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www.vaulx-en-velin-journal.com La 22 e édition du gala des sportifs a rassemblé tout ce que la ville compte de dirigeants et bénévoles, pour une soirée qui, une fois par an, leur est entière- ment dédiée. Qu’ils soient clubs de loisir ou de com- pétition, tous ont été récompensés. Lire p.8 et 9 Tradition oblige, l’association des commerçants Centre Vie salue l’arrivée du printemps. Vendredi 6 et samedi 7 avril, forains et producteurs, ainsi que les commerçants du centre-ville investissent les rues Emile-Zola et Maurice-Audin. Lire p.12 Braderie et vide grenier au centre-ville Un 22 e gala en l’honneur des sportifs vaudais 4 avril 2012 n°49 - 0,76 Mutation du chauffage urbain : plus vert et plus économe ? Propriété de la Ville, la chaufferie centrale, qui alimente près de 7000 logements de la Zup en chauffage et eau chaude sanitaire, est gérée par la société Cofely, sous forme de délégation de service public. Mise en ser- vice en 1973, la chaufferie est en cours de transformation pour passer à la biomasse : trois chaudières à bois vont remplacer la chaudière au charbon. Lire page 6 et 7 Wilfried N’Sondé, écrivain en résidence de l’association Dans tous les sens Lire p.3

Lire p.8 et 9 Emile-Zola et Maurice-Audin. Mutation ...rations de l’abolition de l’esclavage. La pièce a été jouée la première fois à Atakpamé lors du festival du film

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    La 22e édition du gala des sportifs a rassemblé toutce que la ville compte de dirigeants et bénévoles,pour une soirée qui, une fois par an, leur est entière-ment dédiée. Qu’ils soient clubs de loisir ou de com-pétition, tous ont été récompensés. Lire p.8 et 9

    Tradition oblige, l’association des commerçantsCentre Vie salue l’arrivée du printemps. Vendredi 6et samedi 7 avril, forains et producteurs, ainsi queles commerçants du centre-ville investissent les ruesEmile-Zola et Maurice-Audin. Lire p.12

    Braderie et vide grenierau centre-ville

    ▲Un 22e gala en l’honneur des sportifs vaudais

    4 avril 2012n°49 - 0,76 €

    Mutation du chauffage urbain :plus vert et plus économe ? Propriété de la Ville, la chaufferie centrale, qui alimente près de 7000 logements de la Zup en chauffage eteau chaude sanitaire, est gérée par la société Cofely, sous forme de délégation de service public. Mise en ser-vice en 1973, la chaufferie est en cours de transformation pour passer à la biomasse : trois chaudières à boisvont remplacer la chaudière au charbon. Lire page 6 et 7

    Wilfried N’Sondé,écrivain en résidencede l’association Dans tous les sens

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    Félix Fantauzzi, une évolution directrice

    LE DIRECTEUR du centre commercial Les 7 Chemins estarrivé de Paris en 2009, pour prendre la tête du centre vau-dais et de celui de Carrefour Givors. Le jeune trentenaire asuivi tout son parcours professionnel dans le groupeKlépierre, société d'investissements immobiliers, spéciali-sée dans l'immobilier de commerces. C’est à travers safiliale Ségécé qu’il gère les deux centres commerciaux,dont 45 boutiques à Vaulx. “Mon travail se situe entre le syn-dic de copropriété, la gestion des parties communes et la ges-tion des boutiques”, affirme le directeur. Qui poursuit :“Notre groupe a investi 14 millions d’euros il y a deux ans pourrénover et agrandir le centre. Le résultat est à la hauteur denotre investissement”. Il fait le choix d’un centre commercial“de proximité” et a lancé fin mars une opération avec lesTCL pour rappeler à quel point les 7 Chemins sont biendesservis par les transports en commun.

    Olivier Lecoq, la gestion des 7 Chemins

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    CASINO, le supermarché du centre-ville, mais pas seule-ment. C’est aussi tout un personnel qui travaille chaquejour sur l’évolution et la qualité de ses services. FélixFantauzzi, directeur général, en est à la tête depuis un an.Après avoir obtenu son BTS commercial, il rejoint legroupe en tant qu’adjoint en magasin où il évolue jusqu'àen devenir directeur. Il quitte ensuite l’enseigne pour sixans, pendant lesquels il s’améliore commercialement dansune autre structure. Il réintègre la chaîne, ce qui lui per-mettra de reprendre le poste de directeur général à Vaulx-en-Velin. “Nos valeurs sont loyauté, diversité et disponibilité,souligne-t-il. Je tiens à notre évolution et à la satisfaction duclient. J’insiste sur les valeurs humaines et professionnelles.Actuellement, je suis globalement satisfait”. Son objectif :continuer à améliorer la satisfaction des clients et dévelop-per son magasin. Chamseddine Ouali

    SI LA RENCONTRE s’est produite auTogo, une représentation a eu lieujeudi 22 mars dernier, au cinéma LesAmphis. Ainsi, trois artistes dudit paysont fait le déplacement. Autour de lapièce de théâtre, “Moi Jacob, l’esclaved’Agbodrafo Woold Home”, écrite parl’auteur lyonnais Jacques Bruyas, leslammeur Ap’Nondas Epaminondas,le metteur en scène ArounaMadohona et le chorégrapheAl’Nuzan, sont en tournée dans larégion dans le cadre des commémo-rations de l’abolition de l’esclavage.La pièce a été jouée la première fois àAtakpamé lors du festival du filmcourt et qui a connu un franc succès àLomé, la capitale togolaise. Elle a éga-lement surpris le public lyonnais lors de sa représentation à la salle Victor-Hugo.Une case à Agbodrafo, bourgade située à 35 kilomètres de la ville principale oùdes esclaves vivaient, a inspiré l’auteur. “Même si cette forme a été écrite en France, cela montre que la douleur est partagée,explique la troupe. Même si Ap’Nondas est seul sur scène, on y retrouve différentesformes d’expressions : de la danse, du slam et surtout du théâtre. Si le texte occupeune part importante, le corps est au centre. Nous sommes en tournée jusqu’au 21avril”. Ainsi, seul sur scène, le slammeur togolais donne sens au verbe grâce àson jeu et son corps. Mais par dessus tout, la troupe est venue jouer en solida-rité avec les jurys jeunes et adultes du festival du film court vaudais qui se sontrendus à Atakpamé, au Togo. Un projet où les trois centres sociaux de la villesont investis. “Nous sommes surtout fiers de pouvoir aider à notre manière, c’estnotre façon de soutenir le festival du film court togolais”, conclut la petite troupe.Preuve que la solidarité fonctionne dans les deux sens. R.C

    Somia Benmammar, l’exemple de la perséverancePassée par l’École de la deuxième chance, Somia, 27ans, est sur le point d’entrer à l’école nationale d’ar-chitecture de Vaulx. Pourtant, il y a deux ans encore,elle ne possédait aucun diplôme reconnu…

    Danseuse ou slammeuse ? Difficile pour elle de répondre à cette question. Unechose est sûre, la jeune femme déborde d’énergie. Une énergie qu’elle investit auquotidien.

    Trois artistes togolais étaient de passage sur la ville.Venus en tournée dans la région, les artistes ont aussijoué en faveur du festival du film court d’Atakpamé.

    ELLE EST un peu une touche à tout dans ledomaine de la danse : du jazz à la GRS, en pas-sant par la danse africaine et le hip hop. Maistout a débuté à Trappes, d’où la danseuse est ori-ginaire. Elle ne viendra à Lyon que quelquesannées plus tard, dans le cadre de ses études enarts du spectacle. C’est à la Fédévo, l’associationvaudaise connue pour démocratiser le hip-hopet les cultures urbaines, qu’elle pose ses valises.Anissa y donne bénévolement des cours dedanse. Chorégraphe, elle accompagne égale-ment les jeunes pour monter des projets ou par-ticiper à des représentations scéniques. “Chaquedanse est une forme d’expression avec des codes etdes parties très techniques, explique-t-elle.Chacune est chargée d’énergie mais dans le hip-hop, j’ai trouvé celle qui me correspond. Je me suisdonc formée dès 2001. La même année, j’ai passéun brevet en danse”. Parallèlement, la danseuse setransforme en femme de lettres en écrivant destextes. “J’ai toujours écrit, poursuit-elle. Je metsdes mots sur des choses qui me touchent. Parfoisdes thèmes personnels comme l’absence, l’amourou l’injustice. Le slam est pour ma part quelquechose de spirituel”. Toujours en quête de projets,la slammeuse envisage de se former à la harpepour mettre ses textes en mélodie. Il n’y a pour-tant pas que le slam et la danse dans la vied’Anissa, la jeune femme est également unesportive dans l’âme, en pratiquant la danse bien-sûr, mais aussi le tennis. Jamais essoufflée, Anissareste tout le temps motivée. R.C

    Anissa Tamene, mi-slam mi-danse

    SOMIA vivait à Damas, en Syrie, oùelle a obtenu son Bac, et effectuédeux années de médecine. Cettepassionnée de photographie, d’équi-tation et de voyage, se marie ensuiteavec un citoyen français. Une fois installée en France, elle restemère au foyer. Sans projet profes-sionnel, elle consacre tout son tempsà se préoccuper du bien-être desdeux enfants à qui elle a donné viedurant son mariage. La seule diffi-culté qu’elle rencontre relève de sonintégration, en ce qui concerne lemode de vie et la langue française. Quelques temps plus tard, elle finitpar divorcer. C’est à ce momentqu’elle décide de reprendre le che-min des études. Somia se présente àl’Ecole de la deuxième chance (E2C)de Vaulx-en-Velin, dans le but de seremettre à niveau en français, puiselle intègre l’établissement le 16 avril2010 avec le projet de devenir archi-tecte d’intérieur. Cela sera détermi-

    nant. En même temps, elle passe sondiplôme d’accès aux études universi-taires (DAEU) en cours du soir. Lors desa formation à l’E2C, qui dureratrente-cinq semaines, elle effectueplusieurs stages dans le domaine dela décoration d’intérieur, elle ydécouvre le monde professionneldans une matière qui lui plaît. Cesstages se déroulent très bien, et luisont très utiles : “J’ai beaucoup apprissur le métier, mais surtout sur moi-même”. A la fin de son parcours, lajeune Syrienne ne parvient pas àobtenir son DAEU, mais elle persé-vère et se représente l’année sui-vante, cette fois avec succès. “Je n’aijamais baissé les bras, je n’ai jamaislâché l’affaire ! Les gens me disaient deredescendre sur terre mais je me suismotivée toute seule, je savais qu’en medonnant les moyens, je réussirais”,affirme-t-elle avec sérénité.Aujourd’hui, Somia a obtenu sondiplôme de technicien en concep-

    tion et dessin assistés par ordinateur(CAO-DAO). Résolue, elle s’apprête àintégrer l’Ecole nationale supérieured’architecture de Lyon. Un aboutisse-ment plus qu’honorable : “La satisfac-tion est purement personnelle, j’ai

    obtenu ce que je voulais et j’en suis trèsfière. Oui, je pensais dès le début quecela était réalisable, j’y ai toujours crufermement et cela a payé”. Et elle se ditreconnaissante envers ses anciensformateurs de l’E2C. “Un grand merci

    à eux, qui ont cru en moi et en monprojet”, confie-t-elle. Lançant un der-nier conseil aux stagiaires de l’école :“Ne gâchez pas votre chance, l’E2C abeaucoup à apporter…”

