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Notre environnement économique et financier est de plus en plus instable. Or, après avoir essuyé l’une des crises financières les plus sérieuses de notre histoire, nous avons cru bon d’ajouter à notre numéro de ce mois un supplément financier, afin d’informer nos lecteurs sur la bonne attitude à adopter en matière de planification financière dans ce contexte.

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GABRIEL LANCRY, MBAGestionnaire de portefeuille associé Conseiller principal en gestion de patrimoine

Tél. : 514-287-4993Sans frais : [email protected]

MD Marque déposée utilisée sous réserve de l’autorisation et du contrôle de La Banque de Nouvelle-Écosse. ScotiaMcLeod est une division de Scotia Capitaux Inc., membre du Fonds canadien de protection des épargnants. La courbe des rendements ne sert qu’à titre d’illustration.

• Savez-vous quels placements vous détenez et pourquoi?

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• Avez-vous signé un énoncé de politique de placement qui précise vos objectifs et les stratégies de votre conseiller pour les atteindre?

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1 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

Notre environnement économique et financier est de plus en plus instable. Or, après avoir essuyé l’une des crises financières les plus sérieuses de notre histoire, nous avons cru bon d’ajouter à notre numéro de ce mois un supplément financier, afin d’informer nos lecteurs sur la bonne attitude à adopter en matière de planification financière dans ce contexte.

Pour ce faire, nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Gabriel Lancry, gestionnaire de portefeuille associé et conseiller principal en gestion de patrimoine au sein de ScotiaMcLeod, la filiale spécialisée en placement de la Banque Scotia. Le Groupe Lancry regroupe des professionnels de talent aussi bien dans l’assurance que la planification financière. Son offre de service vous assure une gestion financière globale de vos avoirs taillée sur mesure en fonction de vos besoins.

Fortement engagé au sein de la collectivité, Monsieur Gabriel Lancry siège à des conseils de fiducies familiales et de comités d’organismes à but non lucratif. Il agit également en qualité de commentateur financier invité pour de grands quotidiens, notamment La Presse. De plus, il est le porte-parole de ScotiaMcLeod pour Radio-Canada et TVA. Fort d’une expérience de plus de 27 ans dans le secteur des valeurs mobilières, Monsieur Lancry a eu l’occasion d’exercer ses talents dans de multiples domaines, comme la négociation institutionnelle et la gestion de patrimoine. Son expérience et sa vision pragmatique du monde qui nous entoure nous aident à mieux faire face aux bouleversements survenus depuis la crise financière de 2008.

Selon Monsieur Lancry, « avec l’explosion de la bulle technologique dans les années 1990, les principes établis jusqu’alors pour analyser les performances des entreprises ont volé en éclats. Le mode de production de même que les intervenants économiques ont également changé. Les avancées technologiques dans un contexte de mondialisation accru ont totalement modifié la donne et les changements qui se produisent à une vitesse vertigineuse nécessitent une vigilance à toute épreuve. » Aujourd’hui, en effet, les plus

importants pourvoyeurs et les plus grands intervenants économiques sont devenus des mégas-compagnies qui s’ouvrent sur le monde avec d’énormes besoins en capitaux.

Nous évoluons actuellement dans un monde où la notion de frontière a disparu et où la technologie a toujours une longueur d’avance, si bien que le vieil adage anglais « buy and hold » est désormais révolu dans la gestion de portefeuilles. C’est pourquoi, dans la gestion de portefeuille d’aujourd’hui, il nous faut adopter une discipline d’investissement et de gestion proactive. De l’avis de Monsieur Lancry, nous assistons de nos jours à trois ou quatre cycles de marché dans une même journée, alors qu’auparavant, tous ces changements se produisaient sur une semaine. L’interaction économique entre les pays et la mondialisation des capitaux obligent les gestionnaires à effectuer des rotations sectorielles et à rester à l’affût des moindres changements, tout en gardant la tête froide.

Ainsi, la crise de 2008 a entraîné un manque de liquidités, ce qui a précipité la faillite de nombreuses banques d’affaires et de cabinets de courtage que l’on croyait pourtant inébranlables. La mondialisation et les imbrications qui existent désormais entre les pays engendrent un effet domino pratiquement chaque fois qu’un pays se retrouve en difficulté. Monsieur Lancry mentionne, à titre d’exemple, la crise connue par la Grèce en 2010. Les marchés avaient sous-estimé les effets de la défaillance de crédit de la Grèce, dont l’économie était étiquetée, sans vouloir offenser nos amis grecs, comme « producteurs d’olives et de fromage feta ». Les marchés ne soupçonnaient alors pas que cette crise se répercuterait par la suite sur le reste de l’Europe et du monde. Nous avons ensuite découvert le dessous de l’iceberg : les banques européennes avaient prêté près de 200 milliards de dollars à la Grèce. Or, les banques européennes, déjà affaiblies après la crise de 2008, disposaient d’un niveau critique de réserves de capital et ne pouvaient donc pas absorber d’autres radiations de prêts. La dernière crise de 2008 et ses conséquences ont finalement démontré que même les obligations d’un État n’étaient plus infaillibles.

Ainsi, un gestionnaire de portefeuilles se doit d’être davantage un gestionnaire de risques. Il doit se montrer proactif, diversifier ses avoirs et faire de la rotation sectorielle.

Gestionnaire de portefeuille associé

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À la vitesse actuelle des changements, il n’est pas étonnant de voir les marchés des capitaux évoluer à la même allure. En 1970, Alvin Toffler publiait un ouvrage au titre révélateur, Le choc du futur, dans lequel il signalait que l’accélération vertigineuse du progrès technologique plongerait la société du nouveau millénaire dans la confusion et la désorientation.

