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MÉ DIAT-MUSÉ Regroupement des institutions muse ales
de la Mauricie et du Centre-du-Que bec
Septembre 2012 Année 3, N. 32
Bulletin d’information Dans ce numéro :
1 À LA UNE 2 L’employée du mois 3 En vitesse 4 a voir, à faire en août 7 L’Art de sortir
25e
La rentrée … aux musées ! gion, un moteur de recherche pour aider à trouver les activités, et un petit guide pour préparer les élèves à la visite au mu-sée. Une vidéo et un projet à réaliser en classe - « Le cabinet de curiosités » - s’ajoutent à ce pratique outil. Tout le con-tenu de La clé de vos musées est aussi disponible sur http://www.acolyte.ws/mediat-muse/ .
Avec la tenue de L’Art de sortir, Médiat-Muse facilite l’accès des élèves à la cul-ture, plus spécifiquement la culture mu-séale en démystifiant les idées précon-çues – c’est plate, c’est cher, c’est loin, il ne faut toucher à rien… – et en faisant découvrir aux enseignants un réseau dy-namique, accessible et riche.
L’équipe de Médiat-Muse est disponible pour aller rencontrer les enseignants qui auraient manqué cette occasion.
Le 27 août 2012, Médiat-Muse a tenu la deuxième édition de la journée de décou-vertes « L’Art de sortir ». L’événement, destiné au milieu scolaire, a pour but de sensibiliser les enseignants de la région de la Maurice et du Centre-du-Québec aux avantages d'amener leurs élèves au mu-sée et de leur faire découvrir l'éventail de l'offre régionale.
Une cinquantaine d’écoles de la région ont été représentées par des délégués qui à leur tour transmettront l’expérience vécue à leurs collègues à partir des outils d’information durables qui ont été fournis pendant l’événement.
Le répertoire sur clé USB « La clé de vos musées » est le principal produit d’infor-mation que les enseignants ont reçu. Le répertoire compte l’ensemble des activi-tés et programmes éducatifs disponibles dans 24 institutions muséales de la ré-
À LA UNE grosses, celles de pieux formant la palis-sade.
Un autre indice probant que les aires de fouilles sont situées dans le Fort d'Oda-nak, un vestige d'une fondation révélée par des pierres non équarries, des cendres et du charbon de bois. Les dimen-sions de cette fondation, 7,80 mètres de long, correspondent à celles de la façade de l'église qui figure sur le plan dressé en 1704 par Levasseur de Néré.
Les fouilles se sont conclues le 24 août 2012. Le public peut connaitre l’évolution du projet grâce au Journal de bord Fort d'Odanak au www.museedesabenakis.ca.
Source: Michelle Bélanger, directrice générale Musée des Abénakis
La campagne de fouilles archéologiques 2012 menée par le Musée des Abénakis et sous la direction des archéologues Gene-viève Treyvaud et Michel Plourde de l’Université Laval a généré des résultats très encourageants. L’équipe d’archéo-logues affirme que les artéfacts et les traces de structures mis au jour relèvent de l'époque d'occupation du Fort d'Oda-nak, soit de la première moitié du XVIIIe siècle.
Plusieurs traces de poteaux et de pieux ont été découvertes. Il s'agit d'empreintes circulaires composées de bois carbonisé et dont la base est pointue ou arrondie. Les plus petites traces seraient celles de charpentes d'habitations et les plus
Les artéfacts trouvés, près d'un millier, laissent croire à l'existence d'une zone habitée au quotidien et d'un important réseau d'échange. Parmi les artéfacts les plus intéres-sants, notons des perles de coquil-lages (wampums) et de catlinite, des objets de traite, une pièce de mousquet, des restes culinaires (restes osseux, du maïs, des graines de citrouille et de courges) et un liard (monnaie) français da-tant de 1657.
