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Le périodique de la Fédération des associations musicales du Québec.
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L’INTERVALLELE PÉRIODIQUE DE LA FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS MUSICALES DU QUÉBECVolume 3 • No. 1 • Mai 2015
Pages 8-9-10
Notre reportage sur le
La rubrique complète de l’événement en pages 4-5
CHAMPIONNATquébécois deDRUMLINES
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• Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
• Championnat québécois de drumlines 2015 . . . . . . . . . . . . . .4-5
• L’épopée de Badass 2.0 des Ambass ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6-7
• Championnat provincial des ensembles chorégraphiques 2015 . . . . . . . . . . . . . . . .8-9-10
• Hiver comme été, il faut s’hydrater ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
• Telle mère, telle fille ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-13
• Andréane D’arcy-Lepage, récipiendaire d’une bourse d’étude du WGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-15
• Solutions des Jeux des fêtes (Vol . 2, No . 3, Déc . 2014) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16
• Jeux d’été . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
• Le babillard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
L’INTERVALLE est une publication gratuite émise par la Fédération des associations musicales du Québec. Sa mission est de promouvoir les différentes activités des ensembles chorégraphiques, des ensembles musicaux, des drumlines et corps de tambours et clairons au Québec.
Ce bulletin quadrimestriel est distribué électroniquement à tous nos membres et disponible sur notre site internet et sur nos réseaux sociaux. Tous nos membres peuvent nous soumettre des articles à publier. La FAMQ se réserve le droit d’accepter ou non ceux-ci.
Si vous ne recevez par encore L’INTERVALLE par courriel et désirez recevoir les prochaines publications, veuillez nous communiquer votre adresse courriel.
L’INTERVALLEVolume 3 • No. 1 • Mai 2015
Fédération des associations musicales du Québec 4545, avenue Pierre-de-Coubertin Montréal (Québec) H1V 0B2 (514) 252-3025 • [email protected] famq.org • facebook.com/la.famq
La Fédération des associations musicales du Québec est subventionnée par le MInistère de la Culture et des Communications du Québec.
En démonstration au Championnat provincial des ensembles chorégraphiques 2015. 1- Alea Quartem, 2- Drumline du Collège Laval, 3- Les Stentors, 4- Les Diplomates, 5- Les Ambassadeurs, 6- Drumline du Noir et Or, 7- Drumline des Carabins. © Photos : Gabriel Francoeur.
Couverture : Sonnor 2014 Les Éclipses 2014 Carpe Diem 2014
© Photos : Christine Rivard
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• Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
• Championnat québécois de drumlines 2015 . . . . . . . . . . . . . .4-5
• L’épopée de Badass 2.0 des Ambass ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6-7
• Championnat provincial des ensembles chorégraphiques 2015 . . . . . . . . . . . . . . . .8-9-10
• Hiver comme été, il faut s’hydrater ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
• Telle mère, telle fille ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-13
• Andréane D’arcy-Lepage, récipiendaire d’une bourse d’étude du WGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-15
• Solutions des Jeux des fêtes (Vol . 2, No . 3, Déc . 2014) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16
• Jeux d’été . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
• Le babillard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Après plusieurs mois d’attente, l’été est enfin à nos portes ! Pour plusieurs d’entre vous, la belle saison est synonyme
de repos et de plaisir après une période de compétition mouvementée. Pour d’autres, c’est le début d’une aventure qui commence avec les défilés et les compétitions de corps de tambours et clairons !
Cet été, le conseil d’administration et la permanence de la FAMQ s’active à préparer des nouveautés pour l’automne 2015, mais la Fédération participe aussi à la planification de défilés et spectacles ainsi qu’à l’organisation de la Fête de la musique 2015 en collaboration avec Les Diplomates et les Stentors. Cette année, cette Fête de la musique aura lieu le 11 juillet 2015 à Trois-Rivières. Restez à l’affût afin de connaître ce qui s’en vient !
D’ici là, profitez des beaux jours pour pratiquer votre sport des arts favori et pour propager votre passion !
Au plaisir de vous retrouver le 11 juillet prochain,Gabriel Francoeur, président du C.A. de la FAMQ
En route versl’été !
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Du talent à en revendre ! – Par Gisèle Cadieux
Le 2 mai dernier, la FAMQ en collaboration avec la Canadian Drumline Association accueillait 13 drumlines en compétition lors du deuxième Championnat québécois de drumlines à l’École Georges-Vanier de Laval.
Faisant preuve d’une belle croissance du taux de participation depuis l’an dernier, les huit groupes du Québec et cinq de l’Ontario ont été évalués par un panel double d’évaluateurs émérites dans cinq catégo-ries différentes. Chaque groupe a pu ainsi recevoir des commentaires positifs sur leurs spectacles, ainsi que des conseils techniques et artis-tiques qu’ils pourront utiliser pour leurs prochaines prestations afin de terminer leur saison en beauté.