À n’en pas douter, la cadence des changements technologiques engendre d’énormes possibilités et facilite de manière étonnante notre quotidien, mais, en même temps, les répercussions de ces changements sur les marchés financiers laissent les experts perplexes. Bill Sterling, expert en stratégie internationale chez C.I. Global Advisors, soupçonne que le plus gros de cette confusion est

lié à « l’évolution des révolutions », pour reprendre ses propres termes. Cette évolution en serait encore à ses balbutiements et engloberait plusieurs révolutions, chacune gagnant en vitesse. Et de plus en plus, leurs limites s’étendraient à l’échelle mondiale. Le progrès technologique ne se limite pas à la seule puissance informatique, mais s’étend à l’ensemble de ses applications au travail, dans les loisirs et dans la vie en général. Les télécommunications, la génétique et, bien sûr, les loisirs, illustrent la grande influence de ces changements technologiques.Les marchés sont devenus plus volatils en partie parce que les changements s’accélèrent et que les gens les adoptent plus rapidement. Bill Sterling remarque qu’il a fallu attendre 50 ans après la mise en marché des nouvelles technologies comme l’électricité et

la voiture pour que 25 % des foyers les adoptent. En revanche, sept années ont suffi avant que 25 % des foyers utilisent l’Internet. En effet, les entreprises risquées qui autrefois en seraient restées à ce point pendant des années sont maintenant inscrites à la bourse avant de réaliser des bénéfices importants. De nombreux investisseurs placent leur avoir dans de telles entreprises sans trop savoir ce qu’ils font, prenant des risques excessifs liés à certaines actions.Alors, à titre d’épargnant préoccupé surtout par votre REÉR, comment tirer profit des occasions découlant d’un tel déferlement des progrès technologiques? Vous pourriez vous laisser happer par ce tourbillon, en suivant de près chaque particule d’information qui bombarde les investisseurs et en y réagissant dès

Il faut se rappeler de

l’importance des stratégies

liées aux actions privilégiées

pour la composante à revenu

fixe de vos portefeuilles. Pour

plus de détails, veuillez me

contacter.

Gabriel Lancry, gestionnaire de

portefeuille associé au

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L’IMPORTANCE DE LA RÉPARTITION D’ACTIF :

Il faut se rappeler de l’importance des stratégies liées aux actions privilégiées pour la composante à revenu fixe de vos portefeuilles. Pour plus de détails, veuillez me contacter. 3. Conservez vos placements La synchronisation avec le marché implique que vous puissiez prévoir les meilleurs moments où entrer sur le marché et en sortir. Les fluctuations importantes sur les marchés surviennent dans des délais de plus en plus courts, aussi la synchronisation avec le marché (donc y être lorsque les remontées se produisent) se fait plus capricieuse et incertaine que jamais. Par exemple, si vous aviez manqué, au cours de la période de cinq ans allant du 1er juillet 1994 au 30 juin 1999, les 30 meilleures journées du S&P 500, votre rendement aurait été de 8,99 % au lieu du 27,66 % que vous auriez obtenu si vous aviez conservé vos investissements. Ou plus récemment, pendant la « panique » des marchés en mars 2009, l’indice S&P/TSX (Bourse canadienne) était tombé à 7 500 points et aujourd’hui, en mars 2011, nous sommes à environ 14 200 points.

4. Investissez à long terme Une échéance éloignée peut réduire les risques, surtout à la bourse. Rapidité des changements oblige, les investisseurs devront continuer à tenir compte de la volatilité des marchés financiers. Cependant, nous croyons que ces derniers favoriseront les investisseurs axés sur les éléments fondamentaux à long terme et non sur les tourbillons éphémères. Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec Gabriel Lancry, gestionnaire de portefeuille associé au 514-287-4993 ou à [email protected]

Sélection des titres : 4,6 % Anticipation du marché : 1,8 %

Anticipation du marché : 1,8 %

Répartition de l’actif : 91,5 %

Source : Ibbotson Associates (Brinson, Beebower)

L’importance de la répartition d’actif :

Quiconque suit les marchés financiers et y investit, se rend vite compte

que la volatilité y règne en roi et maître.

[ Par Gabriel Lancry, gestionnaire de portefeuille associé, ScotiaMcLeod ]

TROUVER LE CALME AU CŒUR DE LA TEMPÊTE

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3 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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que le vent tourne. Ou vous pourriez chercher, au cœur de la tempête, un courant plus calme et vous y laisser porter à long terme. Les marchés dans lesquels nous investissons sont à la remorque des changements, c’est pourquoi nous devons rester fidèles aux principes de base du placement.

1 Munissez-vous d’un plan

Au moment d’investir, la plupart d’entre nous poursuivons un objectif – la retraite, les études des enfants, l’achat d’une maison ou l’indépendance financière. Établir un plan en fonction de ces objectifs nous aide à choisir les produits de placement qui nous permettront de les atteindre en respectant notre horizon de placement et notre tolérance au risque.

2 Diversifiez vos placements

Peu importe la composition de votre portefeuille – actions pures, obligations ou fonds communs de placement – diversifiez votre avoir par catégorie d’actif, par style d’investissement et par secteur géographique. La diversification vous permet de saisir la plupart des occasions du marché tout en réduisant les risques.

La diversification de vos placements est une approche qui permet à tout investisseur (institutionnel et particulier) de contenir les risques non systémiques (risques autres que de marchés). Il

est à noter que lorsqu’on parle de diversification de portefeuille, on fait référence : à la répartition d’actifs – obligations, actions privilégiées, actions ordinaires, etc.

à cela s’ajoute la diversification sectorielle – pondération secteur financier, secteur matériaux, secteur énergie, etc.

et sans oublier la diversification géographique – Amérique du Nord, Europe, Marchés émergents, etc.

Et vous seriez surpris des incidences d’une saine diversification sur les rendements; en voici des statistiques stupéfiantes.

3 Conservez vos placements

La synchronisation avec le marché implique que vous puissiez prévoir les meilleurs moments où entrer sur le marché et en sortir. Les fluctuations importantes sur les marchés surviennent dans des délais de plus en plus courts, aussi la synchronisation avec le marché (donc y être lorsque les remontées se produisent) se fait plus capricieuse et incertaine que jamais. Par exemple, si vous aviez manqué, au cours de la période de cinq ans allant du 1er juillet 1994 au 30 juin 1999, les 30 meilleures journées du S&P 500, votre rendement aurait été de 8,99 % au lieu du 27,66 % que vous auriez obtenu si vous aviez conservé vos investissements.

Ou plus récemment, pendant la « panique » des marchés en mars 2009, l’indice S&P/TSX (Bourse canadienne) était tombé à 7 500 points et aujourd’hui, en mars 2011, nous sommes à environ 14 200 points.

4 Investissez à long terme

Une échéance éloignée peut réduire les risques, surtout à la bourse. Rapidité des changements oblige, les investisseurs devront continuer à tenir compte de la volatilité des marchés financiers. Cependant, nous croyons que ces derniers favoriseront les investisseurs axés sur les éléments fondamentaux à long terme et non sur les tourbillons éphémères.

Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec Gabriel Lancry, gestionnaire de portefeuille associé au 514-287-4993 ou à [email protected]

MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse, utilisée par ScotiaMcLeod sous licence. ScotiaMcLeod est une division de Scotia Capitaux Inc. Scotia Capitaux Inc. est membre du Fonds canadien de protection des épargnants.

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4 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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Si vous êtes propriétaire de votre entreprise et que des membres de votre famille sont intéressés à y travailler, il est important d’établir des politiques claires concernant vos attentes et de formuler à leur endroit des lignes directrices bien structurées. Cette démarche est connue sous le nom de politique d’intégration des membres de la famille. Les enjeux à considérer sont nombreux lors de l’élaboration de cette politique et les membres de la famille devraient être invités à y participer.

Dans cet article, le premier d’une série de trois sur ce sujet, nous vous donnons un point de départ pour l’élaboration d’une telle politique en soulevant certaines questions sur lesquelles vous aurez à vous pencher pour vous assurer de sa cohérence et de son efficacité. Voici certaines des questions-clés :

Quand et dans quelles circonstances les

membres de la famille peuvent-ils se joindre à l’entreprise?

Y a-t-il un âge auquel les membres de la famille doivent signifier leur désir d’intégrer l’entreprise?

Cette limite s’applique-t-elle à tous les membres de la famille ou seulement à ceux qui veulent occuper un poste de direction?

Les membres de la famille doivent-ils faire l’objet d’un processus de sélection et d’entrevue? Qui fait passer les entrevues?

Quelle expérience ou formation doivent-ils

posséder?

Existe-t-il un niveau d’études minimum requis pour chacun des postes? (Par exemple, un poste d’exécutant exige un diplôme d’études secondaires, un poste de cadre exige une formation postsecondaire, un poste de haute direction (vice-président, président) exige un diplôme universitaire.)

Les membres de la famille doivent-ils étudier une discipline spécifique ou obtenir un agrément professionnel donné?

Combien d’années d’expérience à l’extérieur de l’entreprise les membres de la famille doivent-ils acquérir avant de pouvoir se joindre à l’entreprise à plein temps? Ceci s’applique-t-il à tous

les membres de la famille ou seulement à ceux qui désirent occuper un poste de cadre?

L’expérience de travail doit-elle être liée à un domaine ou un secteur d’activités connexe?

L’expérience de travail liée à l’obtention d’un diplôme ou d’un agrément professionnel (stage ou programme coopératif, par exemple) compte-t-elle comme expérience acquise à l’extérieur de l’entreprise?

Dans quelle mesure les études comptent-elles comme expérience de travail (une maîtrise peut-elle équivaloir à deux années d’expérience, par exemple)?

Les membres de la famille doivent- ils développer des compétences spécifiques?

Les membres de la famille peuvent- ils travailler pour des concurrents?

Le prochain article traitera plus en profondeur de la politique d’intégration des membres de la famille en offrant, à l’aide de questions, une autre piste de réflexion qui contribuera à un transfert harmonieux des responsabilités de gestion.

[ Par Samy Amar, ]

LES NOMBREUX ENJEUX À CONSIDÉRER

LORS DE L’ÉLABORATION

D’UNE POLITIQUE D’INTÉGRATION

DES MEMBRES DE LA FAMILLE

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5 /// AVRIL 2011 /// LVS

JOYEUSES PÂQUES À TOUS NOS CLIENTS ET AMIS

HAPPY PASSOVER TO ALL OUR CLIENTS AND FRIENDS

Comptabilité et administration fiscaleDans un contexte fiscal en constante mu-tation, il est devenu de plus en plus difficile de faire la part des choses et de se frayer un chemin dans le dédale administratif.

L’impôt sur les sociétés, les fiducies et suc-cessions, l’impôt sur le revenu des particu-liers, la fiscalité internationale, les taxes de vente et à la consommation, voilà quelques - uns des principaux secteurs d’imposition qui peuvent avoir une incidence sur votre commerce ou votre vie privée, et qui auront des répercussions variables si une planifi-cation fiscale adéquate n’est pas adoptée.

En matière de fiscalité, Fuller Landau SENCRL sait qu’il est essentiel d’avoir une vue d’en-semble, de considérer le portrait tout entier quand on étudie un enjeu particulier. Notre équipe dynamique de spécialistes en fis-calité travaille en ce sens avec vous, à titre de conseillers, pour vous aider à accroître votre actif net et à ajuster votre stratégie fiscale afin d’atteindre votre objectif.

Samy est un professionnel chevronné de notre bureau de Montréal qui possède une vaste expérience dans le domaine de la planification fiscale pour des entre-prises privées et publiques établies au Canada.

Samy is a seasoned professional from our Montreal office, with extensive experience in the field of tax planning for Canadian – based public and private companies.

Tax Management In an ever – changing tax landscape, it has become increasingly difficult to not only see the proverbial forest from the trees but to find your way out of this maze.

Corporate Tax. Estates and Trusts. Personal Tax. International Tax. Commodity and Sales Tax. These are some of the major areas of taxation that could affect your business or personal life, with varying repercussions if the proper tax planning is not implemented.

In matters of taxation, Fuller Landau LLP believes it’s important to be able to see the big picture – the entire landscape, if you will. That’s why our dynamic and well-versed team of tax specialists works with your as advisors to help increase your net worth, tailoring the appropriate tax strategy toward the achievement of this goal.

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Accounting Services

Samy Amar, CA

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6 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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Nous sommes de nos jours, de plus en plus sollicités afin de structurer et planifiernotre avenir financier, d’où la notion très répandue de planification financière, qui commence au début de la vie active et dont les effets se font ressentir au-delà de la mort.

En effet, nous cherchons au moyen de divers véhicules financiers à augmenter nos revenus et à réduire notre charge fiscale afin de maximiser nos gains et ce, le plus longtemps possible pour nous assurer une vie aisée, une retraite confortable et même assurer une certaine sécurité financière aux êtres chers que nous laissons derrière nous.

