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L'inter-mission (vol 11 no 2, été) : Quand la communauté joue son rôle

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santé mentale des jeunes Quand la communauté joue son rôle

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L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012

Pour une intervention policière sensible

à la santé mentale 4

Le français de france 8

étudier avec soins 12

nos experts s’illustrent 16

Encart de la fondation les petits trésors

Mélimélo 17

Attention, les KRIKs arrivent! 20

Dépôt légal : bibliothèque nationale

du QuébecIssn : 1705-4575

Les opinions émises dans l'Inter-Mission n'engagent en rien

le conseil d'administration de l'Hôpital Rivière-des-Prairies.

L’Inter-Missionest publié par laDirection des communications etdes ressources informationnelles del'Hôpital Rivière-des-Prairies7070, boulevard PerrasMontréal (Québec) H1E 1A4514 323-7260 poste 2088www.hrdp.qc.ca

RéDACtRICE En CHEfJohanne Gagnon

RéDACtEURsJessica Lambert-fandalstéphane trépanier

CoLLAboRAtIon à LA RéDACtIonfrance beaudoinLine bellavanceJeane Day

PAGE CoUVERtUREDétail d’une murale peinte par lecollectif MURIRs dans le cadre duprogramme de revitalisation de larue Alexandre à sherbrooke

RéVIsEURE Et CoRRECtRICEfrance beaudoin

ConCEPtIon GRAPHIQUEJohane Roy

IMPREssIonImprimerie Héon & nadeau ltée

2

Sommaire

Chef de file en pédopsychiatrie et en

troubles envahissants dudéveloppement pour une

clientèle de tous âges, l’Hôpital Rivière-des-Prairies,

affilié à l’Université de Montréal, a comme mission

d’offrir aux enfants et auxadolescents du Québec des soins et des services

spécialisés et surspécialisésdans le domaine de

la santé mentale.

La passion de ses chercheurset cliniciens contribue à

l’avancement du savoir, autransfert des connaissances et

au développement des pratiques exemplaires.

En contexte hospitalier ouambulatoire, l’Hôpital assure

à sa clientèle et à son personnel un environnement

sécuritaire.

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L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012

L’Inter-Mission, votre magazine d’information sur la santé mentale des jeunes, vous invitecette fois-ci à découvrir l’importance de la communauté dans la vie des jeunes aux prisesavec un problème de santé mentale. Mais avant de vous faire plonger dans notre mondede passion, permettez-moi de vous transmettre une information administrative importante.En effet, le 14 mai dernier, l’HRDP accueillait sa nouvelle directrice générale, madame Carolle Martin. femme de tête, de cœur et d’action, madame Martin est en pleine appro-priation des nombreuses facettes de sa nouvelle vie professionnelle. Dans notre numérode la rentrée, nous prendrons le temps de bien vous présenter celle qui a déjà conquis lacommunauté de l’HRDP par son dynamisme, sa transparence et sa vision d’avenir.

É[email protected]

JoHAnnE GAGnonDIRECtRICE DEs CoMMUnICAtIons Et DEs REssoURCEs InfoRMAtIonnELLEs

Vos commentaires sont précieux, alors n’hésitez pas à me les transmettre à l’adresse suivante :

[email protected]

3

Mais pour l’instant, place à la lecture et à la rencontre de quatre jeunes étudiants en technique policière qui ont décidé defaire un stage à l’HRDP, question de mieux comprendre et, d’un jour, mieux intervenir auprès de jeunes atteints de troublespsychiatriques. Anna-Maria, Gabriel, Michaël et simon vous attendent à la page 4.

Quand un jeune est hospitalisé en psychiatrie, son monde s’arrête momentanément, mais pas complètement. La famille,les amis (les vrais) sont toujours là ainsi que… l’école! soyez témoins des résultats obtenus, bien au-delà de la note depassage, d’un partenariat entre la commission scolaire de la Pointe de l’Île et l’HRDP à la page 12.

Le jeu permet de mieux apprendre, c’est bien connu. Mais saviez-vous que son approche ludique permet maintenant dedédramatiser des situations? D’aller à la découverte de ses propres ressources intérieures? De repérer celles présentes dansla communauté? Le jeu des Kriks est un outil thérapeutique percutant et amusant créé par des passionnés de l’HRDP.à jouer en groupe et à découvrir à la page 20.

Voilà donc ce que nous sommes fiers de vous présenter dans ce numéro de l’été 2012! Car oui, l’été est bel et bien arrivé,avec ses promesses de plaisirs et de découvertes. Prenons donc une pause, car comme le disait si bien Marc favreau : « Il faut savoir s'arrêter, se calmer un peu et prendre le temps de gouter les choses, de les savourer, peu importe qu'il s'agissedu rire ou des prochaines vacances ».

Mais n’oublions pas non plus ce qu’affirmait William shakespeare : « Si l'on passait l'année entière en vacances, s'amuserserait aussi épuisant que travailler ». C’est donc un rendez-vous pour une autre publication dès septembre.

bonne lecture et bonnes vacances!

Johanne Gagnon

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L’HRDP accueille ses premiers stagiaires en technique policière

PoUR UnE IntERVEntIon PoLICIèRE sensibleà la santé mentale

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De mémoire d’établissement, jamais de futurs policiers n’avaient eu l’idée

de solliciter un stage à l’HRDP pour mieux comprendre les problèmes de

santé mentale des jeunes. Pourtant, en tant que premiers répondants, ils

auront nécessairement à intervenir un jour ou l’autre dans des situations

où la santé mentale est en cause. Anna-Maria, Gabriel, Michaël et simon

ont brisé la glace et les tabous pour venir à la rencontre des jeunes et des

intervenants de l’Hôpital. bilan d’un passage apprécié de part et d'autre.

Les policiers sont appelés régulièrement à intervenir au-

près de citoyens aux prises avec des problèmes de santé

mentale. Plusieurs évènements récents où ils ont été

confrontés à des comportements imprévisibles, qui par-

fois ont dégénéré, montrent bien la complexité qui ca-

ractérise leur contexte de travail. Une meilleure

connaissance de ces clientèles au profil différent est dé-

sormais un atout précieux dans le travail policier. C’est

dans cet esprit que de jeunes visionnaires ont sollicité

l’HRDP afin d’effectuer un stage de sensibilisation d’une

vingtaine d’heures dans lequel ils devaient également

offrir leur aide en tant que bénévoles. à quelques se-

maines d’avis, Pierre Harvey, conseiller à l’enseignement

professionnel, et Linda ouellette, chef des activités pa-

raprofessionnelles, ont bâti de toutes pièces un pro-

gramme d’accueil complet. Les jeunes étudiants ont eu

la chance de rencontrer une dizaine d’intervenants et

de professionnels divers, en plus d’établir un contact di-

rect avec de jeunes patients par le biais d’activités com-

munes. Une expérience qui leur a fait découvrir des

jeunes différents et pourtant semblables à eux.

À l’écoute de l’être humain

C’est d’abord une rencontre humaine qu’a vécue simon

Dupont-Riendeau. Il a pu côtoyer une douzaine de

jeunes patients en partageant un repas avec eux et en

participant à une partie de ballon-chasseur. Un prétexte

qui lui a permis de tisser des liens et d’ajouter sensibilité

et nuance à sa perception de ceux et celles qui souffrent

de problèmes de santé mentale. Des jeunes pas si diffé-

rents de lui dans le quotidien et envers lesquels il montre

une plus grande ouverture depuis son passage. Il a no-

tamment appris à entendre derrière les apparences les

messages formulés différemment : « Donald Venne, lekinésiologue qui nous accompagnait, nous avait avertisqu’il ne fallait pas nécessairement nous attendre à ceque les jeunes nous disent merci suite à notre visite. Maisil avait prédit qu’ils nous demanderaient si nous allionsrevenir. Leur façon à eux de nous dire qu’ils appréciaientnotre présence. C’est exactement ce qui s’est passé. J’aiappris que ce sont des jeunes qui s’expriment souventen sous-entendus. Quand on est attentif, on comprendmieux ce qu’ils veulent vraiment nous dire ». Cette com-

par stéphane trépanier

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préhension rehaussée peut fairetoute une différence dans la façond’intervenir. Comme l’explique Michaël stepputat, l’interventionpolicière alterne entre le mode ré-pression et le mode relation d’aide.Il faut choisir le bon, question de sé-curité et d’efficacité. La sensibilisa-tion à la santé mentale aide dans lechoix d’une attitude appropriée.

Michaël a particulière-ment retenu les prin-cipes de l’approcheoméga, une techniquede pacification baséesur la verbalisation quel’on enseigne à l’HRDP :« Avec cette clientèle,j’ai appris qu’il fautprendre son temps,être patient et écouterpour tenter de fairebaisser la tension.L’agressivité d’une per-

sonne qui présente un problèmede santé mentale ne signifie pas lamême chose que celle d’un mem-bre d’un gang de rue. Derrière lescomportements bizarres, il y a sou-vent une souffrance, un appel quej’entends mieux aujourd’hui etpour lequel je suis mieux préparé àréagir ».

