Lettre d’actualité réglementaire banque · Lettre d’actualité réglementaire banque Janvier 2019 17 B. ienvenue dans la 17. ème. édition de notre lettre d’actualité réglementaire

Lettre d’actualité réglementaire banque

17Janvier 2019

Bienvenue dans la 17ème édition de notre lettre d’actualité réglementaire banque. Cette lettre analyse et présente l’actualité

réglementaire bancaire publiée entre le 1er octobre 2018 et le 31 décembre 2018.

Les publications réglementaires ont été nombreuses lors du dernier trimestre de l’année 2018. Sur le plan prudentiel, des compromis ont été atteints au niveau européen sur le paquet bancaire, (dans le cadre des négociations en cours sur CRD V/CRR II) ainsi que sur le « prudential backstop » qui s’appliquerait aux nouveaux NPLs. Le Comité de Bâle a lancé des consultations sur le ratio de levier et le « window dressing ».

Concernant la conformité, tant à l’échelle nationale qu’européenne, les développements liés à la LCB/FT ont été nombreux, que ce soit à travers la publication de lignes directrices par l’ACPR ou à travers les évolutions liées au renforcement du rôle de l’EBA dans ce domaine. Deux textes européens majeurs

sont également restés au centre de l’attention : le Règlement PRIIPs et le Règlement GDPR.

Sur les marchés financiers, si le trimestre a été largement animé par les évolutions sur le Brexit, les publications relatives aux indices de référence et à la titrisation ont également marqué l’actualité. Sur ce dernier point, aussi bien l’ESMA que l’EBA ont communiqué en vue de la mise en œuvre des nouvelles règles européennes applicables depuis le 1er janvier 2019.

Par ailleurs, ce trimestre, nos experts vous proposent un ensemble d’analyses sur des problématiques prudentielles, de protection de la clientèle et sur le risque opérationnel. Ils prescrivent dans un premier article les évolutions européennes en matière de prêts non performants. Le deuxième article est, lui, dédié aux liquidity stress tests 2019 et à ses impacts sur les banques. En outre, les récents développements sur le FRTB, publiés en janvier 2019, sont également étudiés.

Par ailleurs, nous avons souhaité souligner l’attention portée par les régulateurs au processus de traitement des réclamations au sein des institutions financières. Enfin, l’importance de maîtriser le risque opérationnel dans le contexte réglementaire et technologique actuel nous a également semblé constituer un enjeu structurant pour les établissements financiers : nous vous en proposons un décryptage dans ce numéro.

Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette lettre.

Adel HarziDirecteur responsable du CoE FS Risk and Regulation Banque

Wajiha SyedDirectrice responsable du CoE FS Risk and Regulation

SommaireAnalyses et perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Prêts non performants : Vers une réglementation harmonisée pour une vraie résolution du problème en Europe ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Liquidity stress tests 2019 : un exercice de stress tests pour mesurer la capacité des banques à faire face à une crise de liquidité à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9La gestion du risque opérationnel parmi les priorités des banques européennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Le processus de traitement des réclamations au sein des établissements financiers : un enjeu au cœur des préoccupationsdes régulateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Finalisation du FRTB : les dernières évolutions proposées par le BCBS . . . . . . . . 18

Vigie réglementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Actualités prudentielles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Conformité et protection de la clientèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Actualités des marchés financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Autres réglementations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52Publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Glossaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

3PwC –Janvier 2019 Lettre d’actualité réglementaire | banque # 17

Lettre d’actualité réglementaire | banque # 17 Janvier 2019

Analyse et perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Vigie réglementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Actualités prudentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Conformité et protection de la clientèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Actualités des marchés financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Autres réglementations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52Publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

ANALYSES ET PERSPECTIVES

Prêts non performants : Vers une réglementation harmonisée pour une vraie résolution du problème en Europe ?

Doit-on parler de NPLs ou de NPEs ?

Avant de les évoquer de manière plus approfondie, il nous semble important de définir de manière plus précise la dénomination des NPLs et des NPEs.

Les NPLs (« Non performing loans ») concernent les prêts non performants et ne sont qu’un sous ensemble des NPEs (« Non performing exposures »). Ces derniers concernent la totalité des expositions non performantes.

Les notions de NPEs et de NPLs ont été définies par la Commission Européenne en 20141. Certains NPEs peuvent ne pas être des NPLs, c’est le cas de nombreux instruments bancaires, dont ceux comptabilisés dans le hors-bilan tels que les facilités de découverts, les instruments dérivés ou les lettres de crédit. Les NPLs ne concernent que les prêts et avances.

Dans la mesure où le plan d’action de l’Union européenne se concentre essentiellement sur la réduction des prêts non performants dans les bilans bancaires, et dans la mesure où les dernières évolutions réglementaires concernent essentiellement les NPLs, nous garderons cette terminologie.

Une priorité pour les régulateurs européens

Réduire le risque au sein d’une Union Bancaire : tel fut l’objectif annoncé des Etats

membres de l’Union européenne après la crise de 2008. Considérant qu’un volume trop important de NPLs dans les bilans bancaires était néfaste (parce qu’elles nuisent à la profitabilité des banques et qu’elles sont un facteur aggravant en cas de crise), leur réduction a été clairement érigée comme l’une des priorités les plus importantes des régulateurs européens. Les NPLs, sont des prêts qui sont jugés comme « non performants » ou « peu performants » d’un point de vue économique. En effet, avec la crise financière de 2007/2008, puis la récession qui l’a suivie, de nombreux emprunteurs se sont retrouvés dans l’incapacité de rembourser leurs prêts. De ce fait, les banques européennes ont vu ces NPLs s’accumuler durablement dans leur bilan, à des niveaux hétérogènes toutefois en fonction des banques et des Etats membres.

Conscients des impacts structurels négatifs sur le secteur bancaire, les régulateurs européens ont, dès 2016, commencé à initier une réflexion pour mettre en place un cadre réglementaire à même d’assainir les bilans bancaires, ceci afin de restaurer la rentabilité des banques dans la zone UE.

En effet, les performances d’une banque peuvent être affectées par un encours élevé de NPLs pour deux raisons. Premièrement, les NPLs génèrent moins de revenus pour une banque que les prêts performants et réduisent donc sa rentabilité, outre qu’ils sont susceptibles d’entraîner des pertes qui réduisent son capital. Deuxièmement, les

Jean-Arnold Coutareau, Associé Capital Markets and Accounting Advisory Services et Adel Harzi, Directeur Responsable du CoE Banque partagent avec vous leur vision concernant les NPLs dans un contexte réglementaire mouvant

1- Annexe 5 de la Réglementation (EU) n°680/2014 (lien)

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:32014R0680&from=EN





NPLs mobilisent une partie importante des ressources humaines et financières des banques, obérant par là même leur capacité de financement. Ces répercussions négatives sur l’offre de crédit, en réduisant également la capacité d’investissement des entreprises, ont à leur tour un effet tangible sur l’économie réelle, ce qui explique l’interventionnisme fort des régulateurs européens ces dernières années.

Quelles sont les caractéristiques qui définissent une exposition comme une exposition non performante ?

Les NPLs sont des expositions de type prêts ou avances qui ont une probabilité importante d’être dans une situation où la contrepartie ne puisse pas rembourser une partie de son encours à l’établissement qui l’a financé.

Afin de caractériser les NPLs, l’European Banking Authority (EBA) a repris et complété les conditions d’éligibilité proposées par la BCE. Ainsi, à travers des orientations publiées par l’EBA en octobre 20182, les expositions non performantes doivent être considérées comme telles si au moins l’une des deux conditions suivantes est avérée :• Exposition en souffrance (« past due

exposure ») L’exposition doit avoir un retard de paiement supérieur à 90 jours, que ce soit au niveau du principal, des intérêts ou des frais non payés. Le comptage est réalisé à partir du premier incident de paiement. Le seuil à utiliser pour déterminer la nature significative d’une exposition doit être celui prévu dans la définition des « expositions en défaut » donnée par

l’article 178 du CRR3, dont les caractéristiques techniques sont spécifiées dans la section 3.4 des RTS de l’EBA n°2016/06).

• Probable absence de paiement (« Unlikeliness to pay ») Il est estimé improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans réalisation de la sûreté, quel que soit le montant éventuellement en souffrance ou le nombre de jours écoulés depuis l’échéance ». Cette situation laissant une marge d’interprétation assez large, il est impératif que les banques disposent de critères internes clairement définis afin d’identifier les indicateurs relatifs à une probable absence de paiement. Ces indicateurs doivent renvoyer à des situations bien déterminées (événements déclencheurs d’une probable absence de paiement) et les banques doivent veiller à ce que la définition des expositions non performantes et les critères permettant d’identifier une probable absence de paiement soient mis en œuvre de façon homogène à l’échelle de l’ensemble du groupe. Les orientations considèrent également le traitement des expositions restructurées. En effet, l’EBA souhaite également inclure dans le périmètre, au moins durant une certaine période, les NPLs restructurés, mais également les prêts sains qui ont fait l’objet de renégociations en raison de difficultés financières de la contrepartie. En terme d’agenda, l’EBA propose que ses orientations soient applicables au 30 juin 2019.

2018/2019 : La mise en place du plan d’action de l’Union européenne

Ce sujet étant jugé comme prioritaire par la totalité des régulateurs européens, un plan d’action a été mis en place, au niveau européen, afin de faire baisser progressivement le poids des NPLs dans les bilans bancaires. C’est ainsi que depuis mars 2017, plus d’une vingtaine de textes ont été publiés par les différents régulateurs et superviseurs européens, montrant par là même une volonté forte de traiter la problématique rapidement.

L’EBA, la BCE et la Commission Européenne ont été particulièrement actifs sur le sujet.

• Commission Européenne : Parmi les documents publiés par la Commission Européenne, deux textes, publiés en mars 2018, sont particulièrement importants : - une proposition de Directive4 - une proposition de Règlement5 Ces deux textes intègrent de nombreuses nouvelles mesures, dont trois sont particulièrement importantes : la mise en place d’un « prudential backstop » (« dispositifs prudentiels relatifs au niveau minimum de provisionnement applicable » en francais), la création d’un nouveau cadre facilitant les cessions et la liquidité des NPLs et la possibilité pour les Etats membres de créer des sociétés de gestion nationales pour ces expositions non performantes.

2- Section 5 .2 des « Orientations sur la gestion des NPEs et des expositions renégociées », publiées par l’EBA (lien) 3- Capital Requirement Regulation : Règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (lien) 4- Proposal for a Directive of the European Parliament and of the Council on credit servicers, credit purchasers and the recovery of collateral (lien) 5- Proposal for a Regulation of the European Parliament and of the Council on amending Regulation (EU) n°575/2013 as regards minimum loss coverage for non-performing exposures (lien)

https://eba.europa.eu/documents/10180/2425705/EBA+BS+2018+358+Final+%28Final+report+on+GL+on+NPE_FBE+management%29.pdf/371ff4ba-d7db-4fa9-a3c7-231cb9c2a26a

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/fr/TXT/?uri=celex%3A32013R0575

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:52018PC0135&from=en

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:52018PC0134&from=EN





Mise en place du « prudential backstop » La Commission propose de modifier le CRR afin d’instaurer la mise en place d’une obligation pour les institutions de couvrir les pertes encourues et attendues sur les nouveaux NPLs (à partir du 15 mars 2018) jusqu’à un seuil minimal dès lors que ces expositions sont considérées comme non performantes. Cette disposition est nommée « prudentiel backstop ». Ce « filet de sécurité prudentiel » imposerait donc d’identifier l’insuffisance en capital (correspondant à la différence entre les provisions comptables et les seuils minimaux prudentiels (cf. graphique 1) et de déduire cette différence du CET1 (« Common Equity Tier 1 »)). La couverture minimale requise augmenterait progressivement en fonction de la durée de classification d’un NPL comme non performant. L’augmentation ne serait pas linéaire, mais reflèterait plutôt la difficulté croissante à récupérer les montants restants dus au bout d’un certain nombre d’années. Dans le cadre des négociations du trilogue européen, un consensus a été trouvé le 18 décembre 2018 sur le niveau des seuils minimaux. Il a été décidé de traiter différemment les NPLs en fonction de la présence, ou non, de collatéral et de leur type. Par rapport à la proposition initiale de la Commission, le trilogue a souhaité faire la distinction entre les NPLs sécurisés par une « propriété immuable » (dont la définition est proche des actifs immobiliers) de ceux protégés par des « protections de crédit financés et non financés ». Concernant les NPLs non sécurisés, la proposition de la Commission Européenne a été retenue : une provision minimale de

35 % pour la période entre le premier et le dernier jour de la troisième année qui suit sa classification en tant que NPL. Le niveau minimal de provisionnement passe à 100% dès le début de la quatrième année. Le « prudential backstop » sera une exigence minimale au titre du Pilier 1, qui s’appliquera directement à toutes les banques soumises au CRR. Création d’un marché secondaire réglementé pour les NPLs Par ailleurs, à travers la proposition de Directive, la Commission prévoit également de développer davantage les marchés secondaires des NPLs « en créant un marché unique pour la gestion de crédits et la cession de prêts bancaires à des tiers dans l’ensemble de l’Union européenne ». Elle propose donc d’instaurer un cadre facilitant les échanges entre les gestionnaires de crédit (credit servicers) et les investisseurs potentiels (credit purchasers) à travers notamment la mise en place de procédures extrajudiciaires accélérées telles que les ventes aux enchères ou les ventes de gré à gré.

Possibilités pour les Etats membres de créer des AMCs Enfin, ces textes proposent notamment aux état membres un cadre permettant de créer des sociétés de gestion nationales (ou AMCs) pour gérer les NPLs des banques privées qui seraient en difficultés financières (donc dans un but préventif) ou en résolution. Le dispositif présenté (création, la gouvernance et les transactions possibles) limiterait dans le temps l’intervention étatique et ne serait pas en contradiction avec les règles européennes en matière d’aides d’Etat.

• EBA : À la fin du mois d’octobre 2018, l’EBA a publié la version finale de ses « orientations sur la gestion des expositions non performantes et renégociées »6. A travers ce texte, l’EBA vise à garantir que les établissements de crédit disposent d’outils et de cadres prudentiels adéquats pour gérer efficacement leurs expositions non performantes et réaliser une réduction durable de leurs bilans. Les propositions de l’EBA se concentrent sur les éléments clés des NPLs tels que la gouvernance, la stratégie, la prise de décision et leur pilotage, le modèle

6- Orientations sur la gestion des NPEs et des expositions renégociées (lien)

0%

20%

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60%

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120%

Année1 Année2 Année3 Année4 Année5 Année6 Année7 Année8 Année9 Année10

Niveauminimaldeprovisionnementprévuparle«prudentialbackstop»Compromisdutrilogueeuropéendu18/12/2018

NPLsnonsécurisésNPLssécuriséspardesactifsimmobiliersNPLssécurisésparuneprotectiondecréditfinancéeounonfinancée

https://eba.europa.eu/documents/10180/2425705/Final+Guidelines+on+management+of+non-performing+and+forborne+exposures.pdf





Source : PwC suivant la méthodologie BCE .

opérationnel, le contrôle interne, le processus de suivi… Alors qu’il avait été évoqué à plusieurs reprises sans jamais être formalisé, l’EBA a intégré dans ses orientations le fait que les banques, au-delà d’un ratio de NPLs de 5 % (par rapport au total des créances), devaient mettre en place une stratégie pour faire baisser ce niveau. Dans les institutions concernées, cette stratégie devra se refléter de manière concrète à travers une évolution de la gouvernance, de la stratégie et des prises de décisions sur les portefeuilles concernés. S’agissant de la gestion des expositions faisant l’objet d’une renégociation, l’EBA souligne que toute mesure de renégociation ne devrait être accordée que si elle vise à rétablir un remboursement durable par l’emprunteur et est donc dans son intérêt. Les orientations exposent également le fait que les banques doivent disposer de politiques claires en matière de dépréciation et d’annulation des flux financier. Pour finir, elles intègrent également la gestion des NPLs dans le cadre du SREP7 (Supervisory Review and Evaluation Process), afin que soit évaluée la capacité des banques à bien gérer leur niveau d’expositions non performantes.

• BCE La Commission Européenne a également été très active sur ce sujet, notamment à travers un addendum aux lignes directrices sur les NPLs, le 15 mars 2018. Cet addendum ne concerne que les établissements de crédit importants soumis à la surveillance directe de la BCE. Il complète les lignes directrices sur les NPLs

publiées en mars 2017 et fournit des orientations quantitatives visant à garantir la mise en œuvre rapide de mesures pour diminuer le volume de NPLs dans les bilans bancaires. Il a un double objectif : - dans un premier temps, rappeler les

définitions applicables à la gestion et au suivi des NPLs (définition et caractéristiques des NPLs, calcul de l’ancienneté, critères d’éligibilité des protections de crédit, traitement des expositions partiellement garanties…)

- dans un second temps, proposer des nouvelles exigences en terme de provisionnement prudentiel minimal, notamment à travers le « prudential backstop », évoqué plus haut, pour les expositions qui seraient classifiées comme non performantes (selon la définition de l’EBA) à partir du 1er avril 2018. Dans la mesure où le compromis du trilogue européen sur le niveau de provisionnement est différent de celui proposé par la BCE dans son addendum, ce dernier sera mis à jour courant 2019 par la BCE pour tenir compte des dernières évolutions dans les positions des instances européennes.

Il nous semble également important de souligner que même cet addendum n’est pas contraignant (mesure du Pilier 2), la BCE mènera des discussions avec chaque banque au sujet des divergences par rapport à ce texte. La BCE a d’ores et déjà communiqué que les conclusions de toutes les discussions sur les NPLs au niveau européens seront incluses dans le processus de contrôle et

d’évaluation prudentiels (SREP) en 2021. Ce texte est donc complémentaire de toute future législation de l’Union européenne relative au traitement des NPLs dans le cadre des règles du pilier 1, à savoir les exigences prudentielles obligatoires prévues dans le CRR.

Quelle interaction avec IFRS 9 ?

Une des questions que soulève la mise en place de ce prudentiel backstop est l’interaction de cette provision réglementaire avec les provisions comptables, calculées généralement sur la base d’IFRS 9 pour les grandes banques.

De manière assez simplificatrice, depuis janvier 2018, IFRS 9 impose aux banques d’intégrer un modèle unique de dépréciation. Ce nouveau modèle, fondé sur les pertes de crédit attendues (« Expected Credit Losses », ou « ECL »), représente un changement majeur pour les banques qui préparent des états financiers en référentiel IFRS.

Dans ce cadre, le modèle de dépréciation d’IFRS 9 impose désormais de comptabiliser des dépréciations sur l’ensemble des encours, et ce avant même qu’un événement de défaut ne soit observé. L’horizon de temps à considérer dépend de la dégradation du risque de crédit depuis l’octroi des crédits :1. Stage 1 : l’actif vient d’être émis ou

acheté et est considéré comme peu risqué, ou sa qualité de crédit ne s’est pas significativement détériorée. La dépréciation représentera alors la perte de crédit attendue sur les 12 prochains mois (l’ECL à un an). Si la qualité de

7- https://www .bankingsupervision .europa .eu/about/ssmexplained/html/srep .fr .html

https://www.bankingsupervision.europa.eu/about/ssmexplained/html/srep.fr.html





crédit ne change pas, ce calcul à un an est appliqué chaque année jusqu’à l’échéance du prêt (jusqu’au dernier remboursement).

2. Stage 2 : dès l’origine l’actif est considéré comme risqué, ou sa qualité de crédit s’est significativement détériorée, sans qu’aucune perte de crédit n’ait cependant encore été observée, par exemple un crédit avec un impayé (l’impayé représente ici l’événement déclencheur du passage en Stage 2. En revanche il n’y a pas de perte observée, le crédit n’est pas en défaut). La dépréciation représentera alors la perte de crédit attendue sur la durée de vie totale du contrat (jusqu’à sa date d’échéance).

3. Stage 3 : la qualité du crédit s’est significativement détériorée, et une perte est observée, par exemple un contrat en défaut, ou au contentieux. Comme pour le stage 2, la dépréciation est estimée « à maturité », c’est-à-dire jusqu’à la date de clôture du contrat.

La dichotomie entre la notion de « stage 3 » de la norme IFRS 9, et la notion de NPLs (selon la définition de l’EBA), va imposer aux banques de calculer 2 niveaux de provisionnement minimal, l’un comptable, et l’autre réglementaire, et de compenser une éventuelle insuffisance à travers un éventuel backstop. Tout ceci, dans un cadre où les NPLs seront classés en 3 catégories distinctes (1 catégorie pour les prêts non performants non sécurisés, et 2 catégories pour les prêts non performants sécurisés).IFRS 9 étant d’ores et déjà applicable et la BCE ayant communiqué sur son souhait que les textes sur les NPLs soient intégrés rapidement dans le cadre du Pilier 2, la mise en place de tels projets doit être initiée au

plus tôt, notamment en raison de leur complexité, mais également de par leur interaction avec des réglementations en cours d’implémentation au sein des banques (exemple : mise en place de la définition du défaut8).

Comment a évolué le marché des NPLs au niveau européen depuis le début du plan d’action de l’UE ?

La Commission Européenne a récemment publié la troisième itération de son « Progress report »9 sur le marché des NPLs en Europe.

Selon ce rapport, les ratios de NPLs ont continué à baisser au premier semestre de 2018, confirmant la tendance générale à l’amélioration des dernières années. Les derniers chiffres montrent que le ratio brut de NPLs pour l’ensemble des banques de l’UE a encore diminué pour s’établir à 3,4 % au deuxième trimestre de 2018 (figure 1), avec un niveau de provisionnement moyen de 59 %.

Le ratio de NPLs des principaux établissements a également diminué de près d’un point de pourcentage au cours de la même période, pour s’établir à 4,4 %. Ce ratio a donc poursuivi la tendance à la baisse amorcée depuis 2014, nous amenant ainsi à un niveau de NPL proche de celui de 2008.

Le ratio des NPLs a diminué dans presque tous les États membres. Néanmoins, la situation continue à varier sensiblement d’un État membre à l’autre, comme le montrent les deux graphiques sur les montants totaux bruts des prêts et avances non performants calculés par la BCE et la Banque Mondiale. À la fin du deuxième trimestre de 2018, douze États membres

affichaient un ratio de NPLs inférieur à 3 %, tandis que certains présentaient encore un ratio nettement plus élevé – quatre États membres affichaient un ratio supérieur ou égal à 10 % : l’Italie (10 %), le Portugal (11,7 %), Chypre (28,1 %) et la Grèce (44,9 %).

La France semble faire partie des pays qui ont bien progressé entre Q2 2017 et Q3 2018. En effet, son taux de NPLs a diminué

8- Orientations de l’EBA/GL/2016/07 dont la date d’application préconisée par l’EBA est le 1er janvier 2021 (lien) 9- http://ec .europa .eu/transparency/regdoc/rep/1/2018/FR/COM-2018-766-F1-FR-MAIN-PART-1 .PDF

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Figures 1 et 2: Ratio des prêts non performants dans l’Union

Le ratio des PNP a diminué dans presque tous les États membres. Néanmoins, la situation continue à varier sensiblement d’un État membre à l’autre (voir tableau 2). À la fin du deuxième trimestre de 2018, douze États membres affichaient un ratio de PNP inférieur à 3 %, tandis que certains présentaient encore un ratio nettement plus élevé - trois États membres affichaient un ratio supérieur à 10 %. Même dans les États membres où le ratio de prêts non performants reste relativement élevé, dans la plupart des cas, des progrès encourageants et durables ont été enregistrés sous l’effet combiné de mesures politiques et de la croissance économique.

Cette réduction des PNP et des ratios de PNP a été facilitée par une action déterminée - de la part des responsables des banques et des responsables politiques - en particulier dans les États membres affichant des niveaux de PNP relativement élevés. La tendance, dans les États membres, est à la poursuite de l'amélioration des pratiques de gestion des risques (en particulier dans les banques vulnérables) et au renforcement du provisionnement des PNP, ce qui améliore le niveau de fonds propres des banques. Par exemple, en Espagne, suite à la résolution de Banco Popular en 2017, d’autres banques ont accéléré l’assainissement de leurs bilans. À Chypre, les PNP ont continué à baisser depuis la fin de 2015 et devraient diminuer encore plus fortement au second semestre de cette année, lorsqu’un important portefeuille de PNP sera retiré du système bancaire, grâce à un volume considérable de ventes de PNP. La poursuite de l’utilisation des dispositifs de titrisation des PNP favorise également la réduction de ces prêts. En Italie, le dispositif de titrisation assorti de garanties de l’État (dénommé Garanzia Cartolarizzazione Sofferenze ou GACS) a été introduit en 2016 et a été prorogé de six mois en septembre 2018. Plusieurs autres initiatives d’infrastructures de marché favorisent également la réduction des PNP. Par exemple, au Portugal, les initiatives visant à promouvoir la coordination entre créanciers (pour accélérer la restructuration du crédit ou les ventes de PNP) viennent compléter avec profit la combinaison des mesures prises dans ce domaine.

Globalement, l’environnement dans lequel les banques peuvent restructurer leurs PNP s’est considérablement amélioré depuis la crise. En conséquence, les banques ont pu s’appuyer sur le rétablissement de la stabilité du système financier, notamment grâce à un cadre

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Figures 1 et 2: Ratio des prêts non performants dans l’Union

Le ratio des PNP a diminué dans presque tous les États membres. Néanmoins, la situation continue à varier sensiblement d’un État membre à l’autre (voir tableau 2). À la fin du deuxième trimestre de 2018, douze États membres affichaient un ratio de PNP inférieur à 3 %, tandis que certains présentaient encore un ratio nettement plus élevé - trois États membres affichaient un ratio supérieur à 10 %. Même dans les États membres où le ratio de prêts non performants reste relativement élevé, dans la plupart des cas, des progrès encourageants et durables ont été enregistrés sous l’effet combiné de mesures politiques et de la croissance économique.

Cette réduction des PNP et des ratios de PNP a été facilitée par une action déterminée - de la part des responsables des banques et des responsables politiques - en particulier dans les États membres affichant des niveaux de PNP relativement élevés. La tendance, dans les États membres, est à la poursuite de l'amélioration des pratiques de gestion des risques (en particulier dans les banques vulnérables) et au renforcement du provisionnement des PNP, ce qui améliore le niveau de fonds propres des banques. Par exemple, en Espagne, suite à la résolution de Banco Popular en 2017, d’autres banques ont accéléré l’assainissement de leurs bilans. À Chypre, les PNP ont continué à baisser depuis la fin de 2015 et devraient diminuer encore plus fortement au second semestre de cette année, lorsqu’un important portefeuille de PNP sera retiré du système bancaire, grâce à un volume considérable de ventes de PNP. La poursuite de l’utilisation des dispositifs de titrisation des PNP favorise également la réduction de ces prêts. En Italie, le dispositif de titrisation assorti de garanties de l’État (dénommé Garanzia Cartolarizzazione Sofferenze ou GACS) a été introduit en 2016 et a été prorogé de six mois en septembre 2018. Plusieurs autres initiatives d’infrastructures de marché favorisent également la réduction des PNP. Par exemple, au Portugal, les initiatives visant à promouvoir la coordination entre créanciers (pour accélérer la restructuration du crédit ou les ventes de PNP) viennent compléter avec profit la combinaison des mesures prises dans ce domaine.

Globalement, l’environnement dans lequel les banques peuvent restructurer leurs PNP s’est considérablement amélioré depuis la crise. En conséquence, les banques ont pu s’appuyer sur le rétablissement de la stabilité du système financier, notamment grâce à un cadre

https://eba.europa.eu/documents/10180/1721448/Guidelines+on+default+definition+%28EBA-GL-2016-07%29_FR.pdf/fd05a761-1cb4-4997-9c34-f629f3e02bf3

http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/1/2018/FR/COM-2018-766-F1-FR-MAIN-PART-1.PDF





de près de 15 %, passant de 3,4 à 2,9 % avec un niveau de provisionnement qui s’est également amélioré puisqu’il est passé de de 59,7 % à 65,4 %.

