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Fait par GREVEN Sarah, DERVISEVIC Valentine, GROSSO Adrian, GAYTON-NAÏDITCH Elisabeth 1S4
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Table des matières
Introduction .............................................................................................................................. 3
L’union européenne, une union d’Etats à géométrie variable ............................................. 4 L’UE comme projet géopolitique : un processus d’élargissement continu ..........................................4
Une volonté inégale d’approfondissement ......................................................................................5
Les défis des voisinages et des frontières ...................................................................................6
Disparités et inégalités socio-spatiales : l’action de l’UE sur les territoires ........................ 8 A l’échelle de l’UE .................................................................................................................................8
A l’échelle régionale ...................................................................................................................... 11
Des tentatives d’harmonisation ............................................................................................... 12
L’union européenne, un pôle majeur dans la mondialisation ............................................ 15 Le premier marché et le premier exportateur mondial .................................................................... 15
Insertion dans l’économie mondialisée ........................................................................................ 15
Conclusion ............................................................................................................................................. 16
Lexique .................................................................................................................................................. 17
Sources .................................................................................................................................................. 18
Demande de validation du B2i ............................................................................................................. 19
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L’Union Européenne
Introduction :
Le mot continent vient du latin continere, «tenir ensemble», ou continens terra, les «terres
continues». Au sens propre, ce terme désigne donc une vaste étendue de terre à la surface du globe
terrestre, donc complètement entourée par la mer. A partir de cela, on devrait donc considérer
l'Europe et l'Asie comme étant un seul et même continent, s'appelant l'Eurasie.
Cependant, la définition géographique est souvent amendée selon des critères faisant appel
à des habitudes historiques et culturelles, justement puisque culturellement parlant, l'Europe et
l'Asie n'ont rien en commun. On retrouve ainsi certains systèmes de continents qui les considèrent
comme étant deux continents bien distincts. On ne peut donc définir l'Europe toujours de la même
façon. C'est pour cela que dans les textes juridiques on ne trouve pas de définition précise de
l'espace européen.
Le terme d'Europe a été créé durant les grandes découvertes par les européens eux-mêmes,
afin de définir l'Europe comme étant un «continent» à part entière et le placer au même niveau que
l'Amérique ou l'Asie, deux grandes puissances, en matière de superficie. Le fait que l'Europe soit
définit comme étant un continent la plupart du temps part de là mais même si la culture et l'histoire
européenne et asiatique sont complètement différentes, on ne peut pas les définir complètement en
tant que continent.
La définition de l'Europe peut donc être axée sur le degré d'européanité de chaque pays, en
fonction de leur culture européenne.
On peut tout d'abord définir cette culture par sa langue. Depuis le 1er millénaire avant J.C.,
l'Europe est dominée par les peuples indo-européens, qui parlent des langages divers mais reliés par
des traits communs. Les indo-européens selon les théories diffusionnistes et migrationnistes seraient
un ensemble de peuples d'Eurasie : les Albanais, les Arméniens, les Baltes, les Celtes, les Germains,
les Grecs, les Indiens, les Iraniens, les Latins, les Scythes et les Slaves. Ces peuples parleraient des
langues issues d’une ancienne langue appelée «indo-européen commun» partiellement reconstituée.
Les langues européennes s'écrivent avec les alphabets grec ou latin ou encore d’autres qui en sont
dérivés comme l'alphabet cyrillique, dérivé de l'alphabet grec et adapté aux sonorités slaves.
On trouve également une unité de religion. Dans l'Antiquité, les peuples indo-européens ont
pratiqué des cultes qui avaient de nombreux points communs. Les systèmes mythologiques
germanique, celte, slave, grec et latin présentaient des traits communs, comme la croyance en une
"triade" divine fondamentale, et la division des hommes en plusieurs catégories de rang social
distinct. Plus tard, l'Empire romain a instauré une religion polythéiste sur tous les territoires qu'il
récupérait. Ces cultes voués aux dieux grecs et romains restent de très grandes références dans la
culture européenne actuelle, notamment en littérature, peinture, sculpture, musique et philosophie.
Le christianisme, sous ses différentes formes (catholicisme, orthodoxie et protestantisme) a
par la suite unifié le continent, et transmis une forme de culture commune.
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La Grèce puis Rome ont contribué à former une culture politique et juridique commune aux
pays européens avec des éléments marquants comme la notion de démocratie, la centralisation et la
codification des textes. À partir du Moyen Âge, une pensée politique et juridique commune s'est
développée sur tout le continent avec des auteurs de référence reconnus dans tous les pays : Saint
Thomas d' Aquin (13ème siècle), Nicolas Machiavel (fin 15ème, début 16ème siècle), Thomas Hobbes
(fin 16ème, début 17ème siècle), John Locke (17ème siècle), Montesquieu et Jean-Jacques Rousseau
(18ème siècle), alors même que les États étaient politiquement divisés et en conflit entre eux.
L'union européenne est une union politique et économique composée de 28 états membres
née le 7 février 1992 par la signature du Traité de Maastricht. Avec une population totale de plus de
500 millions d'habitants, l'UE est la première puissance économique mondiale et génère 25 % du PIB
mondial.