    Chamseddine Ouali

    Troupe togolaise pour one man show

    VMag 4 avril 2012_Vaulxmag 7 septembre 03/04/12 10:14 Page2

  • 3Vaulx-en-Velinjournal- 4 avril 2012 - N°49

    Michel Magnard,un retraité hyperactifANCIEN routier, Michel Magnard aligne aujourd’hui, nonpas les kilomètres, mais une série d’activités. Retraitédepuis six ans, il est membre du conseil d’administrationde l’ASLRVV. “Je fais beaucoup de sport, de l’informatique, jem’occupe du yoga, du conseil syndical de mon quartier”,commente-t-il. Ayant su que le Secours populaire “man-quait de bras d’hommes”, il n’a pas hésité à se porter volon-taire. Sensible à la misère de ses contemporains, il entendbien “ne pas rester inactif. J’avais toujours dit que j’aideraisles autres. On ne peut pas toujours penser qu’à soi. Je m’oc-cupe de l’alimentation, un peu des commandes”. La ques-tion des Roms, d’actualité au Secours populaire qui leurapporte une aide précieuse, l’inquiète : “Ce qui me poseproblème surtout, c’est leur devenir. C’est bien d’apporter uneaide alimentaire, mais ça ne suffit pas, car ils ne savent pasoù aller, ballotés d’un endroit à l’autre”. J.P

    Michel Formet,du plaisir à aider les gensDE LA Confédération nationale du logement (CNL) auSecours populaire, Michel Formet expérimente le bénévo-lat. Un engagement qu’il ne met pas sur le même plan :“Lorsque je me bats pour les locataires, j’ai peu de satisfactionen terme de retour. Par contre, quand c’est avec le Secourspopulaire, je me sens utile car l’aide est immédiate et les genssont reconnaissants. Recevoir, ne serait-ce qu’un sourire, pro-cure du bonheur pour la journée”. Le Secours populaire, il leconnaît bien, “en tant que membre du conseil d’administra-tion du centre social Georges-Levy et aussi parce qu’il m’estvenu en aide quand j’en avais moi-même besoin. Donc m’in-vestir comme bénévole, c’est un juste retour des choses”.Touché par le sort des personnes en situation de pauvreté,il s’indigne du fait que “la communauté européenne jettedes tonnes de nourriture tous les ans quand des gens n’ont niles moyens de se nourrir, ni de se loger”. J.P

    Wilfried N’Sondé, précis, concis, le verbe joli Il est le premier auteur accueilli en résidence par l’association vaudaise Dans tousles sens. L’auteur franco-congolais installé à Berlin, est un amoureux du verbe, dela course à pieds et de la diversité. Il devrait multiplier les rencontres d’ici juin etcommencer l’écriture de son quatrième roman.

    Née de l’initiative de Valentin Tanyikoy, l’association Bâtir ensemble propose d’ai-der des personnes âgées ou handicapées dans les démarches du quotidien.

    ORIGINAIRE de la république démo-cratique du Congo, Valentin Tanyikoyest plein de bonne volonté et sou-haite s’engager dans la vie de la com-mune. Il partage cette envie avec sonépouse Anne Tanyikoy qui, à sescôtés, s’investit dans l’associationBâtir ensemble. “Nous avons créé l’as-sociation en 2005 mais, faute de béné-voles, nous avions arrêté notre activité.Aujourd’hui, nous pouvons de nou-veau nous appuyer sur une équipe dehuit personnes. Nous proposons uneaide gratuite aux personnes âgées etaux personnes handicapées pour rem-plir des papiers administratifs. Nouspouvons aussi leur consacrer du temps,s’ils se sentent trop seuls ou les accom-pagner pour faire leurs courses, lesaider à monter des meubles. La seulecondition est d’adhérer à l’association”,explique Valentin Tanyikoy.

    Valentin et sa femme espèrent pou-voir développer l’activité de Bâtirensemble et, “pourquoi pas à pluslong terme créer des emplois si notreassociation prend de l’ampleur et sinotre secteur d’intervention s’élargitaux communes voisines”, notent-ils.Pour cela, ils misent sur la communi-cation, d’où leur présence à la foire deLyon où ils ont tenu un stand : “Nousavons beaucoup investi pour pouvoirparticiper à cet événement car nousconsidérons que c’est un moyen denous faire connaître. Nous avons pro-posé de l’artisanat africain, mais sur-tout des spécialités africaines, acras demorue et beignets principalement”.Une solution aussi pour recueillir desfonds car “nous comptons sur nous-mêmes, nous sommes dans unedémarche d’autofinancement”, insistele président.

    Anne Tanyikoy n’a pas froid aux yeuxet ne manque pas de courage.Durant toute la durée de la foire, ellea alimenté le stand, cuisinant “tard lesoir et tôt le matin. Mais j’ai l’habitudeet ça me plaît”, affirme-t-elle. “Nousavons pu nouer de nombreux contactsdurant cette semaine et même si nousne sommes pas certains de rentabiliserfinancièrement notre investissement,nous sommes satisfaits d’avoir parti-cipé et comptons revenir l’année pro-chaine”, soutient Valentin Tanyikoy.

    J.P

    Contact : 3, avenue Garibaldi à Vaulx-en-Velin. Tel : 06 22 77 16 35.Permanence au centre social et cultu-rel Peyri, rue Joseph-Blein, le derniervendredi de chaque mois de 10h à12h. [email protected]

    Anne et Valentin Tanyikoy, bâtir ensemble pour les personnes seules

    LIVRE au creux des mains, ce prénom“Mireille”, qui danse sous nos yeux,l’on se remémore ses rondeurs dessi-nées par le timbre si particulier deWilfried N’Sondé. Nous étions le 13mars, au Grand café de la mairie, l’as-sociation Dans tous les sens présen-tait l’auteur qu’elle accueille en rési-dence jusqu’en juin. L’on entendait cesoir là pour la première fois cettevoix, appuyant méticuleusementchaque syllabe, et surtout ce verbe.Tout aussi méticuleux. “Je veux écrirele plus joliment et le plus justementpossible. Le lecteur ne doit pas s’en-nuyer, cela me hante. Alors je dis lemaximum de choses en un minimumde mots pour que cela percute”,confirme-t-il. Garder sous sa crava-che littéraire le consentant lecteur.Captivé, capturé par les images deWilfried, faisant écho à nos propresvies. Quand à 38 ans, à force d’expé-riences, il en peinturlure son rétrovi-seur. Né au Congo, il a grandi en Ile-de-France, avant de faire des étudesde droit et de sciences politiques à laSorbonne, et de s’installer à Berlin il ya une vingtaine d’années. Il y fut tra-vailleur social jusqu’en 2008. “Je suisd’ailleurs déjà venu à Vaulx-en-Velin,en 1996, avec un groupe de jeunesdans le cadre d’échanges internatio-naux”, fouille-t-il dans sa mémoire. Mireille est une des figures du pre-mier roman de Wilfried N’Sondé “Le

    cœur des enfants léopards”. Unroman écrit sur le tard. Depuis long-temps auteur de chansons, il a unjour fait lire ses nouvelles à une amiequi fit le relais jusqu’aux éditionsActes sud. “Ils m’ont rapidement com-mandé un roman”. Plus d’un scri-bouilleur aux velléités d’auteur seraitrageur : avant même de commencerson écriture, Wilfried N’Sondé étaitassuré de voir son premier romanpublié par une prestigieuse maisond’édition. Nous sommes en 2007 et lesuccès est au rendez-vous. Adaptécinq fois au théâtre, il est mêmeenseigné dans un lycée hollandais.Son troisième opus est sur le point desortir. Après une récente résidence de troissemaines en Haïti, il devrait jusqu’enjuin multiplier les rencontres enmilieu scolaire, dans les biblio-thèques ou avec les associations.“Quand cela marche bien, on voyagebeaucoup, on est pris en main et chou-chouté. On peut très rapidement per-dre le contact avec la vie réelle”, recon-naît-il. Enchaînant sur une pirouette :“Même si l’artiste doit assumer sa partd’égo démesuré”. Friand d’échanges,attaché à la diversité, il reste aussipersuadé que les jeunes vont aller àla littérature si elle s’intéresse à eux.Car l’écrit est une chose précieuse.Grand lecteur, passionné par la lan-gue, il apprécie ceux, trop rares, qui

    allient forme et fond. Quitte à ce queledit fond le défrise (performance).Wilfried évoque alors Camus, Célineou Paul Claudel. L’aventure est soute-nue par le Centre national du livre, laDirection régionale des affaires cultu-relles, la Ville de Vaulx-en-Velin etVilleurbanne Est habitat, qui met unstudio à disposition de l’auteur. Unhavre de paix pour rédiger son qua-trième roman. “Il devrait suivre unjeune Vaudais qui part en 1989 voir cequi se passe à Berlin”, projette-t-il. L’homme plein d’humour et de sur-prise court. Tous les jours. Une heureau petit matin. “Mon studio est trèsbien placé, pas loin du canal, c’est pro-pice à l’activité sportive”, sourit-il.Pardon ? Vous voulez dire qu’unauteur n’est pas forcément un typepersuadé qu’un ballon ne peut êtreque de rouge, ne voir que les bicy-clettes bleues et devenir vert à l’idéede courir dans le but de… courir…“Cela peut paraître absurde. Mais c’estun défi, un but ultime à atteindre àchaque fois”, assure-t-il. Comme l’écri-ture…

    Stéphane Legras

    Une rencontre publique avecWilfried N’Sondé est prévue le jeudi24 mai à la bibliothèque Paul-Eluard,pôle culturel René-Carrier (55, rue dela République).

    VMag 4 avril 2012_Vaulxmag 7 septembre 03/04/12 10:14 Page3

  • Fin de la grèvedes éboueurs

    LORS du conseil municipal du 23mars, le vœu émis par le groupe desélus du Front de gauche et de Lutteouvrière par rapport à la présence defamilles roms dans un squat baséavenue Grandclément au Pont desPlanches, a été voté à l’unanimité. Il apourtant été beaucoup discuté. Dansce vœu, les élus ont exprimé leurinquiétude et leur indignation face àla situation insupportable vécue parces familles “dans un site industrieldésaffecté, dans des conditions totale-ment inhumaines”. Les élus y dénon-cent, “l’inertie des pouvoirs directe-ment responsables : l’Etat et l’Unioneuropéenne. La Ville fait appel, commebien d’autres villes, à ces deux instan-ces de pouvoir pour qu’elles assumentleur responsabilités”.Un vœu qui semble rester lettremorte puisque, regrettent les élus,“du côté de l’Etat, l’absence de volontéde traiter le problème et son aggrava-tion par la stigmatisation des Romsdans le discours officiel du chef de l’Etatà Grenoble pendant l’été 2010, se tra-duit par le refus du préfet de réunir defaçon contraignante autour d’unetable, tous les acteurs qui pourraient secoordonner pour trouver des solutionspour quelques centaines de personnessur une agglomération de 1,2 milliond’habitants”. Et de renouveler leurrequête, à la suite des nombreusesdemandes du maire d’organiser cettetable ronde.Le vœu évoque également les direc-tives européennes censées protégerle statut de ces familles issues despays rentrés récemment dans l’Unioneuropéenne et soumises aux lois demobilité réservées à ces pays : “Nousrappelons que le 9 septembre 2010, leParlement européen a réclamé lasuspension des retours forcés, contrai-res au droit communautaire et aadopté une résolution dans laquelle ilpresse la France de suspendre sur le