Assurer le confort et le bien-être de nos proches commence, d’abord et avant tout, par une bonne planification personnelle que l’on fait de son vivant et qui consiste, entre autres, à faire rédiger son testament par son notaire. Le testament, contrairement à ce que cette notion peut évoquer dans l’esprit des gens, ne signifie pas que nous sommes au seuil de la mort. Il représente plutôt un geste d’amour destiné à protéger ses proches, puisqu’un document écrit permettra d’éviter des problèmes à nos héritiers et facilitera leurs bonnes relations dans un moment particulièrement difficile sur le pan émotif. Ainsi, que l’on possède peu ou beaucoup de biens, le testament va être d’une importance capitale, puisqu’il va permettre que ceux-ci soient transmis sans complication aux personnes désignées au moment de notre décès et facilitera la tâche du liquidateur de la succession en lui laissant par écrit des instructions claires.

À l’instar de plusieurs législations étrangères, la liberté de tester est un principe essentiel dans le droit québécois  : toute personne peut, par testament, attribuer librement ses biens aux personnes de son choix, et ce, sans restrictions. Le testateur donc, va pouvoir répartir les biens de son patrimoine à sa guise et selon son gré.

En l’absence de testament, par contre, c’est la loi qui détermine les héritiers ainsi

que la part qui leur est attribuée, ce qui en principe, peut ne pas convenir parce que les personnes ainsi désignées n’auraient pas nécessairement été celles que l’on aurait privilégiées. L’absence de testament implique également l’absence d’un liquidateur puisqu’il n’y est pas nommé. Le liquidateur est l’exécuteur testamentaire d’autrefois. À ce titre, sa tâche consiste, entre autres, à payer les dettes de la succession, à administrer la succession selon les instructions du testateur et à effectuer le partage entre les héritiers, conformément à la volonté du défunt. Par conséquent, l’absence de liquidateur pourrait être source de conflits entre les héritiers et générer de nombreuses difficultés.

Les dettes de la succession comprennent les dettes du défunt ainsi que l’impôt dû aux autorités fiscales par ce dernier. Bien que l’impôt sur les successions n’existe plus au Québec, il n’en demeure pas moins que la succession de la personne décédée doit produire une dernière déclaration d’impôt. Cet impôt est calculé au moyen d’un mécanisme fictif prévu par la loi, qui présume que tous les biens appartenant au défunt sont vendus à la juste valeur marchande à la date de son décès. De sorte, que si cette disposition présumée doit générer un gain en capital, celui-ci viendra s’ajouter au revenu du défunt pour ensuite être imposé.

Cette présomption de disposition peut avoir de lourdes conséquences pour les héritiers qui, par manque de liquidités de la succession, pourraient devoir se départir des biens du défunt afin d’acquitter les dettes fiscales. C’est pourquoi il est nécessaire de prévoir de son vivant, une planification fiscale adéquate de ses actifs, car plusieurs mécanismes sont prévus dans la loi pour éviter de fâcheuses situations.

Cela pourrait être le cas d’une entreprise familiale dont la survie pourrait être compromise faute de ressources financières adéquates. Dans un tel cas par exemple, on pourrait songer au gel successoral. Il existe également d’autres

moyens pour réduire ou différer l’impôt à payer, le choix et la qualité de nos héritiers ont leur importance à cet égard. On peut aussi prévoir des fiducies testamentaires pour créer un fractionnement de revenu afin de réduire les conséquences fiscales. La durée du règlement de succession pourrait être également un facteur d’allègement fiscal.Il s’agit là d’une énumération de possibilités qui s’offrent à vous, mais dont le détail et la pertinence devront être discutés avec des professionnels dans le domaine.

Comme le règlement d’une succession est un processus délicat et complexe où convergent des aspects financiers et familiaux, il

est très important de bien préparer son testament. Il permet de régler d’avance une partie des problèmes qui peuvent survenir à la suite d’un décès et a l’avantage de contenir les volontés d’une personne quant à la disposition de son patrimoine. Les héritiers sont identifiés, le liquidateur est désigné et ses pouvoirs définis, les modes de dévolution des biens précisés, les mesures pour réduire l’impôt prévu et la désignation des fiduciaires et tuteurs aux enfants mineurs aussi, s’il y a lieu.

Pour toutes ces raisons, le testament demeure encore aujourd’hui la pièce maîtresse d’une planification réussie visant la protection de notre patrimoine et sa transmission aux personnes de notre choix.

DE L’IMPORTANCE DU TESTAMENT

DANS LA PLANIFICATION FINANCIÈRE

[ Par Me Eva Hazan ]

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7 /// AVRIL 2011 /// LVS

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8 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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Nous sommes génétiquement programmés pour chercher à augmenter, le plus souvent, les sensations qui nous procurent du plaisir et de nous débarrasser, le plus vite possible, des sensations de peur et de douleur. Neuro-économiquement, la sensation que ressent un amateur de chocolat qui savoure son fondant et celle que ressent un investisseur qui vient de réaliser un gain provient de la même partie du cerveau. Corollairement, la partie du cerveau qui transmet les sensations d’une personne qui contemple ou réalise une perte d’argent est la même qui vous transmet cette sensation de peur si vous voyez, soudainement, une couleuvre ramper sur votre tapis1.

Une autre façon de dire que pour notre cerveau, il n’y a pas de différence entre un gros ours affamé qui vient se promener dans votre chalet de campagne pendant que vous y êtes et détenir une action qui vient de perdre 40 ou 50%; le cerveau envoie le même signal  : « Je suis en danger, qu’est-ce que je fais pour sortir d’ici vivant? »

Des traits génétiques se transforment très difficilement. Rarement en sommes-nous capables. Investir dans les marchés boursiers, pour un particulier, c’est une question d’émotions et de sensations, souvent dictée, par l’inlassable quête d’indépendance financière.

Hélas, en matière d’investissement, l’émotion est illogique et surtout elle coûte très cher. En 25 ans de carrière, je peux affirmer que l’émotion est ce qui a coûté le plus aux différents investisseurs que j’ai pu rencontrer, ici, ou ailleurs. Pour tout professionnel du placement, le client est, souvent, celui qui inflige le plus de dégâts à son patrimoine.Puisque nous y sommes programmés génétiquement, la clef est de trouver

les recettes qui nous obligent à agir rationnellement en demandant à la logique de l’emporter sur nos réflexes. C’est une tâche ardue mais nécessaire. La logique est facile à démontrer. Il s’agit de connaître les faits sur la performance des gestionnaires alors que seulement 5.9% des gestionnaires arrivent à battre

les indices sur 5 ans2 – avant frais; de comprendre que leur surperformance passée présage surtout une sous-performance future3 et de savoir mesurer l’impact des coûts totaux de gestion (surtout les coûts cachés).

