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MANAGEMENT ET GOUVERNANCE
Supérieur(e)s généraux / président(e) comment faire « bon Ménage »
Dans le couple?
PRÉSENTATION
Alain VERRET
Directeur D’hôpital honoraire ,
Coach, Consultant
RH +consult
14 place jean Moulin 38000 Grenoble
0632836792
UNIVERSALITÉ DU MANAGEMENT DES ORGANISATIONS?
Le caractère universel du management des organisations : sciences du management
les référentiels du management constitueraient un ensemble de « bons outils, de bonnes pratiques », propres au développement de l’activité
Ou bien les référentiels du management renverraient à des invariants de la nature humaine et de ses aspirations (pouvoir, dépendance, ordre, séduction ,liberté..)
DES CHOIX DE PRIORITÉS PROPRES À CHAQUE TYPE D’ORGANISATION, CHAQUE CONTEXTE
Décideur d’entreprise
S’intéresse aux flux économiques et financiers entre les acteurs
Sa priorité: créer de la valeur
Sa responsabilité: l’emploi, le revenu
Sa logique: transformation de biens et services
Décideur associatif
S’intéresse à la réalisation des missions de l’association: la production et création de richesse est ordonnée à cette fin
Est responsable de l’équilibre comptable et financier
Sa priorité: la pérennité de l’action
Sa logique: service (pas de prix, un cout)
DÉFINITIONS : MANAGER - GOUVERNER
« Mesnager »( 13° siècle):
gérer les affaires du ménage , gérer son bien , ses affaires au mieux des nécessités
Gérer , diriger …pratiques et savoir faires liés à l’organisation , elles désignent donc l’activité d’encadrement et de décision à différents niveaux de l’organisation
« Managgiare »:tenir les rennes Autorité managériale : faire croitre ; obtenir des résultats ; avoir la responsabilité de quelque chose
Gouverner-gouvernance :
la gouvernance d'entreprise (ou de toute autre institution) est l’ensemble des organes et règles de décision, d’information (transparence) et de surveillance permettant aux ayants droit et partenaires d’une institution, de voir leurs intérêts respectés et leurs voix entendues dans le fonctionnement de celle-ci.
DEUX CADRES CONCEPTUELS SE SUPERPOSENT
management
Diriger , faire advenir , créer les conditions de la bonne croissance des affaires et des biens
Renvoi à la notion d’autorité managériale et aux conditions internes à l’organisation pour la bonne croissance de la structure à gérer
gouvernance
Donner un cadre:
Créer les conditions du bon développement de l’objectif commun
Renvoi aux conditions « externes » nécessaires au bon fonctionnement de l’institution
11/04/23RHplus consult - Alain Verret 14 place jean moulin
0632836792
COMMENT APPROCHER VOTRE CONTEXTE?
Besoin d’une approche du contenant:
L’association ou la congrégation :
donne le cadre de l’action (la mission), les conditions générales de l’ exercice de l’autorité(cohérence du développement humain de ses membres)
donne le sens de l’action (orientations apostoliques)
Besoin de créer les conditions du développement du contenu:
Les besoins de décisions et d’arbitrages liés à la croissance de l’action recherchée
Les modalités de la mise en œuvre de l’action , du projet processus de travail
MANAGEMENT ET GOUVERNANCE
Réflexions sur l’organigramme
Les procédures de délégation/contrôle
Les règles internes et les règles de vie
Choix d’un mode d’organisation
Réflexions sur les modalités de la décision
Analyse des modes concertation
Règles de subsidiarité , détermination des champs de compétences
Chartes de la décision
UNE DIFFÉRENCE D’APPROCHE?
L’approche institutionnelle de l’organisation:
l’organisation est un ensemble de moyens structurés vers un objectif commun: la structuration et le sens est ce qui nous intéresse
L’approche managériale de l’organisation:
l’organisation est un ensemble de ressources , de capacités et compétences mises au service de l’action : les modalités de mise en œuvre des ressources est ce qui nous mobilise
DANS L’APPROCHE INSTITUTIONNELLE S’INTÉRESSER AUX POUVOIRS
Le pouvoir , le souverain , c’est l’assemblée des acteurs de l’association , lesquels réellement?
