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Analyse statistique sur base des questionnaires, dans le cadre d’un travail de recommandations en communication Etudes & modèles de marché Analyse pour Louvain Coopération au Développement Groupe 9 : Safarikas de Pierpont Collard Jonas Van der Elst

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Analyse statistique sur base des

questionnaires, dans le cadre d’un travail

de recommandations en communication

Etudes &

modèles de

marché Analyse pour Louvain

Coopération au

Développement

Groupe 9 : Safarikas – de Pierpont – Collard – Jonas – Van der Elst

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

1

Contenu Introduction ............................................................................................................................................. 3

Résumé exécutif ...................................................................................................................................... 3

1. Contexte ...................................................................................................................................... 3

2. Objectif de l’étude ....................................................................................................................... 4

3. Fiche Technique ........................................................................................................................... 4

4. Description de l’échantillon ......................................................................................................... 4

Résultats de l’analyse statistique ............................................................................................................ 5

1. Profil de la population cible : habitude des étudiants ................................................................ 5

Louvain la Neuve, une population non homogène ......................................................................... 5

Facteurs de décision d’achat ........................................................................................................... 5

Les habitudes culinaires des étudiants ............................................................................................ 6

2. Perception de la consommation responsable ............................................................................. 7

Ce que pensent les étudiants .......................................................................................................... 7

Ce que les étudiants sont prêt à faire ............................................................................................. 8

Ce que les étudiants consomment .................................................................................................. 8

3. Les moyens de communications efficaces .................................................................................. 8

L’importance du canal de communication ...................................................................................... 8

L’importance du prescripteur de communication .......................................................................... 9

Recommandations managériales ............................................................................................................ 9

Stratégie communicationnelle ........................................................................................................ 9

Concept & réalisation .................................................................................................................... 10

Conclusion ............................................................................................................................................. 11

Annexes ................................................................................................................................................. 12

Sorties &tableau de SPSS .................................................................................................................. 12

1. T-TEST : Comparaison du genre et des éléments de la question 4 ....................................... 12

2. Chi-Carré : Comparaison du genre et des éléments de la question 5 ................................... 12

3. Chi-Carré : Comparaison du genre et des éléments de la question 6 ................................... 13

4. Moyenne de réponse strictement supérieure à 3 de la question 8 ...................................... 13

5. Régression linéaire : Dépendance entre deux variables de la question 4............................. 14

6. Corrélation entre deux variables de la question 4 ................................................................ 14

7. Analyse descriptive des variables corrélées deux à deux de la question 4 ........................... 15

8. ANOVA : Comparaison du lieu de vie (question 17) et du nombre de repas préparés ........ 15

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

2

9. T-TEST : Dépendance entre le choix du repas (question 5) et du nombre de repas préparés

16

10. Fréquence : Analyse des termes « consommation alimentaire responsable » ................ 16

11. Descriptive : Analyse des efforts pour contribuer à une consommation alimentaire plus

responsable ................................................................................................................................... 17

12. Fréquence : Analyse des produits les plus souvent achetés ............................................. 17

13. Fréquences : Analyse des situations permettant le développement d’une question de

société (question 2) ....................................................................................................................... 18

14. Analyse descriptive : importance des média comme information sur l’alimentation

(question 10) ................................................................................................................................. 20

15. Fréquence : Analyse des prescripteurs de communication (question 3) .......................... 20

16. Fréquence : Taux de réponse aux sources d’informations pour l’achat alimentaire

(question 9) ................................................................................................................................... 21

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

3

Introduction

Dans le cadre du cours LSMS2000 « Études et modèles de marché (2011-2012) » donné par le Pr

Marie-Paule Kestemont, Il nous a été demandé de réaliser une enquête sur les habitudes

alimentaires des étudiants de l’UCL pour l’ONG « Louvain coopération au Développement ». Au

terme de ce travail, nous devions formuler des recommandations managériales basées sur nos

analyses statistiques afin de concevoir une campagne de communication éducative pour encourager

les étudiants de l’UCL à devenir des consommateurs responsables en matière d’alimentation.

Résumé exécutif

1. Contexte La Louvain Coopération au Développement est une ONG reconnue au sein de l’Université et par les

institutions de développement pour la qualité de son travail en faveur des populations du Sud. Cette

ONG a une mission qui repose sur deux axes étroitement liés à la promotion du développement

durable au Nord comme au Sud:

o Faciliter la mise en œuvre d’actions améliorant les conditions de vie et de santé des

populations pauvres, exclues ou marginalisées.

o Soutenir des initiatives visant l’amélioration du contexte politique, économique et social

c’est-à-dire du bien-être en général.

Dans le cadre du cours « Études et modèles de marché » donné par le Pr Marie-Paule Kestemont,

l’ONG Louvain coopération au développement a souhaité réaliser une enquête d’opinion

qualitative et quantitative.

