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www.lyonpeople.com LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater GASTRONOMIE LES MOMENTS FORTS DU SIRHA FOOTBALL CLUB BARTHOLOGUE BERNARD LACOMBE DOSSIER SPECIAL Enseignement libre N°105 - Février 2011 EXCLUSIF - TECHNO PAUL INTIME UN EXCELLENT CRU 2011 Bocuse d’Or 105 - vrier 2011

LYONPEOPLE FEVRIER 2011

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LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

GASTRONOMIELES MOMENTS FORTS DU SIRHA

FOOTBALL CLUBBARTHOLOGUEBERNARD LACOMBE

DOSSIER SPECIALEnseignement libre

N°105 - Février 2011

EXCLUSIF - TECHNO PAUL INTIME

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N°105 - Février 2011

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C O L L E C T I O N F O R C E 1 0

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EDITOFévrier 2011

Lyonpeople.com n°105 - Février 2011Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected] - Rédacteur en chef Marc Polisson [email protected] - Graphiste Maquettiste Elodie Aguettant [email protected]ère éditoriale Françoise Petit [email protected] Webmaster Fabrice Schiff [email protected]. Ont collaboré à ce numéro Nadine Fageol, Christian Mure, Lilou, Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jacques Boucaud et Jean-Jacques Billon.Photographes Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff, Julien Smati, Saby Maviel et Lionel Pinar.Chef de Publicité Séverine Ciampi [email protected] 06 11 19 04 43Journaliste Stina Masson [email protected] 06 27 25 61 30

Couverture : © Jean-Luc Mège

ECLECTISME

A près avoir, pendant des mois, transformé Lyon People en catalogue de baignoires en tous genres où il plongeait avec délectation et perversité nos restaurateurs préférés sous l’œil désapprobateur

de Paul Bocuse (qui préfère les couvertures), Marco a surpris plus d’un lecteur en faisant le mois dernier, de notre mensuel un ersatz du magazine Détective. Il nous a permis de revivre avec la complicité de Maurice Fusier - notre Christophe Hondelatte lyonnais - le drame du Temple Solaire de si triste mémoire. On s’attendait donc pour ce numéro à des révélations sur le « courrier de Lyon » ou sur l’assassinat du juge Renaud. C’était méconnaitre les ressources de notre rédacteur-en-chef qui se souvient de temps en temps avoir été éduqué chez les bons pères maristes. C’est sans doute la raison pour laquelle il nous a cogité une Vie Catholique illustrée, nous vantant les mérités de l’enseignement libre même s’il me semble me souvenir que la Fac Catho forma quelques terroristes notoires. Mais bon ! Plus éclectique tu meurs ! Mais peut-être est-ce cela qui fait le charme de Lyon People…Justin Calixte

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifi é par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06

Rédaction Tel 04.72.82.97.78Publicité Tel 04.72.43.02.47

Fax : 04.72.43.92.05

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49 €.

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Page 5: LYONPEOPLE FEVRIER 2011

5 FÉVRIER 2011

SOMMAIREFévrier 2011

NEWS6 La vie économique

8 La vie politique10 La vie culturelle

12 La vie gastronomique 14 Brèves de comptoir

PEOPLE18 Comptoir de la caisse

20 Paul Bocuse26 Enseignement libre

42 Bernard Lacombe

STYLE46 Auto

48 Gastro

VU !52 Mois par moi54 Les 14 soirées

qu’il ne fallait pas rater !

ET AUSSI…74 Carnet mondain

P. 8

P. 24

P. 48

P. 66

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Page 6: LYONPEOPLE FEVRIER 2011

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUEPar Yves Espaignet

L’ÉVÉNEMENTINNOROBO À LYON

Dans l’univers de la robotique, les esprits se passionnent déjà pour les dernières créations

qui seront présentées lors de la première édition du salon européen de la robotique, l’InnoRobo de Lyon. L’entreprise Aldebaran travaille sur un

robot androïde baptisé Roméo, d’une mètre trente de haut capable de saisir des objets, d’aider une personne âgée dans ses taches

quotidiennes. Le prototype sera fi nalisé en mars. Le rendez-vous de Lyon va attirer une imposante

délégation sud-coréenne, pays leader dans le domaine de la robotique qui a supplanté le

Japon. Le responsable de cette « agitation » aux enjeux économiques considérables n’est autre

que Bruno Bonnell, PDG de Robopolis, président du syndicat professionnel Syrobo (photo ci-

dessus). «Ce salon peut permettre le lancement de nombreuses entreprises innovantes mais surtout de mobiliser des entreprises dont le

savoir-faire peut être associé à des projets de recherche et de développement en robotique».

Et d’énumérer les secteurs de la plasturgie d’Oyonnax, la mécanique de précision de Saint-Etienne, les nanotechnologies de Grenoble, les

textiles spéciaux : « InnoRobo est une opportunité pour faire prendre conscience des réalités d’un

marché en plein expansion demandant des réponses rapides ». Ce marché représente plus

de 4 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2010 pour la seule Europe avec une progression

de 5% par an. Le rythme est plus rapide encore en Extrême-Orient. L’enjeu premier pour Bruno

Bonnell reste la constitution d’une véritable fi lière robotique industrielle française. Il espère qu’un

plan robotique national sera lancé pour inscrire la France dans cette course stratégique.

Salon InnoRobo - Cité internationale du 23 au 25 mars 2011.

L’ATOUT BE+Lyon joue la carte des cleantechs avec

des constructions durables. Elle aura une manifestation économique à la dimension de ses

ambitions. Les rendez-vous « Bâtiment Energie Positive » (be+) se tiendront à Eurexpo du 15 au

18 février 2011. Arnaud Wignolle coordonne 7 salons dédiés aux énergies et constructions

durables. Toutes les innovations dans les domaines de la performance environnementale des bâtiments seront présentées en s’appuyant sur les projets menés par les fi lières concernées

particulièrement présentes en Rhône-Alpes.

I l est signifi catif que ses premiers débats de l’année 2011 portent sur la problématique de la réalité urbaine de Lyon en invitant les maires de Bourgoin-Jallieu et de Villefranche-sur-Saône alors que doit être lancé cette année le pôle métropolitain, le nouveau G4, regroupant les structures intercommunales de Lyon,

Saint-Etienne, Vienne et Bourgoin-Jallieu. « Nous cherchons à avoir un regard prospectif sur Lyon et la région en privilégiant les dossiers techniques, les expertises » souligne le président du club, Philippe Goetzmann. Cadre-dirigeant d’un groupe bancaire, il apprécie la discrétion et insiste plus sur l’esprit d’équipe que le club revendique que sur sa conduite de l’association. Les clubs à fi nalité économique sont actifs sur Lyon et celui-ci tout particulièrement. Il revendique 300 membres et plus 1100 personnes invitées : « Le plus signifi catif est la fi délité des membres car nous avons su développer une atmosphère conviviale autour des réunions de travail ». Cette analyse est partagée par Georges Poix, véritable secrétaire perpétuel, gardien de la tradition des fondateurs, celle du monde de la construction. Il aime rappeler la mémoire de l’architecte François Giraud, décédé en 2005, qui fut à l’origine du club.

Car l’OURS dont le fi ef le plus fréquent est le « Chalet du Parc » est un sigle spécifi ant : Ouvrage, Urbanisme, Réfl exion, Société. Un sigle composant un véritable programme ! Tout est dit ou presque de la démarche initiée et elle a su résister à l’épreuve du temps. En effet, vingt ans de fonctionnement lui ont permis d’établir une réputation de sérieux qui fait que l’on se doit d’être retenu comme conférencier d’un de ces petits-déjeuners de travail fi xés à 7h45. Respect d’une tradition d’un monde où l’on se lève tôt. « Cela nous permet d’avoir une pleine journée de travail après notre rencontre » poursuit Philippe Goetzmann. Il s’empresse d’ajouter que cet état d’esprit a permis de créer « un espace de débat ouvert, pluraliste dans tous les domaines professionnels, politiques ». Bien malin serait celui qui pourrait attribuer au club de l’OURS une couleur, une orientation. En cela, la liste des personnalités invitées (Gérard Collomb, Dominique Perben, Jean-Jack Queyranne, Nora Berra) traduit parfaitement cette règle de conduite. Les deux rendez-vous de janvier appliquent cette logique de l’équilibre puisque le maire berjallien défend le projet du pôle métropolitain alors que le maire caladois est plus réservé. « Nous n’accordons aucune importance aux propos et commentaires visant à nous cataloguer ; notre logique de travail est la seule chose que nous revendiquons » rappelle Georges Poix. Le message est clair : ne touchez pas à notre indépendance d’esprit ! Un coté ours… Non point ! A l’évidence, le club tient à son identité et à ses valeurs qui aujourd’hui le font reconnaître comme l’un des lieux du débat d’idées à Lyon.

L’ÉQUIPE DE « L’OURS » POSE SON REGARD SUR DEMAIN

A son rythme, régulier et mesuré, le club de l’OURS avance dans sa réfl exion sur la ville d’aujourd’hui et de demain.

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BioMérieux se montre optimiste pour 2011 avec une croissance de son chiffre d’affaires entre 5 et 6 %. Ses résultats 2010 montrent une progression de 4,9%. La CCI de Lyon fait de l’apprentissage une priorité avec l’organisation d’un salon (les 18 et 19 février) regroupant tous les centres de formation des apprentis et les entreprises. Le CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) Rhône-Alpes organise jusqu’au 25 février avec l’ensemble de la fi lière bois, une série de rencontres et de manifestations, baptisées « l’Âge du bois », sur les atouts économiques et environnementaux dans la construction.

L’équipe formant le bureau du club de l’OURS autour du

président Philippe Goetzmann, Gilles

Preveral, Yvette Richaud, Patrick

Aliot, Georges Poix, Christophe Gravier,

Daniel Pizzol, Monique Dorel, Dany Morsilli.

6 FÉVRIER 2011

Page 7: LYONPEOPLE FEVRIER 2011

Fès : 180Les jeudis et vendredis2 vols réguliers directs par semaine

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8 FÉVRIER 2011

NEWS LA VIE POLITIQUEPar Jacques Boucaud

U n nombre identique de conseillers généraux dans chacun des camps se traduirait en effet par une bascule du Département, la loi indiquant que le groupe dont est issu le doyen de l’assemblée (en l’occurrence la socialiste Jacqueline Vottero, si elle est réélue à Saint Fons) dispose de la majorité. Avec

deux cantons chavirant à gauche sans qu’elle n’en perde aucun, ce serait l’hallali pour la droite, le centre et les Radicaux réunis, une majorité historiquement bien ancrée dans le Rhône. Mais avec des si, on verrait en Michel Mercier un ange à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession. Tout ceci n’est que virtuel. Alors, quelles sont les chances réelles des uns et des autres de l’emporter ? D’abord, la sociologie des cantons renouvelables est plutôt favorable à la droite. Prenez celui de Thizy, le fi ef du président du Conseil général : une citadelle imprenable pour la gauche et où le PS vient tout de même défi er le menhir, avec un candidat sachant bien qu’il ne pourra guère faire mieux que de la fi guration : Marc Simoens, directeur de cabinet du maire de Tarare, donc inconnu à Thizy où il y mène cependant une campagne active. Son atout : le canton vote à gauche… sauf aux cantonales où le président du Conseil général est, depuis 1978, plébiscité. Autres cantons détenus par l’actuelle majorité et diffi ciles pour la gauche : Beaujeu, le Bois d’Oingt, Lamure-sur-Azergues, Anse, Lyon VI. La droite aura quant à elle maille à départir à Givors, Saint-Fons, Rillieux, Vaulx-en-Velin, dans les cantons lyonnais à gauche et les trois villeurbannais. En revanche, Lyon VIII est à portée de scrutin pour l’actuelle opposition tandis qu’elle pourrait perdre celui de Meyzieu (lire par ailleurs). Restent incertains Saint-Laurent de Chamousset aujourd’hui à gauche, et l’Arbresle, à droite. Les cantonales ne se résumeront pas pour autant ce face à face UMP/Centristes/Radicaux – PS, alliés dès le premier tour aux Radicaux de gauche et à certains Modem comme Thomas Rudigoz à Lyon V. Des candidats d’autres mouvements politiques sont déjà légion, capables de jouer les trouble-fête dans certains cantons : Europe Ecologie Les Verts, Front de gauche, Modem, Front National... A noter que des candidats divers droite soutenus par le maire du 2ème Denis Broliquier pourraient débouler dans les cantons lyonnais comme dans un jeu de quilles, à Lyon VI notamment, canton de Dominique Perben convoité par le maire du 6ème Jean-Jacques David. Sauf que depuis cette année, il est nécessaire d’obtenir au moins 12,5% des suffrages exprimés pour prétendre revenir en deuxième semaine. Avec un taux de participation de 50%, cela reviendrait à vouloir dire qu’il est nécessaire de réunir au moins 25% des inscrits. Si ce n’était pas le cas, au second tour écologistes et Front de gauche devraient s’allier au PS, le Modem tangue encore et le FN devrait s’abstenir. Enfi n, dernières incertitudes : d’abord la participation des électeurs au scrutin, d’ores et déjà annoncée très faible par les observateurs, particulièrement dans les cantons urbains ; ensuite la présence de Michel Mercier au gouvernement : handicap ou atout pour l’actuelle majorité ?

27 cantons renouvelables sur 54 dans le Rhône. Voilà la donne des élections cantonales qui se dérouleront les 20 et 27 mars. Avec une issue incertaine : la majorité de Michel Mercier ne disposant que d’un siège d’avance, il suffi rait qu’elle perde un canton sans que la gauche ne se défasse d’aucun, pour que le Garde des Sceaux soit contraint d’abandonner son siège de président à un élu de la gauche.

Begag à Lyon ? L’ancien ministre Azouz Begag, désormais proche de Villepin, serait candidat à Lyon VIII. Conseil d’ordre général à la gauche: ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. En l’occurrence un matou matois nommé Mercier. Conseil d’ordre général à la droite : ne pas sous estimer la perte d’infl uence

de Nicolas sur l’opinion. Les classes populaires qui l’ont élu en 2007 s’en sont détournées.

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CONSEIL GÉNÉRALLE TRÔNE DE MICHEL MERCIER MENACÉ

ELECTIONSCANTONALES

EN LIVEEN CAS DE VICTOIRE DE LA GAUCHE

QUI SUCCÉDERA À MERCIER ?Après moultes tergiversations, le Parti Socialiste

a choisi de ne pas choisir son leader avant le deuxième tour de scrutin. Si la gauche l’emporte,

les militants seront alors amenés à désigner le futur président du Conseil général. Pour l’instant,

se dégagent les candidatures du Lyonnais Thierry Philip, maire du 3e –encore faut-il qu’il soit élu à Lyon VIII- et d’Annie Guillemot, maire de Bron et conseillère générale non renouvelable. Circulent

aussi les noms d’un autre adjoint au maire de Lyon, Jean-Michel Daclin (à condition qu’il soit

lui aussi réélu, à Lyon XI) et, dans le cas d’un équilibre droite/gauche, Bernard Chaverot, candidat à sa succession à Saint-Laurent de Chamousset, un canton que la droite espère

reconquérir. Chaverot a l’avantage d’être classé parmi les conseillers généraux ruraux. Ce qui

éviterait en effet de concentrer tous les pouvoirs (Département et Communauté urbaine) en milieu

urbain.

DES CANTONS MENACÉSLyon VIII et Meyzieu : deux cantons que les

observateurs scrutent plus particulièrement à la loupe. Depuis 2004, Lionel Lassagne (UMP) est

conseiller général du premier, Odette Gardbrecht (PS) l’est dans le second. Mais l’un et l’autre

auront affaire à des poids lourds : Thierry Philip (PS) à Lyon ; Michel Forissier (UMP) à Meyzieu.

Thierry Philip a battu Dominique Perben aux municipales dans le 3e arrondissement en 2008

tandis que Michel Forissier, par ailleurs secrétaire de la fédération départementale UMP, a été réélu

au premier tour des municipales à Meyzieu. Si l’un et l’autre devaient l’emporter et que le statu

quo soit observé dans les autres cantons du Département, rien ne changerait : Un partout, le

Département au centriste Michel Mercier.

BYE BYE RIVALTAMercier/Rivalta, c’était presque un vieux

couple. L’un et l’autre siégeaient ensemble au Conseil général avant la loi de décentralisation

de Gaston Deferre en 1982, lorsque les préfets, en uniforme, présidaient l’assemblée. Cela créé

des liens. Bernard Rivalta est jusqu’en mars à la tête du groupe socialiste au Département mais

l’un et l’autre affi rment avoir toujours cherché le compromis permettant à l’institution de

fonctionner. Conseiller général de Villeurbanne Nord, Rivalta n’est plus en odeur de sainteté au sein

de la section locale du PS et jette donc l’éponge. «La réforme des collectivités locales enlève trop de poids aux conseillers généraux (remplacés à partir de 2014 par des conseillers territoriaux siégeant à

la fois au Département et à la Région) » se justifi e le président du Sytral.

Page 9: LYONPEOPLE FEVRIER 2011

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10 FÉVRIER 2011

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Par Jean-Alain Fonlupt “FRENCH KISS” L’AMOUR DE LA MUSIQUE

Un festival qui privilégie la musique française, sa singulière diversité de langages et sa véritable profondeur, c’est la vocation de “French Kiss”

qui programme nos plus grands compositeurs et ceux “adoptés” par le public hexagonal. On entendra donc autour de l’Orchestre National de Lyon, de remarquables phalanges invitées

(le Philharmonique de la Scala de Milan…) de prestigieux chefs (Michel Plasson, Josep Pons, Georges Prêtre…) et des interprètes de renom

comme, entre autres, la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon, la soprano Mireille Delunsch, le clarinettiste Robert Bianciotto… dans des

œuvres d’Offenbach, Ravel, Gounod, Massenet, Bizet, Saint-Saens, Franck mais aussi Liszt,

Beethoven, Mozart, Lully, Gluck, Stravinsky… Un mois de plaisir musical !

Jusqu’au 26 février 2011 Auditorium, Salle Molière

“CIRQUE” LES PLUS BEAUX NUMÉROS DU MONDE

Pour son 10e anniversaire, le Cirque Phénix a réuni

50 artistes parmi les plus impressionnants de la

planète ! Des numéros classiques revisités,

époustoufl ants : trapézistes, acrobates, contorsionnistes,

jongleurs, “main à main”, clowns mais aussi

des disciplines beaucoup moins connues, spectaculairement remises au goût du jour :

banquine (deux porteurs propulsent un voltigeur), bolas (boules enchaînées tourbillonnantes)

cariens et autres diabolos. Des raretés venues de Colombie, Suisse, Italie, Russie, Ethiopie, Chine,

Afrique du Sud, France, Argentine… Un spectacle explosif qui intègre aussi effets spéciaux et

séquences en 3D relief sur écran géant… le tout accompagné en live par l’Orchestre du cirque !

