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Élections municipales Livret POUR les candidat-e-s 4 CONSEILS 4 MODES D’EMPLOI 4 ASTUCES Mars 2014

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élections municipales

Livret pour

les candidat-e-s

4Conseils 4modes d’emploi 4astuCes

Mars 2014

C e livret a pour but de guider chaque candidat-e au moment des élections municipales de 2014. Il contient des

informations générales s’appliquant sur l’intégralité du territoire mais aussi des informations plus spécifiques tenant compte de la population des communes concernées. Il repose en partie sur les précédents livrets réalisés par Jean-Pierre Muret pour les élections municipales de 2001 et de 2008, il s’appuie sur les différentes jurisprudences de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), sur les textes du Code électoral et sur le Guide du candidat et du mandataire de mai 2013. En ce sens, il tient compte des mises à jour récentes – changement des modalités d’élection, conseillers communautaires, etc. – afin d’apporter les connaissances les plus complètes possibles à chaque personne se lançant dans ces élections.

Précautions : ce Livret pour les candidat-e-s est un outil pratique. Certains articles ou dispositions ont volontairement été simplifiés par souci pédagogique. Ce livret ne saurait en aucun cas se substituer aux documents officiels comme le Guide du candidat et du mandataire ou le Code électoral. En cas d’erreur ou de doutes, n’hésitez pas à vous reporter aux textes officiels ou à demander confirmation aux différentes instances concernées [voir annexes].

iles modalités d’éleCtion

1 Communes de plus de 1 000 habitant-e-s ...................................... 82 Communes de moins de 1 000 habitant-e-s ............................12 3 paris, lyon et marseille .................................................................................................. 124 sectionnement électoral (communes

de plus de 20 000 habitant-e-s) .......................................................................14

iiles Candidat-e-s

1 inéligibilité, incompatibilité et limite du cumul des mandats ........................................................................................................18

2 dépôt, déclaration des candidatures et remplacement des conseillers ..................................................................23

iiila Campagne éleCtorale

1 Définition : campagne électorale et campagne officielle ........................................................................................................ 30

iVle finanCement

de la Campagne éleCtorale 1 la question du mandataire ..................................................................................... 36 2 Comprendre les comptes .............................................................................................40 3 les recettes de campagne ......................................................................................... 43 4 les dépenses de campagne .................................................................................... 47 5 présentation du compte de campagne .............................................53 6 les remboursements de la campagne par l’état ...........55 7 les sanctions et les interdictions .................................................................57

SoMMairEV

analyse du terrain et programme éleCtoral

1 documentation ................................................................................................................................66 2 stratégie et axes de campagne ........................................................................75

Vile Vote et les résultats

1 listes électorales et électeurs ............................................................................. 88 2 Comment s’inscrire sur les listes ? ............................................................... 89 3 Comment voter par procuration ? ............................................................... 90 4 Constitution des bureaux de vote ............................................................... 93 5 opérations de vote ....................................................................................................................966 ouverture du scrutin .............................................................................................................967 la réception des votes ........................................................................................................ 988 Ce que doit faire l’électeur ........................................................................................ 989 la clôture du scrutin ........................................................................................................... 100 10 le dépouillement des votes ..................................................................................10111 la désignation des scrutateurs ......................................................................102 12 le dénombrement des émargements ...............................................10313 le dénombrement des enveloppes

et bulletins dans l’urne ..................................................................................................103

Viiannexes

Annexe 1 : Modifications applicables dès les élections de 2014 ........................................................................................................108Annexe 2 : modèle de déclaration d’un mandataire financier (personne physique) à la préfecture ...........................108 Annexe 3 : modèle d’accord du mandataire financier (à joindre à la déclaration du mandataire financier et à transmettre à la préfecture) .........................................109 Annexe 4 : modèle de statuts d’association de financement électorale ...................................................................................................110Annexe 5 : sites ressource ....................................................................................................110

Annexe 6 : où trouver les informations iportantes ? ..... 113

i-

les modalités d’éleCtion

PaGE 8 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 9 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 l

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i- les modalités

d’éleCtion

1 Communes de plus de 1 000 habitant-e-s

1a Conseillers municipaux

4 Le chiffre de popula-tion à retenir est celui de la population municipale authentifiée au 1er janvier 2014.

4 Suite aux modifications publiées au Journal Officiel le 18 mai 2013, la loi pré-voit l’application du scrutin de liste aux communes de 1 000 habitant-e-s et plus dès les élections de 2014.

4 L’élection des conseil-lers municipaux se fait au scrutin de liste à deux tours.

La liste déposée doit com-porter autant de candidat-e-s que de sièges à pourvoir et présenter alternativement un candidat de chaque sexe. Comme inscrit dans l’ar-ticle L.262 du Code élec-toral, c’est une élection proportionnelle avec prime majoritaire.

4 Cela signifie que si au premier tour, une liste recueille la majorité absolue des suffrages exprimés, la moitié des sièges lui est attri-buée. Après cela, les sièges restant sont répartis entre les différentes listes en respec-tant la représentation pro-portionnelle avec la règle de la plus forte moyenne.

4 Si aucune liste n’obtient la majorité absolue au pre-mier tour, un second est organisé. Pour participer à ce second tour, les listes doivent avoir obtenu 10 % des suffrages exprimés, les listes ayant au moins obtenu 5 % peuvent fusionner. Cela

peut amener à modifier l’ordre de présentation des candidat-e-s.

4 La prime majoritaire s’applique aussi ici, ainsi la moitié des sièges est attri-buée à la liste qui a obtenu le plus de voix. Après cela, les sièges restant sont répar-tis entre les différentes listes ayant obtenu plus de 5 % (y compris la liste gagnante) en respectant la représentation proportionnelle avec la règle de la plus forte moyenne.

4 Les listes n’obtenant pas 5 % ne font pas partie de la répartition des sièges. Ceux-ci sont attribués aux candidat-e-s dans l’ordre de présentation sur chaque liste.

1b Maire et adjoints

Le maire est élu par les conseillers municipaux durant un vote à bulletin secret à la majorité absolue. Cela s’applique aux deux

premiers tours et si un troi-sième tour doit se dérouler, celui-ci respecte la règle de la majorité relative.

4 Les adjoint-e-s sont élu-e-s au scrutin de liste à la majo-rité absolue, sans panachage ni vote préférentiel. Les listes doivent respecter le principe de parité. La composition des commissions formées par le Conseil municipal doit respec-ter le principe de la représen-tation proportionnelle.

1c Conseillers communautaires

4 Les candidat-e-s à ce poste sont sur la même liste que ceux et celles candidat-e-s au Conseil municipal. L’élection se déroule en simultanée, c’est pourquoi on parle de “deux listes, un bulletin”, afin de renforcer la lisibilité du fléchage. Le nombre de candidat-e-s sur la liste est égal au nombre de sièges à pourvoir.

PaGE 10 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 11 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 l

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4 Afin de pouvoir sup-pléer en cas de vacance des postes, cette liste est majo-rée de 1 si le nombre de sièges est inférieur à 5, et de 2 lorsque le nombre de sièges est supérieur à 5.

4 Cette liste doit aussi respecter la parité en étant constituée alternativement de candidat-e-s de chaque sexe et l’ordre sur la liste des élections communau-taires doit respecter l’ordre sur la liste des élections municipales.

attEntion : le pre-mier quart des candidat-e-s aux élections commu-nautaires doit être placé en tête de la liste des can-didat-e-s au Conseil municipal, et la totalité des candidat-e-s aux élections communau-taires doit être comprise dans les trois premiers cinquièmes des candi-dat-e-s aux élections municipales.

4 La répartition des sièges au Conseil communautaire s’effectue aussi par une répartition proportionnelle avec prime majoritaire. La répartition des sièges s’ef-fectue en respectant l’ordre

de présentation des candi-dat-e-s sur la liste aux élec-tions communautaires.

4 La répartition des sièges au Conseil communautaire se fait comme suit : si au pre-mier tour une liste recueille la majorité absolue des suf-frages exprimés, alors la moi-tié des sièges lui est attribuée (si besoin le nombre est arrondi à l’entier supérieur lorsqu’il y a plus de 4 sièges à pourvoir et à l’entier infé-rieur lorsqu’il y a moins de 4 sièges). Les sièges restants sont répartis entre toutes les listes à la représentation pro-portionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

4 Si aucune liste n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour est organisé. Là encore, la moitié des sièges est attribuée à la liste qui a obtenu le plus de voix. Si il y a égalité entre les listes arrivées en tête, ces sièges reviennent à la liste

dont les candidat-e-s ont la moyenne d’âge la plus éle-vée. Après cela, les sièges restants sont répartis entre toutes les listes (ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés) à représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

à notEr que les élu-e-s minoritaires ne peuvent siéger au Conseil com-munautaire qu’à comp-ter de trois sièges.

4 Lorsqu’un siège devient vacant, il est remplacé par le-la candidat-e élu-e au Conseil municipal de même sexe suivant sur la liste des candidat-e-s au Conseil com-munautaire. Il y a donc une obligation de remplacement sexué. Dans l’hypothèse où il est impossible de pallier la vacance, le siège reste vacant jusqu’au prochain renouvellement du Conseil municipal [Art. L.273-10 du Code électoral].

PaGE 12 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 13 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 l

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2 Communes de moins de 1 000 habitant-e-s

2a Conseillers municipaux

4 Le mode de scrutin reste celui d’une élection plurinominale majoritaire à deux tours avec panachage autorisé. Désormais, une candidature est obligatoire pour tou-te-s les candidat-e-s dès le premier tour ainsi que pour les candidat-e-s au second tour n’étant pas pré-sent-e-s au premier. Les candidatures isolées ainsi que les listes incomplètes restent possibles. Les élec-teurs peuvent donc procé-der au panachage en barrant certains noms d’une liste pour les remplacer par d’autres. Ils ont aussi la pos-sibilité de placer plusieurs listes dans l’enveloppe du vote. Les voix sont donc décomptées par candidat-e et non par liste.

4 Pour être élu-e au pre-mier tour, le-la candidat-e doit remporter la majorité absolue des voix et rassem-bler plus de 25 % des élec-teurs inscrits. S’il reste des sièges à attribuer, un second tour est organisé. Le second tour obéit aux mêmes règles que le premier tour. Les can-didat-e-s sortant vainqueurs obtiennent les sièges restant au Conseil municipal. Nul ne peut se présenter dans plus d’une circonscription électorale.

4 Les bulletins compor-tant un nombre inférieur ou supérieur de candidat-e-s par rapport au nombre de sièges sont considérés comme valables. Mais les noms des personnes non candidates ainsi que les candidat-e-s surnuméraires ne sont pas décomptés.

4 Dans les communes de moins de 100 habitant-e-s, il y a désormais 7 conseil-lers qui sont élu-e-s (moins

de 100 habitant-e-s : 7 élu-e-s ; de 100 à 499 habitant-e-s : 9 élu-e-s et de 500 à 1499 : 13 élu-e-s).

2b Maire et adjoints

4 Le maire est élu à scru-tin secret lors de la première réunion du Conseil munici-pal. L’élection se fait à la majorité absolue lors des deux premiers tours, s’il faut aller à un troisième tour, celui-ci se déroule à la majo-rité relative.

4 Une fois l’élection des membres du Conseil muni-cipal, ces derniers élisent les adjoint-e-s au scrutin secret uninominal à la majorité absolue.

4 Après cela, les membres du Conseil municipal sont classés dans l’ordre du “tableau du Conseil munici-pal” : le maire puis les adjoints et enfin les conseil-lers municipaux.

2c Conseillers communautaires

4 Les conseillers commu-nautaires sont déterminés par le respect du “tableau du Conseil municipal”. S’il y a une vacance d’un conseiller communautaire, il est rem-placé par le premier membre du Conseil municipal n’exer-çant pas le mandat de conseil-ler communautaire dans l’ordre du tableau établi à la date où le siège devient vacant.

3 paris, lyon et marseille

3a- Conseillers d’arrondissement(s)

4 Les conseillers sont élus dans les différents secteurs répartis dans la commune. Pour Paris et Lyon, un sec-teur correspond à un arron-dissement ; pour Marseille, un secteur correspond à deux arrondissements.

PaGE 14 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 15 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 l

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4 Le mode de scrutin est le même que dans les com-munes de plus de 1 000 habi-tant-e-s. Il s’agit donc d’un scrutin de liste à la proportion-nelle avec une prime majori-taire [voir “Com munes de plus de 1 000 habitant-e-s”]. Suite à cela, les conseillers d’arrondissements désignent leur maire d’arrondissement suivant les mêmes mesures que les communes de plus de 1 000 habitant-e-s.

3b Conseillers municipaux

4 Dans chaque arrondis-sement, les premiers élus siègent également au Conseil municipal. Depuis une déci-sion de juillet 2013, les maires d’arrondissements ne font plus obligatoirement partie du Conseil municipal. L’élection du maire s’effec-tue lors d’une session extra-ordinaire du Consei l municipal. Il s’agit d’un scru-tin uninominal majoritaire à

deux tours. Pour l’emporter à l’un des deux tours, un-e candidat-e doit avoir la majo-rité absolue des suffrages. Si personne n’obtient cette majorité absolue, un troi-sième tour est organisé à la majorité relative.

4 Le maire de Paris, Lyon et Marseille ne peut pas être maire d’arrondissement.

4 sectionnement électoral (communes de plus de 20 000 habitant-e-s)

4 En cas de division de la commune en secteurs municipaux ou en sections électorales, c’est le préfet qui répartit le siège des conseillers communautaires en tenant compte de la popu-lation respective et en res-pectant la réparti t ion propor tionnelle avec la règle de la plus forte moyenne.

4 Si après cette réparti-tion il apparaît qu’une ou plusieurs sections n’ont aucun conseiller communau-taire à élire, la suppression des sections électorales concernées est décidée. Si la suppression concerne des communes associées, celles-ci deviennent des communes déléguées.

4 Lorsqu’une commune de 20 000 habitant-e-s com-porte des sections de moins de 1 000 habitant-e-s, les sièges des conseillers com-munautaires sont attribués au maire délégué si le terri-toire de la section correspond à celui d’une commune asso-ciée. Ensuite, la répartition se fait en faveur des conseil-lers municipaux ayant obtenu le plus de suffrage dans la section. En cas d’égalité, cela revient à la personne la plus âgée.

à notEr : le maintien des sections ne concerne donc que les commu-nes de plus de 20 000 habitant-e-s.

ii-

les Candidat-e-s

PaGE 18 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 19 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 L

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Candidat-e-s

4 Pour être éligible, il faut remplir les conditions sui-vantes : avoir 18 ans

révolus, être électeur dans la commune ou inscrit au rôle des contributions directes au 1er janvier de l’année de l’élection – ou démontrer de pouvoir l’être. Les député-e-s et les sénateurs-trices sont éligibles dans toutes les communes du département où ils-elles ont été élu-e-s. Les ressortissants des pays de l’Union européenne sont éligibles depuis 2001 comme conseillers municipaux (ils ne peuvent être ni maires ni adjoints) [art. L.228 à 239 du Code électoral].

