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Infarctus, AVC, insuffisance cardiaque, angine de poitrine, thrombose, embolies pulmonaires… Les maladies cardiovasculaires restent, en France, une des premières causes de décès. Chaque année, 140 000 1 personnes meurent d’une maladie cardiovasculaire, 120 000 2 personnes déclarent un infarctus du myocarde et 500 000 3 autres sont atteintes d’insuffisance cardiaque. Ces maladies se développent « sans bruit », de manière insidieuse et s’expriment cliniquement à un stade avancé de leur évolution. La région Hauts de France enregistre 2 à 3 fois plus de nouveaux cas de maladies cardiovasculaires 4 que le reste de la France. C’est la raison pour laquelle l’Institut Pasteur de Lille en a fait une de ses priorités dans le cadre de son Centre Transdisciplinaire de Recherche sur la Longévité (CTRL). Votre soutien est le moteur du progrès scientifique Les récentes distinctions et publica- tions du campus Pasteur Lille sou- lignent le dynamisme et l’expertise des chercheurs dans la lutte contre les pathologies actuelles : la mise au point d’un test rapide permettant de vérifier le bon positionnement d’une valve aortique, la création des biotech Immune InsighT et APTEEUS, primée au concours mondial de l’in- novation. Des maladies infectieuses aux mala- dies cardiovasculaires en passant par les maladies neurodégénératives, les maladies métaboliques ou le cancer, tous nos efforts sont concentrés sur les maladies liées au vieillissement. Pour améliorer les connaissances et accélé- rer la mise au point de nouveaux traitements, notre Centre de Recherche sur la Longévité et le bien viellir a lancé son 1 er appel à projets scientifiques et organise en décembre le premier col- loque international sur la longévité et le bien viellir à Lille. Pour toutes ces raisons, je suis fier d’être pasteurien et je tenais à vous re- mercier de l’aide que vous apportez à nos travaux. Je vous suis reconnais- sant pour votre générosité et vous as- sure que l’Institut Pasteur de Lille met- tra toute sa créativité et son énergie au service de l’amélioration de la qua- lité de vie en bonne santé. Pr Patrick Berche Directeur général de l’Institut Pasteur de Lille MALADIES CARDIOVASCULAIRES prévention et recherche vont de pair L es principaux facteurs favorisant la survenue des maladies cardio- vasculaires sont bien connus : diabète, hy- pertension artérielle, hypercholestérolémie, obésité et sédentarité. C’est l’addition de ces facteurs, chacun même à un ni- veau modéré, qui augmente le risque cardiovasculaire. La force de l’Institut Pasteur de Lille est de réunir sur un même site des équipes complémentaires de prévention et de recherche qui travaillent sur tous ces facteurs. Depuis plus de 30 ans, le Pr Philippe Amouyel, directeur de l’unité de recherche Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement, étudie les fac- teurs de risques cardiovasculaires des populations. « Plus on monte vers l’hémisphère Nord, plus le risque cardiovasculaire augmente. Les Finlandais sont les champions d’Europe, alors que les Espagnols enregistrent les taux de mortalité les plus bas. Il y a moins de morts par maladies cardiovasculaires à Barcelone qu’à Toulouse, et plus à Gand qu’à Lille. » Toutefois, si le nord de l’Europe reste toujours plus mal loti, on y constate comme dans le reste N°3 Octobre 2016 www.pasteur-lille.fr Votre don d’aujourd’hui fait les découvertes de demain

MALADIES CARDIOVASCULAIRES prévention ... · Les maladies cardiovasculaires restent, en France, une des premières causes de décès. Chaque année, 140 0001 personnes meurent d’une

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Page 1: MALADIES CARDIOVASCULAIRES prévention ... · Les maladies cardiovasculaires restent, en France, une des premières causes de décès. Chaque année, 140 0001 personnes meurent d’une

Infarctus, AVC, insuffisance cardiaque, angine de poitrine, thrombose, embolies pulmonaires… Les maladies cardiovasculaires restent, en France, une des premières causes de décès. Chaque année, 140 0001 personnes meurent d’une maladie cardiovasculaire, 120 0002 personnes déclarent un infarctus du myocarde et 500 0003 autres sont atteintes d’insuffisance cardiaque. Ces maladies se développent « sans bruit », de manière insidieuse et s’expriment cliniquement à un stade avancé de leur évolution. La région Hauts de France enregistre 2 à 3 fois plus de nouveaux cas de maladies cardiovasculaires4 que le reste de la France. C’est la raison pour laquelle l’Institut Pasteur de Lille en a fait une de ses priorités dans le cadre de son Centre Transdisciplinaire de Recherche sur la Longévité (CTRL).

