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Liste de fables en 1G – Les Fables (VII à IX) de Jean de La Fontaine
Livre VII Avertissement
A madame de Montespan
Les animaux malades de la peste
Satire de la cour.
Le mal marié
Le héron, la fille
Double fable : animaux puis humains
CIT p.35 « *…+ écoutez, humains, un autre
conte, / vous verrez que chez vous j’ai puisé ces
leçons »
Les souhaits
La cour du lion
Satire de la cour
Les vautours et les pigeons
Thème : guerre civile, chaque race d’oiseau
représente un pays différent.
Le coche et la mouche (+)
La laitière et le pot au lait
L’homme qui court après la Fortune et l’homme qui
l’attend dans son lit
Thème : Ne pas quitter son logis // Les deux
pigeons, La tortue et les deux canards
Les deux coqs
Registre burlesque : réécriture de la guerre de Troie
(thème noble) avec des animaux (traité bassement)
L’ingratitude et l’injustice des hommes envers la Fortune
Le chat, la belette et le petit lapin
Vocabulaire juridique, règles des hommes
transposées dans le monde animal.
Un animal dans la lune
Fable philosophique en lien avec le parcours : les
sens sont trompeurs mais on peut s’y fier si on s’en
méfie.
Livre VIII Le savetier et le financier (+)
Thème de l’avarice, tracas causés par l’argent à
cacher. Sagesse proche de la fable « Les
souhaits », refuser les biens qui causent au final
du tort.
Le lion, le loup et le renard
Satire de la cour. Le loup est souvent le
méchant, et le renard le rusé.
Le pouvoir des Fables
CIT p.84 : « *…+ l’assemblée / Par l’Apologue
réveillée / Se donne entière à l’Orateur / Un
trait de Fable en eut l’honneur »
CIT p.84 : « *…+ moi-même / Au moment que je
fais cette moralité / Si peau d’âne m’était conté
/ J’y prendrais un plaisir extrême »
L’homme et la puce (+)
Les femmes et le secret (+)
Thème : la commère (thème qui revient
beaucoup dans les derniers livres)
Le chien qui porte à son cou le dîné de son maître
Le rieur et les poissons
« Rieur » = blagueur : il ruse pour avoir plus à
mangé (implicite).
Le rat et l’huître
CIT p.92 : « Tel est pris qui croyait prendre »,
cette moralité est devenue un proverbe, est
Les obsèques de la lionne
Satire de la cour
Le rat et l’éléphant (+)
dialogue avec un lecteur fictif : « Je le ferai. »
L’horoscope
La Fontaine ne fait pas que des remarques
universelles et atemporelles, il s’inquiète pour son
époque et les guerres incessantes. On le voyait déjà
dans « Le pouvoir des fables ». Cette période de
guerre est présentée p.13.
L’âne et le chien (+)
Moralité simple et courte sur l’esprit de
communauté : CIT p.112 « Je conclus qu’il faut
qu’on s’entraide »
Le faucon et le chapon
Moralité en début de fable : on voit que sans
l’histoire, la morale est plus difficile à comprendre.
Elle est souvent plus efficace à la fin de la fable.
Le chat et le rat
Comme ici, les animaux sont parfois nommés, ce
qui les humanise : « grippe-fromage », « triste-
oiseau »…
La morale est donnée par le chat à la fin.
Les deux chiens et l’âne mort
La moralité au début nous dit que personne n’a
toutes les qualités, comme le chien qui est fidèle
passée dans le langage courant.
L’ours et l’amateur de jardins (+)
Les deux amis
Le cochon, la chèvre et le mouton
Fable fataliste : on ne peut éviter le destin, la
fatalité, autant ne pas se tracasser.
Tircis et Amarante
Univers pastoral (les bergers) : personnages
récurrents pour parler d’amour. P.208 on
retrouve « Tircis » dans une fable pastorale
« Les poissons et le berger qui joue de la flûte »
= nom de berger récurrent.
Cette fable s’ouvre par une dédicace à
Mademoiselle de Sillery
CIT p.98 « Sire Loup, Sire Corbeau, / chez moi
se parlent en rimes » : définition de la fable qui
porte sur des animaux.
CIT p.98 : « Faisons donc quelques récits /
Qu’elle déchiffre sans glose » : les Fables sont
faciles à comprendre, pas ses contes.
mais gourmand.
