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REALESTECH REALESTECH P 6 / ROBIN RIVATON, Économiste L’immobilier, plus gros secteur de l’économie française et mondiale, semble rester immobile. #ImmobilierStart-upé P 4 / PAULINE DUVAL, Directrice générale du Groupe Duval L’immobilier mérite sa Silicon Valley à la française. Que l’immobilier soit enn mobile ! 40 START-UP DE L’IMMOBILIER À SUIVRE EN 2017

LIVRE BLANC STARTUP 2017 - Groupe Duval · nous avons souhaité porter en concevant ce livre blanc. ... de paiement mobile Lydia, par exemple, ... développement de véhicules toujours

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REALESTECHREALESTECH

P 6 /

ROBIN RIVATON, ÉconomisteL’immobilier, plus gros secteur de l’économiefrançaise et mondiale, semble rester immobile.

#ImmobilierStart-upé

P 4 /

PAULINE DUVAL, Directrice générale du Groupe Duval L’immobilier mérite sa Silicon Valley à la française.Que l’immobilier soit enfi n mobile !

40 START-UPDE L’IMMOBILIERÀ SUIVRE EN 2017

2L’IMMOBILIER STARTUPÉ

3L’IMMOBILIER STARTUPÉ

4 « Son potentiel disruptif n’a

clairement pas été épuisé. »

Pauline Duval

6 « L’immobilier, plus gros secteur

de l’économie française et mondiale,

semble rester immobile. »

Robin Rivaton

8 Trois propositions pour favoriser

l’émergence des jeunes pousses

de l’immobilier

10 Quelques chiffres clés

12 40 témoignages de start-up

14 BailFacile

16 BeYat

18 Chez Nestor

20 Costockage

22 Effi Pilot

24 Gizmo

26 HappyRenting

28 Happywait

30 Hexagone

32 Homeleo

34 Homeloop

36 Homepilot

38 Hub-Grade

40 Ideal-investisseur.fr

42 IlliCopro

44 Immersive Business Advantage

46 Immodvisor

48 Immovesting

50 La Carte des Colocs

52 Lymo

54 Monsieur Parking

56 My expat

58 My Notary

60 Netty

62 Ouipharma

64 Permettez-moi de construire

66 Plus que Pro

68 Proprioo

70 Realiz3D

72 ScanmyPlace

74 SmartHab

76 Solen

78 Storefront

80 Syndicio

82 TheHouseShop.com

84 ToitChezMoi

86 Wefl at

88 Yanport

90 Zenpark

92 À propos

SOMMAIRE FAVORI

FAVORI

FAVORI

FAVORI

FAVORI

FAVORI

COUP DE

CŒUR

4L’IMMOBILIER STARTUPÉ

5L’IMMOBILIER STARTUPÉ

PAULINE Duval

Directrice générale du Groupe Duval

La France compte d’incroyables start-up qui ont la capacité de bouleverser l’immobilier tel qu’on leconnaît aujourd’hui. C’est le message principal que

nous avons souhaité porter en concevant ce livre blanc. Un message que nous avons voulu aussi enthousiaste qu’optimiste car c’est ainsi que nous concevons l’entrepreneuriat au quotidien au sein de notre Groupe familial. Dans le cadre de sa stratégie d’innovation, le Groupe Duval a tissé des liens avec des start-up dirigées par des entrepreneurs innovants. À cette fi n, nous avons développé une approche entrepreneuriale du fi nancement de l’innovation qui nous paraît essentielle à l’heure où la digitalisation de nos métiers ne cesse de croître.

La stratégie de notre Groupe familial est fondée sur une vision de long terme qui nous démarque des fonds d’investissement traditionnels. Nous aspirons à contribuer à créer en France l’écosystème le plus favorable possible au développement de nos pépites entrepreneuriales.

C’est pourquoi notre Groupe, depuis 2014, a fait le choix d’une stratégie fondée sur l’innovation. Jamais notre environnement concurrentiel n’a évolué aussi vite. Dans le même temps, jamais autant de start-up ne se sont créées en France. Nous ne pouvions pas rester en marge de cette dynamique. Nos investissements révèlent notre engagement pour la digitalisation de l’immobilier et s’inscrivent dans la continuité de la stratégie de transformation digitale et d’innovation de notre Groupe. Ils nous poussent à être créatifs sur l’ensemble de nos métiers en nous positionnant au plus près de ces entrepreneurs innovants.

Ce recueil renforce notre conviction. L’immobilier n’a pas encore été révolutionné par les start-up comme d’autres pans entiers de l’économie l’ont été. Son potentiel disruptif n’a clairement pas été épuisé. L’immobilier possède tous les atouts pour briller comme d’autres, à l’image des Fintechs. Nous l’avons vu en ce qui nous concerne en soutenant activement des start-up comme l’application de paiement mobile Lydia, par exemple, dont le succès s’amplifi e de jour en jour.

L’objectif premier de ce recueil de témoignages est de diff user une information qui inspire et donne envie d’entreprendre.

Nous transmettons, avec ces start-up qui sont de véritables pépites de notre économie, l’envie d’encourager la duplication et l’essaimage des initiatives.

On s’accorde tous à dire que l’immobilier, qu’il soit d’entreprise ou commercial doit se transformer. Pourtant, des plus jeunes entrepreneurs aux plus grandes entreprises, le changement prend du temps et l’agilité est parfois diffi cile à garantir au quotidien. Beaucoup de bonnes intentions et de bonnes intuitions, mais fi nalement peu d’exemples dont s’inspirer. C’est le sens de ce recueil de témoignages. Des exemples concrets d’ambitions portées par des entrepreneurs qui se sont lancés avec la volonté de rénover l’immobilier. Ils sont l’immobilier en marche : voilà le realestech.

La révolution numérique a commencé à transformer le marché de l’immobilier tel que nous le connaissons aujourd’hui. Nous devons faire connaître au plus grand nombre ces mutations et nous former continuellement à un secteur qui ne connaîtra pas le chômage et peut permettre de libérer les investissements en France.

Toutes les start-up retenues ont en commun d’avoir eu la volonté de bousculer l’ordre établi.

Nos entreprises les plus ambitieuses doivent aussi savoirqu’elles peuvent lever de l’argent en France. C’est le dernier message que nous souhaitions porter à travers ce recueil qui nous permet d’asseoir une conviction : l’immobilier français mérite sa Silicon Valley !

Nous vous laissons découvrir ici des idées innovantes et des projets entrepreneuriaux enthousiasmants. Tous ces projets méritent lumière et soutien. Cette sélection contient un peu moins de 40 start-up à suivre. Nous considérons qu’elles ont un potentiel de croissance important. Cela ne signifi e évidemment pas qu’elles sont les seules mais celles-ci ont retenu notre attention par leur capacité à déployer des solutions innovantes. Ce classement illustre également la sous-représentation des femmes dans les start-up, on peut le regretter même si les choses sont en train de changer progressivement. Vous êtes prêts ? Voici notre sélection des start-up à suivre en 2017 dans l’immobilier.

Ils sontl’immobilierde demain !

6L’IMMOBILIER STARTUPÉ

7L’IMMOBILIER STARTUPÉ

Robin RIVATON

Writer and speaker / CEO @ParisRegion / Founder @RealEstech #francoptimiste

plus ou moins mobiles, on constate une relative stabilité du poids du secteur. Nos recherches ont montré que le secteur immobilier, construction incluse, est, avec le secteur du commerce, celui dont le poids économique est le plus stable dans les économies de l’OCDE. Au niveau mondial, sur les trois dernières décennies, le secteur représente en moyenne un dollar sur six créé chaque année. En France, les activités immobilières et la construction pèsent encore respectivement 13 % et 5 % de la valeur ajoutée de l’économie nationale, en faisant le premier secteur. Comme le secteur ne génère pas ou peu de gains de productivité, les prix des biens et services associés ne baissent alors que ceux d’autres secteurs, comme les produits électroniques, s’eff ondrent. Il en résulte une taille toujours plus importante dans les économies les plus développées.

Mais une transformation massive est sur le point de s’opérer sous l’eff et de quatre facteurs. D’abord des technologies, software et hardware, viennent ensemble bouleverser toute la chaine de valeur du secteur immobilier. Un certain nombre d’entre elles sont déjà connues et ont été opérationnellement éprouvées, du Building Information Modeling à la blockchain en

passant par les drones ou les objets connectés. Une myriade de jeunes entreprises est désormais en train de combiner ces briques technologiques pour aboutir à des modèles économiques susceptibles de générer de réels gains de productivité. Ensuite, des données publiques et privées sont collectées dans des volumes chaque jour plus importants et rendues disponibles. Il est désormais possible de connaître gratuitement les prix, les caractéristiques des biens et les règles d’urbanisme. Le troisième facteur est le poids de la règlementation qui a sans doute atteint un plafond. Parce qu’il est si important, le secteur est donc légitimement très régulé. L’État impose les normes défi nissant une habitation salubre, donne sa vision des constructions modernes sur les performances comme sur l’esthétique, sécurise les transactions, spécialise le foncier, fi nance les producteurs d’immobilier comme les utilisateurs, oriente les investisseurs à l’aide des outils fi scaux… Mais cet interventionnisme pourra diffi cilement aller plus loin.

Comme quatrième facteur, et sans doute le plus important, il y a les changements culturels. Il n’est pas un secteur économique plus empreint de représentations sociales et culturelles que l’immobilier. Devenir propriétaire a longtemps été un idéal dans de nombreuses sociétés, d’abord comme un refl et d’ascension sociale et un héritage à transmettre puis plus tard, face à l’allongement de la durée de vie et un marché du travail plus incertain, comme la garantie d’avoir un toit sur la tête quelle que soit sa situation. Contrairement aux théories affi rmant le passage de la propriété à l’usage, il n’est pas certain que ce rapport à la propriété ait été altéré. On observe toujours la même envie de devenir propriétaire chez les jeunes générations. Aux États-Unis, les millenials, autrement dit les personnes nées après 1981, sont les acheteurs immobiliers les plus nombreux aujourd’hui. Mais l’immobilier devient à son tour une commodity, autrement dit un bien similaire aux autres débarrassé de son héritage historique et cultuel, librement échangeable sur un marché transparent et concurrentiel. Les propriétaires, et même les occupants, sont prêts à le mettre en location, l’échanger, le partager, y laisser séjourner des voyageurs.

En outre, la rotation du parc s’accélère. L’INSEE estime que les Français déménagent 4,6 fois au cours de leur vie. Ce chiff re sera probablement doublé pour ces millenials. Et là où une expérience client de mauvaise qualité pouvait être tolérée lorsqu’elle se produisait tous les dix ou vingt ans, elle ne l’est plus lorsqu’elle prend place tous les cinq ou sept ans. La révolution en cours passera d’abord par

une meilleure attention à des clients demandeurs de personnalisation et plus susceptibles de changer, comme ils en ont pris l’habitude dans les services fi nanciers ou les télécommunications.

L’ensemble de la chaine de valeur de l’immobilier, fi nancement, construction, gestion et occupation, va être concernée. Le coût du capital apporté par les investisseurs, le coût du travail réalisé par le constructeur, les frais d’intermédiation et de gestion des bâtiments prélevés par les notaires ou les syndics tout comme les charges d’occupation des logements et bureaux versés par les consommateurs vont diminuer et enfi n permettre la montée en gamme du secteur. D’ailleurs, l’innovation dans le secteur immobilier n’est pas un mot tabou. Historiquement, le secteur a même vécu une révolution technologique au XIXe siècle quand les villes modernes ont été bâties. La France y a joué un rôle tout particulier, avec les Vicat, Monier, Hennebique, Haussmann... Clin d’œil de l’histoire, le plus grand incubateur de start-ups du monde créé par Xavier Niel, Station F, portait à l’origine le nom de l’un d’entre eux, son concepteur et pionnier français de l’innovation immobilière, la halle Freyssinet.

F inTech, FoodTech, MedTech, EdTech... La révolution technologique grignote secteur après secteur. Le transport est en train de vivre sa mue avec le

développement de véhicules toujours moins consommateurs, avec des logiciels permettant d’optimiser la demande et bientôt avec l’apparition des voitures autonomes. La production d’énergie devient plus soutenable grâce aux énergies renouvelables. L’agriculture va répondre au défi des 4 milliards d’êtres humains supplémentaires tout en réduisant les quantités d’eau et d’engrais nécessaires. Dans ce tsunami, l’immobilier, plus gros secteur de l’économie française et mondiale, semble rester immobile. Les bâtiments sont toujours plus cher à produire, les conditions de logement ne progressent pas, le marché est visqueux au point d’empêcher la mobilité des personnes...

Ceci est d’autant plus catastrophique que le secteur immobilier, tant résidentiel que tertiaire autrement dit les commerces, bureaux, entrepôts et usines, est au cœur de nos économies, et cela depuis des siècles. En dépit de particularités nationales à l’échelle du monde, de taux de propriété diff érents, d’économies de maturité hétérogène, de populations plus ou moins âgées, de marchés du travail

Robin Rivaton est essayiste et entrepreneur. Il a écrit L’immobilier demain, des rentiers aux entrepreneurs (ed. Dunod, 2017). Il a co-fondé Real Estech, association qui promeut l’innovation dans l’immobilier en rassemblant les start-ups et grands groupes du secteur. Real Estech publiera le 1er baromètre du secteur en fi n d’année en lien avec KPMG.

8L’IMMOBILIER STARTUPÉ

9L’IMMOBILIER STARTUPÉ

L e titre REALESTECH est un clin d’œil à la FINTECH, cette nouvelle industrie fi nancière qui déploie la technologie pour améliorer les activités fi nancières.

Ce Livre Blanc est porteur de trois propositions pour aller plus loin dans la capacité du secteur immobilier à se renouveler. Nous souhaitons que ces pistes de réfl exion, issues de l’expérience et de l’analyse de nombreuses expériences entrepreneuriales innovantes dans l’immobilier, puissent être le plus largement partagées et débattues.

Ces dernières années, de nombreuses études se sont penchées sur « l’ubérisation » de l’économie. Ce terme, aujourd’hui galvaudé, a le mérite de dire quelque chose des changements nombreux et multiformes qui vont impacter le secteur immobilier qui semble jusque-là être resté en marge de cette évolution.

Certaines innovations marquent le début de cette révolution immobilière à l’image de ces promoteurs immobiliers qui proposent désormais d’acheter son bien immobilier en bitcoins. Les premiers à s’être rendu compte de ce bouleversement sont d’ailleurs les agents immobiliers qui ont vu des dizaines de start-up passer à l’off ensive pour changer les règles du jeu à coups d’applis innovantes et de services personnalisés.