Votre soutien est le moteur du progrès scientifique

Les récentes distinctions et publica-tions du campus Pasteur Lille sou-lignent le dynamisme et l’expertise des chercheurs dans la lutte contre les pathologies actuelles : la mise au point d’un test rapide permettant de vérifier le bon positionnement d’une valve aortique, la création des biotech Immune InsighT et APTEEUS, primée au concours mondial de l’in-novation.

Des maladies infectieuses aux mala-dies cardiovasculaires en passant par les maladies neurodégénératives, les maladies métaboliques ou le cancer, tous nos efforts sont concentrés sur les maladies liées au vieillissement. Pour améliorer les connaissances et accélé-rer la mise au point de nouveaux traitements, notre Centre de Recherche sur la Longévité et le bien viellir a lancé son 1er appel à projets scientifiques et organise en décembre le premier col-loque international sur la longévité et le bien viellir à Lille.

Pour toutes ces raisons, je suis fier d’être pasteurien et je tenais à vous re-mercier de l’aide que vous apportez à nos travaux. Je vous suis reconnais-sant pour votre générosité et vous as-sure que l’Institut Pasteur de Lille met-tra toute sa créativité et son énergie au service de l’amélioration de la qua-lité de vie en bonne santé.

Pr Patrick BercheDirecteur général

de l’Institut Pasteur de Lille

MALADIES CARDIOVASCULAIRES

prévention et recherche vont de pair

L es principaux facteurs favorisant la survenue des maladies cardio- vasculaires sont bien connus : diabète, hy-pertension artérielle,

hypercholestérolémie, obésité et sédentarité. C’est l’addition de ces facteurs, chacun même à un ni-veau modéré, qui augmente le risque cardiovasculaire. La force de l’Institut Pasteur de Lille est de

réunir sur un même site des équipes complémentaires de prévention et de recherche qui travaillent sur tous ces facteurs.Depuis plus de 30 ans, le Pr Philippe Amouyel, directeur de l’unité de recherche Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement, étudie les fac-teurs de risques cardiovasculaires des populations. « Plus on monte

vers l’hémisphère Nord, plus le risque cardiovasculaire augmente. Les Finlandais sont les champions d’Europe, alors que les Espagnols enregistrent les taux de mortalité les plus bas. Il y a moins de morts par maladies cardiovasculaires à Barcelone qu’à Toulouse, et plus à Gand qu’à Lille. »Toutefois, si le nord de l’Europe reste toujours plus mal loti, on y constate comme dans le reste

N°3Octobre 2016

www.pasteur-lille.fr

Votre don d’aujourd’hui fait les découvertes de demain

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PLAISIR, MARCHE ET ÉQUILIBRE... LES SECRETS D’UN CŒUR EN PLEINE FORME

« Pour améliorer sa santé cardio-vasculaire, mon premier conseil, c’est de goûter la vie, savoir profiter des moments simples, ne pas se laisser grignoter par le stress, explique le Dr Dominique Bonte, directrice du Centre de prévention et d’éducation pour la santé.Mon deuxième conseil, c’est de bouger. Bouger ça ne veut pas forcément dire faire du sport. Si vous avez envie de vous faire plaisir en pratiquant une activité sportive régulière, n’hésitez pas. Mais si vous n’avez pas l’âme d’un athlète, prenez simplement l’habitude de marcher au moins une heure par jour. Marcher, c’est à la portée de tout le monde et ça fait réellement un grand bien à notre cœur. Mon troisième conseil, c’est de manger en conciliant équilibre et plaisir. Fuyez les régimes, trop frustrants, mais tentez deux ou trois petits changements dans votre alimentation qui pourraient être bénéfiques. Enfin, évidemment, si vous fumez, essayez d’arrêter. »