Rechercher et Créer des cadres , charte de la décision…
Rechercher les lieux ou s’exerce le pouvoir de les interpréter
Faire valoir des objectifs symboliques ( porteurs de sens)réalistes
DANS L’APPROCHE MANAGÉRIALE: S’INTÉRESSER AUX STRUCTURES Les référentiels de structure de l’entreprise:
Référentiels mécaniste issus de la rationalisation fordienne : le management c’est un encadrement destiné à optimiser toujours la productivité de l’organisation ( au service des actionnaires)
Référentiels « systémiques » qui prennent en compte les notions de contingence : référence école de la contingence
MINTZBERG
LA LOGIQUE DE MINTZBERG
La structure est dépendante de l’environnement
Ajustement et cohérence : deux concepts clefs de cette théorie
Ajustement aux contraintes externes
Cohérence interne de l’organisation par rapport à ses buts
Buts du système
Buts de mission
NB :Le pouvoir peut être détenu par les acteurs externes ou les acteurs internes
LES PYRAMIDES DE MINTZBERG : STRUCTURE DE BASE
LES DIFFÉRENTS TYPES D’ORGANISATION SELON MINTZBERG Repérer les caractéristiques de management de votre
organisation :
Organisation simple
Organisation bureaucratique mécaniste
Organisation, professionnelle
Organisation divisionnalisée
Organisation créatrice
Repérer les référentiels implicites de votre interlocuteur
MANAGER LA STRUCTURE
Formaliser la structure organisationnelle par son organigramme:
Organes opérationnels : qui servent l’exploitation
Organes fonctionnels : qui soutiennent l’opérationnel(RH Finances..)
Liés par des liens hiérarchiques ou de conseil(technostructure)
MINTZBERG
GÉRER LES TENSIONS DANS LE COUPLE
APPROCHE DE SOLUTIONS AUX TENSIONS
Travailler sur les référentiels de communication : proposition 1
Utiliser les méthodologies de résolution de problème: Proposition2
PROPOSITION 1 : L’AUTODIAGNOSTIC Travailler sur les systèmes de représentation
Rechercher à quel niveau de la réalité se situent les différences et les clivages
Pour identifier le problème .Se servir du modèle hiérarchisé d’élaboration des processus de pensée qui génèrent notre action proposée par Robert DILTS
FAIRE ENSEMBLE LE DIAGNOSTIC DU COUPLE
Repérer le niveau du dysfonctionnement du couple
Traiter par le niveau immédiatement supérieur
Recommencer si besoin et travailler chaque niveau en remontant
Partager sur la mission
LE RÉFÉRENTIEL
Rechercher les points de divergence interroger les points
suivant :
Quel environnement?
Quels comportements?
Quels capacités
Quels critères, croyances
Quelle identité
Quelle mission, quelle appartenance
Commencer par les opportunités et les contraintesL’ environnement social ; économique ;juridique …
Regarder ce que je fais , ce que je peux, ce que je crois, ce que je suis
Identifier le niveau de la problématique :
Des comportements ; des capacités
Des critères : performance; humanité-solidarité…
Une identité: Nature de l’être pour , l’être ensemble
Référence universelle ?
QUELQUES COMMENTAIRES : VOS DIFFÉRENCES?
La congrégation :
le cadre de la loi du
1° juillet 1901:
Contrairement à la règle générale de liberté d’association les congrégations demeurent soumises à un régime d’exception par l’obligation de déclaration et d’autorisation
L’association
le cadre de la loi du 1° juillet 1901:
Organise la liberté d’association à l’exception des règles de contrainte relatives à la liberté religieuse
DES DIFFÉRENCES D’OBJECTIFS, DE MODE DE DÉCISION, DE VISION?