Du point de vue de leur disruption, l’immobilier français est constitué de marchés relativement immatures comparés aux autres secteurs de l’économie. Les jeunes restent peu nombreux à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dans l’immobilier. Les barrières à la réussite ne sont pourtant pas aussi nombreuses qu’ils le croient. Un eff ort de pédagogie paraît indispensable. Voilà pourquoi nous plaidons pour la mise en œuvre d’un concours national de création d’entreprise innovante pour les jeunes et/ou d’un prix « jeune entrepreneur » dédié à l’immobilier.

Nous pensons également que la création d’un Institut du Mentorat Entrepreneurial dédié à l’immobilier permettrait de renforcer l’accompagnement des projets entrepreneuriaux des jeunes, notamment en développant une forme de mentorat entrepreneurial intergénérationnel. Les réseaux d’entrepreneurs dans l’immobilier peuvent être encore davantage structurés, comme l’a initié le CNCC avec le groupe NextGen que j’ai l’honneur de coprésider avec mon ami Vincent Dreux.

J’ai acquis la conviction au cours de la naissance de ce Livre Blanc que les écoles d’immobilier doivent également mieux intégrer les questions entrepreneuriales en présence d’entrepreneurs et de business angels, afi n d’exposer les étudiants au monde des start-up et aux modes de pensée et d’action des entrepreneurs.

Cela permettra également de rendre plus accessible le marché de l’immobilier dont les jeunes, pourtant motivés à créer leur propre entreprise, considèrent les barrières d’entrée infranchissables.

Enfi n, garantir un accès privilégié et simplifi é des jeunes entreprises à tous les lots immobiliers des marchés publics, notamment l’intégration de critères privilégiant les solutions innovantes pour laisser une chance aux nouvelles idées et aux nouvelles technologies comme l’a fait le Québec avec ses TPE.

Dans un monde où le marché immobilier est global et où les technologies sont très rapidement dépassées, seuls ceux qui mettent en place des politiques publiques de soutien à l’innovation sont appelés à maintenir leur avance. Donnons au secteur immobilier français les moyens de rester un marché innovant de premier plan en libérant les énergies créatives de sa jeunesse entrepreneuriale !

3propositions pour

favoriser l’émergencedes jeunes pousses

de l’immobilier.

PAULINE Duval

Directrice générale du Groupe Duval

10L’IMMOBILIER STARTUPÉ

11L’IMMOBILIER STARTUPÉ

LE PROFIL TYPE

DU START-UPERQUELQUESCHIFFRESCLÉS

C’est le goût d’entreprendre et

l’envie de relever des défi s qui

poussent 92 % des innovateurs

dans l’âme à lancer leur entreprise

qu’ils considèrent, à 97 %, comme

une start-up.

Ces créateurs de start-up ont un rôle

clé pour stimuler la compétitivité du

secteur immobilier.

Nous nous sommes intéressés à dévoiler

le profi l type de ces entrepreneurs

innovants.

Notre étude porte sur 200 d’entre eux.

75 %SONT PLUTÔT ÉCONOMES

62 %SE VOIENT RÉALISTES

20 %SE CONSIDÈRENT DÉPENSIERS

22 %SE DISENT RÊVEURS

51 %PRIVILÉGIENT LE TRAVAIL EN ÉQUIPE

38 %SONT DES LEADERS FONCEURS

86 %SE DISENT PASSIONNÉS

79 %SONT CRÉATIFS

65 %S’ESTIMENT VISIONNAIRES

97 %

SONT SATISFAITS DE LEUR VIE À LA TÊTE DE LEUR ENTREPRISE

93 %SONT DES HOMMES JEUNES,

ÂGÉS DE 35 ANS LORSDE LA CRÉATION

95 %ONT SUIVI DES ÉTUDES

SUPÉRIEURES (université, école d’ingénieur et de commerce)

5 %SONT AUTODIDACTES

LEUR PROFILTYPE

LEURS TRAITSDE CARACTÈRE

AU TRAVAIL

CÔTÉ ARGENT

FACE AUX OBJECTIFS

12L’IMMOBILIER STARTUPÉ

13L’IMMOBILIER STARTUPÉ

témoignagesde start-up4040

14L’IMMOBILIER STARTUPÉ

15L’IMMOBILIER STARTUPÉ

BAILFACILE

Thibaud filyCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

Les études et le travail nous ont amenés avec mon associé à vivre plusieurs années à l’étranger. Nous avons habité dans des pays assez diff érents : Australie, Canada, Mexique, Royaume-Uni… À chaque fois, louer un appartement et signer un contrat de location n’a pas été quelque chose de simple, que ce soit pour nous ou le propriétaire.. De plus, le contrat de location est plutôt rigide en France, mieux vaut bien le remplir pour ne pas avoir de mauvaises surprises. D’où l’idée de proposer un service qui fl uidifi e et accélère l’entrée du locataire dans les lieux.

Comment la pitchez-vous ?

Avec BailFacile, pas besoin d’être un expert du droit locatif et d’être à l’aff ût des derniers changements de réglementation.Notre formulaire intelligent s’adapte à la situation de chaque bailleur et à ses objectifs locatifs. La rédaction d’un contrat de location 100 % personnalisé et à jour des dernières lois ne prend plus que quelques minutes.

Quel est votre parcours ?

Après des études à l’étranger et différentes expériences en marketing, j’ai attrapé le virus de l’entrepreneuriat et ai voulu rejoindre une start-up à fort potentiel dans un pays émergent. J’ai travaillé 2 ans au Mexique chez Linio, le portail e-commerce lancé par Rocket Internet dans la région, où j’ai travaillé sur l’expérience client puis développé la marketplace internationale. Intéressé par l’immobilier depuis toujours et voyant que le secteur était encore peu disrupté, en France j’ai décidé de rentrer pour lancer BailFacile.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

L’envie de développer un produit innovant.

Votre journée type ?

Elle tourne autour de trois piliers : l’exécution (la gestion opérationnelle), le faire connaître (le développement commercial, la mise en place de partenariats) et une partie plus stratégique (le développement de nouveaux produits, la réfl exion à plus long terme).

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Par le biais de partenariats avec des blogueurs immobiliers et l’acquisition de trafi c avec AdWords.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Mélanger amitié et travail. C’est généralement périlleux.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Cigale.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Enthousiaste et concentré.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous êtes lancé ?

« Le premier client qui revient pour un deuxième bien.

www.bailfacile.fr

Février 2017 (date de création)

/expert en droit locatif

16L’IMMOBILIER STARTUPÉ

17L’IMMOBILIER STARTUPÉ

BEYAT

anthony taiebFondateur

Comment est née votre idée ?

J’ai grandi dans le domaine de l’immobilier qui était très présent au sein de ma famille, et étant un passionné d’informatique, j’ai décidé de lancer ma start-up spécialisée dans la transformation digitale des agences immobilières.

Comment la pitchez-vous ?

BeYat est la start-up dédiée à la transformation digitaledes professionnels de l’immobilier grâce à ses outilsinnovants : logiciel de transactions, chatbot immobilier, création de sites Internet, cloud consulting.

Quel est votre parcours ?

Ingénieur diplômé d’État spécialisé en informatique en 2007, j’ai commencé ma carrière en étant commercial chez un éditeur de logiciels bancaires car je voulais perfectionner le commercial avant de retourner à la technique.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Entreprendre c’est la liberté d’agir !

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La première fois que j’ai montré mes outils à un prospect, je n’avais même pas encore de société. Je faisais juste des démonstrations test pour éprouver le produit. Et un jour, un prospect a été tellement séduit qu’il a voulu m’acheter le produit sur-le-champ, ce qui n’était pas possible puisque la société n’existait pas encore ! C’est ce qui m’a poussé à me lancer.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Plusieurs axes :

Référencement naturel sur le web

Parutions presse spécialisées web et print

Recommandations clients

Campagne mailings web et print

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

De croire que je n’en commettrai plus !

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Les deux car l’un n’empêche pas l’autre.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Plus cigale que fourmi, à quoi cela sert-il de gagner de l’argent si l’on en profi te pas ? Simplement pour la gestion comptable d’une société il faut aussi avoir un côté « fourmi ».

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Un objectif atteignable ne sert à rien, il faut viser toujours plus haut sinon on n’avance pas ! Donc défi nitivement rêveur.

Votre journée type ?

« Si seulement il y en avait une... Chaque jour amène son lot d’imprévus qu’il faut gérer au mieux pour satisfaire ses clients. Il n’y a pas de journée type. La routine ça n’existe pas chez BeYat.

www.beyat.fr

800 UTILISATEURS

1 200 UTILISATEURS (objectif à 1 an)

Janvier 2014 (date de création)

/logiciel immobilier tout-en-un

18L’IMMOBILIER STARTUPÉ

19L’IMMOBILIER STARTUPÉ

FAVORI

CHEZ NESTOR

Hubert dubois & Louis BonduelleFondateurs

Comment est née votre idée ?

À la suite d’une expérience à l’étranger avec mon associé, nous nous sommes intéressés aux conditions d’accueil des étrangers dans notre propre pays. Ces derniers sont confrontés à la barrière de la langue et à de fortes contraintes administratives. Nous nous sommes au tout début lancés dans la vente de services clés en main (banque, assurance, télécom...) à destination des étudiants étrangers qui s’installent en France, puis nous nous sommes spécialisés dans le logement et en particulier la colocation pour ne faire plus que ça aujourd’hui.

Comment la pitchez-vous ?

Chez Nestor est une plate-forme de colocations« prêt à vivre » en centre ville pour les 20-30 ans.Par « prêt à vivre », il faut entendre : équipé, meublé, tout inclus (eau, internet, électricité, gaz, assurance, maintenance technique), le client emménage donc dans un appartement entièrement fonctionnel et dispose d’un service digne de l’hôtellerie.

Quel est votre parcours ?

École de Commerce. Chez Nestor est notre première expérience professionnelle.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Apporter un service exceptionnel dans un secteur où le locataire est rarement bien servi et considéré comme un client.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Dans une mini-enquête de satisfaction interne à destination des collaborateurs, ces derniers nous ont tous écrit qu’ils étaient heureux de venir au travail tous les matins.

Votre journée type ?

Pas de journée type.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Intégralement via internet et le bouche-à-oreille.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Sous-estimer les besoins de fi nancements.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Nous sommes dans une démarche de croissance rentable. L’entreprise doit obligatoirement être bénéfi ciaire chaque année, mais gardons un rythme de croissance élevé (300 % de croissance annuelle en moyenne).

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Les deux.

www.chez-nestor.com

/la coloc’ clé en main

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail en équipe ?

« Avec mon associé, nous nous eff orçons d’être les deux.

1,2 M¤ (chiff re d’aff aires 2016)

400 CLIENTS/LOCATAIRES

1 000 CLIENTS/LOCATAIRES(objectif à 1 an)

25 SALARIÉS

Janvier 2015 (date de création)

20L’IMMOBILIER STARTUPÉ

21L’IMMOBILIER STARTUPÉ

COSTOCKAGE

Adam Levy-ZaubermanCofondateur

Comment est née votre idée ?

Mon associé et moi étions responsables nationaux d’une association de scoutisme et nous avons eu besoin de stocker tout notre matériel rapidement en respectant un budget très restreint. Les centres de stockage traditionnels ne nous proposaient que des devis bien trop chers et, surtout, toujours très loin de chez nous. Nous avons donc décidé de louer la cave inutilisée d’un ami contre rémunération. Cela nous a rendu grandement service et notre ami a gagné un peu d’argent au passage. C’est là que le « costockage » est né.

Comment la pitchez-vous ?

Costockage, c’est le garde-meuble collaboratif : on est une plate-forme de mise en relation de propriétaires d’espaces (garage, box, cave, entrepôt, etc.) avec des locataires en manque de place pour stocker leurs aff aires. Avec Costockage, vous trouvez un espace de stockage à côté de chez vous et jusqu’à 60 % moins cher que chez un acteur traditionnel.

Quel est votre parcours ?

Après une formation commerciale, j’ai travaillé dans un fonds de Private Equity. À l’époque, tous nos gros dossiers traitaient de l’économie collaborative : c’est ce qui m’a convaincu que le concept de costockage avait de l’avenir.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

La liberté ! Être entrepreneur, c’est se fi xer soi-même son cap et mener son projet et ses équipes comme on l’entend. Et au quotidien, même si on ne fait pas toujours ce que l’on veut, ça permet une grande fl exibilité par rapport au salariat.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

En décembre dernier, nous avons pour la première fois organisé un séminaire de trois jours en Israël avec toute l’équipe Costockage. Voir les gens apprendre à mieux se connaître, prendre le temps de réfl échir à nos valeurs et nos motivations, c’était génial ! Avec mon associé, on s’est dit à ce moment-là qu’on était vraiment fi ers de ce qu’on avait construit.

Votre journée type ?

Je passe pas mal de temps à manager les équipes dont je suis responsable : le marketing et le business development. J’ai presque toujours un ou deux rendez-vous avec des partenaires potentiels. Et il y a très souvent un gros sujet fi nancier ou juridique pour me tenir occupé parce que c’est aussi moi qui m’en occupe. Malgré ça, je prends toujours le temps de déjeuner tranquille en lisant le journal : ça me permet de prendre du recul par rapport à ce qu’on fait avec Costockage. Et le soir, il n’est pas rare que toute l’équipe sorte prendre un verre…

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous avons bénéfi cié de pas mal de presse, notamment parce que nous faisons partie de l’écosystème collaboratif. Nous avons un budget marketing que nous utilisons surtout pour être présents sur les moteurs de recherche : c’est là que les gens vont lorsqu’ils ont besoin d’un garde-meuble. Et bien sûr, le bouche-à-oreille reste notre moyen de communication le plus puissant : un témoignage d’utilisateur satisfait est la meilleure manière de se faire connaître !

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Ne pas avoir commencé avec un produit plus simple : dès le début, nous avons voulu ajouter au site plein de fonctionnalités qu’on avait en tête au lieu de partir sur quelque chose de très basique. Résultat, nous nous sommes retrouvés à un moment avec un produit diffi cile à maintenir et pas mal de bugs. Depuis, on a corrigé le tir mais ça nous a fait perdre du temps.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

« Réaliste.

www.costockage.fr

500 CONTRATS / MOIS

1 000 CONTRATS / MOIS(objectif à 1 an)

15 SALARIÉS

2012 (date de création)

/garde-meuble collaboratif FAVORI

22L’IMMOBILIER STARTUPÉ

23L’IMMOBILIER STARTUPÉ

EFFIPILOT

Jean-Thibaut GayCEO

Comment est née votre idée ?