I. L'union européenne une union d'états à géométrie variable
a) L'UE comme projet géopolitique : un processus d'élargissement continu
L' Europe que nous connaissons aujourd'hui est le produit de milliers de conflits et de guerres
depuis des centaines d'années suite à cela des pays se sont formés. Mais ces deux derniers siècles
ont vu une explosion des nationalismes en Europe : de nombreux peuples se considérant comme des
nations ont réclamé leur propre État souverain. Cette situation a été à l'origine de nombreux conflits
récents qui ont abouti à la création de nouveaux États (par exemple la guerre en ex-Yougoslavie). La
modification des frontières européennes a aussi été provoquée par l'éclatement du bloc de l'Est
(URSS, Tchécoslovaquie) à partir de 1989.
Ces événements ont donné naissance à 15 nouveaux États (plus trois dans le Caucase) et à une
importante recomposition territoriale (réorganisation géopolitique d'une région par la création de
nouveaux États, la modification de frontières, les mouvements de population). 27% des frontières
européennes ont été créées depuis 1991.
Aujourd'hui l'Europe, le plus petit continent du monde, est l'un des espaces les plus fragmentés
politiquement : 22 États en 1914 contre 49 aujourd'hui.
Depuis les années 1950 les frontières de la Communauté européenne du charbon et de l'acier,
devenue "Union" en 1993 (année de l’entrée en vigueur du Traité de Maastricht), n’ont cessé de
s’élargir : rassemblant 6 pays à l’origine ("l’Europe des Six"), la CEE (communauté économique
européenne) puis l’UE (Union Européenne) ont connu sept élargissements successifs et d’autres sont
à venir (aujourd’hui, l’Union compte 28 Etats-membres).
Au début des années 1970, dans le cadre d’une Europe bipolaire, certains pays occidentaux qui
n’avaient pas été tentés par la construction européenne à son origine vont demander à entrer dans
une communauté qui connaît une forte croissance économique. C’est ainsi que le Royaume-Uni,
l’Irlande et le Danemark y adhèrent en 1973. A la fin des années 1970, la CEE décide d’accueillir en
1981 puis en 1986 la Grèce, l’Espagne et le Portugal. Ces pays sortent de nombreuses années de
dictature afin de renforcer leur ancrage démocratique et de favoriser leur développement. D'autres
élargissements importants se sont déroulés en 2004 (dix nouveaux membres) et en 2007 (deux
nouveaux membres). Ils ont permis d'intégrer à l'Union européenne des pays de l'ancien bloc
5
soviétique d'Europe du Centre et de l'Est, séduits par l'entrée dans un marché en pleine croissance
et par des perspectives de développement et de modernisation.
Au fur et à mesure l'Union Européenne regroupe différents états de l'Europe même si pour
l'instant il manque la Norvège et la Suisse, la définition de ces limites n'est pas encore terminée car
après tout il reste des pays qui désirent adhérer à l'UE.
b) Une volonté inégale d'approfondissement
Sur le plan économique, la création d’un marché commun avec la création de la CEE en 1957 est
la principale avancée. Mais on peut également citer la PAC (politique agricole commune), inaugurée
en 1962, qui a permis la constitution d’une agriculture puissante, très subventionnée et exportatrice.
C’est une politique qui concerne tous les États membres. Enfin, la création d’une monnaie commune
est l’une des principales réalisations du traité de Maastricht (1992- 1993) et en 2002, l’euro, devient
la monnaie de douze pays européens, dix-sept aujourd’hui. La Politique étrangère et de sécurité
commune (PESC), coopération intergouvernementale en matière d’affaires étrangères et de sécurité,
est une tentative pour construire une approche commune de la défense à laquelle chaque pays
contribue inégalement. Et l'on doit reconnaître que les réalisations militaires sont minces et que les
Européens n’ont pu empêcher des conflits sur leur propre continent. Pour leur sécurité et leur
protection les européens préfèrent s'en remettre à l'OTAN (organisation du traité d’Atlantique Nord)
qu'à la PESC.
La libre circulation des personnes : en 1985, les premiers passeports européens avaient été mis
en circulation. Les négociations sur la libre circulation des personnes aboutirent à la Convention de
Schengen de juin 1990 qui préparait la suppression totale des frontières entre l’Allemagne, la France
et le Benelux. Elle entrait en vigueur le 1er mars 1995 élargie à d’autres pays. Certains pays de l’UE
ne font pas partie de l’espace Schengen (Royaume-Uni, Irlande) et Chypre reste pour le moment en
dehors de cet espace, tout comme la Roumanie, la Bulgarie, et la Croatie. Les contrôles aux frontières
entre ces pays et la zone Schengen demeurent. Contrairement à la Commission européenne, qui juge
que la Bulgarie et la Roumanie sont bien préparées à l’application de l’acquis de Schengen. Pour que
la Roumanie et la Bulgarie puissent intégrer cet espace, il faudrait que les 28 pays qui en font
actuellement partie donnent leur accord à l’unanimité. Or depuis plusieurs années, il y a toujours soit
les Pays-Bas, soit l’Allemagne, soit la France pour s’y opposer de manière plus ou moins directe. Il y a
aussi des États non membres de l’UE qui y sont intégrés comme la Suisse, la Norvège et l'Islande.
