MAGAZINE - IPEEC€¢ Élaboration d’un atlas éolien numérique haute résolution • Elaboration d'une cartographie de la ressource éolienne, solaire et Biomasse-Energie au Maroc

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MAGAZINE

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AOB GROUPL e a d Y o u r C h a n g e

FEVRIER 2016 - HYATT REGENCY - CASABLANCA

Le Maroc s’apprête à accueillir le plus important événement de l'année, la COP 22 qui aura lieu à Marrakech en Novembre prochain. Ce magazine sera réedité en anglais et di�usé à cette occasion.

Le dé� majeur de cette rencontre planétaire est de mettre en place les di�érentes solutions qui protègent contre le réchau�ement climatique et ses conséquences néfastes sur l'environnement et la vie humaine.

C'est dans ce cadre que AOB Group a organisé le 02 Février dernier à Casablanca la première rencontre sur la problématique de l'E�cacité énergétique au Maroc. Les experts Nationaux et internationaux présents à cet événement ont mis l'accent sur les solutions innovantes et ont débattues des bonnes pratiques à l’échelle nationale et internationale.

Les exemples présentés ont été nombreux et remarquables, tant au niveau des politiques industrielles que dans les transports, le bâtiment ou encore l’Agriculture.

Et de l'avis de tous,le Maroc pays non producteur d'énergies fossiles a mis en place avec une vision audacieuse, une Stratégie Énergétique ambitieuse, prenant en compte ses atouts et ses faiblesses.

En�n , il ressort que l'amélioration de l’e�cacité énergétique représente une des solutions phares qui contribue à la fois à la sécurité énergétique et à diminuer les impacts négatifs sur l'environnement et sur la vie sociale.

Le mot d’ordre est que nous sommes tous concernés par les questions énergétiques aussi bien chez nous qu’à travers toute la planète.

Je vous donne rendez vous à la 2ème édition qui sera forte des conclusions de la COP 22 pour le Maroc.

Mme A�fa OUAZZANI BOUTALEBDG de AOB Group

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EDITO

Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l'E�cacité Energétique

Said MOULINELe Maroc fortement mobilisé en faveur de l’environnement

Benoit LeBotL'E�cacité Energétique, un enjeu planétaire

L’IPEEC : un partenariat des pays du Groupe des 20 plus grosses économies de la planète

Stratégie NationaleL’e�cacité énergétique priorité majeure dans la SNE

Audit énergétiqueDiagnostic énergétique: véritable source d'économies

Quels gisements d’e�cacité énergétique dans l’industrie ?Managem assure la moitié de sa consommation en énergie éolienne

Ciments du Marocl'unité Ait Baha, premier site au Maroc certi�é Iso 50001

La SIE, OUTIL DE L’ETAT ET ACTEUR DU FINANCEMENT DE LA PERFORMANCE ENERGETIQUE

MorSEFF, formule clé en main pour le �nancement de l'e�cacité énergétique et des énergies renouvelables

Les PPP incontournables au développement de l'e�cacité énergétique

La certi�cation nationale investit le Management de l’Energie

Interview avec Monsieur Anas Benhaddou Ingénieur Télécoms et Directeur Marketing Maghreb et Afrique de l’Ouest de Philips

Jean pierre FantonAccompagner durablement l'énergie électrique

L'e�cacité énergétique des data centers levier de transition énergétique

PROGRAMME DES CONFERENCES

BIOGRAPHIES DE QUELQUES INTERVENANTS

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2022

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8 Benoit LeBotL'E�cacité Energétique, un enjeu planétaire

7Le Maroc fortement mobilisé en faveur de l’environnement

Said Mouline

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Audit énergétique

Diagnostic énergétiquevéritable source d'économies

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L'e�cacité énergétique des data centerslevier de transition énergétique

Quels gisements d’e�cacité énergétique dans l’industrie ?

M. Cédric BLONDELChef de groupe – Secteur Energie BG Consulting Engineers – Lausanne Suisse.

M. Amine ABRAKDirecteur Général des activités supports MANAGEM

ADEREE, MEILLEURE ENTREPRISE DU SECTEUR ENERGÉTIQUE DANS LA RÉGION MENA EN 2013*

Créée en 2011, dans le cadre de la stratégie énergétique du Maroc, l’ADEREE est une institution publique intervenantsur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur des éne-rgies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Force deproposition auprès des autorités en matière de lois et denormes relatives au secteur, designer, initiateur et pilote deprogrammes sectoriels intégrés, l’ADEREE est aujourd’hui classée parmi les 39 établissements publics stratégiquesdu Royaume . *Classement du magazine Londonien European dans le cadre d’une

série de prix développée à destination des marchés émergents,et qui récompensent les entreprises les plus innovantes, les plus effic- aces leaders de leur secteur d’activité.

EN 2014, L’ADEREE CERTIFIEE ISO 9001

Dès sa création, l’ADEREE s’est inscrite dans une logiquevisant à doter cette institution d’un système de performancebasé sur la mise en place d’un système de management dela Qualité conformément à la norme ISO 9001 V 2008.

Les 54 processus mis en place couvrent les principales activités de l’ADEREE et se déclinent sur les différents niveaux de l’organisation.

L’EXPERTISE DE L’ADEREE

L’ADEREE est une agence qui œuvre tous les jours à devenirun acteur incontournable en matière d’efficacité énergétiqueet d’énergies renouvelables à travers:

L’Efficacité Energétique dans le Bâtiment :• Elaboration et adoption de la Réglementation Thermique de Construction et la réalisation du premier logiciel de diagnostic de performance énergétique, et de contrôle de la conformité.. • Réalisation d’un arsenal de guides techniques, aujourd’hui téléchargeable sur le site web (www.aderee.ma).• Sensibilisation à l'Efficacité Energétique au quotidien, à destination du grand public.

JIHAtinou (Approche territoriale de l’ADEREE) :Faire émerger et aider à la réalisation de projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables dans les régions etcommunes du Royaume.

Préparation des états généraux de l’efficacité énergétiquedu Royaume:

• Élaborer une proposition de stratégie d’efficacité énergétique et un plan d’actions détaillé pour le pays sur un modèle inspiré du Grenelle de l’Environnement en France.• Établir les bases de textes réglementaires et légaux soutenant l’efficacité énergétique. Développement des Energies Renouvelables :

• Élaboration d’un atlas éolien numérique haute résolution• Elaboration d'une cartographie de la ressource éolienne, solaire et Biomasse-Energie au Maroc• Approvisionnement en électricité de 91 établissements sociaux dans l'oriental et 40 édifices publics à Tadla Azilal par kits solaires photovoltaïques

Green Training :

L’ADEREE a mis en œuvre au niveau de sa GREEN PLATFORM à Marrakech, une large palette de formations continues, intégrée et complète, couvrant l’ensemble des thématiques de l’efficacité Énergétique et des énergies renouvelables (bâtiment, chauffe-eau solaires, pompage solaire) Labélisation et normes :