Le regroupement remercie la participation des partenaires et collaborateurs à L’Art de sortir:
Membres de Médiat-Muse Fédération des caisses Desjardins Centre-du-Québec
Commission scolaire de Chemin-du-Roy Commission scolaire de L’Énergie
Tourisme Mauricie Tourisme Centre-du-Québec
Éditions d’art Le Sabord
FORT D’ODANAK Des résultats fort encourageants au Musée des Abénakis
DU MOIS L’employée
Josée Gradmont Directrice du Musée des Ursulines
Depuis combien de temps travaillez-vous au Musée des Ursulines ? Je travaille au Musée depuis 25 ans, j’ai com-mencé très jeune! J’ai une formation en his-toire de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Au début des années 80, il n’y avait pas de formation proprement dite en muséo-logie. Les travailleurs de musée étudiaient en histoire, histoire de l’art, ethnologie, etc., étaient embauchés par un musée et se perfec-tionnaient dans le domaine en suivant les formations de la Société des musées québé-cois ou de l’Association des musées canadiens. On apprenait également «sur le tas» tout en espérant ne pas faire trop d’erreurs !
Les Ursulines m’ont engagée au départ comme archiviste des collections. À ce titre, j’ai poursuivi le catalogage de la collection. Rapidement, ma tâche s’est diversifiée et a inclus les expositions temporaires (recherche historique, choix des objets, montage et dé-montage, etc.). En 1994, j’étais nommée ad-jointe à la directrice et en 1998, directrice du musée, première laïque à occuper ce poste.
Parlez-nous de votre rôle de directrice. Comme tout poste de direction dans les petits organismes, mon rôle est très diversifié, il faut toujours pallier au manque d’effectifs. Je fais tout le travail de gestion : gestion administra-tive, gestion des ressources humaines, gestion financière, relations publiques, élaboration des politiques, etc. S’ajoute à cela préparation et montage des expositions temporaires, éla-boration et développement d’activités éduca-tives, idéation, mise sur pied et supervision de nouveaux produits touristiques, etc. Et n’ou-blions pas les travaux moins «glamour» mé-nage, peinture, nettoyage des objets en expo-sition, serveur lors des vernissages, etc.
Depuis quelques années, avec un pic lors du 375e anniversaire de Trois-Rivières en 2009, je m’occupe également de certains dossiers concernant le patrimoine et l’histoire des Ursulines de Trois-Rivières.
Dans votre travail, quelle est la chose qui vous passionne le plus ? Je trouve encore très motivant et passionnant la préparation et le montage des expositions temporaires. Le choix du thème, l’élaboration, la recherche historique, la recherche et le choix des objets sont toujours des étapes très excitantes et, plus souvent qu’autrement, le
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produit fini est meilleur que dans notre imagina-tion. Le développement de nouveaux produits touris-tiques est également très motivant.
Que serait-on surpris d’apprendre au sujet des Ursulines ? Qu’elles ont été cloîtrées jusqu’en 1966. Les Ursulines sont connues comme des ensei-gnantes et avoir étudié chez les «Dames Ursu-lines» revêtait toujours un certain prestige. Nos visiteurs sont souvent surpris d’apprendre qu’elles étaient également cloîtrées. Le cloître, la grille, la clôture sont rarement des mots associés à l’enseignement.
En 1535, Angèle Mérici fonde, sous le patro-nage de Sainte Ursule, les Ursulines, à Brescia en Italie. Au départ, les Ursulines ne sont pas une communauté religieuse, Angèle Mérici avait réuni autour d’elle des femmes céliba-taires qui se consacraient à Dieu dans le monde. Mais à l’époque, l’opinion publique s’entendait sur une chose : une femme devait être mariée ou strictement cloîtrée «Un mari ou une muraille!» Les décrets du Concile de Trente (1542-1560) et l’opinion publique con-duiront les Ursulines à se cloîtrer et c’est ainsi que l’ordre de Sainte-Ursule naît. Il faudra attendre le Concile Vatican II (1962-1965) pour que les Ursulines se consacrent entière-ment à leur vocation première, soit l’ensei-gnement.