Près de 200 spectateurs, le double de l’an dernier, se sont présentés pour voir les productions hautes en créativité de nos jeunes musiciens, qui ont su créer une ambiance survoltée pour rendre la soirée des plus intéressante. Le public a été charmé par les performances de calibre nettement supérieur à l’an dernier et par l’originalité des costumes adaptés à chaque prestation.
Nous tenons à féliciter nos gagnants dans chaque catégorie et surtout, à remercier chaleureusement tous les participants de nous avoir fait vivre leur passion à travers leurs spectacles. Merci aussi aux organi-sateurs de la soirée, aux éducateurs, aux parents, aux bénévoles, aux évaluateurs et aux spectateurs pour le temps accordé à nos jeunes afin de les encourager à donner les efforts et à s’impliquer, par amour pour l’activité.
Le Circuit québécois de drumlines grandit et nous espérons vivement le voir progresser plus encore l’an prochain. Gardez l’œil ouvert sur les dates d’événements drumlines à venir en 2016 !
CHAMPIONNATquébécois deDRUMLINES
St-Thomas Junior Drumline
© Photos : Gisèle Cadieux
Drumline du Collège Laval
Drumline Laser B
Drumline du Noir et Or
5
Résultats – Championnat québécois de drumlines 2015
Classe Concert80,20 .........Drumline Laser B77,95 ..........St-Martin Drumline76,23 ..........Drumline du Collège Laval71,60 ..........St-Thomas Junior Drumline
Classe Sénior-Concert78,43 .........Drumline du Noir et Or
Classe Intermédiaire84,13 ..........Drumline du Phare79,03 .........St-Marcellinus Drumline77,43 ..........Colborne Public School Drumline73,60 .........Drumline Laser A66,03 .........St-Thomas Senior Drumline
Classe Sénior-Première93,53 .........Drumline Des Carabins
Classe Première84,33 .........Oak Ridge Percussion78,13 ...........St-Michael’s Drumline
Félicitations à tous les participants !
Drumline du Phare
Drumline Laser A
St-Thomas Senior Drumline
Drumline des Carabins
Par François Hébert
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L’épopée de
des Ambass !
Un peu d’histoire...
Les Ambassadeurs, c’est un drum corps, un ensemble musi-
cal et chorégraphique, qui a décidé de se dédier aux specta-
cles. Depuis ses débuts en 2008, le groupe de jeunes de 12 à
22 ans environ, a participé à plus de 150 spectacles et défilés.
La plupart sont dans la région montréalaise, mais de plus
en plus, la demande se fait grande pour des participations
dans des régions éloignées. De plus, afin de garder cette
particularité qui fait du drum corps ce qu’il est, nous avons
ajouté une mini-tournée dès la saison 2013. Il était clair que le
besoin d’avoir notre propre autobus se faisait sentir.
Badass 1
En 2011, nous avons présenté un projet auprès de la CRÉ-
Montérégie-Est et du Forum Jeunesse. Nous avons eu une
subvention pour nous aider à ce sujet. Nous avons alors fait
l’acquisition d’un autobus scolaire, de marque Thomas MVP,
1992. Il répondait tout à fait à nos besoins. Par contre, il a
fallu y ajouter une remorque pour « traîner » nos instruments.
Cette caravane a fait partie de notre histoire et le caractère
« spécial » de notre autobus lui a valu le surnom de « Badass »,
évidemment en référence aux « Ambass ».
Mais après près de 4 années de loyaux services et d’histoires
rocambolesques, son âge avancé l’a rattrapé et la rouille s’y
est mise. Afin de faire des voyages plus sécuritaires pour
tous, nous en sommes venus à la conclusion que nous allions
devoir le remplacer.
La recherche
Après plusieurs discussions passionnées, nous avons décidé
de regarder pour un coach, ce qui allait nous permettre de
se débarrasser de la remorque d’instruments, puisque les
larges soutes à bagages seraient dorénavant notre remise
d’équipements !
Les considérations étaient : un véhicule plus récent dont
l’état permettrait d’investir sur plusieurs années, un véhicule
se trouvant idéalement au Canada, un prix que l’on pouvait
se permettre et payable en dollars canadiens ainsi qu’un
confort lors des voyages prolongés afin de ne pas rebuter
les jeunes à se joindre à nous.
Donc, après avoir « épluché » le web de toutes les annonces
de ventes d’autobus, nous sommes finalement tombés sur
la perle rare : un autobus Coach MCI, 102D3, 1999, 45 passa-
gers. Cet autobus a passé sa vie à faire du transport urbain
dans la région de Fort Worth, au Texas. Il n’a donc jamais
connu le sel et n’a tout simplement pas de rouille. Il a été
acheté par une école à vocation chrétienne, dans la région
de Winnipeg. Après s’être trouvé de belles affinités entre nos
deux organismes à vocation sociale et communautaire, un
beau lien de confiance s’est établi et nous avons entamé des
discussions afin d’en faire l’acquisition.
