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aime comme marseille

(M) aime comme Marseille

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Expositon sur le "Design Marseillais"

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Page 1: (M) aime comme Marseille

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Page 2: (M) aime comme Marseille

Commissariat: Suzette RICCIOTTI

ÉPISODE 1:Paris, chez Silvera - Docks en Seine

exposition pendant Maison &Objet - janvier 2013 Scénographie: Pascale BARTOLI et Thierry LOMBARDI

ÉPISODE 2:Marseille, Rue Neuve

lieu de ressources, de conseil et de culture dédié à la ville, à l’architecture et au paysage

siège du CAUE 13 Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement

des Bouches-du-Rhône18, rue Neuve Sainte Catherine, 13007 Marseille

exposition du 24 avril au 31 mai 2013

(M) aime comme Marseille est une œuvre de Julien Blaine, Design : Matthieu Poitevin

Amandine et Axelle Bretignière et Marylène Tortora présenteront leurs œuvres : Les Glacés.

aime comme marseille

Page 3: (M) aime comme Marseille

LE DESIGN MARSEILLAIS ?

Il n’y a pas plus de design marseillais que de design lyonnais, nantais ou strasbourgeois.

Il y a par contre de plus en plus d’artistes et de créateurs qui décident de vivre et de travailler à Marseille. Le choix de vivre quelque part n’est jamais neutre, surtout dans « une ville d’artistes qui n’aime pas les artistes » et qui empêche, cache, efface, détruit, chasse, les créateurs et les œuvres qu’elle produit comme une progéniture turbulente, mal éle-vée, pas présentable.

Vivre et travailler quelque part, c’est partager un certain mode de vie, certaines valeurs, une certaine façon de vivre ensemble.

C’est du côté de la littérature et des écrivains qu’il faut chercher les pistes. Tous ont observé les particularités de l’ima-ginaire marseillais autant pour en dire du bien que du mal, mais tous ont noté sa singularité et parfois ses paradoxes : exubérence des formes et des couleurs - réalisme et exotisme des sujets - provocation et anti académisme parisien -individualisme et plaisir d’être ensemble - lyrisme, émotion et emphase jusqu’à la caricature - conscience et affirma-tion de sa différence.

Tous les artistes du sud expriment plus ou moins ces caractéristiques, souvent méprisées par l’intelligentsia, les consi-dérant comme des curiosités locales un peu folkloriques et somme toute assez vulgaires. Les ex-voto de Notre Dame, les constructions sauvages, les tags, les bistrots de quartiers, les maisons de navigateurs, les fêtes communautaires, le folklore de l’O.M. et l’esthétique de la «cagole » sont autant de sources d’inspirations inépuisables en connexion directe avec la ville vivante. cf. : « Marseille révélée par l’art contemporain » de Marc Rosmini (éditions Jeanne Laffitte).Barcelone a prouvé, en utilisant les mêmes ingrédients, comment affirmer son identité culturelle autour d’artistes phares de la ville : Gaudi, Miro, Tapies, Coderc, Montalban, relayés par une jeunesse bien formée, anti conformiste et tournée vers l’avenir.

La marmite marseillaise qui fabrique des marseillais venus d’ailleurs continue de chauffer.A nous, architectes, artistes et designers d’en révéler le goût, les saveurs, et de valoriser sans les tuer sa force et son énergie fondamentale.

J’ai rêvé que 2013 soit l’occasion d’installer Marseille dans sa culture : à force de regarder les suds, qu’elle soit elle-même le Sud.

Charles Bové

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LA SELECTION

MARC AURELRUTHY ASSOULINE

BENOIT BAYOLLN BOUL

CHARLES BOVÉFRANÇOIS CHAMPSAUR

PHILIPPE DI MÉOJÉRÔME DUMETZ

EM DESIGNGEKDESIGN

ORA- ÏTOMARGAUX KELLER

LRING / TRUST IN DESIGN / RUDY RICCIOTTISTÉPHANIE MARINSTÉPHANE MAUPIN

BERNARD MOÏSEJULIEN MONFORT

MAXIME PAULET / Aïe designMARINE PEYRE

ALEXANDRE REIGNIERLAETITIA SELLIER / Studio [f]utilité

RAN SERIOLIVIER TOURENC

SÉBASTIEN WIERINCK

Scénographie exposition chez Silvera-Docks en Seine / Paris / janvier 2013PASCALE BARTOLI & THIERRY LOMBARDI

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« Marseille est toujours entre 2 chagrins ; La Penne sur Huveaune et Les Pennes Mirabeau »

Julien Blaine - 1972

(M) aime comme Marseille est une œuvre de Julien BlaineDesign : Matthieu Poitevin

Collection Rudy et Suzette Ricciotti

(m) comme merci @ Bibi, Chloé, Chrystel, Enzo, Johanna, Ornella, Senami, ...

& J-Baptiste Borel-Léandri pour son aide précieuse

un grand (M) comme merci au CAUE 13, et toute l’équipe Silvera

Page 6: (M) aime comme Marseille

MARC AUREL

Designer

Né à Strasbourg en 1963 / Vit et travaille à Cassis

04 42 01 15 02 / 06 12 24 67 30

auto-é[email protected] / marcaurel.fr

Ailleurs

Lorsque l’on est Marseillais, il faut aller voir ailleurs, voir se qui se passe au-delà

du Vieux Port pour mieux y revenir. Car ailleurs c’est toujours mieux !

Le départ est difficile car la ville nous retient, dans une nonchalance où rien ne

semble bouger.

Faire des projets, Paris, New York, Hong Kong, Dubaï, Beyrouth etc., revenir

et imaginer que sa propre ville puisse elle aussi bouger, se transformer sans

perdre son identité.

Mais rien ne bouge ou si peu…

Alors Marseille devient mon port d’attache où je me ressource après mes

voyages et qui me donne de l’énergie pour de nouveaux départs. Cette énergie,

j’aimerais également la partager avec elle.

Marc Aurel

BANQUETTE ONDA

Maillon céramique,

structure en aluminium thermolaqué H.47 x P.47 x L.91,40 cm

Editions Metalco Mobil Concept

Page 7: (M) aime comme Marseille

RUTHY ASSOULINE

Designer

Née à Nice en 1984 / Vit et travaille à Nice

06 16 96 09 42

[email protected] / ruthydesign.com

Par-delà son apparente diversité, voire son désordre hétéroclite, par-delà aussi

une certaine forme de sincérité et de simplicité de la vie, Marseille forme une

ville mosaïque avec son assemblage de cultures, de styles, d’époques très dif-

férents, ce qui fait à mon sens toute la complexité et tout l’intérêt de cette ville,

qui reste par dessus tout ouverte à la culture, au monde et à la vie.

PORTE MANTEAU

contreplaqué

Dimensions : H.151 x P.63 x L46 cm

Page 8: (M) aime comme Marseille

BENOIT BAYOL

Designer

Holbay magnetic spirit

09 70 40 33 09 / 06 62 229 311

[email protected] / magnetic-spirit.com

J’aime Marseille parce qu’elle respire la Liberté.

J’aime la sentir proche et plonger dans sa diversité, la traverser par ces ruelles

pittoresques, gagner la corniche et découvrir sans jamais me lasser cet in-

croyable panorama, éternel source d’inspiration et d’évasion.

MODULES AIMANTÉS METALLIQUES

Dimension de la composition : 90 x180 cm / Poids total : 62 kg

acier thermo-laqué

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LN BOUL

Designer

Née à Clermont-Ferrand en 1980 / Vit et travaille à Marseille

04 84 267 939 / 06 61 88 70 07

[email protected] / lnboul.com

Je suis arrivée à l’âge de 14 ans, et j’avais déjà déménagé 15 fois.

Habituée à ne faire «que passer», j’ai été très vite accueillie par Marseille. J’ai

obtenu mon BAC, fais mes études aux Beaux-Arts, c’est donc naturellement que

je m’y suis installée pour travailler. Ce qui ne m’êmpêche pas de travailler avec

des entreprises aux quatres coins de France, ou à l’étranger. Mon premier édi-

teur, Vange, est belge !

C’est un choix, Marseille.

Une manière pour moi de privilégier mon cadre de vie, même si parfois on a un

peu l’impression de ne pas avoir «tout sous la main». Quand il s’agit de créations

personnelles, j’essaie au maximum de développer mes produits de manière lo-

cale, j’aime aller à la rencontre des différents partenaires et suivre la fabrica-

tion des pièces. Même si ensuite je développe le projet, à une autre échelle,

avec une entreprise parisienne!

Depuis presque 20 ans, Marseille est ma ville. Et j’y suis bien.

ALFRED

Porte manteau

Béton et acier

Dimensions : 170 x 60 x 60 cm

Page 10: (M) aime comme Marseille

CHARLES BOVÉ

Architecte, Designer et urbaniste

Né à Marseille en 1944 / Vit et travaille à Marseille

04 91 331 671 / 06 03 99 05 81

Entre les dix sept et dix huitième siècles, Marseille est le plus grand bagne de France : 3000 à 4000 galériens venus de tout le royaume et du bassin méditer-ranéen occupent le Vieux Port de Marseille et hivernent de l’automne au prin-temps.Il y a des droits communs, des contrebandiers, des prisonniers politique, des prisonniers de guerre et des esclaves razziés dans le bassin méditerranéen appelés les turcs. Cette population cosmopolite se mélange a la population marseillaise qui elle aussi est sous le joug de Louis XIV qui vient d’asservir la ville pour la rattacher définitivement au royaume de France.Thomas Platter, étudiant Balois écrit pour décrire le port : « Il y avait là dedans un tel vacarme, un tel tintamare de chaines, de hurlements de galériens qu’on se serait cru dans un grand atelier des forges ou quantité d’ouvriers tapent simultanément sur des enclumes ». Pour améliorer l’ordinaire et sous la pres-sion des gardes chiourmes interressés par la revente, le bagne devient la plus grande manufacture d’objet divers fabriqués par les prisonniers. il y a là des tis-serands, des menuisiers, des charpentiers des cordonniers, des boutonniers, des serruriers, des forgerons, des armuriers, des épingliers, des couteliers, des fondeurs, des selliers, des sculpteurs, des teinturiers, des marbriers, des po-tiers, des pelletiers des cartonniers, des ouvriers du nacre et ceux qui n’avaient pas de spécialités devenaient tricoteurs pour fabriquer des bas et des bonnets; Toute cette production tient boutique sur le quai dans des baraques pour créer un grand marché ouvert d’objets divers et de tous les trafics.La coutellerie occupe une place prépondérante : c’est l’objet le plus usuel et de première nécessité; les matériaux nécessaire à leur fabrication se trouvent sur place : maillon de chaine refondu, bois dérobés sur le chantier dans l’arsenal, et aussi tout ce que l’on trouve sur le port : bois précieux, nacre, ivoire, dent de baleine, provenant du monde entier. C’est inspiré de toute cette production que Charles Bové designer a créé, à l’occasion de Marseille 2013, le couteau : La sirène du galérien

LA SIRÈNE DU GALÉRIEN

Couteau Marseille 2013

Page 11: (M) aime comme Marseille

FRANCOIS CHAMPSAUR

Architecte d’intérieur

Né à Marseille en 1964 / Vit et travaille à Paris

01 43 452 246

[email protected] / champsaur.com

Marseille, où je suis né et où j’ai grandi, est une ville très contrastée, énergique

et paresseuse à la fois , j’y suis profondément attaché.

