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Les traites négrières
et
l’esclavage
Armer un navire négrier.
Le voyage vers
l’Afrique.
Armer un navire négrier.
Le voyage vers
l’Afrique.
La traite sur la
côte d’Angole.
La traite sur la
côte d’Angole.
La traverséede l’Atlantique
La traverséede l’Atlantique
Que deviennentles esclaves
à Saint Domingue?
retour en Europe et le
bilan de la traite
retour en Europe et le
bilan de la traite
La vente descaptifs
La vente descaptifs
groupe 1:Armer un navire de traite
et faire route versl’Afrique
Équiper un navire pour la traite
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Document 1Document 1
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Document 2: le rôle d’équipageDocument 2: le rôle d’équipage
transcription
Document 3: Les marchandises chargées à bordDocument 3: Les marchandises chargées à bord
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
« Après vérification de la cargaison par les commis des fermes et congé de navigation accordé par le gouverneur de Bretagne, la Marie Séraphique lève l’ancre à destinationde la côte d’Angole le 1er mai 1769 à 11 heures. »
La Marie Séraphique, navire négrier, p 69
« …jusqu’à Loango, qu’il atteint le 22 août 1769 à 6 heures du soir. »
La Marie Séraphique, navire négrier, p 75
Document 4Document 4
Groupe 2:la traite sur la côte d’Angole…
Loango est une cité vassale du puissant royaume de Kongo située sur le littoral. Pour continuer à disposer Des produits européens, les Etats du littoral ne trouvent pas meilleure monnaie d’échange que les esclaves. Fournis en armes par les Européens, auxquels ils doivent en échange procurer des captifs, ces Etats vont alors faire la guerreà ceux de l’intérieur. La guerre ou la razzia ne sont pas les seules méthodes. Le châtiment pour crime, vol ou autre délit, les dettes et l’asservissement par naissance donnent l’occasion aux marchands d’esclaves, aidés d’esclaves de confiance, les Pombeiros, de fournir les négriers Européens. Avant de débuter la traite, les Européens doivent donc payer au roi du Loango et à ses ministres les coutumes, sous forme de marchandises.
D’après La Marie Séraphique, navire négrier, pp 78 à 80.
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Esclaves, regards de blancs, éditionsImages en Manœuvre, 200811
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Documents 1, 2 et 3: le rôle des africains dans la traite
Livre de traite du navireMarquis de Bouillé, 1789
Document 4: Quelle est la valeur d’un esclave?Document 4: Quelle est la valeur d’un esclave?
transcription
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Document 5 :L’achat des
captifs
Document 5 :L’achat des
captifs
Document 6 :L’acheminement à bord
du négrier
Document 6 :L’acheminement à bord
du négrier
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Groupe 3:une traversée dangereuse,
d’Afrique en Amérique.
Le 18 décembre 1769, à 5h30 du matin, par petit vent de sud-est, la Marie Séraphique appareille en évitant les roches à la pointe sud-ouest de Loango…
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Document 1: des captifs entassésDocument 1: des captifs entassés
Document 2 : les cales de la Marie-SéraphiqueDocument 2 : les cales de la Marie-Séraphique
Mesures prises contre les révoltes et pour conserver les captifs en bonne santé
La cargaison humaine est précieuse pour le capitaine, il ne faut en aucun cas la perdre, cela serait un évident manque à gagner!Pourtant, les conditions de vie des captifs, soumis à l’incessant roulis du navire, sont dures: obscurité de la cale, humidité, promiscuité, incapacité de se lever, bruit, peur, ignorance du sort réservé…Aussi souvent que possible, on fait monter les captifs sur le pont pour leur faire prendre l’air et on leur fait laver la cale où ils sont enfermés. Deux fois par semaine, on lave les captifs. On les rase régulièrement et on les laisse dévêtus pour éviter la vermine. Ainsi sont ils auscultés régulièrement par le chirurgien du bord, tant est grande la crainte d’une épidémie ou du scorbut. Pour un armateur, la vie d’un captif vaut souvent plus que la vie d’un marin! Les mauvais traitements à l’égard des esclaves sont théoriquement interdits, ce qui n’empêche pas les brutalités et la répression féroce de toute tentative de révolte.
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D’Après La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Document 3Document 3 Document 4Document 4
Document 5Document 5
Les traites négrières, documentation photographique n° 8032, 2003
Document 6Document 6
Le 15 février 1770, la Marie Séraphique mouille enfin dans la rade du cap français
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Quel bilan à l’issue de cette traversée?
1773
1769
Document 7Document 7
Document 8Document 8Document 9Document 9
Groupe 4:La vente des captifs.