Les ateliers du changement

Depuis des années, le Centre de prévention et d’éducation pour la santé met ces conseils en pratique auprès des consultants des bilans de santé auxquels il propose un accompa-gnement spécifique, sous forme d’ateliers

thématisés. De nouveaux ate-liers d’aide au changement

sont désormais propo-sés à toute personne souhaitant entamer une démarche autour de l’alimentation, du stress, de l’arrêt du

tabac ou de la reprise d’activité physique, sans

avoir besoin de faire un bilan de santé préalable.

Renseignement et inscription au 03.20.87.71.74.

Retrouvez également les conseils nutrition de Stéphanie Maccioni, diététicienne à l’Institut Pasteur de Lille, tous les jeudis à partir de 10h dans l’émission France 3 Nord - Pas de Calais matin, en direct ou en replay.

FIN DU FRENCHPARADOX

Longtemps, on a cru qu’une consomma-tion régulière et modérée d’alcool, en par-ticulier de vin rouge, avait un effet béné-fique sur la santé. Mais, en mars 2016, une

recherche américaine a battu le « french paradox » en

brèche. La plupart des études sont en réalité

faussées par un biais statistique impor-tant : le groupe des non buveurs agrège des personnes qui ne

boivent jamais à des alcooliques abstinents

d’où la meilleure santé des « petits buveurs ».

Pour en savoir plus : www.pasteur-lille.fr

des pays industrialisés, une baisse. « La chute des décès liés aux maladies cardiovasculaires explique à elle seule près d’un tiers de l’amélioration de la mortalité depuis la fin des années 70 » pré-cise le Pr Amouyel. La meilleure prise en charge du cholestérol, de l’hypertension et du diabète a porté ses fruits. « L’apparition des statines, qui réduisent le taux de cholestérol sanguin, a fait bais-ser de 30 à 35% le taux de risque cardiovasculaire chez les patients cardiaques » note le Pr Bart Staels, responsable de l’unité Maladies cardiovasculaires, dia-bète et récepteurs nucléaires.De plus, une prise en charge plus rapide et standardisée (pour les AVC), les progrès spectaculaires de la chirurgie cardiaque et le suivi postopératoire permettent aux personnes cardiaques d’avoir une vie après l’accident. « Il y a 30-40 ans les accidents cardiovasculaires étaient mortels, aujourd’hui, on voit de plus en plus de personnes âgées vivre longtemps avec un système cardiovasculaire déficient. Mais si des progrès fabuleux ont été

accomplis, on est encore loin d’avoir tout compris des méca-nismes moléculaires qui entrent en jeu à l’intérieur des cellules car-diaques » précise le Pr Bart Staels.C’est la raison pour laquelle son équipe étudie au cœur des cel-lules le lien entre le diabète et la fonction cardiaque, le rôle du foie, des muscles squelettiques et cardiaques ou encore du rythme circadien (alternance jour/nuit) dans le développe-ment des maladies métabo-liques (celles qui affectent la production d’énergie dans les cellules comme le diabète, l’ob-sité, l ’hyper tension, l ’em-bonpoint abdominal).Au sein de l’UMR 1167, le Dr Flo-rence Pinet a découvert, en col-laboration avec le Pr Christophe Bauters du CHRU de Lille, un marqueur biologique de risque de remodelage du ventricule gauche, remodelage qui peut mener à l’insuffisance cardiaque chez des patients victimes d’un infarctus. « On essaie maintenant de trouver d’autres protéines caractéristiques de l’insuffisance cardiaque afin de déterminer

quels sont les patients à risque et de leur proposer un suivi plus adapté. »Sans nul doute, les travaux des chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille, grâce au soutien de do-nateurs, amélioreront dans un futur proche la prévention et la prise en charge des malades mais, d’ores et déjà, chacun peut agir à son niveau pour améliorer ou préserver sa santé cardiovas- culaire. Et pour cela pas besoin de devenir moine ou maratho-nien. En suivant les conseils du Centre de prévention et d’éducation pour la santé (voir ci-contre), vous pouvez agir efficacement et durablement pour préserver votre cœur.