Court, dense et marquant

En trois jours, les stagiaires/béné-voles ont eu droit à un programmebien chargé. Visite des lieux, ren-contre avec le chef de la sécurité,information sur les aspects légauxde la pédopsychiatrie, visionnaged’une vidéo sur l’autisme, rencontreà l’Hôpital de jour pour adoles-

cents, initiation à l’approcheoméga, rencontre avec un kinésio-logue, un éducateur, une travail-leuse sociale, observation d’uneunité d’hospitalisation avec uneclientèle autiste, activités en piscine.Et ils ont partagé un repas et uneactivité sportive avec des jeunes dedeux résidences associées à l’HRDP.Le tout sous la supervision de Lindaouellette et Pierre Harvey avec les-quels ils pouvaient échanger sur cequ’ils avaient observé et vécu. « J’aiété surpris de voir que certains pa-tients pouvaient être aussi jeunesque 8, 7 et même 5 ans et qu’il yen avait qui présentaient si tôt descomportements suicidaires, men-tionne Michaël. J’ai aussi été im-pressionné par le nombred’intervenants présents pour aiderles jeunes. Je crois qu’en choisissantl’HRDP, on en a eu beaucoup plusque d’autres étudiants qui ont es-sentiellement servi des repas à desitinérants ou ramassé des seringuesdans un parc pour des organismescommunautaires. L’encadrementétait parfait. En plus, nous avonsété tellement bien accueillis! Quandon se présentait, on avait vraimentle sentiment d’être les bienvenus.Sans hésitation, on recommande-rait l’Hôpital Rivière-des-Prairies àtout le monde. »

Des bénéfices réciproques

Les jeunes patients ont eux aussiprofité de l’expérience. Comme lesouligne Donald Venne, kinésio-logue à l’HRDP : « la rencontre spor-tive et le repas ont permis à nosjeunes patients de briser un peu

leurs préjugés envers les policiers,une profession qu’ils ne portent pasnécessairement en haute estime. Lecontact a été positif. Ils se sont aussirendu compte en jouant au ballon-chasseur qu’ils pouvaient être bonset connaitre du succès même avecdes gens entrainés qui, de surcroit,étudiaient au cégep. L’expérience aété très profitable pour l’estime desoi de nos jeunes ». La démystifica-tion a donc été mutuelle.

Même si les organisateurs, Lindaouellette et Pierre Harvey, ont dûse tourner rapidement pour répon-dre à cette demande nouvelle etoriginale, ils dressent un bilan fortpositif de cette première expé-rience. Ils recommenceraient de-main matin : « nous croyons quec’est une opportunité formidabled’entrer dans un milieu pédopsy-chiatrique pour des jeunes qui,même si leur travail n’est pas dédiéà la santé mentale, auront à inter-venir en première ligne. Au plancommunautaire, c’est important deles sensibiliser. Surtout qu’il s’agit dela relève qui patrouillera dans nosrues demain. Nous espérons qued’autres demandes comme celle-lànous seront adressées ». Même sonde cloche de la part de Manon Isabel, intervenante sociale aux uni-tés de pédopsychiatrie de l’HRDP,qui, depuis qu’elle a initié ces étu-diants à l’aspect juridique de la pé-dopsychiatrie, espère qu’un pro-gramme de sensibilisation destinéaux policiers, aux pompiers et auxpremiers répondants puisse être dé-veloppé à l’HRDP.

« Derrière les comportements

bizarres, il y a souvent une souffrance,

un appel que j’entends mieux

aujourd’hui et pour lequel

je suis mieux préparé à réagir. »

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Ils ont tellement aimé qu’ils ont postulé

Michaël et simon se sont faitprendre à leur propre jeu. Em-ballés suite à leur incursion dansl’univers de la pédopsychiatrie etayant particulièrement appréciéleur rencontre avec le responsa-ble de la sécurité, Yves Collin, ilsont pris à leur départ un formu-laire d’offre de service dans l’es-poir de se joindre cet été àl’équipe de surveillants en établis-sement de l’HRDP. Une occasionde parfaire leurs connaissancesnouvelles tout en travaillant dansun domaine connexe à leurchamp d’études. Aux dires desdeux étudiants rencontrés, leursattentes ont été comblées et lescritères du stage de sensibilisa-tion largement dépassés. Unepremière expérience couronnéede succès qui, de part et d’autre,a suscité l’enthousiasme des par-ticipants. si les policiers de de-main ressemblent à nosétudiants d’aujourd’hui, il y atout lieu d’être optimiste. L’ouver-ture à la santé mentale est envoie de faire son chemin dans lacommunauté.

SANTÉ MENTALE et interventions policières

selon l’information que l’on retrouve sur le site Internetdu service de police de la Ville de Montréal (sPVM) :

1 % de la population souffre de schizophrénie.

47 % de ceux qui souffrent de schizophrénieentrent en contact avec la police.

50 % des maladies mentales et persistantescommencent vers l’âge de 14 ans et 75 %avant l’âge de 24 ans.

38 000 appels logés au 911 pour le sPVMconcernaient une personne dont l’état men-tal était sérieusement perturbé.

Un appel logé à la police implique normale-ment une intervention de 45 minutes. Pourun problème de santé mentale, le temps d’in-tervention passe en moyenne à plus de deuxheures.

En trois ans, le sPVM a reçu 2200 appelsconcernant des disparitions de patients d’hô-pitaux sur l’ile de Montréal.

selon des statistiques américaines, 30 % detous les appels reçus par un service de policesont liés à une personne dont l’état mentalest perturbé.

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Le français de France

Il vous arrive souvent de vous questionner surl’accord d’un nom dans certaines phrases? onmet un s ou pas? La banque de dépannagelinguistique de l’office québécois de la languefrançaise est un outil précieux pour nous infor-mer à ce sujet. Dans le cadre de cette chro-nique, nous verrons donc quelques exemplesd’accord du nom dans une phrase qui serontprésentés en six sous-thèmes  :

1. Nom complément du nom

La règle qui détermine si le complément du nom doit

être au singulier ou au pluriel n’est pas absolue. on ob-

serve des tendances que les grammairiens tentent de

ramener à des critères plus ou moins objectifs. Ces cri-

tères s’appuient sur l’idée de pluralité nécessairement

attachée à la marque du pluriel, sur le sens des deux

noms qui sont liés et sur le type de réalité auquel ren-

voient ces noms. En fait, c’est une combinaison de ces

critères qui fera que l’on emploiera au singulier ou au

pluriel le nom complément. Voyons quelques exemples

pour comprendre tout cela  :

Confiture, compote, jus de

Le complément qui détermine les mots confiture, mar-melade, compote, coulis, purée et pâte se met géné-

ralement au pluriel. on écrira  : une compote depommes, de la confiture de fraises, une marmeladed’oranges, de la pâte de tomates, de la purée depommes, du coulis de framboises, etc., mais de la com-pote de rhubarbe. on peut penser que le pluriel se jus-

tifie dans les premiers exemples par le fait que les fruits

dont il est question (pommes, fraises, oranges, tomates,

framboises) sont des réalités que l’on peut compter,alors que ce n’est pas le cas pour rhubarbe, d’où le sin-gulier.

En revanche, avec les mots gelée, jus, sirop ou liqueur,on aura tendance à laisser le complément au singulier.on écrira donc  : du jus d’orange, de citron, depomme, de canneberge; de la liqueur de framboise,de bleuet; du sirop de fraise. Contrairement à confiture,marmelade ou compote, les noms gelée, jus, sirop ouliqueur font référence à des réalités où ne subsiste riende l’apparence première du fruit dont elles sont tirées;le singulier rend l’idée qu’il s’agit de la nature de cesréalités.

Cependant, il est recommandé de mettre le pluriel àjus de fruits, jus de légumes et gelée de fruits puisqu’ilest implicite que plusieurs fruits ou légumes différentsentrent dans la préparation de ces produits.

fin de semaine

C’est le sens qui détermine si un complément du nomprend la marque du pluriel ou non. Ainsi, dans fin desemaine, tout comme dans de nombreuses autres locu-tions semblables (fin d’année, fin de saison, etc.), fin

1. Nom complément du nom

2. Nom épithète

3. Nom après une expression de quantité ou de catégorie

4. Nom après certaines prépositions

5. Nom dans une phrase négative

6. Cas particuliers d’accord du nom

L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012

par france beaudoin

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prend un s au pluriel, mais on laisse le complément ausingulier puisque pour chaque fin, il n’y a qu’une se-maine, une année, une saison, etc.

EXEMPLES

on sent parfois le besoin de profiter de fins de semaine reposantes.

Les étudiants connaissent généralement des fins de tri-mestre épuisantes.

Dans les exemples précédents, on remarque que lesadjectifs reposantes et épuisantes qui suivent le com-plément déterminatif s’accordent avec le mot fins.

Genre de, espèce de, suivis d’un complément

Après les noms genre, type, espèce, variété, classe,forme, sorte, etc., suivis de la préposition de, le nom semet parfois au pluriel, parfois au singulier. Les grammai-riens eux-mêmes ne sont pas catégoriques et l’usage estflottant. souvent, les deux formes sont possibles, selonle sens et l’intention de l’auteur.

on peut néanmoins retenir quelques principes.D’abord, le complément du nom qui suit un nom telque genre, type, espèce, variété, classe, forme, sorte,etc., se met généralement au singulier s’il désigne uneréalité abstraite ou encore si l’on veut insister sur un êtreou une chose en particulier. Il se met généralement aupluriel s’il se réfère à une réalité concrète ou si l’on veutinsister sur la catégorie à laquelle appartient l’être ou lachose désignée.

