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1 I. L’IPLC ET LE MARCHE FRANÇAIS II. L’IPLC, SON FONCTIONNEMENT III. L’IPLC, BILAN 2013

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I. L’IPLC ET LE MARCHE FRANÇAIS

II. L’IPLC, SON FONCTIONNEMENT

III. L’IPLC, BILAN 2013

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FABRICATION DE LAIT CONDITIONNE EN FRANCE - import/ export

3000000

3100000

3200000

3300000

3400000

3500000

3600000

3700000

3800000

3900000

4000000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

ANNEES

fabr

icat

ions

en

1000

L

0

100000

200000

300000

400000

500000

600000

700000

impo

rt/e

xpor

t en

1000

L

fab lait conditionné (Chiffres FranceAgriMer ) TOTAL (fab lait conditionné - export <2L+ import <2L)

Exports (conditionnement <2L) Imports (conditionnement <2L)

-1.0% -0.5

%

+0.7%

-1.9%

+0.05%-4.4%

+0.7%

-1.1%

+2.5%

+0.5%

source FranceAgriMer / Douanes

-2.5%

-3.6%

+1.4%

+4.3%

I. L’IPLC ET LE MARCHE FRANÇAIS

Les produits concernés à ce jour par l’IPLC, sont tous les produits ayant droit à la dénomination lait. Cela regroupe les laits pasteurisés, les laits de longue conservation standards (blancs + blancs enrichis en vitamine D), les laits à teneur modifiée en lactose ainsi que les laits enrichis en vitamines.

Sont exclus les laits aromatisés, les laits enrichis autres qu’en vitamines, les laits infantiles et les boissons lactées.

L’IPLC regroupe 14 entreprises début 2014, ce qui représente 32 usines de conditionnement dont certaines à l’étranger. Le volume de lait disponible sur le marché français, tous laits confondus (conditionnement < 2 litres), a représenté environ 3,5149 Milliards de litres en 2013 imports/exports déduits (source FranceAgrimer). La consommation apparente est relativement stable sur ces dernières années, (baisse de 0.5% entre 2012 et 2013). Le solde imports/exports <2L reste largement positif à +144 450T en 2013 contre +125 058T en 2012 (source douanes).

3

II. FONCTIONNEMENT DE L’IPLC

2.1 Structure

L’IPLC est présidé par Monsieur Emmanuel Vasseneix (Président Directeur Général Laiterie St Denis de l’Hôtel), dont le mandat a été renouvelé lors de l’Assemblée Générale du 2/05/2012. Le Comité Directeur est constitué de 9 membres, élus pour 3 ans par les adhérents lors de l’Assemblée Générale.

Membres du Comité Directeur en 2013

SOCIETE NOM

LAITERIE SAINT DENIS DE L’HOTEL VASSENEIX Emmanuel (Président)

COOP LAITIERE REG. LOCHOISE BOILEAU Bruno (trésorier)

CANDIA SA COUSIN Olivier

CORALIS ADAM Joèl

LACTALIS TOULY Eric

LACTINOV BUICHE Olivier

M.LC. LEPOURRY Anne-Lise

TERRA LACTA LECAREUX François

UCA LORCO GOGO Denis

Les aspects techniques (expertises des résultats d’analyses, des inspections, etc …) sont traités par le Comité Technique constitué de 6 experts d’entreprises.

Membres du Comité Technique 2013

SOCIETE NOM CANDIA SA ROCHER Romuald

CORALIS ROUSSEAU Jean-Pierre

LACTALIS COCHAIS Cécile

LACTINOV BENTEUX Florence

LSDH KOCKEN Martine

TERRA LACTA GORON Sylvie

4

2.2 Sous-traitants

Les prélèvements dans le commerce, les inspections et les analyses sont sous-traitées à des organismes externes neutres et indépendants.

• Les prélèvements dans le commerce ont été réalisés par la société Assisqual en 2013.

• Les inspections en usine ont été réalisées par le Bureau Véritas selon le cahier des charges établi par l’IPLC.

• Les analyses quant à elles ont été réalisées par 7 laboratoires différents sélectionnés selon leurs compétences analytiques, avec l’obligation de participer à des chaînes de ring test (Cécalait, etc…).

- Laboratoires et analyses sélectionnés par l’IPLC en 2013

Catégories de lait Paramètres d’analyse Laboratoires

- MAT - MG - EST - PH - Inhibiteur - Cryoscopie - Phosphatase

Laits standards

- Peroxydase

• Labilait • Lial • Lillab

Laits enrichis en vitamines Vitamines analysées selon l’étiquetage des produits (ex A, B1,B2, etc)

• Eurofins • ISHA

Laits à teneur réduite en lactose - Lactose

• Eurofins • ISHA

Suivi usine Calcium

Laits standards - Calcium • Larebron (groupe Carso) • ISHA

5

- Laboratoires et analyses sélectionnés par l’IPLC en 2013 (suite)

Plan de surveillance contaminants

Laits standards

Paramètres analysés en fonction des compétences : - Aflatoxine M1 - Pesticides organochlorés et

organophosphorés - Pyrétrhinoïdes - Fipronil - Métaux lourds (Plomb,

Cadmium, Arsenic, Mercure, Aluminium)

- Dioxines - PCB coplanaires et

indicateurs - Radionucléides (Césium

134 et 137) - Coccidiostatiques - Mélamine - Chrome - Résidus de chloroforme - Perchlorate

• Carso • Eurofins • SGS Multilab

6

2011

89%

11%

Adhérents Non adhérents

2013

94%

6%

Adhérents Non adhérents

2012

90%

10%

Adhérents Non adhérents

III. BILAN ANNEE 2013

Le bilan 2013 est décomposé en cinq chapitres : - les prélèvements, - les inspections en usine, - les analyses, - les actions de l’IPLC suite aux anomalies, - le suivi usine individualisé.

3.1 Les prélèvements

L’objectif est de prélever des produits dans le commerce tous les mois afin de faire un état des lieux du marché français.

3.1.1 Les campagnes mensuelles : de Janvier à Décembre

Il y a toujours trois types de prélèvements réalisés par l’IPLC : - les prélèvements mensuels dans le commerce, - les prélèvements contaminants, - les prélèvements dans les usines.

Les 12 campagnes dans le commerce de 2013 ont permis d’avoir une vision assez exhaustive du marché français du lait de consommation. Ainsi en 2013, 718 échantillons ont été prélevés dans le commerce (Laits blancs et laits élaborés). Ce nombre d’échantillons est stable par rapport aux années précédentes :

� 718 échantillons prélevés en 2012. � 718 échantillons prélevés en 2011,

La « part de marché » des adhérents IPLC dans les prélèvements commerce (GMS + HD) est en augmentation en 2013 du fait de l’arrivée de nouveaux

adhérents.

7

La société Assisqual a parcouru la France au cours de l’année 2013 pour prélever un peu plus de 60 échantillons/mois pour l’IPLC.