1 - 138 168 décès en 2011 selon le CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès)

2 - source Inserm3 - source Fédération française de cardiologie 4 -source Institut national de Veille sanitaire (InVs)

DU LABO À LA SALLE D’OPÉRATION : UN TEST RAPIDE POUR LE TAVI

L’implantation de valve aortique par voie percutanée (TAVI) permet d’évi-ter l’opération à cœur ouvert mais la valve se positionne mal dans 15% des cas. Des chercheurs de l’unité de Bart Staels, associés aux clini-ciens du CHRU de Lille, viennent de montrer que le dosage d’une proté-ine, à partir d’une simple analyse de

sang réalisée pendant l’opération, pouvait permettre de vérifier le bon positionnement de la valve.

L’indicateur testé est également fiable pour contrôler l’efficacité du traitement à plus long terme.

Les équipes du Pr Bart Staels travaillent sur les maladies cardiovasculaires, le diabète et les récepteurs nucléaires.

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La grippe saisonnière touche plus de 2 millions de personnes chaque année en France et en tue entre 2000 et 4000 de façon directe et indirecte si l’on ajoute les personnes déjà malades qui décompensent après l’épisode grippal. La vaccination reste, de loin, la meilleure protection.

Même quand l’épidémie est peu intense, la grippe saisonnière tue plus que le Sida en France. A

l’échelle planétaire, elle est respon-sable de 250 000 à 500 000 décès par an.

Les 2/3 des cas graves auraient dû être vaccinésPlus de 2,3 millions de personnes ont consulté l’hiver dernier en France et 1 050 cas graves de grippe ont été hospitalisés en réanima-tion, dont 167 (16 %) sont décédés. 78% des patients admis en réani-mation présentaient des facteurs de risque les rendant éligibles à une vaccination entièrement prise en charge par l’Assurance maladie ; la majorité de ces patients fragiles (58 %) n’était pourtant pas vaccinée.

Un vaccin recomposé chaque annéeLe virus de la grippe mute et voyage avec l’hiver d’un hémisphère à l’autre. Le vaccin proposé cet hiver

a été élaboré en fonction des carac-téristiques de la grippe qui a sévi durant notre été dans l’hémisphère sud. Entre les mutations et la durée de vie limitée des anticorps ainsi fabriqués, la durée d’efficacité du vaccin injecté ne dépasse pas l’année.

Un geste altruiste et sans danger« Les vaccins sont peu chers, inacti-vés, sans adjuvants et bien tolérés, explique le Dr Emmanuel Dutoit, responsable du centre de vaccina-tion de l’Institut Pasteur de Lille. Ils sont efficaces à plus de 90% chez les moins de 65 ans, un peu moins chez les plus âgés, mais la vaccination permet de réduire la gravité et l’incidence des complications. Se faire vacciner, c’est aussi une façon de protéger ses proches. »

Immune InsighT teste vos futurs médicaments

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R etrouvez toute l’actualité de l’Institut

Pasteur de Lille et de ses partenaires, en direct sur les réseaux sociaux.Et si vous souhaitez collecter des fonds pour l’Institut à l’occasion d’un évènement sportif ou culturel, vous pouvez créer une cagnotte sur Alvarum.

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DÉFI KID CAMPUSDepuis dix ans, l’Institut Pasteur de Lille invite des élèves de CM2 à se mettre, le temps d’un après-midi, dans la peau d’un chercheur : visite du musée de l’institut, démonstration microbio-logique, manipulation à la paillasse « comme les vrais » et discussion avec un chercheur.

Pour ses dix ans, le Kid cam-pus lance un défi à toutes les classes de CM2 des Hauts de France. En plus de cette anima-tion proposée à 15 classes volontaires ti-rées au sort, l’institut propose aux classes qui le souhaitent de devenir ses ambassadrices et de collecter des dons au profit de la recherche.