EXEMPLES

Elle exploite de nombreuses formes d’humour dans sesmonologues. (réalité abstraite)

Aimez-vous ce genre de spectacle? (insistance sur unspectacle en particulier)

Cette entreprise ne fabrique que deux sortes dechaises. (réalité concrète)

Ce genre de remarques me hérisse! (insistance sur lacatégorie à laquelle appartient une remarque en parti-culier)

Par ailleurs, notons que, peu importe le genre du com-plément du nom qui l’accompagne, le nom genre esttoujours au masculin et le nom espèce, au féminin. on

ne dira donc pas, par exemple, une genre d’exposition,

ni un espèce de spectacle, mais bien un genre d’expo-

sition, une espèce de spectacle.

nombre du complément du nom

Doit-on écrire un secteur d’activité ou d’activités, un cen-

tre de recherche ou de recherches, des offres d’emploi

ou d’emplois? En fait, il n’y a pas de règle absolue qui

détermine si le complément du nom se met au singulier

ou au pluriel. C’est généralement le sens qui nous fait

opter pour l’un ou l’autre, selon que le complément

évoque l’idée d’un seul élément ou celle de plusieurs.

Plus particulièrement, le complément reste au singulier

quand il désigne soit l’espèce, la classe, la matière ou la

nature, ou encore une entité abstraite ou une réalité

qu’on ne peut dénombrer.

EXEMPLES de complément au singulier

Des chefs de service, des chefs de bureau

Des directeurs, des directrices d’école

Des noms de famille, des pères de famille

Des coups de pied, des coups de poing

Des coins de rue

Des années d’expérience

Des demandes, des offres d’emploi

Des offres de service

Des méthodes de calcul

Des salles de classe

Un domaine d’activité, des secteurs d’activité

Des instituts, des centres, des laboratoires de recherche

Des programmes, des méthodes, des subventions de

recherche

Des ouvrages de référence

Des plans d’action

Des états de compte (sauf s’il s’agit du relevé de plu-

sieurs comptes)

En revanche, le complément prend la marque du plu-

riel lorsque l’idée de pluralité s’impose ou qu’il y a né-

cessairement plusieurs éléments.

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EXEMPLES de complément au pluriel

Un échange de vues (pour qu’il y ait échange, il fautau moins deux manières de voir les choses)

Un homme d’affaires

Un pot de fleurs

Des noms de lieux (mais un nom de lieu)

Des boucles d’oreilles (mais une boucle d’oreille)

Une brosse à dents

Un tas de cailloux

Une base de données

Des articles de journaux (mais un article de journal)

Dans un autre ordre d’idées

La création d’emplois

Une salle de conférences

Une agence de voyages

Un programme, une bourse d’études

Mais dans de nombreux cas, l’usage est flottant… lesingulier étant aussi possible que le pluriel  :

EXEMPLES

Des poignées de main ou de mains (mais on écrit ausingulier  : une poignée de main)

Une salle de bain ou de bains

Une salle d’étude ou d’études

Une salle de réunion ou de réunions

Une maison de, en brique ou de, en briques

Des pattes de mouche ou de mouches

Des toiles d’araignée ou d’araignées

Un programme, un rapport d’activité ou d’activités

Des mères de famille monoparentale ou de familles mo-noparentales

2. Nom épithète

tout d’abord, précisons qu’une épithète se rattache àun nom auquel elle est le plus souvent liée directement,sans préposition. Elle le suit ou le précède immédiate-ment. L’épithète peut être supprimée sans nuire à lacorrection de la phrase ni en modifier profondémentle sens. Elle donne un supplément d’information.Voyons quelques exemples  :

bénéfice

Le nom bénéfice est parfois juxtaposé à un autre nompour désigner un évènement organisé dans le but derecueillir des fonds pour soutenir des personnes dans lebesoin, un organisme, etc. Dans ce sens, on trouve bé-néfice dans de nombreux composés, où il est toujoursjoint au nom qui le précède par un trait d’union  : déjeuner-bénéfice, soirée-bénéfice, spectacle-bénéfice,activité-bénéfice, etc.

Lorsqu’il est employé ainsi comme épithète, le nom bé-néfice est toujours invariable. son emploi s’apparente àcelui d’un complément introduit par une préposition  : ilsous-entend «  à bénéfice, au bénéfice de  ».

EXEMPLES

L’argent amassé lors de ce concert-bénéfice sera donnéà une œuvre de charité.

Ces bénévoles ont participé à l’organisation d’un grandnombre d’activités-bénéfice au cours de l’année.

Conseil

on emploie le nom conseil juxtaposé à un nom de pro-fession pour désigner un spécialiste extérieur à une or-ganisation qui assiste un client dans la direction de sesaffaires en le conseillant. Au pluriel, on met un s auxdeux noms. L’usage actuel est de mettre un trait d’unionentre le nom de la profession et conseil.

EXEMPLES

Elle travaille maintenant comme avocate-conseil.

Ils font souvent appel à des ingénieurs-conseils.

Il en va de même lorsque conseil est juxtaposé à unnom d’entreprise.

EXEMPLES

Plusieurs cabinets-conseils ont dû fermer leurs portes.

Il s’agit de services-conseils spécialisés en informatique.

Papier

Le nom papier est parfois juxtaposé à un autre nom,qu’il caractérise; il s’oppose alors à l’adjectif électronique.Dans cet emploi, papier complète le nom comme le fe-rait un complément introduit par une préposition et est

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invariable. Il n’y a pas de trait d’union entre lui et le nom

qu’il accompagne.

EXEMPLES

Est-ce que les versions papier des journaux finiront par

disparaitre?

Le traitement des déclarations de revenus transmises

électroniquement est plus court que celui des déclara-

tions papier.

Pilote

on emploie le nom pilote juxtaposé à un autre nom

pour qualifier quelque chose qui est expérimental ou

qui sert de modèle. si le nom qu’il accompagne est au

pluriel, pilote s’accorde avec ce nom comme le ferait un

adjectif.

on ne met habituellement pas de trait d’union entre pi-lote et le nom qui précède. Cependant, des diction-

naires consignent certains noms avec un trait d’union,

dont bateau-pilote et poisson-pilote, mots dans lesquels

toutefois le sens de pilote est différent.

EXEMPLES

Le projet pilote a reçu l’aval des autorités.

L’encadrement des élèves est différent dans une classe

pilote.

Ces industries pilotes ont déjà une productivité

remarquable.

type

on emploie le nom type juxtaposé à un autre nom pour

qualifier quelque chose de représentatif. si le nom qu’il

accompagne est au pluriel, type se met lui aussi au plu-

riel

on ne met pas de trait d’union entre type et le nom quiprécède. toutefois, on trouve le trait d’union dans cer-tains mots considérés maintenant comme des nomscomposés.

EXEMPLES

Elle n’a obtenu pour réponse qu’une lettre type.

Ils ont recensé jusqu’à maintenant trois cas typesde cette maladie.

nous nous sommes servis d’un contrat type pour rédi-ger le nôtre.

Les statistiques ne font pas état des écarts-types (ouécarts types).

3. Nom après une expression de quantitéou de catégorie

nombre fractionnaire inférieur à deux

Le nom qui suit un nombre fractionnaire inférieur àdeux, comme dans 1,5 kilo ou encore un mètre et demi,ne prend pas la marque du pluriel. En effet, un nomprécédé d’un nombre ne prend la marque du plurielque lorsque ce nombre est égal ou supérieur à deux.Ainsi, le nom million, lorsque l’on écrit par exemple 1,5 million (que l’on prononce un-million-cinq-centsmille), reste au singulier.

EXEMPLES

1,3 milliard d’habitants (il faut dire  : un-milliard-trois-cents millions d’habitants)

1,47 mètre (un mètre 47)

Une moyenne de 1,25 enfant par ménage (un enfantet quart)

1,90 dollar la douzaine (un dollar quatre-vingt-dix)

Il faut mettre 1,5 tasse de farine de blé entier dans cetterecette.

Dans le deuxième volet de cet article qui sera publié à l’hiver2012, nous verrons comment accorder les noms après cer-taines prépositions et dans une phrase négative et les cas par-ticuliers. Rendez-vous à la prochaine chronique pour la suite!

source  : banque de dépannage linguistique,

office québécois de la langue française

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Un enseignement adapté pourmaintenir un lien scolaire

essentiel en cours de traitement

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L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012 13

Une hospitalisation en santé mentale ne veut pas dire l’arrêt de l’apprentissage. Au contraire! Pour ne pas accumuler de retards scolaires, pour maintenir le lien avec la vie normale d’un jeune et souvent en appui à la démarche clinique, un enseignement adapté est offert par la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CsPI) aux jeunes hospitalisés à l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Ainsi, quatre enseignantes spécialiséesinterviennent auprès de la clientèle pédopsychiatrique et auprès de jeunes ayant un troubleenvahissant du développement. Elles offrent tous les jours un suivi dans les matières debase, soit les mathématiques et le français, auprès des jeunes hospitalisés. Des professeuresengagées, passionnées, à la polyvalence phénoménale, qui accomplissent de petits miraclesdans des conditions on ne peut plus exigeantes. Mais pour rien au monde elles ne changeraient de place pour une classe traditionnelle à la routine établie.