Pour les amateurs de sensations fortes !

A la Halle Tony Garnier, le 18 février 2011

ASA FUSION SOLAIRESi, en musique, vous aimez la fusion des genres et des

rythmes, Asa (prononcez Asha) devrait vous emballer ! La jeune

nigériane (née à Paris) est initiée musicalement par un éclectisme paternel de bon aloi qui va de la soul de Marvin Gaye au reggae de Marley en passant par Fela

Kuti et la musique traditionnelle africaine. A ces infl uences, elle

mixe habilement aujourd’hui, pop, R&B, funk, world… et le résultat, étonnamment original

et cohérent, marque l’évolution actuelle de la musique du continent noir. Asa promène sa voix

délicieusement rauque et son charisme solaire sur les scènes du monde entier (Europe, Amérique du

Nord, Afrique, Japon…) et s’arrêtera, avec dans son répertoire, les chansons de son dernier album

“Beautiful Imperfection”.

Au Transbordeur, le 24 février 2011.

E n observateur avisé, Courteline s’est attaché à dépeindre une société peuplée de personnages tiraillés entre leur condition modeste et leur ego surdimensionné (ça ne vous évoque personne !?) dans de courtes pièces (1 ou 2 actes) qui confi nent aux petits chefs-d’œuvre d’une drôlerie et parfois même d’une

cruauté inouïe qui n’est pas sans rappeler les caricatures de son contemporain Daumier. Car à bien y regarder, “Boubouroche” est un drame (si, si), celui de l’amour bafoué et corrompu, celui de la femme de l’époque - sans droit de vote, confi née au rôle de mère, de femme au foyer, d’épouse soumise - qui décide pour exister de manipuler le “sexe fort”. Et notre Adèle choisira d’utiliser la naïveté, la gentillesse, (la bêtise ?) de ce pauvre “Boubouroche” pour arriver à ses fi ns… Forme courte, il fallait donc “étoffer” ce “Boubouroche” en pièce qui tienne l’affi che d’une soirée de théâtre et c’est Philippe Uchan qui a eu la bonne idée d’en “développer” l’intrigue en se coulant avec modestie mais non sans talent dans le style de l’auteur. L’argument en deux mots ? Paris (1892), Eugène Boubouroche est un habitué du café Les trois fi acres où quelques profi teurs le prennent… pour une “poire”. Jeune et jolie veuve, Adèle jette sur lui son dévolu pour mieux le mener à la baguette. Tout ceci avec la duplicité complice de son “ami” André… Caroline Maillard - nominée aux Molière, catégorie Révélation Théâtrale, pour “La Sainte-Catherine” - interprète Adèle. Elle remplace Marie-Julie Baup qui a donné naissance à un enfant dont le père n’est autre que Lorànt Deutsch qui, lui, joue le rôle d’André. On applaudira également Urbain Cancelier en Boubouroche, Philippe Beautier (Amédée) et Gérard Maro (Touchard). La mise en scène est signée Nicolas Briançon habitué, excusez du peu, à travailler Corneille, Anouilh, Shakespeare ou Kundera, et, le décor est imaginé par Stéfanie Jarre (la demi-sœur de Jean-Michel)… Une pertinente comédie sur la vanité dans laquelle la tendresse pour les personnages excuse largement leurs faiblesses et le rire exorcise la causticité du propos.

A voir au Théâtre Tête d’Or jusqu’au 16 mars 2011

BOUBOUROCHE PETITE COMÉDIE HUMAINE

“Dépeindre les mœurs en riant”, tel était le credo de Georges Courteline. Et, ce “Boubouroche” n’engendre pas la mélancolie ! Même si on y observe quelques spécimens se faire broyer par la redoutable Adèle qui joue le jeu des hommes pour mieux les dominer et accéder à une forme de liberté bien rare dans ce Paris encore très corseté par un XIXe siècle fi nissant.

JAZZ ET INSOLITEChristophe Bonin (directeur du “Palais Idéal de facteur Cheval” de Hauterives) prend la direction de “Jazz à Vienne”. Il sera offi ciellement présenté le 29 mars lors de la soirée de lancement du festival Des œuvres au musée (MAC Lyon) c’est normal mais aussi dans des commerces, des commissariats, chez des particuliers… ça l’est moins ! C’est le parti pris audacieux de l’artiste camerounais Pascale Marthine Tayou pour son expo “Always all Ways”. Parcours insolite du 24 février au 15 mai.

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NEWS LA VIE CULTURELLE avec

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12 FÉVRIER 2011

TELEX

NEWS LA VIE GASTRONOMIQUEPar Jean-Jacques Billon

COUP DE CŒUR DIAMANT NOIR POUR

L’AME SŒURPavé de skrei étuvé à la vinaigrette tiède aux truffes ;

fi let de bœuf rôti aux lamelles de truffes ; gâteau de cèpes et sauce porto-foie gras ; veau fermier façon Rossini, sauce Périgueux… A l’Ame Sœur,

Olivier Paget a de la truffe dans les idées en cette période où elle est au meilleur de sa forme. Tout en conservant son menu du jour à 18 €, il a mis

la belle en noir à l’affi che d’un menu en quatre actes à 48 €, servi au quotidien jusqu’à fi n février. Généreuse, elle n’y fait pas de la fi guration : bien

dans l’esprit d’une maison où l’on ne prend pas les clients pour des truffes. Riche idée pour un dîner

de Saint Valentin qui comme chacun sait tombe le 14 février... et tous les autres jours de l’année.

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au vendredi + jeudi et vendredi soir

TOUTES LES COULEURS C’EST BIO, C’EST BON !

Ouvert un 1er avril, il y aura bientôt cinq ans, ce restaurant n’a jamais servi de poisson, ni de

viande. Uniquement des plats végétariens ou végétaliens, à base de produits certifi és issus de

l’agriculture biologique, arrosés de vins du même tonneau. Au pied des pentes de la Croix-Rousse,

ce sympathique camp de base pour écolos et bobos propose des plats originaux comme la

terrine de chou blanc aux fruits rouges et Saint Marcellin, le tartare aux mille légumes et raifort,

la choucroute aux tomates séchées et sarrasin, le curry de légumes et banane macérée, les penne

complètes aux pleurotes et des desserts tout aussi convaincants de naturel dont le clafoutis de

clémentines et châtaignes ou la soupe de poires à la réglisse et fondue de chocolat. Pourquoi pas ?

De temps à autre…

26, rue Imbert Colomès - Lyon 1 - 04 72 00 03 95Plat du jour à 8,50 €, formules de 12,50

à 26,00 €. Déjeuner du mardi au samedi + vendredi et samedi soir.

LÉON DE LYON IL ÉTAIT UNE FOIS RUE PLÉNEY…

« A Lyon, il ne reste pas beaucoup de

maisons qui ont une telle histoire ! » Une

histoire que Jean-Paul Lacombe a souhaité

raconter en images aux clients de « Léon

de Lyon » où il vient d’accrocher 130 photos

de sa collection évoquant les grandes heures et les petits bonheurs du célèbre établissement de la rue Pléney. Témoins de rencontres historiques, les murs longtemps restés discrets ont aujourd’hui la parole.

Une exposition propre à réveiller les souvenirs... Une raison de plus, s’il en fallait une, pour profi ter

des talents du chef Guy Labonde : pourquoi pas la suggestion du moment, ou la broche du jour ?

Proposées à des prix raisonnables, dans un décor et une ambiance qui n’ont pas oublié le temps des

étoiles.

1, rue Pléney – Lyon 1 – Tel 04 72 10 11 12Plat du jour à 14,90 €, formules de 20,30

à 24,50 €. Tous les jours

I nstallé place Antonin Gourju depuis 1980, Philippe Rabatel a conservé «Chez Léa» pour enseigne et continue à proposer, dans un décor en version originale, les plats qui avaient fait la réputation de cette mère lyonnaise. Laissons aux inconditionnels de la cochonnaille le savoureux saucisson chaud dont la carnation

rosée se farde discrètement d’un léger beurre blanc au mâcon Viré, pour déguster une fois encore ce maquereau frais, glacé au vin blanc, goût subtil et texture délicate. Tablier de sapeur ou poulet au vinaigre imposent ensuite un choix diffi cile entre le sublime et l’excellence ; l’un comme l’autre escortés de ce gratin de macaronis dont Léa avait fait sa signature. « On vient du monde entier pour déguster cette cuisine » proclame Philippe Rabatel qui, entre autres belles références, passa deux ans chez Pierre Orsi. Celui-ci parraina, avec Léa Bidaut, son entrée aux Toques Blanches Lyonnaises. Double infl uence donnant à la carte deux séduisantes facettes. L’émincé de gras double poêlé, l’andouillette et la tête de veau illustrent avec bonheur ce répertoire lyonnais que Philippe Rabatel ne trahit nullement en mettant un bémol sur le beurre de cuisson. Souci de légèreté qui convient parfaitement à ce beau poulet fermier aux gousses d’ail, dans son jus réduit parfumé à souhait. Pas question en revanche de lésiner sur les portions. « Chez Léa », on ne fait pas la dînette ! Proposée meunière ou fl anquée d’une demi-douzaine d’écrevisses qui font rimer Léa avec Nantua, la quenelle relève à la fois de la tradition lyonnaise et de cette dimension gastronomique où ce chef à l’écoute des saisons excelle tout autant. Certes, il faudra attendre l’automne pour retrouver ces gibiers dont il est un expert reconnu. Ah, cette hure de sanglier, dégustée mi-janvier ! Magnifi que équilibre entre mâche et fondant, entre puissance et délicatesse… Mais le printemps nous promet le retour de ces rôtis de chevreau comme du temps de Léa… Bien des rendez-vous gourmands en perspective dans cette maison où l’on se gardera de négliger les desserts, du souffl é glacé à la Chartreuse à l’omelette norvégienne… Qu’ajouter de plus à notre bonheur ? La cave bien sûr, riche d’une centaine de références. Et puis le sourire et les conseils avisés de Marcelle, vingt ans de maison… « Je suis un aubergiste » sourit Philippe Rabatel. Bien belle auberge !

11, place Antonin Gourju - Lyon 2ème – Tel 04 78 42 01 33

Menu Mère Léa à 29,50 €, menu du marché à 41 €. Carte. Fermé le dimanche

LA VOÛTE – CHEZ LÉA PHILIPPE RABATEL, AUBERGISTE !

« Salut les petits ! Qu’est-ce que je vous fais à manger aujourd’hui ? » Bien sûr, il y a longtemps que Léa n’est plus là pour accueillir ainsi ses habitués ; mais de là haut – au mur où son portrait est accroché – elle peut voir sa maison entre de bonnes mains.

Nouveau rebond pour Régis Bétoule. Apres « Les Lyonnais » à St Jean, puis « l’Horloge » aux Brotteaux, dont il vient de se séparer, l’ancien tennisman reprendrait « Le Capot », montée des Forts à Caluire. Un établissement crée en 1869 dont la réputation est à refaire. S’il a l’intention de donner à l’endroit une nouvelle jeunesse, Régis Bétoule compte bien conserver les jeux de boules. Ça promet de l’ambiance ! Ouverture prévue avant l’été...

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14 FÉVRIER 2011

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR avec Halles de LyonPaul Bocuse

Par Marc Polisson

GEORGES BLANC A L’ABORDAGE DE VILLEFRANCHE

■ ■ ■ L’Aile ou la cuisse ? Les deux, mon général ! Les amateurs de volaille se pressent chez les rôtisseurs Philippe et Lucas Florentin qui vous mettent à table sans vous plumer. Exemple : le demi-poulet fermier + garniture + dessert = 18 euros. Du lundi au vendredi, midi et soir au 77, cours Vitton (Lyon 6) Tel 04 78 89 96 76. ■ ■ ■ Save the vintage date chez Sandrine Pouquine. Soirée Années 80, mercredi 16 février 2011 à 20h au Boudoir (Gare des Brotteaux – Lyon 6). ■ ■ ■ Devant l'intérêt suscité par l'article concernant le lodge Villa Pauletta d’Hervé Gachon au Costa Rica et les nombreuses demandes de coordonnées, nous vous communiquons le site internet du lodge : www.lodgevillapauletta.com et [email protected]. Tel 506 88 92 69 34. ■ ■ ■ L’année démarre fort pour Pascal et Aude-Marie Copin qui vient d’être intronisée au sein des Toques blanches lyonnaises. Depuis le 22 janvier 2011, leur Auberge de Brullioles (Monts du Lyonnais) a adopté de nouveaux jours d'ouverture : du mardi au samedi, midi et soir et dimanche midi. Tel 04.72.54.55.24. ■ ■ ■ C'est le trio infernal Marguin - Berthod - Viannay qui a été retenu pour gérer le restaurant du nouveau TNP. ■ ■ ■

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D emandez à être placés dans le salon en face du fl euve afi n d'embarquer pour une balade sur la Saône dans le nouveau paquebot amarré à Jassans Riottier par Georges Blanc...

L'équipage de classe est constitué par dix personnes en salle et dix personnes en cuisine sous la houlette d’Antoine Maillon. Franck Fanget (30 ans), promu chef, est le compagnon de Sophie Honegger (ex Radisson) : il a fait ses classes chez Anne-Sophie Pic, Régis Marcon, Christian Lherm, Michel Troigros et au Monte-Carlo Bay avec Marcel Ravin... Le capitaine Vincent Michel cherche constamment à améliorer chaque détail. A ses côtés, Philippe Billiet veille à tout ... Le menu « Clin d'Œil

au Val de Saône » à 25 euros correspond bien à l'ambiance et à l'endroit avec une salade caladoise suivie d'un gros canneloni farci aux queues d'écrevisses avec une sauce homardine : un plat vraiment exceptionnel. Une pomme en l'air au four confi te et crème glacée à la vanille est le point d'orgue de ce clin d'œil à la région qui suscite de nombreuses convoitises puisque Guy Lassausaie prévoit d'ouvrir une brasserie dans un

nouvel hôtel à Villefranche au printemps 2012. Les inconditionnels de Georges Blanc retrouveront les deux plats qui ont fait sa gloire à Vonnas : les cuisses de grenouilles fraiches sautées comme en Dombes et le poulet de Bresse au vinaigre et à l'estragon riz basmati. La morue demi fraiche sel des Bateliers avec une rouille aillée, les rouelles de porc à la Beaujolaise et lentilles vertes du Puy agrémenteront votre croisière conclue par un remarquable moelleux au chocolat fondant à souhait... En lieu et place de l’ancien bassin nautique de la commune, le paysagiste de Vonnas Thierry Livet prépare une terrasse de 200 000 euros pour 180 personnes avec vue imprenable sur la Saône. Qu’il faut ajouter aux 1 200 000 euros de travaux et aux 200 000 euros affectés à l'achat du Restaurant des Deux Ponts. Ouvert seulement depuis le 10 janvier 2011, l'Embacardère commence à trouver son rythme de croisière avec un seul petit bémol dans sa carte des vins qui comporte plus de bordeaux que de vins de la vallée du Rhône. A rééquilibrer... Christian Mure – Lyon Gourmand

VULGARITÉ ET INJURESLE PETIT PAUMÉCONDAMNÉ Le guide gratuit des étudiants d’EM

Lyon vient d’être condamné au pénal dans l’affaire l’opposant au restaurant Carte Blanche qui s’était vu attribuer le trophée de «plus grosse chiasse après repas» dans son édition 2010. C’est dans l’après-midi du 4 janvier 2011 que le Tribunal correctionnel a rendu son verdict : le Petit Paumé doit s'acquitter de

2 000 euros d’amende auxquels s’ajoutent 3 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais de Justice. Une condamnation à la hauteur de l’injure et de la vulgarité contenues dans la critique incriminée. L’addition, même si elle peut paraître salée, n’est rien en comparaison des pertes subies par les associés du restaurant Carte blanche – accusés d’empoisonnement - qui se sont séparés de leur affaire dans de très mauvaises conditions. Les étudiants sont évidemment furieux et ont décidé d’interjeter appel du jugement. Certes, ce n’est pas cette note de 6 500 euros qui plombera les comptes de l’Association du Petit Paumé qui a fait, au fi l des ans, une véritable machine à cash de son guide. L’enjeu est ailleurs : il s’agit de tenter de sauver une réputation déjà bien entamée (pour s’en convaincre, il suffi t de taper «Petit Paumé condamné» dans n’importe quel moteur de recherche) et de préserver les profi ts dégagés chaque année sur le dos des restaurateurs et des patrons de bars qui, en achetant des encarts publicitaires (c’était le cas de Carte blanche) fi nancent eux-mêmes les campagnes de dénigrement dont ils sont victimes… Cherchez l’erreur !

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Vincent Michel, Antoine Maillon et Philippe Billiet

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16 FÉVRIER 2011

NEWS BRÈVES DE COMPTOIRPar Stina Masson et Kathleen Buomanducci

LES TEMPS FORTS DU SIRHA 2011 La plus belle édition du SIRHA (dixit Olivier Ginon) a refermé ses portes mercredi 26 janvier 2011 avec une succession d’hommages rendus à Paul Bocuse. 162 000 visiteurs ont participé à cette grand messe internationale de la gastronomie dont la destinée est désormais entre les mains de Jérôme Bocuse qui succède à Jean Bellet, président du SIRAH de 1987 à 2011. Pas le temps de souffl er : Marie-Odile Fondeur et Anne-Marie Baezner planchent déjà sur l’édition 2013 !

SAMEDI / 14H00GRAND PRIX DE LA RESTAURATION DES LYCÉES RHÔNALPINS – EUREXPO Ouverte à l’ensemble des agents exerçants dans les restaurants des lycées publics de la Région, la seconde édition du Grand Prix des Chefs des Lycées s’est déroulée sur l’espace Cuisines en Scène. Le jury de ce concours organisé par la Région Rhône-Alpes était composé de Jean-Christophe Ansanay, Alain Alexanian et Grégory Cuilleron (en compagnie de Jean-Jack Queyranne) a décerné le premier prix au lycée Pierre-du-Terrail à Pontcharra. Aucun lyonnais sur le podium. Diable, mais que mangent nos gones ?

DIMANCHE15H00COCKTAIL UMIH - EUREXPO « Parce que la nuit lyonnaise mérite la même renommée que sa gastronomie » tel était le mot d’ordre du cocktail organisé par Laurent Duc, Pierre Chambon et Magalie Vincent qui avaient aménagé le stand de l’UMIH en discothèque avec DJ et terrasse. Branché !

17H00CONCOURS DES ÉCAILLERS EUREXPO Doublé gagnant pour Romain Massé et Clément Marandon (félicité par Jean-Louis Manoa), les écaillers de la maison Merle qui décrochent les deux premières places du concours animé comme chaque année par l’inénarrable Gaston. Comme en championnat, la capitale est 3ème. Coquillette, les Parisiens !

