Maître d’ouvrage: PNR Loire-Anjou-Touraine Équipe d’études :

Étape 3 – Mise à jour: avril 10, seturRéf.: setur ATD 04642 – Médiation Environnement

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Maître d’ouvrage:

PNR Loire-Anjou-Touraine

Équipe d’études :

Médiation & Environnement(mandataire)

La Mercerie, 72800 SAVIGNÉ-SOUS-LE-LUDETél 02 43 45 27 [email protected]

cabinet SETUR

Endiguer la péri-urbanisation de l’axe Endiguer la péri-urbanisation de l’axe Loire entre Tours et AngersLoire entre Tours et Angers

Ingénierie – Audit - Conseil16 rue de la Croix aux PotiersBP 97637 35176 CHARTRES de BRETAGNETel: 02 99 41 35 35 [email protected]

Georges EMBLANC7 rue des Longaines 91330 YERRESTél: 06 76 75 87 66 [email protected]

Plan du Parc (annexe IV) : extrait du Plan des Espaces Naturels et des Paysages du PNR

Module n°9-1: « Déclinaison de la démarche: les déplacements

2/84Étape 3avril 2010

Réf.: setur ATD 04642 – Médiation Environnement

Étape 3 – Mise à jour: juillet 10, setur2/43

LESDEPLACEMENTS

« Se déplacer »: est-ce une fin en soi ? « Se déplacer » = « besoin » ou « moyen » de satisfaire certains besoins

(nécessité) ?

Les besoins actuels ont-ils été identifiés (se loger, se nourrir, s’instruire, travailler …); Sont-ils satisfaits … de manière satisfaisante (satisfaction des usagers, impacts environnementaux) ?

Les besoins futurs ont-ils été définis, en terme d’objectifs ? A quelles échelles ?

Quels sont les pôles d’attractivité actuels, programmés, souhaités et la part respective de ces pôles dans le km total parcouru ?

La satisfaction de ces besoins permettra t’elle un développement durable du territoire ?

Quelles sont les contraintes réglementaires ou engagements supra communaux à prendre en compte ?

Quels seront les impacts induits par les déplacements (sociaux, économiques, environnementaux)?

• Impacts globaux• Impacts spécifiques à la commune de xxxx ?

Définir des objectifs/moyens de réduction de ces impacts





Considérer les déplacements en tant que …

• Conséquence des choix d’aménagement du territoire (SCoT, PLH, PLU, opérations d’aménagement …)

• Moyen/nécessité pour satisfaire certains besoins fondamentaux

• Source majeure d’impacts économiques, sociologiques, environnementaux





AnticiperFaire des choix en connaissance … de conséquences

Hiérarchiser les besoins à satisfaire compte tenu, notamment, des impacts induits par la satisfaction de ces besoins

Arbitrer (choisir)





Exemple de réflexion à mener sur le projet de territoire, pour mettre en évidence les conséquences des choix (objectifs démographiques, « zonage », projets routiers ..) sur les déplacements

Cette partie du module a une valeur illustrative; Elle est destinée principalement au bureau d’études en charge du PLU, pour préparer sa propre analyse sur le territoire communal

Elle peut également être utilisée dans un but pédagogique, en amont d’une mission PLU

Voir diapositive D24





Le S.E.T. fixe des objectifs: prise en compte dans les PLU ?

– Réduire les taux d’équipement automobile d’ici 2050 – Réduire le kilométrage moyen annuel par voiture – Développer d’autres modes de déplacement que la voiture

Schéma Énergétique de Territoire du PNR

Adopté en mai 2007Extraits

Article 13: appliquer les principes de sobriété énergétique des déplacements dans le zonage des PLU

Article 32 : favoriser l’inter modalité dans les transports et le développement des modes de déplacements doux

Charte PNR LAT 2008-2020

Obligation de compatibilité des PLU avec la Charte du PNR (Art. L123-1 CU)

