Lieu-dit « Vallon Des Pins » - Commune de Bagnols-en-Forêt (83)En ce qui concerne les zones humides, par rapport à l'état initial de 2015, aucun habitat avéré en tant que zone

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Communauté de Communes du Pays de Fayence Dossier de demande d’autorisation de défrichement

ISDND du Vallon des Pins – Commune de Bagnols-en-Forêt (83) Mémo-réponse au procès-verbal de reconnaissance des bois à défricher

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Dossier de Demande d'Autorisation de défrichement pour l’exploitation d’une Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) Lieu-dit « Vallon Des Pins » - Commune de Bagnols-en-Forêt (83)

Mémo-réponse au procès-verbal de reconnaissance des bois à défricher Novembre 2019 Rapport n° 88279/C Communauté de Communes du Pays de Fayence Mas de Tassy – 1849 RD19 CS 80106 83440 TOURRETTES Tel. : 04.94.76.02.03

Présenté par

Direction Sud Pôle Parc Napollon 400, avenue du Passe-temps 13676 AUBAGNE Cedex Tél. : 04 42 08 70 70

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Le présent document constitue un mémo-réponse au procès-verbal de reconnaissance des bois à défricher rédigé par la DDTM du Var le 28 octobre 2019 concernant le dossier de demande d’autorisation de défrichement pour le projet de l’ISDND du Vallon des Pins sur la commune de Bagnols-en-Forêt (83).

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1 Remarque 1 : Concernant la défense du sol contre les érosions et les envahissements des fleuves, rivières ou torrents

Les opérations de défrichement commenceront début septembre 2020 et dureront environ 2 mois. Il s’agit de la période favorable pour la faune et la flore.

Des bassins, non imperméabilisés, de rétention des eaux pluviales seront mis en œuvre au démarrage des travaux de défrichement afin de limiter l’apport de matières en suspension dans le ruisseau en cas de fortes pluies. Avant le démarrage des travaux de défrichement, un cahier des charges du CCTP sera établi en concertation avec les agents de l’ONF afin de définir :

• un planning,

• les techniques de déboisement à adopter,

• les modalités d’exploitation des bois coupés,

• la gestion des résidus du défrichement du site. Les travaux de défrichement seront ensuite suivis par des agents de l’ONF afin de contrôler l’application des prescriptions notées dans le cahier des charges du CCTP.

La gestion du défrichement se fera sous le contrôle de l’ONF avec une mission spécifique.

Le défrichement s’effectuera par secteur, avec un stockage temporaire sur site des coupes et des résidus (troncs,…). Le défrichement aura lieu avant les travaux de terrassement et d’aménagement du site, la gestion des coupes et des résidus pourra donc se faire sur l’ensemble de la surface ICPE du site. Les produits issus du défrichement seront évacués avant le démarrage des travaux de terrassement afin d’avoir la place nécessaire pour la gestion des déblais/remblais. La terre végétale sera stockée sur site pour être réutilisée lors des travaux de couverture provisoire et définitive des casiers de stockage et pour les opérations de végétalisation du site.

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2 Remarque 2 : Concernant l’existence des sources, cours d’eau et zones humides, et plus généralement la qualité des eaux

La partie du Ronflon concernée par le projet du Vallon des Pins est un secteur à sec la majeure partie de l’année (en eau essentiellement après de forts épisodes pluvieux). Ce cours d’eau est en eau à partir de l’aval de l’ISDND des Lauriers, en relation avec les rejets permanents de celle-ci.

En effet, comme cela a été détaillé dans le projet de rehausse du site 3 de l’ISDND des Lauriers, l’amont de ce cours d’eau a connu une très forte dégradation et une rupture de sa continuité au niveau de l’ISDND des Lauriers.

Le cours d’eau du Ronflon démarre réellement en aval de l’ISDND des Lauriers avec le rejet des eaux dépolluées.

Concernant les milieux aquatiques, selon l'état initial réalisé par Biotope en septembre 2015 dans le cadre du DDAE du Vallon des Pins, la zone d'étude est occupée principalement par des boisements et des secteurs arbustifs où s’expriment principalement différents faciès du maquis. Le secteur est de la zone d'étude fait partie de la tête du bassin de la Grande Garonne. L'existence de milieux aquatiques est restreinte au cours d'eau intermittent du Ronflon qui prend sa source à 500 mètres en amont de la zone d'étude (petite dépression en eau eutrophisée très ponctuelle). Ce cours d'eau est temporaire avec un faible débit qui rend difficile la présence de la faune piscicole.

En ce qui concerne les zones humides, par rapport à l'état initial de 2015, aucun habitat avéré en tant que zone humide au regard du critère végétation n'a été repéré.

Ainsi, au vu de l’ensemble de ces éléments, l’impact brut du projet du Vallon des Pins a été jugé comme modéré.

Des préconisations seront prises essentiellement durant la période des travaux pour réduire l’impact de ceux-ci sur le Ronflon :

- Des produits absorbants seront disponibles sur le chantier afin de pouvoir intervenir immédiatement en cas de déversement accidentel d’hydrocarbures ou d’huile de moteur dans un cours d’eau, une mare ou un canal ;

- La circulation des engins dans le lit du cours d’eau sera limitée au strict minimum. Aucun engin ne stationnera dans le lit du ruisseau ;

- Des bassins, non imperméabilisés, de rétention des eaux pluviales seront mis en œuvre au démarrage des travaux de défrichement afin de limiter l’apport de matières en suspension dans le ruisseau en cas de fortes pluies ;

- Le balisage précis de l’emprise du chantier pour mette en défens les habitats pouvant être préservés. Par ailleurs, aucun stockage de matériaux, aucune circulation d’engins et aucune installation de chantier n’aura lieu en dehors du balisage.

Des fossés périphériques, dimensionnés sur un événement pluvieux de fréquence centennale seront aménagés pour collecter les eaux de ruissellement externes au site. Ces fossés seront reliés à des bassins de stockage destinées à recueillir les eaux de ruissellement provenant des bassins versants en amont du site. Les aménagements prévus feront que toutes les eaux de ruissellement externes ne pénètreront pas sur le site et seront déviées grâce à des collecteurs de contournement (Le collecteur ouest et le collecteur nord et est).

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Ces eaux propres n’étant pas rentrées en contact des déchets sur l’ISDND seront renvoyées au milieu naturel pour alimenter le secteur aval du Ronflon. Afin de permettre à la faune et la flore de coloniser ces fossés périphériques de collecte des eaux de ruissellement, des aménagements écologiques y seront réalisés (colature naturelle paysagère). Cela permettra également d’assurer la continuité du corridor hydraulique du Ronflon. Ces aménagements seront intégrés avec des croquis de principe au cahier des charges des travaux.