Tests et certification des équipements Energies Renouvelables

LA GREEN PLATFORM DE L’ADEREE: Centre Catégorie 2 placé sous l'Egide de l'UNESCO

Abrité par l'ADEREE, ce centre a pour objectif le renforcementdes capacités des acteurs, contribuant ainsi à la mise en placedu Programme Global d’Education et de Formation sur lesEnergies Renouvelables (GREET). Ce centre permet égalementde favoriser l’échange d’information et de pratiques et de promouvoir la coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, par lebiais de réseaux spécialisés au niveau national et international.Grâce à une collaboration avec l’UNESCO et les organisationsconcernées au niveau de la région, le Centre assiste les gouvernements africains dans la formulation des stratégieset des politiques sur les énergies renouvelables et l’efficacitéénergétique, fondées sur l’état des connaissances et des technologies disponibles. Il garantit également la sensibilisationdu grand public, des organismes nationaux et internationaux,des ONG et des pouvoirs publics, sur le développement durable,la protection de l’environnement, l’atténuation des changementsclimatiques, et le rôle des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour un accès à l’énergie pour tous.

www.aderee.ma

Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l'Efficacité Energétique

6 Magazine E�cacité Energétique

«L'e�cacité énergétique n'est pas un luxe mais bel et bien une nécessité», fait valoir Said Mouline, Directeur Général de l’Aderee* lors de la 1ère édition des rencontres de l'E�cacité Energétique, devant un parterre d'architectes, chefs d'entreprises, consultants et banquiers. Le fait que le Maroc s'apprête à accueillir la 22ème Conférence internationale de climat (COP22) lui confère un devoir d'exemplarité en matière de respect de l'environnement. L'e�cacité énergétique est un thème qui s'impose dans le paysage mondial, et ce, malgré un contexte actuel de prix bas des énergies fossiles. En e�et, force est de constater que les politiques d'e�cacité énergétique ne sont enclenchées par les gouvernements que dans le cadre de cures d'austérité. Pour le royaume, qui, à l'heure actuelle, est à 95% de dépendance énergétique, «chaque pourcentage d'e�cacité énergétique représente 1 milliard de DH d'économie sur la facture». Le Maroc s'est inscrit depuis 2009 dans une démarche de transition énergétique à travers un grand programme lié aux énergies renouvelables dont un plan de développement de l'énergie hydraulique, solaire et éolienne.

Il en va sans dire que l'e�cacité énergétique est un passage obligé pour réussir une transition énergétique seine. «Nous ne pouvons pas évoquer la transition énergétique sans parler d'e�cacité énergétique», insiste Said Mouline. La plupart des pays non producteurs d'énergies fossiles ont d'ailleurs mis en place une politique volontariste d'e�cacité énergétique. Pour celui que l'on surnomme «Mr Energie» au Maroc: «La réglementation est le socle de toute politique volontariste». Il est également question de faire appel à une expertise et un savoir-faire international.

Ce qui nécessite des investissements de taille. Sur ce volet, les dé�s à relever demeurent énormes. Car, pour l'heure, les fonds mobilisés pour le �nancement vert et plus particulièrement, ceux en faveur des énergies renouvelables n'incluent pas les projets d'e�cacité énergétique. «Les économies tirées des projets d'e�cacité énergétique peuvent sembler anodines comparées aux projets solaires ou éoliens. En les additionnant ensemble en revanche, nous pouvons économiser jusqu'à 25% d'énergie», explique Mouline.

Le Maroc fortement mobilisé en faveur de l’environnement

7Magazine E�cacité Energétique

Si l'adoption de bonnes pratiques environnementales devrait s’appuyait sur un cadre législatif robuste, elle reste surtout tributaire de l’engagement des di�érentes parties prenantes. Et c'est aux donneurs d'ordre qu'incombe la responsabilité en premier lieu. «Les industriels ont un rôle essentiel à jouer dans la promotion de la responsabilité environnementale auprès des divers acteurs de leur écosystème». Les industriels doivent en e�et intégrer dans leur cahier des charges des principes respectueux de l'environnement. Pour leur part, les PME marocaine ne sont pas en reste. Le 9 décembre dernier, une Commission climat, environnement et économie verte a été inaugurée au sein de la CGEM et du Centre marocain de production propre (CMPP). Objectif de la commission? Inciter les petites et moyennes entreprises à s'engager davantage en faveur de l'environnement, tout en les accompagnant dans leur processus de transition énergétique.

*ADEREE : agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’e�cacité énergétique

Said Mouline

L'E�cacité Energétique, un enjeu planétaire


L'e�cacité énergétique recèle un potentiel considérable en matière d'emploi et de croissance durables. «L'e�cacité énergétique a pris une telle ampleur qu'une institution internationale lui est aujourd'hui complètement dédiée», lance d'emblée Benoit Lebot, directeur exécutif de l'IPEEC, en référence au partenariat international de l'e�cacité énergétique (IPEEC). Hébergée par l'Agence internationale de l'énergie à Paris, l'instance regroupe l'ensemble des pays du G20, qui représentent, à eux seuls, plus de 80% du PIB mondiale. «Nous avons pour principale mission d'accélérer les pratiques d'EE via une coopération internationale, l’échange d’information sur les analyses, les politiques, les programmes, les outils et les meilleures pratiques», relève Benoit Lebot. Et la vision de l'organisation se veut claire: faire en sorte que les responsables politiques nationaux considèrent l’e�cacité énergétique comme une ressource tout en accélérant sa mise en place par des mesures appropriées. Car, force est de constater que l'e�cacité énergétique s'impose de plus en plus, et ce, en dépit du contexte économique mondial actuel, caractérisé par un niveau faible du prix de l'énergie. Néanmoins, la demande reste pour sa part omniprésente.

La transition vers des modèles plus respectueux de l'environnement s'impose dès lors qu'il s'agit de s'engager dans une logique de réduction et d'optimisation des ressources à l'échelle mondiale.

Toutefois, la préoccupation croissante liée aux e�ets désastreux du réchau�ement global contraste avec l’incapacité de nombreux pays à réduire leurs émissions nettes de gaz à e�et de serre.

Il est coutume de croire que la réduction du coût de la facture énergétique est le seul béné�ce potentiel tiré de l'adoption des principes de l'EE. Or, l’instauration d’une véritable politique en matière d’optimisation des ressources énergétiques o�re plusieurs avantages signi�catifs. «L'EE est susceptible de booster l'activité économique de manière générale», insiste Lebot. Et plus particulièrement le secteur du bâtiment en favorisant l’émergence de bâtiments éco-performants. S'y ajoute la création de nouvelles opportunités d'emploi, notamment en audit, en architecture ou encore en maîtrise d’ouvrage et BTP, sans oublier les retombées positives sur la santé publique.

En e�et, la teneur de l'atmosphère en gaz à e�et de serre a atteint son pic en 2013 en raison de la hausse accélérée des concentrations de dioxyde de carbone. Face à l'accélération des changements climatiques dont les e�ets pourraient s'avérer dévastateurs, la nécessité d'une action

internationale concertée n'en est que plus urgente.

Pour Benoit Lebot, la réduction des gaz à e�et de serre devrait s'opérer suivant 4 étapes. D'abord, il est indispensable de faire preuve de sobriété pour inverser la courbe globale des émissions polluantes. D'où l'intérêt de sensibiliser les parties prenantes sur les problématiques et dé�s environnementaux que soulève la thématique de transition énergétique. Viendra le tour, dans un second temps, à la mise en place de réelles mesures en matière d'e�cacité énergétique. Celles-ci devraient faciliter la transition par la suite vers les énergies renouvelables. En�n, dans le but de réduire les émissions de dioxyde de carbone sans pour autant fragiliser davantage l’économie mondiale qui repose sur les combustibles fossiles, une solution alternative consisterait à procéder à la séquestration du carbone. La méthode de séquestration du carbone est reconnue par de nombreuses instances internationales comme élément clé dans la liste des technologies nécessaires pour réduire les impacts des changements climatiques. La procédure consiste à séparer sélectivement le CO2 des e�uents gazeux d’une centrale électrique ou de toutes autres sources industrielles d’émissions. Le CO2 capté peut ensuite être stocké profondément sous terre de façon permanente sans pour autant a�ecter la nappe phréatique.