Le voyage
Le véhicule se trouvant à Brandon, au Manitoba (2h30
à l’ouest de Winnipeg), il nous a fallu organiser son trans-
port vers Ste-Julie. Le vendeur ayant reçu d’autres offres
nous pressait de prendre une décision. Le lundi 27 avril, une
réunion extraordinaire du conseil d’administration a dû être
faite afin de m’autoriser, en tant que directeur général des
Ambass, à faire le nécessaire.
Après consensus, 2 billets « aller » seulement ont été achetés
le mardi 28 avril. Le mercredi, les assurances ont été avisées
afin d’assurer le nouveau véhicule, et le jeudi 30 avril, André
Fido Desaulniers, vice-président et directeur des transports,
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et moi partions, en avion, en direction
de Winnipeg. Une fois sur place, Barry
Buhler, le directeur de l’école chrétienne
et propriétaire de l’autobus, nous atten-
dait à l’aéroport. Après une balade
de 3 heures en auto, nous avons fait
connaissance avec notre futur nouvel
autobus (baptisé amicalement Badass
2.0). Après une inspection rapide et
quelques bonnes explications à propos
du véhicule, nous nous sommes rendus
à l’hôtel que nous avions réservé pour
la nuit. Fido et moi avons eu de bonnes
conversations à propos de nos opinions sur l’autobus, qui en
bout de ligne, étaient plutôt positives.
Avant de prendre une décision à l’aveugle, le CA avait émis
le souhait de faire faire une inspection mécanique par une
tierce partie, afin d’avoir une meilleure garantie de l’état
du véhicule. Nous avions donc mandaté une compagnie
d’autobus de Brandon pour en faire une inspection et avoir
leur avis. Nous avons rencontré le garagiste en question le
vendredi matin, 1er mai, qui nous a présenté le résultat de son
inspection. Les « bobos » à régler n’étant pas des surprises
pour nous, nous avons signé le contrat de vente et payé
notre ami Barry. Par la suite, nous sommes passés au Bureau
des véhicules de la province du Manitoba afin d’obtenir une
immatriculation temporaire de 5 jours, nous permettant de
circuler partout au Canada.
Le retour
C’est vers midi que nous avons entrepris notre voyage
de retour, au volant de Badass 2.0 ! Il faisait très chaud
dans l’ouest canadien cette semaine-là, et malgré l’air
climatisé, la partie avant du bus, où le chauffeur se
trouve, était envahie par de l’air chaud, et nous ne trou-
vions pas comment changer cette situation. Nous avons
dû nous arrêter pour contacter Barry, qui
nous a indiqué comment fermer la valve de
circulation du liquide de refroidissement en
provenance du moteur. Les premières heures
se sont déroulées au Manitoba, et nous avons
pu constater comment la région est plate.
Fido et moi nous nous sommes alterné au volant, et celui
qui ne conduisait pas allait s’étendre sur la banquette arrière.
Malgré le confort de la banquette et la relative souplesse de
la suspension sur coussins d’airs, il n’en reste pas moins que
c’était difficile de tomber dans un profond sommeil. Nous
sommes passés par la 11 dans le nord-Ontario : Thunder Bay,
Longlac, Heast, Kapuskasing, Cochrane et à Matheson, par la
101, en direction du Québec. Nous sommes entrés au Québec
via la 388, à Duparquet, et ensuite Rouyn-Noranda, Malartic,
Val D’or. Nous avons traversé le parc de Lavérendry via la 117,
Mont-Laurier, Mont-Tremblant, et l’autoroute 15 à Ste-Agathe
jusqu’à Montréal. Un comité d’accueil nous attendait à Ste-
Julie, et nous avons pu y embarquer quelques membres et
parents afin de les voir découvrir leur nouveau véhicule.
La « ride » complète nous a prise 34 heures (incluant quelques
arrêts de bouffes et de remplissage de réservoir !). Le kilo-
métrage total fut de 2531 km, soit le même que Montréal-
West-Palm Beach, en Floride. Malgré une grande fatigue, le
voyage s’est très bien passé, et nous avons pu découvrir le
comportement de notre véhicule sur la route, et nous pou-
vons dire que nous en sommes enchantés. Nos jeunes, nos
enseignants et nos bénévoles seront vraiment bien lors de
nos prochains déplacements. Nous serons à Boston pour le
weekend du 4 juillet, et notre mini-tournée 2015 se passera
dans le nord du Nouveau Brunswick et du Bas-St-Laurent.
Ce sera certainement des plus excitants et ce sera avec une
grande fierté que nous utiliserons Badass 2.0.