Répartition géographique des prélèvements 2013

Nantes

MetzCaen

Lyon

Cherbourg

Brest

Rennes

Charlevi l le -Mé z iè re

St Etienne

Amiens

Di jon

Le Mans

Auri l lac

Clermont FD

Marse i l le

Annecy

Grenoble

Auxerre

Nancy

Re ims

Perpignan

Poitie rs Macon

Tours

Paris

Rouen

Colmar

La Roche l le

Toulouse

Lille

Montpe l l ie r

Strasbourg

Agen

NimesNice

Bourges

Limoges

Bordeaux

Gap

Angouleme

Arras

Toulon

Angers

Be rgerac

Pau

Lorient

Valence

Besançon

Evreux

Tarbes

Périgueux

Beauvais

O rléans

AvignonMont de Marsan

St Brieuc

Epinal

Niort

Aubenas

Dunkerque

Les sables d'olonne

Chateauroux

Montluçon

Laon

Troyes

Alençon

La couverture géographique des prélèvements de l’IPLC en 2013 reste très satisfaisante comme le montre la carte ci-dessus. Pour mémoire :

La répartition des prélèvements s’effectue toujours suivant deux critères principaux :

- Un découpage de la France en 4 grandes zones (zones téléphoniques), afin de ne pas favoriser une zone de consommation plus qu’une autre.

- La comparaison des bilans annuels des prélèvements par rapport aux sources disponibles sur l’état du marché (Panel IRI, Scees…) ceci afin de s’assurer d’une bonne représentativité de notre échantillonnage.

8

PRELEVEMENTS COMMERCE IPLC 2013 ( traitement thermi que)

97,7%

0,0%2,3%

94,1%

0,4%

5,5%

UHT STERILISE PASTEURISE

source FranceAgrimer 2013 IPLC 2013 676 échantillons

REPARTITION DES PRELEVEMENTS IPLC (laits blancs) 20 13

MDD37%

MN23%

HD22%

PP18%

12 CAMPAGNES 2013 (janv à déc) 676 échantillons

94,2%

92,5%

5,8% 7,5%

Blanc Elaborés

PRELEVEMENTS COMMERCE IPLC 2013 (laits blancs / lai ts élaborés)

IPLC 2013 SOURCE PANEL DISTRIBUTEUR IRI 2013 718 échantillons

9

82,8%

85,7%

10,8%

6,6%

6,4%

7,6%

1/2 écrémé

entier

écrémé

PRELEVEMENTS COMMERCE IPLC 2013 (grammage)

IPLC 2013 SOURCE PANEL DISTRIBUTEUR IRI 2013 676 échantillons

Au vu des graphiques récapitulatifs des prélèvements, ceux réalisés par l’IPLC peuvent être considérés comme représentatifs du marché quel que soit l’élément de comparaison choisi. Cela confirme donc la pertinence du système de prélèvements et permet ainsi aux analyses qui sont effectuées sur les échantillons d’être représentatives de la qualité des laits commercialisés sur l’ensemble du territoire français.

3.1.2 Les prélèvements contaminants Les deux campagnes annuelles distinctes des campagnes mensuelles sont maintenues. Cela permet à chaque usine adhérente de disposer de 2 échantillons/usine et par an. Ces deux campagnes servent de base pour réaliser les analyses du plan de surveillance contaminants, ainsi que les analyses du suivi calcium.

3.1.3 Les prélèvements en usine

Durant les inspections (réalisées par le Bureau Véritas), des échantillons de produits finis sont prélevés en cours de process ou dans les stocks afin de vérifier leur composition dans les laboratoires sélectionnés par l’IPLC. Ce sont ainsi 112 échantillons qui ont été prélevés dans les usines (2 à 4 produits/usine) et analysés par les laboratoires travaillant pour l’IPLC.

10

36

4

34

2

34 33 33

29

1

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Nb

d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Satisfaisant Insuffisant A suivre

3.2 Les inspections en usine

Un focus a été porté cette année sur les 2 points suivants :

− L’utilisation des laits de process et des laits déconditionnés avec la vérification du respect des 3 critères définis par l’IPLC pour la réincorporation.

− Les informations diponibles sur les citernes extérieures (nettoyages et produits précédents transportés).

Les inspections se sont déroulées de septembre à décembre 2013 et ont été réalisées sur la trame du rapport d’inspection modifié suite à la campagne 2012 (intégration de nouvelles exigences ou reformulation d’exigences existantes). Les graphiques ci-dessous reprennent les principaux points du rapport d’inspection.

3.2.1 Bilan des inspections

Une usine est classée « à suivre » et a nécessité une inspection complémentaire (réalisé début 2014) afin de vérifier les actions correctives mises en place.

11

18

15

5

28

1617

26

7 7

26 26

7

0

5

10

15

20

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35

ISO 9001 ISO 14001 ISO 22000 IFS BRC autrescertifications

(bio, …)

Certification des entreprises 2012

entreprises certifiées entreprises non certifiées

19

116

24

11

19

28

2

6

24 25

5

0

5

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20

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30

35

ISO 9001 ISO 14001 ISO 22000 IFS BRC autrescertifications

(bio, …)

Certification des entreprises 2013

entreprises certifiées entreprises non certifiées

36 36

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1

33

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3

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1 1

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5

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40

Nb

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ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

rapide <1H fastidieux <2H très fastidieux >2H non maitrisé

3.2.2 Démarches de certification

Le recensement des différentes démarches de certification entreprises par les usines permet de faire un état des lieux des démarches.

3.2.3 Traçabilité amont

Toutes les usines se sont maintenues à un haut niveau de traçabilité, même si 2 usines mettent plus d’une heure pour l’exercice de traçabilité.

12

36 36

33

1

33 33

30

0

5

10

15

20

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30

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40

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ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

rapide <1H fastidieux <2H très fastidieux >2H non maitrisé

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3

33

3

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1

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1

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d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Présence de tous les documents Absence d'un ou plusieurs documents

26

4

0

0

0 5 10 15 20 25 30 35 40

bien maitrisé

insuffisant

très insuffisant

non maîtrisé

Documents correctement renseignés

3.2.4 Traçabilité aval

Toutes les usines mettent moins d’une heure pour la traçabilité aval.

3.2.5 La traçabilité des emballages primaires

La traçabilité des emballages primaires est étudiée depuis 2007. Les inspections montrent qu’elle est bien maitrisée.

13

5 5

3

5

3

7

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

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Nb

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2008 2009 2010 2011 2012 2013

Bien maitrisé insuffisant très insuffisant non maitrisé

3.2.6 La traçabilité des ingrédients

Ce point reste bien maîtrisé depuis son intégration dans le cahier des charges en 2006.

Conclusion traçabilité : Les actions correctives mises en place par les usines ont porté leur fruit. Seule la traçabilité des emballages nécessite encore quelques ajustements dans certains sites (enregistrement systématique).

