Liaison Multimodale Sud Est

SSOOMMMMAAIIRREE

PREAMBULE ---------------------------------------------------------------------1 A - HISTORIQUE DU PROJET ........................................................3 1. Rappel des principaux objectifs……………………………….....5 2. La concertation de 2005…………………………………………....7 3. L’enquete publique de 2006……………………………………… .9 4. L’evolution du projet en 2008……………………………………10 B - LES ETUDES DE TRACE DU TRONCON UNIVERSITE ….…12 1. La recherche d’un nouveau tracé……………………………… 14 2. Le tracé retenu…………………………………………………….. 17 C - DESCRIPTION SOMMAIRE DU PROJET…………………….. 19 1. Entre quint fonsegrives et montaudran……………………… .20 2. Entre montaudran et le rond-point cambou…………………..21 3. Entre le rond-point cambou et la station ramonville………. .21 4. Le planning previsionnel………………………………………… 27

Grand Toulouse/Tisséo Tronçon Université de la LMSE

Dossier de Concertation – Mars 2009 1

PPRREEAAMMBBUULLEE La Liaison Multimodale Sud-Est (L.M.S.E), boulevard urbain à créer entre Quint-Fonsegrives et la station de métro de Ramonville, a été déclarée d’utilité publique par arrêté préfectoral en date du 27 mars 2007. Le Grand Toulouse a décidé, par délibération du 7 juillet 2008, de prendre en compte l’avis du public exprimé lors de l’enquête publique, en ne créant pas de nouveau pont sur le Canal du Midi, et en réutilisant le pont Giordano Bruno existant, via un nouveau tracé, la LMSE restant inchangée dans ses objectifs initiaux, ainsi que dans ses principales caractéristiques sur la majeure partie du tracé. Conformément aux prescriptions des articles L 300.1 et L 300.2 du Code de l’Urbanisme, il y a lieu, parallèlement aux études préalables, d’engager la concertation qui doit associer, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées par le projet. L'objet du présent dossier est de présenter les nouvelles caractéristiques du tronçon Université de la LMSE entre le rond-point Cambou sur l’avenue du Colonel Roche et la station de métro « Ramonville », et notamment le nouveau tracé proposé, afin de recueillir l’avis du public sur ce dernier. L'ensemble des observations du public conduira le Grand Toulouse à dresser le bilan de la concertation, qui sera pris en considération pour la poursuite des études avant le lancement d’une nouvelle enquête publique.





Chapitre A

HISTORIQUE DU PROJET





1. RAPPEL DES PRINCIPAUX OBJECTIFS

Les réflexions menées dans le cadre de l’élaboration du Schéma Directeur de l’Agglomération Toulousaine (SDAT) avaient identifié la nécessité d’étoffer le maillage de desserte du secteur Sud-Est, en cohérence avec ses perspectives de développement urbain. Le SDAT, approuvé le 11 décembre 1998, inscrivait donc dans ses projets une liaison urbaine multimodale reliant les quartiers de Montaudran et de la Marcaissonne entre la route de Revel et la station « Ramonville » de la ligne B de métro. Dans la continuité, le Plan de Déplacements Urbains approuvé le 12 juin 2001, a confirmé la nécessité d’un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) à réaliser sur cette liaison inter-quartiers. A partir de 2003, les études préalables du projet ont permis de lancer l’opération de la Liaison Multimodale Sud-Est (LMSE), dont la Maîtrise d’Ouvrage est assurée par le Grand Toulouse, conformément à ses statuts concernant la création d’un boulevard urbain inscrit au SDAT, et à la convention passée avec Tisséo-SMTC, confiant au Grand Toulouse la réalisation du site propre.