3 Remarque 3 : Concernant l’équilibre biologique d’un territoire présentant un intérêt remarquable et motivé du point de vue de la préservation des espèces animales et végétales et de l’écosystème, et le bien-être de la population

3.1 Proposer des mesures de compensation sur les espèces impactées, rares ou menacées mais non protégées, et leurs habitats (flore : l’Avellinie et le Ciste ladanifère, pour les insectes : le Lepture à deux taches, la Mante abjecte, la Magicienne dentelée, l’Ephippigère terrestre, la Decticelle varoise et la Zygène de la Badasse)

67 habitats et espèces à enjeu (protégés et ou rares) ont fait l’objet de l’évaluation d’impact dans le cadre

du volet naturel. Les 40 espèces retenues pour la démarche de dérogation sont les espèces protégées

pour lesquelles on ne peut écarter la destruction d’individus ou pour lesquelles le projet peut mettre en

péril la réalisation du cycle biologique. Evidemment donc, les espèces susceptibles de se reproduire dans

la zone d’étude ou dont la destruction de zone de chasse/transit pourrait avoir un impact significatif ou

idem dérangement significatif.

A noter que le choix des espèces soumises à la demande dérogation est partagé avec la DREAL PACA. Les éléments justificatifs listés dans l’étude d’impact sont ceux généralement utilisés pour les dossiers DDEP instruits dans cette région, l’une des plus riches en espèces protégées.

Toutes les espèces et habitats pour lesquels le projet est susceptible d’engendrer une destruction ou une altération ont été retenus dans le cadre du dossier de demande de dérogation d’espèces protégées.

Les zones de compensation retenues pour les espèces protégées, notamment les 56 ha de Maquis fermé à rouvrir, auront également un impact positif pour les espèces rares ou menacées mais non protégées, et leurs habitats. En effet, il s’agit de milieux/habitats semblables à ceux présents sur le site du Vallon des Pins et accueillant les mêmes types d’espèces animales et végétales.

• Avellinie : Habitat associé : Pelouse siliceuse méditerranéenne ;

• Ciste ladanifère : Habitat associé : Maquis ;

• Lepture à deux taches : Habitat associé : Milieux ouvert et semi-arbustif thermophiles ;

• Mante abjecte : Habitat associé : Milieux ouvert et semi-arbustif thermophiles ;

• Ephippigère terrestre : Habitat associé : Milieux ouvert et semi-arbustif thermophiles ;

• Decticelle varoise : Habitat associé : Milieux ouvert et semi-arbustif thermophiles ;

• Zygène de la Badasse : Habitat associé : Milieux ouvert et semi-arbustif thermophiles.

En 2017, la Magicienne dentelée a été recherchée activement lors de la prospection du 29 mai mais aucun individu n’a été observé. Bien qu’il ne soit pas possible de conclure en l’absence certaine de l’espèce au regard de sa très faible détectabilité, sa présence n’apparait plus comme fortement potentielle et l’espèce n’est donc pas prise en compte dans la suite de l’étude.

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3.2 Le porteur de projet doit proposer des mesures compensatoires adaptées aux espèces protégées impactées, et à leurs habitats, pour permettre de s’assurer de leur proximité fonctionnelle au projet, de leur pérennité, de leur faisabilité et de leur additionnalité

Les surfaces de compensation par typologie d’habitat d’espèce sont les suivantes :

Types d'habitats Surface en ha Objectifs Milieux Compensatoires

Maquis fermé à

réouvrir 56

Mosaïque d'habitat ouvert dont 5,4 ha milieu temporairement humide et dont quelques mares pour les

batraciens

Ilot de

senescence 56

Plus-value sur 7,46 ha (1/1 de la destruction = espace non géré aujourd'hui et intégré comme secteur

îlot de senescence dans convention de gestion + valorisation du réseau d'îlots sur espace géré par ONF)

La recherche des surfaces de compensation a été menée par l’ONF.

3.2.1. METHODOLOGIE

❖ EMPRISE ELARGIE L’emprise élargie correspond à la zone dans laquelle la recherche du ou des site(s) de compensation est menée. Cette zone fait environ 2000 ha et est situé à proximité immédiate de la zone de projet. La cartographie en page suivante localise l’emprise élargie.

❖ LOCALISATION DES ESPECES A COMPENSER DANS L’EMPRISE ELARGIE Dans l’emprise élargie, une recherche bibliographique ciblant prioritairement les espèces faisant l’objet de la compensation permet de localiser les secteurs dans lesquels ces espèces sont déjà présentes. Ainsi la carte ci-après localise les espèces motivant la compensation et présente dans l’aire d’étude élargie.

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3.2.2. RESULTATS

❖ SCENARII COMPENSATOIRES ENVISAGES

Pour la compensation, plusieurs possibilités ont été étudiées :

- Une zone de 56 ha pour la création d’un îlot de sénescence dans les Gorges du Blavet situé à 4 km à l’est du projet de création de l’ISDND « Vallon des Pins ». Unique site présentant la surface et les caractéristiques forestière recherchés. Ce site a été sélectionné pour accueillir les mesures de compensation en faveur des chiroptères.

- Une zone de 54 ha pour la création et l’entretien de milieux ouverts au niveau du Vallon de la Culasse, situé à 3 km au Nord-Ouest du projet de création de l’ISDND « Vallon des Pins ». Site présentant un fort potentiel de gain écologique par l’intermédiaire de la restauration de milieux humides, l’ouverture et le maintien par pâturage de milieux ouverts en mosaïque et la gestion de flores invasives. Toutefois ce site n’a pu être sélectionné en raison de problématiques foncières.

- Une zone de 56 ha pour la création et l’entretien de milieux ouverts au niveau de la Garoutte, situé à 3,7 km au Nord-Ouest du projet de création de l’ISDND « Vallon des Pins ». Ce site présente un fort potentiel de gain écologique par l’intermédiaire de la restauration de milieux humides, l’ouverture et le maintien par pâturage de milieux ouverts en mosaïque et la gestion de flores invasives. Situé en terrain communal, ce site a été sélectionné pour accueillir les mesures de compensation liée à la création et à l’entretien de milieux ouverts.

- Une zone de 85 ha pour la création et l’entretien de milieux ouverts au niveau du vallon du Cassetier, situé à 4 km au Nord-Ouest du projet de création de l’ISDND « Vallon des Pins ». Ce site présente un recouvrement végétal de maquis bas très homogène. En raison de la distance à la zone de projet et au faible gain écologique envisagé, ce site n’a pas été sélectionné pour accueillir une mesure compensatoire.