Ce que j’aime particulièrement c’est le mélange entre la douceur de vivre et la

rugosité de cette ville. De ce contraste né une dynamique de vie très stimu-

lante.

Seule la Méditerranée peut offrir un tel bouillonnement de culture populaire et

un art de vivre aussi joyeux.

Marseille est tout sauf une ville bourgeoise.

TABLE «PEPPER»

Table à manger d’extérieur

aluminium laqué mat grainé

Diamètre: 120 cm / Hauteur: 72 cm

Pouenat édition, 2012

Page 12: (M) aime comme Marseille

PHILIPPE DI MÉO

Designer

Né à Marseille en 1963 / Vit et travaille à Paris

01 53 019 919

[email protected] / resodesignband.com

lesliquidesimaginaires.com

Marseille, porte de l’Orient.

J’ai vécu à Marseille jusqu’à l’âge de 22 ans, avant de m’installer définitivement

à Paris.

Si je ne devais garder qu’un symbole de cette ville, car il y en a tant, ce serait

Notre Dame de la Garde. La «Bonne Mère» de tous les Marseillais, protectrice de

ses marins et pêcheurs.

Je ne me suis jamais lassé de l’ascension sur la colline de la Garde, de jour

comme de nuit, le point de vue reste unique, le moment magique de voir se

dérouler sous nos yeux toute la ville côté mer, le Vieux-Port, les îles, les quar-

tiers, l’Estaque…

D’un de ces moments rituels, m’est venue l’idée de L’Eau Bénite, un parfum qui

aurait symboliquement la puissance de purifier le corps et l’esprit. L’odeur de

l’eau dormant dans le bénitier, infusée des odeurs de l’église et tonifiée par des

notes de romarin et cyprès .

SANCTI, l’Eau Bénite, se sent dans une amphore à parfum, contenant historique

d’usage traditionnel dans le bassin méditerranéen pour le transport du vin, et

des huiles précieuses.

LES LIQUIDES IMAGINAIRES

Amphores à parfum en étain, gravée à la pointe de diamant

Dimensions: H 51, Diamètre 20.

Page 13: (M) aime comme Marseille

JÉRÔME DUMETZ

Artisan designer

Né à Armentières en 1981 Vit et travaille à Marseille

09 51 01 10 33

[email protected] / jeromedumetz.com

J’ai gardé pour la ville ma première impression lorsqu’enfant je l’ai vue pour la

première fois apparaissant tout d’un coup à la sortie d’un tunnel autoroutier.

Les Cyclades, Gènes et Istanbul.

Aujourd’hui, même si je me sens encore un peu spectateur, j’y suis comme chez

moi et je continue chaque jour à la découvrir un peu plus.

Elle m’offre en plus quelque chose d’assez unique, c’est une vraie proximité

avec un environnement naturel exceptionnel.

Et nous en profitons…

NOT FOR HIGHWAY USE

Meuble de rangement en bois

STOJIL

contreplaqué bakélisé - D 40 / H 45cm

Page 14: (M) aime comme Marseille

EM DESIGN

Edouard VINCENT et Manon LEGROS

Designers

Nés à Paris en 1976 et 1978

Vivent et travaillent à Marseille

06 82 420 729

[email protected] / emdesign.fr

De Marseille... au Monde

Depuis Noailles.

Traverses de centres et marges.

Croisements d’émotions fortes et tendres

Marseille écrit son passé, présent, et futur.

MEUBLE A OUVERTURE ROTATIVE

Collection privée Les Maisons des Enfants de la côte d’Opale

Bois, Acier, Inox. 1000 X400x1450mm. Pièce Unique

Page 15: (M) aime comme Marseille

GEKDESIGN

Gilles EL KHOURY

Architecte / Designer

Né à Beyrouth 1975 / Vit et travaille à Bandol

04 89 30 63 51 / 06 69 39 20 00

[email protected] / gekdesign.com

Je vis mon rapport à la ville de Marseille comme un retour à mes origines, la

Méditerranée nourricière de mon Liban natal... Terre de contrastes, avec 300

jours de soleil par an, la mer en toile de fond, mon pointu et les parties de pêche

à la palangrotte.

... Monter à la capitale? T’es «fada» ou quoi?

RUSSIAN ROULETTE :

Acier / Inox / Peinture noire canon de fusil

Équipement : Roulement à billes et clic anti-retour

Dimensions : 100 x 53 x 95 cm

Usage : Intérieur / Éd.: 99 ex.

BOUTEILLE BALLE :

Laiton / Verre Cuivre / Laiton / Verre

Page 16: (M) aime comme Marseille

ORA-ÏTO

Designer

Né à Marseille en 1977 / Vit et travaille à Paris

01 42 460 009

[email protected] / ora-ito.com

Marseille est une des plus belle ville du monde selon moi.

Un mélange de Los Angeles, Berlin , Hambourg ....

Un diamant brut prêt à être poli

J’aime la façon dont celle ci est en train de se ré-axer vers la mer.

Pour moi, Marseille et la mer sont absolument indissociable.

J’espère contribuer à mon échelle à l’effervescence de cette ville.

Il faut arrêter de la stigmatiser et apprendre à l’aimer, elle a du caractère et de

la personnalité !

Je viens d’acquérir le gymnase se trouvant sur le toit de la cité radieuse et le

transforme actuellement en centre d’art le «MAMO» qui ouvrira ses portes le 08

juin prochain.

TABLE ROCHE BOBOIS

Dimensions : D 165 cm, H 730 mm

Pied de table réalisé en polyuréthane

H 123x70x56 argent

Page 17: (M) aime comme Marseille

MARGAUX KELLER

Designer

Née à Genève en 1987

[email protected] / margauxkeller.com

Marseille est un secret bien gardé...

Un secret détenu par les Marseillais qui pensent être à la tête d’un oasis où il

fait bon vivre, de plus en plus connecté au reste du monde.

Et ils ont raison.

Il faut apprendre à les connaître ces Marseillais,

pour comprendre qu’ils ont finalement souvent raison quand ils exagèrent...

La plus belle image que je vois est sans aucun doute celle qui explose aux yeux

à la sortie du dernier tunnel sur la ligneTGV, de retour de Paris, le train alors

ralentit. Notre capitale à nous baignée de soleil, éclate aux yeux comme un ta-

bleau harmonieux laissant entrevoir le calme et la volupté qui planent au des-

sus de la ville.

Un sourire se décroche alors sur mon visage, à chaque fois. Et un sentiment

d’apaisement. Marseille est apaisante : elle berce ses protégés.

Marseille a de belles couleurs, Marseille est harmonieuse.

Quand Paris est un tourbillon gris, je vois Marseille comme un grand voile de soie

bleu et jaune anis, qui plane sans jamais se dégonfler.

J’ai choisi Marseille pour berceau,

et je révèle par ces quelques lignes un petit morceau du secret...

VASE TORI

Verre borosilicate – tige noyer 30 cm x 20 cm

Editions CFOC

LE SCRIBAN

Chêne massif huilé

90 cm x h 102 cm x P 60 cm

Editions La Redoute

Page 18: (M) aime comme Marseille

LR ING

TRUST IN DESIGNJORAN BRIAND / ETIENNE VALLET

RUDY RICCIOTTI Architecte

3 fois père ... 3 fois grand-père

LAMOUREUX & RICCIOTTI Ingénierie

22-24 rue beauvau 13001 marseille

09 51 86 45 06

[email protected] / lamoureux-ricciotti.com

Rudy RICCIOTTI (architecte DPLG)

TRUST IN DESIGN / Joran BRIAND & & Etienne VALLET (designers)

Marseille, Bandol, Ollioules, Toulon, Tizi Ouzou, Avignon, c’est notre meute.

Voilà ces Suds d’où l’on vient, nous les ingénieurs de l’expo.

Et Marseille, en fait, c’est le chef.

Marseille la provençale, la corse, l’italienne, la sénégalaise, Marseille l’algé-

rienne, l’espagnole, Marseille la comorienne, la guinéenne, l’arménienne.

Oh ! C’est quoi ces lieux communs, des noms de pizzas... ?

Oui...

Mais en fait c’est vrai : on rêve tous de Marseille, chef de la meute, puissante,

intelligente, riche et populaire.

Pour nous Marseille, c’est avant tout une rencontre en 2006, celle des Ricciottis.

Depuis les Grands Moulin jusqu’au Mucem, nous avons su obtenir leur confiance

pour la réalisation des graphismes combinatoires des façades en béton haute

performance et leur bienveillance pour la réalisation de peinture signalétique,

mobilier et luminaire en cohérence avec l’architecture de l’agence.

ELEMENTS BFUP

Eléments de façade et de toiture du MUCEM / Jean Boin / Villa Navarra

Page 19: (M) aime comme Marseille

STÉPHANIE MARIN

Designer

Née à Marseille en 1973 / Vit et travaille à Nice

04 93 52 89 26

[email protected] / smarin.net

Marseille, j’y suis née.

Mes parents y vivent.

Je suis une marseillaise qui ne connait pas Marseille.

Qui l’aime, de loin, pour sa mer plus sauvage qu’à Nice, pour sa lumière or sur la

Bonne Mère, pour ses odeurs fortes de quartiers populaires, pour les moments

d’enfance que j’aurais pu y vivre, dans cette grande ville.

Marseille m’a reconnue, elle ne m’a jamais oubliée......