Le loup et le chasseur (+)
Thème de l’avarice : CIT p.129 « Fureur
d’accumuler *…] Te combattrai-je en vain sans
cesse dans cet ouvrage ? » Il défend la même idée
dans plusieurs fable : il faut jouir de son argent et
pas le cacher, l’accumuler.
Adresse directe au lecteur : « Hâte-toi mon ami, tu
n’as pas tant à vivre », puis il invente un dialogue
avec un lecteur fictif : « Je le ferai. »
Livre IX Le dépositaire infidèle
Texte de référence où La Fontaine théorise son
écriture.
CIT p.135 « J’ai chanté des animaux : / Peut-
être d’autres Héros / M’auraient acquis moins
de gloire. »
Parcours : réflexion essentielle sur la proximité
entre l’histoire inventée te le mensonge
CIT p.136 : « Et même qui mentirait / Comme
Esope, et comme Homère, / un vrai menteur
ne serait. / Le doux charme de maint songe /
Par leur bel art inventé, / Sous les habits du
mensonge / Nous offrent la vérité. » =
Beaucoup d’histoire sous les habits du
mensonge nous livrent la vérité = il y a du vrai
dans les fictions, dans le faux.
Les deux pigeons
Le gland et la citrouille (+)
Il y a même des végétaux dans ces fables !
L’écolier, le pédant, et le maître d’un jardin
CIT p.146 « Je hais les pièces d’éloquence /
Hors de leur place, et qui n’ont point de fin »
= « Le pouvoir des fables », « Discours à La
Rochefoucauld » = il préfère la brièveté.
La souris métamorphosée en fille
La Fontaine ne fait pas que réécrire les fables,
ici il critique la fable de Pilpay : CIT p.150 « *…+
Rien de trop
Titre original, mot d’ordre qui révèle la position
systématique de La Fontaine : il est pour la mesure,
le juste milieu.
Le chat et le renard
Parcours : « La dispute » = le débat. Ils passent le
temps en débattant, c’est un loisir.
CIT p.162 : « La dispute est d’un grand secours /
Sans elle on dormirait toujours ».
Le trésor et les deux hommes
Thème : l’avarice, il faut jouir de son bien.
Le milan et le rossignol (+)
CIT p.170 : « Ventre affamé n’a point d’oreilles » :
cette moralité est devenue un proverbe, est passée
dans le langage courant.
Le berger et son troupeau
Comme « Le pouvoir des fables » : il « harangue »
(discours éloquent), mais cela n’a pas de réelle
efficacité.
Discours à Madame de La Sablière
Attention, c’est encore un apologue, mais ce n’est
plus une fable : c’est un discours (genre du
moraliste Bossuet). Ce discours contient des fables,
mais c’est cette fois la pensée qui prime, qui est
mise en avant.
Philosophique : pensée de Descartes sur les
animaux : CIT p.175 « Descartes va plus loin, et
mais à la voir de près / Quelque peu de
sophisme entre parmi ses traits » et « Par le
moyen / De cet argument circulaire / Pilpay
jusqu’au Soleil eût enfin remonté ».
L’huître et les plaideurs
Même morale que dans « Le chat, la belette et
le petit lapin ».
Réflexion finale encore valable aujourd’hui sur
les frais d’avocat.
soutient nettement / Qu’elle ne pense nullement ».
Les deux rats, le renard et l’œuf
Plus qu’une morale, cette fable lui permet de
défendre sa philosophie de l’âme des êtres vivants,
contre celle de Descartes : CIT p.181 : « Qu’on
m’aille soutenir après un tel récit / Que les bêtes
n’ont point d’esprit ».
Très philosophique.
Livre X L’homme et la couleuvre
Thème : la justice, comme dans « Le chat, la
belette et le petit lapin ».
Les fables remettent nos préjugés en
questions : les animaux « méchants » comme le
serpent et le loup nous montrent que les
hommes sont bien pires = critique de l’homme
: « Le loup et les bergers » p.198
La tortue et les deux canards
Chute, erreur qui ressemble à celle du corbeau
dans la fable « Le corbeau et le renard » (qui
n’est pas dans nos livres).
Les poissons et le cormoran
L’oiseau veut changer les poissons de mare
pour les pécher plus facilement, il les convainc
par la ruse après avoir perdu la force
(vieillesse).
L’enfouisseur et son compère
Thème : l’avarice, il faut jouir de son bien.
CIT p.197 : « Quoi, jouir ! C’est se voler soi-
même ! / Mon ami, j’ai pitié de ton erreur
extrême. »
Structure très commune : le trompeur trompé :
« Il n’est pas malaisé de tromper un
trompeur ».