La carte en page suivante localise les différents scénarii de compensation envisagés.

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❖ ILOT DE SENESCENCE DANS LES GORGES DU BLAVET

A. LOCALISATION Les boisements situés à proximité du projet de l’ISDND « Vallon des Pins » sont majoritairement formés de pins, résineux non propices à l’installation de chiroptères arboricoles. Des secteurs peuplés de Chêne (majoritairement Chêne vert) sont présents au Nord-Ouest de l’emprise élargie mais de surface jointive insuffisante pour satisfaire le positionnent de la mesure compensatoire. Ainsi, le seul site réunissant les critères de la mesure de compensation visant à la création d’un îlot de sénescence en faveur des chiroptères se trouve au niveau des gorges du Blavet, à 4 km à l’est du projet de création de l’ISDND « Vallon des Pins ». Le site de compensation des Gorges du Blavet, d’une surface de 56 ha, couvre les parcelles cadastrales :

- 0E0026 - 0D0001 - 0D0004 - 0D0005 - 0D0006

La localisation du site de compensation proposé pour accueillir la création d’un îlot de senescence est présentée ci-dessous. Il est à noter que la précision cartographique ne permet pas de positionner le cadastre avec exactitude.

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B. CARACTERISTIQUES ET MENACES

➢ Statut de protection et d’inventaire

Le site de compensation des Gorges du Blavet se situe au niveau de la ZPS n° FR9312014, « Colle du Rouet ». Le site présente une association de boisements, de diverses zones ouvertes ou semi-ouvertes, naturelles ou agricoles, où s'imbriquent des affleurements rocheux qui concourent fortement à l'intérêt et à l'originalité du site. L'un des arguments initiaux majeurs pour l'intégration du site au réseau Natura 2000 fut la présence de l'Aigle de Bonelli, nicheur jusque dans les années 1990. Depuis, cette espèce ne niche plus sur le site mais des oiseaux sont régulièrement observés. Cette présence régulière permet de conserver quelques espoirs quant à une future reproduction sur le site. Dans tous les cas, la richesse des milieux rupestres permet l'accueil de plusieurs oiseaux d'intérêt patrimonial. Le Grand-duc d'Europe est désormais connu comme nicheur et d'autres aires sont à rechercher. De même, l'Aigle royal et le Faucon pèlerin nichent sur le site (1 couple). Bien que de faibles étendues, la présence de petites zones humides et de cours d'eaux apporte une richesse supplémentaire au site. Six hérons à valeur patrimoniale sont dénombrés, essentiellement au passage migratoire mais en faible effectif. Bien qu'aucune donnée historique ne permette de le confirmer, le Bruant ortolan semble en fort déclin puisque seulement 2 à3 couples ont été recensés en 2010. Il peut être considéré comme au bord de l'extinction dans le site, malgré la présence de milieux a priori favorables. Le site de compensation des Gorges du Blavet se situe à proximité de la ZSC n° FR9301625, « Forêt de Palayson - bois du Rouet ». Site comprenant des milieux forestiers très diversifiés et diverses communautés amphibies méditerranéennes, dont les exceptionnelles mares cupulaires, creusées dans la rhyolite, et le fameux complexe marécageux de Catchéou. Ces milieux hébergent des cortèges riches et intéressants d'espèces animales et végétales. Population importante de Tortue d'Hermann et de Cistude d'Europe. Concernant les chiroptères, ce site abrite le Petit Rhinolophe, le Grand Rhinolophe, le Petit Murin, la Barbastelle d’Europe, le Minioptère de Schreiber, le Murin de Bechstein et le Grand Murin. Ce site, encore bien conservé, doit être préservé de l'urbanisation aux abords et de la fréquentation touristique excessive en été. Le site de compensation des Gorges du Blavet se situe au niveau de la ZNIEFF de type I n° 930012556, « Massif de la Colle du Rouet et de Malvoisin ». Ce superbe massif de rhyolites amarante constitue une avancée vers l'Ouest des coulées du volcan d'Agay. Traversé par le Blavet dont les gorges forment un superbe canyon avec une végétation de fond remarquable, le site correspond à un bel ensemble de collines brisées au relief très diversifié, présentant une alternance de biotopes rupestres, grottes, replats et ruisseaux temporaires et mares temporaires sur rhyolites. Cette zone présente un intérêt faunistique élevé puisque 24 espèces animales patrimoniales dont 9 déterminantes y ont été comptabilisées. L'avifaune nicheuse locale comporte diverses espèces intéressantes et plutôt rares et localisées dans le Var : Faucon pèlerin (1 couple nicheur possible), Aigle royal (1 couple nicheur possible), Autour des palombes, Martin-pêcheur d'Europe, Guêpier d'Europe, Huppe fasciée, Monticole bleu, Traquet oreillard.

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Le Vespère de Savi et le Molosse de Cestoni pour les chauves-souris, la Cistude d'Europe, la Tortue d'Hermann et le Lézard ocellé pour les Reptiles, fréquentent aussi ce secteur, accompagnés du Barbeau méridional pour les Poissons. Les arthropodes sont quant à eux représentés par la Cordulie méridionale, espèce déterminante d'Anisoptères, en limite d'aire en région P.A.C.A., très rare et inféodée au cours d'eau plus ou moins temporaires et ombragés dans lesquels sa larve se développe, par plusieurs papillons comme l'Hespérie à bandes jaunes, espèce déterminante de Lépidoptère, d'affinité méditerranéenne orientale, vivant dans les pelouses sèches et boisements clairs thermophiles dont la chenille vit sur différentes Potentilles, la Thécla de l'arbousier, espèce déterminante de Lycénidés d'affinité ouest-méditerranéenne liée aux vieux peuplements d'arbousiers, le Faux-Cuivré, espèce déterminante de Lycénidés atlanto-méditérranéenne, très localisée en France et généralement peu abondante qui fréquente certaines pelouses et restanques à petites fabacées, la Zygène cendrée, espèce remarquable dezygénidé de répartition ouest méditerranéenne, notamment lié aux boisements clairs de chênes pubescents et aux friches où croît sa principale plante hôte la Badasse, et enfin par le Scorpion jaune ou languedocien, espèce remarquable ouest-méditerranéenne, en limite d'aire dans le Var, localisée et peu commune dans les endroits rocailleux, ouverts, secs, chauds et ensoleillés (espèce dite « xéro thermophile »).