Les objectifs de la LMSE sont multiples et clairement identifiés : Etendre l’effet bénéfique du métro

Les résidents des quartiers traversés, les futurs habitants du quartier de Montaudran, de Malepère, de Marcaissonne, les différents laboratoires et écoles d’enseignement supérieur et les futures activités prévues dans le Sud de la ZAC de Montaudran doivent être desservis par cette liaison. Les habitants de St Orens en bénéficient également par leur proximité avec cette infrastructure. La LMSE constitue un axe majeur du futur réseau intermodal du secteur Sud-Est de l’agglomération, en complément des sites propres réservés pour les transports collectifs (RD 813 en service et RD 2 inscrit au PDU) et de la passerelle des Herbettes (liaison Rangueil-Lespinet dévolue aux bus, piétons et cycles), qui offrent aux populations des territoires de la périphérie un accès rapide au métro et au centre-ville. Accompagner le développement des quartiers

La réalisation de la ZAC de Montaudran est conditionnée et doit être concomitante à la réalisation de la LMSE (liaison vers la station de métro « Ramonville ») et de la passerelle des Herbettes (liaison vers la station de métro « Rangueil »), infrastructure nouvelle privilégiant le TSCP et les modes doux de déplacements. De même, la LMSE conditionne l’urbanisation des quartiers à l’Est de l’Hers, Marcaissonne et Malepère qui seront de fait directement desservis.



Désenclaver le complexe scientifique de Rangueil Grâce à sa connexion sur l’avenue Pierre Georges Latécoère, côté Ramonville, et l’avenue Didier Daurat côté Montaudran, cette nouvelle liaison permettra d’accéder et de quitter plus aisément le complexe scientifique de Rangueil grâce aux transports collectifs, offrant ainsi une alternative à l’usage actuel de la voiture devant emprunter le périphérique.

Conforter les modes doux de déplacement

Le vélo et la marche à pied constituent des modes de déplacement qui sont associés à l’utilisation du métro ; le complexe scientifique, qui est déjà pourvu de voies extrêmement utilisées (piste du Canal du Midi…), doit profiter notamment de ce maillage des aménagements cyclables.

La liaison multimodale Sud Est, associée à la liaison de la passerelle des Herbettes, créera pour les résidents et étudiants du Sud-Est, deux nouvelles possibilités de connexion à la piste cyclable du canal, mieux adaptée à ces modes de déplacements.

La localisation du projet LMSE

Source : Dossier de Concertation 2005



2. LA CONCERTATION DE 2005 Sur la base des études préalables et des études d’avant projet qui avaient débuté au début de l’année, le Grand Toulouse et Tisséo-SMTC organisaient en Juin 2005 la Concertation de l’opération LMSE, conformément au Code de l’Urbanisme. Le dossier mis à la disposition du public décrivait les objectifs de l’opération, ainsi que ses principales caractéristiques ici rappelées : « Le tracé d’environ 5,4 km se développe principalement sur le territoire de Toulouse, et sur quelques mètres seulement sur le territoire de Quint-Fonsegrives à son extrémité Nord-Est (raccord avec la future jonction Est). Il comprend 2,8 km de tracé en site neuf. Le projet se connecte à la voirie raccordée au carrefour de l’avenue Latécoère/RN113, réalisé dans le cadre des travaux de la station terminale de la ligne B de métro, puis franchit le Canal du Midi par un pont perpendiculaire. Il prévoit ensuite la création d’une voie parallèle au Canal du Midi, pour emprunter l’avenue du Colonel Roche et l’avenue Edouard Belin vers le Sud jusqu’au giratoire d’entrée du CNES. Le tracé se prolonge et se poursuit en direction de la rocade Sud sur les terrains mitoyens de l'ENAC et de l'IAS. Un ouvrage d'art est créé pour le franchissement de la rocade. Le tracé se prolonge vers l'Est en empruntant la rue André Villet qui passe sous la rocade Est (passage inférieur existant), puis franchit l'Hers (ouvrage existant) et la voie ferrée Bordeaux-Sète en passage inférieur (ouvrage à créer).