Le couple franco-allemand, à l'origine de la construction européenne, reste un élément moteur
de l'approfondissement des institutions européennes, même s'il diverge parfois sur les objectifs et
rapprochements à réaliser en priorité. On trouve autour de ces deux États les quatre autres États
fondateurs (Benelux et Italie), mais aussi des États comme l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, la Grèce,
l'Autriche ou la Finlande.
Tous ces États sont plutôt favorables à la mise en place d'institutions supranationales (« au
dessus des nations ») même s'ils ne sont pas tous partisans d'une Europe fédérale.
6
Les autres États, tout en étant membres de l'Union et favorables à cette zone de libre échange, la
conçoivent d'avantage comme un vaste espace propice au développement économique. Ils restent
souverainistes et défendent une Europe des nations (qui s'oppose à l'idée d'une grande puissance
unifiée) tout en se montrant de ce fait ouverts à de futurs élargissements. De plus, ils ne participent
pas à toutes les instances de l'Union européenne, mais seulement à celles qui les intéressent.
On retrouve à la tête de ce groupe d'États membres moins engagés le Royaume-Uni suivi par les
pays d'Europe centrale et orientale (PECO), nouveaux entrants issus du bloc communiste qui se sont
logiquement rapprochés des États-Unis (symbole pour eux de l'opposition à l'URSS) et des
Britanniques.
c) Les défis des voisinages et des frontières
Du fait de son dynamisme et de son statut de pôle de la Triade, l'UE exerce un fort pouvoir
attractif sur ses voisins. À l'inverse de ce qui peut transparaître dans les médias et au niveau du débat
politique, centré sur l'intégration de la Turquie à l'Union européenne. La question de l’adhésion de la
Turquie est un sujet de controverse majeur parmi les élargissements en cours : la pays fait partie du
conseil de l’Europe, de l’OTAN et a formulé sa demande d’association à la CEE en 1959 et sa
demande d’adhésion en 1987. Les difficultés sont d’ordre économique (le respect de l’acquis
communautaire n’est pas encore possible pour l’économie turque dans de nombreux domaines :
circulation des travailleurs, concurrence, environnement, etc.) mais surtout politique (relations avec
Chypre, avec la Grèce, reconnaissance du génocide arménien, question kurde et liberté
d’expression). Aujourd’hui trois gouvernements sont ouvertement contre l’adhésion : la France,
l’Allemagne et l’Autriche, alors que les autres y sont favorables ; quant aux opinions publiques elles
sont très divisées, il y a en fait beaucoup de candidats à l'adhésion : la Serbie, la Macédoine, le
Kosovo, l'Islande, le Monténégro, l'Albanie. Ces pays devraient amener l'Union européenne à plus de
trente membres dans une dizaine d'années, à moins qu'elle ne tourne radicalement le dos aux
principes du traité de Rome. Mais cette politique ne fait pas consensus : les États membres n'ont pas
tous les mêmes logiques géopolitiques, ni les mêmes conceptions quant à ceux qui doivent ou
peuvent appartenir ou non à l'entité européenne.
En attendant d'élargir ou non son territoire et de se fixer ou non de nouvelles limites, l'Union
Européenne a renforcé le contrôle de ses frontières extérieures. Elle développe aussi une Politique
européenne de voisinage pour tous ses voisins terrestres et maritimes (PEV, 2004) avec des États
d'Europe centrale, du sud du Caucase, du Maghreb et du Proche-Orient, qui ne sont pas candidats à
l'entrée dans l'Union européenne mais qui forment ainsi une zone de stabilité autour d'elle. La
Fédération de Russie n'est, elle non plus, pas candidate pour entrer dans l'Union européenne mais
entretient avec elles des relations plus privilégiées en tant que « partenaire stratégique ». L’UE est un
nouveau territoire en construction mais sa fragmentation est encore une réalité ; les frontières
tendent à s’effacer entre les États membres mais la fragmentation s’est accrue en Europe orientale
et les frontières restent vivaces localement. Les régions frontalières sont des points sensibles. Pour
cela les autorités de Bruxelles ont mis en place un statut spécial, celui des "eurorégions", qui permet
aux Etats-membres de bénéficier de financements spéciaux pour favoriser la coopération et la
cohésion de leurs territoires. Les différents États n’étant pas volontaires pour toutes les politiques
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européennes, c’est une UE à géométrie variable qui voit le jour : l’espace Schengen ne correspond
pas à la zone euro ni bien sûr à l’UE. Le schéma suivant récapitule les principaux éléments de cette
Union à géométrie variable :
La construction européenne est un processus unique dans l’histoire par son ampleur, son ambition et
son caractère démocratique.
8
II. Disparités et inégalités socio-spatiales : l’action de l’Union Européenne sur les territoires
L'Union européenne fait partie des espaces les plus développés de la planète avec des
populations à haut niveau de vie et une économie puissante mais, si elle s’impose comme une
réalité, est avant tout une construction. C’est pourquoi les inégalités spatiales sont encore très
marquées à toutes les échelles.
a) Des disparités à l’échelle de l’UE
L’Europe est caractérisée par un gradient de richesse des Etats, décroissant d’Ouest en Est.
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Légende :
1 : Pays-Bas
2 : Belgique
3 : Luxembourg
4 : Slovénie
5 : Estonie
6 : Lettonie
7 : Lituanie
8 : Macédoine
9 : Bosnie- Herzégovine
10 : Albanie
Dorsale Européenne : Cœur riche de l’Europe, elle regroupe ses villes les plus influentes.