Benoit LeBot

M. Benoît LEBOTExecutive DirectorIPEEC G20 ENERGY EFFICIENCY

Le Partenariat International pour la coopération en matière d'e�cacité énergétique (IPEEC) a été o�ciellement créé en 2009 au sommet du G8 à L'Aquila, en Italie.. L'IPEEC est un forum international autonome qui joue un rôle de premier plan dans le monde en matière d'e�cacité énergétique. Il identi�e et facilite la mise en œuvre au niveau gouvernemental des politiques et des programmes qui entrainent des améliorations notables de l'e�cacité énergétique.

En signant le Mandat de l'IPEEC, les membres de l'IPEEC ont volontairement créé ce forum international unique dédié à faciliter le déploiement rapide de technologies énergétiques propres dans le monde entier.

Depuis le 24 mai 2009, le Secrétariat de l'IPEEC est hébergé à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à Paris a�n de tirer pleinement parti des connaissances, de l'expérience et de la capacité de l'AIE.

L'IPEEC vise à faciliter le déploiement rapide des technologies énergétiques propres dans le monde entier et à promouvoir l'échange d'informations sur les meilleures pratiques a�n de faciliter les initiatives qui améliorent l'e�cacité énergétique.

L’IPEEC est une entité intergouvernementale autonome. Les membres de l'IPEEC sont actuellement l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, la Fédération de Russie, la France, l'Inde, l'Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni et l'Union européenne. D'autres pays, des organisations non gouvernementales, des organisations internationales et des entités du secteur privé participent activement au programme de travaux de l'IPEEC.

L’IPEEC fonctionne par le biais de groupes de travail dédiés à la conception et la mise en œuvre de programmes de travail technique. Les groupes de travail et les initiatives connexes visent à accélérer l'adoption de pratiques et de politiques en matière d'e�cacité énergétique et sont �nancés directement par les membres participants.

L’IPEEC aide ses pays membres à identi�er et à partager des pratiques et des données éprouvées et innovantes en matière d'e�cacité énergétique a�n de mieux informer les décideurs. Cela sert aussi à encourager les initiatives bilatérales et multilatérales entre pays. En outre, l'IPEEC collabore avec d'autres institutions, des partenaires du secteur privé et des pays non membres sur les principales questions d'e�cacité énergétique. Ces e�orts favorisent un impact mondial plus large en matière d'e�cacité énergétique tout en évitant la duplication des e�orts.

En Novembre 2014, l’IPEEC a été mandaté par les chefs d’Etat du G20 réunis en Australie pour coordonner la mise en place du plan d’action du G20 sur l’E�cacité Energétique. Avec ce mandat, le rôle et la mission de l’IPEEC se sont largement renforcés. La présidence Chinoise du G20 au cours de l’année 2016 a con�rmé la priorité donnée à la collaboration sur l’e�cacité énergétique. Les groupes de travail IPEEC formulent désormais des recommandations que les pays du G20 sont invités à adopter. L’accord de Paris signé en Décembre 2015 vient renforcer le contexte favorable pour faire de l’e�cacité énergétique une véritable ressource énergétique, voire la première de toutes les ressources.


Plus d’informaiton sur l’IPEEC, ses activités, ses membres sont disponibles sur www.ipeec.org

Une nouvelle priorité de l’agenda internationalL’IPEEC : un partenariat des pays du Groupe des 20 plus grosses économies de la planète

L’e�cacité énergétique

Toutefois, le track-record de la consommation énergétique nationale sur la période allant de 1990 à 2014 laisse entrevoir une évolution caractérisée par une croissance soutenue. Parallèlement, la demande nationale progresse depuis 2003 suivant une dynamique ascendante. Elle s'est appréciée à un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 6,5% pour s'établir à 33.529 GWh en 2014. Il en va sans dire que l'essentiel des ressources énergétiques nationales est assuré par les produits pétroliers et le charbon. Dans un tel contexte, il y a besoin urgent de réagir tout en faisant preuve d'e�cacité et d'e�cience. A�n d'accroître la part des énergies renouvelables dans la consommation globale, le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement s'est �xé cinq orientations majeures dans le cadre de la Stratégie énergétique nationale (SEN). L’e�cacité énergétique y est érigée en tant que priorité urgente. A ce titre, la part de consommation des énergies renouvelables prévue par la SEN à l'horizon 2020 s'élèverait à 42% du parc. La stratégie �xe à 12% le seuil d’économie d’énergie d’ici 2020.

L'Etat accorde une priorité absolue à l'optimisation de la consommation énergétique. Alors que le Royaume s'apprête à accueillir la COP22, l'ensemble des instances étatiques se mobilise au côté des entreprises marocaines sur le terrain de l’environnement. La Stratégie énergétique nationale représente un pas très important pour le développement économique du Maroc.

L’e�cacité énergétique priorité majeure dans la SNE

La politique menée par l'Etat se traduit par la mise en œuvre de trois plans d'action: à court, moyen et long terme. La vision à court terme se fonde sur le Plan national des actions Prioritaires (PNAP), qui s'est étalé sur la période comprise entre 2009 et 2012. Ce dernier avait intégré pour la première fois le principe d'e�cacité énergétique au Maroc et visait à renforcer la capacité de production électrique. Le plan à moyen terme (2013 – 2019) aspire à instaurer un mix énergétique sous l'e�et de la montée en puissance des renouvelables et du développement du gaz naturel. Pour ce qui est de la vision à long terme, l'accent sera davantage mis sur les énergies alternatives.

Plusieurs programmes d’e�cacité énergétique ont été adoptés depuis le déclenchement de la SEN. En témoigne, le programme national de généralisation d'une nouvelle génération de lampes à basse consommation (LBC), �nancé dans le cadre d'une coopération avec l'Allemagne. De surcroît, un programme de mise à niveau énergétique de 15.000 mosquées a été mis en œuvre dans le cadre de la convention signée entre le ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, le Ministère des Habous et des A�aires islamiques, la Société d’investissements énergétiques et l'agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’e�cacité énergétique. Dans le domaine de l’éclairage public, de nombreuses actions ont été initiées pour l'installation d'équipements permettant de réaliser des économies en énergie (lampes LED, stabilisateurs..).


Stratégie Nationale

Dans le même registre, un programme d’approche régionale a vu le jour dans des communes pilotes d’Agadir, Chefchaouen et Oujda pour le développement des énergies renouvelables et le renforcement de l’e�cacité énergétique. D'autres actions ont été menées du côté d’Ouarzazate telles que la réalisation de projet pilote d‘Eco-quartier, ayant pour objectif l'intégration de l'e�cacité énergétique au niveau de la rénovation de l’infrastructure de la ville.

Pour l'heure, le bilan du PNAP s'annonce plutôt encourageant. A l'instar des mesures portant sur l'éclairage public, la tari�cation sociale et incitative touchant le résidentiel et les collectivités locales qui ont pu enregistrer des économies considérables d'énergie. «L'installation à titre d'exemple de 6 millions des lampes à basse consommation a permis l'e�acement de 182 MWh en pointe et une économie de 450 GWh», fait valoir Aicha Laabdaoui, Chef de service des programmes de l’EE au ministère de l’Energie.