Ensuite le tracé se développe en site neuf dans le secteur Malepère en interceptant la RD 16 (route de Labège) puis la RD 2 (route de Revel) où le site propre s'interrompt. Après la traversée du cours d'eau de la Marcaissonne, il rejoint ensuite la nouvelle voirie de l'avenue de Gameville puis emprunte l'avenue de Marcaisssonne (RD 16) jusqu'au carrefour d'échange avec la future Jonction Est. Le profil en travers de principe du projet comprend un couloir central bidirectionnel pour les bus, une voie de circulation pour les véhicules particuliers de part et d'autre du couloir bus. D'un côté est réalisé un espace partagé piétons/cycles, et de l'autre un trottoir, tout deux séparés de la chaussée par un espace paysager. A partir de ce profil, plusieurs variantes sont déclinées pour s'adapter au contexte. » Les registres qui avaient été ouverts au siège du Grand Toulouse et dans les mairies du Capitole et du quartier de l’Ormeau à Toulouse n’avaient enregistré aucune observation du public ; seules quelques remarques de la population avaient été relevées lors de réunions publiques, ainsi que des courriers de l’ENAC et de l’IAS. Le bilan de la concertation, approuvé par délibération du Conseil de Communauté du Grand Toulouse du 14 octobre 2005, mettait en exergue l’approbation de la population vis-à-vis du projet de boulevard multimodal ; aucune remarque alors formulée ne remettait en cause le projet envisagé.



Le projet initial de la LMSE

Source : Dossier de Concertation 2005



3. L’ENQUETE PUBLIQUE DE 2006 Parallèlement au déroulement de la Concertation, les études de conception (avant-projet) s’étaient poursuivies, et avaient permis d’affiner les principales caractéristiques du projet de Liaison Multimodale Sud-Est, tout en évaluant ses impacts et son utilité. Le dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique était approuvé par délibération du Conseil de Communauté du Grand Toulouse du 14 octobre 2005. L’enquête publique, qui s’est déroulée du 12 juin au 12 juillet 2006, a donné lieu à des permanences assurées par la Commission d’enquête (recueil des remarques et observations du public), ainsi qu’à une réunion publique. A l’issue de l’enquête, et après plusieurs échanges avec le Grand Toulouse, la Commission d’enquête a remis à la Préfecture de la Haute-Garonne son rapport d’enquête émettant un avis favorable, accompagné des 4 réserves suivantes :

1. Ne pas créer un nouveau pont sur le Canal et choisir le trajet alternatif passant par le pont Giordiano en ajoutant éventuellement une passerelle dédiée aux modes doux, 2. Créer un passage inférieur sous la rocade Est dédié aux modes doux, 3. Déplacer le rond-point LMSE route de Revel, 4. Restituer toutes les fonctionnalités impactées par le projet.

Cet avis était par ailleurs accompagné d’un certain nombre de recommandations formulées par la Commission d’enquête. Dans sa Déclaration de projet, approuvée par délibération du Conseil de Communauté du 9 février 2007, le Grand Toulouse, en accord avec Tisséo-SMTC, approuvait l’intérêt général de l’opération au regard des avis émis par la population et des conclusions de la Commission d’enquête. Le maître d’ouvrage confirmait donc son intention de poursuivre le processus de réalisation de la LMSE en prenant en considération l’ensemble des recommandations et réserves formulées par la Commission d’enquête, à l’exception de la réserve relative au refus du nouveau pont sur le Canal du Midi et au tracé alternatif proposé. Sur la base des conclusions de la Commission d’enquête et de la Déclaration de projet du maître d’ouvrage, le Préfet déclarait d’utilité publique les travaux de réalisation de la Liaison Multimodale Sud-Est, par arrêté en date du 27 mars 2007.