Contraintes réglementaires ou engagementssupra communaux à prendre en compte




• Favoriser la mixité socio-économique (différents types d’habitat, d’activités tel que des services et commerces de proximité) et la compacité , au sein des enveloppes urbaines existantes = enjeu majeur pour réduire les impacts des déplacements

déplacements et GES, santé, €, dépense énergétique (déplacements, bâti), lien social et sentiment d’appartenance, préserve potentiel agronomique et biodiversité, facilite l’insertion du bâti nouveau dans le paysage

Peut permettre de justifier ou d’optimiser des transports en commun

• Nécessite :

– Une analyse fine des zones urbaines existantes (potentialités de renouvellement, dents creuses, habitat vacant, taux de résidences secondaires dans la partie agglomérée, secteurs d’habitat ancien dégradés, peu denses, énergivores, sous occupés …: voir module n°9-3)

– Une justification précise des extensions souhaitées au regard de la capacité d’accueil du territoire, définie elle-même à partir:

• Des contraintes physiques et réglementaires• Du « territoire souhaité », intégrant la délimitation des limites « définitives » fixées à

l’urbanisation

Exemples de moyens pour réduire les impacts (économiques, sociologiques, environnementaux) des déplacements via le PLU

Création de zones d’habitat, de lotissements

Organisation d’unitésde vie interconnectées

… redécouvrir villeset villages !




• Privilégier les modes doux:

– En deçà de 4 km, vélo = mode de déplacement le plus rapide en ville

– 70 % des élèves scolarisés en maternelle et en primaire se rendent à l'école en voiture, et ce, pour des trajets généralement inférieurs à 1,5 kilomètres (ADEME 2009)

– Réserves foncières, hiérarchisation de voiries

• Limiter la place de la voiture dans la ville: pourquoi, comment ?

Aires de covoiturage …

• Permettre (anticiper) voire développer les transports en commun

– Une densité d’usagers (habitants, employés) minimale est nécessaire pour justifier une desserte TC

– Développer l’intermodalité

– Permettre / faciliter l’accès aux TC (liaisons douces, parkings de rabattement)

– Associer l’Autorité Organisatrice des Transports à l’élaboration du PLU (ateliers)





• Analyser les fonctions présentes sur le territoire (habitat, service, équipements commerciaux, zone d’emploi,…)

• Identifier les pôles primaires et secondaires (pôle périurbain en zone rurale), vérifier l’accès du pôle secondaire aux services, équipements et commerce de proximité

• Analyser les infrastructures de transport ainsi que les conditions de déplacement des personnes et des biens ;

• Analyser les migrations alternantes Identifier les processus et les causes de ségrégation socio-spatiale

• Prendre en compte un PDU

• Prendre en compte l’objectif de préservation de la qualité de l’air (PRQA)

• Constater la cohérence entre les projets de développement existants et les projets de déplacement

• Réaliser une analyse de l’insécurité routière sur le territoire

• Identifier les cheminements de déplacements doux et la cohérence des itinéraires

• Identifier les potentiels de densification et les espaces disponibles dans les zones urbanisées ou à reconquérir : friches, « dents creuses », secteurs en déshérence, habitats vacants

• Comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants


Le rapport de présentation peut …

… mais n’a pasde valeur prescriptive




• Rendre compatible les orientations en matière de déplacements avec les objectifs globaux de qualité de l’air et de maîtrise des dépenses énergétiques issus des politiques nationales et internationales

• Intégrer au scénario de développement une réflexion sur la mobilité, le stationnement

• Fixer des orientations sur les fonctions du territoire (mixité)

• Définir un projet global de développement durable limitant les déplacements motorisés, dégageant une réflexion sur le réseau de transports collectifs et favorisant les déplacements doux

• Définir les niveaux de densité souhaités pour chaque zone urbanisée et/ou à urbaniser

• Prévoir l’ouverture de nouveaux secteurs urbanisables à vocation d’habitat ou de loisirs à l’écart des zones bruyantes


PADD: non opposable aux pétitionnaires

… mais obligation de cohérence entre PADDet règlement




• Accessibilité réduite pour l’automobile ?