Comment aider intelligemment la planète par des solutions concrètes, effi caces rapidement et avec les coûts réduits du digital.

Comment la pitchez-vous ?

Effi Pilot réduit de 25 % la consommations d’énergiedes bâtiments.

Notre savoir-faire et nos outils d’effi cacité énergétique vont de la récolte d’informations jusqu’à l’intelligence artifi cielle pour la conduite des installations techniques.

Quel est votre parcours ?

Ingénieur de formation, 15 ans de pratique commerciale et de pilotage d’entités.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Agir.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Transformer un prospect circonspect en un client convaincu par les résultats d’effi Pilot.

Votre journée type ?

Les rencontres clients, partenaires et internes pour réaliser nos objectifs.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Notre communication passe par la qualité de nos réalisations avant tout, puis par les salons pour les rencontres. Nos prix et récompenses illustrent notre parcours et notre technologie.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi de nature. Et j’ai la chance d’avoir des partenaires pour réaliser nos ambitions par des investissements en phase avec un marché très dynamique.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Ne pas assez déléguer.

www.effi pilot.com

/outil d’effi cacité énergétique

24L’IMMOBILIER STARTUPÉ

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GIZMO

STÉPHANE SAIDANIFondateur

Comment est née votre idée ?

Initialement, nous avons lancé une plate-forme géolocalisée d’échanges de services entre particuliers qui n’avait rien à voir avec l’immobilier ! Pourtant, grâce à ce projet collaboratif, nous avons pu solliciter plus de 5 000 membres actifs qui nous ont conduit à faire nos premiers pas sur le marché de l’immobilier en proposant une application ludique et facile à utiliser pour la vente et la location de biens. En analysant les besoins et les évolutions du marché, nous souhaitions renforcer l’expérience d’acquisition d’un bien immobilier grâce à la réalité virtuelle 3D. En travaillant conjointement avec des promoteurs et des constructeurs de maisons individuelles, nous avons développé un process unique, attractif et très qualitatif qui permet aujourd’hui de faire visiter la totalité des logements neufs disponibles à la vente et d’off rir une expérience exclusive et privilégiée aux acquéreurs. Une idée qui grandit effi cacement, c’est une vision qui se construit durablement.

Comment la pitchez-vous ?

Gizmo est une start-up alsacienne fondée fi n 2014. Créateurs de solutions d’aide à la vente pour les promoteurs et les constructeurs, notre ambition consiste à stimuler les ventes de logements neufs, en proposant une approche client personnalisée, ludique et collaborative qui renforce l’expérience d’acquisition d’un bien immobilier grâce à la réalité virtuelle 3D.L’effi cacité de nos solutions sur les ventes de logements neufs a été testée et approuvée par de nombreux promoteurs en France et a déjà séduit des centaines d’acquéreurs et d’investisseurs.

Projeter le client chez lui et pas dans un appartement témoin est une expérience déterminante dans l’acte d’achat d’un bien immobilier neuf !

Quel est votre parcours ?

Je suis entrepreneur depuis 2004 dans diff érents secteurs d’activités.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

L’envie d’entreprendre.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La rencontre avec notre Directeur du design.

Votre journée type ?

Je n’ai pas de journée type.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Prospection et partenariats commerciaux, recommandations, réseaux sociaux, site web, presse.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Ne pas prendre suffi samment de temps pour partager la vision de l’entreprise avec les équipes et s’assurer qu’elle soit comprise.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail en équipe ?

« Coach aimant le travail en équipe.

4 raisons de choisir Gizmo :

la qualité,

le prix,

les délais de production,

la simplicité d’usage.

www.gizmo.immo

/expérience réalité 3D

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HAPPYRENTING

Édouard ToutainCofondateur

Comment est née votre idée ?

L’élément déclencheur a été une expérience locative décevante !

Locataire pendant longtemps sur Paris, j’ai décidé il y a deux ans de déménager pour trouver un appartement plus grand. Ce fut le début du calvaire que tous les locataires en recherche d’appartement connaissent bien. Dans un premier temps, il a fallu fi ltrer les annonces sur les sites annonceurs ; puis il fallait ensuite organiser des visites d’appartements, généralement bâclées entre midi et deux, avec une pression constante de la part des agents immobiliers au son du « déposez votre dossier car il part ce soir ». Après une vingtaine de visites, je crus enfi n trouver le bon. Je n’y suis resté que 2 mois. En cause, une isolation thermique et phonique inexistante. Après avoir posé mon préavis et m’être battu avec l’agence qui avait prélevé 100 euros sur la caution pour des motifs fallacieux, je me suis remis à la recherched’un appartement.

J’y ai perdu du temps, de l’argent et de l’énergie. De là est venue l’idée de HappyRenting : rendre le marché de la location plus transparent en permettant de partager son avis sur son logement.

Comment la pitchez-vous ?

Nous voulons construire le TripAdvisor du logement. Pourquoi ne dispose-t-on pas aujourd’hui de plus d’informations sur les logements que l’on visite, et notamment de l’avis des précédents locataires ?Aujourd’hui, il est possible de trouver des avis utilisateurs sur la plupart des biens et services, mais pas sur l’un des principaux : le logement. Nous voulons combler ce manque.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Le plaisir de résoudre un problème rencontré par de nombreuses personnes.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous concluons des partenariats avec des associations d’étudiants pour les inciter à écrire sur HappyRenting. En ciblant des petites villes étudiantes, nous y atteignons plus rapidement une masse critique d’avis.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous êtes lancé ?

« Une interview sur France Inter d’une utilisatrice heureuse d’avoir utilisé HappyRenting !

www.happyrenting.fr

/le TripAdvisor du logement

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HAPPYWAIT

JULIEN MOUAZANFondateur

Comment est née votre idée ?

Suite à une expérience d’achat dans le neuf en 2011.

Comment la pitchez-vous ?

Je pars du constat simple entre 2 expériences d’achat, celle d’un achat réalisé sur un site e-commerce de type Amazon d’un produit de quelques euros et l’achat d’un bien à 300 000 euros.

Pour un achat sur Amazon, l’expérience d’achat est parfaite, courriel de confi rmation de commande, possibilité de suivre en direct l’évolution de la commande, contact simplifi é avec le SAV, avis, services annexes, notation...

Pour un achat immobilier qui symbolise souvent un projet de vie familiale, une fois la signature du contrat de réservation passée, le suivi est quasi inexistant, l’excitation de l’achat se transforme souvent en inquiétude...

Voila en quelques mots la genèse du projet Happywait, rendre l’attente heureuse, faire en sorte que l’acquéreur d’un logement neuf ne reste plus « passif » sur le projet.

Quel est votre parcours ?

Autodidacte, j’ai monté en parallèle de mes études une société de création de sites Internet en 2004, j’ai très vite abandonné mes études de mathématiques pour me consacrer pleinement à mon entreprise.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Ma première embauche.

Votre journée type ?

Je profi te de mes enfants le matin, je consulte et réponds aux courriels dans un café tout en échangeant avec d’autres amis entrepreneurs, puis je fi le au bureau pour la journée.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

De façon assez classique, en direct, rédaction d’articles sur LinkedIn, salons spécialisés (ex. RENT).

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Croire que c’est gagné.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Tout dépend du sujet, si c’est pour améliorer mon off re ou la faire connaître, je suis plutôt cigale.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Rêveur.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation à vous lancer, laquelle serait-ce ?

« La liberté.

www.happywait.com

/expérience achat logement neuf

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HEXAGONE

Emmanuel DA COSTAPrésident

Comment est née votre idée ?

Au contact des promoteurs et surtout des jeunes promoteurs, qui sont dans l’impossibilité de mener à bien les projets par manque de soutien fi nancier.

Comment la pitchez-vous ?

Pour un projet d’entreprise, au delà de la personnalité de l’entrepreneur, il s’agit de réunir 3 éléments : des clients, des capitaux et des compétences. Notre rôle est de les assister dans la recherche des capitaux.

Quel est votre parcours ?

Consultant, puis directeur dans une compagnie d’assurance, j’ai d’abord créé une première société de courtage en garantie avant de créer Hexagone.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

La rencontre avec autrui qui permet de devenir meilleur.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Le lien créé avec les autres entrepreneurs, autour d’un café, ou d’un déjeuner, et un coup de pouce inattendu de la part d’un partenaire.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Par le biais du web (réferencement naturel, Google)et des réseaux sociaux.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Externaliser tout ou partie de l’IT.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Je suis une fourmi névrosée de se comporter comme une cigale. En eff et, avant d’être relutif, un projet demande 3 à 5 ans.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Votre journée type ?

« 30 % de courriels, 30 % de téléphone, 30 % d’opérationnel, 10 % de gestion, mais surtout100 % contact avec les équipes.

www.hexagon-e.com

/aide à la recherche de capitaux

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HOMELEO

Cynthia BernardFondatrice

Comment est née votre idée ?

De mon expérience personnelle, j’ai mis plus de 2 ans à trouver mon appartement à Paris, un vrai parcours du combattant ! Éplucher les annonces, programmer les visites (souvent infructueuses), être super réactif, cela demande un travail à plein temps !Malheureusement pas facile de combiner son projet d’achat avec une vie professionnelle déjà bien chargée.

Comment la pitchez-vous ?

Homeleo simplifi e la recherche immobilière en étant la 1re plate-forme dédiée à la mise en relation avec des chasseurs immobiliers.Vous n’avez pas le temps ? Vous n’êtes pas sur place ?Trop de visites infructueuses ? Que ce soit pour un appartement ou votre futur bureau, Homeleo vous met en relation avec le chasseur le plus qualifi é pour trouver rapidement le bien que vous cherchez.Il s’occupe de tout à votre place, prospection, pré-visites, négociation et vous accompagne jusqu’à la signature et même au-delà.Rémunéré uniquement en cas de succès, vous êtes assuré qu’il mobilisera tout son réseau et ses eff orts pour vous trouver la perle rare.

Quel est votre parcours ?

École de commerce (ESSCA), master Entrepreneuriat. J’ai toujours voulu créer ma société, mais j’ai préféré faire mes premières armes en entreprise avant cela. J’ai passé 1 an à la stratégie chez Bouygues Telecom puis 4 ans dans un family offi ce, en charge du développement stratégique d’une de nos sociétés :Locaboat. À presque 30 ans et forte de mes expériences passées, c’était le moment parfait me lancer dans l’aventure Homeleo !

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Croire à 2 000 % dans son projet ! Il y a beaucoup d’épreuves dans la vie d’un entrepreneur, si vous croyez en votre idée et en vous, tout est surmontable.

Votre journée type ?

Je ne crois pas avoir eu la même journée depuis plus d’un an. Chaque jour est très diff érent, lancer une start-up c’est savoir être un véritable couteau suisse et s’adapter à toutes les situations et tous les domaines.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Presse, TV, radio : on a eu la chance d’avoir un service qui a suscité de l’intérêt auprès des médias. Et puis beaucoup de communication sur les réseaux sociaux et pub Internet.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Attendre trop longtemps avant de lancer son service pour que tout soit parfait. Homeleo aurait pu voir le jour 6 mois plus tôt. Il faut se confronter le plus rapidement possible à son marché.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous êtes lancé ?

« L’arrivée de ma 1re collaboratrice pour pouvoir enfi n construire une équipe enthousiaste autour du même projet.

www.homeleo.fr

/aide à la recherche immobilière pour particuliers

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HOMELOOP

Aurélien GouttefardeCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

J’ai décidé de créer Homeloop après avoir fait l’expérience de vendre un studio dont j’étais propriétaire. J’ai réalisé que les méthodes traditionnelles pour vendre un bien immobilier n’avaient pas évolué depuis des décennies et qu’elles ne permettaient pas de répondre aux deux seules questions réellement fondamentales pour un vendeur : « Quand vais-je vendre mon bien ? À quel prix ? » Je me suis également inspiré de Opendoor, une start-up américaine qui a lancé le concept de« vente instantanée » à Phoenix en 2014.

Comment la pitchez-vous ?

Homeloop est un service innovant qui rend la vente d’un appartement ou d’une maison aussi simple que de vendre une voiture sur Internet. Il suffi t de décrire votre bien sur notre site et de prendre rendez-vous pour une expertise. Nous estimons la valeur de votre bien à l’aide d’un outil d’estimation que nous avons développé et, en l’espace de 24 h à 48 h, vous recevez une off re ferme d’achat, sans conditions suspensives de fi nancement.

Quel est votre parcours ?

Diplômé de l’EDHEC Business School en 2010, j’ai travaillé pendant 5 ans et demi dans le domaine des fusions-acquisitions chez BNP Paribas et Rothschild. À l’approche des 30 ans, j’ai décidé de voler de mes propres ailes !

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

La volonté de construire quelque chose plutôt que de répéter des schémas existants.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La signature de la première acquisition réalisée par Homeloop en juillet 2016, qui a concrétisé le projet que j’imaginais depuis plusieurs mois.

Votre journée type ?

Comme dans toute start-up, mes journées sont assez diff érentes les unes des autres. Cela dit, la seule question qui compte chaque matin est la suivante : comment capter le plus de clients possibles ? Je démarre toujours avec un point sur les opérations en cours (off res émises, signatures à venir, ventes en cours, etc.) et les projets techniques / nouveaux développements visant à accroître la croissance de Homeloop. Je déjeune le plus possible avec l’équipe pour brainstormer sur de nouvelles idées ! Enfi n, je rencontre des partenaires potentiels / investisseurs pour accompagner notre croissance.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Participation à des concours de start-up, publicitéen ligne, presse.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Détendu.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Vouloir tout faire en même temps !

www.homeloop.fr

/aide à la vente d’un bien immobilier

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HOMEPILOT

gilles bourcyCofondateur

Comment est née votre idée ?

Mon cofondateur et moi-même connaissions déjà le milieu immobilier en tant que locataires et propriétaires. Malgré les avancées technologiques, l’immobilier et notamment la gestion immobilière, ont très peu changé en 20 ans. Nous ne trouvions pas à l’époque d’off re de gestion qui corresponde à notre besoin : une off re simple et transparente, accessible facilement. C’est pour combler ce manque que nous avons décidé d’appliquer les nouvelles technologies et les principes d’automatisation et de big data à la gestion locative.

Comment la pitchez-vous ?