L’objectif général de cette étude était de répondre à la question suivant : « Comment concevoir

une campagne percutante de communication éducative pour encourager les étudiants de l’UCL à

devenir des consommateurs responsables en matière d’alimentation ? »

Cet objectif général se traduit par les objectifs sous-jacents suivants :

o Une vue d’ensemble sur les facteurs d’influence, habitudes et attitudes vis-à-vis des

produits issus de commerces équitable et durable

o Une identification des caractéristiques des consommateurs

o Des recommandations managériales pour une meilleure sensibilisation ainsi qu’une

meilleure promotion des produits associés à ce type de commerce.

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

4

2. Objectif de l’étude Les informations que nous avons collectées dans le cadre de ce sondage d’opinion étaient entre

autres les suivantes :

Les habitudes de consommations alimentaires chez les étudiants de Louvain la neuve ;

Les facteurs influençant leur comportement d’achat de produits ;

Les motivations, freins et intentions d’achat ;

3. Fiche Technique - Population de référence et critères de recrutement spécifiques : population belge, étudiants

à l’Université Catholique de Louvain.

- Taille de la population de référence : 23.515 étudiants (chiffre 2009-2010)

- Base & mode de recrutement : aléatoire dans la rue, mais avec un quota définis à l’avance

sur le cycle et le type d’étude.

- Taille de l’échantillon : 353 personnes

- Obtenue : 353 personnes

- Période de réalisation du sondage : entre le 31/10/11 & le 07/11/11

- Durée moyenne d’administration du questionnaire : 11-12 minutes

- Méthode de collecte des données : face à face

- Lieu de réalisation des enquêtes : dans la rue / à domicile du répondant

- Les erreurs aléatoires ont été supprimées et les erreurs systémiques ont été prises en

considération

4. Description de l’échantillon

TOTAL ETUDIANT HOMMES FEMMES

SEXE HOMMES 179 50,56% 179 100% / /

FEMMES 174 49,44% / / 174 100%

ANNEE ETUDES

BAC1 20,96% 21,10% 36 10,19% 38 10,76%

BAC2 19,53% 19,6% 39 11,04% 30 8,49%

BAC3 23,22% 23,44% 39 11,04% 43 12,18%

MASTER1 24,41% 24,5% 45 12,74% 41 11,69%

MASTER2 9,91% 10% 16 4,53% 19 5,38%

Doctorat 0,84% 0,85% 3 0,84% 0 0%

Autres 1,13% 2,27% 1 0,28% 3 0,84%

ETUDE Sciences humaine 235 66,38% 101 28,6% 133 37,7%

Science de la santé 26 7,34% 13 3,7% 13 3,7%

Science et technologie

93 27,12% 65 18,4% 28 7,9%

AGE MOYEN

20,85 21,08

20,61

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

5

Résultats de l’analyse statistique

1. Profil de la population cible : habitude des étudiants

Objectif : dessiner une population cible pour la campagne de sensibilisation. Nous allons donc

analyser l’échantillon de population pour segmenter et ensuite cibler au mieux les besoins en termes

communicationnels.

Louvain la Neuve, une population non homogène

Dans le cadre de notre analyse de l’échantillon de population (voir description de l’échantillon ci-

dessus) nous avons voulu savoir si notre population était homogène en termes de préférences

alimentaires. Nous nous sommes donc attardés sur une simple vérification basée sur le genre. En

effet nous aurions pu commencer à analyser les différences sur base de l’âge, de l’année d’étude, …

mais il nous a semblé plus pertinent de se limiter au genre car la campagne de communication ne

peut réellement pas faire de différences en fonction de chaque âge, ou de chaque type d’étude, …

Alors qu’une différentiation sur le sexe peut se faire plus facilement (deux types d’affiches par

exemples).

En comparant le sexe (genre) et les habitudes alimentaires nous avons constaté plusieurs

phénomènes. En partant de l’hypothèse où l’ensemble de la population est homogène en termes de

lieu de consommation alimentaire (question 4) nous nous sommes rendu compte qu’il existait des

différences au sein même de notre échantillon entre les hommes et les femmes.

En effet si nous nous référons à notre analyse1, nous pouvons constater que le nombre de fois où la

population va manger chez soi, manger à l’extérieur des repas préparés chez soi, manger à l’extérieur

ou encore manger dans un fast-food diffère fortement selon le genre. Ainsi les femmes vont avoir

plus tendance à préparer à manger chez elles tandis que les hommes sont plus adeptes des fast-

foods.