L’intégration de ces différents chapitres dans le rapport d’inspection met en avant le haut degré d’exigences des usines, aussi bien pour leur process que vis-à-vis de leurs fournisseurs (cahier des charges, enregistrements des lots et certificats d’analyses correspondant).

3.2.7 L’utilisation de la réincorporation en production et le respect des 3 critères d’utilisation

Depuis 2012, les conditions de réincorporation de lait en production sont étudiées plus en détail lors des inspections. Avec notamment la vérification du respect des 3 critères de réincorporation. � Point sur les usines susceptibles de pratiquer la réincorporation

Environ 53 % des usines inspectées sont susceptibles de pratiquer la réincorporation de laits de process ou de laits déconditionnés dans leur production. Cette proportion continue de baisser (55 % en 2012 et 58% en 2011). Pour les autres usines les différents laits de process et laits déconditionnés sont utilisés dans d’autres produits que le lait de consommation ou sur d’autres sites. Pour les usines pratiquant la réincorporation, la vérification du respect des 3 critères a mis en évidence des carences pour certains des critères.

14

Sur les 16 usines susceptibles de réincorporer des laits, 5 usines en ont utilisés sur les produits étudiés par l’IPLC.

Usines susceptibles de réincorporer des laits en production

1614

OUI NON

16

0

0

5

10

15

20

25

30

OUI NON

présence d'une traçabilité sur les laits réincorporés

15

1

0

2

4

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16

OUI NON

variation cryo <0.008 °C

14

2

0

2

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8

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OUI NON

cryo < -0.498 °C

15

1

0

2

4

6

8

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14

16

OUI NON

réincorporation < 10%

15

Utilisation de laits de process ou de laits

déconditionnés dans le produit étudié

3

24

3

OUI NON NA/NV

� L’utilisation de laits de process ou de laits déconditionnés Les 3 critères de réincorporation ne sont pas toujours enregistrés : des progrès restent donc à faire.

3.2.8 Les conditions de collecte et de traitement du lait

Un état des lieux a été mis en place depuis 2011 pour connaitre les caractéristiques des matières premières utilisées (l’âge du lait et sa température) ainsi que les conditions de traitement du lait en usine.

3

0 0

0

5

10

OUI NON NA/NV

Respect des 3 critères de réincorporation

Age du lait cru1

29

inf à 4 traites

4 à 6 traites

sup à 6 traites

23

4 3

9

19

2 0

28

2

0

5

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<6°C 6 à 10°C >10°C

Température du lait cru à réception

OUI NON NA/NV

60

24

05

10152025303540

<6°C

Température du lait prétraité à réception

OUI NON NA/NV

16

29

0 1

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0 0

30

0 0

0

5

10

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25

30

35

lait cru / pasto<48H

pasto / prod fini<72H

lait cru / prod fini<96H

Délai de traitement du lait dans l' usine

OUI NON NA/NV

26

13

13

3

14

0

5

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25

30

UHT <6°C pasteurisé <4°C

Conditions de stockage dans les tanks

OUI NON NA/NV

0

30

6

24

3

27

30

0

0 5 10 15 20 25 30

Produit Fini

Tank Lait Standardisé

Matière PremièreTank Lait cru

Matière premièreCiterne

100% des laits sont contrôlés en entrée usine sur les citernes

OUI NON

Ce bilan montre la rigueur et la maitrise avec laquelle les usines collectent et traitent le lait, même si des progrès restent à faire sur les conditions de stockage des laits pour certains sites.

3.2.9 Les contrôles internes

Le cahier des charges de l’IPLC impose un contrôle systématique par lot des paramètres physicochimiques suivants, aussi bien sur les lots entrant que sur les lots de produits finis sortant.

⋅ MAT ou MP ⋅ MG ⋅ EST ⋅ PH ⋅ INHIBITEURS (laits entrants) ⋅ CRYOSCOPIE

Les graphiques ci-dessous sont une synthèse de tous ces contrôles et nous montrent le nombre d’usines remplissant toutes les conditions exigées.

� Inhibiteurs

Toutes les usines procèdent aux contrôles systématiques des antibiotiques en entrée usine sur les citernes depuis 2006.

17

34

2

33

3

32

2

33 33

30

0

5

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35N

b d'

usin

es

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Présence de tous les contrôles Absence d'un ou plusieurs contrôle(s)

36 3634 33 33

30

0

5

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15

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25

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40

Nb

d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Présence de tous les contrôles Absence d'un ou plusieurs contrôle(s)

� Matières premières

Depuis 2011, toutes les usines contrôlent systématiquement toutes leurs matières premières entrantes.

� Produits finis

Depuis 2008, tous les produits finis sont contrôlés systématiquement. � Nous pouvons ainsi dire que les produits finis et les matières premières font

l’objet de contrôles rigoureux en usine.

18

5

2

17

10 0

4

0 01

3

0 0 0 0 0

0

5

10

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20

25

<0.005°C 0.005°C< <0.008°C

>0.008°C NA/NV

2012

Pasteurisé

UHT direct

UHT indirect

Stérilisé

2 2 3

20

1 1 10 0 0 0

0

5

10

15

20

25

30

<0.005°C >0.005°C <0.008°C >0.008°C NA/NV

2013

Pasteurisé UHT direct UHT indirect Stérilisé

3.2.10 Maîtrise du process (variation de la cryoscopie)

Depuis 2003 la variation de la cryoscopie entre l’entrée usine et le produit fini permet d’apporter des garanties supplémentaires sur la bonne maîtrise des process de fabrication. Ce critère est un des critères fondamentaux de la charte IPLC. Il a vu sa pertinence renforcée avec l’élaboration de la FTI n°10 « Qualité »

Globalement, les résultats 2013 mettent en évidence quelques manquements dans la maitrise de la cryoscopie.

� 4 échantillons présentent une variation de la cryoscopie supérieure aux

limites IPLC. � La maîtrise du process de fabrication est donc à renforcer.

Remarque : Il est à signaler que le critère « variation de la cryoscopie » a été retenu par la DGCCRF dans son courrier du 04/12/2013 comme critère susceptible d’être vérifié lors des contrôles en usine.

19

33

0

33

0

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1

0

5

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40

2011 2012 2013

HYGIENE, TENUE DU PERSONNEL, EQUIPEMENT ET BATIMENT

Satisfaisant

Insuffisant

3.2.11 HACCP et Métrologie

� L’HACCP La réglementation impose l’obligation d’une démarche HACCP. Pour répondre à cette obligation, toutes les usines des adhérents de l’IPLC ont mis en place une démarche HACCP prenant en compte les différents risques (bactériologique, physique, chimique et allergène) depuis longtemps. � La métrologie Il s’agit d’une contrainte bien prise en compte et maitrisée par tous les sites depuis de nombreuses années, que ce soit pour les températures, les pressions ou les poids et volumes.