1 inéligibilité, incompatibilité et limite du cumul des mandats

1a Inéligibilité

4 L’inéligibilité s’appré-cie au jour du scrutin. Elle

empêche directement l’ac-cès au mandat en question. Si une cause d’inéligibilité survenait en cours de man-dat, celle-ci empêcherait l’élu-e de se maintenir en fonction et entraînerait alors la procédure de démission d’office [prévue par les articles L. 236 et suivants du Code électoral].

4 Ne peuvent être éli-gibles [article L. 230] et ne peuvent être conseillers municipaux :• les individus privés du droit

électoral (idem pour les ressortissants des états membres de l’Union euro-péenne déchus du droit d’éligibilité dans leur état d’origine) ;

• les majeurs sous tutelle ou curatelle ne sont pas éli-gibles ;

• pour une durée d’un an, le maire qui n’a pas déposé la déclaration prévue à la loi du 11 mars 1988 rela-tive à la transparence financière.

4 En cas de liste, l’inéli-gibilité d’une personne touche l’ensemble de la liste, ce qui la rend inéligible.

4 Par ailleurs, ne sont pas éligibles dans le territoire où ils exercent ou ont exercé leurs fonctions depuis moins de trois ans : • les préfets de région ;• les préfets ;Et depuis moins d’un an : • les sous-préfets ;• les secrétaires généraux de

préfecture ;• les directeurs de cabinet de

préfet ;• les sous-préfets chargés de

mission auprès d’un préfet ;

• les secrétaires généraux ou chargés de mission pour les affaires régionales ou pour les affaires Corse.

4 Ne peuvent être élu-e-s conseillers municipaux dans les communes situées dans le ressort où ils exercent ou ont exercé leurs fonctions depuis moins de six mois :

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• les magistrats de cours d’appel ;

• les membres des Tribunaux administratifs et des Chambres régionales de comptes ;

• les officiers des armées de terre, de mer et de l’air dans les communes com-prises dans le ressort de leur commandement terri-torial ;

• les magistrats des Tribunaux de grande instance et d’ins-tance ;

• les fonctionnaires des corps actifs de la police nationale ;

• les comptables des deniers communaux et les entre-preneurs des services muni-cipaux ;

• les directeurs et les chefs de bureau de préfecture et les secrétaires en chef de sous-préfecture ;

• les personnes exerçant, au sein du Conseil régional, du Conseil départemental, de la collectivité territoriale de Corse, de Guyane ou de Martinique, d’un éta blissement public de

coopération intercommu-nale (EPCI) à fiscalité propre ou de leurs établis-sements publics, les fonc-tions de directeur général des services, directeur général adjoint des ser-vices, directeur adjoint des services ou chef de service, ainsi que les fonctions de directeur de cabinet, direc-teur adjoint de cabinet ou chef de cabinet en ayant reçu délégation de signature du président ou du président du Conseil exécutif ;

• en tant que chargés d’une circonscription territoriale de voirie, les ingénieurs en chef, ingénieurs division-naires et ingénieurs des tra-vaux publics de l’état ;

• les agents salarié-e-s com-munaux ne peuvent être élu-e-s au Conseil munici-pal de la commune qui les emploie. Cela n’est pas opposable aux candidat-e-s qui, au jour de l’élection, auront été admis à faire valoir leurs droits à la retraite ;

• sont aussi inéligibles pen-dant un an ceux dont le compte de campagne a été rejeté et les conseillers déclarés démissionnaires ;

• les dernières modifications du Code électoral res-treignent l’éligibilité des fonctionnaires locaux. Les agents ne peuvent devenir membre d’une assemblée dont ils sont s’ils sont sala-riés, cela concerne tous les agents d’une collectivité, qu’ils soient titulaires ou pas. Après jurisprudence, cela ne concerne pas ceux placés en disponibilité, en détachement de longue durée ou en fin d’activité ;

• les agents régionaux se voient interdire aux élec-tions municipales dans un département faisant partie de la région qui les emploie.

1b incompatibilité

4 Contrairement à l’iné-ligibilité, l’incompatibilité s’apprécie, non pas au jour

de l’élection, mais au jour du jugement. Elle touche les fonctions que le-la candidat-e élu-e exerce par ailleurs. C’est pourquoi l’incompati-bilité oblige le-la candidat-e à opérer un choix entre son mandat et la fonction jugée incompatible avec l’exercice de ce dernier.

4 Les fonctions de conseil-ler municipal sont incompa-tibles avec celles de :• préfet ;• sous-préfet ;• secrétaire général-e de pré-

fecture ;• fonctionnaire des corps

actifs de police (comman-dant et officiers de paix, inspecteurs de police, com-missaires de police) ;

• représentant-e légal-e d’établissements commu-naux ou intercom munaux.

• les fonctions de militaire de carrière ou assimilés, en activité de service ;

• les fonctions de membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel ;

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• l’exercice d’un emploi au sein du centre d’action sociale de la commune ;

• l’exercice d’un emploi salarié au sein de la com-munauté ou d’une de ses communes membres est incompatible avec un mandat de conseiller communautaire.

1c Le cumul des mandats

4 Nul ne peut cumuler plus de deux des mandats électoraux ou fonctions élec-tives énumérées ci-après : député ou sénateur et • conseiller régional ;• conseiller général ;• conseiller de Paris ; • conseiller municipal d’une

commune de plus de 1 000 habitant-e-s.

4 Quiconque se trouve dans ce cas doit démission-ner d’un des mandats ou de la fonction de son choix. Les titulaires de deux mandats

locaux (y compris celui de conseiller municipal d’une commune, quelle que soit sa taille) disposent de 30 jours pour se démettre d’un de leur mandat antérieur à la nou-velle élection.

4 Le chef d’un exécutif local (président de Conseil régional, de Conseil général ou maire élu-e à une autre fonction de chef d’un exé-cutif local) cesse de ce fait d’être chef de l’exécutif le plus ancien [art. L.2122-4, L. 3122-3 et L. 4133-3 du Code général des collectivi-tés territoriales (CGCT)].

4 Le chef d’un exécutif local désigné à la Com-mission européenne ou à la Banque centrale européenne ou chef d’un exécutif local cesse d’exercer sa fonction élective.

2 dépôt, déclaration des candidatures et remplacement des conseillers

2a Dépôt et déclaration des candidatures

4 La déclaration de can-didature est faite à titre col-lectif par la personne ayant la qualité de responsable de liste. à cet effet, chaque can-didat-e établit un mandat signé de lui, confiant au res-ponsable de la liste le soin de faire ou de faire faire, par une personne déléguée par lui, toutes déclarations et démarches utiles à l’enregis-trement de la liste, pour le premier et le second tour.

4 Le mandataire de liste est celui qui a le pouvoir de déposer la liste (1er, 2nd tour) et de participer à la fusion des listes pour le second tour. Ce n’est pas obligatoirement la tête de liste ni même un candidat. Il s’agit donc d’un rôle de confiance.

4 La liste déposée doit indiquer pour toutes les com-munes : noms, prénoms, sexe, profession, domicile, date et lieu de naissance de chacun-e des can di dat-e-s [art. L.255-4 et L.265].

PaGE 24 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 25 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 L

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Dans les communes de plus de 1 000 habitant-e-s, il faut aussi indiquer le titre de la liste présentée.

4 D’après l’article L.255-3, « Seuls peuvent se présenter au second tour de scrutin les candidats présents au pre-mier tour, sauf si le nombre de candidats au premier tour est inférieur au nombre de sièges à pourvoir ».

4 Le dépôt de liste doit être assorti, pour le premier tour, de l’ensemble des man-dats qui y figurent ainsi que des documents officiels qui justifient le respect des conditions posées par les deux premiers alinéas de l’article L.228 (18 ans et être électeur ou inscrit au rôle des contributions directes locales, ou qu’il pourrait y être inscrit).

4 Pour chaque tour de scrutin, cette déclaration comporte la signature de chaque candidat-e, sauf si

un-e candidat-e choisit de compléter la déclaration col-lective non signée par lui-même par une déclaration individuelle faite dans le même délai et portant sa signature.

4 Toutefois, les signatures de chaque candidat-e ne sont pas exigées pour la déclara-tion de candidature des listes qui ne procèdent à aucune modification de leur compo-sition au second tour.

4 Si toutes les conditions sont remplies, la préfecture délivre un récépissé. En cas de refus de délivrance de ce récépissé, tout-e candidat-e de la liste concernée dispose de vingt-quatre heures pour saisir le Tribunal administra-tif qui statue, en premier et dernier ressort, dans les trois jours du dépôt de la requête.

4 Si le tribunal ne statue pas dans ce délai, le récé-pissé est délivré. Pour le pre-mier tour, la déclaration de

candidature doit être dépo-sée à la préfecture ou à la sous-préfecture au plus tard le troisième jeudi qui pré-cède le jour du scrutin, avant 18 h. Et pour le second tour, le cas échéant, le mardi qui suit le premier tour, au plus tard à 18 h.

4 Aucun retrait volontaire ou remplacement de candi-dat-e n’est accepté après le dépôt des listes. Les retraits des listes qui interviennent avant l’expiration des délais prévus ci-dessus, pour le dépôt des candidatures, sont enregistrés ; ils comportent la signature de la majorité des candidat-e-s des listes en question.

2b remplacement des conseillers

4 Lorsque le Conseil municipal (commune de moins de 1 000 habitant-e-s) a perdu, par suite de vacances survenues, le tiers de ses

membres, il est, dans le délai de trois mois à dater de la dernière vacance, procédé à des élections complémen-taires. Toutefois, dans l’année qui précède le re nouvellement général des conseillers municipaux, les élections complémentaires ne sont obligatoires qu’au cas où le Conseil municipal a perdu plus de la moitié de ses membres.

à notEr que dans les communes divisées en sections électorales, lorsque la section a perdu la moitié de ses conseil-lers on organise toujours des élections partielles.

4 Pour l’élection du maire, le conseil doit être au complet et ce quelle que soit la taille de la commune, ce qui peut entraîner des élec-tions partielles pour les com-munes de moins de 1 000 habitant-e-s.

PaGE 26 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 27 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 L

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4 Dans les communes de plus de 1 000 habitant-e-s, le-la candidat-e venant après le-la dernier-ère élu-e est appelé-e à remplacer le-la conseiller-ère municipal-e élu-e sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit.

4 La constatation, par la juridiction administrative, de l’inéligibilité d’un-e ou plusieurs candidat-e-s n’en-traîne l’annulation de l’élec-t ion que du ou des candidat-e-s inéligibles. La juridiction saisie proclame en conséquence l’élection du ou des suivants de liste.

4 Lorsque ces disposi-tions ne peuvent plus s’ap-pliquer (plus de candidat-e-s à faire monter sur les listes), il est procédé au renouvel-lement du conseil dans les deux mois suivant la dernière vacance si le conseil a perdu le tiers de ses membres et lorsqu’il y a lieu de procé-der à l’élection du maire.

iii-

la CampagneéleCtorale

PaGE 30 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 31 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 l

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1 Définition : campagne électorale et campagne officielle

1a La campagne électorale

4 La campagne électo-rale au sens large est la période précédant une élec-tion, durant laquelle les can-didat-e-s et leurs partis « font campagne », c’est-à-dire cherchent à convaincre les électeurs et récolter des suffrages. Elle débute géné-ralement un an avant l’élec-tion, jusqu’à l’avant-veille de l’élection.

4 En matière de finance-ment, les dépenses enga-gées par un-e candidat-e sont réputées, à compter d’un an avant l’élection, être effectuées en vue de son élection.

Précautions : bien étudier toutes les inter-vent ions, réunions publiques, publications, tracts, déplacements… donnant l ieu à des dépenses ou à des avan-tages en nature (prêt de salle, mise à disposition de locaux, etc.).

4 Le-la candidat-e tête de liste et le-la mandataire devront décider d’intégrer ou pas certains frais de cette période dans le compte de campagne dès son ouverture.

4 Cela peut concerner les dépenses de tou-te-s les can-didat-e-s sur la liste, même avant leur désignation.

at t E n t i o n : la Commission nationale des comptes de cam-pagnes et des finance-m e n t s p o l i t i q u e s (CNCCFP) a le pouvoir, après examen du compte de campagne ou de pièces non inclues dans les comptes (articles de presse, par exemple) d’or-donner des réintégrations de dépenses (avec risque de rejet du compte de campagne en cas de faute délibérée).

4 La campagne électorale recouvre donc toutes ces opérations de communica-tions, tracts, sites internet, réunions publiques, actions de terrains, conférences de presse, etc. jusqu’à l’avant-veille du scrutin.

1b La campagne officielle

4 La campagne officielle débute généralement quinze

jours avant l’élection, elle correspond au début de l’af-fichage officiel et répond à des critères précis.

4 Elle est aussi appelée « Propagande » ou R39 en référence aux articles du code électoral [en réalité de l’art. R26 à l’art. R39].

4 Elle se compose des bulletins de vote, circulaires – ou professions de foi – et affiches.

Ne pas sous estimer cette phase :

• organisation : il est conseillé de dédier une per-sonne au suivi de cette étape cruciale.

• Exemple : l’orthographe des noms et prénoms sur les bulletins de vote doit être rigoureusement iden-tique, à l’accent près, à l’orthographe indiquée sur la déclaration de candida-ture. Une erreur d’accent

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peut invalider le bulletin et interdire toute participation à l’élection.

• Planning : la première étape consiste à se rensei-gner auprès de la préfec-ture sur la date limite et le lieu de livraison des docu-ments imprimés, pour anti-ciper sur votre planning de fabrication.

4 L’étape des commissions de propagande, qui examinent la validité de ces documents, est également importante. Les dates varient selon les départements, elles sont par-fois très tardives, alors que la fabrication des documents a déjà été engagée.

4 Les exigences varient également, certaines com-missions se contentant de maquettes, d’autres demandant les documents imprimés.

4 Généralement, ce sont les affiches qui sont prêtes en premier, pour pouvoir

occuper les panneaux dès leur installation (environ quinze jours avant l’élection).

unE notE plus détail-lée sur les conseils de suivi et de fabrication du r39 sera disponible sur le site [conseils-elections.eelv.fr].

Cas particulier de l’audiovisuel

4 C’est le Conseil supé-rieur de l’audiovisuel (CSA) qui est chargé de veiller à la régulation de la communi-cation et de la propagande à des fins électorales sur les chaînes de télévisions et les radios. Généralement, il publie une recommandation en fin d’année.

4 Pour les élections muni-cipales de 2008, il a publié une recommandation parti-culière le 13 novembre 2007.

Pour mieux comprendre :

4 Quatre dates impor-tantes à retenir.• 1 an avant l’élection : [art.

L52-4], soit le 1er mars 2013 :

Surveiller toutes les dépenses, documents, déplacements, participations à des réunions. Tout noter et décider ensuite d’intégrer ou pas au compte de campagne.• 6 mois avant l’élection

[art. L51] :Interdiction de l’affichage sau-vage (utiliser les emplacements mis à disposition ou les pan-neaux d’affichage dit « expres-sion libre »). Interdiction de porter à la connaissance du public un numéro d’appel télé-phonique gratuit.• 15 jours avant l’élection

[art. R26] : Début de la campagne offi-cielle. Début de l’affichage officiel.• avant-veille à 0 heure

avant l’élection :Fin de la campagne officielle. Interdiction de distribuer ou

de faire distribuer des bulle-tins, circulaires et autres documents. Interdiction de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de commu-nication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propa-gande électorale.