Jusqu’à maintenant, quel a été pour vous le plus grand défi ? Le plus grand défi fut, et l’est encore, de faire connaître et reconnaître le Musée comme une attraction touristique importante de la ville et de la région. Nous ne sommes pas un produit d’appel mais nous sommes un produit com-plémentaire de grande valeur.
À vos yeux, quel est l’objet le plus précieux du musée ? Une petite statue du 17e siècle d’une Vierge à l’enfant utilisée par les religieuses lors des processions. La tradition orale fait de cette statuette l'œuvre de sœur Marie Lemaire des Anges, deuxième supérieure du monastère fondé en 1697. Si l'attribution est sujette à caution, on ne peut douter que l'œuvre soit d'époque. Suite à sa restauration en 2000 par
Claude Payer du Centre de conservation du Québec, il apparaît maintenant que cette sta-tuette a été conçue pour imiter une Vierge en ivoire; en effet, les ivoires anciens ne portent que des rehauts (bordures et motifs décora-tifs, souvent floraux) de dorure ou de cou-leurs, alors que la couleur naturelle de l’ivoire est particulièrement mise en valeur. C’est le cas ici; le vêtement est essentiellement blanc, ce qui n’est pas habituel pour une Vierge en bois polychromée. La Vierge est déhanchée, comme si elle avait été taillée dans la courbe d’une défense d’éléphant, ce qui est bien sûr une autre caractéristique des sculptures en ivoire.
Cette statue est présentement exposée au Musée nationale des beaux-arts du Québec dans la très belle exposition Les arts en Nouvelle-France. Je vous invite à la visiter jusqu’au 28 avril 2013.
Quels sont les projets à venir pour le Musée des Ursulines? À court terme, la poursuite de la sauvegarde du patrimoine immatériel des Ursulines. En tant que Musée reconnu, non soutenu, nous avons obtenu une subvention pour un projet intitulé Une vie au rythme des prières. Un projet stimulant où nous serons de nouveau un chef de file dans la sauvegarde mais sur-tout la diffusion du patrimoine immatériel des communautés religieuses. Je ne vous en dis pas plus.
À moyen et long terme, c’est préparer l’ave-nir. Depuis quelques années, un phénomène apparaît: le vieillissement de la communauté et le manque de relève. La sauvegarde, la conservation et la diffusion du patrimoine immobilier, mobilier, archivistique et immaté-riel des Ursulines sont assumées presqu’entiè-rement par elles. Il faut donc trouver de nou-veaux partenaires pour que ce patrimoine trifluvien et mauricien de plus de 300 ans soit encore accessible aux générations futures.
En vitesssssse
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Trois nouvelles sculptures à ESSARTS
Les sculpteurs cubains José Villa Soberon et Tomas
Lara Franquis ont participé au symposium du
Mouvement ESSARTS à St-Pie-de-Guire pendant le
mois d’août 2012.
Les deux sculpteurs ont été accompagnés par Pierre
Tessier, sculpteur très connu d’ici, et les trois ont ex-
ceptionnellement choisi d’utiliser le métal et la pierre
comme moyens d’expression cette année. Les artistes
présents sont des habitués des symposiums internatio-
naux et font partie du petit nombre de sculpteurs ca-
pables de créer in situ des œuvres monumentales, si-
non de très grand format. Les projets de chacun sont
vraiment en continuité de leur démarche artistique
respective, et le conseil d’administration d’ESSARTS a
été enchanté de la qualité des projets présentés.
Le parc de sculptures est ouvert tous les jours gratui-
tement aux visiteurs de 10h00 à 22h00
Source : Pierre Tessier / Suzanne Ricard.
Découvrez un réseau d’institutions muséales et
planifiez vos sorties en téléchargeant gratuitement
l’application mobile de Médiat-Muse:
ww.museesauboutdesdoigts.ca.
LA REPONSE LE MOIS PROCHAIN…
? Mais… c’est
quoi au juste
Tortue serpentine (Chélydre serpentine). Celui est un male adolescent qui demeure au Centre de la biodiversité.