20H00COCKTAIL « LE CHEF »LA MÈRE BRAZIER 150 étoiles au fi rmament de la rue Royale. Invités par Francis Luzin et sa charmante fi lle Hélène (ci-contre avec Marco), les organisateurs du Sirha (Olivier Ginon et Marie-Odile Fondeur) ainsi que les chefs de cuisine se sont régalé des amuse-bouches préparés par la brigade de Mathieu Viannay. Avec un bel arrosage assuré par Georges Dos Santos et Stéphane Ogier.

22H00DÎNER GOLD EMOTION - À KGB Le club de Pierre Chambon et Thierry Lahon a organisé en marge du SIRHA une soirée scintillante placée sous le signe de l’or sous toutes ses formes, jusque dans les coupes de champagne. Avec, à la clé, un dîner concocté par Jacques et Régis Marcon, épaulés par la brigade de David Mathon. Respect.

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avec Halles de LyonPaul Bocuse

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MARDI09H00PETIT-DÉJEUNER NORVÉGIENLE THÉODORE Tout ce que Lyon compte de Norvégiens, expatriés ou de passage, se sont donné rendez-vous chez Robert et Florence Perret autour du saumon norvégien Salma, pour une dégustation inventive. Beaucoup de grands chefs considèrent le saumon Salma comme le meilleur du monde. D’une fraîcheur extraordinaire, il ne se passe que 4 heures entre sa sortie de l’eau et l’emballage sous vide. Frais devant !

15H00VISITE PRINCIÈRE – EUREXPO LL.AA.RR Le Prince Joachim et la Princesse Marie de Danemark (ci-contre) ont visité le stand danois ainsi que les lieux de compétition du Bocuse d’Or. Le jeune couple royal souligne ainsi le rôle de plus en plus important que jouent la gastronomie et les produits agro-alimentaires de haute qualité au Danemark. La ville de Copenhague compte 13 étoiles Michelin et est ainsi la ville nordique avec le plus d'étoilés. Et la délégation danoise repart avec le Bocuse d’Or. Royal !

19H00DÎNER DES CHEFS DU MONDE HÔTEL DE VILLE Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Olivier Ginon, président de GL Events ont accueilli 94 chefs étoilés lors d’une soirée d’exception en l’honneur de Paul Bocuse dans les salons de l’hôtel de ville. Ce dîner inédit concocté par Anne-Sophie Pic a réuni, autour de « Monsieur Paul » plus de 200 étoiles à travers les plus grands Chefs du monde entier, parmi lesquels Daniel Boulud, Alain Ducasse, Joël Rebuchon, Pierre Gagnaire, Guy Savoy… Du lourd ! Parmi les convives, Françoise Bernachon venue applaudir Monsieur Paul son papa et bien entendu Alain Vavro. L’occasion pour Daniel Boulud de tenter de se rabibocher avec Nadine Fageol (ça n’aura tenu que le temps de la photo).

MERCREDI11H00INAUGURATION DU HALL PAUL BOCUSE – EUREXPO D’une capacité de 2000 places assises, ce nouvel espace situé au cœur d’Eurexpo, est l’écrin du Bocuse d’Or. Pour son inauguration, 70 des plus prestigieux chefs du monde, tous triple étoilés au guide Michelin, ont déposé leurs empreintes sur les dalles du hall avant d’assister à la remise des prix du concours.

18H00BOCUSE D’OR –EUREXPO Mardi et mercredi, 24 chefs venus des 4 coins du globe se sont affrontés durant plus de cinq heures sur le thème de la lotte et de l’agneau d’Ecosse. Les scandinaves survoltés dans les gradins du tout nouveau hall Paul Bocuse auront eu raison de s’égosiller : c’est le chef danois Rasmus Kofoed qui a reçu des mains de Paul Bocuse la statuette tant convoitée. La Suède et la Norvège complètent le podium. Le candidat français, le Lyonnais Jérôme Jaegle, termine le concours à la 4ème place. Il pourra toutefois se consoler avec le prix spécial viande qu’il enlève. Nos internautes croyaient pourtant dur comme fer que la France pouvait l’emporter (72,16 % des votes) mais il faut se rendre à l’évidence. Il sera de plus en plus diffi cile de contrer les pays nordiques qui font main basse sur les trois statuettes.

21H00DÎNER DE GALA DU BOCUSE D’OR – HALLE TONY GARNIER La cuisine vue de l’intérieur, tel était le thème de la nuit du Bocuse d’Or qui a rassemblé 1800 convives régalés par les équipes de Jean-Paul Pignol, à qui Vincent Ferniot a décerné un Bocuse d’or d’honneur. Amplement mérité. L’occasion pour Christophe Marguin de faire une pause avec le tropézien Olivier Fuchs : pendant le SIRHA, son restaurant a connu de folles nuits. Tradition festive respectée aux Echets.

LUNDI / 13H00CHEZ ANTONIN - EUREXPO Recharge en iode obligatoire pour Anne-Marie Baezner. La directrice générale d’Eurexpo a refait le plein d’énergie chez Eric Giraud. A son compteur, 20 kilomètres par jour soit une centaine en 5 jours. A l'aise dans ses baskets !

JEUDI / 9H30POSE DES PLAQUES – AUBERGE

DE COLLONGES Dernier round d’une folle semaine, les adieux à Collonges avec la pose des plaques commémoratives en compagnie des vainqueurs, des partenaires du Sirah et de la garde rapprochée de messieurs Paul. (ci-dessus).

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METTENT LE FEU AU SIRHA !ACDC et Orchestra

PEOPLE NEWS

L ’entreprise voit le jour à l’automne 2009. Et malgré un contexte économique peu favorable, les affaires décollent rapidement pour

Karim Omri, fondateur de la société de systèmes de caisses enregistreuses. Ainsi, en moins de deux années d’existence, l'entreprise affi che une santé vigoureuse : 100 nouveaux établissements équipés cette année et une équipe étoffée de 4 collaborateurs (une gestionnaire, une commerciale, un informaticien et un installateur vidéo surveillance) venus prêter main forte au PDG. Pas peu fi er de compter parmi ses clients des références du milieu de la restauration lyonnaise (Maison Clovis, Dock 40, Victoria Hall, Zinc-zinc, Itavola, L’horloge, le Pearl, Sapristi etc) l’entrepreneur se félicite de la confi ance toujours plus grande que lui accordent les professionnels. On comprend que c’est uniquement grâce au bouche-à-oreille, et à un professionnalisme sans faille bien entendu, qu’Au Comptoir De la Caisse grignote peu à peu toujours plus de parts de marché. La disponibilité du service après-vente 7 jours sur 7 et 24h sur 24 n’est sûrement pas étrangère au succès des affaires de Karim, qui a assimilé dès ses débuts l’importance d’assurer un service irréprochable à ses clients. Plus

impliqué dans la qualité et le service que dans le paraître on l’aura compris, cette année marque néanmoins un tournant dans le développement de l’entreprise : la présence sur le Sirha s’est vue auréolée d’un gros succès, avec visibilité et nouveaux contrats à la clé. C’est Orchestra, la société fondée par Jean-Christophe Russier et Guy Cortey, leader sur le marché des solutions logicielles de gestion et d'encaissement pour points de vente, qui a accueilli ACDC sur son stand, en qualité de distributeur offi ciel. Séduits par la petite équipe dynamique et des solutions techniques en phase avec leurs besoins, les clients potentiels ont défi lé en rang serré sur le stand. Le Sirha fut également l’occasion pour Karim Omri d’inaugurer un partenariat avec Sixième Sens (Institut Paul Bocuse), le concept de restauration décliné autour de quatre ambiances. Unique et éphémère, le restaurant était équipé de caisses enregistreuses signées Au Comptoir de La Caisse. Les prémices d’un partenariat qui viendrait s’inscrire dans la durée ? Affaire à suivre… Des projets pleins la tête mais avec comme volonté première de continuer à asseoir le développement pérenne de son entreprise, Karim Omri mise sur l’embauche d’un autre commercial, et le

développement de la vidéosurveillance, qui va de paire avec l’encaissement. Une chose est sûre, l’entreprise pourra compter sur Orchestra pour proposer des solutions innovantes. La dernière en date ? « O.resto », une prise de commande à table originale génération 2.0, brevetée par Orchestra. Une fois installé à la table d'un bar ou d'un restaurant, on visualise la carte de l'établissement sur son téléphone portable (il faut avoir téléchargé l’appli gratuite au préalable) puis on passe directement commande en quelques secondes, via son smartphone. « Cette façon novatrice de commander est idéale pour les bars de plage, les terrasses où les restaurants d’altitude par exemple, ou il est monnaie courante de rester le bras en l’air de longues minutes avant de réussir à attirer l’attention d’un serveur » explique Karim. L’appli sera gratuite pour les usagers et les restaurateurs équipés de caisses Au Comptoir De la Caisse. Ce qu’on peut souhaiter à ACDC ? Une longévité aussi impressionnante que leurs homonymes rockeurs, et ça semble bien parti ! O

Centre d'activités Gorge de Loup24, avenue Joannes Masset - Bâtiment 5

2ème étage - Lyon 9 - Tel : +33(0)981 931 069

Ne vous fi ez pas aux initiales. On ne parle pas ici du légendaire groupe de rock mais d’une jeune entreprise de systèmes de caisses enregistreuses, Au Comptoir De la Caisse. Pas de hordes de fans déchainés, soit, mais une présence bien remarquée sur le Sirha pour la société dont l’avenir s’annonce sous les meilleurs auspices... Par Stina Masson

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Karim et Sabrina (acdc) Jean-christophe russier et Guy Cortey (orchestra)

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19 FÉVRIER 2011

Jean-Marie Gau (Maurice le Gascon) et Karim Omri (ACDC) Maxime Muller (Restaurant Sixième Sens), Sabrina et Karim (ACDC) Sabrina Mechta et Karim Omri (ACDC)

Sophie et Régis Bétoule, Karim, Laurent Bouvier (Le Puy d’Or) et Sabrina Sabrina Mechta (ACDC), Sylvain Malland et Fabrice Bonnot (Cuisine & Dépendances)

Petite démo sur le stand d’Orchestra

Maxime Muller (Restaurant Sixième Sens), Lucas Florentin (nosbonsplatschezvous.com), Philippe Florentin (Chez Abel), Bruno Metzle (Zinc Zinc), Sabrina Mechta et Karim Omri (ACDC) Eva (ACDC) Emilio (ACDC) Géraldine (Elleixir) et Sabrina (ACDC)

Karim, Sabrina et l’équipe d’Orchestra

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20 FÉVRIER 2011

Alain, Joël, Guy, Yannick, Régis, Daniel, Pierre, Philippe, Mathieu, Joseph et les autres… L’élite mondiale des chefs étoilés est venue, inaugurer le hall Paul Bocuse, à l’occasion du Sirha. De Bocuse à Monsieur Paul, histoire d’amour du travail bien fait et d’amitiés au nom du métier. Rencontre avec un mythe bien de chez nous qui souffl e ses 85 bougies le 11 février. Pas prêt de s'arrêter ! Par Nadine Nageol

PAS SORTI DE L'AUBERGE !Monsieur Paul

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Joyeux anniversaire Monsieur Paul ! Françoise, Nadine, Marco et Nico.

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Le ciel vient de tomber sur la tête de Maiko Imazawa, prix du meilleur commis. Eberlué, le public du Bocuse d’Or applaudit à tout rompre une

fi llette haute comme trois pommes et pas une de plus. Sur le podium, la minuscule japonaise de 21 ans, son prix dans les bras, une oie en céramique, patauge dans un torrent de larmes. À l’animateur qui la questionne en anglais, elle répond en français, «je suis ravie, je n’oublierai pas aujourd’hui». La jeune femme ignore encore qu’elle vient de signer l’acte fondateur d’une carrière prometteuse. Tous vous le diront, dans le métier, le Bocuse d’Or est le meilleur des activateurs. Florent Suplisson raconte que Rasmus Kofoed (Bocuse de Bronze en 2005, Bocuse d’argent en 2007) «n’était jamais content». La ténacité faite bravoure, quatre ans plus tard le chef danois remporte l’épreuve. Qu’est-ce qui peut bien pousser le propriétaire d’un restaurant – une étoile au Michelin - à vouer huit ans de sa vie à pareil acharnement si ce n’est la quête de l’excellence. Qu’est-ce qui motive le président de la délégation australienne à délaisser son restaurant, envahi

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par des inondations monstres, pour participer au concours si ce n’est l’esprit d’équipe. Autant d’anecdotes symboliques qui en disent long sur l’impact du concours créé pour animer le Sirha en 1987 par Paul Bocuse et Albert Romain alors président d’Eurexpo. Petites, moyennes ou grandes, les fi gurines bocusiennes s’amoncellent dans la salle à manger privée où il nous reçoit une semaine avant le Sirha. Dans l’arrière-restaurant de Collonges, elles forment comme un petit musée de la fabuleuse histoire de Monsieur Paul, celle d’un monstre tutélaire qui, depuis la guinguette paternelle des bords de Saône, a élevé la cuisine française au fi rmament en mixant intelligemment les ingrédients phares : faconde pour la galerie, bons produits et personnel fi dèle. Sortant de derrière le piano, tablier et toque en tête, il est parti sans oublier les copains à la conquête du monde et en a ramené la célébrité et moult idées déclinées au fur et à mesure dans ses nouvelles brasseries, dans le complexe de Disney en Floride et ses neuf restaurants japonais. La fameuse «intuition et le parti pris du juste rapport qualité-prix» explique l’un

de ses lieutenants. En 2004, aux journalistes d’Omnivore, il déclare à 80 ans : «Bocuse met la pédale douce».

L’heure de la retraite n’a jamais vraiment sonné. Certes l’âge, la fatigue, le cœur et un accident récent ont contraint le forcené dur à la tâche, n’empêche que Collonges s’agrandit par la face Nord : extension des bureaux, une chambre plus accessible pour le couple logeant au dernier étage et une cave high-tech. «Les premiers crus étaient dans l’eau» badine-t-il en référence aux inondations de la Saône. Les 20 000 bouteilles sont désormais au frais dans une rigoureuse coursive blindée avec accès limité par reconnaissance digitale ! « Je ne copie pas, je fais pareil », son aphorisme du moment souligne l’éternel curieux en quête de mieux. Lors de l’inauguration du T-Maki Shop à Lyon, repérant sur les écrans des icônes mobiles, il interroge, «mais ça ne bouge pas chez nous ?». Le lendemain, coup de fi l de l’Ouest au restaurant sur le thème, comment ça marche les icônes mobiles ! «Un homme comme lui… ne se remplace pas» explique

1 - Ses labradors Wallace et Hurricane qui l’accompagnent sur son étang de la Dombes 2 - Une nouvelle cave high tech… 3 - …avec accès par reconnaissance digitale 4 - Petites, moyennes ou grandes, les fi gurines bocusiennes s’amoncellent formant un petit musée de la fabuleuse histoire de Monsieur Paul.

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BAR LE MELHOR8 éme

Ouverture de 17h30 à 1h30

DJ set

vendredi et samedi soirs

The place to be

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Alain Vavro, le designer devenu au fi l des collaborations homme de confi ance. «Les amis ? Quand je conduis l’autobus de la vie, je me retourne et je vois que beaucoup sont déjà descendus. Plus on vieillit, moins on a de copains comme Pierre Troigros». Il élague, question de pudeur. «J’ai eu la chance de vivre au bord de l’eau et celle d’avoir été élevé par des personnes fabuleuses qui m’ont laissé faire ma vie même très jeune.» Il revient sur la guerre, évoquant à plusieurs reprises le spectre du fi lm «Lacombe Lucien». Avec les copains René-Jean Ricaud, Titi Bridet, Julia… ils choisissent de s’engager pour échapper au STO… Blessé, il est soigné dans un hôpital de campagne, «j’ai du sang américain dans les veines» comme il aime à rire. Plus important, «ce passage dans l’armée m’a complètement changé, plus rien ne pouvait m’arriver». Suivra l’apprentissage à Paris dans un restaurant du marché noir où, de lingère à boucher, il fait tous les métiers. Sa plus grande fi erté, la médaille de Meilleur Ouvrier de

France en 1961 passe avant le bail longue durée signé avec les trois étoiles Michelin depuis 46 ans. Le travail, un sacerdoce qu’il a entrepris de transmettre avec l’institut Paul Bocuse créé en liaison avec Jack Lang, impressionné qu’il a été par son premier voyage au Japon en 1970. Invité à donner des cours de cuisine, il découvre «la discipline, la rigueur et le travail bien fait». Et la Chine alors ? «Je n’irai jamais». Cependant, le jour de l’ouverture du pavillon Rhône-Alpes à l’Exposition Universelle de Shanghai, le chef colombien issu de l’Institut décroche le téléphone pour entendre Monsieur Paul, «alors ça marche ; combien de couverts ?».

Dans le landernau, Paul Bocuse relève du mythe quasi sacré à tel point que les personnes contactées jouant sur des emplois du temps surchargés oublient de s’exprimer. Lui dit, «on a tout dit. Non, on n'a jamais tout dit» et de souligner la part des autres, «apprendre, former et déléguer. Des gens comme Ducasse et

EN COUVERTURE

Robuchon ont prouvé que l’on peut avoir des restaurants dans le monde entier sans y être». S’il y avait deux images à retenir de ce Sirha, ce serait celle d’un Alain Ducasse protecteur enserrant dans ses bras Monsieur Paul pour le guider dans la cohue jusqu’au dîner des chefs à l’Hôtel de Ville. Et celle de son fi ls Jérôme, promu président du Sirha 2013, joignant sa main à la sienne, pour marquer de son empreinte les carreaux de ciment qui orneront l’entrée du nouveau hall d’Eurexpo qui porte son nom. Des projets ? Pas chaud pour le Confl uent, il est très intéressé par la transformation de l’Hôtel Dieu, prochain nouveau phare de la ville, avec un restaurant dans un lieu fantastique au dernier étage d’un immeuble. « Le plus dur c’est de durer. Bon, on va mettre le doigt » sur le sésame électronique ouvrant la cave high-tech ! Ensuite il gagnera la Floride rejoindre « petit Paul ». O

5 - Joël Robuchon, Olivier Ginon et Alain Ducasse au dîner des grands chefs de l’Hôtel de Ville 6 - Avec ses copains, il choisit de s’engager dans la 1ère DFL – BM24 pour échapper au STO en 1944 7 - Jérôme Bocuse, président du Sirah 2013 et son épouse Robin 8 - Petit Paul et son grand-père lors de la pose des plaques du Bocuse d’Or 2011. La relève est assurée.