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le finanCement de la Campagne

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4 Le financement des campagnes électorales municipales ne concerne légalement que les com-munes de plus de 9 000 habitant-e-s.

4 Concrètement, il n’y a pas de contrôle du montant des dépenses et des recettes pour les communes de moins 9 000 habitant-e-s.

4 Cependant, les mêmes règles s’appliquent notam-ment en ce qui concerne les recettes (par exemple : finan-cement de personne morale interdit).

4 La tenue d’un compte de campagne sous forme de

budget, par exemple, peut s’avérer utile.

4 Une prévision des dépenses permet d’établir des engagements de tou-te-s les participant-e-s (membres de l’équipe) et de savoir jusqu’où il est possible d’al-ler. De plus, l’organisation permet d’éviter de se déci-der au dernier moment, ce qui coûte plus cher.

1 la question du mandataire

4 Le mandataire est chargé de percevoir tous les fonds et de payer toutes les dépenses, et ainsi de gérer le compte de campagne et le compte ban-caire unique. [Voir “Com-prendre les comptes”.]

4 Le terme “mandataire” désigne soit une personne physique, soit une asso-ciation de financement électorale.

1a Le mandataire physique

4 C’est à la tête de liste (cas des élections municipales) de choisir le mandataire.

4 Pour une même élec-tion, un-e candidat-e tête de liste ne peut disposer en même temps d’une associa-tion de financement et d’un mandataire financier.

4 Le mandataire physique doit se déclarer en préfec-ture avec l’accord écrit de la tête de liste.

4 Une même personne ne peut être mandataire finan-cier que d’une seule liste.

4 Les fonctions du man-dataire financier cessent de plein droit à l’expiration du délai de dépôt de candida-ture si la personne qui l’a désigné n’a pas déposé sa candidature ou dans les trois mois qui suivent le dépôt du compte de campagne.

4 Le mandataire financier est tenu d’ouvrir un compte bancaire unique retraçant la totalité de ses opérations financières.

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4 L’intitulé du compte précise que le titulaire agit en qualité de mandataire financier du-de la candidat-e pour lequel il intervient.

1b L’association de financement électorale

4 Il s’agit d’une associa-tion loi 1901. Deux per-sonnes suffisent à la constituer mais le-la candi-dat-e tête de liste ou le comp-table agréé chargé de la certification des comptes ne peuvent y avoir des respon-sabilités. De façon générale, il apparaît peu opportun de mettre un membre de la liste dans l’association.

4 Cette association doit être déclarée en préfecture avec l’accord écrit de la tête de liste.

4 L’association est tenue d’ouvrir un compte bancaire unique retraçant la totalité

de ses opérations financières. [Voir “Comprendre les comptes”.]

4 S’il y a regroupement de listes avant le dépôt de candidatures, les comptes des associations fusionnant doivent être intégrés, après dissolution, à ceux de l’as-sociation qui assure la repré-sentation de la liste finale.

4 L’association est dis-soute de plein droit trois mois après le dépôt du compte de campagne. Avant ce délai, elle doit se pronon-cer sur l’utilisation des fonds éventuellement restants. Ces fonds doivent être attribués à une autre association de financement électorale ou à un ou plusieurs établisse-ments reconnus d’utilité publique. à défaut de cette attribution volontaire, c’est le Tribunal de grande ins-tance qui détermine le ou les établissements reconnus d’utilité publique qui peuvent recevoir les fonds.

4 Les actes et documents de l’association destinés aux tiers et notamment ceux uti-lisés pour des appels à des dons doivent indiquer le nom du-de la candidat-e ou de la liste des candidat-e-s desti-nataires des sommes collec-tées ainsi que la dénomination de l’association et la date à laquelle elle a été déclarée. Ils doivent également indi-quer que le-la candidat-e ou la liste ne peuvent recueillir de dons que par l’intermé-diaire de l’association [art. L.52-9].

Déclaration d’une association de financement électorale

4 L’association de finan-cement électorale doit être déclarée en préfecture du département de son siège social. La préfecture délivre un récépissé de déclaration et adresse une copie des sta-tuts à la CNCCFP. La décla-ration de l’association de

financement électorale doit être accompagnée de l’ac-cord écrit de la tête de liste.

4 Dans le mois qui suit la déclaration, celle-ci fait l’ob-jet d’une insertion au Journal Officiel. L’association ne peut fonctionner qu’à comp-ter de la publication de l’avis de constitution au Journal Officiel, aussi convient-il de ne pas tarder avant de mettre en place ce support en cas de collecte de dons.

4 Si, dans les délais de dépôt des candidatures, la liste n’a pas fait acte légal de candidature, l’association est dissoute de plein droit. Les mêmes modalités de remise des fonds sont à mettre en œuvre dans les trois mois suivant la date d’expiration du délai de dépôt.

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4 Aucun-e candidat-e (toute personne figurant sur la liste) ne peut être manda-taire financier (mandataire physique ou membre de l’as-sociation de financement électorale). Cette incompati-bilité s’applique aussi à l’ex-pert comptable présentant les comptes de campagne.

à notEr que le man-dataire ne doit être frappé d’aucune interdiction bancaire de nature à faire obstacle à son obligation de faire fonctionner un compte bancaire ou postal.

2 Comprendre les comptes

2a Le compte de campagne

4 Le terme « compte de campagne » désigne en fait deux choses différentes et complémentaires : un docu-ment et un compte bancaire.

Le compte de campagne en tant que budget :

4 Il s’agit avant tout d’un document récapitulatif pré-sentant l’ensemble du bud-get de campagne (recettes, dépenses, apports en nature, crédits, etc.).

4 Ce document type appelé formulaire de compte de cam-pagne est disponible auprès de la Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) et sur son site.

4 C’est obligatoirement un comptable agréé par l’Ordre des experts-comp-tables, avec l’aide du man-dataire financier, qui le complète et le signe.

4 Ce document doit être accompagné de toutes les pièces justificatives (fac-tures, baux, notes de frais, fiches de paies, relevés de compte, listes nominatives des dons, etc.).

4 L’ensemble de ces élé-ments est remis à la CNCCFP (généralement dans les deux mois qui suivent l’élection), cela lui permet ainsi de véri-fier les comptes et pièces jus-tificatives, ensuite de valider ces comptes ou de demander des compléments d’informa-tions avant validation.

attEntion : ne pas sous-estimer cette étape de questions de la CNCCFP. Elle peut durer jusqu’à six mois après l’élection et s’avérer très lourde selon le sérieux mis à compléter et justi-fier le compte de cam-pagne (certains comptes peuvent faire l’objet de plusieurs dizaines de questions allant jusqu’à des demandes de justifi-catifs inférieurs à 5 euros).

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Le compte de campagne en tant que compte bancaire

4 Il s’agit d’un compte bancaire unique, qui doit retracer tous les mouvements financiers de la campagne.

4 Ce compte bancaire est aussi appelé compte du man-dataire. En effet, ce compte bancaire doit impérative-ment être ouvert au nom du mandataire financier, soit au nom de la personne s’il s’agit d’un mandataire physique, soit au nom de l’association s’il s’agit d’une association de financement électorale (et surtout pas au nom person-nel du président ou du trésorier).

2b Le compte bancaire du-de la candidat-e

4 Le compte bancaire du candidat est un compte ban-caire standard, il peut s’agir de son compte bancaire personnel.

nous consEiLLons cependant l’ouverture d’un compte bancaire per-sonnel du candidat spéci-fique pour l’élection.

4 Ce compte va essen-tiellement servir à obtenir un crédit. En effet, en géné-ral, les crédits bancaires sont accordés aux candidat-e-s personnellement.

4 Une fois le crédit arrivé sur le compte bancaire du-de la candidat-e, celui-ci devra le virer sur le compte ban-caire du mandataire (ou compte de campagne).

4 Ce compte bancaire per-sonnel du-de la candidat-e va aussi servir pour obtenir le remboursement de l’état.

4 En effet, le rembourse-ment de l’état n’intervient en général que 8 à 12 mois après l’élection, le compte de campagne est lui fermé depuis longtemps.

4 Ce remboursement de l’état devrait servir au can-didat à rembourser son prêt.

at t E n t i o n : en aucun cas il ne doit y avoir d’opération électo-rale sur son compte ban-caire personnel.

4 Le-la candidat-e ne doit payer lui même aucune dépense une fois le compte de campagne ouvert. Tout doit impérativement passer par le compte de campagne.

3 les recettes de campagne

3a apport du candidat

4 Le-la ou les candidat-e-s peuvent faire des apports personnels sous forme de versement sur le compte du mandataire. Ils-elles devront pouvoir justifier de la pro-venance de ces fonds.

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4 Le plus souvent, c’est l’emprunt bancaire qui est utilisé. Il est généralement contracté par la tête de liste sur un compte personnel. [Voir “Comprendre les comptes”.]

4 Suivant les banques, des cautions peuvent être exi-gées (plusieurs candidat-e-s, le parti) mais c’est surtout le risque électoral qui est pris en compte.

4 En effet, en cas de risque d’un résultat inférieur à 5 %, il n’y aura pas de rem-boursement de l’état. En revanche, en cas de score supérieur à 5 % (et de compte validé) le remboursement de l’état servira au rembourse-ment du crédit.

3b L’aide du parti

4 Un parti politique est la seule personne morale qui peut contribuer au finance-ment des campagnes.

4 Il peut, dans la limite des plafonds de campagne, financer une campagne élec-torale sous forme de prêts, de dons, d’apports en nature ou de prestations (facturées ou pas).

3c Les dons

4 Tout appel aux dons doit être accompagné des avertissements suivants :• le nom de l’association de

financement électorale ou du mandataire physique ;

• la date de désignation de l’association de finance-ment électorale ou le man-dataire physique ;

• la date de déclaration à la préfecture ;

• préciser que seule l’asso-ciation de financement

électorale ou le manda-taire physique est habilité à percevoir des dons (art L-52-9) ;

• préciser la limite de 4 600 euros de dons par personne.

Pour ne pas prendre de risque il est plus prudent de publier en petite caractères l’inté-gralité de l’art 52-8 du code électoral.

à notEr : particula-rité des dons par internet. Les dons par internet peuvent se faire par carte bancaire. Par précautions rajouter la mention sui-vante : « Je certifie être titulaire à titre personnel de cette carte bancaire » et qu’il ne s’agit pas d’une carte bancaire de per-sonne morale (société, commerce, profession libérale etc.)

4 Ces dons doivent être recueillis pendant l’année qui précède le mois du scru-tin jusqu’au jour où le scru-tin est acquis.

4 Les dons consentis par une personne physique dûment identifiée à un-e ou plusieurs candidat-e-s lors des mêmes élections ne peuvent excéder 4 600 euros.

4 Tout don de plus de 150 euros consenti à un-e can-didat-e en vue de sa cam-pagne doit être versé par chèque, virement, prélève-ment automatique ou carte bancaire.

4 Le montant global des dons en espèces faits au can-didat ne peut excéder 20 % du montant des dépenses autorisées.

4 Les dons des personnes physiques donnent droit à un avantage fiscal de 66 % du montant du don.

4 Il est de la responsa-bilité du mandataire de délivrer les reçus fiscaux correspondants.

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4 Il y a interdiction abso-lue pour les candidat-e-s ou candidat-e-s têtes de liste de recevoir des dons d’une per-sonne morale de droit public

ou de droit privé du secteur public (collectivités locales, établissements publics, etc. et leurs périphériques comme les associations subvention-nées par des collectivités locales, etc.) mais aussi des casinos, cercles et maisons de jeux. L’interdiction s’ap-plique aussi à des états et personnes morales de droit étranger, aux entreprises pri-vées, ni même en fournis-sant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux habituellement prati-qués, et de façon générale à toutes personnes morales de droit privé

à notEr : dons par internet : le-la candidat-e ne peut recueillir des dons de personnes physiques que par l’intermédiaire du mandataire financier ou de l’association de finan-cement. Les contributions doivent être versées direc-tement sur le compte bancaire unique, lequel

retrace la totalité des opé-rations financières. Ce dis-positif exclut donc le recours à un système de paiement sécurisé de type Paypal.

4 les dépenses de campagne

4a Définition des dépenses de campagne

4 Pour la notion de dépenses électorales, il est généralement établi un lien entre les actions de commu-nication du-de la candidat-e et la campagne électorale si :• ces actions constituent,

directement ou indirecte-ment, une incitation à voter en sa faveur ;

• ces actions revêtent un caractère exceptionnel, c’est-à-dire qu’elles ont lieu spécifiquement pen-dant la période d’un an pré-cédant l’élection.

4 Dès lors que ce lien est établi, ces actions de com-munication sont à enregis-trer dans le compte de campagne et notamment leur coût rentre dans les dépenses soumises à plafonnement.

4 La loi impose la prise en compte des dépenses de campagne à compter du dou-zième mois précédant le pre-mier jour du mois pendant lequel doit se tenir l’élection concernée.

4 Ainsi, les dépenses engagées ou effectuées doivent ensuite être comp-tabilisées jusqu’au tour de scrutin où l’élection est acquise.

4 Sont considérées comme des dépenses de campagne l’ensemble des dépenses engagées ou effectuées par la liste, le-la candidat-e ou pour leur compte en vue de l’élection. Il convient de comptabiliser ces dépenses toutes taxes comprises (TTC).

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4 Les dépenses effectuées par des partis politiques direc-tement en faveur de la liste ou du-de la candidat-e sont à inté-grer. Elles doivent être indi-vidualisées et comptabilisées (soit comme dépenses payées directement par le parti soit comme concours en nature).

Les dépenses d’investissements :

4 Les dépenses d’inves-tissements (acquisition de photocopieurs, ordinateurs, etc.) ne doivent être prises en compte que pour leur coût d’utilisation pendant la durée de la campagne (et non leur coût d’achat).

4 C’est pourquoi généra-lement, c’est la location qui est privilégiée pour ces dépenses.

Les avantages directs ou indirects ou apports en nature

4 Il convient d’estimer la valeur des avantages directs ou indirects, des prestations de services ou de dons en nature dont la liste ou le-la candidat-e a bénéficié et de les incorporer aux dépenses.

attEntion à l’utilisa-tion des personnels municipaux (directeurs de cabinet, etc.). L’in-terdiction est totale et correspond à des sanc-tions fortes.

4 La CNCCFP estime depuis fin 1994 qu’un jour-nal électoral réalisé et imprimé par un prestataire extérieur, financé par la publi-cité, constitue une dépense de campagne qui doit être en tant que telle incluse dans le compte du candidat. Elle estime aussi que cet avantage en nature doit être incorporé en recettes.

4 Cet avantage en nature correspond à un don, sa valeur ne doit pas dépasser 10 % du plafond des dépenses autorisées.

Les dépenses à ne pas comptabiliser :

4 Les dépenses suivantes ne sont pas à mettre dans le compte de campagne :• les dépenses d’impression

de la propagande ou R39 (Bulletins, circulaires et affiches officielles) qui font l’objet de dispositions par-ticulières relatives à leur remboursement. Elles sont d’ailleurs exclues du pla-fonnement des dépenses électorales. Cependant une copie de la facture de l’im-primeur pour l’impression du R39 est à joindre pour info (mais non comptabi-lisée). En revanche les dépenses de conception, création, mise en page et de photogravure de la cam-pagne officielle ainsi que

les suppléments d’impres-sion, les frais de ports ou de livraisons sont des dépenses de campagne à inscrire dans le compte de campagne ;

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• les frais d’affiche et/ou tracts de remerciements suite à l’élection ;

• les frais de la soirée élec-torale le jour du scrutin ou ultérieurement

4b Plafond des dépenses

4 La loi fixe un plafond légal de dépenses que le can-didat ne doit en aucun cas dépasser, sous peine d’annu-lation de l’élection et d’autres sanctions éventuelles.