Homepilot est la première agence immobilière digitale spécialisée dans la gestion locative. Nous avons développé de nombreux algorithmes pour automatiser la mise en location et la gestion des biens. Ainsi, Homepilot propose aux propriétaires bailleurs une solution moderne et effi cace, jusqu’à 50 % moins chère qu’une agence immobilière traditionnelle.

Quel est votre parcours ?

J’ai rencontré mon associé, Laurent Kretz, sur les bancs de l’ESCP Europe (école de commerce). Après quelques années passées en conseil en stratégie et en fonds d’investissement, il était temps de me lancer ! Laurent avait lui déjà plusieurs années d’expérience en marketing international et en développement web.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

L’envie de faire bouger les choses avec un projet réfl échi et bien préparé.

Votre journée type ?

Cela a beaucoup changé avec le développement de la société. Au début, Laurent et moi gérions tout nous-mêmes. Aujourd’hui, la majeure partie de la journée consiste à gérer nos équipes opérations, commerciales et techniques. Je passe aussi un certain temps sur des sujets administratifs et fi nanciers. Dans tous les cas, Laurent et moi veillons à parler à deux ou trois prospects et clients par jour pour rester proches du marché.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Au début, notre acquisition client passait principalement par des leviers payants, sur Google et Facebook notamment. Aujourd’hui, notre service se développe beaucoup grâce au bouche-à-oreille de clients satisfaits. Nous misons également beaucoup sur les retombées dans la presse.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Nous laisser déborder par les imprévus. Lorsque l’on est une petite structure, l’urgent prend souvent le dessus sur l’important.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous êtes lancé ?

« La publication de notre première étude dans la presse. Le téléphone a sonné en continu pendant 15 jours. C’est à ce moment qu’on a vraiment réalisé combien notre off re répondait à un besoin réel.

www.homepilot.fr

7 SALARIÉS

Novembre 2016(date de création)

/gestion locative digitale

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HUB-GRADE

BRIEUC OGERFondateur

Comment est née votre idée ?

À l’origine du projet, il n’y avait qu’une simple question : comment faire pour permettre aux boîtes de valoriser leurs ressources inutilisées ?

Au départ, j’étais parti sur l’idée de construire une plate-forme de troc entre entreprises. Ça me paraissait répondre parfaitement à la problématique. Mais j’ai assez rapidement remis en question l’idée parce que ce modèle était vraiment très compliqué, non seulement à expliquer à des clients BtoB mais surtout à faire accepter dans un univers business.

J’ai donc exploré d’autres réponses possibles et j’ai fi ni par m’orienter vers une plate-forme de location d’actifs immobiliers (locaux, outils, machines, voitures). J’ai commencé par développer la partie immobilier, en me disant qu’on développerait le reste par la suite. En plus, c’était un univers que je ne connaissais pas du tout et que j’avais besoin de maîtriser en priorité.

Le constat a été assez violent : l’immobilier d’entreprise fait preuve d’une grande rigidité, manque totalement de digitalisation et le marché est globalement hermétique et infl exible.

Et face à ce constat, je me suis rendu compte que j’avais un regard très diff érent sur ces contraintes grâce à Hub-Grade et que ça nous permettait de proposer des solutions véritablement innovantes. C’est là qu’Hub-Grade est vraiment né : on a posé la digitalisation au centre de la réfl exion et on s’est donné pour objectif de recenser toute l’off re de l’immobilier fl exible et gestion facile.

Nous sommes actuellement la seule plate-forme web ayant la carte d’agent immobilier digital.

Comment la pitchez-vous ?

Hub-Grade est une plate-forme de location d’espaces de bureaux : on met en relation des professionnels qui ont des espaces de bureaux inutilisés et des professionnels qui cherchent à louer des bureaux.

Sur Hub-Grade, vous pourrez trouver des annonces dans des centres d’aff aires, des espaces coworking et des bureaux au sein d’entreprises existantes. Ensuite, une fois qu’un locataire veut s’installer, Hub-Grade gère tout : le contrat, la facturation, l’assurance, la gestion de loyer et toute la conduite administrative et fi nancière du contrat.

Quel est votre parcours ?

J’ai fait mes études à l’EM Lyon. J’ai commencé à travailler sur Hub-Grade en pré-incubation lors de mon dernier semestre en école en 2015. Je n’avais aucune connaissance préalable sur le marché de l’immobilier d’entreprise. J’y suis arrivé un peu par hasard. De 2007 à 2014 j’étais sur des projets de voile amateure puis professionnelle. En 2013, par exemple, j’étais team manager d’une équipe de voile semi-professionnelle bénéfi ciant d’un budget de 250 000 euros. C’était plutôt ça mon parcours à l’origine.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Le grand luxe qu’apporte la possibilité d’avoir un regard à 360° sur un projet dont les horizons sont aussi larges. Au quotidien, je travaille avec tellement de corps de métier ! Créatifs, commerciaux, fi nanciers, administratifs. C’est vraiment très enrichissant intellectuellement. Et un vrai challenge de coordonner des professions aussi diff érentes.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La signature du premier contrat. C’était l’une des toutes premières visites que nous organisions et le locataire a signé juste après, pratiquement sur le pas de porte. C’était un créateur d’entreprise. Il y a encore sa facture et son chèque affi chés dans le bureau.

Votre journée type ?

Franchement, l’avantage c’est que je n’ai pas de journée type réellement.

Souvent elle commence tôt et fi nit tard. J’ai généralement 3-4 rendez-vous et en parallèle, je suis en échanges permanents avec les équipes le long de la journée.

On a plutôt des semaines types avec des moments forts qui rythment vraiment notre activité. Le lundi matin où tout le monde se retrouve en stand up meeting et partage l’état de son projet : ses avancées, ses objectifs, ses points bloquants. Et le vendredi soir, on s’organise un petit “beer time” juste pour la détente cordiale.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

On a mis en place une grosse campagne de presse au début de notre activité. On a eu de beaux passages. Et ça nous a apporté du trafi c. On fait un gros boulot sur le référencement et les réseaux sociaux. Et on a la chance d’avoir une équipe commerciale en contact direct avec nos prospects et clients.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Cigale dans la vie privée et fourmi dans la vie professionnelle.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste ambitieux.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Faire des choses trop tôt : chasser les investisseurs trop tôt, faire une campagne de RP trop tôt.

www.hub-grade.com

9 SALARIÉS

Juin 2015 (date de création)

/location d’espaces de bureaux inutilisés

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Comment est née votre idée ?

De la demande de clients et d’internautes.

Comment la pitchez-vous ?

ideal-investisseur.fr est un service d’accompagnement des particuliers dans leur investissement immobilier. La recherche immobilière prend beaucoup de temps : il n’est pas rare de passer des heures sur Internet, puis au téléphone ou en visite pour trouver le bien qu’on va acheter. Par ailleurs, acheter est un acte engageant, pour lequel les particuliers sont en demande de conseils indépendants.

Quel est votre parcours ?

Mon associé et moi avons des parcours complémentaires : 10 ans d’expérience dans l’immobilier, lui dans la réhabilitation moi en promotion. Lui diplômé en droit et moi en fi nance, complété pour lui par l’ESTP et pour moi par le CNAM-ICH. Nous avons créé notre société par volonté d’indépendance et d’exercer notre vision du métier, avec une grande part de numérique. Il y a beaucoup à inventer pour notre secteur !

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Le parcours entrepreneurial est une vraie aventure, très enrichissante humainement.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

L’intégration de la maison des start-up en 2015, après que nous ayons gagné un concours.

Votre journée type ?

Elle n’existe pas. On passe d’un sujet à l’autre, entre la gestion des équipes, le suivi des clients, la réponse à des appels d’off res, le perfectionnement des outils, le développement de nouveaux concepts, l’administratif…

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Le bouche-à-oreille, le référencement naturel sur Internet.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Passer trop de temps sur des sujets qui fi nalement ne rencontrent pas de marché, oublier que la meilleure des stratégies est d’aller droit à l’essentiel.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ouréaliste ?

« Réaliste.

IDEAL-INVESTISSEUR.FR

Caroline CourvoisierCo-fondatrice

www.ideal-investisseur.fr

/accompagnement de particuliersdans leur investissement

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43L’IMMOBILIER STARTUPÉ

ILLICOPRO

Raphaël Di MeglioCofondateur

Comment est née votre idée ?

J’ai acheté un appartement il y a deux ans et j’ai commencé à recevoir des appels de fonds en tant que copropriétaire. Je n’arrivais à rien déchiff rer alors même que j’ai une formation de juriste. On a donc décidé d’interroger des copropriétaires avec mon associé et on est tombés sur cette formule géniale où les copropriétaires gèrent leur immeuble sans passer par un syndic professionnel.

Comment la pitchez-vous ?

IlliCopro permet aux copropriétaires de gérer eux-mêmes leur immeuble, sans passer par un syndic professionnel.

Quel est votre parcours ?

Jeune diplômé en droit et école de commerce.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Inventer la copropriété de demain.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La première assemblée générale qui s’est déroulée avec notre plate-forme.

Votre journée type ?

Faire la navette entre les retours des clients et l’amélioration de la plate-forme.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

En écrivant des articles sur la copropriété qui servent aux gens. Il y a de la matière avec les syndics.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Le plus dur c’est le recrutement, on a fait beaucoup d’erreurs et on en fera beaucoup d’autres. L’essentiel c’est que ce ne soient pas les mêmes !

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail en équipe ?

« Chacun ses compétences.

www.illicopro.fr

/gestion de biens pour les copropriétaires

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45L’IMMOBILIER STARTUPÉ

IMMERSIVEBUSINESSADVANTAGE

THibaut HannedoucheAssocié & Directeur international

Comment est née votre idée ?

L’idée est venue suite à une réfl exion concernant les nombreux atouts d’une nouvelle technologie présente aux États-Unis et pas encore active en Europe dans le secteur de l’immobilier.

Comment la pitchez-vous ?

Participez à la création d’un monde où le numérique facilite la vie des gens en off rant à vos clients la possibilité de visiter et de se projeter dans un bien en vente ou en location sans la contrainte du déplacement.

Quel est votre parcours ?

Diplômé de l’École Hôtelière de Lausanne, j’ai fait mes armes dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration de luxe pendant une dizaine d’années. Je développe actuellement les visites virtuelles 3D en France, Suisse, à Monaco et à l’international.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Créer.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Développer une équipe et la voir s’enrichir grâce aux compétences de chacun.

Votre journée type ?

Chaque jour apporte son lot de nouveaux challenges donc aucune routine ne s’installe.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Je suis Alumni EHL et bénéfi cie donc de ce réseau qui aide à ouvrir certaines portes et d’aller au contact direct mais je communique principalement sur mon Website et les réseaux sociaux. Le plus grand atout marketing reste le bouche-à-oreille.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Je me retrouve plus dans le coach aimant le travail en équipe qui me permet d’atteindre, avec l’aide de mes collaborateurs, des objectifs smart.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

J’aime le travail et je suis de nature optimiste pour le futur. Je suis plutôt dépensier et dans le business, j’aime semer pour récolter.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Je suis un rêveur éternel, il faut vivre ses rêves avec un brin de réalisme car la vie est courte !

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Trop en dire !

www.ib-advantage.com

Nous travaillons à ce jour avec les grosses entités du secteur immobilier pour obtenir une récurrence. Notre objectif est de démocratiser la visite virtuelle afi n de simplifi er le quotidien de nos utilisateurs.

12 SALARIÉS

2014 pour la France

2016 pour la Suisse (date de création)

/visites virtuelles de biens immobiliers

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IMMODVISOR

Jean-Philippe EMERIAUFondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

Professionnel de l’immobilier, j’ai tout simplement constaté qu’un fossé était en train de se créer entre les particuliers qui recherchaient des informations fi ables et sérieuses pour choisir le bon professionnel (des avis) et les professionnels qui n’avaient pas encore complètement eff ectué leur mutation digitale. De ce constat est née immodvisor, notamment au début pour les promoteurs.

Comment la pitchez-vous ?

Quand on sait que 90 % des internautes lisent des avis avant de prendre une décision d’achat et qu’ils sont plus de 89 % à rechercher de l’immobilier sur Internet, comment se passer des avis clients dans l’immobilier ?

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Mettre en œuvre une idée à laquelle je crois fondamentalement.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Notre premier client (qui est toujours un heureux client).

Votre journée type ?

En mode agile, les journées ne sont jamais typeset c’est d’ailleurs pour ces raisons que j’ai créé une start-up ! Une journée commence toujours par un café d’équipe en mode détente pour faire le point sur la journée à venir.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Le concept étant suffi samment innovant et puissant, nous n’avons pas eu besoin d’eff ectuer de grande campagne de communication. Nous avons régulièrement des articles qui mettent en avant notre équipe et nos nouveautés.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Dans un univers test and learn, il est bon de commettre des erreurs. Des erreurs nous apprenons à rebondir ! Sans erreur (et donc sans test) il est impossible d’innover !

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Les deux, on peut être fonceur et avoir nécessairement besoin de son équipe. Impossible de créer sans avoir une belle équipe !

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Quel est votre parcours ?

« 10 années d’expérience dans la promotion immobilière sur des postes de responsable marketing et direction commerciale et marketing.

www.immodvisor.com

/avis des clients de l’immobilier

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IMMOVESTING

Cyril BenchimolCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

Immovesting est née du constat que les meilleures opportunités d’investissement immobilier sont quasi inaccessibles au grand public. Pour un particulier, investir dans l’immobilier est souvent synonyme d’achat d’une résidence principale ou secondaire alors que les professionnels peuvent, eux, investir dans des bureaux ou des commerces par exemple.

Comment la pitchez-vous ?

Immovesting est une plate-forme qui permet d’investir simplement et en toute sécurité dans des opérations immobilières jusqu’ici essentiellement réservées aux investisseurs professionnels ou très fortunés.

Quel est votre parcours ?

Après une classe préparatoire et une grande école, j’ai travaillé à la direction générale du groupe aramisauto.com et j’ai cofondé une start-up dans la vente en ligne de produits de beauté revendue à un concurrent. J’ai ensuite cofondé Immovesting avec 2 associés aux parcours complémentaires au mien dans l’investissement immobilier et la relation investisseurs.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

L’envie d’innover dans un secteur encore en retard en termes de digitalisation.

Votre journée type ?

Il y a assez peu de journées types mais je débute toujours par une revue des priorités de la journée puis je m’assure qu’il n’y a pas de problème urgent côté client.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Essentiellement via la couverture presse et le bouche-à-oreille : nos clients nous recommandent souvent auprès de leurs amis.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

M’arrêter lorsqu’on me dit que quelque chose n’est pas possible.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Rêveur.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous êtes lancé ?