Merci !
Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont participé à la
campagne de financement GOFUNDME ou en dons privés,
pour l’achat de ce véhicule. Nous avons reçu plus de 2600$
de contribution. Le reste de la somme a été accumulé, l’année
dernière, par nos jeunes qui ont « trimé dur » à faire plusieurs
parades. Il n’est pas trop tard pour aider financièrement les
Ambass, ainsi que tous les autres groupes musicaux qui font
une différence auprès des jeunes. N’hésitez donc pas à faire
un don. Votre contribution, aussi petite peut-elle être, aidera
à la survie de nos groupes.
Les Ambassadeurs de la Montérégie
461, boul. St-Joseph, C.P. 5722
Ste-Julie, Qc.
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Le 28 mars dernier, nous avons eu la chance d’assister à des prestations spectaculaires au Championnat provincial des ensembles chorégraphiques 2015 ! Lors de cet événement, nous avions 12 groupes en compétition et 7 groupes en démonstration. Les membres de ces groupes, âgés entre 5 et 68 ans, ont épaté les spectateurs présents lors de cette soirée !
Évolution • catégorie Novice • 3e position • 65,95Les 20 membres d’Évolution du Pensionnat Notre-Dame-des-Anges par-ticipaient à leur tout premier championnat. Elles étaient fière de nous présenter leur spectacle intitulé Attention Mesdames et Messieurs ! L’un des groupes le plus nombreux du circuit ont offert une prestation sur un medley de chansons de Michel Fugain. Avec leurs nombreux drapeaux jaunes, ils ont donnés du dynamisme à leur finale !
Les Éclipses • catégorie Novice • 2e position • 79,95Cette année, Les Éclipses de Longueuil classe Novice, composés majori- tairement de membres qui en étaient à leur première année, nous ont présenté leur spectacle Personne n’est seul au monde. Sur la trame sonore du film Le Réveil des Gardiens, elles ont su nous retourner en enfance où l’amusement, l’amitié et l’acceptation sont très importants. L’un des points culminant du spectacle est un échange de drapeau entre deux membres.
3e Légende • catégorie Novice • Champion provincial • 81,65Les 9 jeunes membres de 3e Légende de St-Eustache se sont bien amusés sur Candyman. Ils nous ont donné le goût de succomber à la gourmandise et de nous dandiner autant qu’ils le font dans cette chorégraphie. Ce groupe nous a grandement diverti avec leur talent et leur entrain. Leurs équipements rappellant divers bonbons ainsi que l’originalité de la scéno-graphie ont coloré notre soirée.
3e Légende • catégorie A Régionale • 2e position • 75,523e Légende de St-Eustache, catégorie A Régionale, un groupe formé de jeunes qui ont gradué de la classe novice, nous ont présenté Cadenza. Sur une musique mélangeant le classique et le moderne, les mouvements
alliaient à la fois douceur et rythme. Le garçon et les 6 filles vê-tus de noir ont conclu leur merveilleux spectacle avec d’éclatants drapeaux mauves !
CHAMPIONNAT PROVINCIALDES ENSEMBLES CHORÉGRAPHIQUESPar Cathy Chartré
Évolution, Novice
Les Éclipses, Novice
3e Légende, Novice
© Photos : Gabriel Francoeur
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Carpe Diem • catégorie A Régionale • Champion provincial • 80,19Carpe Diem du Collège Mont-St-Louis ont présenté leur production 2015 intitulée L’Envol. Nous nous sommes laissé bercer par la musique pendant que ces 11 talentueuses jeunes filles nous transportaient dans le merveil-leux monde des oiseaux. Elles ont bien démontré le long processus en-tre l’éclosion et l’envol avec leur mise en scène et leurs costumes. Leurs nombreux mouvements rappelant la gestuelle d’un oiseau ont conquis les spectateurs.
Les Diplomates • catégorie Sénior • Champion provincial • 82,72Les Diplomates, le seul groupe évoluant dans la classe Sénior, nous ont ébloui avec leur thème Les âmes libres. Les dix femmes et les trois hom-mes de ce groupe nous ont fait vivre toutes sortes d’émotions en nous transportant au travers des multiples épreuves qu’apporte la vie. Le niveau de difficulté du spectacle et le talent des danseurs ont surpris le public. Le synchronisme de leur ensemble finale était spectaculaire !
Sonnor • catégorie A • 5e position • 70,01Pour sa 30e saison consécutive, Sonnor de La Prairie nous ont présenté leur production 2015 intitulée Possession. Les 7 membres ont évolué sur Engel, une composition de Rammstein interprétée par Scala et Kolacny Brothers. Elles ont su interpréter leur thème original avec brio ! Elles présentaient leur univers diabolique avec leur imposante balançoire et leurs drapeaux marqués d’une croix rouge.