Quel bilan provisoire ?

La réponse réglementaire aux NPLs correspond finalement à une multitude de nouvelles mesures prônées par la BCE, la Commission et l’EBA et elle commence à porter ses fruits si l’on se réfère aux derniers chiffres publiés sur le sujet.A titre d’exemple, en août 2018, il a été signalé que la Banque de Chypre avait conclu un accord en vue de la vente d’un portefeuille de NPLs d’un montant de 2,7 milliards d’euros à une société de capital-investissement américaine. Cette transaction fut la première cession de NPLs par une banque centrale nationale et constitue donc une vraie avancée sur le sujet. De même, les chiffres publiés par la Banque centrale d’Irlande montrent qu’entre le troisième trimestre 2014 et le quatrième trimestre 2017, son portefeuille de créances douteuses est passé de 84,7 milliards d’euros

à environ 30 milliards d’euros. Au troisième trimestre 2018, la BCE a estimé que le volume des NPLs s’approchait des 800 milliards d’euros, contre 950 milliards début 2016.

Tous ces éléments montrent bien à quel point la problématique des NPLs a été jugée comme stratégique, aussi bien par les établissements, que par les superviseurs locaux. Les nouvelles exigences réglementaires, notamment le « prudential backstop » et l’inclusion de l’évaluation du niveau de NPLs dans le SREP ont également fait prendre conscience aux différents acteurs de la nécessité de traiter le problème très rapidement.

La nécessité pour les banques de s’organiser, d’adapter leur gouvernance et leur stratégie mais également de respecter les nouvelles exigences réglementaires (mise à jour de la définition des NPLs, évaluation des collatéraux, politique de renégociation, identification, politique de provisionnement…) n’est pas un chantier à sous-estimer. La BCE a d’ores et déjà

communiqué sur son souhait d’évaluer ce dispositif à travers le SREP. Si la balle était jusqu’à maintenant du côté des régulateurs et superviseurs, elle est maintenant du côté des institutions bancaires.





Liquidity stress tests 2019 : un exercice de stress tests pour mesurer la capacité des banques à faire face à une crise de liquidité à court terme

En 2019, l’exercice annuel de stress tests (tests de résistance) de la Banque Cen-trale Européenne (BCE) sera dédié au risque de liquidité (LiST) confirmant ainsi que le risque de liquidité demeure une des zones d’attention majeures du régulateur au même titre que la solvabilité. L’objectif de cet exercice, qui s’applique à l’ensemble des établissements sous supervision BCE, est d’estimer la capacité des banques à faire face à une crise de liquidité à court terme.

Pourquoi un exercice de stress tests dédié à la liquidité en 2019 ?

Depuis 2008 et en réponse à la crise financière, la BCE mène une politique monétaire volontariste et octroie de la liquidité aux banques de manière abondante à des conditions tarifaires favorables. Ainsi, les banques de la zone euro peuvent emprunter autant de liquidité qu’elles le souhaitent, pour autant qu’elles disposent de garanties éligibles suffisantes (collatéral). Aujourd’hui, la majorité des banques européennes bénéficie d’une situation excédentaire en liquidité.

Toutefois, la BCE indique avoir observé des crises de liquidité à court terme dites idiosyncratiques, propres à la structure en liquidité particulière des banques, et veut s’assurer que celles-ci sont prêtes à y faire face. La BCE veut notamment tester la capacité des établissements à mobiliser du collatéral en titres pour se refinancer soit auprès d’elle-même soit auprès d’autres contreparties. De plus, elle portera une attention particulière aux positions des

établissements selon leurs devises significatives et s’assurera de la gestion intra-groupe de la liquidité.

Par ailleurs, cet exercice permettra à la BCE d’obtenir un éclairage complémentaire sur les points d’attention relatifs aux dispositifs de gestion de la liquidité des banques identifiés lors de ses exercices de supervision annuels (SREP). Quand et comment va se dérouler l’exercice LiST ?

La BCE a officiellement lancé l’exercice LiST le 6 février 2019. Ainsi, les banques européennes sous supervision BCE vont recevoir les formats de reporting définitifs courant février. Elles disposeront ensuite de six semaines pour transmettre les informations demandées au régulateur. En amont de cet exercice, la BCE a communiqué des éléments très détaillés sur le déroulé et le contenu des stress tests. Ce qui pourrait témoigner de sa volonté de concentrer l’évaluation sur la qualité des dispositifs de gestion mis en œuvre pour gérer la liquidité et non sur l’habilité des banques à produire des indicateurs de liquidité rapidement.

Sandra Quemoun, Directeur au sein de RVMS, présente le prochain exercice de stress tests de la BCE sur le risque de liquidité .





En mars et avril 2019, une période d’échange est prévue afin de permettre au régulateur de demander des précisions sur les données envoyées. Il est d’ores et déjà annoncé que des contrôles approfondis sur la qualité et la cohérence des données seront réalisés afin de challenger les banques (complétude des données, rapprochement avec les états réglementaires…). La BCE s’est, à cet effet, dotée d’un nouvel outil visant à améliorer la qualité des contrôles réalisés sur la grande quantité de données qu’elle recevra. Les exercices de stress tests précédents ont occasionné de très nombreux échanges entre les banques et leur régulateur. Des centaines d’allers-retours ont été enregistrés.

Enfin, les résultats de ces stress tests seront intégrés dans l’évaluation globale qui est faite du dispositif de liquidité de chacune

des banques dans le cadre de l’exercice SREP. Par ailleurs, une communication sera organisée à un niveau agrégé afin de ne révéler ni les différences entre les états ni les écarts entre banques. Chaque participant sera ensuite en mesure de se positionner au regard des résultats au niveau européen.

Quelles seront les zones d’attention particulières et quelle sera la méthodologie de stress tests appliquée ?

L’exercice sera organisé autour d’une analyse centrale sur la situation en liquidité à court terme (<6 mois) des établissements complétée par une analyse particulière sur le collatéral dont ils disposent.

Phase 1 :

Phase 2 :

Launch of exercise:Submission offinaltemplates and instructions

Quality Assurance

Launch + 6 weeks

February 2019

March to min.May 2019

Q3 2019

H2 2019

Submission of data

Launch of LiST 2019

Challenge of reported data and peer benchmarking

First outcomes feed into the supervisory dialogue

Disclosure of aggregateresults

Phase 3 :Finalization of results

Core exercise (consolidated)

(sub-consolidated)

(idiosyncratic customized)

Deep divesFX / Intragroup

For each scenarioBaseline

Adverse shock

Extreme shock

Collateralmobilisation

Business view(for info only -not SREP relevant)

• No shock• Based on own expectations

(e .g . expected roll-over rates)

• Single CCY –maturity ladders for

significant currencies

• EA (Euro Area) Subgroup maturity ladder

• Extra-EA Subgroups maturity ladders (up

to three)

• No shock• Based on contractual cashflows for all

wholesale flows

• Moderate shock• Parameters provided by ECB

(e .g . run-off rates, rating downgrades)

• Harsh shock• Parameters provided by ECB

(e .g . run-off rates, rating downgrades)

• Ad-hoc reporting template: Information about banks‘ ability to mobilise collateral beyond existing CBC (only Baseline)

+Reconciliations• within the template

• with LCR, COREP C66, public info, . . .

The individual banks’ stress test results will inform the SREP assessments

Méthodologie de stress appliquée

Déroulé de l’exercice LiST 2019





A/ Situation en liquidité à court termeL’analyse centrale portera sur un indicateur semblable au « Maturity Ladder ». Rappelons que le « Maturity Ladder » permet de comparer les entrées et sorties de liquidités futures selon une granularité temporelle prédéfinie.

Lors de cet exercice, l’objectif des banques sera de produire un indicateur semblable au « Maturity Ladder » (état C66 des « ALM monitoring tools ») sur un horizon de 6 mois en appliquant des scénarios de chocs prédéfinis par la BCE :• La calibration des chocs est déduite des

chocs observés par le régulateur lors des crises de liquidité passées. Ils ont été catégorisés comme adverses et extrêmes. Ils sont, par leur ampleur, largement supérieurs à ceux appliqués dans le cadre du calcul du ratio LCR ;

• La granularité de reporting sera affinée par rapport à celle du « Maturity Ladder » (modification des regroupements de pas de temps).

Des décompositions par devise et des regroupements d’entités d’un même groupe seront également attendus. Une distinction entre les entités d’un groupe faisant partie de la zone européenne ou hors zone européenne sera notamment demandée pour des raisons évidentes d’accès au refinancement.

B/ Analyse du collatéralL’analyse complémentaire portera sur le collatéral dont il s’agira de qualifier les caractéristiques en communiquant notamment des informations précises sur sa diversité, sa qualité et sa valeur.Par le biais de ces deux analyses, la capacité des établissements à faire face à une crise de liquidité à court terme et à mobiliser leur collatéral pour se refinancer (« counterbalancing capacity ») sera évaluée.

Comment seront exploités les résultats des stress tests ?

La BCE l’a annoncé ; les résultats de LiST viendront alimenter l’exercice 2019 d’évaluation des dispositifs de gestion des risques des banques.

LiST trouve sa genèse dans les zones de faiblesses potentielles détectées lors des exercices de supervision précédents et devrait permettre leur analyse approfondie. Une fois finalisé, LiST sera un moyen d’enrichir le processus global de supervision. En effet, il pourrait impliquer, pour les banques, une réévaluation de leur notation en liquidité et pour le régulateur un renforcement de sa méthode de contrôle.

Pour les deux parties, un cycle d’analyse complet aura été bouclé.





Au cours des derniers mois, les banques ont engagé des dépenses importantes pour renforcer leurs dispositifs de maîtrise du risque opérationnel et du risque de non-conformité. En effet, si la gestion des risques financiers (risque de crédit et risque de marché en particulier) au sein des banques européennes est relativement stable et mature, la gestion du risque opérationnel fait aujourd’hui l’objet d’une attention toute particulière, pour plusieurs raisons :• l’apparition de nouveaux types de risque

opérationnel tels que le risque cyber (« Cyber-Risk »), le recours de plus en plus important à l’externalisation de prestations et les risques associés (« Third Party Risk »), et le risque de non-conformité (amendes, risque de réputation) dans le contexte d’inflation règlementaire que nous connaissons depuis quelques années ;

• une pression de la Banque Centrale Européenne, via des audits approfondis des dispositifs de gestion du risque opérationnel, y compris la gestion des risques liés aux technologies de l’information et des communications (« ICT Risk »), ainsi que de l’exhaustivité et de l’efficacité des mécanismes de contrôle interne.

D’après ce que nous avons pu constater au niveau des grandes banques européennes, nous pensons que la modernisation du dispositif de risque opérationnel doit s’appuyer sur trois piliers essentiels :• un modèle organisationnel qui permet

d’adresser les différents volets de la gestion des risques ;

• un système de mesure et de suivi des risques et des contrôles performant ;

• les opportunités d’innovation en matière de données et de technologie pour mieux surveiller les risques.

Créer un nouveau modèle organisationnel pour maîtriser le risque opérationnel

La mise en place d’un modèle organisationnel de gestion du risque opérationnel présente plusieurs enjeux :• coordonner les différents départements en

charge de la gestion de l’ensemble des risques opérationnels (traditionnellement la Direction des Risques pour le risque opérationnel, la Direction de la Conformité pour le risque de non-conformité) et assurer une cohérence d’ensemble du dispositif ;

• recruter et développer les talents et compétences permettant de gérer les risques spécifiques (Cyber-Risk, ICT Risk, etc.) ;

• promouvoir la culture du risque opérationnel dans l’ensemble de l’organisation, à travers les trois lignes de défense.

Bien que les niveaux d’intégration entre Direction des Risques et Direction de la Conformité varient très significativement d’un établissement à l’autre, la mise en place d’un cadre commun permettant de coordonner les deux directions est selon nous nécessaire. Ce cadre doit définir, a minima, les principes suivants :• une taxonomie de risques commune ;• un processus unique de gestion des

incidents et des pertes ;• des exercices de mesure des risques

(évaluation des risques de conformité, exercice d’auto-évaluation des risques et des contrôles) connectés ;

• des rapports consolidés et cohérents.

La gestion du risque opérationnel parmi les priorités des banques européennes

Rami Feghali, Associé Responsable de FS Risk and Regulation, Aurélien Borde, Associé au sein du Consulting FS et Hélène Sam, Senior Associate, étudient l’évolution des enjeux liés à la gestion du risque opérationnel pour les banques .





Avec l’émergence de nouveaux risques, les directions en charge du risque opérationnel doivent engager des experts en la matière.

La gestion des compétences spécifiques conduit souvent à la création de services spécifiques, dédiés aux risques spécifiques tels que l’ICT Risk, le Third Party Risk ou le risque de fraude, au sein de la Direction du Risque Opérationnel. Assurer la coordination et la cohérence entre ces équipes spécialisées nécessite la mise en place de mécanismes de gouvernance simples et clairs (comités, structure organisationnelle, etc.).

Enfin, clarifier les tâches et les responsabilités des différentes lignes de défense au sein de l’organisation est indispensable. La gestion des risques se fait au premier niveau et le métier doit être proactif dans l’identification des risques inhérents à ses activités et la recherche des solutions permettant de les mitiger et de les prévenir. Cela nécessite une gouvernance solide au niveau de la première ligne de défense, où les responsables des métiers sont responsables des risques qu’ils prennent, tandis que des fonctions de support au sein de la première ligne peuvent contribuer à faciliter les processus de gestion des risques. D’autre part, la deuxième ligne de défense doit être en mesure de challenger les évaluations faites par la première ligne, et de s’assurer que le cadre de gestion du risque opérationnel évolue et reste pertinent lorsque de nouveaux risques apparaissent (nouvelles menaces, changements métiers ou opérationnels, etc.).

Une évaluation et un suivi plus performant des risques et des contrôles

Dans certains établissements, l’exercice d’auto-évaluation des risques et des contrôles (ou « RCSA », pour Risk and Control Self-Assessment) est considéré comme un exercice de reporting et non comme un outil de gestion des risques. Il donne, dans ce cas, un aperçu du profil de risque à différents niveaux de granularité de l’établissement, et à un moment donné, mais n’est pas mis à jour avant le cycle suivant (généralement entre un et trois ans).

A contrario, un RCSA plus fréquent permettra d’aider les responsables opérationnels dans la gestion quotidienne de leurs risques. Cela exige l’implémentation d’un outil permettant de collecter les données provenant de diverses sources (pertes, incidents, données de transaction, KPIs/KRIs, etc.) et de fournir des résultats d’évaluation standardisés et pertinents.

Un autre préalable à un RCSA performant réside dans la définition du bon niveau de granularité de la taxonomie des risques ainsi que des taxonomies sous-jacentes (processus, activités, référentiel organisationnel de l’établissement). Définir ce bon niveau de granularité est un véritable défi qui nécessite concertation et consensus entre les besoins des métiers et ceux de la deuxième ligne de défense.

De nouveaux investissements en matière de données et de technologie

Les données jouent bien entendu un rôle crucial dans la gestion des risques. Dans le domaine du risque opérationnel, si les processus de collecte et de stockage des données concernant les pertes sont en place depuis plusieurs années, la qualité de ces données reste cependant un axe d’amélioration significatif (par exemple l’affectation des pertes aux bonnes catégories de risque, etc.). Avec Bâle IV se profile l’abandon de l’approche avancée (AMA) par une approche standard pour le calcul des exigences de fonds propres en matière de risque opérationnel. Les pertes jouant un rôle majeur dans le calcul en méthode standard, on peut parier que les régulateurs, et les établissements, vont s’intéresser de plus près aux processus de collecte de données sur les pertes, ainsi qu’à la qualité de ces données.

D’une manière plus générale, la mise en place de bases de données et d’outils partagés entre les fonctions de contrôle et les lignes de défense est devenue une condition majeure de la maîtrise du risque opérationnel.

Des investissements humains et financiers sont nécessaires pour adapter la fonction de gestion du risque opérationnel dans son ensemble et répondre aux attentes croissantes des régulateurs. Malgré le contexte actuel de pression sur les coûts, investir aujourd’hui dans les systèmes d’information et construire des solutions intégrées et stratégiques nous semble le seul moyen, pour les banques, de gérer efficacement leurs risques et de réduire ainsi leurs coûts à long terme.





Dans le cadre du scandale des PPI1 au Royaume-Uni, plusieurs banques européennes ont été récemment sanctionnées par leurs régulateurs nationaux en raison d’un processus de gestion des réclamations jugé défaillant.

Les sanctions prononcées par la Financial Conduct Authority (FCA) ont pu atteindre 117 millions de livres2 pour une grande banque anglaise. Plusieurs raisons ont été évoquées lors de la publication des sanctions par la FCA. Nous pouvons prendre l’exemple d’un établissement qui a injustement écarté un grand nombre de réclamations sous prétexte que son processus de vente était jugé robuste et fiable. Ce même établissement a donné des informations trompeuses à ses clients en indiquant, faussement, que leur réclamation avait fait l’objet d’une étude approfondie, et enfin, certains clients n’ont même pu fournir les éléments nécessaires au traitement de leur réclamation du fait d’une mauvaise communication mise en place par l’établissement. Une autre banque n’a pas pris en compte les décisions du médiateur et a, par conséquent, écarté abusivement des demandes de remboursement émanant des clients.

Compte tenu des travaux du pôle commun ACPR-AMF en la matière, nous anticipons des contrôles sur la thématique des réclamations clients au sein des établissements français. À ce stade, l’ACPR a communiqué le 11 octobre dernier un bilan

des « principaux sujets issus du traitement des demandes de la clientèle en 2017 »3.Dans le domaine bancaire, les principales thématiques identifiées sont les moyens de paiement, les demandes liées aux crédits et aux comptes, ou encore les cas de fraude.

Contexte réglementaire et principaux enjeux

Une réclamation est « une déclaration actant le mécontentement d’un client envers un professionnel. Une demande de service ou de prestation, une demande d’information, de clarification ou une demande d’avis n’est pas une réclamation ». Cette définition est commune et partagée par l’ACPR et l’AMF.

Depuis le 1er mai 2017, la recommandation ACPR 2016-R-024 sur le traitement des réclamations est applicable aux établissements de crédit, aux sociétés de financement, aux entreprises d’assurance, ou encore aux intermédiaires d’assurance. Ce texte détaille les bonnes pratiques en la matière sur trois axes :• assurer aux clients une information claire

et transparente et un accès au système de traitement des réclamations ;

• garantir un traitement des réclamations efficace, égal et harmonisé ;

• et implémenter des actions correctrices dès lors qu’un dysfonctionnement est identifié par le dispositif du traitement des réclamations.

Le processus de traitement des réclamations au sein des établissements financiers : un enjeu au cœur des préoccupations des régulateurs

Stéphanie de Maillard, Directeur au sein du Consulting FS, Sofiene Korbi, Manager et Richard Michaud, Associate, présentent les évolutions réglemen-taires liées au traitement des réclamations et leurs enjeux pour les banques .

1- Payment Protection Insurance : https://www .fca .org .uk/ppi/ppi-explained 2- https://www .fca .org .uk/news/press-releases/lloyds-banking-group-fined-%C2%A3117m-failing-handle-ppi-complaints-fairly 3- https://acpr .banque-france .fr/sites/default/files/medias/documents/20181005_principaux_sujets_issus_du_traitement_des_demandes_clientele_2017 .pdf 4- https://acpr .banque-france .fr/sites/default/files/media/2017/08/11/20161116-reco_2016-r-02_traitement_reclamations .pdf

https://www.fca.org.uk/ppi/ppi-explained

https://www.fca.org.uk/news/press-releases/lloyds-banking-group-fined-%C2%A3117m-failing-handle-ppi-complaints-fairly

https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/20181005_principaux_sujets_issus_du_traitement_des_demandes_clientele_2017.pdf

https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/media/2017/08/11/20161116-reco_2016-r-02_traitement_reclamations.pdf





Par ailleurs, les prestataires de service d’investissement sont soumis en matière de traitement des réclamations à l’instruction de l’AMF DOC-2012-075. Cette instruction porte sur « tout instrument financier, tout service d’investissement, et plus généralement, toute matière entrant dans le champ de compétence de l’Autorité des marchés financiers ». Elle explicite les procédures à mettre en place afin d’assurer un traitement correct des réclamations adressées ainsi que l’identification et la correction en continu des éventuels dysfonctionnements.

Les établissements de crédit ont également l’obligation de compléter et transmettre chaque année à l’ACPR un questionnaire sur la protection de la clientèle et les pratiques commerciales (Q2PC)6, qui a évolué en 2016, et dans lequel certaines questions portent sur le traitement des réclamations clients et concernent l’information de la clientèle, le traitement et l’exploitation des réclamations, la médiation.

Enfin, au niveau européen, le programme de travail publié le 9 octobre 2018 par les Autorités Européennes de Supervision (AES)7 mentionne explicitement le sujet du traitement des réclamations avec pour objectif général l’harmonisation des pratiques en la matière.

Au-delà des enjeux réglementaires, l’efficacité du processus de traitement des réclamations représente un enjeu majeur pour les établissements financiers :• En effet, l’amélioration de ce processus

s’inscrit dans le cadre des projets

d’amélioration de l’expérience client (parcours client, fidélisation, satisfaction client, etc.) dans un contexte où l’insatisfaction des clients est l’un des principaux motifs de changement d’établissement financier (le coût d’acquisition d’un nouveau client étant particulièrement élevé dans l’industrie financière : environ 200 $ pour un client particulier selon une étude PwC US, 2013). Ainsi, le dispositif de traitement des réclamations peut représenter un vecteur d’innovation avec les possibilités d’automatisation et d’optimisation du processus, et l’utilisation des techniques de Data Analytics (data visualisation, amélioration de la prise de décision, etc.).

• De plus, une automatisation de ce processus revêt une importance croissante compte tenu du développement de nouveaux canaux de transmission des réclamations, notamment via les réseaux sociaux, qui impliquent la nécessité de gérer de potentiels pics de réclamations sur une courte période de temps.

• Enfin, un manquement aux obligations représente un fort risque de réputation et de sanction dans un environnement où la gestion de l’information est de plus en plus complexe et contrainte, notamment depuis l’introduction de GDPR, mais peut à l’inverse être envisagé comme un levier de compétitivité si le dispositif mis en place est efficient.

L’état de l’art d’un processus de traitement des réclamations

On distingue trois niveaux dans le traitement des réclamations :• Le premier niveau reçoit et identifie les

demandes clients dès lors qu’un mécontentement a été exprimé, qualifie les réclamations, les escalade au niveau 2 pour traitement, et adresse un accusé réception au client dans un délai de 10 jours ouvrables. Traditionnellement, ce niveau de traitement est constitué par les interlocuteurs privilégiés des clients (conseillers clientèle, banquiers, vendeurs, etc.)

• Le deuxième niveau, composé d’experts des réclamations, a pour mission d’analyser les réclamations et de les traiter dans un délai maximal de deux mois à compter de la date de réception. Leur action doit également permettre d’identifier d’éventuels manquements et des mauvaises pratiques qui auront vocation à être corrigées via des boucles d’amélioration continue et la mise en place d’actions correctives dédiées.

• Enfin, un dernier niveau peut être sollicité, il s’agit du médiateur auquel le client peut avoir recours en cas de mécontentement suite au traitement de sa réclamation par l’établissement financier. Ce dernier dispose d’un délai de 90 jours afin de rendre un avis.

5- https://www .amf-france .org/Actualites/Communiques-de-presse/AMF/annee-2016?docId=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F187b307b-3f82-428a-9fe2-020ed8572990 6- https://acpr .banque-france .fr/proteger-la-clientele/professionnels-vous-etes-un-professionnel-du-secteur-de-la-banque-ou-de-lassurance/reportings/questionnaire-sur-la-protection-de-la-clientele-et-les-pratiques-commerciales 7- https://esas-joint-committee .europa .eu/Publications/JC%202018%2056%20(Joint%20Committee%20Work%20Programme%202019) .pdf

https://www.amf-france.org/Actualites/Communiques-de-presse/AMF/annee-2016?docId=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F187b307b-3f82-428a-9fe2-020ed8572990

https://acpr.banque-france.fr/proteger-la-clientele/professionnels-vous-etes-un-professionnel-du-secteur-de-la-banque-ou-de-lassurance/reportings/questionnaire-sur-la-protection-de-la-clientele-et-les-pratiques-commerciales

https://acpr.banque-france.fr/proteger-la-clientele/professionnels-vous-etes-un-professionnel-du-secteur-de-la-banque-ou-de-lassurance/reportings/questionnaire-sur-la-protection-de-la-clientele-et-les-pratiques-commerciales

https://esas-joint-committee.europa.eu/Publications/JC%202018%2056%20(Joint%20Committee%20Work%20Programme%202019).pdf





Anticiper les contrôles des régulateurs et optimiser le dispositif de gestion des réclamations

Des revues du dispositif de gestion des réclamations peuvent être menées afin d’anticiper les contrôles des régulateurs. Ces revues peuvent comprendre la revue de l’information à la clientèle relative aux réclamations, la revue de l’organisation du traitement des réclamations, et l’audit du processus de suivi des réclamations. Elles permettent d’identifier le risque de non-conformité, puis de définir et d’implémenter un plan d’action de remédiation.

Au-delà de la revue du dispositif, et afin d’assurer la maîtrise et l’efficacité du processus de traitement des réclamations au sein d’un établissement financier, cinq axes essentiels et complémentaires peuvent être déclinés.

Ci-après le cycle de vie simplifié d’une réclamation client adressée à un établissement financier :

Niveau 1

3. Enregistrement etqualification

4. Analysede la demande

8. Clôture et archivage du dossier

7. Médiateur indépendant

5. Mesures decorrection sipertinent

6. Réponseau client etclôture dudossier

2. Notification du client

Niveau 2 Niveau 3(Si saisine du médiateur)

1. Réception réclamation

Systèmes et data Optimisation des

processus

Gouvernance et pilotage

People & Organisation

Am

élioration continue





1/ Gouvernance et pilotageUn suivi efficace du dispositif de gestion des réclamations nécessite la définition et la déclinaison d’un programme de traitement des réclamations en phase avec les exigences réglementaires.

En ce sens, il convient de mettre en place une gouvernance transverse avec un cadre normatif, un dispositif de contrôles et une structure d’oversight dédiée. La mise en place d’un pilotage central permettant d’avoir une vision transverse des réclamations et des volumes passe par l’implémentation de tableaux de bord avec des indicateurs de pilotage de l’activité (efficacité du traitement) et de pilotage de la performance (qualité des traitements, délais).

2/ People & OrganisationL’efficacité du traitement des réclamations s’inscrit dans une démarche plus globale de mise en place d’une culture centrée sur le client, et représente ainsi un vecteur d’amélioration de l’expérience client.

Le dispositif de formation des équipes doit tenir compte, non seulement de la gouvernance propre à l’établissement financier, mais aussi de l’organisation des processus de traitement des réclamations. En effet, le niveau 1 doit avoir les connaissances nécessaires à la qualification des réclamations et identifier les circuits de traitements. Quant au niveau 2, il doit disposer des connaissances suffisantes en termes de produits, de services, d’outils et de procédures.

3/ Optimisation des processus Afin de pouvoir assurer un suivi et un pilotage du dispositif au niveau global, la définition et la déclinaison opérationnelle des processus de traitement des réclamations au sein de l’organisation est un préalable qui représente un challenge important compte tenu de la taille et de la variété des activités/métiers de certains établissements.

Les processus de traitement des réclamations doivent prendre en compte les spécificités du business model de l’établissement financier en incluant les délégations de responsabilités par exemple. La mise en place d’une taxonomie commune et d’un processus d’escalade commun sont par ailleurs des prérequis importants pour aboutir à des processus optimisés de traitement des réclamations.