Sur le volet législatif, la loi 47-09 adoptée en 2009 relative à l’e�cacité énergétique a été

récemment complétée par un décret qui �xe les règles de performance énergétique des constructions, et institue par le même biais le comité national de l’e�cacité énergétique. Le dispositif vise à améliorer le confort thermique au sein des bâtiments tout en réduisant le coût de la facture énergétique. D'autres textes d’application relatifs à l'instauration d'un cadre réglementaire favorable à la réalisation de projets en e�cacité énergétique sont en cours. L'on peut citer à titre d'illustration le texte qui �xe les projets de programme d’aménagement urbain et de construction de bâtiments éligibles à l’étude d’impact énergétique, les modalités de contrôle des performances énergétiques et les dispositions sur l'audit énergétique obligatoire prévues par la loi 47-09 relative à l’EE. Auxquels s'ajoute, le cadre législatif régissant les performances énergétiques minimales des équipements fonctionnant à l’électricité, au gaz naturel, aux produits pétroliers liquides ou gazeux, au charbon et aux énergies renouvelables proposées à la vente sur le territoire national.


LA NATURE POUR PARTENAIRE,L’INTELLIGENCE COLLECTIVE POUR RESSOURCE.www.bg-21.com

INGENIOUS SOLUTIONSBG Ingénieurs Conseils

L’audit énergétique est un outil de rationalisation des dépenses énergétiques des entreprises. Il a pour objectif d’identi�er des améliorations en termes d’e�cacité énergétique à partir de l’analyse de l’ensemble des �ux énergétiques d’une entreprise et permet de repérer les gisements d’économies d’énergie chez les donneurs d'ordre et les PME. «Un audit énergétique, permet de dé�nir les indicateurs et les objectifs d’e�cacité énergétique et de quanti�er les potentiels d’économies d’énergie», met en avant Cédric Blondel, chef du secteur Energie chez BG ingénieurs conseil Lausanne.

Le groupe suisse intervient en e�et depuis plus de 60 ans pour la réalisation de diagnostics énergétiques à l'échelle mondiale auprès d’entreprises du secteur industriel ou tertiaire, de sites industriels ou encore auprès de certaines collectivités locales. Si les investissements préconisés par l’audit sont réalisés, les économies d’énergie peuvent permettre, selon la nature de l’activité, jusqu’à 30 % d’économies, voir 50 % pour le bâtiment.

L'audit énergétique se déroule généralement en deux étapes: Une étude préalable, qui intègre, entre autres, la collecte et l'analyse des données énergétiques en vue d'identi�er un éventuel potentiel. Suivie par une étude détaillée qui relève les di�érentes pistes d'économie d'énergie. En�n, l'audit s'achève sur une phase de validation de la performance dont le but est d'optimiser le fonctionnement, et de détecter par le même biais les dysfonctionnements, pour s’assurer, in �ne, de la conformité des objectifs prédé�nis.

Au Maroc, l’e�cacité de ce dispositif est toutefois fortement remise en question en raison de nombreuses incertitudes quant à son champ d’application. Le projet de décret relatif à l’audit énergétique obligatoire et aux organismes d’audit �xe le contenu de l’audit énergétique obligatoire par secteur, les modalités de réalisation et de présentation des résultats de l’audit, ainsi que la procédure d’agrément des organismes habilités. A noter que le décret relatif à l’audit énergétique obligatoire a été soumis au Secrétariat Général du Gouvernement en juillet dernier.


Audit énergétique

Diagnostic énergétiquevéritable source d'économies

M. Cédric BLONDELChef de groupe – Secteur Energie BG Consulting Engineers – Lausanne Suisse.


Managem se positionne clairement comme un acteur de référence dans la transition énergétique.

La démarche environnementale globale menée par le groupe intègre, de facto, au cœur de sa chaîne de valeur le principe d'e�cacité énergétique. «En 2015, la consommation annuelle en électricité de l'ensemble des sites industriels marocains du groupe ressort à 340 GWh», informe Amine Abrak, Directeur Général des activités métaux chez Managem.

Les actions entreprises en termes d'e�cacité énergétique par la �liale minière de la SNI consistent dans un premier temps à améliorer les systèmes opérationnels existants avant d'opérer un passage graduel vers des sources d'énergies alternatives.

Par conséquent, les retombées sur le coût de la facture s'en ressentent. A l'issue de l'exercice 2015, le bilan carbone annuel de Managem ressort à 150.000 tonnes CO2, «toujours en progression» par rapport aux années précédentes. Le groupe minier arrive de surcroît à assurer la moitié de sa consommation en énergie éolienne.


Quels gisements d’e�cacité énergétique dans l’industrie ?Managem assure la moitié de sa consommation en énergie éolienne«Managem consomme près de la moitié de son énergie à partir de source éolienne», fait savoir Amine Abrak. Mais l'éolien seul ne peut combler les besoins d'une station industrielle.

Car son taux de saturation approche généralement les 90%. C'est dans ce sens que l'entreprise tente de travailler sur les aspects liés à l'optimisation des sources hybrides combinant deux, voire plusieurs sources d'énergies di�érentes.

S'ajoute à cela la gestion rationnelle de l'eau qui va de la R&D jusqu'à l'exploration. «Nous arrivons aujourd'hui à recycler presque la totalité de notre ressource en eau», s’en réjouit Abrak. Par ailleurs, dans une logique de progression continue, et a�n d'assurer le suivi des performances des diverses stations, plusieurs missions d'audit énergétique sont e�ectuées dans di�érents sites miniers.

L'expérience Managem a surtout mis en évidence le rôle primordial que joue un système de comptabilité énergétique au sein de ce groupe tentaculaire. «Les aspects liés à la comptabilité énergétique peuvent paraître anodins. Les retombées économiques qui en découlent, en revanche, sont importantes. L'adoption de la comptabilité énergétique au niveau d'un site nous permet de réaliser un gain immédiat de 10 à 15 %». La comptabilité énergétique se fait par l'installation de capteurs essentiellement sur les gros équipements consommateurs d’énergie. Les données relatives à la consommation des machines sont recueillies en local, puis remontent au système d'information central. L'ensemble des indicateurs collectés est, in �ne, présenté sous forme de tableau de bord permettant une lecture simpli�ée et un suivi de très près des principaux indicateurs énergétiques.

Managem, l’une des rares entreprises minières à traiter l’intégralité de ses déchets miniers, dispose de 10 certi�cations ISO 14.001 au niveau de ses unités de production. Celles-ci font l’objet, en permanence, d’audits dont le but est de véri�er la conformité du processus industriel avec les exigences de la norme. «Un programme de certi�cation pour la norme ISO 50001 est en cours, et devrait aboutir à l'obtention de la certi�cation, d'ici la �n de l'année», rassure Amine Abrak. L'ensemble des �liales de Managem étant d'ores et déjà certi�ées à la fois ISO 9001 et ISO 14001.


La �liale d'Italcementi Group est l'autre industriel qui a su négocier de façon remarquable le virage des énergies renouvelables. A l'instar de sa cimenterie d'Ait Baha qui se veut exemplaire en termes d'optimisation de la consommation énergétique. L'usine est d'ailleurs la première unité industrielle au Maroc à être certi�ée ISO 50001. Mise en service en 2010, et en tant que �liale du groupe Italcementi, l'usine s'est inscrite, au �l de l'eau, dans la politique environnementale adoptée par la holding mère, et qui fait du développement durable une priorité absolue. «L'usine Ait Baha représente une consommation électrique globale de 11 GWh par mois. Une consommation qui est très raisonnable par rapport aux industriels du même secteur», fait savoir Brahim Abnay, responsable récupération énergétique et environnement de l’usine Ait Baha de Ciments du Maroc.