Quartem • catégorie A • 4e position • 74,97Quartem de l’École de danse Nadia Desgagnés, nouveau groupe au sein du CECQ, nous ont présenté leur première production Rhythm. Les 20 membres de cet ensemble nous ont fait passer un bon moment en leur compagnie avec une succession de rythmes et d’émotions. Elles ont éton-né le public avec leur gigue irlandaise ainsi qu’avec leur interprétation et leur aisance de corps.
Carpe Diem • catégorie A • 3e position • 76,88Pour sa 12e saison, Carpe Diem du Collège Mont-St-Louis nous a présenté sa production 2015 intitulée Au chêne rouge. Sur les airs de la musique de James Vincent McMorrow, les 12 jeunes femmes du groupe nous ont invités à vivre avec elles les hauts et les bas d’un jeune couple amoureux. Elles nous ont transportés dans les cycles fragiles de l’amour à travers les saisons, surtout dans les couleurs de l’automne. Elles ont conclu sur une finale des plus marquante.
Les Éclipses • catégorie A • 2e position • 79,18Les Éclipses de Longueuil, catégorie A, ont présenté leur production, Iron Sky, de la pièce éponyme du chanteur Pablo Nutini. Le spectacle amène à nous questionner sur les routes qui nous ont été prédéfinies et nous en-courage à tracer notre propre chemin vers la liberté. Ces jeunes femmes nous ont fait vivre leur révolution en nous emmenant avec eux dans leur quête. Les drapeaux rouges, aborant un poing dans les airs, sont une image très significative de leur spectacle.
3e Légende, A régionale
Carpe Diem, A régionale
Les Diplomates, Sénior
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3e Légende • catégorie A • Champion provincial • 79,74Le groupe aîné de leur famille, 3e Légende de St-Eustache classe A, nous ont présenté leur programme 2015 intitulé From Now On. Sur la pièce Luminous interprétée par le musicien et compositeur Max Richter, les 7 membres du groupe nous ont transporté dans cet univers de peine et de joie que l’on ressent quand on doit laisser quelque chose du passé pour aller vers quelque chose de neuf. Ils nous ont captivé par leur délicatesse et leurs costumes blancs. La finale, avec leurs drapeaux beiges, était époustouflante !
Les Éclipses • catégorie Ouverte • Champion provincial • 88,57Les Éclipses de Longueuil ont présenté leur production 2015 intitulée Une chanson pour Kate. Sur un air de Kate Bush, Running Up That Hill, inter-prétée par Will Young, ils ont partagé avec nous ces moments de tension et de questionnement que peuvent représenter les relations amoureuses. Au cours du spectacle, ils nous ont ému et ils ont démontré leur immense talent avec une synchronisation presque parfaite des membres dans des moments de silence.
En conclusion, ce fût un événement incroyable regroupant des groupes passionnés et remplis de talent. Vous avez démontré votre ténacité et votre capacité à vous améliorer tout au long de la saison !
Nous vous invitons à vous procurer un souvenir impérissable en com-mandant votre DVD du Championnat provincial des ensembles choré-graphiques 2015 ! Vous n’avez qu’à communiquer avec Cathy Chartré, adjointe administrative, par téléphone au 514 252-3025 poste 2 ou par courriel à [email protected].
La Fédération des associations musicales du Québec tient à remercier tous les membres, éducateurs, bénévoles, évaluateurs, parents et spectateurs pour leur contribution. Nous souhaitons tous vous revoir l’an prochain !
Sonnor, A
Quartem, A
Carpe Diem, A
Les Éclipses, A 3e Légende, A Les Éclipses, Ouverte
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Par Gisèle Cadieux
Mais quel effet l’hydratation a-t-elle vraiment sur la performance ?
Et bien c’est simple, l’eau représente en-tre 60 % et 70 % de notre poids corporel ! Les fluides du corps jouent un rôle de transport des éléments nutritifs essen-tiels à la production d’énergie (sang) et des déchets (urine, sueur).
Notre corps n’est pas un circuit fermé et les pertes d’eau subies quotidiennement doivent être contrebalancées par des ap-ports suffisants et réguliers. En moyenne, le corps humain a besoin d’environ 2,5 à 3 litres d’eau par jour au repos et entre 3,1 et 3,5 litres par jour pour les sportifs. En effet, lors d’une activité physique, les pertes hydriques sont plus importantes et les besoins en eau sont supérieurs aux besoins quotidiens au repos.
Pendant les efforts intenses soutenus, la déshydratation est proche et si vous passez votre journée sur le terrain de drum corps, les dangers de déshy- dratation augmentent encore plus. En moyenne, les pertes d’eau peuvent varier entre 0,5 et 2,5 litres par heure.