Les classes qui n’ont pas été tirées au sort se verront proposer un après-midi découverte de l’Institut Pasteur de Lille et de son histoire, suivi d’un goûter. Les ateliers Kid campus se dé-rouleront en janvier et février. Quant au défi de collecte, il a peut-être déjà commencé près de chez vous.

APTEEUS PRIMÉE AU CONCOURS MONDIAL DE L’INNOVATION

Depuis cet été une nouvelle société de biotechnologie, Immune InsighT, propose une méthode inédite et performante de validation de l’innocuité de nouveaux candidats médicaments avant le lancement de tests cliniques. Une méthode directement issue des recherches pasteuriennes.

Grippe, pourquoi se faire vacciner ?

Portée par les Docteurs Nadira Delhem et Olivier Moralès et dirigée par Hamza Aboussemdai, cette biotech a vu officiellement le jour en juillet 2016 dans les locaux de l’Institut de biologie de Lille (CNRS) sur le campus de l’Institut Pasteur de Lille. Elle propose des prestations uniques à l’échelle internationale permettant de véri-fier, dans une phase préclinique, l’innocuité d’un candidat-médica-ment vis-à-vis des cellules immunitaires, et des Lymphocytes T régulateurs en particulier.

L’équilibre du système immunitaireLes lymphocytes T régulateurs (Treg) sont une population particulière de globules blancs qui maintiennent le juste équilibre du système immunitaire afin qu’il puisse protéger l’organisme des agressions. Certaines maladies

dérèglent la fonction des Treg.Ainsi, dans les cancers, les Treg sont anormalement activés, ce qui a pour conséquence de diminuer la réponse immunitaire dirigée contre la tumeur et de faciliter sa progression. Inversement, dans le cas des allergies, de maladies inflammatoires chroniques ou de

greffes d’organe, les Treg sont en sous-régime et la réponse immunitaire est excessive. «Plusieurs essais cliniques ont dû être arrêtés en phase 2 ou 3 car ils boostaient les Treg.» explique le Dr Delhem. Immune InsighT permet d’anticiper ces réactions dans le cas d’études précliniques.

De g. à d. : Hamza Aboussembai, Olivier Moralès, Nadira Delhem, Céline Ingelaere, Clément Bouchez

La société APTEEUS a reçu le 18 juillet 2016 le prix du Concours Mondial de l’Innovation (phase amorçage) dans la catégorie « méde-cine individualisée ».

Créée en 2013 par le Pr. Benoit Deprez et le Dr. Terence Beghyn, cette start-up créée est issue du laboratoire « Médicaments et molé-cules pour agir sur les systèmes vivants » ins-tallée à l’Institut Pasteur de Lille et à la faculté de pharmacie de Lille.

Poussant à l’extrême le principe de la méde-cine personnalisée, APTEEUS amène les outils de la recherche de médicaments au chevet des patients atteints de maladies rares et or-phelines. Sa technologie permet, à partir des cellules issues d’une biopsie et de l’informa-tion génétique d’un patient, de tester tous les médicaments du monde et ainsi d’identifier un traitement disponible immédiatement.

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Ne laissez surtout pas passer la fin de l’année alors que cet avantage fiscal représente tant pour les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ! Le don que vous leur faites aujourd’hui est financé à 66% par l’impôt et ne vous revient qu’au tiers de son montant. Cette défiscalisation vous donne l’occasion de faire preuve de générosité et d’augmenter le don que vous envisagiez. Si vous augmentez votre don de 50€, par exemple, cette augmentation

ne représentera en réalité que 17€ de plus pour vous. Ces 50€ supplémentaires représentent beaucoup pour les chercheurs : plus de temps de recherche, plus de matériel, plus de consomables... Et davantage d’espoir pour chacun d’entre nous de vieillir mieux plus longtemps !

D’avance, un grand merci pour votre générosité et votre don d’au-jourd’hui qui fait les découvertes de demain.

Voici des exemples de tout ce que peut représenter votre don

66 % de votre don à l’Institut Pasteur de Lille sont déductibles de vos impôts, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Nous vous enverrons un reçu fiscal. Ainsi, par exemple, un don de 50 € ne vous coûte que 17 €, soit le tiers de son montant.