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➢ Espèces remarquables Les espèces listées et cartographiées dans les pages suivantes se trouvent au droit ou à proximité immédiate de la zone de compensation de Gorges du Blavet. En gras sont indiquées les espèces également présente au droit du projet de création de l’ISDND du Vallon des Pins. Ces observations montrent que la mesure compensatoire sera également favorable à d’autres espèces que celles directement ciblées par la compensation.

Flore

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Faune

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➢ Habitats d’espèces

Le site de compensation des Gorges du Blavet se situe intégralement en forêt communale de Bagnols-en-Forêt et est donc sous la gestion de l’Office Nationale des Forêts.

Selon l’aménagement forestier 2007-2021 de la forêt communale de Bagnols-en-Forêt, les Gorges du Blavet sont dans une situation très confinée, favorable au développement d’aulnaies-tillaies (15,90 ha) ayant un rôle de protection forte et un intérêt écologique important (ripisylve, aulnaie-tillaie).

Plus précisément, le site de compensation est formé de : - Milieux rocheux de type falaise présentant des failles, fissures et écailles particulièrement

favorables au chiroptères fissuricoles et aux oiseaux, - Milieux boisés de Chêne vert, pas particulièrement ancien mais déjà ou en voie de sénescence

au vu des paramètres de température et d’humidité des gorges ayant accéléré le processus de formation des cavités, favorable aux chiroptères arboricoles et aux oiseaux,

- Un court d’eau temporaire favorable aux insectes, - Une zone de maquis particulièrement favorable aux reptiles et en particulier au Lézard ocellé et

à la Tortue d’Hermann.

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➢ Sensibilités et menaces

La principale menace visant ce site est la fréquentation excessive et anarchique du public. Les Gorges du Blavet sont particulièrement concernées par l’escalade, et les parcours de randonnées pédestre.

C. ORIENTATION DE GESTION Au vu de l’effet recherché, de la sensibilité et des menaces pesant sur le site, les orientations de gestion suivantes sont préconisées :

- Canaliser les promeneurs :

o Aménager le sentier en créant des marches, des rampes d’accès, des passerelles …

o Baliser le sentier de manière plus précise, dans les deux sens,

o Rendre difficile d’accès les chemins annexes,

o Ajouter des panneaux de sensibilisation.

- Cadrer les pratiques de l’escalade : o Instaurer une charte de bonne conduite,

o Sensibiliser les grimpeurs sur les enjeux environnementaux,

o Identifier les accès au site,

o Eventuellement supprimer certaines voies (perte à compenser).

- Etat initial de la zone de compensation et élaboration d’un plan de gestion.

- Suivre la mesure de compensation.

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❖ MILIEUX OUVERTS AU NIVEAU DE LA GAROUTTE A. LOCALISATION

La forêt communale de Bagnols-en-Forêt est essentiellement peuplé de Pinède peu propice à l’ouverture et au maintien de milieux ouverts. Seuls quelques zones au Nord-Ouest de l’ISDND du Vallon des Pins, formées de maquis bas dense sont susceptibles d’accueillir cette mesure compensatoire.

Le site de la Garoutte a été choisis en raison de sa proximité avec un éleveur pouvant assurer un pâturage garant du maintien d’un milieu ouvert mais également en raison de la présence de deux points d’eau et d’un fort potentiel de gain écologique lié à la présence d’une flore envahissante.

Le site de compensation de la Garoutte, d’une surface de 56 ha, couvre les parcelles cadastrales : - 0B0758 - 0B0767 - 0B0757 - 0B0766 - 0C0017 - OC0049

La localisation du site de compensation proposé pour accueillir la création d’un îlot de senescence est présentée ci-dessous. Il est à noter que la précision cartographique ne permet pas de positionner le cadastre avec exactitude

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(56ha)

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(56ha)

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B. CARACTERISTIQUES ET MENACES

➢ Statut de protection et d’inventaire

Le site de compensation de la Garoutte ne se situe à proximité immédiate d’aucun site Natura 2000.

Toutefois, il se situe intégralement dans le ZNIEFF de type 2 n° 930012580, « Moyenne et haute Vallée du Peyran et Bois de Bagnols ».

Les Bois de Bagnols et les environs du barrage sont parmi les très rares localités de France continentale où s'observe le Trèfle vésiculeux aux magnifiques inflorescences panachées de rose vif et de rose pâle. Il est parfois accompagné deux autres trèfles peu communs à la floraison pourpre remarquable, le Trèfle herissé et le Trèfle diffus. Les escarpements rocheux d'adrets portent la formation thermophile à andropogonées et fougère, les éboulis permettent le développement du Picris pauciflore et la vallée du Reyran montre plusieurs peuplements de Canne de Pline, à sa limite extrême vers le Nord. Les environs des mines de spathfluor sont une station classique de la rare Fraxinelle.

La vallée du Reyran est doté d'un cortège faunistique intéressant. Vingt et une espèces animales patrimoniales, dont huit correspondent à des espèces déterminantes, fréquentent cette vallée. Son intérêt ornithologique réside notamment dans la présence d'une population reproductrice d'au moins 11 couples d'Hirondelle rousseline. Les autres nicheurs comprennent le Circaète Jean-le-blanc, le Faucon hobereau, le Guêpier d'Europe, le Martin-pêcheur d'Europe, le Torcol fourmilier, le Pic épeichette, la Huppe fasciée, la Pie-grièche écorcheur, le Gobemouche gris, l'Alouette lulu, les Bruants proyer et ortolan. Chez les mammifères, le Grand Rhinolophe et le murin de Bechstein sont également présents localement. La faune herpétologique est représentée par le Lézard ocellé, la Cistude d'Europe, la Tortue d'Hermann et la Grenouille agile. Les arthropodes patrimoniaux sont représentés par le Charançon, espèce déterminante de Curculionidés, très rare et endémique du Var et des Alpes-Maritimes, le Scorpion jaune ou languedocien, espèce méditerranéenne remarquable d'Arachnides Buthidés, relativement localisée, liée aux endroits rocailleux, ouverts, secs, chauds et ensoleillé (espèce dite « xéro thermophile ») et deux lépidoptères rhopalocères (« papillons de jour ») d'affinité méditerranéenne orientale, la Diane, espèce remarquable inféodée aux boisements mésophiles, zones humides et bordures de ruisseaux où croît sa plante-hôte locale l'Aristoloche à feuilles rondes et l'Hespérie à bandes jaunes, espèce déterminante vivant dans les pelouses sèches et boisements clairs thermophiles dont la chenille vit sur des potentilles.