Une des principales conséquences de la déshydratation au cours d’une ac-tivité sportive est la diminution des performances. Une déshydratation mineure s’accompagne d’une baisse de 20 % des performances sportives. Lorsque la perte d’eau s’élève à 4 %,
la baisse de performance peut varier entre 40 et 60 % en fonction de la tem-pérature environnante. Et plus il fait chaud, plus la performance s’amoindrit.
Une déshydratation peut donc avoir des conséquences graves sur la santé du sportif (altération des capacités intellec-tuelles, vertiges, troubles musculaires et tendineux (claquages, élongations, con-tractures), troubles digestifs, troubles cardiaques, coup de chaleur pendant l’exercice, etc.).
C’est pourquoi l’hydratation avant et après la phase d’efforts est tout aussi importante que pendant les séances d’exercices physiques.
Comment gérer son hydratation lors de nos longues pratiques ?
Avant l’effort déjà, vous devez faire at-tention à ce que vous buvez. La bonne hydratation au cours des jours précé-dant l’activité sportive permet de main-tenir l’équilibre hydrique du corps et contribue ainsi à prendre des forces.
Il faut cependant savoir fractionner les prises d’eau et ne pas tout boire d’un coup, sinon vous risquez de souffrir de ballonnements. Le bon réflexe est de boire entre 100 et 200 ml d’eau toutes les 15 à 20 minutes. Ce qui veut dire que sur le terrain, même si vous n’avez pas soif, prenez au moins une bonne gorgée quand vous en avez l’occasion.
Quelle boisson pour quel effort ?
Pour un effort ne dépassant pas une heure, l’eau suffit. En revanche, pour un effort plus long, il est recommandé de se diriger vers des boissons spécialisées pour la nutrition sportive. Ces boissons de l’effort sont conçues pour appor-ter au corps ce qu’il perd au cours de l’effort : de l’eau, de l’énergie sous forme de glucides simples et des minéraux in-dispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
C’est après l’effort, lorsque le sportif en-tre en phase de récupération et qu’il doit continuer à bien s’hydrater pour com-penser les pertes en eau et minéraux qu’une boisson reminéralisante et éner-gétique peut convenir à apporter ces éléments au sportif.
Pour une journée complète sur le terrain, ceci veut dire autant que possible, aux repas.
La bonne gestion de l’équilibre hydrique est l’une des clés d’optimisation de la performance sportive. Combinée à une bonne alimentation et autant de som-meil que vous pouvez vous en permettre en tournée, vous devriez bien vous en sortir.
Soyez vigilants et bon été !
Hiver comme été,il faut s’hydrater !
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Telle mère, telle fille !Avoir la même passion que son enfant
Karine Kay Lussier
Ma fille et moi avons la chance de partager une passion commune, nous faisons toutes deux parties d’ensembles chorégraphiques. Ma fille, âgée seulement de 11 ans, est membre des Éclipses depuis 5 ans. Pour ma part, je suis âgée de 35 ans et j’ai été membre et instructeur dans différents groupes depuis 21 ans. Partager le terrain de compé-tition avec sa fille, c’est vraiment un sentiment incroyable ! Pourtant, en nous remémorant notre dernière saison, novice pour elle et sénior pour moi, nous en sommes venues à nous demander si l’on faisait vrai-ment la même activité !
La veille d’une pratique qui précède une compétition, la maman que je suis est pressée de tout préparer et ce rapidement, question de pou-voir me coucher tôt et d’être en forme pour le lendemain. Après ma semaine de travail, je dois puiser dans ma réserve d’énergie. Aller ! On prépare les deux lunchs, les deux sacs de pratique, les deux costumes, les deux trousses à cheveux, les deux trousses de maquillages, on fait la logistique des transports, etc. Je suis vidée... La douche attendra à demain matin, car mon lit crie mon nom. Encore une chance que je révise mon spectacle tous les autres soirs de la semaine ! Ma fille elle, a de l’énergie à ne plus savoir quoi en faire ! Elle a hâte au lendemain sans bon sang. Elle révise ses jeux, écoute sa musique et prend le temps de préparer ses vêtements de pratique avec soin. Même après ça, elle a encore trop d’énergie pour aller au lit. On essaye le bon bain moussant relaxant pour finalement l’aider à s’endormir et s’assurer qu’elle sera en forme le lendemain.
Voilà, c’est enfin le grand jour ! Journée complète de pratique et com-pétition en soirée. Je m’assure que tous les sacs et les équipements sont dans la voiture. Pendant ce temps, ma fille déjeune et écoute la télévision. Mon déjeuner ? Ce sera un café et un muffin sur la route.