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La loi Debré vient de souffl er ses 50 ans. Sans elle, l’enseignement privé, et notamment catholique, aurait été rayé du paysage. Aujourd’hui, ces établissements affi chent une bonne santé dans une relative discrétion médiatique. Sur les bancs publics, les critiques pleuvent. On parle moins de religion que d’argent. Lyon People a fait le mur et est allé rencontrer les chefs d’établissements. Un dossier préparé par Agnès Guillaume

ENSEIGNEMENT LIBRELa voie rêvée des anges

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CHIFFRES 2010 ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE DU RHÔNE ET DU ROANNAIS

- 82 000 élèves- 5 500 instituteurs et enseignants - 2 000 personnels d’éducation et des centaines de bénévoles- 181 écoles d'enseignement général ; 56 collèges ; 33 lycées ; 18 lycées pro et 4 lycées agricoles.

REPÈRES

Les élèves de l'école West Point dans le 5ème arrondissement

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C ritiqué, adulé, revendiqué ou adhésion discrète, l’enseignement libre (et catholique en particulier) fait couler encre et salive.

Détracteurs et convaincus se livrent à des joutes verbales, à grand renfort d’arguments frisant le prosélytisme. Depuis longtemps, la guerre scolaire fait rage et ne semble pas prête à s’amenuiser. L’enseignement n’est certes pas le seul domaine où la dichotomie entre public et privé procède aux clivages de la société. Santé, services, loisirs sont tout autant dans l’œil du cyclone. Mais l’éducation apparaît de loin comme le sujet le plus sensible… Elle touche le quotidien. Elle concerne les enfants. Elle suscite des confl its d’intérêts. Elle véhicule de l’espoir et alimente la déception. Elle est source de projection. Elle cristallise les tensions et les pressions… Education et émotion forment un couple explosif. Derrière la journaliste se cache une maman propulsée sans mode d’emploi dans le monde de l’école. Ma fi lle, ma chair, mon amour vole sur ses six ans. Hier, j’étais élève, sujet en immersion. Aujourd’hui, je ne sais pas grand-chose de cet univers impitoyable, où les familles sont souvent remisées sur le banc de touche, hormis des bribes de conversation entendues lors de dîners ou sur les bancs des jardins d’enfants. Je veux pour elle (pour moi) le meilleur. Me voilà rattrapée par la maladie courante et récurrente de la pression sociale. La réussite à tout prix. Et quid de l’épanouissement de la personne, du bonheur à être simplement ?

Avec le recul, on se dit que l’entreprise était périlleuse. Vouloir lever le voile sur l’enseignement privé, à 90% catholique était un vœu pieux. Regards amusés des proches. Accueils froids des directeurs d’établissements. Imbroglio de fi ls dont on pressent qu’il sera diffi cile de dénouer la pelote. Dossier miné, source à critiques et mécontentements. On ne rentre pas impunément dans le vif du sujet, il faut s’affranchir. Monter ce dossier a nécessité de la patience et un soupçon de persévérance. Les premières lectures sont instructives. Les premiers coups de fi ls de même. Peu de personnes acceptent immédiatement une rencontre. Portes closes. Responsables aux abonnés absents. Qu’il soit salué pour son geste, le directeur du Cours Pascal, Gilles Morand, me propose de discuter avec l’un des professeurs d’histoire. «M. Durousset vous aidera à débroussailler le terrain». Effectivement, l’entretien sera instructif et pas l’ombre d’une velléité de retour d’ascenseur. Quelques chefs d’établissements privés non confessionnels fi nissent par accepter de me recevoir, Ombrosa, West Point et Montessori. J’entends vos railleries mercantiles… L’accueil est méfi ant, mais les discussions seront franches. La peur du journaliste omnubilé par les chiffres et autres calomnies existe… Et puis, la clé pour pousser la porte de l’enseignement catholique m’est donnée en la personne de Gilles de Bailliencourt, directeur diocésain. Forte de son parrainage, les rendez-vous noircissent l’agenda. Tout comme le précédent dossier sur la charité, l’exhaustivité sera

ECOLE LIBRE EXTRAIT DE LA LETTRE DU PAPE AUX FUTURS ENSEIGNANTS

"Il est peu de défi qui soit plus exal-tant et enrichissant que celui d’ins-truire et guider les jeunes. Il en est peu qui soient plus ardus. En accep-tant que des familles vous confi ent leurs enfants, vous avez accepté une responsabilité et une précieuse confi ance. A vous de les préparer à la vie d’adulte et à la maturité chrétienne. Vous découvrirez les ambiguïtés et les confl its qui carac-térisent la société contemporaine : évolution des valeurs sociales, si-tuation économique, progrès tech-nologiques. Il faut s’accommoder de ces changements car ils sont le vécu de vos élèves."

ECOLEMONTESSORIEtablissement privé hors contrat non confessionnel, gestion associative. Création en 1982 par Françoise Néri. Mise en pratique des principes éducatifs de Maria Montessori. Les enfants sont regroupés par groupe d’âges, 2/3, 3/6, 6/9, 9/11 et font les acquisitions au bon moment personnel de chacun. " La scolarité a un coût, on a tenté d’appliquer le quotient familial, mais la structure est trop petite pour supporter la différence. Dommage, c’est une particularité de la France d’être cantonné dans le secteur privé, en Inde, Allemagne, Finlande, Suède, la scolarité est quasiment gratuite. Ce

qui coince, le diplôme n’est pas reconnu… Aujourd’hui, on a atteint la phase critique, soit on déménage, soit on ouvre une deuxième école pour répondre à la demande." Projet d’ouverture d’un collège internat en 2010 à Belmont-Luthérien.

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1 - Françoise Neri, directrice de l’école Montessori de Lyon depuis 1982 2 - Gilles de Bailliencourt, directeur diocésain de l’enseignement catholique 3,4 et 5 - L’école Montessori, rue Barrier, dans le 6ème arrondissement accueille des enfants de différentes nationalités, certains pratiquent déjà l’anglais, d’autres pas. La langue de Shaekspeare est introduite à l’école dès l’âge de 3 ans.

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impossible. Que les laissés pour compte ne m’en tiennent pas trop rigueur.

Un monstre gentil à plusieurs têtes

En France, la liberté de l’enseignement fait partie des principes fondamentaux. Si l’enseignement public est très majoritaire (80%), l’enseignement privé (20%) existe et les chiffres attestent d’une belle vitalité. Cet enseignement est présent à tous les niveaux de la scolarité : écoles, collèges, lycées d’enseignement général, technologique ou professionnel, classes préparatoires, BTS et grandes écoles... Concentrons-nous sur les établissements « pré-bac ». Le premier distinguo prend les traits du fameux contrat avec l’Etat. Il y a des établissements hors (2%) et ceux sous (98%). Pour ces derniers, l’Etat prend en charge les dépenses de fonctionnement et le salaire des enseignants. Horaires et programmes sont identiques à ceux de l’enseignement public. Les enseignants ont reçu la même formation et sont soumis à des contrôles pédagogiques de l’Education Nationale. Ces établissements sont tenus d’accueillir tout le monde sans distinction de religion, mais ils peuvent d’après les textes sélectionner leurs élèves. Les familles ont la charge des investissements et des dépenses concernant l’instruction religieuse et certains frais pédagogiques. Les autres ne reçoivent aucune subvention et n’ont aucun lien avec l’Etat. Oui, vous avez bien lu, la grande absente est la carte scolaire. Les familles ont

une totale liberté de choix. C’est précisément là que la frontière se dessine et que le fossé se creuse. Et corollaire de cette liberté, la course aux inscriptions… Inutile de tricher sur votre adresse, la règle serait plutôt un homme averti en vaut deux. Chaque année, des milliers d’élèves sont refusés dans le privé faute de place. Les inscriptions dépendent avant tout du nombre d’enseignements et cela relève de la compétence de l’Education Nationale. Comme l’écrit Claude Fouquet dans La Tribune en 2008 « L’enseignement libre est-il encore libre ? ». Reste enfi n l’obstacle fi nancier car cette éducation a un coût, plusieurs centaines d’euros par élève et par an dont une grande part absorbée par la cantine.

Le poids de l’histoireM. Durousset esquisse les grandes lignes. Longtemps, l’enseignement a été l’affaire des gens d’Eglise, des Jésuites et des Chartreux pour l’essentiel. À la fi n du XIXeme, la loi Jules Ferry impose un enseignement laïc et obligatoire. Dès la deuxième moitié du XXeme

siècle, une série de lois scolaires permet le retour en force de l’enseignement privé. «Tous nos établissements sont sous contrat avec l’Etat souligne Gilles de Bailliencourt. Le fait est important, sans la loi Debré, l’enseignement catholique aurait été rayé de la carte. Il y a donc bien eu une volonté des pouvoirs publics et politiques». Et de poursuivre : « Lorsque l’on parle d’établissement privé catholique sous contrat, il faut tenir compte de l’ensemble

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GREENFIELDDans les Monts d’Or, un petit coin de paradis scolaire accueille depuis 20 ans l’idée d’Isabelle Fiquet, faire du bilinguisme une priorité. Opération réussie, son école est une référence en la matière. Apprendre l’anglais dès le premier âge prépare aux grands challenges de la vie active. Ici, côté cour, côté classe, le bonheur d’étudier se lit sur les visages ! Des couleurs, des rires, des frimousses de gosses heureux, un bout de chou qui dit « sorry » pour s’excuser d’une bêtise… au cœur de Greenfi eld, pousse une tendresse aux larges accents pédagogiques. La petite section des 2-3 ans, la moyenne section des 4 ans, et la grande section des 5 ans composent la maternelle installée rue de la Mairie dans les bâtiments d’une école d’antan avec préau, murs épais et maxi fenêtres. A l’intérieur, de jolis tons acidulés, avec des classes vert prairie ou bleu océan, donnent du baume aux cours dispensés par des maîtresses anglophones et francophones qui alternent par demi-journée. La langue de Shakespeare n’effraie pas les enfants qui se plient avec plaisir aux méthodes Greenfi eld. FP

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1, 2 et 3 - Les jolies frimousses des élèves de Greenfi eld à Collonges au Mont d’Or en 2008. A la cantine, remplie de lumière, la cuisine ouverte sent bon le menu du jour composé de goûteux produits saisonniers. « The cook », une dame très gentille veille sur les assiettes, et surveille la petite troupe de gourmets dégustant un dos de colin nappé d’une sauce au fumet de poisson. Plus près de la Saône, un second établissement rue Georges Clemenceau regroupe le primaire dans une demeure bourgeoise ancrée sur un parc de verdure.

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des qualifi catifs. L’ordre des termes est déjà un objet de débat. On est en présence d’une initiative de droit privé ». Envisagée par ce bout de la lorgnette, chacun pourrait s’accommoder de cette existence, mais le bas blesse dès qu’on évoque l’aspect fi nancier. Certains crient à l’injustice et revendiquent à chaque enseignement sa manne. L’affaire est évidemment plus complexe car l’enseignement privé sous contrat a permis d’éviter, à moindres frais, l’ouverture de nouvelles classes. Autre argument de riposte, les aides accordées proviennent en partie des impôts et les familles « du privé » en paient et même certaines beaucoup.

Pluie de chiffresRentrer sur un site de recherche les mots clés « enseignement privé » est comme ouvrir la boîte à Pandore. On trouve les écoles bilingues, juives, musulmanes, arméniennes, des écoles qui dispensent des méthodes en marge et d’autres enfi n jugées plus traditionalistes. Face à cet éventail de possibilités, nous nous concentrerons donc sur la plus représentative, celle de l’enseignement privé catholique. «Deux images nous collent à la peau sourit Emmanuel Segretain, ancien directeur diocésain, élitisme et récupération d’enfants dont personne ne veut, le tout sous le couvert de l’argent. Ces images restent des images du début du XIXe siècle. Les personnes n’ont soit pas compris, soit ne comprennent pas, soit ne veulent pas comprendre et se retranchent derrière un

laïcisme nous laissant la part sombre de l’iceberg. En Belgique, la répartition entre le public et le privé est de l’ordre de 50/ 50 et cela fonctionne parfaitement. En France, les chiffres sont plus proches des 20% (25% collèges et 30% lycées). Le Massif Central et la Bretagne sont, par exemple, très attachés au privé confessionnel. Aujourd’hui, nos collèges connaissent une augmentation de leurs effectifs. En 2008, on a accueilli 400 élèves supplémentaires. L’E.P.C. ne s’est pas développée au détriment du public, mais parce qu’il offre une complémentarité. Pourquoi la concurrence fait-elle toujours peur ? Dans plusieurs villages des alentours de Lyon, l’école catholique est la seule ouverte. Autre exemple, à Vénissieux, l’établissement dont nous avons la responsabilité accueille 40% de musulmans». Il est vrai que les transports en commun ont joué un rôle important dans la libre circulation des élèves. Aujourd’hui, les transports publics sont même relayés par des ramassages scolaires privés dont Ombrosa fut le précurseur.

Affi rmer son identité« Lorsqu’on prononce le mot catholique, on a tendance à enfermer l’enseignement dans une case religieuse et pourtant, argumente Gilles de Bailliencourt, il serait plus juste de parler de notre vision de l’homme dans sa globalité. L’Eglise n’est pas une secte. Elle est profondément au service de la personne via les dispensaires pour les soins et les écoles pour l’éducation. La dimension spirituelle fait

ECOLE LIBRE L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ÉLÈVESCréée il y a plus de 80 ans, l’APEL est une association apolitique et non confessionnelle. La branche, Rhône + Loire, présidée par Martine Barnoud regroupe 350 000 familles et couvre 189 établissements. « L’APEL ne vend pas seulement des crêpes dans les kermesses. On est sur tous les dossiers : cantine, transport, médecine… La cotisation donne accès à une multitude des services : site information, conférences, écoute… Véritables démineurs de tensions, les bénévoles de l’APEL ne donnent pas de leçons, mais créent du lien et apportent leurs expériences ».

LES LOIS SCOLAIRES QUI CHANGENT LA DONNE Une série de lois, dites Jules Ferry, votées entre 1881 et 1886, établit la gratuité absolue de l’école, affi rme son obligation pour les enfants des deux sexes de 6 à 13 ans et ordonne

la laïcisation progressive du personnel. Loi Guizot puis loi Falloux. Les lois dites Marie et Barangé votées en 1951 permirent l’élargissement des subventions publiques à l’enseignement privé. Enfi n, la loi Debré le 23 décembre 1959 annonce que l'enseignement privé «qui a acquis ses lettres de noblesse républicaine» pourra conclure avec l'État

des contrats d'association. En 1984, les énormes manifestations organisées en réponse au projet de loi liberticide d’Alain Savary coûteront son poste au ministre de l’Education nationale du gouvernement Mauroy.

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1 - Mélange de tradition et de modernité, tel est l’esprit du Centre scolaire Saint Marc 2 - L’entrée du lycée au 10, rue Sainte Hélène (Lyon 2ème) 3, 4 et 5 - Parmi les anciens élèves, Charles Mérieux, ancien président de l’Institut Mérieux, Olivier Ginon, PDG fondateur de GL Events et Monseigneur Thierry Brac de La Perrière, évêque auxiliaire du diocèse de Lyon 6 - Cyril Dusautoy, directeur adjoint du Lycée Saint-Marc

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partie de l’humanité. Il y va d’un enjeu philosophique. Cela explique pourquoi des familles musulmanes nous confi ent leurs enfants. ». Si l’aspect religieux semble devenu secondaire, Gilles de Bailliencourt apporte un bémol. « Ces propos sont ceux de parents. J’ai tendance à citer un sociologue qui écrivait : «10% du choix repose sur des raisons religieuses, 100% pour des raisons éducatives» et d'affi rmer « 100% des familles choisissent nos établissements parce qu’ils sont catholiques et 10% parce qu’elles sont catholiques». Face au foisonnement d’institutions, un parent y perd son latin. Saint Irénée, Saint Thomas d’Aquin, Saint Bruno, Sainte Ursule, Saint-Marc… Qui se cache derrière tous ces saints ? Disons pour faire court que chaque établissement est juridiquement autonome et a un lien avec l’Eglise. Certains sont sous tutelle congrégationniste, d’autres sous tutelle diocésaine. Il y a Don Bosco, les Frères des Ecoles Chrétiennes, les Jésuites… Cette diversité est une force, mais nécessite un effort pour repérer celle qui sera en adéquation avec vos attentes et celles votre enfant. Evidemment sur le terrain, on assiste à des querelles de clochers. Ici aussi il faut se battre pour emporter l’adhésion et entériner l’inscription. Régis Michel, chef d’établissement des Minimes va plus loin dans l’explication. «La hiérarchie de l’enseignement catholique et les chefs d’établissement ont su redonner une mission aux écoles dans l’esprit

des fondateurs tout en épousant la modernité. Les Minimes, même associés au service public d’éducation, ne peuvent se résumer à une enseigne derrière laquelle rien de religieux n’existe. L’établissement doit affi rmer son identité non pas dans un réfl exe frileux refoulant ceux qui ne seraient pas catholiques, mais dans un esprit d’accueil large. Nous ne devons pas être un établissement neutre et désincarné qui, sous prétexte du respect des consciences, n’oserait pas annoncer explicitement l’Evangile ».

Personne n’est dupeDeux établissements situés sur la colline de Fourvière s’inscrivent en lettres d’or. À droite, les Lazaristes. À gauche, les Maristes. Frédéric Bodin, chef d’établissement « des Lazos » a le discours franc. « Je suis conscient que tout le monde a l’œil rivé sur les résultats. Il n’y a pas de secret, ils permettent l’accès aux grandes écoles type Polytechnique. » Qui sont les acteurs de cette course effrénée au risque de voir chuter une partie des effectifs ? Enfants? Parents ? Société ? M. Bodin est clair : « Un choix ambitieux aura des conséquences sur le type d’éducation qu’il envisage : encadrement, rigueur, effort personnel, soutien entre élèves, accompagnement des éducateurs … On ne peut pas reprocher aux parents d’avoir un point de mire. Si pour certains jeunes, cela fonctionne, pour d’autres, il faudra gérer

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LES JÉSUITES SAINT MARCFondés au XVIème siècle par Saint Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus s’implante sur tous les continents. Les Jésuites sont présents de l’Alaska au Kazakhstan. L’éducation devient très vite leur priorité. Les universités et autres collèges jésuites de par le monde ont formé un certain nombre de dirigeants dont Bill Clinton ou Fidel Castro. Après une installation diffi cile à Lyon entre 1565 et 1604, la Compagnie de Jésus a rayonné sur la ville et ses alentours. Après l’expulsion, puis la suppression de l’Ordre en 1773, celui-ci renaît au début du XIXe siècle. Le centre scolaire Saint Marc est leur fi ef. On compte parmi leurs anciens élèves de nombreux Lyonnais comme l’Abbé Pierre, Charles Mérieux, Dominique Perben, Bernard Faivre d’Acier, Jean-Paul Pignol, Olivier Ginon ou Sophie Forte.