ZIGZAG

2 Bois, 1 jaune, 1 bleu, 1 noir

Dimensions : 40 x 40 x 40 (cm)

Page 20: (M) aime comme Marseille

STÉPHANE MAUPIN

Architecte

Né à Marseille en 1965 / Vit et travaille à Paris.

01 44 26 06 25

[email protected] / stephanemaupin.com

Marseille… ma naissance dans le 8ème, ma famille au Redon, mon enfance à

Mazargues, mon appartement au Corbu, mes études à Luminy, mes débuts

chez Rudy, l’agence de la rue Sainte, ma femme à Aix…

Et puis…la vie…l’ennui…l’aversion pour l’accent, la chaleur

superficielle propre aux amitiés du Sud, l’horreur politique, l’ambition urbaine

qui ne se joue qu’au Vélodrome, l’inertie, l’avanie, l’incurie l’envie

d’ailleurs…fuir, fatigué de supporter cette misère hautaine, de Palos de

Moguer, moi, capitaine je pars ivre d’un rêve héroïque et brutal.

Marseille…vingt ans après, toujours à la frontière du ‘Royaume’ et de

‘l’Etat du Nord’. Il me semble que c’était hier que j’étais parti. Ville

identique et soleil intact. Suis-je à ce point drogué que l’azur

phosphorescent de la Mer enchante mon sommeil d’un mirage doré ?

Tant de capitale à arpenter pour découvrir mon Cipango à l’orée du

Tunnel du Rove…

Dans la course effrénée à la verticalité ou à la techno-barbarité ma

belle endormie me ravie.

Marseille, écoute-moi, je t’en prie, sois attentive.

Ne change rien.

CHAT PERCHÉ

Luminaire

Pylône : H 1,15 x L 0,94 x P 0,45 (m)

Page 21: (M) aime comme Marseille

BERNARD MOÏSE

Designer

Né à Marseille en 1966 / Vit et travaille à Marseille et Paris

08 73 80 86 42

[email protected] / bernardmoise.com

De part son histoire et sa situation géographie, Marseille conserve en son sein,

un esprit à part, une identité visuelle propre et des objets symboliques qui

constituent «un design populaire et anonyme».

Cette spécificité se révèle par différents aspects :

- un «art de vivre» avec le soleil et la lumière bien sûr, mais aussi avec la pé-

tanque, la parole, le verbe, l’accent et une certaine idée de l’apparence portée

par son point extrême par les cagoles et le mia.

- une activité industrielle passée, née de la transformation de la matière avec

les savons de Marseille, le pastis, les tomettes,

- et des objets symboliques devenus iconiques, conçus par l’activité des

hommes et de leur relation à la ville comme le pointu, l’OM et le camion pizza,

incroyable objet de «design de service» né à Marseille dans les années 1960.

DRAAD

Ensemble de 3 luminaires

A poser, liseuse et lampadaire

Page 22: (M) aime comme Marseille

Architecte

Né à Marseille en 1968 / Vit et travaille à Marseille

04 91 556 572

[email protected] / julienmonfort.com

Un amas de petites baronnies consanguines en réseau, agrippées comme des

arapèdes à leurs situations, et aux petits privilèges qui vont avec. Sur ce rocher

fouetté par les vagues, grouille un panier de favouilles : quelques grosses et

grasses, et une myriade de petites éclopées borgnes affamées. Cette bouilla-

baisse écœurante constitue un bastion impénétrable à tout estranger curieux

– entendre par estranger tout ce qui vient d’au delà de Salon.

Des fois, on se demande ce qu’on fout encore là, ou ce qui nous a pris d’y re-

venir… C’est vrai qu’il y fait bon vivre, pour pas trop cher, et on y rencontre

des gens biens, voire exceptionnels. Mais surtout, il parait qu’avec la Métro-

pole, la situation va changer. Si nous étions raisonnables, nous ne le croirions

pas. Cela fait 30 ans qu’on entend ressasser la même antienne comme un vieux

disque rayé, et qu’il ne se passe rien, ou pas grand chose. Alors quoi ? Est-

ce ce supplément d’âme absolument singulier, qu’il faut probablement appeler

une « culture » plus que bimillénaire, qui nous hypnotise, et nous retient malgré

nous ? Comme les nouveaux Prisonniers Volontaires de la Non-Architecture…

LA TABLE MP-2013

Contre-Plaqué Bouleau Bakélisé.

Bloc MP-2012

Boitier d’alimentation et de connexion cubique de 20cm d’arrête

équipé sur chaque face de 2 prises PC 220V,

d’une prise rouge pour l’alimentation en réseau ondulé et d’une connexion RJ-

45 pour internet ou réseau téléphonique IP.

MOA ARCHITECTUREJULIEN MONFORT

Page 23: (M) aime comme Marseille

MAXIME PAULET

Designer

Né à Saint Etienne en 1980 / Vit et travaille à Marseille

06 10 52 40 91

[email protected] / aie-design.com

Marseille est une ville qui n’a pas de milieu ! Que des extrêmes, des failles, des

sommets, des raccourcis et des rallonges.

Si on y cherche une logique ou un courant à suivre, on s’épuise en vain.

L’inspiration vient de la confiance que l’on accorde à la contradiction.

BOND

Acier thermo-laqué / Feuillard textile industriel.

L : 45 x H : 49 x P : 45 (cm)

HIC & AÏE

Acier thermo-laqué, bois

L : 55 X l : 55 X H : 45 (cm)

Page 24: (M) aime comme Marseille

MARINE PEYRE

Designer

Née à Marseille en 1973 / Vit et travaille à Paris.

09 50 035 673

[email protected] / marinepeyre.com

Marseille, la maison où j’ai grandi.

Marseille ne ressemble qu’à elle même dans la profondeur de son paroxisme.

Trop belle, trop ensoleillée, trop arrogante, trop insouciante, trop colorée, trop

populaire, trop privilégiée, trop foot, trop conviviale, trop rebelle, trop noncha-

lente...

Une enfant gâtée que je connais par coeur, qui me séduit toujours de son oeil

bleu et me repousse encore par ses mensonges...

Malgré tout, Marseille ne cesse de me manquer.

Ici je regarde à l’horizontale et c’est là un grand privilège.

TROMBONE

Tréteaux

Edition l’Edito

Page 25: (M) aime comme Marseille

ALEXANDRE REIGNIER

Designer

Né à Aix en Provence / Vit et travaille à Aix en Provence

[email protected] / alexandre-reignier.com

Autodidacte et passionné de design depuis toujours, j’ai passé mon temps à

dessiner, créer, réaliser toutes sortes de pièces pour mon intérieur… L’amour

de la création et du design m’ont poussé à prendre un nouveau départ, faire de

ma passion, ma nouvelle vie, mon nouveau défi…

Marseille est une ville qui me charme quand je prends du temps pour y découvrir

ses secrets, son histoire, ses endroits préservés.

La baie des singes, les calanques, l’anse de Malmousque sont des endroits où

j’aime venir me détendre, déconnecter de la réalité. Ce sont ces endroits qui

sont pour moi l’âme de Marseille.

Tabouret HENRI

Bois et métal

Aluminium thermolaqué et Frêne massif

Dimensions : 53 x 30 x H45 cm

LAMPE LENA

Lampe LED sans fil avec batterie rechargeable sur secteur

Polyamide et cuir naturel / 4 coloris

Dimensions : H16 x Ø9 cm

Page 26: (M) aime comme Marseille

LAETITIA SELLIER

Designer

Née en 1978 à La Réunion / Vit et travaille à Marseille

06 11 50 04 77

[email protected] / f-utilite.com

Née à Saint-Denis de La Réunion, des ancêtres belges, des parents picards, une

jeunesse en Normandie et en Guyane, j’arrive à Marseille à 17 ans pour y entrer

aux Beaux-Arts.

Le caractère de cette métropole de villages, son centre ville populaire, il ne

m’en fallait pas plus pour me sentir chez moi à Marseille et tenter de contribuer

à une vie culturelle qui n’est pas toujours perçue à sa juste valeur.

MANGER DANS DES TOMETTES

Couleurs : rouge et noire

Dimensions : 11 x 12,5 x 1 (cm)

Crédit photo © Laure Mélone

Page 27: (M) aime comme Marseille

RAN SERI

Designer

né en 1975 à Jérusalem / Arrivé en France en 2005

Vit et travaille à Marseille depuis 2007

ranseri.com

Venu d’Israël dans le sud de la France il y a sept ans, mon rapport avec Marseille

est ambivalent. Même si elle existe depuis plusieurs millénaires, elle est pour

moi une ville de transit, de passage, d’immigration.

Une ville d’extrêmes: riche et pauvre, belle et moche, speed et lente, sale et

propre.

Amour et haine.

Peut-être est-ce le caractère temporaire de ma vie à Marseille.

Mais ici qu’on reste plusieurs générations ou juste quelques années, on est

tous marseillais…

WHY NOT

Porte manteau

Structure : acier rouillé et stabilisé / Extrémités: frêne

KESCHER

“lien” en hébreu

Tabouret / Bois

Page 28: (M) aime comme Marseille

OLIVIER TOURENC

Artiste

né à Salon de Provence / vit et travaille à Marseille

06 32 76 65 24

[email protected] / documentsdartistes.org/artistes/tourenc

ARMOIRE BATEAU POWER BOAT

Prototype de course à moteur, aluminium

L 2,5 x l 1,30 (m)

Puissance 7 kw

Marseille restera avant tout pour moi ses 43°18’N et 5°22’E et au petit matin,

l’éclat toutes les 5 secondes du phare du planier à l’horizon.

Page 29: (M) aime comme Marseille

SÉBASTIEN WIERINCK

Designer

Né à Courtrai (Belgique) en 1975 / Vit et travaille à Marseille

06 32 49 31 12

[email protected] / swws.net

Comme tous les Flamands j’aime bien le Sud de la France ! J’ai donc décidé de

m’y installer en 2004, et ceci après douze années magnifiques à Bruxelles.

Depuis peu l’atelier est installé dans le quartier de l’Estaque, port de pêche et

de plaisance à l’extrémité nord de la baie de Marseille.

C’était une façon d’assumer le lieu, de jouir du paysage et de vivre cette rupture

entre terre et mer.