    champ les expulsions de Roms. Ilconfirmait ainsi la déclaration de l’Onudu 27 août 2010 demandant à laFrance de garantir l’accès des Roms àl’éducation, à la santé, au logement etautres infrastructures temporairesdans le respect du principe d’égalité”.Au nom du groupe Réussir ensembleVaulx-en-Velin (Revv), PhilippeMoine se disait “au regret de constaterque vous souhaitez politiser le pro-blème, alors que depuis quinze jours,les habitants vous demandent derésoudre des problèmes très concrets.Vous êtes comptable de la sécurité etde la salubrité publique sur le territoire.Il ne faut pas laisser pourrir la situationsur le quartier”, ajoutait-il à l’adressedu maire. Hélène Geoffroy, du Partisocialiste, regrettait “que la municipa-lité ne fasse qu’un vœu. Nous n’avonspas vocation à dénoncer les choses,nous aurions aimé voir ce à quoi s’en-gagent les élus, ce que nous faisonsimmédiatement pour apaiser la situa-tion et améliorer la qualité de vie desRoms”.Pour leur répondre, le maire BernardGenin rappelait ce qui a déjà été fait,bien avant que les Roms ne s’instal-lent au Pont des Planches : “Certainsd’entre eux sont présents à Vaulxdepuis sept mois. Heureusement quedepuis sept mois des associations, desVaudaises et des Vaudais ont faitpreuve de solidarité avec l’aide de laVille. Nous avions, avant l’incendie dusquat chemin du Catupolan, réglé cer-tains problèmes comme la mise enplace d’une benne à ordure, l’ouverturedu gymnase Croizat pour les dou-ches… Vous nous dites que leur pré-sence au Pont des Planches pose pro-blème aux habitants, mais au Sud il yavait aussi des habitants, notammentceux des Grandes cités Tase. Est-ce àdire qu’ils ne valent pas tout autantque ceux du Pont des Planches ?”. Enattendant la décision de justice, un

    point d’eau a été ouvert place Roger-Laurent, les sanitaires ont été remisen fonction et une benne à ordure ade nouveau été installée. Et le maire d’ajouter que le souhaitde la Ville n’est pas d’installer un

    squat à Vaulx-en-Velin, mais de met-tre la question humaine au cœur dela réflexion : “Il faut étudier la possibi-lité de créer des aires d’accueil sur l’ag-glomération, il faut une réponse collec-tive et tant que cette question ne sera

    pas réglée au niveau national et euro-péen, les squats indignes continuerontd’exister, le problème sera déplacé maispas résolu”.

    J.P et E.G

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    En attendant la décision de justice d’expulser les Roms qui squattent au Pont des Planches, la Ville a pris desmesures pour assurer un minimum d’hygiène. Mais même s’ils sont expulsés, la situation ne sera pas réglée surle fond et les élus de la majorité municipale ont présenté un vœu pour dénoncer l’inertie de l’Etat et de l’Unioneuropéenne.

    Véolia Environnement va implanter son siège Centre-Est au Carré de Soie. Les travaux ont démarré etl’inauguration est prévue en 2015.

    POLITIQUE

    Un vœu sur la situation des Roms au conseil municipal

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    ENTREPRISE

    Le leader de la distribution d’eau à Vaulx-en-Velin

    Jean-François Carenco, préfet de région : “les Roms, une question qu’on peut gérer, pas régler”PRÉSENT à Vaulx-en-Velin pour lasignature de l’avenant expérimentaldu Contrat urbain de cohésionsociale, le préfet de région, Jean-François Carenco a abordé la ques-tion de la présence des Roms à Vaulxet dans l’agglomération. “C’est unsujet d’une extrême difficulté pour unpréfet. Tous ceux qui disent que c’est

    une question qu’on règle se trompent,on ne règle pas les questions humai-nes, ce sont des questions qu’on gère”.Et de condamner les actes de mal-veillance qui ont eu lieu contre lesquat avenue Grandclément : “Cen’est pas parce qu’on est à Vaulx-en-Velin qu’on peut agresser les gens, quelque soit leur mode de vie”. Mais sur le

    fond, et notamment le vœu présentéau conseil municipal, le préfet intime: “Arrêtons de gérer tout cela publique-ment”. Quand le maire demande aucontraire que le débat soit portépubliquement afin d’y apporter uneréponse collective.

    E.G

    SOCIAL

    LES ÉBOUEURS du Grand-Lyon ontrepris le travail le 29 mars, après troissemaines de grève. Les orduresamoncelées dans les différents quar-tiers de l’agglomération devraientêtre ramassées en totalité d’icisamedi 7 avril. Le Grand-Lyon adonné des consignes pour quechaque emplacement soit nettoyé.Au bout du compte, la revendicationprincipale de l’intersyndicale qui exi-geait le maintien en régie des collec-tes de Lyon et Villeurbanne, s’est heurtée à un refus catégorique. Les grévistessemblent toutefois avoir obtenu gain de cause pour l’octroi de week-ends derepos systématiques.Toujours opposés au transfert des collectes vers le privé, les syndicats appellentles élus du Grand-Lyon à voter contre ce marché, le 16 avril. F.M

    CERTAINS affirment que Véolia va àvau-l’eau. Disons que pour l’heureVéolia va à Vaulx. L’immeuble dont lechantier a débuté à l’angle de la ruede la Poudrette et de l’avenue desCanuts, en face du pôle multimodal,regroupera en 2015 les quatre activi-tés de Véolia Environnement : l’eau,l’énergie, les transports et la propreté.D’une superficie de 12 000 m2, ilaccueillera 600 salariés. Le bâtimentconçu par l’architecte Hubert Godetsera classé Haute qualité environne-mentale (HQE) exploitation. Il per-mettra de produire plus d’énergiequ’il n’en consomme. Le chantier est

    estimé à plus de 30 millions d’euros.Dans l’Est lyonnais encore, à Jonage,Véolia a investi 24 millions d’eurosdans la construction de son proprecentre de formation, dont l’ouvertureest programmée en septembre 2012.Ce campus accueillera des apprentispour la formation en alternance etdes stagiaires suivant une formationcontinue au sein des quatre entitésdu groupe. Véolia Environnement, entreprise duCac 40, compte 18 000 salariés enrégions Rhône-Alpes, Auvergne etBourgogne et plus de 315 000 sur lescinq continents. En 2011, les résultats

    annuels du groupe affichaient unchiffre d’affaires de 29,6 milliardsd’euros.Toutefois, lorsque ce leader mondialde la distribution d’eau siègera àVaulx, conservera-t-il la délégationde service public (DSP) pour la ges-tion de l’eau du Grand-Lyon ? Laquestion est posée quand certainsélus du Grand-Lyon et associationsd’usagers prônent un retour à la ges-tion en régie publique en février2015, date d’échéance du contratd’affermage. L’hypothèse est sur latable…

    F.M

    Le maire de Vaulx-en-Velin vient d’en prendre la décision à l'heure où nousentrons dans une période officielle d’échéances électorales. Celle du Villagedu jeudi 29 mars ne s’est donc pas tenue. Tout comme sont reportées, aprèsles élections présidentielle et législatives les AGQ Balme/citésTase/Brosses/Carré de Soie/La Côte prévue le 26 avril, centre-ville/Vernayouest, le 10 mai et Pont des planches, le 7 juin. Des reports “afin de ne pasinterférer dans les débats, de ne pas être suspecté de propos partisans et d’em-pêcher toute opération politicienne”, a-t-il précisé.

    Les assemblées générales de quartier reportées

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  • L’AVENIR du Mas se construit dèsaujourd’hui. Dans l’optique d’intégrerles associations aux projets du quar-tier, une réunion était organisée parla Direction municipale du dévelop-pement social et de la vie associative(DDSVA) mardi 27 mars salle Jara, enprésence du maire, Bernard Genin.Plus d’une trentaine de représen-tants d’associations et de travailleurssociaux du Grand Mas étaient au ren-dez-vous. L’objectif : alimenter le pro-jet urbain, recenser les besoins desassociations et mutualiser les savoir-faire. Une première rencontre avaiteu lieu le 22 novembre.Plusieurs études sont actuellementen cours sur le quartier. La première,le projet Grande Ile, concerne leGrand Mas et englobe aussi Saint-Jean à Villeurbanne. Menée par leGrand-Lyon, elle sera renduepublique à l’automne. Cette étude, àlaquelle participera le Sytral, permet-tra aussi de préciser le tracé du tram-way T1, dont le prolongementdepuis La Doua est envisagé jusqu’aucampus de l’ENTPE et de l’école d’ar-chitecture, soit au centre-ville deVaulx-en-Velin. Une autre étude,autour de la place du marché, estréalisée par le service Economiquede la Ville. Les projets en cours sont financésdans le cadre de l’Agence nationalepour le renouvellement urbain(Anru). Un plan qui prendra fin en2013. Date à laquelle la Ville négo-ciera un second plan, qui devraitintégrer en plus du Mas, les Noirettes,les Grolières et le quartierCervelières-Sauveteurs. Derrière cesprojets, on retrouve de l’humain etune vie de quartier. Ainsi, les structu-res associatives auront un rôlemajeur dans le renouveau urbain.

    Dans ce cadre, la future maison dequartier du Mas sera discutée pour2013. Mais d’autres éléments entrenten jeu, notamment les commerces,les espaces pour enfants, le marchéet sa place, l’implantation de mobilierurbain ou encore la possible créationde jardins partagés. Ainsi les responsables associatifs et, àplus large titre, les habitants sontappelés à donner des suggestionsqui seront étudiées entre la Ville et

    l’Etat lors du prochain Plan nationalde rénovation urbaine (PNRU). Lesassociations doivent occuper uneplace primordiale au cœur del’espace public. Pratique : d’autres réunions sontprévues les mardis 24 avril, 22 mai et5 juin prochains à 18h à l’espaceFrachon (avenue Maurice-Thorez).Contact : direction municipale dudéveloppement social et de la vieassociative. Tél. 0478 80 44 39.

    La Tase : premierprintemps des nouveaux jardins

    Le chemin du Grand-Bois fait peau neuve

    5FINANCEMENTS

    La cohésion sociale, un engagement partenarial

    Les responsables associatifs du quartier étaientconviés pour s’exprimer sur le projet social du GrandMas. Une vaste entreprise où les associations commeles habitants auront un rôle à jouer.

    Les aménagements extérieurs du patrimoine Grand-Lyon habitat, chemin du Grand Bois, vont redémarrerprochainement.

    L’avenir du Mas s’écrit avec les associations et les habitants

    CONCERTATION

    PARMI les cinq villes de l’aggloméra-tion retenues pour bénéficier d’unavenant expérimental au Contraturbain de cohésion sociale (Cucs),Vaulx-en-Velin a signé le sien le 22mars en présence du préfet derégion, Jean-François Carenco. Cetexte doit permettre de mobiliser ledroit commun sur l’éducation, l’em-ploi et le développement écono-mique, la sécurité et la prévention dela délinquance. A cela, la Ville ademandé d’ajouter le cadre de vie, lasanté, la culture et la citoyenneté.Accueillant le préfet, le maire BernardGenin a souligné “l’importance du tra-vail en partenariat pour favoriser ledéveloppement de la ville, développe-ment qui lui permettra de sortir de sesdifficultés par le haut”. Regrettantcependant que les crédits pour lacohésion sociale baissent chaqueannée : moins 10 % en 2011, moins5 % en 2012. “Je préfèrerais que la poli-tique de la Ville soient intégrée au droitcommun”, précisait encore le maire.Le préfet Carenco a dit sa satisfactionde signer cet avenant à Vaulx, “villesymbolique”. Pour lui, “au-delà de l’ar-gent, il y a la mobilisation, la concerta-tion et la politique. C’est revenir auxfondements du Cucs”. Parmi les parte-naires signataires du Cucs, on re-trouve la Ville et l’Etat bien sûr, leGrand-Lyon, le Conseil général, la Caf,l’Education nationale, Pôle emploi,

    les bailleurs sociaux et le Sytral.E.G

    Les actions :EducationAméliorer les effectifs de la santé sco-laire : actuellement, il y a une infir-mière pour mille élèves. Il s’agira depasser d’une infirmière pour 600 élè-

    ves en primaire et une infirmière parétablissement en secondaire.Centraliser les inscriptions scolairesen mairie : le dispositif sera élaboréen 2012 pour une mise en place à larentrée 2013. Garantir le maintien dela qualité des Rased : avec une mobi-lisation sur les Rased et leur qualifica-tion et le maintien des postes.

