et de photos qui vous donneront, on l’espère, l’envie de découvrir ce pays qui ne cessera jamais de nous émerveiller et de nous étonner.

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sommaire4 janvier 1896 : L’Utah devenait le 45e État d’Amérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Où voir un rodéo en hiver ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

6 janvier 1912 : Le Nouveau Mexique devenait le 47e État d’Amérique . . . . . . . 7

10 janvier 1917 : La plus grande légende de l’Ouest disparaissait . . . . . . . . . . . . . . 11

18 janvier 1778 : James Cook découvrait l’archipel d’Hawaï . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

La chute de feu, ça peut bruler ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

12 février 1733 : Savannah est fondée en même temps que la 13e colonie . . . . 19

Venice, le quartier le plus romantique de L.A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

On pourrait aller à San Francisco rien que pour ses maisons Victoriennes . . . . 25

Du bas de ces falaises, 18 millions de siècles nous contemplent . . . . . . . . . . . . . . . 28

24 février 1863 : Abraham Lincoln crée un nouveau territoire avec l’Arizona 29

Le parc national de Bryce Canyon est sans équivalent aux États-Unis . . . . . . . . 33

Shoshone Falls, les « chutes du Niagara de l’Ouest » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

26 février 1929 : Grand Teton, un parc national au nom bien français . . . . . . . . . 39

Le mystère des pierres mouvantes de la Vallée de la Mort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

1er mars 1872 : Les États-Unis créaient le premier Parc National au monde . 43

3 mars 1845 : The Sunshine State devenait le 27e État d’Amérique . . . . . . . . . . . . 47

21 mars 1963 : La prison dont on ne s’échappait pas fermait ses portes . . . . . . 51

À Las Vegas, on se réchauffe près du volcan du Mirage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

1er avril 1931 : Le seul parc géré par des amérindiens était protégé . . . . . . . . . . . . 55

Quand le soleil sublime l’environnement en se couchant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

10 avril 1925 : Fitzgerald publiait un bide, Gatsby le Magnifique . . . . . . . . . . . . . . . 59

12 avril 1861 : Charleston déclenchait la guerre de Sécession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Et si on allait voir la plus belle arche naturelle au monde ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

18 avril 1906 : à 5h12, la terre se mettait à trembler en Californie . . . . . . . . . . . . . 68

Non, ce n’est pas John Ford qui a découvert Monument Valley . . . . . . . . . . . . . . . . 71

30 avril 1812 : La Louisiane francophone devenait le 18e État d’Amérique . . . 72

18 mai 1980 : Et soudain, la montagne explosa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

Où se trouve le plus grand pont naturel des États-Unis ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

Les postes de surveillances emblématiques des plages américaines . . . . . . . . . . 82

Mesa Verde : un parc national inscrit au patrimoine mondial de L’UNESCO. . 83

12 août 1997 : Et soudain, l’eau submergea le plus beau des slot canyons . . . 87

14 août 1945 : Le VJ-Day . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

8 septembre 1664 : La Nouvelle Amsterdam devenait New York . . . . . . . . . . . . . . 91

25 septembre 1890 : Un parc national pour protéger les Sequoias Géants . . 92

Où trouve-t-on le bleu le plus bleu de la planète ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

27 septembre 1777 : Lancaster, capitale des Amishs, devient celle des USA 101

«Là où les anges se posent», quand les Mormons étaient poètes... . . . . . . . . . . . 105

1er octobre 1890 : Il fut le 3e alors qu’il était le 1er. Mais de quoi parle-t-on ? . 108

Une cathédrale néo-gothique qui n’a pas connu le Temps des cathédrales . . 114

2 décembre 1845 : Une proclamation qui marqua la Conquête de l’Ouest . . . 115

Grand Central : une gare, mais également un site touristique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

On dîne dans un Diner ce soir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

13Quand la petite histoire rejoint la grande © 2020 TheFreemansCompany.fr, tous droits réservés

Quatre Présidents américains au sommet

Le mémorial du Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud, est le plus monumental des États-Unis. Des sculp-tures de 18 mètres de haut, taillées dans le granit, représentent George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln. À 1 700 mètres d’altitude, le site a été choisi pour sa bonne expo-sition au soleil. La réalisation de l’œuvre a pris 14 ans, de 1927 à 1941, au sculpteur Gutzon Borglum et à son équipe. Le projet prévoyait de réaliser également le buste des résidents mais cette partie a été abandonnée par manque de moyen.

Le site a souvent été utilisé au cinéma mais la séquence finale de La Mort aux trousses d’Alfred Hitchcock reste la plus célèbre. Mais le Mont Rushmore, sacré pour les amérindiens, fait régulièrement polémique comme quand un feu d’artifice y a été tiré pour la fête nationale lors d’un meeting électoral de Donald Trump.