• Les connexions routières inter quartiers doivent être justifiées au regard des avantages et impacts induits

• Organisation générale facilitant l'accès aux transports en commun existants ou futurs (prévoir espace arrêt de bus, largeur voirie adaptée aux bus, liaison douce vers arrêt de bus)

• Liaisons douces agréables (pente, vents, éclairage), lisibles, courtes, et connectées aux pôles d’attractivité internes ou périphériques

• Mixité des fonctions

• Définir des vocations ou implantations de bâtiments pour lutter contre les nuisances sonores pour l’habitat (exemple: écran phonique constitué par des bâtiments d’activité ou de bureaux)


Piétons OK si < 800 m (12 mn)

Cycles OK si < 4 km (16 mn)

Piétons: arrêt bus OK si < 300 m (5 mn)

D43

Orientationsd’aménagementet de programmation

… opposables auxpétitionnaires

… dans un rapport de compatibilité




• OA structurer la trame urbaine future

• OA faciliter la greffe du tissu urbain futur sur l’existant: connexions douces directes et confortables vers les pôles d’attractivités, accroche paysagère (préservation de points de vue particuliers, compatibilité des formes bâties)

• OA orienter les projets (aménageurs, lotisseurs, particuliers) pour une prise en compte optimale de certains enjeux DD (économie d’espace, valorisation énergie solaire, préservation biodiversité, préservation du fonctionnement hydraulique naturel, réservation d’espaces publics fonctionnels)

• Avertissement 1: à réserver plutôt aux zones urbanisables à court ou moyen terme (risque: orientations en décalage avec l’état de l’art à la date de réalisation)

• Avertissement 2: dans le cahier des charges PLU, informer les candidats sur le positionnement des élus vis-à-vis des OA (voir module n°6)


Orientationsd’aménagementet de programmation




• Rappel: le règlement demeure une ultime possibilité de maîtriser, dans le détail, certains enjeux précis. Dans sa configuration actuelle, il n’a pas été pensé pour faire du DD. L’essentiel se joue en amont …

• Art 6 et Art 7 sont les seuls obligatoires (implantation des constructions)

• Art 1: occupations et utilisations du sol interdites

– Ne pas interdire des usages variés dans une même zone favorise mixité fonctionnelle propre à améliorer la qualité de vie et à réduire les déplacements

– Identifier et délimiter les quartiers, îlots, voies dans lesquels doit être préservée ou développée la diversité commerciale, notamment à travers les commerces de détail et de proximité, et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer cet objectif (L. 123-1-7°bis CU)

• Exemple : interdire changement de destination de locaux commerciaux, imposer aux constructions nouvelles un rez-de-chaussée avec une affectation autre que les étages (mesures de diversification = risque contentieux / R 123-9 CU)


Règlement




• Article 2 : occupations et utilisations du sol autorisées sous condition

– Conditionner la réalisation de sous sols à l’aménagement de stationnements (moindre consommation d’espace, moindre imperméabilisation, absence d’impact paysager … mais attention à la gestion des déblais !)

– Conditionner la réalisation de stationnements à la mise en œuvre de revêtements filtrants


Règlement




• Art. 3 : Accès et voirie: imposer un accès par liaison douce en site propre, interdire les impasses (sauf s’il s’agit de favoriser des modes doux), limiter le gabarit de voirie

• Art. 4 : desserte par les réseaux publics – L. 123-1-5-14° CU (Grenelle 2) : « Le règlement peut, notamment dans les secteurs qu’il

ouvre à l’urbanisation, imposer aux constructions, travaux, installations et aménagements de respecter en matière d’infrastructures et réseaux de communications électroniques des critères de qualité renforcés qu’il définit » favoriser le télétravail réduire les besoins de déplacement

• Art 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives– Permettre/imposer implantation sur une

ou deux limites séparatives, à défaut réduireles distances minimales d’implantation (mini = 1,90 m si façade avec ouverture . cf art. 678 codecivil), pour libérer des espaces arrières protégés / nuisances sonores routières, ou pourréduire linéaire de voirie (cf également OA).

Voir interaction éventuelle avec enjeux énergétiques


Règlement

12 logts = 50 m de voirie

12 logts = 100 m de voirie




• Art. 12 : Stationnement

– La réglementation du stationnement via le PLU doit être l’occasion d’un débat sur la « place de la voiture dans la ville et les quartiers » … notion subjective, complexe, et fortement dépendante des références culturelles individuelles et collectives

– « Place de la voiture »: s’agit-il d’enjeux liés aux usages (déplacements), au paysage urbain, à l’impact économique des aménagements routiers, à l’importance du poste « déplacement » dans le budget des habitants, aux nuisances éventuelles (bruit, trafic), à la sécurité, … ?