    Développement économique, emploiet insertionConsolider le groupement de jeunescréateurs en leur donnant le statutde stagiaire de la formation profes-sionnelle. Améliorer l’accès desVaudais aux offres d’emploi : en ren-forçant la convergence des offresvers Pôle emploi et en mettant en

    place un espace partagé de recher-che d’emploi entre le Pôle emploi, laMission locale et le Plie.Prévention sécuritéConsolider la nouvelle équipe demédiation de projets, qui vient des’enrichir de cinq nouvelles recrues.Cadre de vieMettre en place une gestion de qua-lité sur les nouveaux espaces publicset maintenir un niveau de qualitédans les quartiers en attente de réno-vation urbaine.SantéGarantir une offre de soins psy-chiques et psychologiques adaptée àla demande des publics adultes etenfants.CultureDonner une place importante à laculture scientifique et technique : enmobilisant les collectivités aux côtésde la Ville sur le fonctionnement duPacs. Mobiliser les publics, favoriser lamobilité culturelle dans et hors de laville : en se rapprochant de l’associa-tion Culture pour tous et en partena-riat avec les structures associativesde la ville.CitoyennetéFavoriser la stabilité des associationsstructurantes (centres sociaux, mis-sion locale, MJC…), vecteurs decitoyenneté : en prenant ensembledes engagements pluri-annuels pourassurer une stabilité financière.

    C’est en présence du préfet de région que la Ville a signé l’avenant expérimental du Contrat urbain de cohésionsociale. Qui donne plus de moyens en matière d’éducation, de développement économique ou de santé.

    AMENAGEMENTS

    INITIALEMENT prévus pour l’été 2011, les travaux de réaménagement du par-king chemin du Grand-Bois commenceront dans les prochains jours. Ils concer-nent les 165 boxes en sous-sol et 165 autres places en surface. Ainsi, ce sont 430foyers qui seront directement concernés par ces réhabilitations. “Les travaux ontpris du retard compte tenu des dossiers qu’il a fallu monter, explique DamienChenel, directeur d’agence à Grand-Lyon habitat. Les offres de marché ont eu lieuen décembre. Le principal problème rencontré est l’étanchéité. L’humidité s’infiltreen sous-sol. Pour plus de transparence, les locataires ont été consultés”. Les opérations dureront six mois. Le casse-tête risque de ne pas être évident.Toutefois le bailleur travaille sur des solutions provisoires. Un parking tempo-raire sera installé, face au 6 chemin du Grand-Bois. 120 places seront disponiblesen pied d’immeuble. Quant aux locataires de boxes, des solutions temporairesont été proposées. Notamment, des baux dans d’autres résidences, à l’Ecoin etaux Terrasses d’Orion. Sur les 110 boxes occupés, une quarantaine de personnesa accepté cet arrangement. Après les parkings, ce sera au tour des espaces extérieurs, qui à partir de l’au-tomne 2012 connaîtront des transformations. Le passage rue Lesire restera bou-ché et une double voie de circulation sera créée à l’intérieur du quartier. Et ce, àla suite de la concertation avec les locataires. Enfin, le bailleur a entrepris unbilan technique rendu en fin d’année 2011. Une enveloppe de 3,5 millions d’eu-ros sera dégagée pour une réhabilitation de son patrimoine, dont près d’unmillion d’euros pour la rénovation des cabines d’ascenseurs. Le reste servirapour des petites rénovations “à la carte”, parmi une liste, à l’intérieur des loge-ments. Ces travaux seront réalisés pour la fin de l’année 2012.

    R.C

    TRAVAUX

    LES JARDINS familiaux des grandes cités Tase sont en travaux. Du projet à la réali-sation, deux années se sont écoulées. Mais c’est parti pour la reconfiguration del’ensemble des jardins en pied d’immeuble ! Le bailleur, la Sollar, va ainsi recréerune unité, réorganiser les parcelles qui seront ensuite gérées par l’association dejardiniers fondée en 2010. Il y aura une soixantaine de parcelles à cultiver.Chacune disposera d’un cabanon de jardin et de bacs pour la récupération deseaux de pluies. A la demande des habitants, un maximum d’arbres a étéconservé. Les travaux s’achèveront mi-juin. Les lopins de terre seront alors exclu-sivement confiés aux habitants de la Tase, d’Eurorex et du domaine de la Côte.

    Vaulx-en-Velinjournal- 4 avril 2012 - N°49

    Parmi les signataires du Contrat urbain de cohésion sociale, Maurice Charrier pour le Grand-Lyon, le préfet Jean-François Carenco, le maire Bernard Genin et Dominique Nachury pour le Conseil général du Rhône.

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    Fioul, charbon et gaz… histoire d’une chaufferie

    Un sujet chaud pour la CNL

    Créé pour les besoins de la Zup, le chauffage urbain a été mis en place sur la com-mune en 1972-73. La Ville a délégué l’exploitation des installations. La gestion duréseau primaire est actuellement confiée à la société GDF Suez énergie services –Cofely (anciennement Elyo) sous forme d’un contrat de délégation de service public.

    La commission chauffage de la Confédération natio-nale du logement existe depuis deux ans.Représentant les usagers, elle fait partie d’un comitéde suivi mis en place par la Ville.

    Le chauffage urbainen pleine mutation

    Avec sa cheminée de 62 mètres de haut, la chaufferie centrale implantée dans la zone industrielle ouest est l’une des plus grosses de l’ag-glomération. Propriété de la Ville, elle est gérée par la société Cofely, sous forme de délégation de service public. Mise en service en 1973la chaufferie est en cours de transformation. Dans un souci d’efficacité énergétique et économique et dans le cadre d’une politique de déve-loppement durable, la Ville a décidé de remplacer la chaudière au charbon par trois chaudières à bois. La livraison de cette installation estprévue pour février 2013. Dossier réalisé par Fabienne Machurat

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    EN 1973 la chaufferie fonctionnait aufioul. En 1982, un an après la relancede l’activité charbonnière françaisepar le gouvernement Mauroy, lachaudière au charbon entrait en ser-vice sur le site vaudais. Jusqu’à samise à l’arrêt en 2011, elle fonction-nait cinq mois d’hiver. Sa puissanceétait de 29 MW ; elle consommait9000 tonnes de charbon/an. Leschaudières au fioul et au charbonétaient associées à deux autres chau-dières fonctionnant au gaz. A ces qua-tre générateurs s’est ajoutée en 2010une chaudière à cogénération. “Il s’a-git d’une turbine, comme un réacteurd’avion, qui fait 15 000 tours/minute.Une sorte de dynamo qui fabrique del’électricité (6 MW pouvant alimenterun village de 3000 habitants). La cogé-nération délivre 11 000 volts qui sonttransformés en 20 000 pour être redis-tribués à EDF. Le gaz d’échappementest valorisé : la chaleur étant récupéréepour chauffer l’eau”, décrit JulienEberhardt. Pour réaliser cet équipe-ment, la Ville avait alors investi 2millions d’euros. En 2010, les énergiesprimaires mises en œuvres étaient lecharbon à 38 %, le gaz à 39 %, la

    cogénération à 20 %, le fioul lourd à3 %. La chaufferie produit de l’eausurchauffée. Un réseau de 25 km decanalisations enterré distribue l’éner-gie jusqu’à 130 postes de livraisonspour alimenter les bâtiments de laZup en chauffage et eau chaude sani-taire. “Cela couvre environ 12000 équi-valent logements, soit quelque 7000logements de la Zup, la mairie, des éco-les, la piscine…”, indique RodolpheVéran, responsable du chauffageurbain de Vaulx pour Cofely. Dix-septpersonnes font tourner la chaufferie,aujourd’hui très automatisée.

    Les livraisons d’énergie aux abonnéssont d’environ 130 000 MWh par an.La puissance de la chaufferie étantsupérieure à 20 MW, elle fait partiedes installations classées pour la pro-tection de l’environnement.En matière de qualité de l’air, dans lecadre du réseau de mesure géré parle Coparly (Comité de coordinationpour le contrôle de la pollutionatmosphérique dans la région lyon-naise), la station de mesures n’a pasobservé de dépassement à Vaulx-en-Velin.

    D’autres changements en vueFace aux problématiques de la délégation de service public, l’hypothèse de la ges-tion publique est à l’étude. Ainsi qu’un transfert de compétence au Grand-Lyon.

    LA FACTURATION de chauffage sedivise en deux postes : une part fixe,correspondant à un abonnement auréseau, systématiquement soumis àune TVA à 5,5 %, quelle que soit lasource d’énergie, et une partie varia-ble, correspondant à la consomma-tion, taxée à 19,6 % pour du combus-tible conventionnel et à 5,5 % si lachaufferie emploie au moins 50 %d’énergies renouvelables. Ce principeplutôt clair est généralementembrouillé par un jeu de facturationimpliquant, selon différents cas defigure, un exploitant principal, unexploitant secondaire, la commune,une régie, des bailleurs… La cour descomptes a dénoncé de nombreuxabus au niveau de ces facturations,souvent qualifiées d’usines à gaz. Desrapports pointent du doigt l’absencede réaction de certaines collectivitésface aux fantaisies tarifaires de leursdélégataires. Mais ces derniers n’op-tent généralement pas pour latransparence et il est ardu, mêmepour les collectivités, d’exercerquelque contrôle à leur égard. Etd’obtenir les informations qu’en qua-

    lité de propriétaires des réseaux ellessont en droit d’avoir. Ainsi, la Ville de Vaulx-en-Velin a-t-elledemandé au gestionnaire de dresserun état complet du réseau et de défi-nir un plan d’investissement d’ici à2017. Saïd Yahiaoui, 1er adjoint aumaire de dire : “Pour l’heure, nous n’a-vons rien sur l’état du réseau et nous nedisposons pas de plan de gestion dupatrimoine. Nous exigeons de lasociété Cofely qu’elle nous fournisse cesinformations”.Un transfert au Grand-Lyon en bonne voiePour Vaulx-en-Velin, le contrat d’affer-mage signé avec Cofely expirera dans5 ans. Et la question du maintien endélégation de service public se posedéjà. “Aujourd’hui, gérer le chauffageurbain est un peu lourd pour la Ville.C’est en même temps un enjeu très fortpour la population. Un dossier est à l’é-tude pour le transfert de compétencedes villes vers le Grand-Lyon, livre SaïdYahiaoui. Etant donné la complexité dela question du chauffage urbain, il s’a-girait de se regrouper sous la compé-tence de la communauté urbaine. Le

    transfert est en bonne voie mais çan’est pas encore fait. Une réflexion doitpermettre de définir un type de gouver-nance. La position de Vaulx-en-Velinest claire et ferme, la Ville doit resteracteur, avoir un pouvoir d’interpella-tion et de négociation au sein du dispo-sitif Grand-Lyon. Exercer une vigilancedans la proximité. La Ville met aussi enavant la question d’un retour en régiedirecte”.Ce mode de gestion aurait entre au-tres vertus d’améliorer la transpa-rence de la facture de chauffage ettravailler à la pérennité du réseau. Ilpermettrait un contrôle public de lasource d’énergie. “Aujourd’hui, il estdifficile de savoir comment les grandsgroupes comme GDF Suez réalisentleurs profits. Un retour en régie permet-trait de mieux gérer le coût du chauf-fage”, souligne l’élu. Force est de cons-tater que ces sociétés ne sont pas làque pour répondre aux besoins de lapopulation ou pour investir et entre-tenir les équipements. D’où les prisesde positions de certaines collectivitéset de citoyens pour dire la nécessitéd’une réappropriation publique.