BENCHMARK / MODÈLE A

(maquette)

Banc installé à la Haye

Page 30: (M) aime comme Marseille

PASCALE BARTOLI & THIERRY LOMBARDI

Architectes DPLG

Nés à Toulon en 1976 et à Tours en 1975 / Vivent et travaillent à Marseille

54 rue Saint Suffren 13006 Marseille

04 91 81 95 05 / 04 94 25 87 08

[email protected] / pascale-bartoli.com

[email protected] / thierrylombardi.com

Si la maison est une ville, Marseille est une grande maison.

Souriante, sans droits ni contraintes, en faire partie est une ambition, une forme

de courage ou une cicatrice indélébile.

SCÉNOGRAPHIE : chez SILVERA - Docks en Seine - Paris / Janvier 2013

Sol : moquette velours noir (7 modules de 4 x 4 m et 5 modules de 2 x 4 m)

Cloison : support 8 mètre linéaire.

Page 31: (M) aime comme Marseille

BIOGRAPHIES

Page 32: (M) aime comme Marseille

MARC AURELMarc Aurel aspire à l’embellissement de l’espace

public, « espace de passage et de rassemble-

ment à l’usage de tous ». Depuis peu, ce lieu

complexe, carrefour d’intérêts multiples, en

perpétuelle évolution, représente un véritable

enjeu... y compris pour les systèmes d’objets de

mobilier urbain, une opportunité pour Marc Aurel

de développer, depuis 20 ans, une logique de ré-

seau et de coopération avec les plus importants fabricants européens.

L’innovation est la base de mon travail, chaque question posée doit pouvoir

trouver sa réponse dans une logique d’évolution de paradigme afin de dépasser

les codes habituels dans lesquels sont enfermés les objets de notre quotidien.

Le design doit être beau, innovant, de qualité, pour créer une relation plus sen-

sible, plus riche entre l’homme et les objets de son quotidien.

BENOIT BAYOLAutodidacte, j’ai toujours eu le goût pour la créa-

tion.

Enfant, j’assemblais avec passion les petites

pièces d’acier d’un vieux Mécano construisant

d’improbables créatures. Le meilleur moyen pour

moi de m’évader et de prendre du champ sur ce

qui m’était proposé et qui ne me convenait pas

toujours !

La liberté de faire, de penser, de se déplacer… mon leitmotiv.

A 20 ans, c’est la traversée d’un bout du monde à la découverte de cette diver-

sité qui donne tant d’éclat et de richesse à toute création.

Après un long parcours dans l’univers du marketing et de la théâtralisation

éphémères des espaces, la décision est prise de revenir à mes rêves d’enfants.

Besoin de partager les passions autant que les idées. Unir des envies et conju-

guer des énergies.

Objectif : créer un univers de réflexion novateur autour d’un projet singulier.

Imaginer un design désacralisé que chacun puisse s’approprier en devenant

créateur à son tour.

Tout cela se réalise avec mon ami de longue date, Christophe Bricard (déposi-

taire du brevet du système de fixation).

Ainsi est né Magnetic Spirit, un concept de mobilier architectural dont le poten-

tiel est si vaste que l’on ne peut jamais en explorer les limites.

Un concept LSD, pour Liberté, Singularité, Diversité… inspiré par ma ville natale,

si riche de sa diversité, si singulière par son histoire et si fière de sa liberté.

RUTHY ASSOULINEAprès un parcours scientifique et diplômée de

l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille, Ruthy As-

souline s’installe à Nice, sa ville natale pour créer

son agence “RuthyDesign“, où elle concentre sa

réflexion sur l’objet et le meuble.

Toute ses pièces sont auto-éditées et réalisées

en pièces uniques ou en série limitée, dont cha-

cune est signée, et destinée aux amateurs d’Art et de Design.

Page 33: (M) aime comme Marseille

LN BOULMarseillaise d’adoption, Hélène Boularan, dite LN

Boul, crée son agence de design dès sa sortie de

l’école des beaux-arts de Marseille, en 2007.

Un parcours atypique, après 3 ans dans la vie

active elle reprend le chemin de l’école. Du coup,

sa soif d’apprendre et sa curiosité sans limite lui

permettent de profiter pleinement de ses études:

ateliers, stages, workshops, expositions..

Touche à tout dynamique et débrouillarde, LN Boul dessine des objets qui sur-

prennent et qui s’apprivoisent. Du design poétique, tout en finesse et en légè-

reté, qui s’inspire de la nature, de l’Homme, et de la vie en général.

Du design qui raconte une histoire pour se raconter des histoires...

Laetitia Sellier / studio [f]utilitéNée en 1978 à La Réunion, et après plusieurs dé-

ménagements professionnels paternels,

Laetitia Sellier se pose aux Beaux-Arts de Mar-

seille pour y étudier tout d’abord l’art puis le

design, en passant par le California College of

Arts and Craft de San Francisco pour un échange

universitaire.

2002, DNSEP en poche avec son conceptuel

«Camouflage urbain», à la frontière entre l’art et le design, elle poursuit en par-

tant travailler au sein du studio Fremdkörper en Allemagne. Entre deux, elle est

sélectionnée en tant que designer marseillaise pour la Biennale des Jeunes

Créateurs d’Europe et de la Méditerranée pour laquelle elle expose son travail à

Athènes, Montpellier et Marseille.

Après diverses collaborations dans le graphisme, le packaging (responsable

de studio), l’objet et l’architecture, Laetitia Sellier créé son studio de création

[f] utilité en 2007. Le jeu de mots n’est pas innocent. Sa démarche tente de relier

ses univers de prédilection (art, design, cultures, cinéma, architecture, mode,

… avec poésie, subtilité, humour et décalage pour donner vie à des créations

[f] utiles et diverses : art de la table, mobilier, luminaire, bijou, textile, gra-

phisme, packaging, espace, …, et susciter l’émotion…

Sa création auto-éditée «Manger dans des Tomettes» en noir, s’est vue récom-

pensée par le prix du meilleur produit lors du Design Tour de Marseille 2012.

CHARLIE BOVÉFormé à l’école des beaux arts de Marseille et à

l’école de design de Milan , Charles Bové a été

lauréat de la villa Kujoyama à Kyoto au Japon

en1994-1995 et a créé la meme année l’agence

STOA-Architecture, Urbanisme, Design.

Parmi ses réalisations les plus remarquables on

peut citer : des grands projets de travaux urbains.

Le tram de Strasbourg, de Karlrhuhe, de Marseille avec Alfred Peter, des places

et des jardins, le cours Estienne D’orves à Marseille, la place Charles Hernu à

Lyon-Villeurbane, la place Saint André de Grenoble, la promenade de Ruba-ca-

peu à Nice .

De très nombreux mobiliers et installations en milieux urbains, en France et à

l’étranger.

Ses travaux sont régulièrement remarqués par des prix : prix de l’Art Urbain en

2002; Trophé de l’aménagement urbain en 2003; le prix grand public de l’archi-

tecture catégorie aménagement urbain - ministère de la culture en 2004.

Charles Bové intervient dans des écoles d’art et d’ architectures, en France et à

l’étranger, et publie régulièrement ses réflexions sur l’art, l’objet et la forme en

contexte urbain et sur sa ville : Marseille.

Page 34: (M) aime comme Marseille

FRANCOIS CHAMPSAURFrançois Champsaur est un architecte d’intérieur

et designer établi à Paris depuis la fin des années

1980. Né à Marseille, il est imprégné de culture

méditerranéenne et décide très tôt de s’inscrire

à l’École supérieure des beaux-arts. Il poursuit sa

formation à l’École nationale supérieure des arts

décoratifs de Paris (ENSAD) et ouvre, en 1996, sa

propre agence d’architecture d’intérieur.

Depuis ses premières réalisations (Maison Troisgros à Roanne, Café de l’Alma à

Paris) il envisage chaque projet dans sa globalité, de l’architecture au détail. Il

redessine l’espace et les volumes, travaille la lumière et les contrastes, conçoit

des pièces de mobilier et des textiles sur-mesure, pour réinventer des intéri-

eurs contemporains et empreints d’élégance.

Une des particularités de François Champsaur est de mener parallèlement deux

activités : l’architecture d’intérieur et le design. Il enchaine ainsi des réalisa-

tions prestigieuses tant dans le domaine de l’hôtellerie de luxe (le Metropolitan

place de Mexico à Paris et dernièrement un hôtel à Miami) que de la restauration

(Hôtel-restaurant Troisgros à Roanne, Café de l’Alma à Paris) dans lesquels il

intègre ses créations de mobilier et luminaires. Il répond aussi régulièrement à

des demandes de particuliers et a signé une dizaine de projets privés (maisons

et appartements en France et à travers le monde), notamment pour des collec-

tionneurs d’art contemporain.

Son intérêt pour le mobilier, la ligne pure et ses recherches de rythme et d’har-

monie l’ont amené à collaborer avec plusieurs éditeurs de meubles français et

internationaux tels que First Time, Treca Interiors, Pouenat Ferronnier, HC28

ainsi qu’à dessiner des collections de linge de maison et tapis pour les grandes

maisons françaises D. Porthault et Toulemonde Bochart.

Ses créations font écho à l’histoire et aux spécificités propres à chaque édi-

teur : pour la marque de mobilier HC28 basée à Pékin, François Champsaur ima-

gine de nouveaux produits dans la tradition du mobilier chinois (laques, angles

arrondis, formes géométriques et entrelacs). Il propose un design sensuel et

poétique et reprend la direction artistique de la marque dans un souci de co-

hérence. Le développement de la marque est fulgurant : vingt-deux boutiques

ont été ouvertes dans toute l’Asie de l’est depuis 2008. Pour Pouenat Edition,

il entreprend un travail sur la géométrie appliquée au métal : ses meubles et

luminaires oscillent entre pliages, lignes fluides ou anguleuses, jeux de laques

et métaux brossés pour un effet sophistiqué et précis.

L’ouverture de l’hôtel Metropolitan en mai 2009 marque l’aboutissement de

ses recherches, il trouve là l’équilibre entre raffinement d’un intérieur au luxe

discret et le confort d’un grand hôtel. Entièrement réinventé, ce nouvel hôtel

séduit par l’intégration élégante du projet à l’architecture, ses jeux de rapports

d’échelle et la subtilité d’utilisation des matériaux.

En 2011, il signe la réouverture de l’hôtel du Ministère dans le 8e arrondisse-

ment à Paris – un petit hôtel de 24 chambres désormais moderne, confortable

et affichant un style percutant – et inaugure la salle des ventes de Yearlings, à

Deauville.

De l’architecture d’intérieur au design, François Champsaur conçoit des es-

paces à la fois très dessinés mais discrets : le designer s’efface au profit d’une

création habitée d’une âme propre.