4/ Systèmes & Data Il est indispensable de mettre en place des modèles de qualification des réclamations reposant sur l’origine de la réclamation, le produit ou service concerné, et les pratiques utilisées. Ces modèles de qualification permettent au niveau 1 de qualifier correctement les réclamations et d’organiser et orienter les flux des réclamations.

L’automatisation des processus de gestion des réclamations est un prérequis pour une efficacité optimale dans les traitements. En effet, elle permet aux équipes un gain de productivité significatif en faisant face aux pics de réclamations, notamment avec l’essor des réseaux sociaux, et en industrialisant la production des reportings opérationnels et réglementaires.

Par ailleurs, les techniques de Data Analytics comme la Data visualisation peuvent être utilisées comme autre levier d’optimisation significatif permettant l’amélioration de la prise de décision et l’accélération du traitement, voire la prédiction des réclamations.

5/ Processus d’amélioration continueLa maîtrise des risques liés aux réclamations clients passe indispensablement par l’instauration au sein de l’établissement d’une culture de l’amélioration continue, centrée sur le client, et basée sur les retours d’expériences des quatre axes précédemment cités.

Ceci permet, dans le cadre de boucles d’amélioration continue, la remontée d’informations aux métiers sur les éventuels manquements aux obligations, les mauvaises pratiques commerciales constatées, et les dysfonctionnements identifiés. In fine, l’objectif est de mettre en places des actions correctrices sur les points d’attention relevés.





Le projet de réforme « Fundamental Review of Trading Book » (FRTB), initié depuis 2012, a pour but de renforcer les exigences minimales en fonds propres pour le risque de marché. Le Comité de Bâle a publié les standards finaux révisés le 14 janvier 2019. Suite à la publication du texte final en 2016, le Comité de Bâle a continué à superviser l’impact de la réforme à travers les QIS (Quantitative Impact Study) et les concertations avec l’industrie bancaire. Il a proposé un ensemble de mesures nouvelles dans le document consultatif publié en mars 2018, visant à réduire la charge opérationnelle d’implémentation et à réajuster certaines charges en capital excessivement élevées. La plupart de ces propositions sont reprises dans le nouveau texte du 14 janvier 2019, et de nouvelles propositions sont faites qui n’étaient pas dans le papier consultatif.

Les principales évolutions appportées par les standards révisés sont les suivantes :

1/ Clarification sur la frontière entre trading book et banking bookLe texte de janvier 2019 clarifie les règles d’assignation des instruments pouvant être a priori classés dans les deux portefeuilles, comme c’est le cas pour les parts de fonds et les transactions repo.

L’assignation des parts de fonds détenues par les banques suscite depuis l’origine de nombreuses discussions dans l’industrie bancaire. D’après le QIS de fin 2014, la part des fonds classés dans le banking book était estimée à 56 % en moyenne pour les banques. Le texte de 2016 considérait un

fond comme éligible au trading book uniquement s’il est transparisable et à fréquence de cotation quotidienne. Ce critère est assoupli dans le texte de 2019 : les fonds peuvent être classés dans le trading book lorsque la transparence est possible ou la cotation est disponible tous les jours. Ce changement définit un traitement favorable pour les mutual funds ou autre fonds gérés comme les ETFs.

Le classement des transactions repo était auparavant basé sur l’intention de gestion dans le texte de 2016. Le nouveau texte a clarifié les types de transactions de repo à inclure dans le banking book.

Un autre changement important porte sur l’exclusion des positions structurelles en devises étrangères du scope de l’application des RWAs marché. Cette exclusion est étendue à toutes les expositions, filiales inclues, à condition que les positions soient prises dans le but de réduire la sensibilité du ratio de capital aux variation de cours de change.

2/ Rationalisation de l’approche standardLe texte de 2019 revise l’approche standard sur plusieurs plans détaillés ci-dessous. Tous les points avaient déjà été évoqués dans le papier consultatif, excepté le rajout des catégories (« buckets ») supplémentaires dédiées aux indices diversifiés pour les classes d’actif equity et crédit hors titrisation.

• Réduction de la pondération du risque d’environ 30 % pour la classe d’actif taux et 50 % pour le FX afin de faire baisser la

Finalisation du FRTB : les dernières évolutions proposées par le BCBS

Haiyan Liu, Manager RVMS et Guillaume Kalaydjian, également Manager RVMS, analysent les standards révisés sur les exigences minimales de fonds propres pour le risque de marché publiés par le BCBS .





charge en capital sur ces classes de risque, qui était jugée trop importante. Le Comité de Bâle a également baissé la pondération du risque pour les covered bonds et les bonds souverains High Yield, à la suite du lobbying de l’industrie.

• Le multiplicateur appliqué au scénario de corrélation basse dans l’agrégation des facteurs de risque est modifié à la hausse comme proposé dans le papier consultatif. Une baisse significative sur la charge en capital est attendue pour l’approche standard, en particulier pour les stratégies de couvertures décalées en maturité ou en strike.

• Deux catégories (« buckets ») indices supplémentaires sont proposées dans la méthode standard pour l’equity et le crédit hors titrisation afin de limiter la charge opérationnelle. Même si ces « buckets » sont uniquement réservés aux indices diversifiés, les banques n’ont plus besoin de décomposer les sensibilités provenant des indices très diversifiés comme le S&P 500. Cette révision est plus en ligne avec la stratégie de couverture de ces indices dans le marché, tant pour le delta que pour le vega. Ainsi la charge globale de ces deux classes d’actif en méthode standard est attendue à la baisse avec la réduction de la charge due au « bucket » résiduel fortement pénalisée dans le calcul de méthode standard.

• Aucun changement lié à la catégorisation des indices n’est proposé pour la partie crédit titrisation, que ce soit CTP (« correlation trading portfolio ») ou non. Le nouveau texte a clarifié le traitement des instruments tranchés sur indice crédit dans le portefeuille CTP. Celui-ci reste pénalisé en charge en capital, sans décomposition ni diversification avec les couvertures.

• La charge en capital due au risque de convexité (« curvature ») est aussi révisée dans le texte de 2019. La formule est

modifiée pour prendre en compte quelques incohérences du texte de 2016. Les banques sont désormais autorisées à inclure les instruments non optionnels dans le calcul de « curvature » comme les obligations ou les swaps de taux.

En ce qui concerne les positions de change, la liste des paires de devise bénéficiant d’un traitement favorable est étendue. Et la charge en capital due au risque de convexité peut être divisée par 1.5 pour toutes les devises.

• A la suite de la consultation de juin 2017, le Comité de Bâle a confirmé l’approche standard simplifiée pour les banques ayant des trading books restreints ou peu complexes. Elles peuvent continuer à utiliser l’approche standard actuelle (Bâle 2.5) avec un multiplicateur par classe d’actif prescrit par le texte 2019, ce afin d’apporter un certain niveau de conservatisme dans le calcul des charges en capital. L’approche simplifiée permettra de soulager opérationnellement les institutions financières avec un faible portefeuille de trading. Les augmentations de charge en capital sont toutefois conséquentes par rapport à la méthode standard actuelle de Bâle 2.5.

3/ Révision sur l’approche modèles internes• Refonte du test de P&L comme outil de

validation du modèle interne

Sur les propositions de l’industrie, le Comité de Bâle a modifié les tests P&L sur deux axes :

- Conception : Anciennement conçu comme un test aux résultats binaires, le nouveau test P&L proposé dans le texte 2019 consiste à comparer la similitude des distributions de P&L

Risque et de P&L Front Office à l’aide de deux tests statistiques (Corrélation Spearman et test KS). Et une zone intermédiaire dite « amber » est créée avec une surcharge en capital intermédiaire afin de lisser l’augmentation de la charge en capital en cas d’échec au test de P&L.

- Seuil : les seuils finaux dans le texte de 2019 sont assouplis par rapport aux seuils initialement proposés dans le papier consultatif de mars 2018, et en particulier la zone intermédiaire est élargie.

• Rationalisation de la charge en capital liée aux facteurs non modélisables NMRF

Le texte de 2019 a assoupli les conditions du test d’éligibilité pour les facteurs de risque modélisables (RFET). La contrainte de gap maximum d’un mois entre deux prix réels observés est remplacée par d’autres critères moins contraignants en termes de fréquence d’observation. En revanche, le texte de 2019 a énoncé des conditions qualitatives supplémentaires pour qualifier les proxys utilisés en remplacement de facteurs de risque initiaux.

La méthode de capitalisation des facteurs non modélisables (NMRF), est également révisée : - Les standards révisés introduisent

également la possibilité de déterminer une seule période de stress par classe d’actif au lieu d’imposer une période de stress spécifique pour chaque facteur de risque. En outre, l’horizon de liquidité de chaque facteur de risque est aligné sur celui utilisé pour l’Expected Shortfall, qui est en général inférieur à la période maximale entre deux observations du prix imposée dans le texte de 2016. En dehors de la





diminution du coût d’implémentation, la charge en capital liée aux NMRF sera fortement réduite en conséquence de ces deux révisions. Le nouveau texte de 2019 reconnait par ailleurs la diversification entre les différents facteurs de risque non modélisables dans la formule d’agrégation globale. En particulier, les charges individuelles NMRF Equity et Crédit sont agrégées en faisant l’hypothèse d’absence de corrélation et un coefficient de 60 % est retenu pour les autres facteurs de risque. Cette révision va considérablement réduire la charge de capital en NMRF qui s’était révélée excessivement conservatrice dans les QIS qui ont suivie le texte de 2016.

À noter que les révisions de la méthode de capitalisation des NMRFs et les nouvelles règles d’identification ont été déterminées par le BCBS en appliquant forfaitairement une réduction de 60 % de la charge en capital liée aux NMRF communiquée par les banques à travers le dernier QIS en date de juin 2018.

Conclusion

Les standards révisés introduisent de nombreux changements par rapport aux anciens standards, tant sur les aspects de la frontière « trading book/banking book » que sur le modèle standard ou sur le modèle interne. Il s’agit d’une refonte importante du texte pour prendre en compte les nombreux retours des banques, qui pointaient

certaines clarifications à faire, une charge élevée de la méthode standard et surtout une pénalisation trop importante pour les utilisateurs du modèle interne. La plupart des changements introduits avaient déjà été évoqués dans le papier consultatif de mars 2018, comme les révisions sur la méthode standard, le nouveau test de P&L Attribution (PLA), ainsi qu’un assouplissement des critères d’identification et de la méthode de capitalisation des NMRFs. Ces révisions ont tous un très fort impact pour les banques tant sur la charge opérationnelle de mise en œuvre que sur le coût en capital.

Sujet Modification du nouveau texte 2019

Analyse d’impact PwC

ImpactOpérationnel

Charge en capital

Scope d’applicationClarification de la frontière entre TB et BB, y compris l’assignation des fonds ** **

Extension du scope d’exclusion des expositions de forex structurelles pour neutraliser le mouvement du ratio capital * *

Approche Standard

Réduction de la pondération du risque pour taux, forex, et partiellement pour crédit (bond souverain HY et covered bond) - **

Rajout des buckets indices supplémentaires pour equity et credit hors titrisation ** **

Modification du calcul du risque de convexité (« curvature ») - **

Modification du scénario de corrélation basse - ***

Extension du périmètre de paires de devise considérées liquides - *

Approche standard simplifiée Approche standard simplifiée pour les banques ayant des trading books restreints ou peu complexes *** *

Approche Modèle Interne

Révision du P&L test : rajout d’une zone intermédiaire « amber », à l’aide de deux tests statistiques ** **

Révision de la définition des NMRF et de l’approche de capitalisation (calibration de la période de stress, l’horizon de liquidité et le niveau de diversification) ** ***

Annexe : Résumé de l’impact opérationnel et de la charge en capital




VIGIE RÉGLEMENTAIRE

AMLD IV : Directive (UE) 2015/849 du 20 mai 2015 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorismeBenchmark : Règlement (UE) 2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indices de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers ou pour mesurer la performance de fonds d’investissementBrexit : Sortie du Royaume-Uni de l’Union EuropéenneBRRD : Directive (UE) 2014/59 du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution BRRD II : Proposition de Directive amendant BRRDCRD IV : Directive (UE) 2013/36 du 26 juin 2013 concernant l’accès à l’activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle CRD V : Proposition de directive amendant CRD IVCRD VI / CRR III (Bâle IV) : Prochaine réforme réglementaire prudentielle d’application estimée en 2022CRR : Règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles CRR II : Proposition de Règlement amendant CRRCSDR : Règlement (UE) 909/2014 du 23 juillet 2014 concernant l’amélioration du règlement de titres dans l’Union européenne et les dépositaires centraux de titresEMIR : Règlement (UE) 648/2012 du 4 juillet 2012 sur les produits dérivés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centrauxFinance durable : Propositions de réglementations de la Commission Européenne du 24 mai 2018 sur la finance durable FRTB : Fundamental Review of the Trading Book – Standards révisés sur les exigences minimales de fonds propres pour le risque de marché publiés par le BCBS GDPR : Règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces donnéesIRB Repair : Programme de révision des modèles internes piloté par l’EBALoi PACTE : Projet de loi présenté le 18 juin 2018 en Conseil des ministres en cours d’examen au Parlement

MAD : Directive (UE) 2014/57 du 16 avril 2014 relative aux sanctions pénales applicables aux abus de marché MAR : Règlement (UE) 596/2014 du 16 avril 2014 sur les abus de marchéMiFID II : Directive (UE) 2014/65 du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments finan-ciersMiFIR : Règlement (UE) 600/2014 du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments finan-ciersNPLs : Cadre réglementaire applicable aux prêts non performants PRIIPs : Règlement (UE) 1286/2014 du 26 novembre 2014 sur les documents d’informations clés relatifs aux produits d’investissement packagés de détail et fondés sur l’assuranceProspectus : Révision de la Directive (CE) 2003/71 du 4 novembre 2003 concernant le prospec-tus à publier en cas d’offre au public de valeurs mobilières ou en vue de l’admission de valeurs mobilières à la négociationPSD II : Directive (UE) 2015/2366 du 25 novembre 2015 concernant les services de paiement dans le marché intérieurRevue des ESAs : Révision du mode de fonctionnement des autorités européennes de supervi-sion (EBA, EIOPA, ESMA)Sapin II : Loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique publiée le 10 décembre 2016 au JOSFTR : Règlement (UE) 2015/2365 du 25 novembre 2015 relatif à la transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisationSRI : Directive (UE) 2016/1148 du 6 juillet 2016 concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de sécurité des réseaux et des systèmes d’information dans l‘UnionTitrisation STS : Règlement (UE) 2017/2402 du 12 décembre 2017 créant un cadre général pour la titrisation ainsi qu’un cadre spécifique pour les titrisations simples, transparentes et standardi-séesUMC : Union des Marchés de Capitaux - Initiative de la Commission Européenne pour favoriser l’investissement et renforcer les marchés de capitaux en Europe

Degré d’avancement

0

20

40

60

80

10

30

50

70

90

100

10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Loi PACTE (AR)

CRD VI/CRR III (Bâle IV) (P)

IRB Repair (P)

Sapin II (PC)

FRTB (P)

GDPR (PC) SRI (AR)

CSDR (MF)

MiFID II/MiFIR (MF) (PC)

Prospectus (MF)

Benchmark (MF)

AMLD IV (PC)

Brexit (AR)

MAD/MAR (MF) (PC)

Finance durable (AR)

NPLs (P)

PRIIPS (PC)

SFTR (MF)

Titrisation STS (MF)PSD II (AR)

P : Prudentiel − PC : Protection de la clientèle − MF : Marchés financiers − AR : Autres réglementations − : Réglementation relevant d’autres secteurs, ayant des impacts sur certaines activités bancaires

CRD V/CRR II/BRRD II (P)

CRD IV/CRR/BRRD (P)

Revue des ESAs (AR)

EMIR (MF)UMC (MF)

Degré d’impact




VUE TRIMESTRIELLE DES ACTUALITÉS PRUDENTIELLES

Octobre Novembre Décembre

04/10/2018• Résultats du dernier exercice de surveillance du Comité de

Bâle concernant Bâle IIILe BCBS publie un rapport de suivi des impacts de Bâle III .17/10/2018• Mise à jour des principes relatifs aux stress testsLe BCBS publie ses principes relatifs aux stress tests remplaçant les « Principles for sound stress testing practices and supervision » publiés en 2009 .18/10/2018• Lancement d’une consultation sur le traitement du ratio de

levier pour les dérivés compensésLe BCBS requiert l’avis des parties prenantes sur les impacts de cette révision .18/10/2018• Le BCBS alerte sur les pratiques de « window-dressing » Le BCBS publie une déclaration dénonçant « l’habillage de bilan bancaire » .

16/11/2018• Identification des G-SIBs 2018Le FSB publie la liste des G-SIBs pour 2018 .

11/12/2018• Actualisation du cadre du Pilier III Le BCBS publie la mise à jour des exigences en matière d’informations au titre du Pilier III .13/12/2018• Consultation sur le reporting relatif au ratio de levierLe BCBS lance une consultation sur une révision des exigences en matière d’informations à fournir concernant le ratio de levier dans le cadre du Pilier III .

04/10/2018• Publication de deux rapports sur les réformes de BâleL’EBA publie un exercice de suivi de Bâle III ainsi qu’un rapport sur les exigences de liquidité .09/10/2018• Intégration de la « prudent valuation » au COREPL’EBA publie un communiqué à la suite de l’adoption par la CE des normes techniques modifiant le COREP .30/10/2018• Permettre une gestion plus efficiente de la liquiditéUne modification du Règlement délégué relatif aux exigences de liquidité pour les établissements de crédit a été publiée au JOUE .30/10/2018• Lancement d’une consultation sur les reportings réglemen-

tairesL’EBA lance une consultation sur l’évolution des reportings ré-glementaires (COREP, FINREP…) à travers la version 2 .9 du Data Point Model .31/10/2018• Pour une gestion efficace des NPLsL’EBA publie ses guidelines finales sur la gestion des expositions non performantes et des expositions renégociées .

02/11/2018• Résultats du stress test 2018L’EBA publie les résultats de son stress test 2018 .09/11/2018• Intégration officielle de la « prudent valuation » au COREPUne modification du Règlement d’exécution sur les informations à communiquer dans le COREP dans le cadre de « l’évaluation prudente » a été publiée au JOUE .09/11/2018• La BCE publie ses attentes concernant l’ICAAP et l’ILAAPLa BCE publie la version finale des guides destinés aux banques sur ces sujets .15/11/2018• La BCE favorise une interprétation commune des règles rela-

tives aux modèles internesLa BCE publie le premier chapitre du guide sur les modèles in-ternes .16/11/2018• Projets de RTS sur la notion de ralentissement économique

dans le cadre de CRRL’EBA publie son projet final de normes techniques précisant la nature, la gravité et la durée d’un ralentissement économique notamment dans le cadre du calcul de la LGD en approche mo-dèles internes .20/11/2018• 1ère partie de la politique MREL du SRBLe SRB publie sa politique 2018 relative à l’exigence minimale de fonds propres et de passifs éligibles (MREL) pour la première série de plans de résolution 2018 .26/11/2018• IRB RepairUn Règlement de la BCE définissant le seuil de matérialité pour les crédits en défaut dans le cadre de l’harmonisation de la défi-nition du défaut a été publié au JOUE .28/11/2018• La CE fait le point sur les progrès en matière de réduction des

risques dans l’union bancaireLa CE publie son troisième rapport d’étape sur la réduction des risques liés aux prêts non performants .

04/12/2018• Conclusion d’un accord relatif au « banking package »Le Parlement Européen et le Conseil de l’UE concluent un ac-cord sur la réduction des risques dans le secteur bancaire .17/12/2018• Versions finales des guidelines sur les NPLsL’EBA publie ses guidelines finales sur la communication d’in-formations sur les expositions non performantes et des exposi-tions renégociées qui entreront en application le 31 décembre 2019 .18/12/2018• Benchmark des modèles internesLancement par l’EBA d’une consultation publique sur un projet d’ITS amendant le Règlement d’exécution relatif à l’analyse comparative des modèles internes en vue de l’exercice d’éva-luation de 2020 - cette consultation se termine le 31 janvier 2019 .

13/10/2018• Détermination du taux de coussin de fonds propres contra-cy-

clique par le HCSFIl maintient le taux de 0,25 % initialement fixé en juillet 2018 .24/10/2018• Remplacement de l’instruction sur les contributions aux mé-

canismes de garantie des dépôtsL’ACPR publie une instruction concernant la remise des informations nécessaires aux calculs de contributions aux mécanismes de ga-rantie des dépôts, des titres et des cautions .

20/11/2018• Identification des entités systémiques 2018L’ACPR publie la liste des établissements d’importance systé-mique mondiale et la liste des autres entités d’importance systé-mique au titre de l’exercice 2017 .




ACTUALITÉS

Actualités prudentielles

International

Risques, fonds propres et liquidités

Publication par le BCBS du rapport de suivi Bâle III Le 4 octobre 2018, le BCBS a publié son dernier rapport de suivi semestriel de Bâle III. Il y expose pour la première fois les effets de la finalisation des réformes de Bâle III de décembre 2017, ainsi que l’impact du cadre de Bâle III initialement approuvé en 2010. Les exigences minimales prévues dans le cadre final de Bâle III devraient être mises en œuvre progressivement d’ici le 1er janvier 2027.

Déclaration sur le « window dressing »Le 18 octobre 2018, le BCBS a publié une déclaration dans laquelle il prévient que l’habillage des états financiers (« window dressing ») par les banques va à l’encontre des objectifs réglementaires de l’exigence de ratio de levier. Le Comité propose une série d’actions de supervision pour lutter contre les activités de « window dressing », à commencer par la publication d’informations supplémentaires, un reporting plus fréquent et des enquêtes de supervision.

Ratio de levier : modification de la mesure de l’exposition sur dérivés ?Le 18 octobre 2018, le BCBS a publié une consultation sur le traitement du ratio de levier pour les dérivés compensés. Il souhaite recueillir des avis sur deux options susceptibles de remplacer le traitement existant des expositions sur dérivés, à savoir :

• permettre la compensation de la marge initiale reçue des clients par rapport à l’exposition potentielle future des dérivés compensés centralement ;

• aligner la mesure de l’exposition sur dérivés sur l’approche standard du risque de crédit de contrepartie en autorisant la compensation de la marge initiale et de la marge variable reçues par rapport au coût de remplacement et à l’exposition potentielle future des dérivés associés.

Le Comité sollicite des avis sur la matérialité de l’incidence des révisions envisagées sur les exigences de fonds propres aux fins du ratio de levier et sur l’incidence que ces révisions pourraient avoir sur la fourniture de services de compensation client en général. Toutefois, en l’absence d’un « argumentaire solide étayé par des éléments probants » en faveur d’une révision, le Comité entend maintenir le traitement existant, qui consiste à ne pas autoriser l’usage de collateral pour réduire la mesure de l’exposition totale du ratio de levier. La consultation s’est terminée le 16 janvier 2019.

Rapport du BCBS sur la mise en œuvre de Bâle IIILe 23 novembre 2018, le Comité de Bâle a publié un document intitulé « Mise en œuvre des normes de Bâle – rapport aux dirigeants du G20 sur la mise en œuvre des réformes réglementaires de Bâle III ». Il s’agit de son neuvième rapport annuel qui vient compléter ses rapports de suivi semestriels.

Le Comité de Bâle met à jour les exigences de communication financière au titre du pilier IIILe BCBS a publié les obligations de communication du pilier III - Cadre mis à jour le 11 décembre 2018. Ces exigences, ainsi que les mises à jour de mars 2017 et de janvier 2015, complètent la révision du cadre du pilier III. Cette troisième phase reflète les changements découlant des réformes de la réglementation post-crise de Bâle III de décembre 2017 et concerne les domaines suivants :• risque de crédit (y compris le traitement

prudentiel des actifs problématiques), risque opérationnel, ratio de levier et risque d’ajustement de l’évaluation du crédit ;

• la comparaison des RWAs calculés selon des modèles internes et selon l’approche standard ;

• aperçu de la gestion des risques, des RWAs et des principaux paramètres prudentiels.

Cette mise à jour inclut également de nouvelles informations sur l’encombrement des actifs et, lorsque les autorités de supervision l’exigent, sur les contraintes en matière de répartition du capital. Les obligations d’information relatives aux réformes postérieures à la crise prennent effet à compter du 1er janvier 2022. L’encombrement des actifs, les contraintes de répartition du capital et le traitement prudentiel des actifs problématiques entrent en vigueur à compter de fin 2020 - une prolongation d’un an par rapport aux propositions du Comité de février 2018.

https://www.bis.org/bcbs/publ/d449.htm


https://www.bis.org/publ/bcbs_nl20.htm

https://www.bis.org/bcbs/publ/d451.pdf















ACTUALITÉS

Le Comité de Bâle s’intéresse au « window-dressing »Le 13 décembre 2018, le Comité de Bâle a publié un document de consultation sur les révisions des obligations en matière d’informations à fournir concernant le ratio de levier afin de remédier au « window dressing ». Ceci fait suite à une déclaration publiée le 18 octobre 2018.

Le « window dressing » implique des réductions temporaires du volume des transactions sur les principaux marchés financiers autour des dates de référence, ce qui entraîne le reporting de ratios de levier élevés. Le Comité propose d’introduire des montants d’exposition calculés sur la base d’une moyenne des valeurs quotidiennes sur le trimestre pour chacune des expositions suivantes :• le volume ajusté de SFT (Securities

Financing Transactions) reconnu pour des raisons comptables (comme calculé selon le paragraphe 51 (i) des standards sur le ratio de levier) ;

• coût de remplacement des expositions sur instruments dérivés ;

• réserves en banque centrale incluses dans les expositions au bilan.

Le Comité accueille favorablement les avis sur les conséquences des éventuelles révisions. Il s’intéresse particulièrement à la question de savoir si la communication proposée de la valeur moyenne des réserves de la banque centrale pourrait avoir une incidence sur la volonté des banques d’utiliser les facilités de trésorerie de la banque centrale ou si une telle divulgation peut révéler de manière inappropriée l’utilisation de telles facilités. La consultation prend fin le 13 mars 2019. Ces révisions devraient être mises en œuvre au plus tard en janvier 2022.

Stress test

Publication par le BCBS des principes relatifs aux stress testsLe 17 octobre 2018, le BCBS a publié ses principes relatifs aux stress tests. Ils remplacent une version de mai 2009 qui traitait des principales faiblesses dans les pratiques de stress tests mises en lumière par la crise financière. Cette révision a pour objectif de refléter l’importance accrue des stress tests, à la fois en tant qu’élément incontournable de la gestion des risques pour les banques et comme outil fondamental pour les autorités de supervision.

Résolution

Consultation sur la résolution des CCPs Le 15 novembre 2018, le FSB a publié un document de consultation sur les ressources financières nécessaires pour procéder à la résolution des contreparties centrales et sur le traitement des fonds propres des contreparties centrales dans le cadre d’une procédure de résolution. En fonction des réponses qu’il aura reçues, le FSB déterminera s’il doit élaborer d’autres recommandations d’ici fin 2020. La consultation s’est terminée le 1er février 2019.

Risque systémique

Mise à jour de la liste des G-SIBs Le 16 novembre 2018, le FSB a mis à jour la liste 2018 des banques d’importance systémique mondiale (G-SIBs). La méthodologie utilisée du Comité de Bâle consiste à évaluer l’importance systémique des banques mondiales à l’aide d’indicateurs calculés à partir de données arrêtées en fin

d’année précédente, fournies par les banques et validées par les autorités nationales. Les scores finaux obtenus permettent un classement par tranches (« buckets »), qui fixe l’exigence additionnelle en fonds propres pour chaque banque. Le Comité de Bâle accompagne cette publication d’informations supplémentaires concernant l’évaluation des G-SIBs, notamment au sujet de la méthode de notation. Il s’agit de :• la liste de l’ensemble des banques

constituant l’échantillon évalué ;• le dénominateur de chacun des 12

indicateurs de haut niveau utilisés pour calculer le score des banques ;

• pour la première fois, les 12 indicateurs de haut niveau utilisés pour calculer ces dénominateurs, et ce, pour chaque banque de l’échantillon ;

• le score limite utilisé pour intégrer les G-SIBs à la liste actualisée et les seuils utilisés pour les affecter aux différentes tranches ;

• des liens vers les communications de toutes les banques de l’échantillon.