    “NOUS SOMMES souvent sollicités par les comités de locataires au sujet du chauf-fage. L’hiver dernier, cet hiver encore, il y a eu pas mal de problèmes : des pannes, desdysfonctionnements récurrents, des fuites sur le réseau. Les locataires nous en ren-dent compte, sans parler de l’augmentation du coût du chauffage dans les charges.Une dépense à la hausse parce qu’en attendant la chaufferie bois, la fournitureessentielle c’est le gaz, l’énergie la plus coûteuse”, déclare Jean-Marc Tuson membrede la commission chauffage avec Michel Formet et Bruno Rollet. “Aujourd’hui, onconstate des incidents dus au manque d’entretien en période estivale. Et on a ungros problème de gestion des circuits secondaires”, dit aussi Benito Sangrigoli viceprésident de la CNL, en soulignant que Cofely, en plus de gérer le réseau primaire(de la chaufferie aux sous stations) gère la plupart des réseaux secondaires (dessous stations aux logements), Dalkia et Someci détenant les autres contrats d’en-tretien. Il pointe “un manque de suivi au niveau des bailleurs et de ceux qui ont encharge l’entretien du réseau secondaire”.En 2012, la CNL s’est notamment mobilisée aux côtés des locataires de la rési-dence Paul-Eluard où Cofely gère le réseau secondaire. Elle a dénoncé “une situa-tion inacceptable quand des locataires relevant chez eux des températures de 15 à17 degrés étaient obligés de recourir à des chauffages d’appoint”. “Au centre ville, dans mon immeuble, expose Jean-Marc Tuson, on a observé d’im-portants écarts de température entre les étages. Chez moi, on coupait le chauffageparce qu’il faisait trop chaud. Tout ça parce qu’un réglage à faire au niveau descolonnes montantes n’était pas fait”.La commission chauffage de la CNL dit avoir du mal à dialoguer avec le déléga-taire : “Nous sommes mal vu par Cofely parce qu’on réclame une prestation qu’onn’a pas, un suivi qu’on n’a pas. Les questions que nous posons restent sans réponse.Pas moyen de savoir, par exemple, si l’analyse thermographique du réseau, permet-tant de diagnostiquer ses points fragiles, a été réalisée. C’est peut-être fait mais onn’en a pas vu la couleur !”Difficile d’avoir certaines informations. Difficile aussi de décrypter des rapportsqui comportent des zones obscures. Les bénévoles de citer le rapport du Bérimconcernant l’exploitation du réseau primaire par Cofely : “Ça n’est pas clair du tout,pas transparent. Ça rend le contrôle compliqué voire impossible. Le secret des affai-res règne en maître”, déplore Jean-Marc Tuson.Le consommateur est dans le flou total. Il ne reçoit pas de facture. Il n’a droit qu’àun chiffre au poste chauffage dans la rubrique charges collectives. Il ne sait pascomment se font les calculs. Et l’on se doute que ces calculs profitent moins auxusagers qu’au fermier, qui ne fait pas dans la philanthropie !“Combien de Vaudais connaissent Cofely ? Combien savent que cette société ges-tionnaire envoie la facturation de chauffage au bailleur qui se fait collecteur d’ar-gent pour la filiale de GDF Suez, un groupe qui engrange des profits pour ses action-naires ?”, interrogent aussi les membres de la CNL. En rappelant que les réseauxde chauffage sont payés par les consommateurs et appartiennent à la collecti-vité, soit aux citoyens.

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  • Vaulx-en-Velinjournal- 4 avril 2012 - N°497

    Illiade ingénierie a remporté le concours de conception et réalisation de la chaufferie biomasse couplée au réseau de chaleur existant (At’las architectes). Le groupement Eiffage thermie (ex Crystal) et BLB construction ont été mandatés pour exécuter le chantier de construction. Trois chaudières à bois remplaceront la chaudière au charbon et

    fonctionneront en complément des chaudières fioul, gaz et cogénération. Le permis de construire a été déposé en novembre 2010. Le nouveau bâtiment s’élèvera à l’emplacement des anciennes cuvesde fioul lourd. Il comprendra une aire de 1100 m2 environ pour la réception et le stockage du bois, un local électrique de 27 m2 et un hall de près de 745 m2 qui accueillera trois chaudières biomasse

    d’une puissance unitaire de 8,4 MW et où les fumées seront traitées. S’ajouteront les zones des bennes à cendres et à mâchefer.

    A METZ, une centrale biomasse doit être livrée fin 2012, l’UEM, l’Usine d’électri-cité de Metz, régie municipale à 90 % et 10 % Caisse des dépôts.La ville de Fontenay-sous-Bois qui compte 51 000 habitants s’est dotée d’unerégie du chauffage urbain en 2003. Un établissement public pour la gestion etl’exploitation de son service public du chauffage urbain. La chaufferie centrale, un des 20 plus gros sites de production de chauffageurbain, est équipée de 4 chaudières, une unité de cogénération, un réseau sou-terrain de 25 km de long et 106 sous-stations au pied des immeubles. Elle per-met de chauffer 15 000 logements. Sa chaudière bois consomme quotidienne-ment 60 à 65 tonnes de bois issu des forêts environnantes. Son unité de cogéné-ration produit à la fois de la chaleur et de l’électricité. La régie revend celle-ci àEDF, une production équivalant les besoins annuels d’une ville de 15 000 habi-tants.L’équipe technique assure un service d’astreinte et d’assistance 365 jours par anet 24h/24. Elle s’occupe des réseaux secondaires et s’attache à faire de la mainte-nance préventive pour réduire au maximum les pannes. Qui plus est, elle disposede tout le matériel en stock. Ce dispositif conduit à des prix compétitifs et faitfaire des économies aux habitants (près de 200 euros d’économie pour un loge-ment de 4 pièces). C’est à dire le choix de l’intérêt général.

    Des Villes ont choisi la gestion publiqueLES PEINTRES de CitéCréation sont ànouveau à l’œuvre au Mas duTaureau. Ils réalisent une peinturemurale sur un bâtiment du réseau dechauffage urbain. Cette sous-stationaux murs dégradés et tagués faisaittache aux abords des immeubles duchemin de la Ferme, peints par lesartistes muralistes de Cité Création.Alors ces derniers l’investissent. Elledevient le support de deux registresd’images : des images de rêves, souf-flées par des jeunes du quartier et desimages à caractère pédagogiqueschématisant le principe du chauf-fage urbain, commanditées parCofely, la société qui gère le chauffageurbain. Décor de plage ensoleillée,réseau de tuyaux, chaudière à bois, il

    est question de chaleur…Cité Création a contacté Cofely pourlui proposer ce projet de fresque valo-risant l’entreprise. Le gestionnaire duchauffage s’est montré partant et,avec les peintres muralistes, il aensuite dialogué avec un groupe dejeunes des Noirettes. “L’idée était detravailler en partenariat avec eux, deles associer à la démarche, de faire ensorte qu’ils sentent que c’est aussi leurmur”, explique Man Almeri, le direc-teur artistique du projet. Pour la réali-sation de cette peinture murale, lasociété Cofely a engagé près de30 000 euros.

    Une fresque sous le signe de la chaleur

    La biomasseen 2013A VAULX-EN-VELIN comme dans de nom-breuses communes, la question du chauffageurbain est devenue cruciale. “Dans uncontexte extrêmement défavorable, quandl’augmentation du prix du chauffage vient for-tement impacter les charges des locataires etcopropriétaires, quand certains Vaudais dou-blent leurs loyers avec les charges, la municipa-lité a pour objectif de réduire le coût du chauf-fage pour les usagers”, explique Saïd Yahiaoui,le Premier adjoint au maire. Pour ce faire, laVille a décidé d’investir près de 15,2 millionsd’euros dans la transformation de la chauffe-rie et le passage à la biomasse. Il s’agit d’installer trois chaudières à bois (pla-quettes forestières), en remplacement de lachaudière au charbon. Ce changement auraun impact à la fois économique et écolo-gique : avec la mise en place d’une nouvelletarification plus attractive et moins exposéeaux variations des énergies fossiles et laréduction importante des émissions de CO2.“Aujourd’hui, le bois est l’énergie la plus ver-tueuse”, souligne Julien Eberhardt, directeurrégional de Cofely. “Le prix du bois est inférieurà celui des matières premières énergétiquesnon renouvelables. Et la biomasse est taxée à5,5 % au lieu de 19,6 % pour les énergies fossi-les”, expose le 1er adjoint.“Actuellement, nous sommes en plein dans lapériode transitoire. Depuis la mise à l’arrêt de lachaudière au charbon, le gaz a pris le relais”, ditle directeur régional de Cofely. Or, du fait deson prix élevé, la facture grimpe. En deux ans,

    le prix du gaz, aligné sur le prix du fioul, aaugmenté de 25 %. Alors qu’il y a 15 ans, iloffrait un mode de chauffage économique.“Dans l’attente de la mise en route de la bio-masse, afin de minimiser l’impact du prix dugaz sur les populations, la Ville a négocié avecCofely un tarif préférentiel et constant dumégawatt heure. Nous avons négocié 10 % demoins que le prix du gaz normal. Le groupeprend la différence pour lui”, indique SaïdYahiaoui.

    33 363 tonnes de bois par anEn plus de remplacer la chaudière au char-bon, l’installation biomasse permettra de

    réduire la consommation de gaz et de fioul(1).Les consommations prévisionnelles deschaudières s’établissent en moyenneannuelle à : 104 191 MWh(2) pour la biomasse(84,3 %), 19 326 MWh de gaz (15,6 %),102 MWh de fioul lourd (0,1 %).La consommation annuelle de bois est esti-mée à 33 363 tonnes. “Le bois, issu de la région,viendra d’une plateforme d’approvisionnementque Cofely construit à Saint-Maurice-de-Gourdan. En plein hiver, on devrait amener 12 à13 camions de bois par jour,” complète JulienEberhardt.L’implantation de la chaufferie biomasse aug-mentera le nombre de rotations par an de

    véhicules poids lourds qui passera de 332 à1280. Le trafic auto généré par la chaufferiereprésentera moins de 0,1 % du trafic généralautour de la chaufferie.

    (1) Le projet prévoit en effet le remplacement de la turbineà gaz d’une puissance de 17,75 MW par une turbine d’unepuissance de 16,15 MW (renouvellement de la cogénéra-tion) et le bridage de la chaudière mixte fioul lourd / gaznaturel à une puissance de 38 MW.

    (2) un MW (mégawatt) correspond à la puissance d’unecentrale de production. Au cours de l’année, chaque cen-trale produit un certain nombre de MWh (mégawattheure), égal au produit entre la puissance installée et lenombre d’heures de fonctionnement réel en équivalentpleine puissance.