A�n de réduire ses coûts énergétiques, le 2ème cimentier du royaume mise sur l'ensemble des maillons de sa chaîne de production. Pour ce faire, 170 compteurs numériques ont été installés sur le site pour pouvoir fournir une lecture précise sur la consommation. Ciments du Maroc possède un dispositif industriel composé de 3 cimenteries, deux centres de broyage, 4 carrières de granulats et 24 centrales à béton répartis sur l'ensemble du territoire national. «Les broyeurs de ciments verticaux à titre d’exemple, permettent de gagner 15.000 tonnes sur les émissions de CO2».

l'unité Ait Baha, premier site au Maroc certi�é Iso 50001

Ciments du Maroc

En outre, l'usine dispose d'un système de récupération de chaleurs et de cogénération, qui permet de récupérer l'énergie à partir d'un circuit dédié et la convertir en énergie électrique. Cela assure une auto-production de 11,5GWh par an, soit l'équivalent de 5 KWh par tonne de Clinker. «Grace à ce système, nous gagnons près de 6% sur notre facture globale énergétique», relève Brahim Abnay. La cimenterie, qui se situe sur une zone semi aride puise, en e�et, dans la nappe phréatique une quantité importante en ressources hydrauliques. Ce système de récupération de chaleurs permet également de réaliser des économies considérables d'eau, «150.000 tonnes d'eau par an». Pour compléter son dispositif d'e�cacité énergétique, une unité de valorisation de pneus usagers lui permet d'assurer près de 25% de substitution thermique.

M. Brahim ABNAYResponsable Récupération Energétique et EnvironnementUsine Ait Baha


SIE soutient la stratégie énergétique nationale en promouvant l’e�cacité énergétique, l’un de ses axes prioritaires. Elle vise l’amélioration de la performance énergétique du secteur public et privé tout en mobilisant le �nancement du secteur privé. En tant qu’investisseur et Co-développeur, la SIE agit tout le long de la chaîne de valeur des projets en nouant des contrats de performance énergétique lui permettant de faire émerger les économies d’énergie préalablement �xées.

Financement de l’e�cacité énergétiqueLa SIE contribue au �nancement des projets d’e�cacité énergétique par des montages �nanciers appropriés pour chaque type, allant de la prise de participation dans les sociétés de développement local (SDL) jusqu’à la création de véhicule �nancier permettant la réalisation de ces projets (SPV ou autres).

La SIE, OUTIL DE L’ETAT ET ACTEUR DU FINANCEMENT DE LA PERFORMANCE ENERGETIQUE

La SDL : La solution pour l’e�cacité énergétique dans l’éclairage public

La SIE a structuré son o�re pour l’éclairage public en montant un package complet avec des montages �nanciers adaptés à chaque commune.

La SDL avec contrat de performance énergétique constitue un outil de gestion e�cace pour la mise à niveau du secteur de l’éclairage public, o�rant à la commune une meilleure gestion de son réseau d’éclairage en assurant un éclairage juste répondant aux normes internationales, à travers la remise à niveau du parc et l’optimisation de sa consommation énergétique. L’ESCO quant à elle s’engage à atteindre les objectifs de

performance �xés dans le contrat qui la lie aux parties concernées. La solution de la SDL est un modèle équilibré, avec un partage équitable des risques et des béné�ces multiples pour la Commune lui garantissant une prestation de qualité sur le long terme.

Le Bâtiment public

La SIE assiste les bâtiments publics dans leur réhabilitation énergétique en leur procurant l’expertise en termes d’investissement et de savoir-faire technique.

En faisant des économies sur leur facture énergétique, les services en question pourront orienter leurs investissements vers d’autres activités leur permettant d’améliorer leur

qualité de service. L’intervention compte l’implémentation des mesures d’e�cacité énergétique et également le recours aux énergies renouvelables (CES et installations photovoltaïques).

L’industrie et les zones d’activités

La SIE accompagne également les industriels et les gestionnaires des zones d’activités dans une voie d’optimisation de leurs dépenses liées à l’énergie en leur permettant, toujours pas le biais d’un contrat de performance énergétique conclut avec une société de services énergétiques, de rationaliser l’utilisation de leurs ressources énergétiques induisant l’optimisation de leurs coûts d’approvisionnement énergétique à long terme.

La SIE propose des solutions appropriées à chaque projet d’e�cacité énergétique en o�rant des montages �nanciers adaptés. Pour le secteur public, ces projets s’imprègnent du partenariat public privé pour une meilleure gestion des services publics à l’instar de l’éclairage et du bâtiment public, où la partie privée assume une part importante des risques et du �nancement durant toutes les phases du projet (étude, conception, exploitation et maintenance).

Pour les projets à petite échelle dont le �nancement ne dépasse pas 3 000 000 DHS, un grand choix d'équipements pré-quali�és est mis à la disposition des entreprises sur le site www.morse�.com

Pour les projets plus larges ou plus complexes (prêts allant jusqu'à 50 000 000 DHS ou leasing allant jusqu’à 10 000 000 DHS), l’accompagnement se fait sur toutes les phases du projet (demande de prêt, évaluation technico-�nancière du projet, et suivi de la mise en œuvre (visites, ...))

D’un montant global de 80 millions d’euros, MorSEFF (Morocco Sustainable Energy Financing Facility), met à la disposition des entreprises privées marocaines opérant dans l’agriculture, l’industrie ou le tertiaire :

MorSEFF, formule clé en main pour le �nancement de l'e�cacité énergétique et des énergies renouvelables

MorSEFF vise ainsi à encourager les investissements qui intègrent l’e�cacité énergétique dans les critères de choix, qu’il s’agisse de simples achats d’équipements (moteurs, fours, chaudières, éclairage LED…) ou de projets d’envergure (modernisation, rénovation, exten-sion de capacité, énergies renouvelables).

La réduction des coûts d’exploitation, les gains de productivité et la baisse des émissions de CO2 résultant de ces investissements permettent une compétitivité accrue des entreprises.

Des prêts ou leasing dédiés à l’investissement dans l’e�cacité énergétique ou les énergies renouvelables

Une assistance technique gratuite

Une subvention d’investissement de 10% ou 15% du montant du crédit

BANQUES PARTENAIRES :

Un �nancement et une assistance technique sur mesure


Les PPP incontournables au développement de l'e�cacité énergétique

En témoigne le taux de disponibilité passé de 68% à 90% en trois ans. «La clé de réussite de notre modèle repose sur l’adhésion du conseil municipal et du maire de la ville à la vision globale du projet», insiste Abdelali Khalil, Directeur général de Sala Noor. Le gisement d’e�cacité énergétique est énorme, surtout dans un domaine comme l’éclairage public, qui constitue souvent le 2ème poste de charges d’exploitation dans les communes après la masse salariale.

Les villes et autres collectivités locales sont interpellées par ce chantier décisif pour la durabilité des territoires. Sauf que les communes et conseils municipaux ne sont pas tous prêts à s’inscrire dans cette démarche. Manque de moyens, absence de savoir-faire… autant d’arguments avancés par les élus locaux qui traduisent �nalement cette barrière qui se dresse entre le privé et le public et qui, par conséquent, retarde l'adoption d'approche écologique dans la conception des projets communaux. Pour le patron d'Oska, «c'est avant tout une question de volonté politique. Le �nancement est facilement mobilisable si le projet est bien étudié».