Pour vérifier notre analyse nous avons donc décidé de réitérer l’opération en comparant le genre

avec le type de repas2 (question 5). Nous avons pu ainsi remarquer que la logique du genre était

respectée. En effet, on remarque qu’il existe une forte relation de dépendance entre le sexe (genre)

et le type de repas préparé (rapide ou élaboré) ce qui nous confirme que la population n’est pas du

tout homogène en termes de préférences alimentaires. Une dernière vérification a été faite sur base

de la question 63 et donc sur l’envie de cuisiner (toujours comparée avec le genre). Encore une fois

les résultats nous indiquent une dépendance du sexe par rapport à l’envie de cuisiner et donc que la

population n’est pas homogène.

Facteurs de décision d’achat

Pour correctement cibler les besoins de notre population cible nous pensons important de travailler

sur les facteurs influençant les décisions d’achat (question 8). Dès lors nous avons décidé de nous

attarder sur les réponses donnant lieu à une moyenne strictement supérieure à 34 (c’est-à-dire les

1 Voir annexe 1

2 Voir annexe 2

3 Voir annexe 3

4 Voir annexe 4

Page 7: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

6

réponses strictement supérieures à la valeur neutre, où la moyenne se rapproche plus d’une valeur 4

et 5).

En reprenant ces valeurs nous avons décidé de garder les 5 ayant la moyenne la plus importantes et

ce pour savoir sur quels attributs les étudiants portent le plus d’attention lors de leurs achats et ainsi

mieux cibler notre campagne de communication.

Facteur Moyenne

Gout 4,29 Fraicheur 4,26

Prix 4,09 Qualité 4,07

Santé 4

Les habitudes culinaires des étudiants

L’importance de travailler sur une campagne de sensibilisation pour les étudiants passe d’abord par

une vérification de l’impact de celle-ci. En effet, si nous voulons pouvoir sensibiliser les étudiants il

est d’abord nécessaire de savoir si ceux-ci accordent une importance à cuisiner ou non.

Notre but est donc de vérifier si les étudiants préparent souvent à manger ou non (en comparaison

avec le temps passé à manger à l’extérieur). Dès lors il est important de d’abord vérifier s’il existe une

corrélation significative entre préparer à manger et manger à l’extérieur des repas préparés chez soi,

et analyser cette même corrélation entre manger à l’extérieur et manger dans les fast-foods.

Une fois cette corrélation établie nous pourrons comparer deux à deux les propositions : manger ce

qui a été cuisiné contre manger ce que quelqu’un d’autre cuisine. Pour établir cette corrélation nous

avons donc d’abord commencé par tester la dépendance entre les deux variables à la fois. Pour ce

faire nous avons travaillé avec une régression linéaire entre les deux fois deux variables5.

Nous avons ainsi pu vérifier qu’il existait bien une dépendance entre ces deux fois deux variables, et

que nous pouvions donc nous attarder sur la corrélation entre ces deux fois deux variables6 (manger

à l’extérieur & manger un fast-food / manger un repas préparé chez soi & manger à l’extérieur un

repas préparé chez soi). Via notre calcul nous avons pu constater qu’il existait bien une corrélation et

que ces deux variables (combinant à chaque fois les deux propositions) peuvent être comparées.

Grâce à cela il nous a été possible de comparer deux à deux les variables en fonction de la moyenne

et donc de clairement voir lequel des couples de variables était le plus important. On voit donc 7que

les étudiants mangent plus souvent (en moyenne) des repas préparés par d’autres personnes (5,56)

que par leurs propres soins (5,07). Mais quelles en sont les raisons ?

5 Voir annexe 5

6 Voir annexe 6

7 Voir annexe 7

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

7

Nous nous sommes attardés sur deux causes possibles :

- L’effet de groupe8 : nous voulons ici voir si le fait de vivre à plusieurs à une influence sur

le nombre de repas préparés par semaines (contre le nombre de repas mangé à

l’extérieure). Nous avons d’abord pu constater que ceux qui vivaient en kot représentait

une grande majorité de la population étudiante interrogée. Ceux-ci cuisinent plus que

ceux vivant seul (en studio), mais existe-il un lien entre le nombre de personnes dans le

kot et la préparation des repas?? Pour analyser cette question nous avons testé une

relation linéaire (où Y est le nombre de repas et X le nombre de personnes dans le Kot) et

nous avons constaté que les deux n’avaient aucunes relations.

Nous pensons dès lors que de vivre à plus d’une seule personne à une influence sur le

comportement de cuisine (puisque les couples sont les personnes qui cuisinent le plus et

que les kots sont en deuxième position). Mais que le nombre de personne n’a pas

d’influence directe.

- La recherche de facilités9 : ici nous avons voulu voir si les gens préfèrent cuisiner un repas

rapide plutôt que de travailler sur un repas élaboré (et donc chercher la facilité). Au

travers d’une analyse mettant en relation la dépendance entre la préférence pour un

repas rapide et le nombre de repas préparés par semaine nous avons donc pu conclure

que l’un et l’autre n’ont aucunes relations de dépendances entre eux.