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    Société de services en efficacitéénergétique et environnemen-tale, Cofely fait partie de GDFSuez Energie services (CA de 14,2milliards d’euros), l’un des pre-miers énergéticiens au niveaumondial.

    Chiffres clé en France :Chiffre d’affaires : 3,6 milliardsd’eurosEffectif : 14 000 collaborateurs152 sites de cogénération142 réseaux de chaleur etréseaux de froid200 chaufferies biomasse

    Cofely

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    C’EST LE PRÉSIDENT de l’Office muni-cipal des sports (OMS), Paco Martinez,qui a ouvert la cérémonie du 22e galades sportifs au centre culturel com-munal Charlie-Chaplin, le 30 mars,rappelant que “l’OMS est au servicedes clubs, pour que le sport se déve-loppe dans de bonnes conditions àVaulx-en-Velin”. Une cérémonie qui,en premier lieu, a été l’occasion d’unhommage unanime à Evelyne Beccia,

    présidente de l’AsulVV, secrétaire del’OMS et grande figure du handballféminin, tout juste décorée des insi-gnes de chevalier de la légion d’hon-neur. Puis le maire, Bernard Genin, afélicité les quarante-sept clubsrécompensés et, à travers eux, leurs8000 licenciés : “Cette soirée est orga-nisée pour remercier l’immense majo-rité des bénévoles et vous, dirigeants declubs, qui faites le sport à Vaulx sans

    compter votre temps et votre investis-sement”. Le maire rappelant que lerôle de la municipalité est bien defaciliter la pratique sportive : “Nouscontinuerons à soutenir les clubs et passeulement financièrement, mais nousallons aussi lancer la réflexion sur ledéveloppement des équipements spor-tifs dans la ville”. Des propos repris parson adjoint aux Sports, PhilippeZittoun, qui se félicitait “du succès des

    coupons sports, mis en place par laVille à la rentrée, et qui ont permis àplus de mille enfants vaudais de béné-ficier d’une réduction de trente eurospour leur pratique sportive”. Plus de trois-cents récompenses ontété remises au cours de la soirée, ani-mée par le cirque Imagine, qui vas’installer au Carré de Soie en juin pro-chain pour une résidence d’au moinstrois ans.

    P A L M A R E SCLUBS DE LOISIRS ET CONCOURSAmicale laïque de gymnastique :16 licenciés Présidente : Dalila Bouguelmouna MJC yoga-gymnastique et danse :356 licenciés Président : Pierre DussurgeyAbysse plongée : 79 licenciés Président : Alain Lopez MJC voile : 78 licenciésPrésident : Eugène Novak Dirigeant méritant : Jean-Claude Nazos Départemental : Damien Peysson,Olivier Lanes, Emmanuelle Sicart, 2e

    régate des Muguets. Eugène Novak,J.L. Genaud, Dominique Babirol, 1er

    régate des Bourgeons.National : Hervé Novak, FrédéricNovak, 1er régate Naudin (étape dutour de France).US Vaulx gymnastique :34 licenciés Président : Jean Tomiello Fête le mur :Responsable : Thierry Bret-MorelCPEA VV :166 licenciésPrésident : Olivier Brouxel Sport dans la ville MJC aïkido :32 licenciés Président : Roger Capra Dirigeant Méritant : Nordine Sassi Croix Blanche :

    Président : Paul MattoliniAsul-VV aviron : 302 licenciés Président : Norbert BadezDirigeant méritant : Pierre Manoury Planet swing :123 licenciés Présidente : Nadine Crozet National : Marvin Rabehi et EstelleFermucci, 3e coupe de France rock.Jérémy Di Murro et FlorianeAladjadjian, 1er coupe de France rock.International : Christophe Cafaia etAudrey Cafaia, 2e west coast swing.Reynald Ortiz et Angélique AimoBoot, 1er west coast swing.Avinkha échecs :43 licenciésPrésident : Mohamed Chikha Dirigeant méritant : M. IvanonDépartemental : Hakim Moudjeb, 1er

    de la ligue.COMV :Président : Patrick Pillon.AS pétanque de Vaulx Village :110 licenciés Président : Frédéric Veglione Dirigeant méritant : Paul BadetDépartemental : Nicolas Bousch,Mickaël Bousch et MohamedHassissi, champions du Rhône tri-plette provençale. Bousch Nicolas etBousch Mickaël, champions duRhône doublette provençale.Christian Perret et Guy Vinson,champions du Rhône doublette.Isabelle Gagneux et Christian Perret,vice champions de ligue doublettemixte. Monique Gauthier, JenniferRollet, Isabelle De Cuevas, vice

    championne du Rhône triplette.Linda Bakhouche et Jennifer Rollet,vice championne du Rhône dou-blette. Stéphane Garin, champion duRhône tir de précision. René Gobert,champion du Rhône tête-à-tête.Association bouliste vaudaise :261 licenciésPrésident : Bernard Peyratou Dirigeant méritant : Bernard Peyratou National : Louis Calinon, AndréCasson, Joseph Diaz, Serge Geoffrayet Gilles Dupperray, finalistes auchampionnat de France des boules.ASLRVV :437 licenciés Présidente : Renée Clamaron

    CLUBS DE COMPÉTITION DE SPORTS COLLECTIFSFC Vaulx-en-Velin :523 licenciés Président : Mathias GaldeanoDirigeants méritants : HuguesAmachalla, Maurice Murat. A titreposthume : Henri Sabot.Départemental : seniors 3, accessionen promotion d’excellence.National : senior 1, 16e de finale de lacoupe de France.Olympique de Vaulx-en-Velin : 250 licenciés Président : Tazghat Fartas Dirigeants méritants : JosephGagliano, Dady Berriguigua, NathalieKopysco.Départemental : seniors, accessionen promotion d’excellence.AS Portugaise :

    Président : Manuel Fernandes DaCostaMJC handball :155 licenciés Président : Brahim Hasseine Dirigeants méritants : Sylvie El Abed,Philippe Robert.MJC volley : 26 licenciés Présidente : Kavugho SyauswaUS Vaulx football : 162 licenciés Président : Antonio PintoDirigeant méritant : Elisio Borges.Roc :105 licenciés Président : Paulo Ribeiro.National : équipe seniors vice cham -pionne de France D3.VBC : 274 licenciés Président : Roger VuillemenotDirigeant méritant : Yohann VallaDépartemental : seniors dames,accession en DF2. Seniors hommes,accession en DM1.Vaulx-en-Velin rugby : 99 licenciésPrésident : Jacques CavezzanDirigeant méritant : MohamedChamekRégional : équipe seniors, cham -pionne Rhône-Alpes.International : Yusuf Cal, sélectionéquipe de France.Futsal : 71 licenciés Président : Ridha HanachiDirigeant méritant : Monji Kridan

    Asul-VV handball :174 licenciés Présidente : Evelyne Beccia Dirigeant méritant : Annie FerreolDépartemental : équipe 3, cham -pionne du Rhône.National : seniors 1, 1/8 finaliste de lacoupe de France.

    SPORTS DE COMPÉTITION INDIVIDUELSMJC karaté : 135 licenciésPrésident : Ayham SaydutDirigeant méritant : Marc RenéDépartemental : équipe seniorshommes championne départemen-tale (Mehdi Touati, Sofiane et SammyDuchamplecheval, Bilal Guerroudj,Mohamed Rahmani, Yannis Saït,Fayçal Mohamed-Harzallah). Equipeseniors filles 3e championnat dépar-temental (Sabah Brihmat, LeïlaChallal, Jennifer Recchia).Régional : équipe seniors hommeschampionne régionale/ligue. Equipeseniors filles 2e championnat régio-nal. En individuel : Sabah Brihmat, 1re

    de la coupe de la ligue, CindyBouchattat 2e de la ligue. MehdiTouati 3e de la coupe de la ligue.National : Mehdi Touati 1er coupe deFrance. Leïla Challal 2e coupe deFrance karaté contact. MohamedHouhou 2e coupe de France karatécontact. Illiès Saït 3e coupe de Francekaraté jutsu. Cédric Verenako 3e

    coupe de France karaté jutsu. ElidaTopalovic 3e coupe de France.International : Jennifer Recchia 2e

    La 22e édition du gala des sportifs a rassemblé tout ce que la ville compte de dirigeants et bénévoles, pour unesoirée qui, une fois par an, leur est entièrement dédiée. Qu’ils soient clubs de loisir ou de compétition, qu’ils pra-tiquent un sport individuel ou collectif, tous ont été récompensés.

    SPORTS L’engagement, la pratique et la

    Farès Zitouni, vice champion du monde d’haltérophilie.

    Un jongleur du cirque

    Imagine qui a assuré l’animation

    du gala.

    Julien Taboulet, funboarder professionnel.

    VMag 4 avril 2012_Vaulxmag 7 septembre 03/04/12 10:14 Page8

  • 9

    Open international Adidas. Sofianeet Sammy Duchamplecheval 3e Openinternational Adidas.Indépendante de gymnastique :308 licenciésPrésidente et dirigeante méritante :Séverine Hélouin Club haltérophile :49 licenciésPrésident : François CalleDépartemental : Zakaria Slimani, 3e

    départemental. Régional : Emin Arakellian 1re régio-nale. Alexandre Durguerian 2e de laZone.National : Gor Sardaryan 3e cham -pionnat de France junior. Alexandre

    Durguerian 5e championnat deFrance senior.International : Farès Zitouni vicechampion du monde.Tennis club de Vaulx-en-Velin :272 licenciésPrésident : Olivier MaraisAmicale laïque judo :195 licenciésPrésident : Pascal TchukrielDépartemental : Mustapha Ketfichampion du Rhône Ufolep. PaulMoulin 3e départemental Ufolep.Sauveteurs volontaires de canoë-kayak : 84 licenciésPrésident : François Leclay

    Régional : Elise Bonhomme, cham -pionne Rhône-Alpes sprint seniordame kayak. Sylvain Viallon 3e

    Rhône-Alpes sprint senior hommekayak. Vincent Gerdeaux, championRhône-Alpes sprint et classiquesenior homme. Loïc Burlet vicechampion Rhône-Alpes classiquesenior homme canoë. AdrienDanneyrolles champion Rhône-Alpes classique canoë. SylvainBethune 3e Rhône-Alpes seniorhomme classique canoë. DidierLabat champion Rhône-Alpes canoëvétéran classique.National : Davy Egraz vice championde France kayak homme vétéran.Nicolas Abbal, Doby, Yann Gudefin, 3e

    aux France par équipe kayak hommesenior. Sylvain Dandel 3e au FranceD2 kayak homme senior.International : Caroline Bourry sélec-tionnée en équipe de France.Eslv : 145 licenciés

    Président : Maurice TraversazDirigeant méritant : Vincent BecavinDépartemental : équipe de tennishommes série 1 championne duRhône Ufolep. Equipe de tennismixte : champions du Rhône Ufolep.Equipe de tennis de table 2e duchampionnat du Rhône Ufolep etMarc Staron champion du RhôneUfolep. Equipe de badmintonchampionne du Rhône Ufolep.Régional tennis de table : MarcStaron champion Rhône-AlpesUfolep. René Coste, Vincent Becavin3e championnat Rhône-Alpes Ufolep.Salem Yacine 1er du critériumRhône-Alpes Ufolep.National tennis de table : Marc Staron2e championnat de France Ufolepvétéran. National tennis : championde France Ufolep par équipe.Vaulx-en-Velin natation :525 licenciés Président : Christophe Jacquet