Le modèle Sala Noor est unique dans son genre et témoigne du rôle crucial que peuvent jouer les SDL pour relever les dé�s environnementaux. Les communes sont certes tenues de mener à bien le service public tout en œuvrant à réaliser des économies dans la consommation d’énergie, mais les PME ont souvent leur mots à dire. Ceci est valable aussi bien dans l’éclairage public que dans le transport en commun, la distribution d’eau potable, l’assainissement… Pour chacun de ces domaines, les entreprises privées apportent souvent des réponses techniques adéquates. "Ce qui fera bouger les choses c'est bien l’engagement des acteurs politiques", renchérit Khalil.

Les SDL o�rent aux communes un parfait équilibre entre les besoins liés à la gestion des conseils municipaux d'une part, et ceux des entreprises privées dont le principal objectif est de réaliser du pro�t. Une chose est sûre, l'alliance entre ces deux parties aux intérêts disparates permet d'apporter des réponses concrètes aux attentes des citoyens en termes de service public, tout en œuvrant à la réalisation des objectifs d’e�cacité énergétique.

La volonté politique est une condition sine qua non pour la réussite de l'implantation de projets en e�cacité énergétique au Maroc. La protection de l'environnement est une cause collective qui nécessite la mobilisation aussi bien des opérateurs publics que privés. Et c'est d'ailleurs pour concilier les intérêts des entités publiques et entreprises privées que les Partenariats public-privé ont vu le jour. A l'instar de Sala Noor, une Société de développement Local (SDL détenue à 49% par "Oksa", une société privée et 51% par la commune de la ville de Salé) spécialisée dans la gestion, l’exploitation et la maintenance du réseau électrique public de la ville de Salé. La société a amélioré de façon signi�cative les conditions de vie des Salouis grâce à la bonne gestion de l’éclairage public sur l’ensemble du territoire de la ville et ce, par la mobilisation des ressources humaines, �nancières et logistiques adéquates.

M. Abdelali KHALILPrésident de la société OKSA

Pour en savoir plus, contacter : [email protected] - certi�[email protected] - Tél : 05 37 57 19 48/49/51/52

L’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) a mis en place au service des opérateurs économiques et pouvoirs publics, un protocole national de certi�cation des systèmes de management de l’énergie suivant la norme internationale ISO 50001 : « Systèmes de management de l'énergie - Exigences et recommandations de mise en œuvre ».Fort de son expérience et de son savoir-faire dans le domaine de la certi�cation et de l’évaluation de la conformité, l’IMANOR vise à travers cette nouvelle o�re, gérée conformément aux standards internationaux régissant les activités de certi�cation, à accompagner les entreprises marocaines pour éprouver la pertinence de leur management de l’énergie, optimiser leurs dépenses énergétiques et identi�er leur potentiel d’amélioration.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans la stratégie de l’IMANOR visant notamment à o�rir à l’entreprise marocaine l’opportunité de faire valoir ses engagements vis-à-vis des pouvoirs publics. En e�et, ce programme de certi�cation apporte des garanties su�santes de conformité aux dispositions pertinentes prévues dans la loi 47-09, relative à l’e�cacité énergétique. Il permet en particulier à l’entreprise marocaine de démontrer son usage optimisé des ressources énergétiques et son engagement pour la préservation de ces ressources, conformément aux exigences relatives à l’audit énergétique, prévues dans la loi 47-09 susvisée.

Pour gérer avec e�cacité le processus de certi�cation et apporter une forte valeur ajoutée aux entreprises qui y font recours, l’IMANOR s’appuie sur un référentiel complet et cohérent et sur des évaluateurs hautement quali�és.

La certi�cation nationale investit le Management de l’Energie


Quelle est la mission de Philips lighting en terme d'E�cacité Energétique au Maroc ? Tout d’abord, la mission de Philips de par le monde est d’améliorer la vie des personnes grâce à des solutions d’éclairage adaptées et personnalisées. Le développement de solutions innovantes qui respectent les orientations stratégiques adoptées par le royaume chéri�en dans le domaine de l’e�cacité énergétique fait partie intégrante de notre stratégie, confortée par notre implantation au Maroc dès 1948.

Ainsi, notre stratégie est fondée sur 3 pilliers principaux, à savoir le B to G (Business to Government), le B to B (Business to Business) à et en�n le B to C (Business to Customer).

B to G (Business to Governement)En termes d’e�cacité énergétique, le Maroc se veut d’être un leader en la matière. C’est dans cette optique, que le pays a la volonté de réduire sa consommation énergétique par le lancement de trois appels d’o�res par L’ONEE (O�ce National d’Eau et d’Electricité)

Les premier (5 Millions de lampes) et second (10 Millions de lampes) appels d’o�res remportés par PHILIPS, visent à équiper les foyers marocains en lampes à basses consommation dites « lampes économiques ».

Le troisième appel d’o�res (1.890.000 lampes LED) en cours.

Pour ce qui est de l’éclairage à usage professionnel, Philips se positionne comme partenaire de choix pour les collectivités locales, dans la mesure où nous pouvons proposer des solutions de gestion d’éclairage innovantes, visant à rationaliser la dépense énergétique des communes.

Interview avec

Ingénieur Télécoms et Directeur Marketing Maghreb et Afrique de l’Ouest de Philips lighting

Monsieur Anas Benhaddou

Deuxième Pilier B to C :

Nous sommes pionniers dans le marché de l’éclairage. Notre portefeuille produit comporte une gamme diversi�ée sous trois technologies distinctes :

Le troisième Pilier : B to BPour ce qui est de la partie B to B, nous axons notre stratégie sur 5 segments qui sont les bureaux, l’industrie, les commerces, les hôtels et l’éclairage public.

Nous o�rons par segment d’application, les systèmes et services suivants à titre d’exemple :

C’est ainsi que nous proposons un accompagnement de bout en bout à nos partenaires de la phase de conception jusqu’à la maintenance.

Qu'est-ce qui distingue philips lighting encore plus ?

Les solutions Philips jouissent d’une forte notoriété sur le plan national et international, ainsi que d’une grande reconnaissance de la part des professionnels du métier de l’éclairage, nos solutions sont souvent primées lors des grands concours internationaux, et ce, grâce à l’innovation continue, et un investissement inconditionnel dans la recherche et développement.

En�n, nous pouvons nous targuer du fait que l’une de nos meilleures réalisations, c’est que nous avons réussi à introduire nos dernières solutions LED en 2015 dans les foyers marocains, en leur o�rant des produits délivrant un éclairage de qualité, à des prix adaptés à tous les budgets.

Cette panoplie de produits nous permet de nous positionner comme une marque de choix qui s’adapte à l’ensemble des besoins du citoyen Marocain.

Nos lampes économiques et LED permettent aux ménages une réduction considérable du montant de leur facture d’électricité, qui impacte positivement la dépense énergétique du pays.

C’est ainsi qu’en �n 2015, nous avons lancé la gamme de lampes Ecobright LED qui présente les avantages pricipaux suivants :

Lampes standardsLampes à basses consommation (économiques)Lampes LED

Une durée de vie de 10.000 Heures (jusqu’à 10 ans)Une économie d’énergie de 90%Une parfaite résistance à la �uctuation de tension du réseau électrique (applicable dans l’usage de sources électriques instables)Un prix de vente public conseillé de 40 dirhams.