Elles pourraient être les dignes héritièresdes enseignantes des écoles de rang.Comme ces dernières, elles doivent com-poser avec des élèves de tous les âges etde tous les niveaux scolaires, du présco-laire jusqu’au dernier cycle du secondaire.De surcroit, s’ajoute au défi la nécessitéd’ajuster leur enseignement en fonctionde multiples diagnostics et de transmettredes connaissances dans un contexte oùles capacités d’apprentissage peuvent êtreperturbées par la maladie. En plus de de-voir s’ajuster à un horaire hospitalier amé-nagé pour répondre d’abord auxexigences cliniques. La souplesse est unprérequis pour qui enseigne à l’HRDP.Malgré ces contraintes, les professeuresrencontrées affichent un enthousiasmequi ne s’émousse pas avec les années.Entre autres parce qu’elles se savent êtreun maillon essentiel dans la chaine des in-

tervenants qui accompagneront positive-ment le jeune jusqu’à son congé. Ellesfont partie des éléments clés pour une ré-intégration réussie dans le milieu.

Une obligation légale, un engagementlibrement consenti

Les commissions scolaires ont le devoird’offrir de l’enseignement dans les centreshospitaliers sur leur territoire. C’est la loi.La commission scolaire de la Pointe-de-l’Îley répond en déléguant à l’HRDP quatreprofesseurs à temps plein issus de l’écoleLe Prélude/Marc-Laflamme, un établisse-ment voué aux élèves qui présentent desproblèmes de santé mentale. Hélène bachand enseigne aux jeunes patientspsychiatriques depuis 33 ans. Principale-ment auprès d’adolescents de niveau se-condaire. Avec une patience infinie et uneécoute attentive, elle s’évertue à fournirdes occasions de réussite à des jeunes qui

en ont bien besoin : « Je travaille avec tousles profils pédopsychiatriques. Des psycho-tiques aux jeunes avec des troublesanxieux en passant par des dépressifs sé-vères. Je les prends comme ils sont, où ilssont rendus et je les fais cheminer. La ma-jorité éprouve des problèmes à l’école. Ilssont pointés du doigt, ils vivent deséchecs, ils sont victimes de rejet. Ils ontsouvent fait des crises en classe. Leur ex-périence scolaire est négative. J’essaie deleur laisser une autre impression. On nepanique pas avec un problème de com-portement. Si enseigner est impossibleune journée, on reconduit simplementl’élève à son groupe et on le retrouve lelendemain, sans appréhension, avec lamême ouverture d’esprit. Je veux que mesélèves repartent d’ici en ayant davantageaimé l’école et vécu des succès, aussi petitssoient-ils. Généralement, ça fonctionne.

par stéphane trépanier

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Quand j’ai fini ma journée, j’ai vraiment lesentiment d’avoir aidé les jeunes, que jeleur ai fait faire un pas en avant. Les gensconnaissent mal la maladie mentale. Ilspensent que c’est difficile d’enseigner àcette clientèle. Au contraire, c’est remplide satisfaction. Jamais je n’irais enseignerdans une classe régulière de 3e secon-daire, à 30 élèves par groupe et 2000 étu-diants dans l’établissement. C’est unemarée humaine trop impersonnelle pourmoi. Nous avons la chance ici de pouvoirentourer nos jeunes. Nous sommes impor-tantes et significatives pour eux. Même sice n’est pas toujours facile. Par exemple,avec un patient psychotique, il y a souventpeu d’interaction au début. Il fuit mon re-gard, ne me questionne pas, m’ignorepratiquement. Je suis une patère pour lui.Mais quand il me dit pour la première fois« Hélène, j’ai besoin d’aide! », il n’y a pasde plus grande reconnaissance ».

Une connivence pédago/clinique

à l’HRDP, l’enseignement est volontaire-ment imbriqué à l’horaire du patient, qu’ilsoit hospitalisé ou qu’il fréquente l’hôpitalde jour. selon Marc Labonté, coordonna-teur clinicoadministratif au Programmed’hospitalisation et d’interventions brèves,cela dépasse la contrainte règlementaire.C’est avant tout un moyen de s’assurerd’une meilleure transition au moment ducongé médical. « C’est important d’inté-grer prioritairement les périodes d’ensei-gnement dans notre programmation. Onpourrait croire que l’aspect thérapeutiquedevrait toujours avoir préséance sur l’édu-catif. Pourtant, la plupart des psychiatresici vous diront que l’enseignement estaussi prioritaire que l’intervention clinique,car l’impact d’un retard scolaire peut s’avé-rer dommageable. Au congé, un jeunen’ayant pas poursuivi sa scolarisation pen-dant l’hospitalisation aura davantage de

difficulté à réintégrer son milieu scolaire ré-gulier et à reprendre le temps perdu ou leretard scolaire. On risque alors d’alimenterles facteurs de stress et d’anxiété et d’exa-cerber des symptômes propices à une re-crudescence de la maladie. On a donccliniquement intérêt à maintenir les acquisscolaires afin de faciliter le retour dans sonmilieu naturel. »

L’enseignement hospitalier contribuedonc à sa façon au mieux-être des pa-tients. Cet apport thérapeutique va toute-fois plus loin. L’enseignante dispose d’unposte d’observation privilégié. Cela lui per-met d’assister en temps réel aux manifes-tations du comportement d’un jeunepatient dans le contexte scolaire, contextenécessairement plus spontané que lorsd’une évaluation clinique, et de recueillirde précieuses données sur ses réactions.Ainsi, les professeures sont invitées chaquesemaine aux réunions cliniques interdisci-plinaires. Une initiative sur le modèle desvases communicants qui profite aux deuxparties, chacun alimentant l’autre de sesobservations, expliquent Hélène bachandet sa collègue Johanne Corbeil : « Nousremplissons des grilles de comportementqui servent aux intervenants. Nous obser-vons comment un élève fonctionne en si-tuation d’apprentissage, quelle est sonattitude au contact des autres, que se pro-duit-il lorsque l’exécution d’une tâcheexige de la concentration, comment réa-git-il devant l’échec ou le succès? Je croisque nous sommes très intégrées à l’équipeclinique. Nous apprenons nous-mêmesénormément en côtoyant les intervenantset les psychiatres. Nous avons développéla curiosité intellectuelle de comprendre lamaladie et ses conséquences, et surtout,nous avons le désir d’apprendre à compo-ser avec les caractéristiques de nos jeunespour les aider de notre mieux. C’est extrê-

mement stimulant et gratifiant au plan desconnaissances et au plan humain ».

Bricoler sa pédagogie

Deux autres enseignantes, Isabelle Lehouillier et Marie-Claire Pace, se consa-crent aux élèves de l’Hôpital présentant untrouble envahissant du développement(tED). Une clientèle de 4 à 21 ans qui né-cessite une pédagogie spécialisée inspiréede l’approche tEACCH, une méthode quiutilise des indices visuels et sonores pourfaciliter la communication et l’apprentis-sage, et qui s’adapte à la personnalité etau niveau de fonctionnement de chacun.

Comme l’explique Isabelle Lehouillier, l’ap-proche mise sur la force que possèdent lesélèves tED au niveau visuel. Ils ont natu-rellement une facilité à assimiler l’informa-tion visuelle, alors qu’au plan verbal, c’estplus difficile pour eux. Même pour ceuxqui maitrisent le langage. Plus on parle,plus l’information est écrite, plus nom-breux sont les stimulus et plus il est ardupour eux d’assimiler l’information. Maisl’utilisation de repères visuels, d’images, dephotos et d’objets, parfois des mots sim-ples écrits très visiblement, augmente leurautonomie et aide à leur apprentissagescolaire. Dans une classe régulière, l’ensei-gnante n’a ni la formation ni le tempspour adapter le matériel pédagogique auxcaractéristiques de ses élèves afin de leurdonner les meilleures chances de répon-dre aux objectifs scolaires. nous avons icila chance de pouvoir le faire. on nedonne pas à un autiste un cahier d’exer-cices avec un crayon en lui disant de faireses problèmes de maths. C’est trop abstraitpour lui.

Mesdames Lehouillier et Pace sont deve-nues par la force des choses des « brico-leuses pédagogiques ». à partir desobjectifs des programmes du ministère en

L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 201214

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français et en mathématiques, elles fabri-quent du matériel adapté à la clientèle,sinon à chaque patient. Des objetsconcrets, colorés, imagés et en trois di-mensions qui servent à compter et des pic-togrammes qui servent à construire unephrase. Avec les années, elles se sontconstitué une banque impressionnante dematériel dans laquelle elles puisent en lespersonnalisant à nouveau pour chaquenouvel élève.