3.2.12 L’hygiène

La présentation générale des sites ne pose pas de problème particulier depuis 2002. Néanmoins, les périodes de travaux dans leurs locaux peuvent poser quelques problèmes dans l’application des plans de prévention de l’hygiène..

20

30

0

0

0 5 10 15 20 25 30

OUI

NON

NA/NV

OUI NON NA/NV

14

21

1

14

21

1

14

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1

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18

1

18

14

1

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5

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Nb

d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Décrotage extérieur des camions avant dépotage

oui non NA/NV

Concernant l’approvisionnement en matière première, 2 circuits distincts existent (la collecte et les achats extérieurs). Il a été décidé depuis 2011 de renforcer la vigilance sur les approvisionnements extérieurs.

� La collecte Deux thèmes sont abordés :

L’aspect extérieur des camions de collecte

De manière générale, les usines maîtrisent bien la propreté de leurs camions de collecte.

Ainsi, lors des inspections, tous les camions de collecte vus étaient « propres » avant le dépotage, et cela même si seulement 50 % des sites décrottent leurs camions de collecte avant le dépotage.

21

25

10

1

25

10

1

23

8

3

23

8

2

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5

1

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0

5

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25

30

Nb

d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nettoyage extérieur des camions sur une aire indépe ndante

Nettoyage sur une aire indépendante Nettoyage sur l'aire de dépotage NA/NV

31

4

1

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1 1

29

2 3

29

2 2

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6

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Nb

d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Enregistrement du nettoyage des camions

Bien maitrisé insuffisant très insuffisant non maitrisé NA/NV

n revanche, seulement 53% des usines procèdent en 2013 au nettoyage extérieur des camions sur une zone dédiée contre 82% en 2012.

Le nettoyage interne des citernes de collecte Le nettoyage interne des camions de collecte (au moins 1 fois/jour) est une procédure systématique dans le process de réception/pré-traitement.

Les défauts d’enregistrement des nettoyages mis en évidence ces dernières années perdurent encore en 2013. Ainsi 6 usines présentent encore des défauts ou oublis dans leurs enregistrements en 2013.

22

Présence de tous les bons de lavage

23

7

OUI NON NA/NV

19

3

0

0

8

0 5 10 15 20 25 30

bien maitrisé

insuffisant

très insuffisant

non maîtrisé

NA/NV

Documents correctement renseignés

� Les approvisionnements extérieurs

Afin de s’assurer des bonnes conditions de transports des matières premières, il est indispensable de pouvoir disposer de toutes les informations antérieures concernant le camion transportant le lait.

Des progrès ont été réalisés concernant la disponibilité des bons de lavage des citernes extérieures, mais ceux-ci ne sont pas toujours complets (manque la référence du produit précédemment transporté). � Il convient de continuer à renforcer la vigilance sur le contrôle et

l’enregistrement des documents accompagnant les livraisons.

22

1

7

05

1015202530

OUI NON NA/NV

Bon de lavage < 24H

19

4 7

05

1015202530

OUI NON NA/NV

Référence produit précédent transporté

23

32

4

32

4

30

4

30

3

29

4

28

2

0

5

10

15

20

25

30

35

Nb

d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Présence de tous les échantillons Absence d'un ou plusieurs échantillons

12

24

8

28

8

26

6

27

4

29

7

23

0

5

10

15

20

25

30

Nb

d'us

ines

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Présence de stockage extérieur Absence de stockage extérieur

3.2.13 Les conditions de stockage

� L’échantillothèque

Les conditions de conservation des échantillons dans les échantillothèques sont globalement bonnes.

Des progrès restent néanmoins à faire sur les fréquences de prise des échantillons pour les échantillothèques, 2 usines présentent des défaillances dans leur échantillothèque par rapport à leur définition de lot.

� Le stockage extérieur des produits finis

7 usines ont eu recours au stockage extérieur en cours d’année. Ce stockage extérieur est essentiellement ponctuel, même si certaines usines ont ce problème de façon récurrente (problème d’infrastructure).

24

Conclusion

Plusieurs enseignements peuvent être tirés de ces inspections. Les points positifs :

� Enregistrement systématique des nettoyages des citernes � Bonne maîtrise de la traçabilité amont, aval, ingrédient et emballage � Bonne maitrise de la métrologie des appareils de mesure (T°C, pression,

poids, etc…) � Bonne maîtrise des contrôles usines matière première et produit fini. � Maîtrise de la variation de la cryoscopie � Connaissance / implication du personnel dans l’HACCP � Température des laits réceptionnés bien maitrisée � Contrôle inhibiteur sur les citernes en entrée usine pour la totalité des sites

Les points à améliorer : � Maîtrise de la variation de la cryoscopie � Traçabilité et enregistrement de la traçabilité des emballages primaires � Renforcer la vigilance sur les suivis des paramètres de fabrication (FTI n°10

« qualité ») � Enregistrement systématique des bons de nettoyages des citernes extérieures

+ produit précédent transporté � Conditions de stockage des laits crus ou pasteurisés dans les tanks

(température). � Présence de tous les échantillons dans l’échantillothèque � Stockage des produits finis à l’extérieur � Décrottage extérieur des camions de collecte avant dépotage � Nettoyage extérieur des camions de collecte sur une aire indépendante

25 20132012

20112010

2009 Anomalies

Ech à suivre

Ech en incertitude d'analyse

Ech conformes

45%

63% 65% 68,5%

62,0%

19%

8%6% 10,5% 17,0%

24%

17%16%

17,4%14,9%

12%12% 13% 3,6%

6,1%0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

BILAN COMMERCE 2009 - 2013

3.3 Les analyses Les analyses peuvent être décomposées en 2 pôles :

� les analyses courantes, � le plan de surveillance contaminants.

3.3.1 Les analyses courantes

Les analyses courantes sont principalement de 3 types

Les analyses physico-chimiques réalisées en routine sur la quasi-totalité des laits

- MAT - MG - EST - PH - Inhibiteur - Cryoscopie - Phosphatase - Peroxydase

12 campagnes / an

Les analyses de vitamines et/ou de lactose sur les laits enrichis en vitamines ou à teneur réduire en lactose - Vitamines analysées selon l’étiquetage des produits (ex A, B1, B2, etc…)

- Lactose 2 campagnes / an

Les analyses de calcium sont réalisées essentiellement sur des laits de longue conservation. Les prélèvements sont réalisés sur le même principe et au même moment que les plans de surveillance contaminants (2 échantillons/an/usine)

- Calcium 2 campagnes / an

� Laits blancs

Pour 2013, tous les types de laits blancs ont été prélevés et analysés. Ce sont donc 764 échantillons qui ont été prélevés et analysés (commerce ou en usine, adhérents et non adhérents), soit en simple 61 % des échantillons (1 seul laboratoire), soit en triple 39 % des échantillons (3 laboratoires).