4 Un premier plafond est fixé pour le premier tour, un second uniquement pour les listes présentes au second tour. Ces plafonds ne sont pas cumulables : une liste présente au second tour doit totaliser les dépenses faites pour le premier tour et celles faites pour le second, le mon-tant ainsi calculé ne doit pas dépasser le plafond du second tour.

EXEMPLE :

4 Pour une élection muni-cipale dans une commune de 232 000 habitant-e-s pour une liste présente unique-ment au premier tour :

• jusqu’à 15 000 habitant-e-s : 1,22 x 15 000 = 18 300 €

• de 15 001 à 30 000 habitant-e-s : 1,07 x 15 000 = 16 050 €

• de 30 001 à 60 000 habitants : 0,91 x 30 000 = 27 300 €

• de 60 001 à 100 000 habitants : 0,84 x 40 000 = 33 600 €

• de 100 001 à 150 000 habitants : 0,76 x 50 000 = 38 000 €

• de 150 001 à 232 000 habitant-e-s : 0,69 x 82 000 = 56 580 €

TOTAL = 189 830 €

Majoré du coefficient de 1,23 le plafond sera donc de 233 491 euros.

Le demi plafond sera donc de 110 908 euros, soit 47,5 % du plafond.

En effet, depuis la loi du 28 décembre 2011, le demi

plafond n’est plus à 50 % comme son nom l’indique mais bien à 47,5 % [voir page 56 : Campagne élec-torale : définition du plafond et du demi plafond].

Le cas de fusion de listes : comptabilisation des dépenses et des recettes

4 En cas de fusion de listes avant ou après le dépôt des candidatures au premier tour, une comptabilité doit être faite pour chacune des têtes de listes (ou chacun-e des candidat-e-s) ayant mis en place une procédure de mandataires financiers. En cas de fusion de listes pour le second tour, il convient de faire une comptabilisation des dépenses engagées par les autres listes (ou candi-dat-e-s) afin de ne pas dépas-ser les dépenses maxima de campagne.

Ce plafond est majoré par un coefficient fixé à 1,23 [Actualisé par le décret n°2009-1730 du 30 décembre 2009].

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Quatre situations peuvent être observées :

• avant le dépôt de candida-tures : si deux ou plusieurs listes potentielles ayant com-mencer à mener campagne décident de fusionner avant le dépôt légal des candida-tures, il convient de faire la somme des dépenses engagées par l’ensemble des listes ayant fusionné. Le mandataire de la nou-velle liste est celui nommé par la tête de liste fédérante après renoncement du ou des autres mandataires. Le mandataire “fédérateur” ne peut être récusé par les can-didat-e-s ex-têtes de liste.

• après le dépôt légal des candidatures et avant le premier tour : les listes ne peuvent plus fusionner avant le premier tour. Si une liste annonce publiquement son désistement au profit d’une autre liste, il n’y a pas lieu de faire la somme des dépenses engagées.

• après le premier tour : si la tête de liste fusionnée conduisait une liste au pre-mier tour, les dépenses seront comptabilisées comme suit :

— du début de la campagne jusqu’au premier tour, on prendra en compte les dépenses engagées par la liste conduite par la tête de liste fusionnée ;— du premier au second tour, on comptabilisera les dépenses de la liste fusionnée ;— les autres ex-têtes de liste ne peuvent récuser le man-dataire choisi par la tête de liste.

• après le premier tour : si la tête de liste fusionnée ne conduisait aucune liste pour le premier tour, les dépenses seront comptabi-lisées comme suit :

— du début de la campagne jusqu’au premier tour, on comptabilisera les dépenses de la liste du premier tour qui comprend le plus de

candidat-e-s de la liste fusionnée ;— du premier tour au second tour, on comptabilisera les dépenses engagées par la liste fusionnée ;— la nouvelle tête de liste fusionnée est seule habilitée à choisir un mandataire.

5 présentation du compte de campagne

4 Le compte de campagne établi par le mandataire doit être certifié par un expert comptable.

4 Il doit également être daté, signé et certifié exact par le-la candidat-e avant son dépôt à la commission.

4 Il s’agit d’une obliga-tion, que le-la candidat-e ait été présent-e aux deux tours du scrutin ou seulement au premier tour.

Délais :

4 Le compte de campagne accompagné de ses annexes doit être déposé au plus tard avant 18 heures le dixième vendredi suivant le premier tour de scrutin.

4 En cas de non dépôt du compte de campagne dans les délais : aucun remboursement et risque d’invalidation.

4 Concrètement, le compte de campagne est composé de plusieurs enve-loppes destinées à contenir toutes les pièces justifica-tives dépenses et recettes. Des annexes comme la liste des donateurs, les contribu-tions du parti, les calculs de l’apport personnel, la liste des concours en nature, le récépissé de la déclaration du mandataire en préfecture, la liste alphabétique des colistiers, les liasses de reçus-fiscaux pour les dons, les contrats de prêts, etc.

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4 Les factures doivent comporter des descriptifs détailleś des différentes pres-tations (nature, montant, date), distinguer les presta-tions intellectuelles des pres-tations matérielles. Pour les prestations immatérielles : présenter des cahiers des charges ou notes d’intentions détaillant le nombre des interventions, le mode de rémunération, la nature, leur coût horaire ou journalier et le calendrier d’exécution. La CNCCFP n’accepte pas les rémunérations forfaitaires.

Mutualisation ou dépenses communes à plusieurs candidat-e-s :

4 Lorsqu’une dépense est commune à plusieurs can-didats, le-la candidat-e doit, en plus de la facture glo-bale, indiquer la clé de répartition arrêtée avant la date du scrutin sur des

critères objectifs (des pièces justificatives en amont pour-ront être demandées).

Les questions de la Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) :

4 Ne pas sous estimer cette étape, qui peut durer jusqu’à six mois après l’élection et s’avérer très lourde. Le compte de campagne étant fermé, le mandataire dissout, les questions sont adressées par courrier directement au candidat (d’où l’importance de l’adresse postale du-de la candidat-e).

4 C’est au candidat de réunir des justificatifs com-plémentaires demandés et d’apporter les réponses aux questions.

4 Cependant, des solu-tions pratiques pourront être pensées et conçues conjoin-tement et localement avec le parti (comme la mise en place d’une équipe chargée de préparer les réponses).

6 les remboursements de la campagne par l’état

4 L’état rembourse les deux campagnes : la cam-pagne électorale et la cam-pagne officielle (R39) pour les candidat-e-s ayant obte-nus plus de 5 %.

4 Le remboursement pour les deux campagnes n’est pas versé :• à celles et ceux qui ont

obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés au pre-mier tour de scrutin ;

• à celles et ceux qui ne se sont pas conformés aux prescriptions des art. L.52-11 (plafond des dépenses) et L.52-12 (établissement et dépôt obligatoires d’un compte de campagne dans les délais) ;

• à celles et ceux dont le compte de campagne a été rejeté.

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4 Cela ne s’applique que dans les communes de plus de 9 000 habitant-e-s.

Campagne électorale :

DéFiNitioNs :

4 Le plafond est la somme maximale que le-la candi-dat-e tête de liste a le droit de dépenser, et en aucun cas de dépasser.

4 Le demi plafond est la somme maximale que l’état va lui rembourser. On l’ap-pelle demi plafond car aupa-ravant il était de la moitié du plafond. Aujourd’hui, il est égal 47,5 % du plafond.Exemple : 100 000 euros de plafond = 47 500 euros maxi-mum remboursés.

4 Le remboursement ne peut excéder le montant réel des dépenses ; il s’agit d’un maximum de rembourse-ment, à concurrence des s o m m e s d é p e n s é e s .

Exemple : 100 000 euros de plafond - 47 500 euros de demi plafond. Dépenses : 30 000 euros. L’état ne rem-boursera que les 30 000 euros et non pas 47 500 euros.

4 Toutes dépenses au des-sus du demi plafond, ne fera pas l’objet d’un rembourse-ment et restera à la charge du-de la candidat-e tête de liste. Exemple : 100 000 euros de plafond — 47 500 euros de demi plafond. Dépenses : 67 500 euros. L’état ne remboursera que les 47 500 euros, 20 000 res-teront à la charge du-de la candidat-e.

Campagne officielle :

4 Les frais d’impression des bulletins de vote, des circulaires, des affiches et de collage sont rembour-sés. Sous réserve d’avoir respecté les prescriptions techniques (papier écolo-gique, grammage, etc.) et

selon les quantités et les barèmes de prix définis par les préfectures.

4 Les frais de conception, de port ou de supplément d’impression ne sont pas remboursés dans ce cadre (à mettre dans le compte de campagne).

7 les sanctionset les interdictions

7b interdictions

4 L’article L.52-1 du Code électoral interdit l’uti-lisation de toute publicité commerciale (voie de presse ou audiovisuelle) pendant les six mois précédant le pre-mier jour du mois où l’élec-tion doit être organisée.

4 Il est interdit d’utiliser un numéro de téléphone gratuit pendant les six mois précédant le premier jour du mois où l’élection doit être organisée.

4 Dans les six mois pré-cédant une élection générale, les collectivités territoriales ne peuvent entreprendre une campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une col-lectivité ou d’un établisse-ment public local [art. L.52-1].

4 Tout procédé de publi-cité commerciale par voie de presse (publi-repor-tages...) ou par tout moyen audiovisuel [art, L.52-1 ali-néa 1 du Code électoral] est interdit. Toute publicité sur support commercial est donc strictement interdite. [Voir art. L.113-1.]

4 Le Code électoral ne distingue pas l’utilisation de sites internet des autres moyens de communication employés par les collectivi-tés publiques pour leurs besoins d’information et de promotion.

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4 Les jurisprudences rela-tives aux journaux d’informa-tion municipaux sont donc transposables aux sites inter-net ouverts par les collectivi-tés, qu’il s’agisse de la création, de l’installation ou de la mise à jour du site inter-net. Ainsi, pour chaque cas, le juge de l’élection recher-chera si ce site a été utilisé pour les besoins de la cam-pagne électorale d’un -e can-didat-e à une élection, [avantage sanctionné par l’article L.52-8 du Code élec-toral]. Le juge intégrera, si tel est le cas, les dépenses liées à ce site au compte de cam-pagne du-de la candidat-e.

7b Sanctions financières

4 Si la Commission relève des irrégularités de nature à contrevenir aux dispositions des articles L.52-4 à L.52-13 et L.52-16, selon la gra-vité de la faute, elle peut procéder à des redressements

ou correctifs, prononcer elle-même des sanctions et dans des cas très graves trans-mettre le dossier au Parquet pour des poursuites.

ExEmPLES :

4 En cas de dépassement du plafond des dépenses : • elle rejette l’intégralité du

compte de campagne ;• le candidat n’obtient aucun

remboursement ;• il doit verser au Trésor

public une somme égale au montant du dépassement ;

• i l peut être déclaré inéligible.

4 Lorsqu’une dépense déclarée est inférieure aux prix habituels, la CNCCFP peut évaluer la différence et la rajouter d’office dans les dépenses.

4 C’est pourquoi il faut refuser les remises gra-cieuses, les rabais, les négociations.

Tous les achats doivent se faire au prix du marché.

à notEr : pour une location de salle (ou même tout autre achat).Si vous obtenez un rabais ou une location de salle gratuite : soit vous refu-sez, soit vous avez la preuve que tou-te-s les candidat-e-s en présence bénéficient de ce même avantage ou rabais. »

7c Les sanctions pour les avantages en nature

4 La CNCCFP procède de la même façon pour tous les avantages directs ou indi-rects, les prestations de ser-vices et dons en nature dont a bénéficié le-la candidat-e.

4 La violation des articles L.52-4 et L.52-8 (recueillir des fonds en violation des pres criptions légales) ; L.52-11 (dépassement du

plafond des dépenses élec-torales) ; L.52-12 et L.52-13 (non-respect des formes d’établissement du compte de cam pagne) ; minorations volontaires du coût réel des dépenses ; L.51 et L.52-1 (non-respect des disposi-tions sur l’affichage) ; uti-lisation d’un numéro gratuit de téléphone dans la période d’interdiction… est passible d’amendes et de peines d’emprisonnement.

4 Les mêmes peines peuvent frapper une per-sonne qui, sans l’accord de la tête de liste, a recueilli ou réalisé des dépenses pour cette liste.

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7d Les sanctions électorales

4 Saisi d’une contesta-tion, le juge administratif ne statut qu’au moment de la réception des décisions de la CNCCFP, qui doit se pro-noncer sur les comptes six mois après la réception de ceux-ci à la préfecture (le délai de la Commission pour statuer est ramené de six mois à deux mois en cas de contestation de l’élection par un tiers).

4 Le juge de l’élection, saisi par la Commission, constate le cas échéant, l’iné-ligibilité d’un-e candidat-e tête de liste. S’il s’agit d’un-e candidat-e tête de liste pro-clamé-e élu-e, il annule son élection ou, si l’élection n’a pas été contestée, le déclare démissionnaire d’office. Le juge de l’élection peut décla-rer inéligible pendant un an le-la candidat-e dont le compte de campagne (avant ou après ré-imputation

éventuelle des dépenses) fait apparaître un dépassement du plafond des dépenses électorales. Le non dépôt d’un compte de campagne (ou hors des délais) ou le rejet « à bon droit » peut valoir aussi une inéligibilité d’un an [art. L.197 et L.234 du Code électoral].

7e Exemples de jurisprudences

4 Différentes jurispru-dences sont venues préci-ser les questions sur la communication des collec-tivités locales.

4 La notion la plus importante à prendre en compte est « l’habitude de communication », « l’an-tériorité et la régularité d’une opération ».

4 Concrètement, un évé-nement (comme un festival habituel) ou des documents (comme un journal), s’ils

existaient régulièrement bien avant la campagne, ils ne seront pas à intégrer dans les dépenses de campagne. à condition qu’ils ne diffèrent ni dans leur forme, ni dans leur présentation ou leur contenu.

4 Tout caractère excep-tionnel ou inhabituel, comme par exemple :• une mise en scène particu-

lière du-de la candidat-e tête de liste (même de son bilan) ;

• des références ou allusions aux autres candidat-e-s concurrents ;

• une augmentation de tirage et/ou de diffusion ;

…feront entrer ces actions (au moins en partie) dans les dépenses de campagne.

à notEr : ces dispo-sitions sont valables pour les collectivités locales mais également pour les partis politiques qui sou-tiennent le-la candidat -e tête de liste.

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4 Par exemple : si un magazine ou journal du parti, même régulier, fait un numéro spécial, ou consacre l’essentiel de son contenu au bilan d’un-e candidat-e ou augmente son tirage et sa dif-fusion, une partie du coût pourra être réintégré d’of-fice dans les dépenses du candidat. [Conseil Cons-titutionnel, Décision n° 2013-156, PDR du 4 juillet 2013, alinéa 7.]