GILLES EL KHOURY / GEK DESIGNGilles El Khoury est un architecte franco-libanais

issu d’une famille de menuisiers.

Designer autodidacte, il créé depuis 5 ans des

meubles sur mesure en adéquation avec ses réa-

lisations architecturales.

GEKDESIGN lui permet aujourd’hui d’assurer l’ex-

clusivité de ses créations et de les proposer en

séries limitées et numérotées, livrées avec un certificat d’authenticité.

Page 35: (M) aime comme Marseille

PHILIPPE DI MÉOPhilippe Di Méo est né à Marseille. Il suit une for-

mation d’architecture aux Beaux Arts d’Aix en

Provence avant de poursuivre par des études

de design à Paris. En 1989 il crée son agence

RESODESIGN. Après plus de 20 ans consacré à la

création, il continue ses collaborations avec de

nombreuses marques de luxe, souvent orienté

par une démarche d’hédonisme.

Amusé par les mots, séduit par les images, il puise dans chacune de ses his-

toires, la future essence créative d’un projet. Symbole de cette démarche, son

animal totem hybride, Bouddhours, idole bienfaisant qu’il a crée en 1999, in-

carne parfaitement cet esprit narratif.

Depuis ses débuts, il côtoie et travaille avec l’univers du luxe, il y apporte une

touche plus que personnelle tout en préservant l’authenticité et le savoir-faire

de chaque marque avec pour ambition de leur donner plus de modernité.

Il signe de nombreuses créations pour Moët & Chandon, Dom Pérignon, Roede-

rer, Baccarat, Christofle, Raynaud, Coca Cola, les parfums Guerlain, Jean Paul

Gaultier, Sephora et récemment Arte.

Mais son appétit est bien trop grand pour se satisfaire du design pour lequel il

est formé. En 2002, il dresse la table de son point de R’Aliment, restaurant bio

rue Charlot, et y découvre l’éventail des plaisirs gustatifs. Trop excité par la cui-

sine pour en rester là, les rencontres s’enchaînent et développent ses envies

de collaboration avec des chefs.

Après plusieurs expositions à Paris, Tokyo ou Hong Kong, il poursuit son aven-

ture en créant des objets édités pour de grandes maisons française d’art de

la table et de la maison. Il partage son temps entre le design de commandes

spéciales et des conceptions artistiques qui donnent naissance à des projets

personnels.

JÉRÔME DUMETZAprès une formation en arts appliqués et en ar-

chitecture, Jérôme Dumetz se met au vert à la

campagne pour expérimenter et manipuler; pein-

ture, sculpture, arts visuels. De ses années char-

nières, il garde le goût des choses franches et la

liberté des autodidactes.

Il revient s’installer à Mar- seille en 2007 pour y créer son atelier de mobilier

contemporain où il dessine et fabrique du mobilier en pièces uniques et petites

series.

Son travail s’articule autour de ses deux matériaux de prédilection : le bois et

l’acier. Avec le souci du détail et de la durabilité, il tire partie de leurs contrastes

et leurs complémentarités.

Bien qu’il s’oriente vers un fonctionnement de designer, il reste très attaché à

l’Atelier et à l’approche concrète de la création.

Page 36: (M) aime comme Marseille

EM DESIGNSortis avec Distinctions et Honneurs de l’Insti-

tut Saint Luc, EM se sont rencontrés à l’école.

Ils débutent leur carrière à Bruxelles, remarqués

dés le début par le prix «Made in Design» des

internautes à la Biennale de Saint Etienne, ils

décident de s’installer à Marseille auprès d’une

entreprise de luminaires . Des idées plein la tête,

ils se mettent très vite à leur compte. Alternant les projets pour le web, du

mobilier, des objets ou signalétiques, ils signent entre autres les chambres des

hôtels B&B, des brevets de packaging pour Vinexpo, une sculpture de lumières

sur les 6 étages d’un hôtel particulier à Londres, les sites d’architectes comme

de grandes banques...

De vrais touche à touche de talent! Dans le sud, c’est une chambre d’hôtes au

Manoir de Courbessac où ils détournent une borne à incendie en bar à cham-

pagne - le design des cartes pour le Crédit Agricole qui lorgnent sur la belle

bleue - l’aménagement de «Rendez-vous Bio» un restaurant épicerie fine à

Luynes - le Trophée 2009 du Concours Commerce Design Marseille ou encore

des expositions au salon Art-o-Rama et dans la galerie Marianne Cat présentant

leurs pièces uniques comme leurs modules de fleurs, coeurs, têtes de mort ou

même crèche en plexi...

Inauguré officiellement en juin dernier, leur show room présente leurs projets

emblématiques. Le dernier né, le meuble grenier «DNA» a été conçu pour les

enfants d’une maison culturelle de la Côte d’Opale. De forme hélicoïdale, ses 13

tiroirs tournent sur eux mêmes pour abriter des graines récoltées par un groupe

d’enfants en voyage de par le monde. Dans sa continuité, EM travaillent actuel-

lement sur un projet autour du temps pour aider ces enfants victimes de vio-

lences à s’ancrer dans l’avenir. Ils planchent sur la création d’un coffre infini qui

va grandir, évoluer en fonction cette fois-ci d’objets récoltés.

ORA-ÏTOOra-Ïto est le label et le nom du designer fran-

çais qui a créé à l’âge de 19 ans la toute première

marque virtuelle.

Né en 1977, cet artiste iconoclaste et s’est

fait connaître dans le monde entier à la fin des

années 90 en détournant en 3D les produits de

grandes marques internationales comme Vuit-

ton, Apple, Nike ou Bic... suite à de nombreuses

parutions dans la presse magazine, la fiction devient réalité lorsque des clients

cherchent à acheter sur le marché ces produits inexistants tandis que les com-

mandes des internautes pleuvent sur le site internet d’ora-Ïto, qui devient alors

seconde oeuvre numérique jamais acquise par le Fonds national d’art Contem-

porain (FnaC).

Dans le Paris de l’an 2000, ora-Ïto se consacre dans son propre studio à la créa-

tion de produits bien réels, en développant des projets transversaux de design,

d’architecture et de communication, dans tous les secteurs d’activité.

en 2002, il reçoit l’oscar du meilleur design pour sa bouteille Heineken en alumi-

nium et son originale gélule d’emballage. sa toute première lampe, il la dessine

d’un seul trait continu et longiligne : one Line célébré par ses pairs lors du salon

du Meuble de Milan en 2004 et couronné d’un red Dot Design.

Monument historique au sens propre du terme, les cases en plexi dans une

performance mise en sculpture, questionnent le lien toujours en attente de

nouvelles connexions. Un site va venir prolonger la vie de l’oeuvre, comme une

intégration virtuelle pour relier les enfants et le monde qui les entoure... Alliant

haute technologie industrielle et artisanat d’art, EM signent un design utile et

humain.

Page 37: (M) aime comme Marseille

En 2005, la conservatrice du 1er centre européen d’art contemporain Marie-

Laure Jousset lui offre l’occasion d’organiser au Centre Culturel Français de

Milan sa première grande exposition monographique qu’il baptise avec ironie

MUseora-Ïto. Son audace, son talent, sa vision nouvelle des marques le pro-

pulsent très tôt sur le devant de la scène internationale avec un impression-

nant catalogue de clients dont adidas, le groupe air, thierry Mugler, toyota,

Biotherm, Levi’s, Davidoff, nike, Danone, Kenzo, LG electronics, Guerlain, Bal-

lantine’s, l’oréal professionnel, sagem, Habitat ou Christofle..

Après avoir imaginé une salle de bain pour Supergrif et une cuisine équipée pour

Gorenje, ora-ïto continue d’élaborer les objets de notre environnement futur au

service des plus prestigieuses maisons d’édition de mobilier et de luminaires

comme Zanotta, Cappellini, artemide, B&B italia, Frighetto... en remportant de

nombreuses récompenses.

Parmi ses projets d’architecture, on compte notamment la boîte de nuit «Cab»

place du palais royal, le showroom français de nike (2003), un point de vente «

éclat d’étoile » pour Mugler Parfums (2005), le flagship européen de toyota sur

les Champs-Elysées (2007), la nouvelle charte architecturale des showrooms

et des concessionnaires du constructeur nippon en europe. D’un point de vue

plastique, ces créations conjuguent au futur l’épure formelle et rationalisme

fonctionnel, en y ajoutant de la poly-sensorialité et de nouvelles gestuelles

d’utilisation.

En se tenant à l’écart des modes, il développe ainsi son propre vocabulaire. Ses

créations recèlent les codes d’un nouveau luxe, intemporel et universel avec

la même épure minimale : des formes évidentes à comprendre en un clin d’oeil,

fruit de sa philosophie qu’il nomme «simplexité», ou l’art de donner à un objet

aux fonctions complexes une apparente simplicité.

En 2009, il signe le déjà très célèbre parfum idylle pour la maison Guerlain, le

kit nomade et révolutionnaire pour la première marque de cosmétique de Fred

Farrugia, une collection de mobilier pour Zéritalia, Zanotta, Artelano présentée

lors du salon du meuble de Milan. Il travaille actuellement en co-branding avec

la marque Dunlopillo pour laquelle il a créé une collection de mobilier de salon et

pour la maison Steiner, ou il a imaginé une collection allant du fauteuil à la table

basse et une gamme complète de produits de toutes les typologies adaptées

au salon, une seconde collaboration avec la maison Guerlain (terracotta) et une

toute nouvelle collection art de vivre et bijoux pour Christofle : «Arborescence».

2010, ora-Ïto remporte la conception des kiosques de presse à l’inititaive du

groupe Unibail-rodamco et présente en avril 2010, l’ensemble de ses nou-

velles créations lors d’une exposition médiatique et exceptionnelle au salon du

meuble de Milan. Cette même année, il collabore avec la maison Pucci, créant

le flacon du parfum Miss Pucci, et s’engage dans un manifeste pour l’écologie à

travers eVo, objet hybride estampillé Citroën.

L’année suivante est marquée par l’entrée d’ora-Ïto dans l’ordre des arts et des

Lettres le 24 mars, suite à sa décoration par le ministre Frédéric Mitterrand.

En avril, Milan découvre eVo et le nouveau venu UFo, toujours en partenariat

avec Citroën. 2011 marque également la collaboration d’ora-Ïto avec Stepevi,

Laguiole, Reebok et Christofle, qui lui confie une 3è collection.