Un retour d’ascenseur pour la commission scolaire

si les patients de l’HRDP profitent des ser-vices de la Commission scolaire de laPointe-de-l’Île, cette dernière bénéficie enretour de l’expertise surspécialisée de l’Hô-pital. L’école Marc-Laflamme/Le Préludeaccueille pour sa part deux infirmières pé-dopsychiatriques issues de l’HRDP. Desressources particulièrement appréciées,comme le souligne la directrice des deuxétablissements scolaires, Mme MichèleGarcia. « C’est un avantage indéniable dedisposer de deux infirmières spécialiséesen santé mentale. Elles font partie inté-grante de nos équipes de professionnelset soutiennent nos enseignants en classe.Elles soignent nos jeunes et les accompa-gnent dans leurs questionnements sur lasexualité, la médication, la consommationde drogue et d’alcool, la prévention, lamaladie et la reconnaissance de la symp-tomatologie par le jeune. C’est un atoutd’avoir sur place quelqu’un qui a un pieddans l’Hôpital, qui facilite les échanges,obtient de l’information rapidement et as-sure un suivi plus étroit. Leur expertise estbénéfique pour notre milieu et, franche-ment, nous ne saurions plus nous passerd’elles. » Le personnel de l’école Le Pré-lude/Marc-Laflamme est également invitéaux Relais scientifiques, les conférencesscientifiques de l’HRDP. Plusieurs profes-

seurs ont par le passé participé à la forma-tion oméga sur la sécurité ou assisté à cer-taines formations et conférences en santémentale à l’HRDP. La volonté d’accroitreles occasions de transmission des connais-sances est là. Un comité interétablisse-ments se rencontre d’ailleurs quatre foispar année pour veiller à la bonne marchede la collaboration avec la CsPI et verra sesréunions augmenter. Le protocole d’en-tente a été renouvelé en 2012, signe quele désir de s’épauler mutuellement de-meure bien actuel. L’Hôpital fournit éga-lement deux éducateurs pour aider àl’encadrement des élèves de mesdamesPace et Lehouillier, histoire de favoriser lesmeilleures conditions d’apprentissagepour la clientèle tED et pour ne pas sur-taxer des enseignantes déjà exceptionnel-lement dévouées.

Un tremplin pour chez soi

Au-delà des indéniables bénéfices del’éducation pour le sain développementd’un jeune en période de croissance, c’estaussi beaucoup le maintien du lien avecla vie normale d’un enfant ou d’un ado-lescent qui est recherché dans la mise enplace d’une « école à l’Hôpital ». Un jeunequi, malgré un épisode de rupture defonctionnement, a le droit d’aspirer, toutcomme les autres de son âge, au dévelop-pement de son plein potentiel. on n’ab-dique pas son droit à l’éducation avec lamaladie mentale. Il faut à l’inverse le re-vendiquer, ne serait-ce que pour conti-nuer à s’inscrire dans sa société etparticiper à la vie collective en tant que ci-toyen à part entière et adulte en devenir.L’éducation est un des fondements de lajeunesse. La mettre en veilleuse pendantun épisode de soins ajouterait à la margi-nalisation d’une clientèle déjà sujette àl’exclusion. L’école à l’Hôpital renferme unmessage d’espoir, celui du retour dans

son milieu, comme l’évoque Mme IsabelleLehouillier. « On est un tremplin. L’élèvene fonctionnait plus. Il est hospitalisé. Il ya une batterie de professionnels qui gravi-tent autour de lui. Dont nous qui essayonsde faire en sorte qu’il ne perde pas ses ac-quis et qu’il continue à développer les ha-biletés qui étaient en émergence aumoment de son hospitalisation. »

QUELQUES STATISTIQUES

- Mesdames Lehouillier etPace reçoivent unetrentaine d’élèves parannée pour des périodesvariant généralement detrois à six mois. - Mesdames Bachand etCorbeil accompagnentensemble environ 115élèves par année. Lesépisodes de soins varientde quelques semaines àquelques mois. - Les enseignantes sontindéniablement investiesauprès des jeunes del’Hôpital Rivière-des-Prairies et sont des modèles de stabilité.

• Mme Pace enseigne àl’HRDP depuis 13 ans.Mme Lehouillier depuis 16 ans.

• Mme Bachand accom-pagne les patients del’HRDP depuis 33 ans.Mme Corbeil enseigneà l’Hôpital depuis 34ans.

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Nos experts s’illustrent

Un PRIx PoUR L’oUVRAGE« Mieux vivre avec le TDA/H à la maison »L’ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec a remis le 31 mai dernier le prix publication-recherche2012 à la psychoéducatrice Line Massé et ses collaboratrices Martine Verreault, psychologue à la Clinique des troubles del’attention de l’HRDP, Claudia Verret, fabienne boudreault et Catherine Lanaris pour leur ouvrage « Mieux vivre avecle TDA/H à la maison » paru aux éditions Chenelière éducation et produit en collaboration avec le CECoM au prin-temps 2011.

Le jury s’est dit fier de récompenser les auteures de cet ouvrage pour la qualité et l’ampleur des informations qui s’y retrou-vent et pour leur contribution appréciable visant à vulgariser les connaissances liées au trouble déficitaire de l’attention avecou sans hyperactivité.

Une infirmière de l’HRDP se démarque

félicitations à nathalie Maltais, conseillère clinicienne spécialisée à la Direction des soins infirmiers de l'HRDP, qui a remporté le prix « membre émérite » au 29e colloque de l'Association québécoise des

infirmières et infirmiers en santé mentale, le 31 mai dernier. Lesmembres du comité organisateur et du conseil d’administration del’AQIIsM lui ont remis ce prix pour sa passion et sa participation audéveloppement des compétences des infirmiers et des infirmièresen pédopsychiatrie. La Direction des communications et des res-

sources informationnelles tient à remercier nathalie Maltaispour sa contribution aux réseaux sociaux par l’alimentation

de son blogue. suivez nathalie Maltais sur son blogue :www.hrdp.qc.ca/blogue

Mieux vivre avec le tDA/H à la maison

Ce programme s’adresse aux intervenants des milieux communautaires, desétablissements scolaires et du réseau de la santé et des services sociaux quidésirent mieux soutenir les parents d’un enfant ayant un trouble du déficitde l’attention avec ou sans hyperactivité. L’ouvrage comprend un guide del’animateur, un recueil de 21 ateliers ainsi qu’un cédérom contenant plus de500 pages reproductibles. Un DVD de modelage développé par le CECoMde l’HRDP présente 20 vidéos en lien avec des activités proposées dans lelivre. Pour en savoir plus ou pour vous procurer les documents, consultez lecatalogue du CECoM : www.hrdp.qc.ca/cecom (document # 0690).

Martine Verreault Line Massé Claudia Verret

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MOT DE LA DIRECTRICE DE LAFONDATION LES PETITS TRÉSORS

LA SECONDE ÉDITION DU BAL LES PETITS TRÉSORS RÉCOLTE 120 000 $

LES ACTIVITÉS

SOMMAIRE

123

4

CE BULLETIN EST CONFORME AUX RECTIFICATIONS ORTHOGRAPHIQUES

LES COORDONNÉES

DE LA FONDATION

Pour communiquer avec nous et ensavoir plus sur les façons d’appuyer lasanté mentale des enfants :

Fondation les petits trésors 7070, boulevard Perras

Montréal (Québec) H1E 1A4 Téléphone : 514 323-7234 Sans frais : 1 877 323-7234 Télécopieur : 514 328-3517

Courriel : [email protected]

Site Web :www.petitstresors.ca

Un printemps animé!Le printemps fut marqué par une offensive médiatique pour sensibiliser le grand publicà divers problèmes de santé mentale. Appuyés par l’Hôpital Rivière-des-Prairies dansnos efforts, les nombreux spécialistes se rendaient disponibles pour rencontrer lesmédias et démystifier le sujet. De plus, nos ambassadeurs, Sylvie Lauzon, SophiePrégent et Guy Lafleur, et quelques parents apportaient leur témoignage et parlaientde leur réalité quotidienne de vivre avec un enfant différent.

Comme bénévoles, partenaires, collaborateurs, donateurs ou amis de la Fondation,vous contribuez aussi au rayonnement de la Fondation les petits trésors et nous ensommes très fiers. Chaque fois que vous parlez de la Fondation, vous portez cettecause auprès du grand public et contribuez de façon tangible à sensibiliser la popu-lation à cette réalité.

De même, cette sensibilisation se fait aussi à l’interne. L’Hôpital Rivière-des-Prairiesrecèle des trésors de connaissances et d’expertise. Même après plusieurs visites,rencontres ou lectures, il y a toujours de nouvelles découvertes à faire. Récemment,le personnel de la Fondation et son président ont eu l’occasion de visiter le laboratoired'électrophysiologie cognitive du Dr Boutheina Jemel, le gymnase des saines habi-tudes de vie et le gymnase d’aventure avec Donald Venne et Francis Moreau, tousdeux kinésiologues. Occasion inestimable d’approfondir nos connaissances sur lasanté mentale, mais aussi de resserrer les liens et la superbe collaboration entre l’Hô-pital et la Fondation.