4 Il en est de même pour d’éventuels tracts édités par la parti mais dont le contenu serait « manifestement élec-toral ». [Conseil Cons-titutionnel, Décision n° 2013-156, PDR du 4 juillet 2013, alinéa 9.]

4 Ce genre de décision n’est prise par la CNCFP qu’après une procédure contradictoire de questions réponses.Des pièces ou argu mentations très précises apportées par le-la candidat-e (par exemple sur la nature

non électorale des docu-ments) peuvent contribuer à faire évoluer la position de la CNCCFP à l’amiable ou lors d’un recours.[Décision CNCCFP du 19/12/2012 - élections pré-sidentielles - Alinéa 24. évolution : Conseil Cons-titutionnel, Décision n° 2013-156, PDR du 4 juil-let 2013, alinéa 9.]

Les sanctions pour communication prohibée

4 C’est le juge électoral qui apprécie s’il y a eu commu-nication prohibée et promo-tion injustifiée des candidat-e-s ou de la liste pour les élections municipales. Voici quelques exemples pour montrer que le juge vérifie :

• l’écart de voix entre les listes et le respect du prin-cipe d’égalité entre les can-didats [CE, 1996, Elections de metz 3, n°162 476] ;

• le coût de la communica-tion et son degré d’effica-cité [CE, 1997, Elections municipales de Caluire-et-Cuire, n°176 796].

4 Les sanctions en cas de non-respect des règles dépendent de la nature et de la gravité de l’irrégularité. Ces sanctions peuvent pren-dre la forme :• de la réintégration de la

contre-valeur de l’avantage dans son compte de cam-pagne [CC, 9 décembre 1993, AN Loire et Cher 1ère circonscription, n°93.1 315], et le rejet de ce compte par la Commission nationale, des financements politiques en cas de dépas-sement des plafonds auto-risés ;

• l’invalidation du scrutin [CE, 31 janvier 1990, élec-tions municipales d’Ol-lioules ; CE, 7 mai 1997, élections municipales d’Annonay, n°176 788].

• 75 000 euros d’amendes dans l’hypothèse d’une

campagne de promotion publicitaire de la gestion d’une collectivités menée dans les six mois précédant le scrutin, publicité électo-rale par un moyen de com-munication audiovisuelle, par voie de presse ;

• une peine d’un an de pri-son et 3 750 euros d’amende, 5 ans de radiation des listes électorales ;

• 10 ans de prison, 150 000 euros d’amende, 5 ans de radiation des listes électo-rales dans l’hypothèse d’un détournement de fonds publics par exemple.

V

analyse de terrain

et programmeéleCtoral

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Vanalyse

du terrain et programme

éleCtoral

4 Pour préparer un pro-gramme municipal réaliste et surtout applicable, il est impératif de bien connaître sa commune et de faire atten-tion à ne pas partir sur de mauvaises bases. Il y a tou-jours quelque chose à apprendre, qu’on ne sait pas forcément même après des années de résidence et de militantisme local, il faut se défier de l’attitude « moi je connais », qui conduit, faute d’écouter, à passer à côté de l’essentiel et éventuellement à se planter dans la démarche électorale.

1 documentation

1a Les informations de base

4 La priorité est de se pro-curer le Code électoral dis-ponible gratuitement sur le site internet [legifrance.gouv.fr] ou auprès du chargé des élections de votre région.

Il comprend une partie légis-lative (L.) et une partie régle-mentaire (R.).

4 à partir de dossiers d’études, d’informations de base et d’analyses rigoureuses, on peut établir des diagnos-tics sérieux et bâtir des pro-positions qui permettent de préparer la campagne électo-rale en posant des idées défen-dues par Europe écologie Les Verts et en proposant des solu-tions aux problèmes locaux.

4 La plupart de ces docu-ments existe et peut être trouvée, en partie, aux endroits suivants :• la mairie ;• l’INSEE (Institut National

de Statistiques et d’études économiques) ;

• les services administra-tifs départementaux (Pré-fec ture, DDAF, DDE, DDASS, …) ;

• les journaux locaux, au siège des rédactions ;

• l’IGN (Institut géogra-phique national).

4 Constituer une petite documentation pour l’équi pe de campagne avant même de partir en campagne élec-torale permet de gagner du temps et d’être plus efficace en terme de contenu dans la préparation du programme.

4 Cette documentation doit contenir au minimum (à se procurer ou à consulter) :• les quatre derniers comptes

administratifs ou au moins la photocopie des « balan-ces générales des comptes » pour les communes ;

• le dernier fascicule du budget avec les annexes (subven-tions, état du personnel et de la dette, patrimoine, véhi-cules, budgets annexes, etc.) ;

• le dernier état de notifica-tion des bases pour le vote des taux [dit état 1259] ;

• consulter ou copier la liste électorale de l’année (âge, sexe, adresse des électeurs) ;

• consulter la liste élec-to ra l e des é l ec t i ons pré cédentes (avec les absten tion nistes) ;

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• le plan d’urbanisme (copie du plan proprement dit, règlement, annexes) ;

• les délibérations les plus importantes (consultations en mairie et/ou photoco-pies des délibérations les plus importantes pour ana-lyses ultérieures).

4 Une liste complète des informations qu’il est forte-ment conseillé de se procu-rer est disponible en annexe.

4 Ces informations dites « froides » doivent évidem-ment être complétées par des informations dites « chaudes », autrement dit, des informa-tions vivantes traduisant des opinions.

1b L’opinion

4 Il s’agit de mieux com-prendre l’état de l’opinion et de ses demandes pour mieux monter la démarche électorale. Pour rédiger un plan de campagne cohérent,

il est indispensable d’orga-niser rapidement des discus-sions et des rencontres avec les principaux acteurs de la vie locale (économie, social, culturel, sportif, etc.) en organisant des échanges avec leurs représentants, et gar-der à l’esprit que ces acteurs locaux doivent être constam-ment sollicités dans le cadre de l’élaboration du pro-gramme électoral et infor-més des actions prévues par l’équipe de campagne. Il s’agira également de noter ce qui a mobilisé les habi-tant-e-s de la commune ou alimenté les contestations locales ainsi que les projets et réalisations qui ont donné satisfaction à tous. En bref, il faut connaître les temps fort de la vie communale.

4 Dans la pratique, l’opi-nion se constitue dans un groupe social donné sous l’influence d’individus-relais communément appe-lés « leaders d’opinion ». Ces leaders d’opinion ne

sont pas seulement ceux qui ont des postes à responsa-bilités, les maires, gen-darmes, syndicalistes… seront plutôt appelés « relais d’opinion institutionnels », ni systématiquement les personnes investies dans les associations, ce sont aussi ceux qui, en contact avec nombre de personnes, servent de relais de commu-nication : infirmières, aide-ménagères, commerçants, gardiens d’immeubles, etc. (on les appelle aussi « relais d’opinion »).

4 Il est possible de mettre en évidence ces « relais » en demandant à quelques per-sonnes bien enracinées loca-lement, choisies dans des milieux différents, d’indiquer les personnes qui leur paraissent les plus importantes ou les plus influentes, et avec lesquelles elles entretiennent le plus de rapports (en dehors des membres de leur famille). La synthèse des ces rensei-gnements révèle très vite qui

sont, du point de vue des représentations et de la com-munication, les personnages clefs de la commune. Pour souligner les interconnexions qui existent entre toutes les personnes nommées, on peut envisager une représentation graphique.

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4 Une fois ces relais d’opinion identifiés, la prio-rité est de les rencontrer pour connaître les problèmes qu’ils considèrent comme prioritaires. Il conviendra de les amener à formuler leur opinion sur la situation locale du moment et leur degré de satisfaction vis-à-vis des grands domaines d’action municipaux, et sur les pro-blèmes majeurs de la vie communale (logement, équi-pement, transport, fiscalité, etc.).

4 Il pourra aussi s’avérer utile de connaître leur avis sur les listes en présence ainsi que sur les personnes susceptibles de devenir maire ou adjoint. Travailler avec les relais d’opinion est un temps important d’une campagne. Ce travail per-mettra de mieux cerner les attentes des électeurs et de constituer des équipes de réflexions et de propositions locales pour le mandat muni-cipal convoité.

4 Pour certaines com-munes (principalement les communes de moins de 3 500 habitant-e-s), une bonne approche consiste à créer une association (“Pour nom de la commune”) afin de faire le point sur ce qui va et ce qui ne va pas et avancer des propositions. Dans un souci d’ouverture à la société civile, c’est le bon moyen de se faire des alliés et de préparer une liste (ce n’est pas toujours facile d’aligner 9 à 23 candidat-e-s).

4 Des groupes de travail peuvent se mettre en place sur les sujets les plus impor-tants de la vie locale : les jeunes, les anciens, les équi-pements existants à amélio-rer ou à réaliser, les trans ports, la voirie et l’environnement (eau, assainissement, collecte et trai tement des ordures ménagères, pollutions et nui-sances, évolution de l’agri-culture, milieux à protéger, patrimoine, etc.).

Les enquêtes et sondages :

4 Si l’équipe dispose d’un peu de temps et de moyens, il est possible de conduire une étude sur, par exemple, les groupes sociaux en pré-sence dans la commune en fonction de leurs caractéris-tiques, de leur poids démo-g raph ique , de l eu r s repré sentations (quelles représentations se font-il, par exemple, des services muni-cipaux en fonction…), de leurs comportements élec-toraux potentiels, etc.

4 Les sondages peuvent révéler l’image, positive ou négative, à un moment donné, d’une équipe qui se présente aux élections municipales (comment est-elle perçue par la population localement ?). De telles interventions conduites par des profession-nels coûtent. Un sondage (quotas) représentatifs de la population locale représente une dépense de 12 000 euros. Il reste la mise au point et

l’application des techniques du sondage téléphonique qui associe des techniques de campagne et des diagnostics d’opinion. Une centaine de coups de téléphone ciblés peuvent vous valoir des infor-mations stratégiques pour positionner la campagne. Une journée de formation est utile pour tout cela.

à notEr : ces dépenses ne pourront pas faire l’objet d’un rembour- sement.

Un exemple d’analyse

4 1) Comparaison entre le pourcentage des voix obte-nues dans chaque bureau de vote et le pourcentage moyen sur l’ensemble de la com-mune, pour ce qui concerne les élections communales. La liste A obtient 42 % des suf-frages exprimés dans le bureau 1 alors que sa moyenne communale est de 39 % (soit 3 % de différence).

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4 2) Si l’on considère les résultats des dernières élec-tions, on peut apprécier les écarts à la moyenne enregis-trée dans les différents bureaux. Il est intéressant de sélectionner et d’analyser les bureaux. Il est intéressant de

Commentaires :

Les écarts font apparaître une variation maximale de 1 % pour le bureau 1, de 2 % pour le bureau 2, de 4 % pour le bureau 3 et une relative stabi-lité pour le bureau 4. Ce der-nier est un point fort pour la liste C dans cette commune. Des inquiétudes peuvent se manifester sur l’évolution négative du bureau 3 et 2 pour arrêter la chute. Cela peut vou-loir dire des campagnes élec-torales modulées selon les quartiers.

sélectionner et d’analyser les bureaux qui connaissent les plus grands écarts positifs ou négatifs.

Exemple : évolution des résultats électoraux pour la liste C

PrEMiEr tour Du SCrutiN

évoLutioN DES réSuLtatS éLECtoraux Pour La LiStE C

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1c La vie politiquelocale

4 Pour mieux cerner la vie politique locale, il fau-dra se procurer les résultats des élections précédentes sur une période d’une dizaine d’années (législatives, régio-nales, cantonales, euro-péennes et présidentielle, et municipales sur une ving-taine d’années) ainsi que les fichiers électoraux détaillés. Jumeler ces résultats permet-tra d’apprécier au mieux les forces politiques locales.

4 Pour faire apparaître les mouvements à long terme de l’opinion locale, une pre-mière série d’analyses glo-bales est indispensable :• évolution de l’électorat des

différents partis en pré-sence : stabilité, légère différence (1 ou 2 %), mou-vement de plus grande amplitude (5 à 10 %) ;

• évolution ou progression du nombre des abstention-nistes, dont l’importance

peut varier considérable-ment selon les scrutins, et entre les deux tours d’un même scrutin.

4 Un travail plus fin par bureau de vote permet de voir ceux dont les résultats sont stables, ceux où l’on observe des changements, ceux à forte abstention.

4 Répartir les listes élec-torales par tranche d’âge pour chaque bureau permet-tra de considérer les rela-tions susceptibles d’exister entre le pourcentage d’abs-tention et, par exemple, le pourcentage de jeunes ou d’anciens dans le bureau de vote considéré. Cette répar-tition peut permettre de sou-ligner les rapports éventuels entre la structure démogra-phique et les votes expri-més. Le repérage des types d’habitat (socio-profession-nels) peut permettre de lier les comportements électo-raux à l’environnement spa-tial. Il est important de faire

apparaître aussi dans les analyses les groupes d’élec-teurs dont les votes ne sont pas fixés : une bonne cam-pagne électorale peut conduire au changement d’opinion de 1 à 2 % d’élec-teurs maximum, principa-lement parmi les indécis.

2 stratégie et axes de campagne

4 Après la phase d’écoute et de recueil d’informations, les objectifs de la campagne sont à préciser dans le but de faire connaître les candi-dat-e-s, de modifier les opi-nions et les attitudes des électeurs (indécis) et d’en-traîner des comportements favorables à la liste.

2a Stratégie de départ

a) La pré-campagne de notoriété (pour les candidat-e-s ou les listes peu connues)

4 L’analyse du calendrier de la communication électo-rale résultant de l’application de la loi en vigueur montre l’importance de commencer tôt. Une bonne campagne, surtout pour le challenger, débute bien avant les échéances officielles. Une campagne de notoriété com-mence plus de deux ans avant les échéances municipales. Elle consiste d’abord en une présence locale (participation à des associations, mouve-ments, fêtes, cérémonies, réu-nions, etc.) qui enracine le ou les candidat-e-s dans la vie de tous les jours. Les occa-sions d’être reconnu doivent être recherchées au cours de cette période par le biais de prises de positions dans la presse, d’engagements sur des idées, de participations à des discussions sur les grands projets locaux…

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4 Reste à travailler pour faire avancer des idées en montant des groupes de réflexions largement ouverts.

b) Connaître l’histoire locale

4 Un bon moyen de se faire reconnaître localement est de prendre en compte l’histoire de la commune. Organiser un petit débat sur les grands événements locaux aide à donner de l’équipe candidate une bonne image d’ouverture et d’en-racinement local. Pour les plus courageux, réaliser un petit ouvrage documentaire rappelant les heurs et mal-heurs est un plus certain. Il est toujours possible de se faire aider pour ce genre de travail et éventuellement pour monter une petite expo-sition. Un travail sur l’amé-nagement des places publiques peut s’accompa-gner d’une présentation historique

c) Avoir des objectifs politiques

4 Une première remarque : aussi performante que soit la communication politique, celle-ci n’est que le support d’un projet politique répon-dant aux aspirations des habi-tant-e-s de votre commune. L’identification à nos idées doit être claire. Cela n’inter-dit pas de réaliser des opéra-tions de large union, la vie politique comportant souvent des arbitrages. Des listes Europe écologie Les Verts avec des représentant-e-s de la société civile (associations diverses : parents d’élèves, pour la défense de l’environ-nement, de sans-papiers, etc.) sont toujours envisageable avec des solutions majorité plurielle. L’attente des négo-ciations rend l’ouverture tou-jours intéressante.