Elle est caractérisée par une forte concentration urbaine, des pouvoirs économiques et politiques, et
joue un rôle majeur dans l'organisation de l'espace européen.
Régions riches d’Europe : Regroupant principalement les régions d’Europe occidentale,
ces régions correspondent à celles ayant un fort poids économiques et un niveau de vie élevé.
Périphérie méridionale : Elle regroupe les pays du sud de l’Europe en particulier. Proches
des espaces maritimes, le commerce leur est facilité mais ces pays ont de gros problèmes financiers.
Périphérie orientale : Constituée des pays de l’Est de l’Europe, elle regroupe les pays les
moins influents de l’Union Européenne, la plupart n’ont rejoint l’UE que depuis peu et étaient moins
développés que les pays fondateurs avant leur entrée dans cette union.
Cette carte nous montre un cœur riche de l’Europe, constitué des Etats fondateurs de l’Union
Européenne, entouré d’Etats plus en difficultés et moins compétitifs, en particulier les Etats de l’Est,
qui dépendaient d’une économie communiste basée sur le partage des richesses sous la dictature de
Staline pendant la guerre froide. Ce type de système économique, partant d’une idée altruiste, s’est
révélé un frein au développement des pays qui en dépendaient et a eu tendance à creuser les
inégalités plutôt que les réduire. C’est en particulier de là que viennent les écarts de richesse et de
développement observés sur la carte.
De plus, la crise de 2007 a creusé les écarts entre les Etats de l’Union Européenne en fonction de
leur capacité à faire face à la crise. Par exemple, l'Irlande, que l'on a longtemps surnommée « le Tigre
celtique » du fait de son incroyable croissance dans les années 1993-2006, a subi très durement les
effets de la crise. Avec le Portugal, la Grèce et l'Espagne elle forme le groupe appelé PIGS (pays du
sud de l’Europe) : souffrant d'un fort endettement, ces pays connaissent actuellement une crise
importante qui ne leur donne que peu de perspectives de croissance.
Des disparités existent aussi au niveau du PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant de l’Union
Européenne. Lorsqu’on compare la carte ci-dessous avec la précédente, on remarque que les pays
possédant un fort PIB sont aussi les pays faisant parti du cœur riche de l’Europe. On peut donc en
déduire que les pays ayant suivi une économie capitaliste durant la guerre froide sont ceux qui
gèrent le mieux la crise financière et continuent d’être influents et attractifs afin d’avoir une
compétitivité élevée et donc un marché apportant des bénéfices, au contraire des pays plus pauvres
de l’Union Européenne qui ont un faible poids économique.
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Légende :
1 : Pays-Bas
2 : Belgique
3 : Luxembourg
4 : Slovénie
5 : Estonie
6 : Lettonie
7 : Lituanie
8 : Macédoine
9 : Bosnie- Herzégovine
10 : Albanie
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Soit 100 la base de l’Union Européenne.
116 à 272
100 à 115
87 à 99
71 à 86
61 à70
47 à 60
b) Des disparités à l’échelle régionale
Au sein de l’Union, l’extension d’un marché unique de libre échange, de libre circulation et de
concurrence a favorisé la concentration économique dans les régions les plus riches au détriment des
régions les plus pauvres, ce qui a creusé les inégalités entre les régions. Ceux qui bénéficient de cette
concentration économique sont les pays frontaliers à ceux déjà développés tels que l’Allemagne ou
l’Autriche dont la proximité est stimulante. Ainsi les régions occidentales tchèques, slovaques et
hongroises se développent plus que les régions frontalières avec la Russie ou la Moldavie.
De plus, la concentration des grandes métropoles mondiales comme Londres ou Paris au
centre de l’Europe polarise l’essentiel des investissements et des richesses, ce qui provoque un fort
contraste avec leurs régions frontalières qui tentent de se développer. La position centrale des
métropoles leur permet d’être mieux desservies, et leur taille ainsi que leur attractivité les rendent
plus peuplées et plus stimulées économiquement. Par exemple, l'Île-de-France représente 29%
du PIB français alors que le Limousin n’en représente que 1%.
Ce processus de métropolisation renforce les inégalités entre les régions mais aussi entre les
territoires urbains et ruraux car c’est dans les milieux urbains que se concentrent les activités et les
populations.
La « pieuvre rouge », appellation donnée par Guy Baudelle au réseau de métropoles
dynamiques du centre de l’Europe, montre également les inégalités des régions par l’inégale
répartition des voies de communications européennes : un dense réseau de communication est
établi sur la dorsale européenne et aux alentours vers les plus importantes métropoles alors que le
reste de l’Europe semble laissé à l’abandon par le contraste que nous impose cette dorsale attractive
avec les autres pays, en particuliers ceux de l’Est.
On se rend bien compte en regardant la carte que les villes importantes se concentrent en
Europe occidentale et que l’Est semble ne pas accueillir de grandes villes.
Légende :
Villes mondiales
Métropoles européennes à fonctions internationales
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c) Des tentatives d’harmonisation
De nombreux états ont besoin des aides européennes, mais ces dernières ne peuvent pas couvrir
toutes les demandes et des choix doivent être faits.