26

REPARTITION DES ECHANTILLONS INFERIEURS AUX LIMITES / type de produit

10 13 16

19 1423

57

44

9

5 4

34

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Nb

d'éc

hant

illon

s

Pasteurisé Entier (UHT et stérilisé) 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 23 % des laits pasteurisés

Soit 9 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 23 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

2010

2011

Soit 7 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 19 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

Soit 25 % des laits pasteurisés

2012Soit 4 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 5 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

Soit 20 % des laits pasteurisés

2013

Soit 18 % des laits pasteurisés

Soit 6 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

Soit 5 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

L’année 2013 présente un profil différent des années précédentes dans la répartition des écarts. Alors que le nombre d’échantillons « à suivre » à légèrement baissé, celui des échantillons « hors des limites » est en hausse par rapport à 2012.

� 6.1% des échantillons « hors des limites » en 2013 contre 3.6% en 2012 et 13% en 2011.

� 14.9% des échantillons « à suivre » en 2013 � 17% échantillons « en incertitude d’analyse » en 2013

La segmentation de la zone « à suivre » de la cryoscopie en 2 sous-zones afin d’affiner les tendances relevées les années précédentes a été maintenue en 2013.

− de –0.514 °C à –0.513 °C « incertitude d’analyse », − de –0.512 °C à –0.510 °C « à suivre ».

� Les échantillons « hors des limites » IPLC sont en hausse en 2013 par rapport à 2012. Cette tendance n’est en revanche pas confirmée par les échantillons « à suivre » passés de 17.4 % en 2012 à 14.9 % en 2013. La dégradation des résultats des échantillons « hors des limites » est principalement due à des teneurs plus élevées en cryoscopie à partir de l’été.

Les laits pasteurisés ainsi que les laits entiers (UHT et stérilisés) présentent toujours en 2013 proportionnellement le plus d’échantillons hors des limites IPLC (6 % des laits entiers et 18 % des laits pasteurisés).

A noter : 52 % des échantillons hors des limites IPLC sont dues à la cryoscopie contre 35 % pour la matière grasse (38 % en matière grasse et 49 % pour la cryoscopie en 2012). Le nombre d’échantillons hors des limites IPLC en matière grasse + cryoscopie est lui en baisse et ne représente plus que 6 % des écarts contre 8% en 2012).

27

REPARTITION DES ECHANTILLONS "à suivre" / type de p roduit(avec les cryoscopies en incertitude d'analyses)

8 822 11 13

173

149 145

10 5

22

198

0

50

100

150

200

250

Nb

d'éc

hant

illon

s

Pasteurisé Entier (UHT et stérilisé) 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 14 % des laits pasteurisés

Soit 23 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 13 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

Soit 22 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 18 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

Soit 13 % des laits pasteurisés

2010

2012

2011Soit 26 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

Soit 27 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

Soit 10 % des laits pasteurisés

2013

Soit 20 % des laits pasteurisés

Soit 27 % des laits entiers (UHT et stérilisé)

Soit 30 % des laits 1/2 écrémé et écrémé (UHT et stérilisé)

� Il est donc nécessaire que les usines renforcent leur vigilance sur les

approvisionnements (cryoscopie) et poursuivent leur travail de maîtrise du process de fabrication pour la standardisation en matière grasse.

Concernant les échantillons « à suivre », il est à noter que les laits entiers UHT et les laits demi-écrémés UHT présentent toujours en 2013 proportionnellement le plus d’échantillons à suivre (30 % des laits demi-écrémés et 27 % des laits entiers UHT).

− Le taux d’échantillons « à suivre » en cryoscopie est en forte augmentation en

2013 (82 % en 2012 contre 63 % en 2012). La moyenne annuelle confirme cette tendance en augmentant à -0.515°C en 2013 (-0.516°C en 2012 et -0.516°C en 2011).

− La matière grasse voit son taux d’échantillons « à suivre » fortement baisser

en 2013 (16 % en 2013 contre 31 % en 2012).

� Les valeurs en cryoscopie restent donc un facteur préoccupant en 2013 pour la profession.

28

Comparatif résultats d'analyses / campagnes (2013) et cryoscopie

3531

4034 34

1814

3124

20

47

3

5

6 7

14

13

9

11

6

13

118

2

5

47

12

9

112

6

3 5

1

46

5

3

4

1

35

42

9 3

-0,515

-0,513

-0,515

-0,517

-0,516

-0,517

-0,515

-0,517

-0,513-0,514

-0,516

-0,514

0

10

20

30

40

50

60

70

janvie

r

févr

ierm

ars

avril

mai jui

njui

llet

août

sept

embr

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octo

bre

nove

mbr

e

déce

mbr

e

Nb

d'éc

hant

illon

s

-0,520

-0,518

-0,516

-0,514

-0,512

-0,510

°C

2013 conforme 2013 incertitude d'analyse 2013 à suivre inférieur aux limites Moyenne cryo 2013

Répartition des cryoscopies "à suivre" bilan 2009-2 013

5036

64

98

4339

44

52

117

99

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

Nb

d'éc

hant

illon

s

entre -0.514°C et -0.513°C entre -0.512°C et -0.510°C

2009

2010

soit 54% des cryoscopie

soit 46% des cryoscopies "à suivre"

soit 46% des cryoscopies "à suivre"

soit 54% des cryoscopies "à suivre"

2011

soit 52% des cryoscopies "à suivre"

soit 48% des cryoscopies "à suivre"

soit 41% des cryoscopies "à suivre"

soit 59% des cryoscopies "à suivre"

2012

2013soit 26% des cryoscopies "à suivre"

soit 74% des cryoscopies "à suivre"

Etude de la cryoscopie

La variabilité saisonnière (le changement d’alimentation des vaches avec le passage à l’herbe) est plus marquée que les années précédentes. A noter toutefois que les cryoscopies ont décroché à partir de l’été, entrainant une valeur moyenne annuelle de la cryoscopie en légère augmentation (-0.515°) après 3 années consécutives à -0.516°C.

Si nous étudions de plus près la segmentation en deux de la zone « à suivre » de la cryoscopie comme les années précédentes, on note que le nombre d’échantillons entre (-0.512°C et -0.510°C) baisse encore à 26 % en 2013 (41 % en 2012 contre 52 % en 2011).

� La vigilance sur la cryoscopie sera à renforcer pour 2014.

Nous incitons donc toutes les usines à rester vigilantes sur les valeurs en cryoscopie de leur approvisionnement.

29

Bilan 2005-2013 (été/hiver)

110

111

112

113

114

115

116

117

118

119

120

121

122

123

124

125

2005hiver

2005 été 2005hiver

2006hiver

2006 été 2006hiver

2007hiver

2007 été 2008hiver

2008 été 2009hiver

2009 été 2010hiver

2010 été 2011hiver

2011 été 2012hiver

2012 été 2013hiver

2013 été

mg/

100g

116.5 mg/100g soit 120 mg/100mlallégation emballage

� Laits vitaminés

Toutes les analyses ont été réalisées à la DLUO des produits et en double (Eurofins et ISHA).