Règlement





– La « place de la voiture dans la ville et les quartiers » : quelques références pour alimenter et organiser le débat …


Règlement




2 places de stationnement + garage accolé à l’habitation: les avantages

Proximité de la voiture … si utilisation en garage = usager et véhicule protégés / intempéries

PNR LAT: pluviométrie modérée (600 mm à 700 mm, contre 1100 mm dans … le centre-ouest Bretagne)

Il existe des « outils de protection » … parapluie, ciré …

Voiture à l’abri du gel = 50 jours de gel/an

Local rangement: poubelles, vélos, tondeuse …

2 places de stationnement + garage accolé à l’habitation: les inconvénients

Déperdition énergétique (murs extérieurs non isolés + ouverture porte entre pièces chauffées et garage)

Surcoût (Matériaux garage = matériaux pièces habitées; Surface aménagée = 3 places, pour 2 voitures)

Pollution de l’air (émission de polluants par le moteur en cours de refroidissement ou de préchauffage)

Incitation à l’utilisation de la voiture y compris sur de courts trajets

Nécessité d’une voirie lourde jusqu’aux lots imperméabilisation, coût

Existe-t-il des expériences ou pratiques avec les avantages … et sans les inconvénients ?


Art. 12 : Stationnement

Règlement




Existe-t-il des expériences ou pratiques avec les avantages … et sans les inconvénients ?

Exemple 1: communes périurbaines de l’agglomération rennaise, avec réseau bus interurbain

2 places obligatoires par lot + 1 place « visiteur » pour 2 lots

Plus de référence à la place « garage » dans le PLU (local de plus en plus utilisé comme rangement)

Exemple 2: stationnements regroupés (garage et/ou car port) hors enclave privative

Charte de Renouvellement Urbain Durable « Aire Métropolitaine de Lille »:

1 place auto maxi par lot

Places auto supplémentaires gérées collectivement (aménagement paysager et architectural) sur 10% maxi du terrain

2 places 2 roues mini par lot

100% des espaces publics adaptés aux PMR


Art. 12 : Stationnement

Règlement





– Tendance: article utilisé pour définir un nombre maximum de stationnements pour limiter les flux (OK si mixité usages et/ou offre transport alternative). Jurisprudence ?

– R. 123-11, g) CU : Dans périmètres délimités par un plan de déplacements urbains (desservis par les transports publics réguliers), et repris dans les pièces graphiques du PLU, possibilité

• de réduire ou supprimer les obligations de réalisation d'aires de stationnement (notamment lors de la construction d'immeubles de bureaux)

• de fixer un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage autre que d'habitation

– Art L. 123-1-12 CU (Grenelle 2) : « Lorsque les conditions de desserte par les transports publics réguliers le permettent, le règlement peut fixer un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments destinés à un usage autre que d'habitation. » (remarque : même hors PDU)

– 1 place = maxi imposable pour logements locatifs sociaux (article L. 123-1-3 CU)

– Imposer la réalisation de x% des stationnements en sous-sol (gain de place favorisant la densité + diminution assiette foncière)

– Imposer la réalisation d’aires ou de locaux pour les véhicules non motorisés ou deux roues par tranche de SHON ou de logements


Règlement




• Art. 14 : COS

– Attribuer un COS plus élevé, voire supprimer le COS dans des secteurs desservis par un réseau TC existant ou projeté

– Attribuer COS plus élevé en fonction destination des constructions (ex: favoriser commerce centre ville), dans le respect de l’art. R.123-9 cu

– L123-1-11 CU: le conseil municipal peut, par délibération motivée, déterminer des secteurs situés dans les zones urbaines délimitées par PLU à l'intérieur desquels un dépassement des règles (+20% max) relatives au gabarit, à la hauteur, à l'emprise au sol et au COS est autorisé (habitation)