    Dirigeante méritante : Martine Vital Cercle d’escrime vaudais : 28 licenciésPrésident : Jean-Yves CoutantDirigeant méritant : Christine BertinVCVV : 117 licenciésPrésident : Jean DelphisDirigeants méritants : RaphaëlLapadula et Martin Traumanis National : Frédéric Moreau, vicechampion de France.International : Damien Godet, vain-queur d’une coupe européenne,sélectionné en équipe de Francesenior. Guillaume Bonnet, vainqueurd’une coupe européenne, sélec-tionné en équipe de France espoir.Club gymnique de Vaulx-en-Velin :108 licenciésPrésidente : Monique GarçonMJC boxe : 102 licenciésPrésident : Rachid BekhadaDirigeant méritant : Bob M’Bayo

    MJC full contact :83 licenciésPrésident : Pierre Dussurgey Dirigeant méritant : Marc Kieffer Départemental : Tony Roudier 2e.Stéphane Boisson 2e.National : Mourad Ourzine 2e natio-nal. Mehdi Touati 1er national. EmilieKieffer 2e nationale. Nderim Sopi 2e

    national. Romain Taing 1er national.Anis Algerbi 1er national. Badis Zaïdi1er national. Slimane Tbatou 3e natio-nal. Chaabane Ahmed 2e national.Kung-fu :84 licenciésPrésident : Nadia Bouamrane Dirigeant méritant : SylvianeBouamrane Régional : Mathieu Filin 1er moins de65kg. Mohamed Djelassi 2e moins de80kg. Hocine Halim 2e moins de 75kg.Oussama Ezzine 2e moins de 70kg.National : Stéphane Kaba championde France plus de 90kg. NajiTebourski vice champion de Franceplus de 90kg. Farès Barrouche 3e deFrance moins de 85kg. ReaksmeyPeou 3e de France moins de 70kg.International : Franck Samuth 3e

    champion du monde.ENTPE : Responsable : Gérard Taboulet

    Départemental : handball garçons 2e

    du championnat Promotion excel-lence. Rugby à XV 3e du championnatHonneur.Régional : football garçons 3e duchampionnat Rhône-Alpes. Futsalfilles 2e du championnat Rhône-Alpes. Cédric Pleux 2e du 5000 mètresen championnat Rhône-Alpes.Simon Pradeau 2e au championnatRhône-Alpes de judo (moins de81kg). Jean-François Noël, JérémyRioult, Sylvain Tauzy Dit Lone, vain-queurs du championnat Rhône-Alpes de karting.National : basketball garçons 3e duchampionnat de France des Grandesécoles. Julien Taboulet funboarderprofessionnel 2e en septembre 2011de la Réunion Wave classic, épreuveregroupant l’élite mondiale de la dis-cipline en vagues.Vaulx-en-Velin triathlon :91 licenciés Présidente : Christine GardonDirigeant méritant : Hervé Vilpini Départemental : Fella Oumeddourchampionne du Rhône en SEFaquathlon. Argelio Amelio Rodriguezvice champion du Rhône en VEH tri-athlon. Samuel Darmedru 3e en SEHau championnat du Rhône duathlon.

    Régional : Eric Veh Poniatowski etOlivier Bailly vice champion Rhône-Alpes de bike and run.Taekwondo club : 207 licenciésPrésident : Kader ChermittiDirigeant méritant : KassimCheckoumar Régional : Zaara Djelassi championneRhône-Alpes. Mohamed Tergou vicechampion Rhône-Alpes. NawelCherifi 3e championnat Rhône-Alpes.Sonia Ruiz 3e championnat Rhône-Alpes. Jean-Luc Riche 3e champion-nat Rhône-Alpes.National : Edine Helal vice cham -pionne de France.International : Sondess Ben-Tahar,membre du pôle France Insep à Paris,médaille de bronze à l'opend'Espagne en mars 2011.Course d’orientationInternational : Lucas Basset cham -pion du monde junior.

    a réussite des sportifs mis à l’honneurVaulx-en-Velinjournal- 4 avril 2012 - N°49

    Edine Helal, vice champion de France de taekwondo.

    Les lauréats de Planet swing.

    L’équipe seniors du Vaulx-en-Velin rugby, cham pionne Rhône-Alpes.

    Les seniors féminines du VBC.

    Marc Staron, 2eau championnat

    de FranceUfolep vétéran.

    Caroline Bourry,

    sélectionnée en équipe de France

    de canoë-kayak.

    VMag 4 avril 2012_Vaulxmag 7 septembre 03/04/12 10:15 Page9

  • Moisson de médailles au taekwondo

    AVEC près de 150 000 euros de défi-cit cumulé, le club de hand féminin,l’Asul VV, était au bord du dépôt debilan. Une situation née d’un déficitrécurrent, et reporté d’année enannée, d’environ 80 000 euros.Quand l’année 2011 s’est terminéeavec un déficit de plus de 70 000euros. “Un véritable tsunami pour l’en-semble du club, concède AnnieFerréol, sa trésorière. Nous avons prisle taureau par les cornes. Nous avonsdemandé à tous ceux qui sont rémuné-rés de réduire leurs indemnités. Nousnous sommes aussi tournés vers lescollectivités. La Ville a tout de suiterépondu présente”. Pas question pourVaulx de laisser tomber son club dehand féminin : “L’Asul joue un rôleessentiel et historique dans notre ville,a affirmé Philippe Zittoun, adjoint aumaire chargé des Sports lors duconseil municipal du 21 mars. Notreposition est tout à la fois de soutenir ceclub si important sur la commune,sans pour autant porter à nous seulsl’effort financier”. La Ville a donc travaillé avec les diri-geants de l’Asul pour mettre en placeun plan de sauvetage qui repose surtrois conditions. Un budget com-pressé, équilibré et sans risque pour

    l’année 2012 à un niveau de 250 000euros, un apurement de la dette demoitié au minimum en 2012 et unplan d’apurement du restant de ladette étalé sur trois ans. De nom-breuses démarches ont aussi étéengagées pour trouver d’autresaides. “Le Conseil régional a proposé20 000 euros, le Grand-Lyon 10 000 etla Fédération annule une dette de12 000 euros”, précise PhilippeZittoun. “Nous avons sauvé les meu-bles, ajoute Annie Ferréol, mais quelest l’avenir du club ? Nous avons unbudget de 267 000 euros. Un club deD2 comme nous qui prétend monteren D1 doit avoir 450 000 euros. Et pourbien figurer en D1, il faut 700 000 euros.Veut-on un club de haut niveau fémi-nin en hand dans l’agglomération ?”. Une question reprise par l’adjointaux Sports : “L’Asul VV est le seul cluben D2 de l’agglo et cette situationfinancière ne lui permettra pas de tenir.L’équipe va redescendre. C’est toute laquestion du sport de haut niveau quiest posée”. Parmi ses 194 licenciées,l’Asul VV dispose non seulementd’une équipe en D2, mais aussi d’uneéquipe réserve en nationale 2 et desmoins de 18 ans qualifiées pour lechampionnat de France. “Le Grand-

    Lyon verse 20 000 euros pour notrecentre de formation des moins de 18ans, compte Annie Ferréol. A titre decomparaison, il donne 167 000 euros àl’Asvel basket et combien à l’OL ?”. Le

    club continue cependant de cher-cher de nouvelles ressources pri-vées : “Mais avec la crise, certains denos sponsors nous ont lâchés et onn’est pas sûr de garder certains autres

    l’année prochaine”. Et la trésorière delâcher : “Aura-t-on encore une équipeen juin ?”.

    Edith Gatuing

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    Le Club gymnique en pleine expansion

    500 coureurs à la Ronde vaudaise

    GYMNASTIQUEAvec trois équipes qualifiées pour participer au championnat régional des 28 et29 avril à Irigny et Saint-Priest, le Club gymnique vaudais affiche une belle vitalité.

    HANDBALL L’avenir de l’Asul VV dans la balance ?En difficulté financière, le club de hand féminin va devoir réduire son train de vie pour redresser la situation. Le conseil municipal a votéune subvention exceptionnelle et la Ville engage avec le club un plan de redressement sur trois ans. Reste posée la question de l’avenir duhand féminin de haut niveau dans l’agglomération.

    LE TAEKWONDO club de Vaulx-en-Velin s’affirme décidément comme un clubformateur. Lors des récents championnats de France junior, le 10 mars à Nancy,Mohamed Ouldbey a enfin remporté le titre chez les moins de 73 kilos. “Enfin”,puisqu’il avait plusieurs fois perdu d’un point, en finale, lors des précédenteséditions. A l’or, s’ajoutent la médaille d’argent de Khadra Zedioui et la perfor-mance de Sondess Bentahar, devenue championne hexagonale en février, etcette fois chez les seniors. “Le club est réputé pour la formation de ses jeunes, maisgrâce à leur titre ils vont pouvoir participer à des regroupements avec l'équipe deFrance et même participer à des compétitions de niveau international”, se féliciteNadir Aroudj, le directeur sportif du club. S.L

    Le FC Vaulx crée une section féminineEN BREF

    AVIS aux amatrices de ballon rond. Le club de football vaudais met en place unesection féminine. Elle est destinée aux filles nées en 1999, 2000 et 2001. Les per-sonnes intéressées peuvent contacter Faouzi Benfredj au 06 60 59 58 79 ouAugustin Fouda au 06 43 35 92 14. Le club organise aussi une journée de détec-tion le 2 mai à 17h au stade Francisque-Jomard (avenue Paul-Marcellin).

    AVANT que ne résonne le coup d’envoi du premier départ pour les participantsau semi-marathon, les bénévoles de l’OMS et des différents clubs sportifs s’affai-raient autour des préparatifs de la 24e édition de la Ronde vaudaise. Bien que lesenjeux soient différents selon que l’on court 21 km, 10 km ou que l’on parcourten famille ou en duo les 2 km ou bien encore les 5 km du parcours du cœur, lesérieux et la concentration se lisaient sur les visages. L’impatience de se mettreen route n’était pas étrangère à la hâte d’échapper au petit vent glacial quirefroidissait les membres. Seuls les 255 élèves venus dans le cadre de l’Usepsemblaient un peu plus détendus avant de s’élancer avec bonheur pour unecourse oscillant entre un et deux kilomètres selon leur âge. Le classement : Semi-marathon : hommes, 1er Willy Nduwimana (AS Rispoli)1h10’ ; femmes, 1re Francine Niyonizigiye (AS Rispoli) 1h26’. 10km : hommes, 1er

    Adrien Betron (Balan) 35’23 ; femmes, 1re Sandrine Egleme (Mâcon) 41’22.