En 2018, une nouvelle banque (Groupe BPCE) intègre la liste des G-SIBs, alors que deux autres (Nordea et Royal Bank of Scotland) sortent du classement, d’où une baisse du nombre total de G-SIBs, qui passe de 30 à 29.






https://www.bis.org/publ/bcbs_nl20.htm


http://www.fsb.org/wp-content/uploads/P151118-2.pdf

http://www.fsb.org/2018/11/fsb-publishes-2018-g-sib-list/






ACTUALITÉS

Europe

NPLs

Etude de l’ESRB sur les NPLsLe 1er octobre 2018, l’ESRB a publié un rapport intitulé Étude des prêts non performants (NPLs) d’une perspective macro-prudentielle. Ce rapport s’inscrit dans le cadre d’une demande plus large de la part du Conseil qui, en juillet 2017, demandait à l’ESRB de développer « des approches macroprudentielles destinées à prévenir l’émergence de crises en lien avec les prêts non performants ».

Gestions des expositions non performantes (NPEs)Le 31 octobre 2018, l’EBA a publié son rapport final sur ses guidelines relatives à la gestion des expositions non performantes et des expositions renégociées. Ce rapport fait suite à une consultation de mars 2018. Le niveau des expositions non performantes dans l’UE demeure élevé par rapport au passé. Ces guidelines s’inscrivent dans un éventail d’initiatives plus large visant à agir sur le niveau actuel de ces expositions dans l’UE et à prévenir leur émergence. L’EBA vise à limiter les expositions non performantes détenues par les banques en fournissant des orientations destinées à garantir que les entreprises gèrent efficacement leurs expositions non performantes et les expositions renégociées. En outre, ces guidelines visent à garantir que les consommateurs sont traités de manière équitable tout au long du cycle de vie du prêt.

Le texte traite de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une stratégie portant sur les expositions non performantes (gouvernance, stratégie de diminution du

volume de NPEs, contrôle interne, surveillance, couverture des risques…) L’EBA admet qu’une telle stratégie et le cadre opérationnel qui l’accompagne peuvent ne pas être nécessaires pour les banques présentant des niveaux de NPEs faibles et c’est pourquoi elle introduit un seuil cible d’expositions non performantes égal à 5 % du total des expositions, applicable à la discrétion des autorités nationales compétentes (NCAs).

Ces guidelines couvrent également les processus de forbereance, la reconnaissance des expositions non performantes, l’évaluation de la dépréciation et l’évaluation des garanties. Enfin, elles contiennent des exigences relatives à l’évaluation, par les NCAs, de la gestion des NPEs par les banques dans le cadre du SREP. Ces guidelines seront applicables à compter du 30 juin 2019.

Rapport sur la réduction des NPLs dans l’UE Le 28 novembre 2018, la Commission Européenne a publié son troisième rapport d’étape sur les progrès accomplis dans la réduction des prêts non performants (NPLs) et la poursuite de la réduction des risques au sein de l’union bancaire. Cette publication fait suite au lancement du paquet de mesures de l’UE en mars 2018 dans le prolongement du plan d’action de juillet 2017 pour la lutte contre les NPLs en Europe. En parallèle, elle a également publié un rapport sur la création éventuelle d’une plate-forme de transaction des NPLs pour stimuler le développement d’un marché secondaire.

Communication d’informations sur les NPLs Le 17 décembre 2018, l’EBA a publié son rapport final relatif aux guidelines sur la communication d’informations sur les

expositions non performantes et les expositions renégociées. Elles s’inscrivent dans un ensemble plus large d’initiatives visant à lutter contre les expositions non performantes existantes et potentielles dans l’UE. Parmi ces initiatives figurent les guidelines sur la gestion des expositions non performantes et des expositions renégociées qui ont été publiées en octobre 2018. Les lignes directrices en matière de communication d’informations prennent effet à compter du 31 décembre 2019.

Risques, fonds propres et liquidités

Évaluation du suivi de la mise en place de Bâle III par l’EBALe 4 octobre 2018, l’EBA a publié deux rapports respectivement intitulés Exercice de suivi de Bâle III – résultats s’appuyant sur des données au 31 décembre 2017 et Indicateurs de liquidité conformément à l’article 509, paragraphe 1 du CRR. Le rapport relatif au suivi de Bâle III étudie l’impact, sur un échantillon de banques européennes, de l’application pleine et entière des révisions définitives des cadres de référence relatifs au risque de crédit, au risque opérationnel et au ratio de levier, et le plancher de capital (« output floor »). L’EBA y intègre également l’impact global des nouvelles normes sur le risque de marché et les ajustements sur l’évaluation du risque de crédit (« credit valuation adjustment »), tout en reconnaissant que le Comité de Bâle continue de travailler sur ces aspects, qui ne sont pas encore sous leur forme définitive.

Dans l’ensemble, elle formule le constat que les réformes finalisées de Bâle III sur la base d’un échantillon de 101 banques européennes conduisent à une augmentation moyenne de 16,7 % des fonds propres requis de type Tier 1. Les facteurs qui contribuent le plus à cette augmentation

https://www.esrb.europa.eu/pub/pdf/asc/esrb.asc181001_7_ApproachingNPLsmacroprudentialangle.en.pdf






https://eba.europa.eu/documents/10180/2150622/Consultation Paper on Guidelines on management of non-performing and forborne exposures (EBA-CP-2018-01).pdf

https://ec.europa.eu/info/publications/181128-non-performing-loans-progress-report_en





http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-1802_fr.htm


https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2017/07/11/banking-action-plan-non-performing-loans/

https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2017/07/11/banking-action-plan-non-performing-loans/

https://eba.europa.eu/documents/10180/2531768/Final+GLs+on+disclosure+of+non-performing+and+forborne+exposures.pdf





https://eba.europa.eu/documents/10180/2380948/2018+Basel+III+Monitoring+Exercise+Report.pdf



https://eba.europa.eu/documents/10180/2380948/2018+EBA+Report+on+Liquidity+Measures+under+Article+509%281%29 of+the+CRR.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2380948/2018+EBA+Report+on+Liquidity+Measures+under+Article+509%281%29 of+the+CRR.pdf




ACTUALITÉS

sont le plancher de capital et le risque opérationnel. L’EBA observe également que le ratio de levier peut être contraignant pour certaines banques. L’autorité bancaire européenne prévoit de publier un autre rapport d’impact plus détaillé sur Bâle III, en s’appuyant sur un échantillon plus large et en utilisant des données arrêtées au 30 juin 2018 en réponse à la demande d’avis de la Commission Européenne. Le rapport annuel de l’EBA sur la liquidité, s’appuyant sur des données au 31 décembre 2017, montre que les banques de l’UE ont continué d’améliorer leur ratio de liquidité à court terme (LCR), qui avoisine désormais en moyenne 145 % (contre 137 % en décembre 2016). L’EBA observe également que les banques européennes ont tendance à détenir des coussins de liquidité plus faibles dans certaines devises telles que le dollar.

L’EBA évoque les propositions relatives aux risques dans le cadre de CRR II Le 8 octobre 2018, l’EBA a publié une lettre adressée à la Commission, au Conseil et au Parlement au sujet du paquet de mesures de réduction des risques alors que les propositions de réforme du secteur bancaire de novembre 2016 atteignent les dernières étapes du processus législatif. Elle y exprime ses vues et formule des suggestions sur un certain nombre de points, dont notamment :• la prompte mise en œuvre du FRTB ;• l’utilisation prudente pour les banques

opérant dans plusieurs pays européens des exemptions permises par certains pays membres au sein de la zone euro ;

• l’augmentation non souhaitée de la flexibilité nationale pour certains types de banques ;

• la flexibilité nationale indue au regard du COREP ;

• l’extension de la liste des actifs et passifs interdépendants dans le NSFR ;

• l’alignement des dispositions en matière de

fourniture et de communication d’informations liées au MREL et au TLAC avec celles actuellement intégrées dans CRR II.

Modification du Règlement délégué sur le LCR par la Commission Européenne Le Règlement délégué (UE) 2018/1620 modifiant le Règlement délégué (UE) 2015/61 complétant le CRR en ce qui concerne l’exigence de couverture des besoins de liquidité pour les établissements de crédit a été publié au JOUE le 30 octobre 2018. Ce Règlement précise les actifs qui peuvent être qualifiés de liquides et indique comment calculer les entrées et les sorties de trésorerie attendues sur une période de stress de 30 jours. Parmi les modifications apportées, on peut citer :• l’exemption de l’exigence de volume

d’émission minimal applicable aux actifs liquides détenus par une entreprise filiale dans un pays tiers ;

• la reconnaissance, sous certaines conditions, des réserves détenues par une filiale ou une succursale de pays tiers d’un établissement de crédit de l’Union auprès de la banque centrale d’un pays tiers ;

• la définition des critères permettant de déterminer si une titrisation peut être qualifiée de titrisation simple, transparente et standardisée, et leur considération en tant qu’actifs de niveau 2B sous certaines conditions ;

• l’autorisation, pour les autorités nationales compétentes, sous certaines conditions, de lever l’application du mécanisme de dénouement aux fins du calcul du coussin de liquidité dans le cas d’opérations garanties avec la BCE ou la banque centrale d’un État membre ;

• l’alignement du traitement des taux de sortie et d’entrée de trésorerie en ce qui concerne les mises en pension, les prises en pension et les échanges de collatéraux avec

l’approche prévue par les standards internationaux du BCBS sur le LCR ;

• la clarification de diverses dispositions notamment en ce qui concerne le respect de l’exigence de couverture des besoins de liquidité, le calcul des sorties supplémentaires de trésorerie pour d’autres produits et services, et l’octroi d’un traitement préférentiel pour les transactions intragroupes.

Ces modifications sont censées renforcer l’harmonisation du Règlement avec les normes internationales et permettre une gestion plus efficiente de la liquidité par les établissements de crédit. Ces modifications entreront en vigueur le 30 avril 2020.

Guides de la BCE sur l’ICAAP et l’ILAAP Le 9 novembre 2018, la BCE a publié ses guides sur le processus d’évaluation de l’adéquation du capital interne (ICAAP) et sur le processus d’évaluation de l’adéquation de la liquidité interne (ILAAP). Ces publications font suite à sa consultation de mars 2018 et reposent sur de précédentes versions de ces projets de guides. La BCE indique que l’objectif de ces guides plus détaillés est d’informer les banques de ses attentes concernant leurs ICAAPs et ILAAPs, mais aussi d’apporter de la transparence quant à son interprétation des dispositions de CRD IV sur le sujet. Ces guides sont applicables depuis le 1er janvier 2019.

Première partie du guide de la BCE sur les modèles internesLe 15 novembre 2018, à l’issue de sa consultation de mars 2018, la BCE a publié le chapitre de son guide des modèles internes consacré aux thèmes généraux. Ce premier chapitre est consacré aux principes qui ne sont pas spécifiques aux modèles, notamment la mise en œuvre de l’approche IRB, la gouvernance, la validation interne,

https://eba.europa.eu/-/eba-will-support-the-commission-in-the-implementation-of-the-basel-iii-framework-in-the-eu

https://eba.europa.eu/-/eba-will-support-the-commission-in-the-implementation-of-the-basel-iii-framework-in-the-eu




https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm.icaap_guide_201811.en.pdf

https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm.icaap_guide_201811.en.pdf

https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm.ilaap_guide_201811.en.pdf

https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm.ilaap_guide_201811.en.pdf

https://www.bankingsupervision.europa.eu/press/pr/date/2018/html/ssm.pr180302.en.html



https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm.guidegeneraltopics201811.en.pdf?96091c6a214e5a230bd11a2bbfcbe983

https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm.guidegeneraltopics201811.en.pdf?96091c6a214e5a230bd11a2bbfcbe983




ACTUALITÉS

l’audit interne, la gestion des modifications et la participation de tiers. Les chapitres suivants couvrant des risques spécifiques – risque de crédit, de marché et de crédit de contrepartie – sont en passe d’être finalisés, la consultation ayant pris fin le 7 novembre 2018.

Notion de ralentissement économique dans le cadre de CRRLe 16 novembre 2018, l’EBA a publié son projet final de RTS précisant la nature, la gravité et la durée d’un ralentissement économique conformément à l’article 181, paragraphe 3, alinéa a, et à l’article 182, paragraphe 4, alinéa a du CRR. En précisant la nature du ralentissement économique que les entreprises doivent prendre en compte dans leurs modèles de risque de crédit, ces normes complètent la revue de l’examen du « TRIM » menée par l’EBA. Cet examen vise à restaurer la confiance des acteurs du marché dans les modèles internes en réduisant la variabilité injustifiée des RWAs.

Questionnaires de l’EBA Le 4 décembre 2018, l’EBA a publié son questionnaire qualitatif sur les standards Bâle III de décembre 2017 pour les institutions et le questionnaire connexe pour les organismes externes d’évaluation de crédit. Elle vise à collecter des informations supplémentaires, non couvertes par la collecte de données quantitatives existante, sur les derniers éléments des réformes de l’après-crise. L’EBA a l’intention d’utiliser les données pour répondre au Call for Advice de la Commission sur ce point. La date limite pour remplir les questionnaires était le 11 janvier 2019.

Exercice de benchmark des modèles internesL’EBA a lancé une consultation en vue de modifier le Règlement d’exécution de la CE

relatif à l’analyse comparative des modèles internes le 18 décembre 2018. Les modifications proposées visent à simplifier la structure du portefeuille pour la partie risque de crédit de l’exercice de benchmark que l’EBA envisage de réaliser en 2020. La consultation s’est terminée le 31 janvier 2019.

Autres

Risk Dashboard de l’EBA pour le 2ème trimestre 2018 Le 8 octobre 2018, l’EBA a publié son tableau de bord trimestriel de suivi des risques pour le deuxième trimestre 2018. Elle relève une amélioration continue du niveau des prêts non performants, mais la rentabilité demeure une préoccupation.

Exigences prudentielles pour les entreprises d’investissementLe 9 octobre 2018, le Conseil a publié des textes de compromis relatifs aux propositions de Directive et de Règlement concernant la surveillance et les exigences prudentielles applicables aux entreprises d’investissement de l’UE. Ces textes reflètent le compromis de la présidence sur les propositions de règles applicables aux entreprises d’investissement.

Reporting

Intégration de la « prudent valuation » au COREPLe 9 octobre 2018, un communiqué de presse de l’EBA a attiré l’attention sur l’adoption par la Commission Européenne d’ITS intégrant, entre autres, l’évaluation prudente (« prudent valuation ») au reporting COREP. Il s’agit d’une composante des modifications apportées à la version 2.8

du cadre de reporting de supervision de l’EBA, dont la prise d’effet est fixée au 31 décembre 2018.

Le 9 novembre 2018, le Règlement d’exécution (UE) 2018/1627 modifiant le règlement d’exécution (UE) n°680/2014 en ce qui concerne l’intégration de l’évaluation prudente au COREP pour accroître la capacité des NCAs à superviser et à évaluer efficacement le profil de risque des établissements et à cerner le niveau de risque systémique qu’ils représentent pour le secteur financier a été publié au JOUE.

Consultation sur les reportings réglementairesLe 30 octobre 2018, l’EBA a publié une consultation au sujet de son projet de data point model 2.9. Cette consultation porte sur les exigences de données relatives aux modifications en matière de reporting de supervision découlant de la version 2.9 de la révision du cadre de reporting de l’EBA. Elle fait suite à la consultation d’août 2018 relative aux modifications apportées aux cadres de reporting COREP et FINREP. La consultation s’est terminée le 7 décembre 2018.

Résolution

Obligations simplifiéesLe 25 octobre 2018, la Commission Européenne a adopté, dans le cadre de la BRRD, des RTS précisant les critères à appliquer pour évaluer l’impact de la défaillance d’un établissement ainsi que des annexes. Les autorités nationales compétentes appliqueront ces normes pour déterminer si les établissements sont éligibles aux obligations simplifiées en examinant l’incidence de leur défaillance sur les marchés financiers, d’autres


https://eba.europa.eu/-/eba-publishes-final-draft-technical-standards-on-the-specification-of-an-economic-downturn

https://eba.europa.eu/-/eba-publishes-final-draft-technical-standards-on-the-specification-of-an-economic-downturn

https://eba.europa.eu/documents/10180/2207145/QIS2018_QQ_institutions_03122018.pdf/fdbeeabc-7acc-4188-bb62-558d8a6dba2e




https://eba.europa.eu/documents/10180/2207145/QIS2018_QQ_ECAIs_03122018.pdf/758d6279-7c4a-4448-85a7-7a4879c79f8d



https://eba.europa.eu/risk-analysis-and-data/quantitative-impact-study/basel-iii-monitoring-exercise

https://eba.europa.eu/risk-analysis-and-data/quantitative-impact-study/basel-iii-monitoring-exercise



https://eba.europa.eu/documents/10180/2207145/Call+for+advice+to+the+EBA+for+the+purposes+of+revising+the+own+fund+requirements+for+credit%2C operational+market+%26+credit+valuation+adjustment+risk+040518.pdf

https://eba.europa.eu/-/eba-launches-consultation-to-amend-regulation-on-benchmarking-of-internal-models

https://eba.europa.eu/documents/10180/2385362/EBA+Dashboard+-+Q2+2018.pdf



http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-12940-2018-ADD-1/en/pdf


https://eba.europa.eu/-/eba-acknowledges-adoption-of-amended-supervisory-reporting-standards-by-the-european-commission

https://eba.europa.eu/-/eba-acknowledges-adoption-of-amended-supervisory-reporting-standards-by-the-european-commission

https://eba.europa.eu/risk-analysis-and-data/reporting-frameworks/reporting-framework-2.8

https://eba.europa.eu/risk-analysis-and-data/reporting-frameworks/reporting-framework-2.8



https://eba.europa.eu/regulation-and-policy/supervisory-reporting/data-point-model-dpm-/-/regulatory-activity/consultation-paper

https://eba.europa.eu/regulation-and-policy/supervisory-reporting/data-point-model-dpm-/-/regulatory-activity/consultation-paper

https://eba.europa.eu/-/eba-launches-consultations-on-supervisory-reporting-for-the-reporting-framework-2-9-and-prepares-for-its-modular-release

http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/3/2018/EN/C-2018-6901-F1-EN-MAIN-PART-1.PDF



http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/3/2018/EN/C-2018-6901-F1-EN-ANNEX-1-PART-1.PDF




ACTUALITÉS

établissements ou les conditions de financement. Une fois que ces normes entreront en vigueur, elles se substitueront aux orientations de l’EBA relatives aux obligations simplifiées.

Fourniture d’informations aux autorités de résolutionLe 29 octobre 2018, l’EBA a annoncé que la Commission avait adopté les ITS concernant les procédures, les formulaires types et les modèles à utiliser pour la fourniture d’informations aux fins de l’établissement de plans de résolution dans le cadre de la BRRD.

Le Règlement d’exécution (UE) 2018/1624 de la Commission définissant ces ITS a été publié au JOUE le 7 novembre 2018. Ces normes techniques d’exécution, qui remplacent le règlement (UE) 2016/1066, sont entrées en vigueur le 27 novembre 2018.

Politique MREL du SRB Le 20 novembre 2018, le SRB a publié un document intitulé « MREL – Politique 2018 du SRB pour la première vague de plans de résolution ». Cette politique couvre désormais l’ensemble des outils de résolution et supprime la référence au plancher de Bâle I dans la formule du MREL. La première vague concerne les banques pour lesquelles aucun objectif contraignant en matière de MREL n’avait été fixé en 2017.

Valorisation dans le cadre de la résolutionLe 27 novembre 2018, l’EBA a publié un Draft Handbook sur la valorisation aux fins de la résolution. Elle couvre les trois types de valorisation prévus par la BRRD, mais se concentre sur le deuxième type de valorisation qui fournit des informations permettant aux autorités de résolution de prendre une décision sur les outils de résolution à utiliser. L’EBA précise que ce

manuel n’est pas contraignant mais espère qu’il contribuera à définir les modalités du processus de valorisation et des interactions avec les évaluateurs.

Paquet de réformes bancaires de l’UE : presque finalisé ? Dans un communiqué de presse du 4 décembre 2018, le Conseil a annoncé qu’il avait approuvé un accord avec le Parlement Européen sur les mesures nécessaires visant à réduire les risques dans le secteur bancaire de l’UE. Le Parlement Européen a publié un communiqué de presse à ce sujet le même jour. Cet accord finalise le paquet de propositions législatives de novembre 2016 sur la réforme du secteur bancaire modifiant CRD IV, CRR, BRRD et le MRU. Le Conseil souligne que ces mesures répondent à trois objectifs de la feuille de route de l’Union bancaire complétée en juin 2016 à savoir :• renforcer les exigences prudentielles,

notamment en introduisant un ratio de levier contraignant, un ratio structurel de liquidité à long terme également contraignant et des règles plus sensibles au risque pour les opérations sur titres et produits dérivés ;

• améliorer le cadre de résolution des défaillances bancaires, en particulier le niveau et la qualité nécessaires au MREL pour assurer un processus de renflouement efficace et ordonné ;

• permettre aux autorités de résolution de suspendre les obligations de paiement / contractuelles d’une banque pendant une période de résolution (pouvoir de moratoire) afin de contribuer à sa stabilisation.

Il souligne également les mesures visant à améliorer la capacité de financement des banques et à élargir leur rôle sur les marchés des capitaux. Elles incluent :• la réduction des coûts d’émission / de

détention de certains instruments financiers tels que les instruments de

titrisation de haute qualité et les obligations sécurisées ;

• le renforcement de la capacité de financement aux PME et de financement de projets d’infrastructure ;

• la réduction de la charge administrative des banques plus petites et moins complexes, en particulier concernant le reporting.

Le Conseil reconnaît que « les travaux sur les questions en suspens se poursuivront tant au niveau technique que politique, en vue de l’achèvement des négociations sur le paquet bancaire ». Le Conseil et le Parlement Européen doivent encore adopter officiellement les Règlements avant leur publication au JOUE.

https://eba.europa.eu/documents/10180/1232502/EBA-GL-2015-16+GLs+on+simplified+obligations-EN.pdf/df9b0518-c938-4b09-8670-689ba9ba52c0

https://eba.europa.eu/documents/10180/1232502/EBA-GL-2015-16+GLs+on+simplified+obligations-EN.pdf/df9b0518-c938-4b09-8670-689ba9ba52c0

https://eba.europa.eu/-/eba-acknowledges-adoption-of-new-resolution-reporting-standards-by-the-european-commission






https://srb.europa.eu/sites/srbsite/files/srb_2018_mrel_policy_-_first_wave_of_resolution_plans.pdf



https://eba.europa.eu/documents/10180/2120596/2018+11+12+-+Draft+Valuation+Handbook+-+clean.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2120596/2018+11+12+-+Draft+Valuation+Handbook+-+clean.pdf

https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2018/12/04/banking-union-council-endorses-package-of-measures-to-reduce-risk/

http://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20181204IPR20819/banking-package-parliament-and-council-reach-an-agreement



https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2016/06/17/conclusions-on-banking-union/pdf

https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2016/06/17/conclusions-on-banking-union/pdf




ACTUALITÉS

Stress tests

L’EBA teste la résistance des banques de l’UELe 2 novembre 2018, l’EBA a publié les résultats des stress tests 2018 à l’échelle de l’UE englobant 48 banques issues de 15 pays de l’Union et de l’EEE, qui représentent environ 70 % des actifs du secteur bancaire. Ce test ne fixe pas de seuil d’échec ou de réussite, mais constitue une source d’informations aux fins du processus de surveillance et d’évaluation prudentielles (SREP) et de la fixation des exigences du pilier II.

En moyenne, le scénario adverse entraîne une réduction de ratio de fonds propres de type CET1 de l’échantillon de 3,9 % (10,1 % contre 14 %) après retraitement d’IFRS 9. La réduction du ratio de fonds propres reflète la position de la banque à l’issue d’une période de stress de trois ans, dans l’hypothèse d’un bilan statique. Cela signifie que le bilan est gelé à la date de référence et que les possibles mesures de gestion pour limiter l’impact des chocs du stress test ne sont pas prises en compte. Outre les résultats consolidés, l’EBA met à disposition les données banque par banque.

Quelques enseignements tirés des stress tests 2018 Le président de l’EBA, Andrea Enria, a prononcé un discours le 15 novembre 2018 dans lequel il est revenu sur les enseignements des stress tests 2018 à l’échelle de l’UE. Il y a énuméré les éléments qui pourraient être affinés dans le modèle existant, mais il a aussi ouvert le débat sur une refonte plus importante qui consisterait à « enrichir l’approche descendante en y intégrant une composante ascendante », notamment à travers une meilleure intégration au SREP.

Prochains stress tests de l’EBA prévus en 2020Dans un communiqué de presse publié le 17 décembre 2018, l’EBA a confirmé sa décision d’entreprendre ses prochains stress tests à l’échelle de l’UE en 2020. Cette décision est conforme avec celle prise par le Board of Supervisors de l’EBA en 2015 de réaliser des stress tests tous les deux ans. L’EBA indique par ailleurs qu’elle a l’intention de continuer à effectuer ses exercices de transparence annuellement.

Supervision

Rapport annuel de l’EBA sur les risques dans le secteur bancaire européenLe 14 décembre 2018, l’EBA a publié son évaluation annuelle des risques du système bancaire européen, accompagnée des résultats de son exercice de transparence à l’échelle de l’UE. Elle constate une amélioration de la résilience des banques de l’UE. Cependant, l’EBA note que la rentabilité reste faible et n’a pas encore atteint un niveau soutenable. Elle souligne également le risque opérationnel croissant et les défis liés au financement.

France

Risque Systémique

Identification des établissements systémiques par l’ACPRL’ACPR a publié le 20 novembre 2018 la liste des établissements d’importance systémique mondiale (EISm) et la liste des autres établissements d’importance systémique (A-EIS). Au titre de l’exercice 2017, la première comprend : BNP Paribas ; Société Générale ; le Groupe Crédit Agricole et le Groupe BPCE et la seconde : BNP Paribas ; Société Générale ; le Groupe Crédit Agricole ;

le Groupe BPCE ; le Groupe Crédit Mutuel et La Banque Postale. Ces entités désignées comme systémiques font l’objet de mesures de supervision renforcées (exemple : des exigences de capital supplémentaires).

Garantie des dépôts

Calculs des contributions aux mécanismes de garantie des dépôtsL’ACPR a publié le 24 décembre 2018 une instruction concernant la remise des informations nécessaires aux calculs de contributions aux mécanismes de garantie des dépôts, des titres et des cautions. Elle abroge l’instruction n° 2017-I-16.

https://eba.europa.eu/documents/10180/2419200/2018-EU-wide-stress-test-Results.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2453936/2018+11+15+-+What+we+have+learnt+from+EU-wide+Stress+Tests+%28AE+NBR+seminar%29.pdf

https://eba.europa.eu/-/eba-to-run-its-next-eu-wide-stress-test-in-2020

https://eba.europa.eu/documents/10180/2518651/Risk_Assessment_Report_December_2018.pdf



https://eba.europa.eu/risk-analysis-and-data/eu-wide-transparency-exercise/2018/results

https://eba.europa.eu/risk-analysis-and-data/eu-wide-transparency-exercise/2018/results

https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/media/2018/11/20/liste_eism_2018_au_titre_de_2017.pdf



https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/media/2018/11/20/20181119_liste_aeis.pdf



https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/media/2018/12/17/205._instruction_2018-i-18.pdf








VUE TRIMESTRIELLE DE LA CONFORMITÉ ET DE LA PROTECTION DE LA CLIENTÈLE


19/10/2018• Le GAFI met à jour ses recommandationsCelles-ci tiennent compte des évolutions relatives aux cryp-to-actifs et aux risques liés .