« Le jour où notre premier client a investi sur la plate-forme.

www.immovesting.com

1 400 INVESTISSEURS

3 000 INVESTISSEURS(objectif à 1 an)

5 SALARIÉS

2015 (date de création)

/aide à l’investissement pour particuliers

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LA CARTEDES COLOCS

Raphaël PfliegerDirigeant & cofondateur

Comment est née votre idée ?

À l’été 2012, quand je rentrais d’un séjour en Australie, je me suis retrouvé dans une situation de recherche de logement en France. Je n’ai pas trouvé mon compte avec les diff érents sites dédiés à la colocation, souvent peu ergonomiques et coûteux à l’utilisation. Partageant ce constat avec mes deux futurs associés qui comme comme moi revenaient d’un séjour à l’étranger, nous avons décidé de développer et lancerwww.lacartedescolocs.fr.

Comment la pitchez-vous ?

La Carte des Colocs est le premier site avec une interface géolocalisée et gratuite dédié à la colocation en France. Créé par des colocs pour des colocs, c’est un projet collaboratif qui cherche à réunir une communauté de gens autour d’un type de logement atypique : la colocation. La présentation du site est basée sur un mode de recherche par carte qui permet de placer la dimension spatiale de la recherche de logement (quartier, commodités....) au cœur de la démarche des utilisateurs.

Quel est votre parcours ?

Après le lycée où j’ai obtenu un bac scientifi que, j’ai suivi les cours d’une classe préparatoire pendant un an afi n d’intégrer un Institut d’Études Politiques. J’ai réussi le concours d’entrée à l’IEP de Strasbourg et j’ai donc suivi ce cursus entre 2005 et 2010 (comprenant un séjour d’un an au Brésil). Après l’obtention de mon diplôme, je suis parti vivre 2 ans en Australie avant de rentrer en France pour lancer le projet.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

La sensation de liberté liée à l’entrepreneuriat est la source de motivation la plus importante à mes yeux. Cela s’accompagne d’une autonomie forcée et d’une grande responsabilité face au succès ou à l’échec en contrepartie. Mais la maîtrise totale de l’orientation du projet et donc ses ajustements au jour le jour restent une source de satisfaction et un facteur d’implication dans le travail incomparables.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Le moment où notre audience a explosé au courant de l’été 2015 : nous sommes devenus le deuxième site de colocation le plus visité en France derrière le leader historique Appartager. Depuis ce moment nous ne cessons de grignoter notre retard sur eux et nous n’avons jamais été rattrapés par nos autres concurrents.

Votre journée type ?

Elle commence le matin par une consultation des courriels reçus la veille pour répondre à ceux qui sont le plus urgents. Par la suite, le reste de la matinée est passé à résoudre les diff érentes bugs techniques et autres améliorations à apporter au site. En début d’après-midi, un point quotidien est réalisé avec l’ensemble de l’équipe pour passer en revue les diff érents chantiers en cours puis le reste de la journée se déroule entre les diff érentes sollicitations liées aux tâches de mes collaborateurs (marketing, comptabilité, développement commercial) et les développements techniques qui constituent le cœur de mon travail. Il est plus que fréquent que la journée se fi nisse tard le soir...

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous sommes très actifs sur les réseaux sociaux (sur Facebook et Twitter principalement). Nous passons par ces canaux car c’est là que se trouvent nos utilisateurs (étudiants et jeunes actifs) et que leur utilisation est moins onéreuse que la SEO payante comme Google AdWords. Nous avons aussi développé un savoir-faire en SEO gratuite pour générer des redirections basé essentiellement sur l’échange de backlinks avec des prestataires proposant des services complémentaires aux nôtres.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Se lancer dans une levée de fonds avant que le business model du projet ne soit éprouvé. La perte de temps et la frustration que cela engendre est très dure à appréhender. À l’inverse, une fois que cette dimension est au point, les possibilités du projet sont décuplées. Il est important de bien suivre les étapes de développement prédéfi nies lors de la croissance de sa start-up.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

« Réaliste.

www.lacartedescolocs.fr

250 000 UTILISATEURS

3 SALARIÉS

Juin 2013 (date de création)

/interface de colocation géolocalisée

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LYMO

Jean-Baptiste VayleuxCofondateur

Comment est née votre idée ?

Une volonté de rendre l’immobilier à forte rentabilité accessible à tous.

Comment la pitchez-vous ?

Investissez à partir de 1 000 € dans des projets immobiliers avec un objectif de rentabilité de 10 % par an.

Quel est votre parcours ?

HEC et Unibail-Rodamco.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Contrôler son futur.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La rentrée au capital de Bouygues Immobilier en juin 2015.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Grâce au bouche-à-oreille et aux médias : nous avons déjà remboursé plus de 8 millions d’euros avec 10 % de rentabilité à près de 1 500 investisseurs.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Perdre du temps à lever des fonds pour le développement de notre propre société.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Votre journée type ?

« Jamais la même journée !

www.lymo.fr

14 500 MEMBRES

20 000 MEMBRES (objectif à 1 an)

12 SALARIÉS

2013 (date de création)

/investissement immobilier accessible à tous FAVORI

54L’IMMOBILIER STARTUPÉ

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Comment est née votre idée ?

L’idée est née d’un double constat : une off re de stationnement résidentiel sous-exploitée d’un côté et de l’autre côté une demande en stationnement non satisfaite engendrant des coûts directs et indirects (perte de temps, encombrements, pollution...). L’idée a donc été de fl uidifi er le marché du stationnement (parking, box, garage) en facilitant la rencontre entre l’off re et la demande.

Comment la pitchez-vous ?

MonsieurParking.com propose une multitude de services visant à faciliter le stationnement longue durée (supérieur à 1 mois) par des services de location, de parking partagé, de vente et d’investissement en immobilier de parking et de boxes.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Un pivot de modèle économique réussi.

Votre journée type ?

La journée démarre par l’étude de quelques statistiques afi n d’évaluer les stratégies récemment mises en place et est ensuite généralement partagée entre des rendez-vous clients et la mise en place de nouveaux plans d’action.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous bénéfi cions d’une part d’un site à forte visibilité grâce à son historique et nous nous faisons sinon connaître par le bouche-à-oreille et la presse.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

MONSIEURPARKING

Charles GERARDCEO

Quel est votre parcours ?

« Bac ES puis École de Commerce (IESEG) avec quelques virées en Inde et en Belgique.

www.monsieurparking.com

/service de location de parkings longue durée

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MY EXPAT

Florent VAUDELINFondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

En travaillant en salle de marchés où la moindre transaction est transparente, les fi nancements sont sécurisés et les transactions sont rapides. Je voulais créer une telle plate-forme pour l’immobilier.

Comment la pitchez-vous ?

My expat est une plate-forme de transactions immobilières. Elle permet aux investisseurs de réaliser un investissement immobilier de façon transparente, sécurisée et en ligne.

Quel est votre parcours ?

Après une formation d’ingénieur et de fi nance d’entreprise, j’ai démarré ma carrière en salle des marchés à la Société Générale, à Paris. J’ai ensuite été muté à New York où j’ai travaillé 3 ans sur des sujets complexes liés aux produits structurés. La crise des subprimes a été l’occasion pour moi de quitter ce milieu pour tenter l’aventure entrepreneuriale. Je suis donc rentré en France où j’ai créé My expat, avec l’objectif de créer une plate-forme aussi fl uide et transparente que ce que l’on trouve en fi nance (Bloomberg).

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La première fois qu’un client nous a remercié et dit que sans My expat, il n’aurait pas pu investir dans l’immobilier en France.

Votre journée type ?

J’arrive au bureau assez tôt.

Je démarre ma journée par une revue de presse liée à l’innovation dans l’immobilier. Je fais ensuite un point de 10 min avec les équipes projets pour discuter d’éventuels points bloquants et des succès de la veille, cela permet de rester au courant et de partager les expériences.

Mes journées sont ensuite rythmées par les sujets du moment (développement, stratégie, fi nance, etc.) et je me réserve 1 à 2 h dans la semaine pour m’assoir dans le canapé et pour lire.

Je termine ensuite ma journée vers 18 h pour aller chercher mon fi ls.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Par de nombreux moyens : inbound marketing, SEO, SEM, publicité, réseaux sociaux, recommandation.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Démarrer avec une off re trop large.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Optimiste.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation à vous lancer, laquelleserait-ce ?

« Vouloir changer les choses en étant convaincu qu’il y a toujours une façon de faire mieux oude trouver des solutions.

www.myexpat.fr

8 SALARIÉS

2010 (date de création)

/plate-forme de transactions immobilières

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MYNOTARY

Fabrice luzuCofondateur

Comment est née votre idée ?

D’abord, d’une rencontre intergénerationnelle avec Sacha Boyer. Ensuite, de notre volonté commune de modifi er l’expérience client dans le parcours de la vente immobilière car toute la chaîne de valeur de l’immobilier était numérique, sauf le maillon de la concrétisation juridique. Nous comblons ce vide.

Comment la pitchez-vous ?

MyNotary est une plate-forme collaborative qui permet à tous les intervenants de coconstruire et de« fabriquer » une vente immobilière (vendeur, acheteur, professionnel de l’immobilier, notaire, banquier, assureur, diagnostiqueur...). Notre algorithme génère une trame de compromis de vente qui peut être relue et ajustée par le professionnel. Le compromis est ensuite signé et notifi é en format papier et/ou électronique. Sur le même modèle collaboratif, nous proposons désormais des contrats de réservation aux promoteurs immobiliers ou des baux commerciaux aux foncières. MyNotary, c’est donc la rencontre des codes, juridiques et informatiques, à la fois une « PropTech » et une « LegalTech », qui réunit 2 200 professionnels de l’immobilier et 700 notaires.

Quel est votre parcours ?

J’ai un double cursus fi nancier et juridique et suis associé à Paris chez 1 768 Notaires depuis15 ans. Au quotidien, je conseille et accompagne des entrepreneurs.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

La volonté que le notaire, profession pluriséculaire, participe à la révolution numérique actuelle, laquelle constitue la 3e révolution économique.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Toutes les premières fois : 1re home page, 1er abonné twitter, 1er pitch à l’incubateur Immobilier de Demain de la Ville de Paris, 1er compromis de vente signé électroniquement, 1er client professionnel de l’immobilier, 1er contrat dans la blockchain...

Votre journée type ?

Ma journée est réservée à mon activité de notaire à l’étude. Je me consacre à mes missions auprès de MyNotary en soirée ou le week end. Heureusement, notre start-up peut bénéfi cier de la disponibilité totale des 3 autres cofondateurs et de ses équipes.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Par capillarité, car notre plate-forme est collaborative donc son usage se répand de manière virale : à chaque vente, il y a plusieurs vendeurs et acheteurs, au moins un professionnel de l’immobilier et deux notaires qui échangent... Nous avons aussi conclu un partenariat avec LexisNexis (1er éditeur juridique du notariat) qui nous off re une grande visibilité. Sinon, naturellement, les leviers traditionnels que sont les réseaux sociaux, les salons, la participation à certains think tanks ou événements...

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Consacrer autant de temps et d’énergie à certains grands groupes qui en réalité n’ont pas le rythme et l’agilité d’une start-up et, en pratique, font de la veille concurrentielle pour reprendre vos idées.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Plutôt fourmi, l’argent ne sert qu’à fi nancer les développements et la croissance futurs.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

« Les deux, car les grands rêves nourrissent les grands projets.

www.mynotary.fr

200 K¤ (chiff re d’aff aires depuis le début de l’année 2017)

100 COMPROMIS DE VENTE/MOIS

1 000 COMPROMIS DE VENTE/MOIS(objectif à 1 an)

7 SALARIÉS

Décembre 2015 (date de création)

COUP DE

CŒUR

/modèle collaboratif de contrat

60L’IMMOBILIER STARTUPÉ

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Comment est née votre idée ?

Tout a commencé lorsque j’étais étudiant à Strasbourg. J’ai eu l’occasion de faire un site web pour une petite agence immobilière locale. C’était ma première rencontre avec les besoins de ce métier. J’ai pu constater que les outils proposés aux agents immobiliers n’étaient pas réellement à la pointe pour leur temps et qu’il y avait beaucoup de marge d’amélioration. C’était en 2008 et on ne parlait pas souvent du cloud et de solutions full-web. Mes recherches ont montré que la plupart des logiciels étaient proposés en installation sur Windows et il n’y avait quasiment rien pour Mac. Les interfaces semblaient complexes et peu fonctionnelles. Je me suis dit que je pouvais faire mieux. À partir de là je me suis lancé dans l’aventure Netty qui continue encore aujourd’hui.

Comment la pitchez-vous ?

Netty est la seule solution immobilière tout-en-un composée d’un logiciel de transaction 100 % web et mobile qui fonctionne également hors ligne, de sites web spécialisés, d’applications natives et du webmarketing immobilier.

Voici pourquoi vous allez adorer Netty :

Zéro investissement - La création de votre site Internet est off erte, ainsi que la mise en place de votre logiciel.

Sans engagement de durée - Vous restez libre. Netty fi délise ses clients par la satisfaction.

Mises à jour fréquentes - Netty évolue sans cesse. Vous profi tez de toutes les mises à jour gratuitement.

Accompagnement irréprochable - Des conseillers ultraréactifs, joignables par courriel ou téléphone, toujours à votre disposition.

Nous avons prévu de sortir à la rentrée de nombreuses évolutions innovantes pour mettre la barre encore plus haut et participer à la transformation digitale du métier.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Proposer des outils et des services innovants aux professionnels de l’immobilier en s’inspirant des meilleures pratiques américaines.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

L’embauche de mon premier employé. C’est un gros cap à franchir quand on se lance, tout entrepreneur vous le confi rmera. La personne reste encore aujourd’hui mon bras droit au quotidien.

Votre journée type ?

Ma journée est très longue et éparpillée entre plusieurs activités : la création de nouvelles off res et fonctionnalités, le management des équipes, la gestion de l’entreprise et la création de contacts utiles pour la société. Je tiens à rester très proche des problématiques des clients et je fais encore des interventions de temps en temps. Cela me permet de ne pas m’aliéner du cœur du business : les clients.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous misons énormément sur la présence web. Nous sommes dans le top 3 de Google pour les expressions clés les plus recherchées dans notre domaine.