La cartographie ci-dessous localise la zone de compensation de la Garoutte par rapport à la ZNIEFF « Moyenne et haute Vallée du Peyran et Bois de Bagnols ».

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(56ha)

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➢ Espèces remarquables

Les espèces listées et cartographiées dans les pages suivantes se trouvent au droit ou à proximité immédiate de la zone de compensation de la Garoutte.

Concernant la flore, il est à noter la présence du Faux chêne liège (Quercus crenata), protégé au niveau national. Bien que non ciblé de manière directe par la mesure compensatoire, il est particulièrement intéressant de faire profiter cette espèce de mesures de gestion.

Aucune espèce faunistique n’est pointée dans ce secteur par la bibliographie.

Flore

Nom scientifique Année Source Statut

Aira provincialis 2014 Conservatoire botanique national méditerranéen RV93, ZN_PACA_D

Carex olbiensis 2014 Conservatoire botanique national méditerranéen RV93

Epipactis helleborine 2014 Conservatoire botanique national méditerranéen CCB

Limodorum abortivum 1997 Société Méditerranéenne d'Orchidologie CCB

Quercus crenata 2014 Réseau des botanistes amateurs (RBA) NV1, LR93_VU, ZN_PACA_D, VU_LRN

Rosa gallica 1932 Conservatoire botanique national méditerranéen NV2, ZN_PACA_D

Ruscus aculeatus 2007 Réseau des botanistes amateurs (RBA) CDH5

Serapias vomeracea 1997 Société Méditerranéenne d'Orchidologie CCB

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(56ha)

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➢ Habitats d’espèces

Le site de compensation de la Garoutte se situe intégralement en forêt communale de Bagnols-en-Forêt et est donc sous la gestion de l’Office Nationale des Forêts.

Le site de compensation est formé de : - Maquis bas dense qui une fois ouvert sera propice à la flore, aux reptiles, aux insectes et aux

oiseaux nichant au sol,

- Boisement mixte de pins, chênes et châtaigniers, créant une diversité de milieux favorable à la faune au sens large,

- Linéaires et points d’eau favorables aux amphibiens, à la reproduction de certains insectes et

au nourrissage des oiseaux.

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➢ Sensibilités et menaces

La principale menace visant ce site est la fermeture du milieu par la colonisation végétale naturelle accentuée par la présence d’espèces exotiques envahissantes.

C. ORIENTATION DE GESTION

Au vu de l’effet recherché, de la sensibilité et des menaces pesant sur le site, les orientations de gestion suivantes sont préconisées :

- Ouverture du maquis bas dense :

o Période à adapter pour limiter l’impact sur le milieu naturel et les espèces,

o Travaux manuels pour limiter l’impact sur le milieu naturel et les espèces,

o Débroussaillement à une hauteur suffisante pour limiter l’impact sur les reptiles,

o Débroussaillement en mosaïque pour garantir le refuge de la faune,

o Maintien du couvert arbustif en mosaïque.

- Entretien du milieu ouvert :

o Entretien annuel par pâturage (UGB min et max (Unité de Gros Bétail) à fixer, période

de pâturage, durée de pâturage …),

o Entretien complémentaire par travaux manuels (fréquence à définir).

- Respect du Faux chêne liège :

o Evitement d’une zone tampon au niveau de chaque station pour le débroussaillement

et le pâturage,

o Adaptation de la mesure en cas d’incidence sur cette espèce,

o Suivi naturaliste spécifique à l’espèce.

- Etat initial de la zone de compensation et élaboration d’un plan de gestion.

- Suivre la mesure de compensation.

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3.2.3 CONCLUSION

L’étude de plusieurs scénarii a permis de mettre en évidence deux sites particulièrement favorable à la compensation des impacts :

• Les Gorges du Blavet pour la création d’un îlot de sénescence. Cette zone de 56 ha, située à

4 km à l’est du projet de création de l’ISDND, est l’unique site présentant la surface et les

caractéristiques forestière recherchés. Ce site a été sélectionné pour accueillir les mesures de

compensation en faveur des chiroptères.

• La Garoutte pour l’ouverture et l’entretien d’un milieu ouvert en mosaïque. Cette zone de

56 ha, située à 3.7 km au Nord-Ouest du projet de création de l’ISDND présente un fort

potentiel de gain écologique par l’intermédiaire de la restauration de milieux humides,

l’ouverture et le maintien par pâturage de milieux ouverts en mosaïque et la gestion de flores

invasives. Situé en terrain communal, ce site a été sélectionné pour accueillir les mesures de

compensation en faveur de la flore, des oiseaux, de l’herpétofaune et des insectes.

Ces sites garantissent :

• La proximité fonctionnelle au projet,

• La pérennité des zones de compensation.

Les mesures de gestion qui seront proposées sur ces sites de compensation permettront d’atteindre les objectifs de faisabilité des mesures et d’absence de perte nette de biodiversité.

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3.3. Le porteur de projet doit analyser plus précisément les effets cumulés entre ce projet de défrichement et la rehausse du site 3 de l’ISDND des Lauriers pour chaque compartiment biologique au minimum

Impacts écologiques de la rehausse du site 3

L’emprise de la réhausse du site 3 se situe au sein de l’emprise déjà autorisée de l’ISDND des Lauriers. Il s’agit de zones ayant déjà fait l’objet d’une exploitation.

L’ISDND en elle-même concerne principalement des milieux rudéraux et ne présente ainsi pas d’intérêt majeur en tant que réservoir de biodiversité.

La rehausse du site 3 ne constitue ni un réservoir de biodiversité, ni un corridor d’intérêt majeur d’où son faible enjeu d’un point de vue de la fonctionnalité écologique locale.

Ainsi, les sensibilités du projet de rehausse vis-à-vis de cette dernière sont jugées faibles étant donné que l’emprise du projet concerne essentiellement des milieux rudéraux et n’impacte aucun corridor particulier.

Les impacts du projet sont jugés nuls à faibles pour la quasi-totalité des espèces que ce soit vis-à-vis de la destruction d’habitat de repos ou de reproduction, la destruction d’habitat d’alimentation, le dérangement et la destruction d’individus.

Seule la Canche de Provence présente des impacts notables vis-à-vis de la destruction de 2 800 m2 de boisements favorables à l’espèce et de la destruction d’environ 400 individus.

Afin de limiter d’autant plus les impacts ou les risques d’impacts sur la faune et la flore protégées, un calendrier d’intervention vis-à-vis des travaux lourds et un encadrement écologique seront mis en place. Seuls des impacts résiduels notables persistent sur la Canche de Provence, justifiant la réalisation de mesures compensatoires vis-à-vis de cette espèce.