08/11/2018• Propositions d’amendements au Règlement délégué PRIIPsLes ESAs lancent une consultation sur leurs propositions de mo-difications du Règlement délégué sur le document d’informa-tions clés .08/11/2018• Favoriser une approche de supervision commune en matière

de LCB/FTLes ESAs lancent une consultation sur un projet de guidelines concernant la coopération et l’échange d’informations entre au-torités compétentes aux fins de la supervision en matière de LCB/FT .28/11/2018• Pour une meilleure exécution transfrontalière des décisions de

gel et de confiscation Un Règlement concernant la reconnaissance mutuelle des déci-sions de gel des avoirs et confiscations a été publié au JOUE .

19/12/2018• Renforcement du rôle de l’EBA en matière de LCB/FT : réac-

tion du Conseil de l’UELe Conseil adopte sa position sur le projet proposé par la Com-mission Européenne modifiant notamment la 4ème Directive anti-blanchiment et le Règlement instituant l’EBA .

08/10/2018 • Commercialisation de certains instruments financiersL’AMF publie la mise à jour de sa position concernant la commercia-lisation des instruments financiers complexes .18/10/2018• Etat des lieux des pratiques en matière de recueil d’informa-

tions dans le cadre de MiFIDL’AMF publie la synthèse de cinq contrôles menés sur la connais-sance et l’expérience des clients en matière d’investissement .

05/11/2018• Actualisation des lignes directrices ACPR/TRACFIN en matière

de LCB/FTL’ACPR publie la mise à jour de ses lignes directrices conjointes avec TRACFIN sur les obligations de déclaration et d’information à TRAC-FIN .06/11/2018• Quelques précisions sur les PIADeux délibérations de la CNIL portant adoption de lignes directrices sur les analyses d’impact relatives à la protection des données pré-vues par le Règlement GDPR ont été publiées au JO .14/11/2018• Nouvelle instruction sur le dispositif LCB/FTL’ACPR publie une instruction relative aux informations à fournir sur le dispositif LCB/FT par les établissements dont le siège social est dans un pays tiers et qui exercent leur activité en France .

13/12/2018• Adaptation du cadre réglementaire national au Règlement

GDPRUne ordonnance procédant à la réécriture de l’ensemble de la loi informatique et libertés pour accroître la lisibilité du cadre juridique en matière de protection des données personnelles a été publiée au JO .14/12/2018• Nouvelles lignes directrices en matière de LCB/FTL’ACPR publie des lignes directrices relatives à l’identification, la vérification de l’identité et la connaissance de la clientèle dans le cadre de la 4ème Directive anti-blanchiment .18/12/2018• Précisions sur les modalités de remise du reporting LCB/FTL’ACPR publie via le site e-surfi une note technique précisant les modalités déclaratives concernant les informations sur le dispositif LCB/FT .24/12/2018• Amende record pour la Banque PostaleL’ACPR publie une décision de la Commission des sanctions infligeant une amende de 50 millions d’euros à La Banque Pos-tale pour carences dans son dispositif LCB/FT .27/12/2018• Modalités de remise et contenu du rapport sur le contrôle

interneUn arrêté relatif au rapport sur l’organisation des dispositifs de contrôle interne de LCB/FT et de gel des avoirs a été publié au JO .




ACTUALITÉS

Conformité et Protection de la clientèle

International

LCB/FT

Mise à jour des recommandations du GAFILe 19 octobre 2018, le GAFI a mis à jour ses recommandations afin qu’elles reflètent les nouveaux risques soulevés par les crypto-actifs et pour clarifier à quelles activités s’appliquent les normes. Il a ajouté de nouvelles définitions pour les termes « actif virtuel » et « fournisseurs de services en actifs virtuels ». Ces recommandations montrent que le GAFI prévoit que les fournisseurs de services en actifs virtuels soient soumis à la réglementation LCB/FT et fassent l’objet d’un agrément ou d’un enregistrement à des fins de surveillance.

Nouvelles orientations du GAFI pour le secteur des valeurs mobilièresLe 26 octobre 2018, le GAFI a publié des orientations relatives à l’approche fondée sur les risques (Risk-Based Approach, RBA) pour le secteur des valeurs mobilières afin d’aider les établissements financiers à identifier, évaluer et comprendre leurs risques LCB/FT. Il leur conseille également de concentrer leurs mesures d’atténuation sur les domaines à haut risque.

Europe

PRIIPs

Préoccupations des ESAs concernant PRIIPsLe 1er octobre 2018, les ESAs ont écrit à la Commission Européenne au sujet de

l’application du document d’informations clés (DIC) pour les PRIIPs, en réponse à deux lettres de la Commission Européenne de juillet et août 2018. Les ESAs se disent préoccupées par l’approche qui prévoit qu’à compter du 1er janvier 2020, les investisseurs de détail reçoivent des informations en lien avec les OPCVM d’une part, et avec les PRIIPs d’autre part. Elles défendent la nécessité de changements législatifs afin d’éviter les doublons, et proposent d’envisager ces modifications dans le cadre d’un examen plus large du Règlement PRIIPs.

Consultation des ESAs au sujet des modifications du DIC PRIIPsLe 8 novembre 2018, le Joint Committee des ESAs a publié un document de consultation au sujet d’amendements au document d’informations clés (DIC) prévu par PRIIPs, qui vise à résoudre un certain nombre de problèmes ayant émergé au cours de la période de mise en œuvre.Dans leur document de consultation, les ESAs sollicitent l’avis des parties prenantes au sujet des modifications qu’il conviendrait d’apporter à la réglementation PRIIPs pour éviter les doublons, les incohérences qui en découleraient et le risque de compromettre les objectifs du Règlement.Les ESAs proposent également d’amender la réglementation PRIIPs pour répondre aux préoccupations portant sur la présentation des scénarios de performance. Conformément à l’approche adoptée dans la Directive OPCVM VI, il a été proposé que le document d’informations clés comprenne des informations sur les performances passées lorsque celles-ci sont disponibles. Enfin, le document de consultation expose

une série d’amendements spécifiques liés, entre autres, au calcul de la mesure du risque de marché pour les investissements réguliers ou les PRIIPs à prime régulière, aux textes explicatifs pour les indicateurs synthétiques de risque, aux textes explicatifs pour les commissions liées aux résultats et au calcul de la réduction du rendement.

Ces modifications sont proposées sans préjudice de tout amendement émanant d’un réexamen obligatoire plus complet du règlement PRIIPs. La consultation a pris fin le 6 décembre 2018.

MiFID II

Mise à jour des Q&A sur la protection des investisseurs et sur les intermédiairesLe 3 octobre 2018, l’ESMA a mis à jour ses questions-réponses au sujet des intermédiaires et de la protection des investisseurs dans le cadre de MiFID II. Elle y introduit un ajout dans la rubrique « best execution », afin d’apporter une clarification au sujet des obligations de déclaration d’une entreprise dans le cadre des RTS 28, dans les cas où celle-ci accepte une transaction via un système de demandes de cotation. Elle répond également à la question de savoir si une entreprise d’investissement fournissant des conseils à propos d’instruments financiers émis par ses soins ou par une entreprise avec laquelle elle entretient des liens étroits peut être considérée comme indépendante.

http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/recommendations/pdfs/FATF Recommendations 2012.pdf

http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/recommendations/pdfs/RBA-Securities-Sector.pdf



https://esas-joint-committee.europa.eu/Publications/Letters/JC 2018 55 Joint letter to EC on PRIIPs.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2441671/Joint+Consultation+Paper+on+targeted+amendments+to+PRIIPs+KID+%28JC+2018+6....pdf



https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma35-43-349_mifid_ii_qas_on_investor_protection_topics.pdf




ACTUALITÉS

L’ESMA exprime de nouvelles préoccupations vis-à-vis des pays tiersLe 4 octobre 2018, l’ESMA a publié une lettre dans laquelle elle fait part à la Commission Européenne de ses préoccupations sur les régimes MiFID et MiFIR concernant les pays tiers. Elle se propose de contribuer à tous les travaux que la Commission Européenne déciderait d’entreprendre à l’avenir en lien avec les exigences MiFID/MiFIR additionnelles sur la protection des investisseurs et sur les intermédiaires. Ces préoccupations portent sur les entreprises de pays tiers exerçant des activités d’investissement ou fournissant des services d’investissement :• aux contreparties éligibles et aux clients

professionnels (clients professionnels au sens de la section I de l’annexe II de MiFID II) ;

• aux clients de détail et aux clients pouvant être traités comme des professionnels à leur propre demande (clients professionnels au sens de la section II de l’annexe II de MiFID II) ;

• à l’initiative exclusive des clients (« sollicitation inversée ») (dispositions de MiFID II).

L’ESMA soulève également le problème de l’externalisation de fonctions critiques et importantes vers des entités de pays tiers et suggère que ces pratiques soient encadrées par un régime plus strict en vertu de MiFID II, afin de faciliter leur supervision et d’accroître la protection des investisseurs. Cette lettre fait suite à celle de novembre 2017, dans laquelle l’ESMA soulevait déjà d’autres préoccupations au sujet des dispositions de MiFID II/MiFIR relatives aux pays tiers.

Précisions sur les exigences d’adéquation Le 13 novembre 2018, l’ESMA a publié un supervisory briefing sur les exigences d’adéquation en vertu de MiFID II, dans l’optique de promouvoir l’adoption d’approches de supervision communes par

les NCAs. Ce document est une mise à jour du précédent document d’information de 2012, qui tient compte des guidelines de l’ESMA en la matière, finalisées en mai 2018. Il couvre un éventail de sujets, notamment la détermination des cas où une évaluation de l’adéquation est requise, les dispositions nécessaires pour comprendre les produits d’investissement et l’adéquation d’un investissement et le rapport d’adéquation.

Protection des consommateurs

Nouvelles guidelines en matière de gestion des réclamations clientsLe 4 octobre 2018, l’ESMA et l’EBA ont publié des guidelines relatives à la gestion des réclamations dans le secteur bancaire et des valeurs mobilières. Ces guidelines ont pour objectif de fournir aux consommateurs un ensemble unifié de dispositions en matière de gestion des réclamations, tous types de produits et services confondus. L’ESMA et l’EBA estiment qu’elles contribueront à l’harmonisation des dispositifs de gestion des réclamations des entreprises, et qu’elles garantiront un niveau minimum de convergence en matière de supervision de ces dispositifs à travers l’UE.

Opinion sur le paquet législatif « A new deal for consumers »Le 5 octobre 2018, le Contrôleur européen de la protection des données a publié l’avis 8/2018, dans lequel il se félicite des propositions de l’UE en vue de moderniser la législation en matière de protection des consommateurs.

L’EDPS préconise une approche large de la protection des consommateurs sur les marchés numériques et une coopération accrue entre les organes européens chargés de veiller à l’application de la législation.

Rapports sur le coût et les performances passées des produits de détailLe 31 octobre 2018, le Securities and Markets Stakeholders Group (SMSG) de l’ESMA a publié un avis sur la demande de la Commission Européenne adressée aux ESAs de produire des rapports sur le coût et les performances passées des produits de détail, d’assurance et de retraite. Le SMSG reconnaît que de tels rapports constitueraient une étape importante dans la protection des investisseurs de détail. Cependant, il insiste sur la nécessité pour les ESAs de tenir compte des principes de clarté, d’efficacité et de comparabilité entre les produits au moment de l’élaboration des rapports.

LCB/FT

Nouvelle Directive pour lutter contre le blanchiment au moyen du droit pénalLe 11 octobre 2018, le Conseil de l’UE a adopté une nouvelle Directive anti-blanchiment, qui impose des sanctions minimales en cas d’infraction pénale liée au blanchiment de capitaux, permet de tenir les personnes morales pour responsables de certaines activités de blanchiment de capitaux et élimine des obstacles à la coopération policière et judiciaire transfrontalière. Le texte donne aux États membres jusqu’à 24 mois pour transposer la Directive dans leur droit national.

Le 12 novembre 2018, cette Directive (UE) 2018/1673 renforçant la réglementation en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux a été publiée au JOUE. Cette initiative fait suite à la découverte d’activités illégales de blanchiment de capitaux dans plusieurs banques établies dans l’UE et à la publication d’un rapport approfondi par le Joint Working Group. Les principales dispositions prévoient notamment la mise en place d’une autorité de régulation renforcée

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/2018-esma35-36-1442-ipisc_uk_withdrawal_from_the_eu_letter.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-156-236_letter_to_the_commission_on_mifid_ii_third_country_regime.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-156-236_letter_to_the_commission_on_mifid_ii_third_country_regime.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma35-43-1206_mifid_ii_supervisory_briefing_on_suitability.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2381463/Joint+Committee+Guidelines+on+complaints-handling+%28JC+2018+35%29_EN.pdf

https://edps.europa.eu/sites/edp/files/publication/18-10-05_opinion_consumer_law_en.pdf

https://edps.europa.eu/sites/edp/files/publication/18-10-05_opinion_consumer_law_en.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma22-106-1296_smsg_opinion_on_ec_request_to_esas_on_cost_and_performance.pdf

https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2018/10/11/new-rules-to-criminalise-money-laundering-activities-adopted/

https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2018/10/11/new-rules-to-criminalise-money-laundering-activities-adopted/

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:32018L1673&from=EN

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:32018L1673&from=EN

http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/IDAN/2018/624424/IPOL_IDA(2018)624424_EN.pdf




ACTUALITÉS

à l’échelle de l’UE pour combattre le blanchiment de capitaux, l’accroissement des ressources et des efforts visant à réduire la concurrence réglementaire internationale qui perturbe la coopération transfrontière efficace.

Echange et coopération dans le domaine de la LCB/FTLe 8 novembre 2018, le Joint Committee des ESAs a publié un document de consultation détaillant la manière dont il souhaite que les autorités nationales compétentes coopèrent et coordonnent leurs efforts en matière de suivi et de réglementation des entreprises transfrontalières au regard de la lutte contre le blanchiment de capitaux. Ces projets de guidelines, qui se fondent sur la réglementation existante, expliquent comment divers régulateurs devraient constituer des collèges de supervision lorsqu’il existe un chevauchement en matière de supervision d’entreprises transfrontalières. La consultation s’est terminée le 8 février 2019.

Plan d’action européen en matière de LCB/FTLe 4 décembre 2018, le Conseil de l’UE a adopté un ensemble de conclusions sur un nouveau plan d’action en matière de LCB/FT. Les conclusions définissent un certain nombre d’actions non législatives à court terme visant à atteindre huit objectifs clés dont notamment l’amélioration de la supervision et de l’échange d’informations entre les autorités compétentes.

Le Conseil de l’UE adopte sa position concernant le renforcement du rôle de l’EBA en matière de LCB/FTLe 19 décembre 2018, le Conseil a publié sa position sur le renforcement de la supervision des banques en matière de LCB/FT. Il convient de confier à l’EBA des tâches et des responsabilités supplémentaires,

notamment réaliser des évaluations des risques des NCAs, élaborer des normes communes et collecter davantage de données sur les faiblesses de la lutte contre le blanchiment.

Distribution

Evaluation du cadre réglementaire sur la commercialisation à distanceLa CE a lancé le 7 décembre 2018 une évaluation de la Directive sur la commercialisation à distance de services financiers, une Directive visant à harmoniser la protection des consommateurs dans l’ensemble du marché unique. La période d’évaluation de la CE déterminera si les mesures sont toujours pertinentes et conformes à la législation en vigueur de l’UE et si elles sont rentables.

France

LCB/FT

Actualisation des lignes directrices conjointes ACPR-TRACFINL’ACPR a publié le 5 novembre 2018 la mise à jour de ses lignes directrices conjointes avec TRACFIN sur les obligations de déclaration et d’information à TRACFIN. Elle actualise ainsi sur la base des textes en vigueur au 1er octobre 2018, dont l’ordonnance et son décret d’application transposant la 4ème Directive anti-blanchiment, les lignes directrices conjointes de l’ACPR et de TRACFIN publiées en juin 2010 et actualisées en 2015.

Lignes directrices ACPR sur la connaissance client en matière de LCB/FTL’ACPR a publié le 14 décembre 2018 des lignes directrices relatives à l’identification,

la vérification de l’identité et la connaissance de la clientèle dans le cadre de la 4ème Directive anti-blanchiment. Elles se fondent notamment sur les dispositions législatives et réglementaires issues des textes de transposition de la Directive. Elles visent à faciliter l’élaboration et la mise en place par les organismes financiers de leur système préventif LCB/FT. Elles présentent, à travers un document unique, une analyse des obligations d’identification, de vérification de l’identité et de connaissance de la clientèle ainsi que de conservation des informations et documents à des fins de LCB/FT.

Publication d’un arrêté dans le cadre de la 4ème Directive anti-blanchimentUn arrêté relatif au rapport sur l’organisation des dispositifs de contrôle interne de LCB/FT et de gel des avoirs a été publié au JO le 27 décembre 2018. Il comporte deux annexes :• le premier concerne le rapport de contrôle

interne au niveau de chaque établissement ;• le second concerne le rapport de contrôle

interne consolidé au niveau du groupe.

Au titre de l’exercice 2018, ces rapports sont remis à l’ACPR sous forme électronique au plus tard le 30 juin 2019. Ils devront ensuite être remis le 30 avril de chaque année au titre de l’exercice précédent.

https://eba.europa.eu/documents/10180/2440050/Consultation+Paper+on+JC+GLs+on+cooperation+and+information+exchange+for+AML+CFT+supervisory+purposes+.pdf

https://www.consilium.europa.eu/media/37283/st15164-en18.pdf

https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2018/12/19/anti-money-laundering-council-agrees-position-on-reinforced-supervision-for-banks/pdf




https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/initiatives/ares-2018-6079786_en




https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/media/2018/11/05/201810_ldds_tracfin_1.pdf




https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/media/2018/12/17/lignes_directrices_relatives_a_lidentification_la_verification_de_lidentite_et_la_connaissance_de_la_clientele_.pdf





https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=F9AB48A9A1C6F8DC38BE6875461A5500.tplgfr38s_3?cidTexte=JORFTEXT000037856385&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037856343






ACTUALITÉS

Protection des données personnelles

Publication de l’ordonnance de réécriture de la loi informatique et libertésUne ordonnance modifiant la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés et

diverses dispositions concernant la protection des données à caractère personnel a été publiée au JO le 13 décembre 2018. Elle permet d’apporter les corrections et les adaptations nécessaires à la simplification et à la cohérence de la loi informatique et libertés et vise à faciliter la mise en œuvre

par les personnes concernées des dispositions issues de la loi relative à la protection des données personnelles publiée le 21 juin 2018. Cette ordonnance entrera en application au plus tard en juin 2019.

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2018/12/12/JUSC1829503R/jo/texte







VUE TRIMESTRIELLE DES ACTUALITÉS DES MARCHÉS FINANCIERS


26/11/2018• Clauses de « fallback » pour les dérivés indexés sur certains

indices de référenceL’ISDA a publié les résultats préliminaires de sa consultation sur les clauses de « fallback » .

18/10/2018• Révision de la liste d’indices de référence d’importance cri-

tiqueUn Règlement d’exécution ajoutant le STIBOR à la liste des indices de référence d’importance critique a été publié au JOUE .

05/11/2018• Adoption de textes complétant le Règlement BenchmarkDix Règlements délégués complétant le Règlement Benchmark ont été publiés au JOUE .13/11/2018• L’ESMA communique sur la nouvelle réglementation relative à

la titrisation L’ESMA publie une déclaration visant à fournir des informations supplémentaires afin de faciliter la compréhension des acteurs du marché concernant la mise en œuvre par l’ESMA de ses res-ponsabilités découlant du Règlement sur la titrisation .

05/12/2018• Prorogation de certaines périodes de transition dans le cadre

d’EMIRUn Règlement d’exécution sur la prorogation des périodes de transition concernant les exigences de fonds propres pour les expositions sur une contrepartie a été publié au JOUE .12/12/2018• Identification des titrisations STSL’EBA publie ses guidelines finales sur les critères pour identi-fier une titrisation simple, transparente et standardisée .18/12/2018• Egalité de traitement entre les titrisations STS et les obliga-

tions sécuriséesLes ESAs publient des projets de RTS modifiant le Règlement délégué EMIR sur les techniques d’atténuation des risques pour les contrats dérivés de gré à gré non compensés par une contrepartie et proposant un traitement spécifique des titrisa-tions STS .20/12/2018 • Des exigences adaptées pour les indices de référence d’im-

portance non significativeL’ESMA publie son rapport final sur les guidelines relatives à ce type d’indices dans le cadre du Règlement Benchmark .20/12/2018• L’ESMA consulte dans le cadre de CSDRElle lance deux consultations sur ses projets de guidelines rela-tives au reporting sur les défauts de règlement et aux procé-dures et protocoles de messagerie standardisés .30/12/2018• Entrée en application des nouvelles règles sur la titrisation et

la titrisation STSLa Commission Européenne rappelle à travers un communiqué l’entrée en application de ces règles au 1er janvier 2019 .

21/12/2018• L’AMF rappelle les bonnes pratiques en matière d’information

privilégiéeElle s’adresse dans son communiqué aux sociétés côtées .26/12/2018• Publication du décret « blockchain »Publié au JO, ce décret précise l’utilisation du dispositif blockchain lors de la transmission et les échanges de titres fi-nanciers et l’émission ou la cession de minibons .




ACTUALITÉS

Actualités des marchés financiers

International

Infrastructures de marché

Recommandations de l’ISDA au sujet des règles de marges pour les instruments non compensésLe 17 octobre 2018, l’ISDA a publié un livre blanc sur les facteurs d’incitation à la compensation, le risque systémique et les exigences de marge pour les dérivés non compensés. À partir des résultats de son analyse, l’institution a formulé deux recommandations majeures.

Tout d’abord, les contreparties ne posant qu’un risque faible ou aucun risque systémique devraient être exemptées des règles de marge initiale, à travers un relèvement de 8 milliards d’euros à 100 milliards d’euros du seuil d’encours notionnel des dérivés pour la dernière phase de mise en œuvre des règles relatives à la compensation (à partir de septembre 2020).

Deuxièmement, dans la mesure où l’exigence de marge initiale ne constitue pas un facteur d’incitation fort à la compensation, les décideurs devraient réexaminer son rôle à cet égard. L’ISDA estime que ces modifications favoriseraient l’élimination de coûts superflus pour les acteurs du marché sans pour autant affecter les activités de gestion des risques des entreprises.

Rapport sur la déclaration des transactionsLe 19 novembre 2018, le FSB a publié un rapport sur les obstacles juridiques à la

déclaration des transactions qui montre les progrès réalisés par ses membres dans la mise en œuvre des recommandations de 2015. Ces dernières visent d’une part à supprimer ou à appréhender les obstacles juridiques à la déclaration complète des données relatives aux dérivés de gré à gré, aux référentiels centraux, au « masking relief », et portent d’autre part sur l’accès du régulateur aux données des référentiels centraux. En outre, ce document contient des recommandations supplémentaires.

Rapport sur les réformes du marché des dérivés de gré à gréLe 19 novembre 2018, le FSB a publié son 13ème rapport d’étape sur la mise en œuvre des réformes du marché des dérivés de gré à gré. Ce rapport décrit les progrès réalisés par les membres du FSB depuis la publication du rapport de juin 2017 concernant cinq axes de réforme : le reporting des transactions, la compensation centrale, les exigences de marge, le rehaussement des exigences de fonds propres pour les dérivés non compensés et les plate-formes de négociation. L’UE s’est déjà dotée d’un cadre législatif couvrant tous ces aspects.

Rapport de l’IOSCO sur la réglementation des marchés de dérivés de matières premièresLe 19 novembre 2018, l’IOSCO a publié son dernier rapport final sur ses principes de 2010 relatifs à la réglementation et à la supervision des marchés de dérivés sur matières premières. Ce rapport montre que les membres de l’IOSCO ont progressé vers une conformité totale avec ces principes en prenant des mesures pour remédier aux

lacunes identifiées dans les rapports définitifs de 2012 et 2014. Pour l’UE, le rapport souligne les progrès en matière de mise en œuvre de MiFID II / MIFIR, des règlements EMIR et MAR, de la Directive relative aux sanctions pénales applicables aux abus de marché, du Règlement Benchmark ainsi que du Règlement concernant l’intégrité et la transparence du marché de gros de l’énergie.

Rapport définitif sur les incitations à la compensationLe 19 novembre 2018, le Comité de Bâle, le CPMI, le FSB et l’IOSCO ont publié leur rapport définitif au sujet de l’incidence des réformes réglementaires du G20 sur les incitations à compenser centralement les dérivés de gré à gré. Ce rapport confirme les conclusions de la consultation du mois d’août, à savoir :• la compensation a considérablement

augmenté depuis 2009, pour les produits obligatoirement soumis à compensation mais aussi pour certains produits compensés sur une base volontaire ;

• les vendeurs de dérivés et les clients de grande taille sont principalement incités à recourir à la compensation à travers un clearing mandate, par le traitement préférentiel en capital des dérivés compensés et par l’obligation d’échanger la marge initiale dans le cas d’opérations sur dérivés non compensés ;

• des facteurs non réglementaires tels que la liquidité du marché, la gestion du risque de crédit de contrepartie et les gains d’efficacité en matière de compensation (netting efficiencies) incitent également les grandes entreprises à recourir à la compensation ;

https://www.isda.org/a/qLdEE/Clearing-and-Margin-Whitepaper.pdf









https://www.iosco.org/library/pubdocs/pdf/IOSCOPD617.pdf

https://www.bis.org/publ/othp29.pdf




ACTUALITÉS

• les clients de petite taille et ceux ayant pris des positions plus directionnelles semblent moins incités à recourir à la compensation en raison des coûts élevés de l’accès à la compensation et/ou des difficultés qu’ils rencontrent pour y accéder ;

• actuellement, la fourniture de services de compensation est concentrée dans les mains de quelques chambres de compensation.

En outre, le rapport précise que le traitement de la marge initiale des clients dans le calcul du ratio de levier peut constituer une désincitation à la fourniture de services de compensation à des clients. Il est recommandé aux instances de normalisation d’approfondir l’examen de l’impact des réformes sur les acteurs du marché qui ne revêtent pas une importance systémique.

Le FSB communique sur le financement des infrastructuresLe 20 novembre 2018, le FSB a publié une synthèse des réponses à la consultation sur l’effet des réformes de la réglementation financière sur le financement des infrastructures. Dans l’ensemble, les participants ont bien accueilli cette consultation, confirmant l’importance du financement des infrastructures pour la croissance économique et encourageant la poursuite des travaux sur l’impact des réformes.

L’ISDA publie deux lettres dans le cadre d’EMIRDébut décembre 2018, l’ISDA a adressé deux lettres à l’ESMA et à la CE au sujet de l’obligation de backloading EMIR et de l’exemption de compensation pour les transactions intragroupes. Elle a demandé à l’ESMA de publier une déclaration à l’attention des NCAs recommandant de ne pas diriger en priorité leurs actions de supervision vers des entreprises qui n’ont

pas communiqué toutes les informations requises au 12 février 2019. Ceci au cas où la revue d’EMIR, qui supprime les obligations de backloading, n’entre pas en vigueur à cette date. L’association a également demandé à la CE d’approuver la prolongation proposée par l’ESMA du report des dates d’application de l’obligation de compensation aux transactions intragroupes entre contreparties de l’UE et non européennes au 21 décembre 2020.

Traitement des contreparties non-financières des pays tiers dans le cadre d’EMIRLe 13 décembre 2018, l’ISDA a publié une FAQ sur les procédures d’exclusion des contreparties non-financières des pays tiers du CRR. Elle fournit des orientations sur les procédures de vérification que les entreprises doivent appliquer pour garantir que les contreparties non financières des pays tiers sont en dessous des seuils de compensation des dérivés liés à EMIR - comme indiqué dans le Règlement délégué CRR (EU) 2018/728.