Le loup et les bergers (+)
Critique de l’homme depuis le regard des
animaux.
Le chien à qui on a coupé les oreilles
CIT p.203 « Ô rois des animaux, ou plutôt leurs
tyrans » = critique de l’homme. Mais au final,
couper les oreilles étaient une bonne chose, un
bienfait.
Le berger et le roi
Satire de la cour : c’est la première fois que la
satire de la cour n’est pas incarnée par des
animaux.
Les poissons et le berger qui joue de la flûte
On retrouve le berger Tircis, personnage typique du
berger amoureux.
Les deux perroquets, le roi et son fils
Il y a quatre personnages : deux perroquets (un
père et un fils), et le roi et son fils. Le perroquet fils
se fait tuer par le fils du roi parce qu’il a tué son
moineau, alors le père perroquet se venge en lui
crevant les yeux. Il arrive plusieurs fois que le
monde animal et humain se mêlent dans les fables,
mais ici le perroquet se met à parler au roi à la fin,
comme si c’était naturel.
Les deux aventuriers et le talisman
Il y a plusieurs univers qui inspirent les fables,
parfois l’univers de l’Orient comme dans « Les
souhaits », parfois l’univers médiéval et
chevaleresque comme ici.
Discours à monsieur le duc de La Rochefoucauld
Discours =/= fable, c’est le deuxième (cf. « Discours
à Mme de La Sablière »)
CIT p.219 : « Cent exemples pourraient appuyer
mon discours / Mais les ouvrages les plus courts /
Sont toujours les meilleurs » : ode à la brièveté, or
La Rochefoucauld écrit lui-même des maximes, soit
une forme extrêmement courte.
CIT p.219 : « *…+ Il faut laisser / Dans les plus beaux
sujets quelque chose à penser » : ne pas tout
expliquer, laisser de l’implicite.
Le marchand, le gentilhomme, le pâtre et le fils du roi
Quatre hommes se retrouvent démunis loin de leur
pays et ils doivent trouver à manger. Le plus sage
est celui qui est le plus bas socialement : le berger.
Il prône le travail manuel pour manger de suite,
alors que les autres par le travail intellectuel
veulent gagner de l’argent dans un mois.
Livre XI Le lion (+)
Le « sultan léopard » montre l’inspiration
orientale de ce nouveau recueil.
Conseils pour régner, pour la diplomatie.
Les dieux voulant instruire un fils de Jupiter pour
Monseigneur le duc du Maine
Titre original mêlant réalité et mythologie :
Jupiter= Louis XIV, le fils de Jupiter = le duc du
Maine (fils de Louis XIV).
Louange pour l’enfant du roi ET conseils
d’éducation (par l’Amour).
On comprend par ces fables avec des figures
mythologiques que La Fontaine est du côté des
« Anciens » : il imite les auteurs de l’Antiquité,
on retrouve énormément de références
antiques.
Le fermier, le chien et le renard
Même dans cette fable plus « traditionnelle »
avec des animaux, on trouve aux vers 34-36
une comparaison à un évènement
mythologique (Apollon et l’Atride)
La moralité s’adresse à un public précis et non
à l’entièreté du genre humain, ce qui est plutôt
rare : « Ô père de famille »
Le loup et le renard (+)
Image du renard rusé issu d’un roman du
Moyen Âge, Le Roman de Renart.
Le paysan du Danube
Bel exemple de discours éloquent, d’harangue,
dans la fable.
Fable qui se déroule dans l’Antiquité, sous les
conquêtes romaines : le paysan d’une province
soumise prend la parole contre ses oppresseurs.
Cette fois, l’éloquence fonctionne parce qu’elle est
majestueuse. Il y a donc beaucoup de vocabulaire
romain (Sénat, pourpre, préteur…)
Moralité courte, en un vers : « Il ne faut point juger
les gens sur l’apparence » : un paysan peut être un
bon harangueur.
Le vieillard et les trois jeunes hommes (+)
Les souris et le chat-huant
CIT p.249 : « *…+ d’une Fable / Il a l’air et les traits,
encore que véritable » = Parcours, l’opposition
imagination/pensée se retrouve à la rime entre
fable/véritable.
CIT p.251 : « Ceci n’est pas une fable, la chose *…+
est véritablement arrivé » : fable = mensonge,
fiction >< vérité.
Epilogue
CIT p.252 à propos des animaux qui parlent
(prosopopée) : « Il n’est rien qui n’ait son
langage ».