Le deuxième volet très important de notre notoriété, c’est le bouche-à-oreille. Nos clients sont satisfaits et ils sont ravis d’en parler autour d’eux. La formule est très simple : services de qualité + réactivité + évolutions = clients satisfaits.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Hésiter lorsque l’on a une bonne idée. Dans le numérique cela bouge constamment et une seconde de retard pourrait être trop.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Mon style est de permettre à mes équipes de donner le meilleur dont ils sont capables. Je n’impose pas de barrières hiérarchiques incontournables et je demande l’avis de toute l’équipe pour tout projet de développement. J’essaye de donner tous les moyens à mes employés afi n qu’ils se sentent en sécurité, tranquilles et motivés.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Les bons investissements s’avèrent fructueux dans le temps. Mes décisions fi nancières sont basées sur le bon sens et non pas sur des projections irréalistes. Le plus important c’est la santé et la pérennité fi nancière de l’entreprise.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Nous gardons toujours les pieds sur terre. Les objectifs posés sont toujours très hauts mais atteignables. Cela donne la satisfaction du travail bien fait et de l’eff ort récompensé.

Quel est votre parcours ?

« J’ai fait des études supérieures dans le domaine du multimédia à l’Université de Strasbourg et j’ai créé Netty immédiatement à la sortie de l’Université.

www.netty.fr

/solution immobilière tout-en-un

NETTY

Denislav NikolovFondateur

FAVORI

4 500 UTILISATEURS

8 000 UTILISATEURS(objectif à 1 an)

12 SALARIÉS2008(date de création)

62L’IMMOBILIER STARTUPÉ

63L’IMMOBILIER STARTUPÉ

OUIPHARMA

Aurélien FilocheCofondateur

Comment est née votre idée ?

Guillaume, pharmacien, a pendant plus de 2 ans cherché à acheter une pharmacie. Il s’est très vite rendu compte qu’il n’y avait pas de place centrale pour consulter les annonces de pharmacies à vendre.

Comment la pitchez-vous ?

Ouipharma est le « SeLoger » de la pharmacie, nous mettons en relation les acheteurs et les vendeurs en garantissant la confi dentialité.

Quel est votre parcours ?

École de commerce : Neoma, ESCP.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Créer un service qui répond à un besoin.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Un appel d’un pharmacien qui nous a annoncé la première vente réalisée grâce à Ouipharma.

Votre journée type ?

Il n’y en a pas.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous sommes leaders de l’annonce sur Internet et nous avons des partenariats forts avec les acteurs de la profession.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Gestion de bon père de famille.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Switcher du gratuit au payant trop rapidement.

www.ouipharma.fr

100 K¤ (chiff re d’aff aires 2016)

2 000 UTILISATEURS

5 000 UTILISATEURS (objectif à 1 an)

Février 2016 (date de création)

/l’équivalent en pharmacie de SeLoger

64L’IMMOBILIER STARTUPÉ

65L’IMMOBILIER STARTUPÉ

PERMETTEZ-MOIDE CONSTRUIRE

Aurélien De NunzioFondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

J’ai été peintre décorateur pendant 4 ans, mais c’est pendant mes deux années d’études en économie de la construction que j’ai lancé « Permettez-moi de construire ». En eff et, je me suis rendu compte que le premier obstacle à la réalisation d’un projet de construction ou de rénovation, pour un particulier, ce sont les démarches administratives et réglementaires, trop contraignantes. J’ai donc décidé de remédier à ce problème et de permettre aux particuliers de réaliser leurs projets de construction ou de rénovation plus facilement.

Comment la pitchez-vous ?

« Permettez-moi de construire » est le service de facilitation administrative de l’habitat. Grâce à un réseau national de facilitateurs, d’outils en ligne et d’experts internes, les démarches administratives d’un projet de construction, de rénovation ou d’aménagement ne sont plus qu’une formalité.

Quel est votre parcours ?

Après un test du marché d’un an et demi, j’ai intégré une école de commerce lilloise en alternance (BBA EDHEC) avec le e-commerce et la cellule« Entrepreneuriat et Innovation » de Leroy Merlin France pour y incuber et développer la start-up. Elle est aujourd’hui en accélération à EuraTechnologies dans le cadre du programme « Scale » et sera accompagnée par l’université de Stanford (Californie) en octobre dans le cadre d’un programme« Entrepreneurship et Innovation ».

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La rencontre avec le directeur fi nancier du groupe ADEO (Leroy Merlin, Bricoman, Weldom, etc.) après lui avoir envoyé un message via le réseau LinkedIn pour eff ectuer mon alternance au sein de Leroy Merlin. C’est lui qui m’a proposé de développer mon idéede start-up pendant mes deux ans d’alternance. Une rencontre humaine et riche.

Votre journée type ?

Je commence par répondre aux courriels les plus importants, à prendre la température auprès de mes collaborateurs et à les aider sur d’éventuels sujets puis je travaille sur mon « run » et ma gestion de projet avec entre-temps des rendez-vous à assurerau bureau ou à l’extérieur.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous développons notre notoriété au sein des magasins Leroy Merlin ainsi que sur le site leroymerlin.fr, la visibilité sur nos diff érents réseaux sociaux et notre stratégie de référencement naturel sur Google.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Engager des frais trop importants dans du développement de projet sans avoir au préalablevalidé les hypothèses auprès des clients et se rendre compte plus tard que le temps, l’énergie et l’argent dépensés n’ont servi à rien car le projet doit être modifi é.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation à vous lancer, laquelle serait-ce ?

« La motivation de créer un projet, une marque, de A à Z en bâtissant jour après jour, brique après brique.

www.permettezmoideconstruire.fr

80 PROJETSfacilités en France

5 SALARIÉS

Février 2016 (date de création)

/service de facilitation administrative

66L’IMMOBILIER STARTUPÉ

67L’IMMOBILIER STARTUPÉ

PLUS QUE PRO

GRÉGORY REGOUBYPrésident

Comment est née votre idée ?

D’un constat : de plus en plus de consommateurs (environ 8/10) lisent les avis ou interrogent leurs proches avant d’acheter. Plus que PRO est donc née de la volonté de créer un label pour identifi er les entreprises qualitatives et méritantes. Elle rassemble des sociétés élues et notées par leurs clients.

Comment la pitchez-vous ?

Déjà leader du marché immobilier avec plus de 12 % de parts de marché, notre solution Trophée de l’Innovation ne s’arrête plus de séduire...

Notre concept :

Portail qui rassemble les meilleures entreprises de France, Plus que PRO mise sur la qualité de service de ses membres afi n de créer un véritable label d’identifi cation d’entreprises basé sur leur expérience et la satisfaction de leurs clients. Grâce à des avis contrôlés avec un process certifi é ISO (méthode unique en Europe), donc uniquement de vrais avis de réels consommateurs, Plus que PRO apporte un indicateur de confi ance concret pour le consommateur qui n’a plus à se demander s’il a aff aire à de vrais commentaires et à des bons professionnels.

Entreprises du bâtiment, de l’habitat et prestataires de service, tous nos adhérents ont compris que la preuve était devenue la monnaie du 21e siècle.

Un prospect obtenu par le bouche-à-oreille a deux à trois fois plus de probabilités de signer un devis/contrat qu’un client obtenu par les autres canaux.

Grâce à Plus que PRO, l’entreprise met en avant son professionnalisme, trouve de nouveaux clients et les rassure immédiatement. Elle se démarque aussi de ses concurrents.

Plus que PRO en chiff res :

+ d’1/2 milliard d’euros générés pour nos entreprises (en progression chaque année),

1 forteresse numérique avec plus de 1 000 sites,

13 millions de visiteurs uniques en France,

24 millions de visiteurs uniques à travers le monde,

1 générateur de leads (+ de 6 000 leads/mois).

Quel est votre parcours ?

Après avoir obtenu mon Bac Pro vente en 2000, j’ai intégré l’entreprise Birgel Schmitt en tant que commercial. Une petite société alsacienne de coff re-forts et portes blindées. D’abord en CDD puis en CDI, ma ténacité et mon ambition m’ont permis de remporter 2 fois le challenge de meilleur vendeur.Issu d’une famille de commerçants, j’ai très vite voulu me lancer dans la gérance et j’ai donc proposé à ma hiérarchie la création de plusieurs sociétés entre 2006 et 2011 (énergies renouvelables, consolidation fi nancière, centre d’appel) qui sont petit à petit venues fonder le Groupe Sereliance. C’est en 2014 que la dimension du Groupe a pris un virage vers le digital. Ma rencontre avec Sacha Goepp, dirigeant de Webcd, agence digitale, a été le point stratégique décisif et a fait naître la société Plus que PRO. Utilisant la satisfaction client comme levier d’augmentation de performance des entreprises, Plus que PRO est la seule entreprise d’Europe à utiliser un process unique en Europe certifi é ISO 20252 pour contrôler les avis clients des entreprises membres du réseau.

Plus que PRO est en quelque sorte le nouveauTripAdvisor pour les entreprises. Depuis, Plus que PRO n’a cessé de grandir et son côté novateur et unique nous a permis de remporter plusieurs distinctions et labels. Aujourd’hui, grâce à la croissance fulgurante de Plus que PRO, nous avons un espace de coworking, Siligon Valley, notre propre restaurant, Le Confi dentiel, et nous venons d’acquérir des nouveaux locaux qui nous permettront de tenir nos ambitions et concrétiser nos projets futurs.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Construire un projet comme on le souhaite, en ayant comme adversité l’écoute du client, son attente. L’avantage de pouvoir construire les choses telles qu’on les voit.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Les premières vidéos de témoignages d’adhérents qu’on a pu réaliser avec mon cher associé. C’était un moment privilégié qu’on a pu s’accorder tous les deux, aller à la rencontre des nos premiers clients pour mesurer ce que la solution avait pu leur apporter. L’occasion de se rendre compte que ce qu’on fait a du sens.

Votre journée type ?

« Autant d’échanges que possible avec le maximum de collaborateurs ou de clients et le moins de temps possible devant l’ordinateur.La meilleure application du monde reste le contact humain.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Le bouche-à-oreille et la visibilité de nos sites et de notre portail.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

De ne compter que sur de la croissance organique sans profi ter des leviers apportés par la croissance externe.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

www.plus-que-pro.fr

Plusieurs millions d’euros(chiff re d’aff aires)

4 000 UTILISATEURS (entreprises)

49 SALARIÉS

Mars 2014 (date de création)

/portail de contacts entreprises

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PROPRIOO

Simon PrimackCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

Nous avons nous même été confrontés au monde des professionnels de l’immobilier en tant qu’acheteurs et il nous a semblé anormal de devoir payer une commission.

Comment la pitchez-vous ?

Proprioo est une agence en ligne qui a pour but d’accélérer la vente d’un bien via une solution de maching (entre acheteurs et vendeurs) tout en supprimant les commissions d’agences (rémunération via un forfait fi xe au succès).

Quel est votre parcours ?

Nous avons fait une école de commerce et créé deux sociétés avant Proprioo.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Révolutionner le monde de l’immobilier en apportant une solution moderne et compatible avec les attentes des particuliers.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Vendre un appartement en une matinée et faire économiser 20 000 € à notre client.

Votre journée type ?

Arrivée au bureau à 8 h 30, réunion avec nos équipes, travail de fond, rendez vous avec des clients et retour à la maison à 20 h 30.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Publicité sur Internet et bouche-à-oreille.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Entre les deux.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Proposer des mandats exclusifs.

www.proprioo.fr

/le matching de l’immobilier

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REALIZ3D

Jean-Maxime GILCofondateur & président

Comment est née votre idée ?

L’idée initiale était de réaliser des visites 3D de musées sur box télécom afi n de démocratiser l’accès à l’art. Après de nombreux échanges et études de business model nous avons été redirigés par l’un des partenaires avec lequel nous travaillions vers l’immobilier et donc la visite 3D de biens immobiliers de bureaux puis de logements afi n de fournir aux promoteurs immobiliers des outils de commercialisation plus effi caces.

Comment la pitchez-vous ?

REALIZ3D est une société spécialisée dans la création de visites 3D temps réel sur Internet dans le secteur immobilier. Grâce à la combinaison des technologies de moteur 3D temps réel et d’une plate-forme cloud unique, REALIZ3D est le seul acteur au monde à pouvoir proposer des maquettes 3D temps réel de biens immobiliers allant d’appartements de 50 m2 à des bureaux de 30 000 m2 sur Internet sans installation ni téléchargement.

Au-delà de la capacité de visualiser en toute liberté son futur bien immobilier, nos clients bénéfi cient d’options à forte valeur ajoutée, comme la possibilité de modifi er les couleurs, matériaux, mobiliers mais également d’un algorithme puissant permettant de générer automatiquement des aménagements en fonction des contraintes techniques du bâtiment et des contraintes propres au futur utilisateur.

Avec REALIZ3D, passez au marketing immobilier 3.0 !

Quel est votre parcours ?

Diplômé de l’ESCP Europe, j’ai travaillé 5 ans en banque d’aff aires chez BNP Paribas avant de créer REALIZ3D.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

La création de valeur.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Le 1er Prix de l’innovation du SIMI en 2016. Si nous avons été lauréats de nombreux concours technologiques, ce prix représente une vraie récompense métier, car décernée par nos clients. Ce fut une vraie validation de notre travail de R&D et d’innovation dans le secteur.

Votre journée type ?

Je n’ai pas de journée type. C’est, selon moi, un des points forts de l’entrepreneuriat, chaque jour révèle son lot de surprises et ses solutions à y apporter. La diversité des tâches et problématiques est très riche et permetde ne jamais tomber dans la routine.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Au-delà de la prospection classique, nous avons participé à de nombreux concours et appels d’off re afi n de nous faire connaître. Nous démarchons régulièrement la presse spécialisée afi n de leur présenter nos innovations et ainsi bénéfi cier d’articles. Les salons immobiliers (MIPIM, SIMI, RENT) sont également une grande source de contacts.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Embaucher trop rapidement.

www.realiz3d.fr

1 M¤ (chiff re d’aff aires 2016)

40 CLIENTS (entreprises)

70/80 CLIENTS (objectif à 1 an)

32 SALARIÉS

Mars 2013 (date de création)

/visites 3D virtuelles en temps réel

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SCANMYPLACE

Kim OldmanFondateur

Comment est née votre idée ?

Adepte dès le début de la photographie professionnelle de biens, premier palier d’une expérience visant à optimiser l’expérience des prospects, j’ai eff ectué de nombreuses recherches afi n d’identifi er une technologie disruptive au service de l’effi cience pour les professionnels de l’immobilier, mais également de diff érents secteurs : assurance, réceptif, commerce, hôtellerie, loisirs...