La chélydre serpentine vit le long des rivières et des grands lacs, jus-qu'en Abitibi et au lac Saint-Jean. Elle s'accommode aussi de marais, d'étangs et de fossés. Elle gobe les animaux qui passent à sa portée : poissons, grenouilles, canetons et
même canards. Elle et la tortue peinte sont les tortues les plus communes au Québec, même si le nombre de chélydres serpentines semble diminuer dans certaines régions.
À vous de
DEVINER !
Qu’est-ce que c’est ? Où retrouve-t-on
cet objet ?
Comité du bulletin
Andréanne Blais (Coordonnatrice)
Irina Gato (Agente de développement)
Merci aux institutions muséales membres !
Une « carte ambassadeur » à Boréalis
Désirant offrir la possibilité aux citoyens
de la ville de Trois-Rivières de retourner à
Boréalis sans frais, la carte ambassadeur
vous donne la possibilité de revenir au musée
3 fois gratuitement après avoir fait une pre-
mière visite payante. Ce privilège s’applique
seulement si vous vous présentez accompagné
par une autre personne qui acquittera ses
propres droits d’entrée. Une belle manière de
faire découvrir notre patrimoine trifluvien
et le magnifique site de BORÉALIS à sa fa-
mille, ses proches et ses amis ! Demandez
votre carte ambassadeur lors de votre pre-
mière visite ! Source: Marie-Michelle Barette
Responsable de communications Boréalis
ÊTES-VOUS PRÈS Exposition permanente sur les cinq
grandes religions du monde à travers
leurs rituels. Un concept unique, du
jamais vu au Québec!
LA CHAPELLE DES FOUS Jusqu’au 21 octobre 2012
Le travail d’une vie, l’œuvre inachevée
de Carmelo Arnoldin. Voyez les diffé-
rentes parties non assemblées d’une
chapelle en dimension réelle!
www.museedesreligions.qc.ca
Fibres du monde Jusqu’au 8 octobre 2012 Rencontrez 263 nations présentes au Canada, à travers mosaïque de 36 mètres de longueur et 3 mètres de hauteur Fibres du monde est un té-moignage constant du patrimoine et de l’identité multiculturels du pays.
www.museedesabenakis.ca
EXPOSITION ACTIVITÉ
à voir, à faire en SEPTEMBRE
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Activités intergénérationnelles 8 et 9 septembre 2012 15 et 16 septembre 2012 Condition : L'enfant doit être accompagné d'un de ses grands-parents ou d'un aîné.
En plus…
Atelier interactif : Mémoires partagées 8 septembre 2012 à 10h00
Atelier d'ébénisterie : fabriquer un bozo-bozo 8 septembre 2012 à 13h30
Femmes de passages Artiste peintre Lou Leblanc Jusqu’au 28 octobre 2012
Week-end cool avec mes grands-parents...
L’incontournable à
www.rodolpheduguay.com
100% gratuites
www.museelaurier.com
ÊTRE
Événement poésie
16 septembre 2012
de 14h à 16 h
www.ccpj.ca
Photos de presse du Québec Lauréats et finalistes du Prix Antoine-Désilets 2011 6 au 30 septembre 2012
www.cer-l.ca Crédit photo : Stelio Sole, Caligrafia III,
1986, Collection Ville de Trois– Rivières
M.-A. COLLECTION Du 16 septembre au
14 octobre 2012
Artiste(s) : Œuvres
choisies de la Collec-
tion Ville de Trois-
Rivières, par la con-
servatrice Marie-
Andrée Levasseur
Une expérience inoubliable vous attend à Les Piles Vil-lage Forestier. En habits d’époque, les hommes comme les femmes vivront comme nos ancêtres pen-dant une demi-journée. Jusqu'au octobre 2012
ON
MONTE
AU
CAMP
www.lespiles.ca
www.essarts.org
Le site est ouvert à l’année de 10h00 à 20h00 tous les jours
EXPOSITION ACTIVITÉ
à voir, à faire en SEPTEMBRE
www.musee-ursulines.qc.ca
Un 10 octobre et des poussières
Jusqu’au 1er février 2013
L’atelier Du 16 septembre au 14 octobre 2012
Du mardi au dimanche de 10 h à 12 h et de 13 h à 17 h
Dans le cadre du Festival international de la poésie, le Musée des Ursulines
présente L’atelier, exposition des plus récentes œuvres de Régent Ladouceur,
accompagnées des poèmes de Carl Bessette.