1 - Les élèves de Saint Marc en 1876… 2 - …et ceux de 2010 3 - La salle Sainte Hélène d’une jauge de 340 places accueille des représentations théâtrales et des spectacles de danse 4 - La chapelle de l’école de style roman accueille les célébrations eucharistiques et de nombreux concerts. 5 - Le monument dédié aux élèves morts pour la France lors de la première guerre mondiale

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des changements et parfois dans la douleur. En France, l’orientation se fait le plus souvent par la négative. J’aimerais que l’on se détache du bruit ambiant pour regarder le concret. Il y a des trajets que la société ne montre pas et qui existent dans le positif. À chacun de se montrer curieux ». Les Lazaristes ne connaissent pas la crise mais ils restent vigilants. « Effectivement, les classes sont bien remplies et les murs ne peuvent pas être repoussés à l’infi ni. C’est le déséquilibre entre l’offre et la demande qui crée la sélection ». Frédéric Bodin n’est pas non plus dupe sur le pouvoir d’achat des familles. « Le rectorat annonce que l’établissement accueille 60% de familles favorisées. Effectivement, 120 par an ont une histoire dans la société civile. Parmi les ex-élèves, on compte le professeur Marion, les enfants de responsables ou de personnalités d’envergures nationales… Bien sûr, le positionnement est envieux. Bien sûr, cela maintient un réseau. Soyons clairs, souvent plusieurs générations se succèdent dans la même école pour ne pas dire la même fi lière professionnelle. Cela conforte et alimente l’idée d’entre soi. Mais on ne peut pas nous demander de faire ce que même l’Etat n’arrive pas à réaliser. Vouloir que tous les milieux sociaux cohabitent est une belle utopie. En revanche, à petite échelle, on peut tenter l’ouverture si on décèle une solidité psychologique chez un jeune. Les parents moins nantis devront être près de leur enfant pour qu’il résiste à la tentation et ne souffre pas de ne pas avoir les mêmes choses que ses copains, vêtements de marque, argent de poche, vacances etc…». En

France, on peut encore changer de milieu, évoluer ; en Angleterre la chose est devenue très diffi cile. En marge de ces exceptions qui sautent le pas, il existe de nombreux cas d’école où des familles mobilisent dans la discrétion des revenus fi nanciers (prêts, aides des grands-parents, sacrifi ces) pour assumer le pan éducatif. « On pourrait faire un parallèle avec le sacrement du baptême. L’éducation est la volonté de mettre son enfant sur les bons rails, de l’aider à progresser pour en faire un homme debout ». (cf. le Projet Educatif Lasallien)

Construire l’homme et dire Dieu

Même discours aux Minimes : « Dans les entretiens, on aborde volontairement le sujet. J’entends souvent : « Je suis désolé, il n’est pas baptisé ». Ici, on annonce la couleur avec franchise. Personnellement, je suis très à l’aise avec ces questions. Il ne faut pas raisonner en termes de trop ou pas assez catholique mais être en accord avec soi. Comme dans une famille à l’arrivée d’un gendre, l’honnêteté permet une rencontre mutuelle. Ici, on propose une catéchèse ou culture religieuse et soyez sûr que les jeunes sont largement en capacité de prendre ou ne pas prendre ce qu’on leur explique. À nous de leur donner le goût à se poser des questions. À eux d’apporter les réponses. Notre mission consiste à aider chacun à trouver son chemin d’excellence. Cela fonctionne si l’on fait preuve de patience, d’observation et d’encouragement. Attention, je ne parle pas d’optimisme béat. Je ne suis pas

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LES LAZARISTES ET LES MARISTESEn 1835, Pauline Jaricot achète une propriété sur la colline de Fourvière dit le Clos des Lazaristes. Sans descendance, elle rétrocède ses droits aux Frères des Ecoles Chrétiennes. En 1903, on comptait 1070 élèves dont 505 pensionnaires. 1904, la promulgation de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat entraîne sa fermeture. Deux ans plus tard, la société de « l’enseignement libre » rachète les locaux et un frère sécularisé devient le directeur. Le centre scolaire trouve sa raison d’être et sa spécifi cité dans son appartenance au courant né de Saint Jean-Baptiste de la Salle et développé par les Frères des Ecoles Chrétiennes : une formation globale dans un esprit humaniste et chrétien. *** A deux pas, se trouve l'autre bastion de l’enseignement catholique que sont les Maristes. Une institution longtemps dirigée par le Père Perrot, décédé durant l’été 2009. L’externat Sainte Marie – que notre rédac chef Marco a connu encore non mixte – accueille désormais 4 150 élèves répartis entre la montée Saint Barthélemy, la Solitude et la Verpillère sous l’architecture de Georges Adilon. Au tableau noir, les profs Jean Martinon, Jean-Louis Gavat, Noel Bertucat, Jean-Noël Dumont, tout comme les anciens pions Jacques Danger et Jean-Claude Beuret, ont durablement marqué leurs élèves Brice Robert, Christian Jeantet, Pierre Dumont…

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1 - 2 283 élèves sont inscrits aux Lazaristes 2 - Le pensionnat en 1855 (fresque de Franck Joyeux) 3 - Frédéric Bodin, chef d’établissement 4 - Les Lazaristes sont aussi un lycée technologique 5 - La messe d’enterrement du Père Perrot à Saint Jean, le 9 juillet 2009

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là pour me faire berner. On essaie toujours d’avoir une vue globale de l’élève, ce qui donne un regard plus juste et plus précis. Je dis souvent aux jeunes que leurs bulletins ne sont pas le résumé de leurs vies. Pour nous adultes, cela implique une présence de tous les instants, du matin au soir et tout le monde n’a pas envie d’endosser un tel planning». Il cite l’exemple de Quentin, un élève de milieu modeste aujourd’hui en classe prépa. « On l’a accepté dans toutes ses dimensions. On a eu quelques explications de texte. Aujourd’hui, il est un chaînon de la cordée de la réussite. Le système français d’éducation est basé sur l’élitisme. C’est malthusien. L’ouverture consiste à se donner les moyens d’aller chercher les talents où ils se trouvent. Les parents regardent trop les devantures et oublient la notion de projet éducatif. Ils ont des idées et des œillères par-dessus… »

Je vais bien merci«L’image d’un catholicisme renfermé et élitiste dans une France républicaine perdure, mais le point de vue change lorsqu’on a expérimenté la chose de l’intérieur» s’insurge Martine Barnoud, présidente de l’association des parents d’élèves APEL. « Sur le terrain, on est souvent mieux défendu par des maires de tendance socialiste... qui ont d’ailleurs souvent leurs enfants dans nos établissements» Lorsqu’on lit des études et enquêtes, il ressort que le choix résulte d’une addition de facteurs : proximité, réputation, niveau scolaire,

déception du Public, transmission de valeurs, choix par défaut, orientation de l’élève. Tout est souvent imbriqué. Il faut réfl échir à la signifi cation d’un paradoxe, questionne Gilles de Bailliencourt. « À l’heure où les églises se vident, dans une société très marquée par la laïcité, l’enseignement catholique affi che une bonne santé. Ce phénomène avéré pour la France l’est d’ailleurs plus que pour des pays jugés très fervents comme l’Italie ou l’Espagne. Pourquoi ? Il semble que le système ait fait ses preuves sur le plan éducatif. Lorsqu’un climat n’inspire plus la confi ance, on constate la fuite, des personnes et des capitaux». Pour Martine Barnoud, les faits sont là. «J’en ai marre d’entendre l’école des élites, des riches. Certaines familles font des prêts, il y a un système d’entraide. Le dialogue est ouvert. Oui, la cantine est très chère. De l’autre côté du miroir, ces établissements sont jugés sérieux et fi ables avec une qualité de l’enseignement et un souci de l’encadrement. Cette constatation dérange, énerve, aiguise les langues. Pourquoi la recette qui visiblement fonctionne n’est-elle pas appliquée ailleurs ? Si le but est de préparer aux écoles d’ingénieurs, il n’y a pas de mal tant que les choses sont clairement dites». Et M. de Bailliencourt d’enfoncer le clou. «Il faut également se poser la question de l’exode en masse du corps enseignant vers les établissements privés ».

Rassurez-moi, s’il vous plait !«L’existence de nos structures est fragile

ECOLE LIBRE NOTRE DAME DES MINIMESDepuis 1826, l’histoire des Mini-mes appartient à celle de l’ensei-gnement catholique. En 1961, elle quitte la tutelle de l’Archevêque de Lyon et tombe aux mains des dy-namiques Salésiens de Don Bosco. Ces derniers oeuvrent en référence à Saint François de Salle, un prêtre qui a su être dans son siècle en écri-vant : si on ne s’occupe pas de jeu-nes, c’est eux qui vont s’occuper de nous. Double intuition de ce père : « Aller vers les plus déshérités et la perception qu’un jeune non maîtrisé peut représenter un danger ». Les Salésiens sont pour une douceur de l’éducation. Une congrégation qui a un regard optimiste non négociable. Chacun a droit à sa chance. L’éta-blissement, dirigé par Régis Michel, accueille des jeunes de 3 à 20 ans. Il a connu une croissance expo-nentielle passant de 200 à 1 200 élèves. Depuis 2004, les Minimes comptent avec la présence du père Jean-Marie Petitclair, un ex-sportif de haut niveau et polytechnicien.

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1 - L’institution sise rue des Aqueducs dans le 5ème arrondissement 2 - Régis Michel, chef d’établissement 3 - La devise des Minimes : nomine non re minimus (Petit par le nom, mais pas en réalité !) 4 - La chapelle de Notre Dame des Minimes

1 LES MINIMES

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poursuit Gilles de Bailliencourt car elle dépend, in fi ne, du choix des familles. Chaque inscription résulte d’une démarche volontaire. Si l’établissement est confronté à une crise pour une raison ou une autre : mauvais résultats, sentiment d’insécurité très sensible au moment de l’adolescence, il y a une possible sanction du réel. Mais cette fragilité constitutive est aussi un aiguillon. Sans tomber dans la démagogie consumériste, dans le privé rien n’est jamais défi nitivement acquis, la confi ance se mérite. Je pense qu’il s’agit là d’une saine émulation. Le travers serait la recherche du profi t. En cela, enseignement privé et public connaissent les mêmes fractures que les entreprises privées et les administrations». Gilles de Bailliencourt a le discours honnête et un brin facétieux. «Un jour, un journaliste du Monde a dit de l’enseignement privé sous contrat qu’il était l’enseignement public dont rêvent les parents». Aujourd’hui, il semble diffi cile de parler de scolarité sans tout de suite lui accoler la notion de sécurité. En un mot, les parents «fl ippent». «Statistiquement, on est moins exposé à Ombrosa, explique Luc Véry, mais les problèmes peuvent surgir ponctuellement dans leurs diversités. Les familles parlent de cocon, ce n’est pas un argument que je veux mettre en avant. Il est illusoire de penser que nos murs sont étanches. Il faut simplement essayer de limiter structurellement les risques. En matière d’éducation, il faut éviter les mythes. Je m’insurge contre le réfl exe très français : bonne structure = bon résultat = bonne image sociale». Emmanuel Segretain le sait par expérience : « Nos établissements véhiculent

ECOLE LIBRE une image rassurante du fait de leur taille et d’un encadrement effectif avec un accompagnement fort des élèves. Il ne s’agit pas de faire une comparaison avec le public. L’heure n’est pas à la critique, mais dans la constatation d’une réalité. Chez nous, le chef d’établissement crée son équipe pédagogique autour d’un projet. De cela, découle un surplus de motivation des professeurs. Cela ne marche peut-être pas à 100%, mais cela a fait ses preuves. Nous sommes nous aussi touchés par les problèmes de la vie et de société, la différence réside dans le degré. Reste l’adhésion au projet, on en revient toujours à lui. Un jeune qui entre chez nous a dû se poser la question des règles. L’inscription ne se résume pas à une démarche administrative, mais à une véritable rencontre. Nous insistons beaucoup sur la notion d’enseignant éducateur. L’effet boule-de-neige existe pour les cercles vicieux comme les cercles vertueux ».

Conseil aux parentsÀ Saint Bruno qu'ont fréquenté le professeur Revol et Bernard Pivot, comme ailleurs, l’inscription est toujours initiée par une démarche volontaire.. «Le rendez-vous s’effectue avec les trois acteurs : enfant, famille, établissement» précise Christophe Nicoud, chef d’établissement. Les questions sont ouvertes. L’enfant veut-il venir, adhère-t-il au projet, aux valeurs ? Viendra ensuite la lecture des appréciations et en dernier un coup d’œil aux notes. « Dès le CP, on rencontre des élèves amochés qui nous disent ne pas aimer l’école

SAINT LOUIS-SAINT BRUNO Regroupe trois sites sous le regard des Sœurs de Saint-Joseph. Tutelle confi ée au DCE, mais congrégation toujours en place. Historiquement, l'école n'accueillait pas les enfants des familles bourgeoises, mais ceux des canuts. Aujourd’hui, l’établissement reste fi dèle à ses principes, la mention au BAC c’est bien mais pas l’essentiel. L’important c’est le chemin suivi pour y arriver, l’idée étant de comment emmener un enfant vers la réalisation de son projet et si cela s’avère impossible, comment le modifi er. Bernard Pivot et le professeur Revol sont passés par là. Si les classes de primaire jouissent d’une fréquentation liée à la proximité géographique, le lycée accueille très peu d’élèves croix-roussiens. Une bonne réputation et l’existence d’une section plongée sous-marine sont incontestablement des plus. Les activités physiques et sportives sont un axe fort. Deuxième axe, l’accompagnement et le droit à la différence, accueil d’élèves à la marge du système scolaire classique, précoce, autisme. Troisième axe, les langues et notamment l’Allemand.

UGSELUNION GENERALE SPORTIVE DE L’ENSEIGNEMENT LIBRE Fédération sportive créée en 1911 et devenue nationale en 1932. Constituée en association, elle fédère environ 3300 associations sportives dans les établissements catholiques d’enseignement du premier et du second degré. Au niveau de l’union départementale, 24 000 élèves sont affi liés sur les 45 000 élèves. L’UGSEL réfl échit à des journées de rencontres destinées tout particulièrement aux porteurs de handicap. De nombreux élèves obtiennent une qualifi cation grâce à un encadrement constitué par les enseignants d’EPS dévoués à l’UGSEL, fi ère d’un joli palmarès en compétition. www.ugsel69.org

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1 - A la bibliothèque des « Lazos », ce sont les ordinateurs qui ont la cote… 2 - Les élèves de 4ème lors de l’année scolaire 1957-1958 3 - Les élèves de Prépa en 1963-1964

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ECOLE LIBRE ou telle matière. Au-delà de la constatation,

il faut se demander pourquoi ? À Saint Bruno, les classes du primaire ne dépassent pas les 25 élèves. Si notre credo était l’argent, on ferait du volume ». Le secret est-il dans le regard posé sur l’élève ? Les exemples fourmillent. «Je me souviens avoir bataillé ¾ d’heure avec une famille au sujet d’une réorientation plutôt qu’un redoublement dans la même fi lière. C’est un message diffi cile à faire entendre. Comment faire comprendre aux personnes qu’il est plus souhaitable d’aller vers la voie de la réussite plutôt que de s’enliser sur la voie de l’échec». Et de poursuivre, «bien orienter un élève représente un travail colossal et à un coût humain». De l’autre côté du bureau, on entend souvent «Mon fi ls doit avoir son bac coûte que coûte… Je veux qu’il soit en S… J’ai choisi cette institution, il y restera… ». À un instant T, la réputation d’un établissement peut brouiller le message sur le projet pédagogique. Les familles tissent l’image extérieure et alimentent la pression. Pour M. Segretain, « un parcours rectiligne est rassurant pour la famille. Je pense qu’il n’est pas bon pour un enfant de passer toute sa scolarité au même endroit, de la maternelle à la prépa. Il est salutaire de prendre l’air et de ses réorienter si le besoin s’en fait sentir. Rien ne sert de s’entêter. Je vois d’un bon œil l’enfant zappeur. »

Effet de mode

Diffi cile à croire, mais il y a une trentaine d’années, l’institution des Chartreux n’avait pas le vent en poupe. Le top du top se concentrait sur Saint Charles de Serin. Aujourd’hui, le lycée n’existe plus, le collège reprend des forces. Quant aux Chartreux situé à la Croix-Rousse, il est devenu l’établissement de référence où tout le monde se bouscule, grand Lyon, Rhône-Alpes et Suisse (deux cars le dimanche soir). Le père Plessy n’a pas souhaité nous rencontrer. Derrière ses murs, on sait que l’établissement offre un très beau cadre aux élèves. On sait aussi que les résultats sont bons, que l’orientation est surtout scientifi que. Bref, on ne retiendra que les clichés, familles aisées, élèves triés sur le volet, que certains élèves craquent face à la pression des études et/ou des parents… La question est posée. Pour Gilles de Bailliencourt, « Les Chartreux bénéfi cient certes d’une image très forte. Elle n’est pas venue toute seule, il a fallu la construire. Quant à la sélection drastique mise sur la sellette, personne n’est obligé de s’y plier. Qui est responsable de cette pression effrénée, parfois destructrice ? L’établissement ? Les familles ? Certains élèves trouvent leur bonheur là-bas, d’autres non. Chacun doit prendre ses responsabilités ».

SAINT-JOSEPH DES BROTTEAUXCette petite école de la rue Masséna liée à la paroisse éponyme se partage avec la Rédemption (rue Lieutenant-colonel Prévost), Saint-Pothin-Ozanam et le cours Diot les petits élèves du 6ème. Créée au début du siècle, elle accueille 270 élèves dans un immeuble construit en 1996 sur l’emplacement de l’ancienne école maternelle. «Favoriser la réussite de chaque élève et valoriser le sens de l’effort» sont les deux piliers du projet éducatif de son directeur Jean-François Le Sech, épaulé par une vingtaine d’adultes (dont 11 enseignants), qui veille à préserver l’ambiance très familiale qui fait tout le charme et le succès de son établissement.

LE COURS DIOT Depuis 1875, le numéro 11 de la place Lyautey accueille les élèves du cours Diot. Au cours de réorga-nisations successives avec Mon-talembert, Chevreul et Fromente, l’établissement (créé par mesde-moiselles Diot et Dupont) s’est agrandi pour occuper également le 14 où se trouvent désormais les en-

fants de mater-nelle. Dirigée par Véronique Royer, cette école ca-tholique à taille humaine (10 en-seignants) est l’une des plus prisées des ha-bitants du 6ème chic.