Les Lakotas avaient obtenu les Black Hills, dont fait partie le site, par le traité de Fort Laramie de 1868 que les Américains n’ont pas respecté. Le 23 Juillet 1980, la Cour suprême des États-Unis avait statué que les Black Hills avaient bien été pris illégalement et que des dédommagements de 106 millions de dollars devaient leur être versés. Mais les Lakotas ont refusé cet argent : ce qu’ils veulent, c’est retrouver leurs montagnes.

L’argent est bloqué depuis sur un compte et s’élève maintenant à plus de 757 millions de dollars. Le problème, c’est que si les Lakotas acceptaient cet argent, cela reviendrait à cautionner le vol de leurs terres. Mais les Cheyennes rappellent aujourd’hui que les Lakotas eux-mêmes les ont chassés de ce territoire à la fin du 18e

siècle. Pas simples les histoires du passé...

18 Quand la petite histoire rejoint la grande © 2020 TheFreemansCompany.fr, tous droits réservés

Ce 12 février 1733, le général James Edward Oglethorpe débarque avec 120 passagers en provenance d’Angleterre. J.E. Oglethorpe est un utopiste. Réformateur social, il a pour idée d’installer dans le nouveau monde des exclus de la société et les pauvres emprisonnés pour non remboursement de dettes.

Suivront toutes sortes de mal aimés, des réfugiés allemands et suisses, des huguenots français ou des juifs espagnols fuyant l’inquisition. Par la suite, ce sera une forte immigration Irlandaise qui prendra le relai. J.E. Oglethorpe refuse en revanche d’accueillir des catholiques en raison de la proximité des Espagnols toujours menaçants dans la Floride toute proche. Quitte à être en conflit avec les autres colonies, il interdit également l’esclavage.

Un an avant de traverser l’Atlantique, J.E. Oglethorpe avait déjà dessiné les plans de Savannah qui est donc la première ville planifiée des États-Unis. Il conçoit une ville quadrillée, verte, aérée, agréable à vivre agrémentée de 24 squares dont 21 existent encore. Il apporte avec lui des graines de coton, une plante qui va tellement se plaire dans ce sud humide que Savannah va devenir le second port exportateur au monde. La contrepartie du succès va être le besoin énorme en main d’œuvre qui va mettre à mal l’utopie et faire tomber bien vite l’inter-diction de l’esclavage.

12 février 1733Savannah était fondée

en même temps que la 13e colonie, la future Georgie


Contrairement à Atlanta, Savannah s’est rendue sans combattre pendant la guerre civîle et le général unio-niste William Sherman ne l’a pas incendiée. C’est un vrai plaisir de la découvrir aujourd’hui en se baladant dans son quartier historique qui en fait l’une des plus belles villes des États-Unis. Le soir, c’est près de ses entrepôts réhabilités, sur les quais de la rivière Savannah, que l’animation se passe.

La ville a été rendue célèbre par Forest Gump qui raconte son histoire assis sur son banc dans le Chippewa Square en attendant le bus.

Le fameux Chippewa Square avec la statue au centre de James Edward Oglethorpe. Mais ne cherchez pas le banc il a été déplacé au Savannah History Museum.


Mais c’est Clint Eastwood, dans son film « Minuit dans le jardin du bien et du mal » qui se déroule à Savannah, qui donne une meilleure idée de la ville. La Mercer Williams House ci-dessous est la maison la plus célèbre de Savannah et une des plus intéressantes à visiter. Elle date de 1860 mais c’est surtout son dernier propriétaire James Arthur Williams qui l’a rendu célèbre, par les fêtes qu’il y donnait, les objets qu’il avait chinés de par le monde et l’assassinat de son amant qu’il y a commis. Ce meurtre est au centre de l’histoire adaptée par Clint Eastwood dans son film.

Une autre maison intéressante à visiter, la Juliette Gordon Low Birthplace, date de 1821. C’est la maison natale de Juliette Gordon Low, une amie de Baden Powell, qui a fondé le scoutisme féminin.


A 25 kilomètres Tybee Beach, des kilomètres de plages sauvages et une eau à 29° l’été.

On ne se lasse pas de s’y promener en passant d’un square à l’autre.

La Gingerbread House date de 1899 et peut être louée entièrement sur Airbnb l’été pour 400$ par nuit.

Le Georgia Queen, bateau à aube comme à l’époque, permet des balades d’une heure trente sur la Savannah River, ou de deux heures au coucher du soleil avec ou sans diner.