2. Perception de la consommation responsable Objectif: Comprendre la perception de la consommation responsable chez les étudiants pour la

campagne de sensibilisation. Nous allons donc analyser leur perception, mais aussi les efforts qu’ils

sont prêt à fournir pour cette cause ainsi que leurs habitudes d’achats en terme de consommation

alimentaire responsable.

Ce que pensent les étudiants

Dans un premier temps, afin d’analyser la perception de la consommation responsable chez les

étudiants de Louvain-la-Neuve, nous avons réalisé une analyse qualitative ainsi qu’un classement des

termes qui sont le plus souvent associés.10

Il en ressort que les étudiants associent principalement le terme « consommation alimentaire

responsable » avec « Protection de l’environnement, respect de la planète (91,8%)» ; « Produits

équitables (85,8%) » ; « Produits locaux 75,9%» et «Produits de saison 75,6% ». De plus, nous

pouvons constater que les termes dit « négatifs » tels « Casse-tête », « Arnaque» et « Besoin de

beaucoup de temps» (respectivement 21%, 10,22% et 13,9%) ne sont pas associés de manière

significative à la consommation (alimentaire) responsable.

8 Voir annexe 8

9 Voir annexe 9

10 Voir annexe10

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

8

Nous pouvons en déduire que les étudiants connaissent relativement bien le principe de

consommation (alimentaire) responsable et qu’ils en ont une image positive.

Ce que les étudiants sont prêt à faire

Ensuite, nous avons également voulu vérifier si les étudiants étaient prêts à réaliser des efforts pour

contribuer à une consommation alimentaire plus responsable en utilisant une analyse descriptive11.

Il en ressort que la moyenne des différents attributs, est toujours supérieure à 5, ce qui prouve que

les étudiants sont prêts à agir pour contribuer à une consommation alimentaire plus responsable.

Nous avons pu remarquer également pu remarquer que les étudiants sont majoritairement prêt à

limiter le gaspillage alimentaire (8,32), diminuer l’utilisation des emballages (7,93) et cuisiner plus

souvent (7,78).

Il est également intéressant à noter que les étudiants sont plus motivés à faire des efforts personnels

plutôt que de modifier leurs habitudes purement d’achat. En effet, ils sont moins prêts à acheter des

aliments issus de l’agriculture biologique (5,4) et des produits du commerce équitable (5,7).

Ce que les étudiants consomment

Nous avons voulu vérifier si les étudiants consommaient régulièrement des produits issus du

commerce équitable en réalisant une analyse de fréquence.12 Nous avons pu constater que même si

les étudiants ont une image positive du commerce équitable, ils achètent rarement des produits bio,

équitables, labellisés ou locaux. Les produits que les étudiants achètent le plus régulièrement sont les

œufs (34,4%), les fruits et légumes (33,5%), la viande (24,5%) et le lait (23,1%).

3. Les moyens de communications efficaces

Objectif: mettre en avant les meilleurs moyens de communications pour sensibiliser les étudiants.

Nous pensons qu’il est important de mettre en avant l’ensemble des moyens, des contenus et des

prescripteurs et de voir lesquels ont le plus d’importance pour la population sondée. Pour dresser

une situation claire et précise de l’ensemble des paramètres liés à la sensibilisation, nous avons

repris l’ensemble des questions s’y rapportant.

L’importance du canal de communication

Tout d’abord sur le type de situation qui permet à l’étudiant d’aborder certaines problématiques

(question 2)13, nous voyons ici que presque pour l’ensemble des situations, chacune des variables se

retrouvent dans les 3 premières préférences dans 50% des choix de l’échantillon, ce qui nous montre

qu’il n’y a pas réellement d’importance accordée à ce point (seul le théâtre représente une partie

plus infime de l’échantillon, avec 13,9% de l’échantillon dans les trois premiers choix). Malgré tout,

nous pouvons constater que le discours scientifique et le film sont les premiers choix de la majorité

de la population (respectivement 25,1% et 22,1%).

Si les films permettent de développer les problématiques au sein de notre échantillon, nous pouvons

dès lors enchainer sur l’importance des médias comme vecteur de communication pour

11

Voir annexe 11 12

Voir annexe 12 13

Voir annexe 13

Page 10: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

9

l’alimentation14. Malgré l’importance grandissante d’internet (voir suite) nous voyons que les

vecteurs médias les plus importants restent : le bouche à oreille, la télévision et les panneaux

publicitaires (les supports « classiques » de communication).

L’importance du prescripteur de communication

Pour l’importance d’un « leader d’opinion », nous voyons au travers de la question 315, que le

discours scientifique tient plus une place prépondérante (avec plus de 70% de premiers choix) et que

les discours tenus par les KAP et les autres jeunes sont très peu important (moins de 2%).