– L127-1 CU: Idem, pour programmes de logements comportant des logements locatifs sociaux : majoration volume constructible (+50% max) tel qu'il résulte du COS ou des règles relatives au gabarit, à la hauteur et à l'emprise au sol

– Art L. 123-1-5-13°bis CU : « Dans des secteurs situés à proximité des transports collectifs existants ou programmés, le Règlement peut, sous réserve d’une justification particulière, imposer dans des secteurs qu’il délimite une densité minimale de construction. »

– Art L. 128-1 (Grenelle 2): possibilité dépassement règles densité et gabarit (30%) en zone U ou AU, par décision du conseil municipal, si performance énergétique élevée ou équip. performant de production EnR


Règlement




• Rappel: la localisation, la délimitation, et la définition de la vocation des zones constituent une étape clé pour intégrer les principales exigences DD … ou impacter fortement le territoire …du fait des déplacements induits notamment

• Le plan de zonage doit être cohérent avec les enjeux de l’analyse de l’état initial de l’environnement et avec les objectifs du PADD

• Emplacements réservés: voies douces, TCSP, parkings relais … (! Au droit de délaissement induit par la création d’emplacements réservés)


Documents graphiques

Fin atelier







• Projet de territoire objectif démographique ?

– « Maintenir l’attractivité communale » :• Est-ce une fin en soi ?• Ne s’agit-il pas plutôt d’imaginer un territoire qui permette à la population de

satisfaire ses besoins (« ici ») sans compromettre …

– « Maintien population au niveau de 2009 » = 4500 hab = « objectif minimal »

– Y a t’il un objectif maximal en terme de population et de surface urbanisée ?

– Moyens envisagés pour atteindre l’objectif minimal ?• Nouveaux logements• Où ? Catégories de logements ?

– Les secteurs pressentis permettent-ils d’atteindre cet objectif ?

– Impacts induits par la localisation et l’importance des zones à urbaniser, sur le réchauffement climatique (GES déplacements + habitat), le paysage, les finances publiques, le budget des ménages, le cadre de vie, le potentiel agronomique, la biodiversité …

– Peut-on réduire ces impacts ?

Besoins moyens impacts ajustement

Illustration de la démarche à partir du cas de Mazé (49), commune test de la démarche « PLU DD » PNR LAT




En France, l’urbanisation consomme la surface d’un département comme le Maine-et-Loire tous les 12 ans


Population: 0,58% / an

Urbanisation: +1,1% /an … soit près de 2 fois plus vite

Est-ce durable ?Est-ce acceptable ?

Dans 100 ans ??




25 logts/ha12 logts/an2,3 hab/log

H1+H2 = 900 logtsCentre 117 logtsHabitat vacant 2006 80 logts

Résidencessecondaires ?

TOTAL 2523 habitants (+ 56%)sur 91 ans, hors extension hameaux

Impacts sur: GES (déplacements),espace agricole,paysage, équipements ?

16 ha

?

20 ha


Potentiel en phase avec l’objectif ?




6 logt/ha5,1 ha30 logt

Rue Neuve



… quid du centre ancien ??


Quelles références en terme de densité, de formes urbaines, de fonctionnalités … pour répondre aux besoins … sans compromettre … ?





30 à 40 logt/ha6 logt/ha 18 logt/ha

• Consommation d’espace moindre = préservation potentiel agronomique ou naturel

• Mitoyenneté = performance énergétique

• Proximité / services, commerces = accessibilité à pied/vélo = €, GES, santé

• Connexion sur réseaux existants (voirie, EP, EU, AEP, EDF…) ou linéaire à créer réduit (parcelles étroites) = €

• Dispersion des constructions nouvelles dans l’enveloppe urbaine existante = meilleure intégration paysagère et sociale

• Valorisation des espaces publics existants = renforcement lien social

• Espaces privés plus intimes

Quelles références en terme de densité, de formes urbaines, de fonctionnalités ?




• Justifier une densité au titre du respect de formes urbaines existantes (= référence) ou d’une vision conservatoire du paysage (éviter effets de contraste) … peut conduire à cautionner des modes d’urbaniser impactant les déplacements, les espaces agricoles ou naturels etc.