Il s’agit d’accepter, avec humilité, que les boules de cristal, c’est pour les films d’Harry Potter; quoiqu’en dise votre courtier ou son département de recherche (les analystes ont anticipé avec justesse les profits des compagnies seulement 7 fois sur 100)4. Il s’agit surtout de quantifier les conséquences (positives et négatives) des risques qui sont pris. Bref, avant d’être victime de son impulsion, il est impératif de faire une analyse en profondeur en n’oubliant jamais que pour qu’il y ait un acheteur, il faut qu’il y ait un vendeur et que ce dernier possède, aussi, de l’information,

sauf qu’on ne sait pas si la sienne est meilleure que la nôtre.

Mais connaître la logique et agir rationnellement ne vont pas automatiquement de pair… Il y a un monde de différence. Un monde que vos émotions empêchent de traverser.Souvent attisées par son courtier, ami ou confident, confortées par les nouvelles qui sont transmises dans les médias (qui ne sont absolument pas intéressés à savoir si la prédiction sur ceci où cela s’avérera juste ou non), les émotions prennent le dessus et vous entraînent dans une série de décisions qui s’avèrent dangereuses pour votre santé financière.L’erreur la plus coûteuse est sans contredit la tentative de deviner quand participer ou se retirer du marché. Le manque de diversification, les transactions fréquentes, l’absence d’optimisation fiscale, l’ignorance des coûts de gestion et d’opérations de votre portefeuille, l’achat intempestif de titres spéculatifs, la concentration sur une catégorie de titres, la non compréhension des risques reliés à certaines stratégies dites sophistiquées comme les « hedge funds  », l’aveuglement et les abus de confiance ne sont qu’un petit échantillon de la multitude d’erreurs commises par les particuliers. À cela, ajoutons l’ultime erreur: celle de croire que nous sommes supérieurs aux autres. D’ailleurs à ce sujet, il est de nature humaine de penser que nous sommes plus rationnels que les autres et nous avons la tendance néfaste de surestimer nos rendements réalisés par le passé5. C’est la gestion réflexive, la gestion par émotions.

Pour vous donner une idée du coût de ces erreurs, considérez ceci : le rendement moyen des investisseurs a été de 1,87% (avant frais) sur les 20 dernières années (au 31 décembre 2008); pendant cette même période, le rendement du marché

[ Par Armand Kessous, ]LA DOUCE SENSATION

DU CHOCOLAT

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fut de 8,35%. (l’inflation moyenne fût de 2,89%). Sur un capital de 100,000$, cette perte s’élève à plus de 350,000$6. Fructifier son patrimoine commence par l’élimination du coût de ces erreurs. Quelle est donc cette recette?

Essentiellement, il vous faut construire les mécanismes qui vont inhiber votre amygdale, cette partie du cerveau responsable de vous transmettre le sentiment de danger.Tout d’abord, vous devez comprendre comment les marchés financiers fonctionnent et vous devez en connaître l’histoire. Si l’histoire d’un pays est écrite autant par ses guerres et conflits que par ses contributions à l’humanité (pensons au peuple juif), l’histoire des marchés financiers est, aussi, définie tant par ses crises, (la première crise documentée date de 16377), que par ses avancées dans la compréhension de ceux-ci et de ses intervenants. La finance, comme la médecine, fait des progrès constants. Retenir les leçons de l’histoire c’est au moins ne pas répéter les erreurs du passé.

Appliquer les nouvelles connaissances des marchés capitaux fera en sorte de laisser les forces du capitalisme travailler en votre faveur au lieu d’essayer de deviner l’imprévisible.

Ensuite, et à moins que ce ne soit l’image d’un Warren Buffet qui se reflète dans votre miroir, il faut reconnaître que vous allez avoir besoin d’aide. Engagez un gestionnaire. Depuis la seconde guerre mondiale, les marchés boursiers ont connu des baisses de 20% ou plus à 13 reprises. Une moyenne d’une crise à tous les 5 ans et c’est dans ces moments qu’une assistance professionnelle est primordiale. La majorité des décisions que vous devrez prendre seront contre-intuitives et inconfortables mais irrémédiablement les plus rentables.

Bien entendu, il faut préparer votre portefeuille à affronter les intempéries et en sortir avec le moins de dégâts et, même, gagnant. C’est l’essence de la diversification intelligente. Comme un pont ou une construction soumis aux intempéries de la nature, votre patrimoine financier doit être bâti pour affronter les conditions de marché les plus défavorables et naviguer à travers les pires tempêtes.

Ainsi outillé, pendant la prochaine crise, votre cerveau sera occupé à vous transmettre les sensations de plaisir que procure le chocolat.

Écrit avec la collaboration de Steeve Sebag.

(notes)1. Antonio R. Damasio: Descartes’ Error : Emotion

,Reason and the human brain New York Penguin 1994

2. Standard & Poors : November 2009 “Index vs

Active Funds Scorecard”

3. Mark Carhart, “On Persistence in Mutual Fund

Performance,” Journal of Finance 52, no. 1 (March

1997): 57-82.

4. Bloomberg – Lynn Thomasson August 22 2008

5. Moore D.A & Al: “Positive illusions and

forecasting errors in mutual fund investment

Decisions” Organizational Behavior and human

decision processes, Vol 79

6. Dalbar: Quantitative Analysis of Investors’

Behavior 2009

7. Charles P. Kindleberger: Manias, Panics and

Crashes: A history of financial crises. John Wiley &

Sons ,N.Y.

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10 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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Succession planning has become a major preoccupation in the Quebec business community. This is not only a local phenomenon, but a prime concern across North America. All segments of the baby boomer community are reaching retirement age, and not everyone is ready for it.

Most entrepreneurs are faced with the dilemma of monetising their life’s work. Since mid-2010, the M&A market in Quebec developed a second wind. Today, buyers are actively looking to acquire companies. For the sellers this is welcome news. In 2008, the likelihood of favourably divesting a business was slim, as valuations were low and banks shied away from these types of transactions. Fortunately, for professionals like me, the market is back. Valuations have returned to normal and the banks are aggressively financing acquisitions and buyouts. Valuations for small to mid-size companies have soared by more than 20% over the past twelve months. It is increasingly clear that 2011 should be a good year to sell your business. However, if you plan on selling your company you must remember not to make these common mistakes:

1. Wrong timing: Timing the sale of a company is crucial. The best moment to sell is when business is strong and you’re old enough to take your retirement, but you still have a few good years left. It is important to be able to transition the business properly to new owners. Typically, buyers will ask the vendor to stay on for two to three years. Timing is also dependent on providers

of capital such as the banks. Since mid-2010 the banks have aggressively pursued lending opportunities to potential acquirers. If your business is thriving, 2011 represents an opportune moment to sell your business.