Les systèmes indépendants et les systèmes connectésLes services professionnels qui comprennent l’audit et les solutions de designLes services dits de cycle : maintenance et de recensement des équipementsLes services de performance : Plani�cation de projet, �nancement, maintenance…

Les ampoules LED sont une solution idéale pour l'éclairage ponctuel, grâce à la nouvelle technologie LED, elles réduisent de 90% laconsommation d’électricité, durent jusqu’à 25 ans, et ne transmettent ni rayons ultra-violets, ni chaleur.

LAMPES LED PHILIPS



Vu sous un angle scienti�que, l’e�cacité énergétique représente le rapport de l’énergie consommée sur l’énergie produite. L’e�cacité énergétique d’un bâtiment à juste titre est sa capacité à gérer sa propre énergie, tout en optimisant les �ux existants. Le but étant d'intégrer des solutions permettant l’optimisation des consommations, sans incidence sur le confort des utilisateurs et sans pour autant réduire les capacités techniques des outils propres à l’activité.

Se pose dès lors la question de savoir comment concilier les enjeux environnementaux avec le souci du développement durable dans l'industrie de l'électricité ?

Pour Jean Pierre Fanton, spécialiste du génie électrique et énergétique, le déploiement d'une bonne démarche d'e�cacité énergétique s'opère dans les 3 stades de la distribution de l'électrique, qui sont: la production, le transport et la consommation.

Pour ce qui est de la production, cet expert fait savoir que «l'énergie électrique produite à l'échelle mondiale, et qui s'élève à 20.000 TeraWh, est répartie de manière inégale». En e�et, les prévisions relatives à la production mondiale à l'horizon 2020 laisse ressortir une répartition injuste entre les di�érentes régions du monde.

La consommation des pays industrialisés à titre d'exemple (qui comptent environ 14% de la population mondiale),

atteindrait les 10 MWh par habitant par an, contre 2,5 MWh/hab/an pour les pays en voie de développement, quand près de 1,4 milliards d'individus n'ont aucun accès à l'électricité.

De ce fait, les paris que feront les pays grands producteurs pèseront lourdement sur les enjeux environnementaux. «Le développement de ce secteur ne peut se faire sans une organisation optimale du réseau», explique Fanton. D'où le rôle essentiel que joue le transport, deuxième maillon de la chaîne dans le processus de di�usion permettant d’acheminer l'électricité jusqu'au consommateur �nal. A ce sujet, une gestion centralisée du réseau semble être la solution optimale. La mise en commun des moyens de production via le réseau de transport sécurise la continuité de la fourniture aux utilisateurs (notamment à travers une gestion avancée des indisponibilités). De même, elle assure le développement durable, ce qui évite un surdimensionnement important du parc de production. La consommation, dernier composant de la chaîne, nécessite également d'être prise en considération dans une logique d’optimisation des ressources. Le développement de nouvelles technologies, notamment des "smart gris" (réseaux intelligents), ou encore des solutions pour la production individuelle et les �ux d'énergie bidirectionnels, amène souvent des contraintes. Celles-ci «devraient être intégrées dans les réglementations sur l'e�cacité de l’énergie électrique».


Les data centers sont de véritables unités de production informatique, qui renseigne sur notre mode de consommation et qui illustre bien notre dépendance de plus en plus accrue vis à vis des technologies d'information et de communication. Cette tendance est particulièrement marquée par la hausse constante au �l des années des coûts énergétiques qui s'y rattachent. «La consommation électrique des data centers en Europe est équivalente à l'ensemble de l'énergie nécessaire pour toute l'aviation européenne», met en avant Jérôme Lebourgeois, expert dans les infrastructures des data centers. Les prévisions pour 2020 sont de l'ordre de 104 TeraWh pour l'ensemble des data centers basés sur le vieux continent. Dans ce contexte, il est vital que les principaux acteurs des TIC et les entreprises opérant dans le domaine du big data mettent en œuvre des indicateurs de performance clés qui permettent de surveiller et piloter l'e�cacité énergétique des data centers.

L'e�cacité énergétique des DC est un sujet pris au sérieux par l'Union européenne. Bruxelles a récemment établi un code de bonne conduite sur la consommation rationnel des énergies de centres de données. Le document fournit des notes d’orientation à destination des organismes souhaitant signer le code de conduite européen sur les data centers.

Le fonctionnement d'un data center requiert une quantité considérable d'énergie pour maintenir en état de marche l'ensemble du parc informatique qui le compose. La question se pose dès lors de savoir comment optimise-t-on la facture énergétique d'un data center? « Les gens ont

tendance à croire que seul le coût de l'électricité pèse sur la facture globale d'énergie d'un data center », souligne Jérôme Lebourgeois, ce professionnel du métier qui a fait des data-centers écologiques son domaine de compétence par excellence.

En e�et, le fonctionnement normal d'un data-center n'est pas seulement tributaire d'une simple installation électrique.

Les centres de données regroupent, entre autres, au sein de ces composants physiques: un système de climatisation et de �ltration d'air, des groupes froids pour évacuer la chaleur, une unité de distribution de l'énergie, un bloc d'alimentation d'urgence, ou encore un système d'alerte d'incendie.

Pour parvenir à abaisser le coût de l'énergie des data centers, un certain nombre de prérequis doivent être respectés. A commencer par la sécurisation de la distribution électrique pour garantir une alimentation sans interruption et empêcher les mini-coupures. L'installation de groupes électrogènes pour préserver l'ensemble du parc des grandes coupures. Le contrôle du système de refroidissement permet de réduire les pertes. Il arrive également que les informaticiens oublient de débrancher certaines machines obsolètes ce qui, en absence d'audit se traduit par un coût supplémentaire. «Dans les grands centres de données, il y a beaucoup de matériel informatique qui ne sert à rien et qui peut faire l'objet d'économie d'énergie. Débrancher une machine qui consomme 100 Wh fait gagner 200 à 250WH.» , indique Lebourgeois.

L'e�cacité énergétique des data centers: levier de transition énergétique


Finatech Group – Parc Technologique Casanearshore – Shore 10 (2ième étage) 1100, boulevard Al Qods - Quartier Sidi Maârouf – 20190 – Casablanca – Maroc

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Energie : Réseau de distribution MT/BT et d’adduction d’eau potable, éclairage public, postes THT/HT/MT et lignes, station de pompage et de traitement d’eau, énergie renouvelables, efficacité énergétique. Télécom : Télécommunication, radars et stations météorologiques, déploiement de sites GSM et ADSL, communication unifiée, stockage, radio et transmission, solutions Cloud, réseaux fibres optiques, solutions WIFI. Média : Audiovisuel, sonorisation générale, affichage dynamique, écrans indoor/outdoor, gestion de files d’attente, bornes interactives, visioconférence, télédistribution, traduction simultanée, éclairage scénique. Docunet : ECM, ILM, GED, Workflow, archivage, éditique, machines de mise sous pli et à affranchir, tri de bagages et colis express, imprimantes et scanners, Data Quality Management et fiabilisation des données. Santé & Médical : SIH, PACS, RIS, ADC/PDA, e-Médecine, datacenters médicaux, plateaux techniques, stérilisation, DASRI, formation de chirurgie de guerre (attentats, accidents exceptionnels, etc.) Oil & Gaz : Contrôleur de stations-service, volucompteur, télé-jaugeage, afficheurs de prix, station de lavage, citernes, calibrage laser, vidéo-surveillance, tuyauterie spécialisée. Défense & Sécurité : Cybersécurité, sécurité des sites sensibles, sécurité des systèmes d’informations critiques, centre de commandement et de contrôle, équipements sensibles, intégrateur de systèmes et solutions critiques.