4. L’EVOLUTION DU PROJET EN 2008

Au printemps 2008, la nouvelle majorité du Grand Toulouse, en accord avec Tisséo-SMTC, souhaitait revoir certains aspects du projet, tout en réaffirmant son attachement au principe de liaisons inter-quartiers de la LMSE, de désenclavement du secteur, et de support d’un transport en commun performant. Elle affichait ainsi sa volonté de rendre nettement prioritaires les transports en commun et les modes doux sur la totalité du tracé et tout particulièrement dans la traversée du complexe scientifique de Rangueil et de l’Université Paul Sabatier. Cela s’est traduit par la décision, prise en Conseil de Communauté du 7 juillet 2008 : - de dédier aux transports en commun, aux piétons et aux cycles le nouveau pont reliant le site de Montaudran au complexe scientifique de Rangueil, en franchissement de la rocade sud - d’utiliser le pont Giordano Bruno existant pour franchir le Canal du Midi, et d’abandonner par conséquent la construction d’un nouveau pont. Le dernier trimestre de l’année 2008 était donc consacré à l’étude du tronçon terminal « Université » de la LMSE, entre l’avenue du Colonel Roche et la ligne B du métro, tenant compte de ces nouvelles dispositions prises pour l’opération.



Le nouveau projet de la LMSE



Chapitre B LES ETUDES DE TRACE

DU TRONCON UNIVERSITE





1. LA RECHERCHE D’UN NOUVEAU TRACE Le Grand Toulouse ayant pris la décision de revoir l’opération LMSE en abandonnant le projet de construction d’un nouveau pont sur le Canal du Midi, il a fallu rechercher un nouveau tracé à l’Ouest de ce dernier à partir du pont Giordano Bruno. Parallèlement, le Plan Campus qui définit les orientations en matière d’aménagement urbain du campus universitaire est basé sur quatre principes fondamentaux, dont celui de créer un axe Nord-Sud dit « université/entreprises » destiné à rendre lisible les partenariats avec les entreprises. Le passage de la LMSE dans l’Université est ainsi clairement affiché comme une opportunité de refonder une partie des lieux, en favorisant radicalement les modes de déplacements alternatifs à la voiture particulière. Dans ce contexte, la LMSE doit participer à la constitution de ce projet d’ensemble. Les études de conception de la LMSE à venir devront donc s’inscrire dans une démarche concertée avec les réflexions en cours sur l’aménagement global du campus et les orientations du plan Campus. A ce titre, le principe d’une liaison transversale UPS/CHR Rangueil/Cancéropôle (en mode téléporté), a également été identifié. (voir page suivante le schéma « les variantes de tracé dans l’Université »)

Le schéma d’aménagement du Campus Universitaire

Source : Cabinet OBRAS



Des études de faisabilité réalisées au dernier trimestre 2008 ont permis d’analyser plusieurs variantes de tracé pour la partie terminale de la LMSE, en connexion avec la ligne B de métro. Trois familles de tracés ont été repérées :

- un tracé connectant la LMSE à la station « Pharmacie » (1), - un tracé connectant la LMSE directement à la station

« Université Paul Sabatier » (2), et sa variante empruntant un tracé plus au Nord (2’)

- un tracé connectant la LMSE à la station « Ramonville » au plus court par la voirie interne à l’Université (3), ou en variante en longeant la RD813 (3’). Il est à noter que ces études portaient concomitamment sur la desserte du secteur de Montaudran, traversé par la LMSE, et qu’à ce titre, la pertinence d’un TCSP en lien avec la LMSE (SPM*) a été identifiée.

* SPM : Site Propre Montaudran (voie dédiée aux transports en commun)

Les variantes de tracé dans l’Université

Source : SETEC



2. LE TRACE RETENU

Analyse comparative Tableau de synthèse des variantes

Une analyse multicritères a permis de comparer ces différents tracés, en évaluant les avantages et inconvénients de chacun d’eux.

Cette analyse a été menée en étroite collaboration avec l’administration et les services de l’Université Paul Sabatier directement concernés par l’insertion de la LMSE sur son site, et qui mènent en parallèle une réflexion sur leur schéma d’aménagement. Sont apparus les constats majeurs suivants :

- les connexions aux stations « Université Paul Sabatier » (UPS) ou « Ramonville » offrent un meilleur maillage à l’échelle du secteur (TCSP RD813, gares bus, parc relais)

Source SETEC

Au vu des avantages présentés par les tracés connectés à « UPS » et « Ramonville », il a été proposé de retenir à terme les 2 options, tout en privilégiant dans un premier temps la réalisation de la connexion à la station « Ramonville » selon le tracé passant au cœur du campus, compte tenu du contexte actuel : parc-relais et gare bus existants, TCSP RD 813, …

- un passage au coeur de l’Université privilégie une meilleure desserte du campus,

- il est judicieux d’accompagner le projet de TCSP d’une volonté de réduction de la voiture sur le campus universitaire, par une requalification urbaine en faveur des modes doux.