Si les rapports des expéditions de Lewis & Clark en 1805 et de John C. Fremont en 1843 ne les mentionnent pas, les explorateurs n’en sont pourtant pas passés bien loin. C’est un évêque québécois, Augustin-Magloire Blanchet, en route sur la piste de l’Oregon pour créer un nouveau Diocèse, qui en parle pour la première fois en 1847 et il les nomme « les chutes Canadiennes ».

Mais c’est en 1849, lors d’une expédition militaire guidée par des amérindiens Shoshones, que sont faits les premiers dessins, donnant aux chutes leur appellation définitive « Shoshone Falls ». C’est en 1866 qu’un journal de Salt Lake City fait mention pour la première des « Chutes du Niagara de l’Ouest ». L’article est repris dans le plus grand journal de Philadelphie qui parle de « merveille du monde dont les paysages sauvages et la puissance sublime est sans égal en Amérique ». Les chutes, situées en Idaho, deviennent une destination touristique dès cette époque.

La première étude géologique du site en 1868 prend les premières photos des chutes et montre l’origine « catastrophique » de l’endroit, dû à son passé volcanique. En effet, cet affaissement de terrain, qui entraine depuis ses belles cascades, se serait formé il y a 2 000 à 4 000 ans. Avec 65 mètres de hauteur, les Shoshone Falls sont 11 mètres plus hautes que les chutes du Niagara mais sont trois fois plus petites en largeur. La grande fierté aujourd’hui, pour la petite ville de Twin Falls qui est responsable de sa préservation, est que le site est resté sauvage et protégé. En comparaison avec celui de Niagara Falls, il n’y a aucune exploitation commerciale à proximité.

Shoshone Falls, les « chutes du Niagara

de l’Ouest ».


C’est au printemps, avec la fonte des neiges, que les chutes sont les plus importantes. Pour donner une idée, au moment de la photo, fin juin, le débit de la rivière était jugé bas.

L’été, l’eau de la rivière peut être retenue par des barrages pour irriguer d’importants champs de culture. Lors de notre passage on nous a dit qu’on avait de la chance car deux jours avant les chutes se résumaient à un fîlet d’eau !

Les Shoshone Falls sont situées en Idaho, au sud-Ouest des parcs nationaux de Yellowstone et Grand Teton, à 400 kilomètres de Jackson et 350 kilomètres au Nord-Ouest de Salt Lake City, la grande ville la plus proche.

C’est près de la petite ville de Twin Falls que la Snake River chute de 65 mètres. Cette rivière qui serpente, d’où son nom, depuis le Wyoming et le parc du Yellowstone où elle prend sa source, est longue de 1 670 kilomètres et est le plus important affluent de la Columbia River le plus grand fleuve Nord-Américain.


Le mont Saint Helens, dans l’État de Washington, à 154 kilomètres au sud de Seattle, est un volcan de la chaîne des Cascades, dont font partie d’autres volcans comme le Mont Rainier ou le Mont Hood. La chaîne des Cascades fait elle-même partie de la Ceinture de feu du Pacifique, en limite des plaques tectoniques, qui comprend 160 volcans actifs.

Au début de l’année 1980, le mont Saint Helens n’est qu’une paisible montagne que les moins de 100 ans n’ont jamais vue se mettre en colère. Avec ses 2 950 mètres, son allure conique symétrique et son sommet toujours enneigé, elle est considérée comme la plus belle des montagnes de l’ouest et on la surnomme le « mont Fuji de l’Amérique ». Mais à partir du mois de mars 1980, de nombreuses secousses sismiques sont enregistrées. Pas moins de 10.000 séismes vont être ressentis dans les deux mois qui vont suivre.

De nombreux géologues viennent à son chevet et remarquent notamment que le flanc droit de la montagne s’est bombé. Haroun Tazieff juge que le volcan est inoffensif et le qualifie de « petite Soufrière », en référence au volcan également explosif de la Guadeloupe, pour lequel on aurait au moins 24 heures pour réagir avant son éruption selon lui. Mais les Américains n’ont pas permis au vulcanologue français d’explorer le mont Saint Helens et il l’a juste survolé. Un géologue américain, David Johnston, n’est pas d’accord et fait partie de ceux qui pensent que le danger est imminent. 30.000 personnes sont par prudence évacuées dans un périmètre proche.

Le dimanche 18 mai 1980, bien que la montagne continue de vibrer régulièrement mais sans que rien n’arrive, il est décidé de laisser la population revenir sur les lieux. Mais à 8h32 un tremblement de terre de magnitude 5,1 provoque le glissement du flanc nord du haut du mont, provocant la libération des matières volcaniques sous pression. David Johnston, qui n’a jamais quitté son observatoire, voit la coulée pyroclastique arriver sur lui et a juste le temps d’appeler le centre de contrôle et de dire « Vancouver ! Ça y est ! ». On n’a jamais retrouvé son corps et le centre d’observation du mont Saint Helens porte aujourd’hui son nom en ultime hommage.