La pratique commence, j’oublie tout le reste et me concentre sur mon activité préférée. Mais quand la pause arrive, ouf… il était temps ! Je bois beaucoup d’eau et m’assois sans trop bouger. Je dois m’assurer d’avoir de l’énergie jusqu’au soir. Ma fille elle, pratique sans vraiment se rendre compte qu’elle dépense de l’énergie. Quand la pause arrive, elle continue de courir en jouant avec ses amies. C’est à peine si elle a eu quelques gouttes de sueur !
Le diner arrive. J’ai beaucoup trop chaud et je suis trop fatiguée pour manger un gros repas. Je grignote et m’assure de manger assez de protéines pour passer au travers de mon après-midi. J’espère ne pas avoir trop mangé pour ne pas avoir de la difficulté à bouger. Ma fille mangerait un ours tellement elle a faim ! Sandwichs, légumes, fruits, chocolats, jus, fromages, yogourt… tout y passe ! En 2 minutes, tout est digéré et elle est prête à courir encore !
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Telle mère, telle fille !Par Karine Kay Lussier
La pratique suit son cours, tout est sous contrôle. Le dernier run de la journée arrive, yeah ! Je prends toute l’énergie qui me reste pour don-ner mon maximum. Une fois fini, je réalise encore que je n’ai plus 20 ans ! Une chance qu’on en fait juste un run… Ma fille, dès que le premier est fini : ELLE VEUT EN FAIRE UN AUTRE ! Ah, la jeunesse…
Viens maintenant le temps de ramasser ses choses et de se diriger vers le lieu de la compétition. On fait de la route, on mange, on trouve notre local et on se prépare. Pas trop douée pour le maquillage et la coiffure, je me fait aider par mes amies ou ma sœur si elle est là. Merci, vous m’enlever un gros stress ! Ma fille, déjà plus habile que maman, se peigne déjà toute seule.
Voilà, ça y est ! On se réchauffe, on fait un run mental et on s’en va performer. Rendu à ce stade, l’expérience mère-fille se rejoint. Nous sommes toutes deux contente d’avoir fait autant d’efforts et nous sommes fières en sortant du terrain. Nous regardons les autres pres-tations, et on s’installe pour la retraite. Peu importe les pointages, on a vraiment aimé notre soirée.
C’est maintenant le temps du retour à la maison. Je range tout en vitesse, car soudainement, la batterie de secours vient de s’activer. L’adrénaline est toujours dans mes veines. Je pourrais veiller encore et encore… J’ai envie d’une poutine et d’un gros burger… Mais surtout d’une bonne douche ! Ma fille traine de la patte, elle est fatiguée, elle n’a plus le goût de bouger… Il est tard, son cerveau et son corps ne répondent plus. C’est maman qui doit tout faire. Une chance que j’ai un surplus d’énergie !
Tellement de différences dans nos journées. Est-ce qu’on fait vraiment la même activité ? Bien sûr ! Nous adorons toutes deux être sur le ter-rain et performer pour le public. Nous nous préparons mentalement durant la semaine pour être prête et efficace pour la prochaine pra-tique. Nous trouvons des méthodes pour gérer notre stress pour être à notre meilleur le plus souvent possible. Bref, malgré nos niveaux d’énergie différents et les 24 ans qui nous séparent, nous faisons le même sport dans les mêmes gymnases, les mêmes compétitions dans le même circuit.
Ça c’est de la passion de mère en fille ! Saskya Guernon
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Andréane D’arcy-Lepage, 23 ans, a fait ses débuts dans notre activité à l’âge de 8 ans avec La Relève Musicale de Fleurimont. À cet âge, elle était loin de se douter qu’un jour elle développerait une passion pour la guard, car elle jouait du clairon. C’est à l’âge de 12 ans qu’Andréane fait le saut avec Les Stentors sur les couleurs. En 2006, elle tente l’expérience avec Dutch Boy de Kitchener, Ontario pour revenir par la suite aux Stentors où elle termina sa carrière de drum corps en 2009. L’étudiante, qui termine son Baccalauréat en génie mé-canique, est fière de ses accomplissements et accepte volontiers de répondre à mes questions afin qu’on en connaisse un peu plus sur son cheminement.
Josianne : En quelle année as-tu commencé à faire de la guard d’hiver ?Andréane : J’ai débuté en 2005 avec les Stentors qui avaient à l’époque un ensemble chorégraphique et j’ai terminé avec eux en 2009. L’hiver suivant, soit 2010, j’ai commencé avec Les Éclipses de Longueuil jusqu’en 2015. Par contre je n’ai pas marché 2012.
J : Qu’est-ce que tu as fait de cette année 2012 ?A : RIEN ! J’ai rien fait et la guard me manquait énormément. L’année a été longue et pénible. Je ne me reconnaissais plus. C’est comme si j’avais perdu mes repères. Je ne savais pas quoi faire de ma peau, j’étais déboussolée... J’ai d’ailleurs pris 40 livres, je sortais, je n’avais pas une bonne hygiène de vie. De plus, l’année où je n’ai pas marché est celle dont mes résultats scolaires étaient les moins bons.