Maintenant si nous savons que le message doit être délivré autour d’un discours scientifique, il est

important de voir au travers de quoi les étudiants vont s’informer pour la consommation alimentaire.

Au travers de la question 916, nous avons pu constater que l’étudiant se renseigne surtout en dehors

du magasin. En effet, l’importance de l’information se trouvant en magasin et sur les étiquettes du

produit est peu pertinente pour une grande partie de l’échantillon (respectivement 33,7% et 55% de

réponses positives). Alors que la place accordée à l’information extra magasin : internet, publicité &

amis ont une place prépondérante dans le choix alimentaire.

Recommandations managériales

Stratégie communicationnelle

Dans le but de proposer une bonne campagne de sensibilisation (ou campagne éducative) sur le sujet

de l’alimentation responsable, nous pensons qu’il est tout d’abord important de cibler notre

population pour tenir compte des importances de celle-ci. Nous avons constaté que la population

interrogée n’était pas homogène et que les femmes accordaient donc plus d’importance à une

alimentation basée sur des préparations à domicile, que celles-ci préfèrent cuisiner et qu’elles

préparent des repas élaborés.

Dans ce cadre nous pensons qu’il est important d’attirer l’attention des femmes et de ne pas hésiter

à travailler sur une campagne à forte identité féminine. Si nous pensons que cette focale est

importante c’est parce que nous savons qu’en plus de sensibiliser la population étudiante, cette

attention permet aussi d’impacter les générations futures (au travers du rôle de mère de la femme).

C’est la stratégie utilisée par la chaine de restauration rapide et saine : EXKi ; une vision à long terme

qui permet de travailler de manière durable sur les habitudes alimentaires. De plus il faut se rendre

compte que les hommes attachent aussi de plus en plus d’importance à la qualité de leurs

alimentations, au travers de facteurs de décisions d’achat, l’importance accordé au produit est

énorme (la qualité, le gout, la fraicheur et l’aspect santé du produit sont 4 des 5 facteurs les plus

importants) même si nous savons que le prix a une importance capitale pour l’étudiant.

Nous avons aussi vu au travers de cette analyse l’importance des repas à l’extérieur pour les

étudiants (avec un ratio à presque 50/50). Car la cuisine est encore vu comme un moment à partagé,

en effet, la population vivant à plus d’une personne (et donc vivant en couple ou en kot) cuisine

d’avantage et cherche donc à pouvoir partager ces moments avec d’autres personnes.

14

Voir annexe 14 15

Voir annexe 15 16

Voir annexe 16

Page 11: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

10

En ce qui concerne l’aspect communicationnel nous pensons important de travailler sur base d’un

discours scientifique et précis travaillant sur des supports visuels forts (vidéo, support internet, …)

accessibles en dehors du magasin. Encore une fois le modèle d’EXKi 17est un bon exemple puisque la

marque travaille avec un site internet descriptif de leurs activités et de leurs relations avec les

produits.

Concept & réalisation

Sur base de notre analyse, nous pensons que pour atteindre la population étudiante de Louvain la

Neuve, il serrait intéressant de travailler sur base d’un concept innovant. Dans ce cadre nous avons

développé un projet de magasin/restaurant/lieu d’activité qui permettrait de sensibiliser

directement les étudiants sur leurs habitudes alimentaires. Un lieu où les étudiants pourraient venir

manger des produits équitables, bios, naturels, locaux dans un environnement propice à l’échange.

Un endroit où ils pourraient aussi acheter l’ensemble des produits proposés dans le restaurant, mais

pas seulement les produits proposés, il faudrait aussi pouvoir y retrouver l’ensemble des produits de

base que l’étudiant pourrait avoir besoin (pour éviter qu’il ne doive faire plusieurs magasins

différents : manque de temps). Et enfin un lieu où il pourrait découvrir des informations sur les

produits, mais aussi où il pourrait participer à diverses activités tels que des cours de cuisines, des

méthodes de gestion de son alimentation (diététique et aspects nutritionnels).

Un lieu tel que celui-ci aurait pour avantages de pouvoir cibler une population large, c'est-à-dire qui

ne se limitent pas aux étudiants habitant en kot (les personnes vivant chez leurs parents pourrait y

venir manger le midi) et permettant donc de sensibiliser une grande partie de la population. L’intérêt

est de créer un concept moderne et attrayant pour la population étudiante qui y verrait le moyen de

se nourrir de manière saine et indirectement de pouvoir s’informer sur son alimentation. La focale

doit en effet être apportée sur la qualité des produits (pas seulement sur leurs aspects équitables ou

locaux, mais sur leurs gouts, fraicheur, …). Dans cette optique nous pensons que la partie magasin du

projet pourrait laisser une place à des étalages remplit directement par des producteurs locaux qui

pourrait y vendre directement leurs produits. Un système de grandes surfaces travaillant sur un

modèle de petit marché18 où chaque producteur pourrait venir y vendre ses produits dans des rayons

spécialement aménagés.