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ST JOSEPH DES BROTTEAUX

1 - L’équipe de l’école quelques jours avant le début de l’année scolaire 2010-20112 - La grande salle de la mairie du 6ème était comble le 23 juin 2010 lors de la représentation du spectacle musical «Au pays des fables» interprété par les élèves sous la direction du comédien Michel Le Royer

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ECOLE LIBRE Haros à la pression

La conclusion pour Matine Barnoud. « J’ai 14 ans de terrain. Si on pouvait revenir au bon sens et arrêter cette pression continuelle. Je ne crois pas aux parents démissionnaires, je crois qu’il y a juste des parents paumés. Ils véhiculent leur peur, certains leurs mauvaises expériences. Il n’y a pas qu’une solution globale mais une solution adaptée à chaque élève/enfant. Choisir un métier en soi ne veut pas dire grand chose. Derrière le métier, il y a une vision de vie. Vouloir le meilleur pour son petit est humain, mais il faut aussi accepter qu’il se construise sans nous». L’exemple de Jean-Baptiste Monier et des petits chanteurs de la chorale à Saint Marc est présent dans tous les esprits. L’excellence ne passe pas seulement par les seuls résultats scolaires… Alors stop. Les réputations sont à prendre avec des pincettes. « Dans le privé plus encore que dans le public, note Emmanuel Segretain, on constate un côté consumériste. Je paie donc j’ai le droit de dire mon mot et je veux le meilleur pour mon enfant. Je crois qu’il faut raison garder. Les parents sont les bienvenus, mais doivent rester à leur place, certains attendent trop souvent l’impossible. Il existe une très forte charge affective dans le domaine de l’éducation. Elle est légitime. Il ne faut pas la combattre. Il faut la respecter et la maîtriser. On ne le martèlera jamais assez.

Ce n’est pas l’enseignement catholique qui est bien pour un enfant, mais le projet éducatif en adéquation avec des attentes et le profi l de l’enfant. Cela requiert une prise d’information, la rencontre avec le chef établissement, l’échange avec enfant… Cela nécessite du temps. Et c’est gratuit ! ». O

1 - Auparavant implantée à Vaise, l’école déménage rue de la Garenne (Lyon 5ème) en 1993 2 - L’école bilingue accueille les enfants dès la maternelle, jusqu’à la fi n de l’école primaire 3 - Edward-Charles Reddock, directeur de West Point 4 - Les élèves de West Point en 1983. Vous vous reconnaissez ?

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Martine Barnoud, présidente de l’APEL du Rhône

WEST POINT

ECOLE BILINGUEWEST POINTEtablissement privé sous contrat créé en 1980 par Edward-Charles Reddock que tout le monde appelle "Mister" : "Cela peut paraître un peu vieillot, mais j’aime l’usage des bonnes manières « please, thank you, hello…" ou tenir la porte à une petite fi lle». Une classe au début, aujourd’hui 300 élèves de la maternelle à la fi n du primaire. De nombreuses activités extra scolaires, classes de neige à Megève, séjours à Londres et sur l’Ile de White. Certes, on compte des familles aisées, mais d’autres font des efforts pour inscrire leurs enfants. L’école recense les enfants de Gérard Collomb, Tiozzo, Tholy et auparavant ceux des footballeurs Cris et Juninho. Beaucoup de familles juives sont présentes dont les Benhamou. Elles ont suivi les traces d’Yves Rouch. Ensuite, les élèves se dirigent vers les Lazaristes, les Chartreux ou le Lycée International.

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LE BARTHOLOGUE DEBernard Lacombe

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infi rmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfi ler blouse blanche et stéthoscope. Le conseiller sportif de Jean-Michel Aulas se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo.

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Bernard, quand tu ne parles pas de foot, de quoi parles-tu?

De vin ! J’ai passé ma carrière de footballeur à boire de la fl otte et à manger des carottes râpées ! En 79, j’ai signé aux Girondins de Bordeaux, ça m’a aidé à aimer le rouge ! Avant, je croyais que le beaujolais, avec tout le respect que j’ai pour ce vin, était le meilleur vin du monde (rires) ! Là bas, j’ai découvert les châteaux, la tradition, et presque une philosophie en ce qui concerne les bonnes bouteilles.

Lorsque tu reviens sur ta carrière, tu as toujours le cœur au bord des larmes. Est-ce diffi cile ? Non, ce n’est que du bonheur ! J’ai partagé tellement de choses ! C’est vrai que lorsque je pense à ceux qui ne sont plus là maintenant, c’est parfois douloureux…

Je me suis toujours posé une question : comment un gone comme toi a-t-il pu jouer à Saint-Etienne ? Au départ, pour être honnête, c’était fi nancier, autant pour moi que pour le club. En 1978, l’OL était proche du dépôt de bilan. Moi je venais de terminer la saison avec plus de 24 buts à mon compteur. À l’époque, Saint-Etienne était un club phare, ils ont mis l’argent sur la table et tout le monde est tombé d’accord. Même si la première année avec l’histoire de la caisse noire, j’ai pris 6 mois de prison avec sursis (Rires) !

Lyon va-t-il être champion ? Franchement, je le pense. Évidemment, Lille, Marseille, PSG sont des équipes qui font peur. Mais avec notre effectif, cela devrait passer.

J’ai l’impression qu’il y a deux Bernard en toi ? Un sympa et un teigneux ? Est-ce que je me trompe ? Non, tu peux même dire plus que teigneux ! Je suis Lion ascendant Lion, c’est donc le feu ! Mais je peux aussi tout donner et tu le sais. Je viens d’une famille de cinq, j’ai appris à partager mais aussi à respecter les choses. Dans la vie, il y a des règles et il ne faut pas franchir les lignes blanches.

Dans la nouvelle génération, qu’est-ce que tu supportes le moins chez les joueurs ? Quand je les vois avec leur bordel d'écouteurs XXL sur la tête ! Ça, ça m’énerve ! Avant un match, il faut échanger, parler et là, c’est tout

l’inverse, c’est incompréhensible !

C’est facile d’être ton pote ? Je ne crois pas… Mes vrais amis sont très peu nombreux.

Et vivre avec toi ? Là, je crois que oui. Même si à l’époque quand j’étais joueur, je pouvais devenir insupportable si je ne marquais pas de buts pendant 3 ou 4 matchs de suite. Ma femme savait qu’elle allait passer de sales semaines (rires) ! Je lui dois énormément.

Si je te donne 10 millions d’euros, qu’en fais-tu ? Je fais construire une énorme maison, avec un énorme terrain et ce serait une maison dédiée à l’amitié et à la fête.

Si tu pouvais dîner avec une personnalité du foot que tu ne connais pas, qui choisis-tu ? Sans hésiter Johan Cruyff ! Quand il parle de foot, c’est vraiment quelque chose ! Mon Dieu, quel joueur, quel talent ! J’aurais d’ailleurs aimé jouer contre lui comme je l’ai fait avec Maradona.

D’ailleurs, tu compares souvent Maradona à McEnroe. C’est curieux… Ce sont deux gauchers, de vrais gauchers, et quelque soit le sport, ces gens-là ont quelque chose en plus. Il n’y a pas vraiment d’explications, c’est comme ça.

Que vont dire les gens que tu connais en lisant cette interview ? Je ne sais pas et sans mépris aucun, je m’en fous !

Il paraît que tu vas à l’église chaque semaine. Est-ce vrai ? C’est vrai, tous les dimanches matin à 11h, à la grande messe de Fourvière. J’ai d’ailleurs été enfant de chœur pendant 7, 8 ans.

Avec quel joueur de l’OL cette saison, aurais-tu aimé jouer ? Chelito Delgado, il me fait d’ailleurs un peu penser à Angèle Robert, un immense joueur. Je pense que Chelito aurait pu me faire marquer beaucoup de buts. C’est un peu égoïste mais c’est ce que je pense (rires) !

A toi, maintenant, de me poser une question…Barth, est-ce que tu as déjà pensé à faire du cinéma ? O

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«L’Olympique Lyonnais est une formidable raison d’être heureux». Tous les soirs, Barth conclut son émission sur OL TV avec cette phrase mythique désormais déclinée en tee-shirt. Disponible dans les boutiques OL Store à partir du 22 février.

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A force de travail et de professionnalisme, la société d’Alexandre Jeannerod s’est imposée dans le paysage lyonnais comme un acteur incontournable de l’éclairage et la sonorisation. Fraîchement installée dans des locaux fl ambant neufs, l’avenir s’annonce plein d’opportunités pour la PME qui a déjà tout d’une grande. Par Stina Masson

Alexandre JeannerodEURO SONO MONTE LE SON

C ’est un jeune homme discret, souriant et bien élevé qui nous accueille et nous présente ses nouveaux locaux de… 1300 m2 ! En bordure d’Irigny,

à 10 minutes du centre-ville sur l’A450, il faudrait être aveugle pour ignorer le logo Euro Sono qui trône en place de choix à la vue de tous les automobilistes. Il est loin le temps des soirées entre copains où Alexandre, en roi de la bidouille, assurait la sono (avec platines CD) des mariages, soirées étudiantes, fêtes d’anniversaire. Alex et son complice d’alors Rémy Desfonds se font la main et créent « Alex T’Rem », fournisseur de lumière, son et vidéo pour particuliers et entreprises. C’était en 1998… on peine à croire que la société fête fi èrement sa 13ème année d’existence, tant le visage du jeune entrepreneur et père de famille est resté juvénile. Impossible d’y voir la trace de toutes les nuits blanches et week-ends passés à monter et démonter ses installations… Beaucoup de travail et de sacrifi ces nécessaires, on le devine, qui commencent à payer depuis 2005, avec l’accélération de l’activité événementielle en B to B. Avec un chiffre d’affaires avoisinant aujourd’hui le million d’euros, Alexandre avoue tout de même des années plus diffi ciles depuis 2007, et ressent la nécessité de passer à la vitesse supérieure en termes de commercial. Car c’est lui pour l’heure qui endosse cette casquette, un PDG multifonctions, entouré de 5 salariés et d’une foule d’intermittents qui fl uctuent selon les opérations. C’est là que réside la

diffi culté du métier, quand il n’est pas rare que les clients se réveillent 15 jours avant le jour J de leur manifestation… Là encore, Alexandre fait la différence : « Je mets un point d’honneur à répondre le plus rapidement possible aux demandes de devis, ce qui est une vraie force sachant que la majorité des demandes sont faites dans l’urgence ». L’image de marque de l’entreprise tient également au cœur de l’élégant jeune homme. Il embauche des techniciens, soit, mais en costard cravate. Ou presque. « J’insiste pour que les intermittents avec qui je bosse, peu importe leur fonction, portent une veste le jour de la manifestation, ça va avec la notion de service et de prestation haut de gamme ». Et ça plaît. « Mes prix sont peut-être un peu plus élevés que la concurrence, mais avec moi les clients ont l’assurance d’un service top niveau » assure le jeune entrepreneur.

L’année 2010 marque un sacré tournant dans le développement de la PME avec l’installation dans ses nouveaux locaux pour un investissement de 1,2 millions d’euros. A la fois bureaux et gigantesque entrepôt permettant de stocker, à l’aise, le matériel. « L’ancien local dans le 6ème était devenu trop petit, et le fait d’être dans le centre ville de Lyon devenait problématique avec les camions à charger et décharger, souvent la nuit » explique Alexandre. La problématique de l’espace et du voisinage est ici réglée dans les grandes largeurs ! Préférant jouer la carte de la prudence, sa marque de fabrique depuis

les débuts de l’aventure Euro Sono, Alexandre reste attentif à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier : « Mon plus gros client représente 4% de mon chiffre d’affaires ». Et bien qu’il ambitionne une augmentation de 10% de son CA, il confi rme vouloir continuer dans cette optique de diversifi cation des clients et des manifestations. Un événement en revanche contre lequel il ne rechignerait pas pour un peu plus de récurrence, c’est la Fête des Lumières. « On y a participé une fois, cela représentait des contraintes techniques énormes, mais c’était un événement magique ». En attendant, Euro Sono continue d’équiper le milieu de la restauration et de la nuit, avec des installations fi xes dans les établissements incontournables des nuits lyonnaises, du Domo à l’Apériklub en passant par le First. Et de s’imposer comme le partenaire son-lumière-vidéo des événements d’entreprises, telle l’inauguration récente des docks, opération particulièrement réussie et chère au cœur d’Alexandre. A ces deux activités principales viennent s’ajouter la location aux particuliers et professionnels, la vente et le SAV. Un éventail de prestations complet, une équipe professionnelle et un chef d’équipe dynamique, de quoi faire de l’ombre au mastodonte voisin GL Events… O

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LE«ENGINE OF THE YEAR AWARD»2010 DÉCERNÉ À MINI

Mini Countryman Cooper SCe mois-ci, c’est Stanislas Goyat, le directeur associé de Piscines Concept qui a eu le plaisir d’être invité par son concessionnaire Mini Gauduel. Sa mission : tester la Mini Countryman Cooper S - 184 cv BVA - sur le circuit d’Actua. Stanislas et son associé Gianni Debernadis sont piscinistes depuis plus de 5 ans sur Lyon, ils réalisent des constructions haut de gamme sur mesure. Avec près de 60 piscines vendues chaque année, ils sont devenus leaders dans leur domaine. En essayant le Countryman, notre invité a apprécié la tenue de route et l’univers du véhicule avec son look baroudeur tout en restant très urbain. La Mini trouve enfi n un coffre digne d’une petite familiale et l’Open Sky baigne de lumière un intérieur ludique truffé de technologie. Bref, une très bonne deuxième voiture pour Madame ! Stanislas Goyat, directeur associé de Piscines Concept

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La Mini Countryman sera la première Mini à bénéfi cier d’une transmission intégrale, idéale pour la neige.

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Bravo la MINI Cooper S ! «Avec la toute nouvelle génération de moteur, le déploiement fascinant de la force et l’effi cacité contemporaine sont réunis». Tel l’a décidé le jury international composé de journalistes automobiles renommés. Le moteur 4 cylindres primé atteint 135 kW/184 ch pour un régime de 5 500 min–1. Et, avec la fonction Overboost, il mobilise dans la plage comprise entre 1 600 et 5 000 min–1 un couple maximal de 260 Nm. Bref : dès les très bas régimes, il fournit une poussée maximale. Et ce avec une consommation minime de 5,8 l/100 km. Venez découvrir la lauréate chez MINI GAUDUEL à Lyon Vaise.- 04 72 53 88 88 - www.mini-gauduel.com

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STYLE WINE

S ur l’espace «Cuisines en scène» de la «Place des vins», Marie-Odile Fondeur pouvait être fi ère de son coup. Son idée de faire cuisiner

les vignerons est aussi celle d’un « must » de la vallée du Rhône : Michel Chapoutier. L’épreuve, animée par Eric Limoncini, consistait à réaliser une recette pour sceller une alliance avec un vin. Chaque vigneron(ne) coaché(e) par un(e) ami(e), un(e) cuisinier(e) mijota un plat en direct et le soumettait aux membres du jury dont je faisais partie. Très en phase avec mon voisin de dégustation, le talentueux Yves Cuilleron (ci-contre), je craquais pour Vincent Giraudon, Richard Rottiers, ou Olivier Bessac… Le verdict ne fut pas totalement conforme à mes critères d’émotions culinaires, d’assiettes sincères, réfl échies… mais qu’importe ! L’ambiance avec le jury, les gradins, un public, avait des airs de petit Bocuse d’Or version terroir et dîner presque parfait. Sans prétention mais avec la ferme intention de se distinguer, les candidats (beaucoup de femmes) ont rivalisé d’imagination, se sont concentrés, ont stressé, pour réaliser le plat et le vin méritant un podium. Ce concours de vignerons-cuisiniers, le premier du nom a réussi son pari, illustrant le rapprochement de l’univers du vin et de la restauration. O

BRUITSde bouchons

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La grand’ messe de la gastronomie n’est plus qu’un souvenir, le SIRHA et le sacre des chefs nordiques ont fondu sur l’autel d’autres actualités. Lyon People se distingue en remettant le couvert dans ce numéro plein d’affection pour Monsieur Paul. Bruits de Bouchons fait son come-back avec un focus sur le premier concours des vignerons-cuisiniers. FP

CONCOURS DU MEILLEUR VIGNERON CUISINIERSpécial SIRHA

Par Françoise Petit

Le podium

1. Corinne Bernard et Eric Sapet2. Mathieu Chatain et Paul Salvador

3. Mathilde Bonnet et François Gagnaire

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Mathieu ChatainVins de la vallée du Rhône. Domaine Château d'or et de Gueules Saint Gilles. Pavé de taureau de Camargue et son enrobé de pichouline. Chef : Paul Salvador du restaurant « Le Vintage » à Nîmes. Vin choisi : La Bolida, AOC Costières de Nîmes 2007.

Mathilde BonnetVins de Rhône-Alpes : Domaine des vignerons foréziens, Trelins. Canon d'agneau "noir du Velay" rôti rosé, chutney rustique aux parfums d'hiver. Chef : François Gagnaire, restaurant François Gagnaire au Puy-en-Velay. Vin choisi : Côtes du Forez Millésime 2008.

Olivier BessacVins de la vallée du Rhône. Domaine de la Pierre du Coq. Carré d'agneau en croûte de truffes et son risotto des bois. Vin choisi : AOC Ventoux Millésime 2007. Chef : Fréderic Robert, restaurant « Chez Serge » à Carpentras.

Les cadeaux de l’interprofession et des partenairesInter Beaujolais, Inter Rhône, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne et le comité de pilotage viti vinicole Rhône-Alpes ont offert des bouteilles de vin.

Les partenaires, Chef&Sommelier et Eurocave, des carafes à décanter et des SoWine.

Vincent GiraudonVins de Rhône-Alpes. Domaine Vincent Giraudon. Recto-verso rivière-terre. Vin choisi : Côte roannaise Millésime 2009. Chef : Jean-Yves Giraudon, restaurant Jacques Cœur à Renaison.

Richard RottiersVins du Beaujolais. Domaine Richard Rottiers. Œufs en meurette. Vin choisi : Moulin à Vent Climat Champ de Cour 2008. Chef : Franck Deville, restaurant Le Clos Fleuri à Saint-Priest-en-Jarez.

Corinne BernardVins de la Vallée du Rhône. Domaine Balma Venitia. Homard des côtes bretonnes rôties en carapace risotto aux fi gues sèches et citron main de Bouddha. Chef : Eric Sapet, restaurant la Petite Maison à Cucuron. Vin choisi : un muscat de Beaumes-de-Venise.

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50 FÉVRIER 2011

STYLE GASTRO

S tyle Jacques Prévert, dialogue pour un fi lm de Marcel Carné. La tête de veau d'Arlette, c'est quelque chose. Comment a-t-on pu en douter?