Déduction fiscale

AGENDA

Retrouvez tous nos rendez-vous sur notre site Internet

www.pasteur-lille.fr dans l’onglet « Actu ».

Edité par l’Institut Pasteur de Lille, fondation privée à but non lucratif reconnue d’utilité publique depuis 1898. Directeur de la publication : Patrick BercheRédacteur en chef : Cédric BouquetRédaction : Emmanuelle DeleplaceConception graphique : Carole Lecercq©Photothèque : Institut Pasteur de Lille©Frank Boston, Robert Kneschke, nito, Aurelio, (Fotolia.com)

Avec 50 € vous financez du matériel pour les laboratoires.

Avec 75 € vous aidez à financer des bourses à destination de jeunes chercheurs.

Avec 100 € vous aidez à mieux connaître les pathologies et les virus.

Dominique Bonte, passion prévention

Avant fin 2016, faites de votre réduction fiscale un accélérateur de recherche

MERCI D’AVANCE POUR VOTRE GENEROSITÉ

www.pasteur-lille.fr

T oute jeune médecin, Dominique Bonte est tombée dans la marmite de la prévention et de l’éducation pour la santé

à l’Institut Pasteur de Lille. Depuis, elle n’a quasiment pas quitté la fondation dont elle dirige le Centre de Prévention et d’Éducation pour la Santé et s’est forgé la solide conviction que nous sommes les principaux acteurs de notre santé.

Médecin généraliste, Dominique Bonte a posé ses valises au service bilans de santé de l’Institut Pasteur de Lille «parce qu’à l’époque, je cher-chais un cadre de travail en phase avec mon organisation personnelle, mais rapidement je me suis passionnée pour la prévention. »

Passionnée, le terme lui va bien. Il suffit de l‘entendre défendre un sujet qui lui tient à cœur pour en être convaincu. Et sa conviction profonde, c’est qu’elle n’a pas en

face d’elle des patients mais bien des individus à qui il faut donner les moyens d’agir sur leur propre santé. Le Dr Bonte se forme à l’écoute, à l’accompagnement, à l’épidémiologie, à la tabacologie.

Avec le Pr Cyr Voisin elle crée, en 1988, l’association Eclat (Espace de concertation et de liaison

addictions tabagisme) qui fédère et organise la lutte contre le tabac dans la région. Une asso-ciation dont elle assurera la direction puis la présidence.

En 2004, le Pr Philippe Amouyel lui confie la direction médicale du Centre de Prévention et d’Éducation pour la Santé. Elle y déploie notamment les séances de prévention et de sensibilisation : aide à l’arrêt du tabac, bien sûr mais aussi alimentation, mémoire, aide à la reprise d’activité physique.

« Finalement, ici, j’ai exercé quatre métiers tout aussi passionnants les uns que les autres. J’ai la chance extraordinaire de travailler avec une équipe hyper motivée ». Une équipe motivée qui fait du centre d’examens de santé de l’Institut Pasteur de Lille l’un des plus dynamiques et innovants de France.

Jusqu’au 31 décembre de cette année, 66% de votre don à l’Institut Pasteur de Lille sont déductibles de votre impôt sur le revenu de l’année 2016.

Vivre mieux, plus longtemps

Montant collecté auprès des particuliers au 31 août 2016

Montant collecté auprès des donateurs réguliers en prélèvement automatique au 31 août 2016

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Sylvie FrémauxResponsable relation

donateurs03 20 87 79 47PAR COURRIER :

Institut Pasteur de Lille 1, rue du Professeur Calmette

BP 245 - 59019 Lille Cedex PAR EMAIL :

[email protected]

ConférencesEntrée gratuite, inscription obligatoire

Mardi 15 novembre, conférence 5 à 7 : « Comment en finir avec les exacerbations de la BPCO ? » par le Dr Docteur Philippe Gosset et le Dr Docteur Olivier Le Rouzic

Mercredi 7 décembre : conférence exceptionnelle grand public à l’occasion du 1er symposium international sur la longévité à Lille Grand Palais, de 18h à 20h.