C’est ainsi que j’ai découvert à San Francisco une technologie exclusive de scan 3D pour des visites virtuelles et défi nitivement immersives.

Comment la pitchez-vous ?

ScanmyPlace off re un espace à mi-chemin entre les mondes du réel et du numérique, par le truchement d’une caméra 3D et d’une plate-forme multimédia. Vous pouvez ainsi capturer n’importe quel environnement physique et le rendre consultable immédiatement en ligne. Il est aussi possible de diff user simplement sa visite « grandeur nature »via les réseaux sociaux et partager l’expérience d’un clic qui favorise sa viralité, même si les interlocuteurs sont séparés par des milliers de kilomètres.

Quel est votre parcours ?

Fort d’une expérience de plus de 20 ans dans le secteur immobilier, j’ai décidé de fonder ScanmyPlace pour favoriser l’expérience client et maximiser le ROI.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Diff user une idée originale auprès d’une large audience.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Visualiser en VR le premier scan 3D eff ectué par mes soins : en un clic, tout un univers.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Campagne print et web, réseaux sociaux, salons nationaux, télévisions locales, annonces.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Votre journée type ?

« Je n’en ai pas, chaque jour est une nouvelle aventure.

www.scanmyplace.com

/expérience de visites de bien

74L’IMMOBILIER STARTUPÉ

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SMARTHAB

Godefroy JORDANCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

D’une rencontre avec un ingénieur, un promoteurimmobilier et un architecte qui avaient eu la visiondu projet et cherchaient un entrepreneur pour le développer.

Comment la pitchez-vous ?

SmartHab est un opérateur de logements connectés pour les maîtres d’ouvrage de l’immobilier résidentiel. Cette plate-forme de domotique numérique s’intègre nativement dans les immeubles au service des résidents, couvrant plusieurs besoins : sécurité, énergie, bien-être, pilotage. L’innovation consiste d’une part à designer la solution en même temps que les logements afi n de l’intégrer nativement lors de la construction, d’autre part à off rir une approche end-to-end, couvrant les équipements, les applications et le service. L’intégration native dans le bâti permet de réduire les coûts et d’off rir un meilleur service. La simplicité d’utilisation et la qualité des interfaces utilisateurs, principalement centrées sur le smartphone, sont au cœur de la démarche de SmartHab.

Quel est votre parcours ?

Pionnier de l’Internet en France, je suis « entrepreneur en série » dans les nouvelles technologies et business angel depuis plus de vingt ans.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Créer quelque chose de nouveau, d’utile et de pérenne.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Le jour où notre premier client nous a dit OK pour implémenter SmartHab dans un immeuble en cours de construction.

Votre journée type ?

Le bon équilibre entre réunion extérieure (avec des clients), travail personnel (courriel, présentation, reporting) et échanges avec mon équipe.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Nous nous concentrons sur les canaux BtoB : newsletter par courriel, salons et événements, réseaux sociaux professionnels.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader enthousiaste.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Pragmatique.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Essayer de brûler les étapes.

www.smarthab.fr

/plate-forme de domotique numérique FAVORI

1 000 APPARTEMENTS ÉQUIPÉS(objectif à 1 an)

9 SALARIÉS

Février 2017 (date de création)

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SOLEN

Clément HENRYCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

À la base, nous avons imaginé Solen comme une solution pour trouver la terrasse ensoleillée de bar / restaurant / café la plus proche de soi.

Comment la pitchez-vous ?

Solen est une technologie innovante de simulationde l’ensoleillement direct et de la luminosité naturelle pour les logements et les espaces extérieurs.

Quel est votre parcours ?

Nous sommes 3 fondateurs ingénieurs de formation (INSA Lyon, INSA Strasbourg et Mines de Saint-Étienne). Nous nous sommes rencontrés lors d’un double diplôme dans une école de commerce (HEC Paris).

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

La signature de notre premier client.

Votre journée type ?

Il n’y en pas, et c’est vrai !

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Réseaux sociaux, presse spécialisée, blog.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Penser à la place de ses clients.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Cigale.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Réaliste.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation à vous lancer, laquelleserait-ce ?

« Vivre une expérience inoubliable.

www.solen.co

9 SALARIÉS

Juillet 2016 (date de création)

/outil de mesure d’ensoleillement

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STOREFRONT

Mohamed HaouacheCEO

Comment est née votre idée ?

Storefront est né du constat suivant : nos centres- villes regorgent de boutiques vides et pourtant, il est toujours aussi diffi cile pour une marque ou un créateur de trouver un espace commercial disponible pour organiser un pop-up store, une vente privée ou un lancement de produit. En témoignent les taux de vacance de locaux commerciaux observés en France ou à l’étranger… En forte augmentation ces dernières années, cette tendance devrait encore s’accentuer. Une solution à ce problème : le pop-up store !

Comment la pitchez-vous ?

Storefront est une place de marché innovante s’adressant aussi bien à des propriétaires d’espaces commerciaux qu’à des marques, créateurs, sur laquelle les marques peuvent accéder à une vaste sélection d’espaces disponibles pour de la location éphémère et peuvent faire leur choix selon des critères de taille, prix ou quartier.

Storefront, le « Airbnb du local commercial », a pour mission de démocratiser l’accès aux espaces commerciaux en :

Proposant une alternative à l’engagement sur un bail long de 3/6/9 ans.

Facilitant la location de lieux atypiques, uniques, confi dentiels pour valoriser l’univers d’une marque ou d’un créateur.

Quel est votre parcours ?

Après des études en droit, j’ai obtenu un Master’s degree en fi nance de marché. J’ai ensuite rejoint une banque d’aff aires en France avant de partir aux États-Unis où j’ai fait une carrière sur Wall Street.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Se lancer en tant qu’entrepreneur, c’est faire un grand saut dans le vide en maximisant les opportunités et en minimisant les risques associés au monde des start-up. Ma principale motivation a été d’avoir la liberté d’explorer un segment inexploité de l’univers de l’immobilier commercial.

Votre journée type ?

Je me lève à 6 heures du matin pour rattraper les courriels reçus en Asie et aux États-Unis avant de lire la presse. J’attaque ensuite ma journée au bureau à8 h 45 avec une réunion. Étant donné que Storefront est une entreprise internationale avec une présence sur 3 continents, ma journée type n’existe pas vraiment.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Étant une start-up Internet, nous travaillons nos SEO et SEM.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Se séparer trop tard d’employés qui ne sont pas alignés avec la mission de Storefront.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Rêveur.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous êtes lancé ?

« Mon meilleur souvenir après nous êtrelancés a été de recevoir la première demande de réservation sur notre plate-forme.

www.thestorefront.com

82 SALARIÉS

Juillet 2013 (date de création)

/le Airbnb du local commercial

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SYNDICIO

Laurent DelcampFondateur

Comment est née votre idée ?

En France, 63 % des immeubles collectifs ont moins de dix logements, 2 % seulement en comptent cinquante ou plus (source : ADIL). L’idée de Syndicio est née d’un constat : l’impossibilité pour les petits immeubles de trouver une solution de gestion effi cace à un coût abordable.

En tant qu’ancien syndic professionnel, nous avions pu constater 2 diffi cultés que connaissent toutes les petites copropriétés pour la gestion de leurs immeubles :

1) La diffi culté pour les administrateurs de biens professionnels de répondre à la demande des petits immeubles à un coût raisonnable.

2) Les diffi cultés techniques et administratives rencontrées par les copropriétés qui choisissaient de passer en syndic bénévole.

Comment la pitchez-vous ?

Le « Syndic Bénévole Assisté » de Syndicio, une solution simple, économique et sécurisée pour la gestion d’une copropriété.

Syndicio apporte les outils, le support et le conseil pour permettre aux copropriétés de gérer leurs immeubles via une solution de « Syndic Bénévole Assisté » et réduire ainsi leur coût de gestion par 3.

Une solution coopérative et économique qui remet la relation entre voisins et l’intérêt général au centre de la gestion de l’immeuble.

Une innovation sur un marché quasi-stable depuis les années 60 et qui impacte pourtant une majorité de Français. Une off re portée par une équipe d’experts du secteur de la gestion immobilière.

Quel est votre parcours ?

Syndicio est une off re portée par une équipe d’experts du secteur de la gestion immobilière. Tous les collaborateurs de Syndicio (comptable, accueil téléphonique, support administratif pour les AG) sont des professionnels expérimentés forts d’un minimum de cinq années d’expérience dans la gestion comptable et administrative des propriétés.

Basée dans la ville d’Annecy, tous les services et prestations proposés par Syndicio sont 100 % made in France.

Laurent Delcamp, ancien dirigeant fondateur d’un cabinet d’administration de biens, cède son cabinet situé en Île-de-France en 2014 et fonde Syndicio quelques mois plus tard. Il est épaulé par Sandrine Ravier, forte de 20 années d’expérience en gestion comptable et administrative dans le secteur de l’immobilier et aussi par Julie, qui dirige la formation et l’assistance administrative pour les assemblées générales après des études de droit et plus de 7 ans en tant que gestionnaire de copropriété.

Syndicio vise à répondre prioritairement à cette majorité du parc de logements que sont les immeubles de petites tailles et pour lesquels aucune off re adaptée n’existe. La société ambitionne de gérer près de 2 000 copropriétés en 2020.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Construire une équipe autour d’un projet porteur de sens.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

De nombreux bons souvenirs jalonnent le parcours de Syndicio : la prise en charge de copropriétés atypiques (bâtiments historiques) ou de grandes tailles (plus de 150 appartements), les petits mots sympas de copropriétaires ayant réduit par plus de 5 le budget de leur copropriété, les concours de l’innovation, etc.

Votre journée type ?

De 8 h à 20 h au service des copropriétés et des syndics bénévoles… Nous pensons que de la qualité de notre service naîtra le succès et le développement de Syndicio.

Pour être plus précis : 25 % du temps pour imaginer et mettre en place des évolutions pour améliorer le service, 50 % du temps pour animer nos équipes et répondre à nos clients, 25 % pour faire connaître et proposer la solution Syndicio à de nouvelles copropriétés.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Notre communication est centrée sur la recommandation de nos clients (copropriétés satisfaites de la solution de syndic bénévole assisté) et notre présence sur le web autour de la thématique de la gestion des copropriétés en France.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Fonceur en équipe avec pour unique leader « le client ».

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Cigale pour les dépenses d’investissement et fourmi pour les dépenses de fonctionnement.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Rêveur pour imaginer notre service de demain et réaliste pour délivrer notre proposition d’hier.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Passer plus de temps à participer à des concours de start-up et autres services d’innovation plutôt qu’à chercher des clients.

www.syndicio.fr

85 COPROPRIÉTÉS sous gestion

150 COPROPRIÉTÉS sous gestion(objectif à 1 an)

9 SALARIÉS

2015 (date de création)

/syndic bénévole assisté

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THEHOUSESHOP.COM

Sébastien GoldenbergCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

Une série d’expériences personnelles. J’ai réalisé des transactions immobilières des deux côtés de la Manche et je me suis aperçu que le marché anglais bénéfi ciait d’un meilleur accès aux données mais que ces données n’étaient pas mises au service du grand public.

Comment la pitchez-vous ?

Une plate-forme complète de services dédiés à la location et la vente immobilière pour particuliers et professionnels.

Quel est votre parcours ?

Dauphine / ESSEC / 15 ans d’expérience en banque d’investissement en trading et 3 ans dans la tech.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Réduire les coûts de transaction liés à la location et à la vente de biens immobiliers au Royaume-Uni.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Une démarche entrepreneuriale, c’est un long escalier et il faut gravir les marches une par une. Il n’y a pas de raccourcis, et c’est une longue série de petites victoires. Certains moments vous marquent, comme la première levée de fonds réussie. Quand des investisseurs vous font confi ance, cela prouve que globalement vous allez dans le bon sens.

Votre journée type ?

30 % marketing, 20 % legal, 20 % investor relations,10 % sales et PR, 20 % product design et review.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Outsourcer des projets clés.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

La rareté des ressources est une source de créativité.Lancer sa start-up sur ses fonds propres force à être plutôt fourmi, ensuite cela devient une habitude.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Nous nous fi xons des objectifs ambitieux mais à notre portée.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

« Équipe de PR interne et SEO.

www.thehouseshop.com

£500K (chiff re d’aff aires 2016)

800 000 UTILISATEURS/MOIS

2 000 000 UTILISATEURS/MOIS(objectif à 1 an)

15 SALARIÉS

Mars 2014 (date de création)

/service de vente & location

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85L’IMMOBILIER STARTUPÉ

TOITCHEZMOI

Marie-Pierre MahéFondatrice

Comment est née votre idée ?

Confrontée aux diffi cultés de trouver une personne de confi ance pouvant s’occuper de ma benjamine en mon absence, j’ai eu l’idée d’off rir une chambre en échange de services.

Je suis partie du constat qu’il existe à la fois un nombre croissant de propriétaires et de locataires possédant une chambre de libre qui ont besoin d’un service, et des personnes, étudiantes ou salariées,qui ont des compétences et qui souhaitent les partager en échange d’un logement.

L’idée simple : les mettre en contact !

Comment la pitchez-vous ?

En 2015, je lance ToitChezMoi, première plate-forme d’économie collaborative.

Leader aujourd’hui du logement en échange de services ToitChezMoi met en relation des hébergeurs ayant une chambre de disponible et un besoin de services pour eux ou leurs proches (cours de mathématiques, soutien scolaire, baby-sitting, petits travaux, etc.) avec des postulants ayant des compétences à échanger contre un logement.

Quel est votre parcours ?

Maîtrise de lettres modernes option mathématiques

Marchand de biens

Business Dev Manager pour l’Europe de l’Est

Chef d’entreprise

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

L’envie.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Des utilisateurs qui nous remercient et nous écrivent qu’ils n’auraient pas pu trouver de solutions sans nous.

Votre journée type ?

Une journée de Startuper remplie de tâches diverses et variées allant de l’administration à la commercialisation en passant par la com’ ou la modération.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

SEO, marketing viral, presse.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Oublier de respirer.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Leader fonceur.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi sachant utiliser les ressources fi nancières nécessaires au moment opportun.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

« Réaliste en n’omettant pas la part de rêvespour mieux atteindre les objectifs.

www.toitchezmoi.com

180 000 UTILISATEURS

400 000 UTILISATEURS(objectif à 1 an)

Décembre 2014(date de création)

/plate-forme d’échanges de services

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WEFLAT

Alexandre CalaisPrésident

Comment est née votre idée ?