Oui, J-F M. était pire que J-R. C'est pas pour rien qu'on l'a viré de la fabrique de pneus gastronomiques ousqu'on délivre des bulles d'air, aussi résistantes à l'éternité que des toques blanches. La gastronomie est à son sommet, quand elle ne se prend pas au sérieux. Arlette, Henri, et leur fi ls Eric sont ainsi, simples et vrais. Ils ne cachent pas ce qu'ils pensent. C'est comme cela qu'on les aime. Eric fi t ses classes dans la Marine, puis chez Roucou, Borgeot et Masson, où il aura retenu que des bonnes manières. Saviez-vous que le gone Marco n'avait jamais gueuletonné chez nos amis ? Vous ne pourrez plus le dire. Qu'est ce qu'il s'est mis derrière la cravate !... Un garçon si classieux, avec lequel j'avais si savamment commenté tous les saints tableaux de l'exposition Louis Cretey au musée voisin, cinq minutes avant. Je pouvais pas le croire. Encore un coup du bon Dieu. C'est comme les illuminations. J'appelle ça comme dans ma jeunesse, avant que ça tourne à l'attrape-couillons. Maintenant y faut dire : la Fête des Lumières. La Fête, je l'ai pas bien vue. Les

pékins avaient l'air bien tristes dans leurs costards de deuil national. Mais les lumières, je les cherche encore. C'était d'un intello snob. Comme la Najette Belle comme j'aime, que le Gégé a mis responsable de ces dépenses somptuaires qui font trembler d'horreur ceusses qui, ce jour-là, s'éclairent encore à la bougie. Excusez-moi, mon vocabulaire. Mais pour ce qui concerne les affaires de la Ville de Lyon, j'ai appris à causer chez le père Gnafron. Qu’aimait bien le vin. La Najette, elle va plutôt à l'eau. C'est rassurant pour son bonhomme. Oui, du vin, on en a bu du bon avec le Marco. Du Moulin-à-Vent, mes amis, de chez Chanudet à Fleurie, ousqu' on en fait de l'excellent, tout au bout de la commune, aux frontières de la Chapelle de Guinchay. Un Vieilles Vigne 2008 à 30 euros. Un investissement que je vous recommande. Les amateurs trouveront aussi du brouilly, du morgon, du régnié et du juliénas. Avec celui-là, pas de remords. Chez Hugon, où vous verrez un jour le Petitrenaud, le menu est à 24€ pour manger au choix : les saladiers lyonnais (lentilles, cervelas, pieds de mouton, harengs aux pommes). Cette délicieuse charcuterie vient des Halles Paul Bocuse, chez Colette Sibilia, et le Saint-Marcellin de chez la mère Richard. J'allais oublier la blanquette.

Vous pouvez préférer l'andouillette ou la savoureuse quenelle géante et inimitable de Pascal Bonhomme. Mais la blanquette de veau d'Arlette, douce au palais, délicate au goût, si traditionnelle, si chargée d'émotions, de souvenirs maternels. Il fallait voir l'assiette de Marco. Ah ! Il ne se décourage jamais, le bougre. Quel appétit ! Elle est belle notre jeunesse. Inculte, mais tout de même magnifi que, comme le bel esprit régnant en ces lieux sanctifi és par les plus généreux gastronomes, depuis la haute époque des fondateurs en 1885, en passant par Mme Millet, Marius Barbet, Monique et Roger Dussaut, et enfi n, Arlette aux fourneaux, et Henri aux tonneaux depuis plus de vingt cinq ans. Si vous trouvez Arlette cabotine, c'est qu'elle fi t du cinéma dans « Le bonheur est dans le pré » aux côtés de Catherine Jacob, Sabine Azéma et Michel Serrault. Comment vous quitter, sans se sucrer le bec avec la crème caramel façon Carlotti ou les œufs à la neige à la René Deroudille. Que de raisons d'être rassurés et heureux... O Alain Vollerin - Guide Bien Manger à Lyon

Chez Hugon 12, rue Pizay - Lyon 1er 04 78 28 10 94 Du lundi au vendredi midi 12 h

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LES CUISINES BERNOLLIN INVITENTles Trois Dômes & le chef Alain Desvilles

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« Cher Alain, quand tu descendras du (8ème) ciel avec des gourmandises par milliers, n’oublie pas mon petit soulier ». C’est sur cet air de fête qu’Arnaud Bernollin, qui n’hésite pas à pousser la chansonnette a convié le chef des Trois Dômes à descendre de son piédestal (le dernier étage du Sofi tel) pour faire la démonstration de ses talents culinaires (reconnus par le Guide rouge). Quand certains collectionnent les conquêtes, le ténor des cuisinistes lyonnais aligne consciencieusement les toques de chefs dans son show-room lyonnais. Une passion altruiste qu’il a fait partager à l'ostéopathe des people lyonnais, Nicolas Monnery, Camille Vautier (Public Relation Manager Sofi tel), au coach sportif Sébastien Dos Santos (physisport.fr) et à Jean Burdy (Mumm) toujours pétillant comme son champagne.

Pétales de coquilles St Jacques en vinaigre d'agrumes aux ManguesSuprême de volaille aux Truffes, cannelloni de foie gras, artichaut en barigoule

Spéculos et poire caramélisée, crémeuse guanara aux éclats de noix, sorbet badiane

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52 FÉVRIER 2011

collection. Dans ses boutiques, des codes couleurs et des ambiances lounge enveloppent le décor : canapé rose lové de douces lumières, bibliothèque pour emprunter un auteur fétiche de Nathalie, musique enjôleuse, parfum d’elle. Côté style, retour des bretelles croisées, du genou dénudé, des gros œillets, des lacets dans le dos. Laurence Renaudin aime ! www.nathaliechaize.com (Photo 4)

Le Théâtre Tête d’Or rythme sa saison de comédies écrites et jouées pour nous distraire ! Bravo Pascal Héritier et Bruno Davanzo. Standing ovation pour vos soirées anti-stress ponctuées d’humour et de réfl exions. Jusqu’au 16 mars, «Boubouroche» de Georges Courteline se met au diapason du rire, des malentendus, du placard à amants autour d’Adèle qui ne prescrit pas la fi délité à dose homéopathique. La distribution est magnifi que avec un bel équilibre de talents : Lorànt Deutsch, Urbain Cancelier, Gérard Maro. La mise en scène est de Nicolas Briançon. Jusqu’au 16 mars et le 28 février «Vous avez quel âge» de Françoise Dorin avec Jean Piat. www.theatretetedor.com (Photo 5)

S on Altesse le Prince de Suède Carl Philip, fi ls de Silvia et Carl Gustav séjourna à Lyon pour l’édition 2011 des Bocuse. Au menu deux plats uniques : le sacre du candidat suédois, Tommy Myllymäki (Bocuse d’Argent) et une dégustation haute couture chez Guigal. Le frère de Victoria et de Madeleine écouta sagement Philippe Guigal qui, dans un anglais parfait racontait comme un créateur d’univers, sa famille, les caves, les vins. Le

papa d’Etienne et Charles (félicitations à Eve la maman des jumeaux) avec le charisme qu’on lui connaît, charma le prince de ses explications et anecdotes entre fûts de chêne et incroyables robots. Bernadette et Marcel Guigal, étaient

là, rayonnants de sincérité comme toujours. De verre en verre, Carl Philip découvrait des nectars prisonniers puis libérés : du rouge en côte rôtie au blanc en condrieu, les bouchons faisaient claquer les noms emblématiques de Turque ou Doriane. Une Mouline était ouverte… le descendant de Bernadotte repartait, avec au palais, le goût d’un millésime français d’exception 1979, l’année de sa naissance. (Photo 1 et 2)

Où était Fernand Galula ? Le vice-président du Wine&Business Club a raté une sacrée soirée aux Trois Dômes. Invité Bertrand Barré, directeur de « The Zebra Company », auteur de «all you need is LOVE». L’homme qui parle de vision oblique, et dope les marchés en mettant des ventouses aux brosses

à dents présidait un dîner aux arômes de Beaucastel. Thomas Perrin était là pour parler du mythique vignoble familial de Châteauneuf-du-Pape/Courthézon. Fabrice Sommier vibrant aux cépages de terres papales commentait la dégustation. L’alliance avec les mets d’Alain Desvilles fut divine. Silvio Iacovino, directeur du Sofi tel était aux anges dans ce contexte d’excellence. Arrêt sur image : Fabrice Aubin, directeur du centre Wall Street Institute, François Corteel, délégué régional d’EDF en Rhône-Alpes, Bruno Alart, président du Wine & Business Club de Lyon, avocat spécialisé en Droit des Affaires et Droit social, Olivia Cuir, co-dirigeante de l’Agence de Communication Esprit des Sens.

Prochain invité Philippe Grillot, président CCI de Lyon. (Photo 3)

Mince, pétillante, artiste dans l’âme Nathalie Chaize écrit des pages de mode depuis 1985. Tout commence à Lyon pour cette architecte des silhouettes avec des modèles fl uides et structurés à la fois. Ses petites robes épaulées et charmantes tenues berlingot sont de nouveau sur cintres pour fêter leur intemporalité. L’été sera bleu blanc ou rouge mais aussi baigné de valeurs ensoleillées ; ton terre, café, moka, lin laqué, maille et soie, tuniques imprimées maison avec des papillons qui déploient leurs ailes fl orales et sensuelles. Pour sa 51ème

VU ! CHRONIQUE

MOIS PAR moiLes jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.

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VŒUX DU GÉNÉRAL ANDRÉ HELLY HÔTEL DU GOUVERNEURL’année 2011 démarre sous de bons auspices pour le nouveau gouverneur militaire de Lyon, grand-père pour la 3ème fois. Recevant les autorités civiles, religieuses et bien entendu militaires en son bel hôtel de l’avenue de Noailles (aujourd’hui Foch), le général André Helly a rendu hommage aux forces françaises engagées sur le théâtre afghan, avant de détailler, par le menu, la réforme des Armées qui se traduit par l’apparition d’un nouveau millefeuille administratif régional aussi compliqué qu’indigeste… Mais il en faudrait plus pour couper l’appétit de nos happy few qui ont fait, comme il se doit, honneur au buffet ! MP

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LES 14 ÉVÉNEMENTS qu’il ne fallait pas rater

RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COCKTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAGES,

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VŒUX DE MAZARS HALLES DE LYONHalles combles le 4 janvier pour la désormais traditionnelle soirée "vœux et banc d'huitres" de Mazars Rhône-Alpes. Plus de 700 invités du monde économique et politique ont pu déguster 10 000 huitres et plus de 8 000 crevettes préparées par la Maison Rousseau. Avec près de 200 collaborateurs intervenant sur la région et un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros sur l’exercice 2009-2010 (en croissance de 3%), Mazars se positionne comme l’un des leaders de l’audit et de l’expertise comptable en Rhône-Alpes. Mazars s’est fi xé un objectif ambitieux pour 2010-2011 avec une croissance de plus de 10% et l'intégration de 40 nouveaux collaborateurs sur les sites de Lyon, Annecy et Valence. JDS

32 LE SACRE D’HUGO LLORIS LIONS DU SPORT 2010 Organisés par la Ville de Lyon et Hit&Sport, Les Lions du sport ont fait salle comble au Transbordeur. Le gardien de but de l’Olympique Lyonnais a remporté le Lion d’or, le joueur du LOU Romain Loursac et la capitaine de l’OL féminin Laura Georges ont été également primés. Son Lion d'or lui a été remis des mains du maire Gérard Collomb et de son adjoint aux sports Thierry Braillard. Sous le regard d’Olivier Blanc, Hugo Lloris, qui a sauvé à maintes reprises l’Olympique Lyonnais de la débâcle, a partagé sa joie avec le parterre de 3000 personnes. SM

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OL PEOPLE LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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CHAMPIONNAT DE FRANCE LES TRIBUNES VIP D’OL-LORIENT

Charlène Robin et Audrey Zannier (D2L)

Jérôme Lopez, Johanna Ne Leve (BCI Events Group) et Thomas Belleteste (OL)

Valérie Perthuis-Portheret (Mimesis Architecture), le photographe Mario et l’architecte Elodie Genevois

Marie-Christine Matagrin, Anne Revillon et Dominique Picard

Philippe Gauthier (Accountis), son épouse Gaëlle et leurs enfants Anne-Charlotte, Pierre-Louis

Stéphane, Bernard et Martine Gay (Crédit Mutuel) Michel Vieira (MDA) et Emilie Jones (Jones by MDA)

Mélanie Kieffer (Charlestown), Marion Guinamand (Jours de Printemps) et Marie-Laure Marcan (Charlestown) Bruno Carron et Laye Diop (Hilton)

Catherine (Tartine & Chocolat) et Olivier Delorme (Delorme Automobile) Jean-Claude Voituret et son épouse Jeanne

Philippe et Lucas Florentin (Nosbonsplatschezvous.com)

Serge et Virginie Mathieu (Novali) L’architecte Thierry Jalibert et Alban Pourret (Groupe Toupargel)

L’horloger Jean-Louis Maier et Karine Fontaine

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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Le professeur Pierre Chatelain, fondateur de l’association “Le petit monde” et le chef Philippe Gauvreau (La Rotonde)

5DÎNER DE GALA DU PETIT MONDE CASINO LYON VERT

5ème rendez-vous réussi pour l’association « Le Petit Monde » avec ses deux partenaires historiques, la Banque Rhône-Alpes et le groupe Partouche qui ont une nouvelle fois accepté de se mobiliser pour cette belle cause en présence de 250 personnes…dont quatre joueurs de l’OL (Vercoutre, Briand, Cris, Kallstrom) et la chanteuse Amel Bent qui a interprété quelques-uns de ses titres phares avec les 15 enfants qui sont montés sur les planches pour interpréter la chanson de leur choix. La soirée a permis de récolter 17 050 euros grâce aux couverts payants, aux dons et à la tombola dotée d’une montre offerte par Korloff. La boutique Laser a habillé pour l’occasion tous les enfants. Stéphane Pétrier (Idées en Tête) auteur-compositeur, a écrit les paroles et la musique de la chanson du Petit Monde que tous les enfants accompagnés des partenaires et de Gérard Collomb ont chanté en chœur sur scène à la fi n de la soirée. Et c’est Marie Rigaud, créatrice et organisatrice du Festival du Printemps de Pérouges qui a eu la lourde tache de jouer le rôle de Jacques Martin. MP

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Anna et Laura Mronz accompagnées par leur grand-père Jean-Charles Demichel Virginie Briand, Erica Källström et Tatiane Cris

Christian Gauduel, Myriam Malher, Guy Brun et Aline Gauduel Sophie Artru, Jacques Chalvin, Sylvain et Sarah Fatton, Hugues Desombre

Agnès Chavin, Christophe Neyret, le docteur Christine Dubost et le professeur Jean-Pierre Pracros, président de l’association « le petit monde »

Flora et Andrea Gauvreau

Valérie Gauvreau, Frédéric Fass et Sébastien Thoulé

Serge Partouche et Cathy Benhamou

Scarlett Condamin

Gaspard et Cris

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59 FÉVRIER 2011

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Jade Paillasseur Pauline Jacquemet et Camille Beyssac Amel Bent et Marie Rigaud-Bernollin

Benoit et Gauthier Artru Mattéo Petrier Eléonore et Joséphine Bismuth-Streichenberger

Inès et Chloé Poulet Gaspard et Charles Neyret

Vinciane Neyret (Déléguée générale de l’association « le petit monde »), Serge Partouche, le professeur Jean-Pierre Pracros, Philippe Gauvreau, le footballeur Rémy Vercoutre et Gérard Collomb

Un chèque de 17 050 euros a été remis au Petit Monde

250 personnes ont participé à la soirée organisée par Carole Dufour

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Michel-Pierre Prat, président de la Cour régionale des Comptes et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances

LES VŒUX DU SÉNATEUR-MAIRE DE LYON HÔTEL DE VILLE6

De Gégé à Collomb. C'est un Gérard Collomb combatif, en quasi posture présidentielle, qu'ont découvert le millier d'invités à la cérémonie des vœux du sénateur-maire de Lyon aux "corps constitués" qui ouvrait le marathon des vœux 2011. JDS

Jacqueline Lambron et Marco (Lyon People)

Hubert-Julien Laferriere, adjoint à la Coopération, Cécile Chetail (Equinox), Gilles Buna, adjoint à l'Urbanisme, Mario Clémente (Equinox), Najat Vallaud- Belkacem, adjointe aux Grands évènements et Damien Moutard (Lusso)

Marc Fraysse (Cofely GDF Suez), Robert Batailly et Thierry Philip, vice-président du Grand Lyon

Christophe Thevenon (Cofely), Bertrand Prade (Grand Lyon), Jacques Marcout (Prisme International) et Cédric Ledeaut (Région Rhône-Alpes)

Patrick Molle, président EM Lyon et Agnès Couturier (Agence Esfa Formation)

Le procureur général Jean-Olivier Viout, Maitre Joseph Aguera et Christian Cadiot, conseiller auprès de la Cour de Cassation

Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon, son épouse Caroline, le cardinal Philippe Barbarin et Gilles Buna, adjoint à l'Urbanisme

Hugues Fulchiron, président de l’Université Lyon III, Christophe Falcoz (IAE Lyon) et Maitre Pierre Fronton

Jacques Haffner, Nadine Gelas, vice-présidente du Grand Lyon et Laurence Renaudin

Raymond Gaspart et Béatrice Denis (Purple) Guy Mathiolon, président de Serfi m, Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon et Gilles Moretton

Nadine Gelas, vice-présidente du Grand Lyon, Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil Régional, Evelyne Haguenauer, adjointe aux Anciens combattants, Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi et Thérèse Rabatel, adjointe à l’égalité des femmes

Laurent Vansoen et Pierre-Jean Baillot (ERAI), autour de leur président Daniel Gouffé

Borhane Ben Ali, directeur régional de l'ONTT, Béryl Maillard, consul de St Domingue et Sabri Bachtobji, consul général de Tunisie

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Laurent Chassagnac (Banque Rhône-Alpes), Jean-Pierre Lorente et Sébastien Derensy (Selectour Bleu Voyage)

7LES VŒUX DE LA BANQUE RHÔNE-ALPES La Banque Rhône-Alpes a profi té du passage en 2011 pour réunir ses clients de deux agences (Lafayette et Bât d’Argent) ainsi que la gestion privée et les professionnels de l’immobilier. Deux soirées qui ont été le point de ralliement de nombreux décideurs lyonnais et de leurs épouses. L’occasion pour la banque de resserrer les liens avec sa clientèle et pour les convives de savourer un gargantuesque buffet d’huîtres. SM

Thomas Broquet (Thomas Broquet Conseil) et David Peres (Montaigne Investissement)

Jean-Pascal Billioud (Banque Rhône-Alpes)

André Ferrero (Banque Rhône-Alpes) et Jean-Christophe Mazard (Groupe Lépine)

Benjamin Cohen (BJC Immo)

Xavier Balas (Sofi val) et Fabien Chanron (Banque Rhône-Alpes)

Maitre Richard Bret et Franck Emsallem (Buck)

Alain Claverie (Banque Rhône-Alpes), Serge Manoukian (OL)

Henri Cornut, son épouse Yvette et Philippe Jeu (Banque Rhône-Alpes)

Franck Destras (Banque Rhône-Alpes), Maître Bruno Sapin et Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes)

Tanguy Nicol (Nicol Fildeurope), Chantal et Roger Desautel

Catherine et Bruno Deschamp (Banque Rhône-Alpes)

Mehmet Meric (Groupe Meric) et Philippe Comoy (Comoy)

Mehmet Meric (Groupe Meric) et Philippe Comoy (Comoy)

Marc Rey-Coquais, Maitre Fabienne Condemine et son époux Jean

Catherine Saunier et Laurent Billard (Banque Rhône-Alpes)

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LA BANQUE RHÔNE-ALPES INAUGURE SA 80ÈME AGENCE LYON ROOSEVELT8

Afi n de renforcer son ancrage régional, la Banque Rhône-Alpes s’installe cours Franklin Roosevelt. Sous la direction de Sébastien Dumas, cette agence est désormais la 3ème au cœur du 6ème arrondissement. Plus de 150 personnes ont répondu présent à cette soirée en présence de Bruno Deschamps, président du directoire de la Banque Rhône-Alpes, Marc Batave, directeur général délégué du Crédit du Nord et Jean-Louis Klein, président du conseil de surveillance de la banque.