2. No tax planning: The taxation factor is particularly relevant to businesses worth less than $5 million. When the exit value is small, the number of after tax dollars the entrepreneur is left with becomes crucial. Accordingly, taking advantage of the $750,000 capital

gains exemption should be top of mind. Proper tax planning can include multiple capital gains exemptions.

3. Operational succession: Having the right management team makes a significant difference. Excessively lean companies can be challenging to sell, as too many operational aspects are tied to a select few (mostly departing!) individuals. A valuable company is one that is not only profitable and growing, but is properly staffed.

4. Unprofessional sale: Every contact with buyers should be handled with care and every document professionally crafted with meticulous regard to accurate information. Particular attention should be placed on the look and feel of the documents. Too often companies try to cut corners and send out little more than their financial statements and a link to their website. Ignoring the ‘marketing’ aspect can have a detrimental effect on the company’s selling price.

5. Selling the past: Past achievements and financial results are certainly important, but purchasers are buying growth and the future. Sellers should focus on explaining the past and selling the company’s potential. Providing clarity about the company’s prospects will allow acquirers to properly quantify additional benefits and, in-turn, provide you with a better offer.

6. Selecting the wrong buyer: Identifying and contacting the most appropriate likely buyers can substantially impact the scale of your success. Sellers should seek out strategic acquirers and focus less on immediately apparent or comfortable buyers such as suppliers, customers and employees. As a general rule of thumb an ideal buyer comes to the table with three simple characteristics: the resources to purchase the business; the ability to generate an economic benefit(s) from the purchase; and the expectation that revenues generated by this acquisition will contribute substantially to the buyer’s overall top and bottom lines.

SELLING A BUSINESS TOP TEN MISTAKES

[ By Moses Bendayan ]

OCTOBRE 2010 LVS - MAG J102

By Moses Bendayan, CFA

We have recently heard a

fair amount on the news

about an abundance of

potential businesses that will be up for

grabs in the next decade. As opportuni-

ties present themselves, entrepreneurs

will ponder on a key question: “Should

I grow through acquisitions or focus on

organic growth?” One thing is certain a

business has to grow. Ask they say “if it

is not growing its dying”.

Organic growth can sometimes be seen

as boring and slow. That said it does

provide the illusion of control since all

decisions remains with the owner. That

perceived control comes at a cost which

is growth. Making an acquisition how-

ever can be daunting even for experi-

enced players let along novices, and

while acquisitions could be alluring, the

wrong move could be devastating.

Choosing to disregard acquisitions can

by the same token, be a fatal mistake.

Competitors may not be so patient and

may choose to grow through acquisi-

tion. As competitors get larger, smaller

companies are at risk. Being a dominate

company has numerous advantages in

some cases it allows them to dominate

certain accounts leaving smaller players

out in the cold.

So is making an acquisition the right

solution? Acquisitions require a great

deal of planning pre and post acquisi-

tion. They suck a tremendous amount

of resources and energy and if executed

poorly, can wipe-out any potential ben-

efits. Beyond making economic sense,

there are several key factors that must

be taken into consideration in determin-

ing if it is the right fit. Some of my more

religious clients have provided me with

a nice analogy. Purchasing a business is

like entering a marriage; you have to

make sure it’s the right Kala.

The combination of two entities should

produce tangible synergy. My experi-

ence has taught me that the better

acquisitions are the ones that are a nat-

ural extension of a business. Beyond just

making a return on an investment,

purchasing a company is driven by real-

izing potential synergies. Synergies can

sometimes be elusive and difficult to

quantify. Purchasers tend to overesti-

mate the synergetic benefits of a busi-

ness and thereby inflating the purchase

price. A common overstatement is the

cost savings attributable to administra-

tive costs. A more elusive consequent of

a business combination is the loss of

certain customers. Though it is normal

to experience some customer loss

quantifying it can be challenging.

An acquisition must be strategic and

accrue in value over time. Purchasing a

business is all about price. A good

acquisition is a business that fits and is

priced properly. The first rule is remov-

ing the synergies from the mix and

evaluating the potential target on a

standalone basis. The synergies should

be considered separately and manage-

ment should challenge its likelihood of

success. Some synergies can take time

to materialize, such as cross selling

opportunities. The timing of these

synergies should be scrutinized. Other

synergies that relate to purchasing raw

material can be easier to quantify. In

the past, I had a client that was

purchasing resin (“plastic”) to produce

speciality containers. He knew that by

purchasing a certain company he would

have greater purchasing power for resin

and could purchase resin at a lower

cost. This would in turn increase his

profit margin and make him more

competitive. In this particular case, the

benefit could be quantified with a

significant level of precision. This

permitted my client to aggressively bid

on this opportunity.

A proper due diligence is the corner-

stone of a good acquisition. Purchasers

think that concluding on a price is a big

achievement, what they fail to realize is

that over 50% of all sales don’t pass the

due diligence phase. Sellers tend to

embellish the opportunity and focus

strictly on the benefits of the acquisi-

tion. Most often when taken a closer

look at a business we have found

surprises. The simple ones are; having a

large dependence on a few customers,

a significant amount of bad debts or

sales discounts and long collection

cycles. The simplest and sometimes

most costly is the employee severance

liability that a new owner inherits. The

Organic vs.

Supercharged

Corporate Growth

magazine_vol 11 final:Magazine_J 9/29/10 12:08 PM

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11 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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7. Dealing with a lone buyer: Designing and implementing an auction often represents the best way to go to market with a company. Having only one potential buyer at the table significantly weakens the seller’s negotiating ability and erodes value. That is why the auction process is important; it can create excitement and deliver a sense of urgency to prospective purchasers.

8. Not understanding value drivers: Understanding the key value drivers that acquirers demand is of utmost importance. This insight will guide entrepreneurs on how best to position their business before taking it to market. It will also be featured in the selling documentation used to highlight the opportunity. In addition, only sellers that have an in-depth understanding of the key value drivers can quantify the value of their business.