La politique de cohésion vise à réduire l’écart de développement entre les régions avancées et
celles en retard ou en déclin. Bien que les pays ayant souffert de leur système économique durant la
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guerre froide rattrapent progressivement leur retard, il existe encore des inégalités et il faudra du
temps avant que tous les pays soient égaux au niveau économique.
L’UE a fait des espaces transfrontaliers un point fort de sa politique d’intégration des territoires.
En effet, l’espace Schengen (voir carte) permettant la libre circulation des personnes et des
marchandises, est un atout pour les pays voulant exporter dans un pays frontaliers sans avoir à payer
un droit de passage. Cela peut permettre aux pays « en retard » d’exporter malgré leurs faibles
ressources.
Plus de 348 milliards d'euros ont été consacrés à ces aides entre 2007 et 2013, ce qui constitue
de loin le premier poste de dépenses mais cela créé des conflits car ces aides sont inégalement
réparties : certains pays donnent beaucoup et reçoivent peu alors que d’autres, ne pouvant pas
donner, ne font que recevoir. De plus, un budget important est attribué à la PAC en France alors que
le gouvernement allemand, qui donne beaucoup pour financer les aides des pays dans le besoin,
aimerait réduire le budget de la PAC pour augmenter celui de la politique de cohésion.
Enfin, le fait d’appartenir ou pas à la zone euro creuse aussi les inégalités.
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Légende :
1 : Pays-Bas
2 : Belgique
3 : Luxembourg
4 : Slovénie
5 : Estonie
6 : Lettonie
7 : Lituanie
8 : Macédoine
9 : Bosnie- Herzégovine
10 : Albanie
Appartient à la zone euro
Membre de l’UE mais n’appartient pas à la zone euro
Espace Schengen
On remarque que les pays appartenant à la zone euro sont aussi les plus riches et les plus
développés (cf. carte du PIB et carte du gradient richesse). La monnaie unique apporte tous les
avantages des changes fixes en termes de stabilité : elle réduit ainsi l'incertitude sur le niveau des
prix et la rentabilité future des investissements. Elle permet aussi d'éliminer le coût des opérations
de change.
On peut donc dire que l’Union Européenne, malgré les disparités existantes, tente de créer une
Europe homogène et puissante. Pour le moment elle privilégie la cohésion de ses Etats membres
pour la renforcer mais elle n’oublie pas de renforcer sa compétitivité car l’Europe doit garder son
statut puissance mondiale.
Lors des élections européennes 2014, le Front National est arrivé en tête en France et les
conservateurs ont obtenu 214 sièges sur 751 et le taux d’abstention a été de 56,50%.
Dans son discours du 21 mai 2014 au Havre dans le cadre des élections européennes, Marine Le
Pen affirme qu’il faut dévaluer l’euro pour renforcer la compétitivité de la France mais Merkel, la
chancelière allemande, préfère que l’euro reste fort pour la compétitivité allemande ce qui provoque
des tensions de le couple franco-allemand. De plus, le Parti Socialiste (PS) et l’Union pour un
Mouvement Populaire (UMP) sont en désaccord avec le fait de dévaluer la monnaie, d’après elle. Ils
préfèreraient baisser les salaires ou les aides sociales des français, toujours d’après elle, ce qui
provoque des tensions au sein de la France.
On remarque donc de nombreuses tensions au sein de l’Union Européenne et à toutes les
échelles, ce qui va à l’encontre de l’UE unie que les pays veulent voir se former.
Lorsque les inégalités socio-spatiales seront réglées et que l’Union Européenne semblera unie, il
restera tout de même les différences idéologiques et culturelles qui continueront de diviser cette
union et cela quoi qu’il soit fait.
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III. L'union européenne, un pôle majeur dans la mondialisation
a) Le premier marché et le premier exportateur mondial
L’Union européenne (UE) est l’un des trois pôles de la Triade, avec l’Amérique du Nord et le Japon. Elle réalise plus de la moitié des échanges mondiaux, importations et exportations. Plus des deux tiers de ces échanges se font entre États européens (on parle d’échanges intra zones). La part de ses exportations hors-zone demeure importante (17%) et stable, alors que celle des États-Unis a chuté de 17 à 11% au cours de ces dernières années.
Dans l’industrie (où l’Europe effectue 23% de la production mondiale), qui couvre une large gamme de productions, en particulier dans la haute technologie, et dans les services (plus de 70% du PIB communautaire et 25% des échanges de services mondiaux), l’UE est dotée d’une économie moderne. C’est également la deuxième puissance agricole mondiale.
L’Union européenne compte au total 161 des 500 premières firmes multinationales mondiales soit 32% (contre 139 pour les États-Unis) et réalise plus de 25% du PIB mondial. Ses principaux partenaires sont les deux autres pôles de la Triade, mais elle échange de plus en plus avec les puissances émergentes (Chine, Inde, Brésil, Russie, Turquie, etc.).