2012 verra naître de nouveaux projets notamment pour roche Bobois, Guzzini...

et permettra au public de découvrir l’univers d’ora-Ïto à travers l’aire de la Cha-

ponne ou encore l’HoteL O.

Page 38: (M) aime comme Marseille

MARGAUX KELLERMargaux Keller est une jeune designer mar-

seillaise d’origine.

Après cinq ans d’études en design à l’école EN-

SAAMA Olivier de Serres puis à l’ école Boulle, elle

obtient en 2010 un diplôme de design produit et

d’architecture intérieure avec les félicitations du

jury pour le projet design(sans)vergogne.

Elle se forme par la suite sur les bancs de l’agence Phillippe Starck, aux côtés

de Eugeni Quittlet.

À travers les objets qu’ elle crée, Margaux Keller cherche à surprendre en jouant

avec les codes du quotidien, en analysant les différents comportements so-

ciaux et les habitudes de chacun.

Élégance, décalage et poésie sont ses trois mots d’ordre.

Elle apprécie particulièrement le travail en collaboration avec des artisans, des

experts en matériaux bruts, ébénistes, céramistes et maîtres verriers entre

autres.

En 2011, elle est selectionnée pour faire partie de l’équipe de design de la Fa-

brica, centre de recherche en communication du groupe Benetton. Elle y reste

un an, sous la direction artistique de Sam Baron, dessinant des pièces pour des

galeries, des musées, pour la marque Benetton, etc.

Margaux Keller travaille aujourd’hui à son compte en tant que designer indépen-

dant et développe des partenariats très variés : Yves Saint Laurent Beauté, La

Redoute mobilier, CFOC concept store, agences de luxe, Monnaie de Paris, etc.

Elle est également Enseignante-Conférencière au sein de l’ECV Aix en Provence.

LR INGLamoureux & Ricciotti Ingénierie

Fondée en 2005 à Marseille, nous formons un

groupement de 8 personnes, ingénieurs, géo-

mètres, dessinateurs et architectes dédié aux

études des structures : béton, bois, acier et bé-

tons fibrés à ultra-hautes performances.

Notre équipe travaille sur des thèmes très diffé-

rents : les ouvrages d’art ou de génie civil (ponts, passerelles, stades)les équi-

pements scolaires, sportifs et culturels, les collaborations d’artistes ou encore

le design industriel et le mobilier urbain.

L’écriture des structures est fondamentale dans l’acte de bâtir : bâtir solide

bien sûr, mais bâtir pour longtemps et, en fait, bâtir sur place.

Bâtir sur place signifie utiliser des ressources matières locales, non épuisables,

faire appel à des techniques et procédés constructifs non importés

mais, au contraire, portés par les savoir-faire du territoire et hautement quali-

fiés.

Et, par hasard, la production sur site implique une réduction des nombres d’in-

terfaces et des assemblages, et donc un monolithisme du bâti synonyme de

grande durée de vie, de durabilité.

Les bétons et le bois, essentiellement, sont des filières courtes, territoriali-

sées.Elles produisent de plus des métiers de haut niveau. Ces choix construc-

tifs permettent d’envisager l’acte de construire comme une composante de la

redistribution territoriale des richesses et des savoir-faire.

Concepteurs, ingénieurs, architectes, designers, nous avons en fait cette res-

ponsabilité.

Page 39: (M) aime comme Marseille

C’est cette approche qui explique notre choix de concentrer notre travail sur la

maîtrise de ces matériaux, particulièrement les bétons de fibres : matière puis-

sante et à pores fermées (la taille et l’empilement des granulats sont déter-

minés pour obtenir une matrice fermée aux agressions chimiques), matière de

structure et d’enveloppe presque parfaite.

Guillaume Lamoureux est ingénieur diplômé de l’Ecole Spéciale des Travaux

Publics.

Romain Ricciotti est ingénieur diplômé de l’Ecole des Ponts et Chaussées.

TRUST IN DESIGN JORAN BRIAND / ETIENNE VALLET

Fondé en 2005, Trust in Design est un studio plu-

ridisciplinaire qui associe design d’objet, design

d’intérieur et design graphique. Convaincu que

chaque détail d’un espace contribue à sa beauté

d’ensemble, le studio utilise ses différents sa-

voir-faire de façon complémentaire pour susciter

entre les espaces et les objets une relation intime, durable et réciproque.

C’est pourquoi le studio croit beaucoup à la collaboration avec des archi-

tectes. En proposant des installations graphiques ou des concepts mobiliers

singuliers, Trust in design se fait fort de contribuer à l’harmonie du projet

architectural. Pour le studio, cette attention portée au détail insuffle à chaque

projet un supplément d’âme.

Dans ce même souci de cohérence, Trust in Design développe dans le cadre de

ses recherches personnelles, des concepts innovants. En travaillant sur des

matériaux et processus de fabrication singuliers ou un nouvel usage de l’objet,

le studio veut créer un rapport pérenne entre objets et utilisateurs.

Sur des projets de design d’intérieur, le studio utilise sa polyvalence pour ima-

giner des espaces uniques et identitaires. Pour chaque projet, Trust in Design

s’applique à identifier un concept substantiel et le décline sur tous les aspects

de la réalisation. Grâce à ce fil rouge, défini dans le respect du contexte, des

lieux chargés de sens émergent, nés de la fusion entre harmonie et créativité.

Page 40: (M) aime comme Marseille

STÉPHANE MAUPINStéphane Maupin est né à Marseille. Il est archi-

tecte DPLG et enseignant à l’Ecole Nationale

Supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine.

Il étudie à Marseille Luminy puis à Paris à l’Uni-

versité Pierre et Marie Curie. Après son Master of

Architecture obtenu au SCI-Arc à Los Angeles, il

s’installe au Japon grâce au programme Villa Mé-

dicis Hors les murs.

A son retour, il travaille 3 ans pour Philippe Starck. Il quitte son cabinet pour

réaliser « la maison des métamorphoses » dans le cadre de la commémoration

de l’an 2000, puis s’investi pendant un an au Brésil pour installer l’exposition

Parade dans le bâtiment la Oca d’Oscar Niemeyer.

Une agence est fondée en 2003 avec Nicolas Hugon, architecte DPLG. Elle livre

le restaurant TOKYOEAT du Palais de Tokyo, et participe avec Pascal Cribier à la

consultation du nouveau Centre Pompidou à Metz, où le projet se classe mal-

heureusement second derrière celui d’un maudit triumvirat conduit par le célé-

bre japonais Shigeru Ban.

L’agence embrasse toutes les disciplines, design, scénographie, urbanisme

mais elle œuvre surtout dans les projets insolites ou d’exceptions : Grands

Moulins de Paris, baignoire bougie pour le Lafayette Maison, île Seguin, l’expo-

sition inaugurale « d’un regard, l’Autre » dans le nouveau Musée du Quai Branly,

concours du Centre des Archives Nationales à Pierrette, transformation des

Halles à Paris ...

STÉPHANIE MARINNée en 1973 à Marseille, Stéphanie Marin, s’est

engagée très tôt dans la création, l’entreprise et

l’éco-conception.

Dès 1990 elle fait du recyclage de textile une

tendance, puis elle crée sa ligne de prêt-à-por-

ter « Habits Magiques » en 1995, des structures

polyvalentes, en matières naturelles et couleurs

artisanales, distribuées dans les enseignes in-

ternationales du monde de la mode.

Depuis 2004, elle étend ses recherches au design et à l’habitat, et ne

cesse de développer un design conscient des enjeux culturels, sociaux et éco-

nomiques.

Inspirée par la Nature, elle nous rappelle à travers son travail sa capacité à nous

émouvoir, à nous surprendre, à nous procurer du confort et de la simplicité.

En 2004 elle nous transporte au bord d’un rivage avec sa collection Livingstones,

les coussins galets.

En 2010 elle signe le voilier du grand navigateur Jean Pierre Dick, un pro-

gramme Absolute Dreamer d’une série de monocoques unique: légers, rapides

et luxueux.

En 2011 elle donne à voir le visage créatif d’une ville à travers la visite guidée

de 50 œuvres originales de 50 artistes contemporains qui vivent et travaillent

sur-place, premier d’une collection de guides à voyager autrement pour l’édi-

teur Bernard Chauveau.

En 2012 elle signe un couteau pour La Forge de Laguiole... l’occasion de colla-

borer à nouveau avec Mauro Colagreco, le chef doublement étoilé du restau-

rant Le Mirazur.

Elle ne cesse à travers ses projets d’expérimenter des mondes professionnels

variés, elle construit sans limites un univers singulier et intrigant, fait rimer

cohérent avec surprenant.

Avec pour parti pris celui de l’osmose entre l’intention et la forme... Sous des

formes et des idées abouties et décalées, ses projets rappellent l’étroitesse

du lien entre art et design, entre design et société, et s’étendent de l’objet à la

scénographie éphémère jusqu’au design d’espace.

Page 41: (M) aime comme Marseille

d’aborder la marque avec plus d’intuitivité et de créativité. Il manipule et jongle

avec les concepts, crée des scenarii innovants, formalise des pensées, apporte

des couleurs aux innovations et donne du sens aux services et aux produits. Il

expérimente, propose de nouvelles formes de communications et de liens, de

nouveaux modes de distribution et de commerce, de nouvelles formes de lan-

gage et d’écriture.

Indépendant et libre-penseur, Bernard Moïse est, au côté de l’entreprise, une

force de proposition qui suggère de nouvelles approches et rompre les codes

pour mieux les renouveler. Il a la capacité d’être en marge, en rupture.

En 2002, Bernard Moïse prend la direction d’un Atelier de création à l’Ecole Na-

tionale Supérieure Industrielle (Ensci-Les Ateliers) à Paris.

Porté par l’innovation et une création débridée, il dirige des étudiants sur des

projets prospectifs pour de grandes entreprises et institutions : EDF, Electrolux,

Thomson, LE Cité de la Villette à Paris, Renault, RATP, Centre Georges Pompidou,

Microsoft, Bouygues, CEA, MINATEC, La Poste, …

Cette approche prospective lui permet d’évaluer les enjeux des acteurs écono-

miques importants du monde de demain et de s’inscrire dans les pratiques et

usages émergents.

Bernard Moïse enseigne à l’Ecole Centrale de Paris.

BERNARD MOÏSEIssu d’une double culture (artistique et indus-

trielle) Bernard Moïse est diplômé de l’Ensci/Les

Ateliers en 1991.