4 La deuxième remarque est que l’équipe n’aura d’im-pact qu’à condition de bien connaître et analyser le

contexte. Examiner en détail l’organisation sociale, la géographie locale, la démo-graphie, l’économie, les organisations culturelles (et politiques) permet deux choses :• affiner les messages que

l’on a à délivrer en fonc-tion du ou des publics que l’on entend viser spécifi-quement. Certes le mes-sage doit conserver sa cohérence mais les accents peuvent être différents ;

• déterminer une série de grands objectifs. Si l’on se place dans une perspective électorale, EELV ne peut pas avoir les mêmes objec-tifs dans une commune où ils sont majoritaires et dans une commune où ils sont peu représentés.

4 La communication poli-tique doit traduire la diffé-rence. La connaissance du terrain est donc un élément préalable à l’intervention politique. La détermination des contenus généraux et

particuliers du message est la tâche permanente des ins-tances politiques à tous les niveaux. à partir de cette donne, toute campagne, élec-torale ou non, toute stratégie de communication, repose sur les mêmes éléments :

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• définition des objectifs locaux ;

• définition de ce qu’on appelle les publics privilé-giés de la campagne élec-torale ;

• définition des messages adaptés à ces publics et à ces objectifs ;

• définition et collecte des ressources ;

• définitions des supports de concertation et de commu-nication, et répartition des ressources ;

• mise en place d’une orga-nisation capable d’avoir un impact réel sur la situation politique locale.

4 Il convient de faire le point sur les électeurs qui nous soutiennent. Ceux qui votent contre les écologistes de façon régulière ne chan-geront probablement pas d’avis sur cette prochaine consultation. Une campagne est destinée à conforter ceux qui soutiennent le mouve-ment et à convaincre les indécis. Ne pas se fatiguer

avec les opposants convain-cus fait gagner du temps. L’ensemble d’électeurs abs-tentionnistes ou indécis représente dans le temps réduit d’une pré-campagne le groupe sur lequel l’action politique doit être concen-trée, surtout en fin de campagne.

2b Les axes

4 Veut-on relayer des thèmes nationaux déjà abor-dés aux dernières élections ? Veut-on critiquer les résul-tats de l’équipe sortante ? Veut-on souligner des pro-blèmes locaux et faire appa-raître des propositions et la capacité des candidat-e-s présenté-e-s à les réaliser ? Souhaite-t-on mettre en valeur la tête de liste ? Entend-on mettre l’accent sur la participation des citoyen-ne-s en leur donnant l’occasion dès la campagne électorale d’exprimer leurs préoccupations ? Les

réponses à ces questions per-mettront d’arrêter les axes majeurs de la campagne.

4 Dans une campagne électorale, on s’adresse à tout le monde mais les iné-galités sociales et les diffé-rences culturelles font qu’un même message n’est pas reçu de la même façon par différentes catégories de la population. En fonction des objectifs et des axes jugés prioritaires, on doit détermi-ner les groupes d’électeurs à privilégier. Cela ne veut pas dire qu’il faut tenir des langages différents, cela signifie que, avec la même analyse, l’argumentaire tien-dra compte de la spécificité des groupes pour communi-quer avec eux.

4 Dans une population communale donnée, on peut considérer, au travers des résultats des dernières élec-tions, les préférences poli-tiques de l’électorat. Ainsi on peut évaluer les nombres

maximum et minimum d’électeurs qui votaient où peuvent voter pour votre liste.

4 Les militant-e-s actifs (qui participeront pour par-tie à votre campagne) et les sympathisant-e-s convain-cus au démarrage de votre campagne électorale consti-tuent le noyau dur de votre électorat.

4 L’action politique doit être concentrée sur les élec-teurs abstentionnistes ou indécis, seul électorat sus-ceptible d’être convaincu dans le temps court de la campagne. Ces indécis ou abstentionnistes sont le groupe d’électeurs majori-taire en France, ils peuvent tout aussi bien rallier des arguments convaincants comme choisir leur candi-dat-e en fonction de son phy-sique ou de son sourire.

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4 Il est inutile de se fati-guer à tenter de convertir des opposants, votre temps est bien trop précieux et la tâche est tout simplement impossible.

Les thèmes essentiels de la campagne

4 Le principe est que pour être entendu, il faut dire peu de choses mais les illustrer et les répéter souvent. Ces choix de thèmes doivent se faire en fonction des besoins des habitant-e-s ainsi que selon les compétences des candidat-e-s présenté-e-s et des projets proposés pour la commune. Il convient de rechercher parmi les thèmes de campagne d’Europe éco-logie Les Verts ceux qui sont les plus efficaces compte tenu de l’état de l’opinion.

4 Quatre temps de ré -flexion se dessinent :• inventaire des principaux

thèmes possibles dans le

cadre des orientations des écologistes ;

• évaluation de l’importance actuelle et potentielle des thèmes aux yeux des élec-teurs (notamment des indé-cis) par le biais d’enquêtes par exemple ou par l’équipe, en fonction des thèmes ayant fait l’objet de campagnes ;

• quelles sont les chances de l’équipe d’être entendue si elle mobilise chacun des thèmes retenus ? Cette éva-luation s’opère en tenant compte de l’état initial de l’opinion ;

• sélection des thèmes majeurs, c’est-à-dire ceux qui apparaissent comme dominants en matière d’im-portance actuelle ou poten-tielle et en “crédibilité” dans l’opinion locale.

2c Les moyens

4 Il est temps maintenant d’aborder la question des actions possibles et de les

programmer dans le temps. Commencer rapidement est important, le succès d’une équipe tient en grande partie à son environnement local et à sa capacité à participer active-ment à la vie des associations et groupements représentatifs de la com mune.

4 La première étape consiste à déterminer les moyens dont on dispose ou qu’il faut obtenir :• des militant-e-s, sympathi-

sant-e-s ;• une équipe habile en com-

munication ;• du matériel informatique

performant (ordinateur, pho-tocopieuse, scanner…) ;

• un local de permanence ou au moins un quartier géné-ral ;

• une ligne téléphonique dédiée ;

• un tableau de bord des ini-tiatives et des dépenses ;

• une adresse mail ;• un site internet ou un blog ;• une page Facebook ;• un compte Twitter.

4 Concernant les militant-e-s et les sympathisant-e-s, il est nécessaire de tenir compte de leur disponibilité et de leurs centres d’intérêt, de leurs lieux de résidence ou de travail.

4 Chaque animateur asso-cié à la préparation de la campagne sera invité à choi-sir les groupes de travail aux-quels il souhaite participer. Les sympathisant-e-s ne doivent pas être négligés, ils peuvent être des relais utiles pour démultiplier les interventions.

4 Pour ce qui est des pré-visions budgétaires, elles sont indispensables pour éviter des improvisations souvent onéreuses et contri bueront à la recherche de ressources possibles : contributions, souscriptions, tombolas, fêtes, etc.

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4 Il sera bienvenu aussi d’établir des échéances réa-listes de dépenses et de recettes, sachant que prévoir, c’est économiser et que de toute façon, pour les com-munes de plus de 9 000 habi-tant-e-s, l’obligation de tenir des comptes précis est un facteur limitant sérieux (gare aux inéligibilités !).

2d Les outils

a) Relation avec la presse locale :

4 Les journalistes réa-gissent à l’événement, c’est pourquoi il sera utile d’en créer ou de profiter de ceux qui se présentent (prises de position « à chaud », mani-festations…). L’envoi de communiqué à la presse et l’organisation de confé-rences de presse représentent les formes habituelles de relation avec les journalistes. Attention toutefois à

n’utiliser ces techniques que pour faire passer une infor-mation nouvelle ou impor-tante pour le grand public.

b) Affiches, affichettes :

4 Elles servent à présenter un événement, à annoncer des réunions publiques, mais sur-tout à manifester une pré-sence. Elles doivent donc être remarquées et identifiées par rapport à la liste. Ce support de communication est diffi-cile d’emploi dans les com-munes à faible population. Coller les affiches là où elles peuvent être vues par un maxi-mum de personnes, même pour un laps de temps très court, est très important, tout comme éviter de polluer l’en-vironnement par des collages sauvages.

c) événements :

Une campagne comporte des événements forts qui

marquent l’opinion à pro-grammer dans le calendrier de campagne.

d) Publication d’un journal de campagne :

4 Il doit être lu par tout le monde, il doit donc être lisible, ce qui suppose un style et une présentation de type journalistique, faisant place au concret et au vécu (reportages, dossiers, entre-tiens, illustrations, etc.).

e) Réseaux sociaux :

4 Des comptes au nom des têtes de liste sur les prin-cipaux réseaux sociaux (sur-tout Twitter et Facebook) sont devenus des éléments importants de la communi-cation. Ils peuvent notam-ment servir à un partage de l’agenda mis en place pour la campagne ou à mettre des

photos des différents événe-ments. Cela permet aussi de donner un côté plus “hori-zontal” à la campagne élec-torale en permettant au citoyen de réagir directement aux publications.

f) Documents :

4 Ils peuvent servir à annoncer un événement, à prendre position, à expliquer une prise de position. Pour être efficaces, les lieux et horaires de distribution doivent être soigneusement étudiés.

g) Papier à en-tête et cartes de visite :

4 C’est un bon moyen d’information qui peut être utilisé dans le cadre du porte à porte, des échanges avec les journalistes ou tout sim-plement pour la diffusion de lettres circulaires ou personnalisées.

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2e La tonalité de la campagne

4 Aux deux extrêmes figurent la polémique et la neutralité. La polémique peut varier du registre agres-sif (le réquisitoire) ou défen-sif (la plaidoirie). La neutralité consiste pour une équipe à ignorer, apparem-ment, ses opposant-e-s et à ne traiter que des solutions que l’équipe propose. Ce ton est très adapté aux interven-tions pour des élections municipales dans de petites communes où la guerre de clochers ne connaît le plus souvent que des extrêmes tempérés. à condition de n’être pas inodore, incolore et sans saveur, cette position “en rondeur” se défend bien !

4 Le choix du ton de la campagne dépend de la liste dans la compétition des attitudes de l’opinion à son égard et de celles de ses adversaires. Par exemple, face à une équipe sortante

au bilan plutôt positif, une équipe en challenge peut adopter un ton neutre. Si le bilan est négatif, le ton peut être plus caustique. En tout état de cause, il importe en communication politique de ne pas multiplier les agressions. Vous passeriez rapidement pour des démo-lisseurs ! Il faut aussi bien avoir en tête que nous sommes là parce que nous voulons des changements dans l’organisation de notre société, au niveau local comme au niveau natio-nal… et vive l’économie renouvelable !

4 Les outils de cam pa gne.La présence militante : • le porte à porte ;• la permanence ;• la lettre personnalisée ;• la délégation :• la pétition :• les réunions privées ou spé-

cialisées ;• les ventes militantes.

4 Les supports de la com-munication politique :• le tract ;• le journal ;• l’affiche ;• l’audiovisuel ;• le téléphone ;• l’internet ;

4 La communication par les événements :• la conférence de presse ;• le meeting et la réunion

publique ;• la manifestation ;• le banquet ;• la fête.

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le Voteet les résultats

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1 listes électorales et électeurs

4 Pour être inscrit sur les listes électorales d’une com-mune, il convient de :• être Français ou citoyen

d’un pays de l’Union euro-péenne et jouir des capaci-tés électorales dans son état d’origine. Les personnes ayant acquis la nationalité française par leur mariage avec un Français ou une Française et n’ayant pas encore leur carte d’identité française présenteront leur déclaration tendant à l’ac-quisition de la nationalité, leur livret de famille et le récépissé délivré par la pré-fecture pour constater le dépôt de l’acte de mariage.

• être majeur (18 ans) ;• ne pas avoir été condamné

(sous certaines conditions) ;• avoir son domicile réel

dans la commune, ou y habiter depuis six mois au moins, ou être inscrit (ou son-sa conjoint-e) pour la cinquième fois consécu-tive sur un des rôles des contributions directes de la commune, et s’ils ne résident pas dans la com-mune déclarer vouloir y exercer leurs droits élec-toraux. Nul ne peut être inscrit sur plusieurs listes électorales ;

• être assujetti à résidence en tant que fonctionnaire public ;

• être un Français vivant à l’étranger et ayant des attaches avec la commune [art. L.11 du Code électo-ral] et ayant fait la demande au Consulat pour être ratta-ché à la liste électorale de la commune. Les Français de l’étranger ayant des attaches avec la commune [art. L. 11 du Code électoral]

immatriculés au consulat de France peuvent, sur leur demande, être inscrits sur la liste électorale d’une des communes suivantes : com-mune de leur naissance ou de naissance d’un-e des ascendant-e-s ou descen-dant-e-s au premier degré ; commune de leur dernier domicile ou de leur dernière résidence à condition qu’elle ait été de six mois au moins.

4 Chaque candidat-e, chaque liste peut librement consulter et copier la liste électorale afin d’utiliser les informations qu’elle com-porte pour faciliter notam-ment la diffusion de ses documents électoraux auprès des électeurs [art. L. 28 ali-néa 2 du Code électoral]. La même possibilité est ouverte à tout électeur et tout parti ou groupement politique. Toutefois, les intéressés doivent s’engager à ne pas en faire un usage purement commercial.

2 Comment s’inscrire sur les listes ?

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4 Il faut faire une demande à la mairie de sa commune l’année précédent les échéances électorales. Il n’y a, en effet, pas d’inscription d’office sur une liste électo-rale [art. L. 11 du Code élec-toral]. Cette demande peut être présentée tout au long de l’année jusqu’au dernier jour ouvrable de décembre inclus, le samedi étant consi-déré comme jour ouvrable [art. r5 du Code électoral]. Si la demande fait suite à un changement de domicile, l’électeur sera rayé des listes de l’ancienne commune par les soins des services de l’INSEE.

4 Le refus ou l’accepta-tion de la demande d’inscrip-tion n’est pas le fait des services de la mairie mais d’une commission adminis-trative spéciale qui ne se réu-nit que pendant une période précise de chaque année pour faire la révision annuelle de la liste électorale.

3 Comment voter par procuration ?

4 De nombreuses per-sonnes ne peuvent être pré-sentes le jour de l’élection dans le bureau de votes où elles sont inscrites. Dans le but de permettre à ces der-nières de voter quand même, il a été institué le vote par procurat ion. Celui-c i consiste pour l’électeur qui peut voter (le mandant) à donner le pouvoir à une autre personne (le mandataire) pour voter à sa place.

3a Les personnes qui peuvent voter par procuration

4 Peuvent seuls, sur leur demande, donner procura-tion de vote les électeurs qui appartiennent à l’une des catégories énumérées à l’ar-ticle L.71 :• les électeurs qui établissent

des obligations dûment constatées les plaçant dans

l’impossibilité d’être pré-sents dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ;

• les électeurs qui ont quitté leur résidence habituelle pour prendre des vacances [loi du 6 juillet 1993].