Indices de référence

L’ISDA s’intéresse aux indices de référenceLe 8 novembre 2018, l’ISDA a entamé un examen trimestriel sur les volumes de transaction des dérivés de taux aussi bien sur les taux sans risque que sur les indices IBOR. Cet examen couvre les indices de référence SONIA, SOFR, SARON, TONA, ainsi que le taux LIBOR libellé en GBP, EUR, USD, CHF, JPY, l’EURIBOR et le TIBOR. L’ESTER viendra s’ajouter à cette liste une fois qu’il sera publié et négocié. L’ISDA table sur une augmentation des volumes de dérivés de taux d’intérêt indexés sur des taux RFR de substitution et sur une diminution des volumes renvoyant aux principaux IBOR.

Rapport du FSB sur les indices de référenceLe 14 novembre 2018, le FSB a publié son dernier rapport d’étape en date sur la réforme des principaux indices de référence de taux d’intérêt. Les membres du FSB estiment que les marchés du LIBOR doivent évoluer vers de nouveaux taux RFR, compte tenu de la disparition programmée du LIBOR. Le Conseil mentionne les travaux d’ampleur menés pour renforcer la robustesse contractuelle face au risque d’interruption de cet indice de référence et liste les mesures et étapes à venir dans le calendrier de la réforme, y compris indice par indice.

Appel à prolonger la période transitoire prévue par le Règlement BenchmarkL’ISDA, la Global Financial Markets Association (GFMA), la Futures Industry Association (FIA) et l’Emerging Markets Traders Association (EMTA) ont publié un document d’information dans lequel elles soulignent la nécessité de prolonger la période transitoire applicable aux indices de référence d’importance critique (l’EONIA et l’EURIBOR) et non critique (à la fois dans l’UE et dans les pays tiers) dans le cadre du Règlement Benchmark.

Dans ce document, publié le 20 novembre 2018, les associations professionnelles expliquent les raisons pour lesquelles cette prolongation est nécessaire. Elles font valoir qu’une prolongation d’au moins deux ans permettrait :• aux transactions actuellement indexées sur

l’EONIA (et potentiellement sur l’EURIBOR) d’expirer et à leurs expositions d’être remplacées par une indexation sur l’ESTER ;

• maintenir un certain niveau de liquidité sur le marché des swaps dans l’attente de la mise en place des nouveaux indices ;

• au groupe de travail sur les taux RFR en EUR et aux autres associations






https://www.isda.org/2018/12/06/forbearance-request-to-esma-for-the-reporting-historical-derivatives-transactions-emir-refit/isda-letter-on-removal-of-backloading-requirement-final-031218/

https://www.isda.org/a/vQzEE/ISDA-letter-on-intragroup-exemption-from-CO-final-061218.pdf

https://www.isda.org/a/sszEE/FAQs-on-the-EU-RTS.pdf

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32018R0728&from=EN

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32018R0728&from=EN

https://www.isda.org/a/0KIEE/Benchmarks-Review.pdf


https://fia.org/sites/default/files/Briefing on the need to extend the EU Benchmarks Regulation Transition P....pdf

https://fia.org/sites/default/files/Briefing on the need to extend the EU Benchmarks Regulation Transition P....pdf




ACTUALITÉS

professionnelles d’avoir plus de temps pour créer et mettre en place des « fallbacks » robustes ;

• à la Commission d’avoir plus de temps pour prendre les décisions d’équivalence concernant les régimes d’indices de référence de pays tiers ;

• à la revue des ESAs de simplifier la procédure de demande de reconnaissance pour les administrateurs établis dans des pays tiers.

En revanche, selon le document, l’interdiction du recours aux indices de référence à compter de janvier 2020 est susceptible de mener à une augmentation des défauts de paiement, des litiges et des procédures d’insolvabilité, à des crises de liquidités et à un risque de contagion.

Clauses de « fallback » pour les dérivés indexés sur certains indices de référenceLe 26 novembre 2018, l’ISDA a publié les résultats préliminaires de sa consultation sur les clauses de « fallback » (ces clauses décrivent une cascade de mesures visant à déterminer un indice de référence de substitution si nécessaire) pour les dérivés indexés sur certains indices de référence. Sous réserve de la décision du Benchmark Committee de son Conseil d’administration, l’ISDA prévoit de poursuivre l’élaboration des clauses de « fallback » qu’elle intégrera à ses définitions standards. L’ISDA prévoit de publier d’ici fin 2018 les données anonymisées et agrégées de son analyse ainsi que sa décision finale quant à l’approche adoptée en matière de taux RFR ajusté et d’ajustement de spread.

Réponses à la consultation sur les méthodologies d’ajustement des marges et de fixation des prixLe 20 décembre 2018, l’ISDA a publié un résumé anonymisé des réponses à sa consultation sur les méthodologies d’ajustement des marges et de fixation des prix (Term Fixings and Spread Adjustment Methodologies). Le rapport résume les résultats de la consultation sur les nouveaux indices de référence des contrats sur dérivés qui renvoient à certains IBOR qui s’appliqueraient si certains d’entre eux étaient abandonnés.

Supervision

Remédier au déclin des relations de correspondance bancaireLe 16 novembre 2018, le FSB a publié son plan d’action visant à évaluer le déclin des relations de correspondance bancaire et à y remédier, ainsi que la mise à jour de son rapport sur les données relatives aux relations de correspondance bancaire, en vue du sommet du G20. Ces documents dressent un rapport d’étape de son plan d’action en quatre points, et le deuxième présente des tendances actualisées reposant sur des données à fin 2017 fournies par SWIFT. Parmi les progrès notables accomplis depuis la mise à jour de mars 2018, nous pouvons noter :• le renforcement des outils de due diligence

des correspondants bancaires ;• la clarification des attentes réglementaires

entourant les relations de correspondance bancaire ;

• le renforcement des capacités nationales.

Le rapport présentant les données relatives aux relations de correspondance bancaire montre que la baisse du nombre de correspondants actifs, telle que mesurée par

le flux de messages de paiement SWIFT, s’est poursuivie en 2017 par une réduction de 4,1 % d’une année sur l’autre. Tous les continents ou sous-continents ont observé en 2017 un déclin compris entre 5,2 % et 6,7 % de leur nombre de correspondants actifs, à l’exception de l’Amérique du Nord, où la baisse enregistrée a été de 2,9 %. Entre janvier 2011 et fin 2017, le nombre de correspondants actifs dans le monde a baissé de 15,5 %.

LEI

Système d’identifiant international (LEI)Le 19 novembre 2018, le LEI Regulatory Oversight Committee a publié un deuxième document de consultation sur l’exhaustivité des informations à fournir pour les fonds dans le système d’identifiant international (LEI) pour les entités juridiques. Ce document propose une mise à jour limitée de la manière dont les différents intervenants opérant avec le fonds sont consignés dans ce système. La consultation s’est terminée le 14 janvier 2019.

http://assets.isda.org/media/736bd0ed/1f0db5ee-pdf/

http://assets.isda.org/media/736bd0ed/1f0db5ee-pdf/

http://assets.isda.org/media/04d213b6/db0b0fd7-pdf/





http://www.fsb.org/2018/11/fsb-action-plan-to-assess-and-address-the-decline-in-correspondent-banking-progress-report-to-g20-summit-of-november-2018/




http://www.fsb.org/2018/11/fsb-correspondent-banking-data-report-update-2/

http://www.fsb.org/2018/11/fsb-correspondent-banking-data-report-update-2/

https://www.leiroc.org/publications/gls/roc_20181119-1.pdf







ACTUALITÉS

Europe

Abus de marché

Mises à jour du Q&A sur les abus de marchésLe 1er octobre 2018, l’ESMA a publié une version actualisée de ses questions-réponses au sujet du Règlement sur les abus de marché (MAR), qui comporte trois nouvelles questions-réponses (Q5.3, Q5.4 et Q5.5) au sujet de la publication différée d’une information privilégiée par un établissement de crédit ou un établissement financier afin de préserver la stabilité du système financier, en vertu de l’article 17, paragraphe 5 du Règlement.

Le 12 novembre 2018, l’ESMA a publié une nouvelle version actualisée de ses questions-réponses au sujet du règlement sur les abus de marché (MAR), comprenant une nouvelle question-réponse (Q7.10) qui clarifie, durant certaines périodes, le périmètre des restrictions de négociation pour les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes.

Rapport de l’ESMA dans le cadre du Règlement MAR Le 15 novembre 2018, l’ESMA a publié son premier rapport annuel sur les sanctions administratives et pénales et autres mesures administratives prévues par le Règlement sur les abus de marché (MAR). Elle y agrège les informations communiquées par les NCAs au sujet des sanctions et mesures prises entre le 3 juillet 2016, date d’entrée en application du Règlement, et le 31 décembre 2017, à l’exclusion des sanctions imposées durant cette période en vertu des lois nationales préexistantes.

Indices de référence

Publications d’exigences de niveau 2 du Règlement BenchmarkDix Règlements délégués de la Commission complétant le Règlement Benchmark par des RTS ont été publiés au JOUE le 5 novembre 2018.

Les exigences concernées sont : la fonction de supervision des administrateurs, la garantie du caractère approprié et vérifiable des données sous-jacentes, le code de conduite à l’usage des contributeurs, la gouvernance et le contrôle applicables aux contributeurs surveillés, la méthodologie applicable aux indices de référence d’importance critique ou significative, les exemptions dont peuvent bénéficier les indices de référence d’importance significative, le contenu des déclarations d’indices de référence, les accords de coopération avec les autorités de pays tiers, les demandes de reconnaissance pour les administrateurs de pays tiers et, enfin, les demandes d’agrément et d’enregistrement pour ces mêmes administrateurs. Les administrateurs d’indices de référence et les contributeurs sont soumis à l’ensemble de ces exigences, bien que l’applicabilité de ces dernières varie d’une catégorie à l’autre.

Ces règlements sont applicables depuis le 25 janvier 2019.

Mises à jour du Q&A sur le Règlement BenchmarkLe 7 novembre 2018, l’ESMA a mis à jour ses questions-réponses au sujet du règlement Benchmark avec une nouvelle question relative à l’utilisation des indices de référence dans les accords bilatéraux sur les échanges de collatéral.

L’ESMA a également mis à jour le document de questions-réponses sur le Règlement Benchmark le 18 décembre 2018. Elle

confirme que la méthodologie d’un indice de référence peut inclure des facteurs qui ne sont pas des données sous-jacentes. L’ESMA s’est positionnée sur le fait que ces facteurs doivent avoir pour but d’améliorer la fiabilité de l’indice de référence et son degré de représentativité.

Rapport d’ECON sur les indices de référence low carbon Le 14 novembre 2018, la commission ECON a publié un projet de rapport (daté du 29 octobre 2018) au sujet de la proposition de Règlement de la Commission modifiant le règlement Benchmark relatif aux indices de référence low carbon et aux indices de référence correspondant à un bilan carbone positif. Elle suggère d’apporter des modifications à cette proposition.

Taux SONIA à terme : réponses à la consultationLe 21 novembre 2018, le groupe de travail sur les taux RFR en GBP a publié une synthèse des réponses à sa consultation sur les taux de référence SONIA à terme (TSRR). Il en ressort la nécessité de :• créer des TSRR pour faciliter la transition

du LIBOR au SONIA, notamment pour les prêts et prêts hypothécaires ;

• développer davantage les marchés de contrats à terme OIS et SONIA, et accroître la transparence afin d’instaurer des TSRR robustes ;

• rechercher une cohérence internationale entre devises.

Le groupe de travail évoquera cette synthèse lors de ses réunions futures, et notamment les prochaines étapes de la transition.

Communication sur l’EURIBOR Le 28 novembre 2018, l’European Money Markets Institute (EMMI) a publié un communiqué dans lequel il confirme qu’il continuera de publier jusqu’au 31 mars 2019 l’EURIBOR calculé selon les conventions Act/365 et 30/360.

https://www.esma.europa.eu/press-news/esma-news/esma-updates-market-abuse-qas



https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-145-111_qa_on_mar.pdf



https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-145-1081_mar_article_33_report_sanctions.pdf



https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=OJ:L:2018:274:FULL&from=EN

https://www.esma.europa.eu/press-news/esma-news/esma-updates-its-qas-regarding-benchmark-regulation-0



http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=COMPARL&reference=PE-629.650&format=PDF&language=EN&secondRef=01

https://www.bankofengland.co.uk/-/media/boe/files/markets/benchmarks/term-sonia-reference-rates-consultation-summary-of-responses.pdf?la=en&hash=CFD2AB11A3156B31CB15030962ECA9987BEFCED8

https://www.bankofengland.co.uk/-/media/boe/files/markets/benchmarks/term-sonia-reference-rates-consultation-summary-of-responses.pdf?la=en&hash=CFD2AB11A3156B31CB15030962ECA9987BEFCED8

https://www.emmi-benchmarks.eu/assets/files/D0457-2018 ACT_365 and 30_360 day count conventions_final.pdf




ACTUALITÉS

Position du Conseil sur les indices de référence low carbonLe 14 décembre 2018, le Conseil a finalisé son texte de compromis sur la proposition de la CE modifiant le Règlement Benchmark sur les indices low carbon notamment. Il convient de noter la proposition de prolongation de la période de transition au-delà du 1er janvier 2020, au cours de laquelle un indice de référence d’importance critique existant peut être publié et utilisé sans que ses administrateurs aient demandé une autorisation. Une fois que le Parlement Européen aura approuvé sa position de négociation, le dialogue institutionnel pourra commencer.

Avancées sur la transition vers de nouveaux indices de référence européensLe groupe de travail sur les RFR a publié un rapport sur la transition de l’EONIA vers l’ESTER et a lancé une deuxième consultation publique sur l’ESTER le 20 décembre 2018.

Selon le groupe, un écart fixe EONIA-ESTER permettrait une transition temporaire mais progressive vers l’ESTER sans transfert de valeur entre les participants au marché. Par conséquent, le groupe recommande à l’administrateur d’EONIA de modifier la méthodologie EONIA actuelle. Il encourage également les acteurs du marché à prendre des mesures pour remplacer progressivement l’EONIA par l’ESTER dans toutes leurs transactions. L’ESTER servirait de solution de rechange aux contrats liés à l’EURIBOR. Ainsi, le groupe cherche à obtenir des informations sur le besoin de taux à terme pour différents produits et sur les méthodologies prospectives permettant d’obtenir de tels taux. La date limite de réception des commentaires sur le rapport et de la consultation était le 1er février 2019.

Rapport final sur les guidelines de l’ESMA relatives aux indices de référence d’importance non significativeLe 20 décembre 2018, l’ESMA a publié des guidelines sur les indices de référence non significatifs dans le cadre du Règlement Benchmark. Par rapport aux indices de référence significatifs, ces guidelines contiennent des exigences moins strictes sur la fonction de supervision, les données sous-jacentes, la transparence de la méthodologie ainsi que les exigences de gouvernance et de contrôle des contributeurs surveillés. Ensuite, les NCAs doivent notifier à l’ESMA si elles respectent ou ont l’intention de se conformer aux guidelines.

MiFID II

Suppression de guidelines MiFID II Le 3 octobre 2018, l’ESMA a annoncé le retrait de ses guidelines MiFID relatives aux systèmes et contrôles dans un environnement de négociation automatisé pour les plate-formes de négociation, les entreprises d’investissement et les autorités compétentes. Cette décision résulte d’un réexamen des guidelines existantes à la lumière de l’entrée en vigueur de MiFID II en janvier 2018.

Mise à jour des Q&As sur les structures de marché et la transparenceLe 4 octobre 2018, l’ESMA a mis à jour ses questions-réponses au sujet des structures de marché et de la transparence dans le cadre de MiFID II. Les ajouts clarifient un certain nombre de points, notamment le champ d’application de la dérogation à l’obligation de transparence pré-négociation en vertu de l’article 9, paragraphe 1, alinéa c du Règlement MiFIR, les activités de tenue de marché et les incitations à fournir en cas de tension sur les marchés.

Le 14 novembre 2018, l’ESMA a publié de nouvelles questions-réponses au sujet des structures de marché et de la transparence dans le cadre de MiFID II et de MiFIR, dans l’optique de fournir des détails supplémentaire sur un certain nombre de sujets, notamment la définition des systèmes de demandes de cotation (RFQ) et la transparence pré-négociation dans le cadre de ces systèmes.

Evaluation des plate-formes de négociation des pays tiersLe 11 octobre 2018, l’ESMA a publié les décisions de son Board of supervisors de déléguer à son président la responsabilité de certaines évaluations de plate-formes de négociation de pays tiers dans le cadre de MiFID II et MiFIR. Y sont fixés les critères que le président de l’ESMA utilisera pour évaluer si une entité d’un pays tiers doit être considérée comme une plate-forme de négociation au sens des articles 20 et 21 de MiFIR ou de l’article 57, paragraphe 4 de MiFID II. Le Board of supervisors conserve la responsabilité de procéder aux évaluations plus controversées.

Publication des données par l’ESMA Le 31 octobre 2018, l’ESMA a publié sa dernière évaluation trimestrielle de liquidité pour les obligations négociées sur les plate-formes de l’UE, qui couvre 470 obligations liquides soumises aux exigences de transparence pré-négociation et post-négociation en vertu de MiFID II. Cette évaluation repose sur des critères quantitatifs de liquidité.

En parallèle, l’ESMA a publié les derniers chiffres sur le nombre de transactions aux fins des calculs des internalisateurs systématiques en vertu de MiFID II. Ces chiffres portent sur les instruments négociés sur une plate-forme de l’UE, ainsi que sur les transactions de gré à gré lorsque celles-ci


https://www.ecb.europa.eu/paym/pdf/cons/euro_risk-free_rates/ecb.eoniatransitionreport201812.en.pdf

https://www.ecb.europa.eu/paym/pdf/cons/euro_risk-free_rates/ecb.eoniatransitionreport201812.en.pdf

https://www.ecb.europa.eu/paym/pdf/cons/euro_risk-free_rates/ecb.consultation_details_201812.en.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-145-1008_fr_bmr_gl.pdf



https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-154-803_bos_decision_notice_at_guidelines_withdrawal.pdf






https://www.esma.europa.eu/document/qa-mifid-ii-and-mifir-market-structures-topics-0

https://www.esma.europa.eu/document/qa-mifid-ii-and-mifir-market-structures-topics-0

https://www.esma.europa.eu/document/qa-mifid-ii-and-mifir-transparency-topics

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-872942901-38_qas_markets_structures_issues.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-872942901-35_qas_transparency_issues.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-155-5775_delegation_third_country_tv_post_trade_transparency.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-155-5775_delegation_third_country_tv_post_trade_transparency.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-155-5905_delegation_from_the_boardofsupervisors_opinions_on_third_country_tv_positionlimits.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-155-5905_delegation_from_the_boardofsupervisors_opinions_on_third_country_tv_positionlimits.pdf

https://registers.esma.europa.eu/publication/searchRegister?core=esma_registers_fitrs_files

https://www.esma.europa.eu/data-systematic-internaliser-calculations

https://www.esma.europa.eu/data-systematic-internaliser-calculations




ACTUALITÉS

ont été déclarées à l’ESMA. La publication de données relatives aux dérivés, aux titres de créance indiciels cotés (ETN), aux matières premières cotées (ETC), aux produits financiers structurés (SFP), aux dérivés titrisés et aux quotas d’émission aux fins des calculs des internalisateurs systématiques commence le 1er février 2019.

Call for Evidence sur les enchères périodiquesLe 9 novembre 2018, l’ESMA a publié un Call for Evidence sur les enchères périodiques pour les instruments de capitaux propres, en réponse à des préoccupations soulevées par les parties prenantes quant au fait que les frequent batch auction trading systems soient utilisés pour contourner le régime de double volume cap prévu par MiFID II. Cet appel à témoignages doit aider l’ESMA à mieux comprendre ce phénomène et à juger si une intervention de sa part est nécessaire.

Mise à jour du Q&A sur le Règlement relatif à la vente à découvertLe 14 novembre 2018, dans son document de questions-réponses sur le Règlement relatif à la vente à découvert (SSR), l’ESMA a ajouté une nouvelle question portant sur les autorités compétentes concernées aux fins de la déclaration des instruments financiers visés à l’article 2, paragraphe 1, alinéa j du SSR. Maintenant que MiFID II et MiFIR sont entrés en application, le reporting doit être effectué auprès des autorités compétentes identifiées dans le Règlement délégué de MiFIR.

Modification du Règlement délégué sur le régime de pas de cotationLe 14 décembre 2018, l’ESMA a publié son rapport final contenant les modifications à apporter au Règlement délégué qui concerne le régime de pas de cotation prévu par la Directive MIFID II. Les modifications

apportées donneront de nouveaux pouvoirs aux autorités nationales compétentes des plates-formes de négociation de l’UE sur lesquelles des actions de pays tiers sont négociées. Ces autorités seraient en mesure de décider au cas par cas d’un nombre quotidien moyen ajusté d’opérations afin de prendre en compte la liquidité disponible sur les plates-formes de pays tiers lors de l’étalonnage de pas de cotation.

Mise à jour des guidelines sur les dérivés de matières premièresLe 21 décembre 2018, l’ESMA a publié la mise à jour de ses guidelines sur l’application de la Directive MiFID II en ce qui concerne les définitions des contrats dérivés relatifs à des matières premières définis aux points C6 et C7 de l’annexe de la Directive. Celles-ci ne font que mettre à jour les guidelines initialement élaborées pour la Directive MiFID I afin de les adapter à la Directive MiFID II et restent inchangées sur le fond.

Instruments financiers

Renouvellements des restrictions temporaires sur les CFDsLe 23 octobre 2018, l’ESMA a renouvelé sa restriction temporaire applicable à la commercialisation, à la distribution et à la vente de contrats sur différence (CFDs) aux investisseurs de détail. Cette restriction temporaire est conforme à l’article 40 de MiFID II et s’applique pour trois mois supplémentaires depuis le 1er novembre 2018.

Le 19 décembre 2018, l’ESMA a reconduit sa restriction temporaire concernant la commercialisation, la distribution et la vente de contrats sur différence aux investisseurs de détail. Ces mesures temporaires sont conformes à l’article 40 de la Directive

MIFID II et sont imposées pour une nouvelle période de trois mois depuis le 1er février 2019. L’ESMA estime que ces mesures sont nécessaires pour atténuer les risques pour la protection des investisseurs découlant de la participation des détaillants à ces produits.

Mise à jour du Q&A sur les restrictions temporaires applicables aux CFDsLe 9 novembre 2018, l’ESMA a publié de nouvelles questions-réponses à propos de ses mesures d’intervention temporaires restreignant la commercialisation, la distribution ou la vente de contrats sur différences aux investisseurs de détail. L’une de ces questions clarifie l’application de ces mesures, et une autre mise à jour, explique ce qui constitue un « paiement aux fins de conclure un CFD ».

Avancées concernant l’encadrement des obligations sécurisées (« covered bonds »)Le 28 novembre 2018, le Conseil est parvenu à un accord sur un texte de compromis concernant le cadre européen harmonisé pour les obligations sécurisées. Ce texte fait suite aux négociations au sujet de la proposition de la Commission, publiée en mars 2018. Ce cadre, qui fait partie de l’UMC, vise à définir des exigences minimales d’harmonisation pour l’ensemble des obligations sécurisées au sein de l’Union, dans l’optique d’accroître la protection des investisseurs et de renforcer l’efficacité des obligations sécurisées comme source de financement de l’économie.

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-156-785_call_for_evidence_periodic_auctions_for_equity_instruments.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-156-785_call_for_evidence_periodic_auctions_for_equity_instruments.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-145-408_qa_on_ssr.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-156-834_final_report_on_the_proposed_amendments_to_rts_11.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma-70-156-869_guidelines_on_the_application_of_c6_and_c7_of_annex_1_of_mifid_ii.pdf

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=CELEX:32018X1031(01)&from=EN

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma71-99-1078_esma_renews_cfd_measures_from_february_1.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma35-36-1262_technical_qas_product_intervention.pdf

https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2018/11/28/capital-markets-union-council-agrees-stance-on-rules-on-covered-bonds/






ACTUALITÉS

Infrastructures de marché

Obligations de compensation et de négociation dans le cadre d’EMIR et de MiFIRLe 31 octobre 2018, l’ESMA a mis en ligne une déclaration publique sur les obligations de compensation et de négociation prévues par les Règlements EMIR et MiFIR et applicables le 21 décembre 2018. Partant du constat que certaines entités de groupes et certaines contreparties non financières dépassant le seuil de compensation rencontrent des difficultés à satisfaire à ces obligations, l’ESMA recommande aux NCAs de ne pas diriger en priorité leurs actions de supervision vers ces entités et d’appliquer leurs pouvoirs d’exécution fondés sur les risques de manière proportionnée.

Mise à jour des Q&As sur le CSDRLe 12 novembre 2018, l’ESMA a mis à jour ses questions-réponses sur la mise en œuvre du CSDR concernant l’amélioration du règlement de titres. Elle a ajouté deux questions-réponses. La première est relative à la fourniture, par les dépositaires centraux de titres, de certains services dans d’autres États membres de l’UE et la seconde concerne le calcul des sanctions pécuniaires.

Supervision des CCPs dans le cadre d’EMIRLe 27 novembre 2018, le Conseil a finalisé son texte de compromis sur la proposition de la Commission relative à la supervision des CCPs de pays tiers dans le cadre du règlement EMIR. Au regard de cette proposition, le Conseil évoque un comité de surveillance des contreparties centrales au sein de l’ESMA qui prendrait la responsabilité de certaines tâches prévues par EMIR. C’est sur la base de ce texte que le Conseil a accepté d’entamer les négociations tripartites avec le Parlement Européen.

Exigences en fonds propres au titre de la règlementation EMIRLe Règlement d’exécution de la Commission relatif à la prolongation des périodes de transition relatives aux exigences de fonds propres pour les expositions sur des CCPs a été publié au JOUE du 5 décembre 2018. Il prolonge les périodes transitoires de 15 mois prévues par le CRR et le Règlement EMIR à compter du 15 décembre 2018 jusqu’au 15 juin 2019. Cela signifie que, jusqu’en juin 2019, les entreprises de l’UE peuvent continuer à traiter leurs expositions sur des CCPs de l’UE ou de pays tiers qui ne sont pas encore reconnues en tant que CCPs qualifiées comme des expositions sur des CCPs qualifiés.

Projet de guidelines dans le cadre de CSDRL’ESMA a lancé deux consultations sur des projets de guidelines dans le cadre de CSDR le 20 décembre 2018.

Le projet de guidelines sur les procédures et protocoles de messagerie standardisés utilisés entre les entreprises d’investissement et leurs clients professionnels vise à faciliter le règlement rapide d’une transaction à la date de règlement prévue et à réduire le nombre de défaillances. L’ESMA fait valoir que les entreprises d’investissement devraient

s’assurer de disposer de tous les détails nécessaires au règlement le jour ouvrable au cours duquel la transaction a lieu. S’ils ne disposent pas de tous les détails, ils doivent alors obtenir les informations manquantes auprès de leurs clients, dont les données standardisées utiles au processus de règlement. Ces guidelines s’appliquent aux entreprises d’investissement et aux clients professionnels MiFID II, ainsi qu’aux autorités nationales compétentes.

Les projets de guidelines sur le reporting en cas de défaut de paiement traitent de la portée des données que les dépositaires centraux de titres devraient communiquer, des types d’opérations à inclure ou non, ainsi que des échanges d’informations entre l’ESMA et les NCAs. Ces guidelines s’appliquent aux dépositaires centraux de titres et aux NCAs. La date limite pour les commentaires est le 20 février 2019. L’ESMA a pour objectif de finaliser ces deux guidelines d’ici juillet 2019.