Iconoclaste, Bernard Moïse imagine, dessine

et propose des dessins juste et élégant. De-

puis plus de quinze ans, il repense avec un esprit

libre et singulier des produits et des espaces pour

de nombreuses entreprises : Ligne Roset, Cinna,

le Ministère de la Justice, EDF, Addform, Thomson (Timthom), Billard Chevillotte,

Cité Universitaire internationale Paris, Microsoft, ...

Depuis 2000, Bernard Moïse, au sein de son agence BERNARD MOISE STUDIO,

conseille et accompagne de nombreuses entreprises et institution dans leur

stratégie et leur politique d’innovation.

Sa connaissance approfondie des métiers de la création (espace, produits,

communication) et sa vision artistique, lui permet d’apporter des réponses ori-

ginales et créatives fortes et de diriger tous les acteurs de la création.

Fort de son approche créative reconnue et de sa connaissance des valeurs so-

ciétales et culturelles Bernard Moïse aborde la création industrielle avec une «

vision stratégique » permettant de repenser les process de production.

Cette approche, plus politique du design, permet d’intervenir en profondeur sur

« l’histoire des produits et des services » et de modifier les fondements éco-

nomiques et entreprenarials des produits fragilisés par la mondialisation et la

conjoncture actuelle. Cette refonte des logiques industrielles permet de redéfi-

nir les concepts des objets et des services au regard des nouveaux usages, des

technologies et de leur cycle de vie.

C’est ainsi qu’il est appelé par des entreprises afin d’apporter une « vision stra-

tégique globale » créative et originale tant sur le design des produits et des

services que sur la cohérence et la vision globale de la Marque.Il a la capacité

Page 42: (M) aime comme Marseille

JULIEN MONFORTMOA Design est une émanation de l’agence MOA-

Architecture SARL, dirigée par Julien Monfort et

Laure Pantel depuis 12 ans. Cette cellule spéci-

fique a été crée à l’occasion de l’aménagement

du siège de Marseille-Provence, Capitale de la

Culture 2013, et s’occupe de la création et de

la réalisation de mobilier ou d’équipements qui

dépassent le cadre habituel des commandes

d’Architecture. MOA Design concerne aujourd’hui des commandes spécifiques,

mais peut prendre en charge une production en série.

MAXIME PAULETArrivé en 2007 de Saint Etienne avec en poche un

bac en génie mécanique (ébénisterie / menui-

serie), un BTS de design industriel et une licence

d’Arts Appliqués, Maxime Paulet démarre son ex-

périence marseillaise à la Friche la Belle de Mai.

Ce premier territoire de recherche s’avèrera être

de prédilection pour le jeune designer doté aussi

d’un master II / Espaces publics : design et architecture.

Créateur de l’entité « aïe design » en 2009, il fait partie de la nouvelle génération

des designers marseillais.

Persévérant dans sa volonté d’établir une passerelle entre architecture et de-

sign, il ouvre la même année un lieu réunissant plusieurs «artistes appliqués»,

la designOthèque, avec l’ambition de confondre différentes compétences dans

un espace dédié.

Personnage portant toujours un regard curieux sur les procédés qu’il peut utili-

ser ou même dépasser, ce designer dessine des objets élégants dont la forme

et la fonction s’équilibre en une identité originale. Une recherche de la simpli-

cité, un dessin qui se développe autour d’une simple feuille.

Chaque objet est, la plupart du temps, conçu et réalisé de bout en bout par le

designer qui est également un artisan confirmé.

Ainsi il s’impliquera aussi bien dans la création sur mesure pour des particuliers

ou dans le cadre de projets architecturaux, l’édition de sa propre gamme de

mobilier contemporain en série limitée ou encore l’agencement intérieur.

Outre le studio Aïe Design, Maxime Paulet désire étendre le champ de ses créa-

tions et s’inscrire toujours un peu plus dans une recherche contemporaine,

créative et à l’écoute de notre époque qui ne cesse de fournir à ce designer de

nouveaux terrains de réflexion.

LE SENS ET LA FONCTION

« Mes projets tendent vers un design minimal et conjuguent des processus

techniques épurés à un concept formel, simple et ludique. Le sens et la fonc-

tion réagissent ensemble comme l’alchimie d’un couple. Le sens a un instinct

sensible, subjectif et rêveur alors que la fonction est la réponse pragmatique

et logique à la problématique. L’un est courbe, l’autre droit et bien qu’ils ne

parlent pas exactement le même langage, ils se confrontent et se marient pour

former une entité cohérente dans mes créations. C’est dans cet entre deux

que j’explore les combinaisons possibles. Utilisant souvent le détournement de

principes mécaniques et les associations d’objets empruntés à des univers dif-

férents. Mes créations tentent de répondre avec humour à des sujets piochés

dans le tumulte urbain comme dans l’intimité du citadin.

LA DÉMARCHE

Sensible au contexte économique et à l’éthique de conception, je m’emploie à

travailler sur la valeur ajoutée (qui s’épuise à notre époque) propre aux savoir-

faire du territoire.

Influencé, de par mes origines stéphanoises, à la culture de la manufacture

(Manu- france) je privilégie une production «raisonnée» qui tente la conciliation

entre proces- sus industriels et interventions humaines.

Page 43: (M) aime comme Marseille

MARINE PEYREMarine Peyre fait une entrée rémarquée sur la

scéne du design en 2001 avec une série d’objets

colorés en silicone dont la tasse Expres’soft et

cube lumineux Lampoule distribués au Sketch

à Londres ou à la boutique du MoMa à New York,

jusqu’à des objets plus intimes (Enjoy ! édition

LovetoLove)...

Marine Peyre affirme sa philosophie, décrivant un univers ludique et pop qui pri-

vilégie les jeux d’emboitements multiples et de modularité, les usages de maté-

riaux décalés, les formes expressives et colorées, les attitudes décompléxées,

aux limites interdisciplinaires de l’art, de l’espace et du design.

Elle signe entre autre le mobilier du Pavillon Noir de Rudy Ricciotti à Aix en Pro-

vence, la gamme d’objets végétaux de la marque Flower Box, et collabore éga-

lement avec des éditeurs comme Urbastyle pour la vesion en béton du BFLEX ou

L’édito pour qui elle vient de signer les trétteaux Trombone.

Marine Peyre intervient également dans l’univers de la scénographie et de la di-

rection artistique, son dernier projet emballe le siège du Medef à Paris le temps

d’un soir, ou scénarise la terrasse du jardin des Tuileries pour le salon ‘Jardins

Jardin’ où elle remporte le prix de la presse pour le mobilier Outbed.

Aujourd’hui ses créations de mobilier s’affimre en nom propre sous le label

« Marine Peyre assises en mouvement(s) »: une ligne d’assises pour l’espace

domestique ou pour l’espace public, intérieur et extérieur, librement adaptables

à chaque demande selon un large choix de formes, de dimensions et de finitions

et revendiquant une facture 100% Made in France.

ALEXANDRE REIGNIEREntre la matière et l’objet fini, il y a eu la passion

d’Alexandre Reignier.

Autodidacte et animé par l’envie de faire vivre

son quotidien, son travail prend racine dans son

amour du bois et du mélange des genres.

Il attache beaucoup d’importance à l’aspect et

aux sensations de l’objet fini où le mélange des

genres, des matières et des couleurs prennent

toute leur dimension. Le design n’est plus signe d’inaccessible pour Alexandre

Reignier, il désire faire évoluer ses créations dans un univers vivant où ses

meubles s’apprivoisent et prennent place dans le «home sweet home» de tout

un chacun.

RAN SERIRan Seri est diplômé de design industriel (Acadé-

mie d’art et de design Bezalel, Israël) et de me-

nuiserie-ébénisterie.

Arrivé en France en 2005, il travaille pendant plus

de trois ans chez Marc Aurel’s studio, une agence

de design spécialisée dans le mobilier urbain.

En 2010, il s’installe en tant que designer indus-

triel et auto-éditeur indépendant à Marseille. Il

est membre fondateur de l’association Atelier National, qui regroupe des desi-

gners et artistes dans un espace de réflexion et de travail commun.

Ran déploie son savoir-faire polyvalent dans les champs du design industriel et

de la création de mobilier contemporain. Il conçoit et fabrique des meubles en

pièces uniques, en petites et en grandes séries.

Stimulé par un désir constant d’expérimenter les interactions entre matières,

formes et fonctions, il s’intéresse autant au processus de fabrication qu’à l’ob-

jet lui-même, tout en gardant à l’esprit les besoins spécifiques des usagers.

Page 44: (M) aime comme Marseille

OLIVIER TOURENCOlivier Tourenc est diplômé en 1993 des Beaux

Arts de Marseille et la première armoire bateau

immatriculée par les affaires maritimes est à flot

et s’installe dans le salon de collectionneurs

bandolais reconnus. Le processus de fabrica-

tion de cet objet hybride est établi. La forme est

celle du meuble, tandis que la conception et la

réalisation font appel aux acteurs de l’industrie

nautique, pour répondre officiellement aux programmes de navigation définis

par l’artiste. L’œuvre d’art garde ses facultés d’usage de meuble et de navire.

Un usage partagé avec des mises à disposition différentes, l’installation dans

des intérieurs privés ou professionnels, une école de voile ou l’armement au

commerce de L’abrestoire pour le transport de passagers avec la création des

Messageries Maritimes Armoire Bateau. De l’usage au geste, l’artiste sait aussi

se mettre à l’eau pour engager des actions signifiantes, une navigation fran-

co-suisse en hommage à Arnaud de Rosnay, véliplanchiste engagé disparu en

mer en ralliant la Chine de Taiwan, ou à bord de l’armoire bateau POWER BOAT,

présentée à (M) aime comme Marseille, pour renouveler le geste Black Power

des JO de 68.

Au delà de ces actes spectaculaires, Olivier Tourenc conserve une prédilection

pour le quotidien. A la rencontre d’un public éclectique, il réaménage le hall

d’entrée d’un immeuble balnéaire de Cavalière en créant une installation in situ,

il conçoit pour l’hôtel Park Hyatt Paris-Vendôme un plateau pour servir le goû-

ter qui est également un tableau. Plus récemment, il développe pour l’intérieur

d’un amateur marseillais, une mise au placard de l’armoire bateau et une série

d’interactivités sémantiques sur l’usage de la porte de placard, explorant litté-

ralement le principe de l’œuvre ouverte.