Cette collaboration s’est également exprimée de façon extraordinaire avec l’appuique nous avons eu de M. Jean-Pierre Duplantie durant son mandat à la direction del’Hôpital Rivière-des-Prairies et au sein du conseil d’administration de la Fondationles petits trésors. Le personnel de la Fondation et les membres du conseil d’adminis-tration se joignent à moi pour lui exprimer toute notre appréciation et notre reconnais-sance pour le travail accompli. Nous lui souhaitons les meilleurs succès pour sesprojets futurs!

En terminant, j’aimerais souhaiter la plus chaleureuse des bienvenues à Mme CarolleMartin, directrice générale de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, et je lui assure la plusétroite collaboration entre nos deux organisations.

Je vous souhaite une belle saison estivale, de bonnes vacances et vous invite à jeterun œil sur les activités à venir de la Fondation au www.petitstresors.ca

Jeane DayDirectrice générale

UN MOT de la DIRECTRICEde la FONDATION

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Une tradition est née : le 24 mars dernier, la Fondation lespetits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies organisaitson deuxième Bal les petits trésors. Sous la présidenced’honneur de M. Pierre Gauthier, président et chef de ladirection chez Alstom Canada, cet évènement se tenaitau Club de golf Le Mirage de Terrebonne. Plus de 200personnes étaient au rendez-vous pour cette soirée-bénéfice qui a permis de récolter 120 000 $ pour unecause unique : la santé mentale des enfants.

La Fondation les petits trésors remercie ses grands par-tenaires tels qu’Alstom, Hydro-Québec, la SAQ, Aon Hewitt et Stikeman Elliott qui ont généreusement contri-bué au succès de cette soirée. De plus, cette seconde édi-tion fut honorée par la présence de Mme LineBeauchamp, alors députée de Bourassa-Sauvé et minis-tre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et vice-premièreministre du Québec, et de M. Yves Bolduc, député deJean-Talon et ministre de la Santé et des Services sociauxdu Québec.

« La pédopsychiatrie est l'une de nos priorités en santé,il est important de se mobiliser pour intervenir précoce-ment et de façon organisée pour éviter la stigmatisationde nos jeunes aux prises avec des problèmes de santémentale », soulignait le ministre Bolduc lors de cette soi-rée.

Plus qu’un évènement-bénéfice, le Bal les petits trésorsest aussi une occasion unique pour souligner l’importancequ’il faut accorder à la santé mentale des enfants et pour

sensibiliser le public à cette cause unique. Malgré les ta-bous entourant ce sujet, Janie, une jeune femme de 20ans, a courageusement témoigné de son parcours depuisla 6e année, moment où les premiers signes de troublesd’anxiété généralisée se sont manifestés, suivis par destroubles obsessionnels compulsifs (TOC) et des troubles alimentaires. « L'équipe de l’Hôpital Rivière-des-Prairiesm'a apporté les meilleurs soins parmi tous les centres quej'ai fréquentés puisqu'ils ont adapté leurs suivis à mes be-soins. Toute l'équipe a toujours été là pour moi, ils m'ontpoussée à me connaitre, m'ont encouragée dans mesrêves, dans ma passion pour l'art et l'écriture. Je leur doisce que je suis devenue aujourd’hui, c'est-à-dire une per-sonne beaucoup plus équilibrée et heureuse », affirmait-elle devant une audience troublée et émue.

Cette soirée émouvante était animée avec brio par SimonDurivage et le Club des Ex : Marie Grégoire, Liza Frullaet Jean-Pierre Charbonneau. Côté gastronomie, lesconvives ont dégusté des plats concoctés par notre chefhôte Mario Julien, chef exécutif du Club de golf Le Mirage,et nos chefs invités Marino Tavares, Ferreira Café, etChristophe Morel, maitre chocolatier. Les invités ont étécharmés tant par les plats, l’accord des vins dégustés, sélectionnés et offerts par la SAQ, que par l'orchestre desMusiciens à la carte, présenté par Les Productions Isa-belle Janes. Somme toute, une soirée mémorable!

LA SECONDE ÉDITION DU

Bal les petits trésors récolte 120 000 $

DE GAUCHE À DROITE

Nicole Melançon (HRDP)

Pierre Gauthier (Alstom), président d'honneur de la 2e édition du Bal les petits trésors

Jeane Day (Fondation les petits trésors)

Line Beauchamp, députée de Bourassa-Sauvé ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et vice-première ministre du Québec

Yves Bolduc, député de Jean-Talon et ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec

Denis Malo, président du conseil d’administration de la Fondation les petits trésors

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De plus en plus de gens sont interpelés par la santé mentale desenfants. Très engagée envers cette cause, Vicky Boudreau(Bicom Communications) s’implique bénévolement au sein du comité des communications de la Fondation les petits trésors. Elleest ici en compagnie de Nicolas Le Blanc (Marketel)… son futurépoux!

Animée de main de maitre par le Club des Ex et Simon Durivage,cette soirée-bénéfice a permis de sensibiliser les convives à cettecause qui demande toute notre attention.

DE GAUCHE À DROITE : Nicole Melançon (HRDP), Liza Frulla(Club des Ex), Marie Grégoire (Club des Ex), Anne-Marie Trudel(Le Groupe Master), Line Beauchamp (députée de Bourassa-Sauvé, ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et vice-première ministre du Québec) et Jeane Day (Fondation les petits trésors).

Lorsqu’on sait qu’un enfant sur six souffre d’un problème desanté mentale, nous comprenons rapidement qu’il faut se

mobiliser pour faire une différence dans la vie de tous ces petitstrésors. Merci à Pierre Gauthier (Alstom), président d’honneurde la 2e édition du Bal les petits trésors, Jeane Day (Fondation

les petits trésors), Yves Bolduc, député de Jean-Talon et ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, et Denis Malo (The McHugh Group), président du conseil

d’administration de la Fondation les petits trésors.

Pour les quelque 4 000 enfants soignés annuellement à l’Hôpital Rivière-des-Prairies,

Claude Champagne (HRDP), Pierre Charbonneau (Club des Ex)

et Yves Salvail (SYS inc.) étaient présents encore cette année pour la 2e édition du

Bal les petits trésors qui a récolté 120 000 $.

Sylvie Lauzon, journaliste, mère d’un enfant autiste et marrainede la Fondation les petits trésors, écoute avec émotion Janie, une jeunefemme de 20 ans, parlant ouvertement desdifférents troubles dont elle a souffert et livrant un message d’espoir pourtous les jeunes atteintsd’un problème de santémentale.

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4

POUR TOUS LES DÉTAILS SURLES ACTIVITÉS DE LA FONDA-

TION, COMMUNIQUEZ AVECNOUS OU VISITEZ NOTRE SITEAU WWW.PETITSTRESORS.CASUIVEZ-NOUS SUR TWITTER :

@PETITSTRESORSDEVENEZ AMI FACEBOOK : FACEBOOK.COM/FONDLPT

JUILLET

10- 25e tournoi de golf de la Fondation les

petits trésors. Sous la coprésidence d’hon-

neur de M. Sylvain Langis et de M. Denis

Andlauer du Group Orléans Express, cet

évènement se tiendra au club de golf Le

Mirage.

AOUT

18- Bal Nascar au profit de la Fondation

les petits trésors.

25- Souper-bénéfice au profit entre au-

tres de la Fondation les petits trésors, or-

ganisé par Évènement Groupe Perron.

28- Tournoi de golf de la Société de trans-

port de Montréal dont une partie des profits

est remise à la Fondation les petits trésors.

Pour une troisième année consécutive,la Fondation les petits trésors de l’HôpitalRivière-des-Prairies participait, le 29 avrildernier, au demi-marathon et 5 km deMontréal et au Défi caritatif de la BanqueScotia. Au-delà du défi personnel demarcher ou de courir ces distances desplus respectables, cette activité permetaussi aux organismes à but non lucratifcomme le nôtre d’amasser des fondspour leur cause.

La Fondation faisait donc partie desquelque 30 organismes retenus pour bé-néficier de cet évènement. Et c’est sousle soleil que les 1 700 marcheurs et cou-reurs inscrits au 5 km et les 3 000athlètes inscrits au demi-marathon pre-naient le départ. Cette journée n’était quele point culminant d’une grande opéra-tion de collecte de fonds pour la Fonda-

tion les petits trésors et les autres orga-nisations; l’idée étant de réunir des parti-cipants au 5/21 km qui acceptaient ausside faire de ce défi personnel une belleoccasion de collecte de fonds.

Forte de ces expériences passées, laFondation les petits trésors a battu tousses records cette année avec une équipede 50 coureurs et marcheurs qui étaientinscrits aux deux épreuves. C’est avecdétermination et générosité qu’en plusde l’entrainement, tout ce beau mondesollicitait famille, amis et collègues afinde contribuer à la collecte de fonds. Tousces efforts ont porté leurs fruits, car ilsont recueilli plus de 13 000 $.

Bravo, car ce succès est le résultat devos efforts collectifs!