L’Union européenne est le premier pôle émetteur et le premier pôle récepteur d’investissements
directs à l’étranger (IDE) dans le monde : là encore, l’essentiel des investissements sont réalisés entre
les États membres (80% environ). Mais l’UE est indéniablement un espace attractif, grâce à l’euro,
seconde monnaie internationale derrière le dollar. Les bourses européennes, Londres, Paris,
Francfort, etc., sont des places financières importantes, même si elles ne peuvent pas rivaliser avec le
NYSE (New York Stock Exchange) qui est la plus grande bourse du monde.
b) Insertion dans l’économie mondialisée
L’Europe ne peut pas se comparer aux économies nationales comme la Chine, les États-Unis ou le
Japon : elle est un conglomérat d’états et d’économies distinctes donc non ou peu coordonnées. Plus de 2/3 des échanges commerciaux se font entre états membres de l'union européenne mais elle ne constituera jamais une économie intégrée comparables à ses concurrents. L'Union européenne a réussi de grands paris scientifiques (Ariane Espace, Airbus), ou productivistes (la PAC : mise en place dès le traité de Rome en 1957, elle a permis à l’UE de devenir autosuffisante et même largement excédentaire en termes de productions agricoles. Elle constitue le premier poste de dépense de l’Union Européenne (45% des crédits communautaires), grâce à la volonté de coopérations des États et aux politiques communautaires. De grandes entreprises européennes sont présentes dans le monde entier, y diffusant leur savoir-faire technologique. Néanmoins, en matière d'investissements dans la recherche-innovation et de nombre de chercheurs, l'écart avec les États-Unis et le Japon est préoccupant.
L'union européenne présente la grande originalité de lier le commerce et le développement.
L'initiative célèbre de l'union européenne ''tout sauf les armes'' vise à éliminer les contingents et
droits de douane pour la totalité des produits, à l'exclusion des armes, importés des 48 pays les plus
pauvres du monde. Le Conseil de ministres de l'UE, réuni à Bruxelles, a adopté le programme qui fera
de l'UE la première grande puissance commerciale du monde à s'engager à ouvrir pleinement son
marché aux pays les plus démunis
Sa politique d'aide au développement représente aussi une des grandes particularités de l'UE qui
consacre 37,8 % du budget européen aux pays émergents.
16
Conclusion :
L'union européenne est avant toute chose, même si elle paraît bien réelle, une innovation de
l'homme afin de rassembler ses pays membres et d'accéder à une plus grande puissance. L'union
européenne n'a cessé de s'agrandir depuis sa création. Il y avait 6 membres fondateurs contre 28
états membres de nos jours. Cet élargissement a été possible seulement face à de nombreux conflits
et de nombreuses guerres que l'Europe a connus et qui ont divisé certains pays pour en créer
d'autres comme par exemple les guerres de Yougoslavie ou la division de l'ancien Empire Austro-
hongrois. Cette union ne cesse de se modifier et de croître afin que d'autres pays deviennent
membres et accèdent à des avantages mis en place grâce à cette union tels que la libre circulation,
des échanges, importations, et exportations plus faciles, plus de paix et de valeurs partagées, et
même plus de sécurité intérieure. Cependant nous avons également vu que ce territoire comporte
des inégalités socio-spatiales avec des écarts de richesse et de développement, des différences de
niveau de vie dans certains pays ou même des différences de culture entre l'Orient et l'Occident,
problème qui se pose pour la Turquie puisque la France, l'Allemagne et les Pays-Bas s'opposent à son
intégration.
Cependant, comme on a pu le voir aux élections européennes, beaucoup de partis différents
ont été élus, et donc beaucoup de propositions ont été faites et seront élaborées. En ayant des idées
politiques bien distinctes, les représentants de chaque pays européens devront se mettre d'accord
afin d'amener l'Europe vers le haut et se montrer égal aux autres grandes puissances du monde tels
que les États-Unis ou la Russie.
Cette union nous prouve sur plusieurs sujets qu'elle est capable de fonctionner pour se
développer puisque l'union européenne est l'un des trois pôles de la Triade avec le Japon et
l'Amérique du Nord en réalisant la moitié des échanges mondiaux. Cependant, en étant une union de
pays ayant des économies différentes, elle ne peut se mesurer à l'économie des grandes puissances
telles que la Chine ou le Japon. Néanmoins, l'union européenne présente un très grand
développement puisque 37,8 % du budget européen est consacré aux différents pays émergents afin
de les pousser vers le haut.
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Lexique
Espace Schengen : Espace de libre circulation des personnes entre les Etats signataires de l’Accord
Schengen (signé au Luxembourg à Schengen en 1985).
OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) : Organisation de la sécurité et de la défense de
la zone euro-atlantique, qui lie les Etats-Unis aux états Européens. Siégeant à Bruxelles, elle promeut
aujourd’hui des relations élargies de coopération dans le monde.
Frontière : Limite du territoire d’un Etat au-delà duquel il n’est plus souverain.
Gradient : Variation d’intensité d’un phénomène sur un espace. L’espace européen se caractérise par
différents gradients : gradient «d’européanité», gradient de densité de population.
Politique de cohésion : Vise à réduire l’écart de développement entre les régions avancées et celles
en retard ou déclin. Outil de solidarité financière et forte motrice de l’intégration économique, elle
consiste à renforcer la compétitivité, soutenir l’emploi, améliorer la cohésion sociale et protéger
l’environnement.
Espace transfrontalier : Région ou agglomération en situation de périphérie d’un Etat, marquée par
la présence d’une frontière assez ouverte avec des échanges. L’UE a fait des espaces transfrontaliers
un point fort de sa politique d’intégration des territoires.