Le 15 février 1770, la Marie Séraphique mouille enfin dans la rade du cap français
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Document 1Document 1
Principale colonie française des Antilles, saint Domingue devient à la fin du 17e siècle la principale colonie productrice de sucre, au point d’être nommée « la Perle antillaise ». Ce spectaculaire développement va de pair avec la mise en place du système esclavagiste. Au milieu du XVIIIème siècle, on importe 30 000 esclaves par an à Saint Domingue, le nombre estimé dans les plantations étant supérieur à 500 000 individus en 1790. Cap Français est la première porte commerciale de l’île. Sa rade, sûre et profonde, peut recevoir jusqu’à 500 navires. La ville est également la plus peuplée de la colonie, avec 4464 habitants en 1771, dont plus de la moitié sont des esclaves. Le riche arrière pays du Cap français alimente les magasins des négociants de la ville. La paroisse de le Plaine du Nord, à elle seule produit plus de 4 millions de livres de sucre par an grâce à l’activité de 24 sucreries. les planteurs recherchent donc avant tout des jeunes hommes entre 20 et 25 ans, pour le travail épuisant du sucre, mais aussi de l’indigo.
D’après La Marie Séraphique, navire négrier, p 106
Document 2Document 2
Document 3Document 3
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Esclaves, regards de blancs, éditionsImages en Manœuvre, 2008
Document 4Document 4
Document 5Document 5
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Document 6Document 6
Groupe 5 :Que deviennent les esclaves
une fois vendus?
Atlas des esclavages, éditions Autrement, 2007
Les traites négrières, documentation photographique n° 8032, 2003
Document 1
Document 2
Esclaves, regards de blancs, éditionsImages en Manœuvre, 2008
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Esclaves, regards de blancs, éditionsImages en Manœuvre, 2008
« Travail à blanc, jamais caba ! »
Document 3
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Vie quotidienne et démographie
Atlas des e
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Esclaves, regards de blancs, éditions Images en Manœuvre, 2008Esclaves, regards de blancs, éditions Images en Manœuvre, 2008
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Groupe 6 :Le retour de la Marie
Séraphique en Europe
Le 15 février 1770, la Marie Séraphique mouille enfin dans la rade du cap français
La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Document 1Document 1
Quelles marchandises à bord?
Le 18 mai 1770 à 5 heures du matin, La Marie Séraphique gagne la haute mer à destination de Nantes…
Document 2Document 2
Le 29 juin 1770, la Marie Séraphique arrive sans encombre en rivière Loire et jette l’ancre devant Paimboeuf, l’avant port de Nantes.
Comprendre la traite négrière, éditions Scéren, crdp Aquitaine, 2009
Document 3 Document 3
Quel est le bilan de ce voyage?
Déduction faite des frais, le gain pour cette opération peut êtreestimé à 227 709 libres à répartir entre l’armateur et sesactionnaires. Gruel ayant apporté 50,5% du capital, c’est plusde 114 993 livres de gain qu’il peut espérer voir entrer dans sacomptabilité, Espérer, car l’opération n’est pas terminée, certainsesclaves ayant été payés à crédit sur 24 mois par les planteursDu cap français.Ces gros bénéfices sont en fait fragiles: un armateur peut très vitefaire faillite: il suffit d’une révolte, d’une épidémie ou d’une tempête !
D’après La Marie-Séraphique, navire négrier, éditions MeMo, 2009
Document 4Document 4
Document 5Document 5
Document 6Document 6
Salaires moyens à Nantes entre 1770 et 1780
Document 8Document 8
Document 7Document 7
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Trace écrite
Élaborée lors de la mise en commun:Les exposés de chacun des groupes permettent de compléter une carte
de la traite Atlantique
- Où ?- Durée de l’escale:-« marchandises » échangées:
- Avec qui ?
- provenance des esclaves:
armateur:Équipage:Port d’attache:Date du départ:Marchandises embarquées:Où?
Durée de l’escale:Marchandise vendue:
Marchandises achetées:
Destin des esclaves:Travail:
Conditions de vie:
Date du retour:Durée du voyage complet: Bilan humain:
Bilan financier:
Mise en perspective
La traite atlantique:
Quels chiffres?Quels rythmes?
Quelles conséquences pour l’Afrique?
Atlas des esclavages, éditions Autrement, 2007
La traite atlantique:
Qui en profite?Quels sont les profits?
Atlas des esclavages, éditions Autrement, 2007
Comprendre la traite négrière, éditions Scéren, crdp Aquitaine, 2009
Comment en finir avec la traite?
Fuir…
Esclaves, regards de blancs, éditionsImages en Manœuvre, 2008
Esclaves, regards de blancs, éditionsImages en Manœuvre, 2008
Se révolter
Les traites négrières, documentation photographique n° 8032, 2003
Les traites négrières, documentation photographique n° 8032, 2003
Comprendre la traite négrière, éditions Scéren, crdp Aquitaine, 2009
Comprendre la traite négrière, éditions Scéren, crdp Aquitaine, 2009
Être affranchi
Les traites négrières, documentation photographique n° 8032, 2003Esclaves, regards de blancs, éditionsImages en Manœuvre, 2008
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Evaluation
A l’aide de vos connaissances personnelles et des informations données par la carte, faites le récit d’un voyage de traite.