Agences de notation

Organismes externes d’évaluation du crédit Le 26 octobre 2018, le Joint Committee des ESAs a lancé une consultation publique au sujet de nouveaux amendements aux normes techniques relatives à la mise en correspondance des organismes externes d’évaluation du crédit. Les amendements proposés reflètent les résultats d’un précédent exercice de suivi sur l’adéquation de ces mises en correspondance. La consultation s’est terminée le 31 décembre 2018.

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-151-1773_public_statement_on_co_and_to_for_intragroup_as_well_as_cat_4.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-708036281-2_csdr_qas.pdf


https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32018R1889&from=FR

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-151-1847_cp_on_csdr_gl_on_art_6_standardised_procedures_and_messaging_protocols.pdf





https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-151-1855_consultation_paper_on_csdr_guidelines_on_settlement_fails_reporting.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-151-1855_consultation_paper_on_csdr_guidelines_on_settlement_fails_reporting.pdf

https://eba.europa.eu/-/esas-propose-new-amendments-to-technical-standards-on-the-mapping-of-ecais




ACTUALITÉS

Mise à jour du Q&A sur le Règlement sur les agences de notationL’ESMA a mis à jour ses questions-réponses sur le Règlement relatif aux agences de notation le 18 décembre 2018. Les mises à jour apportent des éclaircissements sur ce qui constitue, du point de vue de l’ESMA, une erreur dans les méthodologies utilisées par les agences de notation en vertu de l’article 8, paragraphe 7, du Règlement.

Titrisation

Mise en œuvre du règlement TitrisationLe 13 novembre 2018, l’ESMA a publié une série de documents liés à la mise en œuvre du règlement Titrisation qui a pris effet le 1er janvier 2019.

Parmi eux, un rapport final au sujet des normes techniques (ITS et RTS) précisant les exigences relatives à la demande d’enregistrement d’un référentiel des titrisations, à leurs normes opérationnelles et à leurs conditions d’accès, qui fait suite à un document de consultation publié en mars 2018. Ce rapport expose le projet de RTS et d’ITS précisant les informations à fournir dans le cadre d’une demande d’enregistrement d’une entreprise en tant que référentiel des titrisations auprès de l’ESMA.

Y sont également détaillées les normes opérationnelles et les conditions d’accès à ces informations. L’ESMA a apporté un certain nombre d’amendements techniques aux projets de RTS, ITS et normes opérationnelles afin de refléter les commentaires soumis par les parties prenantes au cours de la consultation.

En parallèle, l’ESMA a publié son avis technique adressé à la Commission et portant sur les frais d’enregistrement et de

surveillance facturés par l’ESMA aux référentiels des titrisations. La modification la plus notable de l’avis, ayant fait l’objet d’une consultation en mars 2018, réside dans une corrélation plus étroite entre les frais d’enregistrement et le chiffre d’affaires de l’entreprise concernée.

L’ESMA a également publié des orientations relatives aux dispositions qu’elle mettra en place pour permettre aux acteurs du marché de l’informer que leurs titrisations sont considérées comme « simples, transparentes et standardisées » (STS). Ces orientations comprennent des instructions concernant cette déclaration et un modèle de déclaration STS temporaire qui sera utilisé les prochains mois, le temps que l’ESMA finalise son registre STS.

Les ESAs communiquent sur les nouvelles règles en matière de titrisationLe 30 novembre 2018, les ESAs ont publié un communiqué sur les exigences en matière de communication d’informations pour les titrisations de l’UE et l’application consolidée des règles de titrisation pour les établissements de crédit européens. Elles indiquent que les acteurs du marché leur ont fait part de grandes difficultés opérationnelles dans la mise en œuvre de certains aspects de ces exigences qui sont applicables au 1er janvier 2019. Les ESAs demandent donc aux NCAs d’adopter une approche proportionnée et fondée sur le risque en matière de conformité dans ces domaines le temps que ces problèmes soient résolus.

Définitions des critères d’une titrisation STS Le 12 décembre 2018, l’EBA a publié ses guidelines en version finale sur les critères STS pour les titrisations ABCP (papiers commerciaux adossés à des actifs) et non-ABCP.

Egalité de traitement sur les marges variables entre les titrisations STS et les obligations sécurisées Les ESAs ont publié le 18 décembre 2018 le projet final des RTS modifiant le Règlement (UE) 2016/2251 sur les techniques d’atténuation des risques pour les contrats dérivés de gré à gré non compensés par une contrepartie centrale au titre du Règlement EMIR dans le cadre de titrisations simples, transparentes et standardisées (STS), ainsi qu’un rapport final sur les amendements à l’obligation de compensation EMIR en vertu du Règlement sur la titrisation. Ils modifient les RTS existantes liées à EMIR afin de prendre en compte les dérivés utilisés dans le cadre de la titrisation STS découlant du nouveau cadre de titrisation et d’aligner leur traitement sur les dérivés associés aux obligations sécurisées (covered bonds), garantissant ainsi un traitement égal.

En vertu de ces modifications, les dérivés de titrisations STS pourront bénéficier des dispositions du Règlement EMIR permettant de ne pas échanger de marge initiale et uniquement de collecter la marge variable. De même, les dérivés liés à la titrisation STS peuvent utiliser l’exemption d’obligation de compensation introduite par EMIR. Ceci à condition que les titrisations STS répondent à des conditions spécifiques équivalentes à celles déjà requises pour les obligations sécurisées. Ces projets de RTS doivent maintenant être approuvés par la CE.

Prospectus

Publication d’un projet de Règlement délégué Le 28 novembre 2018, la Commission a publié un projet de Règlement délégué précisant les règles relatives au format, au contenu, à l’examen et à l’approbation du prospectus à publier dans le cas de valeurs

https://www.esma.europa.eu/press-news/esma-news/esma-updates-qa-implementation-cra-regulation

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma33-128-488_final_report_repositories_technical_standards.pdf






https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma33-128-505_final_technical_advice_securitisation_repositories_fees.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma33-128-505_final_technical_advice_securitisation_repositories_fees.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/esma33-128-585a_template_interim_solution.xlsx

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/esma33-128-585a_template_interim_solution.xlsx

https://eba.europa.eu/documents/10180/2427712/JC_Statement_Securitisation_CRA3_templates_plus_CRR2_final.pdf





https://eba.europa.eu/documents/10180/2519490/Guidelines+on+STS+criteria+for+ABCP+securitisation%29.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2519490/Guidelines+on+STS+criteria+for+non-ABCP+securitisation.pdf

https://esas-joint-committee.europa.eu/Pages/News/ESAs-publish-joint-EMIR-STS-standards.aspx








https://eiopa.europa.eu/Publications/Technical%20Standards/JC%202018%2076%20%28Final%20draft%20RTS%20on%20the%20amendments%20to%20the%20clearing%20obligation%20under%20the%20Securitisation%20Regulation%29.pdf



https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/initiative/1723/publication/336521/attachment/090166e5bf91ac76_en




ACTUALITÉS

mobilières offertes au public ou admises à la négociation sur un marché réglementé. Ce Règlement complète le Règlement Prospectus (UE 2017/1129) en adaptant les exigences pour refléter un ensemble de facteurs tels que le type d’émetteur, le type de titre et l’admission éventuelle à la négociation.

SFTR

La Commission Européenne adopte des règles complétant le Règlement SFTR Le 13 décembre 2018, la CE a approuvé quatre Règlements délégués et deux Règlements d’exécution sous SFTR relatifs aux référentiels centraux :• un Règlement délégué sur l’accès aux

détails des opérations de financement sur titres détenus dans les référentiels centraux (avec un annexe) ;

• un Règlement délégué précisant les détails de la demande d’enregistrement et d’extension de l’enregistrement en tant que référentiel central ;

• un Règlement délégué modifiant un Règlement délégué EMIR relatif à l’accès aux données conservées dans les référentiels centraux ;

• un Règlement délégué modifiant un Règlement délégué EMIR précisant les

détails de la demande d’enregistrement en tant que référentiel central ;

• un Règlement d’exécution (avec annexes) qui modifie également un Règlement d’exécution EMIR sur l’utilisation de codes dans les reportings de contrats dérivés ;

• un Règlement d’exécution sur les procédures et formulaires d’échange d’informations sur les sanctions, mesures et enquêtes en vertu du SFTR (avec annexes).

Transparency

Publication d’une proposition de Règlement déléguéLa CE a publié le 17 décembre 2018 une proposition de Règlement délégué concernant la spécification d’un format unique de communication électronique. Ce Règlement complète la Directive dite « Transparency » en énonçant un certain nombre de dispositions relatives à la communication de l’information financière.

France

Innovation

Publication du décret « blockchain »Un décret permettant l’utilisation d’un dispositif blockchain lors de la transmission et les échanges de titres financiers mais également pour l’émission ou la cession de minibons a été publié au JO le 26 décembre 2018. Il est pris en application de l’ordonnance « blockchain ».

https://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/3/2018/EN/C-2018-8330-F1-EN-MAIN-PART-1.PDF

https://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/3/2018/EN/C-2018-8334-F1-EN-ANNEX-1-PART-1.PDF


http://ec.europa.eu/finance/docs/level-2-measures/emir-rts-2018-8335_en.pdf








https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32004L0109&from=EN

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32004L0109&from=EN

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=CAB6FBAAFF8ABE0C152334B51FB7D7E3.tplgfr38s_3?cidTexte=JORFTEXT000037852460&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037851896








VUE TRIMESTRIELLE DES AUTRES RÉGLEMENTATIONS


23/11/2018• Le FSB s’intéresse au risque de mauvaise conduiteIl publie des recommandations sur l’utilisation des outils de ré-munération notamment pour limiter ce risque .

08/11/2018• L’ESMA propose d’aménager les règles relatives à l’obligation

de compensation en cas d’un « no deal » dans le cadre du Brexit

L’ESMA publie un rapport final proposant d’introduire une exemption de compensation dans le cadre du Règlement EMIR pour faciliter la novation de certains contrats dérivés de gré à gré pour les contreparties de l’UE en cas d’un scénario de « no deal » .09/11/2018• Préparer les acteurs du marché à un scénario de « no deal »L’ESMA demande aux entités recourant aux services des agences de notation et des référentiels centraux de se préparer à un « no deal » dans le cadre du Brexit .14/11/2018 • Conclusion d’un accord de retrait sur le BrexitLa CE publie un communiqué informant que les négociateurs de la Commission Européenne et du Royaume-Uni sont parvenus à trouver un compromis sur les conditions de l’accord de retrait au titre de l’article 50 .15/11/2018• Banques, Brexit et RésolutionLe SRB publie un position paper concernant ses attentes pour assurer la résolvabilité des banques dans le contexte du Brexit .25/11/2018• Validation de l’accord de retrait sur le Brexit par le Conseil de

l’UEIl publie un communiqué informant de son approbation de l’ac-cord de retrait et de la déclaration politique fixant le cadre des relations futures entre l’UE et le Royaume-Uni .29/11/2018• L’ESMA propose d’aménager les règles relatives à l’obligation

d’échange de marges en cas d’un « no deal »Le Joint Committee des ESAs publie des projets de RTS qui amendent le Règlement délégué EMIR sur les marges bilatérales de certains dérivés négociés de gré à gré dans le cadre du Brexit .

04/12/2018• Conditions d’exemptions de mise en œuvre du « fallback

mechanism » dans le cadre de PSD IIL’EBA publie ses guidelines finales sur les conditions aux-quelles doivent satisfaire les prestataires de services de paie-ment gestionnaires de comptes pour être dispensés de l’obliga-tion de mettre en œuvre le mécanisme de secours .05/12/2018• Les institutions européennes se préparent au BrexitLa Commission Européenne publie deux propositions de déci-sion du Conseil de l’UE portant respectivement sur la conclu-sion de l’accord sur le Brexit et sur sa signature .19/12/2018• Brexit : mise en application du plan d’urgence de la CE en cas

de « no deal »La Commission Européenne publie un communiqué informant de l’adoption de 14 mesures concernant certains secteurs dont les services financiers .19/12/2018• L’ESMA communique sur le BrexitElle publie deux déclarations : une sur les informations à com-muniquer aux clients et une sur les demandes de reconnais-sances présentées par les CCPs britanniques et par les déposi-taires centraux de titres dans le cas d’un « no deal » .19/12/2018• L’ESMA s’intéresse à la finance durableElle lance ainsi un ensemble de consultations concernant l’inté-gration des facteurs et des risques de durabilité dans le cadre de MiFID II et des Directives AIFM et OPCVM et les obligations d’information applicables aux notations de crédit .20/12/2018• Pour la continuité des services fournis par les CCPs et les

dépositaires centraux dans le cadre du BrexitDeux décisions d’exécution établissant pour une période de temps limitée l’équivalence du cadre réglementaire applicable aux CCPs et aux dépositaires centraux de titres britanniques ont été publiées au JOUE .

10/10/2018• L’ACPR s’intéresse aux business models des nouveaux acteurs

bancairesL’ACPR publie une étude sur les modèles d’affaires des banques en ligne et des néobanques .

14/11/2018• L’AMF s’intéresse aux ICOsElle publie une analyse sur les tendances des ICOs en France et à l’international .

20/12/2018• L’ACPR étudie les enjeux de l’intelligence artificielle pour les

services financiersL’ACPR publie un document de réflexion sur le sujet qu’elle sou-met à consultation publique .26/12/2018• Modalités d’application d’un Règlement délégué PSD II en

FranceUn décret précisant les modalités d’application en France du Règlement délégué relatif à l’authentification forte du client et à des standards de communication communs et sécurisés a été publié au JO .




ACTUALITÉS

Autres réglementations

International

Innovation

Évaluation des marchés de crypto-actifs par le FSBLe 10 octobre 2018, le FSB a publié un rapport intitulé « Marchés de crypto-actifs : canaux potentiels pour de futures répercussions en matière de stabilité financière », qui évalue les risques actuels de stabilité sur les marchés de crypto-actifs. Pour ce faire, le FSB a utilisé toute une palette de sources de données, notamment les capitalisations boursières, la fixation des prix, les émissions d’ICOs et les expositions institutionnelles. Il en conclut que les crypto-actifs ne sont pour l’instant pas une menace pour la stabilité financière mondiale, mais pourraient le devenir.

Le FSB met en avant un certain nombre de risques potentiels, parmi lesquels la volatilité et la liquidité et les canaux à travers lesquels ces risques pourraient se manifester. La volatilité dans ce marché s’explique largement par le fait que la majorité des crypto-actifs sont uniquement valorisés par spéculation et non sur la base des contrats sous-jacents. Ce risque est aggravé par celui de la liquidité. La propriété des crypto-actifs est concentrée dans les mains d’un nombre relativement restreint d’acteurs, ce qui limite la capacité du marché à gérer d’importants volumes de transactions. Le FSB estime que cette situation pourrait nuire à la confiance du marché et aux expositions aux établissements financiers. Par conséquent, le FSB continuera de surveiller divers indicateurs au cas où des interventions seraient nécessaires à l’avenir.

Cybersécurité

Publication du cyber-lexique du FSBLe 12 novembre 2018, le FSB a publié son cyber-lexique, qui contient 50 termes liés à la cybersécurité et à la cyber-résilience. Ce lexique devrait être adopté par les autorités, les instances de normalisation et les acteurs du secteur dans les domaines suivants : établissement d’une compréhension commune de la terminologie cybernétique, évaluation et suivi des risques pour la stabilité financière et identification des pratiques efficaces. Le FSB a également publié une synthèse des réponses à sa consultation antérieure sur le sujet, qui résume les changements apportés au lexique en fonction des commentaires reçus.

Rapport du Comité de Bâle sur la cyber-résilienceLe BCBS a publié son rapport « Cyber-résilience: un éventail des pratiques » le 4 décembre 2018. Le Comité partage les observations et les principales conclusions relatives aux pratiques en matière de cyber-résilience de plusieurs banques et organes de supervision. Les entreprises doivent examiner le rapport pour comprendre les conclusions, les défis actuels et les initiatives à la lumière de leurs propres activités.

Gouvernance

Le FSB souhaite limiter les risques de mauvaise conduiteLe 23 novembre 2018, le FSB a émis des recommandations sur l’utilisation des outils de rémunération, parmi lesquelles la transmission d’ensembles de données aux

autorités de supervision par les entreprises, notamment des données relatives au nombre d’incidents en matière de mauvaise conduite, aux causes de ces incidents et les ajustements de rémunération qui en découlent. Le FSB espère que ces éléments permettront aux entreprises de clarifier leur utilisation des outils de rémunération, d’incitation et de gestion de performance afin de limiter les risques de mauvaise conduite.

Europe

Supervision

L’ESMA dévoile son programme de travail 2019Le 2 octobre 2018, l’ESMA a publié son programme de travail annuel 2019. Elle y énonce ses priorités pour 2019, à savoir :• la promotion d’une mise en œuvre

cohérente du paquet MiFID II/MiFIR, du Règlement Prospectus et du Règlement Titrisation ;

• l’utilisation des données recueillies dans le cadre de MiFID II/MiFIR pour son évaluation des risques ;

• la contribution à la mise en œuvre des plans d’actions sur l’UMC et sur les FinTech ;

• le soutien de l’initiative de la Commission Européenne en faveur de la finance durable ;

• le renforcement de la supervision des agences de notation de crédit et des référentiels centraux ;

• la prise en charge de nouvelles responsabilités de supervision directe dans le cadre du Règlement Titrisation et du SFTR et préparation à l’enregistrement de nouvelles entités régies par ces Règlements ;

• le soutien à un Brexit fluide et résilient.

http://www.fsb.org/wp-content/uploads/P101018.pdf




http://www.fsb.org/2018/11/cyber-lexicon/

http://www.fsb.org/2018/11/cyber-lexicon-overview-of-responses-to-the-public-consultation/





https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma20-95-933_2019_annual_work_programme.pdf




ACTUALITÉS

L’ESMA reconnaît également qu’elle devra peut-être revoir ses priorités en fonction des avancées liées au Brexit, à la revue des ESAs mais également en fonction de l’évolution de son rôle dans le cadre d’EMIR.

La Commission Européenne dévoile son programme de travail pour 2019Le 23 octobre 2018, la Commission Européenne a présenté son programme de travail pour 2019, dans lequel elle expose ses priorités pour l’année à venir, à savoir : parvenir rapidement à un accord sur les propositions législatives pour concrétiser ses dix priorités politiques ; adopter un nombre limité de nouvelles initiatives ; et présenter plusieurs initiatives pour renforcer les fondements d’une Europe forte, unie et souveraine.

Priorités 2019 du Mécanisme de Surveillance Unique (MSU)Le 30 octobre 2018, la BCE a publié ses priorités 2019 du MSU, en énumérant les principaux facteurs de risque dans le secteur bancaire, à savoir les incertitudes géopolitiques, les encours de prêts non performants, la cybercriminalité et les défaillances informatiques. Pour affronter ces risques, elle se fixe comme priorités en matière de supervision le risque de crédit, la gestion des risques et les activités présentant des risques multidimensionnels.

Brexit

Le président de l’ESMA évoque le Brexit et MiFID IIDans un discours prononcé le 3 octobre 2018 dans le cadre de la rencontre annuelle de la World Federation of Exchanges (Fédération Internationale des Bourses de Valeurs), le président de l’ESMA, Steven Maijoor, a fait connaître ses vues sur le Brexit et sur l’état

de la mise en œuvre de MiFID II.À cette occasion, il a expliqué que l’ESMA était en train d’élaborer des protocoles d’accord (MoU) entre la FCA, le régulateur britannique, et les 27 autres autorités nationales compétentes (NCAs) de l’UE afin de limiter les risques découlant d’un « no deal » dans le cadre du Brexit. Confirmant que, dans l’hypothèse d’un tel scénario, les entreprises britanniques perdraient l’agrément leur permettant de mener leurs activités dans l’Union et qu’il n’existerait plus de base juridique pour l’échange journalier d’informations entre le Royaume-Uni et l’UE à 27 dans le cadre de MiFID II, le Président de l’ESMA a insisté sur l’importance de bien se préparer à cette issue.

Faisant notamment référence aux plate-formes de négociation de pays tiers, M. Maijoor a martelé qu’un régime européen efficace et harmonisé pour les entreprises de pays tiers était d’autant plus nécessaire que le Royaume-Uni sortait de l’UE. Selon lui, ce régime devrait prévoir, entre autres, une décision d’équivalence unique couvrant toutes les activités envisagées, et offrir la garantie que les entreprises établies dans des pays tiers opérant au sein de l’UE se plient à des exigences équivalentes à celles des entreprises européennes.

Marche à suivre pour les contreparties centrales (CCPs) non britanniques Le 25 octobre 2018, la Banque d’Angleterre (BoE) a envoyé une lettre aux PDG des contreparties centrales non britanniques afin de les informer qu’ils devraient déposer une demande officielle d’agrément auprès de ses services s’ils souhaitent mener leurs activités outre-Manche à l’issue du Brexit. Ces demandes pourront être déposées dès que la législation britannique transposant le Règlement EMIR entrera en vigueur. La

lettre liste également les informations que les contreparties centrales non britanniques devront joindre à leur demande, ainsi que les critères et informations nécessaires pour entrer dans le cadre du régime de reconnaissance temporaire le cas échéant.

Par ailleurs, le 2 octobre 2018, la BoE a publié une consultation sur les frais 2018/19 applicables aux demandes d’agrément déposées par des contreparties centrales non britanniques. Elle propose de fixer ces frais, réglables une fois l’agrément officiellement octroyé, à 35 000 £ par demande. Les contreparties centrales entrant dans le cadre du régime de reconnaissance temporaire ne s’acquitteront d’aucun frais. La consultation s’est terminée le 2 janvier 2019.

Préparer les acteurs à un « no deal » Brexit Le 9 novembre 2018, l’ESMA a mis en ligne une déclaration publique pour sensibiliser les acteurs du marché à la préparation des agences de notation de crédit et des référentiels centraux à l’éventualité d’un « no deal » Brexit. L’autorité européenne tient à s’assurer que ces établissements appliquent leurs plans d’urgence d’ici fin mars 2019, et finalisent notamment leurs demandes d’enregistrement. Elle invite également les participants au marché ayant recours aux services de ces acteurs aux fins du reporting dans le cadre d’EMIR à suivre de près la communication de ces acteurs dans le cadre du Brexit.

La Commission annonce des équivalences temporaires dans le cadre d’EMIR en cas de « no deal »La Commission Européenne a annoncé des mesures temporaires pour prévenir les risques de fortes perturbations des services financiers dans l’éventualité d’un Brexit sans accord. Le 13 novembre 2018, elle a publié une communication dans laquelle elle

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/cwp_2018_publication_fr.pdf

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/cwp_2018_publication_fr.pdf

https://www.bankingsupervision.europa.eu/banking/priorities/pdf/ssm.supervisory_priorities2019.en.pdf?47ad4530bca60f88e1e4d1e94fcb8c87

https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ra/ssm.ra2019.en.pdf?903c5b3f7122b3daa7b999716251beba

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-156-787_wfe_speech_steven_maijoor.pdf

https://www.bankofengland.co.uk/-/media/boe/files/letter/2018/update-to-ccps.pdf?la=en&hash=743FC974AECF343873C4365F3B00CD030B227E88

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/750328/Over-the-Counter_Derivatives_Draft_SI.PDF

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/750328/Over-the-Counter_Derivatives_Draft_SI.PDF

https://www.bankofengland.co.uk/-/media/boe/files/paper/2018/fees-for-non-uk-ccp-applications-for-recognition-2018-19.pdf?la=en&hash=8E0490B61211F2AA60CD2B965A0A665124CADD8B




https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma80-187-149_public_statement_brexit_cras_trs.pdf

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/brexit_files/info_site/communication-preparing-withdrawal-brexit-preparedness-13-11-2018.pdf




ACTUALITÉS

annonce qu’en l’absence d’accord entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne, elle adoptera des décisions d’équivalence temporaires et conditionnelles dans le cadre du règlement EMIR afin de garantir qu’il n’y aura pas de perturbation des services de compensation centrale et des dépositaires. Ces décisions seront complétées par la reconnaissance des infrastructures établies au Royaume-Uni, qui sont donc encouragées à soumettre une demande anticipée de reconnaissance auprès de l’ESMA. La Commission indique qu’elle ne considère pas nécessaire de prendre des mesures d’urgence pour répondre aux risques relatifs aux dérivés non compensés et préserver la continuité des contrats d’assurance.

Communications aux clients sur les conséquences du Brexit Le 17 décembre 2018, l’EBA a rappelé aux institutions financières qu’elles devaient poursuivre leurs efforts en matière de planification des mesures d’urgence et accroître leurs efforts de communication avec les clients. L’EBA invite les institutions à prendre en compte son avis de juin 2018 et à conseiller les clients sur les conséquences du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Reconnaissances temporaires des CCPs et des dépositaires britanniques par l’ESMADeux décisions d’exécution du 19 décembre 2018 ont été publiées au JOUE le 20 décembre 2018. Elles reflètent les décisions de la CE d’accorder une équivalence temporaire au cadre réglementaire britannique pour les CCPs (Central Couterparty Clearing) et les CSDs (Central Securities Depository) dans le cadre d’EMIR et de CSDR.

Sous réserve de la reconnaissance de l’ESMA, ces décisions garantiront que les CCPs et les CSDs britanniques pourront

continuer à fournir des services de compensation et d’autres services dans l’UE après le 29 mars 2019. Les deux décisions sont entrées en application le 21 décembre 2018 et seraient applicables à partir du 29 mars 2019 en cas de « no deal ». La décision concernant les CCPs expirerait le 30 mars 2020, tandis que celle concernant les CSDs viendrait à expirer le 30 mars 2021.

Dans le même temps, l’ESMA a publié une déclaration publique le 19 décembre 2018. Elle déclare avoir pour objectif de reconnaître les CCPs britanniques avant le Brexit, sous réserve du respect des conditions de reconnaissance prévues par EMIR. L’ESMA a également indiqué qu’elle a déjà engagé des démarches auprès de CCPs britanniques pour solliciter leurs candidatures. Pour les CSDs britanniques, l’ESMA prévoit de suivre un processus de reconnaissance similaire.

En outre, le 19 décembre 2018, la CE a confirmé des dérogations temporaires de 12 mois à l’obligation de compensation et aux exigences de marge afin de faciliter la novation de contrats bilatéraux entre le Royaume-Uni et des entités de l’Union Européenne.

La CE adopte des Règlements délégués EMIR liés au BrexitLe 19 décembre 2018, la CE a adopté trois Règlements délégués concernant le Brexit dans le cadre du Règlement EMIR. Ces règlements sont les suivants :• un Règlement délégué modifiant les RTS

sur l’obligation de compensation visant à prolonger les dates d’application différée de l’obligation pour certaines transactions intragroupes de dérivés de gré à gré ;

• un autre Règlement délégué modifiant trois RTS sur l’obligation de compensation pour certaines catégories de swaps de taux d’intérêt et de dérivés de crédit ;

• le dernier Règlement délégué a modifié le RTS sur les techniques d’atténuation des risques pour les contrats dérivés de gré à gré non compensés.