9. Mentioning price: One of my mentors always advised that you should be careful of what you ask

for, as you may get it! Selling a business is not the same as selling a building. Real estate agents typically assign a listing price which is openly and widely advertised; they thus effectively limit the sales process, furthering their aim to shorten the process and close the sale as expeditiously as possible. This can be done in the real estate market because more transaction data is available and it is a more transparent market. An auction, by contrast, is designed to obtain the best possible outcome for the seller and could prove protracted in an opaque market. When selling a business it is inappropriate to fix a selling price as value can vary significantly among prospective acquirers. Sellers should focus their effort on showcasing the benefits of the company, and not on trying to justify a particular purchase price.

10. Not using professionals in the process: Selling a business is a significant endeavour. It is a thorough process that, when executed properly, can

yield significant results. The process is meticulous, complex and time consuming. Selecting the wrong advisor, or doing it yourself, can be a big mistake. To summarize, selling a business should be carefully planned. Entrepreneurs should know that with the right advisor the process can be uniquely interesting and highly rewarding. If things are going well and you would like to retire in the next five years, you should begin exploring your exit strategy. Buyers are cash rich, banks have loosened their purse strings, and the overall economy is in expansion mode. This could be the most suitable moment to put your business on the market.

Moses Bendayan, CFA, is Vice-President of Merger and Acquisitions at BGK Corporate Strategies Inc. With over a decade of experience in M&A and financing, Mr. Bendayan is a leading specialist in mergers and acquisitions. He is frequently called upon by financial institutions to present the sale and purchase process to their customers. For more information do not hesitate to contact him at 514.231.1577 or [email protected].

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12 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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Au cours de ces derniers mois, les différents médias nous ont inondés de publicités concernant les REER, mais il existe également certaines solutions financières plus adaptées aux besoins des entrepreneurs de notre communauté, leur permettant d’économiser davantage et de s’assurer d’avoir des employés à la hauteur. Parmi ces produits, nous allons évoquer le RRI d’une part, et le RPDB d’autre part.

Pour ceux et celles qui ne seraient pas coutumiers de ces deux produits, voici quelques informations qui permettront d’y voir plus clair avant d’entrer dans le vif du sujet :

Le Régime de Retraite Individuel ou RRI  permet au propriétaire d’une entreprise de transférer des sommes importantes de sa compagnie à son plan de retraite individuel lors de l’année de mise en place de celui-ci. Dans les

années qui suivent, les contributions au RRI seront plus importantes que celles effectuées dans le cadre du REER.

Le Régime de participation différée aux bénéfices ou RPDB permet à l’entreprise de proposer à ses employés un régime de retraite avantageux et donc, recruter les meilleurs. Puisque les versements aux RPDB sont conditionnels aux résultats de l’entreprise, cela motive davantage les

employés à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de rendre la compagnie rentable.L’employeur peut imposer une période d’acquisition de ces droits allant jusqu’à 24 mois. En cas de départ de l’employé avant la fin de cette période d’acquisition, les cotisations reviendront à l’employeur.

«  Je suis fier de payer de l’impôt… La seule chose – c’est que je serais tout

aussi fier d’avoir à en payer la moitié. » Arthur Godfrey, acteur.

Le RRI comporte de nombreux avantages parmi lesquels la réduction des impôts sur le revenu pour la compagnie, et le report pour le propriétaire. Par exemple en 2010, un propriétaire d’entreprise de 55 ans se conformant aux exigences de la mise en

place d’un RRI permet à l’entreprise de verser au plan de retraite de ce dernier la somme de 284 700 $ (source Avalon actuaires). Pour la compagnie, il s’agit d’une dépense déductible d’impôt et pour le propriétaire de l’entreprise, les impôts sont reportés jusqu’à la retraite, tout en profitant d’une croissance à l’abri.

[ Par Frédéric A Dayan, ]

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Page 15: LVS Finances

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De plus, les contributions dans le cadre du RRI sont beaucoup plus importantes que celles effectuées dans le cadre du REER. Par ailleurs, les RRI sont insaisissables, ce qui permet au propriétaire de protéger ses biens personnels de créanciers éventuels.

Le RRI permet également d’effectuer d’importants transferts de l’entreprise au plan de retraite du propriétaire, en cas de vente de l’entreprise, entraînant ainsi des reports d’impôt supplémentaires.

Seule ombre au tableau, les coûts d’entretien et d’établissement du RRI sont relativement élevés, car il faudra débourser entre 2 000 $ et 5 000 $ pour sa mise en place, et compter entre 350 et 1 000 $ de frais annuels. Le RRI est cependant appréciable pour les propriétaires d’entreprises de 40 ans ou plus ayant un salaire de base annuel d’au moins 100 000 $.

La santé et le bon rendement d’une entreprise passent nécessairement par la qualité de ses employés. Dans le but de recruter les meilleurs éléments, de les motiver et surtout, de les retenir au sein de l’entreprise, le Régime de participation différée aux bénéfices ou RPDB fait partie des atouts qu’un chef d’entreprise aurait tort de négliger.

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, le RPDB est un régime permettant à l’employeur de distribuer une partie des bénéfices de son entreprise à certains ou une partie de ses employés. Grâce à ce régime très flexible qui n’est pas permanent, l’employeur peut choisir de verser des cotisations uniquement si le bilan de l’exercice financier de la compagnie est positif.

Quels sont les avantages pour

l’employeur? En plus de sa souplesse, le RPDB est un régime peu coûteux qui permet même des économies appréciables par rapport à certains autres régimes de retraite.

Les cotisations proviennent des bénéfices avec impôts et elles sont déductibles pour l’employeur. Elles ne sont pas considérées comme un avantage imposable offert aux salariés et, par conséquent, elles n’engendrent pas de taxes salariales, contrairement aux cotisations versées par l’employeur dans un REER collectif.

En outre, les cotisations versées dans un RPDB sont pleinement acquises après un délai de deux ans de participation. Dans le cas où un participant quitterait son emploi avant ce délai, les cotisations reviendraient à l’employeur. L’employeur peut cependant réduire le délai d’acquisition.

Il est également possible de spécifier au régime que l’argent investi dans le RPDB ne peut être retiré au cours de l’emploi. L’employeur s’assure alors que les sommes seront disponibles au moment où l’employé quittera l’entreprise.