17 échantillons ont été analysés en 2013.

Globalement, tous les résultats d’analyses sont satisfaisants. Cependant, certaines vitamines (B5, B9, PP notamment) posent toujours des problèmes d’hétérogénéité des résultats entre laboratoires. Le principe de contrôle est reconduit en 2014.

� Laits à teneur réduite en lactose

Les analyses ont toutes été réalisées en double (ISHA et Eurofins). 13 échantillons ont été analysés en 2013. Globalement tous les résultats d’analyses sont satisfaisants car inférieurs aux teneurs maximales étiquetées sur les emballages. Le principe de contrôle est aussi reconduit en 2014.

Le calcium

2 campagnes d’analyses ont été réalisées en 2013 comme les années précédentes. L’étude de l’aspect saisonnalité a été maintenue : les campagnes s’effectuent sur le principe des prélèvements contaminants soit 2 échantillons/usine/an.

− 1 en hiver, − 1 en été.

64 échantillons ont été analysés en double pour les deux campagnes (ISHA et Carso), aucune anomalie n’a été mise en évidence.

� La valeur moyenne annuelle s’est maintenue largement au-dessus du seuil de l’allégation du fait d’une campagne d’été atypique.

30

L’incertitude d’analyse et la précision des méthodes posent toujours problème.

Pour mémoire : Un suivi par usine pour le calcium a été mis en place depuis 2007 et est reconduit en 2014. A noter : l’IPLC poursuit sa collaboration avec le CNIEL sur l’étude visant à identifier

les causes de la baisse des teneurs en calcium. Cette étude associe aussi l’INRA et l’Institut de l’Elevage. Les résultats sont attendus pour fin 2014.

Conclusion

Toutes les analyses réalisées par l’IPLC (routine, vitamines, lactose et calcium) permettent d’avoir une bonne vision du marché français et la qualité des laits de consommation qui y sont commercialisés.

Afin de garantir cette qualité, il est important pour 2014 de continuer à renforcer la vigilance sur la cryoscopie aussi bien en entrée usine qu’au cours du process de fabrication et de maintenir la maitrise du process de fabrication pour la matière grasse.

31

3.3.2 Plan de surveillance contaminants

Parallèlement à la surveillance du marché du lait de consommation, le plan de surveillance contaminants a donné de bons résultats en 2013. L’objectif fixé de ce plan reste le même, à savoir répondre au principe de précaution en apportant le maximum de garanties aux distributeurs et aux consommateurs. Pour répondre à cet objectif, chacune des 32 usines des 14 entreprises ont été prélevées et analysées 2 fois/an.

Les laboratoires sélectionnés :

� Carso � Eurofins � SGS Multilab

En fonction des compétences

Les analyses retenues en 2013 :

− Aflatoxines M1 − Métaux lourds − Dioxines et PCBco + indicateurs

2 campagnes / an

− Pesticides organochlorés et phosphorés + Fipronil + Pyréthrinoïdes

− Coccidiostatiques − Mélamine − Césium 134 et 137 − Résidus de Chloroforme − Perchlorate − Chrome

1 campagne / an

Cela représente 72 analyses par paramètre dont 8 en double.

32

Détail des résultats

Résultats

Aflatoxine M1 RAS Tous les résultats trouvés sont inférieurs à la limite fixée par la règlementation (50 ng/Kg)

Pesticides organochlorés, phosphorés, pyréthrinoides et fipronil

RAS Tous les résultats trouvés sont inférieurs aux limites de quantification des laboratoires et à la règlementation.

Coccidiostatiques RAS Tous les résultats trouvés sont inférieurs aux limites fixées sur les 4 molécules règlementées pour le lait dans le règlement CE 124/2009.

Métaux lourds (Aluminium, Arsenic, Cadmium, Mercure, Plomb)

RAS Tous les résultats trouvés sont inférieurs aux limites de quantification des laboratoires ou à la règlementation (plomb< 0.02 mg/Kg).

Chrome RAS Tous les résultats trouvés sont inférieurs à la limite de quantification du laboratoire (<0.1mg/Kg) et à la règlementation chinoise (< 0.3 mg/Kg).

Césium 134 et 137 RAS Tous les résultats trouvés sont inférieurs aux limites de quantification des laboratoires et à la règlementation (<200 Bq/Kg)

Mélamine RAS Les résultats restent satisfaisants. La moyenne des échantillons est de 0.0049 pg/g de produit pour (2013/2) contre 0.0044 pg/g de produit pour la campagne (2012/2).

Dioxines RAS

Les résultats restent largement inférieurs la limite réglementaire. La moyenne des échantillons est de :

− 0.0041 pg/g de produit fini campagne (2013/1) − 0.0036 pg/g de produit fini campagne (2013/2)

PCB coplanaires RAS

Les résultats restent largement inférieurs la limite réglementaire. La moyenne des échantillons est de :

− 0.0045 pg/g de produit fini campagne (2013/1) − 0.0049 pg/g de produit fini campagne (2013/2)

PCB indicateurs RAS

Les résultats restent largement inférieurs la limite réglementaire. La moyenne des échantillons est de :

− 22 pg/g de produit fini campagne (2013/1) − 24 pg/g de produit fini campagne (2013/2)

Résidus de chloroforme

RAS Tous les résultats sont inférieurs à la règlementation allemande <0.2 mg/Kg

Perchlorate RAS La moyenne des échantillons est de 2.76 µg/L. les valeurs trouvées correspondent aux valeurs de l’étude réalisée par le CNIEL. Pas de valeur réglementaire existant sur le lait.

� Tous les résultats d’analyses contaminants et donc les produits finis sont :

− soit inférieurs aux limites de quantifications des laboratoires, − soit inférieurs aux valeurs réglementaires.

33

Tendance Dioxines + PCBco (hiver)

0,00750,0086

0,0302

0,0258

0,0226

0,0208

0,0172

0,0184

0,02020,0190

0,0168

0,0122

0,0156

0,000

0,005

0,010

0,015

0,020

0,025

0,030

0,035

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

pg/g

de

prod

uit

PCBco + Dioxines avant 2012

PCBco + Dioxines 2012

-15%

-12 %

-17%

7 %

10%

-8%

-6%

Rq : Réduction de 72% des teneurs en Dioxines + PCBco depuis 2001

Limite retranscription réglement CE 1259/2011 0.11pg/gde produit

-71%

-12%

-27% 28 %

Tendance Dioxines + PCBco (été)