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    “DEPUIS trois ans, nous avons accès aupalais des sports pour les entraîne-ments et cela nous a ouvert des por-tes”, souligne Michelle Roux, respon-sable et entraîneuse du Club gym-nique vaudais affilié à l’Union fran-çaise des œuvres laïques d’éducationpopulaire (Ufolep). Si ce sport attireplutôt les filles, le club a réussi néan-moins à constituer une équipe mas-culine pour la première fois : “Jusqu’àprésent, nous n’avions pas assez degarçons pour former une équipe com-plète. Cette année, nous avons enfin pula créer. Et en plus, ils sont championsdu Rhône”, se réjouit la responsabledu club. Ils vont donc concourir avecles deux équipes féminines lors duprochain championnat régional. Le club, créé en 1986 à la suite d’unescission intervenue à l’Indépendante,peut en effet se targuer d’avoir debons résultats. Pour la saison2010/2011, l’équipe féminine niveau8 des 9/14 ans a remporté les titres device-championne du Rhône etchampionne de région. Idem pour l’é-quipe niveau 7 des 9/14 ans, qui cetteannée est aussi 4e au championnat duRhône en finale A, après une pre-mière place en qualification. L’équipeniveau 7, toutes catégories, a rem-porté quant à elle le titre de cham -pionne du Rhône en finale A. De quoisatisfaire les quatre entraîneurs etceux qui les épaulent, “notamment lesparents des jeunes gymnastes qui pourcertains ont suivi des formations afinde renforcer le staff des entraîneurs”,commente Michelle Roux.Le club attire également les toutpetits en proposant une activité babygym à partir d’un an. “Il y a douzeenfants et nous organisons aussi deschallenges à leur niveau avec huit autres clubs du Rhône”, indique l’en-traîneuse. Le dernier a eu lieu récem-ment à Vaulx-en-Velin, au gymnaseBlondin, le 31 mars. Le club gymniqueprend donc de l’ampleur avec ses 150licenciés contre 110 l’an dernier :“Nous avons dû refuser des inscriptions

    dans certaines catégories”, regretteMichelle Roux. Les entraînements ontlieu tous les soirs au Village au gym-nase Paul-Roux (ex-gymnase Franklin,lire ci-dessous) et deux fois par

    semaine au palais des sports pour lesplus grands. “Un espace mieux adaptéaux entraînements en vue des compéti-tions”, estime l’entraîneuse.

    J.P

    C’est ainsi que se nomme désormais l’ex-gymnase Franklin, où officie leClub gymnique de Vaulx. Un hommage qu’a rendu, à l’unanimité, le conseilmunicipal à cet ancien président de l’Indépendante de gym, puis de l’Officemunicipal des sports et qui avait reçu la médaille d’or de la Jeunesse et dessports pour son engagement.

    L’Indépendante au gymnase Paul-Roux

    VMag 4 avril 2012_Vaulxmag 7 septembre 03/04/12 10:15 Page10

  • APRÈS avoir monté un kart, unmoteur de voiture, un triporteur etmême une réplique de Rosalie, pourcette nouvelle année, l’atelierélectro-mécanique de l’Institutmédico éducatif (IME) Yves-Farge,crée un tandem avec des vélos derécupération. Parallèlement ils mon-tent des répliques de motos… Unevingtaine d’élèves âgés de 15 à 17ans s’affairent en atelier. Des piles decircuits électroniques s’entassent surles bureaux. Ils travaillent sur desreproductions de Harley-Davidsonavec des composants électroniquesde récupération. Des petites motosde 20 centimètres de long sur 10 dehauteur.

    “Les ateliers permettent d’apprendre àdémonter proprement des compo-sants, explique Patrice Rodriguez,éducateur technique à l’institut. Ilsfavorisent le développement de lacréativité et permettent aux jeunes d’ê-tre fiers de leurs réalisations. Ces der-niers assemblent les pièces selon leurssouhaits. Nous les guidons pour lerespect des proportions. On travailleavec les élèves trois à quatre heures parsemaine”. Ainsi, avec des bouts de fils etquelques composants, le résultat estassez bluffant. Mais plusieurs essaissont parfois nécessaires pour arriverà la création d’une reproduction dedeux roues. “Pour commencer, on

    construit le moteur et le pot d’échappe-ment, poursuit Brayan, 15 ans. Puis onutilise du fil de fer pour le cadre. Le plusdur est de faire de belles soudures.J’aime bien car je veux m’orienter versla mécanique et travailler sur des voitu-res et de vraies motos ”. L’atelier permet de motiver les élèvesqui découvrent ainsi le monde pro-fessionnel. Ils montreront leur savoir-faire pour la fête de l’IME, en juin. Etils travaillent en parallèle à l’élabora-tion d’un tandem avec des vélos derécupération. Ils inviteront les visi-teurs à s’initier aux joies du vélo àdeux. Mais d’ici là, de longues heuresen atelier seront nécessaires.

    R .C

    11Vaulx-en-Velinjournal- 4 avril 2012 - N°49

    PROJET

    Maxi tandem et mini Harley

    DEPUIS dix ans, le service municipaldes Sports s’est engagé dans desactions de sensibilisation des élèvesaux handicaps en partenariat avecl’Education nationale, les biblio-thèques et le service Petite enfance.“Nous avons innové et choisi de tra-vailler pendant toute l’année avec deuxclasses pilotes des écoles King etMakarenko et sur tous les handicaps,qu’ils soient physiques ou mentaux”,commente Patricia Gomez, du ser-

    vice des Sports. Ainsi, dès la rentrée,les élèves de CM2 ont abordé l’écri-ture Braille, le langage des signes etont observé les chiens guides d’aveu-gles. Claire Drevard, l’institutrice del’école Henri-Wallon considère “qu’ilest important de montrer aux enfantsqu’il est possible de faire du sportmême avec un handicap”. Ces mêmesélèves, initiés aux différents sportsadaptés aux personnes handicapées,ont pu servir d’arbitres lors des séan-

    ces handisports ouvertes aux élèvesdes autres écoles et qui se sontdéroulées au palais des sports le 19mars. Où les enfants ont suivi un pro-gramme chargé : parcours, athlé-tisme, jeu de souffle, escalade, toor-ball, piscine. “Cette année, il va avoirles jeux olympiques et paralympiques.C’est aussi un moyen de les prépareraux épreuves des jeux Vaulx-lym-piques, prévus en juin”, conclut PatriciaGomez. J.P

    Les élèves découvrent le handicapEDUCATION

    FONDÉE sur la base du volontariatpour les élèves et les enseignants, l’é-cole ouverte est une opération inter-ministérielle créée en 1991, destinéeaux collèges et lycées situés en zonesurbaines et rurales défavorisées. Elleoffre un espace de temps privilégiéoù les élèves et les enseignantsapprennent à mieux se connaître.Ceci à travers la pratique d’activitésqui sortent pour certaines du champscolaire et pour d’autres en font par-tie, mais dans un contexte différentde celui vécu au quotidien dans l’éta-blissement scolaire. A Vaulx-en-Velin,le lycée Les Canuts, le collège Ducloset le collège Barbusse font fonction-ner ce dispositif à travers un partena-riat associatif et institutionnel. La Villeen fait partie et met à la dispositiondes établissements des animateurssportifs, dans le cadre d’une conven-tion. Au collège Henri-Barbusse, lesresponsables de l’école ouverte sedésespèrent de ne pouvoir accueillirtous les élèves désireux de participeraux activités proposées, “du fait d’unedemande très forte alors que le budgetalloué par le rectorat a baissé de 30%”,précisent-ils. L’école ouverte a lieutoute l’année, pendant les vacancesscolaires, mais aussi les mercredisaprès-midis et les samedis. Les orga-

    nisateurs ont à cœur de “diversifier lesactivités afin que les élèves puissentélargir leurs pratiques sportives ou cul-turelles mais aussi découvrent d’autresloisirs”, soutient Julien Biguenet,conseiller principal d’éducation(CPE). Ainsi, lors de la premièresemaine des vacances de Pâques, lescollégiens peuvent choisir entre lecirque, l’escrime, le théâtre, un atelierperles et les sports collectifs sauf lefoot. “Les matinées sont consacrées ausoutien scolaire obligatoire pour avoiraccès aux autres activités l’après-midi”,souligne le CPE. 244 élèves y ont prispart l’année dernière et ils sont déjà226 cette année. “Toutes les sorties àl’extérieur de l’établissement, dans lesmusées ou à la montagne ont lieu lesmercredis après-midis ou les samedis.Nous organisons également un séjour,pendant l’été, ouvert aux plus assidus,en raison du nombre d’inscriptionslimité”, commente Cécile Triboulet,professeur de français. Pour elle, lesavantages de ce dispositif qui fonc-tionne depuis de nombreusesannées ne sont plus à prouver : “Lesenseignants trouvent un vrai bénéfice,car cela permet d’avoir une meilleureconnaissance les uns des autres. Larépercussion ne se mesure pas enterme de résultat scolaire mais sur

    l’ambiance générale du collège”. PourRaoul Savey, principal du collègeDuclos, qui accueille une centained’élèves dans ce dispositif, “l’écoleouverte est aussi un moyen de s’occu-per des élèves qui ne partent pas envacances”. Elle va fonctionner ladeuxième semaine des vacances dePâques du lundi au jeudi. Au pro-gramme, activités sportives, échecs,foot, ping-pong, conversationanglaise, ateliers de préparation aubrevet des collèges et à la compé-tence informatique. “Nous sommes enpartenariat avec les étudiants del’ENTPE et de l’école d’architecture. Ilsproposent des activités aux collégienset les prennent en charge bénévole-ment. Nous ouvrons également un ate-lier de découverte de la culture afri-caine en partenariat avec l’associationAfricasoli”, précise-t-il.Au lycée Les Canuts, l’école ouverteaura lieu la première semaine desvacances mardi, mercredi et jeudi de9h à 13h. “L’accent sera mis sur le sou-tien scolaire. Nous invitons tout parti-culièrement les élèves de terminale àvenir pour réviser. Cette année, nousallons toutefois expérimenter un ate-lier sur l’actualité et la culture”, affirmeCyrille Jacquart, le proviseur-adjoint.

    J.P

    L’école ouverte pendant les vacancesEDUCATION

    A l’Institut médico-éducatif Yves-Farge, les élèves sont plutôt bricoleurs. Et leur chef d’atelier, PatriceRodriguez, trouve toujours une nouvelle machine à construire.

    Quelques collèges et lycées restent ouverts en dehors du temps scolaire pour offriraux élèves un programme varié d’activités éducatives, culturelles ou sportives.

    L’école Mistralautrefois : appel à témoignage

    HISTOIRE

    LES PARENTS d’élèves de l’école Frédéric-Mistral se mobilisent pour commémo-rer les 80 ans de l’école – cet anniversaire coïncidera avec la fin des travaux derénovation et d’extension de l’établissement. A cette occasion, quelques-unsveulent lancer un travail d’histoire sur l’école et son quartier, pour permettre auxanciens de transmettre leur mémoire et aux nouveaux venus de découvrir l’his-toire du lieu et de ses habitants. Un appel est donc lancé à tous les “anciens”intéressés par cette démarche : recueil de témoignages, de documents ou d’ob-jets d’autrefois, rencontre avec les enfants et leurs parents… Ce travail pourraitdéboucher à terme sur la production d’une exposition et d’une brochure.Mais avant cela, les parents d’élèves et l’association du Sou des écoles organise-ront une grande kermesse anniversaire le 16 juin. Celle-ci clôturera une semainependant laquelle les différentes classes et leurs enseignants présenteront lestravaux réalisés sur le thème des “80 ans de l’école Mistral”.Pratique : Ludovic Arnaud au 06 24 35 40 55 ou [email protected]

    Un Freaks remporte Ado’lireLECTURE

    DES cris enthousiastes s’échappent de la salle où le jury s’est retranché pour déli-bérer. Le samedi 31 mars, 25 jeunes lecteurs vaudais ont décerné les prix de latroisième édition d’Ado’lire à la bibliothèque Georges-Perec. Une édition consa-crée cette fois à la bande dessinée. Histoire d’attirer un peu plus de garçons.Après avoir longuement débattu, faisant assaut d’arguments pour expliquerque telle BD les avait emballé quant il avaient détesté telle autre, il sont passésau vote, à bulletins secrets comme il se doit. Freaks, de Florent Maudoux, l’aemporté dans les catégories du meilleur dessin et de la meilleure BD. Toutcomme dans celle du meilleur scénario, cette fois à égalité