Nous sommes adossés à un investisseur institutionnel de référence : le groupe FinanceCom . De notre histoire est née notre innovation , source de développement de nos solutions techniques et technologiques les plus avancées. Notre organisation, simple et agile, est articulée autour de 7 domaines d’expertises .


Pause Café

Pause Déjeuner

« E�cacité Énergétique : Opportunités et Atouts au Maroc »Conférence 1

« L’importance de l'e�cacité énergétique dans le développement écono-mique mondial : lien avec les enjeux économiques, environnementaux, climatiques… »

Conférence 2

Conférence 3 « L’apport de l’e�cacité énergétique à la consommation électrique. »

« Les di�érents outils de �nancement de l’e�cacité énergétique.» Expériences marocaines et internationales

Conférence 5

« Les nouvelles politiques visant à améliorer l’e�cacité énergétique dans les villes et les bâtiments. »

Intervention de la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers FNPITémoignages de M. Abdelali KHALIL – Directeur Général de la société de Développement Local « SALA NOOR » pour la Gestion de l’Eclairage Public de la ville de Salé

M. William FELLOWS – Chef de Projet MORSEFF Mme. Meriem ELMANDJRA – Directeur MORSEEFReprésentants de Banques et du Fond d’Equipement Communal (FEC)

Conférence 4

M. Benoît Lebot–Executive Director – IPEEC G20 ENERGY EFFICIENCY

Animée par Madame Zohra ETTAIK - Directeur des Energies Renouvelables et de l'E�cacité Énergétique - Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement

Animée par M. Jean- Pierre Fanton, Professeur à Centrale Supelec

M. Cédric BLONDEL – Chef de groupe – Secteur EnergieBG Consulting Engineers – Lausanne Suisse.

Ministère de commerce de l’industrie et de l’économie numérique.Témoignage dans les mines. - M. Amine ABRAK - MANAGEMTémoignage dans les Cimenteries - M. Brahim ABNAY – Ciments du Maroc

M. Zakaria SADIK - OGCMTémoignages de promoteurs, d’architectes et de la FNPI

Animée par Mlle Wiam SAMIR – Vice-Présidente MGBC

M. Jerôme LEBOURGEOIS – Data Center Infrastructure Specialist

« Comment réaliser un audit énergétique ? »Témoignage & best practices

« Quels gisements d’e�cacité énergétique dans l’industrie ?Plan d’accélération Industrielle. »

Table ronde 1 :

Industrie

« Impact de la loi 58 - 15 de Novembre 2015 sur les nouvelles constructions »

« L’Etat des lieux de la construction durable au Maroc et dans la région MENA »

Table ronde 2 :Villes et Bâtiments

« L’e�cacité énergétique dans les data center : limiter la consommation d’énergie, bientôt une directive en Europe.. »

Table ronde 3 :Data Center

Après-midi : A partir de 14H30

Matinée : A partir de 09H00

A partir de 17H00 : Rencontres B to B

PROGRAMME DES TABLES RONDES

PROGRAMME DES CONFERENCESMARDI 02 FEVRIER 2016 - HYATT REGENCY - CASABLANCA


M. Jérôme LE BOURGEOISData Center Infrastructure Specialist

M. Jean-Pierre FANTONProfesseur à Centrale Supelec

Benoît LEBOT est le Directeur Exécutif du Partenariat International pour la Coopération sur l’E�cacité Energétique IPEEC du G20. Il es titulaire d’un Master of Science de l’Université de Californie Berkeley, d’un Diplôme d’Etudes

Approfondies de l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon (France), et du diplôme d’Ingénieur des Travaux Publics de l’Etat en France.

Jérôme Le Bourgeois a suivi 30 ans d’évolution de matériel informatique chez Unisys puis chez Anixter, où il a introduit en Europe, en Russie et au Moyen Orient les « Data Center University », cycle de formations relatives aux

infrastructures de data centers. Il a été désigné pour supporter la commission européenne en charge de l’e�cacité énergétique dans les data centres à travers le « Code of Conduct on Data Centres Energy E�ciency »

M. Benoît LEBOTExecutive Director – IPEEC G20 ENERGY EFFICIENCY

M. Cédric BLONDEL – Chef de groupe – Secteur Energie - BG Consulting Engineers – Lausanne Suisse.

Cédric BLONDEL, est diplômé en GENIE MÉCANIQUE - SPÉCIALISATION EN ENERGIE.Il est Chef de groupe - Secteur Energie chez BG INGENIEURS Lausanne Suisse. Quelques projets de référence :Audits énergétiques dans le domaine industriel notamment pour le leader mondial des cosmétiques, l’industrie du tabac et l’industrie chimique (Allemagne, Belgique, Brésil, 9 sites en France, Pologne, 5 sites en Suisse, 3 sites aux USA, Chine, Russie)

Abdelali Khalil est Président de la société OKSA depuis Février 2012. Il est titulaire d’un Doctorat es Sciences de l’Université Pierre et Marie CURIE (Paris VI)Il a 25 années d’expérience dans la gestion des

Services Publics notamment dans les métiers de l’environnement (Eau, Energie, Transport)

Jean-Pierre FANTON est enseignent scienti�que en Écoles d'ingénieur pour les domaines du Génie Electrique et de l'Energétique, ainsi il a des activités d’expertise technique de projets d’innovation

comme une activité d'évaluateur, dans le cadre de l'accréditation des Laboratoires d'essais électriques avec pour commanditaires : le Cofrac (France) et le Semac (Maroc).

M. Abdelali KHALILPrésident de la société OKSA

Ingénieur des Mines, Directeur à l'ONA puis à MANAGEM. Executive MBA de la grande Ecole de Commerce Europénne ESCP EUROPE.


Said Mouline est un Ingénieur spécialisé dans les secteurs de la Protection de l’Environnement, diplômé de l’Institut National Polytechnique de Grenoble et de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie. Il

est depuis 2010, Directeur Général de l’Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’E�cacité Energétique (Aderee).

M. Said MOULINEDirecteur Général de l’ADEREE

Ingénieur d’état de l’E.N.I.M – Génie Electromécanique, il est Responsable Récupération Energétique et Environnement – Usine Ait Baha

Responsable de management Energie et Environnement (ISO 50001 et ISO14001)

M. Brahim ABNAYResponsable Récupération Energétique et Environnement – Usine Ait Baha

Meriem BERRADA EL MANDJRA est diplômée de l’ESCP Europe et Paris Dauphine. Elle est présidente de RIO, première startup marocaine spécialisée dans les études et réalisations de projets dans l'économie d'eau,

d'électricité, d'air comprimé et de carburants. Madame Mendjra accompagne également le programme de la BERD, Morse� (Morocco Sustainable Energy Financing Facility ) dans leur implantation au Maroc.

Meriem BERRADA EL MANDJRAPrésidente de RIO, Consultante MorSEFF

BIOGRAPHIES DE QUELQUES INTERVENANTS

Présence localePrésence partenaire

Afrique du nord

Afrique Centrale (Cameroun, Congo, Gabon)

Afrique de l’Ouest (Burkina , Côte d’Ivoire)

Veille et recherche d’information

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MAGAZINE - IPEEC€¢ Élaboration d’un atlas éolien numérique haute résolution • Elaboration d'une cartographie de la ressource éolienne, solaire et Biomasse-Energie au Maroc