0,00740,0085

0,0330

0,0262

0,0222

0,0190 0,01880,0198

0,0188

0,0168

0,0150

0,0120

0,0134

0,000

0,005

0,010

0,015

0,020

0,025

0,030

0,035

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

pg/g

de

prod

uit

PCBco + Dioxines avant 2012

PCBco + Dioxines 2012

-21%

-15 %

-14%

-11%

Rq : Réduction de 74% des teneurs en Dioxines + PCBco depuis 2001

Limite retranscription réglement CE 1259/2011 0.11pg/gde produit

-74%

-11%

-20% 12 %

-1 %

-5 %5 %

15 %

L’étude des historique des analyses Dioxines et PCB coplanaires depuis 2001 et PCB indicateurs depuis 2007, met en évidence une nette baisse des teneurs moyennes de ces 2 composés (cf graphiques). Baisse accentuée par le changement de la règlementation (règlement CE 1259/2011 applicable depuis le 01/01/2012)

34

Tendance PCB indicateurs (hiver)

45

5352

32

38

21 22

0

10

20

30

40

50

60

pg/g

de

prod

uit

PCB indicateurs

18%

Limite réglement CE 1259/2011 800 pg/g de produit

-51%

-38%

19%

-45%

-2%

+ 5%

Tendance PCB indicateurs (été)

53

4846

39

34

21

24

0

10

20

30

40

50

60

pg/g

de

prod

uit

PCB indicateurs

Limite réglement CE 1259/2011 800 pg/g de produit

-55%

-9%

14%

-38%

-4%

-15%

-13%

35

Rappel : Nouvelle Réglementation Dioxine, PCB coplanaires et PCB indicateurs Depuis le 01/01/2012 le Règlement (CE) n°1259/2011 du 02/12/2011 est entré en application. Ce texte revoit et précise les limites réglementaires en Dioxines, PCB coplanaires et PCB indicateurs.

− Les facteurs de toxicité des Dioxines et des PCB coplanaires évoluent. Il convient de d’appliquer les TEF (facteurs de toxicités) de 2005 et non plus de 1998.

− Les seuils maxi en Dioxines et PCB coplanaires baissent pour les produits >2% de MG (2.5 pg/g de MG en Dioxines et 5.5 pg/g de MG pour le cumul Dioxines et PCB coplanaires). De plus, un seuil est défini en Dioxines et PCB coplanaires pour les produits <2% de MG sous forme d’un coefficient de correction de 0.02 à appliquer aux résultats en pg/g de MG.

− Un seuil maxi est aussi défini pour les PCB indicateurs (somme des 6 composés)

Conclusion Ce volet anticipation des risques est important car il permet aux industriels de réagir rapidement et de manière collective aux préoccupations de la distribution ou des consommateurs et de répondre aussi aux demandes d’informations du CNIEL (réactualisation de la plaquette d’information du CNIEL) ou des administrations comme ce fut le cas pour la dioxine et les PCB coplanaires (demande de la commission européenne ou de l’ANSES). Ce plan de surveillance est conçu pour être réactif et flexible afin de répondre aux préoccupations des industriels. Il s’agit d’un plan piloté par des industriels (experts d’entreprises) pour des industriels.

36

3.4 Les actions de l’IPLC suite aux anomalies

Deux catégories d’anomalies ont été mises en évidence par l’IPLC : ⋅ les anomalies décelées lors des inspections en usine ⋅ les anomalies décelées à partir des analyses des produits prélevés

L’utilisation du référencement codé confère aux appréciations une réelle impartialité (un expert du Comité Technique peut sanctionner sa propre entreprise).

3.4.1 Les anomalies décelées lors des inspections

Un courrier est envoyé systématiquement à chaque usine après son inspection. Ce courrier fait la synthèse des anomalies constatées, et en fonction de l’importance de celles-ci, peut fixer des délais pour la mise en place des actions correctives.

� L’inspecteur vérifie systématiquement depuis 2008 les actions correctives

mises en place suite aux inspections IPLC.

3.4.2 Les anomalies décelées lors de l’analyse des produits

Les adhérents

Les anomalies sur les produits des adhérents sont quantifiées par une grille « de sanctions » qui détermine l’action que doit entreprendre l’IPLC. Les manquements sont définis sur le même principe et figurent dans les Fiches Techniques d’Instruction (FTI) de l’IPLC. Les anomalies rencontrées à ce jour sur les produits des adhérents n’ont fait l’objet que d’un courrier systématique pouvant aller de la demande d’explication à la mise en demeure. La majorité des courriers envoyés par l’IPLC aux adhérents concernent des demandes d’explications sur la matière grasse ou la cryoscopie.

Les non-adhérents

Concernant les anomalies rencontrées sur les produits de non-adhérents, l’IPLC a informé par courrier les usines de conditionnement des résultats d’analyses trouvés et de leur écart par rapport aux valeurs définies dans la réglementation. Ainsi, dans la quasi totalité des cas adhérents ou non-adhérents, les anomalies signalées n’ont pas été retrouvées dans les prélèvements suivants. Ceci montre bien les progrès réalisés par les usines et leur volonté d’apporter le maximum de garanties quant à la qualité des laits commercialisés.

37

site 35 (Hiver)

0,0000

0,0020

0,0040

0,0060

0,0080

0,0100

0,0120

0,0140

0,0160

0,0180

0,0200

0,0220

0,0240

0,0260

0,0280

FRA/

C/2

001/

032

5FR

A/C

/200

2/0

153

FRA/

C/2

003/

019

4FR

A/C

/200

4/ 0

209

FRA/

C/2

005/

014

2FR

A/C

/200

6/ 0

136

FRA/

C/2

007/

022

3FR

A/C

/200

8/ 0

223

FRA/

C/2

009/

022

5FR

A/C

/201

0/ 0

208

FRA/

C/2

011/

022

1FR

A/C

/201

2/ 0

151

FRA/

C/2

013/

015

2

pg/g

de

prod

uit

pcb av 2012 dioxines av 2012 pcb 2012 dioxines 2012

site 35 (Eté)

0,0000

0,0020

0,0040

0,0060

0,0080

0,0100

0,0120

0,0140

0,0160

0,0180

0,0200

0,0220

0,0240

0,0260

0,0280

FRA/

C/2

001/

075

2FR

A/C

/200

2/ 0

443

FRA/

C/2

004/

054

4FR

A/C

/200

4/ 0

498

FRA/

C/2

005/

057

1FR

A/C

/200

6/ 0

559

FRA/

C/2

007/

057

4FR

A/C

/200

8/ 0

618

FRA/

C/2

009/

062

2FR

A/C

/201

0/ 0

578

FRA/

C/2

011/

056

1FR

A/C

/201

2/ 0

484

FRA/

C/2

013/

053

9

pg/g

de

prod

uit

pcb av 2012 dioxines av 2012 pcb 2012 dioxines 2012

0

10

20

30

40

50

60

70

80

P/20

07/C

223

P/200

8/C 2

23

P/200

9/C 2

25

P/201

0/C 2

08

P/20

11/C

221

P/20

12/C

151

P/201

3/C 1

52

pg/g

de

prod

uit

0

10

20

30

40

50

60

70

pg/g

de

prod

uit

PCB 28 PCB 52 PCB 101 PCB 138

PCB 153 PCB 180 Somme PCB indic

site 35 (PCB indicateurs Hiver)

0

10

20

30

40

50

60

70

80

P/200

7/C 5

74

P/200

8/C 6

18

P/200

9/C 6

22

P/201

0/C 5

78

P/201

1/C 5

61

P/201

2/C 4

84

P/201

3/C 5

39

pg/g

de

prod

uit

0

10

20

30

40

50

60

70

pg/g

de

prod

uit

PCB 28 PCB 52 PCB 101 PCB 138

PCB 153 PCB 180 Somme PCB indic

site 35 (PCB indicateurs été)

3.5 Suivi usine individualisé

Les suivis usines peuvent être décomposés en deux catégories : - le suivi usine sur les contaminants (dioxines et PCB coplanaires) - le suivi usine sur les analyses de routine (bilan annuel).