• Le paysage urbain est-il l’enjeu prioritaire ?

• Analyser les formes urbaines au regard des différents enjeux DD: consommation d’espace agricole ou naturel, déplacements et impacts induits, paysage, finances publiques, lien social etc.





Un département comme le Maine-et-Loire consommé tous les 12 ans

+ 36 ha zones AU Mazé

15 ha zones AU Cheillé

+ x ha zones AU Saumur

+ …

+ infrastructures routières (autoroutes, RN, RD, …)

=

Est-ce durable ?Peut-on consommer moins d’espace ?

La consommation d’espace, jugée alarmante à l’échelle nationale … est la résultante des consommations d’espace … locales, en grande partie initiées ou permises par les documents d’urbanisme





À 2,2 km de l’église


Extensions envisagées = limites définitives de l’urbanisation ?

Comment justifier les extensions envisagées, au regard des conditions de déplacements et des impacts induits? Piétons OK si < 800 m (12 mn)


?




Comment justifier les possibilités d’urbaniser les écarts, au regard des conditions de déplacements et des impacts?




Erreur manifeste d’appréciation si PLU ne classe pas en U ou AU des secteurs équipés … souvent liés à de l’urbanisation linéaire










1. Transit PL en centre bourg nuisances, insécurité proposition de voie de délestage en périphérie nord de l’agglomération

2. Contraintes naturelles et réglementaires (PPRI, château) possibilités d’urbanisation uniquement vers le nord

3. « Mazé devra être en mesure d’accueillir la population désireuse d’habiter la commune »; Maintien effectif de population actuel = objectif minimal

1+2+3

Conséquences sur :

– L’espace agricole consommé

– Les conditions de déplacement et les impacts induits

– Le paysage

– Le coût des réseaux


Réflexion sur les fondements d’une stratégie d’urbanisation, et ses conséquences environnementales

• Confusion entre possibilités techniques d’urbanisation et projet de territoire ?




• 1+2+3 délimitation d’une « poche urbanisable » … qu’il ne reste plus qu’à urbaniser

… c’est une question de temps …

• Et après ? Nouvelles demandes de logements ?

• Quel est le territoire souhaité (population, cadre de vie …) ?

• Quelles sont les limites idéales de l’agglomération (surface, population) ?


Réflexion sur les fondements d’une stratégie d’urbanisation ... et ses conséquences environnementales




Quels commerces ? Vocation commercialeexclusive ?

Opportunité pour l’habitat ?

Déplacements routiers induits dans le centre ?

Interférence flux transit et flux commercial sur RD347?

Un accès piétons nord est-il possible, et réaliste ?

Impact paysager ?

« Zone inondable à préserver de toute urbanisation nouvelle »

4,4 haà vocation commerciale


D42





• Cet exemple illustre la difficulté à justifier la destination d’un secteur … sans procéder à une analyse multicritère

• Est-ce un projet « durable » ?• nécessité d’une évaluation

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Origine/destination des principaux déplacements actuels et futurs à l’échelle de l’agglomération ?

Liaisons douces actuelles ou projetées = réponse satisfaisante ?

Piétons OK si < 800 m (12 mn)Cycles OK si < 4 km (16 mn)




Pas de difficultés dans le centre bourg(rapport de présentation)

???





• Importance des déplacements pendulaires entre Mazé / Angers ?– Destinations = Angers ville ? Secteurs maraîchers à l’est d’Angers ? Autre ?

• Ne faudrait-il pas viser un renforcement de la desserte bus avec Angers (fréquence arrêts) ? (TC « très peu utilisés car manque de flexibilité »)

• Plateforme multimodale = ?

• Navette TER vers gare St Mathurin-sur-Loire ?– Possibilités stationnement abords gare ?

• Aménager / Prévoir une zone de covoiturage (ER)?

• « Prise en compte de la problématique du stationnement », « gestion appropriée des stationnements » (Atelier PLU) = ?

– Quel est l’objectif ?











Commerces et services de proximité, école

Orientation d’aménagement secteur AU

100 m

Voie primaire futur quartier à connecter aux voies existantes relier les quartiers, permettre un accès au centre ville