3b Le mandataire

4 Chaque mandataire ne peut disposer de plus de deux procurations, dont une seule établie en France [art. L. 73]. Dans ces conditions, un même mandataire pourra être porteur au maximum soit d’une procuration éta-blie à l’étranger et d’une pro-curation établie en France ; soit de deux procurations établies à l’étranger.

4 à Paris , Lyon et Marseille, un mandant ins-crit dans un arrondisse-ment peut désigner comme mandataire un électeur inscr i t dans un autre arrondissement.

4 D’une façon générale, le mandant qui se présente avec un document attestant d’une des indisponibilités prévues auprès des services compétents obtient très vite satisfaction, sans excessive difficulté. En cas de décès ou de privation des droits civiques du mandataire, la procuration est annulée de plein droit.

3c où et comment faire la procuration ?

4 Les autorités qui peuvent établir les procura-tions sont définies aux articles R. 72, R. 72-1 et R. 72-2. Ce sont pour les per-sonnes résidant en France :• le juge du Tribunal d’ins-

tance ou le juge qui en exerce les fonctions com-pétent pour la résidence de l’électeur ;

• le greffier en chef de ce tri-bunal ;

• un officier de police judi-ciaire (autre que les maires

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et les adjoint-e-s) que le magistrat cité en premier aura lui-même désigné ;

• un autre magistrat ou un autre greffier en chef (en activité ou à la retraite) désignés par le premier président de la cour d’ap-pel sur la demande du juge du Tribunal d’instance ;

• pour les périodes établies hors de France, c’est au consulat que l’on fait éta-blir la procuration.

à notEr que les pro-curations peuvent être établies à toute époque et pas seulement aux périodes précédents les scrutins.

3d Durée de la procuration

4 La procuration de vote peut-être faite :• pour un seul scrutin.

Dans ce cas, sauf volonté contraire exprimée par la personne désirant voter par procurat ion, les

procurations établies pour le premier tour sont valables pour le second tour [CE, Elections muni-cipales de Campitello, 11 juillet 1973].

• pour tous les scrutins qui auront lieu durant une année, à compter de la date d’établissement de la pro-curation ;

• pour une durée maximum de trois ans, si le mandant habitant hors de France dépend toujours du même consulat [art. r74 du Code électoral].

4 Si le mandataire au nom de qui a été établie la procu-ration est déjà chargé d’autres procurations qui ont été antérieurement établies, cette procuration n’est pas valable.

4 Constitution des bureaux de vote

4 Chaque bureau de vote est composé d’un président, d’au moins quatre assesseurs et d’un secrétaire. Dans les délibérations du bureau, le secrétaire n’a qu’une voix

consultative. En cas d’ab-sence, il est remplacé par le plus jeune des assesseurs. La composition du bureau demeure inchangée durant le scrutin. Le président ou son suppléant ou, à défaut, le plus âgé des assesseurs, au moins deux assesseurs titulaires doivent être pré-sents en permanence. Le pré-sident peut désigner un suppléant qui, en cas d’ab-sence, le remplacera et exer-cera toutes ses attributions.

4a assesseurs

4 Chaque bureau de vote doit compter au moins quatre assesseurs. Chaque candidat-e ou liste ayant effectué une déclaration de candidature régulièrement enregistrée peut désigner un assesseur et un seul parmi les électeurs du département.

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4 Si le nombre d’assesseurs ainsi désigné est inférieur à quatre, les assesseurs man-quants sont pris, parmi les conseillers municipaux, dans l’ordre du tableau et, à défaut, parmi les électeurs présents sachant lire et écrire, selon l’ordre de priorité suivant : l’électeur le plus âgé s’il manque un assesseur, le plus âgé et le plus jeune s’il en manque deux, les deux plus âgés et le plus jeune s’il en manque trois, les deux plus âgés et les deux plus jeunes s’il en manque quatre [art. r. 44].

4 Le maire délivre un récépissé de la désignation des assesseurs, qui sera remis aux intéressés avant l’ouver-ture du scrutin, leur servira de titre et garantira les droits attachés à leur qualité d’as-sesseur ou de suppléant. Le maire notifie les noms, pré-noms, date, lieu de naissance et adresse des assesseurs et suppléants ainsi désignés au président de chaque bureau de vote intéressé, avant la

constitution des bureaux de vote. Sauf indication contraire, ces désignations sont valables pour le premier et le second tour. Rien ne s’oppose, toutefois, à ce qu’un-e candidat-e ou une liste présent au second tour procède, en vue de celui-ci, à une nouvelle désignation d’assesseurs et suppléants, dans les mêmes conditions que pour le premier tour.

4b Le secrétaire

4 Il est désigné par le pré-sident et les assesseurs parmi les électeurs de la commune. Il s’agit souvent d’un per-sonnel de la mairie, électeur de la commune, désigné par le maire.

4c Les délégués des candidat-e-s

4 Aux termes des articles L.67 et R.47, chaque candi-dat ou liste a le droit d’exiger

la présence permanente, dans chaque bureau de vote, d’un délégué habilité à contrôler toutes les opérations de vote, de dépouillement des bulle-tins et de décompte des voix.

à notEr : ce délégué peut exiger l’inscription au procès-verbal de toute observation, protestation ou contestation relatives aux dites opérations, avant ou après la procla-mation des résultats du scrutin.

En l’absence d’indication contraire, la désignation des délégués est valable pour les premier et second tours. Rien ne s’oppose toutefois à ce qu’un-e candidat-e ou une liste présente présent au second tour procède, en vue de celui-ci, à une nouvelle désignation de ses délégués, dans les mêmes conditions que pour le premier tour. Les délégués titulaires et les délé-gués suppléants appelés à les remplacer en cas d’absence

ne font pas partie du bureau et ne peuvent prendre part aux délibérations, même à titre consultatif.

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5 opérations de vote

4 Elles s’effectuent sous la direction et le contrôle des membres du bureau de vote, ainsi que sous le contrôle des électeurs et des délégués des candidat-e-s. Dans chaque commune de 20 000 habitant-e-s ou plus, il est institué une commis-sion de contrôle des opéra-tions de vote. Elle veille à la régularité de la compo-sition des bureaux de vote, et des votes. Elle doit garan-tir aux électeurs et aux can-didat-e-s, le libre exercice de leurs droits. Elle est créée par arrêté du préfet et présidée par un magis-trat de l’ordre judiciaire. Le bureau se prononce à la majorité et par décision motivée sur toute difficulté relative aux opérations électorales. La minorité conserve la liberté de faire inscrire toute observation, le moment venu, sur le procès-verbal.

6 ouverture du scrutin

4 Sauf arrêté préfecto-ral contraire, le scrutin est ouvert à 8 h du matin. Le président constate l’heure d’ouverture qu’il men-tionne au procès-verbal. il

ouvre l’urne et constate, devant les électeurs et les délégués présents, qu’elle ne contient aucun bulletin ni enveloppe.

4 Il referme alors l’urne, conserve une des deux clefs et remet l’autre à un asses-seur tiré au sort.

4 Il est ensuit procédé à la répartition des tâches incombant aux assesseurs (contrôle des émargements / apposition sur la carte élec-torale d’un timbre portant la date du scrutin). Lorsque le bureau comprend des assesseurs désignés par les candidat-e-s ou listes en pré-sence, les opérations préci-tées sont réparties entre ces assesseurs. Si l’accord ne peut se faire entre eux, la dévolution des tâches est opérée par tirage au sort.

4 Lorsqu’aucun asses-seur n’a été désigné par les candidat-e-s ou les listes en présence, ou qu’il n’y en a

qu’un, les tâches sont répar-ties entre tous les assesseurs et cette dévolution se fait obligatoirement par tirage au sort. Les assesseurs alter-nent avec leurs suppléants comme ils l’entendent et les suppléants exercent toutes les prérogatives des asses-seurs lors qu’ils les rem-placent. Toutefois, les asses seurs suppléants ne peuvent remplacer les titu-laires pour les opérations relatives à l’ouverture du scrutin et à sa clôture.

4 Les votes commencent après la mise en place du bureau électoral. En l’ab-sence d’indications con-traires, les délégués du bureau sont désignés pour le premier et le second tour. Mais rien ne s’oppose à ce qu’un-e candidat-e ou une liste présents au second tour procède, en vue de celui-ci, à une nouvelle désignation de ses délégués dans les mêmes conditions que pour le premier tour.

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7 la réception des votes

4 Seuls peuvent prendre part au vote : • les électeurs inscrits sur la

liste électorale ; • les électeurs non inscrits

sur la liste (mais porteurs d’une décision de justice leur reconnaissant le droit d’y figurer) ;

• les électeurs porteurs d’un mandat de procuration régulièrement établi ;

• ou encore les électeurs qui, ayant déjà donné procura-tion à un électeur de la même commune, se trouvent dans cette commune le jour du scrutin et désirent voter personnellement (si le man-dataire n’a pas déjà exercé son mandat).

4 Seuls peuvent prendre part au second tour du scru-tin les électeurs inscrits, ou ayant fait reconnaître par une décision judiciaire leur voca-tion à l’être sur la liste qui a servi au premier tour [art.

L.57]. Les personnes qui rem-plissent la condition pour être inscrites sur la liste électorale entre les deux tours doivent être portées sur la liste élec-torale mais ne sont pas admises à participer au second tour.

8 Ce que doit faire l’électeur

4 Les opérations à accom-plir par chaque électeur se déroulent obligatoirement dans l’ordre suivant :• l’électeur se présente

devant la table où sont dis-posés les bulletins de vote. Après avoir fait constater qu’il est bien inscrit dans ce bureau en produisant sa carte électorale ou l’attes-tation d’inscription en tenant lieu, il prend une enveloppe électorale et un bulletin de vote de chaque liste ou candidat-e ;

• l’électeur se rend dans l’iso-loir pour introduire dans l’enveloppe électorale le bulletin de son choix ;

• il se présente ensuite à la table de vote où siègent les membres du bureau. Avant que l’électeur ne soit admis à voter, le président de bureau vérifie son identité. Les assesseurs sont asso-ciés, sur leur demande, à ce contrôle [art. R 60 du code électoral].

à notEr : un électeur qui ne présente pas sa carte électorale doit tou-tefois être admis à voter s’il est inscrit sur la liste où est porteur d’une décision judiciaire d’inscription et qu’il n’y a aucun doute sur son identité.

• l’électeur fait constater par le président, qui ne doit pas lui-même toucher l’enve-loppe électorale, qu’il n’est porteur que d’une seule enveloppe, puis il introduit lui-même cette enveloppe dans l’urne ;

• il se présente devant l’as-sesseur chargé du contrôle des émargements, afin

d’apposer personnelle-ment sa signature, en face de son nom sur la liste d’émargement [art. L.62-1]. Si un électeur est dans l’impossibilité de signer, l’émargement est apposé par un électeur de son choix, qui fait suivre sa signature de la mention manuscrite: « L’électeur ne peut signer lui-même ». Rien n’interdit à l’élec-teur de choisir à cet effet l’un des membres du bureau de vote pourvu que celui-ci soit inscrit sur la liste électorale de ce bureau. Si un électeur, après avoir voté, refuse de signer sur la liste d’émargement alors qu’il est en état de le faire, la liste sera émargée par l’assesseur chargé du contrôle et mention sera portée, au procès-verbal des opérations de vote, des noms des électeurs pour lesquels il aura dû être ainsi procédé.

PaGE 100 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 101 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 L

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à notEr que la signa-ture par erreur d’un élec-teur en face du nom d’un autre électeur n’em-pêche pas ce dernier de voter régulièrement et n’entache pas de nullité le vote du premier [ CE, 29 décembre 1989, élec-tions municipales de Fontenay-le-Comte].

• aussitôt après la signature de la liste d’émargement par l’électeur, sa carte électo-rale ou l’attestation d’ins-cription en tenant lieu lui est rendue, après qu’un des assesseurs ait timbré, à la date du scrutin, sur l’em-placement réservé à cet effet. Sur la carte électorale, il s’agit de la case libre por-tant le numéro le moins élevé. Si toutes les cases ont été utilisées, le timbre sera apposé dans l’espace libre situé au-dessus des cases. Le timbre doit aussi être apposé, le cas échéant, sur l’attestation d’inscription ou le volet de procuration.

Pendant que se déroule la réception des votes, les assesseurs titulaires peu-vent se faire remplacer par leurs suppléants, à condi-tion que restent présents au moins deux assesseurs titu-laires en plus du président et de son remplaçant.

9 la clôture du scrutin

4 Tous les assesseurs titu-laires doivent être présents lors de la clôture du scrutin. Leurs suppléants ne peuvent en aucun cas les remplacer. Le scrutin est clos à dix-huit heures, sauf décision con traire prise par arrêté préfectoral.

4 Le président constate publiquement l’heure de clô-ture du scrutin, qui est men-tionnée au procès verbal. Aucun vote ne peut être reçu après la déclaration de clô-ture. toutefois, un électeur ayant pénétré dans la salle de vote avant l’heure de

clôture peut déposer son bul-letin dans l’urne après cette heure. La liste d’émargement est signée par tous les membres du bureau dès la clôture du scrutin.

4 En cas d’expulsion d’un assesseur, il est fait appel à son suppléant pour le remplacer. En cas d’ex-pulsion d’un suppléant, il est fait appel à l’assesseur titulaire correspondant. Dans l’hypothèse où il n’y aurait pas de suppléant, le président du bureau de vote devrait procéder sans délai et conformément aux textes, au remplacement.

4 L’autorité qui a procédé, sur réquisition du président du bureau, à l’expulsion d’un ou de plusieurs des asses-seurs, délégués ou scruta-teurs doit, immédiatement après l’expulsion, adresser au procureur de la République et au préfet un procès-ver-bal rendant compte de sa mission.

10 le dépouillement des votes

4  Il est procédé au dépouillement immédiate-ment après que le président a prononcé la clôture du scrutin. Celui-ci est opéré en présence des délégués des candidat-e-s et des électeurs. Cette opération doit être conduite sans désemparer jusqu’à son achèvement.

4 Le dépouillement est fait par les scrutateurs sous la surveillance des membres du bureau. Ce n’est qu’à défaut de scrutateurs en nombre suffisant que les membres du bureau peuvent y participer. Comme expli-qué précédemment pour la clôture du scrutin, les sup-pléants ne peuvent pas rem-placer les assesseurs durant le dépouillement, ni pour la signature du procès-verbal.

PaGE 102 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 103 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 L

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11 la désignation des scrutateurs

4 Les scrutateurs peuvent être désignés par chacun des candidat-e-s ou mandataires des listes en présence ou par chacun des délégués. Les scrutateurs sont pris parmi les électeurs de la commune présents sachant lire et écrire. Les délégués et les suppléants des assesseurs peuvent éga-lement être scrutateurs.

4 Dans le cas où les can-didat-e-s ou les listes et leurs mandataires n’ont pas dési-gné de scrutateurs, ou en ont choisi un nombre insuffisant, le bureau choisit des scruta-teurs parmi les électeurs pré-sents. Leurs nom, prénom et date de naissance sont com-muniqués au président du bureau au moins une heure avant la clôture du scrutin. Ils sont affectés aux tables de dépouillement, à raison de quatre part tableau au moins, de sorte que la lecture des bulletins et l’inscription des

suffrages soient, autant que possible, contrôlées simulta-nément par un scrutateur de chaque candidat ou de chaque liste.