Comme beaucoup d’acquéreurs, nous n’arrivions pas à nous projeter dans beaucoup d’appartements que nous visitions. Lors d’un coup de cœur, certaines de nos questions restaient sans réponse : cette fi ssure est-elle grave ? Ce mur est-il porteur ? Puis-je intervertir la cuisine et la chambre ? Quel serait le budget de tels travaux ? N’ayant aucun ami architecte pouvant nous épauler, nous étions seuls face à nos interrogations. Peu confi ants, nous avons chacun préféré ne pas acheter. En discutant ensemble, l’idée de lancer Wefl at est née.

Comment la pitchez-vous ?

Le recours à un architecte est considéré à tort comme élitiste. Nous souhaitons démocratiser le conseil d’architecte dans le cadre d’un achat immobilier avec un service simple et abordable.

Wefl at met donc en relation les acheteurs et les architectes lors de la visite d’un bien immobilier.

Notre proposition de valeur est double. Les acheteurs bénéfi cient rapidement et à moindre coût des conseils d’architectes sélectionnés. Grâce à notre service, ils peuvent connaître la qualité et le potentiel du bien avant de prendre une décision. Nos estimations de coûts de travaux sont également une donnée précieuse au moment du calcul du budget total du projet et de la négociation du prêt. Les architectes sont rémunérés pour leurs conseils ; c’est surtout pour eux l’opportunité de se constituer une nouvelle clientèle.

Sur notre site, l’acheteur détaille son projet d’achat, indique la date et le lieu de visite avant de payer.

Ensuite, nous adressons notre base d’architectes en fonction de leurs disponibilités et de leurs zones d’action. Lorsqu’un architecte est retenu, nous en informons l’acheteur par sms. L’acheteur et l’architecte eff ectuent la visite du bien ensemble. L’acheteur reçoit un compte rendu détaillé et personnalisé sous 12 h ouvrées traitant de la qualité et du potentiel du bien.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Démocratiser le conseil d’architecte.

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Notre première visite avec un agent immobilier et un architecte.

Votre journée type ?

Sélectionner de nouveaux architectes. Vérifi er la qualité des comptes rendus.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Via les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

S’éparpiller.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

« Un sou est un sou » prend tout son sens au sein d’une start-up.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

On essaye d’avoir les pieds sur terre mais la tête dans les étoiles.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail en équipe ?

« Coach aimant le travail en équipe.

www.wefl at.fr

/mise en relation entre architectes et particuliers

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Comment est née votre idée ?

Notre idée est née du constat d’un marché immobilier éclaté, opaque dans lequel les meilleures opportunités sont noyées dans une masse gigantesque d’information.

Comment la pitchez-vous ?

Notre objectif : permettre aux professionnels de l’immobilier d’accéder à l’ensemble du marché en un clic et de trouver les meilleures opportunités en un clin d’oeil !

Quel est votre parcours ?

Ingénieur de formation et passionné par la data, j’ai découvert la puissance du web et la richesse du secteur immobilier à Effi City. La rencontre avec leP.-D.G. François Comer et l’actuel directeur technique de Yanport ont fait le reste.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Devenir le Google de l’immobilier !

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Notre premier article dans la presse spécialisée et la reconnaissance.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Les réseaux sociaux, les meetups immobiliers et le référencement naturel.

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

Démarrer un produit sans vraiment connaître les futurs clients !

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

Coach aimant le travail en équipe.

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Fourmi.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Rêveur.

YANPORT

François MassotCofondateur & COO

Votre journée type ?

« Métro, café, 5 min de stand up le matin pour débriefer avec toute l’équipe, café, code, café...

www.yanport.com

/portail de marché

90L’IMMOBILIER STARTUPÉ

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ZENPARK

William RosenfeldCofondateur & CEO

Comment est née votre idée ?

D’une expérience personnelle doublée d’une expertise sectorielle.

Un soir de février 2010, nous étions, notre bébé, ma femme et moi, de sortie chez une amie habitant dans le 10e arrondissement de Paris. Arrivés sur place en voiture (bébé oblige), impossible de trouver une place pour se garer. Après près de 40 min de recherche, nous nous apprêtions à rentrer chez nous énervés (bébé crie depuis déjà bien trop longtemps) lorsque notre amie nous précise par téléphone qu’il est possible de se garer dans son parking. En eff et, elle nous dit que dans son immeuble il y a une entreprise qui a des places de parking, mais elles ne sont évidemment pas utilisées la nuit, donc... plein de places sont libres et nous pouvons en profi ter. La soirée fût fi nalement excellente. Il s’avère aussi qu’à la même période, je travaillais dans le secteur de l’autopartage et donc la mobilité partagée était un secteur que je connaissais très bien. Bref, le lendemain matin, l’idée de Zenpark était couchée sur le papier dans ses grandes lignes. Reste que l’idée ne représente qu’1 % du succès, le reste, c’est 99 % de transpiration. Nous avons bien transpiré et Zenpark est née « dans la vraie vie » fi n 2011.

Comment la pitchez-vous ?

Zenpark est le premier opérateur de parkings partagés intelligents d’Europe. Alors que dans les grandes villes 1 automobiliste sur 4 en circulation est à la recherche d’une place de stationnement, 3 millions de places de stationnement sont libres dans les parkings privés d’entreprises tels que ceux des bailleurs immobiliers, des hôtels et résidences hôtelières, des foncières immobilières, des immeubles de bureaux, des résidences étudiantes et séniors, etc. La mission de

Zenpark est d’optimiser l’utilisation de ces parkings en les mettant à disposition de tous les automobilistes.Zenpark a développé une technologie brevetée qui permet de transformer des parkings privés inaccessibles au public en parkings partagés intelligents. La mise en exploitation d’un parking partagé est de seulement 4 heures environ.L’utilisation du service est ultrasimple. À partir de l’application mobile Zenpark, l’automobiliste s’inscrit gratuitement au service, il localise le parking qui l’intéresse, réserve une place de façon instantanée ou à l’avance, se fait guider jusqu’au parking, puis arrivé à destination, il ouvre la porte du parking d’un simple clic sur son smartphone ; le smartphone est alors transformé en télécommande. Il ne lui reste plus qu’à stationner comme il l’aurait fait dans un parking public standard. Dès sa sortie du parking, le montant de son stationnement lui est automatiquement débité sur son compte bancaire. Pour répondre au plus grand nombre d’automobilistes, Zenpark propose toutes les off res de stationnement possibles : de quelques heures à quelques jours ou semaines, de l’abonnement mensuel à temps plein aux abonnements mensuels à temps partagés jours, ou nuits + week-ends.Aujourd’hui, le réseau Zenpark est constitué de 350 parkings partagés intelligents. Un nouveau parking partagé est lancé tous les jours et une utilisation du service est eff ectuée toutes les 8 minutes. Une équipe de 40 Zen-collaborateurs compose la société qui est en croissance de près de 10 % par mois en 2016.Basée sur notre savoir-faire du parking partagé intelligent, Zenpark a également développé une solution de parkings mutualisés intelligents visant à répondre aux enjeux des smart cities. L’objectif est de pouvoir accompagner les promoteurs immobiliers, aménageurs et collectivités à construire et exploiter

des parkings de nouvelle génération qui mutualisent les besoins des résidents, travailleurs et visiteurs extérieurs, sans avoir la nécessité de construire par ailleurs des parkings privés ou publics traditionnels. Dans cette logique, en moins de 18 mois, Zenpark est devenue la société de référence dans le domaine avec près de 200 projets en consultation et plus de 50 projets gagnés par les promoteurs/consortiums auxquels Zenpark est associée. Le premier parking de ce type a été mis en exploitation par Zenpark à Marseille (Euromed 2) en juin 2017.

Quel est votre parcours ?

Initialement, je suis un scientifi que issu de la recherche académique. Je suis Docteur en Physique et j’ai un Master of Science de University of Saint-Andrews (UK). Naturellement, j’ai débuté mon parcours en R&D dans des grands groupes comme Thalès et Alcatel-Lucent. Puis j’ai découvert sur le tard les logiques produit, le marketing et le business development. J’ai repris des études au CNAM pour passer un master en stratégie et marketing de l’innovation. Ensuite, tout s’est très vite enchaîné : j’ai travaillé comme chef de produit, puis responsable et directeur marketing dans plusieurs grands groupes. J’ai créé une première société en 2005, ideaMagma, spécialisée dans la conception par l’usage de produits et services hautement technologiques. Pour accélérer sa croissance, j’ai vendu cette société au groupe Fabernovel. J’ai ensuite rejoint plusieurs start-up comme directeur marketing-commercial. La dernière en date, Eileo, était le leader mondial des solutions pour l’autopartage. Nous avons été rachetés par le groupe Hertz, pour qui j’ai travaillé un temps comme directeur du programme véhicules électriques ; passionnant aussi. J’ai fi nalement décidé de quitter Hertz pour créer Zenpark en 2011, avec Fabrice Marguerie, directeur technique, rapidement rejoints par Frédéric Sebban, directeur du business development.Le fi l rouge de mon parcours ? Explorer l’inconnu.

Si vous deviez ne retenir qu’une seule motivation

à vous lancer, laquelle serait-ce ?

Améliorer le monde dans lequel nous vivons et nos enfants vivront (oui, un peu d’ego est nécessaire pour se lancer).

Votre meilleur souvenir depuis que vous vous

êtes lancé ?

Impossible d’en sélectionner un. Quasiment chaque jour produit un bouquet de souvenirs dont au moins un monte sur le podium des meilleurs souvenirs. Nous vivons une expérience en accéléré... avec un objectif ambitieux à long terme.

Votre journée type ?

Beaucoup d’engagement et d’écoute pour l’analyse. Toujours quelques réalisations concrètes pour la satisfaction.

Comment vous êtes-vous fait connaître jusque-là ?

Dans une logique grand public, nous exploitons de façon très effi cace tous les outils Internet à notre disposition. Pour autant, le bouche-à-oreille lié à la qualité de notre service et notre professionnalisme sont particulièrement opérants, aussi bien avec les professionnels qu’avec le grand public. Nous essayons d’entretenir cet eff et de viralité positive.

Face à votre projet entrepreneurial, êtes-vous

plutôt leader fonceur ou coach aimant le travail

en équipe ?

« Leader » quand je représente la société et « coach » quand je travaille avec l’équipe .

Face à l’argent, êtes-vous plutôt cigale ou fourmi ?

Investisseur gestionnaire.

Face à vos objectifs, plutôt rêveur ou réaliste ?

Les deux, parfois en même temps (une petite dose de schizophrénie productive).

L’erreur que vous ne commettrez plus ?

« Croire qu’un contrat fi ge les relations dans le marbre.

www.zenpark.com

/opérateur de parkings partagés FAVORI

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À PROPOS DE PAULINE DUVALDirectrice générale du Groupe Duval

Après avoir étudié à l’Université Panthéon-Assas (Paris II) la gestion, Pauline Duval déménage dans la capitale fi nancière américaine pour fi nir ses études au Metropolitan College of New York dont elle est diplômée en General Management.

Sa formation l’amène à devenir « acquisition analyst » au sein d’une société internationale immobilière basée à New York.

De retour en France en 2012, elle rejoint le groupe familial. Elle devient directrice de la stratégie du Groupe en charge du développement, de la diversifi cation et de la digitalisation des activités du Groupe Duval. Elle a notamment initié la prise de participation dans des jeunes entreprises innovantes, convaincue qu’il y avait là une source solide de croissance.

À PROPOS DU GROUPE DUVAL

Le Groupe Duval conduit des projets d’envergure, au cœur des enjeux du monde de demain. Il s’est construit sous l’impulsion d’entrepreneurs actifs sur l’ensemble du territoire. Son organisation décentralisée est unique dans son secteur. Le Groupe Duval est aujourd’hui leader français du golf, n°1 mondial des clubs en réseau, n°2 européen des résidences de tourisme, n°3 français du property management et n° 1 français des retail parks low cost.

Ses activités immobilières regroupent la promotion (Duval Développement), l’assistance à maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’ouvrage déléguée (Alamo), la gestion d’actifs (Yxime), la gestion pour compte de tiers (Seefar) et l’investissement (Patrimoine & Commerce).

En exploitation, le Groupe intervient sur les secteurs du tourisme (Odalys), du sport (UGolf) et des Résidences Services Seniors (Happy Senior).

L’entrepreneuriat fait partie de son ADN, le Groupe s’engage ainsi aux côtés des développeurs innovants et apporte son soutien aux start-up, un véritable Lab’.

À l’international, le Groupe développe une activité de trading de matières premières,notamment sur les meilleures qualités de riz mondiales (Pelegrina Asia, Pan Asia Impex).Le Groupe déploie également 3 expertises en promotion immobilière, installationhydraulique et réalisation d’infrastructures publiques et privées en Afrique (Pelegrina Africa).

À PROPOS DE ROBIN RIVATONDirecteur général de Paris Région Entreprises

Diplômé d’un master en droit économique à Sciences Po Paris et d’un master en management de l’ESCP Europe, Robin Rivaton rejoint le groupe de conseil en stratégie Boston Consulting en 2012. Il est ensuite recruté chez Aéroports de Paris et devient la« plume » d’Augustin de Romanet, P.-D.G. et secrétaire du Comité Exécutif du groupe. En avril 2016, il intègre le cabinet de Valérie Pécresse à la région Île-de-France, puis en septembre, il est nommé à la direction générale de Paris Région Entreprises.

Parallèlement, il s’investit dans le débat public. Il intervient très régulièrement dans la presse écrite, la radio et la télévision. Il collabore également avec des think tanks comme la Fondation pour l’innovation politique, dont il est membre du Conseil scientifi que, ou l’Institut de l’entreprise. Ses travaux portent notamment sur la compétitivité économique, l’industrie, la fi scalité et l’innovation.

Plus d’informations sur www.groupeduval.com

Réalisé à l’initiative de Pauline Duval, Directrice générale du Groupe duval, ce recueil de témoignages concrets et d’initiatives est avant tout le moyen de valoriserles start-up qui sont une composante essentielle mais sous-estimée du dynamisme du secteur immobilier. Les 40 récits d’entrepreneurs présentés ici le démontrent, le marché immobilier a un potentiel sous-exploité qui doit inciter tous ceux qui hésitent encore, à se lancer, parce que c’est avec eux quenous assurerons l’avenir de l’immobilier. Ce livre blanc donne ainsi la parole à ceux qui sont les acteurs de l’immobilier de demain avec enthousiasme et optimisme. Il partage humblement trois pistes de réfl exion sur l’optimisation des conditions de naissance de ces entreprises innovantes en capacité de changer la donne immobilière.