Pour travailler avec la population étudiante il faudra tenir compte de la variable prix qui est d’une

importance capitale. Pour ce faire nous pensons que de travailler avec des producteurs locaux, sur

base d’un magasin ne cherchant pas à faire de bénéfices (type A.S.B.L.) et avec des économies

d’échelles réalisées sur la surface, il est possible de travailler avec des prix justes et adaptés.

La dernière partie de la surface concernerait donc un espace information et ateliers qui

permettraient aux étudiants de venir participer à des cours de cuisines. Ceux-ci serraient donnés par

des professionnels (importance de la confiance accordée au discours professionnel) travaillant avec

des produits se trouvant dans le magasin. Un concept qui pourrait être organisé en partenariat avec

les KAP ou autres kot fortement habités, où chaque kot pourrait profiter d’une soirée culinaire et

passer une soirée agréable tout en apprenant sur son alimentation (importance de partager des

moments).

17

http://www.exki.com/ 18

http://www.carrefour.eu/corporate/Press_Detail.cfm?pID=72&lang=FR

Page 12: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

11

Un dernier point important doit être mis en avant pour ce concept. En effet nous pensons que

l’établissement doit jouer sur les médias de communication modernes pour redynamiser l’image un

peu terne des produits équitables, bios et locaux. En effet, dans un travail que nous avions réalisé

dans le cadre de notre cours de Responsabilité Sociétale des Entreprises nous avions, au travers une

étude de marché, réalisé que le grand nombre de label et que l’image marketing un peu faible des

produits équitables et bios, avaient un impact négatif sur l’image de marque des produits

d’alimentation responsables.

Dans ce cadre nous pensons qu’il est important de créer un espace ayant une image jeune et

tendance. Il faudrait donc pouvoir créer un site web interactif expliquant tous les apports d’un tel

espace (car la communication en dehors du magasin est celle qui fournit le plus d’effet sur le

comportement d’achat). Au sein même de l’espace il faudrait aussi travailler avec des supports

visuels (tel que des informations générales sur les produits en début des rayons) et inscrire ces

supports dans une logique moderne en travaillant sur des vidéos mais aussi sur la possibilité pour les

étudiants de s’informer sur chaque produits (utilisation de QR Code19 qui donnerait une information

détaillée du produit au travers le smartphone d’un étudiant).

Nous pensons que pour la réalisation de cet espace il convient de travailler avec des partenaires

bénéficiant déjà d’une image de marque importante : EXKi, Carrefour planète, … mais aussi des

partenaires plus petits : producteurs locaux, A.S.B.L., KAP, … mais qu’il ne faut surtout pas négliger

l’aspect marketing du concept et travailler avec des entreprises spécialisées en termes de

communication, de design, d’architectures, de choix culinaires (chefs cuisiniers).

Avec une bonne réflexion sur le concept en lui-même nous pensons qu’il est possible de sensibiliser

la population louvaniste et de travailler ensuite sur les entreprises présentes sur la cité étudiante

pour qu’ils suivent eux-aussi une telle logique (si le concept fonctionne bien, la différentiation peut

devenir un atout fort et créer un nouveau type de consommation sur le campus).

Conclusion Au travers de ce travail, nous avons essayé d’analyser au mieux les habitudes de consommation

alimentaire des étudiants de Louvain-la-Neuve et de voir la place que prenaient les produits

équitables et responsables dans celles-ci. Nous avons réalisé ce travail avec énormément d’intérêt et

d’engouement et nous espérons de tout cœur que ce travail permettra à l’ONG « Louvain

coopération au Développement » de mettre en place une campagne de communication pertinente

afin d’encourager les étudiants de l’UCL à devenir des consommateurs responsables en matière

d’alimentation.

19

http://searchengineland.com/what-is-a-qr-code-and-why-do-you-need-one-27588

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Etudes & modèles de marché LSM 2012