Chartes ou statuts :
Rechercher la différence ; accepter les divergences ; identifier les référentiels
Les associations ; les congrégations définissent leurs buts dans des chartes et des statuts
Chaque couple est donc marqué par des contingences différentes: histoire ; rayonnement; objectifs majeurs; cultures différentes des acteurs
POUR AVANCER :PRÉCISER L’OBJECTIF
CLARIFIER L’OBJECTIF
Spécifique : réussir la relation ; renforcer la cohésion; clarifier nos points de vue; conduire un changement…
Mesurable: un objectif dont on peux quantifier l’action
Atteignable : identifier les points de blocage possible
Inscrit dans une temporalité
Écologique : respectueux de mon environnement , et de celui de l’autre
RECHERCHER LES OPTIONS POUR SORTIR DU PROBLÈME
Rechercher les options
Qui s’offrent à vous
Ou les solutions qui pourraient être imaginées
PROPOSITION 2: LA DÉMARCHE DE RÉSOLUTION DE PROBLÈME
IDENTIFIER LE PROBLÈME
Le questionnement classique QQOQC : QUI ?
Qui est impliqué?
A qui appartiens le problème?
Comment les autres voient le problème ? quelle vision les acteurs clefs partagent ils du problème?;des objectifs ; de la stratégie pour leur résolution
Quelles ressources peut on mobiliser pour y faire face ? comment habiliter les acteurs concernés à résoudre le problème?
Changer mon regard
UN CONFLIT OU UNE CONFRONTATION?
le conflit : La logique des catégories et du clivage est de tenir
l’autre à l’extérieur : le conflit nait de l’affirmation de catégories , nées de représentations culturelles affichées :Le blocage
Enjeux de pouvoir sur ma sphère de responsabilité ;Incompréhension sur les objectifs; Trahisons sur les valeurs; Divergences dans l’action
La logique de confrontation est de faire crédit à l’autre et de lui accorder une place dans le lieu ou nous désirons avancer : c’est un clivage assumé
QUATRE RAISONS POUR UN BLOCAGE
Ce n’est pas son idée : solution impliquer son interlocuteur
Des intérêts non satisfaits : solution rechercher à répondre au moins en partie à ses attentes
Trop vite : solution accepter d’aller lentement ……pour gagner du temps
La peur de perdre la face: solution aider l’autre , respecter son positionnement
BLOCAGE : LE TRAITEMENT DES CONFLITS
Le traitement direct : si deux personnes ont un désaccord , elles traitent la question entre elles : qu’est ce qui ne va pas , que va-t-on faire?( renvoi à la démarche 1 pour l’ identification du problème)
Médiation : on demande a une tierce personne de faciliter le dialogue
L’Arbitrage : choix en commun d’une personne légitime
DÉPASSER LE BLOCAGE :GÉNÉRATION DES IDÉES DE SOLUTION S’appuyer sur les processus de gestion des conflits
Rechercher les stratégies mises en œuvre
Identifier ce qui limite la coopération
Rechercher ce qui renforce la cohésion
Modifier mon attitude
Prioriser mes valeurs
….
CE QUI EMPÊCHE LA COOPÉRATION
COMMENT RENFORCER LA COHÉSION?
Facteurs favorables à la cohésion
Homogénéité du groupe
Accord sur les but
Attrait de l’appartenance
Fréquence des interactions
Existence d’une menace extérieure
Proximité physique
Bonne communication
Répartition claire des rôle
Compétition intergroupe
Leadership favorisant la participation
Facteurs défavorables
Hétérogénéité du groupe
Désaccord sur les buts
Absence d’intérêt pour le groupe
Rareté des interactions
Absence de menaces extérieures
Distance physique
Leadership autocratique
Mauvaise communication
Compétition intra groupe
Ambiguïté des rôles
DES STRATÉGIES POSSIBLESSOURCE « GÉRER LES CONFLITS » DIDIER NOYE ED INSEP CONSULTING
LES ERREURS LES PLUS GRAVES
Parler trop , écouter peu :
Solution : écouter , reformuler
Être impatient: Solutions :poser des questions constructives ; recadrer
Perdre son sang froid: solution prendre du recul , mieux préparer
Utiliser l’intimidation dans son comportement : solution utiliser le pouvoir qui vous est conféré
LES ERREURS LES PLUS GRAVES
Ne pas accepter le conflit : solution: comprendre les enjeux de l’autre , sa culture ..