Ainsi, il est prévu, la réalisation de mesures en faveur du maintien et du développement des populations locales de cette espèce à l’est de l’ISDND des Lauriers. Ces mesures consistent principalement à la réouverture de milieux fermés et à l’entretien de ces milieux sur 20 ans. Elles seront encadrées par un plan de gestion et par l’accompagnement d’un écologue lors de leur réalisation. Un état zéro des parcelles de compensation sera aussi réalisé au préalable. La mise en place de suivis sur la Canche de Provence et les habitats permettront de vérifier l’efficacité des mesures. Afin d’assurer la pérennité de ces mesures, il est aussi prévu de solliciter la mise en place d’un APPB.

Effets cumulés avec le projet d’ISDND du Vallon des Pins

Aucun effet cumulé sur la biodiversité n’est envisageable entre l’ISDND du Vallon des Pins et la rehausse du site 3 du SMIDDEV en dehors de la Canche de Provence.

Sur l’emprise du projet du Vallon des Pins, la Canche de Provence a été recensée sur 12,6 ha avec une estimation de 207 à 2016 individus recensés dans la zone d’étude (médiane de 1112 individus). La surface de la rehausse du site 3 sur laquelle la Canche de Provence a été recensée ne représente que 2,2 % de la surface impactée par le projet de l’ISDND du vallon des Pins. Un potentiel effet cumulé est donc très faible.

De plus, la Canche de Provence fait également l’objet de mesure de compensation pour le projet de l’ISDND du Vallon des Pins.

Ainsi, les mesures de compensation pour l’ISDND du Vallon des Pins et la rehausse du site 3 permettent compenser un éventuel effet cumulé sur l’espèce Canche de Provence.

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Concernant la circulation des espèces à l’intérieur des espaces naturels constitués par « le bois de Malvoisin » et la Gardiette », celle-ci ne sera pas empêchée par la création de l’ISDND du Vallon des Pins en limite nord de l’ISDND des Lauriers. En effet, il existe de larges bandes naturelles permettant une circulation de la faune sauvage d’Est en Ouest et du Nord au Sud :

• Présence d’un passage naturel Est/Ouest au sud du site des Lauriers ;

• Présence d’un passage naturel Est/Ouest au nord du Vallon des Pins ;

• Le corridor nord-sud n’est pas bloqué.

De plus, afin de faciliter cette circulation de la faune, il est prévu de laisser un passage, d’une dizaine de mètres, entre la clôture nord de l’ISDND des Lauriers et la clôture sud de l’ISDND du Vallon des Pins.

Passage naturel conservé pour la

faune entre la clôture Vallon des Pins et la clôture des Lauriers

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Afin de renforcer l’attrait de la structure implantée, il sera mis en place un grillage non enterré pour permettre une perméabilité vis-à-vis de la petite faune. Les mailles les plus grandes seront situées juste au-dessus du sol afin de constituer des passages pour la petite faune. Il sera également installé des passages à petite faune spécifiques pour assurer la transparence écologique de l’ISDND. La pose de barbelés sera interdit.

Au niveau des bassins du site, afin de laisser un accès à la petite faune, amphibiens, reptiles mais aussi petits mammifères, le grillage entourant ces bassins sera de type « parcs à gibier ». Il sera posé de manière inversée (le haut en bas) pour disposer des mailles les plus grandes juste au-dessus du niveau du sol.

Par ailleurs, afin de limiter l'impact des clôtures sur les chiroptères, la hauteur du grillage est limitée à 2 m. L'emploi de fils barbelés ainsi que de systèmes d'éloignement électrifiés sera proscrit.

L’exploitant assurera également la mise en place de moyens permettant d’éviter au maximum la dispersion des déchets autour du site :

• Compactage rapide après le déchargement des déchets,

• Surface d’exploitation limitée à 5000 m2,

• Recouvrements réguliers,

• Filets anti-envols,

• Bâchage des véhicules,

• Nettoyage régulier des abords du site ave un ramassage manuel journalier inscrit au cahier des charges.

La mise en place de la Gestion Technique Centralisée permettra d’avoir les mesures sur la direction des vents et des prévisions météorologiques, ce qui permettra la mise en œuvre d’un mode opératoire optimum. De plus, la création des équipements multi-filières en amont permettra d’éviter la présence de déchets soumis à des risques d’envols.

L’ensemble des mesures sera inscrit aux cahiers des charges du CCTP de la phase travaux ainsi que pour la phase exploitation.

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3.4. Le porteur de projet doit compléter l’évaluation des incidences Natura 2000 pour qualifier et quantifier les incidences éventuelles du défrichement sur ces espèces d’intérêt communautaire (ZSC « Forêt de Palayson-Bois du Rouet » et « Estérel » : Grand capricorne ; ZPS « Colle du Rouet » : Bondrée apivore et Milan noir)

Toutes les données mentionnées dans les tableaux de cette partie sont issues du Formulaire Standard de Données (FSD) du site Natura 2000 considéré. Les FSD des sites Natura 2000 sont disponibles sur le site Internet de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).

Les données présentées ci-après sont issues de l’Evaluation des Incidences Natura 2000 du projet ISDND du Vallon des Pins.

1) Présentation globale de la ZSC FR9301625 « FORET DE PALAYSON - BOIS DU ROUET »

Tableau 1 : Espèces d’intérêt communautaire (DH2) : « FORET DE PALAYSON - BOIS DU ROUET »

Groupe biologique

Nom scientifique

Évaluation du site

Po

pu

lati

on

Co

nse

rvat

ion

Iso

lem

en

t

Glo

bal

e

Insectes

Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii)

2 ≥ p > 0 %/ Bonne Non isolée Bonne

Damier de la succise (Euphydryas aurinia)


Lucane cerf-volant (Lucanus cervus)


Grand capricorne (Cerambyx cerdo)


Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria)

Non significative

- - -

Poissons

Barbeau méridional (Barbus meridionalis)


Blageon (Telestes souffia)

Non significative

- - -

Reptiles

Tortue d’Hermann (Testudo hermanni)

15 ≥ p > 2 % Bonne Isolée Excellente

Cistude d’Europe (Emys orbicularis)

2 ≥ p > 0 %/ Bonne Non isolée en marge Excellente

Mammifères

Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros)


Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum)

2 ≥ p > 0 %/ Bonne Non isolée Significative

Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii)


Grand murin (Myotis myotis)


Petit murin (Myotis blythii)


Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus)


Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)


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2) Présentation globale de la ZSC FR9301628 « ESTEREL »

Tableau 2 : Espèces d’intérêt communautaire (DH2) « ESTEREL »

Groupe biologique

Nom scientifique

Évaluation du site

Po

pu

lati

on

Co

nse

rvat

ion

Iso

lem

en

t

Glo

bal

e

Insectes

Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii)

2 ≥ p > 0 %/ Moyenne Non isolée Significative

Agrion de Mercure (Coenagrion mercurialis)


Damier de la succise (Euphydryas aurinia)


Lucane cerf-volant (Lucanus cervus)


Grand Capricorne (Cerambyx cerdo)

2 ≥ p > 0 %/ Bonne Non isolée Excellente

Ecaille chinée (Callimorpha quadripunctaria)


Reptiles

Tortue Caouanne (Caretta caretta)


Cistude d’Europe (Emys orbicularis galloitalica)

2 ≥ p > 0 %/ Bonne Non isolée en marge Bonne

Tortue d’Hermann (Testudo hermanni hermanni)

2 ≥ p > 0 %/ Moyenne Isolée Significative

Mammifères

Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros)

2 ≥ p > 0 %/ Moyenne Non isolée Bonne

Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum)


Petit Murin (Myotis blythii)






Murin de Capaccini (Myotis capaccinii)


Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus)



100 ≥ p > 15 % Bonne Non isolée en marge Excellente

Grand Murin (Myotis myotis)


Grand dauphin (Tursiops truncatus)


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3) Présentation globale de la ZPS FR9312014 « Colle du Rouet »

Tableau 3 : Espèces d’oiseaux Natura 2000 (DO1 et EMR) « Colle du Rouet »

Espèce Statut biologique et effectif

sur la ZPS

Évaluation du site

DO

1 -

EM

R -

FSD

ZP

S

Po

pu

lati

on

Co

nse

rvat

ion

Iso

lem

en

t

Glo

bal

e

Butor étoilé (Botaurus stellaris)

Concentration/Hivernage Non

significative - - - DO1

Blongios nain (Ixobrychus minutus)

Reproduction (0-1 couple) 2 ≥ p > 0 % Moyenne Non isolée Moyenne DO1

Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax)

Concentration Non


Crabier chevelu (Ardeola ralloides)

Concentration Non


Aigrette garzette (Egretta garzetta)

Concentration/Hivernage (4-6 individus)

Non significative

- - - DO1

Héron pourpré (Ardea purpurea)

Concentration Non


Bondrée apivore (Pernis apivorus)

Concentration/Reproduction (1-2 couples)

Non significative

- - - DO1

Milan noir (Milvus migrans)

Concentration/Reproduction Non


Milan royal (Milvus milvus)

Concentration/Hivernage Non


Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)

Concentration/Reproduction (2 couples)

2 ≥ p > 0 % Excellente Non isolée Bonne DO1

Busard cendré (Circus pygargus)

Concentration Non


Aigle royal (Aquila chrysaetos)

Concentration/Hivernage/Sédentaire

2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Moyenne DO1

Aigle de Bonelli (Aquila fasciata)

Concentration/Hivernage 2 ≥ p > 0 % Bonne Marginale Moyenne DO1

Faucon pèlerin (Falco peregrinus)

Concentration/Sédentaire (0-1 couple)

2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Bonne DO1

Grand-duc d’Europe (Bubo bubo)

Sédentaire (1-3 couples) 2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Bonne DO1

Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus)

Concentration/Reproduction 2 ≥ p > 0 % Excellente Non isolée Excellente DO1

Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis)

Sédentaire (2-5 couples) 2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Moyenne DO1

Rollier d’Europe (Coracias garrulus)


2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Bonne DO1

Alouette lulu (Lullula arborea)

Sédentaire 2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Bonne DO1

Pipit rousseline (Anthus campestris)

Concentration/Reproduction 2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Bonne DO1

Fauvette pitchou (Sylvia undata)

Sédentaire 2 ≥ p > 0 % Excellente Non isolée Bonne DO1

Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio)


Non significative

- - - DO1

Bruant ortolan (Emberiza hortulana)

Concentration/Reproduction 2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Bonne DO1

Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo)


2 ≥ p > 0 % Moyenne Non isolée Moyenne EMR

Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis)


2 ≥ p > 0 % Moyenne Non isolée Moyenne EMR

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Espèce Statut biologique et effectif

sur la ZPS

Évaluation du site

DO

1 -

EM

R -

FSD

ZP

S

Po

pu

lati

on

Co

nse

rvat

ion

Iso

lem

en

t

Glo

bal

e

Sarcelle d’hiver (Anas crecca)


Non significative

- - - EMR

Petit Gravelot (Charadrius dubius)


2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Moyenne EMR

Vanneau huppé (Vanellus vanellus)


Non significative

- - - EMR

Bécassine des marais (Gallinago gallinago)

Concentration/Hivernage 2 ≥ p > 0 % Moyenne Non isolée Moyenne EMR

Bécasse des bois (Scolopax rusticola)

Concentration/Hivernage 2 ≥ p > 0 % Bonne Non isolée Bonne EMR

Légende Statut biologique sur la ZPS : I : individus, p : couples, m : mâles, f : femelles, C : espèce commune, R : espèce rare, V : espèce très rare, P : population présente.

Critères justifiant la désignation de la ZPS : DO1 Espèces inscrites à l’annexe I de la directive Oiseaux EMR Espèces Migratrices Régulières

4) Habitats et espèces d’intérêt communautaire, présents et fortement potentiels qui feront l’objet de l’évaluation des incidences

Seuls les habitats et espèces (DH1/DH2) ayant justifié la désignation des sites Natura 2000 (ZSC et ZPS) et susceptibles de subir une atteinte, sont pris en compte.

Ainsi, par différence, ne sont pas pris en compte :

- les habitats et espèces dont la présence est avérée mais non significative sur le site Natura 2000 (dans le FSD : cotation D du champ POPULATION RELATIVE),

- les habitats et espèces dont la présence est avérée et significative sur le site Natura 2000 (dans le FSD : cotation A, B ou C du champ POPULATION RELATIVE) mais absents ou peu potentiels au sein de la zone du projet, qui ne subiront donc aucune atteinte.

Tableau 4 : Critères définissant la nécessité d’une évaluation pour chaque habitat et espèce d’intérêt communautaire

Présence sur le site NATURA 2000

Significative Non significative

FSD : cotation du champ « population relative »

A, B ou C D

Présence sur la zone d’étude

Avérée A évaluer Non évaluée

Potentielle forte A évaluer Non évaluée

Potentielle modérée ou faible Non évaluée Non évaluée

Absence

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Ainsi, les espèces et habitats soumis à l’évaluation Natura 2000 sont présentés dans le tableau suivant.