Leur objectif est de permettre aux entreprises de l’UE de remplacer leurs contreparties britanniques par des contreparties de l’UE pendant une période de 12 mois après le Brexit, sans déclencher l’obligation de compensation ou les règles EMIR pour les transactions non compensées.Lorsque le Parlement Européen et le Conseil auront approuvé les Règlements, ils s’appliqueront à partir du 29 mars 2019 uniquement dans le cas d’un Brexit sans accord.

https://eba.europa.eu/-/the-eba-calls-for-more-action-by-financial-institutions-in-their-brexit-related-communication-to-customers

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv:OJ.L_.2018.325.01.0050.01.FRA&toc=OJ:L:2018:325:FULL

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv:OJ.L_.2018.325.01.0047.01.FRA&toc=OJ:L:2018:325:TOC

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma70-151-2032_esma_statement_recognition_of_uk_ccps_and_csd_in_no_deal_brexit.pdf

https://ec.europa.eu/info/publications/communication-19-december-2018-preparing-withdrawal-united-kingdom-european-union-30-march-2019-implementing-commissions-contingency-action-plan_en

https://ec.europa.eu/info/publications/communication-19-december-2018-preparing-withdrawal-united-kingdom-european-union-30-march-2019-implementing-commissions-contingency-action-plan_en


https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/regulatory-technical-standards-clearing-com-2018-9122_en.pdf

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/regulatory-technical-standards-margins-com-2018-9118_en.pdf




ACTUALITÉS

Déclaration de l’ESMA sur les informations à fournir aux clientsLe 19 décembre 2018, l’ESMA a publié une déclaration rappelant aux entreprises d’investissement et aux établissements de crédit fournissant des services d’investissement leur obligation d’informer les clients des conséquences du Brexit sur les nouveaux contrats et les contrats existants, ainsi que de l’impact des mesures prises par l’entreprise ou qu’elle a prévu de prendre en rapport avec le Brexit. Ces obligations découlent d’un certain nombre de dispositions de la directive MiFID II, dont l’article 24 sur l’information des clients.

Paiements

6ème version du guide de tarification TARGET2 Le 5 octobre 2018, la BCE a mis à jour son Guide de tarification TARGET2 (version 6), applicable depuis le 1er novembre 2018.

Nouvelles règles SEPA pour 2019 Le 22 novembre 2018, le Conseil européen des paiements (EPC) a publié ses nouveaux recueils de règles SEPA pour 2019, qui englobent le virement SEPA (SCT), le virement SEPA instantané (SCT Inst), le prélèvement SEPA de base (SDD Core) et le prélèvement SEPA interentreprises (SDD B2B). Il a également publié ses lignes directrices de mise en œuvre 2019 pour le virement SEPA interbancaire, le virement SEPA client-banque, le virement SEPA instantané interbancaire et le virement SEPA instantané client-banque ainsi qu’un supplément 2019 sur le montant maximum pour les instructions d’un virement SEPA instantané. Toutes ces règles prendront effet le 17 novembre 2019, et s’appliqueront jusqu’en novembre 2021.

Mise à jour des règles SEPA 2017Le 22 novembre 2018, l’EPC a annoncé avoir mis à jour ses recueils de règles SEPA 2017 pour le virement SEPA, le virement SEPA instantané (SCT Inst), le prélèvement SEPA de base (SDD Core) et le prélèvement SEPA interentreprises (SDD B2B). En parallèle, il a publié une mise à jour du supplément 2017 aux recueils de règles sur le virement SEPA instantané traitant du montant maximum pour les instructions. Ces mises à jour sont applicables depuis le 1er janvier 2019.

Conditions d’exemption du mécanisme de secours dans le cadre de PSD II L’EBA a publié le 4 décembre 2018 son rapport final sur les guidelines relatives aux conditions à remplir pour bénéficier d’une exemption du mécanisme de secours prévu à l’article 33, paragraphe 6, du Règlement (UE) 2018/389 traitant de l’authentification forte du client. Les changements incluent des précisions sur la participation de tiers fournisseurs au processus d’exemption et l’obligation pour les prestataires de services de paiement de publier des données sur leurs interfaces dédiées.

Utilisation des certificats eIDAS dans le cadre de PSD IIL’EBA a publié son avis sur l’utilisation des certificats eIDAS dans le cadre de PSD II le 11 décembre 2018. Il vise à clarifier l’utilisation des certificats délivrés au titre du Règlement (UE) n ° 910/2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques (eIDAS) et les rôles à attribuer aux prestataires de services de paiement dans le cadre des certificats eIDAS. Il identifie également les étapes à suivre par les NCAs en matière de révocation de ces certificats.

L’EBA consulte sur ses projets de guidelines relatives aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et à la gestion des risques de sécurité dans le cadre de PSD II Le 13 décembre 2018, l’EBA a lancé une consultation sur son projet de guidelines. Elles définissent les exigences applicables aux établissements de crédit, aux entreprises d’investissement et aux prestataires de services de paiement en ce qui concerne l’atténuation et la gestion de leurs risques liés aux TIC. Elles visent à garantir une approche cohérente et robuste à travers le marché unique.

Les guidelines reconnaissent l’augmentation du recours aux TIC pour toutes les institutions financières, la menace sans cesse croissante de cyber-attaques, ainsi que les préjudices pouvant en résulter pour toutes les parties prenantes. L’EBA définit les exigences que les entreprises devront satisfaire pour identifier, atténuer et gérer les risques liés aux TIC.

Exigences de reporting pour les données relatives à la fraude dans le cadre de PSD IIL’EBA a mis à jour ses guidelines concernant les obligations de données statistiques relatives à la fraude liée aux différents moyens de paiement le 20 décembre 2018. Les mises à jour reflètent les modifications rédactionnelles apportées aux exigences de reporting réglementaire imposées aux prestataires de services de paiement sur les données statistiques relatives aux opérations de paiement. Les guidelines sont entrées en application le 1er janvier 2019.

https://www.esma.europa.eu/press-news/esma-news/esma-tells-firms-provide-clients-information-implications-brexit

https://www.esma.europa.eu/press-news/esma-news/esma-tells-firms-provide-clients-information-implications-brexit

https://www.ecb.europa.eu/paym/target/target2/profuse/fees/shared/pdf/TARGET2_Pricing_Guide_v6.0.pdf?d91041decddcdacf175d5821dff69afa

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/news-insights/news/publication-2019-epc-sepa-scheme-rulebooks

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/news-insights/news/publication-2019-epc-sepa-scheme-rulebooks

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/rulebooks/2019-sepa-credit-transfer-rulebook-version-10

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/rulebooks/2019-sepa-instant-credit-transfer-rulebook-version-10

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/rulebooks/2019-sepa-direct-debit-core-rulebook-version-10

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/rulebooks/2019-sepa-direct-debit-business-business-rulebook-version-10

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/implementation-guidelines/sepa-credit-transfer-scheme-interbank-implementation-2

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/implementation-guidelines/sepa-credit-transfer-scheme-customer-bank-1

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/implementation-guidelines/sepa-credit-transfer-scheme-customer-bank-1

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/implementation-guidelines/sepa-instant-credit-transfer-scheme-interbank-3

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/implementation-guidelines/sepa-instant-credit-transfer-scheme-interbank-3

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/implementation-guidelines/sepa-instant-credit-transfer-scheme-customer-bank-0

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/implementation-guidelines/sepa-instant-credit-transfer-scheme-customer-bank-0

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/rulebooks/maximum-amount-instructions-under-2019-sepa-instant-credit-transfer



https://www.europeanpaymentscouncil.eu/news-insights/news/publication-updated-2017-epc-sepa-scheme-rulebooks

https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/rulebooks/2017-sepa-credit-transfer-rulebook-version-13







https://www.europeanpaymentscouncil.eu/document-library/rulebooks/maximum-amount-instructions-under-2017-sepa-instant-credit-transfer-0




https://eba.europa.eu/documents/10180/2250578/Final+Report+on+Guidelines+on+the+exemption+to+the+fall+back.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2137845/EBA+Opinion+on+the+use+of+eIDAS+certificates+under+the+RTS+on+SCACSC.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2137845/EBA+Opinion+on+the+use+of+eIDAS+certificates+under+the+RTS+on+SCACSC.pdf

https://eba.europa.eu/regulation-and-policy/internal-governance/guidelines-on-ict-and-security-risk-management/-/regulatory-activity/press-release

https://eba.europa.eu/documents/10180/2352765/Guidelines+on+fraud+reporting+%28EBA+GL-2018-05%29_EN.pdf







ACTUALITÉS

Innovation / TIC

L’ESMA en faveur de l’innovation technologiqueLe 10 octobre 2018, Patrick Armstrong, analyste des risques senior de l’ESMA, a prononcé un discours au sujet de l’approche de l’ESMA en matière de technologies financières. Tout en se félicitant de l’essor et de l’utilisation de la technologie des registres distribués (DLT), M. Armstrong a déclaré que l’ESMA devrait trouver un équilibre entre minimiser les effets perturbateurs et néfastes pour les marchés et encourager l’innovation technologique. Il a réitéré l’idée que le régulateur devait conserver une approche flexible.

Rapport sur les ICOs et les crypto-actifsLe 19 octobre 2018, l’ESMA a publié un avis sur les ICOs et les crypto-actifs, élaboré par son Securities and Markets Stakeholders Group (SMSG). Le principal conseil formulé par le SMSG à l’ESMA consiste à élaborer des orientations sur un certain nombre de règles existantes, comme l’interprétation des définitions de « valeurs mobilières » et de « matières premières » au sens de MiFID, dans la mesure où celles-ci ont des implications majeures sur le traitement des crypto-actifs. En outre, le SMSG propose de mener des actions plus larges pour protéger les investisseurs, par exemple en incluant les tokens sur la liste des instruments financiers au sens de MiFID.

ECON adopte sa position sur les règles encadrant le financement participatifLe 9 novembre 2018, la commission ECON a adopté sa position sur les règles applicables à l’échelle de l’UE régissant la création et le fonctionnement des fournisseurs de services de financement participatif. La commission ECON a accepté d’élargir le champ

d’application du Règlement en relevant à 8 millions d’euros le seuil maximum pour chaque offre de financement participatif, contre 1 million d’euros initialement proposé par la Commission Européenne. Le texte adopté vise à assurer le bon fonctionnement des services de financement participatif au sein de l’Union et à favoriser les opportunités de financement transfrontières pour les entreprises.

La Commission Européenne communique sur la blockchain La Commission Européenne a publié les résultats de la table ronde du secteur européen de la blockchain qui s’est déroulée le 20 novembre 2018. Elle annonce la création de l’International Association for Trusted Blockchain Applications, qui permettra une coopération étroite entre les acteurs du secteur et les États membres. Son objectif sera de promouvoir la confiance dans cette technologie et de faire progresser l’interopérabilité, les normes et la convergence réglementaire.

Comptabilité

Publication des priorités de l’ESMA en matière de reporting financierLe 26 octobre 2018, l’ESMA a publié ses priorités communes au niveau européen pour les rapports financiers annuels 2018. Elle promeut notamment l’application cohérente des normes IFRS et autres exigences de reporting financier et extra-financier pour les entreprises cotées. Elle souligne des questions spécifiques liées à l’application d’IFRS 15 et d’IFRS 9 ainsi que les aspects liés aux informations sur l’impact anticipé de la mise en œuvre d’IFRS 16.

En outre, l’ESMA et les organes européens chargés de veiller à l’application de la

législation devraient continuer à étudier les points ayant fait l’objet d’un suivi ces dernières années, notamment :• la présentation des résultats financiers ;• les instruments financiers : distinction

entre instruments financiers « classiques » et ceux pouvant être considérés comme des fonds propres ;

• la communication des impacts attendus des nouvelles normes importantes lors de leur entrée en application ;

• les questions spécifiques à IFRS 3 ;• les questions spécifiques à IAS 7.

IFRS 9 L’EBA a publié le 20 décembre 2018 un rapport intitulé « Premières observations sur l’impact et la mise en œuvre d’IFRS 9 par les institutions de l’UE ».

Finance durable

Le Parlement se prononce sur un cadre pour favoriser les investissements durablesLe 16 novembre 2018, la commission ECON et la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement Européen ont publié un projet de rapport suggérant d’amender la proposition de Règlement de la Commission sur l’établissement d’un cadre pour favoriser les investissements durables. La Commission avait initialement publié sa proposition en mai 2018 dans le cadre d’un paquet de mesures lié à son plan d’action relatif au financement de la croissance durable.

Transparence en matière de finance durable Le Conseil de l’UE a publié un texte de compromis sur la proposition de Règlement concernant les informations à fournir sur les investissements durables et les risques de

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma71-99-1051_speech_on_cryptoassets_-_pa.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma22-106-1338_smsg_advice_-_report_on_icos_and_crypto-assets.pdf

https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma22-106-1338_smsg_advice_-_report_on_icos_and_crypto-assets.pdf

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//NONSGML+REPORT+A8-2018-0364+0+DOC+PDF+V0//EN

https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/news/eu-blockchain-roundtable-supports-efforts-deploy-blockchain-technologies-eu



https://www.esma.europa.eu/press-news/esma-news/european-enforcers-focus-new-ifrss-and-non-financial-information-in-issuers%E2%80%99

https://www.esma.europa.eu/press-news/esma-news/european-enforcers-focus-new-ifrss-and-non-financial-information-in-issuers%E2%80%99

https://eba.europa.eu/documents/10180/2087449/Report+on+IFRS+9+impact+and+implementation.pdf

https://eba.europa.eu/documents/10180/2087449/Report+on+IFRS+9+impact+and+implementation.pdf



https://ec.europa.eu/info/publications/180524-proposal-sustainable-finance_en

http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-15584-2018-INIT/en/pdf





ACTUALITÉS

durabilité, le 17 décembre 2018. La CE avait initialement publié sa proposition en mai 2018 dans le cadre d’un ensemble de mesures liées à son plan d’action sur le financement de la croissance durable. Le texte constituera désormais la base des négociations avec le Parlement Européen.

Initiatives de l’ESMA en matière de finance durable L’ESMA a publié une série de consultations le 19 décembre 2018 afin de soutenir le programme de la CE en matière de finance durable. La première consultation porte sur l’intégration des facteurs et des risques de durabilité dans MiFID II. L’ESMA a proposé un amendement aux exigences organisationnelles générales de la Directive MiFID II afin d’indiquer clairement que les entreprises devraient incorporer des considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans leurs processus, systèmes et contrôles. Elle a également proposé de modifier les exigences relatives aux conflits d’intérêts de manière à ce que les entreprises se dotent des dispositions appropriées pour que l’intégration de considérations ESG dans leurs activités n’entre pas en contradiction avec les intérêts du client. La consultation inclut également des propositions de modifications aux règles de gouvernance produits, précisant que le producteur et le distributeur doivent prendre en compte les considérations ESG lorsqu’ils identifient les marchés cibles des instruments financiers qu’ils produisent ou distribuent.La deuxième consultation de l’ESMA porte sur l’intégration des facteurs et des risques de durabilité dans la Directive OPCVM et dans la Directive AIFM. L’ESMA propose des modifications concernant les exigences organisationnelles, les conflits d’intérêts, les responsabilités de la direction générale, les mesures de vigilance et la gestion des risques.

Enfin, dans une troisième consultation sur les exigences de communication applicables aux notations de crédit, l’ESMA propose des orientations visant à améliorer la qualité et la cohérence des informations fournies lors de la communication au public d’une notation de crédit.

Cybersécurité

Surveillance de la cyber-résilienceLa BCE a publié ses préconisations en matière de surveillance de la cyber-résilience le 3 décembre 2018. Les préconisations de la BCE sont fondées sur les recommandations internationales en matière de cyber-résilience publiées par l’IOSCO en 2016. La BCE décrit en détail comment les entreprises peuvent mettre en œuvre ces recommandations et comment les autorités de contrôle doivent évaluer leurs responsabilités.

Vers un Cybersecurity ActLe Conseil a annoncé qu’il approuvait le projet de Règlement sur la cybersécurité dans ses conclusions publiées le 20 décembre 2018. Il introduira un système de certificats volontaires de cybersécurité pour les produits et services, ainsi qu’un mandat renouvelé et renforcé pour l’Agence Européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information.

France

Innovation

Etude de l’AMF sur les ICOsL’AMF a publié le 14 novembre 2018 une analyse sur les tendances des Initial Coin Offerings (ICOs). Cette étude analyse à la fois les projets français et le marché mondial. Pour ce dernier elle souligne que ce mode de financement est encore marginal mais qu’il tend à se concentrer et à se structurer. En France, ce mode de levée de fonds permet notamment selon l’AMF de diversifier les canaux de financement des porteurs de projets. La proposition française de visa optionnel des ICOs à travers le projet de loi PACTE est également étudiée d’un point de vue de protection des consommateurs.

Consultation sur les enjeux de l’intelligence artificielle pour le secteur financierL’ACPR a publié le 20 décembre 2018 un document de réflexion sur les enjeux de l’intelligence artificielle pour le secteur financier et lancé une consultation publique sur le sujet qui se termine le 28 février 2019. Se fondant sur les travaux entrepris par la task force mise en place début 2018, cette initiative du régulateur a vocation à accélérer le processus d’intégration de ces techniques au secteur financier. Dans son appel à contribution, l’ACPR invite les parties prenantes à s’exprimer sur le développement de l’intelligence artificielle dans le secteur financier mais également sur les enjeux pour les superviseurs.

https://ec.europa.eu/info/publications/180524-proposal-sustainable-finance_en

https://www.esma.europa.eu/file/49879/download?token=Ap72l9UC

https://www.esma.europa.eu/file/49879/download?token=Ap72l9UC

https://www.esma.europa.eu/file/49880/download?token=4rG6xeQ7



https://www.esma.europa.eu/file/49882/download?token=qdRhPMzA

https://www.esma.europa.eu/file/49882/download?token=qdRhPMzA

https://www.ecb.europa.eu/paym/pdf/cons/cyberresilience/Cyber_resilience_oversight_expectations_for_financial_market_infrastructures.pdf




https://www.amf-france.org/Actualites/Communiques-de-presse/AMF/annee-2018?docId=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F3cc117ce-60e2-4fb0-9a3b-7c7a47cfb80d



https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/2018_12_20_intelligence_artificielle_fr_0.pdf







AGENDA

Date de clôture Sujet Institution

19/02/2019 Intégration de facteurs et de risques de durabilité à la réglementation MiFID II ESMA

19/02/2019 Intégration de facteurs et de risques de durabilité aux Directives AIFM et OPCVM ESMA

20/02/2019 Projet de guidelines relatives au reporting sur les défauts de règlement dans le cadre de CSDR ESMA

20/02/2019 Projet de guidelines relatives aux procédures et protocoles de messagerie normalisés dans le cadre de CSDR ESMA

28/02/2019 Enjeux de l’intelligence artificielle pour le secteur financier ACPR

13/03/2019Projet de guidelines relatives à la gestion des risques liés aux technologies d’information et de la communication dans le cadre de PSD II

EBA

13/03/2019 Révisions des obligations en matière d’informations à fournir concernant le ratio de levier BCBS

19/03/2019 Projet de guidelines sur les obligations d’information applicables aux notations de crédit ESMA

Date de clôture Sujet Institution

23/10/2018 Bilan de l’approche de la CE en matière d’amélioration de la réglementation CE

25/10/2018 Seconde partie du guide d’évaluation des demandes d’agrément BCE

26/10/2018 Normes techniques d’exécution concernant l’information prudentielle à fournir sur l’exigence de couverture des besoins de liquidité EBA

07/11/2018 Guide relatif aux modèles internes BCE

27/11/2018 Normes techniques d’exécution sur les informations relatives aux titrisations dans le COREP EBA

27/11/2018 Normes techniques d’exécution sur le FINREP EBA

01/12/2018 Projet de guidelines relatives à la manière dont les MMF (« Money Market Funds ») doivent conduire leurs exercices de stress tests interne ESMA

31/12/2018 Recensement des évaluations de crédit par les organismes externes d’évaluation de crédit EBA

11/01/2019 Enchères rapides sur actions dans le cadre de MiFID II ESMA

14/01/2019 Groupe de travail sur les interfaces de programmation d’applications dans le cadre de PSD II EBA

16/01/2019 Traitement du ratio de levier pour les dérivés compensés BCBS

31/01/2019 Benchmark des modèles internes EBA

01/02/2019 Cadre d’évaluation de l’effet de levier des fonds d’investissement IOSCO

01/02/2019 Résolution des CCPs FSB

08/02/2019 Coopération et échange d’informations entre autorités compétentes en matière de LCB-FT ESAs

12/02/2019 Pratiques de commercialisation et populations vieillissantes ACPR

14/02/2019 Projet de guidelines concernant le reporting des autorités compétentes dans le cadre de l’article 37 du Règlement MMF ESMA

Consultations en cours

Consultations terminées




PUBLICATIONS

Financial Services Survey – Décembre 2018

Cette enquête, réalisée conjointement par PwC et le CBI, couvre un large éventail d’activités des services financiers dont les banques, les sociétés de financement, les négociants en valeurs mobilières, les gestionnaires de fonds et le secteur des assurances. Elle offre un aperçu unique et actualisé des tendances et des perspectives de ces industries.

Asset & Wealth Management Revolution – Pressure on profitability

Cette publication souligne que la révolution de l’industrie de la gestion d’actifs et de patrimoine est bien engagée. Les actifs sous gestion (AuM) augmentent, de même que les coûts et les produits. Cependant, les coûts n’ont pas augmenté aussi rapidement que les revenus pour plusieurs raisons, notamment les économies d’échelle et l’adoption lente des nouvelles technologies. Cependant, à mesure que les pressions exercées par les investisseurs et les autorités de réglementation se multiplient et que les entreprises investissent dans les infrastructures et les talents, les coûts vont probablement augmenter.

Operational Risk is back and at the forefront of Risk Management priorities

Après un examen approfondi des cadres de gestion des risques des banques, Rami Feghali, Associé PwC France, Responsable de FS Risk and Regulation et Aurélien Borde, Associé FS Consulting PwC France, soulignent que le risque opérationnel figure désormais au premier rang des priorités plus de dix ans après la crise financière. D’après ce qu’ils ont observé des grandes banques européennes, trois domaines principaux requièrent une attention particulière :• le modèle organisationnel qui répond aux

nouveaux besoins de la fonction de gestion des risques ;

• l’efficacité des évaluations des risques et des contrôles et de la surveillance ;

• les opportunités offertes par les innovations data et IT pour mieux surveiller les risques.

https://www.pwc.co.uk/industries/financial-services/insights/cbi-pwc-financial-services-survey.html

https://www.pwc.com/gx/en/asset-management/asset-management-insights/assets/pwc-awm-revolution-pressure-on-profitability.pdf

https://knect365.com/riskminds/article/9266bc78-f332-4b32-8d7c-472cfa9469df/operational-risk-is-back-and-at-the-forefront-of-risk-management-priorities

http://www.pwc.com/gx/en/ceo-survey/2017/industries/pwc-20th-ceo-survey-banking-capital-markets.pdf

http://www.pwc.com/gx/en/ceo-survey/2017/industries/pwc-20th-ceo-survey-banking-capital-markets.pdf

https://www.afme.eu/en/reports/publications/planning-for-brexit/

https://www.afme.eu/en/reports/publications/planning-for-brexit/




GLOSSAIRE

ABCP : Asset-Backed Commercial PaperACPR : Autorité de Contrôle Prudentiel et de RésolutionA-EIS : Autres Etablissements d’Importance SystémiqueAIFM : Alternative Investment Fund ManagerAMC : Asset Management CompaniesAMF : Autorité des Marchés FinanciersBB : Banking BookBCBS : Basel Committee on Banking SupervisionBCE : Banque Centrale EuropéenneBoE : Bank of EnglandCCP : Central CounterpartyCE : Commission EuropéenneCET : Common Equity TierCFD : Contract For DifferenceCNIL : Commission Nationale de l’Informatique et des LibertésCOREP : Common Solvency Ratio ReportingCPMI : Committee on Payments and Market InfrastructuresCSD : Central Securities DepositoryCTP : Correlation Trading PortfolioDIC : Document d’Informations ClésEBA : European Banking AuthorityECL : Expected Credit LossesECON : Commission for Economic PolicyEDPS : European Data Protection SupervisorEEE : Espace Economique EuropéeneIDAS : electronic IDentification, Authentication and trust ServicesEIOPA : European Insurance and Occupational Pensions AuthorityEISm : Établissements d’Importance Systémique mondialeEMMI : European Money Markets InstituteEMTA : Emerging Markets Traders AssociationEONIA : Euro OverNight Index AverageESAs : European Supervisory AuthoritiesESG (Critères) : Economiques, Sociaux et de GouvernanceESMA : European Securities and Markets AuthorityESTER : Euro Short-Term RateETC : Exchange Traded CommodityETF : Exchange Traded FundsETN : Exchange Traded NoteFCA : Financial Conduct AuthorityFIA : Futures Industry AssociationFINREP : Financial ReportingFRTB : Fundamental Review of the Trading BookFSB : Financial Stability BoardFX : Foreign ExchangeGAFI : Groupe d’Action FinancièreGFMA : Global Financial Markets AssociationG-SIBs : Global Systemically Important BanksHCSF : Haut Conseil de Stabilité FinancièreHY : High YieldIBOR : Interbank Offered RateICAAP : Internal Capital Adequacy Assessment Process

ICO : Initial Coin OfferingILAAP : Internal Liquidity Adequacy Assessment ProcessIOSCO : International Organization of Securities CommissionsIRB (Approach) : Internal Ratings BasedISDA : International Swaps and Derivatives AssociationITS : Implementing Technical StandardsJO : Journal Officiel de la République FrançaiseJOUE : Journal Officiel de l’Union EuropéenneKPI : Key Performance IndicatorKRI : Key Risk IndicatorKS (Test) : Test de Kolmogorov-SmirnovLCB-FT : Lutte Contre le Blanchiment et le Financement du TerrorismeLCR : Liquidity Coverage RatioLEI : Legal Entity IdentifierLGD : Loss Given DefaultMREL : Minimum Requirement for own funds and Eligible LiabilitiesMSU : Mécanisme de Surveillance UniqueNCA : National Competent AuthoritiesNMRF : Non-Modellable Risk FactorNPEs : Non Performing ExposuresNPLs : Non Performing LoansNSFR : Net Stable Funding RatioOPCVM : Organisme de Placement Collectif en Valeurs MobilièresPIA : Privacy Impact AssessmentPLA : P&L AttributionPME : Petites et Moyennes EntreprisesP&L : Profit and LossQIS : Quantitative Impact StudyQ&A : Questions and AnswersRBA : Risk-Based ApproachRCSA : Risk and Control Self-AssessmentRFET : Risk Factor Eligibility TestRFQ : Request For CotationRFR : Risk-Free RateRTS : Regulatory Technical StandardsRWA : Risk-Weighted AssetsSEPA : Single Euro Payments AreaSFT : Securities Financing TransactionsSMSG : Securities and Markets Stakeholders GroupSONIA : Sterling Over Night Index AverageSREP : Supervisory Review and Evaluation ProcessSWIFT : Society for Worldwide Interbank Financial TelecommunicationTB : Trading BookTIC : Technologies de l’Information et de la CommunicationTitrisation STS : Titrisation Simple, Transparente et StandardiséeTLAC : Total Loss Absorbing CapacityTRACFIN : Traitement du Renseignement et Action Contre les Circuits Financiers ClandestinsTRIM : Targeted Review of Internal ModelsTSRR : Term Sonia Reference RatesUE : Union Européenne

Les textes réglementaires sont pris en compte jusqu’au 31 décembre 2018.« Les informations contenues dans cette publication ne peuvent en aucun cas être assimilées à des prestations de services ou de conseil rendues par leurs auteurs ou éditeurs.Aussi, elles ne peuvent être utilisées comme un substitut à une consultation rendue par une personne professionnellement compétente. Cette publication est la propriété de PricewaterhouseCoopers Audit. Toute reproduction et /ou diffusion, en tout ou partie, par quelque moyen que ce soit est interdite sans autorisation préalable. © 2019. PricewaterhouseCoopers Audit. Tous droits réservés.

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Wajiha SyedDirectrice01 56 57 65 48 [email protected]

Aurore Schellinger Senior Associate01 56 57 46 46 [email protected]

Monique Tavares Senior Manager01 56 57 55 42 [email protected]

FSRR Centre of Excellence

Intégré aux équipes Financial Services Risk and Regulation de PwC France, le CoE a pour vocation de suivre les actualités réglementaires françaises,européennes et internationales et d’anticiper les changements pouvant impacter ses différents clients du secteur financier pour leur permettre uneadaptation rapide à ces différents enjeux .

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Lettre d’actualité réglementaire banque · Lettre d’actualité réglementaire banque Janvier 2019 17 B. ienvenue dans la 17. ème. édition de notre lettre d’actualité réglementaire