Dans une deuxième phase, en lien avec le projet de liaison télé-portée reliant le Cancéropôle à la station « UPS » ainsi que le projet Campus, la deuxième branche de la LMSE connectée à « UPS » pourrait trouver toute sa justification.



Description du tracé

Le tronçon « Université » de la LMSE dont le tracé a été modifié, et qui fait l’objet de la présente Concertation, débute donc sur l’avenue du colonel Roche au niveau du rond-point Cambou, franchit le pont Giordano Bruno sur le Canal du Midi, traverse le campus selon un axe Nord/Sud via le boulevard périphérique de l’Université, avant de se connecter au pôle d’échange de la station « Ramonville » par le biais d’une voie nouvelle, dédiée uniquement aux bus et aux modes doux, à créer en frange des terrains occupés par une compagnie de CRS. Au stade actuel des études, il est envisagé de créer 3 ou 4 stations le long de ce nouveau tracé, les études ultérieures devant analyser la pertinence du nombre et du positionnement de celles-ci.

Le tracé du tronçon Université

Source : Grand Toulouse



CHAPITRE C DESCRIPTION SOMMAIRE DU PROJET



1. ENTRE QUINT FONSEGRIVES ET MONTAUDRAN En amont du secteur de Montaudran, entre l’avenue Didier Daurat et la commune de Quint-Fonsegrives, les caractéristiques de la LMSE sont globalement inchangées par rapport au projet présenté lors de la Concertation de 2005 (cf page 7), puis l’enquête publique de 2006 (cf. chapitre A.2) . Il est cependant à noter une modification au niveau de la rue André Villet, puisque dans le cadre des travaux de la LMSE il sera réalisé un passage inférieur supplémentaire dédié aux modes doux sous la rocade Est et l’Hers, afin de pouvoir dégager une voie de circulation réservée aux bus sous l’ouvrage existant. Cette décision résulte de la prise en compte d’une réserve formulée par la Commission d’enquête en 2006.

Ouvrage Piétons/cycles sous le périphérique

Source : EGIS Aménagement



2. ENTRE MONTAUDRAN ET LE ROND-POINT CAMBOU Conformément à la décision du 7 juillet 2008, le nouveau pont à créer sur la rocade Sud entre Montaudran et le Complexe scientifique de Rangueil sera dédié aux transports en commun et aux modes doux. Il en résulte que la section de voirie nouvelle qui sera réalisée entre l’avenue Didier Daurat à Montaudran et l’avenue Edouard Belin à Rangueil, ne contiendra pas de voie de circulation pour les automobiles, excepté pour la desserte locale de l’ENAC et de l’IAS. Ainsi, la LMSE ne créera pas de liaison routière nouvelle entre le secteur de Montaudran, le complexe scientifique de Rangueil et le campus Universitaire Paul Sabatier, l’usage des transports en commun étant privilégié pour cette liaison.

3. ENTRE LE ROND-POINT CAMBOU ET LA STATION RAMONVILLE Les études de tracé réalisées au dernier trimestre 2008 en concertation avec l’Université et le Rectorat, ont conduit à examiner la faisabilité des différentes solutions, et ont donc avancé des possibilités d’insertion de la LMSE sur cette section terminale Sud. Si les études de conception à venir permettront de revoir le projet dans sa globalité, et donc éventuellement de corriger sensiblement ces premières analyses, celles-ci sont cependant ici présentées afin de donner une première vision du projet dans sa partie nouvelle



Entre le rond point Cambou et le pont Giordano

Sur cette section, il est envisagé de reconduire le profil en travers type qui a été retenu sur les autres tronçons de la LMSE, puisque les emprises le permettent. La plateforme bus bidirectionnelle serait donc insérée en position centrale, une voie de circulation étant maintenue de part et d’autre. Latéralement, seraient réalisés la piste cyclable et les trottoirs. Au droit du pont, ce profil sera à adapter en fonction de l’option retenue.