Tableau 5 : Espèces et habitats soumis à l’évaluation Natura 2000

Groupe Habitat/Espèce

Présence

ZPS

« C

OLL

E D

U

RO

UET

»

ZSC

FR

93

01

62

5 «

FOR

ET D

E

PA

LAY

SON

-

BO

IS D

U R

OU

ET

»

ZSC

FR

93

01

62

8

« E

STER

EL »

Zone d’étude Zone

d’emprise du projet

Oiseaux

Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)

Avérée Avérée X - -

Alouette lulu (Lullula arborea)

Avérée Avérée à proximité

X - -

Fauvette pitchou (Sylvia undata)

Avérée Avérée X - -

Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus)

Fortement potentielle


X - -

Insectes Grand capricorne (Cerambyx cerdo)



- X X

Mammifères


Avérée Avérée - X X

Groupe Grand/Petit murin (Myotis myotis/blythii)




Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum)


Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros)


Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus)

Avérée Avérée - - X


Potentielle Potentielle - X X

Murin de Capaccini (Myotis capaccinii)

Potentielle Potentielle - - X

Ainsi, les espèces suivantes ont été exclues de l’évaluation des incidences Natura 2000 :

- Le Grand Capricorne n’est pas pris en compte dans l’évaluation du fait de l’éloignement entre les sites Natura 2000 considérés et la zone d’étude (« FORET DE PALAYSON - BOIS DU ROUET » à 2,7 km au sud-ouest du projet et « ESTEREL » à 2,3 km à l’est). En effet, cette déconnexion spatiale fait que les habitats présents dans la zone d’étude ne jouent pas un rôle fonctionnel pour les populations des espèces concernées des ZSC ;

- Les populations de la Bondrée apivore et du Milan noir sont considérées comme Non significative dans le site « Colle du Rouet ». Ces espèces ne sont donc pas prises en compte dans de l’évaluation des incidences Natura 2000

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3.5. Le porteur de projet doit compléter son étude d’impact sur les enjeux paysagers liés au défrichement en proposant des mesures supplémentaires de réduction des impacts visuels du projet depuis le GR51.

Suite à divers échanges avec la Commission Départementale Sentiers et Itinéraires et la Fédération Française de Randonnée Var Sentiers-Itinéraires, le tracé du GR 51 sera modifié au niveau du projet

d’ISDND Vallon des Pins.

Le nouveau GR51 (tracé rouge sur la carte ci-dessous) sera commun avec le GR653A et se trouve bien plus au Sud de la zone du projet d’ISDND.

L’ancien GR 51 (tracé bleu sur la carte ci-dessous, au Nord de la zone) doit être débalisé prochainement par les agents du Conseil Départemental.

Ainsi, le projet ne sera pas perceptible depuis le nouveau tracé du GR 51.

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Depuis le Pic de la Gardiette, seule la voie d’accès à l’ISDND (piste forestière des Lauriers) est visible.

L’emprise de l’ISDND du Vallon des Pins, encaissée dans le vallon du Ronflon, est masquée par le relief du Petit-Roc et n’est donc pas visible depuis le Pic de la Gardiette.

Le projet prévoit la création de linéaires arborés et arbustifs (haies, ronciers) autour de l’enceinte de l’ISDND voire le long des voies de circulation interne. Ces haies arborées et arbustifs seront mises sur le maximum de linéaire possible en prenant en compte les contraintes incendie (SDIS) et opérationnelles.

La piste DFCI sera peu fréquentée par des randonneurs étant donné le déplacement du tracé du GR51.

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4. Remarque 4 : Concernant la protection des personnes et des biens et de l’ensemble forestier dans le ressort duquel ils sont situés contre les risques naturels, notamment les incendies

La continuité de la piste DFCI sera assurée au démarrage des travaux avant tout opération de défrichement. Durant les travaux de défrichement et d’aménagement du site, les mesures prises pour la lutte incendie seront indiquées par le CSPS (coordonnateur sécurité et protection de la santé) dans son PGC (plan général de coordination) :

- Extincteurs dans les engins de chantiers ; - Permis feu et plan de prévention en cas de travaux par point chaud ; - Interdiction de travaux par point chaud lors des épisodes à risque feu de forêt ; - Personnels formés à la manipulation des moyens de lutte incendie ; - Réserve incendie installée au démarrage des travaux (4 citernes de 30 m3 chacune).

En phase d’exploitation, en cas d’incendie d’une zone de stockage en exploitation, les moyens de secours qui seraient mis en œuvre seraient les stockages de matériaux inertes présents à proximité de la zone en exploitation (quantité 300 m3). Cette réserve est suffisante pour recouvrir intégralement une zone d’exploitation de 5000 m² par une couche de 6 cm de matériaux, et ainsi d’éteindre l’incendie par étouffement (arrêt de l’apport d’air nécessaire à la combustion). L’eau pourrait éventuellement être utilisée pour éteindre un incendie d’un engin présent sur la zone en exploitation, sur une surface très limitée. Le débit minimum à retenir d’après les règles D9 établies par le CNPP est de 60 m3/h pendant 2 h, soit un volume de 120 m3 sur 2h. Le site disposera d’un poteau incendie à l’entrée de 60 m3/h, alimenté par le réseau communal. Pour répondre aux besoins du SDIS, une réserve d’eau de 120 m3 sera également installée à l’entrée du site (4 cuves de 30 m3 chacune : disposition validée par le SDIS). Les éventuelles eaux d’extinction seront dirigées vers le bassin de stockage des lixiviats. Les eaux d’extinction incendie ruisselant sur les voiries seront recueillies dans les bassins d’eaux pluviales. Une bande débroussaillée de 50 m de large sera maintenue autour de l’emprise de l’ISDND et de la voie d’accès. Des extincteurs mobiles à poudre (ordinaire, polyvalente, spéciale) et à CO2 seront présents en nombre et en qualité adaptés aux risques, judicieusement répartis dans l’établissement et notamment à proximité des dépôts de matières combustibles, des unités de valorisation biogaz, dans chaque bâtiment et dans chaque véhicule circulant sur le site.

Documents

Lieu-dit « Vallon Des Pins » - Commune de Bagnols-en-Forêt (83)En ce qui concerne les zones humides, par rapport à l'état initial de 2015, aucun habitat avéré en tant que zone