J : Pourquoi avoir choisi cette activité plutôt qu’une autre ?A : Parce que c’est une activité qui relie mes deux sphères préférés soit le sport et le côté artistique. J’ai toujours été sportive, mais ce que j’aime beaucoup dans la guard c’est le dépassement de soi! On pousse toujours nos limites et ça, ça me colle à la peau !
J : Un Bac en génie mécanique, ça demande beaucoup d’étude et de temps.Comment fais-tu pour concilier étude et guard ?A : En fait, je prends un cours d’été pour avoir une session allégé rendu à l’hiver. Mais je dois avouer qu’en fin de session, je peux dormir environ 4 heures par nuit.
J : J’imagine que tu es célibataire ?A : Non ! J’ai un conjoint et nous sommes en appartement. Nous sommes ensemble depuis quelques années et il me connait bien. J’avoue que parfois il trouve difficile que je ne sois pas disponible. Le soir j’ai mes devoirs et études et le weekend je suis à Montréal pour la guard. J’ai un chum très patient !
J : Tu n’habites plus chez tes parents, comment fais-tu pour payer les fac-tures alors que tu fais de la guard toutes les fins de semaine ?A : En fait, mes stages sont tous rémunérés et je dois dire que c’est un très bon salaire pour des étudiants.
J : D’où t’est venue l’idée de t’inscrire à la bourse d’étude du WGI ?A : En réalité, c’est une amie aux Éclipses qui m’a envoyé le lien internet. Au
ENTREVUE Andréane D’arcy-Lepagerécipiendaire d’une bourse d’étude du
Par Josianne Alarie
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début, je n’étais pas convaincue. Elle m’incitait à m’inscrire, car elle disait être sure que j’avais une chance avec mes résultats scolaires et mon parcours d’ensembles chorégraphiques. Par la suite, mes autres amis du groupe se sont mis de la partie. J’ai fini par accepter de m’inscrire.
J : Une chance que tes amies t’ont poussé ! Que comptes-tu faire de ce 2000$ ?A : En fait le 2000$ est libellé à mon université. Donc, je n’ai aucun frais de scolarité pour l’an prochain. Ça aide beaucoup !
J : Est-ce que tu as appris des choses sur toi et ton cheminement en partici-pant à ce concours ? A : Oui... (Les yeux d’Andréane s’emplissent de larmes.) J’ai fait corriger mon dossier par une amie pour m’assurer que mon anglais était correct et que mon dossier était complet. Caroline m’a sortie pleins de trucs en me disant : « Tu n’as pas pensé à ça ? Tu es comme si, comme ça ! » Elle me sortait plein de qualités que moi-même je n’avais pas pensé. Mes amies me connaissent mieux que moi. Elles me perçoivent avec plus de qualités que moi je me voyais. Ça m’a beaucoup touchée et ça m’a permis de prendre un peu plus conscience de la femme que je suis.
J : Tu te vois où dans 5 ans ?A : J’aimerais beaucoup fonder une famille, et je compte bien être Ingénieur Sénior. J’ai l’intention de continuer à être en forme. D’ailleurs, je consacre entre 3 et 4 heures d’entrainement au Crossfit. Ça m’a beaucoup aidé dans la guard, car je suis plus forte physiquement.
J : Je crois que tu as aussi remporté d’autres bourses ?A : Oui, en fait l’an passé j’ai gagné la bourse émérite de la FAMQ ce qui m’a permis de payer une bonne partie de ma cotisation aux Éclipses et je viens d’obtenir une bourse de 750$ pour un concours sur un poste de recherche lors d’une conférence pour les finissants de Bac en génie mécanique.
J : Que dirais-tu à un jeune qui dit ne pas pouvoir marcher parce qu’il est aux études ?A : Tout est une question d’organisation. Moi, je carbure à l’adrénaline et je suis plus efficace quand je suis très occupée. Il y a aussi qu’il faut y croire et se faire confiance. Si tu as une passion, fonce et le reste suivra.
Andréane est la première québécoise à remporter une bourse d’étude du WGI. Cette année, les nommées sont toutes les deux canadiennes.
Félicitations Andréane pour ta bourse d’étude, mais surtout pour ton par-cours et tes ambitions. Merci aussi d’être aussi passionnée ! En espérant que tu sois un modèle pour tous ces jeunes qui concilient étude et passion !
Merci Andréanne et bonne continuité !Josianne Alarie, Administratrice FAMQ et Directrice des Stentors de Sherbrooke.
Andréane D’arcy-Lepagerécipiendaire d’une bourse d’étude du
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sont lisibles horizontalement, verticalement et
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Les Diplomates et Vicas Drumline
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Le 16 août 2015 à Montréal
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