Exemple d’insertion sur l’avenue du Colonel Roche




Sur le pont Giordano Bruno

Les différentes possibilités d’insertion de la LMSE sur le pont restent à étudier dans le détail, mais on peut d’ores et déjà identifier 2 familles de solutions :

- matérialisation d’une voie bus, dont l’usage par ces derniers reste à préciser (affectation à un seul sens, utilisation alternée,…). Dans ce cas, la continuité des cheminements piétons et cycles serait contrainte en largeur au droit du pont. - pas de voie dédiée aux bus sur le pont, mais régulation de la circulation par « bulle d’air » (gestion par feux avec une priorité donnée au bus).

Exemple d’insertion sur le pont Giordano Bruno




La traversée du Campus universitaire

Dans sa traversée du campus universitaire, la LMSE s’insére sur une voirie existante de desserte locale des différents bâtiments à vocation d’enseignement ou de logements des étudiants. Jusqu’à présent, les partis pris d’aménagement qui ont prévalu durant les études de faisabilité visent principalement à :

Redonner de l’espace aux piétons et aux cycles : - piste cyclable continue, séparée des voies et des

espaces piétons, - élargissement et continuité des trottoirs, - esplanades avec priorité donnée aux piétons.

Maintenir l’accessibilité en voiture, avec : - suppression de places de stationnement avec restitution

partielle, - possibilité de réduire la place de la voiture sur le campus, - création de 2 voies de TCSP avec 2 ou 3 stations.

Créer un accompagnement végétal structurant :

- plantation d’arbres dans la continuité de l’existant, - plantations d’arbustes pour séparer les voies et protéger ponctuellement les piétons

Exemple d’insertion dans le campus (au droit du restaurant Universitaire)

Etat existant

Etat futur

Source : SETEC



Pour la suite des études, il conviendra de croiser ces orientations avec les principes généraux du Plan Campus, tout en assurant une certaine cohérence avec les aménagements récemment réalisés sur le Campus. On peut notamment lister :

• La conception paysagère retenue pour réaliser l’actuel axe Est-Ouest reliant le campus avec la station UPS servira de référence pour les futurs aménagements.

• Les nouvelles plantations s’inscriront dans l’esprit général de la campagne de replantations menée sur le campus depuis quelques années.

• Le projet LMSE devra tenir compte du projet de sécurisation du site mis en place depuis deux ans. Par ailleurs, le principe d’une desserte en boucle de la partie Sud du Campus (boulevard périphérique) devra être approfondi en lien avec les études d’insertion des voies dédiées au TCSP. Deux options sont envisagées pour cette boucle, l’une à double sens, et l’autre à sens unique, avec dans les 2 cas la volonté d’une part de réduire les croisements avec la plateforme TCSP et d’autre part d’adoucir les liaisons transversales pour les piétons et les cycles.

Autre exemple d’insertion dans le campus Source SETEC



La connexion au métro

Sur cette section, ne seront réalisés que la plateforme bus et les cheminements des modes doux pour assurer la connexion sur le pôle d’échange de la station « Ramonville ».

Les aménagements seront donc conçus en cohérence avec l’infrastructure existante aux abords du métro.

Exemple de profil en travers




Concertation Avril 2009

4. LE PLANNING PREVISIONNEL Les principales étapes du planning prévisionnel de réalisation du tronçon Université de la LMSE sont ici présentées :

Etudes Avant-Projet 2ème semestre 2009

Ainsi, la mise en service du tronçon Université devrait intervenir avant la fin de l’année 2011, soit concomitamment aux autres tronçons de la LMSE.

Enquête publique Avril 2010

Etudes Projet + Consultations Janvier à septembre 2010

Travaux Démarrage en octobre 2010

Mise en service prévue pour fin 2011

Documents

Liaison Multimodale Sud Est