Et soudain, la montagne explosa18 mai 1980

Le mont Saint Helens avant le 18 mai 1980, quand on le surnommait encore le mont Fuji de l’Amérique.

Par chance, l’explosion a eu lieu le matin, juste avant le retour prévu de la population. L’éruption est consi-dérée comme la plus importante jamais arrivée dans l’Amérique conti-nentale et correspond en puissance à l’explosion de 27.000 bombes nucléaires d’Hiroshima. 57 personnes ont perdu la vie, mais le bilan aurait été beaucoup plus lourd si l’évène-ment avait eu lieu le lendemain, avec le retour des habitants, et surtout un lundi, jour travaillé pour des centaines de bucherons dans les forêts envi-ronnantes. Des milliers d’animaux et des millions de poissons ont égale-ment péri. 500 kilomètres carrés de forêts ont été fauchées par le souffle de l’explosion dans un rayon de 30 kilomètres.


Ci-dessus, le mont Saint Helens aujourd’hui, vu depuis l’observatoire David Johnston. On distingue bien les 450 mètres que le mont a perdu sur son flanc Nord. C’est exactement ici que le 18 mai 1980 le géologue américain a donné l’alerte en voyant la nuée ardente arriver du cratère à 10 kilomètres.

Les nuages de cendres volcaniques, emportés par les vents dominants, avaient fait le tour de la planète en 15 jours. Pendant 10 ans, les traces des poussières, qui ont pu être relevées tout autour de la Terre, ont fait baisser de 0,1 °C la température moyenne de l’hémisphère nord. Pour l’anecdote, on estime que l’éruption provoquée il y a 3.500 ans avait été 15 fois plus importante que celle de 1980.

Ces deux photos intéressantes peuvent être vues à l’observatoire David Johnston.

La photo du haut a été prise la veille de l’éruption et celle du bas 4 mois plus tard.


Il faut compter une heure de route pour parcourir la très belle route en cul de sac qui mène à l’observatoire David Johnston.

En roulant on trouvait ces sapins hypnotiques, c’est encore plus vrai en photo.

L’observatoire David Johnston et son musée sont très intéressants. Un film de 20 minutes retrace toute l’histoire de cette montagne et à la fin de la séance, l’écran se relève en révélant une immense baie vitrée qui permet de découvrir le mont aujourd’hui, magique !

À l’extérieur, un chemin découverte, avec des pupitres d’explications, permet de grimper jusqu’à un point d’observation à 360° sur la région.


Toutes les terres environnantes sont très riches avec l’apport volcanique de l’éruption, et les tapis fleuris sont magnifiques.

Le Cold Water Lake, à proximité de l’observatoire David Johnston,

permet une très belle balade.

Avant l’éruption de 1980, le lac Spirit était le plus important et proposait des activités

récréatives toute l’année. L’écoulement pyroclastique provoqua l’évaporation

instantanée de l’eau du lac. Quand l’eau est revenue dans le bassin, elle a alors charrié des milliers d’arbres abattus qui comblent

encore le lac 40 ans après.

Pêche sous le mont Saint Helens.

Quand la petite histoire rejoint la grande

Des anecdotes historiques et des photos qui donnent envie de découvrir les États-Unis

TOME 1

Textes et photos : Bruno Lépine | Mise en page : Morgane Lepine Utter

Les États-Unis, nous les avons d’abord rêvés enfants, à travers les livres, le cinéma et la télévision. Un rêve qui semblait inaccessible avant d’y débarquer en couple, il y a 30 ans, et de découvrir un pays-continent aux paysages à couper le souffle et à la culture d’une richesse étonnante compte tenu de son histoire récente.

Les road trips se sont succédés, bientôt accompagnés de nos deux enfants qu’il a fallu intéresser et motiver pour randonner parfois par 40°. La perspective de la piscine de l’hôtel et de la glace à l’arrivée sont toujours des recettes qui fonctionnent, mais les histoires et les anecdotes croustillantes sur les lieux visités sont également un bon moyen pour aiguiser la curiosité et l’envie de les découvrir.

Ce sont un bon nombre de ces petites histoires, minuscules pastilles de la grande Histoire américaine, que l’on se propose de partager avec vous dans ce premier recueil. 45 petites histoires ponctuées d’anecdotes et de photos qui vous donneront, on l’espère, l’envie de découvrir ce pays qui ne cessera jamais de nous émerveiller et de nous étonner.

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