L’atelier fascine …
exposition
vedette
Artistes: Nelly-Ève Rajotte, Alexis Bellavance, François Quévillon de Perte de signal Du 4 septembre au 21 octobre 2012
IMPERMANENCE
artsdrummondville.com
Des récits qui font jaser...
www.recitsquifontjaser.com
À la rencontre de l’histoire péradienne
30 septembre 2012 à 10h et à 13h
Rencontre d’artistes… aux couleurs du Moulin
29 et 30 septembre 2012 à 10h et à 17h
Trois regards d’une même NATURE
jusqu’au 31 octobre 2012
www.oies.com
manoirdeniverville.ca
Attention Fragile !
Présentée par les élèves du
programme Histoire et civilisation
du Collège Laflèche
www.biodiversite.net
Quand les dinosaures cèdent le pas
aux mammifères
Jusqu’au 8 janvier 2013
www.borealis3r.ca/
Gastronomie en forêt 2 septembre 2012 à 14 h Goutez et découvres des
champignons inédites
Conférencier: Ivan Perreault, vice-président du Cercle des Mycologues de Lanaudière et de la Mauricie, se fera un plaisir de vous faire découvrir les trésors mycologiques de
La terrasse Du dimanche au mercredi de 11 h à 18 h
Du jeudi au samedi de 11 h à 21 h
www.culturepop.qc.ca
Cirque Champagne de A a Z.
Duplessis donne à sa province L'Odyssée de Maeva
Québec en crimes En prison
Réserve ouverte
ÉROS – l’expo qu’on touche !
www.museedubronze.com
Jusqu’au 8 octobre 2012 Page 5 Septembre 2012 Année 3, N. 32
EXPOSITION ACTIVITÉ
2 septembre 2012
Biennale nationale de sculpture contemporaine
Galerie d’art du Parc
Centre d’exposition Raymond-Lasnier
Pathogène Centre culturel Pauline-Julien
Une passion familiale Musée Pierre-Boucher
3 septembre 2012
Tabernak: l’expo qui jure Musée des religions du monde
La grosse plaisanterie
Monstres du lac Saint-Paul Société acadienne de Port-Royal
Quand l’histoire se raconte… Domaine seigneurial Sainte-Anne
5 septembre 2012 SOS Pluton Musée québécois de culture populaire
16 septembre
Inspiration divine Musée des Filles des Jésus
Les Bois-Francs: capital du meuble
Musée Laurier Le bois: matière vivante
Le dessin… une passion
Frederick B. Taylor (1906-1987)
23 septembre 2012 Météores à bâbord Musée québécois de culture populaire
30 septembre 2012
Qui suis-je ? Enquête de soi Centre d’exposition Léo-Ayotte
Maître meunier Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac
Farine de bois 2.0
Verre… le Vieux presbytère Vieux presbytère du Batiscan
Sacré curé!
Les treize lunes Musée des Abénakis
Ma foi ! Ça c’est du sport ! Comité de protection des œuvres d’Ozias Leduc
Le Canada dans le monde
Cité de l’énergie Tout feu tout flamme
Expositions interactives, spectacle multimédia et tour d’observation
à voir, à faire en SEPTEMBRE
Dernières jours des expositions saison estivale
Jusqu'au
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Activité expérimentée par Andréanne Blais
Les apprentis
meuniers
Par une radieuse journée d’été, j’ai ac-compagné les jeunes de 5 à 7 ans du camp de jour du Centre de loisirs Multi-Plus de Trois-Rivières lors de leur visite du Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac. Dès leur arrivée, les participants ont été séparés en deux groupes : l’un débute-rait sa visite par le moulin à farine et l’autre par la scierie, pour ensuite échanger à l’heure du dîner.