FÉLICITATIONS à toute l’équipe, dans le désordre!Annie Rocheleau, Line Bellavance, Yves Maurais, Marc-Antoine Bolduc, ManonChartrand, Louise Lachapelle, Patrick Hétu, Fançois Bibeau, Diane Ménard, Vicky Boudreau, Sylvie Lavoie, Alain Ménard, Jacques Caron, Réal Cloutier, MarietteGroulx, Camille Alarie, Yves Tremblay, Michel Théroux, Jean-François Brodeur, Denise Vaillancourt, Danielle Vidal, Véronique Chatelain, Sylvie Zabriskie, Andréanne Bibeau, Isabelle Madore, Gille Derouin, Chantal Provost, Serge Langlois,Terri Varano, Karine Zabriskie, Ghitza Thermidor, Sarah-Judith Maugile, Nathalie Bissonnette, Jonathan Danis, Luc Bissonnette, Marie-Michèle Leclerc, VéroniqueSalvas, Marianne Lauzon, Francine Cabral, Marie-Ève Cardin, Natalie Clairoux, Nathalie Mignacca, Sylvie Lauzon, Julie Langlois, Alissanne St-Jean, ChristianneBeaudet, Claude Beauregard, Jeane Day, Josée Veilleux et Robert Godin.

Une partie de l’équipe de la Fondation les petits trésors avant le départ du 5 km.

Médaille au cou, les participants au 5 km encouragent les braves qui se préparent pour le 21 km… Ouf!

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Mélimélo

« Vert un avenir durable »UNE NOUVELLE SIGNATURE POUR LE COMITÉ VERT DE L’HRDP

Les membres du comité vert de l’HRDP ont lancé un concours le 26 mars dernier pour se trouver un nouveau slogan relié au dévelop-pement durable. Des 62 slogans proposés, 14 ont été retenus et sou-mis au vote des employés de l’HRDP. félicitations à Luc Rouleau duservice de l’informatique qui a reçu le plus grand nombre de votespour son slogan : « Vert un avenir durable ». Un panier de produitsoffert gracieusement par le Centre de jardin et fleuriste Charbonneaul’Expert lui a été remis.

Le 14 avril dernier, pour une quatrième année consé-cutive, l’Hôpital Rivière-des-Prairies a ouvert ses portesà la relève. Près de 200 personnes sont venues visiternos installations et ont échangé avec nos experts. In-firmières, psychologues, employés de bureau et fu-turs diplômés de ces domaines sont venus découvrirle seul centre hospitalier au Québec entièrementvoué à la santé mentale des enfants et des adoles-cents.

Vous avez manqué cette journée et vous aimeriezsoumettre votre candidature? Rendez-vous auwww.hrdp.qc.ca/emploi.

La troisième journée ARRÊt! nettoyez-vous les mainsavait lieu le 7 mai dernier. L’évènement national coïnci-dait avec la journée mondiale pour l’hygiène des mainsde l’organisation mondiale de la santé. Pour soulignercette journée dédiée à l’hygiène, le principal vecteur detransmission des infections, la Direction des soins infir-miers de l’HRDP a tenu un kiosque promotionnel. Le personnel était invité à se nettoyer les mains sur placeet repartait ensuite avec un échantillon antiseptique etdes conseils de prévention. Près de 200 personnes sesont prêtées à l’exercice de santé publique. Un beau succès.

Vert un avenir durable

Claude Cossette, Suzie Hamel, Luc Rouleau, Marie-Hélène Jobidon

Journée arrêt! nEttoYEz-VoUs LEs MAIns!

frédéric Morissette et Lise turpin (employés bénévoles) , Mirna Abboud (infirmière clinicienne à la Clinique des troubles de l'attention)

et Gabriela filip (conseillère en prévention et contrôle des infections)

Journée portes ouvertes à l'Hôpital Rivière-des-Prairies

L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012 17

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Mélimélo

Les « 25 ANS DE SERVICE » 2011

• DirectionLise DagenaisLouise Ré

• Volet pédopsychiatriqueYvon DenisSuzanne Dupras-GamacheJean-Denis PéloquinAndré Sauvé

• Volet adulteChristian HaddRichard HarveyLynda Marcoux

• Activités professionnellesMarie-Denise BourassaDaniel FosterMarie-France Le Lan

DIRECTION DES PROGRAMMES PSYCHIATRIQUES

• secteur des activités de remplacementMario BoutinPierre Vallières

DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL ET DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

• service de sécurité, accueil/messagerie/télécommunica-tions et stationnementsAndré Fréchette

• service des activités d’alimenta-tion et de nutrition cliniqueGuy CorbeilRichard Paquette

• service d’hygiène/salubritéGinette Dupont

DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS

• DirectionLise Bergeron

DIRECTION DE LA RECHERCHE

• DirectionLouis-Gabriel Pamphile

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS

Hommage àl’engagement

L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 201218

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Mélimélo

Le 25 avril dernier, le Module de thérapie assistée par l’animal de

l’Hôpital Rivière-des-Prairies a tenu son 12e symposium. Cet évè-

nement bisannuel a permis aux étudiants, aux intervenants et

aux spécialistes présents d’échanger sur les bienfaits de la zoo-

thérapie. Les organisateurs confirment la réussite de cet évène-

ment et remercient les conférenciers : stéphanie M. fecteau

(fondation Mira), Luc Genest et sarah tremblay (Justice Alterna-

tive et Médiation), Carole Cochran (Institut de technologie Agro-

alimentaire), Lise Garneau (Cégep de La Pocatière), Pierre Paré

(éducateurs), Georges-Henri Arenstein, (Centre l'Authentique), et

Isabelle st-onge (Centres de détention provinciaux). bravo à toute

l’équipe du Module tAPA pour la réussite de cette journée!

Les RETRAITÉS 2011

• Direction Lucie Laurent

DIRECTION GÉNÉRALE

• DirectionMonique Bissonnette

DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS

• DirectionDr Pierre LahensDr Ara Dakessian

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS

• DirectionFrancine CloutierSolange DubucMarie Hardy MelansonLine Trudel-Plante

• Activités professionnellesDoris BelleauPierre GauthierJohanne Ménard

• Volet adulteMichel BouletDanielle Picolli-BenoitMichel Robichaud

• Volet pédopsychiatriqueJulie DeceusDenise FréchettePierre Lavigne

• Volet autismeNormand DelormeSylvie Marcotte

DIRECTION DES PROGRAMMES PSYCHIATRIQUES

• service des approvisionments/buanderieSuzanne Desrosiers-CastonguayLisette DufourClaudyne Roger

• service d’hygiène/salubritéDaniel CharretteSuzanne Coutu

• service des installationsmatériellesAndré BergeronGeorges Lafleur

• service de sécurité,accueil/messagerie/télécommunications et stationnementsMichel Mc Ginnis

DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS

12e SYMPOSIUM DE LA THÉRAPIE ASSISTÉE PAR L’ANIMAL

U n é V è n E M E n t Q U I A D U C H I E n !

sarah tremblay, Luc Genest avec leur chien accompagnateur Jack

Le 10 mai dernier, c’est sur le thème rassembleur « Le plaisir de la dé-couverte! » que se sont réunis les chercheurs et les étudiants du Centrede recherche fernand-seguin et ses trois établissements partenaires :l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, l'Hôpital Rivière-des-Prairies et l'Institut Philippe-Pinel de Montréal. Cette journée a été une occasion pour leschercheurs et les étudiants de souligner l’originalité des découvertes etla diversité des recherches effectuées en santé mentale.

LE PLAISIR DE LA DÉCOUVERTE

L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012 19

Journée annuelle de la recherche du Centre de recherche fernand-seguin

• DirectionDanielle Couture

DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL ET DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

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L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012

L’HRDP crée un jeu pour aider les ados à découvrir leurs ressources et celles de la communauté

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Cet automne sera lancé un jeu de société inédit, expressément conçu

pour sensibiliser les adolescents à leurs propres ressources et à celles de

leur communauté. Un jeu passionnant, formateur, résolument coopératif,

qui a l’ambition d’outiller les jeunes pour faire face à la vie tout en les

divertissant. Une formule gagnante testée avec succès auprès des

adolescents eux-mêmes. Bienvenue dans l’univers de la cité des Kriks!

sylvie bourdon, éducatrice spécialisée à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, avait l’habitude d’organiser des visites dequartier avec ses jeunes patients pour leur faire décou-vrir ce qui existait autour d’eux. Une initiative appréciée,mais qui a dû être abandonnée pour des raisons d’or-ganisation. Elle s’est donc rabattue sur une présentationorale et sur l’utilisation d’un bottin de ressources. Maiselle se rendait compte que ses jeunes n’écoutaient sou-vent que d’une oreille distraite. L’information transmisen’étant guère retenue, faute d’action. Alors, elle a cher-ché un meilleur moyen de capter l’attention de ses ado-lescents. Puis, l’aspect ludique s’est imposé, le jeu étantgénéralement le plus court chemin pour susciter l’en-gouement d’un jeune envers un sujet aux attraits limités.Elle a donc décidé de concevoir un jeu de société sur lathématique des ressources communautaires. Un jeu audépart inspiré du Monopoly, mais qui a pris une touteautre tangente avec l’apport de multiples spécialistes etd’une expérimentation attentive.