12

Annexes

Sorties &tableau de SPSS

1. T-TEST : Comparaison du genre et des éléments de la question 4

2. Chi-Carré : Comparaison du genre et des éléments de la question 5

Page 14: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

13

3. Chi-Carré : Comparaison du genre et des éléments de la question 6

4. Moyenne de réponse strictement supérieure à 3 de la question 8

Descriptive Statistics

N Minimum Maximum Mean Std. Deviation

@8Prix 353 1 5 4,09 ,769

@8Marque 353 1 5 2,86 1,099

@8Qualité 353 1 5 4,07 ,758

@8Fraicheur 353 1 5 4,26 ,788

@8Gout 353 1 5 4,29 ,705

@8Santé 353 1 5 4,00 1,013

@8Label 353 1 5 2,58 1,014

@8Emballagze 353 1 5 2,39 1,071

@8Proximité 353 1 5 3,53 1,008

@8Rapidité 353 1 5 3,20 1,103

@8Facilité 353 1 5 3,21 1,047

@8Provenance 353 1 5 2,68 1,173

@8Bio 353 1 5 2,44 1,117

@8Equitable 353 1 5 2,50 1,056

@8Saison 353 1 5 2,88 1,128

@8Local 353 1 5 2,73 1,097

Page 15: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

14

… … … … … …

5. Régression linéaire : Dépendance entre deux variables de la question 4

5.1. Dépendance entre préparation et manger à l’extérieur des préparation faite chez soi

NOVAb

Model Sum of Squares df Mean Square F Sig.

1 Regression 12,165 1 12,165 4,994 ,026a

Residual 857,428 352 2,436

Total 869,593 353

a. Predictors: (Constant), @4Préparation

b. Dependent Variable: @4Repaspréparé

5.2. Dépendance entre manger fast-food et manger à l’extérieur

ANOVAb

Model Sum of Squares df Mean Square F Sig.

1 Regression 344,442 1 344,442 155,299 ,000a

Residual 769,621 347 2,218

Total 1114,063 348

a. Predictors: (Constant), @4Extérieur

b. Dependent Variable: @4Fastfood

6. Corrélation entre deux variables de la question 4

6.1. Etude corrélation entre préparer à manger et manger extérieur ce qui a été préparé chez soi

Correlations

@4Préparation

@4Repasprépa

@4Préparation Pearson Correlation 1 -,118*

Sig. (2-tailed) ,026

N 354 354

@4Repaspréparé Pearson Correlation -,118* 1

Sig. (2-tailed) ,026

N 354 354

*. Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).

Page 16: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

15

6.2. Etude corrélation entre manger extérieur et manger fast-food

Corrélations

@4Fastfood @4Extérieur

@4Fastfood Pearson Corrélation 1 ,556**

Sig. (2-tailed) ,000

N 350 349

@4Extérieur Pearson Corrélation ,556** 1

Sig. (2-tailed) ,000

N 349 353

**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

7. Analyse descriptive des variables corrélées deux à deux de la question 4

Descriptive Statistics

N Minimum Maximum Mean Std. Deviation

@4Extérieur 353 0 14 3,49 2,327

@4Préparation 354 0 18 4,04 2,815

@4Fastfood 350 0 11 2,07 1,788

@4Repaspréparé 354 0 10 1,03 1,570

Valid N (listwise) 349

Préparation + repas préparé : 5,07 / Fastfood + extérieur : 5,56

8. ANOVA : Comparaison du lieu de vie (question 17) et du nombre de repas préparés

Descriptives

@4Préparation

N Mean Std. Deviation Std. Error

95% Confidence Interval for Mean

Minimum Maximum LowerBound UpperBound

1 10 3,50 1,179 ,373 2,66 4,34 1 5

2 17 7,18 3,627 ,880 5,31 9,04 2 14

3 3 2,33 ,577 ,333 ,90 3,77 2 3

4 83 2,41 1,907 ,209 1,99 2,83 0 7

5 240 4,37 2,632 ,170 4,03 4,70 0 14

Total 353 4,00 2,719 ,145 3,72 4,28 0 14

ANOVAb

Model Sum of Squares df Mean Square F Sig.

1 Regression ,004 1 ,004 ,001 ,981a

Residual 2138,485 284 7,530

Total 2138,490 285

Page 17: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

16

9. T-TEST : Dépendance entre le choix du repas (question 5) et du nombre de repas

préparés

10. Fréquence : Analyse des termes « consommation alimentaire responsable »

Protection de l’environnement, respect de la planète : 91.8%

Produits équitables : 85.8%

Produits bio : 68.2%

Produits locaux : 75.9%

Produits artisanaux 47.9%

Produits de saison : 75.6%

Effet de mode : 11%

Qualité : 54.7%

Santé 68.8%

Prix élevé : 40.2%

Besoin de beaucoup de temps : 13.9%

Arnaque : 10.2%

Luxe : 28.9%

Répartition des richesses : 44.8%

Pays en voie de développement : 59.8%

Amélioration de la qualité de vie des plus démunis : 45.6%

Cohésion sociale : 29.2%

Conditions de travail : 59.2%

Respect des droits sociaux et économiques des personnes impliquées dans la chaîne de