Métropolisation : mouvement accentué de concentration d’activités, de populations, de richesses
dans les principales villes.
Initiative « tout sauf les armes » : Depuis 2001, régime de libre accès au marché de l’Union
Européenne en franchise de droits et contingences, à tous les produits des 49 pays les moins avancés
(PMA) à l’exception des armes et des munitions.
Politique d’aide au développement : Aide accordée par l’UE correspondant à la moitié de l’aide
mondiale ; cela représente 0,40% du PIB de l’UE, dépassant ainsi le niveau d’aide par habitant
octroyé par les Etats-Unis et le Japon.
Traité de Maastricht : Ce traité sur l’Union Européenne signé le 7 février 1992 à Maastricht est entré
en vigueur le 1er novembre 1993. Il a pour but le renforcement de la légitimité démocratique des
institutions; l'amélioration de l'efficacité des institutions; l'instauration d'une union économique et
monétaire; le développement de la dimension sociale de la Communauté et l'institution d'une
politique étrangère et de sécurité commune.
18
Sources
http://vroum52.com/europegeo.img/Villes-d-Europe-carte-des-Villes-d-Europe-principales-villes-d-
Europe-class%C3%A9es-par-importance.gif (carte métropoles)
http://geographie-muniga.org/Europe-disparites-sociospatiales.120.html
http://www.academie-en-ligne.fr/Ressources/7/HG11/AL7HG11TEPA0112-Sequence-03.pdf
http://www.diploweb.com/IMG/jpg/bezamat-mantes-UE-croissance-2013.jpg (carte PIB)
http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/actualite/europe/avec-la-lettonie-333-
millions-d-europeens-utilisent-desormais-l-euro-2014-01-01-1083307/zone-euro-carte/36899783-1-
fre-FR/zone-euro-carte_lacroix_moyen.jpg (carte zone Euro)
http://ubiwiki.free.fr/IMG/png/1065_Disparite_schema.png (carte gradient richesse)
http://www.lemonde.fr/revision-du-bac/annales-bac/geographie-terminale/dorsale-
europeenne_gx168.html
http://europa.eu/legislation_summaries/institutional_affairs/treaties/treaties_maastricht_fr.htm
http://ubiqwity.com/ubik1/ubik1access/cahiers/premiere/geographie/metropolisation/metropolisat
ion.htm
http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/
http://www.frontnational.com/videos/meeting-de-marine-le-pen-au-havre/
http://www.touteleurope.eu/les-politiques-europeennes/immigration-et-asile/synthese/les-etats-
membres-de-lespace-schengen.html
http://ldh-toulon.net/Bulgares-et-Roumains-ce-qui-change.html
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000010-l-elargissement-a-l-est-de-l-union-
europeenne/les-cinq-pays-candidats
http://www.assistancescolaire.com/eleve/1ES/geographie/reviser-le-cours/de-l-espace-europeen-
aux-territoires-de-l-union-europeenne-1_geo_07
http://www.lyceedadultes.fr/sitepedagogique/documents/HG/HG1S/1S_G17_T3_Q1_C2_L_UE_une
_union_d_Etats_a_geometrie_variable.pdf
http://www.lyceedadultes.fr/sitepedagogique/documents/HG/HG1S/1S_G21_T4_Q1_C1_L_UE_acteur_et_pole_majeur_de_la_mondialisation.pdf
http://www2.ac-lyon.fr/lyc01/cotiere/IMG/pdf/chapitre_9_cours-4.pdf
http://europa.eu/index_fr.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Union_europ%C3%A9enne
http://archives.europe.gouv.fr/europe/index.html
Le livre de Géographie, édition Belin (programme 2011)
19
Demande de validation des items du B2i
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Certification_B2i/27/1/b2i-NivLycee_201271.pdf
Adrian GROSSO :
1.1 - Construire des identités adaptées aux différents contextes (public, privé, professionnel,
personnel).
1.2 - Paramétrer ses applications et les services en ligne utilisés de façon à gérer et contrôler ses
traces (mots de passe, gestion de l’historique, données de formulaire, etc.).
1.3 - Changer les règles de confidentialité et les paramètres des services utilisés sur le Web ; en
vérifier régulièrement les modifications.
1.4 - S’inscrire et se désinscrire d’un service numérique (lettre d’information, réseau social, flux, etc.).
1.5 - Identifier les éléments de stratégie commerciale des services et matériels utilisés
1.6 - Identifier les enjeux associés au codage et à la programmation (diversité des langages de
programmation, open source) ; identifier leur impact sur les usages.
1.7 - Repérer, lors des recherches et de la navigation les traces personnelles issues de la collecte
(formulaires ; cookies)
2.1 - Comprendre et respecter les grands principes résultant de la loi informatique et libertés (droit à
l’information, d’accès, de rectification des données, de suppression, d’opposition ; principes de
finalité, de pertinence et de proportionnalité).
2.2 - Comprendre et appliquer les conditions d’utilisation des services en ligne (autoriser ou pas
l’utilisation de la géolocalisation, du partage de données et d’application, etc.).
2.5 - Utiliser les ressources du web en respectant le droit d’auteur et la propriété intellectuelle.
3.1 - Maîtriser les fonctions de base des suites bureautiques.