Vouloir gagner sans rien céder : solution , accepter la négociation raisonnée
Une préparation insuffisante : solution : analyser, se donner la peine de comprendre la logique de l’autre
Demander peu de peur de ne rien obtenir : solution préparer ce que j’attends
PRIORISER MES VALEURS
Ce a quoi vous attachez le plus d’importance Affection
Influence
Compétence
Devoir
Argent
Indépendance
Paternité/maternité
Désir
Puissance/pouvoir
Réalisation de soi
Sécurité
service
Classement de 1 à 12
PLANIFIER
identifier les acteurs clefs
Choisir la temporalité
Identifier les passages obligés , les étapes
Repérer les risques (cf. langages implicites)
Évaluer : a quoi je saurais que j’ai réussi?
ANNEXES ATELIER
LES LANGAGES IMPLICITES
Le langage de la responsabilité subordonnée: image paternelle du permis et défendu
Le langage de la conviction dogmatique: image de la toute puissance
Le langage de la manipulation perverse : image paternelle acceptée mais admise comme un cadre de jeux que l’on peux contourner
Le langage de l’engagement du sujet: l’acteur accepte d’introduire l’autre comme sujet autonome et non seulement acteur (économique..)
LES MOTS : LES CLIVAGES ET LES INTERSTICES
Cliver : la clef Le clivage c’est la
différence assumée; vraie reconnaissance de l’autre dans sa différence
se reconnaitre sujet des situations et pas seulement acteur
Le clivage n’est dangereux que quand on en fait la marque d’une politique
Interstices : Le cadre est à explorer
et la limite est à investir :
on se glisse dans l’espace qui nourrit la différence et ou se situe la contradiction
la frontière est un lien , elle se nourrit de la différence …si elle est respectée
Être acteur du lien
LE RESPECT
Se faire respecter
Respecter les autres
Se respecter soi même
Se connaitre soi même
QUELQUES QUESTION AUTOUR DE L’ESPÉRANCE
De quelle espérance j’investi ma vie au service de l’action (de l’association; de la congrégation)?
Elle suppose que les relations soient fondées sur des valeurs lesquelles?(respect;crétivité;liberté;responsabilité;cohérence;.)
Que les rapports de force se fondent sur le plus grand bien: quel « bien commun » poursuivons nous?
Que l’action soit « écologique » : préférer ce qui construit à ce qui détruit , les personnes , les groupes, les institutions..;
QUELQUES RÉFÉRENTIELS RÉPANDUS
La philosophie de progrès: philosophie humaniste
La philosophie de projet:
chacun est l’unique acteur de son identité( réf Heidegger)Des identités fragiles dans un univers en constant changement
Le progrès comme avatar du salut : désir de l’homme et désir de Dieu
Homme de projet ou homme de la relation : une identité qui se construit dans la relation, ce que je donne à voir ( Levinas)
LES FINALITÉS DU DIRIGEANT
La croissance des personnes
La destination universelle des biens
La responsabilité ,la subsidiarité
La participation à la finalité : impact social , environnementales(RSE)
La solidarité , l’économie sociale et solidaire
S’interroger sur ce qui se dit du bien commun:
Valeurs; règles communes; pérennité de l’outil de travail; interessement;reponse aux besoin de la population
S’interroger sur ce qui se dit du projet:
Projet de vie , de soin , d’entreprise; social
LES FINALITÉS DES SALARIÉS
Sécurité
Sérénité
Compétence
reconnaissance
conditions requises :
Formation et développement professionnel continu
Employabilité
Mobilité
Sécurité financière
Pérennité ( entreprise…)
FINALITÉS DES MEMBRES DE CONGRÉGATIONS
Une vocation
Une exigence communautaire
Une mission spécifique
Un contexte : mondial ; local..
Une démarche personnelle en réponse à un appel porté par une communauté
Les conséquences , les exigences :
Liberté intérieure
Écoute des besoins prioritaires
Modalités de discernement communautaire
Modes de décisions et règles de management spécifiques
QUELLE SYNTHÈSE??