Je me suis jointe au groupe qui se diri-geait vers la seconde. Les jeunes ont commencé par une visite guidée de la scierie qui, soit dit en passant, date des années 1940 et possède encore des mécanismes fonctionnels. Ils ont été très impressionnés de voir actionner la turbine qui, à son tour, a entraîné la grande scie ronde et tous les autres outils de la scierie. La visite leur a per-mis de se familiariser avec tous ces équipements et d’en apprendre davan-tage sur les rôles des bûcherons, dra-veurs et scieurs.
La tournée s’est terminée dans l’atelier nouvellement aménagé au dernier étage du bâtiment. L’espace rappelle la classe d’ébénisterie jadis située dans le logis du meunier pour les élèves de l’école Saint-Joseph, située tout à côté du moulin. Les participants n’ont pas appris le travail du bois, mais se sont plutôt adonnés à la création artistique. En équipes de quatre, les jeunes se sont installés aux petits établis pour compo-ser des mosaïques de sciure de bois. Cette activité commémore une tradition des jours de fête à Pointe-du-Lac. En effet, autrefois, le « bran de scie » pro-duit au moulin à scie était conservé, puis teint de différentes couleurs, pour être utilisé dans la création des motifs le long du parcours des processions reli-gieuses. Avec cette technique inusitée,
les jeunes ont illustré le moulin, l’étang, le boisé et d’autres éléments du site.
L’activité de bricolage a été suivie par une balade en forêt, question de se dé-lier les jambes. Notre petit groupe s’est enfoncé dans le boisé qui s’étend der-rière le Moulin seigneurial. Parfois en marchant, parfois en courant, nous avons parcouru les sentiers pédestres qui y sont aménagés. Puis, nous avons pris une petite pause, le temps d’écou-
ter le conte de Grand Pin, roi de la forêt. À travers la narration, l’animatrice a amené les enfants à observer les diffé-rentes espèces d’arbres qui les entou-raient. Plus tard dans la randonnée, un second conte a permis d’observer et d’écouter les oiseaux. Évidemment, la promenade a éveillé l’appétit des jeunes, qui étaient heureux de se rendre au dîner à leur retour.
Après la pause lunch, les deux groupes ont inversé leurs places et j’ai accompa-gné les petits à la découverte du moulin à farine. Datant de 1765, c’est un bâti-ment imposant par sa grandeur mais aussi par son authenticité. Les jeunes en ont découvert tous les recoins en com-pagnie d’un guide en costume d’époque, qui leur a appris le processus de la fabrication de la farine.
Suite à la visite, une belle surprise les Page 7 Septembre 2012 Année 3, N. 32
attendait : tous allaient faire du pain ! Question de simplicité et de temps, la recette privilégiée est celle de la ban-nique, un pain sans levain. Peu importe, les jeunes étaient ravis de mettre les mains à la pâte… et c’est le cas de le dire ! Ils se sont barbouillés sans hésiter de farine et d’eau, avec moult exclama-tions. Des exclamations qui ont encore augmenté de volume au dévoilement de
l’ingrédient secret : des pépites de cho-colat.
Pendant que le pain cuisait, les jeunes ont participé à une chasse au trésor. Il semble que le seigneur avait perdu la clé de son coffre ! Il a demandé aux jeunes de l’aider à la retrouver, un défi qu’ils ont accepté avec enthousiasme. Les équipes ont couru d’un coin à l’autre du vaste site pour découvrir les indices. Au retour de cette activité, les partici-pants ont dégusté leur pain en guise de collation.
Il y a fort à parier que les jeunes ont eu bien des choses à raconter à leurs pa-rents ce soir-là sur cette journée remplie au Moulin ! Pour plus d’informations sur les activités du Mou-lin seigneurial de Pointe-du-Lac, visitez le www.moulin-pointedulac.com.