Jouant des étiquettes, Olivier Tourenc navigue entre les statuts d’artiste, d’ar-

mateur et de fabricant de meuble.

SÉBASTIEN WIERINCKNé en 1975 à Courtrai (Belgique), Sebastien Wie-

rinck a étudié le design à l’Université Sint- Lukas

de Bruxelles.

Sa pratique se situe à la croisée de l’art, du de-

sign et de l’architecture : après des premières

expériences professionnelles dans des ateliers

d’artistes et des cabinets d’architecture, Wie-

rinck établit son propre studio de design en 2002.

Les pièces qu’il crée – bancs publics, sièges de cafés, installations temporaires

– ont en commun de mettre en jeu la manière dont chacun perçoit et interagit

avec son environnement. Wierinck applique la notion de programmation, plus

utilisée en architecture, à la création d’objets pour l’espace public : la forme

de chaque pièce résulte de sa fonction et de sa relation à son environnement.

Ce dialogue continuel alimente à la fois les processus de conception et de pro-

duction.

En 2002, Wierinck lance OnSite : une série d’objets conçus spécialement pour

différents sites publics et faits de tubes de polyéthylène flexible. Les pièces de

la série associent les technologies de dessin assisté par ordinateur à un savoir-

faire post-industriel, la plasticité de matériaux empruntés aux chantiers de nos

villes à la fluidité de formes organiques.

En 2008, il fonde Sebastien Wierinck Workshop (SWWS) pour développer OnSite

et d’autres projets de design tel Benchmark et Panels. Il a depuis conçu des

pièces d’ameublement public pour le Palais de Tokyo et le Centquatre à Paris,

la galerie Into Art&Furniture (Berlin), le restaurant de l’Institut Strelka (Moscou),

le Bed Supperclub (Bangkok), ainsi que pour différents clients privés (Vodafone,

Honda, Ferrari World Abu Dhabi).

Sebastien Wierinck vit et travaille à Marseille. En 2005 il a représenté la ville de

Marseille à la Biennale des jeunes créateurs d’Europe et de la Méditerranée à

Naples.

Page 45: (M) aime comme Marseille

Jeunes architectes installés depuis plus de 10

années entre Marseille et Bandol, Pascale Bar-

toli et Thierry Lombardi concilient une activité de

maîtrise d’œuvre urbaine et architecturale, avec

à leur actif de nombreux équipements publics et

privés ainsi que de nombreuses villas de rêve sur

la côte d’azur.

Déterminés à soutenir la création sous toutes ses formes, ils s’attachent à in-

tégrer le design et l’art contemporain à leurs créations architecturales.

Thierry Lombardi passionné de course automobile, se consacre à des projets

d’équipements publics et sportifs notamment la conception circuit de course.

Pascale Bartoli est davantage tournée vers l’enseignement et l’étude des mu-

tations urbaines et territoriales, ses terrains d’étude l’ont conduit à participer à

la rédaction d’ouvrages ou l’organisation d’expositions autour du patrimoine du

XXe et de l’architecture contemporaine dans notre région.

Elle poursuit également une recherche sur les cités de vacances varoises des

« Trente Glorieuses » comme terrain d’expérimentation pour l’habitat dans le

cadre de sa thèse de doctorat.

PASCALE BARTOLI & THIERRY LOMBARDIJulien Blaine est né en 1942 à Rognac près de

l’étang de Berre, un plan d’eau qui était autrefois

bleu azur, aujourd’hui marron. Il vit, à Ventabren

et à Marseille, et il se déplace autant que pos-

sible.

Sous un autre prénom (Rick), il était né à Casa-

blanca la même année. Sa mère, Vivianne, née en

1921, a joué son rôle le plus important avec Lau-

rel et Hardy dans Jitterbugs (1943).

Grand frère de David, et plus magique que lui !

Quant à lui, il a volé Barbie de Ken dans sa jeunesse, sous un autre nom (Guy).

Sinon, il a écrit quelques livres, a eu des expositions, fait des spectacles et ar-

rangé quelques démonstrations. Et bien sûr, il est aussi celui qui publie Doc(k)s.

JULIEN BLAINE

Page 46: (M) aime comme Marseille

SR a 3 enfants et 3 petits enfants, Saya, Maria & Romée.

1976-2005 : Gestion et communication de l’agence Rudy Ricciotti.

1989 : Création de Tropismes, showroom de mobilier contemporain, outil com-

plémentaire de l’agence Rudy Ricciotti.

Aujourd’hui, privée de vitrine, nomade et tzigane du design, SR sillonne le Var,

de Barjols à la Bégude, s’infiltre dans les Bouches du Rhône via Cassis jusqu’à

Marseille et vient de monter un petit chapiteau à Paris, cour du bel air à la Bas-

tille, la galerie esSeRe.

A travers l’abécédaire, la programmation de la galerie se veut forcément être le

reflet de ma vie – de mes rencontres– de mes passions mais Sud oblige, à partir

d’un trait (le 45e parallèle ?) qui relierait Bordeaux au lac Léman, mes origines et

cap vers le Sud tous azimuts.

• Exposition Abdi Abdelkader / L’art à la rencontre du design

« Il y a beau temps déjà que l’art et le design ont opéré leur rencontre. Les ga-

leries de design ouvrent au même rythme que les galeries d’art et jouent des

mêmes codes. Les galeries d’art se font un look design et même, parfois, en

exposent.

SUZETTE RICCIOTTI

Les musées et les centres d’art confient leurs espaces publics (accueil, accès,

cafeteria, espace enfants…) aux designers et même, dorénavant, constituent

des collections et présentent de considérables expositions, monographiques

ou thématiques, où les designers jouent le rôle principal. Plus une seule grande

foire d’art (FIAC, Frieze, Art Basel Miami, Hong Kong…) qui ne compte sa section

design… Bref, l’un dans l’autre et l’autre dans l’un, c’est une marche en avant au

même pas, avec des objectifs et des collectionneurs communs.

Et avec, de plus en plus fréquemment, des incursions des uns sur le territoire

des autres, et réciproquement, avec des manières, des écritures, des expres-

sions si proches qu’il est, parfois, souvent, difficile de démêler le tien du mien…

Abdi n’échappe pas à la rencontre lui qui revisite, à sa façon propre, un certain

pointillisme et qui – peintures, dessins et objets conjugués – s’attache à son

tour à traduire l’espace, la matière et la couleur par la juxtaposition de petites

touches qui créent la sensation, l’émotion, la profondeur, la densité. Sans pour

autant occulter la légèreté, l’esprit, l’humour. Légèreté formalisée par des ver-

reries aériennes, humour accentué avec une variation sur le mouton, esprit

exalté par le recul et la mise en perspective. »

GILLES DE BURE (janvier 2012).

• Exposition Martine Bedin

« On peut écrire une chanson, on peut écrire une poésie, on peut raconter une

histoire, on peut dessiner une architecture avec l’espoir de provoquer des états

élevés de conscience, en provoquant des extases peut-être, peut-être aussi

de la joie, un calme spécial, un émerveillement, peut-être encore en provoquant

des larmes, la surprise, la perplexité… On peut aussi dessiner un petit instru-

ment, une table, un tabouret, une coupe, des ciseaux, un objet quelconque et

provoquer l’envie de le garder, de le toucher, de l’avoir près de soi, d’en ressen-

tir une certaine haute nécessité.

Toute cette longue histoire, je l’ai racontée aussi pour en arriver à raconter l’his-

Page 47: (M) aime comme Marseille

toire de cette jeune femme française qui répond au nom de Martine Bedin, pour

raconter la raison cachée de ses dessins, pour raconter ce qu’est pour Martine

la raison d’être, pour raconter où Martine situe le lieu de ses espérances, de ses

visions, de ses idées, de ses attentions, de son offre.

Ce lieu est à coup sûr loin de l’idée d’offrir l’existence et le destin « tout court »

aux fortunes de la culture industrielle, au bien être de l’économie nationale

ou encore, au bien être de l’économie privée.

Le lieu où évolue Martine est un lieu solitaire, un lieu incertain, glissant et com-

pliqué. C’est le lieu où Martine essaie de dessiner le « dessin » lui-même, c’est-

à-dire où elle essaie et essaie encore, en risquant chaque fois de donner un

sens élevé au dessin, en menant l’enquête pour imaginer ce qu’est le dessin, en

menant l’enquête sur l’existence même du dessin, sur sa nécessité, en s’inter-

rogeant sur ce qui survient quand un « dessin » arrive jusque dans le monde,

entre d’autres mains, qu’il pénètre dans l’existence des autres. »

ETTORE SOTTSASS (2003)

• Exposition Pierangelo Caramia

De plus en plus Pierangelo Caramia semble attiré par le concept de regarder au

loin. OBJETS LOINTAINS qui libèrent l’esprit des contingences voisines, afin de

donner de l’espace vers les archétypes des choses. Un désir de visions ances-

trales conduit Caramia vers des formes de symboles antiques et vers la mémoire

de matériaux archaïques. Besoin de pureté et d’enchantement, de pensée et de

cœur.

Caramia élabore ainsi ses OBJETS PHILOSOPHIQUES, comme tension vers l’imagi-

naire des peuples. Son sentiment l’éloigne et le libère des jeux de la modernité,

car toujours plus mûre est en lui la perception de l’absolu. Aboli le mot design,

il propose les OBJETS FRANCISCAINS. Il entre ainsi dans le monde immense du

nouveau médiévalisme de la spiritualité.

La série d’OBJETS SIMPLES que Caramia depuis un certain temps est en train

d’aligner se pose alors comme témoignage et preuve d’une utopie religieuse, un

panthéisme de longue haleine, où l’esthétique produit son manifeste éthique,

car elle s’affirme comme contraposée de la violence généralisée du quotidien.

Caramia alors, avec les signes de ces OBJETS PENSANTS qui sont les siens, avec

des couleurs archaïques, se positionne comme gardien, comme pasteur exis-

tentiel d’un verbe poétique oublié et refoulé. Un besoin singulier extrêmement

senti, l’hypothèse formulée par un designer/lettré, hors des schémas mais im-

mergé dans la dimension du cosmos.

ALESSANDRO MENDINI (décembre 2012)

(M) comme Mathilde Brétillot à qui j’ai fait aimer Marseille.

«oui comme toi, j’ai la chance d’avoir grandi sous de grands arbres»

Page 48: (M) aime comme Marseille

(m) comme merci à :