Managere: mettre en ordre :
Donner des cadres de confiance
Des cadres pour la décision
Des cadres de projet
Des cadres de délégation et de contrôle
Communiquer; échanger
Discerner; rechercher la « volonté » commune
Cultiver la liberté d’esprit , le désintéressement
rechercher le bien commun , dans une logique de service
LE CHANGEMENT DE RÉFÉRENTIEL DU MANAGEMENT Ancien paradigme :
Stabilité
Évolution linéaire durant la vie
Apprentissage durant la jeunesse
Vie déterminée par l’environnement
Nouveau paradigme: « nul endroit ou reposer sa tête »:
Changement permanent
Apprentissage constant
Développement cyclique
Nécessité d’agir sur l’environnement
QUELQUES COMMENTAIRES SUR L ’APPROCHE DE MINTZBERG Une des propositions centrale de l'école de la contingence, est que les facteurs environnementaux
rendraient contingentes les structures de l'organisation. , Henri Mintzberg, le principal représentant de l'école de la contingence, affirme que la structure est liée à la nature de l'environnement, bien qu'elle ne le soit pas de manière mécanique ou déterministe. La structure dépendant également des buts que se fixent les dirigeants. Dès lors, les mécanismes régulateurs internes d'une organisation doivent être aussi variés que l'environnement avec lequel elle doit composer.
Deux concepts émergent : l'ajustement, pour expliquer le rapport de l'entreprise à son environnement et celui de la cohérence pour décrire le fonctionnement interne de l'organisation. Les modèles se structurent donc autour de deux ensembles de variables :
l'environnement extérieur, c'est-à-dire le système socio-politique au sens large, les clients, les fournisseurs… ,
la cohérence interne du système. Sur ce dernier point, Mintzberg considère que c'est la cohérence entre les sous-systèmes qui s'organisent pour maintenir certaines caractéristiques de l'organisation qui permet sa régulation
Selon Mintzberg, les premières variables à prendre en compte sont relatives à la conception de la structure : la division et la coordination du travail entre opérateurs et entre les différentes unités. La coordination se fait au moyen de mécanismes formels ou reposant sur les relations interpersonnelles.
Viennent ensuite les facteurs contingents, c’est-à-dire qui ne résultent pas d’une influence intentionnelle. Ce sont la taille et l’âge de l’organisation, le marché, l’environnement…
Les buts se séparent en deux catégories. Les buts de système sont relatifs à l’organisation elle-même ou à ses membres. Les buts de mission visent la clientèle ou les produits. Si les buts ne provoquent pas de tensions entre les acteurs, ils seront dits intégrés. Dans le cas contraire on parlera de buts conflictuels. Enfin, selon qu’il sera possible de déterminer si un but est atteint ou non, il sera considéré comme opérationnel ou non.
Le pouvoir peut être détenu par des acteurs externes (les propriétaires de l’entreprise, qui ne la gèrent pas eux-mêmes, le conseil d’administration) ou par des acteurs internes de l’entreprise.
- 3 L'organisation divisionnalisée:
L'entreprise est organisée en divisions fondées sur les marchés, couplées de façon souple sous le contrôle de centre administratif du siège. Les divisions, assez autonomes, ont tendance à créer des structures de types "mécanistes" (voir plus haut).
- 4 L'organisation professionnelle (la bureaucratie professionnelle):
Voici l'introduction de Mintzberg au sujet de ce type d'organisation: "Je travaille dans une organisation professionnelle [une université américaine] et j'ai choisi de le faire à l'origine parce que c'était un des rares endroits au monde où l'on pouvait agir comme si l'on était son propre patron tout en touchant un chèque à la fin de chaque mois.
L'élément clé de la bureaucratie professionnelle est le centre opérationnel. Les professionnels y sont maîtres de leur propre travail en relative indépendance de leur ligne hiérarchique, de leurs collègues en ne restant proche que de leur client. Cette relative indépendance est possible car pour coordonner ses activités, la bureaucratie professionnelle s'appuie sur la standardisation des qualifications et sur le paramètre de conception qui y correspond : la formation et la socialisation
- 5 L'organisation innovatrice (l’adhocratie dans les premier travaux de Mintzberg)