3.5.1 Le suivi des contaminants

Le suivi des contaminants a été mis en place depuis 2005 et regroupe sur une même page les valeurs individuelles de chaque usine en PCB coplanaires et dioxine. Depuis 2010, les PCB indicateurs sont intégrés au suivi usine actuellement réalisé.

Exemple :

Il est important de noter que quelle que soit l’usine étudiée toutes se retrouvent nettement inférieures aux limites réglementaires définies au niveau européen. Remarque : Ce type de synthèse est essentiel car il permet aussi à l’IPLC d’estimer la fiabilité des analyses rendues par les laboratoires mais aussi et surtout l’absence de risque pour le consommateur final (résultats largement inférieurs aux limites réglementaires sur le produit fini).

38

3.5.2 Le suivi usine sur les analyses routine (bilan annuel)

Ce bilan annuel mis en place depuis 2002 (bilan année 2001), s’est étoffé au fil des années jusqu’à devenir une synthèse « exhaustive » avec un avis du Comité Technique IPLC sur les actions correctives à engager.

Le dossier individuel se compose :

− de la grille d’évaluation − d’une feuille de synthèse regroupant les remarques et l’avis du Comité

Technique, − des résultats de l’usine pour l’année 2013. − d’un classement par usine pour l’année 2013

Exemple :

39

2012

18

10 14

usine en vert usine en jaune usine en orange usine en rouge

2013

13

12

6

2

usine en vert usine en jaune usine en orange usine en rouge

L’année 2013 se répartit comme suit :

L’application des critères définis par l’IPLC montre que les sites sont restés stables ou ont régressé:

• 5 sites sur 32 ont progressé, • 16 sites sur 32 sont restés stables, • 11 sites sur 32 ont régressé.

La cryoscopie est un facteur aggravant pour les usines qui ont régressé en 2013 (8 cas sur 11).

Remarques :

- Les progrès réalisés en 2012 sur les teneurs en matière grasse des laits ont été maintenu en 2013. Aucune usine ne présente une moyenne en MG inférieur à 15 g/Kg pour les laits ½ écrémé.

- Les cryoscopies se sont dégradées par rapport à 2012 notamment depuis l’été.

Conclusion Certains sites seront donc à surveiller plus attentivement en 2014. Il s’agit des 2 sites en rouge et des 6 sites en orange en 2013. Pour mémoire en 2012, 3 sites étaient en rouge et 2 en orange.

40

Bilan toutes usines 2013 / mg 1/2

1

2

4

6

7

9

11

16

17

20

21 22

23

24

2527

28

29

31

32

33

34

35 36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

14,6

14,8

15

15,2

15,4

15,6

15,8

16

16,2

16,4

16,6

16,8

17

en

g/K

g

Limite IPLC :15 g/Kg < < 18 g/Kg

Moy prélèvements

commerce 2013 :

15.34g/Kg

Bilan toutes usines 2013 / mg entier

1

7

917

22

23

24

25

27

28

34

35

36

39

43

2

34,4

34,6

34,8

35

35,2

35,4

35,6

35,8

36

36,2

36,4

36,6

36,8

37

37,2

37,4

37,6

en

g/K

g

Limite IPLC : > 35 g/Kg

Moy prélèvements

commerce 2013 :

35.53g/Kg

Bilan toutes usines 2013 / cryoscopie

1

2

4

6

7

9 11 16

17

20

21

22

23

24

25 27 28

29

31

32

33

34 35

36 37 38

39

40

41

42

43

44

45

46

-0,52

-0,519

-0,518

-0,517

-0,516

-0,515

-0,514

-0,513

-0,512

-0,511

-0,51

-0,509

-0,508

-0,507

-0,506

-0,505

-0,504

-0,503

-0,502

-0,501

en °

C

Limite IPLC :-0.515°C < <-0.530°C

Moy prélèvements

commerce 2013 : -0.515°C

3.5.3 Bilan global des usines IPLC

L’année 2013 fait l’objet d’une synthèse globale anonyme sous forme de graphiques permettant aux usines de se situer. Bilan :

− 10 usines ont leur moyenne en cryoscopie inférieure à -0.515°C contre 3 en 2012.

− Aucune n’a sa moyenne en matière grasse inférieure à 15 g/Kg pour du lait ½ écrémé comme en 2012.

− 2 usines ont leur moyenne en matière grasse inférieure à 35 g/Kg pour du lait entier contre 4 en 2012.

Les autres paramètres n’ont pas posé de problème.

� Il faut donc renforcer l’effort de vigilance sur les cryoscopies et poursuivre celui sur la standardisation en matière grasse, afin d’éviter de trop « fleureter » avec les limites règlementaires.

41

CONCLUSION GENERALE

L’IPLC a mis en oeuvre depuis l’année 2000 un outil de surveillance et de contrôles fiable au service de la profession. Ce système apporte des garanties supplémentaires aux Distributeurs et aux Consommateurs tant en terme de qualité du produit qu’en terme de maîtrise et d’anticipation des risques alimentaires éventuels.

Pour synthèse, l’IPLC a réalisé en 2013 :

• 30 inspections • 112 prélèvements dans les usines • 744 prélèvements dans le commerce

dont 64 pour le plan de surveillance contaminants

• 10 000 analyses réalisées � 9 000 analyses de routine � 1 000 analyses sur le plan de surveillance contaminants

Le bilan des contrôles de l’IPLC est globalement satisfaisant, même si la vigilance sur les cryoscopies doit être renforcée. De tels résultats n’auraient pu être obtenus sans la participation active des entreprises à différents niveaux et en particulier à celui des usines. Outre la lutte contre la concurrence déloyale et la recherche de la qualité avec la défense de l’image du produit, il y a dans cette démarche, la mise en place d’un outil d’anticipation des risques qui positionne l’IPLC comme un acteur majeur de l’interprofession laitière. L’IPLC est piloté en direct par les industriels afin de répondre au mieux et le plus rapidement possible et de manière collective à leurs besoins et leurs attentes.