production : 73.4%

Casse-tête : 21.6%

Group Statistics

@5Repas N Mean Std. Deviation Std. ErrorMean

@4Préparation 1 222 3,83 2,675 ,180

2 131 4,28 2,780 ,243

Page 18: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

17

11. Descriptive : Analyse des efforts pour contribuer à une consommation alimentaire

plus responsable

Descriptive Statistics

N Minimum Maximum Mean Std. Deviation

@14Bio 353 1.00 10.00 5.4341 2.40030

@14équitable 353 1.00 10.00 5.7748 2.28879

@14locauxsaison 353 1.00 10.00 6.5609 2.32120

@14qualité 353 1.00 10.00 6.5057 2.08450

@14emballage 353 1.00 10.00 7.9348 1.97256

@14cuisiner 352 1.00 10.00 7.7869 1.94073

@14gaspillage 353 1.00 10.00 8.3237 1.66650

@14courscuisine 352 1.00 10.00 5.4027 2.81694

@14habitude 353 1.00 10.00 6.5347 2.07487

@14renseigné 353 1.00 10.00 5.9217 2.43109

@14AutreORDRE 3 7.00 9.50 7.8333 1.44338

Valid N (listwise) 3

12. Fréquence : Analyse des produits les plus souvent achetés

Fruits&légumes

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 76 21,4 21,5 21,5

2 158 44,5 44,8 66,3

3 119 33,5 33,7 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

Viande

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 127 35,8 36,0 36,0

2 139 39,2 39,4 75,4

3 87 24,5 24,6 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

Page 19: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

18

Lait

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 190 53,5 53,8 53,8

2 81 22,8 22,9 76,8

3 82 23,1 23,2 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

Oeuf

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 131 36,9 37,1 37,1

2 100 28,2 28,3 65,4

3 122 34,4 34,6 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

13. Fréquences : Analyse des situations permettant le développement d’une question

de société (question 2)

@2Discours

Frequency Percent Valid Percent Cumulative Percent

Valid 1 78 22,0 22,1 22,1

2 45 12,7 12,7 34,8

3 63 17,7 17,8 52,7

4 43 12,1 12,2 64,9

5 52 14,6 14,7 79,6

6 70 19,7 19,8 99,4

7 2 ,6 ,6 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

Page 20: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

19

@2Film

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 90 25,4 25,5 25,5

2 59 16,6 16,7 42,2

3 61 17,2 17,3 59,5

4 68 19,2 19,3 78,8

5 55 15,5 15,6 94,3

6 19 5,4 5,4 99,7

7 1 ,3 ,3 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

@2Théâtre

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 10 2,8 2,8 2,8

2 15 4,2 4,2 7,1

3 24 6,8 6,8 13,9

4 44 12,4 12,5 26,3

5 67 18,9 19,0 45,3

6 187 52,7 53,0 98,3

7 6 1,7 1,7 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

Page 21: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

20

14. Analyse descriptive : importance des média comme information sur l’alimentation

(question 10)

Descriptive Statistics

N Minimum Maximum Mean Std. Deviation

@10TV 353 1 4 2,65 ,957

@10Internet 353 1 4 3,08 ,932

@10Radio 353 1 4 3,47 ,742

@10Panneaux 353 1 4 2,79 ,872

@10Presse 353 1 4 3,08 ,870

@10Manif 353 1 4 3,29 ,850

@10Boucheàoreille 353 1 4 1,99 ,873

@10AutreORDRE 5 1 4 2,20 1,304

Valid N (listwise) 5

15. Fréquence : Analyse des prescripteurs de communication (question 3)

@3Scientifique

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 262 73,8 74,2 74,2

2 58 16,3 16,4 90,7

3 20 5,6 5,7 96,3

4 8 2,3 2,3 98,6

5 5 1,4 1,4 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

@3Jeune

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 5 1,4 1,4 1,4

2 20 5,6 5,7 7,1

3 37 10,4 10,5 17,6

4 174 49,0 49,3 66,9

5 112 31,5 31,7 98,6

6 5 1,4 1,4 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

Page 22: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

21

@3KAP

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 1 3 ,8 ,8 ,8

2 3 ,8 ,8 1,7

3 33 9,3 9,3 11,0

4 97 27,3 27,5 38,5

5 207 58,3 58,6 97,2

6 10 2,8 2,8 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

16. Fréquence : Taux de réponse aux sources d’informations pour l’achat alimentaire

(question 9)

@9Magasin

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 0 119 33,5 33,7 33,7

1 234 65,9 66,3 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

@9Ami

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 0 261 73,5 73,9 73,9

1 92 25,9 26,1 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

@9Touteboite

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 0 311 87,6 88,1 88,1

1 42 11,8 11,9 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

Page 23: Loic sarton travail final   lln coop dev

Etudes & modèles de marché LSM 2012

22

@9Internet

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 0 313 88,2 88,7 88,7

1 40 11,3 11,3 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0

@9Etiquette

Frequency Percent Valid Percent

Cumulative

Percent

Valid 0 194 54,6 55,0 55,0

1 159 44,8 45,0 100,0

Total 353 99,4 100,0

Missing System 2 ,6

Total 355 100,0