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Robert Perret (Le Théodore) et Stéphanie Chanavat (Boutique Sateen)

Daniel Paillasseur (Korloff) et Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes) Jean-Louis Klein, Bruno Deschamps et Marc Batave

Maitre Richard Bret et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances

Elisabeth Sabourin, Valérie Imbert et Christine Lavagna

Myriam Malher et Dominique Brumm Gilles Goldberg (Banque Rhône-Alpes), Thierry Mathieu (Duferco) et Marc Chatagnon

Maitre Jean Martinon, Marc Batave (Directeur général du Crédit du Nord) et Robert Larcher (Banque Rhône-Alpes)

Gérard Ausset (Banque Rhône-Alpes), Maitre Fabrice Develay et Jean-Michel Chenin (Banque Rhône-Alpes)

Bruno Deschamps entouré de Maitre François Barthelet, président de la Chambre des Notaires,et Roger Girardon, secrétaire général de la Chambre des Notaires

Bruno Tronel, adjoint au maire du 6ème

Fabrice Gacon (Garage Gacon)

Victor Bosch (Lling Music) et Martine Basbayon (Banque Rhône-Alpes)

Guy Malher, ancien président de la CCI et Bruno Deschamps

Florence Cazenave (Inséo) et Sébastien Dumas (Banque Rhône-Alpes)

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Le Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) confi rme depuis ses 20 dernières éditions son rôle incontournable dans le secteur de l'horlogerie de prestige. C’est au SIHH que les marques présentent en première mondiale leurs créations horlogères, fruits de recherches longues et exigeantes. C’est là aussi que l’on rencontre souvent le créateur, l’artisan horloger ou le designer représentant ses équipes créatives et avec qui l’on partage directement ses passions.

9LE SALON INTERNATIONAL DE LA HAUTE HORLOGERIE À GENÈVE

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Pierre-Yves Chevalier (Factory Events) et Fabienne Lupo, directrice du SIHH 2011

Laura et Jean Louis Maier

Laura Maier, Marta, Jean Louis et Marie-Hélène

Isabel Baehier et Virginie Garambois

Pierre - François Unger, Chargé du département des affaires régionales, de l'économie et de la santé, Sandrine Salerno, maire de Genève, Fabienne Lupo, présidente de la Fondation de la Haute Horlogerie, organisateur du salon Benoit et Florence Falleur

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ALPE D’HUEZ RENAULT FAIT SON FESTIVAL 10Pour sa 14ème édition, le Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez qui s'est tenu du 18 au 23 janvier 2011 a choisi Renault comme Partenaire Offi ciel. Une occasion de plus pour la fi rme au losange d’affi rmer son soutien au septième art.Le constructeur automobile a tenu à partager avec les VIP et les journalistes régionaux ce rendez-vous cinématographique annuel, qui conjugue cinéma avec humour sur fond de sommets enneigés. Une fl otte de 14 tout-terrain Dacia Duster était à disposition du Festival pour transporter les membres du jury et personnalités présentes. Renault a également proposé des essais de Mégane Renault Sport sur glace avec Emmanuel Guigou, champion de France deux roues motrices. SM

François-Xavier Demaison, Karine Chapochnik (Chapcom Média), Christine Dubost et Michaël Youn

VU ! PEOPLE EVENTS LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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Christian Buisson (Renault), Hélène de Fougerolles et Jérôme Faucher (Renault) Géraldine Nakache, François-Xavier Demaison et Anne Marivin

Hélène de Fougerolles et Fabrice (Lyon People) Les Lyonnaises font leur festival

Clément Lemoine, Frédéric Cassoly (Agence Tournée Générale), Christian Buisson, Manu Guigou, Florence Bilotte-Bercourt, André-Claude Canova et Catherine Abonnenc

Le lieutenant-colonel Thierry Levoyer

Titoff Géraldine Nakache et Léa Drucker

Yann Bailly, Pierre-Yves Gas (Agence Proxi’com) et Romain B. (WelcoMm)

Jérôme Fauchet (Renault), Maurice Fusier (France Info), Christian Buisson (Renault), Francis Cazaux (UGC), André-Claude Canova et sa fi lle Clothilde (Soierie Canova)

Le champion du monde Manu Guigou, stoppé par la Gendarmerie Nationale de l’Alpe d’Huez

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Gare des Brotteaux // 13 Place Jules Ferry 69006 LyonInfo Line : 04 72 74 04 41 // [email protected]

restaurant bar festif

Le Boudoir nous régale du meilleur du Disco/Funk, de la Pop, de la Dance et de la House des années 80 à nos jours.(Madonna, Kylie Minogue, Whitney Houston, Beyonce, SNAP, Robin S, Black Box…)

On y retrouve Mr Nageh derrière les platines.

bouteille de champagne à partir de 70 eurosDress code Kitsch

11, place Maréchal Lyautey - 69006 Lyon - Tél. 04 78 52 39 99 - P Morand

Plat du jour à 11 €Menu à partir de 16 €

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Restaurant t rad i t ionne lTer rasse chauffée

Apéro du lundi au samediSoirées à thèmePrivatisation de la terrasse

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

LANCEMENT DE LA PEUGEOT 508SLICA VÉNISSIEUX11

Qualité, pureté, effi cience… la Peugeot 508 incarne l’expression nouvelle de la marque sochalienne dans le segment des grandes routières. Avec la 508, Peugeot poursuit son offensive internationale : elle sera produite en France pour le marché européen, puis en Chine pour le premier marché mondial. Mais c’est à ses clients lyonnais que l’équipe SLICA a réservé la primeur de la présentation de ce futur fl euron de l’industrie automobile hexagonale. MP

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Christophe Masson (Desautel) et Pierre Gaillard (Slica)

La conseillère régionale Joëlle Sangouard et Hélène Abric

Pascal Le Dugue (Slica), Edouard Gigleux, directeur Slica et Félix Gori, directeur régional Peugeot

Jean-Louis Renault (Cabinet Chevallier) et Jacques De-Lucas (De Lucas)

Isabelle Nicolas et Anne-France Mayne (Version automobile)

Ghislaine Balayn (Team Work) et Dominique Sapet (Rhodia)

Monsieur Pretrelle, directeur concession Vaulx-en-Velin et Madame Bernard, agent Peugeot à Crémieux

Alain Bertolino (Peugeot) et Jacques Marcillat (Apave) Stéphanie Rauquette (Bibliothèque municipale de Lyon) et Séverine Rauquette (Apave)

Le député Christophe Guilloteau, Isabelle Vianay (Slica) et Marc Fraysse (Cofely)

Bernard Ponson (BMS), Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon et Jean-Michel Peret (OL association)

Marc Foucard (Peugeot) et Jean-Marc Rousseau (Euro Audit)

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Silvio Iacovino, directeur du Sofi tel Bellecour, annonçait il y a quelques semaines sa volonté de redynamiser le bar du 8ème étage de l’hôtel, Le Melhor. Verdict. Il est vrai que la ville de Lyon manque cruellement de bars d’hôtels dignes de ce nom. Le Melhor, remplit désormais toutes les cases pour rivaliser avec les plus beaux bars d’hôtels parisiens : vue magnifi que, cadre intimiste, carte de cocktails interminable et service tout en discrétion. Situé au 8ème étage du luxueux Sofi tel, mitoyen avec le restaurant Les trois Dômes, c’est la vue imprenable sur les berges du Rhône qui happe littéralement la vue dès que l’on pénètre dans le cadre feutré du bar à la clientèle internationale et raffi née. SM

12LE MELHOR DÉVOILE SES NOUVEAUX ATOURS SOFITEL BELLECOUR

Dominique et ses barmen (Sofi tel Bellecour)

Michel Lopez (Korloff) et Eloïse Girault

(Ego La revue) Wilfried (Le Baroc) et Camille Vautier

(Sofi tel Lyon Bellecour) Karine Fontaine (Ribambelle)

et Gaëlle Bonnet

Franck Salagnat (Crédit Agricole), Philippe Kittel

(Citroën), Lionel Servant, Olivier Maisonnasse

(The Rezidor Hotel) et Pierre-Yves Gas (Agence

Proxi’com)

Franck Sciessere, directeur de la Cour des loges,

Silivo Lacovino, directeur général Sofi tel Lyon

Bellecour et Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid Petite démonstration

de la nouvelle tablette

du Melhor Dominique Del Rizzo

et Jérôme Rotrou

(Sofi tel Lyon Bellecour)

Laure Navech (Esprit des Sens),

Severine et Stina (Lyon People)

Ali Afshar, directeur de la Reine

Astrid et Yves Rioton, directeur

de Séminaires Business

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SOIRÉE COURCHEVEL APERIKLUB13

VU ! PEOPLE PARTY LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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Marika et Anne-Gaëlle

Clément, Emma et Stéphanie Céline, François et Aurélie Violaine et Vincent Lise-Mary et Céline

Tournée générale de tartifl ette

Maud et Chrystelle Paulo, Laurent Meynial, directeur de l’ESF Courchevel, Jérôme Bocuse et Olivier Farissier Marc Chabert, Christine et Axel

Marion et Caroline Christine et Sandrine (Le boudoir)

Estelle et Chris

Jean-Yves, Gladys et David

A quelques semaines près, ils auraient pu donner des cours sur le parking du First, recouvert de poudreuse. Dans le froid polaire qu’a connu Lyon, ils n’auraient pas été dépaysés ! Les moniteurs de l’ESF Courchevel 1800, emmenés par Laurent Meynial, fi dèles à leur rendez-vous annuel dans la discothèque des Brotteaux, ont été accueillis dans une chaleur toute savoyarde par les équipes d’Axel et Vincent.

L'équipe de l'ESF Courchevel

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INAUGURATION DU PEARL 14Ouvert début décembre après huit mois de travaux, le Pearl (ancien Cargo), amarré sur les quais de Saône, rassemble un restaurant, un bar, un club et un fumoir sous le même toit… fl ottant. La croisière s’est bien amusée le soir de l’inauguration. SM

VU ! PEOPLE EVENTS LES 14 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Franck Cellérier (Maison Cellérier) et Michèle Barry (AAZ Centre d'affaires) 6ko (Lips Café), le docteur Martine

Cresson et Franck Moriconi (Le Pearl)

Philippe Gérardi (Preystance Label), Paola Gérardi et André Pilat (Le Boudoir)

Blandine Reynaud, conseillère municipale du 9ème et Alain Giordano, maire du 9ème

Farida Maroc (Le Boudoir) et Paola Gérardi

Dominique Pella, son épouse Christine (Nancy Voyages) et Karim (ACDC)

Sonia Mekroud (Sonya.M), Philippe Chmielewski (BC International) et Michel Daoudi

Dominique Jacquet (Aérostat), Nano (La Voile Verte) et Franck Moriconi (Le Pearl)

Edouard (IKKS), Christèle Sandro (Sandro) et Edouard Gonzalez (Champagne Laurent Perrier) Miriam Clua et Mathilde Seisen

Eytan Chettrit (Brasserie de l'Ouest) sa maman Marie-Agnès Boni (Salon de coiffure Marie-Agnès) Camille Brenot (Le Baroc) et Arnaud Franzoni

Franck Moriconi, gérant du Pearl, François Laché, responsable de salle et associé du Pearl, Yann Guillerme, chef de cuisine et associé du Pearl et Alain Giordano, maire du 9ème

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Le Pearl - 1 bis, quai du Commerce – Lyon 9ème – Tel 04 78 43 26 85 - En face de la Brasserie de l’Ouest

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09/12/2010 Louise chez Aurélie Cottendin et Pierre-Guy Cellerier

26/02/2011 Mlle Marianne Valla et Mr Rémy Perrier

LES PALMES ACADÉMIQUES D’YVES CIMBAROC’est dans les salons rouges de l’Hôtel de Ville que le directeur général de l’IFIR et directeur de Forma-Sup Ain-Rhône-Loire s’est vu remettre la décoration récompensant son engagement en faveur de l’enseignement. C’est Gérard Collomb qui a ouvert le bal de manière amicale (avant d’aller se faire chahuter dans un salon voisin lors de la conférence sur l’aménagement de l’Hôtel Dieu…), en saluant « l’ami de 30 ans, l’homme qui va toujours de l’avant ». Puis le président de l’Université Lyon I, Lionel Collet, a retracé de manière chronologique le parcours d’Yves Cimbaro. Très vite attiré par l’enseignement, titulaire d’un MBA à l’Université américaine de Hartford, il débute sa carrière comme professeur d’économie et chargé de conférence à l’Université Lyon III. Diplômé de Sciences Po Lyon, il crée en 1984 l’école 3A, spécialisée dans la formation de cadres pour l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Particulièrement ému lors de la remise de la décoration des mains de Lionel Collet, ce jeune quinqua a expliqué en souriant « être plus habitué à remettre des diplômes qu’à en recevoir ». À leur création en 1808, les Palmes académiques sont un titre honorifi que réservé à l'Université. Il s'agit de la plus ancienne des distinctions décernées uniquement à titre civil. Yves Collet est revenu sur les missions qui lui tiennent particulièrement à cœur, « favoriser le dialogue nord-sud », et « rapprocher l’entreprise de la cité ». A 57 ans, Yves Cimbaro entend bien continuer à œuvrer pour l’amélioration de l’insertion des jeunes, grâce à la voie de l’apprentissage. Stina Masson

MÂCHON DE L’ENFANT BLEU AU RENDEZ-VOUS DES AMISAider l'enfance maltraitée, c'est la vocation de "L'enfant bleu", une association lyonnaise présidée par Jean-Michel Abou : "Les subventions publiques ne représentent que 25% de notre budget. Pour le reste, nous organisons des manifestations, comme ce mâchon au "Rendez-vous des amis" pour collecter des dons". Grâce à la générosité d'Emmanuel et Joséphine Faucon, propriétaires du lieu et de la Brasserie des Brotteaux, l'intégralité de la recette de ce mâchon a été remise à l'association. Entre pots de blanc et de rouge, et dès potron-minet, bon appétit et large soif prédominaient. Gratin de tripes ou d'andouillette, tablier de sapeur aux morilles et autres tête de veau n'ont pas effrayé les participants. Stina et Séverine, chroniqueuses à Lyon People, ont eu un peu de mal à imiter leur rédac chef Marco, fan de tête de veau (et pourtant, la révolution est passée par là). Non loin de là, Jean-Jacques David, maire du 6e arrondissement, et Dominique Perben, député et vice-président du conseil général, faisaient table séparée. Egalité de coup de fourchette pour les deux concurrents aux élections cantonales, même si l'un des deux préfère saucer ostensiblement avec les doigts… De table en table, on reconnaissait Jacotte Brazier, des communicants lyonnais comme Erick Roux de Bézieux (Syntagme), Benoit Terrière (Syntagme Affaires Publiques) Emmanuel Peyre de Fabregues (Sémacréa), des restaurateurs comme Alain Barge (Grand Café de Genève), des journalistes comme Geoffrey Mercier (Le Progrès) ou notre photographe Julien Smati, tombé de son lit avec diffi culté et néanmoins amateur de rouge à jeun ! JDS

Dans nos intentions de prière l’artiste peintre Françoise Juvin ; Guylaine Gouzou-Testud, adjointe au développement durable ; Monsieur Henry Braillard, papa de Thierry, notre adjoint aux Sports. Nous nous associons à la douleur de leur famille et leur présentons nos sincères condoléances.

DISPARITIONS

NOMINATIONS Changement de présidence pour l'Association des Amis de Jean Couty. Le conseil d'administration s'est réuni le 7 janvier 2011 pour élire Edouard Couty, neveu du peintre et conseiller à la Cour des Comptes au poste de Président. Il succède au Préfet Gilbert Carrère.

Sur proposition de Jean-François Copé, Secrétaire Général de l'UMP, le bureau politique de l'UMP a nommé Philippe Cochet Délégué Général adjoint en charge des fédérations. Le Président de la fédération UMP du Rhône et député-maire de Caluire fait ainsi partie des 12 premières personnes nommées ce jour pour exercer des missions nationales dans le cadre de la nouvelle organisation de l'UMP. Jean-Yves Guyon, 62 ans, Délégué Général du Groupe APICIL cesse ses fonctions en ce début d’année. Le conseil d’administration a nommé Philippe Barret, 45 ans, directeur adjoint du Groupe Réunica, pour lui succéder. Le vendredi 21 janvier 2011, le préfet Jean-François Carenco a procédé à l’installation des 100 membres de la nouvelle assemblée de la CCI de région Rhône-Alpes. A la suite du scrutin, organisé sous la présidence de Gérard Mancret, doyen d’âge, Jean-Paul Mauduy a été déclaré élu Président, avec 58 voix.

Postez vos témoignages d'amitié sur www.lyonpeople.com /rubrique Les Gens.

L'enfant Bleu - www.enfantbleulyon.frVous êtes victime ou témoin, réagissez au 04 78 68 11 11 - courriel : [email protected]

Charles, Simone Couty, Edouard Couty et Gilbert Carrère

MECENAT LE GROUPE APICIL SOUTIENTLA FONDATION SYNERGIE LYON CANCER

DISTINCTION

SOLIDARITE

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Le Groupe APICIL renouvelle son soutien à la Fondation Synergie Lyon Cancer en s’engageant à hauteur de 125 000 euros par pendant trois ans. C’est à la Villa du Groupe APICIL à Caluire qu’a été offi ciellement remis le

chèque de 375 000 euros, des mains de Jean Rousset, président d’APICIL à Michel Besse, président de Synergie Lyon Cancer. Cette Fondation a pour mission d’animer et de coordonner la recherche sur la thématique de l’échappement tumoral et du ciblage thérapeutique. SM

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