3.2 - Distinguer une simulation ou une modélisation de la réalité, lors du traitement des informations
; préciser le contexte associé aux résultats obtenus et ses conséquences sur leur interprétation.
Identifier la nature des modèles employés et leurs limites de validité.
3.4 - Créer et modifier un document numérique composite transportable et publiable. Choisir les
formats d’importation adaptés au besoin.
3.5 - Utiliser des outils de suivi des modifications.
3.6 - Modifier les métadonnées attachées à son document (titre, auteur, date, etc.).
4.3 - Mettre en œuvre, sur un moteur de recherche, les filtres nécessaires pour que la requête soit
pertinente.
4.4 - Connaître les critères de tri du moteur de recherche utilisé.
20
4.6 - Élaborer une bibliographie incluant des documents d’origine numérique.
5.1 – Connaître et prendre en compte les critères d’accessibilité.
5.2 - Choisir des types de présentation adaptés au mode de communication.
5.3 - Publier un document en s’appuyant sur des ressources dont l’élève n’est pas l’auteur dans le
respect des règles (droit de citation, respect des licences, etc.).
Elisabeth GAYTON-NAÏDITCH :
1.1 - Construire des identités adaptées aux différents contextes (public, privé, professionnel,
personnel).
2.4 - Être responsable de toutes ses publications y compris lors de l’utilisation d’un pseudonyme.
2.5 - Utiliser les ressources du web en respectant le droit d’auteur et la propriété intellectuelle.
3.1 - Maîtriser les fonctions de base des suites bureautiques.
3.3 - Structurer un document (listes, styles, etc.). Créer et réutiliser un modèle, une feuille de style.
Insérer automatiquement des informations dans un document, un classeur (notes de bas de page,
date de création, numéro de page, etc.).
3.4 - Créer et modifier un document numérique composite transportable et publiable. Choisir les
formats d’importation adaptés au besoin.
3.5 - Utiliser des outils de suivi des modifications.
3.6 - Modifier les métadonnées attachées à son document (titre, auteur, date, etc.).
3.7 - Choisir des types de représentation adaptés à l’information à traiter.
4.1 - Structurer un travail de recherche en définissant son besoin, les outils à mobiliser, la démarche
à mettre en œuvre.
4.3 - Mettre en œuvre, sur un moteur de recherche, les filtres nécessaires pour que la requête soit
pertinente.
5.2 - Choisir des types de présentation adaptés au mode de communication.
5.3 - Publier un document en s’appuyant sur des ressources dont l’élève n’est pas l’auteur dans le
respect des règles (droit de citation, respect des licences, etc.).
Sarah GREVEN :
2.5 - Utiliser les ressources du web en respectant le droit d’auteur et la propriété intellectuelle.
3.3 - Structurer un document (listes, styles, etc.). Créer et réutiliser un modèle, une feuille de style.
Insérer automatiquement des informations dans un document, un classeur (notes de bas de page,
date de création, numéro de page, etc.).
21
4.1 - Structurer un travail de recherche en définissant son besoin, les outils à mobiliser, la démarche
à mettre en œuvre.
4.6 - Élaborer une bibliographie incluant des documents d’origine numérique.
5.3 - Publier un document en s’appuyant sur des ressources dont l’élève n’est pas l’auteur dans le
respect des règles (droit de citation, respect des licences, etc.).
Valentine DERVISEVIC :
1.1 - Construire des identités adaptées aux différents contextes (public, privé, professionnel,
personnel).
1.2 - Paramétrer ses applications et les services en ligne utilisés de façon à gérer et contrôler ses
traces (mots de passe, gestion de l’historique, données de formulaire, etc.).
1.3 - Changer les règles de confidentialité et les paramètres des services utilisés sur le Web ; en
vérifier régulièrement les modifications.
1.4 - S’inscrire et se désinscrire d’un service numérique (lettre d’information, réseau social, flux, etc.).
2.4 - Être responsable de toutes ses publications y compris lors de l’utilisation d’un pseudonyme.
2.5 - Utiliser les ressources du web en respectant le droit d’auteur et la propriété intellectuelle.
3.1 - Maîtriser les fonctions de base des suites bureautiques.
3.3 - Structurer un document (listes, styles, etc.). Créer et réutiliser un modèle, une feuille de style.
Insérer automatiquement des informations dans un document, un classeur (notes de bas de page,
date de création, numéro de page, etc.).
3.4 - Créer et modifier un document numérique composite transportable et publiable. Choisir les
formats d’importation adaptés au besoin.
3.5 - Utiliser des outils de suivi des modifications.
3.6 - Modifier les métadonnées attachées à son document (titre, auteur, date, etc.).
3.7 - Choisir des types de représentation adaptés à l’information à traiter.
4.1 - Structurer un travail de recherche en définissant son besoin, les outils à mobiliser, la démarche
à mettre en œuvre.
4.3 - Mettre en œuvre, sur un moteur de recherche, les filtres nécessaires pour que la requête soit
pertinente.
4.4 - Connaître les critères de tri du moteur de recherche utilisé.
4.6 - Élaborer une bibliographie incluant des documents d’origine numérique.
5.5 - S’exprimer via les réseaux en identifiant la qualité de l’espace de publication (publique, privée,
professionnelle, personnelle).