Un jeu pour révéler son potentiel et découvrir des ressources

sous l’égide d’un animateur adulte (le maitre du jeu),les jeunes joueurs sont invités à collaborer entre euxpour lutter contre un envahisseur malveillant qui a dé-truit les moyens de communication de la cité des Kriks  :un peuple solidaire, imaginatif et heureux. Les joueurs

représentent un groupe d’irréductibles héros, la brigadedes sentinelles qui, ayant échappé à l’emprise des occu-pants malfaisants, devra relever un certain nombre dedéfis en puisant dans ses ressources tant individuellesque communautaires. à travers des mises en situationtirées de la vie quotidienne, les joueurs doivent résoudredes problèmes à l’aide des ressources de leur commu-nauté (ressources externes réelles), mais surtout en re-connaissant leurs propres compétences (ressourcesinternes) et en identifiant les moyens concrets de sur-monter leurs difficultés (stratégies pour atteindre leursobjectifs). Le jeu devenant alors un prétexte pour dé-couvrir leurs habiletés personnelles, notamment à résou-dre des problèmes et explorer leur potentiel et celui deleur environnement dans une ambiance de franche etjoyeuse collaboration.

si la planète des Kriks orbite dans un espace imaginaire,il n’en demeure pas moins que les solutions auxquellesle jeu réfère sont bel et bien ancrées dans la réalité etfont appel à des solutions tant internes qu’externes. Larésolution des défis proposés passe obligatoirement parla recherche d’organismes ayant souvent pignon surrue, exige du jeune de reconnaitre son savoir-faire per-sonnel et l’amène à identifier des stratégies réalistes pourparvenir à ses fins. Il devra d’ailleurs convaincre le maitredu jeu de la justesse de son argumentation pour fran-

par stéphane trépanier

L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 2012 21

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chir chaque étape. Ce qui l’aide à déve-lopper un discours cohérent. Les béné-fices sont rapidement perceptibles,témoigne Annie Mercier, psychoéduca-trice à l’HRDP. « Le fait de s'arrêter etd’identifier ses ressources personnellespermet au jeune de prendre consciencede ses propres connaissances, de sescompétences à lui et de réaliser qu'il faitlui-même partie de la solution. Réfléchiren même temps aux ressources tech-niques permet de rendre concrètementréalisable l'application de la solution.Cela encourage le passage de l'idée àl'action. Le jeu favorise l'acquisition desavoirs (types de ressources), de savoir-faire (résolution de problème) et de sa-voir-être (entraide, collaboration, etc.). »

sans presque s’en rendre compte, lesjoueurs s’amusent en gagnant enconfiance et en connaissances, recon-nait Louise Leduc, conseillère cadre desactivités d’enseignement et de formationà la Direction des programmes psychia-triques de l’HRDP. « Le succès du jeu,c’est qu’il reproduit la vraie vie. Lorsquele jeune joue, et plusieurs témoignagesà cet effet le confirment, il se rend sou-dainement compte qu’il en sait plus qu’ilne le croyait sur les ressources environ-nantes. C’est valorisant pour lui. Il est fierd’avoir résolu des problèmes et collaboréavec ses amis à surmonter de nombreux

défis. Et il aura découvert au moins uneou quelques ressources de son milieu. Iln’y a pas de perdants dans le jeu. »

Un jeu éducatif néanmoins amusant

Les jeux éducatifs ont souvent mauvaiseréputation. on leur prête l’intention deprivilégier l’aspect pédagogique au dé-triment du plaisir, pour finalement se re-trouver oublié au fond d’une armoire.D’après l’expérimentation faite auprèsdes jeunes, le piège a été évité. Peut-êtreparce que pas moins d’une vingtaine depersonnes aux expertises variées se sontrelayées pour amener le jeu à maturité.Des jeunes de tous les horizons ont d’ail-leurs expérimenté le jeu des Kriks  : desjeunes de l’hôpital de jour de l’HRDP,des adolescents de l’organisme LeGrand chemin, des enfants du person-nel. à l’unanimité, ils se sont laissé pren-dre au jeu, malgré les appréhensionsqu’ils pouvaient entretenir au départface à un produit conçu « pour lesaider » . Comme le souligne Annie Mercier : « Les jeunes embarquent rapi-dement. Une fois les règles assimilées, leplaisir prend le dessus. Le scénario les ac-croche tout de suite. Je l’ai présenté àmes propres enfants à la maison. Ils n’ai-ment pas beaucoup les jeux de société.Mais après avoir joué, ils voulaient abso-lument amener le jeu dans une réunion

de famille pour le montrer à leurs cou-sins. À chaque fois, la réaction est posi-tive, même avec des patients qui ne sontpas nécessairement motivés, qui accep-tent de jouer à reculons. C’est ce qui estle plus satisfaisant. C’est rare pour un jeuqui prône la collaboration. Avec les Kriks,la compétition ne s’installe jamais. Mêmeles jeunes très compétitifs qui, au début,sont un peu pris de court, se laissent ga-gner par le plaisir de l’entraide ».

Pour tous les adolescents de 12 à 17 ans

Le jeu ne vise pas nécessairement lesproblématiques psychiatriques ou lesjeunes en difficulté, même s’il s’est ins-piré de la réalité des patients de l’HôpitalRivière-des-Prairies. Il s’adresse à toutjeune de 12 à 17 ans, peu importe sonprofil. Les établissements d’enseigne-ment, les organismes communautairestout autant que les établissements plusspécialisés comme les hôpitaux de jour,les centres de réadaptation, les centresjeunesse ou les cliniques externes trou-veront matière à divertir leurs adoles-cents en sachant que chaque partie lesoutillera un peu.

Le concept se veut très souple. Il est per-mis, sinon suggéré, de choisir les thèmesdes défis proposés en fonction du vécuspécifique des joueurs et même d’inven-

L’inter-Mission VoL.11 no 2 été 201222

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ter des mises en situation personnalisées. Ungroupe de soutien pour adolescents anxieuxpourrait par exemple cibler les défis qui expo-sent des situations anxiogènes afin d’orienterla recherche vers des ressources qui leur se-ront directement utiles. on peut privilégiercertaines cartes du jeu, modifier les règles,choisir différentes options. Rien n’est inamo-vible à partir du moment où les variantes ser-vent les objectifs. on peut entre autresintégrer l’utilisation d’une tablette électro-nique ou d’un ordinateur afin de profiter duWeb pour élargir le champ d’investigationde ses recherches ou dénicher des ressourcesrégionales. Une option qui séduira à coupsûr la génération branchée d’aujourd’hui etqui peut ultimement conduire à la mise surpied d’un bottin électronique de ressourcesproduit par les jeunes eux-mêmes.

Un jeu à développement

Les Kriks aimeraient éventuellement évoluer,le concept du jeu se prêtant bien à l’introduc-tion de nouvelles versions. on peut imaginerl’ajout de cartes défis portant sur des théma-tiques particulières, un peu sur le modèle desjeux de connaissances générales auxquels ilest possible d’ajouter des modules de ques-tions. Des défis portant par exemple plus spé-cifiquement sur la sexualité, les relationsfamiliales, la drogue et l’alcool, les troublesde l’humeur, etc. Il est permis aussi d’entre-voir, si le jeu s’avère aussi populaire que la ré-ponse préliminaire des jeunes sondés le laisseprésager, de songer à une version adaptéepour les 6-12 ans et à le traduire dans d’au-tres langues. Et pourquoi pas une mouturevirtuelle pouvant se jouer en ligne? Le poten-tiel est là car, comme le précise Louise Leduc,« le jeu se veut durable, transférable et trans-formable ». sa conception lui permettant des’adapter aux différentes cultures et problé-matiques.

Un vrai jeu de… société

sylvie bourdon a voulu créer un jeu

fondé sur l’approche écosystémique

et l’approche milieu qui favorisent

l’établissement de racines dans la

communauté. Une façon de repro-

duire les défis auxquels les jeunes sont

confrontés dans leurs parcours vers

l’âge adulte et qui les scénarise pour

leur donner l’occasion de les explorer

en toute sécurité et en s’amusant. Un

jeu que l’on pourrait qualifier de pré-

ventif grâce à l’intégration de facteurs

de protection qu’il tend à encourager.

Le jeu de la vie dans une boite,évoque sylvie bourdon  : « Le jeu desKriks, c’est au fond une microsociété.Pareille à elle, il y a des règles, desdéfis, de l’interaction, un processus derésolution de problèmes qui se met enplace. Le jeune réalise qu’il existe plu-sieurs solutions à un même problèmeet qu’il n’est plus seul à partir du mo-ment où il connait des ressources pou-vant lui venir en aide ». Et il y a defortes chances qu’il reproduise un jourdans la vraie vie ce qu’il aura apprisdans le plaisir. C’est à cet objectif quele peuple des Kriks aspire.

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Le CECOMprésente…

Les kriks nous envahissent : pour le mieux-être des adolescents

En ligne : www.hrdp.qc.ca Par téléphone : 514 328-3503 Par courriel : [email protected]

Atterrissage prévu : Automne 2012

surveillez sa sortie sur le site Web de l’HRDP : www.hrdp.qc.ca

Découvrez un jeu de société captivant et sans comparable, expressément conçu pour aider les adolescents à…

Découvrir les ressources de leur milieu et d’ailleurs.

Prendre conscience de leurs capacités personnelles.

Développer leurs capacités à résoudre les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

PoUR InfoRMAtIon