Quels sont les avantages pour le

participant?

Les cotisations versées au nom du participant sont non imposables et elles sont en plus capitalisées à l’abri de l’impôt dans un compte individuel.

Les sommes accumulées ne sont pas immobilisées en vue de la retraite. Si le régime le permet, elles peuvent être retirées en tout ou en partie après au moins deux ans de participation, selon le délai d’acquisition défini au régime.

Lorsqu’un participant quitte son emploi et que les cotisations effectuées en son nom sont acquises, il peut retirer les sommes accumulées dans son compte (l’impôt sera alors prélevé à la source) ou les transférer en franchise d’impôts dans un REER, un régime de pension agréée ou un autre RPDB.

Certains employeurs enfin déterminent les directives de placement relatives aux cotisations versées au nom des participants. Cependant, dans la plupart des RPDB, le choix revient à chaque participant.

Le RPDB constitue ainsi un moyen simple et intéressant afin de motiver et de conserver les employés au sein de l’entreprise, dans la mesure où les cotisations versées proviennent directement des bénéfices réalisés par l’entreprise et donc, du travail de ses employés…Cela vaut la peine d’y réfléchir non?

Fréderic A. Dayan CFA est Conseiller principal en placements et Directeur de succursale pour PatrimoineDundee.Vous pouvez le constater au 514  499-6967, poste 225, ou par courriel à [email protected]

Cet article a été rédigé par Fréderic A. Dayan CFA,  Conseiller principal en placement et Directeur de succursale avec Valeurs mobilières DWM inc., une société de Patrimoine Dundee inc. Il ne constitue pas une publication officielle de Valeurs mobilières DWM inc. Les opinions (y compris les recommandations) exposées dans cet article sont strictement celles de l’auteur; Valeurs mobilières DWM inc. ne les a pas approuvées et ne les endosse pas nécessairement.

RPDB

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16 /// AVRIL 2011 /// SUPPLÉMENT FINANCES

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Le célèbre écrivain Frédéric Dard aimait à dire que «c’est au moment de payer ses impôts qu’on s’aperçoit qu’on n’a pas les moyens de s’offrir l’argent que l’on gagne». Et vous, avez-vous ou aurez-vous les moyens de vivre à la retraite avec le capital accumulé?

Voici également 6 conseils qui vous aideront à pousser plus loin votre réflexion et à vous faire conseiller au besoin, pour prendre les bonnes décisions :

1 Débarrassez-vous de vos dettes importantes

Dans la mesure du possible, faites en sorte d’arriver à la retraite sans hypothèque à assumer et veillez à gérer adéquatement vos dépenses de consommation. De plus, prenez note que le fait de cautionner les engagements financiers de vos enfants, petits-enfants ou d’autres personnes constitue une dette personnelle qui réduit d’autant votre marge de manœuvre financière.

2 Protégez-vous en cas de perte d’autonomie

Selon les données 2010 de la Société canadienne du cancer, 43 % des nouveaux cas de cancer et 61 % des décès par cancer touchent des personnes de 70 ans et plus. De même, la Société Alzheimer estime que le nombre de personnes, qui seront affectées par cette maladie, doublera d’ici 25 ans. Par ailleurs, saviez-vous que les soins de longue durée peuvent facilement atteindre, dans des établissements privés, 3 500 $ par mois? Saviez-vous que l’augmentation des coûts est directement liée non pas à l’importance de vos revenus mais plutôt à l’évolution de votre état de santé? Voilà pourquoi, il importe de prévoir des protections d’assurance adéquates.

3 Évaluez la pertinence de léguer des biens à vos proches

Ce geste de générosité pourrait avoir des répercussions financières importantes sur votre niveau de vie à la retraite. Une

telle décision ne devrait pas être prise à la légère, dans la mesure où il importe de tenir compte à la fois de vos besoins de base, de ceux liés à votre niveau de vie sans oublier les dépenses imprévues comme les loisirs et les soins de santé. Restera-t-il alors assez d’argent à vos proches au moment de votre décès, alors qu’ils hériteront probablement à ce moment d’une facture fiscale?

4 Optez pour une utilisation judicieuse de votre capital retraite

Pour résoudre cette question, à la fois complexe et délicate, je vous invite à rencontrer un planificateur financier. À partir d’hypothèses réalistes, il verra à effectuer les simulations appropriées d’entrées et de sorties de fonds, à vous proposer des scénarios de gestion des revenus et à vous conseiller sur les sommes qu’il convient d’encaisser en priorité pour minimiser votre facture fiscale.

5 Considérez que le coût de la vie peut varier beaucoup selon votre

lieu de résidenceUn élément est souvent négligé lorsque vient le temps d’évaluer ce qu’il en coûte pour vivre. Dans une étude qui vient de paraître , une économiste principale au Mouvement Desjardins, démontre que le coût du loyer varie grandement à travers le Québec.

Ainsi, il s’élève en moyenne par année à 8 160 $ à Montréal; à 8 100 $ à Québec; à 6 600 $ à Sherbrooke et à 6 156 $ à Trois-Rivières.

Même s’il faut aussi considérer le revenu disponible, on peut dire sans se tromper que le même dollar ne permet pas de se procurer partout la même quantité de biens et de services.

6 Cherchez à optimiser votre facture fiscale

Prenez soin de réclamer tous les crédits d’impôt et les déductions auxquels vous avez droit. Évaluez la pertinence et la valeur ajoutée de fractionner vos revenus avec ceux de votre conjoint pour ramener votre facture fiscale à des niveaux raisonnables. Ainsi, en 2011 pour un contribuable québécois dont le revenu imposable est inférieur à 39 060 $, le taux d’imposition marginal combiné est de 28,5 %. Le fractionnement des revenus peut permettre d’éviter de payer de l’impôt à un taux plus élevé.

Christophe BerthetDirecteur du DéveloppementNACC - Nouveaux Arrivants et Communautés Culturelles

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6 CONSEILS POUR ÉVITER DE MANQUER D’ARGENT À LA RETRAITE

[ Par Christophe Berthet, ]

Page 19: LVS Finances

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Page 20: LVS Finances

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Pour en savoir plus, prenez rendez-vous avec monsieur Christophe Berthet, directeur développement des affaires, nouveaux arrivants et communautés culturelles au 514 875-4266, poste 5042.

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