4 Les scrutateurs désignés par un-e même candidat-e, une même liste ou leurs man-dataires (délégués et asses-seurs) ne doivent en aucun cas être groupés à une même table de dépouillement.

12 le dénombrement des émargements

4 Le dénombrement des émargements suit immédia-tement la signature de la liste d’émargement par tous les membres du bureau. Il y est procédé avant même l’ou-verture de l’urne.

4 Le totale des signatures portées sur la liste d’émar-gement en face du nom des électeurs ayant pris part au vote détermine le nombre de votants. Il est consigné au procès-verbal. Cette totali-sation doit inclure les signa-tures des électeurs choisis par ceux qui n’ont pas signé

eux-mêmes, ainsi que celles de l’assesseur chargé du contrôle des émargements, qui a constaté que des élec-teurs qui ont refusé de signer.

13 le dénombrement des enveloppes et bulletins dans l’urne

4 L’urne ouverte, le nombre d’enveloppes, ainsi que celui des éventuels bul-letins sans enveloppe, sont vérifiés par les membres du bureau, puis consigné au procès-verbal. S’il existe une différence entre le nombre de votants constaté par la feuille d’émargement et celui des enveloppes trouvées dans l’urnes, le bureau doit recommencer le décompte des enveloppes et bulletins sans enveloppes. Si une dif-férence subsiste, il en est fait mention au procès-verbal.

PaGE 104 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 105 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 L

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4 Le bureau de vote regroupe ensuite les enve-loppes trouvées dans l’urne par paquets de 100. Chaque paquet est introduit dans une enveloppe de centaine four-nie par la préfecture, qui est ensuite cachetée et signée par le président du bureau de vote, ainsi que par au moins deux assesseurs repré-sentant (sauf liste ou candi-dat-e unique) des listes ou des candidats différents [art. L.65].

4 Si, à la fin du regroupe-ment des enveloppes électo-rales par paquets de 100, le bureau constate qu’il reste des enveloppes en nombre inférieur à 100, il les intro-duit dans une enveloppe à centaine qui doit porter, outre les signatures préci-tées, la mention du nombre d’enveloppes électorales qu’elle contient.

4 Les dispositions rela-tives aux enveloppes de cen-taine ne sont pas applicables

lorsque moins de 100 élec-teurs ont voté dans un bureau de vote.

4 Le président répartit les enveloppes de centaine entre les diverses tables de dépouillement sur lesquelles ont été préalablement dispo-sées des feuilles de pointage. à chaque table, les enve-loppes de centaine reçues sont vérifiées et les scruta-teurs s’assurent qu’elles portent les signatures prévues.

4 Les enveloppes cache-tées sont alors ouvertes pour en retirer les enve-loppes électorales. L’un des scrutateurs extrait ensuite le bulletin de chaque enve-loppe électorale et le trans-met, déplié, à un autre scrutateur. Celui-ci le lit à haute et intelligible voix. Les noms portés sur le bul-letin sont relevés, par au moins deux scrutateurs, sur les feuilles préparées à cet effet.

4 Tout autre procédure est à proscrire formellement comme contraire au code électoral et susceptible d’en-traîner l’annulation de l’élec-tion [CE du 18 avril 1984, élections municipales de

Pamiers]. Si une enveloppe contient deux ou plusieurs bulletins désignant le-la même candidat-e ou la même liste, ils ne comptent que pour un seul.

Vii

annexes

PaGE 108 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 109 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 a

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nexesVIIVii

annexes

Annexe 1 : Modifications applicables dès les élections de 2014

Application du scrutin de listes aux communes de 1 000 habitant-e-s et plus.

Conditions de candidatures dans les communes de moins de 1 000 habitant-e-s.

Réduction du nombre de conseillers municipaux dans les communes de moins de 100 habitant-e-s.

Renforcement des inéligibi-lités et des incompatibilités avec les mandats de conseil-ler municipal et/ou de conseiller communautaire.

Suppression des sections électorales dans les com-munes de moins de 20 000 habitant-e-s.

élection plus directe des conseillers communautaires (fléchage) dans les com-munes de 1 000 habitant-e-s et plus.

Désignation du maire et des adjoint-e-s dans les com-munes de moins de 1 000 habitant-e-s.

Annexe 2 : modèle de déclaration d’un mandataire financier (personne physique) à la préfecture

Je soussigné Lebrun, martine, Héloise, médecin, née le 24 novembre 1962 à montluçon, dans l’Allier,

demeurant au 39 rue des Lilas, à montruc, mayenne,candidate tête de liste à l’élection municipale de mayenne, qui se déroulera les 2 et 16 mars 2014, désigne comme mandataire financier pour cette cam-pagne monsieur Dulac, Jean, Paul, orthophoniste ; né le 14 février 1971 à melun, en Seine-et-marne, demeurant au 115 rue des Droits de l’Homme, à Montruc, Mayenne, confor-mément aux dispositions du Code électoral.

Fait à montruc Le 2 février 2014

Signature : m.H. Lebrun

Annexe 3 : modèle d’accord du mandataire financier (à joindre à la déclaration du mandataire

financier et à transmettre à la préfecture)

Je soussigné Dulac, Jean, Paul, orthophoniste, né le 14 février 1971 à melun, en Seine-et-marne, accepte d’être le mandataire finan-cier de madame Lebrun, martine, Héloise, médecin, née le 24 novembre 1962 à montluçon, dans l’Allier, candidate tête de liste à l’élection municipale de montruc qui se déroulera les 2 et 16 mars 2014.

Fait à montrucLe 2 février 2014

Signature : J.P. Dulac

PaGE 110 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 111 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 a

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an

nexesAnnexe 4 : modèle de statuts d’association de financement électoral

article 1er :Il est fondé entre les adhé-rent-e-s une association régie par loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, et soumise aux dispositions de la loi n°90-55 du 15 janvier 1990 modifiée par la loi du 19 janvier 1995. Cette asso-ciation a pour titre : …

Modèle complet sur le site de la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques [www.cnccfp.fr] ,rubrique “Partis politiques ”.

Annexe 5 : sites ressourcecommission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (cnccFP) : [http://www.cnccfp.fr/index.php].

Ministère de l’intérieur : [http://www.interieur.gouv.fr].

Legifrance : [http://legi-france.gouv.fr] (Indispen-sable pour obtenir le Code électoral).

insEE : [http://www.insee.fr/fr].

insEE régions : [http://www.insee.fr/fr/regions].

annuaire des tribunaux administratifs : [http://www.annuaires.justice.gouv.fr/annuaires-12162/annuaire-des-tribunaux-administra-tifs-21776.html].

annuaire du service public (préfectures, mairies, etc.) : [http://lannuaire.service-public.fr].

assemblée des commu-nautés de France (aDcF) : [http://www.adcf.org].

cédis : [http://www.cedis-formation.org]. (Centre agréé de formation des élus locaux)

La FEVE Municipales 2014 : [http://municipales.lafeve.fr]. (Fédération des élu-e-s verts et écologistes, avec notamment des fiches thématiques sur différentes r é a l i s a t i o n d ’ é l u s éco lo gistes).

site internet élections d’Europe écologie Les Verts 2014 : [http://conseils-elections.eelv.fr].

PaGE 112 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 PaGE 113 - Livret des candidat-e-s - élections municipales des 2 et 16 mars 2014 a

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nexesAnnexe 6 :où trouver les informations importantes ?

Objet  de  la  Recherche Nature  de  l'information Lieu  de  l'information

Agriculture

Recensement  général  de  l'agriculture  (RGA)

Inventaires  communaux  traitant  des  exploitations  agricoles

DDA  du  département/  INSEE  de  la  région/  Chambre  d'agriculture

Fichier  communal  du  ministère  de  l'agriculture

Résultats  du  RGA+résultats  issus  des  recensements  généraux

DDA/  INSEE  de  la  région

Bâti

Fichier  du  foncier  des  propriétés  bâties  (FPB)

Détermine  la  valeur  locative Direction  des  services  _iscaux/  Direction  régionale  des  impôts

SIROCO Données  relatives  aux  permis  de  construire

les  listes  auprès  :Mairies/DDE

Fichier  de  la  taxe  d'habitation Description  du  local,  nom  de  l'occupant  et  du  propriétaire

Direction  des  services  _iscaux

Commerces  et  services

Fichier  des  grandes  surfaces Enquête  sur  les  plus  de  400m2   IFLS/  INSEE  de  la  région/  Chambres  consulaires

SIRENE Répertoire  des  entreprises  et  des  établissements.

INSEE  de  la  région/  Chambres  consulaires

Enquête  annuelle  sur  la  structure  des  emplois

(Pour  plus  de  10  salariés).  Chaque  année  le  nombre  de  salariés,  les  catégories  d'emplois

INSEE  de  la  région/  Bordereaux  consultables  à  la  Direction  Départementale  de  l'Emploi

Inventaire  communal Niveau  de  desserte  de  la  commune  et  distance  à  l'équipement  en  cas  d'absence

INSEE  de  la  région

Emploi

Listes  prud'homales Liste  des  salariés  par  lieu  d'habitation  et  par  établissement

Mairie

Déclaration  annuelle  des  données  sociales  (DADS)

Formulaire  rempli  par  toutes  les  entreprises.  Effectifs,  salaires.

INSEE  de  la  région

Environnement

Inventaire  sur  la  qualité  des  eaux  super_icielles

Qualité  de  l'eau Agence  de  bassin/  Ministère  de  l'Ecologie,  du  Développement  Durable  et  de  l'Energie

Banque  de  données  sur  la  pollution  atmosphérique

Pollution  atmosphérique DREAL/  DIRRECTE/  DRIEE  (Île  de  France)

Liste  des  immeubles,  monuments  et  sites  protégés

Conservations  régionales  des  monuments  historiques

Fiscalité

Fichier  des  propriétés  non  bâties In  formation  sur  le  propriétaire,  la  nature  de  l'occupation  de  la  parcelle  (culture,  revenu,  etc.)  pour  la  détermination  de  la  taxe  foncière

Direction  des  services  _iscaux/  Direction  régionale  des  impôts/  Mairie

Fichier  des  matrices  cadastrales  (bâties,  non  bâties)

Un  feuillet  par  immeuble  ou  par  propriété  (nature  de  l'occupation  du  sol  ;  ou  de  l'immeuble  ;  propriétaire)

Mairie/  Bureau  du  cadastre

Industrie,  artisanat

Fichier  des  métiers Adresses,  nature  de  l'activité,  nombre  d'employés,  etc.

Chambre  des  métiers

Population

Recensements  généraux  de  la  population

Informations  générales  sur  la  population

INSEE  de  la  région/  Mairie

Statistiques  de  l'état  civil Nombre  de  naissances,  mariages,  décès/an

INSEE  de  la  région/  Mairie

Estimation  de  la  population Commune  de  plus  de  5000  habitants

INSEE

Education

Statistique  du  ministère  de  l'éducation  nationale

Effectif  des  élèves  dans  les  différentes  écoles.  Nombre  d'enseignants.

Inspection  d'académie/  INSEE  de  la  région/  Mairie

Justice

Annuaire  statistique  de  la  criminalité  en  France

Nombre  de  délits  par  type,  par  ville  et  département

INSEE  de  la  région

Santé  et  Action  sociale

Professions  médicales  et  paramédicales

Noms  et  adresses Direction  départementale  de  l'action  sanitaire  et  sociale

Objet  de  la  Recherche Nature  de  l'information Lieu  de  l'information

Agriculture

Recensement  général  de  l'agriculture  (RGA)

Inventaires  communaux  traitant  des  exploitations  agricoles

DDA  du  département/  INSEE  de  la  région/  Chambre  d'agriculture

Fichier  communal  du  ministère  de  l'agriculture

Résultats  du  RGA+résultats  issus  des  recensements  généraux

DDA/  INSEE  de  la  région

Bâti

Fichier  du  foncier  des  propriétés  bâties  (FPB)

Détermine  la  valeur  locative Direction  des  services  _iscaux/  Direction  régionale  des  impôts

SIROCO Données  relatives  aux  permis  de  construire

les  listes  auprès  :Mairies/DDE

Fichier  de  la  taxe  d'habitation Description  du  local,  nom  de  l'occupant  et  du  propriétaire

Direction  des  services  _iscaux

Commerces  et  services

Fichier  des  grandes  surfaces Enquête  sur  les  plus  de  400m2   IFLS/  INSEE  de  la  région/  Chambres  consulaires

SIRENE Répertoire  des  entreprises  et  des  établissements.

INSEE  de  la  région/  Chambres  consulaires

Enquête  annuelle  sur  la  structure  des  emplois

(Pour  plus  de  10  salariés).  Chaque  année  le  nombre  de  salariés,  les  catégories  d'emplois

INSEE  de  la  région/  Bordereaux  consultables  à  la  Direction  Départementale  de  l'Emploi

Inventaire  communal Niveau  de  desserte  de  la  commune  et  distance  à  l'équipement  en  cas  d'absence

INSEE  de  la  région

Emploi

Listes  prud'homales Liste  des  salariés  par  lieu  d'habitation  et  par  établissement

Mairie

Déclaration  annuelle  des  données  sociales  (DADS)

Formulaire  rempli  par  toutes  les  entreprises.  Effectifs,  salaires.

INSEE  de  la  région

Environnement

Inventaire  sur  la  qualité  des  eaux  super_icielles

Qualité  de  l'eau Agence  de  bassin/  Ministère  de  l'Ecologie,  du  Développement  Durable  et  de  l'Energie

Banque  de  données  sur  la  pollution  atmosphérique

Pollution  atmosphérique DREAL/  DIRRECTE/  DRIEE  (Île  de  France)

Liste  des  immeubles,  monuments  et  sites  protégés

Conservations  régionales  des  monuments  historiques

Fiscalité

Fichier  des  propriétés  non  bâties In  formation  sur  le  propriétaire,  la  nature  de  l'occupation  de  la  parcelle  (culture,  revenu,  etc.)  pour  la  détermination  de  la  taxe  foncière

Direction  des  services  _iscaux/  Direction  régionale  des  impôts/  Mairie

Fichier  des  matrices  cadastrales  (bâties,  non  bâties)

Un  feuillet  par  immeuble  ou  par  propriété  (nature  de  l'occupation  du  sol  ;  ou  de  l'immeuble  ;  propriétaire)

Mairie/  Bureau  du  cadastre

Sous la coordination de : David Cormand, responsable des élections,

Jean Desessard, responsable de la formation, Bureau exécutif d’Europe écologie Les Verts.

Rédaction :Alban Perret, Florie Le Vaguerèse-Marie,

parties III et IV : Toufik Zarrougui. Création, maquette, secrétariat de rédaction :

Géraldine Boÿer. Avec la participation de :

la Fédération des élu/es Verts et écologistes (FEVE) Arnaud Costhiles, directeur

Marco Di Giusto, chargé de mission. Crédits photos :

Jan Kranendonk / Christian Bertrand / Matthi / Shutterstock.

Imprimé sur papier recyclé - Août 2013.

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http://municipales.lafeve.fr http://conseils-elections.eelv.fr